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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #6
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-08-24:5959406
2018-08-24T13:04:00+02:00
2018-08-24T13:04:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/3688181686.jpg" id="media-5845009" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-5.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>LIRE L'EPISODE PRECEDENT</strong></a>)</span></p><p style="text-align: right;"><img id="media-5845008" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1086459314.jpg" alt="aventure,mer,océan,fleuve,amazone,trois-mâts,belem,voile,voilier,amazonie,brésil,tropiques,voyage,reportage,stéphane dugast,cols bleus,magazine,marine,grand reportage,bateau" width="600" height="450" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Pour ceux que les bonnes paroles du commandant n’auraient pas convaincu, la confirmation viendra le lendemain à 6 heures du matin. Dans la bannette pour les plus chanceux ! Sur le <em>Belem</em>, on se fait désormais branler. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva;">Les eaux devenues moins marrons et plus bleues sont moins calmes. Sur le <em>spardeck </em>du voilier, le point de vue est imprenable. Le voilier est dorénavant sous voiles. Malgré tout, sans vent, le trois-mâts semble complètement scotché. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3116496" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1832916361.jpg" alt="DSC05125 w.jpg" width="600" height="500" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva;">Naviguer à 2 ou 3 nœuds a de quoi surprendre et décourager un néophyte. Juste avant de manger, il va falloir carguer les voiles puisque le navire va devoir gagner du terrain au moteur. «<em>Nous allons faire cap au moteur vers l’Est et le grand large pour chopper des vents. Nous sommes en plein pot au noir</em>» précise le commandant en soirée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva;">Une bonne suée, un repas copieux et une douche plus tard, voilà l’apprenti marin du bord fourbu. L’air de la mer et le métier qui rentre…</span></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva;"><span style="color: #000080;">Les manœuvres, l’ascension de la mâture et des vergues pour les plus courageux, l’apprentissage de la sémantique <em>Belem</em> (perroquet, grand hunier, mât d’artimon brigantine, beaupré), les quarts, les nuits étoilées et la croix du sud visible sous ces latitudes, les dauphins maculés de plancton phosphorescent… la vie va désormais lentement s’égrener au rythme du vent et de la mer.</span> </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Comme jadis ! Adieu vieux Brésil, le <em>Belem</em> te quitte avec un pincement au cœur. A croire qu’il n’y a qu’en mer qu’on peut toucher l’esprit du <em>Belem</em>. Et puis, loin de l’agitation des terriens, l’humeur du marin est loin d’être bougonne… (FIN) </span><span style="font-size: 8pt;">(A SUIVRE)</span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD <br /></span></span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3116505" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/385117814.jpg" alt="DSC04688 w.jpg" width="600" height="549" /><span style="font-family: verdana, geneva;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">> EN SAVOIR +</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site web de la fondation BELEM</a>.</span></p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #5
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-08-16:5959405
2018-08-16T13:03:00+02:00
2018-08-16T13:03:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/1981733939.jpg" id="media-5853211" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-4.html%20" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>LIRE L'EPISODE PRECEDENT</strong></a>)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Retour aux réalités de l’odyssée Atlantique. Après un mouillage de nuit sans anichroches, le <em style="font-family: verdana, geneva; color: #000080; text-align: justify;">Belem</em> est reparti vers 4 heures du matin et file à un train de sénateur à travers les différents <em style="font-family: verdana, geneva; color: #000080; text-align: justify;">rios</em> (rivières) plus ou moins larges de l’estuaire pour un transit sous haute protection.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une vedette de la police fluviale est au côté du trois-mâts. La région est peu sûre. C’est d’ailleurs dans le coin que le navigateur néo-zélandais, le géant des mers Peter Blake, est tombé sous les balles de pirates il y a quelques mois. Pas tellement rassurant ! Une protection rigoureusement indispensable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un voilier de couleur jaune et verte, le <em>Condessa Cristina</em> sur lequel a pris place une équipe de cinéastes, escorte également le <em>Belem</em>. Une véritable flotte de combat ! Les paysages ne varient guère par rapport au premier jour mais aucun des passagers ne s’en plaindra.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Dès midi, le voilier va mouiller au large de la ville de Portel. Un après-midi au cœur de la forêt et de ses mystères, la petite ville de Portel, ses rares bars et ses restaurants vont permettre à ceux qui se sont rendus à terre de toucher du doigt la réalité des villages amazoniens. </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Départ le lendemain pour Macapa ou pour être plus exact le port de Santana, à une douzaine de kilomètres de la capitale de l’État d’Amapa. Là où mouillera le <em>Belem</em> pendant 3 jours avant d’entamer sa remontée vers la Guyane. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si le Para a été la destination de prédilection du <em>Belem</em> armé par Crouan, Cayenne a pris le relais lorsque le voilier a porté ensuite les couleurs des maisons Demange et Fleuriot. Point de jeux du hasard dans cette Odyssée... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Après une matinée de navigation sans problèmes, voilà le trois-mâts et son équipage presque arrivés à Santana. A quelques encablures du poste de douane de Fazendinha et de l’endroit où Sir Peter Blake a été assassiné. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’attente est interminable. Les autorités brésiliennes sûrement tatillonnes. «<em>Vous savez, le </em>Belem<em> est un bâtiment un peu à part. Pour qu’il soit reconnu au Brésil comme un bâtiment officiel, il a fallu se battre</em>» explique Hubert de Gevigney , atatyaché naval à l'ambasse de France à Brasilia et embarqué sur le Belem, comme pour mieux nous faire comprendre les difficultés rencontrées. </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3110851" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1916210322.jpg" alt="Dsc04656.jpg" width="657" height="505" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Au mouillage depuis bientôt deux heures, on commence à s’impatienter. «<em>Où sont les pilotes ? J’ai besoin d’eux !» </em>s’affole le commandant Cornil. Enfin ! Si ces contretemps ont pu altérer l’humeur des marins et des passagers, le soir même une réception donnée par Mme le Gouverneur au musée Sacaca rassurera tout ce beau monde. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="color: #000080;"><strong>Il faut dire que l’État d’Amapa, contigu avec la Guyane française, choie les «gaulois» et leur culture. L’ancien gouverneur Joa Alberto Capiberibe est un francophile averti qui a multiplié les échanges avec la Guyane et la métropole</strong></span>. </span> </p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le lendemain, une délégation du bord visitera la plus grande fortification construite par les portugais au Brésil : le fort de Sao Jose de Macapa. Les stagiaires réadmis sur le voilier ne profiteront pas trop quant à eux de l’escale à Macapa puisque la plupart arriveront, le surlendemain, juste pour l’appareillage.<br /><br /></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-3116456" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/541327587.jpg" alt="DSC04700 W.jpg" width="600" height="491" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Qu’importe ! Eux sont impatients de carguer et d’envoyer les voiles car le trois-mâts va entamer sa remontée sur la Guyane sous voile. Une navigation à l’ancienne qui les ravit. </span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />Pour aujourd’hui, c’est raté ! La sortie de l’embouchure de l’Amazone se fera au moteur. «<em>Nous allons prendre le passage difficile de Bara Norte, nous mettrons le cap ensuite vers le large pour nous éloigner de la terre et de ses dangereux fonds. Ensuite, nous pourrons envoyer la toile»</em> prévient le commandant. De quoi combler les stagiaires. Promis demain, le <em>Belem</em> arrêtera de jouer les péniches ! </span><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-6.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD <br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">EN SAVOIR +</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site web de la fondation BELEM</a>.</span></p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #4
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-08-12:5959404
2018-08-12T17:01:00+02:00
2018-08-12T17:01:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/1266611587.jpg" id="media-5845001" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-3.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE L'EPISODE PRECEDENT</a>)</span></strong></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Même s’il n’est pas sous voiles, qu’il doit avoir fier allure le <em>Belem</em> ! Après une première nuit sans histoire, le trois mâts file dans les eaux limoneuses de l’estuaire de l’Amazone.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Plate-forme avant - le «gaillard» dans le parler <em>Belem</em> hérité de la marine à voile - le paysage défile en kaléidoscope. Sur les deux bords, la végétation luxuriante semble impénétrable. Du vert et l’ocre de la terre à l’infini, de temps en temps occupé par des maisons tout en bois sur pilotis. Une façon de rappeler que l’endroit est habité.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3110855" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3372712888.jpg" alt="belem36.jpg" width="600" height="487" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Les nombreuses pirogues venant saluer le passage du <em>Belem</em> viennent pimenter la traversée. Durant cette première journée, tout le monde ou presque est sur le pont afin de voir, d’écouter et de déguster comme sûrement le faisaient à l’époque les navigateurs espagnols, portugais et même français qui ont exploré cette région immense parsemée d’îles, de rivières et de canaux.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva;"><span style="color: #000080;">La démesure de l’embouchure de l’Amazone, de ces lieux où terre et mer s’entremêlent, a d’ailleurs donné le nom à la région. «<em>Pa’ra</em>» dans la langue des indiens Tupis signifie «grand océan».</span> </span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Le navigateur Vicente Yanez Pinzon lui-même impressionné par la taille de l’embouchure du fleuve le dénomma le <em>rio de la mar dulce</em> (le «fleuve de la mer d’eau douce») et refusa de s’y aventurer plus en amont.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Si les eaux marron et la verte végétation caractérisent les lieux, les bruits de la forêt sont l’autre particularité frappante. Les chants d’oiseaux et d’autres animaux nous rappellent que nous sommes bien en Amazonie.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3110859" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/31919304.jpg" alt="belem33.jpg" width="600" height="530" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Un écosystème où foisonnent différentes espèces animales et végétales comme l’explique Michel Huet, naturaliste de formation et homme de télévision embarqué sur le <em>Belem</em> : «<em>L’Amazonie est une région qui regroupe une faune et une flore parmi les plus variées du globe. Une forêt exubérante, la plus grande du monde ? Un climat chaud et le plus humide ? Une forêt à étages regorgeant d’espèces les plus rares ? Un poumon pour la planète ? L’Homme se laisse parfois aller à délirer sur l’Amazonie. Pour moi, le fantastique réside exclusivement- dans la connaissance des phénomènes de la nature. Ainsi l’Amazonie comme toutes les forêts équatoriales est une machine à recycler formidable. Ses maigres ressources génèrent un taux de croissance extraordinaire, une infinie variété d’espèces pour pratiquement aucun déchet</em>».</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3110860" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/936929770.jpg" alt="amazon_map.jpg" width="600" height="540" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Enthousiaste et intarissable sur le sujet, le scientifique, également animateur sur le petit écran, va partager ses connaissances encyclopédiques avec les marins et les passagers du <em>Belem</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">La croisière s’amuse ? Non, elle s’instruit… </span><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-5.html%20" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>LIRE LA SUITE</strong></a>)</span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD <br /></span></span></p><p><span style="font-size: 8pt;">> EN SAVOIR +</span><br /><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Le </span><a style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;" href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site web de la fondation BELEM</a><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">. </span> </p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #3
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-08-03:5959402
2018-08-03T09:02:00+02:00
2018-08-03T09:02:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légendes : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/4183697811.jpg" id="media-5845000" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-2.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE L'EPISODE PRECEDENT</a>)</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L<span style="font-size: 10pt;">es docks réhabilités en restaurants, les grues jaunes, les hangars estampillés <em>Companhia docas do Para</em>, le marché coloré de Ver-O-peso, les paysages défilent.</span></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Plus loin, s'offre à la vue des villages lacustres (en fait des <em>favelas</em>) et leurs navires tout rouillés juste échoués devant, et des buildings modernes en béton déjà défraîchis du centre-ville. Les vieilles façades toutes lézardées vestiges d’un Belém de toute splendeur sont les plus impressionnantes.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">La capitale du Para nous livre ses différentes facettes et défile comme un long plan séquence au cinéma. Les passagers sont étonnamment silencieux. Un dernier coup de sirène pour saluer la ville. Le forte de Castelo, bâtiment fondateur de la ville, va bientôt disparaître du panorama.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000080;"><strong><span style="text-align: justify; font-family: verdana, geneva;"><em>Tchao</em> Belem, direction l’État d’Amapa et la ville de Macapa, de l’autre côté de l’embouchure de l’Amazone. Pour cette traversée, le «fameux trois-mâts» a fait le plein. <em>Exit</em> les stagiaires, place aux invités et à la presse pour une croisière sur l’Amazone. «<em>Traverser l’estuaire de l’Amazone, c’est mythique. Même au moteur !» </em>s’enthousiaste l’un des invités du bord.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">De quoi estomper les frustrations des stagiaires férus de voile pas prévus sur cette traversée très singulière. A bord, les discussions vont bon train sur la ville de Belem, ses environs et le reste du Brésil. Qu’elles sont loin les «images d’Epinal»...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-3110805" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1531070112.jpg" alt="belem40.jpg" width="600" height="385" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Le touriste en quête de plages de sable fin, d’un grand ciel bleu azur et de jolies métisses en maillot de bain bariolés et échancrés en est pour ses frais.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Des clichés sur le Brésil qu’Hubert de Gevigney, attaché naval et adepte inconditionnel de ce pays extrême, bat en brèche : «<em>Les Français ont une vision très faussée du Brésil. Rio de Janeiro, le pain de sucre… C’est comme si pour les Brésiliens, la tour Eiffel représentait globalement la France !».</em></span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">L’officier en poste à Brasilia assène un argument de taille : <em>«Le Brésil ? C’est un véritable continent ! Rendez-vous compte, l’état du Para dont Belém est la capitale est grand comme 2 fois la France !». </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Et le marin de multiplier les comparaisons et les richesses de «son» pays à l’envi. Pendant ce temps là, les bâtisses et les autres traces de civilisation vont peu à peu disparaître des rives. Et la forêt reprendre ses droits. Notre voyage s'écrit en vert... </span><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-4.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD <br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">> EN SAVOIR + </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;"> Le <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site web de la fondation BELEM</a>.</span></p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #2
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-07-26:5959401
2018-07-26T12:48:00+02:00
2018-07-26T12:48:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/798624677.jpg" id="media-5844999" alt="" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 8pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: black;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-1.html">LIRE L’EPISODE PRECEDENT</a>) </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Direction le petit <em>roof </em>qui abrite le carré commandant. Le chef machine maugrée. Sommeil agité ? Contrariétés matinales liées à l’appareillage ? Agitation des grands jours autour du voilier ? L’œil est noir et le ton agacé. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;"><span style="color: #000080;"><strong>Si la musique adoucit les mœurs, celle jouée sur les quais devrait vite faire disparaître l’humeur maussade du chef. A moins que le thé et les quelques tartines beurre-confitures avalés y contribuent également. Qui sait ?</strong></span><br /></span><span style="font-size: 10pt;"><br /><img id="media-3110791" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2932007008.jpg" alt="belem44.jpg" width="600" height="447" /></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Une chose est sûre, les quais déserts pendant toute l’escale du navire français pour des raisons de sécurité, grouillent de monde en ce samedi matin. Il y a même une fanfare militaire, celle des fusiliers marins de Belém.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">Des notes s’échappent involontairement des instruments. Visiblement les marins-musiciens brésilien sont impatients d’en découdre. Le flux des spectateurs grossit à vue d’œil. Les marins du <em>Belem, </em>quant à eux, sont à poste.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Appareillage imminent. Les manœuvres ne vont pas tarder à débuter. Musique <em>Maestrii </em>! «<em>La mer, qu’on voit danser le long des golfes clairs…</em>». C’est sur l’air de la célèbre chanson de Charles Trenet que la fanfare do Brasil a choisi d’ouvrir les hostilités.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Le soleil jusque là absent s’invite même à la <em>garden-party</em>. Le <em>Belem</em> va quitter la ville éponyme en fanfare et sous des reflets d’argent. En route pour la verte Amazonie… </span><span style="font-size: 8pt;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-3.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD <br /></span></span></p>
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LA SAGA DU TROIS-MATS BELEM #1
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2018-07-14:5959400
2018-07-14T07:02:00+02:00
2018-07-14T07:02:00+02:00
Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Revivez cet été l'odyssée brésilienne du centenaire d'un bateau de légende : le <em>Belem</em>. Un (vieux) grand reportage signé Stéphane Dugast. Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts <em>s</em>ur les traces de son glorieux passé. </span></strong></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2208201459.jpg" id="media-5846245" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">L’humeur est bougonne en ce samedi matin sur le <em>Belem. </em>Au mouillage depuis bientôt 8 jours, l’unique trois-mâts barque français a pourtant fêté son retour en fanfare dans la capitale de l’Etat du Para au nord-est du Brésil. 95 ans après sa dernière escale dans cette ville brésilienne qui lui donna son nom, le fameux trois-mats est revenu. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva; color: #000080;">«<em>Le </em>Belem<em> retrouve tout simplement les routes de son histoire dont celles de l’Amérique du sud et des Antilles presque un siècle plus tard</em>», précise doctement le commandant, Marc Cornil.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5841333" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1128001421.jpg" alt="aventure,mer,océan,fleuve,amazone,trois-mâts,belem,voile,voilier,amazonie,brésil,tropiques,voyage,reportage,stéphane dugast,cols bleus,magazine,marine" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva;">Du Brésil à la Guyane via l’estuaire de l’Amazone pour un retour aux sources. «<em>De 1896 à 1914, le </em>Belem<em> a effectué 33 campagnes au commerce entre la France, le Brésil et les Antilles.</em> <em>Dès sa première traversée, ce voilier de commerce est allé dans l’embouchure du Rio Para dans le port dont il tire son nom</em>», ajoute le truculent commandant qui visiblement en connaît un rayon sur les grandes épopées maritimes dans cette région du Brésil.</span></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000080;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva;">Jusqu’en 1907, la ville de Belém a été sa principale destination. En provenance de Nantes, le navire de petite taille, dit de la série des «Antillais», faisait route vers la capitale du Para avec une cargaison de divers produits manufacturés chargée en Angleterre, avant d’entamer sa remontée via les Antilles avec un chargement de fèves de cacao destinées au chocolatier parisien Meunier.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5841332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3961048772.jpg" alt="aventure,mer,océan,fleuve,amazone,trois-mâts,belem,voile,voilier,amazonie,brésil,tropiques,voyage,reportage,stéphane dugast,cols bleus,magazine,marine" width="600" height="801" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Autant d'anecdotes rappelant la riche histoire du trois-mâts et ses liens étroits avec le Brésil. Autre clin d’œil de l’histoire, les retrouvailles en Amérique du sud en avril dernier ont été savoureuses comme l’explique avec délectation le commandant : «<em>Lors des derniers jours de l’escale à Belém, j’ai fait une rencontre exceptionnelle. Celle d’un des descendants de l’armateur qui a décidé de la construction du trois-mâts. Il faut savoir que l’armateur Monsieur Crouan disposait à l’époque de comptoirs dans l’État du Para au Brésil</em>», avant d’ajouter pompeusement : «<em>Naviguer en Amazonie et en Guyane, c’est naviguer sur la plus grande scène naturelle du monde</em>». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: 10pt;">Voilà qui promet... <span style="font-size: 8pt;"><strong>(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2017/07/01/grand-reportage-mer-bateau-stephane-dugast-belem-2.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</strong></span></span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographie </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD / Illustration JY Delitte - Glénat<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 28pt 16pt 0cm; text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt;">EN SAVOIR +</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Le site web de la <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">fondation BELEM</a>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-size: 8pt;">BD</span><em> </em></strong></span><span style="font-size: 10pt;"><em>Belem - Le temps des naufrageurs </em>(tome 1) de Jean-Yves Delitte (dessin & scénario). 48 pages - 12,50 € (Glénat)</span></p>
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LES 120 ANS DU BELEM : ŒUVRE COMMUNE !
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2016-10-27:5863863
2016-10-27T15:13:00+02:00
2016-10-27T15:13:00+02:00
Un h ommage au trois-mâts Belem qui fête cette année ses 120...
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><strong>Un</strong> <strong>h</strong><strong>ommage au </strong><strong>trois-mâts </strong><em><strong>Belem </strong></em><strong>qui fête cette année ses 120 ans</strong><em><strong>. </strong></em><span style="font-style: normal;"><strong>Un Beau-Livre, fruit d'une œuvre commune, celle</strong></span> <strong>d</strong><strong>es peintres officiels et </strong><strong>d</strong><strong>es écrivains de Marine. </strong><strong>La belle et bonne idée </strong><strong>!</strong></span></span></p><p><img src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/741806373.jpg" id="media-5486656" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5486661" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/3292397603.jpg" alt="belem,hommage,120 ans,beau livre,gallimard,peintres de marine,écrivains de marine,mer,marine,littérature,arts" /></p><p style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: 8pt;">LE BATEAU</span> <span style="font-size: 10pt;">Le <em>Belem</em> a 120 ans cet année ! Le trois-mâts est né le 10 juin 1896 aux chantiers Dubigeon près de Nantes. Il est aujourd'hui le seul survivant de la flotte des grands voiliers de commerce du 19ème siècle. Celui qui a été surnommé "yacht" en raison de sa ligne racée a connu une aventure maritime exceptionnelle. </span></span></span></p><p style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">D'abord destiné au transport du cacao pour le compte du chocolatier Menier, le navire échappe miraculeusement à l'éruption de la montagne Pelé qui dévasta Saint-Pierre de la Martinique en 1902. C'est ensuite sous le pavillon britannique qu'il est, après de nombreux et coûteux travaux, converti en yacht de luxe par son nouveau propriétaire, le duc de Westminster, puis rebaptisé Fantôme II par Sir Ernest Guinness.</span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5486662" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/2208201459.jpg" alt="belem,hommage,120 ans,beau livre,gallimard,peintres de marine,écrivains de marine,mer,marine,littérature,arts" /></p><p style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">Mis à l'abri aux abords de l'île de Wight durant toute la Seconde Guerre mondiale, c'est en navire-école qu'il reprend du service en 1951 sous pavillon italien répondant au nouveau nom de Giorgio Cini afin de former les jeunes Vénitiens aux métiers de la Marine marchande. </span></span></p><blockquote><p style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="color: #000080;">Après avoir incarné la puissance de la Sérénissime et habité la cité durant plus de 25 ans, le célèbre trois-mâts rejoint en 1979 les côtes françaises qui l'ont vu naître et retrouve son nom de baptême.</span> </span></span></strong></span></p></blockquote><p style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Afin de célébrer ce destin exceptionnel, la Fondation Belem et les éditions Gallimard ont proposé à 22 peintres et 7 écrivains de Marine de rendre hommage en textes et en images à ce navire mythique.</span> </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5486663" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/1981733939.jpg" alt="belem,hommage,120 ans,beau livre,gallimard,peintres de marine,écrivains de marine,mer,marine,littérature,arts" /></p><p style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: 8pt;">LE BEAU-LIVRE</span> De la fiction au récit, ce sont toutes les vies du<em> Belem</em> et des hommes qui l'ont commandé qui sont ici contées. Embarqués à son bord durant l'été 2015, les artistes en ont rapporté des vues pour la plupart inédites et c'est de la conjugaison de ces talents artistiques et littéraires que naît ce magnifique ouvrage consacré à l'un des tous premiers navires classés monuments historiques. </span></span></p><blockquote><p style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="color: #000080; font-size: 10pt;"><strong>«<em>U</em><em>ne mise en images et en mots d'un incomparable navire, dont les passager le plus fidèle, le plus enthousiaste est le rêve !</em>», selon Stéphane Ruais, peintre officiel de Marine et passager conteur du trois-mâts. Du bel ouvrage !</strong></span><br /></span></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5484410" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/2497719229.jpg" alt=" Belem, hommage, 120 ans, beau livre, gallimard, peintres de marine, écrivains de marine, mer, marine, littérature, arts" /></p><p style="line-height: 150%;" align="justify"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em>Hommage au Belem par les peintres officiels de la Marine et les écrivains de Marine</em>. 192 pages - 30 euros (Gallimard)</span> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5486660" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/1266611587.jpg" alt="belem,hommage,120 ans,beau livre,gallimard,peintres de marine,écrivains de marine,mer,marine,littérature,arts" /></p><p><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;">LE CASTING </span></span></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Écrivains de la Marine</span></strong></span></p><ul><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Isabelle Autissier</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Jean-Michel Barrault</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">François Bellec</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Didier Decoin</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Hervé Hamon</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Patrice Francschi</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Patrick Poivre d'Arvor</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Yann Quéffélec</span></li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-5486659" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/4183697811.jpg" alt="belem,hommage,120 ans,beau livre,gallimard,peintres de marine,écrivains de marine,mer,marine,littérature,arts" /></p><p><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;">Peintres de la Marine</span></strong></span></p><ul><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Jean-Pierre Arcile</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Eric Bari</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">François Bellec</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Michel Bernard</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Marc P.G. Berthier</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Pierre Courtois</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Olivier de Lajarte</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Patrick Camus</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Christoff Debusschere</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Marie Détrée</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Michel Jouenne</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Michel King</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Yong-Man Know</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">François Legrand</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Jean Lemonnier</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Guy L'Hosty</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">John Pendray</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Jacques Rohaut</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Stéphane Ruais</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Anne Smith</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Dirk Verdoorn</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Nicolas Vial</span></li><li><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Jean-Marie Zacchi</span></li></ul><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><span style="font-size: 8pt;">Photographies </span></span><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;">©</span> <span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><a href="http://www.bateaux.com/article/24137/hommage-belem-peintres-ecrivains-de-marine">Bateaux.com </a>/ Gallimard </span></span></span></p>
Flamantrose
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Visite du Belem à Nantes
tag:mycooking.hautetfort.com,2016-02-15:5760032
2016-02-15T10:31:00+01:00
2016-02-15T10:31:00+01:00
La semaine dernière lors du passage de mes petits neveux en vacances...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5294463" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/01/3562063101.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">La semaine dernière lors du passage de mes petits neveux en vacances nous avons eu le plaisir de visiter <strong><a href="http://www.fondationbelem.com">le Belem</a></strong> qui fait escale à Nantes pour plusieurs semaines. Mon mari est pilote de loire et il nous avait concocté un moment privilégié avec une visite rien que pour nous.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Nous avons été accueilli par Louis <strong>qui nous a fait découvrir chaque recoin du navire et nous à raconté son histoire</strong>.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Je vous laisse admirer la beauté des lieux ...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5294476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/00/2304594413.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294272" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/00/3023927389.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294274" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/02/4087153293.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294275" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/01/3472698173.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294280" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/02/998084093.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294281" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/01/3558204952.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du 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alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294298" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/00/2985172126.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294299" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/00/4132333134.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294302" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/01/1051650366.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294292" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/00/63881358.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294303" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/01/00/2030998510.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294305" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/01/01/4217242687.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294519" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/01/02/520886104.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294309" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/01/1893340384.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294529" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/01/02/2482028077.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294531" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/01/1388623443.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294534" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/00/2536790866.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294308" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/01/01/1304051024.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294310" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/01/930770480.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294311" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/00/169494400.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294313" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/00/3090848656.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le 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style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/01/02/885404389.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294335" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/02/3063326004.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294336" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/00/2348190852.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294337" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/01/2615402061.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294338" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/01/2793666557.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294339" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/02/3777203501.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /><img id="media-5294345" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/02/02/3695420573.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Je brulais d’envie de monter à bord depuis longtemps et j</span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">e n’ai pas été déçu du voyage ! <strong>Le navire brille tant par sa beauté que par son histoire</strong> qui vous embarque dans un univers magique ! </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Si vous viviez à Nantes ou si vous passez par Nantes, <strong>n’hésitez pas à le visiter !</strong> Vous pouvez même embarquer plusieurs jours et avoir la chance de devenir stagiaire.</span></p><p><a href="http://www.hellocoton.fr/mapage/flamant-rose-le-blog"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5294470" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://mycooking.hautetfort.com/media/00/02/3176784448.6.jpg" alt="blog nantes,le belem nantes,flamant rose le blog,visite du belem,belem,bateau le belem,nantes,loisir à nantes,sortir à nantes" /></span></a></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
C'est un fameux trois-mâts (Le Belem à Nantes)
tag:www.louispaulfallot.fr,2016-01-23:5748977
2016-01-23T11:14:00+01:00
2016-01-23T11:14:00+01:00
Nantes, son port d’attache fête en 2016 les 120 ans du Belem....
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"><br /><span style="font-size: 12pt;">Nantes, son port d’attache fête en 2016 les 120 ans du Belem. <br />C’est le dernier voilier de commerce français du 19ème siècle et l'un des plus anciens navires encore naviguant au monde. </span><br /></span><br /><br /><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/105729699.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5274646" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/4121597266.jpg" alt="Le Belem-PhotosLP Fallot (1).jpg" /></a><span style="color: #333333;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: Arial;"> </span></em></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="font-size: 10pt;">Le Belem à Nantes,Louis-Paul Fallot, décembre 2015</span><br /></span></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Yann Queffelec, dans son "Dictionnaire amoureux de la Bretagne" (page 163) évoque le Belem: </span></span></em></span><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Dieu sait qu’il revient de loin, ce glorieux Belem, et pas seulement d’un âge éteint. Il a bourlingué d’un pavillon à l’autre et failli bien souvent loger à l’enseigne des péris en mer. Il vivait d’agréables jours sous pavillon italien, navire-école à Venise, lorsqu’il repassa enfin sous pavillon français, de nouveau Belem, son premier état civil. Une chance miraculeuse, ce retour au pays natal d’un chef d’œuvre oublié. </span></em></span><br /><br /><em><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><br /></span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/2666412467.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5274651" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/2774992097.jpg" alt="Le Belem-PhotosLP Fallot (4).jpg" /></a></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"><br /><br /><span style="font-size: 12pt;">En bord de Loire , sa silhouette majestueuse se détache dans le ciel couchant tout comme en face son illustre voisine, la grue Titan. </span></span><br /> <br /><br /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/88831452.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5274623" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/1849415492.jpg" alt="Le Belem-PhotosLP Fallot (5).jpg" /></a></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 12pt;">Du ponton du même nom, le regard vers les mats du Belem nous laisse rêver à ses lointains voyages.</span><br /><br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/1926604588.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5274626" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/3903825386.jpg" alt="Le Belem-PhotosLP Fallot (6).jpg" /></a></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"><br /><br /></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> Une autre vue du pont Anne de Bretagne, là même où jusqu’en 1958, le pont transbordeur laissait passer les grands voiliers.</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/3933655100.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5274627" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/3093443673.jpg" alt="Le Belem-PhotosLP Fallot (3).jpg" /></a></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 12pt;">Enfin, le voici, vue de l'île de la Prairie au Duc, du côté des anciens chantiers de construction navale.</span><br /><br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/1909693523.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5274645" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/1933502460.jpg" alt="Le Belem-PhotosLP Fallot (2).jpg" /></a></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 12pt;"> Et Nantes, son port d’attache fêtera en 2016 <a href="http://www.fondationbelem.com/la-fondation/grands-evenements" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les 120 ans de ce bateau </a>classé monument historique depuis 1984. C’est le dernier voilier de commerce français du 19ème siècle et l'un des plus anciens navires encore naviguant au monde. <a href="http://www.fondationbelem.com/la-fondation/mission-et-enjeux-de-la-fondation" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La Fondation Belem</a> </span><span style="font-family: Arial; font-size: small;"><span style="font-size: 12pt;">en est l’armateur . </span> <br /><br /><br /><br /><span style="font-size: 12pt;">"À quoi rêve le <em>Belem</em> ?" se demande Yann Queffélec dans le<a href="http://www.plon.fr/ouvrage/dictionnaire-amoureux-de-la-bretagne/9782259186100" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> Dictionnaire amoureux de la Bretagne</a>. "C’est notre rêve à tous, qu’il va filant au gré des instants et des mers."</span> <br /></span><br /><br /></span></p><p style="text-align: center;"><a title="Fondation Belem" href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5274642" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/1191580278.jpg" alt="Belem-Fondation.jpg" /></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br /></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;">Le Belem © Photo Fondation Belem<br />(Un clic sur la photo pour consulter le site très complet fondationbelem.com)</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br /><br /><br /><span style="font-size: 12pt;">Autres photographies de cette Note: Le Belem à Nantes,Louis-Paul Fallot, décembre 2015</span><br /></span></p>
ali427
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appelons-la martine
tag:petitsdeparts.hautetfort.com,2013-08-15:5141035
2013-08-15T14:53:00+02:00
2013-08-15T14:53:00+02:00
c'est un fameux trois-mâts qui porte le nom d'un port à l'embouchure de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4213748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://petitsdeparts.hautetfort.com/media/01/00/2007057404.jpg" alt="Photo 202.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">c'est un fameux trois-mâts qui porte le nom d'un port à l'embouchure de l'Amazone, il faisait escale à Port-Vendres, un peu hautain parmi tous ces yachts sans classe que l'été nous amène</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">la visite est guidée sans saveur et au pas de course, le bateau sent le propre et la peinture les cuivres brillent et puis toutes ces cordes ces noeuds ces cabestans ces cartahus comme un grand piège à rêves et soudain le scoop à l'entrée de la salle de réception sur un tableau blanc un petit mot d'adieu signé par un simple prénom, c'est trop, c'est ostentatoire mais personne ne le remarque</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">vite toi qui as toujours plein de crayons dans tes poches, discrètement, le coeur battant, un t fera l'affaire, appelons-la martine...</span></p>
Amandio DE OLIVEIRA
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Abaixando a calcinha !
tag:reguengo.hautetfort.com,2012-07-09:4776277
2012-07-09T17:34:01+02:00
2012-07-09T17:34:01+02:00
Abaixando a calcinha e o nome do novo trabalho discográfico da Belém...
<p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://reguengo.hautetfort.com/media/02/00/835092243.JPG" target="_blank"><img id="media-3662436" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://reguengo.hautetfort.com/media/02/00/1868920205.JPG" alt="bele.JPG" /></a>Abaixando a calcinha e o nome do novo trabalho discográfico da Belém Beleza, que esta em distribuicao nos locais habituais e nos locais de atuação da artista.</span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"> Este novo trabalho tem algumas musicas de variedades Portuguesas, kizomba, kuduro e uma nova versão de duas musicas que todos nos conhecemos, quem se não lembra das : Pulguinhas, e da canção ? " sericotalho, bacalhau azeite e alho" da nossa querida Tonicha .</span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"> Para quem ainda não conhece a Belém Beleza, e uma artista com uma larga experiência nas festas e outros jantares dançantes da nossa comunidade na região de Paris, bastante conhecida pela interpretação de algumas musicas e danças do seu ídolo o rei da pop Mickael Jackson que ainda agora fazem parte da sua prestação.</span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"> Podemos garantir que com o show da Belém a sua festa será um sucesso garantido, por isso reserve já a sua data pelo numero de telefone seguinte : 06.58.16.09.56 Para se manter atualizado sobre os espetáculos e outras informações sobre a Belém tem um site na Internet : www.belemjackson.com - ou nas redes sociais : www.facebook.com/Belem.Beleza</span></p>
stephanedugast
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BELEM DO BRASIL épisode n°5
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2011-08-22:3709566
2011-08-22T06:01:00+02:00
2011-08-22T06:01:00+02:00
Retrouvez tout l'été sur ce blog l'odyssée brésilienne d'un bateau de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3150534" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/3868209816.jpg" alt="DSC05095 W.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Retrouvez tout l'été sur ce blog l'odyssée brésilienne d'un bateau de légendes. <strong> Un grand reportage paru </strong>il y a (déjà) 8 ans dans les colonnes de<em> Cols Bleus</em>, le magazine de la Marine nationale. <strong>Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts </strong><em><strong>Belem. </strong></em><strong>Sur les traces de son glorieux </strong></strong><strong><strong>passé. E</strong></strong><strong><strong>n route pour une navigation inédite sur l'Amazone.</strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3116493" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/489922574.jpg" alt="belem_16 w.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Pour ceux que les bonnes paroles du commandant n’auraient pas convaincu, la confirmation viendra le lendemain à 6 heures du matin. Dans la bannette pour les plus chanceux ! Sur le Belem, on se fait désormais branler. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Les eaux devenues moins marrons et plus bleues sont moins calmes. Sur le <em>spardeck </em>du trois mâts, le point de vue est imprenable. Le voilier est dorénavant sous voiles. Malgré tout, sans vent, le trois-mâts semble complètement scotché. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3116496" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1832916361.jpg" alt="DSC05125 w.jpg" width="400" height="301" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Naviguer à 2 ou 3 nœuds a de quoi surprendre et décourager un néophyte. Juste avant de manger, il va falloir carguer les voiles puisque le navire va devoir gagner du terrain au moteur. «<em>Nous allons faire cap au moteur vers l’Est et le grand large pour chopper des vents. Nous sommes en plein pot au noir</em>» précise le commandant en soirée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Une bonne suée, un repas copieux et une douche plus tard, voilà l’apprenti marin du bord fourbu. L’air de la mer et le métier qui rentre…</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3116505" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/385117814.jpg" alt="DSC04688 w.jpg" width="400" height="301" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Les manœuvres, l’ascension de la mâture et des vergues pour les plus courageux, l’apprentissage de la sémantique <em>Belem</em> (perroquet, grand hunier, mât d’artimon brigantine, beaupré), les quarts, les nuits étoilées et la croix du sud visible sous ces latitudes, les dauphins maculés de plancton phosphorescent… la vie va désormais lentement s’égrener au rythme du vent et de la mer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Comme jadis ! Adieu vieux Brésil, le <em>Belem</em> te quitte avec un pincement au cœur. A croire qu’il n’y a qu’en mer qu’on peut toucher l’esprit du <em>Belem</em>. Et puis, loin de l’agitation des terriens, l’humeur du marin est loin d’être bougonne… (FIN)</span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><br /><span style="font-size: xx-small; font-family: verdana,geneva;"> Photographies DR / SD / Amapa<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />A VISITER</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le site de la fondation BELEM à : <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.fondationbelem.com/</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
stephanedugast
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BELEM DO BRASIL épisode n°4
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2011-08-12:3709525
2011-08-12T06:30:00+02:00
2011-08-12T06:30:00+02:00
Retrouvez tout l'été sur ce blog l'odyssée...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-3116431" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/1012572568.2.JPG" alt="DSC04466.JPG" width="401" height="301" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Retrouvez tout l'été sur ce blog l'odyssée brésilienne d'un bateau de légendes. <strong> Un grand reportage paru </strong>il y a (déjà) 8 ans dans les colonnes de<em> Cols Bleus</em>, le magazine de la Marine nationale. <strong>Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts </strong><em><strong>Belem. </strong></em><strong>Sur les traces de son glorieux </strong></strong><strong><strong>passé. E</strong></strong><strong><strong>n route pour une navigation inédite sur l'Amazone.</strong></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Retour aux réalités de l’odyssée Atlantique. Après un mouillage de nuit sans anichroches, le <em>Belem</em> est reparti vers 4 heures du matin et file à un train de sénateur à travers les différents <em>rios</em> (rivières) plus ou moins larges de l’estuaire pour un transit sous haute protection. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3116422" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/2109518654.jpeg" alt="belem5.jpeg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une vedette de la police fluviale est au côté du trois-mâts. La région est peu sûre. C’est d’ailleurs dans le coin que le navigateur néo-zélandais, le géant des mers Peter Blake, est tombé sous les balles de pirates il y a quelques mois. Pas tellement rassurant ! Une protection rigoureusement indispensable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un voilier de couleur jaune et verte, le <em>Condessa Cristina</em> sur lequel a pris place une équipe de cinéastes, escorte également le <em>Belem</em>. Une véritable flotte de combat ! Les paysages ne varient guère par rapport au premier jour mais aucun des passagers ne s’en plaindra ! </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3116420" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/00/3359291718.jpg" alt="belem-franck-2-106 W.jpg" width="400" height="301" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dès midi, le voilier va mouiller au large de la ville de Portel. Un après-midi au cœur de la forêt et de ses mystères, la petite ville de Portel, ses rares bars et ses restaurants vont permettre à ceux qui se sont rendus à terre de toucher du doigt la réalité des villages amazoniens. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Départ le lendemain pour Macapa ou pour être plus exact le port de Santana, à une douzaine de kilomètres de la capitale de l’État d’Amapa. Là où mouillera le <em>Belem</em> pendant 3 jours avant d’entamer sa remontée vers la Guyane. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si le Para a été la destination de prédilection du <em>Belem</em> armé par Crouan, Cayenne a pris le relais lorsque le voilier a porté ensuite les couleurs des maisons Demange et Fleuriot. Point de jeux du hasard dans cette Odyssée... <br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3116435" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/3807781650.jpg" alt="DSC05092 w.jpg" width="400" height="300" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Allons z’enfants de l’Amapa</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Après une matinée de navigation sans problèmes, voilà le trois-mâts et son équipage presque arrivés à Santana. A quelques encablures du poste de douane de Fazendinha et de l’endroit où Sir Peter Blake a été assassiné. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’attente est interminable. Les autorités brésiliennes sûrement tatillonnes. «<em>Vous savez, le </em>Belem<em> est un bâtiment un peu à part. Pour qu’il soit reconnu au Brésil comme un bâtiment officiel, il a fallu se battre</em>» explique Hubert de Gevigney , atatyaché naval à l'ambasse de France à Brasilia et embarqué sur le Belem, comme pour mieux nous faire comprendre les difficultés rencontrées. </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3110851" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1916210322.jpg" alt="Dsc04656.jpg" width="400" height="300" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Au mouillage depuis bientôt deux heures, on commence à s’impatienter. «<em>Où sont les pilotes ? J’ai besoin d’eux !» </em>s’affole le commandant Cornil. Enfin ! Si ces contretemps ont pu altérer l’humeur des marins et des passagers, le soir même une réception donnée par Mme le Gouverneur au musée Sacaca rassurera tout ce beau monde. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il faut dire que l’État d’Amapa, contigu avec la Guyane française, choie les « gaulois » et leur culture. L’ancien gouverneur Joa Alberto Capiberibe est un francophile averti qui a multiplié les échanges avec la Guyane et la métropole. </span></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-3116456" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/541327587.jpg" alt="DSC04700 W.jpg" width="400" height="301" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le lendemain, une délégation du bord visitera la plus grande fortification construite par les portugais au Brésil : le fort de Sao Jose de Macapa. Les stagiaires réadmis sur le voilier ne profiteront pas trop quant à eux de l’escale à Macapa puisque la plupart arriveront, le surlendemain, juste pour l’appareillage.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Qu’importe ! Eux sont impatients de carguer et d’envoyer les voiles car le trois-mâts va entamer sa remontée sur la Guyane sous voile. Une navigation à l’ancienne qui les ravit. </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3116440" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/611241801.jpg" alt="Brasil-Macapa-Fort-Sao-Jose-2W.jpg" width="400" height="270" /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />Pour aujourd’hui, c’est raté ! La sortie de l’embouchure de l’Amazone se fera au moteur. «<em>Nous allons prendre le passage difficile de Bara Norte, nous mettrons le cap ensuite vers le large pour nous éloigner de la terre et de ses dangereux fonds. Ensuite, nous pourrons envoyer la toile»</em> prévient le commandant. De quoi combler les stagiaires. Promis demain, le <em>Belem</em> arrêtera de jouer les péniches ! <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/07/11/belem-do-brasil-episode-n-5.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</span></span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><br /><span style="font-size: xx-small; font-family: verdana,geneva;"> Photographies DR / SD / Amapa<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br />A VISITER</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le site de la fondation BELEM à : <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.fondationbelem.com/</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
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BELEM DO BRASIL épisode n°3
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2011-08-08:3704715
2011-08-08T06:30:00+02:00
2011-08-08T06:30:00+02:00
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<p><img id="media-3110851" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/01/1916210322.jpg" alt="Dsc04656.jpg" width="399" height="298" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Retrouvez tout l'été sur ce blog l'odyssée brésilienne d'un bateau de légendes. <strong> Un grand reportage paru </strong>il y a (déjà) 8 ans dans les colonnes de<em> Cols Bleus</em>, le magazine de la Marine nationale. <strong>Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts </strong><em><strong>Belem. </strong></em><strong>Sur les traces de son glorieux </strong></strong><strong><strong>passé. E</strong></strong><strong><strong>n route pour une navigation inédite sur l'Amazone.</strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3110863" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3070334131.jpg" alt="esprit_belem W.jpg" width="400" height="286" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Même s’il n’est pas sous voiles, qu’il doit avoir fier allure le <em>Belem</em> ! Après une première nuit sans histoire, le trois mâts file dans les eaux limoneuses de l’estuaire de l’Amazone.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Plate-forme avant, le «gaillard» dans le parler <em>Belem</em> hérité de la marine à voile, le paysage défile en kaléidoscope. Sur les deux bords, la végétation luxuriante semble impénétrable. Du vert et l’ocre de la terre à l’infini, de temps en temps occupé par des maisons tout en bois sur pilotis. Une façon de rappeler que l’endroit est habité.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3110855" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/3372712888.jpg" alt="belem36.jpg" width="400" height="264" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les nombreuses pirogues venant saluer le passage du <em>Belem</em> viennent pimenter la traversée. Durant cette première journée, tout le monde ou presque est sur le pont afin de voir, d’écouter et de déguster comme sûrement le faisaient à l’époque les navigateurs espagnols, portugais et même français qui ont exploré cette région immense parsemée d’îles, de rivières et de canaux.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3110856" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1050815692.jpg" alt="Vicente_Yáñez_Pinzón.jpg" width="347" height="494" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La démesure de l’embouchure de l’Amazone, de ces lieux où terre et mer s’entremêlent, a d’ailleurs donné le nom à la région. «<em>Pa’ra</em>» dans la langue des indiens Tupis signifie «grand océan». Le navigateur Vicente Yanez Pinzon lui-même impressionné par la taille de l’embouchure du fleuve le dénomma le <em>rio de la mar dulce</em> (le «fleuve de la mer d’eau douce») et refusa de s’y aventurer plus en amont.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si les eaux marron et la verte végétation caractérisent les lieux, les bruits de la forêt sont l’autre particularité frappante. Les chants d’oiseaux et d’autres animaux nous rappellent que nous sommes bien en Amazonie.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3110859" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/31919304.jpg" alt="belem33.jpg" width="400" height="282" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un écosystème où foisonnent différentes espèces animales et végétales comme l’explique Michel Huet, naturaliste de formation et homme de télévision embarqué sur le <em>Belem</em> : «<em>L’Amazonie est une région qui regroupe une faune et une flore parmi les plus variées du globe. Une forêt exubérante, la plus grande du monde ? Un climat chaud et le plus humide ? Une forêt à étages regorgeant d’espèces les plus rares ? Un poumon pour la planète ? L’Homme se laisse parfois aller à délirer sur l’Amazonie. Pour moi, le fantastique réside exclusivement- dans la connaissance des phénomènes de la nature. Ainsi l’Amazonie comme toutes les forêts équatoriales est une machine à recycler formidable. Ses maigres ressources génèrent un taux de croissance extraordinaire, une infinie variété d’espèces pour pratiquement aucun déchet</em>».</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3110860" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/936929770.jpg" alt="amazon_map.jpg" width="402" height="300" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Enthousiaste et intarissable sur le sujet, le scientifique, également animateur sur le petit écran, va partager ses connaissances encyclopédiques avec les marins et les « croisiéristes » du <em>Belem</em>. La croisière s’amuse ? Non, elle s’instruit… <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/08/12/belem-do-brasil-episode-n-4.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</span></span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><br /><span style="font-size: xx-small; font-family: verdana,geneva;"> Photographies DR / SD/ Jules Verne aventures / Galen Fryzer</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A VISITER</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le site de la fondation BELEM à : <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.fondationbelem.com/</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
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BELEM DO BRASIL épisode n°2
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2011-07-20T07:30:00+02:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-3110790" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/3775915590.jpg" alt="belem_1PP2 w.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Retrouvez tout l'été sur ce blog l'odyssée brésilienne d'un bateau de légendes. <strong> Un grand reportage paru </strong>il y a (déjà) 8 ans dans les colonnes de<em> Cols Bleus</em>, le magazine de la Marine nationale. <strong>Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts </strong><em><strong>Belem. </strong></em><strong>Sur les traces de son glorieux </strong></strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><strong>passé. E</strong></strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><strong>n route pour une navigation inédite sur l'Amazone.</strong></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Direction le petit <em>roof </em>qui abrite le carré commandant. Le chef machine maugrée. Sommeil agité ? Contrariétés matinales liées à l’appareillage ? Agitation des grands jours autour du voilier ? L’œil est noir et le ton agacé. Si la musique adoucit les mœurs, celle jouée sur les quais devrait vite faire disparaître l’humeur maussade du chef. A moins que le thé et les quelques tartines beurre-confitures avalés y contribuent également. Qui sait ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> <img id="media-3110791" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2932007008.jpg" alt="belem44.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une chose est sûre, les quais déserts pendant toute l’escale du navire français pour des raisons de sécurité, grouillent de monde en ce samedi matin. Il y a même une fanfare militaire, celle des fusiliers marins de Belém.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des notes s’échappent involontairement des instruments. Visiblement les marins-musiciens brésilien sont impatients d’en découdre. Le flux des spectateurs grossit à vue d’œil. Les marins du <em>Belem, </em>quant à eux, sont à poste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Appareillage imminent. Les manœuvres ne vont pas tarder à débuter. Musique <em>Maestrii </em>! «<em>La mer, qu’on voit danser le long des golfes clairs…</em>». C’est sur l’air de la célèbre chanson de Charles Trenet que la fanfare do Brasil a choisi d’ouvrir les hostilités.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le soleil jusque là absent s’invite même à la <em>garden-party</em>. Le <em>Belem</em> va quitter la ville éponyme en fanfare et sous des reflets d’argent. En route pour la verte Amazonie…</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3110794" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/02/1730787154.jpg" alt="belem4.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un sixième continent</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les docks réhabilités en restaurants, les grues jaunes, les hangars estampillés <em>Companhia docas do Para</em>, le marché coloré de Ver-O-peso, plus loin des villages lacustres (en fait des favelas) et leurs navires tout rouillés juste échoués devant, les buildings modernes en béton déjà défraîchis du centre-ville, les vieilles façades toutes lézardées vestiges d’un Belém de toute splendeur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La capitale du Para nous livre ses différentes facettes et défile comme un long plan séquence au cinéma. Les passagers sont étonnamment silencieux. Un dernier coup de sirène pour saluer la ville. Le forte de Castelo, bâtiment fondateur de la ville, va bientôt disparaître du panorama.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3110802" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/3504832405.jpg" alt="artistique.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify; font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em>Tchao</em> Belem, direction l’État d’Amapa et la ville de Macapa, de l’autre côté de l’embouchure de l’Amazone. Pour cette traversée, le «fameux trois-mâts» a fait le plein. <em>Exit</em> les stagiaires, place aux invités et à la presse pour une croisière sur l’Amazone. «<em>Traverser l’estuaire de l’Amazone, c’est mythique. Même au moteur !» </em>s’enthousiaste l’un des invités du bord.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">De quoi estomper les frustrations des stagiaires férus de voile pas prévus sur cette traversée très singulière. A bord, les discussions vont bon train sur la ville de Belem, ses environs et le reste du Brésil. Qu’elles sont loin les «images d’Epinal»...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3110805" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1531070112.jpg" alt="belem40.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des paysages façon carte postale</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le touriste en quête de plages de sable fin, d’un grand ciel bleu azur et de jolies métisses en maillot de bain bariolés et échancrés en est pour ses frais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des clichés sur le Brésil qu’Hubert de Gevigney, attaché naval et adepte inconditionnel de ce pays extrême, bat en brèche : «<em>Les Français ont une vision très faussée du Brésil. Rio de Janeiro, le pain de sucre… C’est comme si pour les Brésiliens, la tour Eiffel représentait globalement la France !».</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’officier en poste à Brasilia assène un argument de taille : <em>«Le Brésil ? C’est un véritable continent ! Rendez-vous compte, l’état du Para dont Belém est la capitale est grand comme 2 fois la France !». </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et le marin de multiplier les comparaisons et les richesses de «son» pays à l’envi. Pendant ce temps là, les bâtisses et les autres traces de civilisation vont peu à peu disparaître des rives. Et la forêt reprendre ses droits. Notre voyage s'écrit en vert... <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/07/21/belem-do-brasil-episode-n-3.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">LIRE LA SUITE</a>)</span></span></p><p style="text-align: right;" align="right"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: xx-small;"> Photographies DR / Illustration SD/ Galen Fryzer</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A VISITER</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le site de la fondation BELEM à : <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.fondationbelem.com/</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
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BELEM DO BRASIL épisode n°1
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2011-07-07T07:03:00+02:00
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<p style="text-align: center;"> <img id="media-3103591" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/2153644833.jpg" alt="belem.jpg" width="400" height="300" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong></strong><strong>Retrouvez tout l'été sur ce blog l'odyssée brésilienne d'un bateau de légendes. <strong></strong><strong> Un grand reportage paru<em></em> </strong>il y a (déjà) 8 ans dans les colonnes de<em> Cols Bleus</em>, le magazine de la Marine nationale. <strong>Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts </strong><em><strong>Belem. </strong></em><strong>Sur les traces de son glorieux </strong></strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><strong>passé. E</strong></strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><strong>n route pour une navigation inédite sur l'Amazone. </strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’humeur est bougonne en ce samedi matin sur le <em>Belem. </em>Au mouillage depuis bientôt 8 jours, l’unique trois-mâts barque français a pourtant fêté son retour en fanfare dans la capitale de l’Etat du Para au nord-est du Brésil. 95 ans après sa dernière escale dans cette ville brésilienne qui lui donna son nom, le fameux trois-mats est revenu. « <em>Le </em>Belem<em> retrouve les routes de son histoire dont celles de l’Amérique du sud et des Antilles presque un siècle plus tard</em> », précise doctement le commandant, Marc Cornil.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3103624" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/01/2949199906.jpg" alt="belem1.jpg" width="400" height="272" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Du Brésil à la Guyane via l’estuaire de l’Amazone pour un retour aux sources. « <em>De 1896 à 1914, le </em>Belem<em> a effectué 33 campagnes au commerce entre la France, le Brésil et les Antilles.</em> <em>Dès sa première traversée, ce voilier de commerce est allé dans l’embouchure du Rio Para dans le port dont il tire son nom </em>», ajoute le truculent commandant qui visiblement en connaît un rayon sur les grandes épopées maritimes dans cette région du Brésil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Jusqu’en 1907, la ville de Belém a été sa principale destination. En provenance de Nantes, le navire de petite taille, dit de la série des «Antillais», faisait route vers la capitale du Para avec une cargaison de divers produits manufacturés chargée en Angleterre, avant d’entamer sa remontée via les Antilles avec un chargement de fèves de cacao destinées au chocolatier parisien Meunier.</span></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-3103637" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/3051864705.jpg" alt="Belemdelitte.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Autant d'anecdotes rappelant la riche histoire du trois-mâts et ses liens étroits avec le Brésil. Autre clin d’œil de l’histoire, les retrouvailles en Amérique du sud en avril dernier ont été savoureuses comme l’explique avec délectation le commandant : «<em> Lors des derniers jours de l’escale à Belém, j’ai fait une rencontre exceptionnelle. Celle d’un des descendants de l’armateur qui a décidé de la construction du trois-mâts. Il faut savoir que l’armateur Monsieur Crouan disposait à l’époque de comptoirs dans l’État du Para au Brésil</em> », avant d’ajouter pompeusement : « <em>Naviguer en Amazonie et en Guyane, c’est naviguer sur la plus grande scène naturelle du monde </em>». Voilà qui promet... <span style="font-size: x-small;">(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/07/13/belem-do-brasil-episode-n-2.html" target="_blank">LIRE LA SUITE</a>)</span></span></p><p align="right"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Stéphane DUGAST</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;"><br />Photographies </span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">SD / Illustration DR / Glénat<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 28pt 16pt 0cm; text-align: justify;">A VISITER<br />Le site de la fondation BELEM à : <a href="http://www.fondationbelem.com/" target="_blank">http://www.fondationbelem.com/</a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 28pt 16pt 0cm; text-align: justify;">A LIRE<strong><em><br /></em></strong><em>Belem Le temps des naufrageurs </em>(tome 1) de Jean-Yves Delitte (dessin & scénario). BD. 48 pages - 12,50 € (Glénat)</p>
Alexandre Cauchois
http://jevisauhavre.hautetfort.com/about.html
Le Belem s'expose au Havre
tag:jevisauhavre.hautetfort.com,2011-05-02:3309399
2011-05-02T12:00:00+02:00
2011-05-02T12:00:00+02:00
Le Belem, dernier grand voilier français du XIXème Siècle encore en...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #ffff00;">Le Belem, dernier grand voilier français du XIXème Siècle encore en navigation, est l'objet d'une exposition à l'Espace André Graillot.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><img id="media-3011232" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/00/02/1686178300.gif" alt="belem.gif" />Ce magnifique trois-mats revient pour chaque Armada à Rouen, pour le plus grand plaisir de tous les terrestres, qui se rêvent alors marins, parcourant sous les embrins marins la planète bleue, si mal nommée "Terre".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Le Belem présente parfois au regard des Havrais le vernis éblouissant de ses bois. Marcopolo, non pas le célèbre navigateur mais le presqu'autant célèbre blogueur Havrais, l'a ainsi vu s'approcher le 29 avril dans sa longue vue (<a href="http://marcopolo76.canalblog.com/archives/2011/04/30/21021722.html" target="_blank">voir sur son site, ici</a>) et Yllen et Claude ont pris de la hauteur pour mieux apprécier les entrailles de l'animal marin (<a href="http://objectif.canalblog.com/archives/2011/05/01/21023514.html" target="_blank">voir sur leur site, ici</a>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small; color: #ffff00;">L'exposition Belem - L'épopée marchande</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Jusqu'au 15 mai 2011, partez à la découverte de L'épopée marchande vue par Jean-Yves Delitte. Tarifs : tarif plein 2€ / tarif réduit 1€ / gratuit pour les moins de 26 ans. Informations au 02 35 25 37 39.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Issue de la tétralogie en bande dessinée Belem, créée par Jean-Yves Delitte, un des maîtres actuels de la bande dessinée dite réaliste et peintre officiel de la marine belge, cette exposition évoque la première époque du trois-mâts lorsqu’il fut, de 1896 à 1914, armé au commerce. En exclusivité, les visiteurs pourront découvrir les planches du dernier album paru en février. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="http://www.amazon.fr/gp/search/ref=as_li_qf_sp_sr_tl?ie=UTF8&keywords=belem&tag=infovore-21&index=aps&linkCode=ur2&camp=1642&creative=6746" target="_blank">Découvrez la collection Belem sur Amazon...</a></span></p>
Albert Dreslon
http://vanvesauquotidien.hautetfort.com/about.html
LA DERNIERE ESCALE D’UN CAP HORNIER A VANVES
tag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2010-12-05:3014309
2010-12-05T06:00:00+01:00
2010-12-05T06:00:00+01:00
Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong><span style="color: black;">Nous profitons des week-ends ou des dimanches pour sortir de l’actualité immédiate<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour vous éclairer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>soit sur un point de notre histoire vanvéenne, soit sur notre région capitale</span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">. Aujourd’hui, à l’occasion du salon natique qui se déroule aux portes de Vanves, dans le parc des expositions où de nombreux vanvéens passionnés de voile comme un certain Glavany devrait se rendre, Vanves au Quotidien rappelle le souvenir du seul vanvéen qui avait le titre de Cap Hornier qui n’était pas donné à n’importe qui. Le vrai, pas celui d’aujourd’hui, car il fallait être capitaine au long courts et doubler le Cap Horn à bord d’un voilier, à 3 ou 4 mats de la marine à voile et lampes à l’huile. Les détenteurs souverains, aristocratiques d’une culture et d’un mode de vie d’eux seuls connus. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il avait choisi notre commune pour dernière escale et avait vécu plus que centenaire jusqu’au début des années 90.</strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">« <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La première fois, en 1911, il nous a fallu trois jours pour le doubler. Nous avions vent debout. La mer était énorme. Il faut savoir que les vents soufflent 300 jours pae an avec une accalmie en Janvier/Février. Certains navires devaoent quelquefois rebroussaient chemin à quelques barres à peine du but, en préférant faire voile vers l’Australie lorsqu’il ne leur avait pas fallu mettre 21 jours pour doubler le Cap Horn. C’est une région du globe terrestre où les vents d’ouest et d’est se rencontrent sans obstacles pour les freiner. La mer est toujours énorme et mauvaise avec de forts courants. Il faut alors louvoyer en perdant quelquefois lorsqu’on virait de bord, la totalité de ce que l’on avait gagné</em> » racontait Albert Duval dans son pavillon d’une petit voie privée au bout de l’avenue du Général de Gaulle au jeune journaliste que j’étais dans les années 80. Il avait rassemblé dans une pièce qu’il dénommait sa »cabine » ses souvenirs de marins : des gravures, des photos, un globe terrestre, une planisfére où il avai tracé au crayon bleu tous les voyages qu’il avait effectué. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il l’avait passé une seconde fois sur l’Eugéne Schneider, en 1912, en mettant près de 21 jours pour le doubler : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Nous avions essuyé un coup de vent d’est qui dura 17 Jours. Il a fallu descendre très au sud pour trouver des vents favorables, en plein hiver avec des journées très courtes. Nous vîmes de très prés les icebergs et la banquise qui a failli nous bloquer. Nous avons été assailli par un blizzard de neige terrible, qui a transformé le pont en vérotable patinoire, les voiles, les agréezs, les poulies ne formaient plus que de véritables blocs de glace. Le 3 mâts était figé, tout blanc avec ses verges bardées de stalactites. Heureusement, nous arrivâmes sous un climat moins rude qui fit fondre la glace </em>». </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">A l’époque de ses exploits, il avait une vingtaine d’années, et la vie était dure à bord de ses grands voiliers comme Le Belem qui a longtemps accosté au pied de la Tour Eiffel avant de repartir sur les mers, où il aimait se retrouver dans les derniers temps de sa vie. Mais c’est le 3 mâts Eugéne Schneider qui restait gravé dans sa mémoire et pouvait transporter jusqu’à 3000 tonnes de marchandises dont il avait un tableau peint dans son pavilon : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">J’ai fait à bord de ce navire une campagne de 14 mois d’affilée, de Rotterdam à Portland au sud de Los Angeles en passant par le Pérou : 4 mois mois à l’aller, 6 au retour sans escale </em>» racontait il en descrivant la vie à bord : «<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> Chacun devait se tenir à son poste, en état d’alerte permanente, prêt à parrer à tout incident et tout imprévu. La fatigue n’avait pas de place sur le bateau et les blessures fréquentes n’empêchaient jamais les hommes de travailler. Il fallait manœuvrer et monter dans des matures de 50 m de haut en pleind froid, discipliner des toiles givrées par le froid avec des mains gelées à en pleurer. D’ailleurs une expression revenait souvent chez les marins : « une main pour le bateau, l’autre main pour soi ». Seul le dimanche était libre. On en profitait se rasern se couper kles cheveux, se reposer. La nourrituire se répétait immuablement, conserves et porc salé. Sauf lorsque certains pêchaient. Et toujours à chaque seconde, les marins savaient en passant le Cap Horn, que la moindre erreur, la moindre étourderie serait fatale </em>». </span></span></span></p>
Pataouete
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La Sérénité salue Belèm
tag:patawet.hautetfort.com,2010-04-23:2713108
2010-04-23T07:22:00+02:00
2010-04-23T07:22:00+02:00
Nous sommes au large des cotes portugaises et je voudrais rendre...
<div style="text-align: center"><span style="font-size: medium;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/01/01/1092947942.JPG" target="_blank"><img src="http://patawet.hautetfort.com/media/01/01/478667065.JPG" id="media-2418637" alt="BELEM22.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-2418637" /></a></span></div> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Nous sommes au large des cotes portugaises et je voudrais rendre hommage aux Grands Navigateurs qui nous ont ouvert les routes du Monde.</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Dommage qu'ils aient aussi exporté la Colonisation (désolé mais on ne se refait pas...).</span></span></p> <p><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Doume, photos perso...<br /></span></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: medium;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/00/02/2040353128.JPG" target="_blank"><img src="http://patawet.hautetfort.com/media/00/02/1871918423.JPG" id="media-2418634" alt="BELEM16.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-2418634" /></a></span></div> <p> </p> <div style="text-align: center"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/01/00/424261157.JPG" target="_blank"><img src="http://patawet.hautetfort.com/media/01/00/1715974745.JPG" id="media-2418643" alt="BELEM20.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-2418643" /></a></div>
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BELEM DO BRASIL
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2010-04-02T08:00:00+02:00
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© Stéphane DUGAST AMAZONE (Brésil) 0° 2 Nord / 51° 3...
<div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><img id="media-2344707" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/1331111202.jpg" alt="Dsc04657.jpg" /></span></div></div></div><span style="font-size: xx-small; font-family: verdana,geneva;"> © Stéphane DUGAST</span></div><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;">AMAZONE (Brésil)<br /></span></strong> <span style="font-size: medium;"><span style="font-size: small;">0° 2 Nord / 51° 3 Ouest</span></span><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Destination le Brésil, l'Amazonie et la Guyane pour le trois-mâts «Belem<em>».</em> Sur les traces de son passé glorieux et en route pour une traversée mythique, voire magique que je vais vivre de l'intérieur. Le <em>«</em>Belem» retrouve les routes de son histoire dont celles de l'Amérique du sud et des Antilles presque un siècle plus tard» Une odyssée haute en couleurs. Du Brésil à la Guyane via l'estuaire de l'Amazone pour un retour aux sources et un grand reportage choc...</span></p></div></div>
lanvert
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Forum social mondial de Belem
tag:lanvert.hautetfort.com,2009-02-01:2025653
2009-02-01T12:36:00+01:00
2009-02-01T12:36:00+01:00
Coup d’envoi réussi du 8ème Forum Social Mondial à Belém par CADTM...
<p><i>Coup d’envoi réussi du 8ème Forum Social Mondial à Belém<br /> <br /> <br /> <br /> par CADTM (comité pour l'annulation de la dette du tiers monde)<br /> <br /> Mardi 27 janvier a marqué le lancement officiel de la huitième édition du Forum social mondial (FSM) à Belém au Brésil avec une grande marche ayant réuni au moins 70 000 altermondialistes selon la presse brésilienne. En plein cœur de l’Amazonie et en pleine crise économique</i> <img src="http://www.cadtm.org/IMG/logos-cadtm-fevrier2006/logo-cadtm-accueil2-bis.gif" alt="logo-cadtm-accueil2-bis.gif" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /><i>mondiale, cette manifestation, qui a débuté sous une puissante averse, fut caractérisée par son caractère festif et politiquement engagé avec certains slogans dénonçant la politique néo-libérale menée par le président brésilien Lula. Malgré d’importants désagréments liés aux transports, le réseau international CADTM représenté par une</i> <img src="http://www.universalis.fr/images/corpus/medias/v11/photo.jpg/ph020460.jpg" alt="ph020460.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" width="279" height="185" /><i>quinzaine de délégués des quatre continents, a répondu une nouvelle fois présent à ce grand rassemblement, deux ans après le dernier Forum Social mondial de Nairobi (Kenya).<br /> <br /> En présence de Rafael Correa, député vénézuélien, (proche du CADTM International) et de deux observateurs d’ATTAC France (qui préparent un livre sur les Forum sociaux mondiaux), une première réunion du réseau CADTM s’est tenue dès le matin du 27 janvier pour faire le point sur son large programme d’activités. En effet, pas moins de 17 ateliers sont organisés ou co-organisés avec d’autres mouvements citoyens « alliés » comme le réseau ATTAC, MMF (Marche Mondiale des Femmes), Jubilé Sud, Via Campesina mais aussi le groupe parlementaire de la Gauche Unie européenne (GUE), le Nouveau parti anticapitaliste (France) et le PSOL (Brésil). Du 28 janvier au 1er février, ces ateliers porteront sur les thématiques privilégiées du CADTM comme l’audit de la dette et les expériences en Amérique latine, la dette écologique et les biens publics mondiaux, la dette et la crise alimentaire, les alternatives à l’architecture financière internationale et la Banque du Sud…Le CADTM International sera également actif sur des sujets plus larges comme les réponses globales à la crise financière, un</i> <img src="http://www.lepoint.fr/content/system/media/6/20090127/photo_1233085687050-1-0.jpg" alt="photo_1233085687050-1-0.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" width="278" height="191" /><i>atelier majeur en 2 parties co-organisé par une vingtaine d’organisations.</i></p> <p><i>(...)</i></p> <p><i><br /></i></p> <p><i>Mais la partie est loin d’être gagnée malgré la conjoncture internationale propice à ce type de revendications radicales, tant le mouvement altermondialiste est traversé par différentes tendances. Celle qui prédomine actuellement se limite à la régulation de la finance internationale dont l’objectif clairement annoncé n’est absolument pas la sortie du modèle capitaliste. Mais tout reste possible. Il ne tient qu’à nous, organisations radicales du FSM, de renverser cette tendance !</i></p> <p><a href="http://www.cadtm.org/spip.php?article4076"><b>Lire l'article complet</b></a></p>