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Bruno Chiron
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2023-05-18T00:00:00+02:00
2023-05-18T00:00:00+02:00
Derrière le singulier titre B ach’s Book Of Zen se cache l’une des...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/691084243.gif" id="media-6445205" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Derrière le singulier titre B<em>ach’s Book Of Zen</em> se cache l’une des œuvres musicales les plus exceptionnelles de l’histoire de la musique. La pianiste <a href="https://www.edna-stern.com" target="_blank" rel="noopener">Edna Stern</a> s’attaque en vérité à une véritable montagne :<em> Le Clavier bien tempéré </em>de Jean-Sébastien Bach, et plus précisément le livre I.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il a été beaucoup écrit au sujet de cette œuvre à la fois magnétique, conceptuelle et pédagogique, dans laquelle Bach a composé 24 préludes et fugues dans toutes les tonalités (do majeur et do mineur, ré majeur et ré mineur, etc.).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La fascination pour <em>Le Clavier bien tempéré </em>doit sans doute beaucoup à Glenn Gould qui en a fait, au XXe siècle, de passionnantes relectures. <a href="https://www.facebook.com/profile.php?id=100015246303750" target="_blank" rel="noopener">Edna Stern</a> s’y attaque elle aussi dans ce passionnant enregistrement, moins rythmé que Glenn Gould, mais d’un très beau classicisme, presque romantique (le Prélude n°7 en mi bémol majeur, le Prélude n°10 en mi mineur ou encore le Prélude n°18 en sol dièse mineur), et non sans puissance (la magnétique Fugue n°4 en do dièse mineur).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur y trouvera les véritables "tubes" que sont le premier Prélude en do majeur BWV 846 et le deuxième Prélude BWV 848 en do dièse majeur qui semble avancer masqué, comme si la pianiste se montrait tout en retenue. On prend tout autant plaisir à redécouvrir le célèbre Prélude n°6 en ré mineur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il y a du modernisme dans ce B<em>ach’s Book Of Zen</em>, à l’instar de la sixième Fugue en ré mineur, tout comme ce je ne sais quoi de récréatif (la septième Fugue en mi bémol majeur). Il semble qu’à tout moment le "cantor de Leipzig" prenne son monde par surprise. Que l’on pense aux sophistiqués Prélude et Fugue n°19 en la majeur ou encore au plus ludique Prélude n°20 en la mineur.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Une véritable montagne</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans cette œuvre pédagogique, le génie Bach insuffle ces moments de grâce, bouleversants (le Prélude n°8 en mi bémol et ré dièse mineur ou la Fugue n°11 en fa majeur BWV 856). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Tout l’esprit Bach est dans cette superbe interprétation du<em> Clavier Bien Tempéré</em>, que ce soit dans ce mélange et de justesse (les Prélude et Fugue n°13 en fa dièse majeur BWV 858), l’harmonie élevée au rang de création géniale (Prélude n°17 en la bémol majeur). L’auditeur devra écouter à ce sujet le bouleversant Prélude n°14, cette fois en fa dièse mineur, à la concision – on aimerait même dire efficacité – remarquable. Bach a déployé tout son talent dans cette œuvre, y compris dans des morceaux brefs, de moins d’une minute (le Prélude n°15 en sol majeur BWV 860 en sol majeur) ou au contraire plus longs et se déployant sans esbroufe (La Fugue n°20 en la mineur d’un peu plus de quatre minutes).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.youtube.com/channel/UC8xTdVDa1sRrvtGdlz7Xp3g/featured" target="_blank" rel="noopener">Edna Stern</a> se révèle aussi impeccable lorsqu’elle se laisse aller à une certaine langueur (Prélude n°16 BWV 861 en sol mineur) ou au contraire lorsqu’elle s’approprie l’étonnante et moderne Fugue en sol mineur. La pianiste parvient à étonner l’auditeur lorsqu’elle fait le choix d’un jeu "gouldien" dans la Fugue n°18 en sol dièse mineur. Edna Stern sait jouer de la nuance, comme le montre le délicat Prélude n°22 en si bémol mineur ou encore la magnétique Fugue n°23 en si majeur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On sort de B<em>ach’s Book Of Zen</em> de la plus belle manière, avec les Préludes et Fugues n° 24 les plus longs du premier volume du <em>Clavier bien tempéré</em>. Comme si le cantor de Leipzig et son interprète proposait une dernière promenade musicale. Avant bien sûr de se pencher sur le <em>Livre II</em>. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Bach, <em>Bach’s Book Of Zen</em>, Edna Stern, piano, 2 CD, Audio Note Music, 2023</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.edna-stern.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.edna-stern.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/profile.php?id=100015246303750" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/profile.php?id=100015246303750</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.youtube.com/channel/UC8xTdVDa1sRrvtGdlz7Xp3g/featured" target="_blank" rel="noopener">https://www.youtube.com/channel/UC8xTdVDa1sRrvtGdlz7Xp3g/featured</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/01/21/chants-nostalgiques-critique-avis-6421403.html" target="_blank" rel="noopener"> "Amour, musique et nostalgie"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/xj055zOI6P4" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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No Dames, no drames
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-03-10:6368682
2022-03-10T00:00:00+01:00
2022-03-10T00:00:00+01:00
C’est une anthologie à la fois étonnante et engagée que propose le...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/193971704.jpeg" id="media-6338272" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est une anthologie à la fois étonnante et engagée que propose le contralto <a href="http://www.theophilealexandre.com" target="_blank" rel="noopener">Théophile Alexandre</a>, accompagné du<a href="https://www.hautetfort.com/admin/posts/Quatuor%20Zaïde" target="_blank" rel="noopener"> Quatuor Zaïde</a>. Charlotte Maclet, Leslie Boulin Raulet, Sarah Chenaf et Juliette Salmona sont évidemment au cœur d’un album singulièrement titré <em>No(s) Dames</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le propos de l’opus est de s’intéresser aux grandes héroïnes de l’art lyrique pour qui "<em>dames</em>" rimaient surtout avec "<em>drames</em>". </span><span style="font-size: 10pt;">Parmi ces femmes fatales, figurent Carmen (Bizet), Salomé (Strauss), La Reine de la Nuit (<em>La Flûte enchantée </em>de Mozart), Manon (Massenet), Eurydice (<em>Orfeo Ed Euridice</em>, Gluck), Violetta (<em>La Traviata</em> de Verdi) ou Dalila (Saint-Saëns).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La principale singularité de l’opus est de "<em>réunir 23 icônes opératiques de 17 compositeurs différents, dans un cadavre exquis musical reliant ces arias les unes aux autres, dérangeant leurs clichés de madones, de putains ou de sorcières, et dessinant en creux le portrait d’une seule et même idole masculine : la Dame, telle que fantasmée et imposée aux femmes par les hommes depuis des siècles, par-delà les cultures ou les continents.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur pourra trouver quelques grands tubes du répertoire classique, baroque et lyrique : <em>La Sonnambula </em>de Bellini (<em>"Ah! non credea</em>", acte 2), <em>La Force du Destin</em> et <em>La Traviata</em> de Verdi, Bellini (<em>Norma</em>, <em>I Capuleti E I Montecchi</em>) ou le bouleversant "<em>L'ho perduta"</em> des <em>Noces de Figaro</em> de Mozart.</span></p><blockquote><p style="text-align: left; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Le chef d’œuvre qu’est "Youkali"</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La chanson de Solveig de <em>Peer Gynt </em>de Grieg sonnera doucement aux oreilles françaises qui retrouveront bien entendu la mélodie qui a inspiré "Lost Song" de Serge Gainsbourg.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Théophile Alexandre s’épanouit avec panache dans des airs baroques, que ce soit l’<em>Orfeo Ed Euridice</em> de Gluck ("<em>Odio, furor, dispetto</em>", <em>Armida </em>d’Haydn ou <em>Alcina </em>d’Haendel ("<em>Ah! Mio Cor</em>"). On frissonne au son de Cavalli, "<em>Dell' antro magico</em>" (<em>Il Giasone</em>), avec cette expressivité servie par la voix puissante et tourmentée de Théophile Alexandre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le quatuor à cordes féminin Zaïde s’attaque en instrumental à d'autres morceaux du répertoire classique : le "Barcarolle" des <em>Contes d'Hoffmann</em>, le prélude d'<em>I Masnadieri </em>de Verdi, un autre prélude, celui de <em>Samson et Dalila</em> de Saint-Saëns et "La Reine de la Nuit" de<em> La Flûte enchantée</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il faut aussi s’arrêter sur ces titres que sont l’étonnant extrait de <em>La Pucelle d'Orléans</em> ("Adieu, forêts") de Tchaïkovski, le tango "Yo soy María" tiré de <em>María De Buenos Aires</em> de Piazzolla, sans oublier, bien entendu, l’aria de l’opéra <em>Zaïde </em>de Mozart ("Tiger, Wetze nur die Klauen!").</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Dans cet album, il faut enfin ne pas passer à côté de ce chef d’œuvre qu’est "Youkali", le bouleversant tango tiré de l’opéra <em>Marie-Galante </em>de Kurt Weil.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Un énorme vent de liberté souffle sur l’album de Théophile Alexandre & Quatuor Zaïde, avec le projet que, pour une fois, "d<em>rame</em>" ne rime plus avec "<em>dame</em>".</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Théophile Alexandre & Quatuor Zaïde, No(s) Dames, 2022</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.theophilealexandre.com" target="_blank" rel="noopener">http://www.theophilealexandre.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.quatuorzaide.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.quatuorzaide.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/07/27/emocion-a-tous-les-etages-6328657.html" target="_blank" rel="noopener">"Emoción à tous les étages"</a></span></em></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Photo © Julien Benhamou</em></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/qdC6tCmLg5I" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Le Sciapode
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Pour changer des mascarons et autres cariatides, des dragons et des griffons
tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2021-08-21:6333184
2021-08-21T18:43:00+02:00
2021-08-21T18:43:00+02:00
Il y a quelques années (dix-sept...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> Il y a quelques années (dix-sept ans exactement), me baladant à Cholet, j'étais allé photographier la façade d'une maison que j'avais découverte, intrigué, dans un des deux volumes des éditions Flohic consacrés au patrimoine du Maine-et-Loire. Il s'agissait d'un décor de façade dû à un certain Fernand Dupré (1879-1969), sculpteur-marbrier de son état, qui avait pris plaisir dans les années 1920-1930 à se concocter des fenêtres et balconnets ornés de sujets inspirés d'un médiéval de fantaisie. On trouvait là des figures proches des gargouilles et des monstres, des masques, et des cariatides masculines, dont un homme soufflant dans une cabrette tout en soutenant un des balcons. L'ensemble, au point de vue des personnages choisis, était relativement classique, même si cela présentait un aspect un peu inquiétant. Et cela m'avait intéressé parce que ce décor, tout de même atypique, avait été créé par un artisan local pour sa propre maison, en dehors de commanditaires extérieurs apparemment. On s'approchait, sans y être pour autant, des créations des autodidactes de bords de routes n'ayant, eux, aucune formation artisanale ou artistique.</span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-6286453" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/3513470154.jpg" alt="Maison Dupré, façade médiév fantaisiste (2).jpg" /></p><p style="text-align: left;">Maison sculptée par Fernand Dupré, 5 rue Darmaillacq, Cholet, ph. Bruno Montpied ,septembre 2004.</p><p style="text-align: right;"><img id="media-6286454" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/3001647991.jpg" alt="Maison Dupré, Cholet, les 2 fen par-dessous (2).jpg" /></p><p style="text-align: right;">Maison Fernand Dupré, Cholet, ph. B.M., 2004.</p><p style="text-align: left;"><img id="media-6286455" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/1314389712.jpg" alt="Maison Dupré, crochu et cabrette (2).jpg" /></p><p style="text-align: left;">Maison Fernand Dupré, détail des ornements de la façade; le personnage au bec crochu n'est pas très engageant... ; ph. B.M., 2004</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"> Plus récemment, je suis tombé sur deux autres maisons (respectivement en 2017 et 2021), situées à bonne distance l'une de l'autre – de la Bretagne finistérienne à la région des étangs de la Brenne (région Centre-Val de Loire pour ceusses qui savent pas où c'est). Elles sont pourvues cette fois de dragons <span style="color: #ff0000;">(et de griffons, voir commentaire ci-après)</span> sculptés. Sculptés dans des styles différents, quoique visiblement, là aussi, par des artisans possédant un certain métier. Donc, là non plus on n'a pas affaire à des habitants ayant sculpté par eux-mêmes, en purs autodidactes. Mais le choix des sujets décoratifs était là aussi peu commun, reflet de goûts hors les normes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6286459" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/126852696.jpg" alt="Façade avec les trois figurines, dragons et lion (2).jpg" /></p><p style="text-align: center;">Maison à Douarnenez, ph. B.M., été 2017.</p><p style="text-align: left;"><img id="media-6286460" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/3697824833.jpg" alt="Lion portant un écu daté 1910 (recentré) (2).jpg" /></p><p style="text-align: left;">Lion tenant un écu où l'on lit la date de 1910 (plutôt que 1210, en dépit d'un 9 très sinueux, proche d'un 2) ; ph .B.M. 2017.</p><p style="text-align: right;"><img id="media-6286461" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/2157328914.jpg" alt="Dragon de gauche (2).jpg" /></p><p style="text-align: right;">Un dragon à gauche, ph. B.M., 2017.</p><p style="text-align: left;"><img id="media-6286463" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/3425233314.jpg" alt="Dragon de droite (2).jpg" /></p><p style="text-align: left;">Dragon de droite, comme prêt à plutôt aboyer qu'à cracher des flammes? ; ph. B.M., 2017.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"> La première maison ci-dessus, située à Douarnenez, plutôt discrète, un peu à l'écart et sans doute pas signalée sur les dépliants touristiques, comporte un écu que présente un lion efflanqué au milieu de sa façade. De part et d'autre du félin, on aperçoit deux petits dragons bien patelins, pas loin de ressembler à des chiens, puisqu'ils ont sans doute, comme ces derniers, la mission de garder symboliquement la petite maison. Leur style n'est pas loin d'être naïf... Ces sculptures sont-elles des pièces rapportées?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"> La deuxième maison, ci-dessous, on est tombé dessus avec l'ami Sganarelle, ces dernières semaines, dans la bourgade de Le Blanc, dans le Parc Régional de la Brenne, pas loin de Saint-Benoît-du-Sault. Juchés au-dessus des fenêtres d'une maison plus cossue, à la maçonnerie couverte de curieux motifs compartimentés qui me faisaient personnellement un peu penser à une vague toile d 'araignée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 14pt;"> Ses dragons <span style="color: #ff0000;">(et griffon(s))</span> étaient plus baroques. Même si ces motifs peuvent paraître connus et manifestant une certaine culture de la part des commanditaires, ils restent peu communs sur des façades de villas, qui plus est en milieu urbain. Ils sont d'un style également plutôt personnalisé, ne paraissant pas trop provenir d'une production en série... Manifestent-ils un désir de la part de propriétaires plus aisés que la moyenne de s'égaler dans le choix de leur décoration de façade aux ornementations des demeures seigneuriales de l'Ancien Régime? Est-ce, en bref, de l'ornementation de bourgeois de province, distincte des goûts des prolétaires de bords de routes?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6286465" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/3222840240.jpg" alt="Maionsaux 3 dragons, vue d'ensemble (2).jpg" /></p><p style="text-align: center;">Maison aux dragons <span style="color: #ff0000;">(et griffon)</span> dans la bourgade du Blanc (Indre), 17-19 rue Villebois-Mareuil ; ph. B.M., 2021.</p><p style="text-align: left;"><img id="media-6286468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/919131878.jpg" alt="DSC_0698 (2).jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff0000;">Griffon à </span>gauche ; ph. B.M., 2021.</p><p style="text-align: right;"><img id="media-6286469" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/565428901.jpg" alt="DSC_0699 (2).jpg" /></p><p style="text-align: right;">Dragon au centre; ph. B.M., 2021.</p><p style="text-align: left;"><img id="media-6286470" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/2961932532.jpg" alt="DSC_0700 (2).jpg" /></p><p style="text-align: left;">Dragon <span style="color: #ff0000;">(ou griffon?)</span> de droite ; ph. B.M., 2021.</p>
Bruno Chiron
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Michel Haillard, made in confinement
tag:www.bla-bla-blog.com,2020-10-08:6268414
2020-10-08T00:00:00+02:00
2020-10-08T00:00:00+02:00
On ne l’a sans doute pas assez dit, mais il est probable que le " Grand...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/3164930016.jpg" id="media-6178549" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On ne l’a sans doute pas assez dit, mais il est probable que le "<a href="http://www.bla-bla-blog.com/hors-serie-grand-confinement/" target="_blank" rel="noopener"><em>Grand confinement</em></a>" que nous avons connu cette année pourrait bientôt devenir d’ici peu un mouvement, sinon un genre à part entière. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La nouvelle création de l’artiste et designer <a href="http://www.michel-haillard.com" target="_blank" rel="noopener">Michel Haillard</a> y aurait toute sa place. Baroque, facétieux, dénicheur d’influences venues aussi bien de l’art africain que du baroque européen, Michel Haillard propose avec "<em>Danse avec les gnous</em>" un vernissage et une performance qui seront à découvrir ce jeudi 8 octobre à partir du 18 heures à La Cartonnerie (Paris XIe). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cet événement, que l’artiste a aussi intitulé, non sans malice, "<em>Le rire du pangolin – Objets magiques made in confinement</em>", précède une exposition d’œuvres imaginées pendant le confinement, exposition qui sera visible jusqu’au 11 octobre, toujours à La Cartonnerie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"<em>J’ai vécu ce moment particulier comme une retraite, considérant uniquement mes ressources propres, ou sales ! Ainsi est née de l’accumulation d’objets de l’atelier cette collection qui nous ouvre d’autres espaces, d’autres mondes, ceux de la magie, qui fonctionne réellement pour qui se laisse guider par sa fantaisie et son </em></span><span style="font-size: 10pt;"><em>cœur dans un grand éclat de rire,</em>" commente Michel Haillard.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cet univers incroyable et bourré d’humour est à découvrir à La Cartonnerie de toute urgence.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Exposition de Michel Haillard<br />"<em>Danse avec les gnous, ou le rire du pangolin – Objets magiques made in confinement</em>"</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Vernissage/performance avec Richard Laillier le jeudi 8 octobre à partir de 18h.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Exposition du 9 au 11 Octobre 2020</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">La Cartonnerie, 12 rue Deguerry 75011 Paris</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Les vendredi 9 octobre de 15h à 20h, </span></strong><strong><span style="font-size: 10pt;">samedi 10 octobre de 15h à 20h</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">et dimanche 11 octobre de 15h à 18h</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.michel-haillard.com" target="_blank" rel="noopener">http://www.michel-haillard.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.lacartonnerieparis.com" target="_blank" rel="noopener">http://www.lacartonnerieparis.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Voir aussi : </em><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/07/25/mathias-mareschal-de-retour-de-residence-6253812.html" target="_blank" rel="noopener"><em>"Mathias Mareschal, de retour de résidence"</em></a></span></p><p style="text-align: right;" align="left"><em><span style="font-size: 8pt;">© Michel Haillard</span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/1932731112.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6178550" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/1598379633.jpg" alt="michel haillard,confinement,baroque,tribal,design,performance,vernissage,paris,la cartonnerie,pangolin" /></a></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
TELC et son CHATEAU (République Tchèque)
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2019-11-07:6188601
2019-11-07T14:23:00+01:00
2019-11-07T14:23:00+01:00
Le 7 septembre 1979, je découvrais la ville de TELC et son château. Telc...
<p><span style="font-size: 12pt;">Le 7 septembre 1979, je découvrais la ville de TELC et son château.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Telc est fondée au XIVème siècle sur une colline. La ville s'est développée sur la route commerciale qui relie Prague et Vienne. Elle a connu son apogée au XIXème siècle. Sa vaste place centrale est bordée de maisons colorées qui semblent tout droit sorties d'un conte, de style renaissance et baroque. A l'origine ces maisons étaient en bois mais, après un incendie à la fin du XIVème siècle, elles ont été reconstruites en pierres.</span></p><p>(Mes photos personnelles de la place de Telc) :</p><p><img id="media-6053921" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/00/3145081371.jpg" alt="voyage,septembre,république tchèque,souvenirs,château,renaissance,baroque,moravie" /><img id="media-6053944" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/00/1454125584.jpg" alt="voyage,septembre,république tchèque,souvenirs,château,renaissance,baroque,moravie" /><img id="media-6053925" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/01/1621067561.jpg" alt="voyage,septembre,république tchèque,souvenirs,château,renaissance,baroque,moravie" /><img id="media-6053926" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/00/3744638481.jpg" alt="voyage,septembre,république tchèque,souvenirs,château,renaissance,baroque,moravie" /><img id="media-6053927" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/01/81462051.jpg" alt="voyage,septembre,république tchèque,souvenirs,château,renaissance,baroque,moravie" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Le château de Telc est considéré comme un des monuments majeurs de l'architecture morave, de style gothique, remanié au XVIème siècle en un élégant ensemble de style renaissance.</span></p><p>Pour en savoir plus sur TELC, cliquez sur ce lien :</p><p><a href="https://www.radio.cz/fr/rubrique/tourisme/25-ans-a-lunesco-telc-bijou-de-la-renaissance-tcheque">https://www.radio.cz/fr/rubrique/tourisme/25-ans-a-lunesco-telc-bijou-de-la-renaissance-tcheque</a></p><p>(Mes photos personnelles du château et de son jardin) :</p><p><img id="media-6053930" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/01/3062817145.jpg" alt="voyage,septembre,république tchèque,souvenirs,château,renaissance,baroque,moravie" /><img id="media-6053931" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/01/2929799370.jpg" alt="voyage,septembre,république tchèque,souvenirs,château,renaissance,baroque,moravie" /></p>
Christian Jougla
http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html
SIR JOHN VANBRUGH, ARCHITECTE
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2019-04-04:4795692
2019-04-04T17:18:46+02:00
2019-04-04T17:18:46+02:00
Sir John Vanbrugh est un architecte et dramaturge anglais (1664-1726). Tout...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Sir John Vanbrugh est un architecte et dramaturge anglais (1664-1726). Tout d'abord militaire de carrière, il est arrêté à Calais comme espion, à vingt-six ans, et emprisonné à Vincennes puis à la Bastille. Libéré, il écrit des comédies : <em>la Chute</em>, <em>la Femme provoquée</em>.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Puis il se tourne vers l'architecture et devient l'un des meilleurs architectes de son pays. Il est à la fois baroque et palladien (Palladio est un architecte italien du XVI<sup>e</sup> siècle qui utilisa les éléments classiques, frontons, ordres et portiques avec une admirable variété et écrivit les <em>Quatre Livres d'architecture</em>).</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: georgia, palatino; color: #ff9900; font-size: 10pt;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Sir John Vanbrugh excelle dans la conception d'effets de masse animés par la lumière </span><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">et l'ombre, ainsi que l'on peut les découvrir à Castle Howard, Yorkshire, et à Woodstock dans l'immense palais de Bleinheim.</span></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Voici le <em>Queen's Theatre</em> dont il acquiert lui-même le terrain, en 1703, à Londres. Ce théâtre est incendié en 1789.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3723391" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/00/00/2241459907.jpg" alt="sir john vanbrugh,architecte,baroque,palladien,dramaturge,queen's theatre" /></p><p align="center"> </p><p><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"><em> Queen's Theatre,</em> édifié par Sir John Vanbrugh<br /></span></span> <a href="http://pagesperso-orange.fr/jean-claude.brenac/Theatres_baroques_Londres.htm"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;">http://pagesperso-orange.fr/jean-claude.brenac/Theatres_baroques_Londres.htm</span></span></a><br /><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> "Le magazine de l'opéra baroque".<br /><br /></span></span> </p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Noël baroque : A la venue de Noël
tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-12-24:6115444
2018-12-24T05:15:00+01:00
2018-12-24T05:15:00+01:00
Auteur inconnu - Musique : Marc-Antoine Charpentier Les Musiciens de...
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/HmEi9QJ71iA?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Auteur inconnu - Musique : Marc-Antoine Charpentier<br />Les Musiciens de Saint-Julien, François Lazarevitch<br />Maîtrise de Radio France, Sofi Jeannin</strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><table summary="" align="center"><tbody><tr><td><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« À la venue de Noël</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Chacun se doit bien réjouir</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Car c’est un testament nouvel</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Que tout le monde doit tenir.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Quand par son orgueil, Lucifer</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Dedans l’abîme trébucha</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Il nous tirait tous en enfer</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et le Fils de Dieu l’empêcha.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Après un bien petit de temps</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Trois rois le vinrent adorer</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Portant la myrrhe avec l’encens</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et l’or qui est fort à priser.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Là, virent le doux Jésus-Christ</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et la mère qui le porta</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Celui qui tout le monde fit</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et les pécheurs ressuscita.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Bien apparut qu’il nous aima</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Quand à la croix pour nous fut mis</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Dieu le Père qui tout créa</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Nous donne à la fin Paradis. »</span></div></td></tr></tbody></table></div>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
La montée au Trégor
tag:www.bla-bla-blog.com,2018-10-08:6095477
2018-10-08T20:51:00+02:00
2018-10-08T20:51:00+02:00
Gradus ad Parnassum : La montée au Parnase. Tel est le thème du...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/1390419054.jpg" id="media-6049326" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Gradus ad Parnassum </em>: La montée au Parnase. Tel est le thème du 32e Festival de Lanvellec et du Trégor. C’est dans cette région du nord Bretagne qu’a lieu depuis 1986 ce festival d’automne autour de la musique ancienne, Renaissance et baroque. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un objet a été à l’origine de cet événement : l’orgue de Robert Dallam de Lanvellec, datant de 1653 et miraculeusement conservé. Il a été qualifié par Gustav Leonhardt comme un instrument "vivant, précis et frétillant."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette année, les organisateurs ont placé lé Festival de Lanvelec et du Trégor sous le signe d’Orphée. Le fils de la Muse Calliope, symbole de l’alliance de la Musique et de la Poésie, est surtout connu pour être descendu aux Enfers dans l’espoir de récupérer sa jeune épouse Eurydice. Grâce à son chant extraordinaire, il parvient à charmer et convaincre les dieux, avant de perdre son amour lorsqu’il remonte à la surface de la terre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Jusqu’au 21 octobre, concerts, conférences et visites viendront se succéder entre Lanvellec et Guingamp sur le thème de cette figure mythologique, symbolisant l’alliance de la musique et de la poésie. Le prochain événement aura lieu le vendredi 12 octobre. Il s’agira d’une création,<em> Dante Troubadour : la Montagne du Purgatoire</em> à Loguivy-Plougras. Suivra le 13 octobre à Lannion une conférence sur Pétrarque et la musique de l’âme, puis, le même jour à Plouaret, des madrigaux interprétés par le Huelgas Ensemble. Après une conférence sur l’Ars Nova à Lannion le 14 octobre, le public pourra assister à une représentation de <em>L’Apothéose de Lully</em> par François Couperin, dont nous fêterons cette année le 350e anniversaire de la naissance. Le festival se clôturera en beauté le 21 octobre à Tréguier avec la représentation du premier opéra de l’histoire : <em>L’Euridice</em> de Giuilo Caccini. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour les amateurs de musique renaissance et baroque, une montée vers le pays du Trégor s’impose cet automne.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>32e Festival de Lanvellec et du Trégor, jusqu’au 21 octobre 2018</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="https://www.festival-lanvellec.fr/festival-dautomne" target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.festival-lanvellec.fr/festival-dautomne</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/psK0Nz6rsbg" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Christian Jougla
http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html
L'ALEIJADINHO, LE SCULPTEUR ESTROPIE
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2018-03-01:4788762
2018-03-01T19:44:10+01:00
2018-03-01T19:44:10+01:00
Antônio Francisco Lisboa, dit l'Aleijadinho, c'est-à-dire le petit...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="color: #ff9900;">Antônio Francisco Lisboa, dit l'Aleijadinho, c'est-à-dire le petit estropié (1730 ou 1738-1814), né à Ouro Preto, au Brésil, fut architecte, sculpteur et décorateur.<br /></span></span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Fils d'un charpentier portugais et d'une esclave africaine, ce génial mulâtre, atteint de lèpre très jeune et n'ayant plus de doigts, faisait fixer marteau et burins à ses moignons. Dépourvu également de pieds, il équipait ses genoux d'un appareillage destiné à lui permettre de sculpter en hauteur. Il travaillait surtout la nuit, désireux d'éviter à ses contemporains la vision de son corps rongé par la maladie.</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Passionné, volontaire, il devint l'un des plus grands sculpteurs du Brésil. Sa ville natale, Ouro Preto, possède des églises du XVIII<sup>e</sup> siècle, dont certaines sont ornées par l'Aleijadinho en un style baroque très expressif. Il travailla aussi à la voie sacrée, aux terrasses du Bom Jesus de Matosinhos à Congonhas et sculpta une impressionnante série de "Douze Prophètes" dans une roche grise, tendre, la stéatite, appelée "pierre à savon". </span><br /><br /></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3716580" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/02/01/695044936.jpg" alt="l'aleijadinho,sculpteur estropié,antônio francisco lisboa,brésil,lèpre,baroque,douze prophètes" /></p><p> <br /><span style="font-family: georgia,palatino;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> "Ange", sculpture de l'Aleijadinho,</span></span></span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="color: #ff00ff;"> Sanctuaire de Matosinhos ( Brésil).<br /></span></span></span></p>
EXULTATE
http://exultate.hautetfort.com/about.html
Concert Dimanche 17 septembre 2017 - 17h à St.Sulpice de Favières (91)
tag:exultate.hautetfort.com,2017-08-30:5975163
2017-08-30T15:13:00+02:00
2017-08-30T15:13:00+02:00
Dimanche 17 septembre 2017 à 17h , l'église de...
<p><img src="http://exultate.hautetfort.com/media/01/00/324183479.jpg" id="media-5679291" alt="" /></p><p><span style="color: #000066; font-size: 12pt;"><strong>Dimanche 17 septembre 2017 à 17h</strong>, l'église de Saint-Sulpice-de-Favières<br /> accueillera le Chœur de la 28<sup>ème</sup> <strong>Académie de Musique Ancienne d'Etampes</strong></span></p><p><span style="color: #000066; font-size: 12pt;">Cette Académie regroupe des passionnés de musique sacrée, qui pendant une semaine au mois de juillet préparent et donnent 3 grand concerts.</span></p><p><span style="color: #000066; font-size: 12pt;">"<em>Trois concerts et puis s'en vont?" </em>Pas tout à fait !<br /> Le dernier concert est traditionnellement réservé à St.Sulpice-de-Favières, où les musiciens ainsi que les auditeurs aiment se retrouver dans la lumière de l'automne, pour un moment de pur bonheur.<br /> Le Chœur sera soutenu par un ensemble d'instruments anciens: cornets à bouquin, sacqueboutes, orgue positif.<br /> Le tout est sous la direction de <strong>Laudine BELLIARD</strong></span></p><p><span style="color: #000066; font-size: 12pt;">Schütz, Cavalli, Victoria, Gesualdo, Benevoli, Josquin, Praetorius ..... <br /> De grands maîtres nous invitent à un grand moment: ne le ratons pas !</span></p><p><span style="color: #663333; font-size: 12pt;"><span style="color: #000066;"><strong>DIMANCHE 17 SEPTEMBRE 2016 à 17H</strong><strong><br /> </strong><strong>en l'église de St.Sulpice-de-Favières </strong>(91)</span></span></p>
lanvert
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Concert de musique baroque le 10 juin à Toges
tag:lanvert.hautetfort.com,2017-06-05:5951345
2017-06-05T22:50:00+02:00
2017-06-05T22:50:00+02:00
Concert de musique baroque par le groupe "Le Masque" musiciens de Strasbourg...
<p style="text-align: justify;">Concert de musique baroque par le groupe "Le Masque" musiciens de Strasbourg renommés mondialement. <br />7ème édition de ce concert toujours innovateur.<br /><br />Première partie à 17h30 <em>(entrée libre)</em><br />La petite bande folklorique hollandaise avec Rein GRAAFF (saxophone, clarinette) et Hélène ZWARENBURG (accordéon, violon) <br /><br />Deuxième partie à 19h15 "Le Masque"<br />Programme de musique italienne du 18ème siècle avec 5 musiciens dont accompagnement au clavecin.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.cd08.fr/sites/default/files/styles/evenement_image/public/evenements/logolemasque.gif?itok=NbcmaXzE" alt="logolemasque.gif?itok=NbcmaXzE" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5639695" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/344449820.jpg" alt="le masque,baroque,musique baroque,toges" /></p><p style="text-align: center;">"Le Masque" en concert à Toges lors d'une précédente édition</p>
nauher
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Songe baroque, homo fugit velut umbra...
tag:off-shore.hautetfort.com,2017-04-28:5873833
2017-04-28T16:02:55+02:00
2017-04-28T16:02:55+02:00
<p style="text-align: center;"><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/YjzAi9f9PM0?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Jacques GIMARD
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NOSTAL-ZIK N°10
tag:nostaljg.hautetfort.com,2017-03-17:5922719
2017-03-17T00:15:00+01:00
2017-03-17T00:15:00+01:00
Heureuse nostalgie quand il s’agit d’associer une belle musique au...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; color: #0a0a0a;"><img id="media-5587669" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://nostaljg.hautetfort.com/media/00/00/4098606259.jpg" alt="St-Patrick.jpg" />Heureuse <strong><em><span style="color: #ff0000;">nostalgie</span></em></strong> quand il s’agit d’associer une belle musique au saint patron du jour. Alors ne laissons pas filer la <strong>saint Patrick</strong>, évêque <em>« apôtre de l’Irlande »</em> (385-461) sans nous poser une question musicalement existentielle : faut-il être<em> « baroqueux »</em> pour apprécier la musique celtique ? Ou faut-il avoir l’âme celtique pour savourer la musique baroque ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; color: #0a0a0a;">En 2001, voilà déjà seize ans, une curiosité discographique interrogeait nos oreilles, jusqu'alors trop sélectives. Sur une idée — assez baroque bien sûr — de Hugues de Couson, les éditions musicales <em>Ballon Noir</em> avait produit une fantaisie autour de Vivaldi et de musiques celtiques d’Irlande, sur le célèbre thème <em>0’stravaganza</em>. Essai fort réussi pour cet ensemble mixte de musiciens baroques et irlandais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; color: #0a0a0a;">Cette rencontre du célèbre prêtre roux avec la musique traditionnelle irlandaise n’était pas la première. Au XVIII<sup>e</sup> siècle, le grand musicien irlandais Turlough O’Carolan (1670-1738), harpiste aveugle, compositeur à ses heures, parcourt l’île de sa vie avec l’obsession de collecter et de retranscrire les mélodies traditionnelles tombant peu à peu dans l’oubli, menacées dès lors de disparition. Au cours de cette quête ethnologico-mémorielle, O’Coralan rencontre à Dublin le violoniste et compositeur Geminiani qui lui fait connaître les œuvres de Vivaldi. L’harpiste aveugle tombe sous le charme, jusqu’à communiquer à toute l’Irlande son béguin pour le baroque italien. Ainsi s’opéra l’union improbable des sensibilités celtiques et transalpines. De cette époque, daterait l’adoption de la mandoline comme instrument traditionnel irlandais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; color: #0a0a0a;">Aujourd’hui, une compagnie de trouvères français — <em>Les musiciens de Saint-Julien</em> — emboîte le pas à notre harpiste fouineur. Avec une inspiration fort pertinente, ou plutôt une pertinence joliment inspirée, ils revisitent ces airs populaires accrochés aux trèfles d’Irlande, ciselés d’enluminures italiennes : trésor incomparable du baroque celtique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; color: #0a0a0a;">Parfait syncrétisme d’une culture insulaire païenne, convertie au christianisme sans compter un seul martyr. Nul doute que saint Patrick veille sur nos <em>musiciens de Saint-Julien</em>, lui qui fut consacré évêque à Auxerre au terme d’un long séjour en Gaule. Quoi de plus normal alors que nos talentueux trouvères respirent les vents d’Irlande sans trop abuser des pubs !</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/6ER7VQnKFKU?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;">Retrouvez <strong><em>les Musiciens de Saint-Julien</em></strong> sur leur site dédié —</p><p style="text-align: justify; padding-left: 90px;"><a title="Les musiciens de Saint-Julien" href="http://www.lesmusiciensdesaintjulien.fr" target="_blank">http://www.lesmusiciensdesaintjulien.fr</a></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : clôture sur une note baroque
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2016-08-31:5841778
2016-08-31T00:00:00+02:00
2016-08-31T00:00:00+02:00
A l'issue de l'assemblée générale des Amis de Saint-Maur, un trio...
<p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/2153457644.JPG" id="media-5444499" alt="" /></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;" align="CENTER"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><font size="3">A l'issue de l'assemblée générale des Amis de Saint-Maur, un trio baroque vosgien a donné le concert de clôture de la saison<em>.</em></font></font></span></strong></span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;" align="CENTER"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><em>« C'est avec une émotion non dissimulée que nous dédions ce concert de chants sacrés baroques à notre amie Marie-Alix Baudry, disparue trop tôt en juin dernier ; elle fut à l'origine de cette manifestation à Saint-Maur de Bleurville, elle qui appréciait tant la musique et le chant sacrés »</em> a déclaré Renaud Coquillat en introduisant le concert.</font></span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;" align="CENTER"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif">Renaud et sa fille Marie-Alix, qui suit actuellement des cours de direction de choeur au conservatoire d'Epinal, accompagnés de la chanteuse lyrique spinalienne Sophie Moisan-Ehrwein, élève de Corinne Klein, chanteuse lyrique et professeur de musique, ont offert un époustouflant concert de clôture de la saison culturelle à l'abbaye Saint-Maur, placé sous le signe du baroque. S</font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR">’étendant du début du XVII</span></font><sup><font size="2" face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR">e</span></font></sup><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"> siècle jusqu'au milieu du XVIII</span></font><sup><font size="2" face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR">e</span></font></sup><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"> siècle, l’esthétique et l’inspiration baroques succèdent à celles de la Renaissance et précèdent celles du classicisme. Les « figures » musicales baroques sont soutenues par une basse continue très stable, à la jonction entre contrepoint et harmonie, pouvant parfois surprendre l'auditeur.</span></font></span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;" align="CENTER"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR">Le trio a interprété avec brio et talent </span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"><em>a capella</em></span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"> un riche programme de pièces sacrées baroques créées par les plus grands compositeurs emblématiques de cette époque : du </span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"><em>Veni Creator</em></span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"> de Marc-Antoine Charpentier à l'</span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"><em>Et exultavit</em></span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"> du </span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"><em>Magnificat</em></span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"> de Vivaldi en passant par son </span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"><em>Laudate pueri dominum</em></span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR">, le </span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"><em>Salve regina</em></span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"> de Monteverdi, le </span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"><em>Jesu rex admirabilis</em></span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"> de Palestrina ou le </span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"><em>Miserere mei Deus</em></span></font><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"> de Sébastien de Brossard. Durant une heure, notre trio de chanteurs vosgiens a su transmettre aux nombreux mélomanes présents la variété des ornements musicaux de ces thèmes sacrés marqués par des contrastes forts avec des notes tenues et des notes courtes, des graves et des aiguës, des sombres et des claires... Du choeur ou de la tribune de la nef, le trio lyrique a fait partager son plaisir de chanter pour honorer ce lieu sacré que fut l'ancienne abbatiale bénédictine qui fut d'ailleurs plus habitée par le chant grégorien.</span></font></span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;" align="CENTER"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR">Cette manifestation contribue à mieux faire connaître ce monument historique du XI</span></font><sup><font size="2" face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR">e</span></font></sup><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"> siècle désormais reconnu comme un haut lieu de la culture dans le sud-ouest vosgien.</span></font></span></p><blockquote><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: left; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #ff6600; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><font face="Verdana, sans-serif"><span lang="fr-FR"><em>‡ Prochaine animation : l'abbaye Saint-Maur sera ouverte pour les Journées européennes du patrimoine dimanche 18 septembre, de 14h à 18h. Entrée payante (1 €).</em></span></font></strong></span></p></blockquote>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Harnoncourt, le baroque mais pas que
tag:www.bla-bla-blog.com,2016-03-07:5770861
2016-03-07T22:02:00+01:00
2016-03-07T22:02:00+01:00
Lisez ou écoutez ce qui se dit sur Nikolaus Harnoncourt depuis aujourd'hui,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Lisez ou écoutez ce qui se dit sur Nikolaus Harnoncourt depuis aujourd'hui, date de l'annonce de son décès : chef d’orchestre révolutionnaire, ré-inventeur du baroque avec Gustav Leonhardt (décédé trois ans plus tôt), référence dans la musique ancienne, musicologue et pédagogue exceptionnel. Dire que Nikolaus Harnoncourt demeure un must pour les œuvres de Jean-Sébastien Bach est un euphémisme : que l’on pense à l’intégrale de ses cantates enregistrées de 1971 à 1990 ou à ses passions (sa troisième version de la<em> Passion selon Mathieu</em> a obtenu un Grammy Awards en 2001).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour autant, limiter Harnoncourt au baroque serait lui faire offense. C’est oublier que le chef allemand a choisi, après avoir voyagé dans les chemins du baroque, de s’aventurer dans d’autres répertoires.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous sommes au milieu des années 80. Après avoir proposé des relectures de Bach mais aussi Haendel, Monteverdi ou Telemann, c’est vers d’autres compositeurs que se tourne Harnoncourt. Ce seront Mozart, Franz Schubert et ses symphonies (la 8e Inachevée en 1985) et les valses de Johann Strauss. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les années 90 sont celles des grands classiques de la fin du XVIIIe et du XIXe siècle, essentiellement des symphonies : Mozart, bien sûr, mais aussi Beethoven, Haydn, Mendelssohn, Schumann, Brahms et encore Schubert. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La fin du millénaire et le début des années 2000 voit Nikolaus Harnoncourt poursuivre son voyage dans le répertoire occidental. Avec constance, rigueur et goût de la découverte, le chef d’orchestre poursuit son grand dépoussiérage. En 1999, c’est à Antonin Dvorak qu’il s’attaque, puis Anton Bruckner (respectivement les symphonies 7 et 8), sans oublier Johann Strauss. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les années 2000 voient Harnoncourt poursuivre son travail de titan à la découverte de "<em>l’interprétation authentique</em>". Après Verdi, Smetlana ou Dvorak, quelques compositeurs du XXe siècle ont les faveurs du chef : Bela Bartok, Franz Schmidt ou George Gerwhwin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Avec le décès de Nikolaus Harnoncourt disparaît un révolutionnaire de la musique.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.harnoncourt.info" target="_blank" rel="noopener">http://www.harnoncourt.info</a></span></strong></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
J.S. Bach Fugue in G minor BMW 578
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2016-03-05:5769461
2016-03-05T07:40:00+01:00
2016-03-05T07:40:00+01:00
http://www.youtube.com/watch?v=0kc81fkeN28&feature=related...
<p><strong><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=0kc81fkeN28&feature=related">http://www.youtube.com/watch?v=0kc81fkeN28&feature=related</a> </span></strong></p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/0kc81fkeN28?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Une Magnifique interprétation du quartet de llevant de llevant. </span></p><p><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">La musique, c’est la vie avec Jean-Sébastien Bach. </span></p><p><span style="font-family: 'Century Schoolbook',serif; font-size: 12pt;">Promenade un matin d’été, descente vers la rivière et plongeon dans l’eau fraîche…</span></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Une prestation de l'Ensemble MultiPiano
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2016-01-30:5751223
2016-01-30T07:48:00+01:00
2016-01-30T07:48:00+01:00
https://www.youtube.com/watch?v=7OwQOb6bd1M
<h1><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=7OwQOb6bd1M">https://www.youtube.com/watch?v=7OwQOb6bd1M</a> </span></h1><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/7OwQOb6bd1M?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"> </p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Air de la 3ème suite pour orchestre de J-S Bach
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2016-01-24:5748387
2016-01-24T07:34:00+01:00
2016-01-24T07:34:00+01:00
https://www.youtube.com/watch?v=rrVDATvUitA La beauté changera...
<h1><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=rrVDATvUitA">https://www.youtube.com/watch?v=rrVDATvUitA</a></span></h1><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/rrVDATvUitA?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 10pt;">La beauté changera le monde. Y croyons-nous ? </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Oui, certainement, lorsque l’on écoute cet air. Deux voix s’interrogent et se répondent sans cesse, dans un dialogue accompagné par la lente marche rythmée des violoncelles. </span><br /><span style="font-size: 10pt;">C’est un duo de bonheur inépuisable qui semble ne jamais finir, qui monte en vous, tourne autour de vous, vous emporte dans un autre monde, plus riche, plus puissant et plus tendre à la fois. Votre âme se dilate, s’élève hors de toute pensée, dans le simple frémissement de sa transparence. Vous ne connaissez plus le quotidien, seule la luminosité du présent vous attire. </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Mais est-ce le présent ? Vous ne savez. Ce présent devient éternité et ces secondes éternelles se prolongent au delà de la conclusion de la pièce. Et vous comprenez tout à coup, avec certitude, que l’éternité ne peut être vécue seule, que c’est cette osmose entre toutes les parties de votre être qui vous permet de vous accomplir, symbolisée par ces trois voix, les deux airs enchevêtrés des violons et le lent martèlement de tendresse des violoncelles. </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Et votre âme s’évade encore lorsque vous écoutez à nouveau cet air si plein de beauté miraculeuse, qui vous fait toucher votre miracle personnel, celui du monde et celui de l’infinie tendresse de Dieu.</span><br /></span></p>
nauher
http://off-shore.hautetfort.com/about.html
Scarlatti, pour ne pas céder à la tristesse
tag:off-shore.hautetfort.com,2015-11-27:5721948
2015-11-27T09:04:00+01:00
2015-11-27T09:04:00+01:00
Le seul prestissimo des 555 sonates, par le très élégant Andràs Schiff
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Le seul prestissimo des 555 sonates, par le très élégant Andràs Schiff</span></p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/Xt-anoUcFgw?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
nauher
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Michael Nyman, illusion baroque
tag:off-shore.hautetfort.com,2015-09-26:5688475
2015-09-26T09:15:07+02:00
2015-09-26T09:15:07+02:00
Avant de parler de Michael Nyman et d'écouter une de ses compositions, un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">Avant de parler de Michael Nyman et d'écouter une de ses compositions, un mot de cinéma. Ce musicien est en effet indissociable des œuvres de Peter Greenaway, comme Hermann l'est de Hitchcock ou Badalamenti de Lynch. Il en épouse l'excentricité et le formalisme, avec un bonheur inégal (comme d'ailleurs l'œuvre cinématographique de Greenaway où quelques beautés cotoient des délires indigestes.)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">L'une des ses plus belles réussites correspond d'ailleurs au film le élégant du réalisateur anglais, <em>The draughtman's contract</em> (que des distributeurs français ont stupidement traduit par <em>Meurtre dans un jardin anglais</em>), dans lequel se mélangent les prétentions esthétiques du héros et les intérêts masqués des commanditaires. C'est, et de très loin, son long métrage le plus subti. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large; color: #000000;">Pompant joyeusement Henri Purcell en y joignant les effets parfois excessifs de la musique répétitive contemporaine, Michael Nyman offre une bande-son où le sérieux et la grâce côtoient des compositions plus sarcastiques. Il y a de la pompe, parfois à l'excès, mais c'est justement là tout le plaisir. Nyman ne cesse de faire des clins d'œil. Certains trouveront l'affaire un peu kitsch et somme toute postmoderne dans le goût d'une réutilisation parodique du passé. Soit : encore sont-ils peu à savoir le faire avec mesure et intelligence... </span></p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/jYMUyjq0yLA?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe> </p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Scott Ross, la rock-star du clavecin
tag:www.bla-bla-blog.com,2015-07-05:5651576
2015-07-05T18:30:00+02:00
2015-07-05T18:30:00+02:00
Scott Ross, je l'ai découvert il y a quelques années, à la faveur d'une...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/3756093037.jpg" id="media-6287566" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Scott Ross, je l'ai découvert il y a quelques années, à la faveur d'une pièce d'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Forqueray" target="_blank" rel="noopener">Antoine Forqueray</a>, <em>Jupiter</em>. Un choc inoubliable ! Dès la première écoute, l'auditeur est happé par la puissance de cette interprétation. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Scott Ross, claveciniste américain décédé en France du VIH à l'âge de 38 ans, détonnait par son look de rock-star et a contribué à populariser le clavecin. Oublions deux secondes son allure vestimentaire. Comme pour Glenn Gould, décédé six ans plus tôt (<em><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2014/10/06/les-variations-gouldberg.html" target="_blank" rel="noopener">voir aussi cet article</a></em>), c'est autant ses postures qui ont séduit ses contemporains que ses interprétations inspirées du répertoire baroque. Des interprétations colorées et dépoussiérant un genre considéré à tort comme élitiste et ringard. Grâce à Scott Ross, le clavecin n'était plus cet objet intimidant et vieillot mais un instrument moderne, plein de fougue et de couleurs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un disque paru chez Erato, un enregistrement compilant des œuvres de Bach, Scarlatti, Haendel et Soler (mais pas Forqueray) permet de se faire une idée du génie de Scott Ross, l'homme qui est parvenu à faire du clavecin un instrument tour à tour divin et démoniaque. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'album rassemble des pièces peu connues du grand public, à l'exception peut-être du <em>Concerto italien</em> de Bach. Scott Ross y étale sa virtuosité, son sens du rythme et sa fougue. La <em>Sonate en ré mineur</em> K9 de Domenico Scarlatti invite à découvrir le compositeur fétiche de Scott Ross, qui enregistra ses 555 sonates pour clavecin (en 1984, Ross en écrivit et en interpréta une 556e, un pastiche qui mystifia le public de l'époque). Alors que la passacaille de la <em>Septième Suite</em> de Haendel propose un moment contemplatif, l'air de la <em>Cinquième Suite</em> allie l'assurance à la vivacité. Cet album de compilation de Scott Ross, une excellente introduction à cette "rock-star du clavecin", se termine par deux pièces enlevées et mélodieuses d'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Soler_(compositeur)" target="_blank" rel="noopener">Antonio Soler</a>, un compositeur classique espagnol redécouvert par Scott Ross. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Fermez les yeux, plongez dans ce disque et redécouvrez celui qui reste le plus Français des interprètes américains. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><em style="font-size: small;">L'Art de Scott Ross: Bach-Scarlatti-Handel–Soler</em><span style="font-size: small;">, Erato, 2002</span><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a href="http://scott.ross.voila.net" target="_blank" rel="noopener">http://scott.ross.voila.net</a></span></span></strong></p><p><iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xhp11y" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Raymond ALCOVERE
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Tranches napolitaines
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2015-04-03:5596498
2015-04-03T16:14:45+02:00
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J’ouvre la fenêtre ; une lumière tamisée ondule en arabesques sur les...
<p style="margin: 0px 0px 6px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;"><img id="media-4993232" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/media/02/02/157458845.jpg" alt="napoli-palazzo-dello-spagnuolo-cortile-600x397.jpg" />J’ouvre la fenêtre ; une lumière tamisée ondule en arabesques sur les collines et les maisons chaulées. Vert paradis, univers de sensations. La lumière pénètre en moi, flots de langueur, rosée qui me baigne, me submerge. Fenêtre grande ouverte, lumière ombrée, descendante. Languide, sucrée. Un amour insensé coule à flot, je suis arrachée par cette vague lourde et trépidante. Avec l’odeur de la nuit, je me retrouve.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Bord de l’eau, vie neigeuse et azurée de l’écume, reflets fauves de la végétation en taches rousses sur le poli de l’eau, ondulant en papillotes de feu. Pins parasols, flaques mauves dans les eaux brunes de la baie, air tiède, fragrances marines. Sommeil enchanteur, réparateur.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Réveil incertain, bleuâtre. Soleil tonitruant, écrasant, irradiant. Légère indolence, l’air a changé de saveur.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Infinie douceur de l’été, rivages lointains de l’enfance, envie de les retenir un peu, mais ils s’éloignent, horizon bleu. Restent des fanaux qui clignotent. Tous ces souvenirs remontent, lent reflux, indigo de la mer. Pendant ces quelques jours, je n’attends rien, ne m’attends à rien. Marches sur l’île, odeurs de sauvagine, bleu pulvérulent de la Méditerranée. Sur un îlot, hors du temps.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Sur le bateau vers Naples, par Pozzuoli, Gaète, Cumes, traversée de l’antiquité... La route tournoie et s’enroule comme un serpent, avant de se lover dans le chaudron. Voitures, bruits, odeurs, fournaise, pantomimes, vitesse. Jamais je n’ai senti une telle envie de vivre dans les regards, les gestes des gens, cette passion, l’insouciance. La saison du San Carlo n’est pas commencée. La Galleria Umberto I, voûte tournante, en forme de croix, monde à l’intérieur du monde. Pâtisserie Scaturchio, face à San Domenico, délires sucrés, florilège de saveurs, meringues neigeuses, icebergs de sucre, mûres pulpeuses et boursouflées, fraises fondantes acidulées, pistaches croquantes, abricots blonds veloutés, melons confits, fines lamelles d’amandes, fleurs d’oranger aux saveurs aériennes, marrons glacés...</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Spaccanapoli. Merveilles du baroque, les escaliers de San Felice, le bien nommé. À l’image de la ville, vastes, ronds comme des coquilles, tournoyants, espace perdu mais peu importe, beauté, rondeurs, plaisir... Les églises ressemblent à des bonbonnières, des biscuits, écrins parfumés, bariolés, lardés de marbre, de stucs, blancs, écrus, roses, verts, pendeloques, niches, tableaux, gris-gris, tout est fait pour que l’esprit chavire, se perde. Ici les plus belles choses sont cachées, les napolitains préfèrent les garder pour eux. Souvent rien ne signale l’entrée d’une cour superbe, d’un escalier virevoltant, d’une église étincelante. Sans doute un des secrets du bonheur, vivre caché...</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">L’art à Naples n’est pas séparé de la vie, tous ces édifices sont habités, occupés, une statue soutient un fil à étendre le linge, dans cette cour des vespas sont entassées. Invasion rassurante, au contraire de ces villes-musées, léchées, sans aspérités, froides. Commerciales.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Rien de plus étranger aux napolitains que le rendement, l’efficacité. Les glaces qu’ils ont inventées, ils ont laissé aux milanais le soin de les commercialiser, de s’enrichir. Le plaisir de l’instant l’emporte sur tout.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Ciel d’une limpidité infinie, sans nuages. Jours vides, comme si rien ne pouvait être révélé, bains de mer, repos, attente. Sommeil, sommeil profond. Je n’aimerais pas qu’il dure, ce ciel si bleu, si pur. J’ai envie de temps menaçant maintenant, instable, l’esprit y a plus de latitude. J’aime un ciel en mouvement, où l’âme erre, battue par les vents, sans trouver sa place, comme ces nuages qui défilent, chiens pris de folie.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Rien à faire, toujours ce soleil, insatiable.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">J’aime regarder les napolitains. Un mystère, une harmonie indéfinissable règnent dans ce peuple, un mélange de cruauté, d’indolence, d’énergie et d’abandon. La ville est rebelle, irréductible aux lois, aucun pouvoir n’a pu la mettre au pas longtemps.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Bains de mer, parfum de jasmin qui flotte sur l’île, senteurs plus entêtantes des géraniums. Odeur du soleil sur la peau, cette sensation de brûlure inonde le corps tout entier.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">En attendant, promenades dans Procida, figues de barbarie, pétunias éclatants, odeurs de mimosas, de genêts, frémissement de tout le corps.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Ça y est, le grand jour est arrivé, l’aliscafo fend les flots, bondit sur les vagues. Je laisse le reflet de l’eau me brûler les yeux, la fraîcheur irradier mes poumons. Le Vésuve apparaît en statue du commandeur, avec les fumées d’usines à ses pieds, un halo blanc dans le ciel pâle. La ville déborde la baie et les collines alentour. Une chaleur aiguë jaillit dans ma poitrine, mon ventre, ma peau nourrie de soleil, caressée par les embruns.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Naples surgit, tapie contre la mer et semblant s’en repaître.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Taxi pour la Mergellina...</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Le kaléidoscope défile, bariolé, vibrionnant, gestes coupés par la vitesse, visages scandés, couleurs qui suivent de leur cortège le taxi fendant la ville.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Ça y est, la Mergellina, bourdonnante de bateaux, le bleu de la mer est limpide, presque évanescent, couche parfaite de bleu, tranche napolitaine, féerique. Je suis plongée dans les couleurs, assise, paisible, l’âme secouée, les yeux fixés sur le lointain du port.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Sous un micocoulier, les feuilles vert-pâle se trémoussent dans un bruit d’orgues puis lampées plus basses, fondantes, andante avec cette rafale ardente, pianissimo vent coulis, trémulement des frondaisons, poussées plus lascives des basses encore par les côtés, se laisser bercer, musique qui revient et ne s’arrête jamais, roulis de cloches, coulée mauve dans le crépitement du soleil, ondoiement sonore en diagonale se faufilant entre les maisons, lignes croisées qui se brisent, parterre de roses roses devant moi, feu sous le soleil, balancement léger, vivifiant.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">La musique, c’est le sang dans mes veines ! J’écoute La Bohème de Puccini. Transportée, je suis la musique, cette voix qui taraude l’âme. Mon âme filtrée par l’émotion, lavée, défaite des mesquineries, des incohérences qui l’envahissent à tout instant. Je vole par-dessus la ville, le cratère du Vésuve, gouffre béant, vire, dessine des courbes. Pareille à la chaleur du soleil, l’émotion qui me nourrit s’insinue partout.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Silence, contrepoint à l’agitation des dernières heures. Arrivée au port. Lent balancement, quiétude, vague clapotis de l’eau. Respiration, à peine... Marche éthérée, les rues sont noires de monde, il y a comme une beauté essentielle dans les gestes des gens, venue du fond des âges, la finesse grecque...</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">L’agitation en moi s’est reposée. Je ne pense à rien, c’est bon de s’abandonner... Embrasement soudain. Je suis transie de désir. Désir voluptueux et en même temps sérénité. Sens électrisés. Nuit de caresses, ondes de plaisir. Parcourue, débordée. Mon esprit flotte au-dessus de la pièce. Moment où tout est facile, donné.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Béatitude enivrante. Ma vie, si calme pendant longtemps, a pris une brutale accélération.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">La nuit est douce encore, les bruits de la ville feutrés par un vent sec qui les emporte loin et se faufile entre les rues, sous un ciel noir paisible, et sculpte des grottes de silence dans la nuit noire.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">On est allés au Musée National, voir les fresques de Pompéi, les statues antiques. Assis sur des marches, deux hommes en train de parler. Avec émotion, passion. Ils n’ont pas l’air d’intellectuels. Partout les gens parlent ici. Ce n’est pas cette parole froide, distancée des pays du Nord. Au contraire, il y entre tout l’être, son histoire, ses désirs, sa passion. J’aime cette parole qui tisse la vie.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Départ pour la côte amalfitaine. Echancrures dorées, précipices vertigineux sur une mer d’opale. La roche comme une pâte dessine des courbes, des replis. Sur les crêtes des villages comme des défis à la mer, perchés. De là-haut elle paraît presque irréelle, paisible. Le vent du large vient se frotter aux arêtes dentelées de la presqu’île. Végétation paradisiaque, orangers, citronniers face à l’immensité bleue.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Positano et les rochers des sirènes. C’est ici qu’elles vivaient. De n’avoir pu attirer par leurs chants Ulysse et ses compagnons, elles se sont jetées à la mer de désespoir. Leucosia aux bras blancs a échoué sur la plage de Paestum, Ligeia la mélodieuse en Calabre, Parthénope, celle qui est restée vierge, ici. Naples y trouve son origine.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Retour dans la ville chaudron. Santa-Chiara. Bois d’orangers, végétation grimpante, bancs en quinconce recouverts de majoliques, florilège de scènes de chasse, pêche, vie quotidienne, ou mythologiques. Luxe et raffinement. Pas d’austérité, au contraire, dans cette vie recluse. La sensualité ruisselle. Un calme apaisant, de hauts murs protègent de la ville et de sa rumeur... Cette ambivalence du plaisir et de la claustration est bien napolitaine, stendhalienne même !</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Hauteurs de la ville encore. Une fine poudre de nuages, légers comme l’air, stagnent suspendus au-dessus de la côte. Tout est arrêté dans la chaleur de midi, les heures contraires, celles du crime.</span></p><p style="margin: 6px 0px; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Procida est un joyau posé sur la mer. Seule la fraîcheur de l’eau fait oublier un moment la bouillante étuve. Chaleur de septembre. Aujourd’hui rien n’annonce l’arrivée de l’automne.</span></p><p style="margin: 6px 0px 0px; display: inline; color: #141823; font-family: helvetica, arial, 'lucida grande', sans-serif; font-size: 14px; line-height: 19px;"><span style="color: #c0c0c0;">Raymond Alcovère, extraits de Fugue baroque, roman, n & b éditions, 1998</span></p>
Solko
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Capitale
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2014-12-26T15:14:00+01:00
2014-12-26T15:14:00+01:00
André Blanchard naquit en 1906 et mourut à en 1975. Son passage par...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">André Blanchard naquit en 1906 et mourut à en 1975. Son passage par Polytechnique n’altéra pas son goût pour la poésie, bien au contraire. Ingénieur, il survit désormais pour ses travaux sur les baroques du XVIe siècle (dont Chassignet) dans son <em>Trésor de la poésie baroque et précieuse</em> publiée par Seghers en 1969. Il laissa surtout une œuvre poétique éparse. Son premier poème fut publié dans la revue <em>Méditerranée</em>, lui-même demeura un fidèle des cahiers <em>Points et contrepoints</em> de Maurice Bousquet et fonda plusieurs revues poétiques, dont <em>Correspondance</em> et <em>Bételgeuse.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Il vécut en cette époque intermédiaire entre la poésie versifiée attachée à la mélodie et l’ère du textuel fasciné par la structure. Attiré sans doute par ce dernier, il demeura fidèle à la première et composa son œuvre en vers encore réguliers bien que le plus souvent non rimés. Parfois, sa plume s’oriente vers la prose poétique, comme dans <em>Capitale</em>, un recueil dédié au Paris libéré que publia Seghers en 1945, et dont voici les dernières lignes</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;"><em>Tes ennemis te croyaient facile, tes amis frivole, et je te connus facile pour l’héroïsme, frivole au point de sourire à la mort, tendre et modeste fiancée du sublime. Il y avait des roses plein les tonnelles et les portiques, du soleil plein les chaussées : tes enfants, Capitale, ont aimé ces jours resplendissants, ils les ont aimés parce que la vie aime la vie et qu’ils voulaient vivre de vie, et c’est pour cet amour impollué qu’ils ont , si facilement, si frivolement, si simplement pris les armes, de pauvres armes, des armes de rien : ils les ont prises pour toi et tu leur a donné l’aide occulte de tes complicités, de toutes celles qui te lient à la Victoire. Enfin contre le barbare ennemi c’est Lutèce qui regimbe, Non ! ce n’est pas Grenelle ou Montmartre, ni Passy ni Belleville, ni Saint-Paul, ni Saint-Germain, pas même la montagne Sainte-Geneviève ni l’ardent Faubourg Saint-Antoine, c’est le petit coin de terre qu’enclot jalousement la Seine, c’est le peu d’espace compris entre la Cathédrale et le Palais, c’est le lieu sacré borné par la Beauté, la Foi et la Justice qui jette ce cri de délivrance et change les destins. L’âme éternellement soumise aux lieux qu’elle a choisis ne connaît donc point de force qui prévale entre elle et les siècles, leurs révolutions comme leurs oublis, les hommes, générations après générations n’en troublent donc point les vertus ! Ici tu naquis, tu renais ici, Capitale, et le sang de tes nouveaux fondateurs se mêle au sang des héros qui te conçurent. Ainsi survivant à la chair, l’esprit par delà les nuits desséchées renouvelle ses promesse de grandeur et de pérennité</em> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4826303" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/02/456768750.jpg" alt="andre_blanchard_001.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Je vous parle d’André Blanchard parce que le hasard d’un rangement m’a fait tomber sur un dossier dans un carton acquis en salle des ventes (précieuse salle des ventes) dans lequel se trouvent, parmi quelques-uns de ses livres, quelques pages manuscrites de lui, dont certains poèmes publiés en revues, d’autres inédits. Il n’y en a pas assez pour constituer un recueil, alors je me dis que peut-être je pourrais les publier ici au fil des jours qui viennent, pour les amateurs de cette poésie en clair obscur, entre tradition retrouvée et décomposition annoncée, si caractéristique de ce que furent les années cinquante / soixante;</span></p>
Play B
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EP ”Letter to New York” by Johanna Glaza
tag:musicbooksandpoems.hautetfort.com,2014-09-14:5447281
2014-09-14T17:37:00+02:00
2014-09-14T17:37:00+02:00
En deux EP parus en moins d'un an, Johanna Glaza trace une voie singulière...
<p>En deux EP parus en moins d'un an, Johanna Glaza trace une voie singulière dans la pop. Cette jeune artiste lituanienne propose des titres ensorcelants et captivants avec un travail vocal remarquable (qui me fait penser parfois à Kate Bush) comme dans le titre "Distance" :</p><p><iframe width="320" height="240" style="border: 0px none; width: 100%; height: 120px; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=578821364/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/track=1796591652/transparent=true/" seamless=""></iframe></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/qd02qkj-9Ks" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p>Si son second EP est une réussite, n'hésitez pas à vous procurer aussi le premier "Silence Is Kind" paru en 2013 qui est tout aussi remarquable.</p><p><iframe width="320" height="240" style="border: 0px none; width: 100%; height: 120px; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/album=674191089/size=large/bgcol=ffffff/linkcol=0687f5/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/" seamless=""></iframe></p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
”St Christophe” de Jusepe de Ribera 1591-1652 (Baroque)
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2014-08-21:5431840
2014-08-21T19:45:00+02:00
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La légende raconte que le Géant Ophe porta le Christ sur son dos afin de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4664606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/00/01/3552946001.jpg" alt="art, christ, Ophe, légende, saint, christophe, peinture, tableau, baroque" /></p><p>La légende raconte que le Géant Ophe porta le Christ sur son dos afin de lui faire traverser un fleuve. Celui-ci, immergé par le poids de l'enfant sera alors baptisé Saint-Christophe, porteur du Christ.</p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Claudio Giovanni Antonio Monteverdi (1567-1643) : Magnificat
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-08-09:5425125
2014-08-09T05:25:00+02:00
2014-08-09T05:25:00+02:00
The English Baroque Soloists (Nigel Robson) - Dir. John Eliot...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/RajAq0Yd-s4?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>The English Baroque Soloists (Nigel Robson) - Dir. John Eliot Gardiner</strong></span></span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
J.-S. Bach (1685-1750) : Magnificat BWV 243a - Quia respexit humilitatem & Omnes generationes
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-07-31:5420172
2014-07-31T05:17:00+02:00
2014-07-31T05:17:00+02:00
Amsterdam Baroque Orchestra & Choir - Dir. Ton Koopman Deborah...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/ga6yptUV3kI?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Amsterdam Baroque Orchestra & Choir - Dir. Ton Koopman<br />Deborah York, soprano</strong></span></span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-07-08:5372817
2014-07-08T10:45:00+02:00
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LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS C’est dans un monde riche...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><img id="media-4562938" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/402115748.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong>LA GÉOMÉTRIE DU TEMPS</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>C’est dans un monde riche et baroque</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Souvent invisible pourtant au commun des mortels,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qu’il voyage, transporté par les couleurs de l’enchantement,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>A l’ambiance festive, et fortement imprégnée</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>D’une envolée majestueuse, fantasque et lunatique.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>La vérité de ses territoires éternels</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Se dilue à l’histoire de l’immensité</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui surgit au découvert qu’il faut décrypter.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Dans ces strates d’épaisseur insoupçonnées,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Et il se retrouve pour ces instants de féerie</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Au près de cet univers où le rêve est roi,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Océans de destins exacerbés d’extraordinaire</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Projetés au cœur en fusion d’un présent antérieur. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p></div>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
J.-S. Bach : Magnificat - 02. Et exsultavit
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-01-22:5278172
2014-01-22T07:25:00+01:00
2014-01-22T07:25:00+01:00
Orchestre Baroque d' Amsterdam et...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/nF1chysPoos" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong> Orchestre </strong></span></span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Baroque d'</strong></span></span></strong></span></span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Amsterdam et Solistes</strong></span></span></strong></span></span> - Dir. Ton Koopman</strong></span></span></p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
”La fête de Venus” 1637 de Rubens 1577-1640
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2013-12-31:5259502
2013-12-31T15:20:00+01:00
2013-12-31T15:20:00+01:00
Que cette oeuvre sublime nous ouvre les portes du bonheur dans tout ce...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4384801" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/01/01/426778317.jpg" alt="peinture, fête, Venus, Rubens, baroque, bal, danse" /></p><p style="text-align: center;"><em><strong><span style="color: #ff0000;">Que cette oeuvre sublime nous ouvre les portes du bonheur dans tout ce qu'il a de plus noble.</span></strong></em></p><p style="text-align: center;"><em><strong><span style="color: #ff0000;">Meilleurs vœux à tous pour 2014 !</span></strong></em></p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
La Sainte Famille de Murillo XVII me siècle
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2013-12-29:5257898
2013-12-29T13:05:00+01:00
2013-12-29T13:05:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4382378" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/00/00/1668112769.JPG" alt="peinture, Bartolomé esteban, venitien, Murillo, Sainte famille, Jesus, Marie, religion" /></p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
Watteau 1684-1721 (Peintre et dessinateur)
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2013-11-24:5229670
2013-11-24T19:42:00+01:00
2013-11-24T19:42:00+01:00
"Le rêve de l'Artiste" 1707-1719
<p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600;">"Le rêve de l'Artiste" 1707-1719</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4340191" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/02/00/3586023317.jpg" alt="peinture, art, peintre, watteau, classicisme, tableau, paysage,lumières, pastel, culture" /></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Partita N°1 de Jean-Sébastien Bach, jouée au luth par Hopkinson Smith
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-11-17:5222498
2013-11-17T07:34:00+01:00
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http://www.youtube.com/watch?v=NvGnSxxxwM4&list=RDLtjtuljFPa8...
<p><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=NvGnSxxxwM4&list=RDLtjtuljFPa8"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">http://www.youtube.com/watch?v=NvGnSxxxwM4&list=RDLtjtuljFPa8</span></a></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><br /><iframe width="360" height="270" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.youtube.com/embed/NvGnSxxxwM4?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Quelle sonorité ! Elle s’infiltre dans le corps, le faisant palpiter en surface et vous devenez un univers en vibrations. Vous contemplez du fond de votre abri, au cœur du toucher des cordes, cet insaisissable tremblement, calme, sans soubresaut. Il vous émeut en douceur, sans intempestive éruption. Bach, la perfection de la musique, dans sa toute puissance évocatrice de sensations, d’émotions, de méditation. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Hopkinson Smith a transcrit les sonates et partitas pour violon de Bach :</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>"Un musicien peut passer certaines heures les plus merveilleuses de sa vie avec les Sonates et Partitas pour violon seul de Bach. C'est une musique qui nourrit directement l'âme et stimule constamment l'esprit. En repensant ces œuvres pour le luth, j'ai souvent enrichi certaines harmonies, ajouté des notes de basse qui n'étaient que suggérées ou impliquées. Je n'ai pratiquement jamais jugé nécessaire de doter certains épisodes polyphoniques d'une voix supplémentaire indépendante, ni de compléter une mélodie apparemment fragmentaire. D'une manière générale, j'ai recherché un langage "naturel" n'accroissant en rien la complexité de la musique, mais insistant davantage sur son côté direct."</span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Hopkinson Smith nous livre ici une compréhension directe de la musique. Elle enserre l’âme et la conduit vers une autre dimension, celle de l’harmonie universelle. Laissons ces pétillements nous charmer, nous enjôler, nous transformer. C’est un bain chaleureux, une plongée dans un monde sans faiblesse, sans heurt, sans aléa.</span></span></span></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Jesu, meine Freude (Motet BWV 227) de Jean-Sébastien Bach par le Vocalconsort Berlin
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-10-26:5204836
2013-10-26T07:34:00+02:00
2013-10-26T07:34:00+02:00
http://www.youtube.com/watch?v=a4SKrGYMp7A ...
<p><span style="font-size: medium;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 14.5pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=a4SKrGYMp7A" target="_blank"><span style="color: #0000ff; font-family: Times New Roman;">http://www.youtube.com/watch?v=a4SKrGYMp7A</span></a></span></strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><iframe width="480" height="270" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.youtube.com/embed/a4SKrGYMp7A?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-bidi-font-size: 14.5pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span><span style="font-family: Times New Roman;">Un moment de pleine paix, un acte d’abandon, l’homme face à l’amour divin, l’agapè, un amour pur qui s’exprime sobrement, à plusieurs voix qui met en évidence son amplitude. L’harmonie chantante n’est perceptible qu’à certains moments, laissant sur d’autres mesures chaque voix indépendante, comme détachée des autres. Et cette succession de passage font du motet un morceau singulier, plein d’inattendus et de variations. L’accompagnement très discret de l’orgue renforce les voix sans jamais les écraser comme c’est souvent le cas.</span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><span style="mso-bidi-font-size: 14.5pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Alors laissons-nous porter par ce chant magnifique dont les paroles,</span></span><span style="mso-bidi-font-size: 14.5pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>même si elles sont quelque peu désuètes, oscillent entre l’abandon amoureux et l’impératif moral :</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 14.5pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt 134.7pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;">Jésus, ma joie, la prairie de mon cœur,</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt 134.7pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;">Jésus, mon ornement,</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt 134.7pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;">depuis longtemps, ce (mon) cœur est anxieux</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt 134.7pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;">et te réclame !</span></span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt 134.7pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;">Agneau de Dieu, mon fiancé,</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt 134.7pt; mso-layout-grid-align: none;"><span style="font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;">hors toi, sur la Terre,</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt 134.7pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: 10pt; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR;">rien ne doit m'être plus cher</span></span></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Suite pour violoncelle N°1 en sol majeur, interprétée par Mischa Maisky
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-10-22:5201484
2013-10-22T07:29:00+02:00
2013-10-22T07:29:00+02:00
https://www.youtube.com/watch?v=mGQLXRTl3Z0 Le prélude est...
<p><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=mGQLXRTl3Z0"><span style="color: #0000ff;">https://www.youtube.com/watch?v=mGQLXRTl3Z0</span></a></span></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> <iframe width="360" height="270" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.youtube.com/embed/mGQLXRTl3Z0?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Le prélude est une onde intuitive au-delà de la musique… </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Une vibration troublant la pensée qui ne peut l’évaluer, entraînée par cette danse qui n’en est pas une… Une onde de notes qui s’enchaînent dans une logique absolue sans que l’on puisse la prévoir. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Bach, musicien de l’âme, a réussi la synthèse entre l’intuition musicale et la raison poussée à l’extrême de la logique musicale. Et cette rencontre entre ces deux manières d’aborder le monde lui donne une force sans équivalent encore dans le monde de la musique.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Laissons-nous porter par ces vagues de notes qui nous entraînent dans un ciel plus pur, dénué de nuages, vierge de l’aspérité égocentrique. Nous volons sur la pensée, la contemplant de loin, comme un pilote de Montgolfière, sans bruit, bercé par le vent léger qui nous entraîne au-delà des idées, au-delà des mots dans cet amas de sensations sans formes qui procure les délices d’une connaissance différente, irraisonnée, mais fortement prégnante. C’est un courant d’ondes, une danse sur un fil électrique que l’équilibriste n’ose toucher longuement. Et l’esprit ne se lasse pas de cet intermède qui s’insinue dans tout le corps, le laissant en transe.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #122445; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-family: 'Lucida Sans Unicode'; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span>Oui, Bach est vraiment le plus grand des musiciens par la synthèse qu’il effectue entre le cœur, vision intuitive d’une mélodie au-delà d’une phrase musicale, et la raison, construction intelligente et ordonnée des notes entre elles.</span></span></span></p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
”Louis XIV sous les traits de Marcus Curtius”Le Bernin 1598-1680
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2013-10-07:5190773
2013-10-07T17:47:00+02:00
2013-10-07T17:47:00+02:00
Moulé par Le Bernin et modifié sur ordre du Roi par François Girardon...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4278600" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/01/01/4038525280.JPG" alt="art, sculpture, Le Bernin, baroque, terre cuite, photo, musée, aix-en provence, " /></p><p style="text-align: center;">Moulé par Le Bernin et modifié sur ordre du Roi par François Girardon</p><p style="text-align: center;">Est inscrit sous la sculpture : Per Ardua (Dans l'adversité)</p><p style="text-align: center;">L'original est situé dans l'Orangerie du jardin de Versailles</p>
Fichtre
http://fichtre.hautetfort.com/about.html
Concerto de Bach pour deux violons - ré mineur - interprétation baroque
tag:fichtre.hautetfort.com,2013-06-29:5106530
2013-06-29T07:00:00+02:00
2013-06-29T07:00:00+02:00
Toile de jouy Vivace, 41'578 vues...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4158822" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/01/3375604191.jpg" alt="bach, concerto, violon, baroque" /><br /><span style="font-size: x-small;">Toile de jouy</span></p><p> </p><p>Vivace, 41'578 vues<br /><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/N01nBgRRwlA?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=N01nBgRRwlA"><span style="font-size: x-small;">http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=N01nBgRRwlA</span></a></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4158823" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/2392054543.jpg" alt="bach, concerto, violon, baroque" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p>Largo ma non tanto, 9'473 vues<br /><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/SkEIiYCc9vI?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=SkEIiYCc9vI&feature=player_detailpage">http://www.youtube.com/watch?v=SkEIiYCc9vI&feature=player_detailpage</a></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4158824" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/00/2149192480.jpg" alt="bach, concerto, violon, baroque" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p>Allegro, 11'060 vues<br /><iframe width="640" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/TJ5qPKzW4ms?feature=player_detailpage" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br /><span style="font-size: x-small;"><a href="http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=TJ5qPKzW4ms">http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=TJ5qPKzW4ms</a></span></p><p> </p><p>Revenir à Menuhin et Oistrakh :</p><p><a href="http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/02/27/concerto-pour-deux-violons-bach.html">http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/02/27/concerto-pour-deux-violons-bach.html</a></p><p><a href="http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/02/27/concerto-pour-deux-violons-ii-bach-menuhin-oistrakh.html">http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/02/27/concerto-pour-deux-violons-ii-bach-menuhin-oistrakh.html</a></p><p><a href="http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/02/27/concerto-pour-deux-violons-iii-bach-menuhin-oistrakh.html">http://fichtre.hautetfort.com/archive/2013/02/27/concerto-pour-deux-violons-iii-bach-menuhin-oistrakh.html</a></p>
galavent
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Tomás Luis de Victoria - O Magnum Mysterium
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-06-06:5089168
2013-06-06T07:27:00+02:00
2013-06-06T07:27:00+02:00
http://www.youtube.com/watch?v=zeKvNxYMDxE ...
<p><strong><span style="color: #333333; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-font-kerning: 18.0pt;" lang="EN-GB"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=zeKvNxYMDxE"><span style="mso-ansi-language: FR;" lang="FR"><span style="color: #0000ff; font-size: small;">http://www.youtube.com/watch?v=zeKvNxYMDxE</span></span></a></span></strong><strong></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> <br /><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/zeKvNxYMDxE?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong><span style="color: #333333; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: small;"> </span></span></strong><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: small;">Chanteur, organiste, maître de chapelle, compositeur, Tomas Luis de Victoria est avant tout prêtre. Aveugle, simple organiste, il termine sa vie humblement, de manière totalement anonyme, n’ayant jamais recherché des fonctions dignes de son talent. Elève de Palestrina, il ne compose que de la musique religieuse. Par le chant polyphonique, il cherche à faire entrer les fidèles dans la contemplation des saints mystères.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: small;">« <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Seul un mystique de l'envergure de Victoria si proche, par bien des points, des délires visuels du Greco et toujours guidé par le génie de la race pouvait réussir cette transposition visionnaire de la vie intérieure et rendre les élans sacrés de l'âme espagnole, naturellement portée vers l'adoration, la compassion et la ferveur brûlante. </em>» (Dictionnaire de la musique, Larousse)</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><strong>Texte latin :</strong><br />O magnum mysterium,<br />et admirabile sacramentum,<br />ut animalia viderent Dominum natum,<br />jacentem in praesepio!<br />Beata Virgo, cujus viscera<br />meruerunt portare<br />Dominum Christum.<br />Alleluia.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><strong>Traduction Française :</strong><br />O grand mystère,<br />et admirable sacrement,<br />que des animaux voient leur Seigneur nouveau-né,<br />couché dans une mangeoire!<br />Heureuse Vierge, dont le sein<br />a mérité de porter<br />Le Christ Seigneur.<br />Alleluia!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;">Une magnifique pièce très unifiée dans son rythme et sa sonorité bien qu’il n’y ait aucune reprise mélodique comme dans de nombreuses constructions postérieures. </span><span style="color: #333333; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;">A la mesure 40, un apparent changement de rythme (O beata virgo). Mais seul en fait l’alléluia (mesure 58) amène une véritable conclusion, très différente du reste de la pièce, même si dans son final elle en rejoint la quiétude initiale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-family: 'Century Schoolbook','serif'; mso-bidi-font-size: 14.0pt; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-weight: bold;">Cette pièce personnifie la confiance sereine. Elle peut paraître un peu morne à nos oreilles qui ont besoin de changement, d’insolite et de renouvellement permanent des sonorités pour sortir d’une passivité due à l’accumulation des bruits. Si l’on se laisse entraîner dans son rythme égal, on s’élève dans un autre monde. C’est un instant de paradis que nous apporte la musique de Tomas Luis de Victoria.</span></p>
galavent
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Interprétation
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-04-28:5056670
2013-04-28T07:47:00+02:00
2013-04-28T07:47:00+02:00
Glenn Gould - Bach Partita N.6 in E mino...
<p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span class="title15"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #202020; mso-bidi-font-family: Arial;" lang="EN-GB">Glenn Gould - Bach Partita N.6 in E mino</span></strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.dailymotion.com/video/xr7f7_glenn-gould-bach-partita-n-6-in-e-m_music"><span style="mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="color: #0000ff;">http://www.dailymotion.com/video/xr7f7_glenn-gould-bach-partita-n-6-in-e-m_music</span></span></a></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <br /><iframe width="359" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xr7f7" frameborder="0"></iframe></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span class="watch-title" style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><span style="mso-font-kerning: 18.0pt;" lang="EN-GB">Sokolov - Bach Partita VI BWV.830.wmv</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=MR-RnegtUeo&list=PL437D87E43BBC9E5D"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=MR-RnegtUeo&list=PL437D87E43BBC9E5D</span></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <br /><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/MR-RnegtUeo?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; mso-ansi-language: FR;">Le même morceau, par deux musiciens virtuoses. Un régal. Et pourtant, quelle différence de jeu et d’interprétation ! Lequel a raison ? Ou encore, ont-ils raison tous les deux ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; mso-ansi-language: FR;">L’introduction est bien différente entre les deux pianistes. La virtuosité technique de Sokolov lui permet d’adopter une interprétation « coup de vent ». Mais les deux premières phrases restent plates. Elles ne font que préparer la troisième où le musicien excelle et démontre sa faconde. Glenn Gould trace ces deux premières phrases comme une mélodie en soi où l’on distingue bien, en fin de phrase, la doublure de la main gauche par rapport à la main droite. Sokolov n’en fait qu’un apéritif sur le pouce. Gould en fait un hors d’œuvre exquis dont toutes les saveurs sont mises en évidence. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; mso-ansi-language: FR;">Puis vient la puissante montée du clavier, comme un éclair de compréhension et d’explication des deux premières phrases. Mais on ne le sent que lorsqu’on écoute Glenn Gould. Cette montée se coule dans les précédents énoncés, comme un prolongement et un développement. Elle est marquée d’une grande expression par un ralentissement dans chaque épisode de la montée et cette pause discrète est le rappel de l’entrée dans la mélodie. Pour Sokolov, il s’agit plutôt de mettre en évidence la brillance de son jeu. Pas de différence entre les notes, pas de ralentissement qui rappelle le début de la pièce. Une échappée, une éclatante montée, mais qui ne nous dit rien sur le développement de la partition. Elle apparaît comme des notes surajoutées à la ligne mélodique, à la manière de Chopin, et non comme un épanouissement de la mélodie. Détachées du contexte, elles tombent, insolites et étrangères, surprenant l’oreille et la compréhension. Romantiques certes, mais décalés. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; mso-ansi-language: FR;">Cette première partie du prélude semble une longue interrogation, comme un pèlerin qui, à la croisée des routes, ne sait où aller. Il regarde le paysage, se laisse aller à quelques réflexions, s’enchante des détails de la nature. Tout à coup, il se décide et la mélodie se transforme en une sorte de marche qui monte à la main droite, puis est reprise par la gauche, en écho, inversée. Et cette petite dentelle est majestueuse, resplendissante de bonheur d’avoir trouvé le chemin. Elle semble partie vers les cieux, mais s’arrête très vite pour revenir aux interrogations. Elle reprend alors (1:11) avec des prolongations. Sokolov excelle dans son interprétation. Quelle belle montée, pleine d’assurance et d’espoir, si droite, comme la vision d’un but mêlée à la joie de l’arrivée. C’est émouvant de régularité et de paix et vous vous sentez mieux, reposé par cette tranquille quiétude d’une captivité unique, d’une montée persévérante vers un ciel dégagé de tout nuage. Le jeu de Glenn Gould est vraiment différent (2:10). Le voyageur monte en méditant. Ce n’est pas la joie qui l’anime, mais une vision de la vie différente, une sorte de retour sur soi-même pour mieux contempler cette montée exemplaire et lui donner son poids réel. La régularité est également là, mais elle est d’une autre qualité, emprunte de majesté et d’interrogation.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small; mso-ansi-language: FR;">Remercions ces deux musiciens, si différents, qui nous donnent deux versions contradictoires et pourtant magnifiques toutes les deux. La musique, avec la danse,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est le seul art qui permet une telle diversité. Cela tient à cet intermédiaire supplémentaire qu’est l’interprète. Pour l’art graphique, la peinture, c’est au spectateur de réaliser en lui ces différentes visions de l’œuvre et cela demande un effort d'imagination qu’ici le pianiste fait pour vous. </span></p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
Antoine Mignard 1606-1668 Peintre baroque français
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2013-02-07:4980875
2013-02-07T14:02:00+01:00
2013-02-07T14:02:00+01:00
L'Enlèvement de Proserpine 1651
<p style="text-align: center;">L'Enlèvement de Proserpine 1651<img id="media-3959255" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/00/02/1922186726.jpg" alt="art, peinture, baroque, Mignard, Proserpine, mythologie" /></p><p> </p><p> </p>
VALERIE BERGMANN
http://valeriebergmann.hautetfort.com/about.html
Jean-Baptiste de Champaigne 1602-1674 Les couleurs du ciel
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2013-01-18:4960945
2013-01-18T16:10:00+01:00
2013-01-18T16:10:00+01:00
"Le Christ au désert suivi par les anges" 1680
<p style="text-align: center;"><img id="media-3929456" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/01/01/3211369506.jpg" alt="art, peinture, églises, baroque, Poussin, Champaigne" /></p><p style="text-align: center;">"Le Christ au désert suivi par les anges" 1680</p>
Denise
http://specialdujour.hautetfort.com/about.html
La voix flûtée du souvenir
tag:specialdujour.hautetfort.com,2012-11-29:4910799
2012-11-29T21:54:00+01:00
2012-11-29T21:54:00+01:00
Le programme du concert donné en mars dernier par l'Orchestre de...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=OCO8apblfk8&feature=share&list=PL61D7AB641E86B418" target="_blank"><img id="media-3857266" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/122849449.jpg" alt="baroque,enorchestre de chambre de mcgill,matthias maute,vivaldi,flautino,salle bourgie,montréal" width="361" height="217" /></a></p><p>Le programme du concert donné en mars dernier par <strong>l'Orchestre de chambre McGill</strong> à la <strong>salle Bourgie</strong> (j'ai parlé de cette salle dans <a href="http://specialdujour.hautetfort.com/archive/2012/11/25/la-salle-bourgie-en-chaussettes.html" target="_blank">mon précédent billet</a>) annonçait, entre autres pièces de <strong>musique baroque</strong>, le <strong>concerto en sol majeur pour flautino de Vivaldi</strong>. En lisant ce titre, <strong>mon coeur</strong> s'est mis à battre. Allait-on vraiment jouer ce <strong>concerto pour flûte à bec sopranino</strong> que je connais si bien? J'avais <strong>des doutes</strong> car je ne connaissais pas le numéro de la pièce (RV 443, op. 44) et l'oeuvre est habituellement indiquée en do majeur, et non en sol.</p><p>Et pourtant <strong>oui, c'était bien elle</strong>. (Cliquer sur l'image ci-dessus pour entendre le premier mouvement, joué par <strong>Giovanni Antonini</strong> et l'ensemble <strong>Giardino Armonico)</strong>.</p><p><strong>Que de souvenirs pour Jack et moi</strong>!</p><div style="float: right; width: 196px; height: auto; border: 1px solid grey; margin: 12px;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/01/4283152192.jpg" target="_blank"><img id="media-3858872" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/01/3055261680.jpg" alt="baroque,orchestre de chambre de mcgill,matthias maute,vivaldi,flautino,salle bourgie,montréal" width="193" height="291" /></a><p style="text-align: center; margin-top: 0px;"><em><span style="font-size: xx-small;">Matthias Maute</span></em></p></div><p>En route pour <strong>Aix-en-Provence</strong> où nous allions étudier pendant deux ans, nous avons passé <strong>quelques jours à Paris</strong>. C'était en 1970.</p><p>Avant notre départ, nous avions acquis un <strong>lecteur de cassette</strong>. Bien que <em>portatif</em>, il était de <strong>taille respectable</strong>, un peu comme un gros <strong>porte-documents</strong> qu'il fallait transporter par <strong>une courroie à l'épaule</strong>. Nous n'avions que <strong>quelques cassettes audio</strong>, achetées <strong>déjà gravées</strong> (il était difficile sinon impossible de <strong>transférer un microsillon 33 tours</strong> sur une cassette audio!). Sur l'une d'elles, il y avait ce <strong>très pur</strong> et très aérien <strong>concerto de Vivaldi</strong>.</p><p>Dans notre petite chambre au troisième étage de <a href="http://www.bresil-paris-hotel.com/fr/rooms.html" target="_blank">l'hôtel du Brésil</a>, où il n'y avait <strong>ni radio, ni télé </strong> (ni ascenseur, et les toilettes étaient sur le palier... mais il s'est <strong>modernisé</strong> depuis, si on en croit le site), nous avons <strong>écouté</strong> ce concerto de Vivaldi <strong>des dizaines de fois</strong>, sans jamais nous lasser. Et nous l'avons fait jouer <strong>souvent pendant tout notre séjour à Aix</strong>, même quand nous avions la télé!</p><p>Nous étions vraiment émus de le réentendre, <strong>40 ans plus tard, à Montréal</strong>, joué à la <strong>flûte à bec sopranino</strong> par <a href="http://www.matthiasmaute.com/MM/home_fr.php" target="_blank">Matthias Maute</a>. Excellent interprète, il est <strong>aussi compositeur</strong>, et le programme comprenait <strong>une de ses oeuvres</strong>, un concerto en hommage à <strong>Henry Purcell</strong>. L'autre soliste (flûte à bec et flûte traversière) était <a href="https://www.analekta.com/artistes/?Larivi%C3%A8re-Sophie.html" target="_blank">Sophie Larivière</a>, et le concert, plutôt bon, a offert d'autres oeuvres de <strong>Vivaldi</strong>, et aussi de <strong>Télémann</strong> et <strong>Handel</strong>.</p><p>Mais c'est <strong>le concerto de Vivaldi </strong>pour flûte à bec sopranino<strong> qui</strong> nous a fait vivre <strong>les plus beaux moments</strong> de cette soirée à la salle Bourgie.</p>
Denise
http://specialdujour.hautetfort.com/about.html
La salle Bourgie... en chaussettes
tag:specialdujour.hautetfort.com,2012-11-27:4908825
2012-11-27T21:49:00+01:00
2012-11-27T21:49:00+01:00
Comme vous le savez peut-être, j'aime découvrir des salles de concert...
<p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/02/291447688.jpg" target="_blank"><img id="media-3857178" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/02/1354077338.jpg" alt="salle bourgie,montréal,orchestre de chambre mcgill,baroque,matthias maute,vivaldi,flautino,sopranino" width="367" height="294" /></a></p><p>Comme vous le savez peut-être, j'aime <strong>découvrir des salles de concert</strong> que je n'ai pas encore vues. En mars dernier, <a href="http://jackaimejacknaimepas.blogspot.ca/" target="_blank">Jack</a> et moi sommes allés pour la première fois à la <a href="http://www.mbam.qc.ca/salle-bourgie" target="_blank">salle Bourgie</a>, aménagée dans l'ancienne<strong> église Erskine and American</strong>, qui fait maintenant partie du <a href="http://www.mbam.qc.ca/" target="_blank">Musée des Beaux-arts</a>.</p><p>Une<strong> salle</strong> magnifique, aménagée dans le <strong>respect total de l'architecture originale</strong>, conservant la structure et l'ossature de l'église. À l'intérieur, on retrouve également, fort bien préservés et mis en valeur, les <strong>magnifiques vitraux de Tiffany</strong>, que j'avais d'abord vus lors d'une <a href="http://specialdujour.hautetfort.com/archive/2010/03/08/la-beaute-selon-tiffany.html" target="_blank">exposition préalable présentée au MBAM</a>. (Jack a parlé de cette salle au moment de son ouverture: <a href="http://jackaimejacknaimepas.blogspot.ca/2012/05/vitraux-tiffany-salle-bourgie.html" target="_blank">ici</a>).</p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/01/1220936423.jpg" target="_blank"><img id="media-3856614" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/01/3794638284.jpg" alt="salle bourgie,montréal,orchestre de chambre mcgill,baroque,matthias maute,vivaldi,flautino,sopranino" width="364" height="325" /></a></p><p>Pour voir <strong>les piliers</strong> soutenant les magnifiques <strong>bancs de bois</strong> et le garde-fou incurvés de l'ancienne église, il faut cependant soit <strong>prendre place au balcon</strong>, soit, du parterre, se tourner et regarder <strong>vers ce balcon,</strong> à l'arrière de la salle.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/2233266592.JPG" target="_blank"><img id="media-3856562" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/02/00/588909488.JPG" alt="salle bourgie,montréal,orchestre de chambre mcgill,baroque,matthias maute,vivaldi,flautino,sopranino" width="363" height="273" /></a></p><p style="text-align: left;">Des <strong>sièges</strong> conçus par le designer <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Dallaire" target="_blank">Michel Dallaire</a> et fabriqués par <a href="http://www.bouty.com/fr/bouty/historique" target="_blank">l'entreprise québécoise Bouty</a> ont été placés au parterre et constituent la <strong>majorité des places disponibles</strong> pour les concerts.</p><p>Ces fauteuils m'ont paru <strong>détonner un peu</strong> dans ce décor d'église, car ils sont <strong>tellement</strong></p><p><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/3497150084.jpg" target="_blank"><img id="media-3857507" style="margin: 1em; float: right;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/69323263.jpg" alt="salle bourgie,montréal,orchestre de chambre mcgill,baroque,matthias maute,vivaldi,flautino,sopranino" width="170" height="227" /></a></p><p style="text-align: left;"><strong>confortables</strong> qu'on croit être <strong>assis dans son salon</strong>. À tel point que <strong>les auditeurs faisaient</strong> comme chez eux, semblant sortir <strong>directement du bureau</strong> (sauf quelques très vieilles dames qui avaient <strong>pris la peine de mettre un chapeau</strong>), posant <strong>leurs manteaux</strong> un peu n'importe où. J'ai même vu <strong>un homme qui avait enlevé ses souliers</strong> et qui écoutait cette belle musique... <strong style="text-align: left;">en pieds de bas</strong>. Je dirais que <strong>ça manquait un peu de tenue</strong>.</p><p>Même <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Brott" target="_blank">Boris Brott</a>, le chef et directeur artistique de l'<a href="http://www.ocm-mco.org/index_fr.php" target="_blank">Orchestre de chambre McGill</a>, s'exprimait sans grande élégance, un peu comme ça lui venait, et surtout en anglais...</p><p>Et <strong>la musique</strong> ? J'en parle dans le <strong>prochain billet</strong>.</p><p> </p>
galavent
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L’Ensemble Sete Lagrimas au Festival baroque de Sablé sur Sarthe
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2012-08-30:4815456
2012-08-30T07:08:00+02:00
2012-08-30T07:08:00+02:00
Triste Vida Vivyre :...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Triste Vida Vivyre : </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=cstGLeW3_3k&NR=1&feature=endscreen"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=cstGLeW3_3k&NR=1&feature=endscreen</span></a> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Senhora del Mundo :</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=AHggF61ft3c&feature=related"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=AHggF61ft3c&feature=related</span></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Quel magnifique concert, malgré un manque d’acoustique dans cette église du XIX<sup>ème</sup> siècle ! Un ensemble exceptionnel portugais interprète la musique des XVII<sup>ème</sup> et XVIII<sup>ème</sup> siècles conçue au Portugal, mais créolisée dans les colonies : Amérique latine, Goa, Afrique du Sud. La musique de la métropole est reprise, améliorée aux modes du pays :</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Dans le champ de la musique, par exemple, c’est ainsi que nous rencontrons dès les XVI et XVII<sup>èmes</sup> siècles, des rythmes amérindiens et afro-brésiliens dans les vilancicos des églises de la Péninsule. De même, au XVIII et XIX<sup>èmes</sup> siècles, les salons et les théâtres lisboètes soont envahis par les lunduns et Modinhas brésiliennes, auxquelles bientôt se joindra le fado, tout cela au grand étonnement des voyageurs étrangers, qui considéraient cette hybridation culturelle comme un simple phénomène de décadence. (…) Il n’est pas étonnant, dès lors, qu l’espace de la lusophonie, bien au-delà de l’expérience coloniales portugaises, a continué de révélé un territoire si fertile en expressions interculturelles. (Rui Vieira Nery)</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Triste Vida Vivyre :</span></strong><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"> Le rythme lent, puissant qui fait place ensuite à la pureté de la voix du chanteur, puis à nouveau une petite ritournelle, voici qui émeut même le chat présent, assis sur les genoux de sa maîtresse. Instant de calme, de jeunesse, d’émerveillement devant la magnificence de l’univers. Quelle triste vie, et pourtant, « si je dois m’en aller, mon amour restera ». Le chant n’est pas triste. Paisible, détendant, il évoque cet amour qui existe en chaque homme et chaque femme et qui fait le sel de la terre. Il n’est pas choquant que les deux voix soient des voix d’homme. La seconde voix est plus un écho qu’un dialogue ou un échange amoureux. Elle donne du relief au chant, l’amplifie, l’aide à sortir de sa peine solitaire pour lui faire atteindre l’universalité des sentiments. Oui, c’est une belle chanson très simple et tellement universelle qu’elle en atteint une beauté compréhensible par tous.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Senhora del Mundo :</span></strong><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"> Là aussi le rythme prime. Quelle prière ou plutôt quel conte : <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Princesse de vie, la Dame du monde donne naissance à son fils</em>. Chant des troubadours qui enjolivaient tout événement et bien sûr ce qui était universel, la naissance du christianisme, mais sous des accents et des sons inusités au monde européen de l’époque. De même la seconde voix est écho de la première, donnant de la profondeur au chant comme un retour de la terre au don divin. Et tout se finit dans un délire de flutes et de percussions, comme pour mettre en évidence le moment solennel de cette naissance.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Merci à l’ensemble Sete Lagrimas qui fait revivre ces petits chefs-d’œuvre perdus. Ils méritent bien les heures de déchiffrement et de répétitions qu’ils exigent des chanteurs. Enfin, merci au festival de Sablé sur Sarthe qui fait preuve de discernement dans le choix des ensembles. Bravo !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"></span></p>
galavent
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In furore justissimae irae, d’Antonio Vivaldi
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2012-08-19:4808343
2012-08-19T08:55:00+02:00
2012-08-19T08:55:00+02:00
Interprété par Debora York :...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Interprété par Debora York :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=vrGqE_uCAg4" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=vrGqE_uCAg4</span></a> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"> </span><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Interprété par Maria Grazia Schiavo :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=QBXluA53LQ0" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=QBXluA53LQ0</span></a> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Vivaldi, vivace, aérien, le cœur soulevé, sans poids. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Vous vous promenez dans le ciel parmi les anges et la fureur. Quel contraste, mais si beau. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Une introduction scandée par les violons, enlevée, avant que ne s’élève le chant, l’exclamation, l’explosion d’un feu d’artifice. Crainte et tremblements devant Dieu tout puissant, mais si désiré, d’un amour fougueux, comme une rage de vivre éternellement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;">Et suit une conversation en tête à tête avec le divin, charmeuse, amoureuse, avant que ne reprenne l’acidité de la confrontation. Quelle audace ce chant, mais quelle espérance, l’homme qui est fait Dieu par grâce. </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"> </span></p><p> </p>
le croquis de côté
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17 aout 2012 : Allemagne, bavière, ange baroque & brououou..ette
tag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2012-08-17:4807319
2012-08-17T17:45:00+02:00
2012-08-17T17:45:00+02:00
<p style="text-align: left;"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.45em 0.7em 2em;" src="http://farm9.staticflickr.com/8426/7802371748_2e1ddbf084_o.jpg" alt="" /> <img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 3em;" src="http://farm9.staticflickr.com/8295/7802372020_54af3053b5_o.jpg" alt=" alt=" /> <img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 2em 0.7em 1.45em;" src="http://farm8.staticflickr.com/7272/7802371886_f4f219ac04_o.jpg" alt="" /></p>
galavent
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Alessandro Striggio: Missa sopra ”Ecco si Beato Giorno”
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2012-04-05:4664975
2012-04-05T07:13:00+02:00
2012-04-05T07:13:00+02:00
Le contre-ténor Dominique Visse, le chef d'orchestre Hervé...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; mso-ansi-language: FR;">Le contre-ténor Dominique</span><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; mso-ansi-language: FR;"> Visse, le chef d'orchestre Hervé Niquet et l'ensemble du Concert Spirituel redonnent vie à l'oeuvre d'Alessandro Striggio «Missa sopra ecco si beato giorno», sommet de l'art du contrepoint prébaroque, jamais donnée en concert en France depuis 1566. </span></span></p><p><span style="color: #333333; letter-spacing: -0.25pt; font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;" lang="EN-GB"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=6OppWKYl_Ak&feature=relmfu" target="_blank"><span style="mso-ansi-language: FR;" lang="FR"><span style="color: #0000ff;">http://www.youtube.com/watch?v=6OppWKYl_Ak&feature=relmfu</span></span></a></span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-family: Arial;">Le 21 août 1561, le compositeur Alessandro Striggio, au service de la cour de Florence, écrit au duc de Mantoue, Guillaume Gonzague : « Je viens juste de composer une musique à 40 voix sur des paroles écrites en l’honneur de votre mariage. Une telle chose pour un si grand nombre n’a jamais été entendue jusqu’à aujourd’hui ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Cette œuvre a été enfouie pendant plus de quatre siècles dans les archives de la bibliothèque Nationale de France.</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Après avoir écouté la magnifique interprétation du Concert Spirituel, regardez, si le cœur vous en dit, le film diffusé par France 2 le mardi 3 avril sur l’aventure de sa reconstitution :</span></p><p><span style="color: #333333; letter-spacing: -0.25pt; font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;" lang="EN-GB"><a href="http://www.pluzz.fr/au-clair-de-la-lune-2012-04-03-00h35.html" target="_blank"><span style="mso-ansi-language: FR;" lang="FR"><span style="color: #0000ff;">http://www.pluzz.fr/au-clair-de-la-lune-2012-04-03-00h35.html</span></span></a></span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Une véritable forêt musicale ! Chaque arbre en cache un autre, chaque voix laisse percevoir une autre voix qui apporte elle-même une densité émouvante à l’ensemble de la texture du chant. Certains vous diront que c’est ennuyeux au possible. Oui, cela peut confiner à l’endormissement, mais quel merveilleux rêve il fait faire, aux portes du ciel, dans la cathédrale des sons et des silences divins.</span></p><p> </p><p> </p>
Les Soeurs Héraud
http://cecileetanneclaire.hautetfort.com/about.html
Parure d'exception #2
tag:cecileetanneclaire.hautetfort.com,2012-03-21:4647312
2012-03-21T23:00:00+01:00
2012-03-21T23:00:00+01:00
Unique ensemble en perles de bois peintes à la main avec...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva;"><img id="media-3499494" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cecileetanneclaire.hautetfort.com/media/01/00/141887682.JPG" alt="IMG_1823.JPG" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Unique ensemble en perles de bois peintes à la main avec pendentifs chinés d'inspiration mauresque et perles fantaisie noires</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva;"><img id="media-3512215" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cecileetanneclaire.hautetfort.com/media/02/01/1148674068.jpg" alt="mauresque,parure,rose,noir,boucles d'oreille,sautoir,baroque" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: x-small;">motifs de fleurs et frise à la russe</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva;"><img id="media-3499536" style="margin-top: 0.2em; margin-bottom: 1.4em; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://cecileetanneclaire.hautetfort.com/media/01/01/260821370.JPG" alt="IMG_1948.JPG" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva;"> </span></p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
LA GEOMETRIE DU TEMPS
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-03-03:3940691
2012-03-03T06:43:00+01:00
2012-03-03T06:43:00+01:00
LA GEOMETRIE DU TEMPS C'est dans un monde...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3340353" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/02/3107348337.jpg" alt="diffraction.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">LA GEOMETRIE DU TEMPS</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">C'est dans un monde riche et baroque,</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Souvent invisible pourtant au commun,</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Qu'il voyage le cœur ouvert et enchanté</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Dans cette géométrie du temps qui fait miroir,</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Réchauffé par l'ambiance fortement imprégnée</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">D'envolées majestueuse, fantasques et lunatiques.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">La vérité affichée par ces territoires étonnés</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Se dilue à l'histoire rémanente de l'immensité</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Qui surgit en un découvert qu'il convient de décrypter.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Dans ces strates d'épaisseur insoupçonnée</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Le point de vue se diffracte et enrichit l’œil</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">S'enrichit aussi de vifs instants de fièvre</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Au plus près d'un univers où le rêve est roi,</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Océan de destins tous extraordinaires</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">Projetés au cœur brûlant d'un présent intérieur.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: medium;">P. MILIQUE </span></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Messe de Minuit de Marc Antoine Charpentier
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2011-11-27:3883335
2011-11-27T04:15:00+01:00
2011-11-27T04:15:00+01:00
Quelle idée d’avoir conçu un Kyrie comme une danse. Chanter...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3311468" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/00/01/293406826.jpg" alt="affiche concert.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Quelle idée d’avoir conçu un Kyrie comme une danse. Chanter « Seigneur, prends pitié » sur un air qui se danse ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Certains chefs d’orchestre ou de chœur sont bien conscients de cette manipulation de la part de Charpentier. Aussi donnent-t-ils à leur interprétation une forme solennelle comme cette interprétation d’un concert, donné le 5 décembre 2010, par le choeur et l’orchestre de la cathédrale Saint-Louis de Versailles sous la direction de l'abbé Amaury Sartorius (Jean-Pierre Millioud, grand-orgue ; Jean-Philippe Mesnier, orgue de chœur). </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=GmX6HMT9PcE" target="_blank"><span style="color: #800080;">http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=GmX6HMT9PcE</span></a> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Je ne pense pas que ce style soit dans l’esprit de la composition de Charpentier. Cette messe rassemble des airs populaires de Noël que les fidèles avaient l’habitude de chanter. Le Kyrie se chante effectivement sur l’air de « Joseph est bien marié… », sorte de danse joyeuse qui n’a pas grand-chose à voir avec la supplication d’une assemblée qui se tourne vers le Père et le Fils pour lui demander sa pitié.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=MsOc7WSDCr0" target="_blank"><span style="color: #800080;">http://www.youtube.com/watch?v=MsOc7WSDCr0</span></a> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Cette interprétation des chœurs des Musiciens du Louvre semble plus proche de cette vision. Elle est plus rapide, plus légère, et conserve cependant une certaine gravité. Mais peut-on dire que l’on retrouve l’esprit du Kyrie de la liturgie ? Probablement pas. Le kyrie est une purification du fidèle qui dit à son Dieu ses insuffisances pour que, lui accordant sa pitié, Celui-ci l’aide à vivre pleinement le sacrifice, lui permette de chanter d’une voix pure le Gloria, puis lui accorde l'entrée dans le mystère de la messe.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">L’ambiguïté tient à la composition de Charpentier lui-même. C’est un chef d’œuvre musical, étrangement beau en raison de cette ambiguïté même, mais ce n’est sans doute pas ce qui permet au fidèle d’entrer en lui-même et de s’ouvrir au mystère. Quand on y réfléchit, il semble que cette période de l’histoire de la France soit assez proche de celle que nous vivons, l’effet compte plus que la profondeur et la véracité de la pensée. C’est beau, mais cela ne lave pas !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;">Quoi qu’il en soit et parce que, malgré ces réflexions, cette messe reste un chef d’œuvre, nous nous préparons depuis le mois de septembre et vous êtes convié à venir écouter cette Messe de Minuit de Charpentier, le mercredi 14 décembre à 20h45 en l’église Saint Germain l’Auxerrois, 2 place du Louvre, à Paris.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: medium; mso-ansi-language: FR;"> </span><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-size: medium;">Après le concert vous êtes convié à un pot qui vous permettra de rencontrer musiciens, chanteurs et chef de chœur. Si vous décidez de venir, envoyez-moi un mail (<a href="mailto:galavent@free.fr">galavent@free.fr</a>) pour que nous puissions avoir une idée de ce qu’il faut prévoir.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: FR;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 6pt 0cm 0pt;"> </p><p> </p>