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2024-03-29T10:13:54+01:00
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Ratatosk
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La crise des banques centrales occidentales
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-01-11:6479768
2024-01-11T14:26:10+01:00
2024-01-11T14:26:10+01:00
La crise des banques centrales occidentales Source:...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6503632" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1647534046.jpg" alt="5448507.jpg" width="592" height="309" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>La crise des banques centrales occidentales</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://www.geopolitika.ru/pt-br/article/crise-dos-bancos-centrais-ocidentais</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Alors que l'Occident continue de s'enfoncer dans une crise structurelle irréversible, des questions se posent sur le rôle joué par les banques centrales dans les pays libéraux-démocratiques.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La sonnette d'alarme est tirée dans les pays occidentaux : leurs banques centrales ne sont pas en mesure de résoudre les problèmes économiques actuels. En outre, on n'attend plus d'elles qu'elles résolvent des problèmes que d'autres acteurs peuvent mieux résoudre. Les analystes et les planificateurs demandent de plus en plus aux banques centrales et à leurs gouverneurs de se concentrer sur trois objectifs: la stabilité des prix, la stabilité financière et la stabilité macroéconomique. Or, il est difficile d'atteindre ces trois objectifs.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Alors que le monde continue de traverser une période prolongée d'inflation inattendue causée par des chocs économiques et non économiques au cours des quatre dernières années, la nécessité de réévaluer les banques centrales et la politique monétaire est fréquemment évoquée. Il est clair que l'Occident a commis beaucoup d'erreurs, mais il n'est pas prêt à l'admettre. En outre, ils n'ont pas encore réalisé les limites des données disponibles et de la compréhension des processus, ni reconnu les faiblesses des modèles et arrangements existants.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En outre, les banquiers doivent réduire les attentes du public quant à ce que les banques centrales peuvent ou doivent faire. Et cela se traduira par un effondrement de leur légitimité. Cependant, il est clair qu'il faudra faire quelque chose.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'une des solutions consiste à adopter une approche plus modeste de la banque centrale. Pour commencer, les banques centrales doivent être plus réalistes quant à leur capacité à prédire les résultats macroéconomiques avec une grande précision. Leurs récents résultats le démontrent. Si nous regardons le <em>Federal Reserve Board</em> et le graphique de la ligne fine, nous constatons que lorsque l'inflation a grimpé en flèche, les économistes du personnel ont prédit à plusieurs reprises un retour à une inflation de 2 % sur la base des estimations actuelles. Une fois de plus, les prévisions se sont révélées erronées, et ce dans les deux sens.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">D'autres banques centrales ont connu des échecs similaires, car le retour à une inflation de 2% est "intégré" dans la plupart des modèles de prévision. Les banques centrales des économies avancées et leurs gouverneurs ont mal interprété les premiers signes de la poussée inflationniste en cours dans les pays occidentaux, pensant à tort que les premières hausses de prix étaient temporaires. Cela a conduit à une réaction tardive de la politique monétaire, qui a exacerbé le pic d'inflation et les difficultés économiques qui ont suivi, nécessitant finalement une hausse des taux d'intérêt d'une ampleur historique.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La planification de la politique et la prise de décision ont été encore plus entravées par l'adoption de modèles de politique monétaire nouveaux ou modifiés au cours de la précédente période prolongée de faible inflation. Ces modèles contenaient des hypothèses qui retardaient la réaction lorsque des chocs exogènes (pandémie), des chocs d'offre (effets commerciaux) et des chocs budgétaires (ampleur et durée des mesures de relance introduites) affectaient négativement les pressions inflationnistes et les résultats.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En général, comme par le passé, les économistes occidentaux se divisent en deux camps : les optimistes et les pessimistes. Certains experts pensent que le pire est passé et que nous pouvons nous détendre. D'autres ne sont pas d'accord. Les niveaux d'endettement public sont élevés partout dans le monde et, à mesure que les taux d'intérêt et les paiements augmentent, les problèmes de viabilité de la dette se font jour. Des tensions vont donc apparaître et s'accentuer entre la nécessité de resserrer les politiques monétaires et fiscales et le désir des gouvernements d'en réduire les effets négatifs.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les gouvernements peuvent être incités à exercer une pression politique sur les banques centrales pour qu'elles maintiennent les taux d'intérêt à un niveau bas ou inférieur à ce qui est nécessaire. Avec l'augmentation des coûts pour les ménages et les gouvernements, un "jeu de blâme" émergera sans aucun doute, dans lequel les décideurs politiques tenteront d'éviter la responsabilité de l'inflation.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans le contexte de la confrontation géopolitique mondiale entre l'Occident et les défenseurs du multipolarisme, les bons résultats du gouvernement russe, ainsi que les bonnes performances économiques de la Chine, de l'Inde, de l'Iran et d'autres opposants à l'hégémonie du dollar, constitueront une confirmation importante de l'effondrement du modèle capitaliste néolibéral. Cela encouragera les gouvernements les plus aptes, encore liés au système occidental, à basculer dans l'autre camp avant qu'il ne soit trop tard.</span></strong></p>
Ratatosk
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Faillite de la Silicon Valley Bank: risque de contagion
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-03-22:6434707
2023-03-22T23:21:00+01:00
2023-03-22T23:21:00+01:00
Faillite de la Silicon Valley Bank: risque de contagion par...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6434446" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/454816002.jpg" alt="svbview.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Faillite de la Silicon Valley Bank: risque de contagion</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Mario Lettieri et Paolo Raimondi </span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Source : Arianna editrice & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/fallimento-della-silicon-valley-bank-rischio-contagio </span></strong></span></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lorsque le système financier est écrasé par des bulles d'endettement, il est irresponsable d'emmener les banques sur des montagnes russes. C'est ce que la Réserve fédérale a fait hier et continue de faire aujourd'hui. Le résultat le plus évident est la faillite de la Silicon Valley Bank (Svb) à Santa Clara, en Californie. Nous espérons tous qu'elle ne sera pas le début d'un nouvel effondrement financier mondial comme en 2008.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pendant la période des taux d'intérêt nuls et de l'assouplissement quantitatif, de nombreuses entreprises, même les entreprises zombies, comme la Banque des règlements internationaux de Bâle définit celles qui sont en situation de quasi-faillite, ont obtenu d'importants volumes de nouveaux crédits de la part des banques, même de taille moyenne. Elles éprouvent désormais de grandes difficultés à assurer le service de leur dette.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">À leur tour, les banques ont commodément acheté de grandes quantités d'obligations d'État, en particulier des bons du Trésor à dix ans, qui, bien qu'ayant un rendement modeste, représentaient une garantie de stabilité, aucun risque et un profit attrayant par rapport au zéro absolu.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'augmentation soudaine et continue des taux d'intérêt par la Fed, combinée à l'annonce de nouvelles hausses de taux pour de longues périodes, perturbe les mécanismes financiers. Par exemple, les obligations du Trésor à 1 et 2 ans offrent aujourd'hui des intérêts plus élevés que les obligations à 10 ans émises dans le passé. C'est déraisonnable et déstabilisant. Le problème est systémique, puisque le secteur bancaire a dans son ventre une montagne d'actifs à faible rendement, et il s'aggrave avec la hausse des taux d'intérêt de la Fed.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Svb est une banque dont la plupart des clients sont des entreprises technologiques en phase de démarrage qui déposent des prêts auprès de ce que l'on appelle le capital-risque, c'est-à-dire les groupes qui financent leur travail en échange d'un rendement futur lorsque les résultats et les nouvelles technologies seront concrétisés. Leurs investissements sont des paris. La hausse des taux d'intérêt a, entre autres, réduit les flux financiers provenant du capital-risque. En conséquence, les start-ups ont de plus en plus utilisé leurs dépôts auprès de la Svb. Cette dernière, déjà sous pression, a considérablement augmenté la vente de titres déficitaires. C'est le cas des obligations à dix ans qui rapportent moins que les obligations annuelles.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lorsque la Svb a annoncé son intention de mettre sur le marché 2,25 milliards de dollars de nouvelles actions pour consolider son bilan, la "bombe" a explosé, provoquant une ruée sur les guichets, à la fois télématique et physique. Pour éviter la panique, la Federal Deposit Insurance Corporation (Fdic), l'agence gouvernementale indépendante qui assure les dépôts bancaires et supervise les institutions financières, est immédiatement intervenue en garantissant les dépôts jusqu'à 250.000 dollars et en prenant d'autres mesures de soutien pour les parties non assurées.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Svb n'est pas trop grande pour faire faillite, mais elle n'est pas non plus une "petite banque". Elle est la 16ème banque du système bancaire américain. Ses actifs s'élèvent à 212 milliards de dollars. Il s'agit de la deuxième plus grande faillite bancaire de l'histoire des États-Unis, après celle de Washington Mutual, dont les actifs s'élevaient à 318 milliards de dollars, en septembre 2008, au début de la grande crise financière.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il faut garder à l'esprit que cette défaillance ne se produit pas dans une mer calme mais dans les tempêtes provoquées également par l'effondrement du marché des crypto-monnaies. En effet, une autre banque, la Signature Bank of New York, qui possède de nombreux dépôts en crypto-monnaies et des actifs de 110 milliards de dollars, a fait faillite après avoir subi un effondrement de la valeur de ses actions et de ses obligations. Il s'agit de la troisième plus grande faillite bancaire de l'histoire américaine. Début mars, Silvergate Capital Corp, une petite banque de San Diego liée aux crypto-monnaies et disposant de 14 milliards de dollars d'actifs, a également fait faillite.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les décisions de la Fed poussent les marchés à bouger à court et très court terme. Cela rend le système instable, imprévisible et très risqué. Les mots qui circulent avec crainte sont "risque de contagion" et "effet domino". En effet, la fibrillation provoquée par la chute libre des actions de la Svb a été telle que d'autres actions bancaires ont été suspendues pour éviter un glissement de terrain. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6434451" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3530579248.jpg" alt="d74800f708c2079f26b8a20182cf975d.jpg" /></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'évolution des taux d'intérêt sera l'épée de Damoclès des marchés et du système financier et bancaire international. D'autre part, ce n'est pas un hasard si les produits financiers dérivés de gré à gré sont concentrés à 80 % de leur valeur notionnelle totale (630.000 milliards de dollars) sur les taux d'intérêt.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Heureusement, Janet Yellen (*), secrétaire au Trésor américain, a exprimé sa confiance dans la résilience du secteur bancaire américain. Mais cela ne rassure que ceux qui veulent y croire. En attendant, la Fed a lancé un programme de prêts d'urgence aux banques en difficulté, comme la First Republic Bank, afin de les empêcher de vendre les bons du Trésor qu'elles détiennent et de leur fournir des fonds supplémentaires pour faire face à d'éventuels retraits de dépôts de la part de leurs clients.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">*déjà sous-secrétaire d'État à l'économie </span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">**économiste</span></strong></p>
midier
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Ce que 'réformes' veut dire pour Macron et les banksters
tag:icilleurs.hautetfort.com,2019-12-06:6196068
2019-12-06T13:14:09+01:00
2019-12-06T13:14:09+01:00
"Réformer", pour Macron et ses amis banksters et propriétaires, c'est...
<p>"Réformer", pour Macron et ses amis banksters et propriétaires,</p><p>c'est détruire toute organisation collective sans but lucratif,</p><p>afin de faire assurer les services par des gens qui entendent,</p><p>grâce aux marges bénéficiaires qu'ils vont en retirer,</p><p>devenir encore plus riches qu'ils ne le sont déjà.</p>
Ratatosk
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L'or de la France confié à une banque américaine !
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2019-02-28:6132231
2019-02-28T08:13:55+01:00
2019-02-28T08:13:55+01:00
L'or de la France confié à une banque américaine ! Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5958434" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2659713316.jpg" alt="JPMorgan_Chase_Shuffle_Daimon.jpg&cci_ts=20100622165821.jpg" width="576" height="363" /></p><h2 class="date-header"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>L'or de la France confié à une banque américaine !</strong></span></h2><div class="date-posts"><div class="post-outer"><div class="post hentry uncustomized-post-template"><div class="post-header"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://echelledejacob.blogspot.com </span></strong></span></div><div id="post-body-1814380871853080651" class="post-body entry-content"><div><div> </div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La gestion du stock d’or de la Banque de France, propriété collective des Français, vient d’être confiée, sans qu’ils en soient prévenus et sans la moindre explication, à une Banque américaine à la réputation sulfureuse, JP Morgan & Chase. Il se pourrait qu’il se retrouve bientôt à la Banque Centrale Européenne en échange d’une autorisation à poursuivre la politique économique catastrophique du gouvernement et dans le cadre du projet d’européanisation forcée de la France. Cela pourrait aussi avoir pour objectif de priver un gouvernement (RN par exemple) de la possibilité de recréer un Franc solide.<a style="color: #999999;" name="more"></a></span></strong></span></div><div><br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">À quoi sert un stock d’or ? </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les 2 435 tonnes d’or stockées dans le sous-sol de la Banque de France (BdF) ont été acquises au fil des décennies avec les impôts payés par les Français, notamment au cours des années 1950 à 1965. De plus, le président de Gaulle a procédé à des ventes de dollars américains pour les convertir en or, et il a rapatrié de l’or français stocké aux Etats-Unis pendant la guerre pour reconstituer un stock de 3 024 tonnes auxquelles s’ajoutent, mais il ne nous appartient pas, de l’or confié en garde par des banques centrales ou organismes financiers, tels que que la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire international et la Deutsche Bundesbank. C’est une pratique courante de répartition des risques. <br /></span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce stock est un fond de garantie en cas de crise financière, de guerre ou autre catastrophe majeure. Il permet ensuite la reconstitution d’une monnaie solide ou des transactions financières entre États via leurs banques centrales. C’est en quelque sorte le bas de laine des Français, même si juridiquement cet or est la propriété de la République, inscrit à l’actif du bilan de la BdF. Aujourd’hui, il servirait en cas, par exemple, d’effondrement de l’euro, ce qui n’est plus impensable en raison de l’état désastreux de la gestion de l’économie de l’Union Européenne gérée par les technocrates de Juncker.</span></strong></span></div><div><br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Stocker de l’or est une erreur pour Bercy </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Stocker de l’or, quelle erreur, vous diront les énarques de Bercy, l’or comme les devises ou l’argent, ça doit travailler. Premier grand succès de ces énarques, ils réussissent en 2004 à convaincre Nicolas Sarkozy, alors ministre des Finances de Raffarin, de vendre 588,6 tonnes d’or du stock pour remédier aux conséquences de la crise financière de 2002. Le stock tombe à 2 435,4 tonnes. En soi, l’idée n’est pas mauvaise, mais nos spécialistes énarques de Bercy s’occupent de la vente et font perdre 10 milliards à la France, car entre 2004 et 2009, la valeur de l’or a considérablement augmenté et ces 588 tonnes qui valaient 9 milliards en 2004 en auraient valu 19 en 2009… si la BdF les avait gardées. Personne n’est parfait, surtout les énarques, et la leçon a porté. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Depuis, selon l’accord entre l’État et la BdF publié au J.O. en 2011, la Banque de France n’a plus le droit d’offrir un service de vente et d’achat de lingot d’or, ni d’acheter ou vendre des napoléons 20 francs en or. De toutes façons, ça n’avait jamais rapporté grand-chose à cause d’une fiscalité déjà excessive.</span></strong></span></div><div><br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le président veut et autorise un marché de l’or à Paris </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Voilà nos énarques de Bercy bien contrariés. Heureusement, un miracle se produit : Macron-l’énarque est élu, Bercy repart à l’assaut et obtient au mois de novembre 2018 la création d’un marché de l’or à Paris. Prétexte : le marché londonien de l’or va s’effondrer en raison du Brexit (les énarques l’espèrent !), la France va le récupérer et se faire des c… en or. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais pas question de laisser Bercy gérer comme en 2004. Le 2ème sous-gouverneur de la BdF, Sylvie Goulard, énarque comme il se doit et recasée par Macron à la BdF après un éphémère passage d’un mois au ministère des Armées où elle n’a pas fait la moindre étincelle, trouve la solution. </span></strong></span><br /><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></span></div></div><div><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il faut savoir que Sylvie Goulard, outre d’être très compétente pour passer des concours, s’en mettre plein les poches (c’est pour ça qu’elle a été virée de la Défense, elle était en même temps payée 10 000 $/mois par un institut américain), et compétente en communication comme tout bon énarque mais totalement incompétente dans tout le reste, a passé deux ans comme « conseiller spécial » à l’Institut Bergrruen (celui qui la payait quand elle était ministre). </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C’est un Institut californien où l’on débat pour « changer le Monde », imaginer comment construire l’Europe fédérale et le gouvernement mondial. Et en débattant, car on y débat beaucoup, on s’y constitue un carnet d’adresses en or. En effet, on y trouve des gens comme Romano Prodi, Gerhard Schroder, Mario Monti, Felipe Gonzalez, Joseph Stiglitz, Pisani-Ferry, Jacques Delors, Pascal Lamy de la Banque Mondiale, Peter Sutherland de la Banque Fédérale allemande et accessoirement ex-président de la Trilatérale, Pierre Moscovici, le très brillant ministre de l’Économie de Jean-Marc Ayrault (52 Milliards d’impôts supplémentaires en 2012-2013, 10 % de chômage) recasé par Hollande à la Commission européenne, le président de Goldman Sachs, etc.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Avec tout ça, si vous ne savez pas gérer un stock d’or ensuite… </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Bref, Sylvie Goulard, 2ème vice-gouverneur a eu une idée géniale : confier la gestion de notre or à JP Morgan & Chase, 1ère banque américaine, 4ème banque mondiale, qui gère 42 % des comptes aux USA, Visa, etc. avec un bilan annuel de 2 513 milliards de $ en actifs. En 2010 JP Morgan a racheté Chase afin de pouvoir rentrer dans le marché des matières premières, pétrole, gaz, électricité, métaux. Dont l’or où, en s’associant sur le marché de Londres avec plusieurs grandes banques, Barclays et Goldman Sachs notamment, elle est devenue le premier agent d’influence sur les cours. D’où son nouveau nom : JP Morgan & Chase.</span></strong></span></div><div><br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">JP Morgan & Chase, banque à problèmes </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour ne parler que des douze dernières années (JP-MC existe depuis 180 ans), JP-MC avait commercialisé en avril <a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/2007">2007</a> un <a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Produit_financier">produit financier</a> complexe lié à des prêts dans l’immobilier, sans informer les investisseurs du rôle joué par le fond « Magnetar Capital », qui lui appartenait et dont le rôle était précisément de miser sur la baisse de ces produits financiers. Dix mois plus tard, les investisseurs étant ruinés, et pour éviter d’être trainée en justice, la JP-MC a finalement accepté en juin <a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/2011">2011</a> de rembourser les investisseurs. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En 2012, JP-MC avoue avoir perdu 2 Mds $ à cause d’un trader français, Bruno Michel, plus malin qu’elle. Normal, il est français. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En novembre 2013, JP-MC annonce un accord sous forme d’amende de 13 Mds$ avec le ministère de la Justice des États de New York et de Californie, pour arrêter les poursuites judiciaires liées à la <a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_des_subprimes">crise des subprimes</a>. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Toujours en novembre 2013, JP-MC a également dû payer 4,5 Mds$ à une série d’institutions financière dont Goldman Sachs, ING, et BlackRock, pour solder un conflit qui les opposait suite à diverses malversations. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En janvier 2014, JP-MC paie une amende de 1,7 Mds$ pour escroquerie (dite au « schéma de Ponzi ») dans le cadre de l’<a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Madoff">affaire Madoff</a>. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En novembre 2014, après une enquête de la Financial Conduct Authority (Royaume-Uni), de la <a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Finma&action=edit&redlink=1">Finma</a> (Suisse), de la <a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Commodity_Futures_Trading_Commission">Commodity Futures Trading Commission</a> (États-Unis) et de l’<a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Office_of_the_Comptroller_of_the_Currency">Office of the Comptroller of the Currency</a> (États-Unis), JP-MC avec quelques autres banques paie une amende de 4,2 Mds$ dans le cadre d’ententes entre banques pour manipuler le cours du <a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Libor">Libor</a>, un indice de taux de change. Ayant soudoyé un employé du Trésor, elle avait appris que Lehman Brothers était sur le point de déposer son bilan, avait, la veille, avec l’aide de ses copines, fait saisir 8,6 Mds$ de liquidités, y compris 5 Mds$ en numéraire. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Etc. Etc. Bref, comme dit sa publicité, « 180 années d’excellence« . Dans l’escroquerie ? </span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Escroqueries en tous genres, la banque rêvée pour lui confier de l’or ! </span></strong><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><br /></span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C’est donc la Banque rêvée pour lui confier la gestion de l’or de la BdF. Surtout au moment où États-Unis, Chine, Russie et quelques autres achètent de l’or à tour de bras pour faire face à la probable crise financière qui arrive. Et ceci au moment où John Edmonds, l’un des « gold-traders » de JP-MC vient d’avouer au FBI s’être adonné à la technique de manipulation de marché dite du « spoofing » (1) des centaines de fois avec l’assentiment de sa hiérarchie pendant 6 longues années, de 2009 à 2015. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Sa hiérarchie, s’appelle Jamie Dimon, CEO (2) de JP-MC, lequel après avoir déclaré que le Bitcoin était « une fraude« , s’est écrié « Nom de D…, la con… Bon sang, mais c’est bien sûr » et a créé un bitcoin-JP-MC spécifique. Quand on est champion du monde de la fraude et de l’escroquerie sur les marchés, tous les marchés, immobilier, financiers, métaux, palladium, lithium, or, etc. on ne rate pas une occasion pareille ! Et surtout pas de devenir partenaire de la BdF sur le marché de l’or.</span></strong></span></div><div><br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’accord-or avec la Banque de France est un marché particulier </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cela dit, il ne s’agit pas d’un marché de l’or au sens classique, c’est-à-dire qui coterait le Napoléon et le lingot. Le stock d’or de la Banque de France va être « mobilisé » par JP-MC pour garantir des « swaps or contre devise » (contrats d’échanges or contre devises) et du « leasing d’or » (prêts d’or). Pour l’instant, seules les autres banques centrales de la planète pourront faire usage de ces produits financiers avec la BdF, mais comme celle-ci a pris pour partenaire la banque la plus pourrie du monde (ou presque), pourquoi pas une banque européenne ou française ? Cela ouvre la possibilité qu’à l’avenir des banques commerciales internationales puissent également y avoir accès. D’où son évolution récente en JP Morgan-Chase & Co. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De facto, l’or de la Banque de France n’est plus à l’abri : une mauvaise opération, un krach financier soudain, des calculs erronés, et une partie de cet or qui sert de garantie aux Français devra quitter le gigantesque (22 000 m2) coffre-fort du sous-sol de la BdF à Paris. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Sylvie Goulard s’y est préparée, elle a fait exécuter des travaux d’agrandissement pour que de gros élévateurs puissent y circuler quand il faudra sortir l’or : La rénovation des coffres, des ascenseurs et des salles est pratiquement achevée. Le sol a été renforcé pour supporter le poids du passage de chariots élévateurs lourds et le stockage a été réaménagé pour faciliter la manutention et « d’ici la fin de l’année un nouveau système informatique sera mis en place, pour répondre au mieux aux opérations de marché » (Sylvie Goulard à L’Usine nouvelle). </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pourrait-on nous expliquer pourquoi ce ne sont ni le gouverneur de la BdF, ni le ministre des Finances, ni le président mais une obscure sous-fifre qui nous apprend tout ça, sans nous dire ce que le gouvernement va faire comme spéculations hasardeuses avec l’or des Français, par un banque américaine plus ou moins louche, et sous le contrôle d’énarques incompétents dans ce domaine ? </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>L’Imprécateur<br /><span style="color: #ffcc99;"><a style="color: #ffcc99;" href="https://www.minurne.org/billets/20066">Source</a></span></em></span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">1: « spoofing » Le spoofing en finance est une technique manipulation boursière qui consiste à offrir des titres à la vente ou l’achat dans l’intention d’annuler l’ordre juste avant qu’il soit exécuté, et ceci afin d’obtenir un mouvement favorable au spoonfinger. JP-MC achetait des titres-or, les revendait quelques instants avant la clôture à prix bas, provoquant un panique à la baisse, pour protéger le dollar, car l’or à un cours trop élevé provoque une baisse du dollar. Or elle spéculait sur le dollar. </span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">2: CEO : Chief Executive Officer = Directeur Général</span></strong></span></div></div></div></div></div>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
Pierre Boutang contre cette société qui remplace les cathédrales par des banques.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2017-07-05:5960614
2017-07-05T20:08:08+02:00
2017-07-05T20:08:08+02:00
L'après-midi durant laquelle le président de la République s'exprimait...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">L'après-midi durant laquelle le président de la République s'exprimait devant le Congrès, j'étais aussi à Versailles, « cerné » par les nombreux camions de forces de l'ordre qui surveillaient sans trop d'inquiétude le quartier. Les longues files de véhicules de gendarmerie semblaient former un paisible cordon de sécurité autour du parc royal, sans troubler le vol rapide des perruches et des martinets qui sillonnaient le ciel en le striant de leurs cris stridents. En somme, une belle journée de lundi, jour traditionnellement calme pour la cité des rois. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Le discours présidentiel était suivi d'un œil indifférent et d'une oreille distraite par quelques clients des cafés alentours, et la place du Marché parlait d'autre chose, des épreuves du baccalauréat aux préparatifs de vacances : la politique, fut-elle si proche sur le plan topographique, semblait s'être toute entière retranchée derrière les grilles du château. Et pourtant ! A la terrasse d'un estaminet réputé pour abriter quelques esprits non-conformistes, un écrivain fameux pour sa faconde et ses éclats de voix semblait incarner à lui seul <strong>la forte protestation de l'esprit français contre les facilités du moment</strong>. M'apercevant et me hélant joyeusement, il se saisit du livre que j'avais alors en main et se mit à en lire à haute voix la dernière page, suscitant la surprise des tables voisines, surprise qui n'excluait pas une part de curiosité, voire d'intérêt, tandis que ses interlocuteurs cherchaient à suivre le débit rapide et furieux du liseur improvisé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">« <strong>L'âge des héros rebâtira un pouvoir ; il n'est pas de grand siècle du passé qui ne se soit donné cette tâche : même aux âges simplement humains, où les familles, lassées de grandeur, confiaient à quelque César leur destin, à charge de maintenir le droit commun, le pouvoir reconstruit gardait quelque saveur du monde précédent. Notre société n'a que des banques pour cathédrales ; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel « appel aux conservateurs » ; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien.</strong> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Certains auront reconnu le style et les mots d'un grand royaliste, philosophe et militant, et qui a, en son temps, travaillé à enrichir la réflexion royaliste, en particulier sur la grande question de la légitimité politique, sans réussir, malheureusement, à se faire entendre au-delà d'un cénacle d'intellectuels et du cercle des fidèles de la Maison de France. Je me souviens ainsi d'une journée passée avec <strong>Pierre Boutang</strong>, entre l'amphithéâtre de la Sorbonne dans lequel il livrait sa lecture toute personnelle de Maurras et les jardins du Luxembourg où, avec l'ami Norbert Col, spécialiste d'Edmund Burke, et le professeur François Callais, meilleur connaisseur français de « <strong>La Jeunesse Royaliste</strong> » des années 1890, nous l'écoutions parler de la France et de ce qui lui semblait nécessaire pour qu'elle retrouve sa place éminente et historique, « grande », dans le concert des nations et face aux pressions d'une société de consommation qui prenait trop souvent les couleurs de bannières étoilées si peu françaises... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Dans cet extrait déclamé avec force par Sébastien Lapaque, il y a là les éléments forts d'un état d'esprit politique qui en appelle, non au conformisme ni à un vain légalisme, mais à <strong>une véritable refondation du pouvoir politique sur la notion de légitimité</strong>. La formule, rude, d'une société dont les banques seraient les cathédrales sonne juste, au moment même où <strong>l'argent étend son règne sur des espaces jadis gouvernés par l'entraide et la convivialité</strong> : la nouvelle initiative de La Poste consistant à discuter avec des personnes âgées à intervalles plus ou moins réguliers contre une sorte d'abonnement payant est, à cet égard, fort (et malheureusement) révélateur ! Je me souviens d'une époque (qui s'éloigne visiblement à grand pas) où, surtout au village, le facteur était, certains jours, accueilli avec une bonne tasse de café ou, en fin de tournée, par quelque liqueur sympathique, et où il était un personnage avec lequel on prenait toujours le temps d'échanger quelques mots ; son passage régulier rassurait les familles quand elles ne pouvaient, elles, se déplacer pour s'occuper des vieux parents. Tout comme les services payants de covoiturage sur la toile ont remplacé l’auto-stop traditionnel que j'ai jadis beaucoup pratiqué et qui me permettait de rallier Lille à partir de Lancieux, ou Paris à partir de Rennes, en quelques heures, et cela sans débourser le moindre sou vaillant si ce n'est celui d'un café ou d'une bière dans un bistrot routier... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Pierre Boutang a bien raison : à quoi bon être « conservateur » dans une société qui oublie, par ses pratiques, ses devoirs antiques et civiques, et « financiarise » tout, tout en laissant des pans entiers de notre patrimoine, autant foncier que civilisationnel, s'effacer, y compris par l'indifférence publique ? D'où cet appel, qui rejoint celui de Bernanos ou même « <strong>la révolution rédemptrice</strong> » évoquée par Maurras, à une « <strong>légitimité révolutionnaire</strong> », à ce « retournement » politique que peut incarner une nouvelle Monarchie et sa famille historique. Saint-Just qualifiait le roi de «<strong> rebelle </strong>» et le décrivait comme un danger pour la République : Boutang reprend habilement la formule, non pour seulement déconstruire la société politique du moment, mais pour <strong>fonder ce nouveau régime dont l'une des raisons d'être est de transmettre, au fil des siècles, ce qui constitue l'unité profonde de la France, dans tous ses aspects et toutes ses espérances</strong>. Une transmission qui n'exclue pas la défalcation du passif, et le renouvellement positif : ce que l'on peut nommer <strong>« la tradition critique », chère à l'exercice historique de la Monarchie en France</strong>...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
Vatican : action pénale contre une banque d'affaires
tag:plunkett.hautetfort.com,2017-02-23:5914112
2017-02-23T10:17:00+01:00
2017-02-23T10:17:00+01:00
Sur commission rogatoire de la justice du Saint-Siège, la police...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5571390" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/272498516.jpg" alt="Banksters-3.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #808080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Sur commission rogatoire de la justice du Saint-Siège, la police financière italienne a saisi hier les biens du patron de Banca Finnat soupçonné de blanchiment : </span></strong></span></p><div id="content" class="clearfix"><div class="story_box"><div id="story_content" class="story"><div class="story_content "><div class="story_text"><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;"><< La police financière italienne a annoncé avoir saisi, mardi, 2,5 millions de biens<em> (immobilier-terrains-actions]</em> d'un banquier soupçonné d'avoir <strong>instrumentalisé un organisme du Vatican</strong> pour des opérations de blanchiment d'argent entre 2000 et 2011 <span style="font-size: 10pt;">[...]</span>. <strong>Gianpietro Nattino,</strong> patron de la banque d'affaires <strong>Banca Finnat,</strong> est actuellement sous enquête pour<em> "manipulation du marché et obstacle au fonctionnement du gendarme de la bourse italienne".</em> <span style="font-size: 10pt;">[...] </span> Selon l'enquête coordonnée par le parquet de Rome, le banquier disposait de la possibilité de déposer des fonds soit auprès de l'administration du Patrimoine du Saint-Siège (Apsa, qui supervise l'immobilier et les investissements) soit auprès de l'IOR [surnnommée <em>"la banque du Vatican"</em>). Ces possibilités bancaires avaient<strong> pris fin en mars 2011, </strong>lorsque l’État du Vatican s'était doté d'un<strong> premier arsenal législatif antiblanchiment</strong>. [...] Le pape <strong>Benoît XVI</strong> puis son successeur <strong>François</strong> ont en effet durci les mesures de<strong> lutte contre le blanchiment</strong> au Vatican. Le procureur du tribunal de la Cité de l’État du Vatican a ouvert en février 2015 une enquête relative à des opérations d'achat et de vente de titres et des transactions remontant à Gianpietro Nattino. La<strong> justice vaticane avait demandé la collaboration des autorités judiciaires italiennes et suisses</strong> à travers des commissions rogatoires. >><br /></span></p><p class="autor" style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 0.56cm; text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a style="color: #000000;" href="http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/Un-banquier-aurait-blanchi-de-l-argent-via-le-Vatican-23430778">http://www.lessentiel.lu/fr/economie/story/Un-banquier-aurait-blanchi-de-l-argent-via-le-Vatican-23430778</a></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 0.56cm; text-align: center;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"> </p></div><div class="story_end"><div class="box adwords"> </div></div></div></div></div></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
L'idée choc étudiée en Islande: et si on retirait aux banques la capacité de créer de la monnaie?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-11-05:5869768
2016-11-05T00:05:00+01:00
2016-11-05T00:05:00+01:00
L'idée choc étudiée en Islande: et si on retirait aux banques la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5494225" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3801797824.jpg" alt="drapeau-islandedrak.jpg" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>L'idée choc étudiée en Islande: et si on retirait aux banques la capacité de créer de la monnaie?</strong></span></h1><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Auteur : <a style="color: #999999;" href="http://www.latribune.fr/economie/international/l-idee-choc-etudiee-en-islande-et-si-on-retirait-aux-banques-la-capacite-de-creer-de-la-monnaie-470824.html" target="_blank">Romaric Godin</a></span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://zejournal.mobi</span> </span></strong></span></p><div class="news-text" style="margin-top: 10px;" align="justify"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Un rapport parlementaire islandais suggère de donner à la seule banque centrale le monopole de la création monétaire. Une vraie révolution, si l'idée était appliquée...</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Décidément, l'Islande est le pays de la créativité financière. Après avoir montré, en 2009, qu'il existait bien une alternative au transfert de la dette bancaire vers la dette publique, l'île nordique pourrait s'apprêter à réaliser une grande expérience monétaire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le 31 mars dernier, en effet, le président du comité des affaires économiques de l'Althingi, le parlement islandais, Frosti Sigurdjonsson, a remis un rapport au premier ministre, Sigmundur Gunnlaugsson, sur la réforme du système monétaire islandais. Et c'est une véritable révolution qu'il propose.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L'absence de maîtrise de la banque centrale sur le système monétaire</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le rapport cherche en effet à réduire le risque de bulles et de crises dans le pays. En 2009, l'Islande a connu une crise très aiguë qui a fait suite à une explosion du crédit alimenté par un système bancaire devenu beaucoup trop généreux dans ses prêts et beaucoup trop inconscient dans sa gestion des risques.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ni l'Etat, ni la Banque centrale islandaise (Sedlabanki) n'ont pu stopper cette frénésie. « Entre 2003 et 2006, rappelle Frosti Sigurdjonsson, la Sedlabanki a relevé son taux d'intérêt et mis en garde contre une surchauffe, ce qui n'a pas empêché les banques d'accroître encore la masse monétaire ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Comment fonctionne le système actuel</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dans le système actuel, ce sont en effet les banques commerciales qui créent l'essentiel de la masse monétaire, en accordant des prêts à discrétion. La banque centrale ne peut que tenter de décourager ou d'encourager, par le mouvement des taux ou par des mesures non conventionnelles, cette création. Mais la transmission de la politique monétaire aux banques n'est jamais une garantie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Malgré la hausse des taux de la Sedlabanki, la confiance et l'euphorie qui régnait en Islande au début des années 2000 a soutenu le processus de création monétaire. Lorsque la demande existe, rien ne peut empêcher les banques de prêter. Lorsqu'elle disparaît, rien ne peut les contraindre à le faire. Et souvent, ces mouvements sont excessifs, ce qui créé des déséquilibres, puis des corrections par des crises où l'Etat doit souvent venir au secours des banques. Et lorsqu'il faut faire repartir l'activité, les banques centrales ont souvent des difficultés à être entendue.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le cas de la zone euro en est une preuve. Il a fallu que la BCE use de moyens immenses, l'annonce d'un QE de 1.140 milliards d'euros, pour que le crédit commence à se redresser dans la zone euro et encore, de façon fort limitée pour l'instant.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une idée ancienne</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">D'où cette idée centrale du rapport de Frosti Sigurdjonsson : ôter aux banques le pouvoir de création monétaire. Comme le souligne l'ancien président de l'autorité financière britannique, Aldair Turner, qui préface le rapport, « la création monétaire est une matière trop importante pour être laissée aux banquiers ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Cette idée n'est, en réalité, pas neuve. Après la crise de 1929, des économistes étatsuniens avaient proposé en 1933 le « plan de Chicago » qui proposait d'abolir la capacité des banques à créer par elle-même de la monnaie. Il avait eu un grand succès, mais pas de traduction concrète véritable.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">En 1939, l'économiste Irving Fischer, un de ceux qui avaient examiné de plus près la crise de 1929, avait proposé de transférer le monopole de la création monétaire à la banque centrale. James Tobin, Milton Friedman et d'autres ont également réfléchi sur ce sujet. Mais la proposition islandaise, que Frosti Sigurdjonsson présente comme « une base de discussion » pour le pays, est la première proposition de passage à un autre système qu'il appelle le « système monétaire souverain ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5494226" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3283039990.jpg" alt="islpays87c461882b448b45d8.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Décider de la création monétaire dans l'intérêt de l'économie</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Quel est-il ? Le rapport indique que l'Islande « étant un Etat souverain avec une monnaie indépendante est libre de réformer son système monétaire actuel, qui est instable et de mettre en place un système monétaire de meilleure qualité ». Dans ce système, seule la Banque centrale aura le monopole de la création monétaire, aucune couronne ne pourra circuler si elle n'a pas été émise par la Sedlabanki à l'origine.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Cette dernière pourra donc faire évoluer la masse monétaire en fonction de ses objectifs « dans l'intérêt de l'économie et de toute la société ». Frosti Sigurdjonsson propose qu'un « comité indépendant du gouvernement prenne des décisions sur la politique monétaire de façon transparente ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">La Banque centrale créera de la monnaie en accordant des prêts aux banques commerciales pour qu'elles prêtent ensuite des sommes équivalentes aux entreprises et aux particuliers, mais aussi en finançant des augmentations de dépenses publiques ou des exemptions d'impôts, ou encore par le rachat de dettes publiques. Pour empêcher la création monétaire par le système bancaire, deux types de comptes auprès de la banque centrale seront créés.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Comptes de transactions et d'investissements</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les premiers seront les « comptes de transactions ». Ces comptes représenteront les dépôts des particuliers et des entreprises. Les banques commerciales administreront ces comptes, mais ne pourront pas en modifier les montants. L'argent déposé sur ses comptes ne rapportera pas d'intérêt, mais sera garantie en totalité par la banque centrale.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Un deuxième type de comptes, les « comptes d'investissements », sera créé en parallèle. Les agents économiques pourront transférer des fonds des comptes de transaction vers les comptes d'investissements. L'argent placé sur ses comptes seront investis par les banques et seront bloqués durant une période déterminée.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les banques pourront alors proposer à ceux qui placent leur argent dans ces fonds différents types de produits, notamment des produits risqués à haut rendement. Il s'agit concrètement de séparer autant qu'il est possible l'argent du crédit. Le risque lié au crédit ne disparaît pas, mais il est limité par l'obligation de ne prêter que l'argent déposé sur ces comptes d'investissements.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Plus de Bank Runs</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Pour Frosti Sigurdjonsson, ce système permettra une gestion plus réaliste de la masse monétaire non plus dans l'intérêt des agents privés, mais dans celui de la collectivité. La garantie sur les dépôts permettra d'éviter une course aux guichets (Bank Run), sans réduire, du reste, la responsabilité de ceux qui auraient investi dans des produits à risque.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Avec ce système, une séparation bancaire entre banque d'investissement et banque de dépôts n'est pas nécessaire, puisque l'activité de banque de dépôts sera garantie par la banque centrale. Du reste, la garantie implicite de l'Etat dont bénéficient les grandes banques disparaîtra d'elle-même.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5494227" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1361411819.gif" alt="armoiries_ISLANDE (2).gif" /><span style="color: #ff6600;">Gérer la transition</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Pour la transition, Frosti Sigurdjonsson propose de transférer les dépôts détenus dans les banques commerciales vers les comptes de transaction. Ce transfert se fera par l'émission d'une créance sur les banques qui sera détenue par la Sedlabanki et qui sera payée sur plusieurs années par les banques.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ce « passif de conversion » s'élèverait à 450 milliards de couronnes islandaises, soit 3,05 milliards d'euros. Cet argent issu des banques commerciales sera donc progressivement remplacé par de l'argent issue de la banque centrale. Dans cette phase de transition, les sommes versées par les banques pourraient servir soit à réduire la dette publique, soit à réduire, si besoin, la masse monétaire, par l'annulation d'une partie des fonds versés.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les problèmes posés</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Cette proposition ne règlera certes pas tous les problèmes. Certes, les prêts seront sans doute moins importants et la croissance de l'économie sans doute moins forte. Mais le projet est d'avoir une économie plus stable et, sur le long terme, tout aussi performante. Plutôt que de voir l'économie croître de 5 % par an, puis de corriger de 3 % ; on pourrait avoir une croissance stable de 2 % par an sans à-coup...</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">L'indépendance du comité de la Banque centrale sera très hypothétique, car l'Etat sera une courroie naturelle de la création monétaire et un risque d'excès n'est pas, ici, à exclure, même si l'Etat peut aussi bien prétendre représenter l'intérêt général que ce comité indépendant.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Mais une ambiguïté peut ici être problématique. Les liens avec les autres systèmes monétaires classiques pour une petite économie comme l'Islande sont encore à explorer. <span style="color: #ffcc99;"><a style="color: #ffcc99;" href="http://ftalphaville.ft.com/2015/04/08/2125780/">Matthew Klein, dans le Financial Times</a>,</span> a souligné également que ce nouveau système ne réduit pas le risque de financement d'investissements à long terme par des investissements à court terme qui avait été à l'origine de la crise de 2007-2008.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Enfin, il ne s'agit là que d'une proposition. Le premier ministre a bien accueilli le rapport. Mais ira-t-il jusqu'à lancer un tel chambardement de grand ampleur ? Les Islandais seront-ils prêts à franchir le pas ? La discussion est, du moins, lancée.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Lire (en anglais) le rapport du parlement islandais<span style="color: #ffcc99;"> <a style="color: #ffcc99;" href="http://www.forsaetisraduneyti.is/media/Skyrslur/monetary-reform.pdf">ici</a>.</span></span></strong></p><div style="color: #666666; text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> - Source : <span style="color: #ffcc99;"><a style="color: #ffcc99;" href="http://www.latribune.fr/economie/international/l-idee-choc-etudiee-en-islande-et-si-on-retirait-aux-banques-la-capacite-de-creer-de-la-monnaie-470824.html" target="_blank">La Tribune</a></span></span></strong></div></div>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
La guerre froide US enrôle les banques françaises
tag:plunkett.hautetfort.com,2016-11-02:5868808
2016-11-02T10:57:00+01:00
2016-11-02T10:57:00+01:00
Instructive mésaventure d'une étudiante française en Crimée : ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5492698" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/02/3051140225.jpg" alt="4104-one way sign_edited.630w.tn.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #808080;"><strong>Instructive mésaventure d'une étudiante française en Crimée :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La fille d'un de mes amis journalistes passait par la Crimée l'été dernier. À court d'argent liquide, elle téléphone à son père pour lui demander un virement. La banque française répond : "Impossible, la Crimée est un territoire occupé." </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">M</span><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">ême en admettant que la Russie soit un étranger en Crimée, il y a dans le monde d'autres territoires occupés - où les déposants des banques françaises peuvent faire des virements... La mesure française concernant la Crimée ne vise donc que la Russie. </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">C'est la guerre froide appliquée aux devises. Pourquoi les banquiers français se croient-ils en guerre contre la Russie ? Parce que les banques américaines leur en ont donné l'ordre, bien que le gel des activités interbancaires ne fasse pas partie des sanctions de l'UE envers la Russie. Situation doublement symptomatique : 1. les Européens (gouvernements et simples citoyens) se trouvent pris en otages dans une guerre américaine ; 2. l'interdit bancaire anti-russe est édicté non par le gouvernement US, mais par les banques, c'est-à-dire par un acteur privé... </span><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">C'est la </span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>conclusion à laquelle est parvenue le journaliste après enquête. Il m'explique :</em> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;"><< Les (rares) touristes qui veulent se rendre en Crimée l’ignorent mais, depuis le référendum du 16 mars 2014 qui a statué en faveur du rattachement-restitution de la péninsule à la Russie (96,6% de<em> oui</em>), les banques américaines ont placé cet <em>oblast</em> russe sous embargo financier intégral. Ce qui signifie qu’aucun retrait d'argent ne peut être effectué dans aucun DAB présent sur le territoire de la Crimée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">Comme Visa et Mastercard détiennent le monopole de ces opérations, les banques européennes sont, <em>ipso facto</em>, parties prenantes de cet embargo. American Express ayant fait de même, il n’est pas davantage possible de régler par carte bancaire chez un commerçant. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">Idem pour les virements interbancaires internationaux, pareillement suspendus. En cause, cette fois : le système Swift (<em>Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication</em>) qui détient le monopole des communications interbancaires mondiales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">Même Western Union (également américaine), utilisable pour des virements plafonnés, ne fonctionne pas avec la Crimée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">D’un point de vue pratique, les non-Russes désireux de visiter la Crimée ont donc intérêt à se munir de liquide lorsqu’ils quittent le territoire russe reconnu comme tel outre-Atlantique !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">Preuve du directoire de fait qu’exercent les banques américaines sur la politique des Etats, ce système de sanction unilatéral est unique en son genre, en ce sens qu’il est le premier à dépendre exclusivement d’organismes privés statuant sans en référer à quiconque, pas plus aux gouvernements qu’aux entités internationales (comme l’Union européenne) compétents pour décréter ou lever lesdites sanctions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ci-joint, la liste des mesures de rétorsion arrêtées en 2014 par l’Union européenne contre la Russie (avec mesures spécifiques s’agissant de la Crimée) :<em> <a style="color: #000000;" href="https://europa.eu/newsroom/highlights/special-coverage/eu_sanctions_fr">https://europa.eu/newsroom/highlights/special-coverage/eu_sanctions_fr</a></em></span><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;"> On découvre que si celles-ci sont variées, il n’est nulle part question d’un gel total des activités interbancaires ! >></span></span><em><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;"><em>Le système bancaire français n'est pas seul à être engrené dans la guerre américaine : notre système militaire l'est aussi, grâce au couple Sarkozy-Hollande... La guerre froide peut devenir chaude. Nous serons aux premières loges.</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
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http://pdf31.hautetfort.com/about.html
L’ordonnance est passée en France: désormais, une banque pour se renflouer pourra ponctionner les comptes de ses clients
tag:pdf31.hautetfort.com,2015-11-02:5709743
2015-11-02T08:31:00+01:00
2015-11-02T08:31:00+01:00
Publié par Guy Jovelin le 02 novembre 2015 Pas de débat, pas de loi, un...
<p>Publié par Guy Jovelin le 02 novembre 2015</p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 21.6px; text-align: justify;"><img style="color: #000000; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px;" src="http://i.telegraph.co.uk/multimedia/archive/02018/schauble_2018220b.jpg" alt="Merkel wants Schäuble to head Eurogroup - report" /><span style="font-size: small;"><strong>Pas de débat, pas de loi, un simple ordonnance. La directive est passée inaperçue dans le creux de l’été. Si votre banque fait faillite, elle pourra se renflouer en aspirant vos comptes, sans plus de façons. </strong>Photo: Wolfgang Schaüble, ministre des Finances allemand.</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 21.6px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il s’agit de la « <a style="text-decoration: none; color: #154a7f; font-weight: bold;" href="http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32014L0059">Directive européenne sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances</a> » (Bank Recovery and Resolution Directive). D’abord expérimentée à Chypre où les comptes ont été largement siphonnés, la mesure est désormais applicable en France depuis le 20 août. Elle est passée en douce par ordonnance. Imaginez le tapage si une loi était venue devant le Parlement! Depuis que les Français ont mal voté en rejetant la Constitution européenne par référendum, il n’y a plus de référendum. C’est la même chose pour les lois gênantes! En l’occurrence on imagine bien que le lobby bancaire tenait à la plus grande discrétion de même que le pouvoir socialiste. Pourquoi s’embêter quand une simple et discrète petite <a style="text-decoration: none; color: #154a7f; font-weight: bold;" href="http://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2015/8/20/FCPT1509685R/jo/texte">ordonnance</a> prise en catimini au cœur des vacances d’été fait parfaitement l’affaire ? </span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 21.6px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce qui a attiré l’attention des observateurs, c’est la Commission européenne qui s’impatiente. Jeudi 29 octobre elle a annoncé qu’elle allait poursuivre devant la Cour européenne de justice les pays qui n’avaient pas encore transposé dans leur droit national la directive BRRD. Mais le pouvoir socialiste toujours zélé dés qu’il s’agit de nuire aux Français, n’avait pas attendu les menaces bruxelloises, qu’on se rassure! A la prochaine crise bancaire les épargnants pourront être acculés à la faillite, mais plus les banques!</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 21.6px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>La fin du droit de propriété</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 21.6px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Lorsqu’une banque (comme n’importe quelle entreprise fait faillite, les actionnaires sont solidaires, ce qui est logique, de même que les détenteurs des obligations émises par la banque. Jusque-là, rien de nouveau. Mais la nouveauté de cette directive « BRRD » réside dans le fait que les clients de l’entreprise bancaire vont être ponctionnés jusqu’à remise à niveau de l’affaire, ce qui est une atteinte caractérisée au droit de propriété. </span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 21.6px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a style="text-decoration: none; color: #154a7f; font-weight: bold;" href="http://www.medias-presse.info/pour-vladimir-poutine-les-derives-actuelles-risquent-de-mener-a-une-iiieme-guerre-mondiale-discours-integral-22-oct-2015/41757">Vladimir Poutine dernièrement a dénoncé</a> au forum Valdaï, une nouvelle fois, la remise en question du <em>« Principe de l’inviolabilité de la propriété privée » </em>qui prévaut de plus en plus au niveau mondial,<em> </em>avec <em>« le précédent bien connu de Chypre »</em>. Que s’est-il passé à Chypre ?</span></p><blockquote style="margin: 10px 20px 10px 30px; padding: 0px 0px 0px 10px; border-left-width: 3px; border-left-style: solid; border-left-color: #cccccc; color: #777777; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; font-style: italic; line-height: 21.6px; clear: both;"><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><a style="text-decoration: none; color: #000000; font-weight: bold;" href="http://www.medias-presse.info/esclavage-pour-dette-marine-le-pen-denonce-le-systeme-par-lequel-lue-spolie-les-epargnants/34346">Le système de spoliation des citoyens pour sauver les banques </a>(ou les enrichir) a été expérimenté à Chypre en 2013, lorsque les titulaires de comptes de la plus grande banque de Chypre, la Bank of Cyprus, ont perdu autour de 60% de leur épargne au-dessus de 100.000 euros.</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;">Peu après la spoliation des déposants de la Banque de Chypre, l’Union européenne a étendu la tactique à tous les pays membres et l’a gravée dans le marbre par une loi de 2014, <a style="text-decoration: none; color: #000000; font-weight: bold;" href="http://www.medias-presse.info/esclavage-pour-dette-marine-le-pen-denonce-le-systeme-par-lequel-lue-spolie-les-epargnants/34346">le Mécanisme Unique de Résolution</a>, qui institutionnalise la ponction des comptes bancaires, sans limite, en fonction des besoins des banques. (<a style="text-decoration: none; color: #154a7f; font-weight: bold;" href="http://www.medias-presse.info/projet-des-banksters-suppression-de-la-monnaie-physiques-billets-pieces-en-cours/37268">Source</a>)</span></p></blockquote><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 21.6px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce qui s’est passé à Chypre n’est rien d’autre qu’un vol légal. Et ce vol légal est maintenant anticipé dans la loi française. Ce qui d’ailleurs est la preuve du peu de confiance que les oligarques de Bruxelles ont dans le système bancaire, complices qu’ils sont des Banksters ainsi que nous l’avons observé à loisir à propos de la Grèce.</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 21.6px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Normalement seuls les comptes de plus de 100.000 euros peuvent servir au renflouement, mais cette garantie n’en est pas une, tous les épargnants seront touchés. En effet à grand renfort d’annonces les eurocrates avaient rassurés les épargnants en les assurant que les dépôts de moins de 100.000 euros seraient protégés par la constitution d’un fond. La Commission européenne avait proposé la création d’une « garantie européenne des dépôts », pour prévenir les retraits massifs et les fuites de capitaux comme cela s’est d’ailleurs passé en Grèce. Ce fonds de garantie devait être doté de 55 milliards d’euros et d’une capacité à emprunter sur les marchés. Mais l’échec de ce processus n’a pas bénéficié des mêmes effets d’annonces. Les Allemands s’y sont opposés et la protection des 100.000 euros vient officiellement de se volatiliser. Elle ne pesait pas bien lourd, mais à présent elle ne pèse plus rien du tout, elle n’existe pas. </span></p><blockquote style="margin: 10px 20px 10px 30px; padding: 0px 0px 0px 10px; border-left-width: 3px; border-left-style: solid; border-left-color: #cccccc; color: #777777; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; font-style: italic; line-height: 21.6px; clear: both;"><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: small;">Chacun doit désormais le savoir, si votre banque fait faillite, elle aura légalement le droit de se renflouer en puisant dans vos comptes, que ce soit en France ou très bientôt dans la totalité des pays européens.</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: small;">On ne peut d’ailleurs manquer de s’interroger sur l’empressement de la Commission européenne à faire adopter cette directive et à pourchasser les derniers retardataires, <em>« il est extrêmement important que ces règles soient en place dans tous les États membres »</em> explique-t-elle dans un communiqué. (…) Des personnes bien informées, à Bruxelles, craindraient-elles une prochaine crise financière et bancaire ? (<a style="text-decoration: none; color: #154a7f; font-weight: bold;" href="https://www.goldbroker.fr/actualites/alerte-directive-brrd-ponction-comptes-bancaires-desormais-legale-france-869">Source</a>)</span></p></blockquote><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 21.6px;"><span style="font-size: small;">Êtes-vous certains qu’il est raisonnable de placer toutes vos économies dans une banque ?</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px; color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 21.6px;"><span style="font-size: small;">Emilie Defresne</span></p><p style="margin: 0px 0px 15px; padding: 0px;"><span style="color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; line-height: 21.6px;">Source : </span><span style="color: #444444; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="line-height: 21.6px;"><a href="http://www.medias-presse.info/">http://www.medias-presse.info/</a></span></span></p>
frenchbooklover
http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.html
La Marque de Windfield de Ken Follett
tag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2015-07-26:5662763
2015-07-26T19:02:00+02:00
2015-07-26T19:02:00+02:00
La Marque de Windfield de Ken Follett "Le jour de la tragédie,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">La Marque de Windfield</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Ken Follett</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5110413" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/00/3132902257.jpg" alt="la-marque-de-windfield.jpg" width="252" height="402" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"Le jour de la tragédie, les élèves du collège, de Windfield avaient été consignés dans leurs chambres. C'était un chaud samedi de mai: normalement, ils auraient passé l'après-midi sur le terrain sud, les uns jouant au cricket et d'autres les regardant à l'ombre, depuis la lisière de Bishop's Wood. Mais un crime avait été commis. On avait volé six souverains d'or dans le bureau de Mr. Offerton, le professeur de latin, et les soupçons pesaient sur tout l'établissement. Aucun élève n'avait le droit de sortir tant qu'on aurait pas pris le voleur."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Par une chaude journée de l'été 1866, Micky Miranda et son ami Edward Pilaster décident de braver les interdictions et d'aller se baigner dans une mare non loin de leur pensionnat. Ils retrouvent là-bas trois de leurs camarades, un peu plus jeunes qu'eux, et décident de les brutaliser.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Mais le jeu tourne mal...et un des petits décède. Cette noyade est-elle bien accidentelle ou dissimule t-'elle un lourd secret? Est-ce que chacun des témoins pourra s'affranchir de cette marque de Windfield?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5110421" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/01/3661048440.jpeg" alt="ken follett.jpeg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">C'est ce que nous allons découvrir au cours de cette fresque qui nous plonge dans la société victorienne de la fin du 19ème siècle, une société qui entremêle habilement affaires de pouvoir et d'argent, de débauche et de famille. Le tout derrière une façade de respectabilité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Dès les premières pages, Ken Follet parvient à nous faire remonter le temps et à nous immerger dans cette Angleterre des années 1870-1890. En effet, il nous propose un tableau détaillé de la vie à cette époque. Autour de Micky, Edward et de son cousin Hugh, tous trois témoins du malheureux accident, gravite une galerie importante de personnages. Et chacun d'entre eux nous permet de mieux appréhender l'atmosphère de cette époque guindée et rigide.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Des grands fêtes de la noblesse aux réunions en salles des associés dans des établissements bancaires de la City, des réunions de famille aux champs de course....le lecteur se promène, observe, déduit. Chaque rouage de la société est ainsi décortiqué: grands bourgeois, filles de mauvaises vies, domestiques, parvenus....</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>La Marque de Windfield</em> constitue donc un portrait foisonnant de cette ère victorienne où un faux pas peut tout faire perdre et où, derrière des règles très strictes, règne une certaine décadence (en témoignent les scènes dans les bordels)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">De même, cette œuvre s'intéresse tout particulièrement au milieu des affaires londonien. Edward et Hugh appartiennent tous les deux aux Pilaster, une famille de grands banquiers de la City. Pendant plus de 20 ans, on observe donc leur évolution dans cette entreprise. L'occasion pour le lecteur de découvrir tous les métiers liés à cette activité et d'observer les risques de banqueroute. J'ai trouvé cette partie passionnante et extrêmement contemporaine. En effet, on se rend bien compte que les germes des grandes crises bancaires du 20ème siècle étaient déjà plantés vers 1885.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">A cette reconstitution réussie se superposent également tous les ingrédients d'un bon roman populaire: des méchants machiavéliques et retors à souhait (Micky et Augusta), des rebondissements, des trahisons, des tentatives fructueuses ou infructueuses de chantage, des histoires d'amour contrariées, des scènes de lutte...Autant de péripéties et de dialogues qui maintiennent le lecteur en haleine. On ne s'ennuie jamais et c'est là un des tours de force de ce récit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Certes, on pourrait regretter certains protagonistes trop manichéens (le pervers Micky face au parfait Hugh), certaines séquences trop "choc" (le combat des rats et du chien, la "tartine beurrée" lors de la scène masquée)...mais je me demande si ces effets de style ne sont pas là justement pour souligner encore plus les turpitudes des mœurs de cette bonne société victorienne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Bref, vous l'aurez compris: même s'il ne brille pas par son écriture ou par sa profondeur d'analyse psychologique, j'ai dévoré ce roman historique. Et je vous le conseille fortement tant pour son intrigue haletante que pour son immersion dans le Londres du 19ème siècle. J'adorerais qu'il soit d'ailleurs un jour adapté au cinéma ou en mini-série.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Le Livre de Poche, 1994, 639 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Billet dans le cadre de <a href="https://plaisirsacultiver.wordpress.com/2015/07/02/bilan-du-mois-anglais-et-a-year-in-england/">A year in England de Martine</a>, du <a href="https://deslivresdeslivres.wordpress.com/2014/06/05/challenge-1-pave-par-mois/">Challenge un pavé par mois de Bianca</a> et de <a href="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/archive/2015/07/05/les-10-livres-que-je-veux-sortir-de-ma-pal-cet-ete-5651892.html">mon défi personnel des 10 livres à sortir de ma PAL cet été.</a></span></p><p style="text-align: justify;"> <img id="media-5110426" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/02/920678458.jpg" alt="logo-a-year-in-england.jpg" width="292" height="175" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"> <span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><img id="media-5110427" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/4086380978.3.jpg" alt="challenge un pavé par mois.jpg" width="250" height="181" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> <img id="media-5110428" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/2805003220.jpg" alt="2754104710.jpg" width="229" height="229" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Une hydre mondiale ?...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-05-23:5626371
2015-05-23T16:00:00+02:00
2015-05-23T16:00:00+02:00
Les éditions Lux viennent de publier un essai de François Morin intitulé...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Lux viennent de publier un essai de <strong>François Morin</strong> intitulé <em><strong>L'hydre mondial - L'oligopole bancaire</strong></em>. Professeur d'économie à l’Université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et a notamment publié <strong><em>Un monde sans Wall Street</em></strong> (Seuil, 2011).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5048582" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/3118096475.jpg" alt="Hydre mondiale.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" «<em>Too big to fail</em>», constatait-on durement en 2008, alors que la faillite de Lehman Brothers mettait l’économie mondiale à genoux. Trois ans plus tard, le G20 reconnaissait l’existence de 28 banques dites «systémiques», à la puissance telle que la défaillance d’une seule pourrait nous faire derechef culbuter dans l’abîme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ces 28 banques, explique François Morin, constituent un oligopole qui est tout sauf d’intérêt public. Leur position dominante leur confère <em>de facto</em> des pouvoirs analogues à ceux des grandes institutions publiques – notamment la capacité de fixer le prix de l’argent – sans bien sûr partager ni leurs objectifs ni leurs devoirs. À coups de prises de risques massives et d’ententes frauduleuses, elles fragilisent les marchés, mais surtout exercent une influence politique telle qu’on chercherait en vain des puissances publiques en mesure de faire contrepoids. Faut-il chercher plus loin les causes de la crise politique qui traverse les démocraties occidentales?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Faisant ici parler des données inédites, François Morin se montre catégorique: si nous voulons mettre les citoyens à l’abri de désastres financiers à venir, il nous faut abattre l’hydre bancaire et rapatrier la monnaie dans le giron du public. "</span></p></blockquote>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
La voie de l’Islande pour sortir de la crise financière
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-04-25:5607915
2015-04-25T00:05:00+02:00
2015-04-25T00:05:00+02:00
La voie de l’Islande pour sortir de la crise financière «Ne pas...
<div class="csc-header csc-header-n1"><h1 class="csc-firstHeader"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>La voie de l’Islande pour sortir de la crise financière</strong></span></h1></div><h4><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #99cc00;">«Ne pas écouter les marchés financiers, mais le peuple»</span> (Olaf Ragnar Grimsson, Président d’Etat)</span></strong></span></h4><h3><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Werner Wüthrich, docteur ès sciences politiques</span></strong></span></h3><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.horizons-et-debats.ch </span></strong></span></p><p class="bodytext"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-5013577" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1299555497.jpg" alt="Iceland 03.jpg" />Récemment le gouvernement islandais a informé la Commission européenne et le Conseil européen du retrait de sa demande d’adhésion (cf. Horizons et débats no 8 du 23/3/15). Le gouvernement rose-vert avait sollicité en juillet 2009 son adhésion, après que la crise financière aux Etats-Unis ait influé de manière catastrophique sur les banques du pays. Lorsque le pays s’est rétablit étonnamment vite et qu’en avril 2013 un nouveau gouvernement a été choisi, les négociations ont été gelées. Le ministre des Affaires étrangères Gunnar Bragi Sveinsson a noté sur son site web: «Les intérêts de l’Islande sont mieux servi en dehors de l’UE.» La population n’approuverait pas l’adhésion, car ces dernières années, elle a réalisé, ce qu’elle a pu atteindre de ses propres forces. L’Islande est une île dans l’Atlantique avec 350?000 habitants. Le pays dispose de zones de pêche abondantes. Ses habitants pratiquent un peu d’agriculture avec beaucoup de moutons et accueillent de plus en plus de touristes parcourant le pays à cause de la beauté de la nature et de ses sources chaudes. Il fait bon vivre ainsi.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Lors de la dernière crise financière mondiale, l’Islande a pris une place importante – à plusieurs égards. La crise y a sévi encore beaucoup plus qu’ailleurs. En 2008, l’amoncellement de dettes était – au zénith de la crise – beaucoup plus élevé que dans les pays sud de l’UE. Alors que les dettes en Grèce s’élevaient à 175% du produit intérieur brut, les dettes de l’île atlantique (notamment celles des banques) étaient dix fois supérieur au du PIB, c’est à dire 1000% – donc un véritable scénario de catastrophe. Néanmoins, l’Islande se retrouve – sept ans plus tard – relativement en bonne santé. Comment cela s’est-il passé, comment cela a-t-il été possible?</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans les années de la fin du millénaire, l’Islande se faisait remarquer par des taux de croissance très élevés. La raison n’était pas les fruits de la pêche, mais elle se trouvait ailleurs: les trois grandes banques s’étaient engagés dans un jeux risqué et avaient transformé l’île en une place financière globale. Elles attiraient par exemple des fonds d’épargnes de l’étranger avec des taux d’intérêts surélevés et investissaient cet argent dans des placements financiers risqués dans le monde entier – dans un premier temps avec succès. Les managers des banques responsables se présentèrent comme étant «modernes» et «ouverts» et rompirent avec les traditions de leur banque et de leur corps de métier – selon le proverbe: «Tant va la cruche à l’eau qu’elle finit par se casser.» La cassure ou la chute arriva il y a sept ans – de façon massive – et produisit très rapidement la faillite des trois grandes banques. </span></strong></p><h4><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le peuple montra la voie au sujet des dettes extérieures</span></strong></span></h4><p class="bodytext"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le traitement des dettes extérieures des trois banques islandaises était controversé. Selon la doctrine occidentale, l’Etat respectivement les contribuables devaient au moins en partie en assumer la responsabilité. Il s’agissait avant tout des fonds dits Icesave. Icesave avait, en tant que filiale en ligne de la Landsbanki nationalisée, attiré pendant plusieurs années avec des intérêts élevés de nombreux petits épargnants étrangers, dont l’argent n’était pas couvert par l’assurance islandaise des dépôts. Avant tout la Grande Bretagne et les Pays-Bas, d’où venait la plus grande partie de fonds étrangers, exigèrent que l’Etat islandais rembourse ces fonds. Il s’agissait d’environ 4 milliards d’euros (environ 12?000 euros par habitant de l’Islande). Le gouvernement négocia avec les deux pays, qui accordèrent des taux bas et des délais de remboursement longs. Le Parlement islandais accepta le résultat des négociations et adopta le 30 décembre 2009 une loi réglant les modalités de remboursement. – Mais alors le peuple sortit dans les rues avec leurs casseroles et exprima son mécontentement de devoir endosser une responsabilité qui ne lui incombait pas. Les spéculateurs étrangers devaient eux-mêmes porter les conséquences de leurs actes. Finalement, ils avaient obtenu 10% ou plus pour leur argent. «Est-ce moralement et juridiquement justifié, de simplement attribuer le risque à l’Etat et aux contribuables?», figurait sur les transparents et les tracts. L’initiative citoyenne Defence organisa diverses manifestations d’opposition. Elle récolta plus de 60?000 signatures (de 350?000 habitants) et exigea un référendum populaire. Les citoyens assiégèrent la résidence du Président d’Etat avec des feux de Bengale rouges, signalant de manière bien visible un «stop» à cette politique. Le Président d’Etat Olaf Ragnar Grimsson entendit la voix du peuple et ordonna le référendum: «Le noyau de notre Etat islandais est, que le peuple est le juge suprême sur la validité des lois. C’est ainsi que j’ai décidé, en conformité avec la Constitution, de transférer la décision sur la loi en question au peuple.» – En mars 2010, 93% des votants dirent non au paiement des dettes bancaires par l’Etat.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Grande-Bretagne et les Pays-Bas étaient alors, faute de mieux, prêts à renégocier le remboursement des dettes bancaires. Dans un nouvel accord, l’Islande obtint des concessions supplémentaires et des allégements de paiement. Le remboursement fut prolongé jusqu’en 2046, suite à quoi la prochaine génération serait aussi concernée. Le Parlement islandais accepta. Le Président d’Etat fixa un nouveau référendum populaire. En avril 2011, le peuple refusa également cette nouvelle proposition. – Que faire?</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les Islandais résolurent leur problème bancaire de la manière suivante: les trois grandes banques durent annoncer faillite. La Landsbanki avec sa banque en ligne Icesave fut nationalisée, les deux autres ont été divisés en une «New Bank» et une «Old Bank». La New Bank (dotée de nouveaux capitaux) hérita des domaines d’activité nécessaires à l’intérieur du pays, tels les opérations de paiement, les bancomats, un service «crédit», etc. La Old Bank hérita des immenses amoncellements de dettes et toutes les affaires étrangères avec une quantité d’actifs douteux qu’on liquida lors d’une procédure de faillite. De cette manière, les guichets purent rester ouverts et les bancomats restèrent en fonction à tout moment. Les banques obtinrent de nouveaux noms. L’ancienne banque Kaupthing s’appelle aujourd’hui Arion, l’ancienne Glitinir s’appelle aujourd’hui Islandsbanki. Les trois banques (actuellement en partie en main étrangère) se limitent aux opérations bancaires traditionnelles à l’intérieur du pays.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cette procédure de faillite nous rappelle à la déconfiture de la Swissair, suite à laquelle on a toute suite fondé une nouvelle petite entreprise – la Swiss – (actuellement contrôlée par la Lufthansa) et pendant laquelle les actifs restants de l’ancienne société et l’importante accumulation de dettes ont été entièrement liquidés lors de la procédure de faillite. </span></strong></p><h4><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La maîtrise du quotidien et la récupération</span></strong></span></h4><p class="bodytext"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La vie sur l’île était difficile depuis le début de la crise. La couronne islandaise perdit de sa valeur. Les prix augmentèrent. Les salaires réels baissèrent. La vie renchérit. Le chaumage augmenta. La performance économique avait déjà baissé de 7% en 2009. Le gouvernement eut besoin d’un crédit du FMI de 10 milliards de dollar, pour survivre à ces temps difficiles. Comme d’habitude, il posa ses conditions. Le gouvernement gauche-vert refusa cependant une politique de liquidation dans le domaine social. Elle réussit tout de même à remplir le programme du FMI. Des pays amis tels la Norvège et la Suède aidèrent avec de l’argent. On augmenta les impôts pour les habitants, la progression de l’impôt sur les revenus fut accentuée et on saisit une série de mesures peu orthodoxes pour réduire les dettes. On déclara, par exemple, tous crédits liés à des monnaies étrangères comme illégaux. Le gouvernement offrit aux entreprises des programmes spéciaux de restructuration de la dette. Pour les crédits immobiliers il y eut des réductions de la dette. Les petits propriétaires obtinrent des allégements de paiements. Pour protéger la monnaie et empêcher la fuite de capitaux, le gouvernement introduisit des contrôles de la circulation des capitaux toujours en vigueur. Les personnes privées voyageant à l’étranger ne peuvent changer qu’un nombre limité d’euros. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le FMI respecta les démarches du gouvernement. Plus encore – il demanda au ministre islandais des Finances Steingrimur Sigfusson, s’il ne voulait pas devenir le responsable principal du FMI pour la Grèce. Celui-ci a cependant refusé cette proposition (Frankfurter Allgemeine Zeitung du 21/2/15).</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La crise en Islande n’a pas duré longtemps. La politique énergique, soutenue par le peuple, montra rapidement des résultats. Le tourisme et l’industrie de pêche profitèrent massivement de la monnaie faible. L’Islande devint bon marché. On importa moins de biens de consommation chers, en revanche, on produisit davantage à l’intérieur du pays. Trois ans après la baisse de 7% de 2009, il y eut une augmentation de 3% – un taux plus élevé que la moyenne de l’UE. L’inflation disparut et le taux de chômage se trouve aujourd’hui à 4% – comme en Suisse. Il n’existe pas de chômage des jeunes comme dans d’autres pays, où il a atteint des dimensions catastrophiques. – L’agence de notation Fitch a de nouveau augmenté la solvabilité du pays. Elle l’a explicitement justifié par «la réussite atteinte suite à des réponses peu orthodoxes à la crise».</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En outre, la décision de la Cour de justice de l’AELE de l’année 2013 – ayant cette fois-ci pris une décision au profit du peuple – a été de grande utilité puisque la responsabilité de l’Etat pour les dettes bancaires étrangères a été refusée. </span></strong></p><h4><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Succès survenu sur fond de souveraineté et de démocratie directe</span></strong></span></h4><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Pourquoi le pays a-t-il si vite récupéré? Décisif pour le succès fut d’un côté la voix du peuple. Les Islandais n’ont pas seulement pris les bonnes décisions lors de deux référendums. La population a également, dans un grand nombre d’activités, participé activement aux événements – et cela toujours de manière non-violente. Avec des sites internet originaux, ils se sont défendus contre des tentatives de la Grande-Bretagne de placer les Islandais dans un coin terroriste afin de pouvoir geler leurs comptes en banques en Grande-Bretagne. Les Islandais ont en outre remonté les manches et ont remis leur économie nationale au pas. Les trois «nouvelles» banques, massivement réduites, y accomplissent leur tâche traditionnelle. La population a aussi empêché que les managers responsables du dérapage des banques reçoivent, comme ailleurs, d’énormes indemnités de départ en quittant leurs postes. Un bon nombre d’entre eux doivent faire face à des procédures judiciaires. Une commission d’enquête parlementaire a publié un rapport de 2000 pages, qui désigne un petit groupe d’environ 30 managers de banques, membres du gouvernement et de la banque centrale comme responsables principaux pour la débâcle financière. La Cour suprême a récemment jugé quatre d’entre eux avec des peines de prison de cinq à six ans pour des manipulations frauduleuses du marché et des abus de confiance, la punition la plus dure jamais prononcée en Islande dans le domaine de la criminalité économique. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En outre, la propre monnaie fut décisive pour le sauvetage du pays: la baisse massive de la couronne islandaise n’a pas mené au naufrage (comme certains prophètes financiers l’avaient prédit), mais c’était la condition préalable décisive pour une guérison rapide. Aujourd’hui, la couronne islandaise s’est stabilisée à environ 30% en dessous de sa valeur avant la crise. D’autres pays pourraient s’en inspirer! Pour un membre de la zone euro, la sortie de la monnaie commune serait la base pour une voie semblable.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le succès de la voie islandaise pour sortir de la crise bancaire se distingue fortement de la voie centraliste, dirigée d’en haut, du sauvetage des banques et de la «gestion des dettes» de l’UE, où l’on maintien artificiellement en vie les banques en faillite et rend responsables les contribuables. L’Islande a clairement contredit l’idée que le sauvetage de grandes banques est «sans alternatives» (Too big to fail). Même si la voie de l’Islande ne peut pas être copiée telle quelle pour d’autres pays, elle inspire quand même à chercher courageusement de nouvelles voies. Elle montre aussi, comment un petit pays avec sa propre monnaie peut fièrement maintenir sa place dans le monde globalisé de la finance. La retrait de la demande d’adhésion en est la conséquence logique. Les problèmes financiers ne peuvent pas être résolus à huis-clos par une petite élite, mais la population et les contribuables doivent pouvoir aider de manière constructive à trouver le chemin du succès. Le fait que le FMI ait demandé au ministre islandais des Finances d’aider à maîtriser la crise de la dette en Grèce, parle pour-soi. </span></strong></p>
Ratatosk
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IJsland koploper in monetaire hervorming?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-04-07:5596374
2015-04-07T00:05:00+02:00
2015-04-07T00:05:00+02:00
IJsland koploper in monetaire hervorming? Een andere en...
<div class="twitter"><p style="text-align: center;"><img id="media-4993039" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/341604524.jpg" alt="687261.jpg" /></p><h1 class="article"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>IJsland koploper in monetaire hervorming?</strong></span></h1><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00;"><strong>Een andere en vernieuwende visie op geld en economie</strong></span></div><p><span style="color: #ffcc99; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Dit artikel werd op <a href="http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/11507810/Iceland-looks-at-ending-boom-and-bust-with-radical-money-plan.html"><span style="color: #ffcc99;">31 maart 2015 in The Telegraph (UK)</span></a> geplaatst. Het lijkt erop alsof er schot in de internationale geldhervorming aan het komen is:</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">'IJsland wil door het uitvoeren van een revolutionair plan een einde maken aan de op- en neergangen van de economie</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De IJslandse overheid buigt zich over een revolutionair monetair plan. In het kort komt het erop neer dat de macht om geld te scheppen van banken wordt afgenomen en wordt overgedragen aan de centrale bank.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Als het plan wordt uitgevoerd, dan betekent het een totale ommekeer in de geschiedenis van het bankieren. Frosti Sigurjonsson, de jurist van de regerende centrumrechtse Progress Partij heeft het plan opgenomen in een rapport van zijn hand getiteld “Een betere monetair systeem voor IJsland”.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Premier Sigmundur David Gunnlaugsson heeft over het rapport gezegd: “ De aanbevelingen die worden gedaan leveren een belangrijke bijdrage aan de zich ontwikkelende discussie in en buiten IJsland over geldcreatie en monetaire politiek”. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het door premier Sigmundur Davis Gunnlaugson geaccrediteerde rapport heeft als doelstelling om een eind te maken aan een monetair systeem dat verantwoordelijk is voor een reeks van crisissen, waarvan de meest recente in 2008.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Volgens een studie door vier centrale bankiers heeft IJsland ‘sinds 1875 te lijden gehad aan 20 verschillende financiële crisissen van verschillende aard’, waarvan ‘zes ernstige meervoudige crisissen die zich gemiddeld elke 15 jaar voordoen.’</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Sigurjonsson stelt dat de problemen steeds weer het gevolg zijn geweest van krediet zeepbellen, die in een periode van economische hoogconjunctuur worden ‘opgeblazen’. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Hij stelt dat de centrale bank niet in staat is om de kredietexplosie te controleren en daardoor moet toestaan dat de inflatie toeneemt en het nemen van extreme risico’s zowel als van dito speculaties worden aangewakkerd. Als gevolg hiervan neemt de dreiging van bankfaillissementen en van kostbare overheidsinterventies toe.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De centrale bank schept in IJsland evenals in de andere moderne markteconomieën chartaal geld – papiergeld en munten-, maar dat is slechts een gering deel van al het geld dat wordt gecreëerd. Commerciële banken scheppen minstens 95% van de totale geldhoeveelheid digitaal op basis van schuld.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De centrale bank heeft slechts een beperkte invloed op de geldhoeveelheid, omdat de monetaire middelen die de centrale bank tot zijn beschikking heeft te beperkt zijn.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Als het Soeverein Geld plan wordt uitgevoerd, dan krijgt de centrale bank van het land het exclusieve recht op geldschepping.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">“Het is cruciaal dat de macht om geld te scheppen wordt gescheiden van de macht hoe het nieuwe geld wordt aangewend”, schrijft Sigurjonsson in het voorstel. Hij schrijft verder: “Dat het parlement de allocatie van geld gaat bediscussiëren zoals dat nu wordt gedaan over de staatsbegroting”.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De banken kunnen gewoon doorgaan met het beheren van rekeningen van klanten en het regelen van het betalingsverkeer. Na de monetaire herschikking worden banken intermediairs tussen spaarders en leners. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ondernemer en econoom Sigurjonsson was een van de masterminds achter het schuldenverminderingsprogramma voor huishoudens dat in mei 2014 werd gelanceerd. Hierdoor zijn veel IJslanders uit de problemen geholpen, vooral de huishoudens die voor 2008 een aan de inflatie-index gerelateerde hypotheek waren overeengekomen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het kleine Scandinavische land werd zwaar getroffen door de crash die in 2008 werd ingeluid door het faillissement van Lehman Brothers, gevolgd door de ineenstorting van de drie IJslandse banken. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">IJsland werd hierdoor het eerste Europese land dat in vijfentwintig jaar een beroep moest doen op het Internationaal Monetair Fonds om de gehavende economie te redden.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het Bruto Binnenlands Product van IJsland zakte met 5,1% in 2009 en 3,1% in 2010, waarna het weer steeg.'</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Commentaar: Door de ontwikkelingen in IJsland wordt het Burgerinitiatief OnsGeld in een nog duidelijker perspectief geplaatst. De initiatiefnemers willen dat ook het Nederlandse parlement zich gaat buigen over het geldscheppingsvraagstuk. De voorstellen aan het parlement zijn als volgt:</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De overheid heeft het recht op geldschepping uit handen gegeven aan private commerciële banken en is daardoor niet in staat (gebleken) om aan haar verantwoordelijkheid voor bestaanszekerheid en spreiding van welvaart gestalte te geven. Tegen deze achtergrond roepen wij het Nederlandse parlement op om:</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">* zich voor deze principiële rol van de overheid uit te spreken en er op aan te dringen dat de overheid het exclusieve recht op geldschepping herneemt door het in circulatie brengen van schuldvrije euro’s; en</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">* de euro’s, gecreëerd door een op te richten publiek instituut, zoveel mogelijk in omloop te brengen door ze te besteden, dan wel rentevrij uit te lenen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De toevoeging aan het IJsland plan is, dat nieuw geld direct wordt besteed door de overheid, of dat het als rentevrije leningen in omloop wordt gebracht. Bij directe bestedingen door de overheid kan bijvoorbeeld worden gedacht aan het voorzien in betaalbare woningen. Wonen is een primaire levensbehoefte en moet niet onderhevig zijn aan marktwerking. Hetzelfde geldt ook voor leren en gezondheidszorg.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Het <a href="https://www.burgerinitiatiefonsgeld.nu/"><span style="color: #c0c0c0;">burgerinitiatief kan worden getekend</span></a> tot twee weken voordat het parlement het initiatief daadwerkelijk in de Tweede Kamer gaat behandelen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> </span></strong></p>
Ratatosk
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Le Déclin de Bretton Woods
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-04-06:5596326
2015-04-06T00:17:00+02:00
2015-04-06T00:17:00+02:00
LA CHINE A PROPOSÉ LA CRÉATION D'UNE BANQUE Le Déclin de...
<div id="titre_article_details" style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><img id="media-4993002" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1814080231.JPG" alt="a41f72773d1b167c5ae849.JPG" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>LA CHINE A PROPOSÉ LA CRÉATION D'UNE BANQUE </strong></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #99cc00;"><strong>Le Déclin de Bretton Woods</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> <span>Chems Eddine Chitour*</span> <br /> Ex: http://metamag.fr </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div id="description_article_details"><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>« L'Angleterre n'a pas d'amis ou d'ennemis, elle n'a que des intérêts permanents ».</em></span></strong></div><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>Winston Churchill</em></span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une information passée inaperçue. La Chine a proposé la création d'une Banque (l'AIIB), <a title="" href="http://en.wikipedia.org/wiki/Asian_Infrastructure_Investment_Bank" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">l'Asian Infrastructure Investment Bank</span></a>, Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures dotée d'un capital initial de 100 milliards de dollars. Elle a pour objectif de répondre aux besoins croissants d'infrastructures ( transports, barrages, ports, etc.. ) de la région asiatique. Créée en 2014 sur l'initiative de la Chine, elle est destinée à financer les projets d'infrastructures dans la région Asie-Pacifique.</span></strong><div><div><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Russie participera à la fondation de la Banque asiatique, a annoncé samedi 29 mars à Bo'ao, en Chine, le premier vice-Premier ministre russe Igor Chouvalov. L'AIIB vient surtout concurrencer la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement (BAD), deux organisations contrôlées par les Occidentaux, qui en détiennent les principales parts de vote et les postes clés. Traditionnellement, la Banque mondiale est dirigée par un Américain, le FMI par un Européen, la BAD par un Japonais.</span></strong><div><br /><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le système bancaire en bref </span></strong></span><div><br /><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pour avoir une idée du fonctionnement du système actuel qui génère une financiarisation, lisons cette <a title="" href="http://reseauinternational.net/le-systeme-bancaire-en-bref/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">contribution</span></a> qui en explique le mécanisme et ses perversions : « Le système bancaire actuel fonctionne selon un principe très simple. Celui qui veut emprunter de l'argent promet au banquier qu'il remboursera et sur cette promesse le banquier lui crée un avoir. Sur cela l'emprunteur doit des intérêts. La Banque centrale européenne (BCE) oblige les banques d'avoir 2 centimes en réserve pour chaque euro qu'elles doivent à leurs clients. Nos avoirs bancaires sont maintenant couverts pour quelques pourcentages d'argent réel, le reste de l'argent n'existe pas. Nous n'avons donc pas d'argent à la banque, mais un avoir de la banque, une promesse du banquier, qu'il nous donnera du vrai argent en échange si nous lui demandons. Les banques empruntent le vrai argent de la BCE. C'est l'argent dans notre porte-monnaie. Le vrai argent est également utilisé sous forme électronique dans les paiements entre banques. Dans le trafic de paiements interbancaires quotidien, les banques annulent les montants qu'elles se doivent mutuellement et le soir elles ne se paient que les différences. Ainsi, avec un tout petit peu d'argent les banques, entre elles, peuvent payer des millions.» </span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4993004" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1845336348.JPG" alt="a41f72773d1b1671b4c60b.JPG" /></span></strong></p></div><div><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">«Dans l'argent'' en circulation, les prêts s'entassent toujours plus... Les intérêts pour les épargnants sont payés par les emprunteurs. Ces intérêts aussi portent des intérêts. A 3% d'intérêts l'épargne double en 24 ans, à 4% en 18 ans. Donc les riches deviennent de plus en plus rapidement plus riches. Aujourd'hui 10% des Européens les plus riches détiennent 90% des richesses. La masse de pseudo-argent ne cesse de croître. Aux alentours de 1970 elle avait atteint le stade où les avoirs dépassent le Produit intérieur brut. Cela menait au développement d'un secteur financier, où l'on gagne l'argent avec l'argent, c'est-à-dire avec des intérêts et en soufflant des bulles à la Bourse. (...) Les banquiers ont réussi à convaincre les gouvernements, que ce serait mieux s'ils n'empruntaient plus à leur banque centrale (ce qui dans la pratique revenait à emprunter sans intérêts) et, à la place, d'emprunter à des banques commerciales, donc à intérêts». </span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">«Dans tous les pays qui l'ont accepté la dette publique croissait exponentiellement. (...) Les gouvernements devaient réduire leurs dépenses pour faire face à la charge croissante des intérêts. Mais contre l'effet de la croissance exponentielle des intérêts on ne pourra pas gagner avec des réductions de dépenses. Les gouvernements devaient vendre des services publics pour rembourser les dettes..(...) Les pays faibles se retrouvent endettés, sans possibilité de s'en sortir. Les banques profitent de ces montagnes de dettes croissantes et font porter les risques par les payeurs d'impôts.</span></strong><div><br /><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Quelle serait la solution? </span></strong></span><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La solution de tous ces problèmes est aussi simple que sa cause. Nous devons ériger une banque d'Etat qui a le droit exclusif de créer de l'argent. Il faut interdire les prêts d'argent inexistant. Une banque d'Etat n'a pas besoin de capital, ni de bénéfices. Aussi, les intérêts peuvent rester très bas ou être compensés fiscalement. Le gouvernement ne sera plus dépendant des banques.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il est tragique de voir comment des pays sont ruinés. Ils laminent les dépenses sociales au profit des remboursements d'intérêts et ceci ad vitam æternam puisque le principal est encore hors de portée du remboursement. Par contre, et sans faire dans un prosélytisme déplacé, dans le mécanisme de la finance islamique, l'usure (intérêt n'existe pas) et les risques sont partagés entre l'emprunteur et sa banque.</span></strong><div><br /><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La naissance d'une banque en dehors de l'hégémonie américaine </span></strong></span><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les Chinois sont devenus les plus grands créanciers de la Terre: une réserve de plus de 3000 milliards de dollars en devises. Elle achète des obligations d'État mais aussi des entreprises privées, des hôtels, des cliniques, des monuments historiques, des tableaux, des châteaux, des infrastructures ( aéroports, ports ) etc. La Chine représente maintenant 15% de l'économie mondiale et a conquis la deuxième place devant le Japon. </span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Chine a annoncé, être désormais la première puissance commerciale mondiale. Elle n'a jamais vraiment considéré l'Union Européenne comme un partenaire politique de premier plan. Et malgré sa rivalité avec les Etats-Unis, elle estime que Washington est le seul véritable interlocuteur sur la scène internationale. Pour rappel, les pays du Brics dont fait partie la Chine forment un bloc important à l'échelle mondiale. Leur poids démographique atteint 3 milliards de personnes, soit 42% de la population mondiale et leur PIB représentait en 2010, quelque 14.000 milliards d'USD, ou 18,5% du PIB mondial. Leur réserve de devises est estimée à 5000 milliards d'USD, dont 3200 milliards pour la seule Chine. </span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Chine a décidé de sortir en douceur, de l'orbite du dollar et du système de Bretton Woods, On sait que les Etats-Unis s'opposent, en vain, à la nouvelle puissance montante du monde, la Chine. Par les investissements qu'elle opère dans le monde, la Chine devient presque un pays prédateur, à l'affût des bonnes affaires dans le monde. Et surtout avec sa politique «gagnant-gagnant» et grâce à sa main-d'oeuvre très peu coûteuse, elle opère dans tous les continents y compris en Europe et aux États-Unis. Deuxième puissance du monde depuis 2010, détentrice de plus de 4000 milliards de réserves de change, la Chine, qui a commencé à internationaliser sa monnaie, le yuan, sait que « le temps travaille pour elle ». Et les États-Unis en sont conscients. Partant d'une « vérité » que le dollar américain ne peut rester indéfiniment la monnaie-centre du monde, la Chine vise à surpasser l'Amérique et devenir la première puissance économique, financière et monétaire du monde. </span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4993008" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2355108085.jpeg" alt="aiib.jpeg" />Le 17 mars, à Pékin. Martin Schulz, le président du Parlement européen a qualifié de « bonne chose » les <a title="" href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/18/les-chinois-rallient-les-europeens-a-leur-banque_4595899_%203234.html#Vq7mh5XYZd8UIAfk.99" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">adhésions européennes à la banque d'infrastructure asiatique</span></a>. A ce jour, une trentaine de pays figurent dans cette liste, parmi lesquels l'Inde, Singapour, l'Indonésie et l'Arabie saoudite. Lorsqu'il a été lancé par la Chine en octobre 2013, le projet de Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures avait fait des vagues dans le monde des organisations multilatérales. Il était difficile de ne pas voir dans ce projet « anti-Bretton Woods » la volonté du président XI Jinping d'affirmer et de voir reconnue la puissance chinoise dans le monde des institutions multilatérales, aujourd'hui encore largement dominé par les Américains et les Européens.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Alors que le délai pour souscrire s'achève mardi 31 mars 2015 au soir, l'Égypte a annoncé, la veille, lundi 30 mars 2015, sa décision de rejoindre la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII - AIIB). Elle en deviendra officiellement le 14 avril 2015 un membre fondateur. La Turquie a posé sa candidature vendredi 27 mars 2015. La BAII devrait commencer ses activités fin 2015. </span></strong><div><br /><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les Etats-Unis jettent l'éponge. Ils vont coopérer avec la BAII </span></strong></span><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le lundi 31 mars, date butoir pour le dépôt des candidatures pour devenir membre fondateur de la BAII, le secrétaire américain au Trésor, Jacob Lew, a déclaré que son pays prévoyait de coopérer avec la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures. Cette annonce s'est faite après un entretien d'une heure que M.Lew a eu avec le Premier ministre chinois Li Keqiang ce lundi à Beijing, selon le vice-ministre chinois des Finances Zhu Guangyao. M.Zhu a confirmé, à l'Agence de presse Xinhua que le secrétaire américain au Trésor souhaitait la bienvenue à la Chine pour jouer un plus grand rôle dans les affaires économiques internationales. C'est <a title="" href="http://reseauinternational.net/les-etats-unis-jettent-leponge-ils-vont-cooperer-avec-la-baii/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">une passation de pouvoir</span></a>, pour ne pas dire une capitulation. Après avoir vu ses alliés les plus solides partir et l'un après l'autre, rejoindre le projet chinois, les Etats-Unis ont fini par faire un constat amer; ils ont été tout simplement ignorés et traités comme quantité négligeable dans cette affaire. Avec ou sans eux la BAII se fera et le monde entier, hormis le fidèle Japon et quelques petits satellites, sera là pour y participer. Que faire d'autre maintenant sinon tenter de jouer avec les instruments qui sont encore en sa possession, le FMI et la Banque mondiale, avec lesquels la BAII aura à coopérer d'une manière ou d'une autre? </span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a title="" href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/31/le-japon-s-interroge-sur-sa-participation-a-la-banque-asiatique-d-investissement_4606153_3234.html#l2kul4MWdQ0B%20pey0.99" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Le Japon s'interroge</span></a> sur sa participation à la BAII. L'administration Obama a été prise de court par le ralliement de plusieurs poids lourds européens (Royaume-Uni, France, Allemagne...) à cette banque qui compte déjà une trentaine d'Etats membres, comme l'Australie ou la Corée du Sud et l'Egypte. D'ailleurs, Séoul prendrait 4 à 5% de la Banque asiatique d'investissement. La France, l'Allemagne et l'Italie ont décidé, après le Royaume-Uni, de rejoindre la nouvelle Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures. Cette décision des trois capitales européennes, est à l'évidence un revers diplomatique pour les Etats-Unis. Constatant leur isolement, les Etats-Unis ont commencé à infléchir leur position en ouvrant la porte à une coopération avec la banque chinoise. </span></strong><div><br /><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mon Dieu protégez moi de mes amis, mes ennemis ; je m’en charge !</span></strong></span><div><div><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cette citation attribuée à Talleyrand illustre d’une façon parfaite, la perfidie des vassaux vis à vis de l’empire. « Il fallait bien que ça explose un jour, lit-on sur le journal Le Monde, mais la déflagration est partie de là où on ne l'attendait pas. La rivalité entre les Etats-Unis et la Chine pour la domination économique du globe a fait, le 12 mars, un détour surprenant par la Grande-Bretagne qui, bravant la fatwa de Washington, a annoncé son intention de rejoindre la nouvelle banque régionale de développement chinoise AIIB comme membre fondateur. Epidermique et un peu ridicule, la réaction des Etats-Unis ne s'est pas fait attendre. Un responsable américain, s'abritant derrière l'anonymat, a accusé Londres d'être « dans des arrangements constants avec Pékin », (...). Une fois que les Britanniques, censés entretenir une relation privilégiée avec les Etats-Unis, avaient ouvert la brèche en rejoignant l'AIIB, trois autres pays européens s'y sont engouffrés.» </span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">On est toujours par définition écrit Philippe Bernard, trahi par ses alliés, mais le coup a néanmoins été rude pour Washington. Jeudi 12 mars, le chancelier de l'Echiquier, George Osborne, a créé la surprise en annonçant la décision de faire du Royaume-Uni un membre fondateur de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) que la Chine a lancée en octobre 2014. Rejoindre la BAII représente «une chance sans équivalent pour le Royaume-Uni et l'Asie d'investir et de dégager ensemble de la croissance», s'est félicité M.Osborne. </span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Après Londres, ce sont donc Paris, Berlin et Rome qui ont décidé de rejoindre le 17 mars la Banque asiatique lancée par la Chine, en octobre 2014. Paris, Berlin et Rome soulignent qu'elle aura « vocation à travailler en partenariat avec les banques multilatérales d'investissement et de développement existantes ».</span></strong><div><br /><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>*Professeur, Ecole Polytechnique enp-edu.dz</em></span></strong></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Islands Weg aus der Finanzkrise
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-04-05:5596341
2015-04-05T00:05:00+02:00
2015-04-05T00:05:00+02:00
Islands Weg aus der Finanzkrise «Nicht auf die Finanzmärkte...
<div class="csc-header csc-header-n1"><p style="text-align: center;"><img id="media-4993015" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3940074887.jpg" alt="2953423.jpg" /></p><h1 class="csc-firstHeader" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Islands Weg aus der Finanzkrise</strong></span></h1></div><h4 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">«Nicht auf die Finanzmärkte hören, sondern auf das Volk» </span></strong></span></h4><h4 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">(Olaf Ragnar Grimsson, Staatspräsident) </span></strong></span></h4><p class="bodytext" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">von Dr. rer. publ. Werner Wüthrich</span></strong></span></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.zeit-fragen.ch </span></strong></span></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Vor kurzem hat die isländische Regierung der EU-Kommission und dem EU-Rat die Absicht mitgeteilt, ihr Beitrittsgesuch zurückzuziehen (vgl. Zeit-Fragen Nr. 8 vom 17. März 2015). Die rot-grüne Regierung hatte im Juli 2009 die Mitgliedschaft beantragt, nachdem die Finanzkrise in den USA die Banken des Landes verheerend getroffen hatte. Als sich das Land erstaunlich schnell erholte und im April 2013 eine neue Regierung an die Macht kam, wurden die Verhandlungen auf Eis gelegt. Aussenminister Gunnar schreibt auf seiner Webseite: «Islands Interessen ist ausserhalb der EU besser gedient.» Einem Beitritt würde die Bevölkerung nicht zustimmen, hat sie doch in den letzten Jahren erlebt, wie viel sie aus eigener Kraft erreichen kann. Island ist eine Insel im Atlantik mit 350 000 Einwohnern. Das Land verfügt über reiche Fischgründe. Seine Bewohner betreiben etwas Landwirtschaft mit vielen Schafen und bewirten immer mehr Touristen, die das Land wegen seiner Naturschönheiten und heissen Quellen besuchen und durchwandern. Damit lässt sich eigentlich gut leben. </span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Island hat in der jüngsten globalen Finanzkrise einen besonderen Platz – in vielerlei Hinsicht. So war die Krise in Island weit schlimmer als anderswo. Der Schuldenberg war 2008 – auf dem Höhepunkt der Schuldenkrise – viel grösser als in den südlichen EU-Ländern. Während zum Beispiel in Griechenland die Schulden damals 175 Prozent des Bruttoinlandsproduktes betrugen, entsprachen die Schulden der Atlantikinsel (vor allem die Bankschulden) dem Zehnfachen des BIP, also 1000 Prozent – ein wahrhaftes Katastrophenszenario. Und trotzdem: Island steht heute – sieben Jahre später – relativ gut da. Wie kam es dazu, und wie ist das möglich? </span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In den Jahren nach der Jahrtausendwende fiel Island mit sehr hohen Wachstumsraten auf. Der Grund waren allerdings nicht die Erträge aus dem Fischfang, sondern er lag anderswo: Die drei grossen Banken hatten sich auf ein risikoreiches Spiel eingelassen und die Insel in einen global ausgerichteten Finanzplatz verwandelt. Sie lockten zum Beispiel mit überhöhten Zinsen ausländische Spargelder an und investierten dieses Geld in risikoreiche Geldanlagen auf der ganzen Welt – vorerst mit Erfolg. Die dafür verantwortlichen Bankmanager gaben sich «modern» und «offen» und brachen mit den Traditionen ihrer Bank und ihres Berufsstandes – ganz dem Sprichwort folgend: «Der Krug geht zum Brunnen, bis er bricht.» Der Bruch bzw. der Einbruch kam vor sieben Jahren – ganz gewaltig – und führte zum schnellen Bankrott der drei grossen Banken. </span></strong></p><h4 style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Das Volk gibt in der Frage der Auslandschulden den Weg vor</span></strong></span></h4><p class="bodytext" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Umstritten war die Behandlung der Auslandschulden der drei isländischen Banken, für die der Staat und damit die Steuerzahler gemäss westlicher Doktrin zum mindesten teilweise die Haftung übernehmen sollten. Es ging vor allem um die sogenannten Icesave-Gelder. Icesave hatte als Internetbank der verstaatlichten Landsbanki über Jahre hinweg viele ausländische Kleinsparer mit hohen Zinsen angelockt, deren Gelder von der isländischen Einlageversicherung nicht gedeckt waren. Vor allem Grossbritannien und die Niederlande, von wo die meisten der ausländischen Gelder stammten, verlangten nun, dass der Staat Island diese Gelder zurückzahlt. Es ging um etwa 4 Milliarden Euro (etwa 12 000$ Euro je Einwohner von Island). Die Regierung verhandelte mit den beiden Ländern, die niedrige Zinsen und lange Rückzahlungsfristen gewährten. Das isländische Parlament akzeptierte das Verhandlungsergebnis und verabschiedete am 30. Dezember 2009 ein Gesetz, das die Rückzahlungsmodalitäten regelte. – Nun aber ging das Volk mit Kochtöpfen auf die Strasse und brachte seinen Unwillen zum Ausdruck, für etwas einstehen zu müssen, was es nicht zu verantworten habe. Ausländische Spekulanten müssten die Folgen für ihr Tun selber tragen. Sie hätten schliesslich für ihr Geld 10 Prozent Zins und mehr erhalten. «Ist es moralisch und rechtlich gerechtfertigt, das Risiko einfach dem Staat und dem Steuerzahler zu übertragen?» stand auf den Transparenten und Flugblättern. Die Bürgerinitiative Defence organisierte Protestaktionen verschiedenster Art. Sie sammelte über 60'000 Unterschriften (bei 350'000 Einwohnern) und verlangte eine Volksabstimmung. Die Bürger belagerten den Wohnsitz des Präsidenten mit roten bengalischen Kerzen, die weit sichtbar ein «Stopp» für diese Politik signalisierten. Staatspräsident Olaf Ragnar Grimsson hörte die Stimme des Volkes und veranlasste eine Volksabstimmung: «Den Kern unseres isländischen Staatswesens macht aus, dass das Volk der oberste Richter über die Gültigkeit der Gesetze ist. In diesem Licht habe ich beschlossen, in Übereinstimmung mit der Verfassung, die Entscheidung über das fragliche Gesetz an das Volk zu überweisen.» – 93 Prozent der Stimmbürger sagten im März 2010 nein zur Bezahlung der Bankschulden durch den Staat. </span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Grossbritannien und die Niederlande waren daraufhin wohl oder übel bereit, die Rückzahlung der Bankschulden neu zu verhandeln. Island erhielt in einem neuen Abkommen weitere Zugeständnisse und Zahlungserleichterungen. Die Rückzahlung wurde bis 2046 verlängert, womit auch die kommende Generation beansprucht wurde. Das isländische Parlament akzeptierte. Der Staatspräsident setzte erneut eine Volksabstimmung an. Das Volk sagte im April 2011 wiederum massiv nein. – Was nun?</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Die Isländer lösten ihr Bankenproblem wie folgt: Alle drei grossen Banken mussten Konkurs anmelden. Die Landsbanki mit ihrer Internetbank Icesave wurde verstaatlicht, die beiden anderen wurden in eine «New Bank» und eine «Old Bank» aufgeteilt. Zur New Bank (die mit neuem Kapital ausgestattet wurde) gehörten alle Geschäftsbereiche, die im Inland benötigt werden, wie der Zahlungsverkehr, die Bankomaten, eine Kreditabteilung usw. Der Old Bank wurde der riesige Schuldenberg und das gesamte Auslandgeschäft mit vielen zweifelhaften Vermögenswerten übertragen, die im Konkursverfahren liquidiert wurden. Auf diese Weise blieben die Schalterhallen offen, und die Bankomaten waren immer in Betrieb. Die Banken erhielten neue Namen. Die frühere Kaupthing-Bank heisst heute Arion, die frühere Glitinir heisst heute Islandsbanki. Alle drei Banken (die heute zum Teil in ausländischer Hand sind) beschränken sich auf traditionelle einheimische Bankgeschäfte. </span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dieses Konkursverfahren erinnert an den Untergang der Swissair, bei dem sofort eine neue kleinere Gesellschaft – die Swiss – ins Leben gerufen wurde (die heute von der Lufthansa kontrolliert wird) und bei dem die verbleibenden Vermögenswerte der alten Gesellschaft und der riesige Schuldenberg im Konkurs vollständig liquidiert wurden. </span></strong></p><h4 style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Bewältigung des Alltags und Erholung</span></strong></span></h4><p class="bodytext" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Das Leben auf der Insel war seit Ausbruch der Krise schwierig. Die isländische Krone sackte ab. Die Preise stiegen. Die Reallöhne sanken. Das Leben wurde teuer. Die Arbeitslosigkeit stieg. Die Wirtschaftsleistung war bereits 2009 um sieben Prozent eingebrochen. Die Regierung benötigte einen Kredit des IWF von 10 Milliarden Dollar, um die schwere Zeit zu überstehen. Dieser stellte – wie üblich – Bedingungen. Einen Kahlschlag im Sozialbereich lehnte die links-grüne Regierung jedoch ab. Es gelang ihr trotzdem, das IWF-Programm zu erfüllen. Auch befreundete Länder wie Norwegen und Schweden halfen mit Geld. Für die Bevölkerung wurden die Steuern erhöht, die Progression auf der Einkommenssteuer verschärft und eine Reihe unorthodoxer Massnahmen ergriffen, um die Schulden zu reduzieren. So wurden an Auslandswährungen gebundene Kredite als ungesetzlich erklärt. Unternehmen erhielten von der Regierung spezielle Umschuldungsprogramme. Ein Schuldenschnitt bei Immobilienkrediten folgte. Die kleinen Hauseigentümer erhielten Zahlungserleichterungen. Um die Währung zu schützen und um Kapitalflucht zu verhindern, führte die Regierung Kapitalverkehrskontrollen ein, die bis heute aufrechterhalten werden. So dürfen Privatreisende ins Ausland nur eine beschränkte Zahl Euro umtauschen. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Der IWF respektierte die Vorgehensweise der Regierung. Mehr noch – er fragte den isländischen Finanzminister Steingrimur Sigfusson an, ob er nicht IWF-Hauptverantwortlicher für Griechenland werden wolle. Dieser lehnte jedoch ab (Frankfurter Allgemeine Zeitung vom 21. Februar 2015).</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Lange währte die Krise in Island nicht. Die energische, im Volk abgestützte Politik zeigte bald Resultate. Der Tourismus und die Fischindustrie profitierten massiv von der schwachen Währung. Island wurde billig. Es wurden weniger teure Gebrauchsgüter importiert, dafür mehr im Inland produziert. Auf den Einbruch von sieben Prozent im Jahr 2009 folgte bereits drei Jahre später ein Plus von drei Prozent – ein Wert, der über dem EU-Durchschnitt lag. Die Inflation war verschwunden und die Arbeitslosigkeit liegt heute bei vier Prozent – wie in der Schweiz. Eine Jugendarbeitslosigkeit, die in andern Ländern katastrophale Ausmasse angenommen hat, gibt es nicht. – Die Rating-Agentur Fitch erhöhte die Kreditwürdigkeit des Landes wieder. Sie begründete dies explizit mit dem «Erfolg unorthodoxer Antworten auf die Krise».</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Geholfen hat weiter der Entscheid des EFTA-Gerichtshofes im Jahr 2013, der in diesem Fall volksnah urteilte und die Staatshaftung für die ausländischen Bankschulden ablehnte. </span></strong></p><h4 style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Erfolg auf dem Boden der Souveränität und der direkten Demokratie</span></strong></span></h4><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Warum erholte sich das Land so schnell wieder? Entscheidend für die Rettung war zum einen die Stimme des Volkes. Die Isländer haben nicht nur in zwei Volksabstimmungen entscheidende Weichen gestellt. Die Bevölkerung hat in einer Vielzahl von Aktionen das Geschehen aktiv – aber immer gewaltfrei – mitbestimmt. So wehrte sie sich mit originellen Internetauftritten gegen Versuche von Grossbritannien, die Isländer in die Terrorecke zu drängen und sämtliche Bankguthaben von Isländern in Grossbritannien einzufrieren. Zum anderen haben die Isländer die Ärmel hochgekrempelt und ihre Volkswirtschaft wieder auf Vordermann gebracht. Die drei «neuen», massiv geschrumpften Banken erfüllen darin ihre traditionelle Aufgabe. Die Bevölkerung verhinderte auch, dass die für die Fehlentwicklung verantwortlichen Bankmanager wie andernorts mit einer hohen Abgangsentschädigung ihre Posten verlassen konnten. Etliche müssen sich heute einem Gerichtsverfahren stellen. Eine parlamentarische Untersuchungskommission hatte einen 2000seitigen Bericht erstellt, der eine kleine Gruppe von etwa 30 Bankmanagern, Regierungsmitgliedern und Notenbankern als Hauptverantwortliche für das Finanzdebakel nannte. Der Oberste Gerichtshof verurteilte vor kurzem vier von ihnen zu fünf bis sechs Jahren Gefängnis wegen betrügerischer Marktmanipulationen und Untreue, die härteste Strafe, die Island im Bereich der Wirtschaftskriminalität je verhängt hat.</span></strong></p><p><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Weiter war für die Rettung die eigene Währung entscheidend: Der massive Einbruch der isländischen Krone führte nicht in den Untergang (wie manche Finanzpropheten geunkt hatten), sondern er war die entscheidende Voraussetzung für die schnelle Erholung. Heute hat sich die isländische Krone mit einem Minus von etwa 30 Prozent gegenüber der Vorkrisenzeit stabilisiert. Andere Länder könnten sich davon inspirieren lassen! Für ein Euro-Mitglied wäre ein Austritt aus der Gemeinschaftswährung Voraussetzung für einen ähnlichen Weg. </span></strong></p><p><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Der erfolgreiche isländische Weg aus der Bankenkrise unterscheidet sich vom zentralistischen, von oben gesteuerten Weg der Bankenrettung und der «Schuldenbewirtschaftung» der EU, auf dem bankrotte Banken künstlich am Leben gehalten werden und die Steuerzahler haften. Island hat die Meinung gründlich widerlegt, dass die Rettung grosser Banken «alternativlos» sei (Too big to fail). Auch wenn der isländische Weg nicht eins zu eins auf andere Länder übertragen werden kann, inspiriert er doch, mutig neue Wege zu suchen. Er zeigt auch, wie ein kleines Land mit eigener Währung in der globalen Finanzwelt selbstbewusst seinen Platz behaupten kann. Der Rückzug des EU-Beitrittsgesuchs ist die logische Konsequenz. Finanzprobleme dürfen nicht von einer kleinen Elite hinter geschlossenen Türen gelöst werden, sondern die Bevölkerung und die Steuerzahler können konstruktiv mithelfen, den Weg zum Erfolg zu finden. Dass der IWF den isländischen Finanzminister angefragt hat, bei der Bewältigung der Schuldenkrise in Griechenland mitzuhelfen, spricht für sich. </span></strong></p><p> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
The New Order Emerges
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-03-29:5589425
2015-03-29T00:05:00+01:00
2015-03-29T00:05:00+01:00
The New Order Emerges By Alasdair Macleod...
<div class="two-cols inner container clearfix"><div class="main-col"><p style="text-align: center;"><img id="media-4981475" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1432989933.jpg" alt="AIIB_logo.jpg" /></p><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong><a title="The New Order Emerges" href="https://www.lewrockwell.com/2015/03/alasdair-macleod/a-new-world-order-emerges/" rel="bookmark"><span style="color: #ff6600;">The New Order Emerges</span></a> </strong></span><div id="post-543231" class="blog-box blog-post post-type-article"><div class="blog-content clearfix"><p class="authors"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> By <a title="Posts by Alasdair Macleod" href="https://www.lewrockwell.com/author/alasdair-macleod/?ptype=article" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Alasdair Macleod</span></a></span></strong></span></p><p class="attribution"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><a href="http://www.goldmoney.com/"><span style="color: #c0c0c0;">GoldMoney</span></a></span></strong></span></p><p class="Strapline"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">China and Russia have taken the lead in establishing the Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB), seen as a rival organisation to the World Bank and the Asian Development Bank, which are dominated by the United States with Europe and Japan.</span></strong></span></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">These banks do business at the behest of the old Bretton Woods* order. The AIIB will dance to China and Russia’s tune instead.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The geopolitical importance was immediately evident from the US’s negative reaction to the UK’s announcement this week that it would join the AIIB. And very shortly afterwards France, Germany and Italy also defied the US and announced they might join. In the Pacific region, one of America’s closest allies, Australia, says she is considering joining too along with New Zealand. The list of US allies seeking to join is growing. From a geopolitical point of view China and Russia have completely outmanoeuvred the US, splitting both NATO and America’s Pacific alliances right down the middle.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">This is much more important than political commentators generally realise. We must appreciate that anything China does is planned well in advance. Here is the relevant sequence of events:</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">• In 2002 China and Russia formally adopted the founding charter for the Shanghai Cooperation Organisation, an economic bloc that today contains about 35% of the world’s population, which will become more than 50% when India, Pakistan, Iran, Afghanistan and Mongolia join, which is their stated intention. Russia has the resources and China the manufacturing power to develop the largest internal market ever seen.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">• In October 2013 George Osborne was effectively summoned to Beijing because China wanted London to be the base to develop renminbi-denominated financial instruments. London has served China well, with the UK Government even issuing the first renminbi-denominated foreign (to China) government bond. The renminbi is now on the way to being a fully-fledged international currency.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">• The establishment of an infrastructure bank, the AIIB, will ensure the lead funding is available for the rapid development of road, rail, electric and electronic communications throughout the SCO, ensuring equally rapid economic development of the whole of the Asian continent. It could amount to the equivalent of several trillion dollars over time.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The countries that are applying to join the AIIB realise that they have to be members to access what will eventually become the largest single market in the world. America is being frozen out, the consequence of her belligerence over Ukraine and the exercise of her hegemonic power through the dollar. America’s allies in South East Asia are going with or will go with the new AIIB, and in Europe commercial interests are driving America’s NATO partners away from her, turning the Ukraine from a common cause into a festering liability.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The more one thinks about it, the creation of the AIIB is a masterstroke of tactical genius. The outstanding issue now is China and Russia will need to come up with a credible plan to make their currencies a slam-dunk replacement for the dollar. We know that gold may be involved because the SCO members have been accumulating bullion; but before we get there China must manage a deliberate deflation of her credit bubble, which will be a delicate and dangerous task.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Unlike the welfare-driven economies in the west, China has sufficient political authority and internal control to survive a rapid deflation of bank credit. When this inevitably happens the economic consequences for the west will be very serious. Japan and the Eurozone are already facing economic dislocation, and despite over-optimistic employment numbers, the US economy is faltering as well. The last thing America and the dollar needs is a deflationary shock from China.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The silver lining for us all is a peace dividend: it is becoming less likely that America will persist with a call to arms, because support from her allies is melting away leaving her on her own.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">*The Bretton Woods system of monetary management established the rules for commercial and financial relations among the world’s major industrial states in the mid-20th century.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">-Disclaimer- The views and opinions in this article are those of the author, do not reflect the views and opinions of GoldMoney, and are not advice.</span></strong></p><p class="Strapline"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>Reprinted with permission from <a href="http://www.goldmoney.com/research/analysis/the-new-order-emerges"><span style="color: #c0c0c0;">GoldMoney</span></a>.</em></span></strong></p><p class="article-author-archives-link"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a href="https://www.lewrockwell.com/author/alasdair-macleod/"><span style="color: #c0c0c0;">The Best of Alasdair Macleod</span></a></span></strong></p></div><div class="clearfix blog-footer"><p class="post-bio"><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Alasdair Macleod runs <a href="http://financeandeconomics.org/"><span style="color: #ffcc99;">FinanceAndEconomics.org</span></a>, a website dedicated to sound money and demystifying finance and economics. Alasdair has a background as a stockbroker, banker and economist. He is a Senior Fellow at the <a href="http://www.goldmoney.com/goldmoney-foundation/home.html"><span style="color: #ffcc99;">GoldMoney Foundation</span></a>.</span></strong></span></p><p class="post-copyright"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Copyright © 2015 Net Transactions Limited</span></strong></p><p class="post-another-post"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Previous article by Alasdair Macleod: <a class="next-post" href="https://www.lewrockwell.com/2014/12/alasdair-macleod/spare-dollars-held-overseas/" rel="next"><span style="color: #c0c0c0;">Spare Dollars Held Overseas</span></a></span></strong></p></div></div></div></div>
Carmen SERGHIE LOPEZ
http://elargissement-ro.hautetfort.com/about.html
Just hope
tag:elargissement-ro.hautetfort.com,2015-03-25:5589240
2015-03-25T10:02:00+01:00
2015-03-25T10:02:00+01:00
( Mes photos: la promenade du Paillon ) Je suis contactée...
<p id="yui_3_16_0_1_1427116538593_21784" style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span id="yui_3_16_0_1_1427116538593_21815"><img id="media-4981036" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://elargissement-ro.hautetfort.com/media/01/01/1552540381.JPG" alt="banques, tax return, projets, festival musique électronique" /></span></p><p style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span>(<em>Mes photos: la promenade du Paillon</em>)</span></p><p style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"> </p><p style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span id="yui_3_16_0_1_1427116538593_21815">Je suis contactée par téléphone par diverses banques (<em>"en tant que professionnelle située dans notre secteur"</em>) pour convenir d'un entretien, etc.. Je décline poliment (enfin, je crois faire l'effort): <em>"en ce moment, je ne peux m'engager à rien, et je ne peux non plus écouter vos propositions"</em>. Une formulation euphémique qui veut dire: <em>"Vous êtes une banque, vous allez me proposer un produit, tel un prêt, ou une assurance, n'importe, toute mensualité est bonne à prendre. Je ne veux plus entendre parler de crédits, je viens de les rembourser, j'ai mis 15 ans."</em> J'espère que <a href="http://www.cefro.pro/"><span style="color: #003366;"><strong>CEFRO</strong></span></a> résistera, Claudiu est en train de construire un site pour le nouveau service de conseil en courtage douane (<span style="text-decoration: underline; color: #003366;"><a href="http://elargissement-ro.hautetfort.com/archive/2014/06/09/lien-atlantique.html"><span style="color: #003366; text-decoration: underline;">US customs broker</span></a></span>). Je ne le presse pas. En plus de son job, <span style="text-decoration: underline; color: #003366;"><a href="https://www.facebook.com/soundslikeklaws"><span style="color: #003366; text-decoration: underline;">il a déjà le festival Pangea à préparer</span></a></span>, à arbitrer des matches de soccer, et à regarder un peu notre projet commun pour cet été -quinze jours de vacances (!) en Europe. Ce dernier sera possible lorsque, une fois la déclaration de revenus remplie, ils recevront les quelques milliers de dollars de <em>tax return</em>. Jusque-là, procédons par étapes, donc pleine réussite <strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #003366;"><a href="http://www.pureperceptionrecords.org/newreleases/pangea-pt-8/"><span style="color: #003366; text-decoration: underline;">au festival</span></a></span></span>.</strong> Je trouve le logo de cette année particulièrement inspiré, c'est pourquoi je le publie ici aussi. <img id="media-4981042" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://elargissement-ro.hautetfort.com/media/00/00/3458646564.jpg" alt="banques, tax return, projets, festival musique électronique" /></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Roekeloos
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-03-22:5573318
2015-03-22T00:05:00+01:00
2015-03-22T00:05:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4931106" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2026440654.jpg" alt="vsv-roekeloos.jpg" width="496" height="617" /></p>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
La Banque n'est pas votre amie
tag:www.upgradepc.review,2015-03-20:5589080
2015-03-20T12:14:00+01:00
2015-03-20T12:14:00+01:00
Suite à un premier rapport, il y a déjà plus de deux ans, stigmatisant...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4980850" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/01/01/1751842691.jpg" alt="2014.jpg" /></p><p class="fig-chapo" style="text-align: justify;">Suite à un premier rapport, il y a déjà plus de deux ans, stigmatisant quatre grandes banques françaises qui spéculaient sur la faim dans le monde, l'ONG Oxfam fait un impitoyable bilan. Si le Crédit Agricole s'est enfin éloigné (mais cela reste à titre provisoire) des fonds spéculatifs concernant les matières premières agricoles mais la BNP Paribas, la BPCE (via Natixis) et la Société générale ont selon Oxfam poursuivi leur sinistre politique.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi ces établissements offrent toujours aux clients français les moyens de jouer et spéculer sur les prix des matières premières agricoles et le montant de ce jeu dépasse 3,5 milliards d'euros soit une progression de 1 milliards depuis 2013.</p><p><br /><iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/5A_cV_6hGOQ?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><em>Voilà une superbe publicité qu'on ne verra hélas pas sur TF1, France Télévision ou Canal. Peut-être parce qu'elle dit la vérité?</em></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Rentevrij geld maakt samenleving weer sterk en gezond
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-12-28:5520266
2014-12-28T00:05:00+01:00
2014-12-28T00:05:00+01:00
‘Rentevrij geld maakt samenleving weer sterk en gezond’...
<div class="introtext"><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://xandernieuws.punt.nl/_contentimages/2014-12-25-02-13-56.geld%20kan%20dat%20niet%20anders.jpg" alt="" width="459" height="266" /><br /></em></span></p><div class="title" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>‘Rentevrij geld maakt samenleving weer sterk en gezond’</strong></span></div><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #99cc00;"><strong>Banken en geld – het kan anders en beter.</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://xandernieuws.punt.nl</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Steeds meer mensen zien in dat het huidige geldsysteem niet goed meer functioneert en niet ten goede komt aan de samenleving. Particulieren en kleine bedrijven gaan door het heffen van rente gebukt onder een hoge schuldenlast, terwijl slechts een zeer klein eliteclubje, de banken, hiervan profiteert en letterlijk ‘slapend rijk’ is geworden. Dat moet en kan anders, schrijft econoom, docent en oud-bankier Ad Broere, auteur van , in het ingezonden artikel ‘De Florijn, het geld van ons zelf’:</span></strong></p></div><div class="normaltext"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Banken zijn de geldscheppers bij uitstek. Meer dan 95% van al het geld dat in omloop is komt ‘van de bank’. Als jij je handtekening onder een lening contract met de bank zet en je daardoor ‘schuldig’ verklaart naar de bank, dan creëert de bank vervolgens het benodigde geld. Door getallen in de computer in te brengen, aan de ene kant van de balans het bedrag dat jij moet terugbetalen aan de bank, of met andere woorden: de vordering die de bank op jou heeft. Aan de andere kant verschijnt de verplichting die de bank aan jou heeft als bedrag waarover jij kunt beschikken als aan alle leningsvoorwaarden is voldaan. Over het bedrag dat jij schuldig bent aan de bank betaal je gedurende de hele looptijd van de lening rente. Bijvoorbeeld als je een hypotheek hebt van € 300.000, een rente van 4% en je zou niet hoeven af te lossen, dan betaal je in totaal € 360.000 rente aan de bank. Dat is een mooie opbrengst voor relatief niet zo heel veel werk. Dit geld ontstaat doordat jij een schuld bent aangegaan en waarvoor jij dertig jaar lang moet werken om het hele bedrag van € 660.000 terug te betalen. De renteaftrek die je daarbij hebt is eigenlijk niet meer dan een schijnhulp, want aan de andere kant moet je meer belasting betalen omdat anders de overheid onvoldoende inkomsten heeft. Ook heb je niet zoveel boodschap aan het verweer van banken dat zij op hun beurt ook geld moeten lenen en daarvoor rente moeten betalen. De hoge bankiersbonussen maken, dat je dit met een stevige korrel zout neemt.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">De overheid draagt verantwoordelijkheid voor het welzijn van de burgers en voor spreiding van de welvaart. Om die verantwoordelijkheid te kunnen waar maken zou de overheid zelf geld moeten scheppen, maar dat doet het voor niet meer dan 5% van het geld dat in omloop is door middel van het papiergeld en de munten. Voor de overige minstens 95% heeft de overheid deze verantwoordelijkheid uit handen gegeven aan commerciële banken, die het recht om geld te scheppen exploiteren om er winst mee te behalen voor directie (winstbonussen) en aandeelhouders (toevoeging van winst aan het eigen vermogen). Deze doelstelling maakt, dat banken niet dezelfde doelstelling hebben als die van de samenleving. Dit is dan ook de reden dat de banken het lelijk laten zitten in deze tijd dat er geld nodig is voor nieuwe economische impulsen. Vooral het midden- en kleinbedrijf heeft hier last van omdat MKB bedrijven veel afhankelijker zijn van bankleningen dan grote ondernemingen. Dit is een van de oorzaken waarom het niet goed gaat met het MKB en waardoor de werkloosheid zo hoog is, want het MKB wordt niet voor niets de banenmotor van de economie genoemd. Deze motor hapert echter al meerdere jaren. Niet alleen de MKB bedrijven staan onder druk, ook met het inkomen van veel Nederlandse huishoudens gaat het niet goed. De besteedbare inkomens (dit zijn de inkomens na belasting- en premieheffing) zijn voor minstens de helft van de Nederlandse gezinnen laag tot zeer laag. Tegelijkertijd nemen de lasten toe die met dit besteedbare inkomen moeten worden betaald, zoals de uitgaven voor wonen, zorg en energie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Het is duidelijk dat het ‘geld van de bank’ niet heeft bijgedragen aan een samenleving waarin voor het welzijn van de burgers en een goede spreiding van de welvaart is gezorgd. Afgezien van de papieren overwaarde op de eigen woning bezit 60% van de Nederlandse gezinnen niets of minder dan niets, 30% een beetje en 10% verhoudingsgewijs heel erg veel, namelijk 72% van het totale bezit, of € 500 miljard in 2013.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Die enorme scheefheid in de spreiding van de welvaart is niet op de laatste plaats veroorzaakt doordat er rente over geleend geld wordt betaald. Die rente wordt immers niet alleen door jou betaald over je hypotheek, maar ook door de aannemer over het geld dat hij heeft geleend, door de leverancier van bouwmaterialen, door de gemeente die de grond heeft geleverd etc.. Daardoor loopt het rentebestanddeel in de prijs die jij uiteindelijk voor de woning betaalt op. Dr. Herbert Creutz, Prof. dr. Margrit Kennedy en dr. Mark Anielski concludeerden alle drie uit onderzoek dat op verschillende tijdstippen werd verricht, dat gemiddeld minstens 37% van de prijzen van alle goederen en diensten uit rente bestond. Dus 37% van alles wat wij kopen komt uiteindelijk terecht bij degenen die het hoogste vermogen hebben, want zij kunnen geld voor zich laten werken. Margrit Kennedy zegt, daarover dat je pas vanaf een half miljoen euro aan belegbaar vermogen gaat profiteren van het geld met geld verdienen. Daarom is er dus een voortdurende geldstroom van arm naar rijk en komt arm nooit toe aan het vormen van bezit zolang de schulden steeds hoger worden.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">De oplossing voor de groeiende ongelijkheid zit in nieuw en rentevrij geld. Geld dat niet door de banken wordt gecreëerd, maar door ons zelf, waardoor het gaat worden gebruikt op een manier die de samenleving sterker maakt. Rentevrij om daardoor te voorkomen dat het herverdelingsmechanisme dat in het huidige financiële stelsel zit opnieuw tot een scheve verdeling van de welvaart leidt. De Florijn voorziet in die behoefte. Het wordt de eerste complementaire (=munt naast de euro) met landelijke dekking. Hoe meer deelnemers, bedrijven èn particulieren, hoe sterker de Florijn wordt. Om de Florijn krachtig te kunnen neerzetten is er geld nodig. Er is behoefte aan donateurs, want door veel kleine bedragen kan er in korte tijd worden gerealiseerd wat anders in veel jaren, moeizaam tot stand moet worden gebracht met alle risico’s dat er in de tussentijd veel mensen afhaken omdat het ‘toch niks wordt’. Want een complementair geld netwerk staat en valt met draagvlak. Hoe meer bedrijven deelnemen, hoe groter en beter gespreid het aanbod van goederen en diensten en hoe meer particulieren deelnemen, hoe groter de vraag en daardoor van de besteding van Florijnen bij de bedrijven in het netwerk.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Meer informatie over jouw donatie aan de Florijn vind je op deze website:</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"><a href="http://www.deflorijn.eu/home"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.deflorijn.eu/home</span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Ad Broere, 24 december 2014</span></strong></p></div>
Carmen SERGHIE LOPEZ
http://www.cefro.pro/about.html
Cocaïne & Company
tag:www.cefro.pro,2014-12-14:5510284
2014-12-14T15:33:43+01:00
2014-12-14T15:33:43+01:00
Cette note est publiée et pourra être lue sur notre blog principal....
<p><img id="media-4802721" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cefro.pro/media/02/01/3493914072.JPG" alt="saviano,livre,drogues,cocaïne,finances,narcocapitalisme,investissements,banques,santé,emploi" /><strong>Cette note est publiée et pourra être lue</strong> <strong><a href="http://elargissement-ro.hautetfort.com">sur notre blog principal.</a></strong> </p>
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http://pdf31.hautetfort.com/about.html
300 milliards pour les banques, 40 pour les grands patrons… 0 centime pour les smicards
tag:pdf31.hautetfort.com,2014-12-06:5504687
2014-12-06T08:37:00+01:00
2014-12-06T08:37:00+01:00
Publié par Guy Jovelin « Non, il n’y aura pas de coup de...
<div class="meta" style="margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 3px; color: #878789; font-size: 11px;"><p style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block;"> Publié par Guy Jovelin</p></div><div class="entry" style="margin: 26px 0px 0px; padding: 0px; color: #222222; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;"><div class="ob-section ob-section-html" style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word; zoom: 1; width: 600px;"><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: center;"><img style="height: 371px; width: 550px;" src="http://www.blogfinel.com/photo/art/default/5023267-7500179.jpg?v=1355530677" alt="" /></p><p id="yui_3_5_0_1_1417766401411_53218" style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>« Non, il n’y aura pas de coup de pouce. On ne va pas aujourd’hui se battre pour faire en sorte que les entreprises puissent maîtriser leurs coûts et d’un autre côté l’augmenter de manière indifférenciée pour l’ensemble des entreprises »</em> a déclaré Michel Sapin, le ministre des Finances, contredisant les propos du ministre du Travail François Rebsamen il y a quelques semaines.</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les différents gouvernements ont trouvé, ces dernières années, 300 milliards sans contrepartie pour renflouer les banques qui avaient joué avec l’argent des travailleurs français. Le gouvernement Hollande a donné, sans contrepartie, 40 milliards au grand patronat. Les seuls soins totalement gratuits donnés aux étrangers en situation irrégulière coûtent plus d’un milliard d’euros annuel. Mais il n’y aura aucun <em>« coup de pouce »</em> pour les travailleurs français, qui font tourner l’économie et œuvrent sans se plaindre pendant que le gouvernement les escroque, ne leur assure aucune sécurité, détruit leur culture, organise l’invasion de leur pays et les traque sur les routes.</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a style="transition: color 200ms ease; -webkit-transition: color 200ms ease; text-decoration: none; color: #2786c2;" href="http://jeune-nation.com/">Source</a></span></p></div></div>
Pascale
http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/about.html
Gaël Giraud : La monnaie, ce sont les banques privées qui la créent ! 2/2
tag:j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com,2014-12-04:5503489
2014-12-04T11:39:03+01:00
2014-12-04T11:39:03+01:00
Vous vous souvenez? La semaine dernière, nous avions appris que la monnaie,...
<p>Vous vous souvenez? La semaine dernière, nous avions appris que la monnaie, ce sont les banques privées qui la créent. Si elles ne jugent pas profitable pour elle de faire un crédit, donc de créer de la monnaie, pas de sous…, même si le projet pouvait avoir une utilité sociale certaine.</p><p>C’est <strong><span style="color: #ff6600;">Gaël Giraud</span></strong>, chercheur en économie au CNRS et auteur de<em> Illusion financière</em> qui nous avait expliquer cela.Mais notre entretien s’était poursuivi : moi, ce que je voulais comprendre, c’est pourquoi on laisse les choses se passer ainsi… Pourquoi la question de la monnaie ne devient pas une question politique, puisque de fait, la monnaie est un bien commun….</p><p>Voici les explications de Gaël Giraud ( dont il faut que vous lisiez les ouvrages !).</p><p>MP3 et transcriptions téléchargeables grâce aux petites icônes :<strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://jaidulouperunepisode.org/TRANSCRIPTIONS/043_Gael_Giraud_ce_sont_les_banques_privees_qui_creent_la_monnaie_2_sur_2.odt"><img src="http://jaidulouperunepisode.org/images/txt_html-petite.jpg" alt="" width="22" height="22" border="0" /></a></span><span style="color: #000000; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://jaidulouperunepisode.org/SON/043_Gael_Giraud_2_sur_2_ce_sont_les_banques_qui_creent_la_monnaie.mp3"><img src="http://jaidulouperunepisode.org/images/speaker.gif" alt="" width="21" height="21" align="bottom" border="0" /></a></span><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://jaidulouperunepisode.org/TRANSCRIPTIONS/043_Gael_Giraud_ce_sont_les_banques_privees_qui_creent_la_monnaie_2_sur_2.pdf"><img src="http://jaidulouperunepisode.org/images/icone_pdf-petite.jpg" alt="" width="20" height="20" border="0" /></a></span></strong></span></strong></span></span></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></p><p> </p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x2bdbdh" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2bdbdh_gael-giraud-ce-sont-les-banques-qui-creent-la-monnaie-2-sur-2_webcam" target="_blank">Gael_Giraud_ce_sont_ les_banques_qui_creent_la...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/pascale-fourier" target="_blank">pascale-fourier</a></em></p><p><strong><span style="color: #ff6600;">Transcription lisible sur le Net ci-dessous ( transcription effectuée par la très efficace Audrey d’Aquin)</span></strong></p><p align="CENTER"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: large;">Gaël Giraud, </span></span></span></strong></p><p align="CENTER"><strong><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: large;">chercheur en économie au CNRS</span></span></span></strong></p><p align="CENTER"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: large;">auteur de «Illusion financière » </span></span></span></strong><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;">–</span></span></span></strong><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;">éditions de l’Atelier, 2012</span></span></span></strong></p><p align="CENTER"><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: Geneva,Arial;"><span style="font-size: small;">Interview de Novembre 2014</span></span></span></p><h1 align="CENTER"><strong><span style="color: #ff9900;"><span style="font-family: Geneva,Arial;"><span style="font-size: large;">Ce sont les banques privées qui créent la monnaie 2/2</span></span></span></strong></h1><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em>La dernière fois, j’avais bien compris : que ce soit pour alimenter la sphère réelle ou la sphère financière, les sous sont créés par les banques privées. Et selon l’intérêt que celles-ci comptent tirer du prêt qu’elles octroient, pas par la recherche de l’intérêt collectif, d’un mieux-être commun. C’est d’ailleurs ce que va me montrer Gaël Giraud dans la suite de notre entretien, à propos du financement d’un LBO.</em></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00a435;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Pascale Fourier</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> :</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> J’ai une petite question, quand même… Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les banques créeraient de l’argent pour le mettre dans la sphère financière ? Je peux comprendre qu’on fasse un prêt pour que les gens achètent quelque chose, qu’une entreprise fasse des investissements… Et même comment les gouvernants peuvent-ils accepter que cela existe ?</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Quand les banques créent de la monnaie pour la sphère financière au détriment de l’économie réelle et des salariés…</strong></span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00bb00;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Gaël Giraud</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> : </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Je vais vous donner un exemple. Je suis un fond de Private Equity et je veux acheter une entreprise qui est coté en bourse, pour la restructurer au pas de charge et la revendre dans trois ans. J’aurai limogé un tiers du personnel entre-temps, j’aurai mis un copain à la place du PDG… Je caricature un peu ce que sont les privates equity, mais disons qu’il y a des LBO qui ressemblent à cela. Pour faire cette opération, parce que la capitalisation boursière de l’entreprise est importante, je n’ai pas du tout les fonds propres qui me permettent de l’acheter et je vais emprunter auprès d’une banque. La banque va créer de la monnaie pour moi de manière que je puisse faire l’opération d’acheter, faire une OPA par exemple sur l’entreprise. Je vais faire la restructuration. Dans trois ans, je vais la revendre deux fois le prix auquel je l’ai achetée et avec cela je vais pouvoir rembourser ma dette auprès de la banque et le taux d’intérêt que m’aura imposé la banque. Du coup, la banque a bien créé de la monnaie pour une opération qui est purement financière. </span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00a435;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Pascale Fourier</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> :</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Oui, mais qui amène le licenciement de gens…</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00bb00;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Gaël Giraud</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> : </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Par exemple. Tout à fait. Il peut donc y avoir des conséquences économiques et sociales catastrophiques.</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00a435;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Pascale Fourier</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> :</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Et les gouvernants, là-dessus, ne peuvent pas intervenir ? On ne peut rien faire ?</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Réglementer les opérations de LBO</strong></span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00bb00;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Gaël Giraud</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> : </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Si bien sûr, on le peut très bien, bien sûr. Par exemple, dans le petit livre que j’ai codirigé, qui s’appelle </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em>Vingt propositions pour règlementer le capitalisme </em></span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">, j’ai fait des propositions de réglementations des opérations de LBO, donc de rachat par les fonds de private equity, de manière que ces opérations-là soient les plus saines possible pour l’économie réelle. Évidemment. </span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Par exemple, il y aurait une mesure élémentaire qui serait de dire que la dette du fond de private equity ne peut pas être mise au bilan de l’entreprise. Pourquoi? Eh bien parce que ce qu’on a vu en 2008, c’est toute une série de fond de private equity, qui avaient 10, admettons, de fonds propres, qui ont emprunté 90 à une banque, qui ont acheté l’entreprise 100, qui espéraient bien pouvoir la revendre 200 admettons, mais qui en fait ont été scotchés avec cette entreprise à cause de la crise de 2008 : plus personne ne voulait leur racheter l’entreprise. Et ces fonds de private equity, pour la plupart d’entre eux, n’ont pas de culture d’entreprise en réalité : ils ne savent pas du tout gérer cette entreprise. Ce qu’ils ont envie d’en faire, c’est de s’en débarrasser, mais ils ne peuvent plus. Et du coup, ce qu’ils ont fait, c’est qu’ ils ont collé cette dette 90 vis-à-vis de la banque au bilan de l’entreprise elle-même dont ils sont propriétaires.</span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00a435;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Pascale Fourier</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> :</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Qu’est-ce que cela veut dire « coller au bilan »?</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00bb00;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Gaël Giraud</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> : </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Eh bien ils ont dit que cette dette-là n’était plus la dette du private equity, mais la dette de l’entreprise. Ça, ça a facilité, évidemment, les licenciements. Ça permet de dire tout d’un coup que cette entreprise, qui été très bien gérée, a une dette phénoménale : vous ne le saviez pas, mais maintenant vous l’apprenez. Et du coup, ce n’est plus la dette du fond private equity et donc vous pouvez obliger l’entreprise à essayer de rembourser la dette du fond de private equity vis-à-vis de la banque au lieu que ce soit le fond lui-même qui doive le faire. Vous voyez? Alors évidement cette opération-là, qui dans bien des cas a fini par tuer l’entreprise tout simplement, devrait être tout simplement interdite. Ça, c’est un exemple de réglementation très simple qu’on pourrait mettre en œuvre pour assainir les opérations de LBO. Et il y en a encore beaucoup d’autres.</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00a435;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Pascale Fourier</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> :</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Est-ce qu’on ne pourrait pas créer de l’argent pour créer une économie verte, comme vous le préconisez dans votre livre, ou pour créer de l’emploi…Il y a peut-être quelque chose à faire…</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Créer de la monnaie pour des projets socialement utiles : le cas du financement de la transition écologique.</strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00bb00;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Gaël Giraud</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> : M</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">es travaux de chercheur en économie tendent à montrer que nos économies post-industrielles et héritées de la révolution industrielles sont extrêmement dépendantes de la consommation d’énergie, et en particulier dans nos économies à nous d’énergie fossile. Du coup, si on veut créer de l’activité économique – je ne parle même pas d’augmenter le PIB qui ne devrait pas être un objectif social et politique- donc créer de l’activité, de l’activité qui rende une économie prospère, quel que soit le sens que l’on accorde au mot «prospérité », il faut consommer de l’énergie. Cette énergie-là, pour beaucoup de raisons, il ne faudrait plus que ce soit de l’énergie fossile, en particulier à cause de l’enjeu climatique. Le dernier rapport du GIEC est catastrophique et il est donc urgentissime que nous cessions de consommer des énergies fossiles ( gaz, charbon pétrole). </span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Du coup, cela veut dire qu’il faut que nous organisions cet énorme projet de société qui consiste à transiter de l’économie carbonée qui est la nôtre aujourd’hui vers une économie décarbonée – en tous cas la moins carbonée possible. C’est un immense projet qui va nous mobiliser pendant plusieurs décennies, peut-être un siècle, qui est très certainement extraordinairement créateur d’emplois et qui donne du sens à l’existence. Demain matin, on pourra se lever en se disant qu’au moins on travaille pour essayer de faire en sorte que nos enfants puissent vivre dans un monde moins pollué. Ça, ça a du sens, plutôt que de vouloir augmenter la valeur de la capitalisation boursière d’une entreprise – ce qui fait une belle jambe aux gens qui travaillent dans l’entreprise… </span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">La question est donc de savoir comment on finance les investissements nécessaires pour faire cette transition? Et pour l’instant, il n’y a pas de réponse claire parce que ces investissements ne rapportent pas beaucoup à court terme, en tous cas sont incapables de lutter contre les promesses de rendements exorbitants des marchés financiers. L’économie réelle comme telle est incapable de rapporter 10% par an parce qu’il n’y a pas de croissance. Si on essaie de faire des investissements dans des infrastructures vertes par exemple, il est sûr que ça ne rapportera jamais 10% par an. Ça peut rapporter quelques % sur 30 ans. C’est évidement beaucoup moins intéressant que des paris d’argent risqués sur les marchés financiers. </span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Du coup il y a une question lancinante qui se pose aujourd’hui dans les économies : comment finance-t-on sur le long terme, surtout comment finance-t-on les investissements massif dont nous avons besoin pour faire la transition énergétique et plus globalement écologique ? Si on raisonne de manière tordue, quand on croit que la quantité de monnaie en circulation est constante et que que les banques ne créent pas de monnaie, évidement, on va dire que ce n’est juste pas possible, qu’il n’y a pas d’argent- ce qui est un non-sens puisque il n’y a jamais eu autant d’argent sur la planète qu’aujourd’hui ! Si on comprend que toutes les banques privées détiennent ce pouvoir extraordinaire de création monétaire qu’on appelle la planche à billet, alors la question se pose tout à fait différemment. La question devient de savoir comment fournir les bonnes incitations pour que nos banques privées aujourd’hui acceptent de créer de la monnaie pour financer de l’investissement vert. Là, ça change complètement la perspective. C’est là qu’à mon avis la puissance publique a un rôle à jouer, non pas pour se substituer nécessairement aux banques privées, mais pour faire en sorte qu’elles aient les bonnes incitations. </span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Comment fait-on cela ? Plusieurs manières sont possibles. J’ai participé à un gros travail d’étude qui a été réalisé par l’association </span></span><em><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">A.F.T.E.R.</span></span></em><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">. , sur </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> le financement de la rénovation thermique des bâtiments publics en France. C’est un gisement d’emplois tout à fait important. On sait que de toutes les manières il faudra un jour ou l’autre faire la rénovation thermique de ces bâtiments pour faire des économies sur la consommation d’énergie fossile et pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ça crée des emplois pour les PME sur les territoires. Et ce ne sont pas des emplois délocalisables puisque ce ne sont pas les maisons chinoises qu’il faut rénover. L’idée que j’ai proposée, en fait, c’est que ce soit la puissance publique, ou en tout cas une institution publique, qui donne la garantie publique aux opérations de prêts bancaires pour financer ces activités, ces chantiers de rénovation thermique des bâtiments publics. C’est tout simple : il suffit d’utiliser la garantie publique. Ça ne grève pas la dette publique : la garantie publique est hors bilan. Comment cela pourrait-il se passer ? Telle banque va faire tel prêt pour telle rénovation. Si jamais ça se passe mal et que la rénovation thermique est mal faite et donc ne rapporte pas ex post les économies d’énergie qu’on était en droit d’attendre d’elles, alors la collectivité locale qui aura organisé le chantier de rénovation ne pourra pas rembourser à la banque le prêt que la banque lui aura octroyé. Du coup, c’est l’Etat qui se portera garant du prêt. </span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" al
Pascale
http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/about.html
MP3 - Gaël Giraud : La monnaie, ce sont les banques privées qui la créent ! 1/2
tag:j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com,2014-11-29:5499582
2014-11-29T00:24:00+01:00
2014-11-29T00:24:00+01:00
Moi, j'aime pas la vidéo ! Mais j'adore le son !!!! Vous voyez en-dessous,...
<p>Moi, j'aime pas la vidéo ! Mais j'adore le son !!!!</p><p>Vous voyez en-dessous, le petit haut-parleur? Si vous cliquez dessus, vous aurez juste le son...</p><p>Pour le télécharger, il faut faire clic gauche sur l'icône, "enregistrer la cible du lien sous", et hop, c'est dans votre ordi ! Après, vous pouvez le mettre sur un objet mobile ( mais là, j'avoue, je suis un peu sous-douée pour la manip'...).</p><p>Bonne écoute ! La suite arrive mardi prochain ( après un montage vidéo épique pour moi!!!!!!!!!! Pppffffuuuuiiii !)</p><table style="width: 100%;" border="1"><tbody><tr><td align="center" valign="middle"><span style="font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;">Novembre 2014</span></td><td align="left" valign="middle"><strong><span style="font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;">Gaël Giraud</span></strong></td><td align="left" valign="middle" height="33"><ul><li><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;">La monnaie, ce sont les banques privées qui la créent 1/2</span></strong></li></ul></td><td align="center"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://jaidulouperunepisode.org/TRANSCRIPTIONS/042_Gael_Giraud_ce_sont_les_banques_privees_qui_creent_la_monnaie.doc"><img src="http://jaidulouperunepisode.org/images/txt_html-petite.jpg" alt="" width="22" height="22" border="0" /></a></span><span style="color: #000000; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://jaidulouperunepisode.org/SON/042_Gael_Giraud_1_sur_2_ce_sont_les_banques_qui_creent_la_monnaie.mp3"><img src="http://jaidulouperunepisode.org/images/speaker.gif" alt="" width="21" height="21" align="bottom" border="0" /></a></span><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><strong><strong><span style="font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://jaidulouperunepisode.org/TRANSCRIPTIONS/042_Gael_Giraud_ce_sont_les_banques_privees_qui_creent_la_monnaie.pdf"><img src="http://jaidulouperunepisode.org/images/icone_pdf-petite.jpg" alt="" width="20" height="20" border="0" /></a></span></strong></strong></strong></span></strong></span></span></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></td></tr></tbody></table>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Au service de quelle banque sommes-nous ?
tag:lanvert.hautetfort.com,2014-11-28:5499432
2014-11-28T18:41:00+01:00
2014-11-28T18:41:00+01:00
Le groupe BPCE, où l'on retrouve notamment les Caisses d'Epargne et les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Le groupe BPCE, où l'on retrouve notamment les Caisses d'Epargne et les Banques Populaires, constitue le deuxième groupe bancaire français qui compte 115 000 salariés.</span></p><p style="text-align: justify;">Des syndicalistes de ces établissement ont publié un document synthétique et pédagogique sur le véritable rôle des banques dans l'économie nationale et mondiale. Vous avez accès à ce document par le lien en bas de cette note.</p><p style="text-align: justify;"><em>Nous sommes salariés de BPCE, un des quatre grands groupes bancaires français avec BNP Paribas, le <img style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://cadtm.org/local/cache-vignettes/L300xH411/arton10953-afee8.jpg" alt="arton10953-afee8.jpg" width="221" height="302" />Crédit Agricole et la Société Générale. Mais savons-nous vraiment ce qu’il y a derrière ce sigle BPCE, connaissons-nous la réalité des grandes banques, comprenons-nous vraiment les enjeux des transactions que celles-ci réalisent ? Savons-nous en définitive à quoi sert notre travail, à quoi nous </em><em>contribuons au quotidien ?</em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em>Dans une courte présentation, et avec l’aide de quelques chiffres, nous allons mettre en lumière le poids des banques dans l’économie, la nature de leurs activités, l’utilité réelle de ces activités et leurs conséquences pour notre vie de tous les jours. Nous pointerons également la responsabilité des banques dans la </em><em>crise qui a suivi la faillite de Lehman Brothers en 2008. Enfin, nous présenterons le projet bancaire alternatif de Sud BPCE qui définit notre conception de la place et du rôle des banques et de leurs salariés dans notre société.</em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><br />La suite dans le document à télécharger. (cliquez sur le lien </strong><strong><strong>ci-dessous</strong>)<br /></strong></p><p style="margin: 12px auto 6px; font-family: Helvetica,Arial,sans-serif; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 14px; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; display: block; text-align: center;"><span style="font-size: x-large;"><strong> <a style="text-decoration: underline;" title="View Au service de quelle banque sommes-nous ? on Scribd" href="https://fr.scribd.com/doc/248535031/Au-service-de-quelle-banque-sommes-nous">Au service de quelle banque sommes-nous ?</a></strong></span></p><p style="margin: 12px auto 6px auto; font-family: Helvetica,Arial,Sans-serif; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 14px; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -x-system-font: none; display: block;"> </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.sudbpce.com/files/2013/01/syndicat-sud-bpce.jpg" alt="syndicat-sud-bpce.jpg" width="548" height="118" /></p><p style="margin: 12px auto 6px auto; font-family: Helvetica,Arial,Sans-serif; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 14px; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -x-system-font: none; display: block;"> </p>
Pascale
http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/about.html
Gaël Giraud : La monnaie, ce sont les banques privées qui la créent ! 1/2
tag:j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com,2014-11-24:5496700
2014-11-24T20:50:39+01:00
2014-11-24T20:50:39+01:00
Les sommes qui circulent dans la sphère financière sont hallucinantes si...
<div class="entry-content"><p>Les sommes qui circulent dans la sphère financière sont <a href="http://ianikmarcil.com/2011/08/15/10-fois-leconomie-reelle-lenflure-de-la-sphere-financiere-mondiale/" target="_blank">hallucinantes</a> si on les met en regard des sommes qui circulent dans l’économie réelle. Moi, ce que je me demandais, en voyant les chiffres, c’est d’où ils venaient, les sous… L’addition des sommes ponctionnées sur l’économie réelle??</p><p>J’ai lu <strong><span style="color: #ff6600;"><em>Illusion financière</em></span></strong>, un livre publié en 2012 par <strong><span style="color: #ff6600;">Gaël Giraud</span></strong>… Et là, je suis tombée de haut! Les sous, ils viennent peut-être de sommes ponctionnées sur la « vraie » économie, le fruit du travail des salariés, mais ils viennent surtout des banques privées qui créent des sous tout exprès pour que les investisseurs jouent au grand casino de la finance !</p><p>Vous me direz : « On s’en fiche, alors si les sous ne viennent pas de notre spoliation et que les financiers jouent entre eux! ». Oui, sauf qu’il y a des bulles, des crises, dont on voit les répercutions dans la sphère réelle ( avec hausse du chômage et politiques d’austérité à la clef). Et puis si les banques créent des sous pour que certains jouent au casino, pourquoi n’y aurait-il pas de sous pour une transition verte nécessaire, pour créer des emplois? Qui a décidé que ce serait les banques privées qui créeraient les sous ( qui feraient tourner la planche à billets, en fait) selon leur intérêt propre, et surtout pourquoi aucun contrôle démocratique n’est-il mis en place?</p><p>Gaël Giraud est, je crois, un professeur très pédagogue sur ces questions. Bonne écoute de cette première partie ( en attendant la suivante la semaine prochaine !).</p><table style="width: 100%;" border="1"><tbody><tr><td align="center" valign="middle"><span style="font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;">Novembre 2014</span></td><td align="left" valign="middle"><strong><span style="font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;">Gaël Giraud</span></strong></td><td align="left" valign="middle" height="33"><ul><li><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;">La monnaie, ce sont les banques privées qui la créent 1/2</span></strong></li></ul></td><td align="center"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://jaidulouperunepisode.org/TRANSCRIPTIONS/042_Gael_Giraud_ce_sont_les_banques_privees_qui_creent_la_monnaie.doc"><img src="http://jaidulouperunepisode.org/images/txt_html-petite.jpg" alt="" width="22" height="22" border="0" /></a></span><span style="color: #000000; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://jaidulouperunepisode.org/SON/042_Gael_Giraud_1_sur_2_ce_sont_les_banques_qui_creent_la_monnaie.mp3"><img src="http://jaidulouperunepisode.org/images/speaker.gif" alt="" width="21" height="21" align="bottom" border="0" /></a></span><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #ff9900; font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="font-family: Geneva,Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://jaidulouperunepisode.org/TRANSCRIPTIONS/042_Gael_Giraud_ce_sont_les_banques_privees_qui_creent_la_monnaie.pdf"><img src="http://jaidulouperunepisode.org/images/icone_pdf-petite.jpg" alt="" width="20" height="20" border="0" /></a></span></strong></span></strong></span></span></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></strong></span></td></tr></tbody></table></div><div class="entry-content"> </div><div class="entry-content"> </div><p> </p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x2aw5j2" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x2aw5j2_gael-giraud-ce-sont-les-banques-privees-qui-creent-la-monnaie-1-sur-2_webcam" target="_blank">Gael_Giraud_ce_sont_les_banques_privees_qui...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/pascale-fourier" target="_blank">pascale-fourier</a></em></p><p> <strong><span style="color: #ff6600;">Transcription lisible sur le Net ci-dessous ( transcription assurée par <span style="text-decoration: underline;">Audrey d’Aquin</span>):</span></strong></p><p> </p><p> </p><div class="entry-content"><p align="CENTER"><em><span style="color: #ff9900;"><span style="font-family: Geneva,Arial;"><span style="font-size: xx-large;"><span style="text-decoration: underline;">Il faut le dire…</span></span></span></span></em></p><p align="CENTER"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Geneva,Arial;"><span style="font-size: small;">les interviews de Pascale Fourier</span></span></span></strong></p><p align="CENTER"><em><span style="color: #ff9900;"><span style="font-family: Geneva,Arial;"><span style="font-size: small;">****</span></span></span></em></p><p align="CENTER"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: large;">Gaël Giraud, </span></span></span></strong></p><p align="CENTER"><strong><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: large;">chercheur en économie au CNRS</span></span></span></strong></p><p align="CENTER"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: large;">auteur de «Illusion financière » </span></span></span></strong><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;">–</span></span></span></strong><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;">éditions de l’Atelier, 2012</span></span></span></strong></p><p align="CENTER"><span style="color: #000000;"> <span style="font-family: Geneva,Arial;"><span style="font-size: small;">Interview de Novembre 2014</span></span></span></p><p align="CENTER"><strong><span style="color: #ff9900;"><span style="font-family: Geneva,Arial;"><span style="font-size: x-large;">Thème: Monnaie !</span></span></span></strong></p><h1 align="CENTER"><strong><span style="color: #ff9900;"><span style="font-family: Geneva,Arial;"><span style="font-size: large;">Ce sont les banques privées qui créent la monnaie ½</span></span></span></strong></h1><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00a435;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Pascale Fourier</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> :</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Je lis pas mal de livres et j’y vois que la sphère financière a une place infiniment plus importante que la sphère réelle, que le chiffre de l’argent qui est dans la sphère financière est incroyablement plus grand que celui qui est dans la sphère réelle. Mais je n’arrive pas à comprendre d’où sort cet argent ?</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Pourquoi beaucoup d’argent circule-t-il dans la sphère financière ?</strong></span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00bb00;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Gaël Giraud</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> : C</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">et argent, c’est de la monnaie qui est créé par les banques centrales, et, en fait, en dernière analyse, par les banques de second rang, les les banques privées. Et cette monnaie, au lieu de venir irriguer les transactions dans l’économie réelle, migre très rapidement vers la sphère financière pour alimenter des transactions d’actifs financiers qui n’ont pas de contrepartie réelles.</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Pourquoi cette migration ? Eh bien parce que les transactions financières, encore aujourd’hui, continuent de promettre des rendements qui sont incomparablement supérieurs à ceux de l’économie réelle. </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">En fait, dans l’économie réelle aujourd’hui, vous n’avez plus de croissance dans la plupart des pays de l’OCDE, et donc du coup faire un investissement dans l’économie réelle aujourd’hui, ça veut dire en gros avoir un retour sur investissement qui sera très proche de zéro dans les années qui viennent. </span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">En revanche, dans la sphère financière, on continue aujourd’hui à avoir des investissements qui promettent des rendements de 5, 9, 10% par an, ce que l’économie réelle ne peut absolument pas promettre. Du coup, c’est beaucoup plus attractif, c’est beaucoup plus intéressant, et ça fait que l’essentiel de la monnaie qui est créée migre très rapidement vers les sphères financières pour alimenter ce type de transactions, évidemment beaucoup plus risquées que les transactions dans l’économie réelle : les transactions financières ne peuvent promettre un rendement annuel de 10% que parce qu’ il y a une prise de risque considérable. Et donc ça rapporte 10% tant qu’on ne se plante pas…Et le jour où en fait on n’a pas de chance, ça fait perdre beaucoup d’argent…</span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00a435;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Pascale Fourier</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> :</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Et c’est complètement déconnecté de la sphère réelle ? Ce n’est pas de l’argent qui a un moment produit quelque chose ?</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00bb00;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Gaël Giraud</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> : </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Disons qu’en gros, sur l’ensemble des transactions financières dans une journée, vous en avez quelque chose comme, en gros, 10% où vous avez une des deux contreparties qui vient de l’économie réelle. Un peu moins de 10%, en fait. </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Vous avez un peu moins d’une transaction sur dix qui met en relation un acteur économique qui vient de la sphère réelle et un acteur économique qui vient de la sphère financière. Le reste, non, ce sont des acteurs qui sont tous issus de la sphère financière qui font les transactions entre eux.</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00a435;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Pascale Fourier</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> :</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Et du coup, c’est une sorte de casino dans lequel on joue de l’argent qui rapporte…?</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00bb00;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Gaël Giraud</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> : Pour </span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">90% de ces transactions, qui ne mettent pas en jeu un acteur de l’économie réelle, on pourrait dire qu’effectivement ce sont des paris, qui concernent uniquement les acteurs de la sphère financière. On peut appeler ça un casino, si vous voulez. Ce sont des paris d’argent, entre argentiers.</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>A quoi sert la finance ?</strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00a435;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Pascale Fourier</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> :</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Mais du coup, ça n’a pas trop d’intérêt pour nous de nous intéresser à la sphère financière … ?</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00bb00;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Gaël Giraud</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> : L</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">a question est de savoir quelle est l’utilité sociale de cette sphère financière. A priori, elle est supposée permettre deux choses : une allocation de l’épargne des ménages, et une allocation du risque. </span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Vous êtes épargnant. Vous décidez de reporter à plus tard votre consommation et vous avez un peu de revenu. Disons que la banque qui récupère votre épargne va la placer. Et du coup, si elle accepte de prendre des risques considérables, dont la plupart du temps vous n’êtes pas informés, elle va vous promettre un rendement de votre épargne qui est très intéressant, alors que, si elle avait investi uniquement dans l’économie réelle, quand celle-ci n’a pas de croissance, l’épargne ne vous aurait évidement pas rapporté grand-chose. Ça, c’est un premier point. Mais on pourrait s’interroger sur l’utilité sociale de ce premier point puisque ces rendements exorbitants ne sont possibles qu’à la condition d’une prise de risque, que la plupart des citoyens à mon avis, ne sont pas du tout prêts à prendre en réalité. </span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">La deuxième utilité sociale possible de la sphère financière, c’est d’assurer la protection contre les risques. Admettons que vous êtes un chef d’entreprise. Vous faites des transactions marchandes entre la zone euro et les États-Unis. Vous avez donc besoin de vous couvrir contre le risque de change dollars/euros. Depuis l’abandon des accords de Bretton-Woods en 1971-72, ce risque de change est très fort. Et du coup, les banques proposent aux entrepreneurs, qui sont exposés à ce risque, des contrats, qui sont comme des contrats d’assurance, qui vont leur rapporter de l’argent si jamais il y a un désastre, un sinistre : par exemple une dévaluation très forte de l’euro, si je suis exposé à la baisse de l’euro – ou inversement, si pour moi la mauvaise nouvelle, c’est que le dollar se déprécie… Ça, c’est de la protection.</span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">La question est de savoir si c’est socialement utile au niveau systémique, à l’ensemble de la société ? Que ce soit utile à un individu particulier, là-dessus il n’y a pas de doute, à moins qu’il ne se fasse complètement rouler dans la farine… Ça arrive quelquefois, mais disons que la plupart des transactions sont tout de même des transactions sincères, c’est-à-dire que le client reçoit bien le service qu’il a rémunéré en terme de protection contre le risque. Mais ce n’est pas parce qu’un individu est satisfait du service qui lui est rendu par sa banque que ce service est socialement utile. Ce n’est pas parce qu’une banque crée un actif financier qui protège un individu contre un risque, que le risque a disparu pour autant : tout ce que fait cette banque, c’est de transférer ce risque des épaules de l’individu qui ne veut pas le porter sur celles de quelqu’un d’autre, ou de différentes autres personnes. Le risque est donc redistribué dans l’ensemble de l’économie, mais il ne disparaît pas pour autant. </span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Question : est-ce que cette redistribution du risque est socialement utile ? La réponse de l’économie théorique, c’est « on n’en sait rien ». Ça dépend complètement. Il se peut que une banque fasse bien son travail et qu’elle réalloue de manière socialement utile le risque, il se peut aussi que la réallocation du risque par une banque, même si c’est profitable à un individu, au client de la banque, soit catastrophique au niveau systémique. L’exemple paradigmatique, c’est évidement la crise des subprimes où le risque de défaut des ménages pauvres américains a été redistribué à travers des objets structurés très compliqués, qu’on appelle des CDO, des mille-feuilles financiers. Le risque de crédit a été redistribué dans la planète entière, et en fait on s’est rendu compte que cette redistribution était bien pire que l’absence de transfert de risque sur les épaules de quelqu’un d’autre ! C’est un exemple où on voit que la diversification ne fait pas disparaître le risque et d’une certaine manière qu’elle l’amplifie. Dans d’autres situations, la diversification joue son rôle positif cependant.</span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Ce sont les banques privées qui créent la monnaie</strong></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00a435;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Pascale Fourier</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> :</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> A un moment, au tout début, vous disiez que l’argent était créé par les banques centrales, et qu’en dernier ressort, finalement, c’était les banques privées qui créaient la monnaie, et qu’ensuite cet argent pouvait aller dans les transactions financières…Je n’arrive pas vraiment à comprendre ce que vous avez dit.</span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #00bb00;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Gaël Giraud</span></span></span></span></strong><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> : E</span></span><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">n fait, la sphère monétaire a deux étages : l’étage supérieur et le rez-de-chaussée. </span></span></span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">A l’étage supérieur, vous avez la banque centrale qui crée de la monnaie qu’on appelle de la « monnaie banque centrale ». L’agrégat de cette monnaie banque centrale s’appelle M0 : c’est la base monétaire. Cette monnaie, ni vous ni moi ne l’avons jamais vue. C’est la monnaie qui reste piégée, cantonnée dans ce qu’on appelle le « marché interbancaire » auquel n’ont accès que les banques. Il n’y a donc que les banquiers qui palpent la monnaie banque centrale si je puis dire. Cette « monnaie banque centrale » sert aux transactions entre les banques. </span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">La monnaie que vous et moi utilisons, c’est la monnaie qui se trouve au rez-de-chaussée, qui, elle, n’est pas de la monnaie banque centrale, mais qui est de la monnaie qui est essentiellement créée par des banques de second rang, des banques privées. Pourquoi? Parce qu’aujourd’hui la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire les billets et les pièces de monnaie, émis par la banque centrale, représente une fraction très très faible de la masse monétaire que nous utilisons. L’essentiel de nos transactions monétaires dans le monde réel aujourd’hui sont des transactions qui correspondent à des écritures, des opérations d’écritures sur des écrans d’ordinateurs, et plus du tout à des transactions avec des billets et des pièces.</span></span></span></p><p lang="fr-FR" align="JUSTIFY"> <span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: small;">L’essentiel de la monnaie qu’on utilise au rez-de- chaussée est de la monnaie qui est créée par les banques privées au moment où elles a
Ratatosk
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Nemica Banca
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-11-12:5488325
2014-11-12T14:05:54+01:00
2014-11-12T14:05:54+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4757839" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2945215627.jpg" alt="tumblr_netxasz1351rnng97o1_1280.jpg" width="527" height="660" /></p>
Ratatosk
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Kerry Bolton’s The Banking Swindle
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-11-04:5480003
2014-11-04T00:05:00+01:00
2014-11-04T00:05:00+01:00
Kerry Bolton’s The Banking Swindle By Eugène Montsalvat ...
<p id="BlogTitle"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Kerry Bolton’s <em>The Banking Swindle</em></strong></span></p><p id="BlogDate"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">By <span style="text-decoration: underline;">Eugène Montsalvat</span> </span></strong></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.counter-currents.com </span></strong></span></p><div id="BlogContent"><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4743503" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1738757386.jpg" alt="bankingswindle-187x300.jpg" /><span style="font-size: medium;">Kerry Bolton</span></span></strong><br /><span style="font-size: medium; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> <em><a href="http://www.amazon.com/gp/product/1908476842/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1789&creative=390957&creativeASIN=1908476842&linkCode=as2&tag=countecurrenp-20&linkId=5SQXNAMDU3B6GM3M" rel="external"><span style="color: #99cc00;">The Banking Swindle: Money Creation and the State</span></a> <sup>[2]</sup><img style="border: none !important; margin: 0px !important;" src="http://ir-na.amazon-adsystem.com/e/ir?t=countecurrenp-20&l=as2&o=1&a=1908476842" alt="" width="1" height="1" border="0" /></em></span></strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Black House Publishing, 2013</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Kerry Bolton’s <em>The Banking Swindle</em> is a great introduction to the economics of the true Right, which aligns itself against the forces of usury. The topic of economics is quite neglected in the discourse of the modern Right, especially in the Anglosphere. Concerns about race, immigration, multiculturalism, or historical revisionism consume far more ink than the question of money, however behind all of these issues lies money power. Indeed Bolton refers to its paramount importance:</span></strong></p><p style="padding-left: 30px;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">No other policy of the Right, in whatever part of the world, is possible without the need to first secure the economic and financial sovereignty of the state, and this can only be achieved when the State or Crown assumes the prerogative over banking and credit creation. The bottom line is that no State- and hence people- are truly free while any decisions that are made can be undermined and wrecked by decisions made in the boardrooms of global corporations, by the fluctuations of the world stock market, and by the power of bankers to turn off the credit supply if a state pursues policies not in the interest of the plutocracy… All other issues, including the Right’s now usually be-all issue of race and immigration, are secondary, and no Rightist government could implement Rightist policies until the sovereignty of credit creation is achieved.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The system of interest finance allows bankers to create money out of nothing and loan it at interest, which must be repaid with real production. As Gottfried Feder and Dietrich Eckart stated in their pamphlet, <em>To All Working People</em>, “Interest has to come from somewhere after all, somewhere these billions and more billions have to be produced by hard labour! Who does this? You do it, nobody but you! That’s right, it is your money, hard earned through care and sorrow, which is as if magnetically drawn into the coffers of these insatiable people . . .” Thus entire nations can be bound by debt and their physical assets seized to pay off the creditors who created their debt. Hence we see nations like Greece enduring austerity regimes, where the services are cut and the nation’s assets sold, to ensure that the bondholders do not lose their money. Over and over again people are told to tighten their belts, cut spending, and do without, in order to keep the financial system afloat. Yet during the Great Depression, alternatives to this system were popular and were advocated by nationalist and anti-liberal movements. Bolton illuminates this forgotten chapter in economic history.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Before addressing the various alternatives to the debt finance system, Bolton briefly discusses its history. He notes that while usury dates back to Mesopotamian times, with Babylon’s loans of seed-corn, the modern system of international finance, based out of the city of London, yet loyal only to profit, emerged with the expansion of commerce Age of Exploration and the weakened position of the anti-usury Catholic Church following the Reformation. The victory of the mercantile forces of Oliver Cromwell over the agricultural, feudal interests of Charles I in the English Civil War paved the way for financial domination. Cromwell maintained good relations with Dutch, Sephardic Jewish, and Huguenot merchants, paving the way for London to become the major financial centre in Europe.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The so-called Glorious Revolution of 1688 sealed this result, with the Catholic King James II deposed and replaced with the Dutch Protestant William III, who had borrowed heavily from Amsterdam’s banks to fight his wars. Under William II the Bank of England was chartered, establishing a private bank with the purpose of lending the throne money at interest. From 1700 to 1815, the national debt of Britain grew from 12 million pounds to 850 million, funded by this bank.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The Rothschild family, originally from Frankfort and branching out to Paris, Naples, Vienna, and London, became involved in the English struggle against Napoleon under Nathan Rothschild, utilizing their international network to gather information. It is necessary to note that Napoleon’s economic system sought to achieve autarky and the Bank of France limited dividends and extended credit at low interest rates to aid manufacturers rather than leave them indebted. A victory for Napoleon would have meant a tremendous loss for the forces of finance. The victory of the British Empire and its global expansion allowed the Rothschild family to extend their influence.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Nathan’s grandson “Natty” Rothschild cultivated links with imperialist Cecil Rhodes. But Rothschild was not a British imperialist for the sake of Britain, indeed he extended loans to the anti-British Boer government in 1892, much to displeasure of Rhodes. Rothschild simply saw the British Empire as the safest means of supporting commerce. As colonial expansion slowed, they adopted an internationalist line, abandoning the antiquated Empire that now served as a barrier to free trade, forging links with New York and Tokyo following the Second World War.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In recent history, it was the events of the Great Depression awakened many to the flaws of the interest finance system. The Federal Reserve, the private bank that controls the United States’ money supply, called in the loans from its 12 regional branches, who in turn financed the various local banks of the country, at the end of this transaction the ordinary debtor was forced to pay or face foreclosure. In the midst of this crisis, farmers were ordered to destroy stockpiles of food that couldn’t be purchased for lack of funds, while people went hungry. Unlike today, the people and their political leaders did not blindly follow the solutions offered by the same people who caused the problem, rather they sought out alternatives to usury. The interrelated concepts of state credit and social credit found widespread popular support.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The idea of state credit pre-dates the concept of social credit, which was codified by Major C. H. Douglas in the 1920s and 1930s. In a state credit system, the state prints its own money and uses it to purchase goods and services or loans it to producers at zero or minimal interest, rather than borrowing money from creditors at interest and having the people of the state work to pay the interest on these outside loans.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">One early example of state credit was seen in Quebec in 1685, when the colony failed to receive funding from the crown. The Intendant of the Province, Monsieur de Meulle, faced with the inability to pay his troops, and having no ability to borrow money nor a press to print it, simply collected playing cards, cut them up, and used them as currency in the place of outside funds. This action saved the French crown 13,000 livres. The cards acted as scrip: arbitrary objects such as paper or tokens that serve as legal tender.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Scrip was used on the British Isle of Guernsey in 1820, when the state could neither secure outside loans nor increase taxes to raise the funds need to maintain and improve the local infrastructure. To deal with the situation the state issued 6,000 pounds worth of State Notes, which were used to pay for needed improvements on the island. While the idea of a state printing its own money and using it to pay for goods and services directly is dismissed as “funny money,” the Isle of Guernsey subsequently prospered from the creation of debt free currency. The only difference between this alleged “funny money” and regular money was that it was not created at a usurious interest by a private bank.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In the turbulent years of the Weimar Republic, when hyperinflation effected the value of the Mark, the Wära, issued by the Wära Barter Company, was notable example of economically successful scrip. Following the Great Depression in 1929, the employees of Hebecker in the village of Schwanenkirchen were paid in Wära, which the villagers accepted as valid currency. The resulting success in Schwanenkirchen was described as miraculous in the press and eventually 2000 corporations accepted it until it was banned in 1931. In the Austrian town of Woergl a similar to the Wära was implemented, where the mayor’s Local Relief Commission issued stamps to serve as scrip, which paid for new public works programs, which dropped unemployment. The Woergl stamp scrip was outlawed in 1933.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In the English-speaking countries, the events of the Great Depression fuelled interest in alternatives to the debt finance system, particularly the Social Credit system of Canada’s Major C. H. Douglas. The basic premise of the system is that the amount of money in circulation is never equal to the amount needed to consume the whole of what is produced. This is demonstrated by the “A+B Theorem.” Let A be the amount a producer pays his employees, and let B be the amount a producer spends on outside payments. The minimum amount needed to sustain the producer is the sum, A+B, however only A has purchasing power. Thus B is really a shortfall of purchasing power. To address the shortfall in purchasing power, Douglas proposed a “National Dividend,” paid by the state to the people, issued not as debt to be repaid, but as the birthright of the citizen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A prominent exponent of this idea was the American poet Ezra Pound, who saw Italian Fascism as a vehicle for Social Credit. In New Zealand the poet Rex Fairburn adopted the ideas of Social Credit as well. Douglas’ tour of New Zealand also inspired Campbell Begg’s New Zealand Legion, which at one timed amassed 20,000 members. In Great Britain, the Green Shirts, an organization descended from the Anglo-Saxon and Medieval inspired Kibbo Kift scouting movement, rallied the unemployed and hungry to the idea of Social Credit. In 1936, Green Shirts founder John Hargrave was appointed an advisor to a Social Credit government in Alberta, Canada. However, the central government foiled attempts at properly implementing the system. W. K. A. J. Chambers-Hunter supported Social Credit ideas in Oswald Mosley’s British Union of Fascists, under the premise that “British credit shall be used for British purposes.” In Canada, a Catholic organization called the Pilgrims of St. Michael, founded in 1935 by Louis Even and still extant, emphasized Social Credit as an alternative to the sinful usury based finance system.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Yet there was another Catholic crusader against usury that influenced the Pilgrims of St. Michael. In America, Canadian-born Father Charles Coughlin, the host of a popular Roman Catholic radio show for children, addressed their parents on broadcast on the issue of money, his well-received attack on usury lead to the creation of the Radio League of the Little Flower. By 1932 he had an audience of up to 45 million listeners. Originally a proponent of the New Deal, Coughlin broke with Roosevelt and created the National Union for Social Justice, which distributed his paper <em>Social Justice</em>. He demanded the abolition of private banking and returning the ability to print and regulate the money supply to Congress, in place of the Federal Reserve. However increasing opposition in the hierarchy of the Catholic Church and changes in radio regulations caused by the outbreak of World War II forced Coughlin to cease broadcasting in 1940 and in 1942 <em>Social Justice</em> was banned from the US mail.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">While much of the popular outrage over the injustices of the debt-finance system died with World War II, it resulted in concrete political changes in several countries. Long before the Great Depression, the Australian Labour politician King O’Malley identified the banking system as the root of the common man’s misery stating, “The present banking system was founded on the idea that the many were created for the few to prey on. Debts are contracted for land, labour, products, and other commodities. When interest rises government bonds depreciate, holders sell to secure ready money to benefit by rise in interest. High rates of interest rapidly increase the indebtedness of the people.”</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">His proposed solution was the creation of a Commonwealth Bank that would serve as a national bank of the issue of currency without resorting to usury. Eventually, after much struggle, the Commonwealth Bank was instituted as a state-owned, but commercial bank, and it failed to issue state credit, however it’s first governor didn’t use private capital to fund the bank and was able to fund Australia’s government without imposing usurious interest upon the nation.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In the First World War, while other nations were paying 6% on their debt, the Commonwealth Bank only charged 1%, sparing Australia the ensuing economic turmoil. Until 1924, the Commonwealth Bank financed the construction of homes, roads, railways, and other forms of infrastructure at minimum charge, resulting in great prosperity. Yet in 1924, private interests took control of the governing directorate, and this came to an end.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Another political success in the Oceania was the New Zealand’s state housing program funded by the state credit from the Reserve Bank. This project reduced unemployment in the depths of the Great Depression. An initial 5 million pounds of state credit were issued, at minimal interest, without the backing of any other private financial institution. While the state housing project is widely lauded, the unorthodox method of its financing is barely commented upon in history books. <em>The Banking Swindle</em> does tremendous service to financial history by recounting the success of what is far too often dismissed as “funny money.”</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The pivotal figure in the struggle for state credit in New Zealand was John A. Lee, a socialist influenced by the ideas of Social Credit, who outlined his vision in <em>Money Power for the People.</em> He stated, “that winning complete financial power as the first move toward a new social order,” realizing that state owned interests would be powerless if they depended upon private or foreign financing, which could be manipulated to produce detrimental effects on New Zealand’s people. This lesson has been lost upon many of the self-proclaimed socialist governments of the world, like Greece, whose socialist government borrowed millions from foreign investors only have austerity forced upon it by these usurers.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The principle of freedom from the chains of international finance appealed to the nationalists of the era as well, as noted by the BUF’s endorsement of “British Credit for British purposes.” One of the founding principles of the German Worker’s Party, which later become the National Socialist German Worker’s Party, was to break the bondage of interest. The primary economic mind behind them was Gottfried Feder, a founding member of the German Worker’s Party. Recognizing that interest gave money a power to reproduce itself at a cost to productive labour, Feder advocated the abolishment of income earned without physical or intellectual labour, a concept enshrined as the 11th point of the NSDAP. While the Marxists focused their ire on private property, Feder stated that “you never hear a word about, never a syllable, and there is nothing in the world which is such a curse on humanity! I mean loan capital!” Following the National Socialist assumption of power state credit was used to fund public works projects and the interest rates were limited by law. Hitler himself remarked:</span></strong></p><p style="padding-left: 30px;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">All thoughts of gold reserves and foreign exchange fade befor
Ratatosk
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Les charognards contre les peuples
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-09-16:5447223
2014-09-16T00:05:00+02:00
2014-09-16T00:05:00+02:00
Les charognards contre les peuples par Georges...
<p> <img id="media-4689640" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/4279293368.jpg" alt="char49582-1.jpg" /></p><p id="BlogTitle"><span style="font-family: arial black, avant garde; font-size: xx-large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #ff6600;">Les charognards contre les peuples</span> </span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></strong></span></p><div id="BlogContent"><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Si les feux de l’actualité se focalisèrent au cours de cet été 2014 sur l’inquiétante épidémie du virus Ébola en Afrique de l’Ouest, la guerre civile en Ukraine, les avancées de l’État islamiste en Orient, la crise gouvernementale hexagonale ou les succès sportifs français, seule la presse écrite a largement commenté le brûlant litige entre l’Argentine et la finance internationale anonyme.</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">À l’heure où se discutent en catimini les accords transatlantiques et que la « justice » étatsunienne condamne à 8,97 milliards de dollars le groupe bancaire français <em>B.N.P. – Paribas</em> parce qu’elle a commercé dans cette monnaie hors du territoire <em>yankee</em> avec des États (Cuba, Soudan, Iran) soumis à un embargo du fait de leur refus de s’écraser devant Washington, ce qui arrive à l’Argentine risque à brève échéance d’atteindre tous les États réfractaires au nouveau désordre mondialiste préparé par l’hyper-classe ploutocratique apatride.</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">En 2001, Buenos Aires se déclara en défaut de paiement pour un montant de 82,2 milliards de dollars. De nombreux créanciers se retrouvèrent lésés si bien que le gouvernement argentin engagea des négociations qui aboutirent en 2005 et en 2010 à une restructuration de la dette. L’accord conclu stipule que 92 % des prêteurs abandonnent plus de 70 % de leurs créances. Seule une infime minorité l’a désavoué dont les « fonds vautours » qu’il serait plus judicieux de nommer « fonds charognards ». <em>Aurelius Management</em> et <em>N.M.L. Capital</em>, filiale d’<em>Elliott Management</em> fondé et présidé par l’Étatsunien Paul Singer, en sont d’excellents exemples.</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Incarnation d’une économie <em>spéculative</em> et <em>improductive</em>, Paul Singer se consacre à « l’achat de dette “ décotée ”. Il acquiert pour une bouchée de pain les créances d’États en difficulté, dont les propriétaires sont lassés d’attendre un hypothétique remboursement. Entre ensuite en scène une armada de juristes, banquiers et consultants pour contraindre le pays récalcitrant à honorer ses échéances. Par la négociation, mais surtout devant les tribunaux (1) ». Bref, c’est une sorte de Bernard Tapie à la puissance mille et à la voracité planétaire.</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: center; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">L’Argentine endettée</span></strong></span></p><p style="text-align: center; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Puissance industrielle et rurale, l’Argentine a bénéficié entre 2002 et 2012 de la hausse du cours des matières premières agricoles. Elle régla dès « 2003, par anticipation et en une seule fois, la totalité de ce qu’elle devait au <em>Fonds monétaire internationale</em> (F.M.I.), et dernièrement, le 28 juillet, au <em>Club de Paris</em> (2) ». Or, le 23 février 2012, un juge fédéral, octogénaire, du district de New York nommé en 1972 par Richard Nixon (3), Thomas Griesa, « interdit à l’Argentine d’honorer ses échéances sur sa nouvelle dette […] tant qu’elle ne remboursait pas, en parallèle, 1,33 milliard de dollars aux porteurs de sa vieille dette (4) », en l’occurrence les fonds charognards. « Entre 2005 et 2010, des fonds d’investissement spécialisés entre autres dans les titres obligataires, rachètent à des créanciers ayant refusé la restructuration de 2005 (donc parmi les 7 % restant) leurs titres de dette sur l’Argentine. <em>N.M.L. Capital </em>et <em>Aurelius Management </em>[…] entrent alors en possession de ces titres (libellés en dollars américains), en les rachetant à prix cassés à des investisseurs en cessation de paiement. Ils se retournent ensuite contre l’Argentine pour en exiger le remboursement, par l’intervention de la justice américaine qui est en mesure d’agir, car la dette détenue par ces fonds est libellée en dollars et relève donc de sa juridiction (5). » Pis, au moment de l’acceptation de l’emprunt étranger, le « contrat stipule les obligations qui pèsent tant pour l’emprunteur, l’Argentine, que sur ses créanciers. Le contrat précise également la loi applicable, l’Argentine ayant choisi d’émettre sa dette, en fonction de différents critères (tel que le lieu d’émission), sous l’empire de quatre lois différentes : la sienne, la loi de l’État de New York, la loi anglaise et la loi japonaise. Ce contrat ajoute, enfin, que si un différend venait à opposer les parties, un juge aurait compétence pour le trancher (6) ».</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le gouvernement argentin de Cristina Kirchner conteste la décision du juge Griesa devant la Cour suprême des États-Unis qui, le 16 juin 2014, refuse d’examiner l’affaire et rend dès lors le jugement exécutoire. « Mais l’État argentin s’est vu dans l’impossibilité d’honorer un remboursement de 539 millions de dollars à ces créanciers, car la Cour suprême américaine a bloqué dans le même temps tous les remboursements tant que les “ fonds vautours ” n’ont pas reçu prioritairement les 1,5 milliard de dollars exigés (7). » L’ordonnance de Thomas Griesa avertit que « les établissements financiers qui aideraient l’Argentine à passer outre cette interdiction pourraient être considérés comme complices (8) ». Qu’attendent donc les banques russes, mises sur liste noire par l’Occident, pour aider l’Argentine ? La Russie ferait là un beau pied-de-nez au B.O.A. (9). Par cette incroyable pression judiciaire, véritable précédent géopolitique, car « la remise en cause de la souveraineté de l’Argentine avec les fonds <em>N.M.L. Capital</em> et <em>Aurelius Management </em>envoie un signal assez inquiétant (10) », Thomas Griesa ne cache pas qu’il veut « en tant que juge, trouver un mécanisme légal qui empêche la République [d’Argentine] d’ignorer [s]es sentences (11) ».</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">L’Argentine réplique à cette décision inique en estimant que cet individu « “ a outrepassé sa juridiction ”, parce qu’ “ un juge des États-Unis n’a pas compétence pour porter atteinte au recouvrement des titres régis par les lois de l’Angleterre et du Pays de Galles et payés en euros conformément à une procédure de règlement qui ne passe pas par les États-Unis ” (12) ». Cette argumentation juridique défense déplaît à Thomas Griesa qui « menace de poursuivre l’Argentine pour “ outrage ” si elle continue à diffuser des informations “ fausses et trompeuses ” (13) ». Il se permet ainsi d’intimider un gouvernement souverain ! L’impudence de ce petit personnel inféodé au Grand Capital paraît sans limites ! Conscient toutefois de sa témérité, Griesa revient néanmoins sur sa bravade. Néanmoins, « dans une ultime tentative, Buenos Aires a proposé de régler les fonds dans le pays plutôt qu’à New York. “ Illégal ”, a répondu l’inflexible juge (14) ». Le 7 août dernier, la présidente de la nation argentine a donc saisi la Cour internationale de justice installée à La Haye aux Pays-Bas. Or Washington ne la reconnaît pas !</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: center; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">La justice comme arme décisive <em>yankee</em></span></strong></span></p><p style="text-align: center; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le démêlé entre l’Argentine et les charognards soutenus par l’Oncle Sam dépasse les seuls cadres juridique, financier et économique. Les États-Unis postulent depuis longtemps que leurs lois ont une portée internationale qui balaient les souverainetés étatiques. On a oublié que le 28 février 1990, par six voix contre trois, la Cour suprême autorisait sa police, en réalité le F.B.I., la C.I.A. et d’autres officines plus discrètes, à perquisitionner dans le monde entier ainsi qu’à arrêter tout non-Étatsunien poursuivi par les autorités et les tribunaux outre-Atlantique. Sous les présidences Bush fils et Obama, des citoyens étatsuniens ont même été assassinés à l’étranger par les drones. Par conséquent, « avec la décision de la Cour suprême, la situation devient encore plus simple : d’une part, les ressortissants étrangers, qui sont supposés obéir aux lois américaines, peuvent être arrêtés dans n’importe quel pays du monde, même sans le consentement du pays concerné et conduits de force aux États-Unis. […] D’autre part, s’ils doivent obéir à la <em>lex americana</em>, ils ne peuvent prétendre bénéficier des protections qu’elle prévoit pour les seuls citoyens des États-Unis (15) ». Il est plus que probable que le calamiteux traité transatlantique en préparation s’accompagnera de dispositions juridiques et sécuritaires qui rendront effectif un mandat d’arrêt transatlantique à l’encontre de tous les ennemis du B.O.A. Le juge Griesa y contribue à sa manière.</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le fameux traité Union européenne travestie – États-Unis n’est que l’arbre qui cache une inquiétante forêt. Connaissez-vous le T.i.S.A. (<em>Trade in Services Agreement</em>) ou « Accord sur le commerce des services » qui se discute, hors d’une O.M.C. décatie, entre une cinquantaine d’États ? Ce T.i.S.A. entend réduire (effacer serait plus juste) les barrières réglementaires aux échanges internationaux de services (dans leur plus large acception). Bannissant toute préférence régionale, nationale ou continentale, le texte comporte deux modalités dangereuses défendues par les Anglo-Saxons : « La “<em>standstill clause</em> ”, ou clause du <em>statu quo</em>, interdirait ainsi aux pays d’établir dans le futur un niveau de régulation supérieur à celui en vigueur au moment de la signature de l’accord. Et selon la clause de cliquet (“ <em>ratchet clause</em> ”), toute nouvelle dérégulation établirait un plancher irréversible (16). »</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">En dépit de ses velléités d’omnipotence, la justice étatsunienne n’est pas toute puissante, surtout si elle se confronte à la souveraineté revendiquée d’États volontaristes. Qu’on pense au Bélarus ! Et que vaudraient les sentences d’un Thomas Griesa face à la Chine, à la Russie, à la Corée du Nord, voire à l’Inde ? Certains croient que « la solution réside dans la création d’un <em>Tribunal international des faillites d’État</em>, conformément à la proposition élaborée par le F.M.I. en 2002 mais refusée par une alliance entre les États-Unis et les grands pays émergents (17) ».</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Le tribunal d’arbitrage privé a cependant la préférence des <em>banksters</em>. Les contribuables français connaissent bien cette procédure qui leur a coûté la broutille de 403 millions d’euros lors du conflit entre Bernard Tapie et <em>Le Crédit lyonnais</em> aux temps de Sarközy président, cet autre Hollande. Les plus avertis de l’opinion publique savent que le traité de libre échange U.E. – U.S.A. en discussion s’inspire de l’accord – toujours pas entériné – entre l’U.E. et le Canada. L’Allemagne rechigne en effet sur certaines dispositions du traité, en particulier l’I.S.D.S. (<em>Investor-State Dispute Settlement</em>) que Britanniques, Étatsuniens et Canadiens jugent intouchable et non négociable. « Ce mécanisme de règlement des différends indique que les entreprises étrangères peuvent poursuivre des États si elles considèrent qu’un gouvernement enfreint les termes d’un accord commercial. En théorie, il veille à offrir un filet de sécurité juridique aux firmes investissant à l’étranger. […] L’I.S.D.S. indique […] que le désaccord doit être tranché par un tribunal arbitral international. L’instance privilégiée dans ce cas est le <em>Centre international des règlements des différends liés à l’investissement</em>, un organe dépendant de la Banque mondiale basée à Washington, dont les juges sont des professeurs de droit ou des avocats d’affaires nommés au cas par cas (18). »</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La vive résistance argentine décuple l’envie des cénacles financialistes de recourir systématiquement à la justice étatsunienne quand les tribunaux privés sans appel n’ont aucun effet. Les États-Unis sont instrumentalisés par la finance, car, – c’est le paradoxe -, « pour privatiser, pour déréguler, pour imposer la loi du profit, il faut un État fort, comme on le voit aux États-Unis ou en Chine (19) ». La motivation pécuniaire joue aussi son rôle. Les fonds charognards « exigent un remboursement à 100 %, quitte à entamer de longues procédures devant les tribunaux américains ou anglais, réputés protecteurs pour les créanciers. “ Quel investisseur acceptera maintenant la restructuration d’une dette souveraine sachant que tout le processus peut être bloqué par la justice ? ”, s’interroge Juan Carlos Rodado, économiste chez <em>Natixis</em> (20) ».</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: center; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Quel État voyou ?</span></strong></span></p><p style="text-align: center; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Pour sa part, Nicolas Baverez ose écrire que « l’Argentine est un État voyou qui a érigé en modèle économique la spoliation à intervalles réguliers des investisseurs et de ses créanciers publics et privés. Les fonds injustement qualifiés de “ vautours ” ont fait œuvre de salubrité publique en rappelant Buenos Aires au respect des ses obligations financières et de la règle de droit (21) ». Ainsi donc, c’est l’Argentine qui gèle les avoirs financiers russes, iraniens, syriens ou bélarussiens. L’éditorialiste ami du <em>Siècle</em> a une singulière vision de l’État voyou, lui qui côtoie en permanence la voyoucratie hexagonale en col blanc. Oui, il existe des États et des entités voyous : les États-Unis, la Grande-Bretagne, Israël, l’Union (pseudo-)européenne, la République hexagonale (qui bafoue sa propre signature), la Cour pénale internationale, le F.M.I., l’O.T.A.N., la Cour européenne des droits de l’homme, etc. Baverez a oublié (ou ne sait pas) qu’« au cours des années 1990, l’économie argentine se “ dollarise ” fortement et le gouvernement émet des obligations en devises étrangères, notamment en dollars américains (22) ». Il s’agit de l’héritage de Carlos Menem, le soi-disant péroniste-populiste qui détruisit l’idéal justicialiste pour la pourriture libérale. Sous sa présidence précocement « <em>bling bling</em> », « l’Argentine a appliqué un programme économique ultra-libéral (libéralisation brutale de l’ensemble des marchés allant jusqu’à l’abandon totale de sa souveraineté monétaire, le peso devenant égal au dollar), souligne Pierre Salama. Ce programme économique a eu un certain succès au début : fin de l’hyperinflation, croissance économique élevée mais très volatile, diminution de la pauvreté mais augmentation des inégalité. Le Fonds monétaire international (F.M.I.) avait alors désigné l’Argentine comme étant sa “ meilleure élève ” (23). »</span></strong></p><p style="text-align: justify; text-indent: 14px; margin: 0px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="text-align: justify; text-inde
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Quand les Etats-Unis font payer leur puissance
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-07-19:5412727
2014-07-19T00:05:00+02:00
2014-07-19T00:05:00+02:00
Quand les Etats-Unis font payer leur puissance Ex:...
<h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Quand les Etats-Unis font payer leur puissance</span></span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://fortune.fdesouche.com"><span style="color: #c0c0c0;">http://fortune.fdesouche.com</span></a> </span></strong></span></p><div class="entry-meta" style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L’amende astronomique que devra verser aux autorités étasuniennes la banque BNP Paribas révèle un véritable scandale juridique et politique : les lois d’embargo au nom desquelles les États-Unis entendent sanctionner tous ceux qui ne se conforment pas à leur politique étrangère. La pratique semble s’être tant banalisée que l’on ne s’en émeut plus.</span></strong></span></div><div class="entry-content"><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><img class="aligncenter" style="border: 0px currentColor; margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://img4.hostingpics.net/pics/888157bnpusa.jpg" alt="" width="472" height="608" border="0" /></span></strong></p><blockquote><p><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La politique unilatérale de sanctions économiques des États-Unis à l’égard d’un nombre grandissant de pays est déjà une pratique très regrettable. Le seul cadre légitime devrait être celui de l’Organisation des Nations Unies, et plus particulièrement, celui du Conseil de sécurité de l’ONU qui est, seul, habilité à prendre de telles sanctions au titre de l’article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies.</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span id="more-348279" style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"></span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> En 2013, il existait treize régimes de sanctions mis en place par le Conseil de Sécurité : Al-Qaïda, Corée du Nord, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissao, Irak, Iran, Liban, Libéria, Libye, RDC, Somalie (y compris Erythrée et piraterie), Soudan et Talibans. Les États-Unis ne s’en contentent pas. A eux seuls, ils sanctionnent environ 70 pays, de manière plus ou moins ciblée.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">UN BOYCOTT SECONDAIRE</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce recours aux sanctions économiques constitue désormais une forme ordinaire de diplomatie coercitive que les États-Unis pratiquent au gré de leurs intérêts politiques et économiques du moment. Ainsi en va-t-il de l’embargo contre Cuba qui répond à la demande persistante du puissant lobby anti-castriste ou des sanctions contre l’Iran qui entendaient protéger dès 1996, avec la loi D’Amato-Kennedy, les investissements américains contre la concurrence étrangère dans le secteur énergétique iranien (en l’occurrence Total).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Mais le plus choquant réside dans l’effet extra-territorial de ces législations unilatérales. Celles-ci s’apparentent à un boycott secondaire : les autorités étasuniennes sanctionnent les ressortissants d’un État tiers qui prétendent commercer avec un État qu’elles ont décidé de punir. En d’autres termes, les États-Unis légifèrent pour le monde entier au mépris du droit international.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">De nombreux pays ainsi que l’Union Européenne ont plusieurs fois protesté et condamné ce type de mesures. Le 16 octobre 2002, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution par 133 voix, 2 voix contre (Etats-Unis et Israël) et 2 abstentions (Australie et Lettonie) exprimant la préoccupation que lui inspirent « <em>les répercussions des mesures économiques coercitives extraterritoriales imposées unilatéralement en matière de commerce et de coopération financière et économique</em> », notamment parce qu’elles « <em>entravent sérieusement la liberté des échanges et la libre circulation des capitaux aux niveaux régional et international</em> ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">TRANSACTIONS CONFORMES AUX RÈGLES FRANÇAISES</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">A ce titre, l’Assemblée générale demandait que soient « <em>abrogées les lois de caractère unilatéral et extraterritorial imposant aux sociétés et ressortissants d’États tiers des mesures économiques coercitives contraires au droit international</em> ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Inutile de préciser que les États-Unis n’en n’ont jamais tenu compte. Leur souveraineté prime sur toute autre considération et le respect de la réglementation des États-Unis pour toute opération faite en dollars s’applique à tous en raison de son effet extra-territorial. La BNP Paribas pourra bien objecter que ses transactions sont conformes aux règles françaises, européennes et onusiennes, la position des États-Unis risque de demeurer inflexible.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">C’est là un bien mauvais exemple donné à la communauté des Etats et notamment à ces puissances dont les États-Unis dénoncent les velléités hégémoniques (Russie et Chine) : pourquoi se conduiraient-elles différemment ? Unilatéralisme et extra-territorialité sont clairement inacceptables si l’on veut défendre un monde coopératif. Il est urgent que l’Union européenne et d’autres donnent de la voix.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/07/08/quand-les-etats-unis-font-payer-leur-puissance_4453271_3232.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #aa190d;">Le Monde</span></span></a></span></strong></p></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Hoe de Amerikanen onze banken afpersen
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-07-11:5407394
2014-07-11T00:05:00+02:00
2014-07-11T00:05:00+02:00
Hoe de Amerikanen onze banken afpersen Geschreven door Eddy...
<p><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large;"><a href="http://www.solidarisme.be/blog/blog-artikels/item/2084-hoe-amerikanen-onze-banken-plunderen"><span style="color: #ff6600;">Hoe de Amerikanen onze banken afpersen </span></a></span></p><p><span class="catItemAuthor" style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> Geschreven door <a href="http://www.solidarisme.be/blog/blog-artikels/itemlist/user/43-eddyhermy" rel="author"><span style="color: #c0c0c0;">Eddy Hermy</span></a></span></p><p><!-- Plugins: AfterDisplayTitle --><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">Ex: <a href="http://www.solidarisme.be"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.solidarisme.be</span></a></span><!-- K2 Plugins: K2AfterDisplayTitle --></p><div class="catItemBody"><div class="catItemIntroText"><div class="catItemBody"><!-- Plugins: BeforeDisplayContent --><!-- K2 Plugins: K2BeforeDisplayContent --><!-- Item introtext --><div class="catItemIntroText"><p><a id="irc_mil" style="border: 0px currentColor;" href="http://www.google.be/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&docid=oYwtf1kqIgP22M&tbnid=DI6RLwzZYjzyRM:&ved=0CAUQjRw&url=http%3A%2F%2Fnl.aliexpress.com%2Fw%2Fwholesale-dollar-toilet-paper.html&ei=MN-6U4vSLMaeO7ywgIAK&bvm=bv.70138588,d.ZGU&psig=AFQjCNEDdWPmxY1O0zKqw3QIuKgkGFPebg&ust=1404842044384584" data-ved="0CAUQjRw"><img id="irc_mi" style="margin-top: 18px;" src="http://i00.i.aliimg.com/wsphoto/v1/723988738_1/Wholesale-Novelty-One-Roll-Fun-American-US-font-b-Dollar-b-font-font-b-Toilet-b.jpg" alt="" width="451" height="357" /></a></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Het Amerikaanse imperialisme plundert</span><span>onze banken</span></span></strong></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Dat de Amerikaanse staat met een gigantische schuld opgezadeld zit ( 18.000 biljoen dollar) </span><span>is bekend- maar gelukkig voor hen hebben ze </span><span>hun schulden voor een groot gedeelte </span><span>doorverkocht. Zo komt het dat de Chinezen </span><span>die </span><span>voor 1300 miljard dollar aan Amerikaans schuldpapier</span><span>(obligaties) bezitten,</span><span>naast Japan </span><span>(1200 miljard dollar) en België dat voor 320 miljard dollar in handen heeft ,de </span><span>drie grootste bezitters </span><span>van Amerikaans schuldpapier</span><span>ter wereld zijn, ter vergelijking de UK en Rusland bezitten elk voor ongeveer 130 miljard dollar aan Amerikaanse schuldpapier.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Ja België is groot, zeker als het over het beheren</span><span>en aangaan van schulden handelt, wie beweert alweer dat ons spaargeld al onze schulden dekt, ook de aangekochte schuld? Dat zijn onze professionele</span><span>economische en financiële</span><span>praatjesmakers die op TV de leugens aan elkaar mogen komen rijgen, dit in navolging van hun politiek broodheren.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span><span>Sommige analisten beweren dat België niet de eigenlijke bezitters </span><span>zijn van de in ons land opgestapelde Amerikaanse schulden , maar dat het om hier gevestigde buitenlandse investeringsfondsen </span><span>handelt .</span></span><span><span>Maar zelf wanneer dit waar zou zijn, dan nog kunnen deze schuldbezitters er</span><span>miljoenen mee verdienen via het systeem van de notionele intrestaftrek .Ook </span><span>het feit dat deze schulden herverzekert zijn kan - wanneer dit door Belgische </span><span>of Europese herverzekeraars is gebeurt –wat aannemelijk is- een bom onder ons financieel systeem betekenen. </span></span><span><span>Een berm-bom dat het spaargeld van</span><span>onze bevolking kan opblazen</span><span> tot nutteloze snippers</span><span>papier.</span></span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Maar voor de Amerikanen is de uitvoer van hun schuld niet voldoende om hun honger naar geld te stillen. En dat geld moet –liefst- door niet Amerikanen worden opgehoest..</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Een van die trucs die daarbij gebruikt wordt is het afkondigen van verboden op handelstransacties </span><span>met zogezegde schurkenstaten ,waar banken en ander economische actoren in de wereld zich op bevel van Amerika aan moeten onderwerpen, waarbij de Amerikanen geheel naar eigen goesting bepalen wie een schurk en wat een schurkenstaat is.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Niet toevallig is er maar één Amerikaanse</span><span>bank</span><span>(een </span><span>filiaal van Citibank -dat dan nog maar onrechtstreeks Amerikaans bezit is ,want gedeeltelijk eigendom van Mexico ) </span><span>bij de door Amerika verboden</span><span>transacties betrokken die nu door de Amerikaanse justitie</span><span>onderzocht worden, de overgrote meerderheid van de in het onderzoek betrokken banken zijn allemaal niet Amerikaans banken -maar met filialen in de Verenigde Staten -en daar ligt voor hen de kans die banken ( en onrechtstreeks ook ons) te stropen.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Die banken kunnen boetes opgelegd krijgen door de Amerikaanse justitie die oplopen tot de </span><span>9 miljard dollar -en meer- zoals BNP Paribas er vandaag een aan haar been heeft.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Deze boetes</span><span>lijken echter eerder op een afzetterspraktijk, want waar haalt Amerika het recht vandaan om buitenlandse banken te beboeten voor –volgens onze eigen wetgeving-normale handelspraktijken.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Want meestal –bijna altijd-hebben die niet Amerikaanse banken daarvoor buitenlandse constructies opgezet,</span><span>zo de Amerikaanse wet </span><span>ontwijkend ,dit door via </span><span>andere landen </span><span>waaronder de thuislandlanden van deze banken</span><span>toch zaken te doen met staten die de Amerikanen </span><span>niet zinnen. Deze handelstransacties verliepen dus niet rechtstreeks via</span><span>Amerika en zijn dan ook niet onderworpen aan de wetten van dat land.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Maar het omzeilen van dergelijke rechtstreekse transacties vanuit Amerika met zogezegde schurkenstaten omschrijft de Amerikaanse justitie nu als schriftvervalsing en het houden van een valse boekhouding (die moest versluieren waarheen gelden werden getransfereerd,en dus strafbaar zijn. Vandaar de monsterboetes.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>De Europese elites plooien zich zoals verwacht in alle bochten om de Amerikaanse handelsbelemmeringen </span><span>van onze banken( want dat houdt in feite dergelijke handelsembargo’s’ in) toch maar als legitiem</span><span>voor te stellen. Ook de linkse partij Groen en de Socialisten doen dit, trouw als ze zijn aan hun Transatlantisme .Vlaams-nationalisten en communisten doen dan weer samen verontwaardigd over het feit dat een Frans-Belgische bank het heeft aangedurfd de Amerikaanse veto’s te omzeilen.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Onethisch is hun oordeel, verslaaft als ze zijn aan hun politiek correcte verdwazing is bij hen elke nationale reflex verdwenen , en dat in een land dat moreel en politiek zo corrupt is als maar kan, waar politici niet eens vliegroutes op een ordentelijke manier kunnen organiseren ook, laat staan dat ze in staat zijn onze finaciele belangen tegenover het buitenland veilig te stellen.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Het heet dat we BNB </span><span>Paribas zo vlug als mogelijk van de hand moeten doen, met de argumentatie als zouden de transacties van BNB Paribas niet ethisch zijn , dus terecht strafbaar ( omdat men daarmee bloedige</span><span>regimes </span><span>heeft gediend)</span><span>lijkt op de gebruikelijke kinderpraat van politieke kleuters. Zelf indien dit zo was, moeten we dan een vreemde mogendheid recht laten spreken over</span><span>handelspraktijken van banken die in eigen land niet door enige wet worden gehindert terzake.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Voor de Amerikanen zijn intussen de handelsembargo’s een gouden zaak, zelfs indien er op Amerikaanse bodem geen rechtstreekse wetsovertreding gebeurt zijn, dan nog kunnen zij buitenlanders</span><span>de beurs snijden. Deze praktijken hebben </span><span>nochtans een naam, imperialisme .</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Het woord is bij links en rechts in onbruik geraakt, de praktijk niet.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">___________________________________________________________________</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong><span style="line-height: 115%;">Financiële wereld houdt adem in: nog banken in het vizier</span></strong></span></p><p style="background: white; margin: 0cm 0cm 11.25pt; line-height: 15pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span>Het Amerikaans ministerie van Justitie heeft met de monsterboete van BNP Paribas bijlange de honger niet gestild. Op het menu staan nu andere grootbanken als Credit Agricole, Société Générale en Deutsche Bank. De financiële wereld houdt de adem in. </span></span></strong></p><p style="background: white; line-height: 15pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">De schuldbekentenis van BNP Paribas en de boete van bijna 9 miljard dollar (6,5 miljard euro) voor het schenden van de Amerikaanse handelsembargo's blijven nazinderen. Vooral nu bekend is geraakt dat het Amerikaanse ministerie van Justitie zijn onderzoek verschuift naar andere banken. De namen die voorwerp zijn van een onderzoek zijn niet van de minste.<br /> <br /> Na BNP Paribas zijn nu ook de twee andere grote Franse banken Credit Agricole en Société Générale gevraagd om openheid te geven over een aantal transacties. Het zou gaan om het mogelijk witwassen van geld en het overtreden van handelsembargo's. Beide banken hebben bekendgemaakt dat ze een intern onderzoek zijn gestart naar mogelijke overtredingen. Allicht deze week zouden er verklaringen komen.<br /> <br /> Opvallend: Société Générale heeft alvast een provisie aangelegd van 700 miljoen euro, terwijl Credit Agricole al 1,1 miljard euro opzij had gezet in 2012 voor 'mogelijke geschillen'. Ook Deutsche Bank en de Mexicaanse bankgroep Banamex, een dochter van de Amerikaanse groep Citigroup, hebben vragen gekregen. Bij die laatste zijn alvast een tiental mensen ontslagen voor vermoedelijke fraude met leningen voor een waarde van 565 miljoen dollar. Bij Deutsche Bank kwam er enkel een verklaring dat ze "verzoeken heeft ontvangen van regelgevende instanties voor informatie, en dat ze daarbij alle medewerking verleent". Volgens bronnen zou ook Deutsche Bank mogelijke Amerikaanse sancties tegen Soedan, Iran en Syrië hebben overtreden.<br /> <br /> De grootste Duitse bank heeft eerder deze maand een aantal maatregelen getroffen waardoor de toereikendheid van het eigen vermogen met ruim 8,6 miljard euro is aangedikt. Analisten zien daarin een vorm van buffer voor mogelijke sancties. </span></strong></p><p style="background: white; line-height: 15pt;"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bron: De Morgen</span></strong></p></div></div></div></div>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
Quand l'Allemagne s'éveillera...
tag:www.upgradepc.review,2014-06-22:5395556
2014-06-22T08:51:00+02:00
2014-06-22T08:51:00+02:00
Un millier de personnes et plus chaque semaine pour protester...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgrade-pc.fr/media/02/01/261921367.jpg" target="_blank"><img id="media-4602442" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/02/01/1924285668.jpg" alt="allemagne,information,banques" /></a></p><p style="text-align: justify;"><em> Un millier de personnes et plus chaque semaine pour protester contre la politique des banques, la nuisance de la Fed (cartel de banques privées servant de banque centrale aux États-Unis) et les guerres de l'OTAN, le phénomène ne cesse de s'étendre. </em></p><p><br /><iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/lIjYjkJt2us?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><em>Ces manifestations de Berlin ne sont pas isolées. Des rassemblements depuis plusieurs mois autour de ce mouvement sont menées parallèlement dans une centaine de villes et 3 pays. Sans connotation politique de droite ou de gauche, sans orientation religieuse mais strictement axées sur les plans économiques et des libertés, ces actions citoyennes pacifiques ont été accusées d'antisémitisme par les grands médias, une réaction qui laisse perplexe.<br /></em></p><p style="text-align: justify;">Assiste t-on à un éveil politique de la jeunesse allemande? Est-ce l'émergence d'un autre Mouvement 5 étoiles? On peut se poser la question après le succès du rassemblement <a href="http://wearechange.org/"><strong>Wearechange.org </strong></a>qui brise le mythe du consensus dans ce pays et s'en prend au total contrôle des médias par une très petit nombre de groupes défendant étroitement une seule vision du monde pro-américaine. Artistes, sportifs, intellectuels mais aussi étudiants ou personnes âgées dénoncent de manière argumentée une économie au service d'intérêts bancaires privés éloignés de l'intérêt général, de la démocratie et du respect du droit. Sans nul doute, il s'agit d'un phénomène à suivre après les récente pétition de d'intellectuels, militaires et dirigeants (on y retrouve d'anciens chanceliers) critiquant la politique militariste aventureuse et de soutien au nouveau pouvoir mis en place en Ukraine par l'OTAN contre les intérêts économiques, énergétiques et stratégiques allemands et européens.</p><p style="text-align: justify;">La situation ukrainienne avec 20 000 réfugiés passés en Russie, l'utilisation de phosphore blanc contre des civils, de bombes incendiaires et ces derniers jours encore le mitraillage d'un car d'enfant ne peut laisser indifférent d'autant que le régime ne cache guère des sympathies pour un néo-nazisme qui ne se cache même pas. Pour des européens et tout particulièrement des allemands éduqués dans la haine de cette idéologie, de ses symboles, il y a là une terrible contradiction entre la politique menée et la leçon de l'histoire car on a beau plaider sur les plages du débarquement le droit à l'ingérence qui a oublié que c'est au nom de ce droit des minorités linguistiques et ethniques que l'Allemagne alors nazie est intervenue en Europe. Il est donc curieux de voir un autre ensemble militaire offensif reprendre les mêmes slogans. D'ailleurs la direction que prennent les réfugiés montre bien d'où vient l'agression, de l'Ouest et pour ce genre d'aventure les allemands ont déjà donné.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.upgrade-pc.fr/media/00/00/3059519844.jpg" target="_blank"><img id="media-4602431" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/00/00/1356725071.jpg" alt="allemagne,information,banques" /></a><em><span id="fbPhotoSnowliftCaption" class="fbPhotosPhotoCaption"><span class="hasCaption">Tatiana Moroz, musicienne,Tony Stiles, animateur radio, Gary Franchi, journaliste, Luke Rudkowski, journaliste. Le Nouvel Ordre Mondial source visible de guerres, de ruine économique plus exclusivement dans le tiers monde mais désormais dans les pays occidentaux entraine une prise de conscience et des gestes anti-système variés mais toujours explicites qui ne peuvent plus être discrédités par les tabous inégalitaires hérités d'un passé pour lesquels les populations actuelles ne portent aucune responsabilité. Gare à l'effet boomerang. </span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span class="fbPhotosPhotoCaption"><span class="hasCaption"><br /><iframe width="360" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/eZme0oeva1Y?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe><br />L'armée ukrainienne sous conseil de conseillers militaires occidentaux hier actifs en Irak tue une mère et son enfant de 5 ans.</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span class="fbPhotosPhotoCaption"><span class="hasCaption"> Il ne s'agit pas seulement de reconquérir des républiques qui se sont proclamées indépendantes de manière démocratique et conforme au droit international après le renversement du régime légal ukrainien mais bien de terroriser et de procéder à une épuration ethnique. Le régime de Kiev malgré cette guerre et la présence de troupes étrangères qui dirigent sa guerre entend bien signer un accord international avec l'Union européenne le 27 juin, signe supplémentaire de son peu d'indépendance. La Russie a déposé un mandat d'arrêt international contre le nouveau ministre de l'intérieur ukrainien pour kidnappings, meurtres aggravés, crimes de guerre. Pour les allemands qui pour beaucoup ont appris le russe à l'école dans l'ex-Allemagne de l'Est, la contradiction des images, des faits, les vidéos qui circulent rendent le mainstream médiatique insupportable. Il faut saluer l'extraordinaire travail des télévisions africaines et du proche orient qui seules nous informent sur la situation dans les jeunes républiques du Donetsk. </span></span></p>
diazd
http://pcfevry.hautetfort.com/about.html
USA-BNP : un acte de guerre économique caractérisé
tag:pcfevry.hautetfort.com,2014-06-08:5384373
2014-06-08T17:26:34+02:00
2014-06-08T17:26:34+02:00
Après avoir lourdement contribué, comme les autres banques européennes,...
<p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/4164815285.jpg" target="_blank"><img id="media-4582660" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/3979884654.jpg" alt="usacapitole.jpg" /></a>Après avoir lourdement contribué, comme les autres banques européennes, à la crise financière et aux dégâts politiques et sociaux qui en ont résulté, BNP Paribas est aujourd’hui dans le collimateur des autorités américaines.</strong></p><p><strong> La multinationale bancaire française est menacée d’une amende pouvant atteindre 10 milliards de dollars et d’une interdiction, permanente ou temporaire, de gérer des opérations en dollars.</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">C’est là, de la part des États-Unis, un acte de guerre économique caractérisé. Pour détruire tout ce qui pourrait faire concurrence aux mastodontes financiers de Wall Street, Washington utilise tous les moyens à sa disposition, en commençant par son hégémonie monétaire qui fait du dollar une monnaie commune mondiale de fait. Et qu’importe, aux yeux des dirigeants américains, si la déstabilisation d’un des principaux établissements financiers d’Europe met en péril l’équilibre de tout le système financier du Vieux continent, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour l’ensemble de l’économie mondiale.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Les leçons de la crise financière de 2007-2008, de la « grande récession » qui l’a suivie et de la crise de l’euro ne sont manifestement pas tirées, ni d’un côté de l’Atlantique, ni de l’autre.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><strong>Il est urgent que les peuples imposent une alternative à cette logique de guerre économique qui conduit le monde à la catastrophe.</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">BNP Paribas et les banques européennes doivent cesser d’alimenter le cancer financier. Il est temps qu’elles mettent le crédit au service de la sécurisation de l’emploi, de la formation, du développement des services publics et de la préservation des ressources naturelles. Les mobilisations populaires peuvent les y contraindre en s’appuyant sur de nouveaux moyens d’intervention des travailleurs et des citoyens : une transparence sur l’activité des banques dans les entreprises et les bassins d’emplois, des fonds régionaux et nationaux pour l’emploi et la formation, un pôle financier public, une nouvelle sélectivité de la politique monétaire, au service de l’emploi et de la création de richesses dans les territoires.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Il est temps de mettre fin à l’hégémonie du dollar. La création d’un nouvel instrument de réserve international est à l’ordre du jour du G20, avec le soutien de la Chine et des pays émergents. Comme le proposent le Parti communiste et le Front de gauche, il pourrait prendre la forme d’une monnaie commune mondiale développée à partir des droits de tirage spéciaux du FMI.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Elle servirait à financer de façon sélective, à des taux d’intérêt très bas, les investissements nécessaires au développement de tous les habitants de la planète, au lieu d’entretenir la croissance malsaine des activités financières. La France, l’Union européenne doivent agir dans ce sens au lieu de servir de supplétifs à la domination américaine dans le monde. La refondation de l’Europe au service des peuples passe aussi par là.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><em><strong>Communiqué du Parti communiste français</strong></em></p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
Le suzerain de François Hollande torpille la BNP
tag:plunkett.hautetfort.com,2014-06-02:5382734
2014-06-02T11:58:00+02:00
2014-06-02T11:58:00+02:00
Cri d'angoisse des Echos : l'Amérique '' perd la...
<p style="text-align: center;"> <span style="font-size: medium;"><img id="media-4579963" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/2842249698.jpg" alt="286411986.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: medium;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><strong>Cri d'angoisse des <em>Echos </em>: l'Amérique ''<em>perd la raison ! '' </em></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-size: medium;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><strong> Est-ce si sûr ?</strong></span></span></p><p> </p><p> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Nicolas Barré, </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>Les Echos,</em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> 2/06 : </span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;">« </span><span class="sd-abs-pos" style="width: 2px; position: absolute;"><img src="http://ib.adnxs.com/seg?add=1554309,1554310&t=2" alt="" name="images3" width="2" height="2" border="0" /></span><span class="sd-abs-pos" style="width: 2px; position: absolute;"><img src="http://ib.adnxs.com/seg?add=946931&t=2" alt="" name="images2" width="2" height="2" border="0" /></span><span class="sd-abs-pos" style="width: 2px; position: absolute;"><img src="http://ib.adnxs.com/seg?add=653753&t=2" alt="" name="images1" width="2" height="2" border="0" /></span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">C'est une déclaration de guerre. Un coup sans précédent porté à des relations transatlantiques basées sur la confiance et des valeurs communes. Un affront pour l'Europe, dont on mesure au passage l'affaiblissement. En menaçant de couper l'accès au dollar à BNP Paribas, la plus grande banque de la zone euro, les Etats-Unis ont franchi plus qu'une ligne rouge. C'est l'équivalent, dans l'ordre économique et financier, de l'usage du feu nucléaire. Contre des alliés, qui plus est - car jamais ils ne l'envisageraient contre leur créancier chinois... Enfin, comment ne pas y voir aussi une marque d'agressivité inouïe à l'égard de la France, qui, de la Libye au Mali ou à la Syrie, fait pourtant figure d'alliée modèle de Washington ? Il est crucial que la visite cette semaine de Barack Obama sur les plages du Débarquement permette de ramener de la raison dans un dossier dont on se demande comment il a pu basculer à ce point dans l'irrationnel. Il faut bien mesurer l'ampleur du séisme si l'une des cinq banques les plus actives au monde sur le dollar s'en voyait interdire l'accès. Le cataclysme serait planétaire. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">[</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">...</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">]</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">R</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">ien ne justifie les sanctions envisagées, surtout au regard des turpitudes beaucoup plus lourdes commises par les banques américaines elles-mêmes. </span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">[</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">...</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;">]</span><span style="font-family: Arial, sans-serif;"> Il n'est pas pire hypocrisie que de remplir avec l'argent des autres les caisses d'un Etat qui a laissé se produire la plus grande crise depuis les années 1930. Le monde devrait demander des comptes à l'Amérique et non l'inverse ! Si la Maison-Blanche n'agit pas très vite - et on parle ici de jours, pas de semaines -, c'est à la Réserve fédérale, garante de l'intégrité du <a href="http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_systeme-financier.html#xtor=SEC-3168"><span style="color: #000000;">système financier</span></a> mais étonnamment silencieuse jusqu'ici, de siffler la fin de la partie. Le président de la BCE, Mario Draghi, doit monter au front pour le rappeler. Il est temps que la tension retombe et que la raison reprenne le dessus... »</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">C'est le lamento du directeur du principal quotidien économique français, devant la torpille US tirée contre l'une des grandes banques de l'Hexagone.</span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Nicolas Barré juge exorbitante la prétention </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">des </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>''autorités bancaires''</em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> de l'Etat de New York : forcer </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">la BNP à </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">payer </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">d</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">ix </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">milliards de dollars et à </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">licenci</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">er ses dix plus hauts dirigeants, afin (disent les Américains) </span><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">''</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">de régler l'enquête en cours sur des soupçons d'infraction aux sanctions contre l'Iran et plusieurs autres pays</span></em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>''.</em> </span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ce serait exorbitant si Paris n'était pas ouvertement vassal des Etats-Unis depuis l'ère Sarkozy. Un bon vassal doit loyauté à son suzerain. La loyauté consiste – chez les prédateurs féodaux – à laisser le suzerain se servir le premier :</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em> primam partem tollo, quoniam nominor leo...</em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> Il s'agit ici de se servir en Iran ; des accords de régularisation ''internationaux'' étant négociés avec Téhéran, les intérêts financiers et industriels américains sont déjà en opérations dans ce pays pour en évincer les concurrents : et en priorité les Français, que Washington tient toujours pour nuisibles malgré les efforts de Paris pour devenir méprisable. M. Obama l'avait dit mot pour mot à M. Hollande : si vos banquiers ou vos constructeurs automobiles essaient de revenir en Iran, <em>''on va vous tomber dessus''</em> ; M. Hollande avait reçu cette gifle et pris un air studieux. Maintenant les USA lui <em>''tombent''</em> effectivement <em>''dessus'',</em> et M. Hollande en a le souffle coupé. Il va élever un son plaintif auprès de M. Obama le 6 juin. Si M. Obama lui </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">promet d'essayer de calmer les <em>''autorités bancaires de l'Etat de New York'',</em> ce sera en échange d'une capitulation de Paris dans la bataille pour les marchés iraniens.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Rappelons l'une des dernières paroles de François Mitterrand, citée par Georges-Marc Benamou dans son livre de 1997 <span style="font-size: small;">[*]</span> : </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em><span style="font-weight: normal;">"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les </span></em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em><span style="font-weight: normal;">A</span></em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em><span style="font-weight: normal;">méricains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort."</span></em></span></span></p><p style="line-height: 150%; font-style: normal; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">L'empire américain décline et le monde est multipolaire, mais l'Europe ne veut pas le savoir. Ainsi Washington la garde en laisse. </span></span></span><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">Les Français souverainistes </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">(et</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> ceux qui rêvent encore à une Europe indépendante</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">)</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> diront que M. Hollande – </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">ou M. Sarkozy s'il était à sa place</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> – ont bien cherché ce qui nous arrive aujourd'hui : à</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;"> vassal veule, suzerain inique... </span></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Mais les insurgés, les anticapitalistes, les antilibéraux, les décroissants,</span></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"> ironiseront en disant que ce sont des batailles de crocodiles dans le marigot financier, </span></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">et que (</span></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">sachant <em>''</em></span></span></span><em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">ce que devrait être </span></span></em><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"><em>l'économie'',</em> </span></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">comme dirait le pape), </span></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">la BNP ne va</span></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">u</span></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">t pas mieux que les autorités bancaires de l'Etat de New York. </span></span></span></span><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Comment</span></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;"> dire le contraire ?</span></span></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">_________</span></span></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">[1] </span></span></span></span><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em><span style="font-weight: normal;">Le dernier Mitterrand, </span></em></span></span></strong><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">Plon </span></span></span></strong><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">1997</span></span></span></strong><strong><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-weight: normal;">.</span></span></span></strong></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4579967" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/588508603.gif" alt="économie,banques,états-unis,iran" /></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.64cm;" align="JUSTIFY"> </p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
En France, l'ennemi des entreprises est moins ”l'Etat” que l'attitude des banques
tag:plunkett.hautetfort.com,2014-05-20:5373737
2014-05-20T11:32:00+02:00
2014-05-20T11:32:00+02:00
...qui leur refusent les crédits et préfèrent le casino global......
<p style="text-align: center; margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><strong><span style="font-size: medium;">...qui leur refusent les crédits et préfèrent le casino global...</span></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4564441" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/3039859578.jpg" alt="defImg_fina_0l.jpg" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"> <span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Arnaud Montebourg n'a pas eu tort, hier, de mettre la Fédération bancaire française en face de ses responsabilités. Soulignant<em> « l'insatisfaction exprimée par de nombreuses entreprises qui témoignent d'un accès beaucoup trop difficile au crédit », </em>il a indiqué notamment que – selon la Banque de France – plus de 40 % des TPE françaises ayant sollicité un crédit bancaire au premier trimestre 2014, se le sont vu refuser. Le ministre a demandé<em> « qu'un travail soit conduit entre ses services et la FBF pour aboutir à un engagement des établissements bancaires pour l'accès au crédit des PME et TPE et en particulier au crédit de trésorerie ». </em>Et il a souhaité <em> « que les objectifs de développement du crédit aux PME ou TPE tiennent une place importante dans les plans stratégiques reflétant l'activité des banques, qui eux-mêmes déterminent les rémunérations variables des dirigeants d'établissements bancaires ».</em> Montebourg va d'ailleurs <em>« demander des explications »</em> à ceux des dirigeants de banques dont les rémunérations augmentent de façon <em>« indécente »...</em> alors qu'ils refusent de financer des enteprises.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"> <span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ce problème est dramatique pour les PME. Et il est scandaleux, quand on sait les efforts sans contrepartie fournis par l'Etat (donc le contribuable) en faveur des banques françaises. </span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le silence des dogmaticiens libéraux, à ce sujet, n'est pas moins scandaleux. Mais il est compréhensible ! Avec ce système bancaire qui ne finance plus l'économie réelle, le libéralisme s'est réfuté lui-même ; ses chantres se réfugient dans l'évasif. </span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><<</span><strong><span style="font-size: small;"> Alors que les gains d'un tout petit nombre s'accroissent exponentiellement, ceux de la majorité se situent d'une façon toujours plus éloignée du bien-être de cette heureuse minorité. Ce déséquilibre procède d'idéologies qui défendent l'autonomioe absolue des marchés et la spéculation financière. Par conséquent, ils nient le droit de contrôle des Etats chargés de veiller à la préservation du bien commun... Dans ce système, qui tend à tout phagocyter dans le but d'accroître les bénéfices, tout ce qui est fragile </span></strong><span style="font-size: small;">[...] </span><strong><span style="font-size: small;">reste sans défense par rapport aux intérêts du marché divinisé, transformés en règle absolue... </span></strong><span style="font-size: small;">>></span></span></p><p style="text-align: center; line-height: 150%; margin-right: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small;">Pape François, <em>Evangelii Gaudium,</em> 2013.</span></strong></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #000000;"> </span></p>
Ratatosk
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Comment la Fed domine le monde
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-04-05:5338164
2014-04-05T00:03:00+02:00
2014-04-05T00:03:00+02:00
L’histoire secrète de la crise financière ou comment la Fed domine le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4506213" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1737830914.jpg" alt="Federal_Reserve.jpg" /></p><h1><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>L’histoire secrète de la crise financière ou comment la Fed domine le monde</strong></span></h1><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://zejournal.mobi</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De nouvelles informations apparaissent, concernant l'attitude des autorités monétaires et financières, face à la crise, en 2008. Elles montrent le rôle clé de la Fed et la marginalisation du FMI. </span></strong></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Harold James, Princeton</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le grand roman de Balzac <em>Les illusions perdues</em> se termine par une tirade sur la différence entre « l'histoire officielle », qui est un « tissu de mensonges », et « l'histoire secrète » - c'est à dire la vraie histoire. Dans le temps, il était possible de cacher les vérités scandaleuses de l'histoire pendant longtemps - voire pour toujours. Plus maintenant.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ceci n'est nulle part aussi apparent que dans les récits de la crise financière mondiale. L'histoire officielle dépeint la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne et les autres grandes banques centrales comme adoptant une action coordonnée pour sauver le système financier mondial de la catastrophe. Cependant, les transcriptions publiées récemment des réunions de 2008 du Federal Open Market Committee, le principal organe de décision de la Fed, révèlent que, dans les faits, la Fed a émergé de la crise en tant que la banque centrale du monde, tout en continuant à servir en premier lieu les intérêts américains.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le rôle premier de la Fed</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les réunions les plus importantes se sont déroulées le 16 septembre et le 28 octobre - à la suite de l'effondrement de la banque d'investissement américaine Lehman Brothers - et portaient sur la création d'accords bilatéraux d'échange de devises visant à assurer une liquidité adéquate. La Fed y avait décidé d'accorder des crédits en dollars à des banques étrangères en échange de devises, que la banque étrangère acceptait de racheter après une période spécifiée au même taux de change, plus les intérêts. Cela fournissait aux banques centrales - en particulier celles de l'Europe, qui faisaient face à une pénurie de dollars après la fuite des investisseurs américains - les dollars dont elles avaient besoin pour prêter aux institutions financières domestiques en difficulté.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En effet, la BCE a été parmi les premières banques à conclure un accord avec la Fed, suivie par d'autres grandes banques centrales de pays avancés, comme la Banque nationale suisse, la Banque du Japon et la Banque du Canada. Lors de la réunion d'octobre, quatre économies émergentes importantes « sur le plan diplomatique et économique » - Mexique, Brésil, Singapour et Corée du Sud - ont rejoint le mouvement, la Fed décidant d'établir des lignes de swap à hauteur de 30 milliards de dollars avec les banques centrales de ces pays.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La Fed voit d'abord les intérêts américains</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Bien que la Fed ait agi comme une sorte de banque centrale mondiale, ses décisions ont été dictées, d'abord et avant tout, par les intérêts américains. Pour commencer, la Fed a rejeté les demandes de certains pays - dont les noms sont effacés dans les transcriptions publiées - de rejoindre le programme d'échange de devises.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Plus important encore, des limites furent placées sur les swaps. L'essence de la fonction de prêteur en dernier ressort d'une banque centrale a toujours été la fourniture de fonds illimités. Parce qu'il n'y a pas de limite sur la quantité de dollars que la Fed peut créer, aucun participant au marché ne peut prendre de position spéculative contre elle. En revanche, le Fonds monétaire international dépend de ressources limitées fournies par les pays membres.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Un changement fondamental dans la gouvernance mondiale</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le rôle international grandissant que la Fed joue depuis 2008 reflète un changement fondamental dans la gouvernance monétaire mondiale. Le FMI a été créé à une époque où les pays étaient régulièrement victimes des hypothèses désinvoltes des banquiers de New York, tels que l'évaluation de JP Morgan dans les années 1920 selon laquelle les Allemands étaient « fondamentalement un peuple de second ordre ». Le FMI formait une caractéristique essentielle de l'ordre international de l'après-Seconde Guerre mondiale, destinée à servir de mécanisme d'assurance universelle - qui ne pourrait pas être utilisé pour promouvoir les intérêts diplomatiques du moments.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les documents de la Fed montrent la marginalisation du FMI</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Aujourd'hui, comme le montrent clairement les documents de la Fed, le FMI est devenu marginalisé - notamment en raison de son processus politique inefficace. En effet, dès le début de la crise, le FMI, supposant que la demande pour ses ressources resterait faible en permanence, avait déjà commencé à réduire ses capacités.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En 2010, le FMI a mis en scène sa résurrection, se présentant comme central dans la résolution de la crise de l'euro - à commencer par son rôle dans le financement du plan de sauvetage grec. Pourtant, ici aussi, une histoire secrète a été révélée - qui met en évidence à quel point la gouvernance monétaire mondiale est devenue asymétrique.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La position du Fonds monétaire compliquée, face à la crise européenne</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le fait est que seuls les États-Unis et les pays massivement surreprésentés de l'Union européenne ont soutenu le plan de sauvetage grec. En effet, toutes les grandes économies émergentes s'y sont fermement opposées, le représentant du Brésil déclarant qu'il s'agissait d'un « plan de sauvetage des détenteurs de la dette privée de la Grèce, principalement les institutions financières européennes ». Même le représentant de la Suisse a condamné la mesure.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Lorsque les craintes d'un effondrement soudain de la zone euro ont donné lieu à un débat prolongé sur la façon dont les coûts seront supportés par des restructurations et des annulations de dette, la position du FMI deviendra de plus en plus compliquée. Bien que le FMI soit censé avoir priorité sur les autres créanciers, il y aura des demandes pour annuler une partie des prêts qu'il a émis. Les pays émergents plus pauvres s'opposeraient à une telle démarche, arguant que leurs citoyens ne devraient pas avoir à payer la facture de la prodigalité budgétaire de pays beaucoup plus riches.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une perte d'influence inéluctable, même en cas de changement de directeur général</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Même ceux qui ont toujours défendu l'implication du FMI se tournent à présent contre le Fonds. Les fonctionnaires de l'UE sont outrés par les efforts apparents du FMI pour obtenir un soutien des pays débiteurs de l'Europe en exhortant l'annulation de toutes les dettes qu'il n'a pas émises lui-même. Et le Congrès des États-Unis a refusé d'approuver l'expansion des ressources du FMI - qui faisait partie d'un accord international négocié au sommet du G-20 de 2010.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Bien que le scandale qui a suivi la nomination d'un autre européen en tant que directeur général du FMI en 2011 soit de nature à assurer que le prochain chef du Fonds ne sera pas originaire d'Europe, la diminution rapide de l'importance du rôle du FMI signifie que cela ne changera pas grand-chose. Comme le montre l'histoire secrète de 2008, ce qui importe est de savoir qui a accès à la Fed.</span></strong></p><p> <strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- Source : <a href="http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140312trib000819748/l-histoire-secrete-de-la-crise-financiere-ou-comment-la-fed-domine-le-monde.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">La Tribune</span></a> </span></strong></p>
Carmen SERGHIE LOPEZ
http://www.cefro.pro/about.html
Ce burn out..
tag:www.cefro.pro,2014-03-20:5327700
2014-03-20T19:16:00+01:00
2014-03-20T19:16:00+01:00
Cette note est publiée sur notre blog principal elargissement-ro ....
<p><img id="media-4489575" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.cefro.pro/media/02/01/2626713649.jpg" alt="004.jpg" /></p><p>Cette note est publiée <strong><a href="http://elargissement-ro.hautetfort.com/archive/2014/03/20/ce-burn-out-5327664.html">sur notre blog principal elargissement-ro</a></strong>.</p><p> </p><p> </p>
mh,
http://www.lalettredemh.com/about.html
L'enbarras du choix: ”amnistier les banques et faire payer les citoyens” ou...
tag:www.lalettredemh.com,2014-03-15:5323001
2014-03-15T10:15:41+01:00
2014-03-15T10:15:41+01:00
Extrait: "c’est bien la nature même de ces emprunts qui est en cause, la...
<p>Extrait: <a href="http://www.pauljorion.com/blog/?p=63042" target="_blank">"c’est bien la nature même de ces emprunts qui est en cause, la nature même des contrats qui est au cœur de l’affaire, puisqu’ils sont ‘structurés’ justement selon la justice de manière à ne pas permettre, même à une collectivité locale, d’identifier les tenants et aboutissants du crédit contracté."</a></p><p>mh, qui cite</p><p> </p>
Boreas
http://verslarevolution.hautetfort.com/about.html
Game over (bis)
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2014-02-26:5309052
2014-02-26T20:11:00+01:00
2014-02-26T20:11:00+01:00
<p><iframe width="560" height="420" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/_44lrNaf9cI" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><iframe width="560" height="420" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/0i2dgClsMwI" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><iframe width="560" height="420" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/5mD99WhOlfM" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><iframe width="560" height="420" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/ndE4q3wPx_Q" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><iframe width="560" height="420" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/s-dXFoJ9neY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><iframe width="560" height="420" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/rkFKxV-zDYY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><iframe width="560" height="420" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/2LxCFjf2tQ0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
Révoltant : Dexia, banque en démantèlement, augmente de 30 % la rémunération de ses dirigeants
tag:plunkett.hautetfort.com,2014-02-20:5303497
2014-02-20T10:41:00+01:00
2014-02-20T10:41:00+01:00
Cette provocation indigne la France et la Belgique : ...
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: large;"><strong>Cette provocation indigne la France et la Belgique :</strong></span></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">En faillite en 2008, Dexia a été renflouée (deux fois de suite) par l'Etat belge et l'Etat français devenus actionnaires à 44 % et 50 % : ce qui a coûté pour l'instant 6,6 milliards d'euros au contribuable français. Avec d'autres scandales à la clé... Car Matignon s'est porté garant de Dexia : mais Dexia avait vendu aux collectivités territoriales des produits financiers véreux, contrats à taux variables baptisés <em>« Tofix »</em> (!), désinformation sur les risques, prêts indexés sur des monnaies étrangères... Soufflés par l'explosion des taux d'intérêts après la crise financière de 2008 (elle-même issue des produits financiers toxiques à l'échelon international), une centaine de maires poursuivent Dexia en justice, et le scandale risque de se traduire par une centaine de condamnations ; l'Etat français étant garant de Dexia, ces condamnations devront à nouveau être supportées par le contribuable ! Situation dont le gouvernement espère s'être prémuni dans la loi de finances, à l'aide d'une combine impliquant une transaction entre les maires et la banque... Mais les maires ne l'entendent pas de cette oreille, etc.</span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">Et voilà que Dexia décide, au 1/01/2014, d'augmenter de 30 % (450 000 euros) trois membres de son comité de direction : le directeur financier Pierre Vergnes, le « responsable des risques » Marc Brugières et le secrétaire général Johan Bohets ! Explication alléguée : <em>« Dans le contexte particulier de Dexia, la gestion en extinction</em><em><span style="font-style: normal;"> (sic)</span></em><em> est un métier complexe qui demande des compétences pointues et des professionnels expérimentés</em>. <em>Les décisions prises par le conseil d'administration et annoncées le 13 décembre 2013 sont en ligne avec les pratiques de marché et conformes aux législations en vigueur. »</em></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;"><em>« </em><em>En ligne avec les pratiques du marché » </em><span style="font-style: normal;">et </span><em>« conformes aux législations en vigueur » </em>? Ça veut dire que l'inqualifiable augmentation est couverte par nos lois, elles-mêmes indexées sur les <em>« pratiques du marché »...</em> </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">Stupeur gênée dans la classe politique, droite et gauche confondues ! </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;">M. Moscovici tousse : <em>« il s'agit là d'une décision inappropriée. »</em> Le député Mandon suggère : <em>« Le groupe socialiste souhaiterait que le conseil d'administration de cette banque redélibère sur cette question... »</em></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-style: normal;">Hier 19 février, Dexia, bon prince, annonce qu'elle veut bien ne payer ses trois « extincteurs » </span><em>que </em><span style="font-style: normal;">420 000 euros (au lieu des 450 000 annoncés). Et réduire </span><em>un peu </em><span style="font-style: normal;">les augmentations des autres membres du comité de direction. </span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-style: normal;">Personne ne dit ce qui pourtant est une évidence : que la simple idée d'augmenter les dirigeants de Dexia relève de la provocation.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-family: Verdana, sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-style: normal;">On sait ce que le pape François pense de ce système financier. Le silence de blogs catholiques français sur le scandale Dexia serait lui-même... scandaleux.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.01cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
Le 'think-tank' du PS à la botte des banques
tag:plunkett.hautetfort.com,2013-12-28:5257395
2013-12-28T19:02:00+01:00
2013-12-28T19:02:00+01:00
Une info instructive (d' Arrêt sur image ) : ici...
<p><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><strong>Une info instructive (d'<em>Arrêt sur image</em>) : </strong></span></span></span><span style="text-decoration: underline;"><em><a href="http://www.arretsurimages.net/chroniques/2013-12-27/Le-banquier-de-Terra-Nova-contre-les-lanceurs-d-alerte-autoproclames-id6398#.Ur8HN-MkHtA.twitter"><span style="color: #ff0000; text-decoration: underline;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><strong>ici</strong></span></span></span></a></em></span> </p><p><span style="color: #ffffff;">-</span></p>
Boreas
http://verslarevolution.hautetfort.com/about.html
Les étrangers détiennent deux fois plus de dette publique américaine qu'en 2008
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-12-19:5251221
2013-12-19T20:18:00+01:00
2013-12-19T20:18:00+01:00
Eh oui, de 3.211 milliards de dollars de dette fédérale en décembre 2008,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Eh oui, de 3.211 milliards de dollars de dette fédérale en décembre 2008, ils sont passés à 5.601 milliards en juin 2013. Les Etats-Unis sont de moins en moins maîtres de leur destin.<br /></span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Bien que le rédacteur de <a href="http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-la-dette-federale-americaine-est-elle-un--actif-sans-risque--.aspx?article=4994351470H11690&redirect=false&contributor=Sim%C3%A9on+Brutzkus" target="_blank">l'article où j'ai trouvé cette illustration</a> :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Dette%20publique%20US.png" target="_blank"><img src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Dette%20publique%20US.png" alt="" width="560" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">... nous serine benoîtement que « <em>la part détenue par les étrangers a diminué légèrement, pour se situer à 47 %</em> ». Ah ben alors, tout va bien ! Chouette, non ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Au pays des aveugles, les borgnes sont rois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Pour ce qui est des « <em>autorités monétaires</em> » (comprenez : la Fed, conglomérat de banques privées, rappelons-le), elles possèdent 1.937 milliards de dollars de dette publique fédérale, contre 476 milliards quatre ans auparavant. Les banques américaines (officiellement non-Fed) suivent le mouvement, avec 194 contre 53.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Un quadruplement en quatre ans, qui dit mieux ? Eh bien, c'est simple, les ménages américains, ce qui prouve que ce peuple est le plus con de la Terre. Déjà lestés en 2008 de 240 milliards de titres gagés sur une monnaie ne valant rien, ces abyssaux crétins en ont tant acheté depuis lors qu'ils se retrouvent en détenir cette année la bagatelle de 1.193 milliards, soit près de cinq fois plus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Vous remarquerez que seuls les « <em>brokers et dealers</em> » (courtiers et négociants en bourse), c'est-à-dire les gens théoriquement les plus au jus de ce qui se passe réellement en matière de sécurité de placements, ont vu leurs actifs en dette fédérale baisser (de 191 à 166 milliards). Oh, je ne dis pas que cela signifie une prise de conscience de leur part. Non, sauf erreur cela résulte seulement de la baisse constante des taux d'intérêt, qui les conduit à parier sur autre chose pour faire du profit à court terme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En résumé, ça ressemble fort à une croyance générale en la politique de l'autruche comme solution à la crise. Bientôt, la botte souveraine de la réalité, comme dirait l'ami Hoplite d'après le bon mot de cette vieille ordure de Trotski...</span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Eerste topbankiers naar veilige locaties gevlucht
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-12-07:5238629
2013-12-07T00:05:00+01:00
2013-12-07T00:05:00+01:00
Eerste topbankiers naar veilige locaties gevlucht* Ex:...
<div class="title"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Eerste topbankiers naar veilige locaties gevlucht*</span></div><div class="contentinfo"> </div><div class="contentinfo"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Ex: http://xandernieuws.punt.nl</span></div><div class="introtext"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #99cc00;"><strong><em>'Instorting binnen 1 tot 2 jaar'</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><img src="http://xandernieuws.punt.nl/_contentimages/2013-12-04-18-07-14.banker%20puppets%20nowhere%20to%20hide%2001a.jpg" alt="" width="493" height="303" /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;"><span style="color: #ffcc99;"><em>Bankenprotest in Ierland. Feitelijk hebben de banksters wel degelijk een 'place to hide', als het hen te heet onder de voeten wordt.</em></span><br /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Volgens 'V', de 'Guerilla Econoom' die we het afgelopen jaar al vaker hebben aangehaald, zijn de eerste topbankiers inmiddels naar veiligere oorden gevlucht, vanwaar ze hun zaken regelen. Dat betekent niet dat de 'grote crash' al morgen of volgende week komt. Het betekent wel dat de wereldsituatie veel onstabieler is dan u doorgaans te horen krijgt. 'V' denkt daarom dat het nog hooguit 1 tot 2 jaar duurt, voordat de gevreesde instorting een feit zal zijn.<br /></span></strong></p></div><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">'V', die ooit als topanalist bij één van de grootste Britse banken werkte en zich baseert op zijn contacten in die wereld, opereert Jamie Dimon, president van megabank JPMorgan, inmiddels vanaf één van zijn privé eilanden, en is ook zijn gezin voorbereid om daarheen te vluchten. Michael Corbat, CEO van Citigroup, is druk doende dezelfde weg te bewandelen. Lloyd Blankfein, topman van het notoire Goldman Sachs, zit op dit moment in zijn verblijf ergens in de staat New York, maar zal zeer spoedig het land verlaten.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Meer dan 1000 topbankiers stopten er al mee</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Sinds 2011 hebben meer dan 1000 topbankiers en -managers plotseling ontslag genomen. Volgens V wisten zij dat het einde eraan komt, en wilden daarom tijdig hun schaapjes op het droge krijgen. Ondertussen wordt het gewone volk onwetende gehouden, onder andere met behulp van valse cijfers en statistieken, waaruit zou blijken dat het weer de goede kant opgaat.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Het tegendeel is echter waar, zegt V. De Russell 2000 Index (de kleinere en middelgrote beursgenoteerde bedrijven) is 30% overgewaardeerd, de DOW Jones index (Wall Street) zelfs 67%, en de technologie index NASDAQ 50%. 'Toch hebben de idioten 'op straat' en de kopstukken op tv het over de terugkeer van goede tijden. Maar hoe kan de markt zó hoog staan, terwijl alle belangrijke economische indicatoren een voortdurende krimp laten zien?'</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Negatieve rente signaal van naderend einde</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">De echte economie heeft zich dan ook definitief losgemaakt van de financiële (schijn)wereld van de beurzen. Hoge aandelenkoersen zeggen hoegenaamd niets meer over de werkelijke financieel-economische situatie, die vele malen ernstiger is dan wordt voorgesteld.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Eén van de duidelijke tekenen hiervan is het -ook in het vorige artikel genoemde- plan om kosten te gaan berekenen voor <em>positieve</em> banksaldo's. De gewone man zal dan geld moeten betalen om zijn geld op de bank te 'mogen' laten staan. Dit betekent volgens V dat het einde van het systeem nabij is.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ratten verlaten het zinkende schip</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">'Degenen in de machtselite verlaten als de spreekwoordelijke ratten het zinkende schip. Ik ben er rotsvast van overtuigd dat -onvoorziene gebeurtenissen daargelaten- we misschien nog een tot twee jaar hebben voordat de stekker uit de terminaal zieke patiënt genaamd Amerika wordt getrokken.' En zodra dat gebeurt, gaat de rest van de wereld -in meer of mindere mate, al naar gelang landen zich verbonden hebben met de Amerikaanse economie en dollar- mee. (1)</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">In minder in het oog springende landen is te zien hoe penibel de situatie reeds is. In Panama, een opkomende economie, is het voor Amerikanen al een maand uiterst moeilijk om geld op te nemen bij pinautomaten van verschillende banken. (2)</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">'Financieel verkracht' tijdens economische systeemcrisis</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Twee weken geleden maakte V duidelijk dat de problemen beslist niet beperkt zullen blijven tot de VS. 'Ongeacht waar u leeft en wat uw bank is, u staat op het punt om op een zeer systematische en methodische wijze financieel verkracht te worden.'</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Dit gaat veel verder dan de stapsgewijze afbraak van onze koopkracht door het creëren van enorme hoeveelheden nieuw geld. 'Het gaat veel dieper,' legde hij uit. 'De centrale banken verzamelen wereldwijd al uw persoonlijke informatie, zodat ze u aan hun controle kunnen onderwerpen.' Dit is in zijn ogen de opmaat naar een 'al lang geleden geplande wereldwijde economische systeemcrisis.' (3)</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">Xander</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em>* Quotes voorlopig niet tussen aanhalingstekens, omdat dit een vervelende storing in het beheer geeft.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">(1) <a href="http://www.stevequayle.com/index.php?s=33&d=693"><span style="color: #c0c0c0;">Steve Quayle</span></a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">(2) <a href="http://www.stevequayle.com/index.php?s=33&d=694"><span style="color: #c0c0c0;">Steve Quayle</span></a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">(3) <a href="http://www.homelandsecurityus.com/archives/10047"><span style="color: #c0c0c0;">Northeast Intelligence Network</span></a></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Zie ook o.a.:</span></strong></span><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">21-11: <a href="http://xandernieuws.punt.nl/content/2013/11/Valutaoorlog-losgebarsten-Koopkracht-burgers-zal-worden-vernietigd"><span style="color: #c0c0c0;">'Valutaoorlog losgebarsten; Koopkracht burgers zal worden vernietigd'</span></a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">18-11: <a href="http://xandernieuws.punt.nl/content/2013/11/Centrale-Banken-overwegen-spaarders-rente-te-laten-betalen-in-cashloos-systeem"><span style="color: #c0c0c0;">Centrale banken overwegen spaarders rente te laten betalen in cashloos systeem</span></a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">23-10: <a href="http://xandernieuws.punt.nl/content/2013/10/Trends-Institute-Wereldwijde-totale-instorting-in-2014"><span style="color: #c0c0c0;">Trends Institute: Wereldwijde totale instorting in 2014</span></a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">28-09: <a href="http://xandernieuws.punt.nl/content/2013/09/Ook-oud-FED-topman-Greenspan-waarschuwt-voor-nieuwe-nog-grotere-crash"><span style="color: #c0c0c0;">Ook oud-FED topman Greenspan waarschuwt voor nieuwe, nog grotere crash</span></a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">20-09: <a href="http://xandernieuws.punt.nl/content/2013/09/Machtigste-bank-ter-wereld-kondigt-wereldwijde-financile-crash-aan"><span style="color: #c0c0c0;">Machtigste bank ter wereld kondigt financiële crash aan</span></a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #c0c0c0;">01-09: <a href="http://xandernieuws.punt.nl/content/2013/09/Pentagon-bereidt-zich-voor-op-grootschalige-economische-instorting"><span style="color: #c0c0c0;">Pentagon bereidt zich voor op 'grootschalige economische instorting'</span></a></span></strong></p>
tieri
http://aikidomontluconasptt.hautetfort.com/about.html
6°DAN D'AIKIDO ET POURTANT !!!
tag:aikidomontluconasptt.hautetfort.com,2013-11-07:5214177
2013-11-07T12:07:00+01:00
2013-11-07T12:07:00+01:00
Espagne : maître en aïkido et braqueur de...
<p style="text-align: center;"> <img src="http://aikidomontluconasptt.hautetfort.com/media/02/01/4169548159.png" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><span class="article zoomable" style="text-align: center;"> </span></span></p><div id="gauche"><div class="page_article"><div id="entete_article" style="position: relative; padding-top: 25px;"><div class="fildariane_titre"><h1><a href="http://www.lepoint.fr/monde/espagne-maitre-en-aikido-et-braqueur-de-banques-23-10-2013-1746968_24.php"> <span> Espagne : maître en aïkido et braqueur de banques </span> </a></h1></div><p class="info_article" style="position: absolute; left: 0px; top: 0px;">Le Point.fr - Publié le23/10/2013 à 09:48</p><h2 class="chapo">José Luis Isidro Casas, prothésiste dentaire à Madrid, s'est fait la malle dans quatre établissements bancaires avant de se faire interpeller.</h2></div><img title="Photo d'illustration." src="http://www.lepoint.fr/images/2013/10/23/par-2063074-jpg_1818744.JPG" alt="Photo d'illustration." width="652" height="284" /> <span>Photo d'illustration.</span> © Lluis Gene / AFP<a id="mailArticle" class="hint hint--top hint--info cboxElement" href="http://www.lepoint.fr/send-friend/form.php?titre=Espagne%20%3A%20ma%C3%AEtre%20en%20a%C3%AFkido%20et%20braqueur%20de%20banques&surtitre=&texte=%09Ce%20dr%C3%B4le%20de%20personnage%20l%27avait%20%C3%A9crit%20dans%20l%27un%20de%20ses...&url=%2Fmonde%2Fespagne-maitre-en-aikido-et-braqueur-de-banques-23-10-2013-1746968_24.php" data-hint="Envoyer à un ami"><img src="http://www.lepoint.fr/html/share/b-envoyer.png" alt="" width="24" height="24" border="0" /> </a><div id="share" class="barreArticle"><div class="article zoomable" style="text-align: center;"><p>Ce drôle de personnage l'avait écrit dans l'un de ses ouvrages sur cet art martial d'origine japonaise : "Ce que t'enseigne l'aïkido, c'est la possibilité de neutraliser ton adversaire, en situation de conflits, sans lui faire de mal, sans même le toucher. Plus que vaincre l'ennemi, il faut le dissuader, et alors c'est gagné." Cette maxime, José Luis Isidro Casas l'a appliquée à la lettre pour braquer plusieurs banques de façon aussi efficace que pacifique. À chaque fois, cet homme chauve de 51 ans obéit au même scénario : il entre dans une agence, annonce tout haut qu'il est venu pour emporter l'argent de la caisse, brandit sûr de lui un pistolet qui n'a jamais servi, appelle les clients et le personnel au calme, puis sort avec le butin avec l'aplomb et l'assurance que des années de pratique de l'aïkido lui ont apporté.</p><p>Avant d'être interpellé grâce à l'opiniâtreté et la chance d'un inspecteur à Madrid, Casas n'était autre qu'un homme apprécié dans son quartier madrilène, une tranquillité à toute épreuve, un prothésiste dentaire sans histoires et un passionné, donc, des arts martiaux, l'aïkido en tête, qu'il pratiquait avec assiduité. Même s'il a réussi son coup ce jour-là, la police a pu faire la preuve <em>a posteriori</em> que, le 9 octobre, Casas a emporté 99 660 euros d'une succursale de la Caixa à Madrid. C'est lui, aussi, qui aurait braqué 1 800 euros en juillet 2012 dans une agence du quartier de Vallecas, 82 160 euros quelques jours avant dans une autre succursale de La Caixa, et 60 195 euros en juin 2013, toujours de la même banque.</p><h2>Insoupçonnable</h2><p>Œil bleu, moustache et crâne dégarni dans le civil, l'homme est aussi un maître en déguisements. Il braquait les agences habillé en vieillard, avec sa perruque, sa barbe et sa canne ; ou bien en courtier, avec son costume et son attaché-case. Pour se déformer le visage, il avalait des gazes chirurgicales, se plaçait des lentilles de couleur aux yeux ou chaussait des lunettes de soleil. Toujours méconnaissable. La police ne s'explique pas que cet homme aux allures aussi sages, reconnu pour son savoir sur l'aïkido, puisse en être arrivé à braquer des banques. D'après les enquêteurs, sa situation a beaucoup empiré l'an dernier : son cabinet de prothésiste a commencé à piquer du nez, il a divorcé, sa nouvelle fiancée s'est retrouvée au chômage et il ne pouvait plus faire face aux factures. D'où son idée d'aller chercher de l'argent là où il se trouve : dans les banques.</p><p>Dans un de ses livres sur l'aïkido, il dit qu'il eut la révélation sur la force de cette pratique à l'âge de 12 ans lorsqu'il a vu un homme timide, maître dans cette discipline, intimider des délinquants par la seule force de son regard. Dans un autre ouvrage, <em>Réflexions d'un guerrier</em>, il expliquait : "La vie de l'homme est un chemin plein de doutes et d'hésitations ; et seul celui qui réfléchit et médite sur le chemin parcouru parviendra à la certitude qui effacera le moindre doute."</p><p> </p><h2 class="chapo">José Luis Isidro Casas,</h2><p> </p><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/9qp_PS7H7zQ?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></div></div><div class="article zoomable" style="text-align: center;"> </div><div class="article zoomable" style="text-align: right;"><br /><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/SvSnIDJMrGs?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></div><div class="article zoomable" style="text-align: center;"> </div><div class="article zoomable" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><span class="article zoomable" style="text-align: center;"> </span></span></div></div></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Draghi: 'Trop en savoir sur nos grandes banques pourrait provoquer la panique'
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-10-28:5205252
2013-10-28T00:05:00+01:00
2013-10-28T00:05:00+01:00
Draghi: 'Trop en savoir sur nos grandes banques pourrait provoquer la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4301091" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1042732265.jpg" alt="draghi-bce.jpg" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Draghi: 'Trop en savoir sur nos grandes banques pourrait provoquer la panique'</strong></span></h1><div class="news-info" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://zejournal.mobi</span></strong></span></div><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Tout le monde sait que les banques européennes sont en grande difficulté, et qu’en conséquence, elles ont réduit les montants des prêts qu’elles accordent aux entreprises européennes, mais personne ne sait exactement jusqu’à quel point. Le Fond Monétaire International a évoqué la possibilité que les banques italiennes et espagnoles subissent des pertes de 230 milliards d’euros au cours des prochaines années. En outre, on ne sait pas encore quels sont ceux que l'UE choisira de faire payer pour les prochaines opérations de sauvetage, les différents ministres des Finances de la zone euro réunis la semaine dernière à Washington n’étant pas d’accord sur les méthodes à employer. La BCE doit débuter bientôt un audit de 130 des plus grandes banques de la zone euro, mais il a été décidé de se mettre d’accord sur la méthode de recapitalisation (plan de sauvetage, ponction sur les comptes des déposants les plus fortunés, ou autre) avant la fin de cet audit, c'est-à-dire avant que les montants des pertes ne soient connus.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">« Les banques européennes ont été, comme toutes les autres banques, des boîtes noires hermétiquement fermées. Si quelqu’un parvenait à en ouvrir ne serait-ce qu’un tout petit coin, les miasmes des actifs pourris qui s’en échappaient étaient si forts que le coin était immédiatement refermé. Mais lorsque le coin n’était pas refermé assez rapidement, et que trop de miasmes s’étaient répandus, la banque entière s’effondrait et il ne restait plus aux contribuables, souvent d’autres pays, qu’à lui accorder un plan de sauvetage ; c’est plus facile de cette manière », écrit Wolf Richter sur son blog Testosterone Pit.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">« Le FMI, qui ne peut que renifler à la surface des banques, a déterminé que les banques italiennes et espagnoles seules devraient comptabiliser 230 milliards d’euros de pertes additionnelles sur les deux prochaines années. Comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, les pertes réelles des banques sont toujours bien pires lorsque la vérité finit par être révélée, et cela n’arrive jamais avant que la banque ne s’effondre et que quelqu’un de l’extérieur s’avise à compter ce qui reste ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">« L'année prochaine, il y aura un moment de vérité, pour ainsi dire, lorsque la BCE deviendra le régulateur officiel des 130 plus grandes banques de sa paroisse. Dotée de nouveaux pouvoirs, elle pourra les soumettre à une évaluation réaliste plutôt que les «stress tests» du passé qui n’étaient rien d’autre que de l’agit-prop, en espérant que certaines banques espagnoles et italiennes parviendront à se maintenir debout d’ici là ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L'union bancaire européenne, qui permettrait à une banque en difficulté, à ses investisseurs et ses épargnants de ressortir indemnes d’une défaillance grâce aux contribuables européens, ou en tous cas, ceux des Etats membres qui n’ont pas encore été soumis eux-mêmes à un plan de sauvetage, n’existe pas encore, explique Wolf. Et c’est un problème, parce que la vérité sur l'état réel du secteur bancaire est peut-être bien pire que ce à quoi l’on doit s’attendre, elle est peut être politiquement inacceptable, semble-t-il dire. C'est ainsi qu’il explique pourquoi Draghi a déclaré que « Ces arrangements devront être en place avant que nous n’achevions nos audits », c'est-à-dire que la décision sur la méthode à employer pour le plan de sauvetage sera prise avant de connaître l’ampleur des sommes en cause.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">«La vérité ne sera pas connue avant que les Eurocrates ne décident qui devra payer pour ces plans de sauvetage. Et les audits des banques ne seront pas achevés avant cela, parce que si quelque chose concernant ces audits devait filtrer, tout le jeu de cartes viendrait à s’effondrer, et aucun contribuable ne serait d’accord pour payer la facture, maintenant que son total d’une ampleur énorme serait connu ! »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’article de Wolf a suscité quelques commentaires, dont une citation pertinente de l'industriel américain Henry Ford: «C'est une bonne chose que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et notre système monétaire, parce que si c’était le cas, ce serait la révolution avant demain matin ».</span></strong></p><div style="color: #666; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> - Source : <a href="http://www.express.be/business/fr/economy/draghi-trop-en-savoir-sur-nos-grandes-banques-pourrait-provoquer-la-panique/197373.htm" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Express.be</span></a></span></strong></div>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
Darwinisme social : France Inter vole au secours d'Amazon contre les petits libraires
tag:plunkett.hautetfort.com,2013-10-05:5188879
2013-10-05T11:17:00+02:00
2013-10-05T11:17:00+02:00
Ce matin, le chroniqueur...
<p style="margin-bottom: 0cm;"> <span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><strong><img id="media-4275432" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/00/960753111.jpg" alt="SuzyQ-Beytout-Nicolas[1].jpg" /></strong></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: left; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Arial, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><strong>Ce matin, le chroniqueur Nicolas Beytout<em> (Les Echos-Le Figaro-LVMH-Les Echos- L'Opinion)</em> entreprend d'ironiser : </strong></span></span></span></p><p style="margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>« </em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>L</em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>a seule chose qui puisse rendre la gauche et la droite unanime c'est </em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>de faire </em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>un texte anti-libéral », </em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">proclame </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Beytout</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">. Et </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">de s'indigner</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> que</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em> « toute l'Assemblée nationale »</em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> a</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">it</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> voté pour obliger les sites de </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">librairie</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> en ligne </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">(</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Amazon etc</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">)</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> à facturer aux acheteurs les frais d'expédition, qui jusqu'à présent étaient gratuits : moyen de contourner la loi du prix unique du livre interdisant le dumping. Cette excellente loi, spécialité française, protège les petits libraires et contribue ainsi à défendre la vitalité économique des communes ; </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">c'</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">est contraire au darwinisme </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">social du </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">libéral</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">isme</span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">, idéologie donnant raison aux prédateurs </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;">et tort aux humanistes... M. Beytout – grand esprit – trouve débile tout ce qui contredit le darwinisme : par exemple, protéger les libraires contre le tyrannosaure de la vente en ligne... Donc il ironise : </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>« </em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>et </em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"><em>pourquoi pas obliger Amazon à fermer chaque soir, comme les libraires »,</em></span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><span style="font-size: medium;"> etc. C'est très fin.</span></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Il </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">est grotesque de </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">prétendre (comme M. Beytout) que la classe politique communie dans l'antilibéralisme. </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La réalité est tout autre. </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">L</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">a prochaine catastrophe financière globale approche : </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">pour nous permettre de continuer à hyperconsommer, l'Etat s'endette auprès des banques, </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">pendant que</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> les banques jouent notre argent au casino mondial et ça va s'effondrer sur nos têtes ; </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">p</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">our tenter de ralentir le processus, l'Etat </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">pourrait </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">sépare</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">r</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> les banques de dépôt et les banques de casino ; quand il a été question de le faire en 2013, la droite </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">a</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> boudé, et la gauche a voté un texte lamentable qui ne change rien. Quatre </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">banquiers repentis</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (Christophe Nijdam, Jean-Michel Naulot, Jérôme Cazes, Thierry Phliponnat) </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">s'indignent</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> :</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em> « On a fait semblant de réguler... Les gouvernements acceptent la dictature des marchés... Pour sauver la place financière et leurs emplois, ils ont renoncé à désactiver cette centrale nucléaire bâtie en dehors de toute les normes de sécurité... Les activités de dérivés de BNP-Paribas sont plus grosses que celles de Goldman Sachs... Nous avons quatre banques systémiques sur les 28 recensées dans le monde, contre une seule en Allemagne... elles tiennent l'Etat et les contribuables en otages.</em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-style: normal;"> </span><span style="font-style: normal;">[*] </span></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>»</em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> Voilà </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">pourquoi la droite et la gauche respectent la dérégulation ! Cette connivence dans le libéral est le r</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">ésultat de </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">l'</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">inceste entre la classe financière et la classe politique. Mais M. Beytout </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">et ses pareils ne veulent pas le savoir</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> ; pour </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">eux,</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em> « l'adversaire c'est l'Etat », </em>comme si l'Etat n'était pas devenu l'annexe des banques.</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> M. Beytout raisonne comme </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">les charlatans d'</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">il y a trente ans, </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">quand son patron était l'illustre « BQ » : Bérard-Quélin, le fondateur du Siècle. Ces gens n'ont rien oublié et rien appris.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">____________ </span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">[*] </span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>« Les repentis balancent – La crise financière de 2008 n'a pas servi de leçon. Il faut plus que jamais réformer le système. Une poignée d'anciens banquiers devenus lanceurs d'alerte osent enfin dire la vérité. »</em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"> (</span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><em>Le Nouvel Observateur, </em></span><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">3/10).</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.95cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p>
Boreas
http://verslarevolution.hautetfort.com/about.html
Max Keiser sur le suicide financier américain
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-10-04:5187908
2013-10-04T07:10:00+02:00
2013-10-04T07:10:00+02:00
(Russia Today, 02 octobre 2013) Max Keiser expliquait le mécanisme...
<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x15ikgq"></iframe></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(Russia Today, 02 octobre 2013)</span></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Max Keiser expliquait le mécanisme il y a déjà plus de deux ans (été 2011) :</span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xkb6ge"></iframe></p>
herisson
http://deliredumonde.hautetfort.com/about.html
Mon cher Banquier . . .
tag:deliredumonde.hautetfort.com,2013-08-24:5141456
2013-08-24T23:55:00+02:00
2013-08-24T23:55:00+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4214471" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://deliredumonde.hautetfort.com/media/01/02/3773066288.jpg" alt="lettre.jpg" /></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
P. Jovanovic: les banques ont volé la démocratie
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-07-07:5105786
2013-07-07T00:05:00+02:00
2013-07-07T00:05:00+02:00
Entretien avec Pierre Jovanovic: Les banques ont volé la démocratie
<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/HyIUShlILLs" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title long-title yt-uix-expander-head" style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #ff6600;" title="Entretien avec Pierre Jovanovic: Les banques ont volé la démocratie." dir="ltr">Entretien avec Pierre Jovanovic: </span></h1><h1 style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title long-title yt-uix-expander-head" style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium; color: #ff6600;" title="Entretien avec Pierre Jovanovic: Les banques ont volé la démocratie." dir="ltr">Les banques ont volé la démocratie </span></h1>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
Cahuzac a gardé ses révélations pour les juges
tag:creseveur.hautetfort.com,2013-06-27:5108351
2013-06-27T11:59:53+02:00
2013-06-27T11:59:53+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4161515" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/02/3070254485.jpg" alt="Cahuzac muet.jpg" /></p>