Last posts on barroso2024-03-29T16:20:01+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/barroso/atom.xmlPPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlQui est ”discriminé” en 2016 ? ”Goldman Sachs”...tag:plunkett.hautetfort.com,2016-09-13:58474342016-09-13T19:22:00+02:002016-09-13T19:22:00+02:00 ...écrit M. Barroso, ex-président de la Commission de l'UE :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5454657" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/00/2655474797.2.jpg" alt="0.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #808080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">...écrit M. Barroso, ex-président de la Commission de l'UE : </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">L'ère turbocapitaliste repose sur le rejet des limites : y compris celles de la décence. M. Barroso vient d'en donner un exemple. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">Il a scandalisé les Européens en partant chez Goldman-Sachs, faire profiter <em>the Firm</em> de son expérience. L'indignation fut telle que M. Juncker lui-même s'est vu contraint de faire quelque chose. Il a donc écrit à M. Barroso pour lui demander des <em>"clarifications"</em> (mais la situation n'est que trop claire) sur ses nouvelles responsabilités. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">M. Barroso répond aujourd'hui à M. Juncker par une lettre courroucée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">Il écrit ceci au président de la Commission : <strong>1.</strong> lui demander de s'expliquer est <em>"incompatible avec des décisions prises concernant d'autres membres de la Commission"</em> ;<strong> 2.</strong> décider quelque chose à son encontre (quoi ???) serait donc <em>"discriminatoire" ;</em> <strong>3. </strong> non seulement ce serait discriminatoire envers M. Barroso, mais ce serait discriminatoire <em>"contre Goldman-Sachs"</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">Passons sur les points 1 et 2, qui semblent sous-entendre que le pantouflage new-yorkais est une pratique courante des euro-dirigeants : ce qui en dit long sur la vraie nature de l'UE.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mais le point 3 a de quoi - </span><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">aurait dit Léon Bloy - </span><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">faire hennir les constellations. C'est l'idée que le groupe Goldman-Sachs puisse être<em> "discriminé" </em>! Que ce mot puisse être même prononcé à propos d'un prédateur de la jungle financière, est obscène. M. Barroso veut-il réellement faire croire à M. Juncker que la <em>"discrimination"</em> menace Goldman-Sachs (800 milliards de dollars de fonds propres, 41 milliards de chiffre d'affaires) ? Juge-t-il M. Juncker capable de le croire ? ou de faire semblant ? Peu importe. Le fait est qu'en 2016, dans le monde atlantique, la plus sulfureuse des mégabanques (crise de 2008, comptes publics de la Grèce...) peut utiliser à son profit le vocabulaire du compassionnel et de la justice sociale, et que les médias jugent ça normal.<br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">Laissons le mot de la fin au chef de file de la gauche portugaise, Pedro Soares :<em> "l'élite dont fait partie Barroso n'a aucune honte."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;"> </span></p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlJosé Manuel Barroso rejoint la Goldman Sachs, comme l’ignoble Peter Sutherlandtag:pdf31.hautetfort.com,2016-07-14:58263262016-07-14T19:39:00+02:002016-07-14T19:39:00+02:00 Publié par Guy Jovelin le 14 juillet 2016 14 juillet 2016 par admin4 La...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 14 juillet 2016</p><p style="text-align: right;">14 juillet 2016 par admin4</p><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"><span style="font-size: 10pt;"><img class="shrinkToFit alignleft" style="float: left;" src="https://stateoftheunion.eui.eu/2013/wp-content/uploads/2014/03/BARROSO-Jose-Manuel.jpg" alt="https://stateoftheunion.eui.eu/2013/wp-content/uploads/2014/03/BARROSO-Jose-Manuel.jpg" width="248" height="177" />La nouvelle a été annoncée par Goldman Sachs elle-même : la branche internationale de la banque d’affaires (réputée la plus puissante du monde) s’offre un nouveau directeur non-exécutif, qui n’est autre que le sinistre<strong>José Manuel Barroso</strong>, ancien président de la Commission européenne de 2004 à 2014…</span></div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"><span style="font-size: 10pt;">De quoi mettre en lumière encore davantage le lien puissant entre la Haute Finance et le pouvoir politique opaque de l’Union européenne…</span></div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"> </div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"> </div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"> </div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"> </div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"> </div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"> </div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"><span style="font-size: 10pt;"> </span></div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"><span style="font-size: 10pt;"><img id="il_fi" class="alignright" style="float: left;" src="http://pleinsfeux.org/wp-content/uploads/2015/10/PETER-SUTHERLAND-REPR%C3%89SENTANT-DE-L%E2%80%99ONU-POUR-LES-MIGRATIONS-VEUT.png" alt="Afficher l'image d'origine" width="237" height="134" />Le précédent directeur de cette branche de la Goldmann Sachs était <strong>Peter Sutherland</strong>, lui-même ancien Commissaire européen à la concurrence ! Mais aussi représentant spécial du secrétariat général des Nations unies pour les migrations internationales (c’est-à-dire en charge de l’invasion actuelle de l’Europe), ancien directeur général de l’OMC, président d’honneur pour l’Europe de la Commission trilatérale, membre du Comité directeur du groupe de Bilderberg et actuel président de l’European Policy Center…</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Bref, un mondialiste de très haut niveau.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Cet individu s’était signalé en émettant <a href="https://twitter.com/PDSutherlandUN/status/746687362902728704" target="_blank">le tweet suivant</a> après la victoire du Brexit au référendum britannique :</span><p><span style="font-size: 10pt;"> </span></p><div class="text_exposed_show"><blockquote><p><span style="font-size: 10pt;">« La jeune génération au Royaume-Uni a été sacrifiée, tout ça à cause d’une déformation des faits et des conséquences. D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé. »</span></p></blockquote></div></div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"><span style="font-size: 10pt;">Source <a href="http://thibautdechassey.com/" target="_blank">T. de Chassey</a></span></div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"> </div><div style="text-align: justify;" data-canvas-width="173.16739084261607"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://www.contre-info.com/">contre-info</a></span></div>
gergovie67http://environnementemptreinte.hautetfort.com/about.htmlBruxelles, paradis des lobbiestag:environnementemptreinte.hautetfort.com,2015-02-05:55512652015-02-05T16:51:00+01:002015-02-05T16:51:00+01:00 ......Entre 20 000 et 30 000 lobbyistes s’activent...
<p>......Entre 20 000 et 30 000 lobbyistes s’activent quotidiennement dans cette « Brussells Bubble ». Encore plus ces derniers mois, après les élections européennes, avec l’arrivée d’un gros contingent de nouveaux eurodéputés, et la mise en place de la commission Juncker (novembre 2014) qui a promis de légiférer à marche forcée dans le domaine du numérique, de l’énergie ou de la fiscalité.<br />....</p><div class="copy-paste-block"><h2 class="intertitre">Besoin de règlementation</h2><p>On l’aura compris : à Bruxelles, la caricature du lobby forcément nuisible énerve. Mais personne ne nie qu’ils auraient besoin d’être davantage réglementés. Et que le nouveau registre de transparence n’y suffira sûrement pas. Un groupe d’ONG, dont CEO, l’a décortiqué ces derniers jours. Son constat est sévère : les changements apportés sont jugés <em>« minimes » </em>et <em>« ne résoudront pas les problèmes fondamentaux »</em>. Parmi les manques, le fait que de gros lobbies comme la City de Londres, Electrabel ou Walmart n’y figurent pas.</p><p>Les associations LobbyControl, CEO et Friends of the Earth Europe devaient d’ailleurs, mardi, annoncer qu’elles portent plainte auprès du secrétariat du registre contre Goldman Sachs pour avoir déclaré moins de 50 000 euros de dépenses de lobbying en 2013, alors qu’elles estiment que c’est bien davantage. <em>« C’est un test pour voir si la Commission Juncker aura plus de volonté que la Commission Barroso pour faire respecter les principes du registre », </em>selon Olivier Hoedeman, de CEO......</p><div class="copy-paste-block"><h2 class="intertitre">Assainir les relations entre lobbies et institutions</h2><p>Les soupçons de permissivité n’épargnent pas la Commission. Ainsi l’affaire du « Dalligate », toujours pas élucidée. Il s’agit du limogeage, en 2012, par le président Manuel Barroso de son commissaire à la santé, le Maltais John Dalli, mis en cause dans une affaire de corruption par l’industrie du tabac. Ce dernier dénonce aujourd’hui un complot fomenté par le cigarettier Philip Morris pour faire échouer son projet de directive sur le tabac. L’ex-commissaire a saisi la Cour de justice de l’Union européenne, à Luxembourg. Les ONG pointent aussi le problème, jugé sérieux, des « revolving doors », ces portes tournantes qu’empruntent d’anciens de la Commission pour émarger dans le privé. Des pantouflages jugés peu ou pas assez encadrés.</p><p>Que faire pour assainir davantage ces relations entre lobbies et institutions ? La réponse n’est pas simple. <span style="color: #ff0000;"><strong>Des eurodéputés militent pour que la Commission propose un texte législatif, seul moyen de pouvoir imposer des sanctions à ceux qui violent les codes de bonne conduite. La Commission, elle, voudrait rendre le registre obligatoire, ce qui contraindrait les eurodéputés à publier leur agenda comme les commissaires..</strong></span>... Extraits du Monde</p></div></div>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlLa Commission Européenne met son veto à l’initiative citoyenne « UN DE NOUS »tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-05-28:53799052014-05-28T20:03:00+02:002014-05-28T20:03:00+02:00 Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission...
<p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ce 28 mai, au dernier jour de son mandat, l’ancienne « Commission Barroso »<span style="color: #008080;"><a title="Veto de la Commission européenne à one of us" href="http://ec.europa.eu/research/eci/one-of-us_fr.pdf" target="_blank"><span style="color: #008080;"> a opposé son veto</span></a></span> à l’Initiative citoyenne « <em>UN DE NOUS / ONE OF US»</em>, la plus grande pétition de l’histoire des institutions européennes. Cette Initiative, portée par deux millions de citoyens, demande l’arrêt du financement public européen des pratiques impliquant la destruction volontaire de vies humaines avant la naissance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">L’Initiative citoyenne européenne (ICE) est un mécanisme de démocratie participative créé par le Traité de Lisbonne par lequel un million de citoyens peut introduire un projet législatif dans les rouages bruxellois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le Comité de <em>UN DE NOUS </em>exprime sa profonde déception face à une Commission sourde qui prend ce jour une décision contraire aux exigences éthiques et démocratiques. Alors que chaque projet d‘Initiative est contrôlé en amont par la Commission avant d’être ouvert à la signature, la Commission Barroso prétend en outre exercer un droit de veto en aval, à l’encontre des initiatives ayant pourtant obtenu avec succès le soutien populaire requis. Un tel pouvoir de veto est illégitime et anti-démocratique, car c’est au législateur européen qu’il appartient de se prononcer politiquement sur le fond de l’Initiative, et non pas à la Commission.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>UN VETO injustifié qui ne tient pas compte de l’objet même</strong> <strong>de la demande </strong>: La réponse de la Commission est <em>hypocrite</em> et <em>dédaigneuse</em> car elle fait semblant de ne pas comprendre l’objet de la demande et consiste en trente pages d’autosatisfaction sur sa propre politique. La Commission souhaite continuer à financer des pratiques biotechnologiques non éthiques et qui se sont révélées sans avenir et, à financer l’avortement dans les pays en développement y compris dans des pays où il est pénalement interdit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>UN VETO injustifiable qui bafoue le processus démocratique</strong> : La Commission, plutôt que de constater le succès de l’initiative et de la transmettre au Parlement et au Conseil européens a abusé de son pouvoir de contrôle formel pour porter un jugement sur l’opportunité politique de « Un de Nous » et pour bloquer la procédure. La Commission essaie ainsi de défendre son privilège de pouvoir d’initiative, car elle était jusqu’à la création du mécanisme d’ICE la seule à pouvoir initier des procédures législatives. La Commission européenne a fait ainsi du mécanisme d’ICE un simulacre alors que les députés voulaient au contraire en faire un véritable instrument de démocratie participative. La Commission donne ainsi un nouveau témoignage de son absence de culture démocratique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Pour le Comité de Citoyens de « UN DE NOUS», la procédure n’est pas close : d’une part, la décision de la Commission est susceptible d’un recours auprès de la Cour de Justice de Luxembourg – qui a reconnu quant à elle le respect dû à la vie humaine dès la conception -, et d’autre part, le nouveau Parlement va auditionner la prochaine Commission, permettant de replacer le respect de l’Initiative citoyenne au cœur des débats., en demandant aux institution européennes plus d’éthique et plus de démocratie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #008080;"><a title="Veto de la Commission européenne à l'initiative "One of Us" (Un de Nous")" href="http://ec.europa.eu/research/eci/one-of-us_fr.pdf" target="_blank"><span style="color: #008080;">>> Lire l’intégralité de la décision du 28 mai 2014 de la Commission européenne</span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a title="UN DE NOUS" href="http://www.undenous.fr/la-commission-met-son-veto-a-linitiative-citoyenne-un-de-nous/" target="_blank"><span style="color: #008080;">UN DE NOUS</span></a></span>.</span></p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlDe la terreur par la rhétorique (III)tag:off-shore.hautetfort.com,2013-11-23:52286822013-11-23T15:40:00+01:002013-11-23T15:40:00+01:00 Les mots ne sont pas les choses. Rien d'original. Ce constat ne vident pas...
<p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">Les mots ne sont pas les choses. Rien d'original. Ce constat ne vident pas les mots de leur valeur. C'est peut-être même le contraire. Puisque le sens n'est pas en-soi, il est un cheminement, un investissement (au sens d'un objet qui se remplit). Et comme il y a de l'idéologie qui peut s'investir (cette fois, au sens d'une rentabilité espérée) dans ce gouffre, alors on ne s'étonnera pas qu'il existe tout un travail dans le domaine de la (dé)nomination <span style="font-size: small;">(1)</span>. Ce qui est visé représente le même espace, mais la désignation change, à dessein. Un exemple.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">En 1992, ceux qui, comme moi, ont voté contre Maastricht, étaient, disait-on, des euro-sceptiques, teintés d'un esprit nationaliste un peu rigide. On s'en tenait là. Le temps passa et ces mêmes personnes devinrent des anti-européens. On voit déjà l'évolution. Si la première dénomination ne pouvait assurément prendre son sens qu'au regard d'un projet politique : le scepticisme étant alors le signe d'une interrogation, la deuxième portait, elle, une ambiguïté. Laquelle ? Celle d'identifier le projet politique européen à une représentation intrinsèque de l'espace géographique, culturel du continent lui-même. On sent bien que la logique de l'anti-, comme définition, ne porte plus seulement sur la discussion autour d'un contenu en train de s'élaborer mais sur le désir proprement négatif de l'opposant. En devenant anti-européen, celui qui refusait les transformations libérales de la future UE portait en lui les miasmes d'un esprit de dissensions détestables. Il ne répondait pas aux attentes des politiques prenant prétexte d'une nécessaire paix entre les nations après les horreurs de 39-45 <span style="font-size: small;">(2)</span>. Les partisans du projet européen confisquait l'Histoire comme devenir et l'esprit critique devenait une âme étroite, engoncée dans son opposition systématique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">C'est d'ailleurs sur ce registre que les battus de 2005 hurlèrent comme des loups. Anti-européens, et donc petits penseurs, porteurs de tous les maux que peuvent recenser les grandeurs mondialisées. L'édito de Serge July, dans <em>Libération</em>, le lendemain du réferendum perdu, reste un modèle du genre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">Mais, justement, le travail de sape n'avait pas suffi. L'entreprise de culpabilisation avait échoué. Le travail sur le langage n'avait sans doute pas été assez poussé. Et cela est très certain. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">Ainsi, la semaine dernière, dans <em>Le Monde</em>, un<span style="color: #ff0000;"><a href="http://www.lemonde.fr/politique/portfolio/2013/11/14/les-chefs-europeens-des-droites-europhobes_3513342_823448.html"><span style="color: #ff0000;"> porte-folio</span></a></span> magnifique, consacré aux leaders des droites europhobes. Tout est dans l'adjectif. <em>Europhobes</em>. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il est très secondaire que ce porte-folio soit consacré aux leaders dits d'extrême-droite. Ce qui prime, c'est l'adjectif. Europhobes. Comme il y a des xénophobes, des islamophobes, des homophobes <span style="font-size: small;">(3)</span>. La phobie est la grande affaire de l'époque contemporaine, du moins si l'on en croit l'usage qu'en font la bonne conscience de gauche et ses sicaires journaleux. On comprend ici très vite le stratagème. L'homme qui refuse le modèle européen n'est plus un esprit critique (depuis longtemps), il n'est même plus un esprit étroit, il est un danger. Il participe du délitement de la pensée fraternelle, d'un <em>we are the world</em> crétin au seul profit de la Banque et des affairistes. Peu importe. Sachez que lorsque vous contestez l'Europe de Bruxelles et de Strasbourg, quand vous critiquez l'espace Schengen, quand vous attaquez Barroso et son Barnum, vous êtes un europhobe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">Cette pratique a un nom : l'amalgame. L'Europe devient une question taboue, un ordre supérieur sur lequel vous ne pouviez rien dire, parce que la moindre réticence fait de vous un potentiel fasciste. -phobe, ou le suffixe de la terreur morale qui s'immisce jusque dans les moindres recoins. Vingt ans d'essoreuse libérale auront servi à défaire le système social européen, à déliter l'esprit national, à <em>libéraliser</em> les esprits. Cela ne pouvait suffire : il fallait encore que les esprits insoumis finissent dans l'opprobre, désignés par ce qu'ils ne sont pas. L'europhobe ou le salaud. Quelque chose d'approchant. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #000000;">(1)Eric Hazan a écrit un bref ouvrage, très intéressant, sur ce phénomène : <em>LQR, la propagande du quotidien</em>, Liber-Raisons d'Agir, 2006</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #000000;">(2)Ce qui, au passage, montre à quel point la dialectique de l'Europe libérale construite par les politiques de ces trente dernières années instrumentalisait la guerre, la violence nazie et les camps. Ces amoureux de la paix auront tiré un profit maximum de Sobibor, Ravensbruck ou MaIdanek, des bombardements de Dresde et des dérives nationalistes dont leurs prédécesseurs politiques furent pourtant, le plus souvent, les activistes zélés...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #000000;">(3)Lesquels sont définis sous le régime de la terreur. Pour faire court : être contre le mariage gay, c'est être homophobe ; vouloir en finir avec les prières de rue, c'est être islamophobe ; refuser une immigration débridée que paient d'abord les plus modestes de la nation, c'est être xénophobe.</span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLa négociation transatlantique sans les Etats européens concernés...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2013-07-05:51152912013-07-05T17:28:00+02:002013-07-05T17:28:00+02:00 Un coup d’Etat peut en cacher un autre ou, du moins, en amoindrir...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Un coup d’Etat peut en cacher un autre ou, du moins, en amoindrir la perception</span></strong><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> : ainsi en a-t-il été, ce mercredi 3 juillet, alors que tous les regards médiatiques étaient tournés vers la place Tahrir du Caire, en Egypte. Au même moment, <strong>Bruxelles et Berlin décidaient</strong>, contre l’avis premier –à peine écouté…- de M. Hollande encore une fois isolé et impuissant, <strong>d’entamer dès lundi prochain les négociations pour la création d’une vaste zone de libre-échange transatlantique</strong>, tandis que, dans la foulée et quelques heures après, <strong>la France refusait l’asile politique à celui qui avait révélé</strong> (mais est-ce vraiment une révélation ?) <strong>l’importance de l’espionnage des institutions, entreprises, ambassades des pays européens par les Etats-Unis !</strong> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Ainsi, lundi 8 juillet, sera lancé officiellement un <strong>processus</strong> qui, en définitive, <strong>en finira avec le rêve</strong> (l’illusion ? Sans doute pas si simple…) <strong>d’une Union européenne indépendante, puisqu’elle « raccordera »</strong> (pas seulement économiquement mais aussi réglementairement et sans doute « socialement ») <strong>purement et simplement les pays de l’UE aux Etats-Unis, dans une relation qui risque bien de souligner un peu plus la vassalisation du Vieux continent à l’hyperpuissance américaine</strong>, ce que de Gaulle avait tenté, par son projet d’une Europe confédérale des Etats, d’éviter à tout prix. Bien sûr, dans ce processus, <strong>il y aura des gagnants en Europe</strong>, en particulier <strong>l’Allemagne</strong> qui a su s’imposer ces dernières années au détriment de son partenaire (son égal ou son concurrent, pouvait-elle penser en d’autres temps…), <strong>un certain nombre de multinationales</strong> (désormais baptisées plus justement « transnationales ») et <strong>la Commission européenne</strong>, à la manœuvre, qui est la <strong>seule</strong> habilitée à négocier au nom de l’Union et à pouvoir mener les négociations, ce qui n’est guère rassurant quand on sait ses penchants d’un extrême libéralisme. La France a beau avoir obtenu l’assurance que son « exception culturelle » serait préservée, dans la réalité rien n’est moins sûr ! M. Barroso, sinistre président de la Commission européenne, a rappelé haut et fort que les négociations étaient bien du seul ressort de celle-ci et qu’elle avait reçu mandat par les Etats pour ce faire ; un commissaire européen n’a pas hésité à affirmer que, de toute façon, <strong>l’avis de la France pourrait être négligée</strong>, si besoin est (selon les négociateurs…), <strong>y compris sur ce que notre pays croit avoir protégé ! </strong>La menace d’un veto français apparaît, à ce propos, de plus en plus improbable…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Le <strong>renoncement</strong> du mercredi 3 juillet de M. Hollande, car c’en est bien un, qu’on le veuille ou non, montre aussi que les dirigeants de la République n’ont guère d’égards pour le peuple français, qu’il soit électoral ou plus vaste : cet abandon entre les mains d’une Commission qui va jouer son rôle et même, sans doute, profiter de l’occasion pour le redéfinir et le renforcer, n’est qu’un aspect, le plus triste peut-être, de <strong>ce véritable coup d’Etat politique européen qui va engager le continent tout entier</strong>, au nom de l’économie et des principes de libre-échange et de libéralisme économique, <strong>dans une situation que les nations et les peuples n’ont pas souhaité et ne souhaitent sans doute pas</strong>. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">La mise à l’écart des peuples et des Etats par les institutions européennes, prouve à l’envi que <strong>cette « Europe légale », de plus en plus, se coupe de ce que l’on pourrait nommer « l’Europe réelle »</strong> : il n’est pas sûr que les conséquences d’une telle attitude de la Commission européenne (le terme « trahison » est-il trop fort ?) mais aussi des gouvernements (de moins en moins souverains et politiques) et des parlementaires européens soient heureuses… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlBarroso n'est pas une ”erreur de casting” de l'UE : il est l'esprit même de cette Europetag:plunkett.hautetfort.com,2013-06-25:51064802013-06-25T10:17:00+02:002013-06-25T10:17:00+02:00 ...esprit partagé par les gouvernants...
<p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><img id="media-4158773" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/00/1091278476.2.jpg" alt="barroso,europe,états-unis" /></span></span></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong></strong> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">...esprit partagé par les gouvernants </span></span></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> qui font mine de le désapprouver :</span></span></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong></strong> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">François Hollande défend en paroles (comme ses prédécesseurs) une <em>« exception culturelle »</em> française contre le bulldozer audiovisuel américain ; José Manuel Barroso réplique en traitant Hollande de <em>« réactionnaire ». </em>Arnaud Montebourg répond à Barroso en lui reprochant d'être <em>« le carburant du Front national »</em> (chose avérée dans les urnes) ; riposte de Barroso hier : <em>« </em><em>Q</em><em>uand il s'agit de réforme économique, d'ouverture, de mondialisation, de l'Europe et de ses institutions, certains souverainistes de gauche et de l'extrême droite ont exactement le même discours. » </em>Disséquons cette phrase. Elle dit bien ce qu'elle veut dire : critiquer la dérégulation libérale, les quatre vents du libre-échange, la délocalisation massive et le tsunami culturel US sur l'Europe, c'est être réactionnaire. On voit quel sens prend le mot <em>« progrès »</em> en 2013 ! Ce sens subjugue la droite autant que la gauche : la presse du week-end nous apprend que Nicolas Sarkozy (derechef aidé par l'ultralibérale Emmanuelle Mignon) axera la campagne de son Grand Retour sur le thème du <em>« progrès » </em><span style="font-style: normal;">;</span> la pensée unique est toujours là, contrairement à ce que pépient les médias ces jours-ci. </span></span></p><p> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Et Mme Merkel, notre surveillante en chef (<em>Hauptseherin)</em> ? Elle ne reproche à Barroso que de <em>« manquer de finesse »</em> ; elle ne lui reproche pas d'être à pieds baisés devant Washington. Barroso n'est pas une <em>« erreur de casting »</em> comme le disent nos médias, il est l'esprit même de l'UE libérale, conçue pour la dissolution atlantiste. Et qui laisse fonctionner cette UE ? Les gouvernements : d<span style="font-style: normal;">e la politique commerciale </span><span style="font-style: normal;">à</span><span style="font-style: normal;"> la politique étrangère, </span><span style="font-style: normal;">ils sont t</span><span style="font-style: normal;">ous </span><span style="font-style: normal;">plus ou moins acquis</span><span style="font-style: normal;">.</span><em> </em><span style="font-style: normal;">Ne soyons pas dupes.</span></span></span></p><p> </p><p style="line-height: 150%; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlRéactionnaires de salontag:off-shore.hautetfort.com,2013-06-18:51000952013-06-18T06:47:00+02:002013-06-18T06:47:00+02:00 Une phrase de Barroso, ce Tartuffe nuisible qui fut maoiste...
<p style="text-align: center;" align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4148435" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://off-shore.hautetfort.com/media/01/01/700827438.jpg" alt="maurice nadeau,littérature,culture,politique,union euriopéenne,barroso,socialistes" width="550" height="364" /></p><p style="text-align: center;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Une phrase de Barroso, ce Tartuffe nuisible qui fut maoiste en sa jeunesse avant de virer ultra-libéral (ce qui n'est pas incompatible car dans les deux cas, il s'agit d'appauvrir le peuple, de créer une élite oligarchique et d'instaurer un semblant de liberté...) et c'est le feu au poudre. Devant l'envie de protéger l'exception culturelle française, le gouvernement a obtenu que l'audio-visuel n'entre pas dans les discussions du libre-échange. Barroso trouve cela « réactionnaire ».</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Et les couillons qui habituellement vous invectent avec ce même vocabulaire, qui ne vous trouveront jamais assez modernes en n'acceptant pas les règles de Milton Friedman et de von Hayek, qui vous reprochent d'avoir encore des réflexes de classes (ce qui signifie en clair de penser qu'il existe encore un prolétariat exploité et des ouvriers que l'on méprise), ces couillons s'insurgent. Il y a déjà là source à moquerie.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Alors même qu'ils ne cessent de promouvoir une mondialisation débridée et assassine du passé, alors qu'ils vantent la création (terme languien au possible) au détriment de l'art, alors qu'ils célébrent l'écrivaillon contre l'homme d'une œuvre (il faut les voir s'émerveiller devant cette classe de journalistes-écrivains, à la Giesbert ou la Poivre d'Arvor, qui pissent de la copie romancée), ils voudraient nous faire croire que les niaiseries de Barroso les bouleversent. C'est évidemment touchant. Mais on ne peut guère les croire. Ils sont idiots et à l'image de ce cher Frédéric Lefèvre, nouvellement élu au titre des Français de l'étranger, adorent sans doute les écrivains Zadig et Voltaire.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Raccourci éhonté me dira-t-on. Caricature infâme. Certainement. Mais il n'y a pas de raison que nous accordions à la classe politique des nuances qu'elles n'accordent pas à la populace, cette populace qu'elle sait invectiver, avec des mots polis, quand elle ne vote pas comme il faut. Je crois seulement que l'exception culturelle française réduite ou résumée aux productions télévisuelles, voilà qui en dit long sur l'espoir que nous pourrions avoir de préserver et de promouvoir notre spécificité. Mais nous n'avons rien à espérer de gens qui, comme ceux au pouvoir, détestent leur pays, sa culture et son histoire.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Imbéciles encartés aux joies de l'audimat, de la télé poubelle et des pages de pub, adeptes des émissions pseudo-politiques et vaguement people (le rêve de passer chez Drucker en somme...), ces gens dévoilent ce qu'ils pensent en profondeur de la culture. Incultes eux-mêmes pour la plupart, les politiques français ont les réflexes du lambda de base qui identifie la connaissance aux bavardages insipides des hommes de télé et des journalistes complaisants, des séries insipides et de l'américanisation de l'antenne. Je trouvais déjà les Grecs fort stupides de s'émouvoir d'un écran noir ; force est de constater que les Français, tout au moins leurs dirigeants, ne valent pas mieux.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">On aimerait qu'ils se battent sur l'essentiel : la transmission d'une culture millénaire aux racines judéo-chrétienne <span style="font-size: small;">(1)</span>, d'une littérature qui s'est fondé dès le XIIe siècle, d'une musique et d'une peinture qui ont brillé pendant des siècles. On aimerait qu'ils n'aient pas décrété l'anglais comme langue d'enseignement au même titre que le français. On aimerait qu'ils n'aient pas œuvré depuis longtemps à l'appauvrissement des enseignements et des manuels pour en vider, notamment en collège, la littérature et en lycée la chronologie historique. On aimerait qu'ils n'aient jouer les complaisants d'un art contemporain postmoderne qui célèbre Buren, Georges & Gilbert ou Jeff Koons.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">À côté de ce désastre, la saillie de Barroso est de la roupie de sansonnet. Qu'on brade la télévision ! Elle est déjà gangrénée par les lois du marché et les vendeurs de TF1, les fondateurs de Canal +, ceux de la 6, les complices du dévoiement la télé publique (où est le mieux disant culturel ? Où ?) devraient se taire plutôt que de jouer encore une fois l'indignation.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;">Pour le reste, l'écrivain et éditeur Maurice Nadeau est mort dimanche, à 102 ans, dans une indifférence médiatique qui vaut toutes les explications. <em>Re</em><em>quiescat </em><em>in pace</em>.</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: large;"><br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: small;"><strong>Photo : Radio France - Verdier/Sophie Bassouls</strong></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;"> (1)Ce qui n'a bien sûr rien à voir avec une quelconque promotion de la religion chrétienne. </span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlSurréaliste : Barroso traite Hollande de ”réactionnaire”tag:plunkett.hautetfort.com,2013-06-17:50999602013-06-17T16:58:00+02:002013-06-17T16:58:00+02:00 ...parce que la France chipote certains aspects de l'emprise...
<p><img id="media-4148243" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/00/1091278476.jpg" alt="4212574267[1].jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: left; line-height: 150%; margin-right: 3.28cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">...parce que la France chipote certains aspects de l'emprise américaine sur l'Europe :</span></span></strong></span></span></p><p style="text-align: left; line-height: 150%; margin-right: 3.28cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: left; line-height: 150%; margin-right: 3.28cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Dans l</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>'International Herald Tribune,</em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> José Manuel Barroso vitupère l'attitude de la France et d'autres pays européens qui prétendent exempter l'audiovisuel (ainsi que l'agro-alimentaire) du futur traité de libre-échange : </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>« cela fait partie d'un programme anti-mondialisation que je considère comme totalement réactionnaire »,</em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> déclare Barroso – l'ami de Monsanto. </span></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Il surenchérit :<em> « Certains disent être de gauche mais ils sont en fait extrêmement réactionnaires... Ils ne comprennent pas les bénéfices qu'apporte la globalisation de la culture pour élargir nos perspectives et avoir le sentiment d'appartenir à la même humanité. »</em></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Ces éléments de langage relèvent de la bouffonnerie, quand on sait que <em>« globalisation »</em> veut dire casino, que <em>« réactionnaire »</em> veut dire ennemis du casino, et que <em>« gauche »</em> ne veut plus rien dire.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Pour savoir de quoi il est question en réalité, il faut écouter l'ambassadeur US auprès de l'UE : William Kennard. Celui-là est plus franc. Il déclare :<em> « Si le mandat de la Commission </em><em>[européenne] </em><em>est affaibli, il y aura un prix à payer ! »</em> Autrement dit : 1. la Commission n'est que l'outil des intérêts américains ; 2. si l'UE exempte l'audiovisuel du libre-échangisme, Washington exercera des représailles économiques. Comme ça, c'est clair.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Chaque jour qui passe démasque un peu plus le mensonge ultralibéral installé en 1990, mais les dirigeants occidentaux continuent à utiliser ses slogans. </span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Combien de temps les peuples supporteront-ils ça ?</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">M. Hollande le supporte : </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">o</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">u, plus exactement, fait semblant de ne pas y croire. </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>« </em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>Je ne veux pas croire que le président de la Commission européenne ait pu tenir des propos sur la France qui seraient ainsi formulés », </em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">déclare le président de la République ! </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mais si, François, crois-le ; et essaie de comprendre dans quel univers nous sommes.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.85cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlLe pingouintag:solko.hautetfort.com,2013-03-18:50193872013-03-18T20:30:00+01:002013-03-18T20:30:00+01:00 Il a dû avoir les fesses serrées, le pingouin (1), lorsqu’il a annoncé la...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Il a dû avoir les fesses serrées, le pingouin (1), lorsqu’il a annoncé la signature d’un contrat Airbus à l’Elysée, avant d’aller avec Merkel et Barroso faire, ni plus ni moins ce que Sarkozy aurait fait. Mais où est passé l'antisarkozisme du petit parvenu corrézien, perdu dans le gotha européen ? Très bien pour son ego... Mais quid d’une condamnation minimale de <span style="color: #ff0000;"><a href="http://www.greekcrisis.fr/2013/03/lecume-de-la-mort.html"><span style="color: #ff0000;">ce qui se passe</span></a></span>, par exemple à Chypre ? Nada. Pas un miot. Le socialisme à la française dans toute sa gloire. J’espère qu’il y aura du monde <span style="background-color: #ffffff; color: #ff0000;"><a href="http://www.lamanifpourtous.fr/"><span style="background-color: #ffffff; color: #ff0000;">à Paris, dimanche</span></a></span>, pour défiler contre les enfumages du pingouin et de sa clique, car pour cacher sa veulerie, le président ne fait rien d’autre que de déstructurer la filiation (Lien <span style="color: #ff0000;"><a href="http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/mariage-pour-tous-la-compagne-de-la-mere-pourrait-etre-preferee-au-pere-biologique-17-03-2013-1640951_56.php"><span style="color: #ff0000;">ICI</span></a></span> sur un billet de 170 juristes). Le pingouin devrait méditer sur ce qui s'est passé dans l'<span style="color: #ff0000;"><a href="http://www.liberation.fr/politiques/2013/03/17/legislative-partielle-dans-l-oise-duel-ump-fn-au-2nd-tour-le-ps-elimine_889226"><span style="color: #ff0000;">Oise</span></a></span> ce week-end.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">(1) Je revendique les droits (Voir <span style="color: #ff0000;"><a href="http://solko.hautetfort.com/archive/2012/12/10/franchouillie-sauce-hollande-le-bilan-de-decembre.html"><span style="color: #ff0000;">ICI</span></a></span>, et <span style="color: #ff0000;"><a href="http://solko.hautetfort.com/archive/2012/12/10/un-nobel-pour-noel.html"><span style="color: #ff0000;">ICI</span></a></span>). Oui, je ne vous l’ai pas dit, Carla et moi, on est pote depuis longtemps (voir<span style="color: #ff0000;"><a href="http://solko.hautetfort.com/archive/2008/06/21/la-gauche-epidermique-de-carla.html"><span style="color: #ff0000;"> ICI</span></a></span>)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">(2) Ce qui se passe en ce moment à Chypre, à savoir la ponction sur tous les comptes des particuliers de 6,73% de leurs économies est un pas de plus vers un racket organisé qui tient du chantage maffieux dont le pingouin semble tout ignorer...</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4021020" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/00/01/1173798060.jpg" alt="304774802.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><br /></span></p>
Ferrierhttp://thomasferrier.hautetfort.com/about.htmlLeur « Union Européenne » (partie I)tag:thomasferrier.hautetfort.com,2013-03-03:50047182013-03-03T15:32:00+01:002013-03-03T15:32:00+01:00 Après avoir consacré plusieurs articles à dénoncer la nocivité...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/00/449511605.3.png" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3998455" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/02/1869609393.JPG" alt="union européenne,barroso,schulz,europhobie,faux nez,bouc émissaire,mondialisme,psune,thomas ferrier" />Après avoir consacré plusieurs articles à dénoncer la nocivité absolue et les divers mensonges des europhobes, eurosceptiques, populistes et autres souverainistes, il paraît indispensable de distinguer l’UE telle qu’elle est pensée et voulue par les mondialistes, c’est leur « Union Européenne », mais c’est surtout la seule à exister actuellement, et notre Union Européenne, celle des pères fondateurs mais surtout celle des européistes authentiques d’aujourd’hui. Il y a l’UE telle qu’elle est, impuissante et corrompue, et l’UE <strong>telle qu’elle aurait dû être</strong>, telle qu’elle devrait être et telle qu’elle devra être. Ce dernier point fera l’objet d’une seconde partie.<br /><br /><em>Une Europe contrôlée par les Etats.</em><br /><br />Certains dénoncent dans l’UE une Europe fédérale en gestation. Elle est en réalité une Europe des Etats, Etats qui acceptent de mutualiser certaines politiques, surtout impopulaires, d’essence libérale, ne remettant pas en cause les principes fondamentaux de leur souveraineté. Depuis l’échec de la CED en 1954, seule tentative sérieuse de bâtir un embryon d’Europe politique, les éléments clé que sont la police, la justice et l’armée mais aussi la diplomatie et la gestion du budget, relèvent du pouvoir exclusif des Etats. Si les directives communautaires sont supérieures aux lois nationales, ce n’est que conformément à des traités signés entre Etats souverains et dans le cadre très restreint des attributions de l’actuelle UE.<br /><br />L’Union Européenne elle-même est composée de quatre institutions principales, dont deux seulement sont (bien) connus des citoyens européens. Il y a en premier lieu deux conseils des représentants des chefs d’état et de gouvernement, et des ministres de chaque domaine spécifique, à savoir le Conseil Européen et le Conseil de l’Union Européenne. Il y a ensuite la Commission, qui siège à Bruxelles, et est composée de 27 représentants des gouvernements nationaux. Elle est dirigée par un président non élu qui est choisi par consensus par les chefs d’état et de gouvernement des Etats membres. Gustavo Barroso, formé aux Etats-Unis, ancien gauchiste reconverti en apôtre du libéralisme outrancier, est l’actuel président et a entamé il y a trois ans son second mandat. Très impopulaire, mais particulièrement silencieux depuis la crise, il n’a jamais eu à se confronter à ses « administrés ».<br /><br /><em>Un parlement européen croupion.</em><br /><br />La dernière institution est le parlement européen. Il n’est pas élu à l’échelle de l’UE mais est composé de députés élus dans chaque pays d’Europe, et dont le nombre par pays a été décidé lors du traité de Nice. Chaque pays choisit dans sa « circonscription » le mode de scrutin de ces élus, même si les instances communautaires préconisent un scrutin à la proportionnelle. S’il existe de manière publicitaire des partis « européens », il s’agit en fait d’alliances entre partis nationaux de même sensibilité. Le PPE et le PSE (devenu ASDE), qui constituent les deux groupes parlementaires principaux au parlement de Strasbourg, ne sont pas de vrais partis mais regroupent les partis conservateurs d’une part et les partis sociaux-démocrates de l’autre. Si la « gauche » et la droite s’opposent lors des scrutins nationaux (par exemple, UMP contre PS en France, PDL contre PD en Italie, CDU contre SPD en Allemagne), ce n’est pas le cas au sein du parlement. Au contraire, ils se partagent les meilleures places, et notamment celle de président du parlement européen.<br /><br />En effet, alors que le mandat de président est prévu pour durer cinq ans, PPE et ASDE se le partagent 2 ans ½ chacun. C’était de 2009 à 2012 le conservateur polonais Jerzy Busek et c’est désormais le social-démocrate allemand Martin Schulz. Il n’existe pas en effet de majorité parlementaire, comme dans les parlements nationaux, proposant une politique spécifique. La raison en est que le parlement européen n’a pas le pouvoir de proposer des lois et s’apparente donc à une chambre d’enregistrement. Par ailleurs, les parlementaires sont tenus par leur parti politique « national », qui impose une discipline de parti, et non par leur groupe. Quand David Cameron l’a exigé, tous les élus du PPE issus du parti des Tories ont claqué la porte du groupe pour en fonder un nouveau. <br /><br />Le parlement européen en outre a l’étrangeté d’accueillir en son sein les élus les plus europhobes, souvent incapables de se faire élire dans leur propre pays, à l’instar des députés FN et BNP. En ce sens, il bénéficie de modes de scrutin plus démocratiques et donc d’une représentation plus objective des différents courants d’opinion nationaux, mais étant donné qu’il n’a aucun pouvoir, cela n’a aucun impact sur l’opinion publique. Les élus sans groupe apparenté sont inaudibles. Par ailleurs, les partis politiques nationaux ne composent leur liste et n’envoient comme députés que des seconds couteaux ou des candidats incapables d’être élus par le scrutin majoritaire. En France, si un notable de l’UMP ou du PS n’arrive pas à se faire élire à l’Assemblée et au Sénat, ou à se faire nommer au Conseil Economique et Social, il sera mis en position éligible aux élections européennes. C’est ainsi que Rachida Dati s’est retrouvée députée européenne alors qu’elle n’avait aucun intérêt pour les questions communautaires et n’aspirait qu’à retourner à Paris.</p><p style="text-align: justify;">Entre des élus des partis du système qui cherchent à se recaser et à toucher un salaire très confortable et des candidats d’extrême-droite qui n’arrivent pas à avoir des élus au parlement national, le parlement européen n’est pas seulement sans pouvoir ; il est sans idées et sans volonté d’indépendance.<br />Ainsi, les derniers traités permettent-ils aux députés européens de censurer la Commission proposée par les chefs d’état et de refuser le président de la dite Commission. En clair, ils auraient pu en 2009 refuser Barroso. Seule une partie du groupe des Verts européens, sous la conduite de Daniel Cohn-Bendit, a finalement voté non. Les élus PPE et ASDE en revanche ont massivement soutenu Barroso.<br /><br /><em>Des alibis pseudo-fédéralistes.</em><br /><br />La seule véritable innovation de ces dix dernières années est l’introduction de la monnaie unique (€) en 2002. C’est la seule preuve tangible que l’UE existe, et cette monnaie est refusée par certains états membres (Danemark, Suède et Royaume-Uni en tête) et remise en cause par les partis eurosceptiques. Elle est par ailleurs mal défendue par les partis au pouvoir. Ainsi le FDP allemand a-t’il proposé d’exclure l’Italie de la zone €uro, accréditant l’idée qu’une telle politique serait possible et sans danger, ce qu’elle n’est pas. <br /><br />Pour faire croire aux électeurs que néanmoins l’UE avance et que les nouveaux traités apportent du plus, même si à chaque référendum ces traités incompréhensibles car techniques sont refusés par les électeurs (en 2005 le TCE avait été refusé par la France et les Pays-Bas), on invente des concepts. Ainsi, la mise en place d’un président de l’Union Européenne, bien entendu non élu et choisi pour son inconsistance par les chefs d’état, afin que celui-ci ne s’avise pas de leur faire de l’ombre, et d’une représentante des affaires étrangères de l’UE, a été la principale nouveauté depuis 2009. Le flamand Van Rompuy et la britannique Ashton sont véritablement inexistants. C’est pour cela qu’ils avaient été choisis. Mission remplie. Ils ne laisseront aucune trace dans la mémoire des citoyens européens. En mettant en place des ectoplasmes aux postes clé, les chefs d’état, bien loin des grandes déclarations pro-européennes officielles, et hypocrites, n’entendent pas renoncer au moindre pouvoir.<br /><br />Aucun chef d’état ne veut bâtir une Europe fédérale et ainsi céder son pouvoir à un tiers européen. Angela Merkel a beau prôner une Europe politique, ce qui ne lui coûte pas cher, elle ne fait rien en ce sens. Elle serait en outre considérablement gênée par la cour fédérale allemande si elle s’y avisait. Au contraire, l’UE sert de bouc émissaire idéal, car d’une part son absence de transparence permet de donner crédit à tous les fantasmes, d’autre part elle n’a aucun véritable pouvoir et encore moins de rétorsion. L’UE en revanche sert de moyen pour libéraliser l’économie, ouvrir les frontières, asservir la diplomatie « européenne » à celle des Etats-Unis. Les chefs d’état lui font faire le sale travail, qu’ils souhaitent mais sans vouloir l’assumer devant leurs électeurs. <br /><br />Si la France va mal, c’est selon eux la faute de l’Europe. C’est le même raisonnement d’ailleurs qu’une Marine Le Pen accusant l’UE d’être responsable de tout. Cela lui permet de faire oublier son abandon en rase campagne de la problématique migratoire pour se racheter une image à grands coups d’europhobie. Mais ce que font les europhobes, les dirigeants prétendument pro-européens des Etats le font tout autant.<br /><br />Une Europe des Etats souverains, comme l’est actuellement l’UE, n’est pas une Europe fédérale, ni même la base d’une telle construction. C’est un faux nez, une caricature de construction « européenne ». Alors certes, il y a l’€uro, la première monnaie liée à une BCE indépendante du pouvoir politique, la monnaie nationale d’une nation sans état et sans gouvernement, l’Europe.<br /><br /><em>Une « Union Européenne » sans pouvoir et confondu avec le Conseil de l’ « Europe ».</em><br /><br />Soumise à l’influence permanente des lobbies privés, sous le contrôle permanent des chefs d’état et de gouvernement, à la tête d’un monstre technocratique capable de décider du diamètre moyen de la rondelle de saucisson mais incapable de déterminer les frontières de l’Europe, l’UE est la cible privilégiée des critiques. Lorsque les chefs d’état se mettent d’accord pour encourager l’adhésion de la Turquie, l’UE obtempère et ses représentants font même de la surenchère, à l’instar du finlandais Olli Rehn.<br /><br />Par ailleurs, l’UE fait concurrence à une autre organisation internationale, invention des Britanniques, à savoir le Conseil de l’Europe, chargé notamment de faire appliquer la charte européenne des droits de l’homme, simple retranscription servile des principes contre-nature de la DUDH de 1948. Sous le nom de « charte des droits fondamentaux », et avec quelques modifications formelles, elle a été intégrée à l’actuelle Union Européenne, même si la Pologne, la Tchéquie et le Royaume-Uni ont exigé une dérogation. Elle encourage les Etats européens à aller dans le sens du conformisme le plus bêlant, notamment le « mariage pour tous » et l’ouverture des frontières à l’immigration. Le Conseil de l’Europe, qui n’est pas une organisation de l’UE mais qui est considérée comme telle par beaucoup de citoyens en ignorant les statuts, est d’essence mondialiste. Il accueille en son sein des pays européens hors UE, comme la Russie et la Suisse, mais aussi des pays extra-européens comme la Turquie et l’Azerbaïdjan. <br /><br />Le traité de Londres, qui fonde la CEDH, aurait pu être remis en question par n’importe quel état membre du conseil de l’Europe. Il ne l’a jamais été. C’est la CEDH qui condamne la Suisse pour sa votation contre la construction de minarets sur les mosquées. C’est aussi la CEDH, et non l’UE, qui oblige la France à mettre en place une politique des plus laxistes. Or, la vraie audace ne serait pas de vouloir quitter l’UE, lubie idéologique de démagogues professionnels, mais bien de vouloir remettre en cause la CEDH et d’abroger le traité de Londres, mettant ainsi fin à une organisation d’essence mondialiste à l’action particulièrement néfaste.<br /><br /><em>Une « Union Européenne » contraire aux vœux des pères fondateurs.</em><br /><br />L’ « Union Européenne » de Gustavo Barroso n’est pas l’UE des pères fondateurs, qui certes souhaitaient la paix sur le continent, mais qui avaient conscience de la profonde parenté entre les peuples européens et l’intuition des menaces futures sur notre avenir. Elle n’en est même pas la caricature, mais bien l’antithèse.<br /><br />Si l’UE n’a pas été ce qu’elle aurait dû être, l’antichambre d’une Europe politique, la Communauté Economique Européenne devenant alors une Communauté Politique Européenne, c’est parce que les Etats ont tout fait pour l’empêcher, et les USA aussi. Tant que le bloc communiste représentait une menace, jusqu’en 1989 donc, les chefs d’état acceptaient de faire des efforts dans le sens d’une fédéralisation accrue, et les USA les encourageaient en ce sens afin d’atténuer ce fardeau que constituait pour eux la défense de l’Europe occidentale. Avec la chute de l’Union Soviétique, les USA ont compris que l’UE pouvait devenir à terme une menace pour leur suprématie. Il fallait donc tout faire pour empêcher un projet politique d’émerger. <br /><br />La prétendue « constitution européenne », qui n’était pas une constitution, mais un nouveau traité sans saveur et sans âme, et qui n’était pas non plus « européenne », malgré le souhait non exaucé de Giscard d’obtenir la mention des valeurs spirituelles des Européens (l’héritage gréco-romain, chrétien et humaniste), ce qui en exclurait implicitement la Turquie, a été rejetée par les électeurs parce qu’elle était bien trop technocratique, et désincarnée, pour convaincre.<br /><br />Entre des chefs d’état qui veulent garder l’intégralité de leurs prébendes, et prennent l’UE pour un <em>kleenex</em>, un refuge pour politiciens nationaux <em>hasbeen</em>, un alibi ou un bouc émissaire et une diplomatie américaine qui tire les ficelles, invite les Européens à accepter la Turquie en son sein (déclaration d’Obama) et en outre lance une attaque économique contre la Grèce, l’UE n’est pas en mesure d’être la solution aux problèmes des Européens. Elle n’est pas pour autant leur problème numéro 1. Mais elle capitalise la colère des populations, alors que celle-ci devrait en premier lieu s’exercer aux dépens des gouvernements nationaux.<br /><br />En clair, cinquante ans de construction européenne pour ne pas vraiment bâtir l’Europe unie, voilà ce qu’est l’UE actuelle dans toute sa splendeur. Puisque cette « construction » a échoué, place à la reconstruction, mais en visant plus grand dès le départ cette fois, c'est-à-dire l’<strong>Europe comme nation</strong>.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Thomas FERRIER (PSUNE)</strong></p>
Amandio DE OLIVEIRAhttp://reguengo.hautetfort.com/about.htmlFeira do fumeiro de Montalegre o melhor dos enchidos e presuntos de Portugaltag:reguengo.hautetfort.com,2013-01-29:49715562013-01-29T11:14:00+01:002013-01-29T11:14:00+01:00 N esta vigésima terceira edição da feira do fumeiro, que decorreu do...
<p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://reguengo.hautetfort.com/media/01/01/1837768701.jpg" target="_blank"><img id="media-3945813" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://reguengo.hautetfort.com/media/01/01/1361429432.jpg" alt="gt.jpg" /></a><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">N</span></strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">esta vigésima terceira edição da feira do fumeiro, que decorreu do 24 ao 27 de Janeiro em Montalegre, foi mais um enorme sucesso e este ano tivemos a "Honra" de estar presentes pela primeira vez, e adoramos este fim de semana em terras de Barroso entre gente boa, boa comida, paisagens maravilhosas e muita amizade.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Quando os " Barrosões" me falavam aqui em França desta feira, eu pensava que eram as empresas produtoras "industriais" que aqui expunham e vendiam os seus produtos e depois de falar com vários vendedores, e provar, percebi que são agricultores que produzem os animais nos seus currais e tem que garantir uma certa qualidade dos produtos que vendem nesta feira.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Para vender aqui com direito a um stand cada agricultor pagou cento e tal euros, e guardou a integralidade da receita realizada na venda dos seus produtos, eu acho esta ideia muito boa porque ajuda as pessoas a terem um rendimento complementar e assim ajuda a evitar a desertificação das terras do Barroso.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Depois a qualidade e o sabor dos produtos são bastante variados entre este e aquele produtor, cada qual tendo o seu segredo de fabrico, alem de produtos chouriços e outros tipos de enchidos, também havia outros produtos regionais, o mel, bola de carne, compotas, chá, e muito mais !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Quanto a quantidades aqui fica os números da câmara municipal de Montalegre : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">70 mil pessoas, 1,5 milhões de faturação para 65 toneladas de produto vendido. Eis, em síntese, os números que falam da XXII Feira do Fumeiro de Montalegre. Foi um cortejo popular, incessante, que colocou Montalegre, durante quatro dias consecutivos, na primeira página da comunicação social. Produtores e organização esfregam as mãos de satisfação por mais um evento de enorme qualidade.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #003366; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">«MAIS ANIMAÇÃO»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">A XXII Feira do Fumeiro «teve alguns pormenores diferentes de anos anteriores», explicou Fernando Rodrigues. Houve «mais animação», com o objetivo «de fazer negócio e trazer riqueza para Montalegre». Nesse sentido, «foi criado um espaço de restauração único, para concentrar as pessoas e fazer animação».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Inicialmente «era para se fazer o programa da TVI lá dentro, para estarem mais perto da feira». Contudo, a estação de televisão «acabou por escolher um cenário espetacular, com vista para o Castelo».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">O objetivo «foi fazer mais animação». Além de tudo, «era impossível aglomerar tanta gente à noite, em dois espetáculos muito engraçados, se não fossem abrigados pela tenda».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #003366;"><strong>Apelo do presidente da câmara municipal de Montalegre</strong></span> : Na sessão solene de abertura da XXII Feira do Fumeiro, lançou um apelo aos barrosões para não emigrarem sob pena de adensar, ainda mais, o flagelo da desertificação.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Fernando Rodrigues deixou o desafio: «Não emigrem: vamos fazer presunto e chouriças!». No discurso que proferiu no dia da abertura da XXII Feira do Fumeiro, o presidente da Câmara de Montalegre lançou um forte apelo aos jovens e a todos aqueles que pensam partir da terra que os viu nascer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Com o país mergulhado na descrença, Fernando Rodrigues reconheceu as dificuldades que se vivem no momento, no entanto, estancar a tendência passa, garante o autarca, por agarrar bem, por exemplo, um filão como a Feira do Fumeiro: «temos muita dificuldade, também, em vender a vitela, a melhor vitela do mundo, a barrosã, que já no séc. XVIII era servida à mesa da família real inglesa.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Dificuldade, porque agora vem a carcaça a 2,5 euros o quilo, não se sabe de onde, e aparece nos talhos a preços mais compatíveis com a carteira, ou com a falta da carteira, dos consumidores. Mas, no caso do presunto e do fumeiro até não é assim.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #003366;">Temos mercado e sabemos fazer.</span></strong> - Então não seria o caso do governo se virar para aqui e dizer: "Não emigrem: vamos fazer presunto e chouriças". Criamos emprego e, ainda por cima, podemos deixar de importar muito deste produto que vem do estrangeiro e contribuímos também para o equilíbrio da nossa balança comercial com o exterior».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Quero agradecer a todas as pessoas que cruzei nesta festa e que nos manifestaram a sua simpatia, em especial ao João Xavier da Tv Barroso, Fernando Alves das empresas E.F.G. ... Também quero agradecer a família de produtores de fumeiro que teve a simpatia de nos convidar para almoçar na sua casa com produtos de alta qualidade.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Para o próximo ano se tudo correr bem voltaremos a esta "festa" e provavelmente vamos tentar organizar uma excursão para quem quiser vir descobrir as maravilhas do Barroso, fique atento e se quiser para o próximo ano pode nos acompanhar .</span></p><p>Aqui ficam algumas fotos desta feira, <a title="Fotos feira de Montalegre 2013" href="http://www.facebook.com/media/set/?set=a.529889570366915.118325.181290571893485&type=3">clique Aqui !</a></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlUne Europe de patries, de Nations, d'Etats, ou les rêveries mortifères de José Manuel Barrosotag:lafautearousseau.hautetfort.com,2011-09-15:37787342011-09-15T00:25:00+02:002011-09-15T00:25:00+02:00 S’il est des institutions et des personnalités qui n’auront pratiquement...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';">S’il est des institutions et des personnalités qui n’auront pratiquement pas compté dans les difficultés gravissimes que traverse l’Europe, c’est bien la Commission européenne, le Parlement de Strasbourg, Herman Van Rompuy,José Manuel Barroso et consorts. A tel point qu’il n’est pas déraisonnable de se demander si leur suppression ou leur renvoi à leur pays d’origine ne serait pas à mettre au répertoire des économies qu’il ne serait pas préjudiciable de décider. Car tout ce monde ne coûte pas peu … et, tous comptes faits, ne sert à rien.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';">Il n’empêche : José Manuel Barroso continue de nous faire la leçon et contre toute apparence, tout sens du réel, il vient de déclarer ce qui suit, devant les parlementaires européens :</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><strong><em><span style="color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';">« Renationaliser les décisions de la zone euro n'est pas la bonne méthode (…) Seule la méthode communautaire européenne permettra de résoudre les problèmes ». </span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';">Qu’est-ce donc « la méthode communautaire » ? S’en remettre à la Commission ? Au Parlement ? A Monsieur Barroso soi-même ? Mais qui accorderait crédit à leurs décisions ? Qui obéirait à leurs injonctions dès lors que des intérêts vitaux sont en jeu ? Dès lors, par exemple, qu’il s’agit de payer ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';">L’Europe a été bâtie sur les sables de l’idéologie et, dès lors que des situations graves surgissent, les institutions idéologiques qu’elle s’est données finissent pas compter pour moins que rien.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';">L’Europe historique est constituée de Patries, de Nations, d’Etats et, si grand que soit leur affaiblissement, face aux « Marchés », ce sont les Chefs d’Etat ou leurs ministres qui doivent se réunir pour tenter de prendre les bonnes décisions, lorsqu’il en apparaît de possibles, ce qui, dans toute cette affaire, n’est peut-être déjà même plus le cas.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';">C’est sur un dialogue institutionnel entre Etats que l’Europe aurait du se construire et c’est le contraire qui a été tenté. Peut-être est-ce un malheur, mais la communauté européenne en soi, n’existe qu’à partir des Etats. Si leur consensus n’existe pas, elle n’a pas plus de réalité que la prétendue Communauté internationale qui n’en a, à vrai dire, aucune. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: black; font-family: 'Tahoma','sans-serif';">Pour l’Europe, dans ces heures difficiles, c’est la convergence entre Etats, à commencer par les deux plus grands d’entre eux, qu’il faudrait, si elle est possible, rechercher avec sérieux et réalisme. Les rêveries de José Manuel Barroso sont mortifères. </span></p>
DBAUDhttp://dominiquebaud.hautetfort.com/about.htmlLe nouvel agendatag:dominiquebaud.hautetfort.com,2011-01-17:30699462011-01-17T23:13:35+01:002011-01-17T23:13:35+01:00 Normal 0 21 false false false FR X-NONE...
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Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-priority:99;mso-style-qformat:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin-top:0cm;mso-para-margin-right:0cm;mso-para-margin-bottom:10.0pt;mso-para-margin-left:0cm;line-height:115%;mso-pagination:widow-orphan;font-size:11.0pt;font-family:"Calibri","sans-serif";mso-ascii-font-family:Calibri;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-hansi-font-family:Calibri;mso-hansi-theme-font:minor-latin;}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Je n’ai pas voulu écrire plus tôt sur ce sujet tant j’étais sidérée par ce que je découvrais.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Sidérée oui, mais en même temps, comme j’ai voté non au référendum de la constitution européenne…. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Et une des raisons de mon vote était justement l’absence de référence à notre culture judéo chrétienne.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Alors, aujourd’hui, doit-on vraiment être surpris ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">En effet, la commission européenne a sorti à plus de trois millions d’exemplaires, un agenda destiné aux élèves des écoles secondaires de la CEE.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Jusque là, rien de contestable : sauf que dessus ne sont indiquées des fêtes juives, musulmanes, hindoues, sikhs…</span><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";"> Mais aucune fête chrétienne.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 5pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Et dire qu’on nous bassine, excusez-moi du terme, depuis des années avec la laïcité. On se fiche vraiment de nous. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 5pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Il faut ouvrir les yeux et gouverner au-delà du bout de son nez. Une grande Ambition, qui relèvera le défi ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 5pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 5pt; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";">Dominique Baud</span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlAprès la victoire de la liberté de conscience au Conseil de l'Europe : forçons Barroso à respecter le choix anti-OGM destag:plunkett.hautetfort.com,2010-10-09:29367812010-10-09T15:17:00+02:002010-10-09T15:17:00+02:00 Plus d'un million d'Européens (dont moi-même et nombre d'entre vous)...
<p style="line-height: 150%;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff0000;"><span><img id="media-2687496" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/1807246342.2.jpg" alt="mais-ogm[1].jpg" />Plus d'un million d'Européens (dont moi-même et nombre d'entre vous) ont signé l'appel priant la Commission de renoncer à nous imposer les OGM :</span></span></strong></span></p><p> </p><p style="line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">En vertu du traité de Lisbonne,<em> « un million au moins de citoyens européens, résidant dans un nombre significatif d'Etats membres, peut, par voie de pétition, inviter la Commission à faire une proposition législative dans un de ses domaines de compétence ».</em> </span></p><p style="line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Voici donc la première pétition de ce genre ! Elle appelle le président de la Commission à « <em>décréter un moratoire sur l'introduction des plantes génétiquement modifiées en Europe », </em><em><span style="font-style: normal;">et</span></em><span style="font-style: normal;"> </span><em>« </em><em>à mettre en place un organisme éthique et scientifique </em><em><span style="text-decoration: underline;">indépendant</span></em><em> chargé de mener à bien la recherche sur l'impact des OGM et déterminer leur régulation. » </em>Car :</span></p><p style="line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">a) Barroso et sa technostructure s'acharnent depuis janvier à «<em> débloquer le processus de mise sur le marché des OGM »,</em><span style="font-style: normal;"> contre le </span>choix (anti-OGM) des citoyens européens ;</span></p><p style="line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">b) les gouvernements et l'opinion mettent en doute l'indépendance de l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), dont les avis scientifiques « motivent » les décisions de Barroso. Exemple : la présidente du conseil d'administration de l'EFSA, </span><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: small;">Diana </span><span style="font-size: small;">Banati,</span><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;"> a</span><span style="font-size: small;"> </span><span style="font-size: small;"> été </span><span style="font-size: small;">membre du comité des directeurs</span><span style="font-size: small;"> de la branche européenne du lobby de l'agro-business. </span></span></span></p><p style="line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Malgré le succès de la pétition populaire, Barroso vient de faire savoir que sa Commission ne changera pas de ligne ni de procédures. Apparemment Bruxelles n'appartient pas au même monde que les peuples.</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2687535" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/3020742296.png" alt="escargot.png" /></p></span></span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlOGM et Bruxelles : le scandale éclatetag:plunkett.hautetfort.com,2010-09-29:29223412010-09-29T16:12:00+02:002010-09-29T16:12:00+02:00 L'AESA (sécurité alimentaire européenne) est présidée par......
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #ff0000; font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><strong><span><img id="media-2670402" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/3229831666.jpg" alt="banati2.jpg" />L'AESA (sécurité alimentaire européenne) </span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #ff0000; font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><strong><span>est présidée par... </span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #ff0000; font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><strong><span>une ex-dirigeante du lobby de l'agro-business.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="color: #ff0000; font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><strong><span>D'où la partialité de la Commission :</span></strong></span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0.3cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">En affichant son soutien aux OGM, Barroso a fini par attirer l'attention de la presse européenne. Et voilà les informations qui sortent. Sachant que la Commission s'aligne systématiquement sur les « avis » de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), on est intéressé d'apprendre que la présidente de l'AESA depuis 2008 (réélue en 2010), <strong>Diana Banati,</strong> a été <strong>membre du comité des directeurs de la branche européenne du lobby de l'agro-business ! </strong>Nommé ILSI, ce comité donne des avis souvent proches des argumentaires des industriels du transgénique : Monsanto, Syngenta, Bayer, BASF. Avant cela, ILSI s'était attiré une enquête judiciaire aux Etats-Unis pour avoir diffusé des études sous-estimant les dangers du tabac. Ou niant que le Teflon soit dangereux... Pour cet ensemble de raisons, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a radié ILSI de la liste de ses organisations partenaires. Mais Bruxelles a désigné une ex-dirigeante d'ILSI à la tête de l'agence qui fait la pluie et le beau temps européens en matière d'OGM.</span></p><p style="margin-bottom: 0.3cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Les relations entre l'AESA et l'industrie biotech ne s'en tiennent pas là. Les exemples abondent, révèle la presse. <strong>Suzy Renckens,</strong> ex-directrice du département OGM à l'AESA, travaille aujourd'hui chez Syngenta. Le président du comité scientifique OGM de l'AESA, <strong>Harry Kuiper</strong>, est le coordinateur du projet européen Entransfood visant à « favoriser l'introduction des OGM sur le marché européen ». Etc. </span></p><p style="margin-bottom: 0.3cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">La structure qui devrait examiner impartialement les dossiers d'OGM est donc iée à l'industrie concernée. Cet examen aboutit toujours à un avis favorable, sans tests d'évaluation des risques à long terme. La Commission donne ensuite le feu vert. Autrement dit, elle autorise à l'importation tous les OGM qui lui sont soumis. (Il y en a 125 à l'heure actuelle). </span></p><p style="margin-bottom: 0.3cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Ce qui n'empêche pas M. Barroso et ses commissaires de distribuer de cinglantes leçons de morale à tout propos.</span></p><p style="margin-bottom: 0.3cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><br /><br /></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlBarroso v/ Sarkozytag:plunkett.hautetfort.com,2010-09-17:29026452010-09-17T00:00:00+02:002010-09-17T00:00:00+02:00 Pénible spectacle hier à Bruxelles : Que Nicolas Sarkozy...
<p><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: small; color: #ff0000;">Pénible spectacle hier à Bruxelles : </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.3cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Que Nicolas Sarkozy n'ait aucun point fixe, c'est un fait. Qu'il joue au rebelle anti-bruxellois pour des raisons pré-2012 (après avoir joué les super-européens), c'est un autre fait, qui montre l'estime des élus envers les électeurs. Que les Roms soient le prétexte de ce jeu est un troisième fait, pas plus reluisant.</span></p><p style="margin-bottom: 0.3cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais que M. Barroso ou Mme Reding donnent des leçons, c'est un quatrième sujet d'ironie. Ces deux êtres sont les porte-parole de la Commission européenne, laquelle est un relais de l'ultralibéralisme qui vient de plonger le monde dans une catastrophe économique et sociale (et le pire reste à venir). La Commission a dénaturé la construction européenne, pour faire de l'Europe un simple secteur du casino financier global. La Commission impose les OGM aux peuples, qui n'en voulaient pas. La Commission pousse à détruire les services publics, au profit d'intérêts privés indexés sur la spéculation. La Commission est aux ordres de Washington, nous assujettissant aux guerres US qui commencent (à l'approche du pic pétrolier et de l'épuisement des ressources naturelles) : guerres sales, guerres de riches contre les pauvres, où les derniers soldats européens se font tuer pour d'autres.</span></p><p style="margin-bottom: 0.3cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La Commission Barroso ne mérite donc pas notre estime. Pas plus que les gouvernements ayant reconduit M. Barroso tout en sachant à quoi s'en tenir à son sujet et à celui de son entourage, composé de membres de conseils d'administration de multinationales.</span></p><p style="margin-bottom: 0.3cm; line-height: 200%; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Voilà ce que nous inspire le spectacle d'hier soir : Sarkozy tentant de garder contenance, Barroso oblique, et Juncker rageur comme un comptable en butte à l'irrationnel.</span></p><p style="margin-bottom: 0.3cm; line-height: 200%;"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span><span style="color: #ffffff;">-</span><br /></span></span></p>
Amandio DE OLIVEIRAhttp://reguengo.hautetfort.com/about.htmlNoticias do Barroso feste 30 anostag:reguengo.hautetfort.com,2010-07-02:28128572010-07-02T08:41:17+02:002010-07-02T08:41:17+02:00
<div style="text-align: center;"><a href="http://reguengo.hautetfort.com/media/00/02/424944340.JPG" target="_blank"><img id="media-2541533" style="margin: 0.7em 0;" src="http://reguengo.hautetfort.com/media/00/02/1373850466.JPG" alt="bar.JPG" name="media-2541533" /></a></div>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlDurable l'agriculture ? Ok, mais pour tout le monde, alors !tag:heresie.hautetfort.com,2010-06-27:28057832010-06-27T11:19:00+02:002010-06-27T11:19:00+02:00 Il y a quelque chose qui me frappe, dans notre beau continent, l'Europe. On...
<p>Il y a quelque chose qui me frappe, dans notre beau continent, l'Europe. On fait tous les jours des lois pour établir des normes. On se préoccupe de plus en plus de ce qu'il est convenu d'appeler le développement durable. Or, dans le temps même où l'on exige de notre propre agriculture le respect de normes environnementales de plus en plus complexes, on trouve pas moins de sept pays européens prêts à signer des accords sans aucune condition préalable avec le Mercosur.</p> <p>Marielle de Sarnez (qui a intégré la Commission du Commerce international pour sa seconde mandature) <a href="http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/europe/sarnez-reaction-accord-perou-colombie-outre-mer-250610.html">s'en est indignée</a>. L'euro-députée MoDem observe que cet accord inégal va fragiliser notre propre agriculture :</p> <p><em>Deuxièmement sur la question du Mercosur, j'ai une très grande inquiétude pour l'agriculture européenne et notamment pour l'élevage européen qui ne se porte pas bien. <strong>Ces accords vont accroître les importations de viande bovine de 70 pour cent et les importations de volaille de 25 pour cent. Ces importations vont déferler sur l'Europe à des coûts moindres puisque <span style="text-decoration: underline;">les productions ne respectent pas ni les normes sociales, ni les normes environnementales que nous nous imposons à nous-mêmes</span></strong>. Ce n'est pas une question de protectionnisme mais il faut qu'on regarde les choses de façon intelligentes. On ne pourra pas continuer longtemps à mener une politique commerciale sans regarder ce qu'il y a autour en matière sociale , en matière environnementale et en matière de création et de destruction d'emplois dans l'Union européenne. C'est la responsabilité du Parlement européen de se préoccuper de cette question</em>.</p> <p>ça va être dur. Bruno Le Maire, le ministre de l'agriculture français <a href="http://www.euractiv.com/fr/pac/opposition-des-agriculteurs-la-relance-des-negociations-commerciales-ue-mercosur-news-494288">n'a pas failli à sa tâche</a> et fait valoir les mêmes arguments que Marielle de Sarnez.</p> <p>C'est toujours compliqué de négocier. Barroso escompte faire des concessions sur l'agriculture à condition que le Mercosur en fasse sur les télécommunications. Ce n'est pas gagné pour lui. Actuellement, 15 des 27 pays de l'Union se sont finalement associés pour s'opposer à toute signature d'un accord.</p> <p>Je me demande parfois quelles relations les Socialistes français ont avec Zapatero et les Socialistes espagnols. Ce sont eux qui cherchent à relancer une signature d'accord, tout comme Barroso, qu'ils avaient soutenu...</p>
Ferrierhttp://thomasferrier.hautetfort.com/about.htmlHerman Van Rompuy félicite Viktor Ianoukovitchtag:thomasferrier.hautetfort.com,2010-02-12:26054282010-02-12T07:35:00+01:002010-02-12T07:35:00+01:00 AFP | 11/02/2010 | L'Union européenne a félicité le président élu...
<table bgcolor="#FFF8DC" cellpadding="6" border="1" style="text-align: justify;"> <tbody> <tr> <td> <p><span class="sign"><img src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/00/687486587.jpg" alt="van rompuy.jpg" id="media-2274196" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2274196" />AFP | 11/02/2010 |</span> L'Union européenne a félicité le président élu ukrainien Viktor Ianoukovitch, reconnaissant ainsi officiellement sa victoire malgré les contestations d'Ioulia Timochenko et a promis de continuer à apporter son aide à l'Ukraine. <em>"Je vous félicite de tout coeur pour votre récente élection en tant que président ukrainien"</em>, a écrit le président de l'UE, Herman Van Rompuy, tandis que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, lui a offert ses <em>"félicitations les plus chaleureuses"</em>. MM. Van Rompuy et Barroso ont tous deux promis que l'UE allait poursuivre son aide à l'Ukraine. <em>"L'UE et l'Ukraine se félicitent d'avoir des relations étroites basées sur des valeurs communes et de solides intérêts mutuels"</em>, a écrit M. Van Rompuy. <em>"L'Ukraine est confrontée à de nombreux défis (...) et l'UE soutient ses efforts"</em>, a assuré M. Barroso.</p> <p><a target="_blank" href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/02/11/01011-20100211FILWWW00721-l-ue-felicite-ianoukovitch.php">SOURCE (AFP via LeFigaro.fr)</a></p> </td> </tr> </tbody> </table>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlReconduction de Barroso, la gauche doit prendre ses responsabilitéstag:heresie.hautetfort.com,2009-06-10:22336052009-06-10T16:29:00+02:002009-06-10T16:29:00+02:00 Je lis çà et là, notamment dans le Figaro, que Graham Watson, le leader des...
<p>Je lis çà et là, notamment dans le Figaro, que Graham Watson, le leader des libéraux et démocrates (ADLE), groupe auquel appartient le MoDem, pourrait accepter la reconduction de Barroso comme président de la commission européenne. Et j'entends, d'ores et déjà, les braiements et accusations de collusion qui commencent à fuser, non seulement à gauche, mais aussi au sein même du MoDem (ex-adhérents déterminés à casser du sucre sur le dos du MoDem fût-ce au prix de mensonges éhontés).</p> <p>Je tiens à rappeler les fondamentaux du Parlement européen : là-bas, comme tout est négociation, faute de majorité absolue pour un groupe ou même une alliance de groupes,on discute et on fait des compromis (pas des compromissions). Or, en décembre 2008, j'avais eu un <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2008/12/03/adle-pde-l-heretique-s-entretient-avec-marielle-de-sarnez.html">entretien avec Marielle de Sarnez, euro-députée MoDem</a>, qui m'avait expliqué que Graham Watson souhaitait la présidence du Parlement Européen (pas celle de la commission, celle du Parlement, suivez-bien, ce n'est pas pareil). En homme d'intelligence et de négociation qu'il est, il s'était alors empressé de prendre contact avec le PSE (socialistes européens) et l'ALE (Verts européens) qui s'étaient à leur tour empressé de l'envoyer chier en bonne et due forme. Faute d'obtenir quelque chose de ce côté-là, Graham Watson, en bon centriste libéral et pragmatique qu'il est, est allé voir du côté du PPE. Là-bas, on ne l'a pas envoyé paître (sans doute attendait-on les résultats des élections) ; on s'est contenté d'un silence-radio.</p> <p>Aujourd'hui, une majorité ALE-ADLE-PSE serait possible. Cela suppose que le PSE et l'ALE ne fassent pas la fine bouche. On pourrait par exemple s'entendre sur un président de commission vert ou social-démocrate (modéré, cela va de soi) et en échange, les trois groupes voteraient pour Watson comme président du Parlement. Ce serait un bon compromis, et cela permettrait de black-bouler les conservateurs, fussent-ils europhiles. Sans doute ne seraient-ils pas très contents, mais c'est de bonne guerre...</p> <p>J'ai écouté il y a peu une interview de Cohn-Bendit qui parlait de Barroso et résumait très bien l'esprit du personnage : avec Barroso, le dernier qui a parlé a raison. Il dit une chose le jour-même et autre chose le lendemain s'il a vu quelqu'un d'autre entre temps. Théophraste qui inspira notre <a href="http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Caract%C3%A8res_-_De_la_soci%C3%A9t%C3%A9_et_de_la_conversation">La Bruyère</a> national avait admirablement établi un tel état dans ses <a href="http://yz2dkenn.club.fr/theophraste.htm"><span style="text-decoration: underline;">Caractères</span></a>...Une sorte de croisement fâcheux entre <b><i>le complaisant</i></b> et <b><i>l'empressé</i></b>...</p> <p><i>Pour faire une définition un peu exacte de cette affectation que <b>quelques-uns ont de plaire à tout le monde</b>, il faut dire que c'est une manière de vivre où l'on cherche beaucoup moins ce qui est vertueux et honnête que ce qui est agréable. Celui qui a cette passion, d'aussi loin qu'il aperçoit un homme dans la place, le salue en s'écriant: "Voilà ce qu'on appelle un homme de bien!", l'aborde, l'admire sur les moindres choses, le retient avec ses deux mains, de peur qu'il ne lui échappe; et après avoir fait quelques pas avec lui, il lui demande avec empressement quel jour on pourra le voir, et enfin ne s'en sépare qu'en lui donnant mille éloges. <b>Si quelqu'un le choisit pour arbitre dans un procès, il ne doit pas attendre de lui qu'il lui soit plus favorable qu'à son adversaire</b></i> [...].</p> <p><i>Il semble que <b>le trop grand empressement est une recherche importune</b>, ou une vaine affectation de marquer aux autres de la bienveillance par ses paroles et par toute sa conduite. Les manières d'un homme empressé sont de prendre sur soi l'événement d'une affaire qui est au-dessus de ses forces, et dont il ne saurait sortir avec honneur; et dans une chose que toute une assemblée juge raisonnable, et où il ne se trouve pas la moindre difficulté, d'insister longtemps sur une légère circonstance, pour être ensuite de l'avis des autres; de faire beaucoup plus apporter de vin dans un repas qu'on n'en peut boire; d'entrer dans une querelle où il se trouve présent, d'une manière à l'échauffer davantage. <b>Rien n'est aussi plus ordinaire que de le voir s'offrir à servir de guide dans un chemin détourné qu'il ne connaît pas, et dont il ne peut ensuite trouver l'issue</b></i>[...].</p> <p>Nous voilà bien avancés avec un individu semblable. Bayrou et les euro-députés MoDem ont été clairs : ils sont prêts à étudier toute solution pour éviter Barroso. Graham Watson, de son côté, n'a rien exclu. C'est à la gauche et aux Verts de savoir ce qu'ils veulent. Je crois que Cohn-Bendit est prêt à des compromis. Reste à voir les autres partis verts et socialistes européens...</p>
NBhttp://10mai.hautetfort.com/about.htmlRencontre avec un ”député européen sortant sorti”tag:10mai.hautetfort.com,2009-05-30:22163172009-05-30T08:12:00+02:002009-05-30T08:12:00+02:00 Jeudi 28 mai, j'enregistrais avec mon ami Nadir Djennad une émission pour...
<p><img src="http://10mai.hautetfort.com/media/00/01/585068206.jpg" alt="Gilles Savary.jpg" id="media-1785536" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Jeudi 28 mai, j'enregistrais avec mon ami Nadir Djennad une émission pour Beur FM (<a href="http://www.beurfm.net">www.beurfm.net</a>) sur la question du parlement européen (1) . Notre invité était <strong>Gilles Savary</strong>, député européen "<em>sortant sorti</em>", selon sa propre expression, membre du Parti socialiste européen (PSE).</p> <p>En l'écoutant, on pouvait mieux comprendre les causes du <strong>désenchantement des peuples</strong> vis-à-vis de la construction européenne. Il ne cachait pas son abattement vis-à-vis du sort qu'on réserve à ce Parlement. Gilles Savary rappelait, non sans raisons, que cette chambre assez récente (première élection en 1979) était la seule expérience dans le monde où une institution internationale était composée par des membres élus au suffrage universel. Ce n'est pas une mince affaire, effectivement, et il serait bon de ne pas l'oublier.</p> <p>Le "<em>député européen sortant sorti</em>" expliquait pourquoi l'élection du 7 juin risque de connaître un <strong>taux d'abstention record</strong>. D'abord, il y a une raison objective. De par son travail à Bruxelles (trois semaines dans le mois) et à Strasbourg (une semaine), il est forcément éloigné de la circonscription régionale dans lequel il est élu. Il ne peut serrer des louches tous les quatre matins. Ou alors il ne fait plus son boulot législatif...</p> <p>Ensuite, son travail est sans doute plus difficile à rendre compte, à expliquer. L'essentiel de l'intervention se fait dans le cadre de commissions (ouvertes au public et à la presse) où le parlementaire va essayer de faire valoir son point de vue à travers la présentation et la défense d'amendements. Il faut, comme dans toute institution internationale, <strong>faire preuve de diplomatie</strong> et négocier avec ceux qu'on combat politiquement par ailleurs.</p> <p><strong>Le manque de clarté et de clivage</strong> est souvent noté et regretté dans le débat français. On reproche notamment au PSE de voter avec le groupe PPE (droite). Comment le citoyen peut-il dès lors se retrouver? Gilles Savaray conteste cet argument en relevant que l'extrême droite et l'extrême gauche votent souvent ensemble contre un tas de disposition. Il explique que sur des aspects techniques (la réglementation sur la consommation par exemple), PSE et PPE votent souvent de concert, mais que sur les dimensions sociales et économiques, les choix sont souvent différents. On se souvient que les gauches ont emporté la bataille sur le directive Bokelstein (finalement réécrite dans le sens plus social)...</p> <p>Comment réintéresser au Parlement? Il faudrait d'abord, explique Gilles Savary, que <strong>les partis français s'y impliquent</strong>. Dans notre pays, le Parlement européen est une chambre d'attente d'une élection nationale. On se souvient de Pierre Moscovici, ancien vice-président du Parlement et ancien ministre des Affaires européennes (sous Jospin) quittant cette chambre dès son élection à l'Assemblée nationale. Cette fois-ci encore, les appareils ont choisi leurs candidats sans s'intéresser beaucoup à l'implication des sortants (Savary a été ainsi écarté). Dans d'autres pays qui ont plus d'influence à Bruxelles, les bons députés européens restent trois ou quatre mandats (de cinq ans à chaque fois) pour pouvoir faire leur trou et être entendu par la Commission. Pas chez nous où les effets d'image et de carrière nationale l'emportent sur d'autres considérations...</p> <p>Les médias devraient également mieux <strong>faire connaître le travail parlementaire</strong>. Pourquoi ne pas ouvrir régulièrement le JT de 20 heures par un sujet sur les débats au Parlement, comme le propose Gilles Savary? Cela permettrait de sortir d'une image anxyogène de l'Europe et de montrer que c'est un vrai espace démocratique. Problème actuel: peu de journalistes s'intéressent à ces débats qui effectivement nous sortent de notre cadre (carcan) national.</p> <p>Faut-il élire les députés le même jour dans le cadre <strong>d'une seule liste européenne</strong>? Cette solution, défendue par les Verts, permettrait de sortir l'élection de considérations nationales et de construire un vrai projet européen. Gilles Savary n'est pas opposé à cette solution, mais remarque qu'elle ne peut se faire que dans le cadre d'une fédération européenne. Actuellement, l'Union est définie comme une fédération d'Etats-nations. Les élections doivent se faire dans ce cadre. Lui serait partisan d'un scrutin dans lequel l'électeur pourrait panacher les listes. Ce ne serait plus les partis qui décideraient de ceux qui sont sûr d'être élus ou d'être battus. L'électeur aurait véritablement son mot à dire. La campagne en serait sans oute plus intéressante: le mandat européen ne serait plus pour certains une rente de situation jamais menacée pour peu qu'on ait une influence dans son parti.</p> <p>En tout cas, le désastre annoncé en termes de participation devrait obliger tout le monde à réfléchir à des moyens de réformer les choses. <strong>L'actuelle Commission présidée par le très libéral Barroso</strong> devrait s'interroger pourquoi sa politique anti-réglementation provoque l'incompréhension et la colère des peuples. Et les partis politiques, s'ils sont pro-européens, pourquoi il leur faut refaire aimer l'Europe. </p> <p>(1) Emission diffusée le 30 mai entre 11 h et 12 h.</p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLa Commission européenne brûle-t-elle ?tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2009-05-18:21987932009-05-18T15:54:45+02:002009-05-18T15:54:45+02:00 Au moment même où j’écris, en ce début d’après-midi de lundi, la radio...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Au moment même où j’écris, en ce début d’après-midi de lundi, la radio annonce que, du toit du siège de la <b>Commission européenne à Bruxelles</b> se dégage une épaisse fumée noire, ce qui n’est évidemment pas bon signe et n’a visiblement rien de commun avec la fumée blanche vaticane annonçant l’élection d’un nouveau pontife… Il se trouve que, drôle de coïncidence, j’avais l’intention, ce matin, d’écrire une note sur le <b>président de cette même Commission, José Manuel Barroso</b>, qui me semble l’incarnation révélatrice des errements et des dérives de l’actuelle construction européenne.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Cet habile politicien, passé du maoïsme à l’ultralibéralisme, partisan de l’intervention états-unienne en Irak en 2003 et acharné alors à dénoncer la position prudente de la France incarnée par le couple Chirac-Villepin, a réussi à se faire nommer à ce poste grâce au veto britannique à la nomination de celui qui était alors pressenti, le Belge Verhofsatdt (« <b><i>trop français</i></b> », selon Londres qui voulait faire payer à Paris son attitude de 2003 en s’opposant à tout candidat qui ne serait pas conforme à « sa » propre vision de l’Europe…), puis à celle de Jean-Claude Juncker (« <b><i>trop europhile</i></b> », selon Londres…). En fin de compte, pour éviter une nouvelle crise en Europe, la France a cédé et a accepté, de mauvaise grâce, de ne pas s’opposer au candidat des Anglo-saxons. <b>Ainsi va l’Union européenne : rapports de forces, négociations et compromis</b>, parfois pour le meilleur ou pour le pire, le plus souvent pour « <b>le moins gênant</b> », cette dernière formule étant souvent, elle aussi, différemment interprétée par les uns et les autres !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Cette dernière année de mandat a montré que M. Barroso était plus intéressé par sa réélection que par ses responsabilités et ses devoirs politiques, et <b>la Commission n’a guère brillé</b>, ni face à la crise venue des Etats-Unis et d’un système financier qui, d’ailleurs, reprend aujourd’hui sans aucun scrupule ses mauvaises habitudes d’antan, ni face à la crise des institutions européennes et à la question constitutionnelle propre à l’UE. <b>La réélection d’un Chef d’Etat ou d’un haut responsable politique pose toujours la question des moyens pour y parvenir et de ce temps « prisonnier » de l’échéance</b> et, parfois, de la démagogie et de l’inaction ou, plutôt, de la volonté de celui qui, toujours en place, se comporte à la fin de son mandat en simple candidat, devant <b>plaire plutôt que décider librement</b>…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">La <b>réélection de M. Barroso</b> ne dépend pas exactement des résultats des élections parlementaires du 7 juin, ceux-ci s’annonçant d’ailleurs plutôt favorables aux partis libéraux-conservateurs regroupés au sein du Parti Populaire Européen (PPE auquel appartient le parti présidentiel français), mais bien des gouvernants des pays européens eux-mêmes regroupés au sein du Conseil européen : c’est donc eux que courtise M. Barroso, avec un certain succès d’ailleurs puisque <b>les socialistes Zapatero (premier ministre espagnol) et Brown (premier ministre britannique) annoncent déjà qu’ils le soutiendront</b>, malgré la grogne de leurs partisans respectifs…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">D’ailleurs, la Commission européenne n’est parfois qu’un marchepied pour quelques politiciens en attente d’un destin « national » comme l’a montré il y a quelques années Romano Prodi, ancien président de la Commission devenu président du Conseil italien ou comme le démontre, actuellement, <b>la commissaire lituanienne Dalia Grybauskaite qui a remportée hier, dimanche 17 mai, l’élection présidentielle de son pays</b> (malgré une forte abstention de 49 %), situation que les médias semblent avoir « oubliée » pour ne pas « gêner » la campagne des élections européennes… Pour l’anecdote (mais est-ce seulement anecdotique ?), <b>Mme Grybauskaite était commissaire au Budget européen</b>… Il peut tout de même apparaître surprenant de débarquer ainsi du navire de la Commission alors que son mandat à Bruxelles ne s’achevait officiellement dans quelques semaines : <b>doit-on en conclure que sa priorité n’était pas exactement « européenne » ?</b></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Au regard de ces quelques éléments, le mieux ne serait-il pas, tout compte fait, de <b>se passer de Commission européenne</b> et de <b>rendre ses attributions</b> (en particulier, ce que rappelle l’hebdomadaire « <b><i>Marianne</i></b> » (9-15 mai 2009), son « <b>droit d’initiative</b> » exclusif qui fait que c’est « <b><i>elle, et elle seule, qui propose les textes législatifs soumis au Parlement et au Conseil</i></b> », selon le traité de Nice actuellement appliqué), <b>aux Etats et aux parlements</b> nationaux et, pourquoi pas, européen, en respectant à la fois <b>le principe de subsidiarité évoqué par les traités européens et celui de la souveraineté des</b> <b>Etats</b> (compris dans le sens particulier de la liberté d’action des Etats et de son application à sa sphère spatiale et fonctionnelle) ?</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Evidemment, cette opération chirurgicale nécessiterait de <b>repenser les institutions européennes et leurs mécanismes, mais aussi, sans doute, les liens d’alliance et d’interdépendance consenties des Etats de l’Union eux-mêmes</b>. Le souci est, qu’aujourd’hui, <b>l’imagination politique</b> ne semble pas à l’ordre du jour au sein des « <b>classes discutantes</b> » (selon le mot de Max Weber) qui préfèrent <b>l’utopie et le conformisme</b>, les deux étant, ici, étonnamment liés dans ce que l’on pourrait qualifier de la formule « <b>idéologie européenne</b> », ou du terme « <b>européisme</b> ». L’imagination, elle, ne peut être fertile que si l’on tient compte des réalités, non pour s’en contenter, mais pour les transformer, en changer le sens et les applications, etc.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">En fait, et cette campagne électorale, que j’essaye de mener tant bien que mal avec quelques heures arrachées à mes activités professionnelles et diverses, me le démontre chaque jour, il faut bien constater que « <b>l’Europe est le grand impensé d’aujourd’hui </b>»… Et ce ne sont évidemment pas les manœuvres des commissaires européens et du premier d’entre eux qui peuvent y changer grand-chose !</span></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlEnvie de poser des questions à Barroso ?tag:heresie.hautetfort.com,2009-05-15:21951022009-05-15T23:33:08+02:002009-05-15T23:33:08+02:00 Manuel Barroso est l'objet de toutes les controverses à l'heure actuelle au...
<p>Manuel Barroso est l'objet de toutes les controverses à l'heure actuelle au sein du landernau politique européen. Le MoDem, par exemple, est déterminé à tenter d'empêcher sa réélection. Marielle de Sarnez, qui se présente en île de France, estime qu'il a très mal géré la crise. Mais le mieux, finalement, n'est-ce pas d'aller le questionner soi-même ?</p> <p>Eh bien touteleurope.fr le rencontre lundi 18 mai à Bruxelles et s'engage à lui transmettre les questions des internautes. <a href="http://www.touteleurope.fr/fr/nc/organisation/institutions/parlement-europeen-et-deputes/presentation/elections-europeennes-2009/jose-manuel-barroso-face-aux-internautes.html">Il y a même un formulaire ad hoc</a>.</p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlOuste, Barroso !tag:heresie.hautetfort.com,2008-12-02:19266772008-12-02T09:07:00+01:002008-12-02T09:07:00+01:00 J'ai souvent entendu Nicolas Sarkozy pester contre Manuel Barroso. Or, je...
<p>J'ai souvent entendu Nicolas Sarkozy pester contre Manuel Barroso. Or, je viens de lire <a href="http://voix-de-grenoble.over-blog.net/article-25329129.html">l'instructif article de la Voix de Grenoble</a> sur les dernières lubies de Manuel Barroso. Ce pauvre homme s'inquiète des subventions attribuées aux banques françaises pour surmonter la crise. Il craint <b>la loi de la jungle</b> ! Trop drôle ! C'est ce genre de raisonnements qui a conduit à la crise de 1929 ! L'action de la Commission Européenne ne devrait pas se limiter à une surveillance de la discipline communautaire, par les temps qui courent. C'est pourtant le créneau choisi par Barroso...Mais au fait, si Sarkozy juge Barroso incompétent, <a href="http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/11/barroso-candida.html">pourquoi les eurodéputés UMP (ils sont membres du PPE) voteront-ils pour lui après les prochaines échéances européennes</a> ? A l'heure actuel, <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2008/12/01/le-modem-determine-a-ejecter-barroso.html">seul le PDE, MoDem en tête, envisage de présenter un candidat alternatif à la Présidence de la Commission</a>....</p>
Amandio DE OLIVEIRAhttp://reguengo.hautetfort.com/about.htmlPassamos um momento muito bom com o senhor Pedro Barroso ontem à noite no Plessis Trevise.tag:reguengo.hautetfort.com,2008-11-22:19104222008-11-22T11:38:00+01:002008-11-22T11:38:00+01:00 Este foi o comentário da Fátima no chat .... acho que são as palavras...
<p>Este foi o comentário da Fátima no chat .... acho que são as palavras adequadas para falar do espectáculo do Pedro Barroso na vila do <a title="Onde Fica ??? R : Fica aqui Clique !!" href="http://maps.google.fr/maps?q=Le+Plessis-Tr%C3%A9vise,+Avenue+Ardouin,+94420+Le+Plessis-Tr%C3%A9vise,+Val-de-Marne,+Ile-de-France&ie=UTF8&oe=utf-8&client=firefox-a&hl=fr&cd=2&geocode=FTfA6AId80snAA&sll=47.15984,2.988281&sspn=7.919431,14.941406&t=h&z=16&g=Le+Plessis-Tr%C3%A9vise,+Avenue+Ardouin,+94420+Le+Plessis-Tr%C3%A9vise,+Val-de-Marne,+Ile-de-France&iwloc=addr">Plessis Trevise ( 94 )</a> Quando ia no caminho estava a imaginar de encontrar uma sala vazia ... não sabia que artistas como o Senhor Pedro Barroso conseguiam encher salas no mundo emigrante ... Mas sim e isso e bastante positivo ... O Homem e um grande senhor tanto como cantor e poeta como bom comunicador ... com intimidade ... Gramei e recomendo ... aqui fica os filmes desta bonita noitada ... Obrigado ao Sr. José Oliveira Presidente desta associacao pela excelente iniciativa .... e um grande Viva Portugallll ....</p> <p style="text-align: center;"><object height="365" width="450" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000"><param name="src" value="http://www.youtube.com/p/B4917F801F05B276" /> <embed height="365" width="450" src="http://www.youtube.com/p/B4917F801F05B276" type="application/x-shockwave-flash" /></object></p>
5 Pourquoihttp://weird-bb.hautetfort.com/about.htmlIl faut virer Barroso !tag:weird-bb.hautetfort.com,2008-10-05:18294032008-10-05T12:31:00+02:002008-10-05T12:31:00+02:00 Au moins, c'est clair ! C'est en tout cas en ces termes que le...
<p><img name="media-1313272" src="http://weird-bb.hautetfort.com/media/02/01/2136225004.jpg" alt="barroso.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-1313272" />Au moins, c'est clair ! C'est en tout cas en ces termes que le journaliste Jean-François Kahn, proche du Modem (il est d'ailleurs candidat à l'investiture dans le Grand-Est pour les Européennes), parle de l'actuel président de la commission européenne, <a target="_blank" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Manuel_Dur%C3%A3o_Barroso">José Manuel Durão Barroso</a>, dans un interview sur France-Info.</p> <p>Pour lui, Barroso incarne la guerre en Irak, le Bushisme, le libéralisme.</p> <p>Dans l'interview, il cite en outre une discussion qu'il a eu avec un chauffeur de taxi qui a voté Bayrou, mais qui envisage de voter Besancenot, jugeant Bayrou trop manichéen dans sa critique permanente de Sarkozy.</p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlAdhésion de la Turquie: le député qui veut nous rasurer......tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-06-11:16135742008-06-11T00:05:00+02:002008-06-11T00:05:00+02:00 On le sait, l'enfer...
<p> On le sait, l'enfer est pavé de bonnes intentions. On vient d'en avoir une nouvelle illustration avec cette surprenante déclaration du député UMP Frédéric Lefebvre (député des Hauts de Seine et porte parole de l'UMP).</p><p> Il part d'une bonne intention, puisqu'il veut nous <strong>"rassurer sur la Turquie".</strong> On ne peut que lui savoir gré de ses bontés pour nous; on ne peut qu'approuver aussi sa démarche; mais au bout du compte (et outre le fait qu'entre-temps le référendum obligatoire a été voté par les députés, et inscrit dans la Constitution...) quelle usine à gaz il va imaginer !.....</p><p> Qu'on en juge: il a annoncé qu'il allait déposer un amendement au projet de réforme de la Constitution, pour maintenir un référendum obligatoire sur les adhésions à l'Union européenne de pays <strong>"pas géographiquement en Europe". "Cet amendement prévoira l'obligation de faire un référendum lorsqu'il s'agira d'un pays qui n'est pas géographiquement en Europe",</strong> c'est-à-dire <strong>"quand il n'a pas sa capitale en Europe ou quand la très grande majorité de son territoire n'est pas sur le continent européen",</strong> a déclaré M. Lefebvre. <strong>"C'est un amendement qui rassurera pour la Turquie</strong>", a-t-il précisé, car Nicolas Sarkozy, qui s'est engagé à organiser un référendum sur une adhésion de la Turquie à l'UE, <strong>"ne sera pas ad vitam aeternam président de la République"</strong> et <strong>"l'objectif est que cet engagement soit obligatoirement tenu par l'ensemble des chefs d'Etat qui lui succéderont".....</strong> Ouf !</p><div style="margin-left: 2em;"><p> Un peu compliqué, non ? Alors qu'il serait si simple, maintenant, de susciter un véto collectif des pays hostiles à l'adhésion turque ! Et d'en finir une fois pour toutes avec ce mauvais feuilleton, qui commence à lasser sérieusement. Dire "<strong>Non"</strong> à la Turquie maintenant, en suscitant une sorte de rassemblement des <strong>"nonistes",</strong> ce serait acquérir une stature et une dimension internationale pour Nicolas Sarkozy, s'il en prenait l'initiative. Et ce serait gagner au centuple en popularité, pour lui et pour la France, dans les opinions publiques européennes, ce qui serait perdu du côté turc ou du côté des technocrates bruxellois.....</p><p> Car n'oublions pas que Manuel Barroso, président de la commission européenne, continue à manoeuvrer pour imposer <strong>"sa"</strong> Turquie: <strong>"Aujourd’hui, la Turquie est une part intégrante de notre agenda pour l’élargissement. Notre objectif communément partagé est que la Turquie devienne un membre à part entière de l’UE. Beaucoup de gens dans les États membres comme en Turquie, veulent s’attarder sur ce qui ne fonctionne pas dans nos relations, sur les obstacles à court terme et les difficultés que nous pouvons rencontrer. Dans l’UE ils peuvent dire que la Turquie n’est pas prête pour l’adhésion ; tandis que beaucoup de gens en Turquie disent qu’au final l’UE ne voudra pas de l’entrée de la Turquie. A tous ceux là, je déclare que notre présent et notre futur sont intimement liés."</strong></p><p><strong> </strong> Face à ce bulldozer lent, mais tenace, la bonne volonté d'un député, et l'usine à gaz qu'il a imaginée, ne suffiront pas. Il faut mettre les points sur les <strong>"I".</strong> Et l'on sait très bien qu'éluder les problèmes ne contribue jamais à les résoudre, au contraire, cela ne rend que plus douloureuse leur solution.</p><p> Comme le dit le bon sens populaire, <strong>"quand faut y'aller, faut y'aller !..."</strong></p></div>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlCocasse, Barroso ? Oui, mais bien pire que cela aussi...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-05-10:16016632008-05-10T00:10:00+02:002008-05-10T00:10:00+02:00 Il n'a en effet...
<p> Il n'a en effet pas craint de déclarer, presque martial : <strong>"J'ai confirmé que l'Union européenne est attachée à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de la Chine et cela naturellement s'applique au Tibet"</strong></p><p> Se croit-il si bien placé pour parler d'intégrité territoriale ? A-t-il déjà oublié le peu de cas qu'il a fait de celle de la Serbie, dont il a approuvé et en quelque sorte parrainé le récent dépeçage ? Le Kosovo c'est déjà de l'histoire ancienne pour lui ! Il devrait pourtant méditer cette parole de Bismarck : <strong>"On écrase une Nation, on ne l'humilie pas..."</strong></p><p> Mais revenons-en à sa rodomontade. Son explication semble claire : <strong>"on"</strong> est inflexible devant les <strong>"petits",</strong> mais <strong>"on"</strong> s'écrase lamentablement devant les <strong>"gros".</strong> Il n'y avait pas grand-chose à craindre de la petite Serbie, ruinée par ses cinquante années de communisme et achevée par le <strong>"règne"</strong> désastreux du dictateur marxiste Slobodan Milosevic. Avec la Chine c'est différent. Il y a des coups à prendre, si on fait des remontrances; Mais du fric à gagner, si on s'écrase. Beaucoup de fric...</p><p> Et là, quand la peur se combine à l'esprit de lucre, on ne réfléchit plus. C'est l'aplatissement généralisé à tous les niveaux ! Le syndrome de la carpette, mais alors en grand, en très grand...</p>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlChr.Heb.(35) - L'Europe se pense souverainetag:lesepees.hautetfort.com,2008-04-26:15910292008-04-26T07:52:00+02:002008-04-26T07:52:00+02:00 "J'ai confirmé que l'Union européenne est attachée à l'intégrité...
<div align="justify"><img src="http://www.lesepees.fr/media/01/00/623243217.jpg" id="media-986097" alt="1111883010.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-986097" />"J'ai confirmé que l'Union européenne est attachée à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de la Chine et cela naturellement s'applique au Tibet"<br /> <br /> Cette phrase est un peu cocasse si l'on songe au peu de cas que l'Union européenne fait de la souveraineté de ses membres. Dans le même ordre d'idée on pense aussi à nos chers reporters sans frontières qui défendent l'indépendance du Tibet mais que l'on n'a pas entendu lors du coup d'Etat de Sarkozy à Lisbonne. Ou encore à nos chers citoyens bobos qui voyagent partout autour de la terre s'extasiant, qui devant une yourte mongole, qui devant des Massaïs au visage peinturluré, mais qui dénigrent tout folklore ou toute tradition française et prennent Jean-Pierre Pernaud pour un descendant de Philippe Pétain. C'est le syndrome des gens qui, d'acteurs, sont devenus des spectateurs. Ils remettent alors leur "citoyenneté" à une entité nouvelle n'ayant aucun passé à assumer.<br /> Ainsi José-Manuel Barroso, président de la Commission européenne*, l'auteur de la citation ci-dessus, sous-entend la souveraineté d'un Etat européen traitant d'égal à égal avec la Chine. La souveraineté des Etats constitutifs de l'Union européenne fait déjà parti du passé pour lui.<br /> <br /> <div align="right">Charles Perche<br /></div> </div> <div align="justify"><br /> <br /> <i>* Il est intéressant de se remémorer le champ sémantique du mot "commission".</i></div> <div align="justify"> </div>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlMais on est déjà convaincus !...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-04-09:15528022008-04-09T00:10:00+02:002008-04-09T00:10:00+02:00 "La...
<p><strong> "La Turquie devra convaincre l'Union Européenne de l'intérêt de son adhésion",</strong> a estimé lundi à Lisbonne le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, à quelques jours d'une visite officielle dans ce pays.</p><p> Lors d'une conférence à la Faculté de lettres de Lisbonne sur le thème de <strong>"L'Europe et les défis de la mondialisation",</strong> M. Barroso a enfoncé le clou, en déclarant: (la Turquie) <strong>"va devoir convaincre l'Europe qu'il est de son intérêt de l'intégrer en son sein".</strong></p><p> <strong> </strong><strong>"La Turquie pourra devenir membre de l'UE si elle respecte tous les critères",</strong> a-t-il ajouté, après avoir rappelé que son adhésion posait toutefois des <strong>"problèmes d'une grande sensibilité"</strong> parmi les Etats membres de l'UE, dont certains sont opposés à son intégration.</p><p> Deux commentaires, en réponse à M. Barroso: D'abord, s'ils avaient une once de fierté, les Turcs ne supporteraient pas les mille et une rebuffades et atermoiements qu'on leur inflige un peu partout, depuis que leur candidature est officielle. Ensuite, et du point de vue des européens cette fois, les jeux sont faits depuis longtemps, et l'on sait bien que, majoritairement, les opinions publiques rejettent l'adhésion. M. Barroso lui-même en prend acte dans sa déclaration...</p><p> Qu'avons-nous, donc, besoin que la Turquie cherche <strong>"à nous convaincre de l'intérêt de son adhésion"</strong> ? Nous sommes déjà convaincus de l'intérêt... de sa non-adhésion !</p>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlChr.Heb. (4) - L'Empereur Barrosotag:lesepees.hautetfort.com,2007-07-12:11381542007-07-12T16:40:00+02:002007-07-12T16:40:00+02:00 L'Empereur Barroso " Les empires ont été habituellement bâtis par...
<p><img src="http://www.lesepees.fr/media/00/02/2d9bdf6b49c2abb086638194ef29dff3.jpg" id="media-452938" alt="6ab14ab18d61bf813b74c9637c6bc2f4.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-452938" /></p> <p><b><u>L'Empereur Barroso</u></b></p> <p>"<i>Les empires ont été habituellement bâtis par la force avec un diktat imposant du centre, sa volonté aux autres. Maintenant ce que nous avons est le premier "empire non-impérial". Nous avons 27 pays pleinement décidés à fonctionner ensemble et mettre en commun leur souveraineté</i>." José-Manuel Barroso, le 10 juillet à Strasbourg</p> <p>La dernière phrase illustre bien le mépris que ces eurocrates ont pour le peuple. "pleinement décidés", il me semble que la France a dit NON au dernier traité constitutionnel, à moins que la souveraineté ne repose que sur les choix d'un chef d'Etat et non sur le peuple. Quant à la fin de sa phrase, "<i>mettre en commun leur souveraineté"</i> c'est dans la droite ligne des précédentes expressions toutes faites telles que "fédérations d'Etat-nations". Dans le petit monde de Bruxelles on résoud les paradoxes avec des slogans. La méthode a été très largement éprouvée au XXe siècle.</p> <p> </p> <p align="right"><i>Sitemestre des Epées</i></p>