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Houdaer
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Un mien poème...
tag:houdaer.hautetfort.com,2022-01-15:6360388
2022-01-15T08:35:49+01:00
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... dans cette (nouvelle) revue !
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/3707890018.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6325838" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/4057763542.jpg" alt="271070844_137332502062923_4244714683359787104_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">... dans cette (nouvelle) revue !</span></p><p style="text-align: left;"> </p>
J.-P. Chauvin
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Le 14 juillet... Mais de quoi parle-t-on ?
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2020-07-14:6251671
2020-07-14T12:16:00+02:00
2020-07-14T12:16:00+02:00
Cette année, la célébration du 14 juillet est… minimale, covid-19...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;">Cette année, la célébration du 14 juillet est… minimale, covid-19 oblige. Mais n’est-ce pas l’occasion, justement, de renouer avec l’étude de l’histoire, pas forcément celle des manuels de l’éducation nationale (parfois bien mal nommée…), mais celle qui cherche à connaître, à vérifier, à comprendre et, parfois, à éviter les pièges tendus par l’actualité et les rumeurs qui, elles non plus, ne s’arrêtent jamais, au grand dam de l’intelligence et de la mesure. Les royalistes, comme le rappelait le philosophe Pierre Boutang, « n’ont plus de querelle avec le 14 juillet » devenu une célébration de l’armée et de la nation française plus encore que de la République, mais ils sont attachés à ne pas laisser dire n’importe quoi et soucieux de rétablir quelques vérités, non par esprit de revanche, mais par souci d’exactitude et pour démonter quelques mythes sur lesquels s’appuie le Pays légal pour justifier sa domination sur le pays tout entier… </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Le 14 juillet est devenu fête nationale au début de la IIIe République, après un débat fort animé le 8 juin 1880. Il est savoureux de lire, avec le recul, le propos du rapporteur de la proposition de loi, le dénommé <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Antoine Achard</span></strong> (député radical de la Gironde), et d’en montrer, au vu des connaissances historiques qui ne sont pas toujours en concordance avec l’idéologie, les limites et les contradictions : « <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Les grands, les glorieux anniversaires ne manquent pas dans notre histoire. Celui qui vous est désigné est mémorable à double titre ; il rappelle en effet la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 et la grande Fête de la Fédération célébrée le 14 juillet 1790. La prise de la Bastille qui fut le glorieux prélude, le premier acte de la Révolution a mis fin au monde ancien et, en ouvrant les portes de la rénovation sociale, a inauguré le monde nouveau, celui dont nous voyons l’aurore, celui qui s’édifie, lentement mais sûrement, le monde de la justice et de l’humanité, de l’égalité des droits et des devoirs.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;">La Fête de la Fédération a fait le monde moderne. En mettant en contact sympathique des populations jusqu’alors étrangères les unes aux autres, de races, d’origines différentes, distinctes par les mœurs, par le langage, par les lois ; en les groupant dans une grande manifestation pacifique, en leur apprenant en un mot à se connaître et à s’aimer, la Fête de la Fédération a fondé, sur des bases indestructibles, l’unité de la patrie </span></strong><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;">». D’ailleurs, c’est ce dernier événement que la fête nationale est censée rappeler, en priorité, plus encore que le premier, fort controversé…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Quelques décennies après, l’historien monarchiste <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Pierre Gaxotte</span></strong> (1895-1982) répliquait, à sa façon, à ce discours par un texte ironique, publié dans l’été 1939, quelques jours avant le début de la Seconde guerre mondiale : « <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Le 14 juillet est devenu la fête de l’unité française. Devenu, ou plutôt redevenu. Historiquement et légalement en effet, notre 14 juillet ne commémore pas la délivrance des faux-monnayeurs et des satyres qui étaient emprisonnés à la Bastille, mais bien la fête de la Fédération qui eut lieu, en 1790, au Champ-de-Mars.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;">(…) Quoique agrégé d’Histoire, M. Daladier avait, par prudence, recouru à la science de M. le Directeur des Archives nationales (…). Je ne m’explique pas comment, à eux deux, ils ont pu commettre, dans leur reconstitution, deux énormes oublis.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;">1° La fête de la Fédération consista d’abord en une messe solennelle chantée par un évêque. Cette année, pas de messe. 2° Pour la présider, il y avait un roi, circonstance importante et nécessaire. Un roi, monsieur le président, un vrai roi à fleurs de lys, avec sa femme, son fils, sa fille et sa sœur. Puisque vous vouliez que votre fête révolutionnaire et commémorative de l’unité française fût exacte, il fallait y mettre le roi. Il fallait rétablir la monarchie. Sinon, ce n’est plus de l’histoire, c’est du roman </span></strong><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;">». Il est vrai que les deux « 14 juillet » se sont déroulés quelques années avant la République, en un temps où cette idée même apparaissait incongrue en France, et que, au grand dam de nos républicains, les deux se sont faits aux cris de… « <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">vive le roi</span></strong> », y compris pour mieux, dans celui de 1789, violer la loi…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Car, malgré les accents lyriques du député Achard, le 14 juillet 1789 ne fut pas vraiment glorieux et il n’y a pas de quoi s’en vanter. Il est d’ailleurs amusant de constater que nos officiels de la République célèbrent une émeute dont ils se seraient effrayés à l’automne 2005 et qu’ils ont réprimé de toutes les forces de la République à l’automne 2018, quand les Gilets Jaunes reprenaient les gestes de la révolte… Comment, ainsi, dénoncer les désordres des banlieues quand on glorifie un épisode d’une violence aveugle et, à l’origine, si peu politique ? Il faut relire ce livre fort intéressant intitulé « <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Les secrets de la Bastille tirés de ses archives</span></strong> » et écrit par l’historien Frantz Funck-Brentano dans les années 30, et qui remet un peu les choses au point : après le pillage des dépôts d’armes des Invalides (28.000 fusils et 24 canons), l’émeute se déplaça vers la Bastille pour y aller chercher la poudre qui s’y trouvait, et pas vraiment pour aller libérer les prisonniers qui y étaient enfermés (au nombre de … 7… : connaissez-vous beaucoup de prisons aujourd’hui qui n’accueillent que ce petit nombre de personnes ?). Funck-Brentano écrit : « <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Il faut bien distinguer les deux éléments dont se composa la foule qui se porta sur la Bastille. D’une part une horde de gens sans aveu, ceux que les documents contemporains ne cessent d’appeler « les brigands » et, d’autre part, les citoyens honnêtes – ils formaient certainement la minorité – qui désiraient des armes pour la constitution de la garde bourgeoise. La seule cause qui poussa cette bande sur la Bastille fut le désir de se procurer des armes. (…) Il n’était pas question de liberté, ni de tyrannie, de délivrer des prisonniers, ni de protester contre l’autorité royale. La prise de la Bastille se fit aux cris de : Vive le Roi ! tout comme, depuis plusieurs mois en province, se faisaient les pillages de grains</span></strong> ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Je passe sur les différents épisodes de la journée relatés dans cet excellent petit bouquin. Mais il n’est pas inintéressant d’évoquer un élément souvent oublié dans les manuels d’Histoire (trop anecdotique, sans doute) qui montre un « autre » aspect de ce 14 juillet 1789 : « <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Une jolie jeune fille, Mademoiselle de Monsigny, fille du capitaine de la compagnie d’invalides de la Bastille, avait été rencontrée dans la cour des casernes. Quelques forcenés s’imaginèrent que c’était Mademoiselle de Launey</span></strong> (M. de Launey, ou Launay, était le gouverneur de la Bastille). <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Ils la traînèrent sur le bord des fossés, et, par gestes, firent comprendre à la garnison qu’ils allaient la brûler vive si la place ne se rendait. Ils avaient renversé la malheureuse enfant, évanouie, sur une paillasse, à laquelle, déjà, ils avaient mis le feu. M. de Monsigny voit le spectacle du haut des tours, il veut se précipiter vers son enfant et est tué par deux coups de feu. (…) Un soldat, Aubin Bonnemère, s’interposa avec courage et parvint à sauver la malheureuse enfant </span></strong>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">La Bastille se rendit sans vraiment combattre et le gouverneur, malgré les promesses, fut massacré et sa tête fichée au bout d’une pique : c’était la première à tomber, la première d’une liste fort longue…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Ce livre donne d’autres indications intéressantes et qui rompent avec « l’histoire sainte » de la prise de la Bastille : en particulier les textes relatant l’événement dus à Saint-Just et à Marat, révolutionnaires insoupçonnables de tendresse pour l’Ancien Régime et qui offrent quelques surprises à leur lecture… Quant à la liste définitive des « <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">vainqueurs de la Bastille </span></strong>», elle comptera près de <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">900 noms</span></strong> (<strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">863</span></strong> selon Funck-Brentano), ce qui est fort loin des foules ou du « <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">peuple de Paris </span></strong>» évoqués par les manuels d’Histoire (ou d’histoires ?)…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Le dramaturge<strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;"> Victorien</span></strong> <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Sardou</span></strong>, dans sa pièce « <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Rabagas</span></strong> », écrit ceci, qui résume bien l’affaire : « <strong><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif;">Mais alors à quoi distingue-t-on une émeute d’une révolution ? L’émeute, c’est quand le populaire est vaincu…, tous des canailles. La révolution, c’est quand il est le plus fort : tous des héros !</span></strong> » : si, dans cette affaire, le « populaire » fut en définitive peu présent et représenté le jour même, la formule n’en donne pas moins une leçon à méditer, pour l’historien comme pour le politique…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
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L'homophobie ordinaire quotidienne...
tag:www.romero-blog.fr,2019-07-07:6162502
2019-07-07T00:10:00+02:00
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Hier soir, je me suis violemment fait prendre à partie au métro Bastille par...
<p style="text-align: justify;">Hier soir, je me suis violemment fait prendre à partie au métro Bastille par un militant gilet jaune prétendant que Alain Soral a raison et que les pratiquants de Sodome et Gomorrhe comme moi devraient être brûlés et exterminés ! Beau retour à Paris, moi qui rentrais de ma ville d'enfance Béthune !<br />L’homophobie ordinaire quotidienne...</p>
Lizouzou
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”Piège à la Bastille” de Catherine Cuenca
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2019-05-22:6134583
2019-05-22T12:43:26+02:00
2019-05-22T12:43:26+02:00
Paris, juin 1789. Gabriel est un jeune apprenti imprimeur. Il vient...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5962080" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/02/3521222785.JPG" alt="piège,bastille,catherine,cuenca,nathan,révolution française,1789" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Paris, juin 1789. Gabriel est un jeune apprenti imprimeur. Il vient d'être arrêté et emprisonné à la prison de la Bastille pour avoir écrit un pamphlet contre la reine. Mais ce que personne ne sait, c'est qu'il y a été contraint. Sa fiancée, Virginie, fille de l'imprimeur, va tout faire pour prouver son innocence de son fiancé. Quitte à le faire évader de la Bastille ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Je dois vous avouer que je ne suis pas très portée sur les romans historiques, mais j'ai passé un agréable moment avec ce roman pour ados.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Le contexte est simple : la révolte gronde dans Paris. Le peuple en a marre de la famine et des frasques du roi, de la reine et de la cour en général ! C'est dans ce contexte tendue et difficile que nous faisons la connaissance de Gabriel , jeune apprenti imprimeur qui va connaitre pas mal de problèmes… Heureusement, il sera aidé par sa fiancée Virginie, qui mènera l'enquête pour savoir qui est la cause de tous leurs soucis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">D'ailleurs le lecteur a déjà connaissance du personnage qui est derrière tout cela car c'est l'un des narrateurs du récit, avec Virginie et Gabriel. Cette construction est intéressante et permet au lecteur d'avoir toutes les cartes en main !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Le style d'écriture est fluide et facile d'accès. Je trouve que ce roman est un très bon complément au cours d'histoire sur le sujet de la révolution française. J'y ai d'ailleurs appris quelques petites choses, comme quoi il n'y a pas d'âge pour apprendre !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">De plus, à l'intérieur du livre, on y trouve un plan de la prison pour pouvoir s'y repérer et des notes de l'auteure qui nous explique ce qui relève de la fiction et ce qui est réel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, un roman agréable sur l'une des périodes les plus sombres de l'histoire française !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="https://editions.nathan.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les éditions Nathan</a> !</span></p>
Marquis des Chouans
http://beaudricourt.hautetfort.com/about.html
VOUS AVEZ DIT : ”DEVOIR DE MEMOIRE” ?...
tag:beaudricourt.hautetfort.com,2017-07-14:5962959
2017-07-14T00:05:00+02:00
2017-07-14T00:05:00+02:00
LE JOUR DU 14 JUILLET J'INSTALLE LE DRAPEAU FLEURDELISE à ma fenêtre avec...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;"><img id="media-5659247" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://beaudricourt.hautetfort.com/media/01/02/3306050346.jpg" alt="Jacques.jpg" />LE JOUR DU 14 JUILLET J'INSTALLE LE DRAPEAU FLEURDELISE à ma fenêtre avec un crêpe noir noué au tiers supérieur... provocation ? Même pas ! Ceux qui lèvent les yeux vers cette bannière ne savent pas qu'il s'agit de l'hommage à l'un des héros de Vendée, assassiné ce jour-là par leurs ancêtres révolutionnaires, Jacques Cathelineau. Souvent ils m'ont demandé pourquoi je ne participais pas aux "festivités" du village... ma réponse fut toujours la même : je n'ai pas pour habitude de me réjouir des génocides. Leur stupéfaction est, je l'espère, au début d'un questionnement dont ils ne trouveront pas la réponse dans les manuels de la dite "éducation" nationale. Mais certains, ont (signe d'espérance) ajouté "je ne voyais pas les choses sous cet aspect"... puissent-ils avoir creusé la question ! Car, si devoir de mémoire, ce jour-là, il y a... pour nous royalistes, c'est le jour d'un deuil d'autant plus douloureux que les nombreuses victimes françaises de français sont (si j'ose !) "royalement" reléguées à la rubrique "pertes et profits"....</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;">La gent "politiquement correcte" parle bien trop souvent de choses destinées à sa propre psychothérapie plutôt qu'à l'enseignement des foules ou à développer une conscience endormie par les merdias.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;">C'est pourquoi, en ce mois de juillet, on voit s'avancer à grands pas, en même temps que la visite de M. Trump, le sempiternel "devoir de mémoire" consacré, cette année, aux braves américains venus se faire tuer sur le sol de France dans une guerre qui ne les concernait pas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;">DEVOIR DE MEMOIRE, ai-je écrit ! Mais où commence véritablement la mémoire en ce 14 juillet ? En 1917 ? En 1787 quand Louis XVI arma La Fayette pour que les américains retrouvent aussi leur liberté contre l'envahisseur anglais ? En 1789, quand on a dansé parce qu'on avait démoli une Bastille vide de sens et d'occupants, qui n'abritait plus qu'un fou et un libidineux et deux escrocs ? En 1793 quand la Terreur était passée comme un vent de folie sur un pays promis aux lendemains qui chantent ? En 1797 enfin, pour les 220 ans à venir de Liberté, d'Egalité et de Fraternité après que DEUX MILLIONS de Français sur les VINGT MILLIONS que comptait notre pays aient été sauvagement assassinés qu'ils soient combattants, femmes, enfants ou vieillards..... TOUS FRANCAIS ASSASSINES PAR DES FRANCAIS.... Ce qui s'appelle un GENOCIDE.... perdu dans la mémoire comme dans le devoir de conscience !!!!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;">DEVOIR DE MEMOIRE, ai-je écrit ! Mais où commence le devoir lorsqu'on fait la part belle aux génocides perpétrés chez et par nos voisins mais que l'on oublie sciemment, et malhonnêtement, de balayer dans sa propre maison ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;">Mais où commence le devoir -et de qui- lorsqu'on va psalmodier la repentance de la France dans nos anciennes colonies après y avoir envoyé nos soldats combattre la naturelle velléité d'indépendance ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;">Mais où commence le bout de fil à tenir fermement pour ne pas s'égarer dans le labyrinthe de l'obscurité politique, car, enfin, soyons sérieux, Messieurs les politicards... c'est bien au peuple que s'adressent ces DEVOIRS, ces OBLIGATIONS, ces REPRESSIONS, ces PUNITIONS ! On sait qu'en absurdie républicaine il n'y a que deux prédations qui ne soient jamais punies : la guerre, la raison d'Etat (avec son corollaire, le secret d'Etat !) mais, Dieu !, mais c'est bien sûr... c'est parce que, justement, les coupables sont à la tête de l'Etat. Et pour avoir châtié la France et les Français d'avoir vécu 1300 ans sous régime monarchique, on les châtie aujourd'hui d'avoir osé croire au pharamineux mensonge gravé aux frontons des palais républicains : LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE, devise qui n'a ni devoir, ni mémoire et qui devrait se traduire par : FORFAITURE - MEURTRES - TRAHISON, dont j'écris les noms</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;">pour que la mémoire les retienne</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;">parce que j'ai le devoir d'éclairer les générations à venir</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;">et parce que lorsque j'écris le nom REPUBLIQUE cela signifie la déchéance du beau pays de FRANCE !</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif;">Sonja G.</span><br /></span></p>
.
http://pdf31.hautetfort.com/about.html
C’était un 13 juillet 1789…
tag:pdf31.hautetfort.com,2017-07-13:5962848
2017-07-13T12:09:00+02:00
2017-07-13T12:09:00+02:00
Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2017 13 juillet 2017 par admin4...
<p>Publié par Guy Jovelin le 13 juillet 2017</p><p style="text-align: right;">13 juillet 2017 par admin4<br /><br /></p><p><span style="font-size: 10pt;"><img style="float: left;" src="http://www.contre-info.com/wp-content/uploads/2011/07/macon1.gif" />Réunion maçonnique en l’église saint Antoine, où l’insurrection du lendemain contre la Bastille est décidée, ainsi que sa démolition.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Parmi les participants les plus actifs, figure Pierre-François Palloy, un entrepreneur qui tentait depuis plusieurs mois d’obtenir l’attribution de la démolition de la Bastille, décidée par Louis XVI.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://www.contre-info.com/cetait-un-13-juillet">contre-info</a></span></p>
ZEC & Cie
http://zec.hautetfort.com/about.html
14 juillet 1789
tag:zec.hautetfort.com,2016-07-14:5656523
2016-07-14T15:27:36+02:00
2016-07-14T15:27:36+02:00
La Bastille, sombre château gothique, avait pour corollaire le lumineux...
<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: justify;">La Bastille, sombre château gothique, avait pour corollaire le lumineux Versailles où, en ce 14 juillet, Louis XVI notait scrupuleusement dans son journal : "Rien"... Mais il ne s'agissait pour lui que du résultat de la chasse. </div><div style="text-align: justify;">La reddition de ce symbole du despotisme, de l'arbitraire et de la tyrannie fera l’effet d’un séisme en France comme en Europe. Sa prise et sa destruction marqueront symboliquement le début de la Révolution française.</div><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4e/Prise_de_la_Bastille.jpg" alt="Prise_de_la_Bastille.jpg" width="373" height="279" /></p></div><blockquote><div style="text-align: justify;">"C'est ainsi que commença la Révolution. Le peuple remportait sa première victoire. Il lui fallait une victoire matérielle de ce genre. Il fallait que la Révolution soutînt une lutte et qu'elle en sortît triomphante. Il fallait que le peuple prouvât sa force, afin d'imposer à ses ennemis, de réveiller les courages en France, et de pousser partout à la révolte, à la conquête de la liberté."</div></blockquote><div style="text-align: right;">Pierre Kropotkine</div><div style="text-align: right;"> </div><div>Le 21 mai 1880, le député Benjamin Raspail déposait le projet de loi suivant : " La République adopte comme jour de Fête nationale annuelle le 14 juillet ". La loi était promulguée le 6 juillet. La fonction première de cette commémoration nationale - qui intronisait également le culte de Marianne - fut d'assurer la cohésion nationale et de fêter le relèvement patriotique de la France. Suite à la capitulation de Napoléon III, puis à l'armistice, la signature du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Francfort" target="_blank">Traité de Francfort du 10 mai 1871</a> avait consacré l'annexion par l'Allemagne d'une partie de l'Alsace et de la Lorraine.</div><div style="text-align: right;"> </div><h3 style="text-align: center;">*</h3><div style="text-align: left;"><div class="gtxt_unspecified" style="margin-bottom: 1.5em;"><strong><span style="color: #ff0000;">></span></strong> "<a href="http://books.google.fr/books?id=Wl48AAAAcAAJ&pg=PA306&dq=bastille+de+launay&hl=fr&ei=8sQ8TNuEGsKH4ganod3zCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=6&ved=0CEoQ6AEwBQ#v=onepage&q&f=false" target="_blank">Histoire de la Révolution de France</a>..." François-Marie Périchou, 1792 - ( Le chapitre XVII est consacré à la prise de la Bastille, une journée de confusion et de fureur.)</div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #ff0000;">></span></strong> <a href="https://books.google.fr/books?id=WRi_xe254EQC&hl=fr&pg=PR10#v=onepage&q&f=false" target="_blank">"De l'insurrection parisienne, et de la prise de la Bastille...</a>- Jean Dusaulx - 1790. (voir " <em>l'œuvre des sept jour</em>s" ou "notice ", la partie consacrée aux évènements qui se déroulèrent du 12 au 18 juillet 1789 ).</div><br /> <strong><span style="color: #ff0000;">></span></strong> La Grande Révolution (1909) de Pierre Kropotkine ( 1842-1921), Les faits racontés par un historien russe et communiste libertaire, au début du XXème siècle - <a href="http://fr.wikisource.org/wiki/La_Grande_R%C3%A9volution/XII" target="_blank">Chapitre XII - "La prise de la Bastille"</a></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="color: #ff0000;">></span></strong> <a href="https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/bilanp/bilan_persp_3.html" target="_blank">Bilan et Perspectives, Léon Trotsky </a> 3. 1789-1848-1905 - Marxists.org</div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="color: #ff0000;">></span></strong><a href="https://chrhc.revues.org/239#tocto2n1" target="_blank"> "</a><span class="text"><a href="https://chrhc.revues.org/239#tocto2n1" target="_blank">Marx, le marxisme et les historiens de la Révolution française au <span style="font-variant: small-caps;">XX</span><span style="font-size: 100%; vertical-align: 34%;">e</span> siècle "</a> par </span>Julien <span class="familyName">Louvrier - Cahiers de l'Histoire</span></div></div>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Les deux ”14 juillet”...
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2016-07-13:5825902
2016-07-13T12:40:23+02:00
2016-07-13T12:40:23+02:00
Puisque nous sommes à la veille du 14 juillet, il ne me semble pas...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">Puisque nous sommes à la veille du 14 juillet, il ne me semble pas inutile de republier cette note sur l’histoire des deux « 14 juillet », ceux de 1789 et 1790 : au-delà de l’histoire elle-même, il n’est pas inintéressant de se poser quelques questions sur l’instrumentalisation des événements et sur le rôle de cette dernière dans la formation d’une certaine mythologie républicaine qui, comme toute mythologie, accorde plus de poids au sens qu’on lui donne qu’à l’exacte réalité des faits et des idées…</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana; color: #262626;">Le 14 juillet est devenu fête nationale au début de la IIIe République, après un débat fort animé le 8 juin 1880. Il est savoureux de lire, avec le recul, le propos du rapporteur de la proposition de loi, le dénommé <strong>Antoine Achard</strong> (député radical de la Gironde), et d’en montrer, au vu des connaissances historiques qui ne sont pas toujours en concordance avec l’idéologie, les limites et les contradictions : « <strong>Les grands, les glorieux anniversaires ne manquent pas dans notre histoire. Celui qui vous est désigné est mémorable à double titre ; il rappelle en effet la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 et la grande Fête de la Fédération célébrée le 14 juillet 1790. La prise de la Bastille qui fut le glorieux prélude, le premier acte de la Révolution a mis fin au monde ancien et, en ouvrant les portes de la rénovation sociale, a inauguré le monde nouveau, celui dont nous voyons l’aurore, celui qui s’édifie, lentement mais sûrement, le monde de la justice et de l’humanité, de l’égalité des droits et des devoirs.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">La Fête de la Fédération a fait le monde moderne. En mettant en contact sympathique des populations jusqu’alors étrangères les unes aux autres, de races, d’origines différentes, distinctes par les moeurs, par le langage, par les lois ; en les groupant dans une grande manifestation pacifique, en leur apprenant en un mot à se connaître et à s’aimer, la Fête de la Fédération a fondé, sur des bases indestructibles, l’unité de la patrie </span></strong><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">».</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana; color: #262626;">Quelques décennies après, l’historien monarchiste <strong>Pierre Gaxotte</strong> (1895-1982) répliquait, à sa façon, à ce discours par un texte ironique, publié dans l’été 1939, quelques jours avant le début de la Seconde guerre mondiale : « <strong>Le 14 juillet est devenu la fête de l’unité française. Devenu, ou plutôt redevenu. Historiquement et légalement en effet, notre 14 juillet ne commémore pas la délivrance des faux-monnayeurs et des satyres qui étaient emprisonnés à la Bastille, mais bien la fête de la Fédération qui eut lieu, en 1790, au Champ-de-Mars.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; color: #262626;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">(…) Quoique agrégé d’Histoire, M. Daladier avait, par prudence, recouru à la science de M. le Directeur des Archives nationales (…). Je ne m’explique pas comment, à eux deux, ils ont pu commettre, dans leur reconstitution, deux énormes oublis.</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">1° La fête de la Fédération consista d’abord en une messe solennelle chantée par un évêque. Cette année, pas de messe. 2° Pour la présider, il y avait un roi, circonstance importante et nécessaire. Un roi, monsieur le président, un vrai roi à fleurs de lys, avec sa femme, son fils, sa fille et sa soeur. Puisque vous vouliez que votre fête révolutionnaire et commémorative de l’unité française fût exacte, il fallait y mettre le roi. Il fallait rétablir la monarchie. Sinon, ce n’est plus de l’histoire, c’est du roman </span></strong><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">». Il est vrai que les deux « 14 juillet » se sont déroulés quelques années avant la République, en un temps où cette idée même apparaissait incongrue en France, et que, au grand dam de nos républicains, les deux se sont faits aux cris de</span> <span style="font-family: Verdana; color: #262626;">« <strong>vive le roi</strong> », y compris pour mieux, dans celui de 1789, violer la loi…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">Car, malgré les accents lyriques du député Achard, le 14 juillet 1789 ne fut pas vraiment glorieux et il n’y a pas de quoi s’en vanter. Il est d’ailleurs amusant de constater que nos officiels de la République célèbrent une émeute dont ils se seraient effrayés à l’automne 2005 ou au printemps 2016</span><span style="font-family: 'Baoli SC Regular'; color: #262626;">...</span><span style="font-family: Verdana; color: #262626;"> Comment, ainsi, dénoncer les désordres des banlieues et les casseurs dans la ville quand on glorifie un épisode d’une violence aveugle et, à l’origine, si peu politique ? Je viens d’acquérir un livre fort intéressant intitulé « <strong>Les secrets de la Bastille tirés de ses archives</strong> » et écrit par l’historien Frantz Funck-Brentano dans les années 30, et qui remet un peu les choses au point : après le pillage des dépôts d’armes des Invalides (28.000 fusils et 24 canons), l’émeute se déplaça vers la Bastille pour y aller chercher la poudre qui s’y trouvait, et pas vraiment pour aller libérer les prisonniers qui y étaient enfermés (au nombre de 7</span> <span style="font-family: Verdana; color: #262626;">: connaissez-vous beaucoup de prisons aujourd’hui qui n’accueillent que ce petit nombre de personnes ?). Funck-Brentano écrit : « <strong>Il faut bien distinguer les deux éléments dont se composa la foule qui se porta sur la Bastille. D’une part une horde de gens sans aveu, ceux que les documents contemporains ne cessent d’appeler « les brigands » et, d’autre part, les citoyens honnêtes :</strong></span> <strong><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">ils formaient certainement la minorité qui désiraient des armes pour la constitution de la garde bourgeoise. La seule cause qui poussa cette bande sur la Bastille fut le désir de se procurer des armes. (…) Il n’était pas question de liberté, ni de tyrannie, de délivrer des prisonniers, ni de protester contre l’autorité royale. La prise de la Bastille se fit aux cris de : Vive le Roi ! tout comme, depuis plusieurs mois en province, se faisaient les pillages de grains</span></strong><span style="font-family: Verdana; color: #262626;"> ».</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">Je passe sur les différents épisodes de la journée relatés dans cet excellent petit bouquin. Mais il n’est pas inintéressant d’évoquer un élément souvent oublié dans les manuels d’Histoire (trop anecdotique, sans doute) qui montre un « autre » aspect de ce 14 juillet 1789 : « <strong>Une jolie jeune fille, Mademoiselle de Monsigny, fille du capitaine de la compagnie d’invalides de la Bastille, avait été rencontrée dans la cour des casernes. Quelques forcenés s’imaginèrent que c’était Mademoiselle de Launey</strong> (M. de Launey, ou Launay, était le gouverneur de la Bastille). <strong>Ils la traînèrent sur le bord des fossés, et, par gestes, firent comprendre à la garnison qu’ils allaient la brûler vive si la place ne se rendait. Ils avaient renversé la malheureuse enfant, évanouie, sur une paillasse, à laquelle, déjà, ils avaient mis le feu. M. de Monsigny voit le spectacle du haut des tours, il veut se précipiter vers son enfant et est tué par deux coups de feu. (</strong></span><strong><span style="font-family: 'Baoli SC Regular'; color: #262626;">…</span></strong><strong><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">) Un soldat, Aubin Bonnemère, s’interposa avec courage et parvint à sauver la malheureuse enfant </span></strong><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">».</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana; color: #262626;">La Bastille se rendit sans vraiment combattre et le gouverneur, malgré les promesses, fut massacré et sa tête fichée au bout d’une pique : c’était la première à tomber, la première d’une liste fort longue…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">Ce livre donne d’autres indications intéressantes et qui rompent avec « l’histoire sainte » de la prise de la Bastille : en particulier les textes relatant l’événement dus à Saint-Just et à Marat, révolutionnaires insoupçonnables de tendresse pour l’Ancien Régime et qui offrent quelques surprises à leur lecture</span><span style="font-family: 'Baoli SC Regular'; color: #262626;">…</span><span style="font-family: Verdana; color: #262626;"> Quant à la liste définitive des « <strong>vainqueurs de la Bastille </strong>», elle comptera environ <strong>900 noms</strong> (<strong>863</strong> selon Funck-Brentano, mais <strong>954</strong> selon d'autres décomptes), ce qui est fort loin des foules ou du « peuple de Paris » évoqués par les manuels d’Histoire (ou d’histoires ?)</span><span style="font-family: 'Baoli SC Regular'; color: #262626;">…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #262626;">Le dramaturge<strong> Victorien</strong> <strong>Sardou</strong>, dans sa pièce « <strong>Rabagas</strong> », écrit ceci, qui résume bien l’affaire : « <strong>Mais alors à quoi distingue-t-on une émeute d’une révolution ? L’émeute, c’est quand le populaire est vaincu, tous des canailles. La révolution, c’est quand il est le plus fort : tous des héros !</strong> » : une leçon à méditer, pour l’historien comme pour le politique</span><span style="font-family: 'Baoli SC Regular'; color: #262626;">...</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana; color: #262626;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Toutes et tous solidaires des victimes d'Orlando à la Marche LGBTI de Paris
tag:www.romero-blog.fr,2016-07-02:5820041
2016-07-02T00:05:00+02:00
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Comme tous les ans, j'accompagnerai Anne Hidalgo, la maire de Paris, à la...
<p style="text-align: justify;">Comme tous les ans, j'accompagnerai Anne Hidalgo, la maire de Paris, à la Marche des Fiertés LGBTI de Paris qui se déroule cet après-midi dans les rues de Paris et s'achève dans mon cher 12ème arrondissement, place de la Bastille.<br />La Marche 2016 a lieu dans un contexte de grande tristesse avec la tuerie d'Orlando où 49 hommes et femmes ont été tués dans la grande boîte gay de Floride <em>le Pulse</em>. <br />Nous penserons toutes et tous forcément et intensément à ces victimes en défilant contre les LGBTphobies et pour l'égalité.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/00/719209749.JPG" target="_blank"><img id="media-5404137" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/00/3195240904.JPG" alt="OrlandoGay.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/3172906669.JPG" target="_blank"><img id="media-5409037" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/1228231405.JPG" alt="anne hidalgo,jean-luc romero,lgbti,bastille" /></a></p>
Fernand Louis Olbec
http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/about.html
l'éléphant de la mémoire
tag:lafaceclairedelanuit.hautetfort.com,2016-02-06:5755644
2016-02-06T04:47:00+01:00
2016-02-06T04:47:00+01:00
Une mémoire d’éléphant ou l’éléphant de la mémoire Pour...
<p><span style="font-size: 24pt;"><img id="media-5286077" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/media/00/02/2722850495.jpg" alt="république,liberté,bastille,fraternité,gavroche,lesmisérables,l'éléphant,la mémoire" /> </span></p><p><span style="font-size: 24pt;">Une mémoire d’éléphant ou l’éléphant de la mémoire</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Pour commémorer le bicentenaire de la Révolution le conseil général du Nord, en 1989, a choisi comme symbole , l’éléphant de la mémoire , clin d’œil à l’éléphant installé place de la bastille après la révolution et rappel de gavroche imaginé par Hugo . En effet, après avoir squatté l’éléphant Gavroche y accueille deux pauvres gosses affamés et gelés sous la pluie en ce printemps 1832.Dans « les misérables », Victor Hugo fait vibrer les entrailles de l’animal 40 ans après la prise de la bastille . Elles réchauffent les deux pauvres mômes et leur permettent de s’endormir sous des couvertures que Gavroche a volé aux animaux féroces du jardin des plantes (1). </span><br /><span style="font-size: 14pt;">La mémoire n’est pas dans le cerveau du pachyderme mais dans son ventre grâce à une petite salle de projection qui en vidéo rappelle la révolution et met en scène Gavroche . Des milliers de visiteurs dans les villes importantes du département ( 900000) vont ainsi faire mémoire des événements fondateurs de la République . </span><br /><span style="font-size: 14pt;">Par la suite, voici notre éléphant- souvenir vidé de sa mémoire audio et relégué sur le site minier d’Arenberg . (2)En attendant de rejoindre ses congénères au zoo de Maubeuge à la fin du mois de mars 2016. </span><br /><span style="font-size: 14pt;">Est ce une bonne idée que de le renvoyer prés des autres animaux au zoo de Maubeuge ? </span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Pas si sûr que cela ! ça dépend pour qui ! </span></p><p><span style="font-size: 14pt;">En effet ,s</span><span style="font-size: 14pt;">i sa mémoire d’éléphant lui revient en passant le pont sur la Scarpe , que se passera t il ? ? </span><br /><span style="font-size: 14pt;">-S’ il se rappelle soudain la prise de la Bastille ? S’il lui prend une envie irrésistible de « liberté » ? Si avec ses 13 mètres de haut ,il démonte les clôtures du zoo, libère lions et tigres ,girafes et zèbres après leur avoir appris le « Ah, ca ira ! Ca ira, Ca ira, les aristocrates à la lanterne » et les maubeugeois sous la dent ? ? </span><br /><span style="font-size: 14pt;">-S’il se souvient avoir été squatté par des enfants gelés ,amis de gavroche (3)et faisait , au nom de la fraternité, une place dans ses entrailles aux centaines d’enfants qui dorment dehors dans les campements bidons- ville à Grande Synthe , Calais et les campagnes flamandes , belges et françaises ? </span></p><p><span style="font-size: 14pt;">-S’il piétinait , au nom de l’égalité et du respect de la planète , les privilèges des nantis , leurs grosses voitures polluantes et les tourelles de leurs châteaux et aussi, en passant , quelques spécimens devenus rares , il est vrai , de ses cousins éléphants du PS ?</span></p><p><span style="font-size: 14pt;">Autrement dit s’ il devenait vraiment l’éléphant d’ une mémoire républicaine et réservait quelque coups de pattes et de trompes à ceux qui en ont oublié les principes affichés .; ça ferait mal mais aussi ça redresserait quelques torts , bousculerait bien des bastilles et renverserait bien des magasins de porcelaine .</span><br /><span style="font-size: 14pt;">C'est une bonne idée quand même dit Pierre Dhénin "ancien cornac" à condition de faire parler l'éléphant et d’écouter ce qu’il a dans le ventre : D'y remettre une vidéo qui évoque le souvenir de la prise de la bastille avec son rêve de liberté , le souvenir de gavroche qui nous réconcilie avec la jeunesse des quartiers , parle de fraternité chez les « misérables »et d'une grande noblesse égalitaire dans la gouaille de Gavroche .</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 14pt;">(1) «<em> C’est encore du jardin des plantes, j’ai pris cela aux singes,…montrant la natte …ca ! c’était à la girafe… Les bêtes avaient tout cela, je le leur ai pris .Ca ne les a pas fâchées. Je leur ai dit : c’est pour l’éléphant</em>. Les misérables , tome second .Même en carton, serait il encore le roi de la jungle ?</span><br /><span style="font-size: 14pt;">(2) voir article de Sébastien Leroy , voix du Nord Dimanche 24 Janvier 2016 : « Bonne idée ,dit Pierre Dhénin ,à condition d’en faire autre chose qu’un totem .Cet éléphant n’a de sens que parce qu’il a dans le ventre …il a encore des choses à dire » . Quoi ? C’est à Maubeuge de le décider ! </span><br /><span style="font-size: 14pt;">(3) "<em>C’est dehors que c’est noir. Dehors il pleut, ici il ne pleut pas, dehors il fait froid, ici il n’y a pas une miette de vent ;……Gavroche borda la couverture du plus petit comme eut fait une mère et exhaussa la natte sous sa tête avec de vieux chiffons …puis il se tourna vers l’aîné. « Hein, on est joli bien ici ! » - « Ah oui ! répondit l’ainé en regardant gavroche avec une expression d’ange sauvé »</em>.Les misérables de Hugo tome second .</span></p><p><strong>Soulevez le voilage vous verrez l'éléphant de la République .</strong> <span style="font-size: 24pt;"><img id="media-5286176" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/media/02/00/2039523435.jpg" alt="république,liberté,bastille,fraternité,gavroche,lesmisérables,l'éléphant,la mémoire" /></span></p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Un conducteur de bus pas banal
tag:corboland78.hautetfort.com,2015-10-06:5695267
2015-10-06T05:00:00+02:00
2015-10-06T05:00:00+02:00
Il y a quelques jours, profitant du beau soleil et du ciel bleu, j’étais...
<p>Il y a quelques jours, profitant du beau soleil et du ciel bleu, j’étais parti en vadrouille dans Paris, plus particulièrement dans le quartier de la Bastille et plus précisément encore pour traînasser autour du port de l’Arsenal. Superbe spectacle, ces bateaux d’habitation amarrés aux pieds de l’Opéra et du Génie sur sa colonne, astiqué comme un sou neuf.</p><p>Après cette jolie balade, quand vint l’heure de rentrer dans ma banlieue, plutôt que le métro aveugle aux beautés de la ville, j’ai opté pour le bus, d’autant que la ligne n°20 relie directement le quartier à ma chère gare Saint-Lazare. Le trajet m’est familier, de la Bastille nous filons sur République, les Grands boulevards, le dos du Palais Garnier et les Grands magasins, puis le terminus dans la cour du Havre.</p><p>Ce qui est moins courant, c’est de tomber sur un conducteur de bus pas banal. A peine étais-je monté dans le bus, qu’empoignant son micro, il commença à délivrer des informations culturelles et touristiques sur les lieux et monuments croisés sur notre chemin. Origine du nom du boulevard des Italiens, la porte Saint-Martin, tel théâtre etc. Dans un premier temps, les voyageurs ont interrompu leurs conversations privées et un silence religieux s’imposa dans le véhicule. Puis les remerciements ont fusé, les sourires ont fleuri sur les visages, le trajet en transport en commun devenait voyage de groupe en goguette.</p><p>A chaque arrêt, ceux qui descendaient félicitaient le chauffeur tandis que ceux qui montaient, flairant l’exceptionnel, guettaient la suite des évènements. Encouragé par la ferveur des spectateurs voyageurs, le conducteur adapta son discours. Après les explications en mode guide touristique, il improvisa un jeu, posant des questions à la cantonade, attendant les réponses des transportés d’allégresse.</p><p>La gentillesse du conducteur avait transformé ce parcours banal, en un moment de convivialité inattendue autant que plaisante. Je ne sais pas s’il s’agit d’une initiative personnelle de cet homme, ou bien si la RATP tentait une expérience ; en tout cas, à voir les réactions dans le bus tout au long du trajet, ce fût une réussite totale. </p><p> </p><p> </p>
Louyse
http://louise.hautetfort.com/about.html
Sur le Richard le Noir...
tag:louise.hautetfort.com,2014-08-03:5422161
2014-08-03T16:18:00+02:00
2014-08-03T16:18:00+02:00
Au marché de la création Bastille Sam'di 2 Août 2014... Pratique pour...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4647429" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://louise.hautetfort.com/media/01/00/3919739302.JPG" alt="sculpture, écorce de pin, provence, art" /></p><p style="text-align: center;">Au marché de la création Bastille Sam'di 2 Août 2014...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4647433" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://louise.hautetfort.com/media/02/00/3836877783.JPG" alt="sculpture, écorce de pin, bastille, marché de la ccréation" /></p><p style="text-align: center;">Pratique pour un p'tit roupillon... alles sont sympas ces p'tites sculptures, sans façons, tranquilles...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4647437" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://louise.hautetfort.com/media/02/01/1480522083.JPG" alt="sculptures, paris Bastille, pin d'Alep..." /></p><p style="text-align: center;">J'crois que j'me réveille attaqué par un rêve de vente...</p>
Louyse
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Sur le Richard Lenoir ..
tag:louise.hautetfort.com,2014-07-27:5417901
2014-07-27T11:31:54+02:00
2014-07-27T11:31:54+02:00
Mon p'tit éventaire de marchand...
<p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://louise.hautetfort.com/media/02/01/3246893488.JPG" target="_blank"><img id="media-4640329" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://louise.hautetfort.com/media/02/01/2484769644.JPG" alt="IMG_1908.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">Mon p'tit éventaire de marchand d'sculptures... </p><p style="text-align: center;"><a href="http://louise.hautetfort.com/media/02/00/3772843162.JPG" target="_blank"><img id="media-4640330" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://louise.hautetfort.com/media/02/00/1865812744.JPG" alt="IMG_1910.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;">En gros plan pour les curieux... </p><p style="text-align: center;"><a href="http://louise.hautetfort.com/media/00/01/620144.JPG" target="_blank"><img id="media-4640332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://louise.hautetfort.com/media/00/01/2843392732.JPG" alt="IMG_1909.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;"> Kesss qu'y faut pas faire pour intéresser l'chaland !</p>
Note
http://almasoror.hautetfort.com/about.html
La préservation des dunes intérieures
tag:almasoror.hautetfort.com,2014-06-13:5389016
2014-06-13T07:14:00+02:00
2014-06-13T07:14:00+02:00
La solitude ne doit pas être le lieu du ressac des ressassements ni...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-4591317" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/02/2900028453.jpg" alt="écrivain germanopratin, écrivain embastillé, Bastille,journaliste, public, vampire" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La solitude ne doit pas être le lieu du ressac des ressassements ni celui de la consommation intime de rêveries psychotropes, mais un manoir consacré à la recherche constante sur le plan intellectuel, artistique, spirituel. La solitude - ou semi-solitude - est aussi ce qui permet d'être soi, loin du répandu égotique et de la compétition qui vous rendent méchant et amer.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Les écrivains français ne sont pas assez seuls. Germano-pratins ou embastillés, ils parcourent la ville en tous sens, stationnent dans de grands appartements, et boivent du champagne au milieu de trop de journalistes.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La façon dont les écrivains doivent être en représentation permanente est destructrice. Comment font-ils pour parler, parler sans cesse, devant des vidéos, des télévisions, dans des cafés, dans des bibliothèques, dans des facultés... ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Dans la grande foire de la consommation artistique, on dissèque les écrivains comme des écrevisses dans les restaurants. On les fait cracher leur jus jusqu'au trognon.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La foule des consommateurs les aspire. </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">On leur demande qui ils sont, où ils ont grandi, comment ils s'appellent en vrai, pourquoi ils pensent ceci, quelle est l'injustice qui les révolte le plus, quel âge ils ont, que signifie leur tatouage... </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La foule du public est un aspirateur sans pitié.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Mais sans ce public, l'écrivain n'est plus qu'un individu sans intérêt, simple membre anonyme du public.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il accepte sa propre dissection en échange d'un éclairage somptueux sur son visage soudainement mis en évidence... Souvent, il se laisse prendre par ce jeu de lumière et se met à croire qu'il émane de lui quelque chose d'intéressant.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Durant les premiers mois, les premières années, voire, s'il est très profond et rempli, les premières décennies, il crache un beau jus. Et puis au bout d'un moment, vidé, il sert sa bile aux gens qui continuent de l'entourer.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Pour éviter de sombrer dans ce piège, les ésotérismes choisissent l'anonymat depuis la nuit des temps.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'anonymat est une belle idée ; pourtant, un auteur n'est-il pas justement un bel équilibre entre l'effacement derrière l’œuvre et la signature qui unit toutes les facettes de l’œuvre ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'anonymat est une démarche spirituelle dont il faut à tout le moins se souvenir, une démarche qui rappelle que ce n'est pas moi qui parle quand j'exprime quelque chose, et que c'est précisément parce que quelque chose de plus grand que moi parle à travers moi que ma voix paraît intéressante.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Vampire, le journaliste ou le public qui regardent le doigt qui montre la lune, et non la lune (qui s'intéresse à la personne, non à l’œuvre).</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Quand on interroge un écrivain sur sa vie, c'est qu'on n'a pas encore contemplé son œuvre.</p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Contre l'homophobie, ce dimanche à 15h00 à Bastille !
tag:www.romero-blog.fr,2013-04-21:5050632
2013-04-21T00:05:00+02:00
2013-04-21T00:05:00+02:00
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/00/00/3172229381.jpg" target="_blank"><img id="media-4068412" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/00/00/3007474443.jpg" alt="ManifHomophobie.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/00/626740476.JPG" target="_blank"><img id="media-4069872" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/00/3837349950.JPG" alt="act up,jean-luc romero,homophobie,bastille,paris" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/329682317.jpg" target="_blank"><img id="media-4070372" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/753966331.jpg" alt="act up,jean-luc romero,homophobie,bastille,paris" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/01/01/1038193526.JPG" target="_blank"><img id="media-4069874" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/01/01/126601069.JPG" alt="act up,jean-luc romero,homophobie,bastille,paris" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/01/01/4235152566.JPG" target="_blank"><img id="media-4069875" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/01/01/988540637.JPG" alt="act up,jean-luc romero,homophobie,bastille,paris" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/00/01/3579074869.JPG" target="_blank"><img id="media-4069876" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/00/01/2295018189.JPG" alt="act up,jean-luc romero,homophobie,bastille,paris" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/01/01/349865717.JPG" target="_blank"><img id="media-4069877" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/01/01/3047889789.JPG" alt="act up,jean-luc romero,homophobie,bastille,paris" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/00/02/805960091.jpg" target="_blank"><img id="media-4071238" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/00/02/565494760.jpg" alt="act up,jean-luc romero,homophobie,bastille,paris" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/00/02/3612539216.jpg" target="_blank"><img id="media-4070359" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/00/02/1132090199.jpg" alt="act up,jean-luc romero,homophobie,bastille,paris" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p>
Ferrier
http://thomasferrier.hautetfort.com/about.html
Le génie de la Bastille, un dieu romain et païen
tag:thomasferrier.hautetfort.com,2012-12-12:4926159
2012-12-12T12:11:32+01:00
2012-12-12T12:11:32+01:00
Un site fondamentaliste chrétien s’attaque au génie de la Bastille. Ils...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-3879335" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/02/1532521366.jpg" alt="geniebastille506922.jpg" />Un site fondamentaliste chrétien s’attaque au génie de la Bastille. Ils reconnaissent en lui Lucifer, le « porteur de la lumière » mais l’associe à Satan, la méconnaissance de la mythologie classique, fondement de la civilisation européenne, étant chez eux abyssale.<br /><br />En premier lieu, dans le monde païen, il y a deux « Lucifer ». Le premier est le dieu romain de l’étoile du matin, fils du dieu Mars et de la déesse Venus, et le frère du dieu de l’étoile du soir, Vesper. Il correspond au dieu grec Phosphoros, « porteur de lumière », appelé également Eosphoros (porteur de l’aurore), né des amours d’Arès et d’Aphrodite. « Lucifer » peut se reconstituer en proto-indo-européen sous la forme de *leuks-bher. Dans la mythologie indo-européenne, la déesse de l’aurore *Ausos, dont Aphrodite et Venus ne sont que des incarnations postérieures, est mère du matin et du soir.<br /><br />Le second est la traduction en latin d’un dieu cananéen et ougaritique de l’étoile du matin, Helel. La légende raconte que c’est pour avoir voulu s’emparer du trône de Baal sur le mont Zaphon qu’il fut déchu de sa divinité, précipité par le dieu de l’orage jusqu’au royaume des enfers, où régnait le dieu Môt. Helel était le fils du dieu de l’aurore, car le phénomène atmosphérique est masculin chez les peuples sémitiques, Shahar. Cette base a servi à forger le mythe de l’ange déchu, qui devait devenir Sathanaël, « ennemi de Dieu ».<br /><br />A la cîme de la colonne de la Bastille, on retrouve le Lucifer romain et païen, porteur de flambeau, symbole de joie et de liberté, et qui n’a rien à voir avec un quelconque démon malfaisant, bien au contraire. Il représente l’Europe conquérante, puisqu’il est le fils du dieu père des Européens, Mars en personne, et en même temps l’Europe libre, en tant que fils de Venus.<br /><br />Petit-fils de Dieu, c'est-à-dire de Jupiter, le très bon et très grand, <em>optimus et maximus</em>, le « porteur de lumière » veille sur Lutèce et annonce le réveil de l’esprit européen.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Thomas FERRIER</strong> (LBTF/PSUNE)</p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Peut-on vraiment célébrer le 14 juillet 1789 ?
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2012-07-13:4779851
2012-07-13T11:56:38+02:00
2012-07-13T11:56:38+02:00
La Révolution française est-elle finie ? Certes, les événements de...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">La Révolution française est-elle finie ? Certes, les événements de celle-ci tiennent en une grosse décennie aujourd’hui lointaine, à la fois tourmentée et passionnante, et Napoléon a déclaré l'avoir terminée en mettant en place son régime qui s'appuyait sur les principes issus de 1789. Mais elle a toujours suscité des débats enflammés, et cette passion, si elle se fait moins prégnante parfois, revient régulièrement dans le discours politique ou l'actualité, y compris culturelle : la récente polémique autour du livre <strong><em>Métronome</em></strong> de Lorànt Deutsch le démontre encore au travers des propos des contradicteurs mêmes de l'auteur à qui il est reproché de ne pas aimer cette Révolution française et la République qui en est née...</span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Les historiens eux-mêmes ne l'ont pas enterrée, et la Vendée est souvent l'objet de violents débats entre les historiens « officiels », parés de multiples titres et postes universitaires et des historiens moins idéologues ou plus libres à l'égard des conventions et des habitudes de l'Education nationale... Les manuels scolaires, eux, ne laissent guère de doutes à ce sujet, valorisant les aspects bénéfiques de la dite Révolution et évoquant rarement, et parfois caricaturalement, les aspects moins glorieux et les résistances multiples à cette Révolution déjà si controversée de son temps...</span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Or, <strong>la fête nationale de notre pays évoque cette Révolution française comme une véritable nouveauté, la « naissance » d'un nouvel ordre des choses</strong>, ce qui peut expliquer l'erreur encore commise (pas forcément de bonne foi...) par certains qui voient en 1789 l'acte de naissance, sinon de baptême, de la France... En fait, d’ailleurs, si l’on en croit les textes officiels de la République, c’est plutôt pour célébrer la Fête de la Fédération de 1790 que le 14 juillet est devenu fête nationale, mais peu le savent, et cela apparaît surtout comme une habileté des républicains des années 1880 plus qu’autre chose…</span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Non, la France n'est pas née en 1789</span></strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">, un certain 14 juillet, sur les gravats d'une Bastille promise à la démolition... D'ailleurs, s'il y a « Révolution française », n'est-ce pas, justement, parce que la France existe depuis longtemps et qu’elle est devenue si naturelle que l'on en a oublié qu'elle n'avait pas toujours été aussi évidente ? <strong>En 1789, la France est « faite », territorialement</strong>, et la métropole, à quelques lieux près, a déjà cette forme d'hexagone que nous lui connaissons aujourd'hui. Elle apparaît même, à la veille du grand choc révolutionnaire, comme la première puissance européenne, et elle possède un Outre-mer appréciable et utile, elle démarre depuis quelques décennies une industrialisation qui vaut bien celle de la concurrente britannique, et les grands traités diplomatiques se signent à Versailles... </span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">La Révolution sera, comme l'a si bien écrit l'historien Pierre Chaunu, « <strong>le grand déclassement </strong>» et <strong>la France en sortira affaiblie, politiquement comme économiquement, mais aussi, on l'oublie trop souvent, socialement</strong>.</span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Et ce <strong>14 juillet 1789</strong>, que s'est-il vraiment passé, au-delà des mythes et des images d'Epinal ? Est-ce ce grand mouvement de ferveur qui aurait porté tout un peuple, « <strong>le peuple de Paris</strong> » comme l'écrivent sans sourciller les manuels scolaires de Quatrième et de Seconde, à « <strong><em>s'emparer d'une prison dans laquelle croupissaient les victimes de l'absolutisme royal</em></strong> » ? Les historiens ont depuis longtemps fait justice de cette vision idyllique et surréaliste de l'affaire de la Bastille, ne serait-ce que parce que cette vieille forteresse médiévale (dont le pouvoir royal envisageait régulièrement la destruction sans la mener à bien, faute d'argent disponible...) n'a pas été prise pour libérer des prisonniers (sept, au jour du 14 juillet 1789...) mais pour récupérer de la poudre destinée aux fusils et aux canons... </span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">De plus, cette « prise de la Bastille » qui n'a été rendue possible que par la volonté d'apaisement de son propre gouverneur, De Launay (ce qui lui a coûté, en définitive, sa propre tête, promenée au bout d'une pique...), s'apparente beaucoup plus à <strong>une émeute puis à un pillage</strong> (ceux-là mêmes qui font frémir d'horreur nos concitoyens quand ils en voient à la télévision ou les vivent dans leurs quartiers...) qu'à un grand mouvement héroïque... </span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Quelques remarques : les premiers morts de cette affaire sont ces émeutiers écrasés par le pont-levis dont leurs propres comparses ont brisé les chaînes ce qui a entraîné sa (lourde) chute sur les premiers rangs de l'émeute... Il y a des morts plus glorieuses, tout de même ! </span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">De plus, alors que Paris, pas encore capitale mais déjà la ville la plus peuplée du royaume, compte environ <strong>600.000 habitants</strong>, ce sont quelques milliers à peine qui parcourent les rues en manifestant bruyamment, ce qui nous rappelle, comme le disait Maurras, que « <strong>l'histoire est faite par des minorités énergiques</strong> » et, parfois, à leur insu... La plupart des Parisiens se terrent chez eux ou se tiennent sur les trottoirs, devant leurs échoppes ou leurs commerces pour les protéger des pillages possibles. De plus, quand un registre sera ouvert pour inscrire « <strong><em>les vainqueurs de la Bastille</em></strong> », ils seront moins d'un millier à s'y inscrire, ce qui réduit immanquablement la part même du « <strong>peuple de Paris</strong> » censé avoir envahi la vieille forteresse ! </span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Une dernière remarque : <strong>le destin de ces émeutiers sera à l'image des déchirements qui ont suivi ce mois de juillet 1789</strong> et se sont poursuivi jusqu'au début du XIXe siècle, c'est-à-dire fort contrasté... Certains deviendront républicains et se signaleront par leur sauvagerie comme le célèbre Fournier l'Américain ; d'autres, au contraire, se feront d'ardents défenseurs de Louis XVI en 1792 ; beaucoup disparaîtront dans un prudent anonymat au moment de la Terreur...</span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Cet événement que l'on nous présente comme majeur l'est devenu par le fait même, non des historiens, mais de ceux qui ont su en tirer profit, ou plutôt qui s'en sont servi pour asseoir leur propre pouvoir : <strong>puisque l'ordre avait été bousculé par quelques émeutiers, il était plus habile pour certains de le rétablir à leur profit</strong> (et non à celui de l'Etat en place, considéré comme trop mou...) <strong>tout en récupérant l'énergie de l'émeute pour avancer leur propre projet politique et social</strong>... En démolissant la Bastille après le 14 juillet, les bourgeois révolutionnaires (mais tous les bourgeois n'étaient pas révolutionnaires et tous les révolutionnaires n'étaient pas bourgeois...) revendiquaient <strong>le passage symbolique à un nouvel ordre qui, désormais, conjuguaient et confondaient pouvoir économique et pouvoir politique au sein même de l'Etat, début d'un vaste processus de dépossession du politique</strong> de ses prérogatives face à (et par) l'économique et dont nous voyons, aujourd'hui, les effets dans la crise française...</span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">En cela, le 14 juillet 1789 est une date fondatrice, et l'on comprend mieux l'acharnement mis par certains à la vanter, au détriment de la vérité des faits et de la justice même due aux premières victimes d'une Révolution qui n'allait pas s'en tenir là, malheureusement...</span></p><p> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Nous ne célébrerons pas le 14 juillet 1789, mais nous nous rappellerons de ce qu'il a été, pour ne pas oublier et en tirer des leçons</span></strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">...</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"><br /></span></p><p> </p>
Marquis des Chouans
http://beaudricourt.hautetfort.com/about.html
Le Marquis de Launay et la Bastille
tag:beaudricourt.hautetfort.com,2012-07-12:4779218
2012-07-12T19:54:00+02:00
2012-07-12T19:54:00+02:00
BERNARD-RENE JORDAN, MARQUIS DE LAUNAY (1740 - 1789)...
<h3 id="p1"><img id="media-2805482" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" src="http://richemont.hautetfort.com/media/00/01/2119991719.JPG" alt="marquis-launay.JPG" /><span style="font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-size: large;"><strong>BERNARD-RENE JORDAN, </strong></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="color: #ff0000;">MARQUIS DE LAUNAY </span></span></strong><span style="color: #000000;"><em>(1740 - 1789)</em></span></span></span><em></em></span></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p><span style="font-family: georgia,palatino;"><em><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: medium;">Gouverneur de la Bastille</span></span></em></span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino;"><em><span style="font-size: medium;">Mousquetaire du roi de France, puis dans les Gardes Françaises, il devient gouverneur de la Bastille. </span></em></span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino;"><em><span style="font-size: medium;">Le 14 juillet 1789, durant l'attaque de la Bastille par des factieux et malgré une tentative de médiation, ne se résolvant pas à donner du canon sur les émeutiers, la Bastille capitule après la promesse qu'il n'y aura aucun mort, mais la tête du gouverneur est découpée au canif par un garçon boucher pour être fichée au bout d'une pique et promenée dans les rues de Paris avec celle, entre autres, de Jacques de Flesselles. De nombreux invalides et gardes de la garnison seront ainsi massacrés. <img id="media-2805496" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: right;" src="http://richemont.hautetfort.com/media/01/02/1549935139.JPG" alt="bastille.JPG" /></span></em></span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino;"><em><span style="font-size: medium;">Le Marquis de Launay est l'une des premières victimes de la Révolution. L'épisode de la Bastille est le premier d'une longue liste d'atrocités commises par les factieux, le 14 juillet est donc pour un Français (digne de ce nom), un jour de deuil national...</span></em></span></p></div></div></div>
la bacchante
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Aujourd'hui la ligne qui va de.
tag:lesilesindigo.hautetfort.com,2012-05-08:4707513
2012-05-08T09:00:00+02:00
2012-05-08T09:00:00+02:00
Photo de Michèle 37/366 Moi électrice, je suis dans la ligne qui...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3571714" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/02/01/3624227167.jpg" alt="545777_3113739448106_1403019990_32229985_1734193213_n.jpg" width="415" height="311" /><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Photo de Michèle</span></p><p><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">37/366</span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Moi électrice, </span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">je suis dans la ligne qui va de Bastille à,</span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Ca brandille ça japille ça câquille ça tatille</span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Moi électrice, </span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">je suis dans la ligne qui va de Bastoche à,</span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Ca rigolboche ça filoche ça loche ça pelloche</span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Moi électrice,</span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Sapristi sapristoche</span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">je medianoche.</span><br /><br /></p>
Creseveur
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Sarkozy raille Mélenchon
tag:creseveur.hautetfort.com,2012-04-06:4668210
2012-04-06T12:25:59+02:00
2012-04-06T12:25:59+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-3525158" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/02/1258174300.jpg" alt="Sarkozy raille Mélenchon.jpg" /></p>
mh,
http://www.lalettredemh.com/about.html
Visite en Mélenchonnie ?
tag:www.lalettredemh.com,2012-04-01:4661180
2012-04-01T10:29:40+02:00
2012-04-01T10:29:40+02:00
EP.19 - En marche: On a pris la Bastille -... par PlaceauPeuple
<p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xpovu6?theme=harris&foreground=%23FF0099&highlight=%23C9A1FF&background=%23052880&logo=0"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xpovu6_ep-19-en-marche-on-a-pris-la-bastille-partie-2_news" target="_blank">EP.19 - En marche: On a pris la Bastille -...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/PlaceauPeuple" target="_blank">PlaceauPeuple</a></em></p>
Norbert Gabriel
http://resistancechanson.hautetfort.com/about.html
La Bastille reprise et rendue en bon état...
tag:resistancechanson.hautetfort.com,2012-03-19:4644316
2012-03-19T23:31:00+01:00
2012-03-19T23:31:00+01:00
Il était 17 h, et avant le discours de Mélenchon, un héraut trompette...
<p><strong><br /></strong></p><p>Il était 17 h, et avant le discours de Mélenchon, un héraut trompette pour annoncer …</p><p>Attention, ça va commencer ...</p><p align="CENTER"> <em><strong>Trompettes de la renommée, vous êtes très bien embouchées...</strong></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3496070" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://resistancechanson.hautetfort.com/media/00/02/2659514519.jpg" alt="manif 18 mars 432 trompette boy 1 18-03-2012 17-00-24 1801x1737 18-03-2012 17-00-24 1801x1737.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: center;">Mais avant vers 14 h quelques jeunes créatures gracieuses et dansantes abordent le passant,</p><p align="CENTER"> <em><strong>Tu veux ou tu veux pas?</strong></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3496074" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://resistancechanson.hautetfort.com/media/00/02/477054845.jpg" alt="Copie (2) de manif 18 mars 074 miss Tract 1 18-03-2012 15-02-36 2797x2050.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: center;">d'autres font de l'intergénérationnel et en chantant, la femme est l'avenir de la république...</p><p align="CENTER"> <em><strong>On s' donne la main, on fait la ronde. Et chacun peut en profiter.</strong></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3496079" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://resistancechanson.hautetfort.com/media/00/02/3499328570.jpg" alt="Copie (2) de manif 18 mars 061 Louise et Marianne 1 18-03-2012 14-54-15 3072x2070.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p>et elles se sont mobilisées très jeunes, car la valeur n'attend pas le nombre des bougies sur le gâteau,</p><p align="CENTER"> <em><strong>On nous dira qu’on a tort de chanter<br />La fraternité et la liberté,<br />Que tout cela ne sert à rien,<br />Que ce n’est pas encore pour demain<br />Et pourtant dans le monde<br />Les enfants nous répondent<br />Et pourtant dans le monde...</strong></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3496083" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://resistancechanson.hautetfort.com/media/02/00/2946520032.jpg" alt="manif 18 mars 273 la relève 5 AAAA 18-03-2012 16-06-11 2340x1551.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;">et à ce sujet, en parlant d'anniversaire, il y en avait un qui avait du monde autour de lui,</p><p align="CENTER"><em><strong>J’suis trop petit pour me prendre au sérieux<br />Trop sérieux pour faire le jeu des grands<br />Assez grand pour affronter la vie...</strong></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3496088" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://resistancechanson.hautetfort.com/media/00/00/3960396184.jpg" alt="manif 18 mars 398 Anniversaire AAA 18-03-2012 16-49-09 1567x2029.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: center;">et tout ça était très souriant, plein de regards complices, dans une bonne humeur générale,</p><p align="CENTER"><em><strong>Gracias à la vida, merci l’existence<br />Pour chaque musique, pour chaque poème<br />Pour le chant des peuples qui brisent leurs chaînes<br />Pour le chant d’un seul qui brise le silence<br />Et devient pour tous un chant de délivranc</strong></em><strong>e</strong>.<br /><br /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3496092" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://resistancechanson.hautetfort.com/media/00/00/3528915315.jpg" alt="manif 18 mars 283 regards 2 18-03-2012 16-09-43 3069x1530.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: center;">avec comme un air de Révolenchon pour des lendemains qui chantent,</p><p align="CENTER"><em><strong>Même si c’est moi qui chante<br />À n’importe quel coin de rue,<br />Je veux être utile<br />À vivre et á rêver.</strong></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3496093" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://resistancechanson.hautetfort.com/media/00/02/4214864227.jpg" alt="manif 18 mars 343 hasta siempre 1 AA 18-03-2012 16-27-38 2447x1572.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: center;">et tout ça sous le regard intéressé et du Leïca de la presse internationale et photographique,</p><p align="CENTER"><em><strong>Le monde a la beauté du regard qu'on y pose<br />Le jardin de Monet, le soleil de Renoir<br />Ne sont que le reflet de leur vision des choses<br />Dont chacun d'entre nous peut être le miroir</strong></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3496096" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://resistancechanson.hautetfort.com/media/02/01/211910780.jpg" alt="manif 18 mars 500 photo miroir 2 AA 18-03-2012 17-25-36 2969x1545.jpg" /></p><p align="CENTER"> </p><p style="text-align: center;">et avec le sourire d'une autre jeune Marianne d'une France battante,</p><p align="CENTER"><em><strong>Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches<br />Pour la lutte obstinée de ce temps quotidien<br />Du journal que l’on vend le matin d’un dimanche<br />A l’affiche qu’on colle au mur du lendemain<br />Ma France </strong></em></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3496097" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://resistancechanson.hautetfort.com/media/00/01/2971380442.jpg" alt="manif 18 mars 241 la belle marianne 18-03-2012 15-53-20 2158x1689.jpg" /></p><p> </p><p align="CENTER">et en coda,</p><p align="CENTER"><em><strong>Amis soyez toujours l'ombre d'un bateau ivre <br />Ce vieux rêve têtu qui nous tenait debout <br />Peut-être vivrons-nous des lambeaux d'avenir.</strong></em></p><p align="CENTER"><em><strong><br /></strong></em></p><p style="text-align: left;" align="CENTER"><strong>Les chansons étaient de Brassens, Zanini, Christine Sèvres,</strong><strong> </strong><strong>Moustaki, Higelin, Herbert Pagani, Julien Clerc, Yves Duteil, Jean Ferrat, et pour la coda, Jean Vasca.</strong><em><strong></strong></em></p><p style="text-align: right;" align="CENTER">Photos ©NGabriel 18-3-2012<strong></strong><em><strong></strong></em></p><p style="text-align: left;" align="CENTER"><em><strong><br /></strong></em></p><p style="text-align: left;" align="CENTER"><strong>Post-scriptum</strong><em><strong>, </strong></em>entre les drapeaux, les canettes rouges Coca (et non coco) il y avait comme un souffle qui murmurait entre Nation et Bastille,</p><p style="text-align: left;" align="CENTER"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="CENTER"><em><strong>Vous êtes là êtes-vous là?<br />Grand Guy, Jacquot, Riton, Paula<br />Julien la mouche et Petit Lu<br />Frangins que l’absence traverse<br /><br />Etes-vous là? Vous êtes là<br />Dans vos guenilles de gala<br />Le smoking de vos trente-cinq heures<br />Pauvre bistrot bel opéra<br />Je reviens suspendre mes bras<br />A vos cous de merles moqueurs </strong></em></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="CENTER"><em><strong><br /></strong></em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="CENTER"><em><strong>avec deux "L", allez, salut Allain, sacré coco...<br /></strong></em></p><p> </p>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Mélenchon en force à la Bastille
tag:creseveur.hautetfort.com,2012-03-19:4643378
2012-03-19T11:17:58+01:00
2012-03-19T11:17:58+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-3494946" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/01/3868140075.jpg" alt="Mélenchon prend la Bastille.jpg" /></p>
lafautearousseau royaliste
http://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html
Retour aux sources pour Mélenchon : les ”ridicules légendes de la Bastille” (Bainville) et ”les vieilles Lumières” (Védr
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2012-03-19:4642215
2012-03-19T01:00:00+01:00
2012-03-19T01:00:00+01:00
Eh, oui : "retour aux...
<p> <span style="font-size: small;"> Eh, oui : "retour aux sources" pour celui qui devient le principal problème et le principal danger pour François Hollande : Mélenchon et ses écrevisses, ce dimanche 18 mars. Dans le mot "écrevisse", il n'y a aucune intention d'insulte, ni de moquerie, ni de polémique vaine : simplement cette constatation qu'il est triste de voir tant de Français, alors que tous les pays du monde l'ont rejetée avec horreur, croire encore à "une bonne vieille révolution" et prétendre nous faire entrer à reculons dasn le XXIème siècle, avec des remèdes (!) du passé, qui ont plus que très largement fait la preuve de leur extrême nocivité...</span></p><p><span style="font-size: small;"> Mélenchon, qui a du talent, et des idées - pas toujours mauvaises - mérite mieux que cela : </span><span style="font-size: small;">croire encore à "la prise de la Bastille" alors que la république idéologique en a généré des centaines; et croire encore à la révolution, à son âge, et maintenant que l'on sait tout sur l'horreur révolutionnaire, c'est très largement pire - même dans le ridicule... - que de croire encore au Père Noël !....</span></p><p><span style="font-size: small;"> La Russie a bu le bolchévisme comme le buvard boit l'encre (pour reprendre la formule célèbre de de Gaulle), et elle a canonisé la famille du tsar. Et qu'on ne parle pas de la Chine : tout le monde sait qu'il ne s'y agit que d'un<em> communisme de façade</em>, cette idéologie mortifère, aux 120 millions de morts, s'étant révélée être la plus formidable machine à maintenir les peuples asservis : c'est pour cette seule raison que les dirigeants chinois - dont plus aucun n'est "marxiste-léniniste" - le conservent...</span></p><p><span style="font-size: small;"> Il n'y a donc plus qu'en France qu'on trouve encore des fossiles, marxistes-léninistes et fiers et heureux de l'être : c'est normal : la France étant l'épicentre du tsunami révolutionnaire, la vague qu'elle a provoquée jusqu'aux antipodes a d'abord reflué là-bas, et c'est ici, à Paris, d'où tout est parti, qu'elle mourra en dernier; c'est logique, c'est de la physique pure..... </span></p>
diazd
http://pcfevry.hautetfort.com/about.html
FRONT DE GAUCHE : IMMENSE : LA BASTILLE PRISE PAR PLUS DE 100 000 PERSONNES !
tag:pcfevry.hautetfort.com,2012-03-18:4642614
2012-03-18T19:59:00+01:00
2012-03-18T19:59:00+01:00
Après 3 heures de marche la Bastille apparaît enfin bondé, avec une...
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/4165727991.jpg" target="_blank"><img id="media-3494108" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/2908591885.jpg" alt="manifbastille.jpg" /></a></p><p><strong>Après 3 heures de marche la Bastille apparaît enfin bondé, avec une foule immense, du jamais vu dans un meeting politique. Le Front de Gauche a pulvérisé tous les records donnant une fantastique espérance au Peuple afin de permettre une vraie alternative politique.</strong></p><p>LE DISCOURS DE JEAN LUC MELENCHON</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/00/3815886305.jpg" target="_blank"><img id="media-3494112" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/00/1843237004.jpg" alt="melenchon-meeting.jpg" /></a>Devant des dizaines de milliers de partisans, ce dimanche, place de la Bastille, le candidat du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon a promis de faire de l'élection présidentielle le point de départ d'une "insurrection civique", déplorant une "France défigurée par les inégalités".</p><p>"Génie de la Bastille qui culmine sur cette place, nous voici de retour, le peuple des révolutions et des rébellions en France. Nous sommes le drapeau rouge!" a clamé Jean-Luc Mélenchon, au terme de sa grande journée pour la VIe République, marquée par une longue marche festive dans Paris avec plus de 100.000 participants. "Nous allons faire de cette élection une insurrection civique", a poursuivi le candidat FG, toujours à la hausse dans les sondages.</p><p>"Ouvrir une brèche qu'attend toute l'Europe"</p><p>Pour le candidat du Front de gauche, le 22 avril (date du 1er tour) marquerait le début de "la révolution citoyenne qu'il est nécessaire d'accomplir pour changer en profondeur la vie du peuple (...) et ouvrir la brèche qu'attend toute l'Europe de son volcan français. Nous sommes venus au bon endroit, à la bonne date."</p><p>Replaçant son propos dans le contexte de la crise à l'échelle européenne et s'adressant "au peuple grec, aux Espagnols, aux Portugais, aux Italiens, à tous ceux qui ont pour l'instant sur leur tête le poids de l'oppression", le porteur du programme partagé a clamé: "La souveraineté du peuple, telle est la grande question qui va dorénavant occuper toute l'Europe... Il nous faut aujourd'hui, dans cette France défigurée par les inégalités (...), tourner la page une nouvelle fois de l'Ancien Régime (...) pour refonder la République, de refonder la France elle-même".</p><p>"Constituante et Citoyenneté en entreprise"</p><p><iframe width="403" height="226" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xpjiux?foreground=%23E50B69&background=%235A1126"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xpjiux_discours-de-jean-luc-melenchon-a-bastille-le-18-mars-2012_news" target="_blank">Discours de Jean-Luc Mélenchon à Bastille le 18...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/PlaceauPeuple" target="_blank">PlaceauPeuple</a></em></p>
guy
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Daniel Léveillé: le choc des glaçons
tag:unsoirouunautre.hautetfort.com,2012-03-08:883768
2012-03-08T08:57:00+01:00
2012-03-08T08:57:00+01:00
Ce mois ci, Artdanthé fait venir Ma gang de Montréal à Vanves, 10...
<h1><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Ce mois ci, <a href="http://www.theatre-vanves.fr/artdanthe.php" target="_blank">Artdanthé</a> fait venir <em>Ma gang de Montréal</em> à Vanves, 10 compagnies de la scéne actuelle québécoise, avec des habitués (Daniel Léveillé,<a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2011/05/06/rouge.html" target="_blank"> Julie Andrée T</a>...) et des inédits par ici. Ca commence ce vendredi le 9 avec <em>Behind</em> de Marie Béland et <em>La Pudeur des Icebergs. </em>A cet occasion rediffusion d'un texte (initialement mis en ligne le 28/2/2007, merci de votre indulgence!)</span> <br /></span></h1><p>Les cinq danseurs de <span style="color: #ff0000;"><strong>Daniel Léveillé</strong></span>se présentent sur scène au naturel. L'expression est un peu désuête, mais pour le coup semble tout à fait adaptée: notre grande semaine de la nudité intégrale en danse (après <strong><a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2007/02/16/maria-donata-d-urso.html" target="_blank"><span style="color: #ff0000;">Maria Donata d'Urso</span></a></strong> et <strong><a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2007/02/17/boris-charmatz.html" target="_blank"><span style="color: #ff0000;">Boritz Charmatz</span></a></strong>), s'achève sur une note comme presque naturiste. On s'imagine bien ces garçons musclés plonger droit et stoïquement dans des lacs glacés.</p><p><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/images/thumb_4_icebergs.jpg" alt="medium_4_icebergs.jpg" />A defaut de pouvoir jamais être anodine, une nudité donc "morale" de premier abord. La preuve en est que le <a href="http://www.theatre-bastille.com/" target="_blank"><strong>Théatre de la bastille</strong></a>n'a pas jugé nécessaire-comme cela avait le cas pour <span style="color: #ff0000;"><strong><a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2006/11/22/blanche-neige-au-sex-shop.html" target="_blank">Ann Liv Young</a></strong></span>-d'interdire le spectacle aux moins de 18 ans. Conclusion: à la Bastille on peut être tout nu, l'important c'est d'être tout nu chas-te-ment. Et il y a "pudeur" et "icebergs" dans le titre, c'est dire qu'on se situe à l'opposé de la lascivité des cocotiers. Avant de fermer la parenthèse, relevons qu'il n'y avait hier que des adultes dans la salle, ce qui ramène bien interdiction d'il y a quelques mois à sa stricte fonction gesticulatoire. </p><p>D'ailleurs rien de sexuel ni d'"explicite": on se touche très peu, ou alors virilement, et pour des portés droits et vigoureux, qui s'achèvent en bruyants lâchers. Le corps de l'autre encombre un peu. Et le plus souvent on danse chacun son tour, ou parfois à deux en echo. On court raide, on saute- très haut- on s'immobilise accroupi, essoufflé. Puis on revient attendre en fond de scène, au garde-à-vous, comme pour un exercice militaire. Tous ces mouvements juste un peu adoucis par un fond de <span style="color: #ff0000;"><strong>Chopin</strong></span>. Mais tout du long on se regarde, sévèrement, impassiblement, yeux dans les yeux, avec intensité...Peut être la trouve-t-on là, la première clef qui nous permet de rêver cette pièce, ce contraste entre la nudité-source de tous les dérapages possibles-et la sévérité des regards, ces regards qui désamorcent toute vulgarité, et ouvrent un espace d'interrogation et de mystère.<br /> Une demoiselle rentre en scène, dans le même uniforme, pour rejoindre les messieurs. Mais la surprise est de courte durée. Il est vrai que l'armée ouvre depuis déjà longtemps ses rangs aux femmes. Et cette femme ci tient ici exactement le même rôle que les hommes, pas de regard déplacé ni de gestes ambigus. La nouvelle venue ajoute plutôt un type physique suplémentaire à cette palettes de physionomies masculines déja contrastées, une fesse un peu plus ronde et moins musclée. Des athlètes et le style de danse est à l'unisson, haché, découpées en répétitions, en actions courtes, rapides, vigoureuses, des sprints arrêtés, des poses d'atlêhtes antiques-pourquoi soudain pense t on à Montherlant? </p><p>Mais on aurait tort de s'en tenir là, bien que la plupart des fournisseurs professionnels de pensée en papier qu'on a lu se sont arrêtés à cette rudesse (pour ceux qui ne s'en étaient pas tout simplement arrétés à la nudité). Car se glissent entre les scènes des instants d'hésitations, d'abandon, des moments de soudaine vulnérabilité, qui font basculer la pièce vers l'intensité. Un danseur frissonne soudain, ou considère son propre corps, étonné. Une danse de groupe s'esquisse, les possibilités se multiplient, on ne reste plus droit comme un I mais on se prostre. Les mêmes motifs sont repris, mais avec plus de brutalité: le partenaire n'est plus porté mais rejeté à l'autre bout de la scène. Un amas de corps se forme- plus résigné, plus serein peut-être que celui de <strong>Herses</strong>. Par ces renversements gradués on vient de dépasser la démonstration et le maniérisme pour entrevoir bien plus loin.</p><p>Bref on est même persuadé qu'ils peuvent danser autre chose, habillés. On devra attendre deux semaines pour le vérifier, au festival <strong><a href="http://www.artdanthe.fr/" target="_blank">Artdanthe</a></strong>.</p><p>C'était la <strong>Pudeur des Iceberg</strong> <strong><span style="color: #ff0000;">♥<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: Times New Roman;">♥<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: Times New Roman;">♥♥<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: Times New Roman;">♥</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></strong>de <strong><a href="http://www.danielleveilledanse.org/" target="_blank"><span style="color: #ff0000;">Daniel Léveillé</span></a></strong> au <a href="http://www.theatre-bastille.com/" target="_blank"><strong>Theatre de la Bastille</strong></a><strong>,</strong> et c'est jusqu'à demain.</p><p>Guy</p><p>P.S.: Et Daniel Lévéillé nous propose une belle vidéo, <a href="http://www.danielleveilledanse.org/pdi_vid.htm" target="_blank">ici</a>. </p><p><em><strong>Exprimez vous: vous pouvez laisser un commentaire... et/ou voter <a href="http://snappoll.com/poll/175682.php" target="_blank">ici!</a></strong></em></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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Les BOURGEONS de Mario URBANET
tag:surduvent.hautetfort.com,2012-02-10:4588070
2012-02-10T21:30:00+01:00
2012-02-10T21:30:00+01:00
Au fond de l'océan ... derrière le mur...
<p> </p><p> </p><blockquote><p><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Au fond de l'océan</span></strong></p><p> </p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">...</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">derrière le mur</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">un toit protège le sommeil des justes</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">nonobstant le ciel aveugle</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">lourd d'un avenir couleur de sombre</span></p><p> </p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">à moins que les bourgeons du poète</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">n'y fassent éclore des fleurs de garance</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">que cueilleront les humbles</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">pour en faire leur drapeau</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">et marcher sur les intarissables regains</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">de nouvelles bastilles</span></p><p><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">...</span></p></blockquote><p> </p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"><span style="color: #800000;"><strong>Mario URBANET</strong></span>, <em>in</em> Les poètes en Val d'hiver, Corps Puce, 2011.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3423345" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/1885176384.JPG" alt="neige,camélia,bourgeon," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
lafautearousseau royaliste
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Qui veut faire des économies ? Taxe Tobin ? Et si l'on taxait les taxeurs, le Pays légal?
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2012-01-15:3869753
2012-01-15T00:25:00+01:00
2012-01-15T00:25:00+01:00
États-Unis : 300 millions d'habitants, 100 sénateurs et 435 ...
<p><span style="font-size: small;"><strong>États-Unis</strong> : 300 millions d'habitants, 100 sénateurs et 435 représentants</span><br /><span style="font-size: small;"> </span><br /><span style="font-size: small;"><strong>France :</strong> 60 millions d'habitants, 343 sénateurs et 577 députés.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Si on leur baissait leur salaire mensuel – et celui de la trentaine de ministres et secrétaires d'état - de seulement 1.000 €, on ferait 950.000 € d'économie chaque mois. Et, par an :</span><br /><span style="font-size: small;">950.000 € X 12 = 11.400.000 €</span></p><p><span style="font-size: small;">Et si on supprimait carrément le Sénat ? En plus des Départements.....</span></p><p><span style="font-size: small;">Alors, là, ce serait le Gros lot !..... Largement plus que la <em>Taxe Tobin</em> ou tous ces gadgets de dernière minute qu'on nous sort du chapeau juste avant l'élection...</span></p><p><span style="font-size: small;">Mais, ne rêvons pas, nous sommes en 1789, et les privilégiés, mille fois plus nombreux qu'hier, défendent becs et ongles leurs privilèges…. Et les Bastilles d'aujourd'hui, dix fois, cent fois plus nombreuses qu'hier, ne feront pas comme la pauvre vieille Bastille d'hier : elles sont prêtes à se défendre, elles, et avec acharnement.</span></p><p><span style="font-size: small;">L’Ancien régime, c’est aujourd’hui et maintenant. Question : vermoulu et « vidé » de l’intérieur comme il l’est, en a-t-il encore pour longtemps ?...</span></p>
icnid
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Solidarité ? inconnu en droit
tag:anvedj.hautetfort.com,2011-07-20:3717676
2011-07-20T00:23:49+02:00
2011-07-20T00:23:49+02:00
Solidarité, ce mot a-t-il un sens pour les victimes ?...
<p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Solidarité, ce mot a-t-il un sens pour les victimes ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Fraternité, Solidarité, soutien moral, aide psychologique, coup de pouce, les mots et les expressions synonymes de soutien dans les moments difficiles sont de plus en plus nombreux et variés.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Si nous regardions du point de vue de la ou des victimes d'un dysfonctionnement judiciaire : la surprise est totale, car tout disparaît, c'est le grand vide, le NÉANT. Malgré toutes les affirmations faites partout et toujours, la victime de dysfonctionnements ne trouve que très rarement un soutien qui lui permet de faire face à la situation calamiteuse qui devient la sienne. Le pire est lorsqu'il y a eu des conséquences sur des proches qui n'ont pas survécu à la catastrophe. L'État est responsable d'un État de fait qu'il n'assume pas. Tout le cinéma, qui permet de cacher la triste réalité derrière des velléités de réformes, ne nous trompe guère. Nous sommes les otages d'individus qui protègent leur carrière, ce qui, en soit, est déjà une atteinte à l'Honneur et à la Probité, et devrait déjà entraîner la cessation de leurs fonctions et leur remplacement.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Tout acte accompli au détriment d'un Citoyen, devrait entraîner l'intervention de mesures de solidarité, les fonctionnaires devraient se mettre en quatre pour faire oublier, pour permettre d'aller de l'avant, au lieu de cela, nous assistons au rétablissement des corporatismes que la prise de la Bastille devait faire disparaître.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> La fonction publique ne doit pas apporter à celui qui l'exerce d'avantage sur les autres citoyens, puisque c'est interdit par nature ; alors, que penser de ceux qui utilisent leurs fonctions pour s'enrichir, pour nommer des amis à des postes lucratifs, pour faire transiter des commissions occultes issues des fonds publics, pour imposer passe-droits et exceptions à leur bénéfice. Quel est donc le sens de l'Honneur de ces gens qui trichent en permanence et font douter de l'intérêt des services publics. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à justifier par ce mauvais fonctionnement le besoin d'une privatisation destinée à encore plus les enrichir, tout en augmentant le nombre de victimes.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Nous vous proposons une solution : <strong>que la fonction publique soit un moment de la vie de chaque citoyen</strong>, de telle manière que tous puissent dans leur existence exercer la fonction publique avec ses bons et ses mauvais moments. Ainsi, l'Égalité serait rétablie, et la rotation des fonctions imposerait de voir autrement les rôles de chacun. Il serait de ce fait impossible de créer des bastions imprenables avec des mentalités irresponsables, puisque la victime d'aujourd'hui pourrait être le chef de demain. Il est bien évident que nous supprimerions aussi par ces rotations la possibilité pour certains de se rendre indispensables par le biais du contrôle des recrutements.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Nous en sommes toujours à la Justice de Droit Divin, alors que la réalité du Droit Positif pose comme principe que la manifestation de la Vérité doit aboutir au rétablissement des droits lésés. Quand une infraction a eu lieu, le système judiciaire a pour but de rétablir la Vérité, et d'annuler les conséquences des actes non autorisés. Or, ce n'est pas cas, les services judiciaires déclarent qu'ils s'occupent de supprimer le trouble à l'ordre public, les dégâts sur les victimes sont considérés comme collatéraux. Faut-il rappeler que les cours à l'École de la Magistrature doivent enseigner tous les principes républicains, en particulier l'Égalité et la Fraternité, et que les fonctions judiciaires sont un des moyens imaginés pour mettre en œuvre ces principes. Les principes d'accès à la Justice ont pour but de permettre de faire respecter les Lois, ils ne peuvent avoir pour conséquences d'éliminer certains citoyens.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> Il faut donc en tirer les conséquences qui s'imposent : de nombreux services publics sont détournés de leur fonction, ils servent à faire avaler les pilules amères et à cacher ce qui dérange. Pour ce faire, il a été nécessaire de créer en permanence des écrans de fumée, des droits au silence, des secrets, par le biais des corporatismes, des avantages octroyés aux uns ou aux autres, et pendant que le peuple se bat pour survivre, les bénéficiaires de ces rentes se frottent les mains et préparent la misère des victimes de demain. Et bien sûr, ils occupent l'intégralité du paysage politique, il suffit de voir les réactions au rappel de ce qu'est le 14 juillet. La prise de la Bastille s'est faite contre l'État en place, contre l'Ancien Régime qui écrasait le peuple, il n'était pas question de Patriotisme ou d'Honneur, qui serait plutôt à mettre en avant à partir de Valmy et autres faits d'armes républicains. Nos élites politiques actuelles sont plutôt versaillaises et les victoires de 1792 ne sont pas des évènements pour intellectuels de salons parisiens.</p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Un peu d'histoire sur le 14 juillet.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2011-07-14:3712401
2011-07-14T14:18:08+02:00
2011-07-14T14:18:08+02:00
Le 14 juillet est devenu fête nationale au début de la IIIe République,...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le 14 juillet est devenu fête nationale au début de la IIIe République, après un débat fort animé le 8 juin 1880. Il est savoureux de lire, avec le recul, le propos du rapporteur de la proposition de loi, le dénommé <strong>Antoine Achard</strong> (député radical de la Gironde), et d’en montrer, au vu des connaissances historiques qui ne sont pas toujours en concordance avec l’idéologie, les limites et les contradictions : « <strong>Les grands, les glorieux anniversaires ne manquent pas dans notre histoire. Celui qui vous est désigné est mémorable à double titre ; il rappelle en effet la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 et la grande Fête de la Fédération célébrée le 14 juillet 1790. La prise de la Bastille qui fut le glorieux prélude, le premier acte de la Révolution a mis fin au monde ancien et, en ouvrant les portes de la rénovation sociale, a inauguré le monde nouveau, celui dont nous voyons l’aurore, celui qui s’édifie, lentement mais sûrement, le monde de la justice et de l’humanité, de l’égalité des droits et des devoirs.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La Fête de la Fédération a fait le monde moderne. En mettant en contact sympathique des populations jusqu’alors étrangères les unes aux autres, de races, d’origines différentes, distinctes par les mœurs, par le langage, par les lois ; en les groupant dans une grande manifestation pacifique, en leur apprenant en un mot à se connaître et à s’aimer, la Fête de la Fédération a fondé, sur des bases indestructibles, l’unité de la patrie </span></strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">». D’ailleurs, c’est ce dernier événement que la fête nationale est censée rappeler, en priorité, plus encore que le premier, fort controversé…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Quelques décennies après, l’historien monarchiste <strong>Pierre Gaxotte</strong> (1895-1982) répliquait, à sa façon, à ce discours par un texte ironique, publié dans l’été 1939, quelques jours avant le début de la Seconde guerre mondiale : « <strong>Le 14 juillet est devenu la fête de l’unité française. Devenu, ou plutôt redevenu. Historiquement et légalement en effet, notre 14 juillet ne commémore pas la délivrance des faux-monnayeurs et des satyres qui étaient emprisonnés à la Bastille, mais bien la fête de la Fédération qui eut lieu, en 1790, au Champ-de-Mars.</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">(…) Quoique agrégé d’Histoire, M. Daladier avait, par prudence, recouru à la science de M. le Directeur des Archives nationales (…). Je ne m’explique pas comment, à eux deux, ils ont pu commettre, dans leur reconstitution, deux énormes oublis.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">1° La fête de la Fédération consista d’abord en une messe solennelle chantée par un évêque. Cette année, pas de messe. 2° Pour la présider, il y avait un roi, circonstance importante et nécessaire. Un roi, monsieur le président, un vrai roi à fleurs de lys, avec sa femme, son fils, sa fille et sa sœur. Puisque vous vouliez que votre fête révolutionnaire et commémorative de l’unité française fût exacte, il fallait y mettre le roi. Il fallait rétablir la monarchie. Sinon, ce n’est plus de l’histoire, c’est du roman </span></strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">». Il est vrai que les deux « 14 juillet » se sont déroulés quelques années avant la République, en un temps où cette idée même apparaissait incongrue en France, et que, au grand dam de nos républicains, les deux se sont faits aux cris de… « <strong>vive le roi</strong> », y compris pour mieux, dans celui de 1789, violer la loi…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Car, malgré les accents lyriques du député Achard, le 14 juillet 1789 ne fut pas vraiment glorieux et il n’y a pas de quoi s’en vanter. Il est d’ailleurs amusant de constater que nos officiels de la République célèbrent une émeute dont ils se seraient effrayés à l’automne 2005… Comment, ainsi, dénoncer les désordres des banlieues quand on glorifie un épisode d’une violence aveugle et, à l’origine, si peu politique ? Il faut relire ce livre fort intéressant intitulé « <strong>Les secrets de la Bastille tirés de ses archives</strong> » et écrit par l’historien Frantz Funck-Brentano dans les années 30, et qui remet un peu les choses au point : après le pillage des dépôts d’armes des Invalides (28.000 fusils et 24 canons), l’émeute se déplaça vers la Bastille pour y aller chercher la poudre qui s’y trouvait, et pas vraiment pour aller libérer les prisonniers qui y étaient enfermés (au nombre de … 7… : connaissez-vous beaucoup de prisons aujourd’hui qui n’accueillent que ce petit nombre de personnes ?). Funck-Brentano écrit : « <strong>Il faut bien distinguer les deux éléments dont se composa la foule qui se porta sur la Bastille. D’une part une horde de gens sans aveu, ceux que les documents contemporains ne cessent d’appeler « les brigands » et, d’autre part, les citoyens honnêtes – ils formaient certainement la minorité – qui désiraient des armes pour la constitution de la garde bourgeoise. La seule cause qui poussa cette bande sur la Bastille fut le désir de se procurer des armes. (…) Il n’était pas question de liberté, ni de tyrannie, de délivrer des prisonniers, ni de protester contre l’autorité royale. La prise de la Bastille se fit aux cris de : Vive le Roi ! tout comme, depuis plusieurs mois en province, se faisaient les pillages de grains</strong> ».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Je passe sur les différents épisodes de la journée relatés dans cet excellent petit bouquin. Mais il n’est pas inintéressant d’évoquer un élément souvent oublié dans les manuels d’Histoire (trop anecdotique, sans doute) qui montre un « autre » aspect de ce 14 juillet 1789 : « <strong>Une jolie jeune fille, Mademoiselle de Monsigny, fille du capitaine de la compagnie d’invalides de la Bastille, avait été rencontrée dans la cour des casernes. Quelques forcenés s’imaginèrent que c’était Mademoiselle de Launey</strong> (M. de Launey, ou Launay, était le gouverneur de la Bastille). <strong>Ils la traînèrent sur le bord des fossés, et, par gestes, firent comprendre à la garnison qu’ils allaient la brûler vive si la place ne se rendait. Ils avaient renversé la malheureuse enfant, évanouie, sur une paillasse, à laquelle, déjà, ils avaient mis le feu. M. de Monsigny voit le spectacle du haut des tours, il veut se précipiter vers son enfant et est tué par deux coups de feu. (…) Un soldat, Aubin Bonnemère, s’interposa avec courage et parvint à sauver la malheureuse enfant </strong>».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La Bastille se rendit sans vraiment combattre et le gouverneur, malgré les promesses, fut massacré et sa tête fichée au bout d’une pique : c’était la première à tomber, la première d’une liste fort longue… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ce livre donne d’autres indications intéressantes et qui rompent avec « l’histoire sainte » de la prise de la Bastille : en particulier les textes relatant l’événement dus à Saint-Just et à Marat, révolutionnaires insoupçonnables de tendresse pour l’Ancien Régime et qui offrent quelques surprises à leur lecture… Quant à la liste définitive des « <strong>vainqueurs de la Bastille </strong>», elle comptera près de <strong>900 noms</strong> (<strong>863</strong> selon Funck-Brentano), ce qui est fort loin des foules ou du « <strong>peuple de Paris </strong>» évoqués par les manuels d’Histoire (ou d’histoires ?)… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le dramaturge<strong> Victorien</strong> <strong>Sardou</strong>, dans sa pièce « <strong>Rabagas</strong> », écrit ceci, qui résume bien l’affaire : « <strong>Mais alors à quoi distingue-t-on une émeute d’une révolution ? L’émeute, c’est quand le populaire est vaincu…, tous des canailles. La révolution, c’est quand il est le plus fort : tous des héros !</strong> » : si, dans cette affaire, le « populaire » fut en définitive peu présent et représenté le jour même, la formule n’en donne pas moins une leçon à méditer, pour l’historien comme pour le politique…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Le 14 juillet 1789
tag:corboland78.hautetfort.com,2011-07-14:3711102
2011-07-14T07:00:00+02:00
2011-07-14T07:00:00+02:00
« La Bastille ne fut pas prise, il faut le dire, elle se livra. Sa...
<p>« La Bastille ne fut pas prise, il faut le dire, elle se livra. Sa mauvaise conscience la troubla, la rendit folle et lui fit perdre l’esprit.</p><p>Les uns voulaient qu’on se rendît, les autres tiraient, surtout les Suisses qui, cinq heures durant, sans péril, n’ayant nulle chance d’être atteints, désignèrent, visèrent à leur aise, abattirent qui ils voulaient. Ils tuèrent quatre-vingt-trois hommes, en blessèrent quatre-vingt-huit. Vingt des morts étaient de pauvres pères de famille qui laissaient des femmes, des enfants pour mourir de faim.</p><p>La honte de cette guerre sans danger, l’horreur de verser le sang français, qui ne touchait guère les Suisses, finirent par faire tomber les armes des mains des invalides. Les sous-officiers, à quatre heures, prièrent, supplièrent de Launey de finir ces assassinats. Il savait ce qu’il méritait ; mourir pour mourir, il eut envie un moment de se faire sauter, idée horriblement féroce : il aurait détruit un tiers de Paris. Ses cent trente-cinq barils de poudre auraient soulevé la Bastille dans les airs, écrasé, enseveli tout le faubourg, tout le Marais, tout le quartier de l’Arsenal… Il prit la mèche d’un canon. Deux sous-officiers empêchèrent le crime, ils croisèrent la baïonnette et lui fermèrent l’accès des poudres. Il fit mine alors de se tuer, et prit un couteau qu’on lui arracha.</p><p>Il avait perdu la tête, et ne pouvait donner d’ordre. Quand les gardes-françaises eurent mis leurs canons en batterie, et tiré (selon quelques-uns), le capitaine des Suisses vit bien qu’il fallait traiter ; il écrivit, il passa un billet où il demandait à sortir avec les honneurs dela guerre. Refusé.Puis, la vie sauve. Hullin et Elie promirent. »</p><p>Michelet <em>Histoire de la Révolution Française</em> </p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
« Drôle de rencontre » sur Canal Plus vers 13h15
tag:www.romero-blog.fr,2011-05-13:3313614
2011-05-13T00:05:00+02:00
2011-05-13T00:05:00+02:00
Thierry Dagiral m’a invité pour sa chronique « Drôle d’endroit pour une...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">Thierry Dagiral m’a invité pour sa chronique « Drôle d’endroit pour une rencontre » qui passera ce vendredi 13 mai vers 13h15 sur Canal Plus. Cette interview revient sur un moment fort de ma vie dans un endroit lié à ce moment. Je ne vous en dis pas plus : vous pourrez découvrir ce reportage réalisé près de Bastille ce midi… Et nous parlerosn bien sûr de mon livre à sortir mardi prochain: "<a href="http://www.amazon.fr/Homopoliticus-politique-homosexualit%C3%A9-1960-jours/dp/2916546944/ref=ntt_at_ep_dpt_1">Homopoliticus, comme ils disent...</a>"</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/02/1036256898.jpg" target="_blank"><img id="media-3020249" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/02/738634773.jpg" alt="canal plus,jean-luc romero,thierry dagiral,politique,gay,sida,aids,bastille" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/2410600922.JPG" target="_blank"><img id="media-3020251" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/3813841061.JPG" alt="canal plus,jean-luc romero,thierry dagiral,politique,gay,sida,aids,bastille" /></a></p>
mh,
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Adieu la Bastille ! Les révolutions viennent du sud !
tag:www.lalettredemh.com,2011-02-08:3098341
2011-02-08T15:04:46+01:00
2011-02-08T15:04:46+01:00
Et si l'exemple de la France de 89 était poussé sur le bas côté de...
<p>Et si l'exemple de la France de 89 était poussé sur le bas côté de l'histoire par la Tunisie de 2011 ?</p><p>Et si ?..................</p><p>Extrait: "L'inconvénient des Révolutions, c'est le déplorable exemple qu'elles donnent, en montrant qu'il n'y a pas de fatalité de la soumission."</p><p><a href="http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=10298" target="_blank">http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=10298</a></p><p>mh, et si.</p>
lafautearousseau royaliste
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Depuis 1945 et la soviétisation d'une partie de la société et de l'économie française, l'histoire, dans le port de Marse
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2011-02-08:3096175
2011-02-08T00:25:00+01:00
2011-02-08T00:25:00+01:00
Pour parler comme...
<p> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Pour parler comme chez Molière, <em>On dit toujours la même chose parce que c'est toujours la même chose; si c'était pas toujours la même chose, on dirait pas toujours la même chose...</em></span></p><p> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> On a vu récemment le conflit d'un autre âge du <em>Livre</em>, voulu par une CGT qui, si elle a perdu de sa superbe, n'a rien perdu et n'entend rien perdre de son pouvoir de nuisance hérité de 45. Revoici, pour la énième fois, une grève des Ports. Tant qu'on n'aura pas liquidé les derniers résidus empoisonnés de la soviétisation d'une partie de la société française imposée par les révolutionaires au sortir de la deuxième Guerre, les choses continueront à mal marcher. Évidemment, il faut pour cela prendre les Bastilles (Ports, Transports, EDF, Livre, Enseignement....) et supprimer les privilèges, défendus becs et ongles par les privilégiés de notre actuel <em>ancien régime</em>. Bref, il faut être - ce que nous sommes... - révolutionnaires <em>de fait </em>de ce Système, autant bloqué que corrompu, dont il n'y a rien à conserver.....</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> <a id="media-2881215" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3283058539.pdf">BEST JOB Fevrier 2011-2 BD.pdf</a></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Pour lire le dernier rapport de la <em>Cour des Comptes : </em></span><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Calibri; color: #800080; font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> <a href="http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/rapport%20Cour%20des%20Comptes-port%20de%20Marseille.pdf" target="_blank"><span style="font-family: Calibri; color: #800080; font-size: small;"><span style="font-size: small;">http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/rapport%20Cour%20des%20Comptes-port%20de%20Marseille.pdf</span></span></a></span></p><p> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Et pour lire l'article du Figaro qui le commente :</span></p><p> <a id="media-2883032" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3217961819.pdf">PORT.pdf</a><a id="media-2881215" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3283058539.pdf"></a></p>
Marquis des Chouans
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Le Marquis de Launay et la Bastille
tag:richemont.hautetfort.com,2010-12-19:3033322
2010-12-19T14:17:00+01:00
2010-12-19T14:17:00+01:00
BERNARD-RENE JORDAN, MARQUIS DE LAUNAY (1740 - 1789)...
<p><img id="media-2805482" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://richemont.hautetfort.com/media/00/01/2119991719.JPG" alt="marquis-launay.JPG" /><span style="color: #ff0000;"><span style="font-size: large;"><strong>BERNARD-RENE JORDAN, </strong></span></span><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="color: #ff0000;">MARQUIS DE LAUNAY </span></span></strong><span style="color: #000000;"><em>(1740 - 1789)</em></span></span></span><em><span style="font-size: medium;"> </span></em></p><p><em><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: medium;">Gouverneur de la Bastille</span></span></em><span style="font-size: medium;"> </span></p><p><em><span style="font-size: medium;">Mousquetaire du roi de France, puis dans les Gardes Françaises, il devient gouverneur de la Bastille. Le 14 juillet 1789, durant l'attaque de la Bastille par des factieux et malgré une tentative de médiation, ne se résolvant pas à donner du canon sur les émeutiers, la Bastille capitule après la promesse qu'il n'y aura aucun mort, mais la tête du gouverneur est découpée au canif par un garçon boucher pour être fichée au bout d'une pique et promenée dans les rues de Paris avec celle, entre autres, de Jacques de Flesselles. De nombreux invalides et gardes de la garnison seront ainsi massacrés. <img id="media-2805496" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://richemont.hautetfort.com/media/01/02/1549935139.JPG" alt="bastille.JPG" /></span></em></p><p><em><span style="font-size: medium;">Le Marquis de Launay est l'une des premières victimes de la Révolution. L'épisode de la Bastille est le premier d'une longue liste d'atrocités commises par les factieux, le 14 juillet est donc pour un Français (digne de ce nom), un jour de deuil national...</span></em></p>
guy
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Nue
tag:unsoirouunautre.hautetfort.com,2010-12-01:2248001
2010-12-01T23:14:00+01:00
2010-12-01T23:14:00+01:00
texte mis en ligne pour la première fois le 18/06/2009, Strip...
<p><em>texte mis en ligne pour la première fois le 18/06/2009, </em><strong><em>Strip Tease est rejoué au Théatre de la Bastille du 3 au 17 décembre.</em></strong></p><p>Il y a, à la fin, un moment vertigineux, éperdu: robe abandonnée, le corps dénudé tournoie autour de la barre de strip-tease, repête en boucle les mêmes figures, persiste à s'offrir, se plie et se déplie, s'expose, s'entête et s'épuise de fatigue, et force notre désir à s'épuiser aussi, vaincu par l'empathie. Le regard demande pitié pour le nu...</p><div style="text-align: center;"><a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/media/02/01/1301770878.JPG" target="_blank"><img id="media-1829415" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/media/02/01/515597967.JPG" alt="Striptease© Denis Arlot.JPG" /></a></div><p>C'est- tous doubles sens autorisés -l'exposé le plus pénétrant auquel on ait assisté au sujet du strip-tease. Le professeur <strong><em>Céline Milliat-Baumgartner</em></strong> (1) fait la part belle aux travaux pratiques. L'actice emmène l'auditoire où elle veut, d'un bout à l'autre suspendu à ses lèvres. Avec l'habileté d'abord de le rassurer en se laissant passer pour une ravissante decerébrée, de suciter son hilarité complice, avant de le questionner à chaud sur ses motivations... La prise de pouvoir s'effectue en douceur! La conférencière annonce en un clin d'œil appuyé la problématique obligée: « c'est long, hein ! ». D'évidence, tout est ici question d'attente! Si la démonstration est généreuse, les exemples pertinents, la théorie n'est pas sacrifiée pour autant, documentée aux meilleures sources, le petit Georges Bataille bien assimilé. La langue caresse patiemment des évidences, mais qui sont bienvenues. L'effeuillage étant donc l'art de détourner le regard de l'obscur objet du désir. Cet objet restant par essence inaccessible, au cours du dévoilement toujours plus loin vers les profondeurs du corps reculé. Et de re-diriger ce regard vers les signes qui exacerbent l'érotisme, laissent les pensées s'emboiter: plans rapprochés sur les longs gants noirs de Rita Hayworth devoilant des mains lisses, sur une croupe tendue et soulignée par le tissu, sur des cambrements aigus et des talons aiguilles, sur des méches de cheveux soudain incontrolés, vers la convergence jupes courtes de jambes dénudées, sur un regard chaviré ou des lèvres entre-ouvertes, sur la rougeur d'une joue ou à fleur de peau une perle de sueur, sur le glissement d'un string le long de chevilles écartées, le dessin d'un sein ou la naissance d'une toison comme un chemin en biseau, l'ombre d'un teton dressé dans l'imaginaire et l'obscurité confondus, le contre-champ flagrant et implicite d'une pose impudique, l'aperçu entre-ouvert de chairs à contre jour. . Jusqu'à la brève contre-démonstration, faite et parfaite, que le cul sous une lumière cru, n'a (sur le plan du désir) pas grand chose à montrer: un vrai cul-de-sac. Mais que du récit naît l'érotisme: avec une chanson gorgée de promesses, par l'évocation en frisson du mythe du strip-tease originel- un accident de nudité qui aurait laissé spectateurs et danseuse médusés, vaincus par l'inconcevable, érotisés par l'innatendu, privés de volonté...</p><div style="text-align: center;"><a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/media/01/01/2056096206.jpg" target="_blank"><img id="media-1829417" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/media/01/01/1574177751.jpg" alt="stript.jpg" /></a></div><p>Tout est très sensuellement montré et démontré, remis à neuf, virginisé. Et à intelligemment déshabiller le regard du spectateur, c'est au bout du compte la strip-teaseuse- et la question de la réalité de son désir - qui s'en retrouvent occultées. « Foufoune Darling », « Lili la Pudeur »: on écoute la lithanie de ces noms de scène exotiques qui semblent autant de cache sexes sémantiques... Dites, « Mademoiselle Céline », en montrant tout de votre corps, ne gardez vous pas le plus précieux de votre pouvoir, de votre mystère? </p><p>C'était <em><strong>Striptease</strong></em>, création et jeu de <strong><span style="color: #ff0000;">Céline Milliat-Baumgartner</span></strong>, texte et mise en scène de <span style="color: #ff0000;"><strong>Cédric Orain</strong></span>. Dans le cadre de <a href="http://www.rabeux.fr/index.php?page=trans&sousnav=HDDB4a08552f3e0e4" target="_blank">Trans,</a> au <a href="http://www.theatre-bastille.com/" target="_blank">théatre de la Bastille</a>, ce soir encore. Précédé de <em><strong><a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2008/04/11/manque.html" target="_blank">Manque</a></strong></em> et de <em><strong><a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2009/06/22/blanche-neige.html" target="_blank">Blanche Neige</a></strong></em>.</p><p>TRans se poursuit avec <em><a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2009/02/06/a-court-de-forme-le-mage-a-bu.html" target="_blank">Un presque Rien</a>, Quel chemin reste-t-il que celui du sang ?, laboratoire, <a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2008/04/24/a-court-de-forme.html" target="_blank">Phèdre, pauvre folle</a> , <a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2009/01/31/hamlet-fragments.html" target="_blank">Hamlet (fragments),</a> <a href="http://neigeatokyo.hautetfort.com/archive/2008/07/29/toujour-le-meme-fantasme-piece-de-frederic-aspisi.html" target="_blank">Toujours le même fantasme.</a></em></p><p><a href="mailto:unsoirouunautre@yahoo.fr">Guy</a> </p><p><em>photos par Denis Arlot, avec l'aimable autorisation de la compagnie Jean Michel Rabeux</em></p><p><em>Ailleurs: <a href="http://www.rue89.com/balagan/2009/06/17/lactrice-celine-milliat-baumgartner-effeuille-le-strip" target="_blank">Rue 89</a></em></p><p><em>(1) Vue dans <a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2009/02/10/le-cas-blanche-neige.html" target="_blank">Le Cas Blanche Neige</a> et d'autres mises en scène de Cédric Orain: la <a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2007/07/12/deux-nuits-des-rois.html" target="_blank">Nuit des rois</a>, <a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2008/04/24/a-court-de-forme-2.html" target="_blank">Notre Père</a></em></p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
La Bastille, un soir de 2007...
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2010-11-02:2970096
2010-11-02T23:08:33+01:00
2010-11-02T23:08:33+01:00
J’ai écrit, il y a quelques années, un début de nouvelle qui, comme...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">J’ai écrit, il y a quelques années, un début de nouvelle qui, comme souvent, est restée inachevée… Mais il me semble que cette petite uchronie, qui part du principe que la Bastille n’a pas été détruite en 1789 et que l’Histoire n’a pas suivi le cours qui fut, malgré tout, le sien, n’est pas forcément totalement ridicule… En voici donc les premiers paragraphes en attendant, peut-être, une suite prochaine. </span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le contexte est censé être celui des années 2007-2012.</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La Bastille était un ensemble architectural tout à fait original dont les styles se mélangeaient assez bizarrement sans être disgracieux : tours médiévales et enceinte de verre et d’acier enserraient un superbe jardin clairsemé de petites rotondes transparentes qui abritaient des espèces de papillons multicolores mais aussi servaient de serres exotiques. En fait, la Bastille, dont la résistance pugnace durant une semaine de juillet 1789, avait marqué l’échec de l’émeute et la reprise en main par le pouvoir central de Paris, était, depuis cette date, un exemple et un modèle de l’administration royale directe : la « <strong>Grande Réformation </strong>» lancée par le roi Louis XVI avait fait de la Bastille un véritable centre culturel et politique, et c’est là que se préparait tous les grands projets d’Aménagement du Territoire et de Préservation de l’Environnement. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Louis XVII avait été le premier à rénover la vieille forteresse médiévale en faisant détruire une grande partie de l’enceinte moyenâgeuse et en ne gardant que la moitié des tours ouvrant la cour et le jardin comme un grand parvis vers le centre de Paris. Cette rénovation avait eu un effet secondaire surprenant : les petits singes dont les premiers ramenés par le fameux Schaffner, cet officier insurgent américain compagnon du marquis de la Rouérie, avaient fait<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>souche, s’étaient répandus et acclimatés dans tout le Faubourg Saint-Antoine et le Marais, même s’ils restaient en plus grand nombre à l’abri du « <strong>château</strong> » comme l’appelaient les Parisiens. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Les derniers travaux qu’avaient entrepris le roi Henri VI, sur les conseils du <strong>Grand Connétable de France</strong>, le général de Gaulle, avaient soulevé l’hostilité des amoureux du patrimoine et des riverains, en imposant une grande structure d’acier et de verre, très futuriste, qui avait repris le tracé des anciennes murailles et rompait avec l’aspect un peu bucolique et archaïque du lieu : une véritable crise s’était alors ouverte et des pétitions « <strong>pour la préservation de la Bastille</strong> » avaient été signées. Mais le roi, qui restait le maître des projets du lieu (c’était l’une des <strong>prérogatives constitutionnelles du monarque</strong>), n’avait pas cédé et, avec le recul du temps, la Bastille était devenue un véritable centre d’intérêt pour qui se piquait d’art contemporain et de débats d’idées, de « <strong>propositions constructives</strong> » comme il se disait dans le langage moderne et germanopratin. C’était une véritable attraction touristique et culturelle, et l’on y avait exposé quelques Picasso ou Andy Warhol qui s’ennuyaient dans des collections privées.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">C’était dans ce cadre magique que travaillait Orléans : bien sûr, ce n’était pas son vrai prénom mais il s’était toujours fait appeler comme cela pour des raisons lointaines et de sonorités qui lui convenaient. Pour tous, c’était Orléans et il ne servait à rien de penser autrement, puisque personne n’avait jamais su son vrai prénom, pas même les services de sécurité pourtant fort sourcilleux sur ce genre de détails. Mais Orléans était un proche de la Cour et, en particulier, du <strong>Chargé des Affaires spéciales</strong>, sorte de Père Joseph officiel des cercles de la diplomatie d’Etat. Sans doute était-ce lié à son histoire personnelle : à 16 ans, il avait voulu partir se battre aux côtés des « <strong>Immortels</strong> », cette garde des derniers fidèles du Chah d’Iran, abandonné de tous, et surtout de ses anciens alliés, mais pas de ces quelques centaines d’hommes qui avaient la fidélité au cœur et devaient en payer le prix lourd après la victoire des ayatollahs. Mais il était déjà trop tard et Persépolis était un rêve perdu… Il aurait mieux valu, d’ailleurs, agir à Neauphle-le-Château où se trouvait le symbole et le chef de la rébellion islamiste, comme le lui fit remarquer plus tard son oncle, un ancien évêque missionnaire qui officiait désormais dans un coin perdu d’Armorique. Un peu tard Orléans devait se souvenir de ce trait ironique et désabusé, et le pavillon qui avait abrité le sinistre ayatollah avait mystérieusement explosé, privant les chiites iraniens d’un lieu de pèlerinage… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Après une scolarité chaotique et des études diverses, sûrement passionnantes, Orléans avait intégré le prestigieux <strong>Centre des Idées Nouvelles</strong>, service qui avait pour fonction de « <strong>faire de la prospective</strong> », en somme imaginer les « <strong>futurs possibles</strong> »… Il était passé maître dans cet art de construire les théories du lendemain : ce n’était pas exactement le cas pour son propre avenir, et il y voyait le signe que la liberté ne pouvait heureusement être enserrée dans un obligatoire « sens de l’Histoire ». </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Il avait un fils, Clarence, presque bachelier à ce jour, fruit empoisonnant de ses amours avec Tendresse (elle aussi avait oublié son vrai état civil…), sa passion estudiantine des années 80-90, partie pour d’autres horizons sentimentaux, un soir d’été. Cette rupture, qu’il considérait comme un échec personnel sans pour autant se remettre en cause, l’avait profondément affecté : les sables de l’oubli avaient peu à peu tout recouvert, mais, de temps en temps, une tempête nouvelle découvrait les vestiges de cet amour fossilisé, et il s’assombrissait…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Clarence aurait pu être son « héros » mais ce fils qu’il avait tant désiré s’était vite révélé détestable et Orléans, qui remplissait ses devoirs d’assistance et d’éducation (du moins par le portefeuille), s’en était fait une raison : Clarence n’était même plus un chagrin, juste un agacement. Depuis, Orléans éprouvait une certaine indifférence aux enfants, redoutant d’avoir à croiser la poussette d’un couple d’amis. Il n’avait pas de tendresse ni de regard hypocritement extatique sur la marmaille vagissante dont les autres étaient fiers et fous… Cela se savait et passait pour une insensibilité qui lui convenait tout à fait. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Pourtant, il s’était beaucoup « investi » (horrible formule !) pour Clarence pour lequel il avait espéré le meilleur, et fait le plus, du moins le croyait-il… Clarence, ou l’ingratitude incarnée. Bien sûr, il fallait encore l’aimer, filialement parlant, et il payait largement ses frasques adolescentes, avec un grand mépris qui n’avait plus rien de paternel. Il savait que ses sentiments, dont il ne faisait pourtant pas étalage, lui valaient une réputation exécrable…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Son travail lui laissait beaucoup de temps à vivre et à perdre, et d’ailleurs, il n’était pas un ennui ni même une contrainte. Il aimait ce qu’il faisait : brasser des idées, manier des concepts, monter des projets… Cela pouvait remplir une vie, pas forcément une âme ou un cœur, pensait-il les jours d’obscurité.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Il flânait dans la vie, avec cette amertume discrète et un grand scepticisme à l’égard de ses contemporains et de leurs sentiments, ce qui lui faisait un talisman contre les illusions et les échecs. Il n’avait jamais été pris en faute et personne ne pouvait se vanter de l’avoir vu ému, ou même triste.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ses mondanités étaient brillantes et ennuyeuses, comme il se doit. Mais il ne les confondait pas avec l’intimité et, là encore, personne n’aurait pu décrire son grand appartement encombré de dossiers et de livres qu’il avait lu et envisageait, sans doute, de relire… Tout comme personne ne pouvait déclarer, sans risque de ridicule absolu, l’avoir vu ivre : ce n’était pas si courant dans ce monde des mondains, et il soignait cette différence sans s’empêcher de boire des alcools forts qui lui grisaient un peu les sens. Quand les autres courraient après le bonheur, il se contentait d’en apprécier les odeurs et les humeurs…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">L’élection du Grand Connétable</span></strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> avait provoqué quelques incidents non loin de la Bastille, et l’odeur de pneus brûlés chatouillait les narines d’Orléans qui avait, à tout hasard, pris son casque et ses gants noirs, relevé le col de son cuir au revers duquel s’affichait l’un des emblèmes de la ligue interdite de Maurras, ce Richelieu colérique qui avait réussi à se brouiller avec les princes qu’il servait… Il aimait ces ambiances chaudes qui lui rappelaient les risques qu’il n’avait pas couru là-bas, dans ce lointain pourtant si proche de quelques heures d’avion. Sur le trottoir, des badauds se mêlaient aux encagoulés qui lançaient quelques pierres et jouaient de la barre de fer contre les vitrines, victimes expiatoires des soirées électorales. Les <strong>Compagnies Royales</strong> chargeaient de temps à autre, troupes compactes de « bleu luisant », courant après des ombres qui disparaissaient dans les portes cochères ou les fumées des lacrymogènes. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Orléans observait la scène avec un certain dépit : les émeutiers n’étaient que des pillards et non des idéalistes, et leur fureur n’avait rien de très politique, pas de quoi en faire une aventure ou une révolution. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">(à suivre, peut-être…)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Un 14 juillet contre la République.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2010-07-16:2828076
2010-07-16T00:33:00+02:00
2010-07-16T00:33:00+02:00
Le 14 juillet est évidemment une date symbolique mais il n’est pas certain...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Le 14 juillet est évidemment une date symbolique mais il n’est pas certain que nos concitoyens en connaissent toujours le sens et qu’ils la replacent dans son contexte historique et politique : combien, d’ailleurs, savent que la loi de 1880 qui en fait la date de la fête nationale évoque, non la chute de la Bastille, mais la fête de la Fédération du 14 juillet 1790, événement mis en avant par le gouvernement républicain pour rallier les voix des députés monarchistes orléanistes présents au Parlement au début de la IIIe République ? Qui connaît vraiment l’histoire de cette Fédération comme de la Bastille et de la Révolution elle-même ? Si l’on regarde les manuels d’histoire actuels, il n’est pas sûr que l’on s’en sache beaucoup plus qu’avant de les avoir lus… D’ailleurs, les grands noms ont quasiment tous disparu ou sont évoqués presque distraitement, en tout cas trop rapidement : La Fayette ou Marat ont disparu, le plus souvent, donc Charlotte Corday aussi, fatalement ! Je veux bien admettre que, ce qui importe, ce sont les « <strong>dynamiques de l’histoire</strong> » mais cette dernière a aussi besoin de visages, d’événements, de drames… pour s’incarner et apprendre quelques unes de ses leçons aux hommes et aux sociétés !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Cela étant, le 14 juillet continue à être commémoré même s’il est <strong>de moins en moins férié</strong> comme on peut le constater au regard de toutes ses grandes surfaces (comme Parly2, près de Versailles, par exemple) et de tous ses magasins ouverts, au grand dam des salariés forcés d’y travailler, le plus souvent contre leur gré : mais les directions ne leur laissent pas vraiment le choix comme j’ai pu le constater… Cela prouve aussi <strong>le peu de considération que les élites économiques font du « national », au-delà même du « social</strong> » : triste constat…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Symbolique, le 14 juillet est-il la date la plus révélatrice de la liberté ou la plus représentative de la nation ? Ce n’est pas certain, au regard même de l’histoire : il m’a toujours frappé que <strong>la première manifestation véritable et massive de résistance étudiante et lycéenne à l’Occupation allemande</strong> n’a pas eu lieu le 14 juillet 1940 mais <strong>le 11 novembre</strong> de la même année, et non pas sur la place de la Bastille ou au Champ de Mars (là où s’est déroulé la fête de la Fédération), mais <strong>à l’Etoile</strong>, autour de la <strong>tombe du Soldat inconnu</strong>… Est-ce vraiment un simple détail ?</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">En tout cas, c’est ce jour du 14 juillet, en cette année 2010 et en pleine affaire Woerth-Bettencourt, celle-là même qui, désormais, lasse nos compatriotes et accroît le sentiment de dégoût à l’égard du système politique (pour de bonnes ou mauvaises raisons, d’ailleurs), que nous avons, avec quelques amis monarchistes, <strong>accroché au pont des arts</strong>, au cœur de Paris, entre le Louvre royal et l’Académie française (ce n’est pas un hasard…), <strong>une longue banderole</strong> (12 mètres de long) qui manifestait notre colère devant une situation qui, si elle n’est pas forcément illégale, n’est guère honorable : « <strong>La République couche avec le fric !</strong> », proclamait-elle, vengeresse, et elle se terminait par un « <strong>Vive le Roi !</strong> » qui se voulait à la fois provocateur (mais éminemment raisonné) et chargé d’espérance. Cette banderole resta visible presque une heure, prise en photo cent fois par des touristes ou des badauds parisiens, face au Pont-neuf sur lequel trône, imperturbable, la statue du <strong>roi Henri IV</strong>, celui qui redonna une grande popularité à la monarchie qui avait failli disparaître devant les factions et les puissants qui voulaient s’emparer de l’Etat pour imposer leurs règles et leur règne, leur usurpation… Il y a plus de 4 siècles, alors, le roi l’avait emporté et ainsi assuré, pour deux bons siècles, la pérennité de l’Etat et de son indépendance : nous en sommes loin aujourd’hui au regard de <strong>cette République dont le sommet a si peu de « hauteur » et manque cruellement de distance à l’égard de l’Argent et de ceux qui en disposent et en dispensent</strong> aux partis et aux politiques…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">« <strong>Détruit</strong> <strong>par l’argent</strong> », titrait l’hebdomadaire <strong><em>Marianne</em></strong> la semaine dernière en parlant du locataire de l’Elysée : mais, n’est-ce pas plutôt « <strong>tenu</strong> <strong>par l’argent</strong> » qu’il faudrait dire ? Et ne faudrait-il pas élargir ce constat à une République qui sait si mal s’imposer aux puissances d’argent depuis qu’elle confond l’honneur avec « les honneurs » ? Comment pourrait-elle, d’ailleurs, s’imposer à l’Argent, elle qui en nourrit son Pouvoir, délaissant le politique pour ce que de Gaulle appelait « l’intendance » ? S’il y eut quelques grands républicains ou, plutôt, hommes d’Etat au sens noble du titre (on peut citer Clémenceau ou de Gaulle, sans juger pour autant de leur œuvre respective et de leurs idées), ils ne furent que des exceptions d’autant plus marquantes qu’exceptionnelles, haussant les épaules devant les revendications obscènes des financiers et hommes d’affaires, et souvent détestés par ceux-là mêmes !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Constitutivement, et l’histoire l’a amplement démontré, de Georges Danton à Nicolas Sarkozy et ses comparses (Proglio, Tapie, etc.), <strong>la</strong> <strong>République</strong>, à tous les échelons de son Pouvoir, « <strong>couche avec l’Argent</strong> » : après tout, le rappeler un 14 juillet, n’est-ce pas aussi s’en prendre, nécessairement et utilement, à des bastilles beaucoup plus solides et immorales que celle qui, vieille forteresse médiévale quasiment dépourvue de défenseurs, est « tombée » un 14 juillet de 1789 ?</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
lafautearousseau royaliste
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”Un ministre” a perdu une bonne occasion de se taire...
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-07-16:2823032
2010-07-16T00:15:00+02:00
2010-07-16T00:15:00+02:00
Le Figaro du...
<p style="text-align: left;"><em> Le Figaro</em> du samedi 10/dimanche 11 juillet ne dit pas de quel ministre il s'agit. Parce que le rédacteur de la note <em>Confidentiel</em> a compris, malgré tout, l'indécence, et l'insanité de la réflexion ?</p><p> Quoi qu'il en soit, peu importe... "On" nous apprend que <strong>"140 collaborateurs de ministres devraient quitter leurs fonctions"</strong>, suite aux réductions de train de vie des Ministères.</p><p> Jusque là, ça va. On remarque seulement que les décisions gouvernementales - bienvenues - ne font malgré tout que <em>découvrir</em> l'enormité des gaspillages, et faire toucher du doigt au public l'imposante Bastille des Privilèges et des Privilégiés qui couvre notre pays, mais bon...</p><p> Par contre, c'est à la <em>chute</em> de la note que tout se corse. Le rédacteur cite, donc, mais sans le nommer, "un ministre", qui "déplore" ces "licenciements à froid".</p><p> Le motif ? <strong>"Ceux qui auront été débarqués auront du mal à se recaser rapidement" !</strong></p><p><strong> </strong> Certes, il vaut mieux entendre ça que d'être sourd, mais tout de même !</p><p> Voilà un cri du coeur à dédier aux millions de Français chômeurs, précaires, intermittents... qui <em>n'auront pas</em> de mal, mais qui <em>en ont,</em> et depuis des années pour certains, à se recaser. Et qui ne touchent pas les indemnités rondelettes des collaborateurs des Ministres !</p><p> Et dire que, pendant ce temps-là, "on" nous ressert que <em>le peuple a pris la Bastille</em> !...</p>
lafautearousseau royaliste
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Jamais deux sans trois.... ou : le Prince Jean dans Libération (1/2).
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-07-16:2827652
2010-07-16T00:10:00+02:00
2010-07-16T00:10:00+02:00
...
<p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 10pt;"> <em>Inlassablement, et avec sérieux, le prince creuse son sillon; il va à la rencontre des Français de tous horizons et de tous bords, et cela commence à faire du monde; sa notoriété grandit : une preuve supplémentaire en est donné par le fait que Libération vient de lui consacrer une pleine page...</em></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><em> </em> Mercredi 14 juillet 2010, la dernière page (24) de Libération est toute entière consacrée au Prince Jean.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> La grande photo est très originale, loin des clichés habituels ou compassés. Elle donne une image sympathique et positive du Prince, qui correspond bien à la réalité.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Par contre....</p> <div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/605752841.jpg" target="_blank"><img id="media-2559861" style="margin: 0.7em 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/911317252.jpg" alt="prince jean libération.jpg" width="325" height="378" name="media-2559861" /></a></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> ... disons-le franchement, même si ce n’est pas l’essentiel, et de loin, l’article commence mal. Et même très mal….</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Christophe Forcari croit utile (et peut-être malin, et peut-être même drôle ?....) de commencer par avouer qu’il est adepte de <strong>« la très traditionnelle et très républicaine tête de veau le 21 janvier pour célébrer l’anniversaire de la mort de Louis XVI ».</strong></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong> </strong> On a lu des choses plus fines, et de moins (très) mauvais goût… Nous laisserons donc l’auteur de cette immortelle confidence à sa sympathie pour l’héritage de violence et de haine de la Révolution ; nous ne lui rappellerons pas que Louis XVI était quelqu’un de cultivé, de pacifique, et animé des meilleures intentions : Christophe Forcari doit faire partie de ces gens hostiles à la peine de mort, mais nullement gênés dans leur sommeil par le Génocide vendéen ; ou du genre à vous expliquer qu’il faut aimer et aider n’importe quel Kosovar, Haïtien, Inuit ou Ottentot (ce qui est, du reste, parfaitement exact) mais qui <strong>« célèbre »</strong> le martyre que l’on a fait subir à un innocent, à sa femme, à son petit garçon… et à tant d’autres : allez comprendre !</p> <div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/160761266.jpg" target="_blank"><img id="media-2559901" style="margin: 0.7em 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/503268017.jpg" alt="LOUIS XVI DONNANT SES INSTRUCTIONS.jpg" width="341" height="249" name="media-2559901" /></a></div> <div style="text-align: center;"><em>Louis XVI, accompagné du maréchal de Castries, ministre de la Marine, donnant ses instructions à M. de La Pérouse pour son voyage autour du monde (par Nicolas-André Monsiau)</em></div> <div style="text-align: center;"> </div> <p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; background: white; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> Et comme si cela ne suffisait pas, Christope Forcari essaye de nous refaire le coup de « la prise de la Bastille ». Mais il s’agit là d'une falsification historique sans précédent, et d'une ahurissante re-écriture des évènements, qui laisse rêveur, et qui est bien l'une des choses les plus stupéfiantes, mais aussi les plus sordides, qui soient : la garnison de la forteresse, vide et qui ne servait plus à rien depuis des années, à ouvert ses portes sans combattre, contre la promesse qu’il ne serait fait de mal à personne. Moyennant quoi on a promené des têtes au bout des piques !</p> <div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/1830706830.jpg" target="_blank"><img id="media-2559879" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/1222800514.jpg" alt="terreur tetes sur piques.jpg" name="media-2559879" /></a></div> <div style="text-align: center;"><strong> <em>"La culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", explique-t-il, et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires".....</em></strong> (François Furet).</div> <p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; background: white; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> C’est ça, pour Christophe Forcari, <strong>« le premier fait d’armes de la Révolution »</strong> ? On a les faits d’armes qu’on peut !... Le pseudo mythe d'une prétendue "prise de la Bastille" - prise qui n'a jamais eu lieu puisque la citadelle s'est rendue sans combattre - mêle en réalité le mensonge à l'ignoble, dans une re-écriture volontairement falsificatrice de la vérité historique, où le burlesque le dispute au tragique et à l'horreur; et l’on a du mal à comprendre qu’un journaliste de Libération véhicule des images d’Epinal d’une telle niaiserie. Renvoyons l’auteur à François Furet : </p> <p class="MsoNormal" style="line-height: normal; margin: 5pt 0cm; background: white; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> <strong> "La culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", explique-t-il, et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires".....</strong> (à suivre...).</p> <div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/159832526.jpg" target="_blank"><img id="media-2559865" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/441161655.jpg" alt="françois furet.jpg" name="media-2559865" /></a></div>
lafautearousseau royaliste
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Une alter révolution plus urgente que jamais: il y tant de Bastilles à prendre, tant de privilèges à supprimer.....
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-03-19:2657585
2010-03-19T00:05:00+01:00
2010-03-19T00:05:00+01:00
C'est sur...
<p> C'est sur <em>RMC Infos</em>, et cela se passe de commentaires. Que, de toutes façons, nous avons déjà dit et répétés cent fois. Un grand coup de chapeau tout de même à Jean-Noël Guerini.....</p> <p> <a name="media-2341755" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/1717038317.mp3" id="media-2341755">SENAT SUPER PRIVILEGIES.mp3</a></p> <p> Et pour rester avec RMC: <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1016277132.pdf" id="media-2341768" name="media-2341768">RMC senat.pdf</a></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/1383489162.jpg"><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/676069508.jpg" alt="SENAT.jpg" name="media-2341761" id="media-2341761" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div> <div style="text-align: center"><em>250 pages, 18 euros</em></div> <p><em> A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaire qui nous coûte chaque année plus de 300 millions d'euros? D'abord à financer les privilèges (plus de 4 000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisation) et les rémunérations royales (11 540 euros net par mois) des derniers princes de la République, nos 331 sénateurs. Et aussi à entretenir les 1 260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l'Hexagone (de 2 300 à 20 000 euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et ont presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté...</em></p> <p><em> Et, dans l'esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces super-privilèges n'ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante: un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers vient de temps en temps à Paris et les autres appartiennent à la famille des rois fainéants.</em></p> <p><em> Un royaume hors du monde et du temps ? Pas tout à fait. Car nos sénateurs, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont assidûment courtisés par des lobbies de tout poil. Des marchands d'armes aux semenciers, chacun connaît la capacité de ces édiles à peser sur la diplomatie française ou à modifier un texte de loi. Cela justifie bien des "voyages d'études", tous frais payés, quelquefois au bord d'un lagon lointain...</em></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/990102433.jpg"><img height="226" width="344" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1921569356.jpg" alt="SENAT BANCS CLAIRSEMES.jpg" id="media-2341767" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" name="media-2341767" /></a></div> <div style="text-align: center"><em>Au Sénat -comme à l'Assemblée du reste, mais encore beaucoup plus...-</em></div> <div style="text-align: center"><em>les bancs sont très, très clairsemés.....</em></div>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
« Meeting en plein air » à Bastille à 17h30
tag:www.romero-blog.fr,2010-03-12:2644043
2010-03-12T00:05:00+01:00
2010-03-12T00:05:00+01:00
C’est côté 12ème arrondissement – ce n’est pas pour me déplaire ! – que...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">C’est côté 12ème arrondissement – ce n’est pas pour me déplaire ! – que sera organisée la dernière réunion publique de la campagne du 1er tour pour les élections régionales avec Anne Hidalgo.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">En effet, Anne - qui ne redoute désormais plus le froid ! - a choisi de faire sa dernière réunion en plein air, place de la Bastille près de l’opéra. Cet ultime meeting avant le 1er tour se déroulera à partir de 17h30. Venez nombreuses et nombreux !</p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.romero-blog.fr/media/00/01/278395797.JPG"><img src="http://www.romero-blog.fr/media/00/01/175397087.JPG" alt="jlrbateaubanderollehidalgo.JPG" id="media-2328677" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-2328677" /></a></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p>
lafautearousseau royaliste
http://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html
D'accord avec... Denis Tillinac, critiquant l'inflation insensée des dépenses des Régions...
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-01-13:2551705
2010-01-13T00:05:00+01:00
2010-01-13T00:05:00+01:00
....dans...
<p> ....dans son article du 7 janvier de <em>Valeurs actuelles </em>:</p><p class="MsoNormal"> <strong> "S’agissant des régions, mon seul souhait serait qu’elles fassent des économies ; j’en ai un peu marre de la pavane de ces modernes “ducs”, ils démaillent ce que Louis XI puis Richelieu ont eu tant de mal à tisser. La remarque vaut pour les départements,qui embauchent par clientélisme, et même pour les grandes municipalités. La France n’a plus les moyens de rémunérer la fatuité des potentats locaux.L’État se serre plus ou moins la ceinture, il le fallait sous peine d’impotence. Que les régions l’imitent, le contribuable s’en portera mieux et l’ardoise des générations futures sera moins lourde."</strong></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/471731332.JPG" target="_blank"><img id="media-2208588" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/1008737659.JPG" alt="TILLINAC.JPG" name="media-2208588" /></a></div><p class="MsoNormal"><strong> </strong> Comment, du reste, ne pas être d'accord ? Dans un rapport publié le 16 décembre 2009, la Cour des comptes confirme les chiffres de l’iFRAP en évoquant + 36 % d’augmentation des effectifs publics entre 1980 et 2008. Nous avons en France 20 % d’agents publics dans la population active là où l’Italie en a 14 %, la Suisse 11 % ou le Royaume-Uni 9,5 %.</p><p class="MsoNormal"><span class="dropcap"> Et 1</span>,4 million de fonctionnaires en plus depuis 1980 ! La Cour des Comptes souligne que la progression de l'emploi public résulte essentiellement des collectivités territoriales (+71 %) et, dans une moindre mesure, des hôpitaux (+ 54 %). Elle rappelle par ailleurs que si les effectifs de l'ensemble de la fonction publique française ont augmenté de 36 % entre 1980 et 2008, l'emploi total en France a progressé deux fois moins vite 18 % ! Cherchez l'erreur: elle s'appelle <em>clientélisme</em>, tout simplement... <strong>"On embauche à tour de bras",</strong>disait Philippe Séguin, juste avant de <em>partir,</em> à la fin de l'année 2009...</p><div class="fenetreBoxesContainer" style="display: block;"><div id="pubOAS_middle" class="banner300"><center style="text-align: left;"><div style="line-height: 10px !important;"> </div> Rappelons juste que les dépenses de personnel (pensions civiles et militaires comprises) ont représenté près de 300 milliards d'euros en 2007. Des dépenses de personnel qui représentent pour l'Etat près de la moitié des dépenses nettes de son budget. Lorsqu'il titularise un agent, l'Etat s'engage en moyenne à le rémunérer durant cinquante ans (salaires et retraites). Le coût moyen pour l'Etat d'un fonctionnaire tout au long de sa vie est estimé à environ 3,5 millions d'euros, selon la Cour des comptes.</center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"> Tillinac - et tous ceux qui le disent... - a raison: <strong>"la pavane de ces modernes ducs"</strong> nous coûte cher, et il serait grand temps qu'elle cesse; et que les Régions <strong>"fassent des économies". </strong>Mais où est l'Etat <em>fort</em> qui le leur imposera, et qui se dressera contre ces nouvelles féodalités, et contre ces dizaines de Bastilles, solidement tenues, elles (pas comme l'autre...) par de nouveaux privilégiés, aussi arrogants qu'accrochés à leurs privilèges, dont ils sont assoiffés...</center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center><center style="text-align: left;"></center></div></div>
Note
http://almasoror.hautetfort.com/about.html
Nombres naturels et ordinaux
tag:almasoror.hautetfort.com,2009-12-12:2346681
2009-12-12T09:03:00+01:00
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les rangs noirs de la fédération anarchiste sous le ciel bleu...
<p> </p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/01/846209184.jpg"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="1fédérationAnar.jpg" id="media-1951970" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/01/627176272.jpg" name="media-1951970" /></a></div> <div style="text-align: center">les rangs noirs de la fédération anarchiste sous le ciel bleu de Bastille par <a target="_blank" href="http://universdesara.org/">Sara</a></div> <p> </p> <p>AlmaSoror, depuis quelques mois, remet au jour certains articles du temps où il (elle) était un journal mensuel. Et voici, ci-dessous, le document pédéhait d'une des contributions mathématiques du docteur Laurent Moonens, celle du numéro de Juillet 2007. Faut cliquer pour que ça charge - et pouvoir lire.</p> <p><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/media/02/02/1107804284.pdf" target="_blank">Nombres naturels et ordinaux</a></span></p> <p> </p> <p>Pour en savoir plus sur le docteur Moonens... Osez cliquer <a target="_blank" href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2008/11/06/laurent-moonens.html">ICI</a></p>
lafautearousseau royaliste
http://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html
2010, Année Henri IV
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2009-11-22:2335939
2009-11-22T00:05:00+01:00
2009-11-22T00:05:00+01:00
QUATRIEME CENTENAIRE DE L’ASSASSINAT D’HENRI IV ...
<p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="right"> </p><h1 style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="center"><em><span style="font-size: medium;">QUATRIEME CENTENAIRE</span></em></h1><h1 style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="center"><em><span style="font-size: medium;">DE L’ASSASSINAT D’HENRI IV</span></em></h1><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="center"> </p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><em>Célébration nationale placée sous le Haut patronage du Président de la République </em></p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> Encore une célébration ? Encore commémorer ? Encore se tourner vers le passé ? Pas du tout !</p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> En rendant compte de cette <em>initiative officielle du Gouvernement français</em>, en s'y associant et en y participant, on fait tout à fait autre chose que de se complaire dans un passé aboli. On accomplit, certes, un <em>geste de mémoire</em>, en exaltant ce roi pacificateur et réconciliateur, mais tourné vers le présent et l'avenir. On contribue à <em>pousser à la roue</em> pour la reconquête de notre Histoire, la ruine de la <em>Bastille du mensonge</em> de l'histoire officielle, grâce à laquelle nos adversaires ont réussi à falsifier notre passé, à le faire prendre en haine à une part du peuple, le coupant ainsi de ses Racines authentiques. Beaucoup de français en effet, abusés par l'ignorance et le mensonge, ne s'aiment pas, n'aiment pas la France, du moins la caricature mensongère qu'on leur en a montrée, et ne souhaitent donc pas <em>prolonger cette aventure</em> exaltante que représente notre Nation.</p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> Exaltante, du moins, quand on connaît vraiment son Histoire, avec ses grandeurs et ses faiblesses (et même ses laideurs...) car comment pourrait-elle l'être -exaltante- lorsqu'on a été élevé en haine de son passé ? La réflexion n'est pas nouvelle, et elle n'est pas de nous: <em>l'histoire de France -l'histoire officielle, enseignée dans les Ecoles- paraît avoir été écrite par les ennemis de la France.</em></p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> Justement, il va peut-être, et même sûrement, falloir énoncer cette vérité au passé. Enfin ! De toutes parts, l'édifice vermoulu du mensonge craque et s'affaisse. Le Système idéologique qui nous gouverne reste en place, mais ne tient plus que par la force d'inertie. La terre entière a assisté, en direct, a la télé, à l'écroulement de l'empire marxiste-léniniste, qui se voulait l'aboutissement final, et la quintessence de la grande Révolution de 1789/1793. Et tout le monde sait maintenant la vérité sur les Goulags et les univers concentrationnaires de tous les sytèmes révolutionnaires qui, jusqu'en Extrême-Orient, ont eu ceci en commun de sortir, tous, de la même matrice: les journées parisiennes de 1789 à 1793, justement dénoncées par François Furet comme portant, dès le début, les germes de la Terreur. Mais aussi des Totalitarismes et des Génocides modernes. La vérité éclate au grand jour, et chaque jour un peu plus, et le système en place n'arrive plus non seulement à diffuser son idéologie mensongère, mais encore à empêcher la Vérité d'apparaitre. Il ne se passe pas de semaine sans qu'un nouvel ouvrage ne vienne réhabiliter tel ou tel de nos rois, le parcours de Max Gallo étant à cet égard des plus révélateurs (il eut un temps sa carte du Parti communiste !). C'est ce mouvement irrésistible, cette lame de fond qui va tout submerger qu'il faut contribuer à amplifier toujours plus car, soyons-en sûrs, ce mouvement ne pourra pas rester sans conséquences.</p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> C'est par le mensonge que nos adversaires ont gagné, c'est par la manifestation de la Vérité qu'ils perdront et que leur système s'effondrera. Il s'est déjà effondré aux extrêmités de la terre, la vague du tsunami refluant maintenant vers son épicentre, son point de départ : Paris. Un jour, bientôt, c'est le coeur même, l'épicentre du tsunami qui retrouvera le calme. Si l'on n'a pas cette certitude, cette foi, à quoi bon combattre encore ? Non, ceux qui ont construit un système idéologique contre nos Racines et nos Traditions n'ont pas plus que d'autres les promesses de l'eternité. Leur idéologie est à bout de souffle, elle est morte. Elle reste encore en place, ici, par habitude. Un jour, bientôt, l'habitude elle-même ne suffira plus. Il faut pousser à la roue pour hâter ce moment-là.</p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoHeading8" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> C'est, et ce n'est que, dans cet esprit, que nous nous réjouissons de cette <em>Année Henri IV</em> qui va s'ouvrir, sous le <em>Haut patronage du Président de la république</em>, ce qui semble bien corroborer ce que nous venons de dire...</p><div style="mso-element: frame; mso-element-frame-width: 76.55pt; mso-element-frame-height: 107.75pt; mso-element-frame-hspace: 7.05pt; mso-element-wrap: auto; mso-element-anchor-vertical: paragraph; mso-element-anchor-horizontal: page; mso-element-left: 57.35pt; mso-element-top: .05pt; mso-height-rule: exactly;"> La Présidence de la république a décidé d'honorer Henri IV, en donnant un éclat tout particulier à cette année 2010, qui marque le quatrième centenaire de sa disparition tragique. Un grand nombre de manifestations viendront seconder cette volonté des autorités politiques d'exalter le rôle que joua le roi dans l'époque troublée qui fut la sienne, et le symbole de paix, d'amitié et de rassemblement des français qu'il a su incarner au plus haut point. </div><div style="mso-element: frame; mso-element-frame-width: 76.55pt; mso-element-frame-height: 107.75pt; mso-element-frame-hspace: 7.05pt; mso-element-wrap: auto; mso-element-anchor-vertical: paragraph; mso-element-anchor-horizontal: page; mso-element-left: 57.35pt; mso-element-top: .05pt; mso-height-rule: exactly;"> </div><div style="mso-element: frame; mso-element-frame-width: 76.55pt; mso-element-frame-height: 107.75pt; mso-element-frame-hspace: 7.05pt; mso-element-wrap: auto; mso-element-anchor-vertical: paragraph; mso-element-anchor-horizontal: page; mso-element-left: 57.35pt; mso-element-top: .05pt; mso-height-rule: exactly;"> Nous parlerons bien, sûr plus en détail, et au fur et à mesure, des diverses manifestations qui se dérouleront tout au long de l'année. Plusieurs d'entre elles sont encore à l'état de projets, ou en cours de finalisation. D'autres, par contre, sont déjà clairement définies, et d'ores et déja annoncées. </div><div style="mso-element: frame; mso-element-frame-width: 76.55pt; mso-element-frame-height: 107.75pt; mso-element-frame-hspace: 7.05pt; mso-element-wrap: auto; mso-element-anchor-vertical: paragraph; mso-element-anchor-horizontal: page; mso-element-left: 57.35pt; mso-element-top: .05pt; mso-height-rule: exactly;"> </div><div style="mso-element: frame; mso-element-frame-width: 76.55pt; mso-element-frame-height: 107.75pt; mso-element-frame-hspace: 7.05pt; mso-element-wrap: auto; mso-element-anchor-vertical: paragraph; mso-element-anchor-horizontal: page; mso-element-left: 57.35pt; mso-element-top: .05pt; mso-height-rule: exactly;"> Voici ce que l'on peut citer, pour l'instant, entre autres...:</div><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> - Pour l'Aquitaine, à Nérac (Lot-et-Garonne), le 15 mai 2010, une Journée d’études : <strong>« Le Roi est mort. Vive le Bon Roi Henri »</strong> (<em>Les Amis du Vieux Nérac</em>)</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> - A Pau (Pyrénées-Atlantiques), au Musée national du château, en avril-juin 2010, l'exposition <strong>« Quel principe incomparabile. Florence 1610 : hommage des Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre »</strong> (<em>RMN, Musée national du château de Pau-Chapelle Médicis</em>).</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Du 17-19 juin 2010, Colloque <em>Les régicides en Europe du XVè au XIXè siècles.</em></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Au <em>Pôle intercommunal lecture publique et archives,</em> autour du 14 mai, l'exposition <em>Ravaillac, l’assassinat, le procès.</em></p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em> </em> - Pour la région Centre, à Sully-sur-Loire (Loiret), au château, durant l'automne, une expositon sur les relations entre Henri IV et Sully.</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> - Pour l'Ile-de-France:</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> A Paris, Création d’un itinéraire Henri IV dans Paris (Ville de Paris, Balades du patrimoine)</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Bibliothèque de l’Arsenal, le 17 mai 2010, Conférence-lecture « Les lundis de l’Arsenal ».</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Musée de l’Armée, Exposition-dossier sur Henri IV chef de guerre avec emprunt à Venise de l’armure d’Henri IV.</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Animation musicale pendant la Nuit des musées.</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Musée Carnavalet, mise en valeur de la salle Henri IV et présentation du masque mortuaire du Roi par Michel Bourdin</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Musée du Louvre, mars 2010, Exposition « Toussaint Dubreuil, peintre de Henri IV »</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Auditorium du musée du Louvre, automne 2010, Cycle de trois ou quatre conférences; 18-20 novembre, Colloque « Autour d’Henri IV : figures du pouvoir et échanges artistiques ».</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> A Fontainebleau (Seine-et-Marne), au château:</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- création d’un circuit jalonné de visite Henri IV à l’intérieur et à l’extérieur du château avec mise en valeur des éléments importants</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- automne 2010 exposition dossier sur la Belle cheminée avec emprunt des bas-relifs du Louvre</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> - inauguration de la réfection extérieure du quartier Henri IV</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- concert (cérémonie ?) dans la chapelle de la Trinité</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- cycle de conférences sur Henri IV et ses travaux à Fontainebleau</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> A Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Cathédrale:</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- Recherche et inhumation du chef d’Henri IV</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- Programmation de concerts autour du temps d’Henri IV (Festival de Saint-Denis)</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> A Saint-Germain-en-Laye (Hauts-de-Seine), Musée d’archéologie nationale:</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- septembre-novembre 2010. Exposition <strong>La passion de la paix – Les vestiges du temps sur la tolérance et la paix (édits de Saint-Germain, de Nantes) et sur le château neuf et les jardins d’Henri IV.</strong> (Association Henri IV Saint-Germain-en-Laye 2010- Musée national des Antiquités)</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Eglise de Saint-Germain</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- mardi 6 avril. Requiem des rois de France de Eustache du Cauroy (Association Henri IV Saint-Germain-en-Laye 2010-Ville de Saint-Germain)</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- Son et lumière, tableau sur Henri IV</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> - Pour le Languedoc-Roussillon, à Montpellier (Hérault), automne 2010, Journée de visite à Montpellier, (Jardin des plantes créé en 1593, hôtel Jacques Cœur et des trésoriers de France où Henri de Navarre a séjourné…) organisée par la Société archéologique de Montpellier.</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> - Pour la région Midi-Pyrénées, à Cazaux-Saves (Gers) Château de Caumont, printemps-été 2010, exposition <strong>« Henri IV et le duc d’Epernon »</strong></p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> - Pour les Pays-de-la-Loire, à La Fleche (Sarthe), au Prytanée:</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">-4 juin, (Chapelle): Requiem de du Cauroy</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">-15 octobre, Visite et soirée rétrospective des célébrations du quadricentenaire de la naissance du roi Henri IV. (Association des Amis de la Bibliothèque du Prytanée)</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">-17 octobre, Bibliothèque du Prytanée, exposition <strong>« Henri IV dans les collections de la bibliothèque du Prytanée : mythe, histoire et légende »</strong> (Association des Amis de la Bibliothèque du Prytanée)</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">-16 octobre, Théâtre de la Halle aux blés, Conférences universitaires <strong>« Cœurs royaux et architecture funéraire »</strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> - Pour la PROVENCE, à Marseille, Journée d’étude sur Henri IV et la Méditerranée.</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> - Pour l'Etranger: - Etats-Unis, Chicago, Newberry Library, Exposition <strong>"Henri IV à Chicago"</strong> (à travers le souvrages et documents conservés à Chicago).</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> - Italie, Florence, Chapelle Médicis, septembre-décembre, Exposition «<strong> Quel principe incomparabile Florence 1610 : hommage des Médicis à Henri IV, roi de France et de Navarre »</strong></p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Rome, Basilique Saint-Jean-de-Latran,13 décembre, messe anniversaire de la naissance d’Henri IV</p><p style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> Rome, Villa Médicis, Présentation et lancement de l'Année Henri IV. </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> - Sur Internet:</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- Important site interactif réalisé par la Délégation aux célébrations nationales, la Mission de recherche et de la technologie et la Société Henri IV (auteur Grégory Champeaud) .</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- Site de la Société Henri IV</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">- Henri IV 2010, groupe sur Facebook</p><p style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="center"> </p><p style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="center">Publications</p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">Jean-Pierre Babelon, Henri IV, Fayard 2009 (nouvelle édition avec bibliographie actualisée.)</p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1658548697.jpg" target="_blank"><img id="media-1939582" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1041690991.jpg" alt="HENRI IV BABELON.jpg" name="media-1939582" /></a></div><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">Alexander Bande, Le Cœur du Roi, Tallandier, 2009.</p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/918517487.jpg" target="_blank"><img id="media-1939585" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1104366833.jpg" alt="HENRI IV ALEXANDER BANDE.jpg" name="media-1939585" /></a></div><p class="MsoBodyText" style="text-justify: inter-ideograph; text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;">Janine Garrisson, Henri IV, le roi de la Paix, Tallandier 2006.</p><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/943961508.JPG" target="_blank"><img id="media-1939601" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/576521460.JPG"
lafautearousseau royaliste
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La crise, oui, mais pas pour tout le monde...
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2009-09-04:1834636
2009-09-04T00:10:00+02:00
2009-09-04T00:10:00+02:00
On a pris...
<p> On a pris la Bastille ? On a fait la Révolution pour abolir les privilèges ? La bonne blague ! Le système en place a créé cent, mille Bastilles, largement plus scandaleuses que l'ancienne...</p><p> En voici une, la <em>liste</em> n'est pas limitative.....</p><p> </p><p><a id="media-1932974" name="media-1932974" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1481145055.jpg">Comparaison.jpg</a></p><p> </p><p><a id="media-1319221" name="media-1319221" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/626928643.pps"><strong>Les indemnités parlementaires...pps</strong></a></p>
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La CGT veut-elle la mort du Port de Marseille ?...
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2009-07-27:2280437
2009-07-27T00:09:00+02:00
2009-07-27T00:09:00+02:00
La CGT...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> La CGT était en effet déjà directement à l’origine de l’arrêt –qu’on continue d’espérer temporaire…- de l’UNM (Union Navale Marseille, ex CMR, Compagnie Marseille Réparation).</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Une cessation définitive d’activité de cette Compagnie signifierait tout simplement la fin de la filière de la réparation navale sur le port de Marseille.</p> <div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/473071057.jpg" target="_blank"><img id="media-1869047" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/965434843.jpg" alt="PORTS 2.jpg" name="media-1869047" /></a></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Or, voilà que Charles-Émile Loo dénonce <strong>« un sabotage économique intolérable »</strong> de la part des salariés qui refusent en bloc la réforme portuaire enclenchée il y a plus d’un an. En clair, de la CGT, qui ne veut pas perdre, comme ce serait le cas si cette <em>bonne</em>réforme passait, l’un des derniers bastions qu’elle tient depuis 1945. Et qu’elle tient non dans l’intérêt général, ou dans l’intérêt dudit bastion (il y a belle lurette que la CGT préfère les immigrés aux travailleurs français) mais dans son seul intérêt à elle, pour les ressources et les profits matériels qu'elle en tire.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Exactement -dans un autre domaine- comme Gérard Aschiéri, qui veut plus de moyens pour l’Education, non dans l’intérêt des enfants mais parce que c’est lui qui, avec ses amis des syndicats enseignants de gauche, gère une bonne part de ces moyens ; et donc, plus il y en a , des moyens, et plus <strong>« ils »</strong> sont puissants. Ecoeurant, mais vrai, comme sur le port de Marseille, donc (refermons cette parenthèse….)</p> <div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/1393881517.jpg" target="_blank"><img id="media-1869051" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/871630053.jpg" alt="PORTS 6.jpg" name="media-1869051" /></a></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Le fait que ce soit Charles-Émile Loo –figure historique du Parti socialiste marseillais- qui sonne la charge et porte l’accusation contre la CGT donne plus de poids à l’accusation. Et l’accusation est musclée : <strong>« Ceux qui jouent ce jeu</strong>–du refus de la réforme, ndlr- <strong>engagent des dizaines de milliers de personnes qui travaillent sur le port et autour… La limite a été largement franchie… »</strong>. Charles-Émile Loo rajoute même, pour ceux qui n’auraient pas tout à fait saisi sa pensée, qu’il s’agit de <strong>«zigotos, qui n’ont aucun sens des responsabilités ».</strong> Ouf ! Là, au moins, c’est très clair !</p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> On est dans la période du 14 Juillet. Qui a dit qu’on avait <em>pris</em> la Bastille ? Un bâtiment vide, qui ne servait plus, et devait étre démoili depuis longtemps, et dont seules les difficultés financières du gouvernement royal avaient retardé la destruction. Aujourd’hui, dans les ports ou dans l’enseignement, ce sont des dizaines, des centaines, des milliers de Bastille, autrement plus pernicieuses et plus néfastes, autrement plus redoutables, qui sabotent notre quotidien, celui de la France et de son économie.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Comme sur le port de Marseillle….. </p>
Marquis des Chouans
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Les dessous de la Bastille
tag:beaudricourt.hautetfort.com,2009-07-20:2294954
2009-07-20T22:13:00+02:00
2009-07-20T22:13:00+02:00
Glorieuse, la prise de la Bastille ? Pas tant que ça... D’ailleurs, le...
<p><img src="http://beaudricourt.hautetfort.com/media/01/02/602994867.jpg" alt="bastille_1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1885292" /></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Calibri;">Glorieuse, la prise de la Bastille ? Pas tant que ça... D’ailleurs, le 14 juillet n’a été choisi comme fête nationale qu’environ cent ans plus tard, en 1880, et la date a été largement discutée : les députés et les sénateurs ont proposé aussi bien le 4 août que le 5 mai que le 21 septembre, etc. et le 14 juillet ne l’emporte que de peu.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-outline-level: 1;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 24pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;">La Bastille</span></b> <b><span style="font-size: 24pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;">: du mythe à la réalité</span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 24pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">« Le matin fut lumineux et d’une sérénité terrible, écrira Michelet : Une idée se leva sur Paris avec le jour, et tous virent la même lumière. Une lumière dans les esprits et dans chaque cœur une voix : Va et tu prendras la Bastille ! ».<br /> La prise de la Bastille est devenue dans les livres scolaires de la IIIe République le symbole de la victoire du peuple sur la « tyrannie ». En effet, chacun comprendra qu’il est toujours dans l’intérêt de ceux qui ont pris le pouvoir en 1789 de masquer leur propre violence et l’arbitraire sur lesquels ils ont assis leur domination. Se fabriquant ainsi leurs propres mythes fondateurs… <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span><strong>La Bastille : sa réalité à la veille du 14 juillet</strong></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">En 1789, il y avait déjà longtemps que la Bastille ne servait plus guère. On envisageait même de supprimer cette forteresse trop coûteuse.<br /> <br /> Quand la Bastille est prise le 14 juillet, elle ne détient dans ses geôles que sept prisonniers : des fous, un faussaire et quelques personnes si peu recommandables qu’il est bien difficile de se glorifier de leur libération. Sept détenus c’était vraiment peu… Michel Winoch le déplorait, en ajoutant que la réalité n’a pas besoin de coïncider avec les idées reçues, les faux bruits ou les imaginations. De plus à la fin du XVIIIème siècle, le traitement des prisonniers à la Bastille était décent, mais pour légitimer l’émeute, les révolutionnaires<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> voulaient faire de la Bastille un engin de torture horrifique et injuste…</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-outline-level: 1;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><b><span style="font-size: 24pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;">Le 14 juillet : on marche d’abord sur les Invalides, pas sur la Bastille</span></b></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 24pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Au matin du 14 juillet, les émeutiers se dirigent vers les invalides. Ils exigent des armes demandées la veille, et comme le gouverneur, Sombreuil, avait voulu négocier, ils profitent de l’ouverture de la porte pour s’engouffrer et piller les fusils qui se trouvaient là, des canons et un mortier.<br /> Et voilà donc les émeutiers en marche vers la forteresse.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 24pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><b><span style="font-size: 24pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;">Sur place, le dérapage...</span></b></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><img src="http://beaudricourt.hautetfort.com/media/00/01/586942652.jpg" alt="Launay.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1885300" /></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-outline-level: 1;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 24pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Les émeutiers n’avaient pas rencontré d’opposition aux Invalides. Mais, à la Bastille, le gouverneur, Bernard de Launay, s’affole en voyant la foule approcher. Ses ordres sont contradictoires. Il envisage même de faire sauter le stock de poudre pour éviter qu’on ne s’en empare. Puis il tente de négocier. Enfin finalement, il laisse entrer les émeutiers dans les cours de la forteresse…<br /> <br /> L’épisode qui suit est tristement célèbre : Launay est entrainé vers l’Hôtel de ville, harcelé de coups, finalement massacré au sabre. Sa tête, coupée au couteau par l’aide-cuisinier Desnot, est promené au bout d’un pique dans tout Paris, bientôt accompagné du prévôt des marchands. Flesselles, que l’on assassina dans la foulée. On but le sang des malheureuses victimes : « Acte d’un goût douteux, conclut le professeur Jean Tulard, mais qui va se généraliser durant les années suivantes et de devenir une forme de « civilité » révolutionnaire pour les victimes de marque ».</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-no-proof: yes;"><strong><span style="text-decoration: underline;">CONCLUSION</span> :</strong></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">La conclusion qu’inspire ce récit, pourtant résumé des événements est que, contrairement à une légende tenace, la Bastille n’a pas été prise d’assaut, mais elle s’est rendue. Autrefois les livres scolaires, aujourd’hui les encyclopédies ont diffusé et diffusent encore abondamment les images fortes d’un peuple vigoureux et courageux, faisant tomber par la seule force de son ardeur, l’une des plus puissantes forteresses médiévales. Et ainsi, de pierre en pierre, va se construire une nouvelle Bastille celle du « mythe ».</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><strong><span style="text-decoration: underline;">FETERA-T-ON LE TRICENTENAIRE DE LA REVOLUTION</span> ?</strong></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Contester le mythe révolutionnaire, comme s’y emploient les historiens actuels, délégitimer la Terreur, c’est ruiner le présupposé ancien selon lequel les progrès sociaux s’obtiendraient par la violence. Conduite au nom du peuple, la Révolution s’est effectuée sans le consentement du peuple, et souvent même contre le peuple. Le bicentenaire n’a pas vraiment commémoré 1789, mais plutôt exalté l’idée que la France de 1989, du moins celle qui est au pouvoir, se fait d’elle-même…</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">Quittons l’histoire pour le champ de la prospective. Au rythme ou vont les choses… Que réserve 2089 ? Si la logique communautariste qui prévaut aujourd’hui n’a pas été renversée. Et que les Musulmans seront devenus majoritaire dans le pays. Pouvons sérieusement imaginer un seul instant ces nouveaux « Musulmans de France » célébrer 1789 ? Quant on sait que la pensée révolutionnaire ne s’accorde pas avec l’anthropologie exprimée par les textes sacrés de l’islam. Quelle signification pourrait revêtir pour eux en 2089 la commémoration de la révolution « française » ? <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">L’histoire n’étant jamais écrite d’avance, et l’histoire de France ayant toujours réservé d’étonnantes et miraculeuses surprises. On ne peut s’empêcher d’imaginer, et d’espérer voir sur notre sol un retour en force de la Foi catholique. Certes il faudrait alors tout reconstruire, ces nouveaux chrétiens auront certainement donc d’autres urgences que de célébrer ou de contester le tricentenaire de 1789…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">(<em>Article proposé par Madame Charlène Courtois</em>).</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: normal; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" class="MsoNormal"> </p>
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Orange pressé organise un café démocrate européen ”attentes et besoins des jeunes européens” mercredi 22 octobre à Basti
tag:lesjeuneslibres.hautetfort.com,2008-10-20:1854466
2008-10-20T11:20:00+02:00
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C'est avec plaisir que je me rendrai mercredi à l'invitation d' Orange...
<p style="text-align: justify;">C'est avec plaisir que je me rendrai mercredi à l'invitation d'<a target="_blank" href="http://ffunivers.blogspot.com/">Orange pressé</a> pour le premier café démocrate européen sur les attentes de la jeunesse vis à vis de l'Europe. Je vous rappelle le format : un lieu convivial, une discussion à battons rompus, un partage de connaissances, une profusion d'idées créatives pour inventer demain.</p> <p style="text-align: justify;">Pour rappel, 15 groupes de projet ont été mis en place par Marielle de Sarnez qui a confié à Jean-François Martins et moi le groupe transversal aux autres groupes "les jeunes et l'Europe". Vous y êtes les bienvenu(e)s, et si vous n'êtes pas encore inscrit(e)s, c'est par <a target="_blank" href="http://83.206.54.169/MouvementDemocrate/formulaire.php">ici</a>.</p> <p><a target="_blank" href="http://lesjeuneslibres.hautetfort.com/media/00/02/456438202.jpg"><strong><img name="media-1341169" src="http://lesjeuneslibres.hautetfort.com/media/00/02/1482679566.jpg" alt="café dém européen.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1341169" /></strong></a><strong>Jeunes et attentes d’Europe : notre texte de lancement du Groupe projet</strong></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Alors que sur le continent américain jaillit un regain d’intérêt politique de la part de la jeunesse, en grande partie grâce l’impulsion du candidat Obama, l’Europe, elle, traverse une crise politique majeure.</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Rappelons les successions de refus des citoyens aux différents traités proposés ces 3 dernières années pour prendre la mesure de cette crise politique. France, Pays Bas, Irlande… La ratification du Traité de Lisbonne par 26 des 27 pays par les Parlements nationaux montre une volonté des états de poursuivre la construction européenne mais dans le même temps une fracture entre les citoyens et leurs représentants.</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Indifférence et évidence. Ces mots définissent le sentiment des jeunes jusqu’à aujourd’hui face à l’Europe. Alors qu’ils adhèrent majoritairement à l’idée européenne, que celle-ci est une évidence pour eux, ils sont les grands absents des échéances électorales européennes : 3 jeunes sur 4 se sont abstenus lors des élections européennes de 2004 et 43 % des jeunes se sont abstenus lors du référendum sur le traité constitutionnel en 2005. C’est plus que pour n’importe quel autre scrutin.</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Quelles sont les raisons de cette indifférence ?</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Chômage, précarité, 1ère génération à penser qu’elle vivra moins bien que ses parents, dette publique, dette générationnelle et dette environnementale, dépendance vis à vis des générations aînées dans un système de solidarité qui ne trouve pas la solution de sa pérennité sont parmi les leviers majeures du doute des jeunes vis-à-vis d’un projet commun. .</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Une partie des responsabilités est à imputer à une classe politique française, tournée vers des intérêts électoralistes à court terme, adepte du double langage : « c’est la faute de Bruxelles ».</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">C’est aussi une crise d’incarnation de l’Europe qui semble souvent aux yeux des jeunes comme abstraite, bureaucratique. Comment demander à une génération qui a du mal à se projeter positivement dans l’avenir de s’investir dans le projet européen ? C’est le cas de la jeunesse française en particulier, la plus pessimiste du monde.</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Plus que les freins liés à l’Europe, c’est bien un malaise générationnel qui induit cette indifférence. L’illustration parfaite en a été donnée dans l’émission en 2005 « Chirac et les 100 » jeunes. 3 ans plus tard, nous en sommes au même point</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Pour autant, l’Europe est pour les jeunes une évidence. L’ « Eurogénération » est née dans une Europe en construction, ils bénéficient de grands dispositifs mis en place pour eux : Erasmus, réforme LMD, service civique, formation tout au long de la vie , mobilité, budgets pour les associations dans lesquels ils s’engagent, leurs premiers salaires ont été payés en euro, ils passent les frontières en stop, car, train ou avion low cost avec une simple carte d’identité.</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Cette même génération est celle qui n’a jamais connue qu’une Europe en paix, pour qui les conflits les plus proches se trouvent aux balkans et qui connaissent de moins en moins les témoins des grandes confrontations européennes du siècle passé. Nous ne pouvons attendre une nouvelle guerre en Europe pour reprendre goût à la paix et à la liberté qu’elle nous apporte.</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Très attachés à la dignité humaine, les jeunes ne peuvent que reconnaître que l’Europe partage cette valeur, à contrario des Etats Unis ou de la Chine par exemple sur la peine de mort.</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Des immenses défis sont posés à la jeunesse européenne : mutation industrielle et crise financière et économique, enjeux environnementaux auxquels la génération née sous Tchernobyl est particulièrement sensible, rapport Nord/Sud, développement durable, déséquilibres géopolitiques, fracture numérique et (r)évolutions technologiques induisant des évolutions sociétales sans précédent. Last but not least, l’enjeu crucial du vieillissement de la population européenne : en 2035, un quart des Européens aura plus de 60 ans.</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">L’Europe saura t’elle incarner aux yeux des jeunes générations le levier pour relever ces défis ? La jeunesse européenne, et plus particulièrement la jeunesse française est elle en mesure de s’approprier le présent et l’avenir de l’Europe, et de prendre la relève de la construction européenne ?</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">Pourrons nous faire notre et léguer aux générations européennes qui nous suivrons cette conclusion de la commission programmatique mixte « jeunesse » à l’UNESCO ?</span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Calibri","sans-serif";">« …, la jeunesse est une réalité incontestablement importante et un élément non contournable dans la recherche de réponses globales au défi de notre monde. Les jeunes représentent au niveau mondial et au sein des pays une véritable force démographique en constante évolution. Par conséquent, leur place ne doit plus être celle de simple objet de politiques de développement et de jeunesse. Les jeunes ont leur rôle à jouer comme partie prenante de la définition et de la mise en œuvre des politiques et des programmes internationaux qui les concernent. »</span></p>
nanouche
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Rencontre du 5e Type!
tag:www.nanouche.com,2008-09-14:1799787
2008-09-14T18:23:19+02:00
2008-09-14T18:23:19+02:00
Hier, Alors que je me balladais avec mon ami Garry dans les rues de...
<p><img src="http://choukrounette.hautetfort.com/media/02/02/541232098.jpg" alt="garry et moi.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1277630" />Hier,</p> <p>Alors que je me balladais avec mon ami Garry dans les rues de Paris à la recherche d'un plan, nous sommes tombés sur un K.</p> <p>Le K en question était un jeunhomme bien éméché, bien cassé (bouts de verres sur le visage ensanglanté, chicots en moins) bref le K m'a un peu angoissé.</p> <p>Je ne sais pourquoi, ce jeunhomme a décidé de nous prendre à parti, et de nous insulter. huuuum j'ai adooooré. Cet homme venait de se faire voler ses affaires et son chien. On y etais pour quoi nous! Rien! Mais ils nous a tout mis sur le dos. A mon avis, il a du me prendre pour le Sheriff de la ville, sachant qu'hier j'etais habillée en jeans, chemises a carreaux avec gros ceinturons plus Santiags. Mais que voulez vous que j'y fasse moi. Mon cheval étant resté au TEXAS, je ne pouvais l'aider à retrouver ses affaires.</p> <p>Bref ce qu i m'a fait plaisir, c'est que durant ces 10 bonnes minutes de tortures à se faire insulter, la seule chos<a href="http://nanouche5.unblog.fr/files/2008/08/garryetmoi.jpg" title="garryetmoi.jpg" class="imagelink"></a>e qui m'a fait peur était que cet homme frappe mon pote! et Garry (mon ami qui me veut du bien) avait la même peur!</p> <p>Cet alors que plusieurs questions s'ouvrent à moi :</p> <p>- quel degré de violence ou déception peut on vivre afin de s'en prendre à des gens dans la rue sans aucune raison?</p> <p>- Pourquoi est ce dans les moments critiques que nous nous apercevons de l'importance des gens qui nous entourent? (sérieux, je me voyais déjà sur le dos du mec à le degommer car il frappait mon pote! non mais oh c'est la famille quoi!)</p> <p>Toutes ces questions sont pour l'instant sans réponses mais je trouverais!</p> <p>Heureusement la soirée s'est mieux terminée!!!</p>