Last posts on balasko2024-03-28T23:17:46+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/balasko/atom.xmlBruno Lagrangehttp://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/about.htmlUn crime au Paradis, de Jean Beckertag:leblogdebrunolagrange.hautetfort.com,2014-03-03:53075342014-03-03T09:10:00+01:002014-03-03T09:10:00+01:00 Un régal d’humour noir Un crime au Paradis Le film de Jean...
<p class="MsoNormalCxSpFirst" style="margin: 1em 0px; text-align: center; text-indent: 35.4pt;" align="center"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Un régal d’humour noir</span></span></em></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: center; text-indent: 35.4pt;" align="center"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 16pt;">Un crime au Paradis</span></strong></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le film de Jean Becker est un régal d’humour noir. Jacques Villeret interprète un cultivateur qui exploite le domaine du Paradis. Il est tyrannisé par sa femme, jouée par Josiane Balasko. Il va la tuer et sera défendu aux assises par un avocat interprété par André Dussolier. Les acteurs sont truculents à souhait.</span></em></strong></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Fils du grand cinéaste Jacques Becker, Jean Becker est devenu, lui aussi, réalisateur. Il a obtenu un succès public en 1983, avec <em style="mso-bidi-font-style: normal;">L’Eté meurtrier. </em>Dans les années 1990 et 2000, il s’est spécialisé dans les films de terroir que ses détracteurs jugent passéistes et franchouillards. Il est vrai que Jean Becker a tendance à nous présenter une France qui n’existe plus. Chez lui, pas de supermarché et guère de grands ensembles. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Un crime au paradis</em>, tourné en 2004, n’échappe pas à la règle. L’histoire se passe dans un village « traditionnel » au cœur duquel on trouve une épicerie et des petits commerces. Précisons toutefois que le film est censé se dérouler en 1980 ; le spectateur comprend vite que Becker a choisi cette année-là parce que la peine de mort était encore en vigueur en France.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> <a href="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/00/01/431016324.jpg" target="_blank"><img id="media-4991757" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/00/01/3032661438.jpg" alt="un crime au paradis,jacques becker,villeret,balasko,dussolier,suzanne flon,daniel prevost" /></a> </span>Jacques Villeret joue le rôle d’un cultivateur. Il exploite un domaine qui s’appelle le Paradis. Sa femme, Josiane Balasko, le tyrannise et fait de sa vie un enfer. Elle lui crève les quatre pneus de sa voiture, prétend avoir uriné dans sa soupe et, un jour, sacrilège, elle jette au feu le trésor de son mari : sa collection de timbres. Pour Villeret, c’en est trop. Un soir, au journal télévisé, il entend un célèbre avocat, joué par André Dussolier, qui s’est fait un nom en obtenant l’acquittement de ses clients accusés de meurtres.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Villeret le rencontre en consultation et, lors de l’entretien, fait mine d’avoir déjà tué sa femme. Dussolier le presse de questions, il lui demande des détails sur les circonstances du crime, afin de savoir si un acquittement est envisageable (Dussolier : <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« Vous avez tué votre femme avec un couteau ? </em>[…] <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Bien, vous l’auriez empoisonnée, il y aurait eu préméditation. »</em>). En réalité, Villeret adapte ses réponses en fonction de ce que l’avocat veut entendre. Dussolier définit la stratégie à suivre sans savoir qu’il est en train de renseigner son client sur un crime qu’il n’a pas encore commis. Fort des conseils de son avocat, obtenus sur un malentendu, Villeret rentre au Paradis et passe à l’acte.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>Ce film, nouvelle version de celui de Sacha Guitry intitulé <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Poison</em>, est un régal. Le spectateur s’amuse beaucoup, à condition de ne pas être rétif à l’humour noir. Les acteurs sont truculents à souhait, ce qui est devenu rare dans le cinéma contemporain. Villeret est on ne peut plus naïf, Balasko est délicieusement odieuse, Suzanne Flon, dans le rôle de la maîtresse (d’école), est la douceur même, et Dussolier donne l’impression d’avoir été avocat toute sa vie. A l’audience de la cour d’assises, il a fort à faire dans le duel qui l’oppose à Daniel Prévost, très sérieux dans son rôle d’avocat général qui requiert, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« sans haine mais sans faiblesse »</em>, la peine capitale pour l’accusé. Le tribunal ressemble à un cirque dans lequel les numéros d’artistes se succèdent. Dussolier nous donne une leçon : devant la Justice, la victoire revient à la partie qui bluffe le mieux.</span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; text-indent: 35.4pt; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: medium;"> </span></span></p><p class="MsoNormalCxSpMiddle" style="margin: 1em 0px; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Un crime au Paradis,</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> de Jacques Becker (2004), avec Jacques Villeret, Josiane Balasko, André Dussolier, Suzanne Flon et Daniel Prevost, DVD Paramount.</span></span></p>
L U Chttp://l-illustretheatre.hautetfort.com/about.htmlBALASKOVIĆtag:l-illustretheatre.hautetfort.com,2012-07-23:47886732012-07-23T14:15:00+02:002012-07-23T14:15:00+02:00 C’est un sacré pari que de reprendre la pièce de Josiane BALASKO :...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">C’est un sacré pari que de reprendre la pièce de Josiane BALASKO : <span style="color: #008000;"><em>Nuit d’Ivresse</em></span>.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Eh oui, tout le monde connaît Simone, taularde en permission pour quelques jours et Jacques Belin, le présentateur cynique à la mode mais qui va perdre beaucoup durant cette nuit.</span><br /><span style="font-size: small;">Leur rencontre improbable va être l’occasion d’une cascade de quiproquos et de quelques scènes devenues cultes.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3680006" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/00/00/1908304774.jpg" alt="Illustre-A l'affiche-Balaskovic-Nuit d'Ivresse-01.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong style="font-size: small;">Mais la difficulté n’est pas là.</strong><span style="font-size: small;"> En effet, lorsqu’un théâtre propose une pièce de MOLIÈRE, tout le monde ou presque en connait aussi le contenu, et pourtant la pression n’est pas la même, la difficulté est ailleurs.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">De même lorsqu’un comédien doit endosser le rôle de Cyrano : il passe après Daniel SORANO, Jacques WEBER, Gérard DEPARDIEU et bien d’autres. Mais la encore, ce n’est pas ça, c’est un autre problème.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Dans le cas de <em>Nuit d’Ivresse</em>, comme dans toutes les autres pièces de BALASKO,</strong> le public n’a en mémoire qu’une seule équipe d’interprètes. Même si ce texte a été joué de nombreuses fois par d’autres compagnies, le public ne se rappelle — pour l’instant — que des comédiens qui ont crée le spectacle : Michel BLANC, puis Thierry LERMITTE au cinéma… etc.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Lorsqu’on va voir <em>Dom Juan</em> ou<em> Cyrano</em>, on se dit que l’artiste passe après LES plus grands comédiens, et on s’est fait à l’idée que ces grands personnages puissent changer de visage et de voix. Mais pour Simone, on se dit que la comédienne passe après BALASKO et c’est tout.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3680007" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/00/01/907940182.jpg" alt="Illustre-A l'affiche-Balaskovic-Nuit d'Ivresse-02.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong style="font-size: small;">Les personnages de <em>Nuit d’Ivresse</em> sont très <span style="color: #008000;">attachants</span>,</strong><span style="font-size: small;"> comme le peuvent être le Professeur Tournesol et le Capitaine Haddock, car on a l’impression de les connaître pour les avoir croisés chaque matin dans l’escalier. Bien plus attachants que d’autres caractères, pourtant plus prestigieux.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Attention, je ne dis pas que Tartuffe ou le Père Ubu sont des personnages de moindre importance, pas du tout ! Je dis simplement qu’au fil du temps et des représentations, ils se sont fondus dans notre mémoire collective, ils sont devenus des archétypes désincarnés. Ce n’est pas encore le cas de Simone.</span><br /><span style="font-size: small;">On se souvient de l’échec de Roger HANIN dans sa tentative à reprendre un des rôles crées par RAIMU : le boulanger dans <em>la Femme du Boulanger</em>, de Marcel PAGNOL, pourtant crée en 1938.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3680008" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/00/01/192821478.jpg" alt="Illustre-A l'affiche-Balaskovic-Nuit d'Ivresse-03.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong style="font-size: small;">Dans cette <em>Nuit d’Ivresse</em> que nous propose la <span style="color: #008000;">C<sup>ie</sup> Le Mât</span>,</strong><span style="font-size: small;"> j’ai trouvé que Ralph SCHÜTTE et Sylvie REVERCHON nous faisaient oublier leurs illustres prédécesseurs. Peut-être parce qu’ils ont su rester attachants.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Fabrice REYMOND incarne (en alternance avec Antoine SAXE, que je n’ai pas vu) le troisième personnage, le barman qui s’incruste un peu trop.</span><br /><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana;">À</span> eux trois, ils reconstituent pour le public les bons moments passés lors de cette fabuleuse nuit d’ivresse.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3680009" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/01/02/3281958806.jpg" alt="Illustre-A l'affiche-Balaskovic-Nuit d'Ivresse-06.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On pourra trouver que Sylvie REVERCHON doit mettre <strong>davantage de <span style="color: #008000;">hargne</span> dans son personnage</strong>. Cette hargne accumulée au fil des coups portés par la vie, la prison…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En effet, la principale caractéristique de Simone n’est pas la gouaille parisienne, si bien retranscrite par Josiane BALASKO. Bien que très réjouissant, ce verbiage de parisienne peu distinguée et haute en couleur n’est qu’une composition proposée par l’actrice lors de la création de la pièce.</span><br /><span style="font-size: small;">Heureusement, Sylvie REVERCHON s’est bien gardée de faire une simple imitation, qui aurait forcément souffert de la comparaison. (Rappelez-vous le fameux Roger HANIN voulant à tout prix imiter l’accent marseillais : le résultat fut un désolant mélange à base d’accent pied-noir mâtiné d’une pointe de Provence. Affligeant.)</span><br /><span style="font-size: small;">Non, c’est bien la "niaque" — associée à la spontanéité — qui est le ressort principal de Simone. Et Sylvie REVERCHON l’a parfaitement compris et pense appuyer davantage sur cette facette de son personnage.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3680011" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/00/01/1104027719.jpg" alt="Illustre-A l'affiche-Balaskovic-Nuit d'Ivresse-09.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong style="font-size: small;">Une mise en scène classique mais plaisante.</strong><span style="font-size: small;"> De même pour le décor. Un spectacle qui démarre, donc encore un peu vert, notamment dans la gestion des accessoires — mais rien de bien méchant.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je peux recommander ce spectacle à toutes celles et à tout ceux qui souhaitent se divertir en regardant une comédie intelligente.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3680012" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/02/02/4249010931.jpg" alt="Illustre-A l'affiche-Balaskovic-Nuit d'Ivresse-12.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C’est du mercredi au dimanche, pendant les mois de juillet et août, à 21h00</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au théâtre de l’Atelier</span><br /><span style="font-size: small;">18, rue de la Barillerie dans le Vieux-Nice</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Tarif : 15 Euros / réduit : 10 Euros</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Renseignements – réservations au 04 93 01 35 48</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3680020" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/media/01/01/3253894029.jpeg" alt="balasko,nuit d'ivresse,ralf schütte,sylvie reverchon" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong style="font-size: small;">Je terminerai par un <span style="color: #008000;">hommage</span> au talent de Josiane BALASKOVIĆ (son vrai patronyme).</strong><span style="font-size: small;"> On n’apprécie jamais autant le texte d’une pièce que lorsqu’on doit la jouer. Et, pour avoir endossé le rôle de Sylvestre dans </span><em style="font-size: small;">un Grand Cri d’Amour</em><span style="font-size: small;">, je peux affirmer que ses pièces sont très finement écrites et très bien construites.<br /></span><span style="font-size: small;">Souvent, très souvent, le metteur en scène pratique des "coupures" dans le texte original, voire réécrit certaines répliques, même lorsqu’il s’agit de classiques parmi les classiques. Pour la pièce de BALASKO, nous n’avions pas eu besoin de changer une virgule. Un signe qui ne trompe pas.</span></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlAu programme...tag:houdaer.hautetfort.com,2012-04-29:46971582012-04-29T06:24:00+02:002012-04-29T06:24:00+02:00 Autrement ? Voterai-je comme Didier Barbelivien et Faudel ou comme...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/3802665889.jpg" target="_blank"><img id="media-3559319" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/00/892783800.jpg" alt="au programme.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Autrement ? Voterai-je comme Didier Barbelivien et Faudel ou comme Yannick Noah et Josiane Balasko d'ici quelques jours ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800000;"><a href="http://cinematique.blogspirit.com/archive/2012/04/25/les-images-secondent.html"><span style="color: #800000;"><span style="font-size: large;">De l'air !</span> </span></a></span></p><p><iframe width="480" height="360" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xlxe77"></iframe></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMa semaine télé du 14 au 20 septembretag:corboland78.hautetfort.com,2009-09-21:23814842009-09-21T20:22:37+02:002009-09-21T20:22:37+02:00 Mardi j'étais écartelé entre le match de football Marseille/Milan AC sur TF1...
<p>Mardi j'étais écartelé entre le match de football Marseille/Milan AC sur TF1 et <b>Apocalypse</b> le documentaire en plusieurs volets diffusé par France2. Les Français contre les Italiens ou l'Europe contre le nazisme, j'ai opté pour la plus grande échelle, continuer à suivre le toujours remarquable documentaire. Les images colorisées nous rendent les anonymes plus proches, le noir et blanc les faisait entrer dans l'Histoire, la couleur nous fait entrer dans leur histoire. Même dans les moments les plus durs, le montage ne s'appesantit jamais sur les images les plus atroces.</p> <p>Mercredi je délaisse France5 et son <b>Question Maison</b> suivi de <b>Silence ça pousse !</b> Deux excellents programmes mais je suis toujours plongé dans l'écoute de mon coffret Beatles. Jeudi, encore une soirée où je ne sais donner de la zappette, sur France2 le magazine <b>A vous de juger</b> a invité Daniel Cohn-Bendit et vous savez que j'ai un faible pour le trublion rouquin qui maintenant a endossé le costume du vieux <img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/01/954693655.jpg" alt="Busnel.jpg" id="media-1992713" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />sage, sur France5 un autre magazine, <b>La grande librairie</b>, consacré à l'actualité littéraire et présenté par le très bon François Busnel, c'est vivant et décontracté, a une heure d'écoute très raisonnable. Enfin sur ARTE un film policier de Guillaume Nicloux (2003) avec Josiane Balasko, <b>Cette femme là</b>, où l'actrice souvent drôle à l'écran, joue un rôle à contre-emploi de commissaire de police pas drôle du tout, dans des décors et une <img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/00/537223772.jpg" alt="Balasko.jpg" id="media-1992715" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" />lumière glauque. Etrange et envoûtant. Trois programmes pour une soirée ça devient mission impossible alors j'ai abandonné France5, me suis longtemps arrêté sur France2 avant de finir avec ARTE. J'ai un peu regretté de ne pas avoir suivi le film dans son intégralité mais je sais maintenant qu'il faudra que je m'y consacre lors d'une prochaine diffusion.</p> <p>Vendredi je laisse passer le téléfilm de France2 consacré à René Bousquet avec l'excellentissime Daniel Prévost car il s'agit d'une rediffusion et je l'ai déjà vu, je peux donc me consacrer sans affoler ma zappette à la série <b>NCIS</b><b> : enquêtes spéciales</b> diffusée sur M6. La saison 6 vient de débuter et ce sont de nouveaux épisodes, les acteurs sont toujours très amusants, Mark Hamon le patron de l'équipe, M. Weatherly son adjoint au sourire Colgate, Don Juan et cinéphile, Pauley Perrette qui dans son labo <img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/00/2106157797.jpg" alt="NCIS.jpg" id="media-1992717" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />épluche les pièces à conviction en écoutant du Hard Rock tout en sirotant des seaux de Coca Cola et le « bleu », souffre douleur de l'adjoint, spécialiste des ordinateurs. Je n'oublierai pas le médecin légiste joué par David MacCallum (quand j'étais gamin il jouait dans une série en noir et blanc avec Robert Vaughan, <i>Des agents très spéciaux</i>, dont nous étions tous très fans à la maison). Le NCIS dépatouille les crimes touchant les personnels de la marine militaire américaine. </p> <p>Le samedi soir je continue de suivre <b>Les Tudor</b> diffusés par ARTE. Les costumes et les couleurs sont très beaux, les complots prennent de l'ampleur, les maîtresses du roi Henry VIII doivent prendre un ticket comme à la Sécu pour avoir le droit d'occuper une place dans son lit au grand chagrin de la Reine, mais Anne Boleyn vient de faire son apparition et son nom entré dans l'Histoire indique qu'elle va faire parler d'elle. Déjà ce soir nous avons constaté que c'était une sacrée coquine !</p> <p>Enfin dimanche soir, comme toujours je termine mon week-end sur France3 à Midsomer dans le calme de la campagne anglaise, ses cottages fleuris, le thé à cinq heures avec les sandwiches au concombre. Dommage qu'il y ait tant de crimes dans un si charmant paysage, mais s'il n'y en avait pas, <b>l'Inspecteur Barnaby</b> n'existerait pas ! </p>
L U Chttp://l-illustretheatre.hautetfort.com/about.htmlPremière et Beaujolaistag:l-illustretheatre.hautetfort.com,2006-11-17:7418832006-11-17T02:05:00+01:002006-11-17T02:05:00+01:00 Je vais essayer de ne pas enfreindre la règle que je m’étais fixée à la...
<p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><strong>Je vais essayer de ne pas enfreindre la règle que je m’étais fixée à la création de ce blog : ne pas parler de moi, seulement du Spectacle Vivant. Mais ce soir, ça y est, la première s’est bien passée. Ma première. Belle occasion pour parler de cette fête si particulière.</strong></font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2">Tous les jours, depuis le 16 septembre, à toute heure, je vis avec un texte : « <em>Un Grand Cri d’Amour</em> », de Josiane BALASKO. Nous le jouons au Théâtre du Cours (<a target="_blank" href="http://www.theatre-du-cours.com/flash.htm" title="Lien vers le site du Théâtre du Cours"><strong><font color="#FF0000">cliquez ICI</font></strong></a> pour visiter le site), jusqu’au 28 janvier.</font> <font size="2">Tous les jours depuis deux mois, je culpabilise lorsque je ne travaille pas ce texte ; tous les jours depuis le 16 septembre, je l’apprends, j’y pense, j’essaie d’y apporter quelque chose, de faire ce qu’attend de moi le metteur en scène, Henri MASINI.</font> <font size="2">Je l’ai enregistré sur mon dictaphone, et lorsque je me rends à mon travail, je le passe en boucle dans ma voiture. Les répétitions quotidiennes, dimanche compris, se sont allongées, l’échéance approchant ; puis les choses sont allées très (trop ?) vite : derniers détails à régler, des accessoires, répétition avec les costumes (que l’on appelle « couturière », moins connue que la « générale » ou la « première »), dernières mises au point, derniers filages, dernières recommandations d’Henri. « Amusez-vous ; et Merde ! Merde ! Merde ! » Et nous voilà sur la scène, devant ce public d’amis, de connaissances, invités pour l’occasion dans ce théâtre devenu trop petit.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><img src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/images/thumb_Blogatoire-Premiere_et_Beaujolais-02.3.jpg" alt="medium_Blogatoire-Premiere_et_Beaujolais-02.3.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" />Bien sûr que nous sommes fébriles, que nous commettons de petites erreurs, bien sûr le public est content malgré tout ; nous saluons, étonnés nous-mêmes d’être arrivés si facilement à la fin. Ca y est, le moment tant attendu est arrivé. C’est maintenant la fête. Elle est d’autant plus bienvenue qu’elle coïncide avec l’arrivée du Beaujolais Nouveau. Chacun y va de son compliment sincère, ou bien de son avis autorisé sur telle question. Je veux surtout recueillir celui d’Henri. C’est tout de même l’avis du metteur en scène l’essentiel. Il me dit que ça va, malgré quelques erreurs. Que chacun a tenu son personnage. Ouf ! Buvons ! J’ai trop bu, je parle avec tout le monde, mais cela ne me suffit pas. J’ai envie d’ouvrir mon ordinateur, et de dire à tous ceux qui me liront que c’était un grand privilège pour moi que d’avoir fait tout cela. Un grand merci à toute l’équipe du Théâtre du Cours pour ces heures si précieuses, qui sont vitales pour mon équilibre. Merci au public de ce soir d’être venu à cette fête.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><img src="http://l-illustretheatre.hautetfort.com/images/thumb_Blogatoire-Premiere_et_Beaujolais-01.jpg" alt="medium_Blogatoire-Premiere_et_Beaujolais-01.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" />Jadis, les Grecs étaient les seuls au monde à pratiquer cette forme de communication collective. Ils nommaient « Barbares » ceux qui ne possédaient pas cette formidable invention qu’est le théâtre. « Quel est le rapport ? » allez vous me demander. C’est évident : ne perdons jamais cet héritage qui permet aux humains d’être plus proches, le temps d’une représentation (et ne buvons pas trop de Beaujolais Nouveau, c’est dangereux…).</font></p> <p align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana"><font color="#0000FF">Maintenant que j’ai plus de temps, c’est promis, je vais pouvoir terminer l’article entamé la semaine dernière et consacré à Marie-Pierre FOESSEL et Isabelle TOSI, toutes deux chanteuses.</font></span></p>