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Éphéméride du 17 mars
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2024-03-17:2065305
2024-03-17T03:30:00+01:00
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1956 : Mort d'Irène Joliot Curie (Prix Nobel de Médecine 1935 avec...
<p style="text-align: right;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>1956 : Mort d'Irène Joliot Curie (Prix Nobel de Médecine 1935 avec Frédéric Joliot Curie)</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1267 : Mort de Pierre de Montreuil </strong></em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Né vers 1200, il fut le successeur de Jean de Chelles* comme architecte de la cathédrale Notre-Dame de Paris. </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">De <em>l’Encyclopedia Universalis </em>:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5293635" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2795484089.JPG" alt="17 mars,françois premier,ecole des mines,pavie,conjuration d'amboise,françois ii,guise,baccalauréat,napoléon,université,lycées,facultés,joliot curie" />"Né vraisemblablement dans les premières années du XIIIème siècle à Montreuil-sous-Bois, l'architecte Pierre de Montreuil peut être considéré comme l'un des plus grands créateurs de ce siècle; son rôle a été décisif dans l'évolution de l'architecture rayonnante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Un certain nombre de textes évoquent son activité au <em>Réfectoire</em> (1239-1244) et à la <em>Chapelle de la Vierge</em> (1245-1255) à <em>Saint-Germain-des-Prés</em>. En 1247, il est<span style="color: #333333;"><strong><em> cementarius</em></strong> </span>(maçon) de Saint-Denis. Enfin, en 1265, il est dit <em>Maître des œuvres de la cathédrale de Paris</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Il devait mourir peu de temps après, et il fut enterré avec sa femme dans la Chapelle de la Vierge qu'il avait édifiée. Ce rare privilège suffit à souligner la très grande estime dans laquelle le tenaient ses contemporains.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">L'inscription qui courait sur la dalle, <strong>"</strong><span style="color: #333333;"><strong>De son vivant docteur des maçons"</strong>,</span> confirmait cette notoriété ainsi que le fait qu'il a participé aux plus grands chantiers de l'époque : Saint-Germain-des-Prés, Saint-Denis, Notre-Dame de Paris; en revanche, son rôle à la Sainte-Chapelle et au Réfectoire de Saint-Martin-des-Champs n'est nullement attesté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">On peut suivre dans ces édifices une évolution assez notable, quoique la destruction du Réfectoire et de la Chapelle de Saint-Germain-des-Prés, ses premières œuvres, nous empêche de prendre la mesure exacte de son génie. Il donne à l'architecture un linéarisme de plus en plus souligné : les supports montent du sol sans interruption, pour recevoir directement la retombée des ogives. Les meneaux des fenêtres hautes se poursuivent dans le triforium pour mieux lier entre eux les deux niveaux. Ce goût si particulier pour le jeu des meneaux apparaît particulièrement dans les baies des édifices qu'il construit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Son chef-d'œuvre est sans conteste l'élévation du bras sud de Notre-Dame de Paris dont Jean de Chelles avait posé la première pierre. Elle apparaît comme l'œuvre d'un grand dessinateur qui a cherché à mettre en valeur un jeu de lignes extrêmement simples mais très harmonieuses. L'art de cour est parvenu là à son plus haut degré de raffinement." </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>*</strong> On sait encore moins de choses sur Jean de Chelles que sur Pierre de Montreuil : <strong>"Maître d'œuvre"</strong> du XIIIème siècle, Jean de Chelles fut un des architectes de Notre-Dame, où il commença sa <strong>"maîtrise d'œuvre"</strong> en 1258 jusqu'en 1265, date présumée de son décès. À cette date, il fut remplacé par Maître Pierre de Montreuil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">À l'extérieur du transept sud, on peut voir une plaque datée de 1258 et signant sa <em>maîtrise d'œuvre</em>, puisqu'elle indique qu'il a élevé la façade nord et commencé la façade sud (vers 1250-1260). On lui doit aussi la façade nord du transept, le portail du cloître et sa rosace, le <em>Portail Saint-Étienne</em>. </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2229919037.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4000050" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3183324861.jpg" alt="17 mars,françois premier,ecole des mines,pavie,conjuration d'amboise,françois ii,guise,baccalauréat,napoléon,université,lycées,facultés,joliot curie" width="400" height="242" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000080;"><strong><a style="color: #000080;" href="http://fr.structurae.de/persons/data/index.cfm?id=d001474">http://fr.structurae.de/persons/data/index.cfm?id=d001474</a> </strong> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-4888607" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2482906768.5.jpg" alt="3 fevrier,philippe auguste,paris,esther,racine,boileau,lully,phedre,louis xiv,simone weil,thibon,mauriac,stofflet" /></span></p><p style="text-align: center;"> </p></div></div><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2622481640.jpg" id="media-4972367" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>1526 : François 1er retrouve la France, après avoir été libéré par Charles Quint</strong></em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/810803112.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2326953" style="margin: 0.7em auto; display: block; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/75608145.jpg" alt="francois 1er traite de madrid.jpg" width="343" height="226" /></a></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Le roi, prisonnier de son adversaire Charles Quint a du signer le <em>Traité de Madrid</em> (ci dessus), par lequel il s'engage à céder la Bourgogne, et laisse ses deux fils - dont le Dauphin, futur Henri II - en otages à Madrid.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">François 1er avait été fait prisonnier à la bataille de Pavie le 24 février 1525, étant ainsi, après Louis IX et Jean II le Bon le troisième roi de France fait prisonnier sur le champ de bataille (voir<em><strong> <a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/26/eephemeride-du-11-fevrier.html" target="_self">l'Éphéméride du 11 février</a></strong></em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">On est alors en plein dans la bataille décisive qui se joue entre la France - pour son indépendance... - et <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/1415825626.html" target="_self">"<em>la monstrueuse puissance</em>"</a></strong> dont parle Bainville : <strong><em>Espagne et Allemagne accouplées</em></strong>, sous l'autorité des Habsbourgs... </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/2249021524.115.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6238476" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/2737274333.231.jpg" alt="17 mars,françois premier,ecole des mines,pavie,conjuration d'amboise,françois ii,guise,baccalauréat,napoléon,université,lycées,facultés,joliot curie" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">La lutte contre la Maison d'Autriche - commencée entre Charles Quint et François premier - durera deux siècles, jusqu'au moment où, victorieuse, la royauté française comprendra que l'Autriche - l'ennemie séculaire - étant vaincue, elle devenait notre alliée face à un prince qui se proclamait roi en Prusse, en violation flagrante des <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/des-celtes-a-nos-jours-l-aventure-france-par-les-cartes/1068480668.html" target="_self">Traités de Westphalie</a></strong>, et qui devenait donc, sitôt la menace habsbourgeoise écartée, la nouvelle menace dont il fallait se préoccuper.</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Cette vision "progressiste" des choses, au sens vrai du terme, ne fut hélas pas comprise <strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/maitres-et-temoins-ii-jacques-bainville/2410307228.html">par une large part du peuple ni des intellectuels</a></strong>, littéralement "passéistes" face à la modernité de l'heureuse hardiesse de la politique extérieure de Louis XV et de son "renversement des alliances"...</span></em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-4971802" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.6.jpg" alt="17 mars,françois premier,ecole des mines,pavie,conjuration d'amboise,françois ii,guise,baccalauréat,napoléon,université,lycées,facultés,joliot curie" /></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p> </p><p><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>1560 : Échec de la Conjuration d'Amboise</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em> </em> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Il s'agissait d'un complot tramé par les huguenots, visant à enlever le roi François II, et le soustraire ainsi à l'influence des Guise, chefs de file du "parti" catholique...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Ci dessous, le balcon du château où furent pendus les conjurés.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/951386484.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1618390" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/197811557.jpg" alt="AmboiseChateauBalcon1_WEB.jpg" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <strong><em><a href="http://www.francebalade.com/loire/amboconj.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.francebalade.com/loire/amboconj.htm</a></em></strong></span></div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p></div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-4971802" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2482906768.6.jpg" alt="17 mars,françois premier,ecole des mines,pavie,conjuration d'amboise,françois ii,guise,baccalauréat,napoléon,université,lycées,facultés,joliot curie" /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000080; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><em><strong>1680 : Mort de La Rochefoucauld </strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Auteur des <em>Sentences et Maximes morales, </em>La Bruyère lui décerne ce bel éloge :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>"</strong>(La Rochefoucauld)...<strong>est la production d'un esprit instruit par le commerce du monde, et dont la délicatesse était égale à la pénétration...; observant que l'amour-propre est dans l'homme la cause de tous ses faibles, l'attaque sans relâche quelque part où il le trouve; et cette unique pensée, comme multipliée en mille autres, a toujours, par le choix des mots et par la variété de l'expression, la grâce de la nouveauté."</strong> (Discours sur Théophraste)</em></span><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2039883289.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1809227" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2089331911.jpg" alt="LA ROCHEFOUCAULD.jpg" width="327" height="384" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <br /></span></p></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="color: #000000;">• "Il faut une plus grande force de caractère pour supporter la bonne fortune que la mauvaise".</span></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="color: #000000;">• "Les grandes âmes ne sont pas celles qui ont moins de passion ou plus de vertu que les âmes communes, mais celles seulement qui ont de plus grands desseins".</span></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><strong><span style="color: #000000;">• "Celui qui sort de votre entretien content de lui l'est de vous parfaitement".</span></strong></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>• "Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au dessous de ceux que nous haïssons."</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong> </strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>• "Les biens et les maux qui nous arrivent ne nous touchent pas selon leur grandeur, mais selon notre sensibilité."</strong></span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1729976412.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong><img id="media-1977040" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1723863583.jpg" alt="LA ROCHEFOUCAULD CHATEAU.jpg" width="338" height="450" /></strong></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Le château de La Rochefoucauld, Charentes</em> <br /></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: verdana,geneva,sans-serif;"><strong><em><a href="http://abu.cnam.fr/BIB/auteurs/rochefoucauldf.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://abu.cnam.fr/BIB/auteurs/rochefoucauldf.html</a></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em><span style="color: #000000;"><a href="http://www.chateau-la-rochefoucauld.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.chateau-la-rochefoucauld.com/</a></span></em></strong></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-4888607" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2482906768.5.jpg" alt="3 fevrier,philippe auguste,paris,esther,racine,boileau,lully,phedre,louis xiv,simone weil,thibon,mauriac,stofflet" /></span></div><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p><span style="color: #000080; font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>1808 : Création du Baccalauréat par Napoléon Premier</strong></em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Le mot vient du latin, <em>bacca laurea</em> (baie de laurier), la couronne de laurier étant depuis l'Antiquité le symbole de la victoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Brève histoire des origines de ce diplôme <em>mythique</em>...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Pour Napoléon, la création du baccalauréat est un acte politique fort, une réponse aux carences de la révolution en matière d'éducation qui, lorsqu'il arrive au pouvoir est toujours aux mains des congrégations religieuses. Napoléon considère qu'il faut repenser le <em>système scolaire</em> qui sera, avec le <em>Code civil</em>, un des fondements majeur sur lequel il va reconstruire la France.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/1818151902.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1618423" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/890709268.JPG" alt="BAC 2.JPG" /></a></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Le concordat signé avec l'Église lui laisse les mains libres pour conduire sa réforme, inspirée par trois idées fortes :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>•</strong> D'abord, faire naître le sentiment d'appartenance à une nation commune par l'unicité de l'enseignement. <strong>"Tant qu'on n'apprendra pas dès l'enfance s'il faut être républicain ou monarchique, catholique ou irréligieux, l'État ne formera point une nation, il sera constamment exposé au désordre et au changement."</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>•</strong> Deuxième idée forte : pourvoir à l'absence de cadres administratifs émigrés à l'étranger pour fuir la Révolution.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>•</strong> Enfin, doter l'université en professeurs capables de faire passer les examens aux élèves mais également susceptibles de former un corps intermédiaire chargé de diriger les opinions politiques et morales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Réorganiser l'université après la révolution française n'était pas une entreprise facile. Il fallait trouver des professeurs, il fallait trouver des inspecteurs généraux. Les effectifs de l'enseignement secondaire étaient inférieurs, dans la première moitié du XIXème siècle, à ce qu'ils étaient avant la révolution française. Pour structurer le nouveau <em>système,</em> il faut fixer à la future élite un objectif clairement identifié qui sert de pierre de touche à l'ensemble de toute cette charpente: ce sera le <em>Baccalauréat.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Aux <em>Lycées</em> est assigné un rôle bien précis : former les cadres de l'administration et de l'armée. Les jeunes gens, en uniforme, y seront astreints à un régime militaire, ils obéiront tous, sur toute l'étendue du territoire, au même emploi du temps et utiliseront les mêmes manuels. Issus de la bourgeoisie, ils seront éduqués sévèrement dans un esprit de docilité et de reconnaissance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Clé de voûte du système, le baccalauréat sanctionnera les études secondaires et ouvrira les portes des études supérieures.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/527729837.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1618428" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/1698383910.jpg" alt="bac.jpg" width="359" height="248" /></a></span></div><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est en 1806 que Napoléon dicte à <span style="color: #000000;">Fourcroy</span> les principes généraux devant conduire au <em>Décret impérial</em> créant le <strong>Baccalauréat.</strong> Deux ans et vingt deux rédactions successibles lui seront nécessaires. Le <em>titre 3</em> du Décret définitif arrête les conditions des grades, des facultés et des moyens de les obtenir. L'article 16 stipule : <strong>"les grades dans chaque faculté seront au nombre de trois, à savoir, le baccalauréat, la licence, le doctorat".</strong> L'article 19 précise : <strong>"pour être admis à subir l'examen du baccalauréat dans la faculté de lettres, 1- être âgé au moins de seize ans, 2- répondre sur tout ce qu'on enseigne dans les hautes classes de lycées".</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Nous sommes le 17 mars 1808. Pour imposer cette <em>révolution éducative</em>, Napoléon s'est inspiré de la modernité de l'enseignement reçu à <em>l'École militaire</em> de Brienne où on formait des officiers du Génie, des artilleurs, des ingénieurs des <em>Ponts et chaussées.</em> Mais dans sa modernité, directement héritée de <em>l'Ancien régime</em>, le nouveau système éducatif est désormais totalement centralisé dans la main de l'État : c'est toute la différence, elle est loin d'être mince, et n'est nullement anodine...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est <span style="color: #000000;">Louis de Fontanes</span>, grand maître de l'Université, qui est chargé par l'empereur de définir les modalités d'examen. Il y aura 5 baccalauréats : Lettres, Sciences (comprenant Mathématiques et Physiques) Médecine, Droit et Théologie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Dans la pratique, c'est un examen qui fait essentiellement appel à la culture gréco-latine. Après trois ans de mise en place, la première session à lieu en juillet 1809. Huit candidats seront interrogés en même temps par un jury de professeurs d'université. Les épreuves seront uniquement orales sous forme de discussion à bâtons rompus portant sur les auteurs grecs et latins, l
Elisabeth
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PENDANT LA GUERRE (1939-45) ET APRES
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2021-10-28:6346494
2021-10-28T17:08:00+02:00
2021-10-28T17:08:00+02:00
En triant quelques papiers de mes parents, je tombe sur deux certificats :...
<p><span style="font-size: 12pt;">En triant quelques papiers de mes parents, je tombe sur deux certificats :</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- l'un de l'Université de Lille, Faculté de Lettres, daté du 19 octobre 1942, certifiant que mon père a été reçu au grade de Bachelier de l'Enseignement secondaire ( A - Philosophie) le 19 octobre 1942 ;</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">- l'autre de l'Institution Saint-Pierre de Fourmies, certifiant que mon père a exercé les fonctions de Professeur de 4ème Moderne, d'octobre 1944 à juillet 1945.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Il m'avait dit qu'il avait été professeur à Fourmies, les dates précises me permettent un peu d'imaginer les conditions d'enseignement en temps de guerre, sans toutefois y arriver pleinement puisqu'il ne m'en parlait pas. Après cette année d'enseignement, il est entré comme Contremaître dans l'usine textile où son père était comptable. C'est là qu'il a connu ma mère qui était Visiteuse. Ils se sont mariés le 23 décembre 1948.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-6306869" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/02/01/1163700468.jpg" alt="guerre 39-45,études,enseignement,baccalauréat,diplôme,enseigner,souvenirs" /><img id="media-6306870" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/01/1861921407.jpg" alt="guerre 39-45,études,enseignement,baccalauréat,diplôme,enseigner,souvenirs" /></span></p>
IndianSamourai
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Le système scolaire en Inde – 5. La réputation du système scolaire en Inde et la loi de 2020
tag:www.indiansamourai.com,2021-08-30:6334640
2021-08-30T08:00:00+02:00
2021-08-30T08:00:00+02:00
N’ayant pas moi-même étudié en Inde, je me réfère à ce que mes proches m’en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">N’ayant pas moi-même étudié en Inde, je me réfère à ce que mes proches m’en disent.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.indiansamourai.com/media/00/02/755639418.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6288829" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.indiansamourai.com/media/00/02/1728754627.jpg" alt="Inde,école,école primaire,école privée,école publique,système scolaire,éducation,boards,baccalauréat,illettrisme,analphabétisme" /></a></p><ol style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Le système indien se concentre sur l’outil de mémoire – apprendre par cœur, recopier des livres etc. L’incitation à la réflexion est sommaire, voire inexistante. Il n’y a par exemple par de cours de philosophie (qu’elle soit occidentale ou orientale). J’ai lu que c’est les Anglais qui préféraient que les Indiens apprennent le latin et le grec plutôt que d’utiliser leur cerveau (<a title="source" href="https://www.bpastudies.org/index.php/bpastudies/article/view/232/451" target="_blank" rel="noopener">source</a>).</span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> <br /></span></li></ol><ol style="text-align: justify;" start="2"><li><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Les professeurs ont la main lourde, en plus d’être peu ou pas formés à leur job et très régulièrement absents.</span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> <br /></span></li></ol><ol style="text-align: justify;" start="3"><li><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Il existe une concurrence incroyable car les bonnes universités sont rares et les places très chères – on parle quand même de 740 000 écoles, 5 millions de professeurs et plus de 200 millions d’enfants entre 6 et 14 ans (les 2 tiers vivant en zone rurale). Pour entrer dans un IIT par exemple (Indian Institutes of Technology qui ont très bonne réputation), il y a 12 000 sièges par an – pour à peu près 100 fois plus d’élèves qui y prétendent. C’est probablement l’un des examens les plus durs au monde. Les étudiants indiens reçoivent une pression incroyable dès leur plus jeune âge.</span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> D'ailleurs, en période d'exams, le Premier Ministre fait passer des messages à la radio exhortant étudiants et parents à se décontracter - les médias se régalent des histoires de suicide des jeunes (<a title="source" href="http://www.indiansamourai.com/archive/2017/04/24/depression-suicide-et-autres-joyeuseries-en-inde.html" target="_blank" rel="noopener">source</a>).<br /></span></li></ol><ol style="text-align: justify;" start="4"><li><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Le système est franchement élitiste, de par son design colonial, de par la structure sociale castéiste indienne, et de par l’effet conjugué de la masse et de la pauvreté – les bons professeurs prennent d’autres jobs, mieux payés, et les places dans les bonnes écoles qui se les offrent sont chères. La plupart des établissements les mieux côtés sont des pensionnats (parfois pas mixtes), calqués sur le système britannique. Ils ont le mérite d’être en général situés dans une région où l’air est respirable. Les enfants s’y retrouvent avec ceux de leur classe sociale et y travaillent leur réseau.</span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> <br /></span></li></ol><ol style="text-align: justify;" start="5"><li><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">C’est d’ailleurs pour cela que les parents s’endettent parfois dès la maternelle pour mettre leurs enfants dans les « meilleures » écoles. Les petits n’ont pas 4 ans qu’au moment de l’inscription, les parents demandent à l’administration les taux d’admission dans les universités étrangères. Ils regardent également les réseaux d’anciens élèves et les salaires à attendre à la sortie – on faisait la même chose en France quand on allait en école de commerce, mais on regardait ça vers 18 ans, au moment de la prépa. En plus de payer des sommes faramineuses pour les écoles, les parents payent des tuteurs (<em>tuitions</em> ou cours particuliers). Ce type de coaching représenterait 13% des dépenses scolaires (<a title="source" href="https://timesofindia.indiatimes.com/india/families-spend-rs-25k-cr-for-private-tuitions-of-kids/articleshow/77425422.cms" target="_blank" rel="noopener">source</a>), et les livres 20%. (D’ailleurs, 70% des livres publiés en Inde sont des manuels scolaires contre 14% en France (<a title="source" href="http://www.indiansamourai.com/archive/2020/07/16/les-indiens-champions-de-lecture-6252059.html" target="_blank" rel="noopener">source</a>).) Mon fils ne peut quasiment pas jouer avec son voisin de 8 ans l’après-midi parce qu’il a cours (en ligne) de <em>coding</em>, mandarin et robotique. La mère m’a expliqué qu’il fallait commencer à préparer le CV dès maintenant…</span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> <br /></span></li></ol><ol style="text-align: justify;" start="6"><li><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Dans ce contexte, tu penses bien que l’épanouissement personnel de l’enfant… et bien ce sera pour plus tard, quand ils seront tous en haut de la pyramide de Maslow. Les écoles IB (International Board) et les maternelles Montessori sont quand même une amorce de changement de mentalité. Attention cependant, en Inde, tellement d’écoles se mettent l’étiquette « international » et « montessori » sans en appliquer les principes (<a title="source" href="http://www.indiansamourai.com/archive/2019/09/05/maria-montessori-en-inde-6174037.html" target="_blank" rel="noopener">source</a>). </span></li></ol><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">En 2020, une nouvelle loi sur l’éducation a été passée. Ça montre que le Gouvernement s’intéresse au sujet, la loi précédente datant de 1986 (<a title="source" href="https://www.livemint.com/education/news/new-education-policy-five-big-changes-in-school-higher-education-explained-11596098141333.html" target="_blank" rel="noopener">source</a>) et qu’il souhaite donner plus d’importance à l’enseignement en langue locale et au sanscrit. Le système pédagogique va être coupés en blocs et il y aura plus de flexibilité pour choisir ses matières. Rien de révolutionnaire ni rien pour régler les vrais problèmes de l’éducation (salaires et formations des professeurs, manque d’infrastructures etc.).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.indiansamourai.com/media/02/01/2183412138.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6288830" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.indiansamourai.com/media/02/01/221627072.jpg" alt="Inde,école,école primaire,école privée,école publique,système scolaire,éducation,boards,baccalauréat,illettrisme,analphabétisme" /></a></p><p><em><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">À suivre…</span></em></p>
IndianSamourai
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Le système scolaire indien – 1. L’accès à l’école
tag:www.indiansamourai.com,2021-08-02:6330258
2021-08-02T08:00:00+02:00
2021-08-02T08:00:00+02:00
Les écoles sont fermées en Inde depuis mars 2020. Celles qui ont pu ont...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Les écoles sont fermées en Inde depuis mars 2020. Celles qui ont pu ont lancé les cours en ligne – une tannée de toi à moi – mais un grand nombre d’enfants n’y a même pas accès. Soit parce que l’école n’a pas eu les moyens d’opérer cette transition, soit parce que les parents n’ont pas le matériel ni la connexion internet ou même l’électricité – heureusement il y a le smartphone (<a title="source" href="https://news.trust.org/item/20200728142400-monmo" target="_blank" rel="noopener">source</a> de la photo), même si seulement 50% des Indiens en possèdent un (<a title="source" href="https://gadgets.ndtv.com/mobiles/news/over-500-million-indians-now-use-smartphones-77-percent-of-who-are-online-techarc-2172219" target="_blank" rel="noopener">source</a>).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.indiansamourai.com/media/01/00/715530437.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6282046" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.indiansamourai.com/media/01/00/3262424594.JPG" alt="Inde,école,école primaire,école privée,école publique,système scolaire,éducation,boards,baccalauréat,illettrisme,analphabétisme" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">En Inde, depuis la loi de 2009 (<a title="source" href="http://righttoeducation.in/know-your-rte/about" target="_blank" rel="noopener">source</a>), l’accès à une éducation gratuite et obligatoire est un droit fondamental des enfants de 6 à 14 ans. De fait, selon l’Unicef (<a title="source" href="https://www.unicef.org/infobycountry/india_statistics.html" target="_blank" rel="noopener">source</a>), les taux d’inscription en primaire avoisinent les 99%. Pour autant, ce chiffre ne semble pas refléter vraiment la réalité : un quart ou un tiers des 238 millions d’Indiens âgés de 6 à 14 ans ne seraient pas scolarisés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">(Au passage, 3 millions d’enfants vivraient dans la rue, 33 millions travailleraient et plus de 10 millions seraient exploités (1 sur 3 étant analphabète), d’après la Smile Foundation et l’ONG Child Rights and You (<a title="source" href="https://www.smilefoundationindia.org/ourchildren.html" target="_blank" rel="noopener">source</a>) – Attention ici à ne pas confondre travail (une nécessité vitale pour les familles très pauvres) et l’exploitation qui s’apparente à de l’esclavage moderne (tâches inhumaines peu ou pas rémunérées). Selon la Constitution, le travail des jeunes est autorisé dès 14 ans (sauf pour des tâches dangereuses, dans les usines ou dans les mines, pour lequel l’âge légal est 18 ans). Par ailleurs, de nombreuses associations caritatives aident ces enfants laissés-pour-compte en s’assurant qu’ils puissent continuer à gagner leur pitance tout en suivant des cours. Les Occidentaux ont cependant du mal à comprendre ceci, très attachés au concept de protection de l’enfance. Évidemment, la différence entre travail acceptable et travail pénible est ténue et subjective ; dans cette perspective le plus simple reste donc de tout interdire. Ce qui pénalise grandement les pauvres, qui n’ont guère de choix, et qui trouvent plus de dignité à travailler qu’à mendier.)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">L’impact du Covid sur l’alphabétisation en Inde va être loin d’être négligeable. Et puis pas seulement… Pour les très pauvres, l’école est le garant d’au moins un repas significatif pour les enfants. Alors quand on passe en ligne, c’est plus compliqué. </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">À suivre…</span></em></p>
Zébra
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Caricature Jean-Michel Blanquer
tag:fanzine.hautetfort.com,2020-06-02:6242978
2020-06-02T00:55:25+02:00
2020-06-02T00:55:25+02:00
Caricature par ZOMBI
<p>Caricature par ZOMBI</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6140342" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/1410565209.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,jean-michel blanquer,baccalauréat,2020,coronavirus,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></p>
Albert Dreslon
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UN DEBUT D’ETE 2019 PROMETTEUR A VANVES : PAS DE FOOD STRUCK A L’INSURRECTION, NI DE BUREAUX OU CO-LIVING RUE DU 4 SEPT
tag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2019-07-06:6162318
2019-07-06T05:00:00+02:00
2019-07-06T05:00:00+02:00
Vanves a pris un petit air de Vacances, avec les premiers départs...
<p><img src="http://vanvesauquotidien.hautetfort.com/media/00/01/1933936269.JPG" id="media-6010111" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Vanves a pris un petit air de Vacances, avec les premiers départs vendredi après midi, les vanvéens circulant avec ses valises sur roulettes sur les trottoirs faisant entendre non pas leur douce musique mais leur infernal roulis, surtout en pleine nuit ou au petit matin. Hier matin, Vanves avait pris un air de fêtes avec ses jeunes qui allaient chercher leurs résultats au bac, notamment du côté du lycée Michelet, avec des parents anxieux qui prenaient d’un air soi disant tranquille leur café, soulagés lorsque leur progéniture les prévenait du résultat, avec ou sans mention. Des signes de vacances ne trompent pas comme ce premier barbecue de l’été dans la cour de la maison paroissiale Saint Remy Mercredi dernier (sur la photo) qui a réunit prés d’une quarantaine de personnes, avec beaucoup d’habitués autour de Nathalie et Pascal Le Gouallec</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sur le plan politique, cette semaine a été marqué par une mobilisation de l’exécutif municipal sur certains projets d’aménagement. Comme l’expliquait récemment un vieux routier de la politique des Hauts de Seine « <span style="color: #333333;"><em>un maire, à neuf mois des municipales, c'est comme un chevreuil le dimanche avant l'ouverture de la chasse. Il sait qu'il doit être malin !</em>». Et là-dessus les vanvéens peuvent faire confiance, car leur maire est un artiste en matière de campagne électorale. Et il a passé cette semaine à éteindre les incendies qui couvrent en organisant d</span>es réunions publiques limitées aux riverains, des projets de requalification du square de l’Insurrection en début de semaine – Le food Struck a été abandonné - et de construction immobiliére sur le haut de la rue Gabrielle d’Estrée à l’angle avec le rue Jullien à l’emplacement de plusieurs pavillons, hier soir. D’ailleurs, Viparis a annoncé lors du comité des Riverains du parc des Expositions mardi, suspendre une partie du projet Mixcité : les bâtiments le long de la rue du 4 Septembre ne se feraient pas pour l’instant, c’est-à-dire qu’ils seraient, abandonné ou plutôt suspendus, sauf les hôtels prévus au bas de cette rue et face à l’hôtel Mercure rue du Moulin. «<em>C’est mieux que rien !</em>» constatait l’un des riverains attaché à cette coulée verte de la rue du 4 Septembre. </span></p>
Zébra
http://fanzine.hautetfort.com/about.html
Caricature Manu Macron
tag:fanzine.hautetfort.com,2018-06-25:6062153
2018-06-25T09:59:00+02:00
2018-06-25T09:59:00+02:00
par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans SINE MENSUEL )
<p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/377388365.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5833944" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/1064386241.jpeg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,bande-dessinée,caricature,macron,manu,baccalauréat,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,lb,siné-mensuel" /></a></p><p>par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans <a title="Siné-Mensuel (juin)" href="https://www.sinemensuel.com/numero-sine/n76-juin-2018/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">SINE MENSUEL</a>)</p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
La politique de M. Blanquer. Partie 1 : Quand des lycéens s'inquiètent.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2018-02-10:6025128
2018-02-10T00:57:00+01:00
2018-02-10T00:57:00+01:00
Sous la neige, les pavés ? Les conditions climatiques de la semaine en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Sous la neige, les pavés ? Les conditions climatiques de la semaine en cours d'achèvement ont, il est vrai, occulté nombre d'autres informations et quelques débats que, pourtant, il ne serait pas inutile d'ouvrir et de mener. Ainsi, celui sur le baccalauréat et sur les réformes en préparation, autant sur le lycée que sur l'entrée en université, en attendant ceux sur l'Université elle-même et sur le système et l'organisation de l’École au sens large du terme. Car si quelques entrées seulement de lycées ou d'amphithéâtres ont été bloquées ces jours derniers, il n'en est pas moins vrai qu'une partie des lycéens, peut-être pas si minime que cela, s'inquiète des conséquences d'un changement des « règles » du baccalauréat et d'une possible sélection à l'entrée de l'université : après tout, l'on peut entendre ces craintes sans céder à la facilité de hausser les épaules ou, au contraire, de hurler avec les loups d'une certaine extrémité politique, plus prompts à dénoncer qu'à proposer ou à fonder.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">J'ai été longtemps étudiant et, en ces temps qui s'éloignent de plus en plus, j'ai pu observer de l'intérieur le fonctionnement de l'Université, non seulement en tant que simple auditeur mais aussi au sein de quelques Conseils (de gestion en Droit, d'administration à Rennes-2, d'UFR en département d'histoire), et il m'est arrivé de participer à nombre de débats, y compris dans des amphis surchauffés lors de mouvements estudiantins de contestation : j'en ai retiré l'impression que <strong>l'Université</strong>, petit monde passionnant et plein de contradictions, ne jouait pas forcément <strong>le rôle qui devrait être le sien, celui de « la recherche et la discussion »</strong>, se contentant parfois du conformisme et de « l'émeute » dérisoire de quelques uns, brandissant le drapeau d'une révolution dont, pour la plupart, ils ne souhaitaient pas vraiment autre chose que l'apparence, bien plutôt que la réalisation... Bien sûr, il y avait des idéalistes, de vrais révolutionnaires, et nombre de jeunes, au moins pour quelques années, s'engageaient de bon cœur et de bonne foi (et ce dernier terme n'est pas de trop) dans des causes qui, parfois, peuvent faire sourire aujourd'hui. Il y eut des espérances certaines et le film-témoignage « <strong>Mourir à trente ans</strong> » nous le rappelle utilement, à travers l'histoire de Michel Recanati, ce militant d'une extrême-gauche qui voulait « faire la révolution » et, au-delà, la « vivre », passionnément. Je ne m'en moque pas, et je les prends même au sérieux, les ayant beaucoup combattues mais me reconnaissant une certaine nostalgie de ces confrontations de jeunesse... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Mais il y avait, et il y a toujours, <strong>beaucoup de naïveté chez les manifestants étudiants et de sournoiserie chez ceux qui, disons-le crûment, les manipulaient sans vergogne pour consolider leur propre carrière politique</strong>. Une naïveté qui ne peut tout excuser, néanmoins, et en particulier une certaine paresse intellectuelle pour nombre de ceux qui criaient fort dans les rues tout en se contentant de quelques arguments souvent trop peu réfléchis pour être crédibles, mais néanmoins écoutés parce que déclamés par une « jeunesse » dont tous les gouvernements (surtout de Droite, d'ailleurs), depuis les années 1970, craignent la « révolte ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Qu'en est-il aujourd'hui ? Les projets encore incertains du gouvernement (tous les arbitrages ne semblent pas être encore rendus en haut lieu) sont-ils les marques d'une politique « réactionnaire » (« maurrassienne » peut-être, puisque c'est l'épouvantail du moment...) et de la nostalgie d'une « école du temps jadis » dans laquelle régnaient, dit-on, l'autorité et le mérite, forcément républicains, façon (Jules) Ferry ? Je n'en suis pas totalement sûr : s'il y a des velléités de remise en ordre de l’École qui peuvent m'être sympathiques, je crains que l'approche purement comptable de Bercy ne les remette rapidement en cause, au risque d'en ruiner tout le sens et la portée et, a contrario, de favoriser une logique libérale peu compatible avec la promotion d'une justice sociale scolaire pourtant éminemment nécessaire. Or, la politique de M. Blanquer, ministre de l'Education nationale, appelle des investissements financiers non négligeables et une confiance renouvelée des personnels éducatifs pour pouvoir réussir : sans l'une ou l'autre de ces conditions, il est à craindre que rien de bon ne pourra se faire et, surtout, s'inscrire dans la durée, cette dernière toujours nécessaire à toute politique digne de ce nom. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Pour l'heure,<strong> l'idée d'une « sélection »</strong> (1) <strong>à l'entrée de l'Université ne me semble pas choquante en soi, et elle est toujours préférable à l'injuste égalité du tirage au sort</strong> ! Si le mot de sélection a mauvaise presse près de quelques lycéens de Terminale, c'est sans doute parce que certains (2) en donnent un sens trop restrictif et purement « éliminatoire » quand elle doit se penser plutôt comme <strong>une juste orientation, l'ouverture vers des voies possibles plutôt que l'engagement en des impasses</strong>. Qu'y a-t-il de scandaleux à considérer que tout le monde ne peut pas être médecin ou professeur, et que les souhaits d'un lycéen doivent parfois être, sinon contrariés, du moins raisonnés en fonction de ses compétences et aptitudes, mais aussi de son investissement dans le travail et dans la réflexion ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(à suivre)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Notes : (1) : Le mot de « sélection » n'a pas, à ma connaissance, était prononcé par le ministre dont l'intention, néanmoins, est transparente et, sur ce point, tout à fait, louable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(2) : Quelques syndicats, aussi bien d'usagers de l’École que de personnels de celle-ci, s'insurgent contre une sélection qu'ils définissent, à tort ou malhonnêtement, comme une forme de discrimination : abus de langage évident, et impossibilité à penser le processus d'éducation autrement qu'à travers une grille de lecture idéologique qui fait de l'éducation une matrice de l'égalité obligatoire, y compris par le discrédit de l'excellence, inégalitaire par essence... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
La réforme de l'accès à l'université, version 2017. Partie 2 : La question du baccalauréat de demain.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2017-11-05:5996269
2017-11-05T20:14:19+01:00
2017-11-05T20:14:19+01:00
Si l'on en croit le gouvernement actuel, le baccalauréat va enfin être...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Si l'on en croit le gouvernement actuel, le baccalauréat va enfin être réformé, pour lui redonner crédit et efficacité : « vaste programme », aurait pu s'exclamer le général de Gaulle ! Car, au fil du temps, cet examen qui est censé être, une fois passé avec succès par le candidat, <strong>le premier diplôme universitaire</strong>, s'est trouvé totalement discrédité par des taux pharamineux de réussite quand, dans le même temps, le niveau d'ensemble des bacheliers semblait fortement baisser, aidé en cela par la démagogie ambiante et des consignes inspectorales laxistes et, en définitive, injustes. Au point que son utilité a pu être remise en cause et que certains enseignants et quelques intellectuels comme Jacques Julliard n'ont pas hésité à demander <strong>sa suppression pure et simple</strong>, en particulier ces dernières années, marquées par de nombreux incidents et erreurs, y compris dans les sujets proposés à l'examen ! (1)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana;">La piste d'un baccalauréat à quatre épreuves terminales et un contrôle continu sur l'année, peut-être même sur deux ans</span></strong><span style="font-family: Verdana;"> (les classes de Première et de Terminale), est intéressante, mais il n'est pas sûr qu'elle soit suffisante pour régler tous les problèmes de la préparation aux études suivantes. Tout comme la proposition d'en finir avec des filières S, ES et L, qui ne jouent plus vraiment leur rôle en tant que telles, et de les remplacer par une sorte de « <strong>lycée modulaire</strong> » qui permettrait aux lycéens de <strong>construire leur propre parcours, selon leurs affinités mais aussi selon leurs capacités et compétences concrètes</strong>, les unes et les autres prises en compte pour éviter à la fois la démotivation et la perdition : <strong>un équilibre subtil, sans doute pas toujours facile à trouver, mais plus juste</strong>, autant pour l'élève que pour les enseignants des formations choisies. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Cette stratégie n'a de valeur que si l'on retrouve <strong>plus de souplesse dans le calendrier d'enseignement</strong>, en autorisant l'élève à dépasser les trois années officielles du lycée et en permettant des temps de «<strong> césure </strong>» (pour une année d'études à l'étranger, par exemple) ou de « <strong>détachement en formation professionnelle</strong> » (par exemple pour des stages en entreprise ou des périodes en milieu agricole, etc.). Cela nécessite aussi <strong>une plus grande autonomie des établissements scolaires</strong> et <strong>un investissement parfois plus poussé de certains personnels de ceux-ci dans la construction de programmes contextualisés au regard de l'environnement local, historique, culturel comme professionnel</strong> (la Bretagne n'offrant pas forcément les mêmes perspectives que l'Auvergne ou l'Alsace, et leurs différences étant à considérer et à exploiter intelligemment, <strong>dans une nouvelle pratique de l'aménagement du territoire national</strong>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">En somme, pour être véritablement efficace et convaincante, il faut <strong>penser la stratégie d'instruction publique et de formation des intelligences dans un cadre national pour le général et pratiquer la subsidiarité pour le particulier</strong> : n'est-ce pas là <strong>une rupture avec l’École de Ferry</strong> (Jules), centraliste et éminemment jacobine au nom d'une République « une et indivisible » qui, aujourd'hui, ne répond plus aux enjeux et défis du monde contemporain ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">(à suivre)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Notes : (1) : J'ai personnellement milité, depuis une dizaine d'années, pour la suppression du baccalauréat tout en dénonçant ses défauts et son coût, particulièrement en temps perdu pour les cours, étant choqué de constater que l'année scolaire, à cause de la mobilisation des établissements et des enseignants (pour la surveillance comme pour la correction), s'arrêtait au début juin ! Cette année 2017, j'ai donc « bénéficié » de 12 semaines (d'affilée) de « non-cours » devant les élèves, du 9 juin au 4 septembre : n'est-ce pas absurde alors même qu'il y aurait tant à faire pour permettre au maximum de lycéens de réussir dans leurs études ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></p>
Atelier des Idées
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Une épreuve pernicieuse du baccalauréat.
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2016-08-30T12:10:00+02:00
2016-08-30T12:10:00+02:00
Travaux personnels encadrés (TPE) : l’épreuve pernicieuse du...
<p><strong><span style="font-size: 14.0pt;">Travaux personnels encadrés (TPE) : l’épreuve pernicieuse du baccalauréat. 10/05/2016.</span></strong></p><p><font>Envois aux destinataires de la liste en fin de publication. </font></p><p><strong><font>A partir de témoignages de lycéens concernés de classes de 1ère de lycées généraux nait une hypothèse : l’épreuve des TPE paraît arbitraire, injuste, non maîtrisée par l’Education nationale et au service d’une nouvelle inégalité des chances. </font></strong><font>Les trois témoignages suivants sur les défaillances de l’épreuve sont ceux de très bons élèves, félicités par leurs professeurs, très travailleurs au sein de leurs lycées « réputés », l’un privé, les deux autres publics des Hauts-de-Seine et de Paris, et aidés par des familles aidantes et qualifiées. Alors que leur réussite est normale au lycée, l’épreuve de TPE aux buts théoriques intéressants, novateurs quant au système classique, les a déstabilisés, découragés, parfois même désespérés par l’excès des dysfonctionnements répréhensibles subis et l’extrême lourdeur de la tâche. </font></p><p><strong><em><span style="color: #c00000;"><font>Certes, il faut transformer le système actuel de l’Education nationale qui présuppose que la meilleure façon d’apprendre pour un élève, est de rester assis des heures sans bouger devant des professeurs omniscients qui lui bourrent la tête d’informations*</font></span></em><span style="color: #c00000;"><font>. Mais le passage vers un enseignement de l’autonomie de la recherche et de l’autogouvernance ne peut être laissé au hasard comme c ‘est le cas dans les TPE. Les responsables réformistes devraient s’informer et se former à partir d’exemples expérimentés. Les pages 142 à 148 de l’ouvrage </font><em><font>Reinventing Organizations - Vers des communautés de travail inspirées, </font></em><font>de Frédéric Laloux*, éditeur diateino, approfondissent, en particulier, « l’école Opale », « le modèle ESBZ » au centre de Berlin dont le moteur est le professeur Magret Rasfeld, innovatrice radicale d’un autre système éducatif.</font></span></strong></p><p><strong><span style="color: #c00000;"><font>Que ressentent alors les candidats des TPE, dans leur diversité? Comment s’organisent ceux dont les parents ne sont pas disponibles ? Le département de l’évaluation vient de reconnaître à nouveau que </font><em><font>l’implication parentale compte parmi les clés du succès scolaire. </font></em><font>Une vaste enquête </font><em><font>intrusive et ferme</font></em><font> des inspecteurs pédagogiques nationaux s’avère urgente afin que la transparence effective sur les anomalies inacceptables des TPE permette de les corriger. Cette enquête pourrait aussi perfectionner la mise en place, en 2016, des enseignements pratiques interdisciplinaires au collège : les professeurs, pour des raisons valables, y sont actuellement opposés.</font></span></strong></p><p><font>Internet permet d’accéder aux sites gouvernementaux et aux bulletins officiels qui définissent avec précision la nature de cette épreuve. Elle remonte au ministre Claude Allègre et fut introduite, prudemment, en classe de terminale à partir de 2001-2002, comme épreuve facultative du baccalauréat, supprimée en 2005-2006 à ce niveau, puis instaurée en classe de première des séries générales S, ES et L des lycées, comme épreuve obligatoire du baccalauréat. On supposera ces textes consultés : le but de cette lettre étant de consigner certaines des applications concrètes déviantes de l’épreuve. </font></p><p><font>2015 : dans une classe de 1</font><sup><font>ère</font></sup><font> ES, Jean a deux ans d’avance. Il est concentré, fortement engagé dans ses études, rigoureux, persévérant et très bon élève, inscrit au tableau d’honneur. Le sujet de TPE est : « Quelles sont les origines de la culture de la grève d’aujourd’hui en France ? » Ce sujet est particulièrement complexe et les origines non situées dans le temps historique. Les deux autres élèves du groupe, désignés par le corps professoral, ne travaillent pas. L’intervention des parents de Jean, pour tenter d’améliorer cette situation, auprès de la direction d’un lycée qui requiert pourtant la solidarité entre élèves, ne sert à rien. Il est déraisonnable de la part de l’Institution d’imaginer que des élèves aux engagements scolaires très inégaux vont se transformer au sein d’équipes d’élèves livrées à elles-mêmes. Il est utopique (ou indécent) de penser qu’un seul élève à partir d’un « leadership » que n’ont pas eu les professeurs, pourrait motiver des coéquipiers notoirement réticents : il ne saurait que rarement se plaindre de la situation. Jean n’a pu trouver au CDI les documents indispensables pour définir et approfondir « culture de la grève », oui, </font><strong><font>culture</font></strong><font>, alors que les textes officiels l’imposent ! Plusieurs librairies dites spécialisées du quartier latin ne disposaient d’aucune étude sur ce sujet d’actualité. Plusieurs heures ont été indispensables pour constituer une bibliothèque ciblée, aux ouvrages très consistants. L’aide des professeurs a été inexistante et le soutien des parents de Jean indispensable et maximale. Jean a travaillé sur sa recherche pendant </font><u><font>des dizaines d’heures</font></u><font>, surtout à la maison et n’a été joint par ses deux coéquipiers qu’en fin de parcours : ils souhaitaient être bien intégrés au travail afin de bénéficier d’une note satisfaisante. Leurs participations écrites au travail collectif, remises au tout dernier moment, étaient d’une rare médiocrité et ils ont mal préparé l’oral. C’est Jean, soutenu par son père, qui a préparé la présentation matérielle, très élaborée du sujet, un travail considérable de présentation du dossier sous forme journalistique : une présentation originale est en effet attendue par les examinateurs. A partir d’observations sur le type de présentation de la part des examinateurs, par exemple « la reliure du dossier par des spirales est bien banale », on peut s’interroger sur la part de la notation de la forme au détriment du contenu. C’est Jean aussi qui est surtout intervenu à l’oral et a corrigé les réponses fausses des deux autres. A la question de l’examinateur « D’après vous quelle est la singularité de la grève en France ?», un coéquipier de Jean a répondu, en analphabète de la recherche, « Les Français font la grève parce qu’ils sont feignants. » Un moment, partagé, difficile à vivre pour Jean.</font></p><p><font>La note sur 20, dite, par commodité, « individuelle », ne peut avoir de rigueur objective sur sa totalité L’épreuve terminale orale, de 5 minutes par élève, est notée par des professeurs extérieurs qui n’ont nullement encadré le travail des équipes. Ces professeurs sont appelés, d’autre part, à noter des sujets qu’ils ne connaissent pas, en général ! L’arbitraire s’est concrétisé quand les coéquipiers de Jean, au travail minimal, ont obtenu la même note que Jean qui a planché pendant ses dimanches et ses vacances sur le sujet, du fait de la spécificité du travail dit « fait en commun ». </font></p><p><font>C’est injuste.</font></p><p><font>2016 : dans une autre classe de 1</font><sup><font>ère</font></sup><font> ES de lycée. Anne, élève sérieuse de 13 ans, motivée et volontaire travaille très régulièrement, en profondeur, et obtient de très bons résultats. Le sujet pour l’épreuve de TPE est : « Dans quelle mesure la culture ouvrière a-t-elle influencé la société française pendant l’entre-deux-guerres ? » Anne a travaillé seule </font><u><font>pendant des mois,</font></u><font> ses deux camarades ne s’étant que très peu engagés. La seule réalisation de la présentation matérielle du dossier, très créative, a pris plusieurs jours. Lors de l’oral elle a su parfaitement répondre aux questions portant sur son dossier. Elle a su répondre aussi à des questions plus approfondies et plus subtiles portant sur des informations qui ne figuraient pas dans son dossier-journal. Un des examinateurs, professeur de français venu de l’extérieur comme cela est prévu, lui a alors posé la question : « Quel est le courant du cinéma en Italie après la seconde guerre mondiale ? ». Anne ne connaissait pas la réponse et en a donné la raison : je ne sais pas car ce n’est pas la période que j’ai étudiée. Cette examinatrice a répondu : quand on maîtrise un sujet, il faut savoir aller au-delà ! Reconnaissons à cette examinatrice l’art honteux de savoir déstabiliser une élève méritante. Puis, la même examinatrice a posé à Anne la question suivante : Puisque vous m’avez fait remarquer que je ne dois pas poser de questions en dehors de l’entre-deux-guerres, je suis certaine que vous pourrez me citer le nom d’un grand cinéaste anglais pendant l’entre-deux-guerres ? Anne n’a pas osé lui dire que cette question était aussi hors sujet parce que son dossier traitait de la société française. Un professeur habituel d’Anne est intervenu pour dire à sa collègue « ça reste une question éloignée de leur sujet ». Anne, parce qu’elle est fragile, est convaincue d’avoir tout raté, elle a perdu sa confiance en elle et doit attendre sa note pendant trois mois : mais pourquoi donc un si long temps de charmante petite torture scolaire ? </font></p><p><font>2016 : également dans une autre classe de 1</font><sup><font>ère</font></sup><font> scientifique. Julie est une élève exemplaire, félicitée par le corps professoral pour son travail. Le sujet de TPE de son équipe de trois élèves était : « La station spatiale internationale. Une prouesse technique au service de l’humanité ? » (Ce projet a débuté en 1998.) Le travail en équipe a été, peut-on dire, parfait jusqu’au bout, d’une grande cohésion, pendant un temps extrêmement long de 80 heures environ dont la moitié au domicile de Julie. La vingtaine de sources sur Internet dont des documents YouTube, six livres et un entretien avec Isabelle Sourbès- Verger, remarquable source, ont demandé à chaque élève une vingtaine d’heures individuelles de consultation. Le très beau dossier final a été imprimé à titre onéreux chez un imprimeur professionnel. La maman de Julie, qualifiée, a encadré avec exigence et rigueur, la préparation de l’oral. Les 3 candidates étaient parfaitement prêtes. Mais, le jour dit, pendant la dernière partie de l’épreuve orale, celle où un examinateur extérieur pose des questions, une des candidates a dépassé son temps de parole de 5 minutes sans être interrompue par l’examinateur. Il ne restait plus qu’un temps très court, inégalitaire pour Julie, alors que la notation est, rappelons-le, paraît-il, individuelle. Rapidement, elle a dû répondre, en particulier, aux deux questions suivantes dont on pourra juger de la pertinence : « Les femmes ont- elles leurs règles dans l’espace et utilisent-elles des tampons ? », « Pour quelles raisons la Chine n’a pas participé à l’ISS ? » A cette seconde question Julie a répondu que les américains ne souhaitaient pas que la Chine copie les avancées technologiques des USA et de l’ISS...Elle a rencontré le visage offusqué de l’examinateur qui lui a fait remarquer l’anachronisme d’un tel jugement erroné sur la Chine ! Pour Julie, ce fut une fin déstabilisatrice et décourageante : une autre injustice ressentie. La maman de Julie qui a travaillé pour des entreprises également installées en Chine a envoyé au proviseur « un cours de réalités », sur la Chine, s’opposant à l’idéologie de l’examinateur. En 2012, Isabelle Sourbès-Verger écrivait encore à propos des raisons poussant la Chine à envoyer une femme dans l’espace : ...Cela attire les médias, mais en réalité la Chine suit simplement une logique d’imitation. Elle ne fait que reproduire ce qui a été déjà fait par les USA et la Russie...Julie ne souhaite plus qu’on lui parle de l’ISS.</font></p><p><font>Donc.</font></p><p><font>Le mot « équipe » est très usité par tous les acteurs de l’Education nationale. Or, il n’y a pas d’équipes de travail des professeurs dans les collèges et lycées. L’épreuve de TPE, projet de recherche interdisciplinaire, supposerait un travail d’équipe de professeurs pour préparer les sujets, en dehors de la présence des élèves, temps rémunéré et prévu dans les emplois du temps des établissements. Cela n’a existé, autrefois, que dans quelques rares établissements dont le collège expérimental de Marly-le- Roi...La formation des professeurs ne brille pas davantage par l’apprentissage de la dynamique des groupes qui leur permettrait de conseiller avec pertinence les équipes d’élèves obligatoires des TPE, de 2, 3 ou 4 élèves avec une préférence annoncée pour les équipes de 3 . Les élèves choisissent ou se voient imposer leurs coéquipiers : c’est la première grande difficulté. Des élèves très travailleurs œuvrent parfois auprès d’élèves moins motivés sans qu’aucun adulte ne régule obligatoirement les investissements individuels lors des séquences. Le temps de travail à l’extérieur de la classe dépasse le temps officiel défini pour l’épreuve de 36 heures encadrées, très insuffisamment encadrées, en le doublant ou en le triplant : ce qui est inconnu, très excessif, non maîtrisé par les adultes responsables ou irresponsables de l’Education nationale. Les différences de milieux familiaux influencent ces TPE dont l’exécution est fortement transférée hors des cours. </font></p><p><font>La formation des professeurs est strictement disciplinaire. Ils n’ont pas de compétences interdisciplinaires reconnues, faute de formation spécifique et pourtant ils sont invités à noter « souverainement » des TPE dont ils ne peuvent tous connaître les sujets. </font></p><p><font>Les équipes d’élèves n’ont pas toujours rencontré, dans les Centres de documentation des lycées, les documents nécessaires à leur sujet comme l’imposent les directives officielles. Il n’y a pas de manuels interdisciplinaires, le plus souvent aucun cours antérieur n’a appris aux élèves le repérage des sources fiables. Utilisateurs d’Internet les élèves ne connaissent pas préalablement à cette recherche </font><em><font>la langue des médias**</font></em><font>. Le statut de « Wikipédia » comme source d’information acceptée ou refusée par les professeurs est, en particulier, un indice de l’arbitraire des jugements professoraux. La nature de nombreux sujets ne permet pas davantage aux élèves d’exercer leur esprit critique parce qu’ils n’ont pas eu de cours antérieurs en liaison avec leurs recherches. Les thèmes ministériels sont d’une abstraction plus à la portée des candidats à l’agrégation qu’aux futurs bacheliers : l’aléatoire, l’insolite, le prévisible/ Lumière, lumières/Matière et forme ...Le travail d’équipe des élèves aboutit à des notations individuelles en 3 parties. La 3</font><sup><font>ème</font></sup><font> partie est scindée en deux épreuves orales : la dernière, de 5 minutes environ par candidat, demande à chaque membre de l’équipe de répondre à des questions d’un examinateur venu d’un autre établissement. Le temps d’égalité de parole entre les candidats n’est pas imposé par certains examinateurs et pourtant un nombre de points sur 3 est attribué à chaque candidat appelé à répondre sur des questions posées sur le sujet traité. Alors que l’importance exceptionnelle de certains travaux est évidente, des examinateurs dépassent ces overdoses en posant des questions encore étrangères aux sujets des équipes...</font></p><p><font>La permanence des difficultés pourrait développer l’économie souterraine naissante des TPE. D’anciens élèves proposent leurs recherches, à titre payant, aux nouveaux arrivants en classe de première. Des parents paient des professeurs particuliers pour prendre en charge la réalisation des TPE de leurs enfants. </font><strong><span style="color: #c00000;"><font>Des parents, impliqués et donc légitimement préoccupés, ont demandé parfois à un proviseur d’interférer dans la démarche des TPE afin de la perfectionner. Ils ont rencontré le béton armé de </font><em><font>la liberté pédagogique du professeur et du jury souverain. </font></em><font>Un jury n’est souverain que s’il œuvre en respectant strictement les lois, les valeurs de l’Etat de droit français et les règles institutionnelles.</font></span></strong></p><p><font>**La langue des médias. Destruction du langage et fabrication du consentement. Ingrid Riocreux. L’Artilleur.</font></p><p><font>Annie Keszey, chef d’EPLE retraité.</font></p><p><font>Destinataires : Bernard Cazeneuve/ Emmanuel Macron/Jean-Yves Le Drian/ Xavier Bertrand/ Alain Juppé/Valérie Pécresse/ Anne Hidalgo/ Nathalie Kosciusko- Morizet/Laurence Rossignol/René Dosière/Elisabeth Badinter. Les syndicats SNPDEN/Synadic/SNCEEL/SNES/SNUIIP- SU/SNACL/SNE/PEEP/FCPE/UNEF/</font></p><p><font>UNAAPE/UNEF/FIDL/FSU/SNIEN-UNSA. Najat Vallaud-Belkacem. Le Monde/ Le Figaro/ Marianne/Mediapart.</font></p><p><font> </font></p><p><font> </font></p>
Atelier des Idées
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Une épreuve pernicieuse du baccalauréat.
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2016-08-30T12:06:00+02:00
2016-08-30T12:06:00+02:00
Travaux personnels encadrés (TPE) : l’épreuve pernicieuse du...
<p><strong><span style="font-size: 14.0pt;">Travaux personnels encadrés (TPE) : l’épreuve pernicieuse du baccalauréat. 10/05/2016.</span></strong></p><p><font>Envois aux destinataires de la liste en fin de publication. </font></p><p><strong><font>A partir de témoignages de lycéens concernés de classes de 1ère de lycées généraux nait une hypothèse : l’épreuve des TPE paraît arbitraire, injuste, non maîtrisée par l’Education nationale et au service d’une nouvelle inégalité des chances. </font></strong><font>Les trois témoignages suivants sur les défaillances de l’épreuve sont ceux de très bons élèves, félicités par leurs professeurs, très travailleurs au sein de leurs lycées « réputés », l’un privé, les deux autres publics des Hauts-de-Seine et de Paris, et aidés par des familles aidantes et qualifiées. Alors que leur réussite est normale au lycée, l’épreuve de TPE aux buts théoriques intéressants, novateurs quant au système classique, les a déstabilisés, découragés, parfois même désespérés par l’excès des dysfonctionnements répréhensibles subis et l’extrême lourdeur de la tâche. </font></p><p><strong><em><span style="color: #c00000;"><font>Certes, il faut transformer le système actuel de l’Education nationale qui présuppose que la meilleure façon d’apprendre pour un élève, est de rester assis des heures sans bouger devant des professeurs omniscients qui lui bourrent la tête d’informations*</font></span></em><span style="color: #c00000;"><font>. Mais le passage vers un enseignement de l’autonomie de la recherche et de l’autogouvernance ne peut être laissé au hasard comme c ‘est le cas dans les TPE. Les responsables réformistes devraient s’informer et se former à partir d’exemples expérimentés. Les pages 142 à 148 de l’ouvrage </font><em><font>Reinventing Organizations - Vers des communautés de travail inspirées, </font></em><font>de Frédéric Laloux*, éditeur diateino, approfondissent, en particulier, « l’école Opale », « le modèle ESBZ » au centre de Berlin dont le moteur est le professeur Magret Rasfeld, innovatrice radicale d’un autre système éducatif.</font></span></strong></p><p><strong><span style="color: #c00000;"><font>Que ressentent alors les candidats des TPE, dans leur diversité? Comment s’organisent ceux dont les parents ne sont pas disponibles ? Le département de l’évaluation vient de reconnaître à nouveau que </font><em><font>l’implication parentale compte parmi les clés du succès scolaire. </font></em><font>Une vaste enquête </font><em><font>intrusive et ferme</font></em><font> des inspecteurs pédagogiques nationaux s’avère urgente afin que la transparence effective sur les anomalies inacceptables des TPE permette de les corriger. Cette enquête pourrait aussi perfectionner la mise en place, en 2016, des enseignements pratiques interdisciplinaires au collège : les professeurs, pour des raisons valables, y sont actuellement opposés.</font></span></strong></p><p><font>Internet permet d’accéder aux sites gouvernementaux et aux bulletins officiels qui définissent avec précision la nature de cette épreuve. Elle remonte au ministre Claude Allègre et fut introduite, prudemment, en classe de terminale à partir de 2001-2002, comme épreuve facultative du baccalauréat, supprimée en 2005-2006 à ce niveau, puis instaurée en classe de première des séries générales S, ES et L des lycées, comme épreuve obligatoire du baccalauréat. On supposera ces textes consultés : le but de cette lettre étant de consigner certaines des applications concrètes déviantes de l’épreuve. </font></p><p><font>2015 : dans une classe de 1</font><sup><font>ère</font></sup><font> ES, Jean a deux ans d’avance. Il est concentré, fortement engagé dans ses études, rigoureux, persévérant et très bon élève, inscrit au tableau d’honneur. Le sujet de TPE est : « Quelles sont les origines de la culture de la grève d’aujourd’hui en France ? » Ce sujet est particulièrement complexe et les origines non situées dans le temps historique. Les deux autres élèves du groupe, désignés par le corps professoral, ne travaillent pas. L’intervention des parents de Jean, pour tenter d’améliorer cette situation, auprès de la direction d’un lycée qui requiert pourtant la solidarité entre élèves, ne sert à rien. Il est déraisonnable de la part de l’Institution d’imaginer que des élèves aux engagements scolaires très inégaux vont se transformer au sein d’équipes d’élèves livrées à elles-mêmes. Il est utopique (ou indécent) de penser qu’un seul élève à partir d’un « leadership » que n’ont pas eu les professeurs, pourrait motiver des coéquipiers notoirement réticents : il ne saurait que rarement se plaindre de la situation. Jean n’a pu trouver au CDI les documents indispensables pour définir et approfondir « culture de la grève », oui, </font><strong><font>culture</font></strong><font>, alors que les textes officiels l’imposent ! Plusieurs librairies dites spécialisées du quartier latin ne disposaient d’aucune étude sur ce sujet d’actualité. Plusieurs heures ont été indispensables pour constituer une bibliothèque ciblée, aux ouvrages très consistants. L’aide des professeurs a été inexistante et le soutien des parents de Jean indispensable et maximale. Jean a travaillé sur sa recherche pendant </font><u><font>des dizaines d’heures</font></u><font>, surtout à la maison et n’a été joint par ses deux coéquipiers qu’en fin de parcours : ils souhaitaient être bien intégrés au travail afin de bénéficier d’une note satisfaisante. Leurs participations écrites au travail collectif, remises au tout dernier moment, étaient d’une rare médiocrité et ils ont mal préparé l’oral. C’est Jean, soutenu par son père, qui a préparé la présentation matérielle, très élaborée du sujet, un travail considérable de présentation du dossier sous forme journalistique : une présentation originale est en effet attendue par les examinateurs. A partir d’observations sur le type de présentation de la part des examinateurs, par exemple « la reliure du dossier par des spirales est bien banale », on peut s’interroger sur la part de la notation de la forme au détriment du contenu. C’est Jean aussi qui est surtout intervenu à l’oral et a corrigé les réponses fausses des deux autres. A la question de l’examinateur « D’après vous quelle est la singularité de la grève en France ?», un coéquipier de Jean a répondu, en analphabète de la recherche, « Les Français font la grève parce qu’ils sont feignants. » Un moment, partagé, difficile à vivre pour Jean.</font></p><p><font>La note sur 20, dite, par commodité, « individuelle », ne peut avoir de rigueur objective sur sa totalité L’épreuve terminale orale, de 5 minutes par élève, est notée par des professeurs extérieurs qui n’ont nullement encadré le travail des équipes. Ces professeurs sont appelés, d’autre part, à noter des sujets qu’ils ne connaissent pas, en général ! L’arbitraire s’est concrétisé quand les coéquipiers de Jean, au travail minimal, ont obtenu la même note que Jean qui a planché pendant ses dimanches et ses vacances sur le sujet, du fait de la spécificité du travail dit « fait en commun ». </font></p><p><font>C’est injuste.</font></p><p><font>2016 : dans une autre classe de 1</font><sup><font>ère</font></sup><font> ES de lycée. Anne, élève sérieuse de 13 ans, motivée et volontaire travaille très régulièrement, en profondeur, et obtient de très bons résultats. Le sujet pour l’épreuve de TPE est : « Dans quelle mesure la culture ouvrière a-t-elle influencé la société française pendant l’entre-deux-guerres ? » Anne a travaillé seule </font><u><font>pendant des mois,</font></u><font> ses deux camarades ne s’étant que très peu engagés. La seule réalisation de la présentation matérielle du dossier, très créative, a pris plusieurs jours. Lors de l’oral elle a su parfaitement répondre aux questions portant sur son dossier. Elle a su répondre aussi à des questions plus approfondies et plus subtiles portant sur des informations qui ne figuraient pas dans son dossier-journal. Un des examinateurs, professeur de français venu de l’extérieur comme cela est prévu, lui a alors posé la question : « Quel est le courant du cinéma en Italie après la seconde guerre mondiale ? ». Anne ne connaissait pas la réponse et en a donné la raison : je ne sais pas car ce n’est pas la période que j’ai étudiée. Cette examinatrice a répondu : quand on maîtrise un sujet, il faut savoir aller au-delà ! Reconnaissons à cette examinatrice l’art honteux de savoir déstabiliser une élève méritante. Puis, la même examinatrice a posé à Anne la question suivante : Puisque vous m’avez fait remarquer que je ne dois pas poser de questions en dehors de l’entre-deux-guerres, je suis certaine que vous pourrez me citer le nom d’un grand cinéaste anglais pendant l’entre-deux-guerres ? Anne n’a pas osé lui dire que cette question était aussi hors sujet parce que son dossier traitait de la société française. Un professeur habituel d’Anne est intervenu pour dire à sa collègue « ça reste une question éloignée de leur sujet ». Anne, parce qu’elle est fragile, est convaincue d’avoir tout raté, elle a perdu sa confiance en elle et doit attendre sa note pendant trois mois : mais pourquoi donc un si long temps de charmante petite torture scolaire ? </font></p><p><font>2016 : également dans une autre classe de 1</font><sup><font>ère</font></sup><font> scientifique. Julie est une élève exemplaire, félicitée par le corps professoral pour son travail. Le sujet de TPE de son équipe de trois élèves était : « La station spatiale internationale. Une prouesse technique au service de l’humanité ? » (Ce projet a débuté en 1998.) Le travail en équipe a été, peut-on dire, parfait jusqu’au bout, d’une grande cohésion, pendant un temps extrêmement long de 80 heures environ dont la moitié au domicile de Julie. La vingtaine de sources sur Internet dont des documents YouTube, six livres et un entretien avec Isabelle Sourbès- Verger, remarquable source, ont demandé à chaque élève une vingtaine d’heures individuelles de consultation. Le très beau dossier final a été imprimé à titre onéreux chez un imprimeur professionnel. La maman de Julie, qualifiée, a encadré avec exigence et rigueur, la préparation de l’oral. Les 3 candidates étaient parfaitement prêtes. Mais, le jour dit, pendant la dernière partie de l’épreuve orale, celle où un examinateur extérieur pose des questions, une des candidates a dépassé son temps de parole de 5 minutes sans être interrompue par l’examinateur. Il ne restait plus qu’un temps très court, inégalitaire pour Julie, alors que la notation est, rappelons-le, paraît-il, individuelle. Rapidement, elle a dû répondre, en particulier, aux deux questions suivantes dont on pourra juger de la pertinence : « Les femmes ont- elles leurs règles dans l’espace et utilisent-elles des tampons ? », « Pour quelles raisons la Chine n’a pas participé à l’ISS ? » A cette seconde question Julie a répondu que les américains ne souhaitaient pas que la Chine copie les avancées technologiques des USA et de l’ISS...Elle a rencontré le visage offusqué de l’examinateur qui lui a fait remarquer l’anachronisme d’un tel jugement erroné sur la Chine ! Pour Julie, ce fut une fin déstabilisatrice et décourageante : une autre injustice ressentie. La maman de Julie qui a travaillé pour des entreprises également installées en Chine a envoyé au proviseur « un cours de réalités », sur la Chine, s’opposant à l’idéologie de l’examinateur. En 2012, Isabelle Sourbès-Verger écrivait encore à propos des raisons poussant la Chine à envoyer une femme dans l’espace : ...Cela attire les médias, mais en réalité la Chine suit simplement une logique d’imitation. Elle ne fait que reproduire ce qui a été déjà fait par les USA et la Russie...Julie ne souhaite plus qu’on lui parle de l’ISS.</font></p><p><font>Donc.</font></p><p><font>Le mot « équipe » est très usité par tous les acteurs de l’Education nationale. Or, il n’y a pas d’équipes de travail des professeurs dans les collèges et lycées. L’épreuve de TPE, projet de recherche interdisciplinaire, supposerait un travail d’équipe de professeurs pour préparer les sujets, en dehors de la présence des élèves, temps rémunéré et prévu dans les emplois du temps des établissements. Cela n’a existé, autrefois, que dans quelques rares établissements dont le collège expérimental de Marly-le- Roi...La formation des professeurs ne brille pas davantage par l’apprentissage de la dynamique des groupes qui leur permettrait de conseiller avec pertinence les équipes d’élèves obligatoires des TPE, de 2, 3 ou 4 élèves avec une préférence annoncée pour les équipes de 3 . Les élèves choisissent ou se voient imposer leurs coéquipiers : c’est la première grande difficulté. Des élèves très travailleurs œuvrent parfois auprès d’élèves moins motivés sans qu’aucun adulte ne régule obligatoirement les investissements individuels lors des séquences. Le temps de travail à l’extérieur de la classe dépasse le temps officiel défini pour l’épreuve de 36 heures encadrées, très insuffisamment encadrées, en le doublant ou en le triplant : ce qui est inconnu, très excessif, non maîtrisé par les adultes responsables ou irresponsables de l’Education nationale. Les différences de milieux familiaux influencent ces TPE dont l’exécution est fortement transférée hors des cours. </font></p><p><font>La formation des professeurs est strictement disciplinaire. Ils n’ont pas de compétences interdisciplinaires reconnues, faute de formation spécifique et pourtant ils sont invités à noter « souverainement » des TPE dont ils ne peuvent tous connaître les sujets. </font></p><p><font>Les équipes d’élèves n’ont pas toujours rencontré, dans les Centres de documentation des lycées, les documents nécessaires à leur sujet comme l’imposent les directives officielles. Il n’y a pas de manuels interdisciplinaires, le plus souvent aucun cours antérieur n’a appris aux élèves le repérage des sources fiables. Utilisateurs d’Internet les élèves ne connaissent pas préalablement à cette recherche </font><em><font>la langue des médias**</font></em><font>. Le statut de « Wikipédia » comme source d’information acceptée ou refusée par les professeurs est, en particulier, un indice de l’arbitraire des jugements professoraux. La nature de nombreux sujets ne permet pas davantage aux élèves d’exercer leur esprit critique parce qu’ils n’ont pas eu de cours antérieurs en liaison avec leurs recherches. Les thèmes ministériels sont d’une abstraction plus à la portée des candidats à l’agrégation qu’aux futurs bacheliers : l’aléatoire, l’insolite, le prévisible/ Lumière, lumières/Matière et forme ...Le travail d’équipe des élèves aboutit à des notations individuelles en 3 parties. La 3</font><sup><font>ème</font></sup><font> partie est scindée en deux épreuves orales : la dernière, de 5 minutes environ par candidat, demande à chaque membre de l’équipe de répondre à des questions d’un examinateur venu d’un autre établissement. Le temps d’égalité de parole entre les candidats n’est pas imposé par certains examinateurs et pourtant un nombre de points sur 3 est attribué à chaque candidat appelé à répondre sur des questions posées sur le sujet traité. Alors que l’importance exceptionnelle de certains travaux est évidente, des examinateurs dépassent ces overdoses en posant des questions encore étrangères aux sujets des équipes...</font></p><p><font>La permanence des difficultés pourrait développer l’économie souterraine naissante des TPE. D’anciens élèves proposent leurs recherches, à titre payant, aux nouveaux arrivants en classe de première. Des parents paient des professeurs particuliers pour prendre en charge la réalisation des TPE de leurs enfants. </font><strong><span style="color: #c00000;"><font>Des parents, impliqués et donc légitimement préoccupés, ont demandé parfois à un proviseur d’interférer dans la démarche des TPE afin de la perfectionner. Ils ont rencontré le béton armé de </font><em><font>la liberté pédagogique du professeur et du jury souverain. </font></em><font>Un jury n’est souverain que s’il œuvre en respectant strictement les lois, les valeurs de l’Etat de droit français et les règles institutionnelles.</font></span></strong></p><p><font>**La langue des médias. Destruction du langage et fabrication du consentement. Ingrid Riocreux. L’Artilleur.</font></p><p><font>Annie Keszey, chef d’EPLE retraité.</font></p><p><font>Destinataires : Bernard Cazeneuve/ Emmanuel Macron/Jean-Yves Le Drian/ Xavier Bertrand/ Alain Juppé/Valérie Pécresse/ Anne Hidalgo/ Nathalie Kosciusko- Morizet/Laurence Rossignol/René Dosière/Elisabeth Badinter. Les syndicats SNPDEN/Synadic/SNCEEL/SNES/SNUIIP- SU/SNACL/SNE/PEEP/FCPE/UNEF/</font></p><p><font>UNAAPE/UNEF/FIDL/FSU/SNIEN-UNSA. Najat Vallaud-Belkacem. Le Monde/ Le Figaro/ Marianne/Mediapart.</font></p><p><font> </font></p><p><font> </font></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Jour de bac
tag:www.bla-bla-blog.com,2016-07-05:5823013
2016-07-05T11:20:00+02:00
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<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://player.ina.fr/player/embed/PUB3784084036/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/560/315/0"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Bac pour tous, cultivés nulle part !
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-06-18:5815692
2016-06-18T00:05:00+02:00
2016-06-18T00:05:00+02:00
Bac pour tous, cultivés nulle part ! La grande déculturation...
<header class="post-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-5396609" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/4101484874.jpg" alt="bacc6ofr2053.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Bac pour tous, cultivés nulle part !</strong></span></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #99cc00;"><strong>La grande déculturation a fait son œuvre !</strong></span></p></header><div style="line-height: 15px;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a style="color: #999999;" title="Articles par Aristide Leucate" href="http://www.bvoltaire.fr/auteur/aristideleucate" rel="author">Aristide Leucate</a></span></strong></span></div><div style="line-height: 15px;"> </div><div style="line-height: 15px;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Docteur en droit, journaliste et essayiste</span></strong></span></div><div style="line-height: 15px;"> </div><div style="line-height: 15px;"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.bvoltaire.fr</span> </span></strong></span></div><div class="pf-content"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Nos convictions morales sont-elles fondées sur l’expérience ? Le désir est-il par nature illimité ? Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’Histoire ? Faut-il démontrer pour savoir ? Machiavel, Descartes et Hannah Arendt, le libre arbitre, l’erreur volontaire sans intention de la commettre, l’histoire vécue et l’histoire narrée… Autant de sujets, de concepts, d’auteurs constituant le millésime 2016 du fameux « bac philo », lequel se réduit, depuis des lustres, à une matière parmi d’autres.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Nos têtes blondes et brunes sont sommées d’argumenter, d’étayer, de démontrer, sans sombrer dans l’écueil du hors-sujet, du psittacisme ou de la compilation de citations. Las. Car, <em>in fine</em>, que va-t-on évaluer ? L’aptitude réelle du candidat à la rhétorique ? Celle d’avancer une réflexion critique et analytique soutenue par une solide culture des « humanités » ? Nenni. Il n’est qu’à voir les néo-bacheliers, primo-rentrants des universités, pour se rendre à cette triste évidence : le fragile vernis des illusions de leur excellence encensée quelques mois plus tôt se craquelle, laissant entrevoir la terrible et angoissante réalité de leur médiocrité.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le temps de dresser ce terrifiant constat, il est déjà trop tard. <span style="color: #ffcc99;">Et une course acharnée précipite étudiants et enseignants dans une lutte impossible contre le temps irrémédiablement perdu.</span> La grande déculturation a fait son œuvre. Non pas que la culture ne serait plus enseignée. Au contraire l’est-elle par sa diffusion massive, exponentielle, égalitaire. Bref, estime à bon droit Renaud Camus, <em>« plus la culture est diffusée, moins il y en a pour chacun et moins elle a de consistance »</em>.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Parce que la culture ne peut être, par définition, ce bien le mieux partagé au monde, il en résulte une multitude de prétendants éminemment convaincus, du haut de leur ignorance infatuée, qu’ils sont titulaires d’un droit-créance naturel et sacré aux savoirs et aux diplômes. Le « culturel » s’est arrogé cet exorbitant privilège, corollaire du quantitativisme : l’égalitarisme. Nous réclamons une nouvelle nuit du 4 août !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Nous avons conscience de ce qu’une telle approche aristocratique, sinon élitiste (défendue par Renaud Camus, notamment), peut avoir d’inacceptable et de scandalisant dans nos sociétés hyper-démocratiques post-avancées. Son euphémisation n’atténuera pas pour autant la réalité. Elle ne l’en rendra que plus implacable. Car l’on ne peut rester plus longtemps insensible à la détresse dans laquelle, pareille à une nasse étouffante, nos étudiants se trouvent pris, sans espérer raisonnablement, sauf au prix d’efforts himalayens, s’en délivrer.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><em>« Le système a produit ce qui lui était nécessaire : une main-d’œuvre bon marché, mise en concurrence avec un sous-prolétariat exotique […], formée à une tâche précise et, surtout, débarrassée de la culture globale qui lui permettait, jadis, d’analyser le système, de se représenter dans ce système – et,</em> in fine<em>, de le critiquer »</em>, écrivait Jean-Paul Brighelli dans <em>La Fabrique du crétin</em> (2005). Cette <em>« culture globale »</em>, ce minimum intellectuel vital, est précisément ce qui fait défaut et dont la carence plonge nos enfants dans la désespérance. Naguère, le certificat d’études, sanctionnant les « humanités » classiques, avait bien plus de valeur que ce papier mâché improprement dénommé « baccalauréat », délivré après ânonnement du programme télé pseudo-culturel pondu par l’Éducation nationale.</span></strong></p></div>
Pythecos
http://pythecos.hautetfort.com/about.html
Et ça continue.....
tag:pythecos.hautetfort.com,2015-11-03:5710289
2015-11-03T07:11:00+01:00
2015-11-03T07:11:00+01:00
La grande braderie du baccalauréat... Le 27 octobre...
<p><img id="media-5202518" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pythecos.hautetfort.com/media/02/00/3751841241.jpg" alt="singe riant.jpg" /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">La grande braderie du baccalauréat...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> Le 27 octobre dernier, le J.O. a annoncé que les recalés du baccalauréat pourraient garder, pour l'année suivante, leurs meilleures notes (... à condition qu'elles soient supérieures à 10 !). Vive le baccalauréat pour tous. Un baccalauréat qui concerne 1 million de candidats chaque année. <br /> Des centaines de milliers d'entre eux vont courir s'inscrire en fac... fiers comme d'Artaban.... n'ont-ils pas obtenu ce label de bachelier ? <br /> Quelques semaines passées en fac, et - c'est la grande désillusion, la prise de conscience qu'ils n'ont pas le niveau, et pour les plus naïfs d'entre eux...la dépression et les conséquences parfois tragiques !<br /> Et, paraît-il, cette mascarade, cette bouffonnerie de baccalauréat coûterait chaque année...1,5 milliard d'euros !<br />Décidément, oui, Jacques Julliard a raison - <em>l'école est finie</em> ! Tout replâtrage est désormais inutile. Il faut raser notre Ed.Nat. et la reconstruire de A à Z !</span></p>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Fin d'année
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2015-06-08:5636072
2015-06-08T10:00:00+02:00
2015-06-08T10:00:00+02:00
Mais si, vous savez bien. Pour les étudiants la fin de l'année c'est juste...
<p style="text-align: justify;">Mais si, vous savez bien. Pour les étudiants la fin de l'année c'est juste après Roland-Garros et les examens pour lesquels on bachote alors que les premières journées d'été sont là. Le Master DRH de la Sorbonne n'échappe pas à la règle et vit sa semaine d'évaluation. Trouvant le mode d'examen le plus couramment pratiqué dans l'éducation parfaitement stupide, et encourageant tous les ans les candidats à tricher par tous les moyens possibles au baccalauréat, il me faut mettre mes actes en cohérence avec mes principes. J'ai donc prévenu les étudiants en début d'année : l'évaluation se fait selon le contrôle continu et l'ensemble des travaux produits dans l'année. L'examen final ne peut qu'ajouter des points mais ce n'est pas lui qui mesure le niveau atteint. Premier point. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5066815" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/2484589281.jpg" alt="IMG_3425.jpg" width="422" height="324" /></p><p style="text-align: center;">Bachotage pour les étudiants en contrôle continu</p><p style="text-align: justify;">Deuxième point, toute documentation est évidemment autorisée pendant l'examen puisqu'il s'agit moins de s'encombrer de connaissances rapidement obsolètes que d'être capable de mobiliser rapidement de multiples ressources diversifiées. Et d'être évalué en situation professionnelle. </p><p style="text-align: justify;">Troisième point, l'évaluation ne peut consister à reproduire des exercices déjà réalisés tel un musicien répétant ses gammes. Elle doit permettre de vérifier la capacité des étudiants à proposer, argumenter, défendre, imaginer. </p><p style="text-align: justify;">Et enfin, l'indispensable posture réflexive sans laquelle il n'est pas de passage de la connaissance à la compétence. </p><p style="text-align: justify;">Si le coeur vous en dit :</p><p style="text-align: justify;"><a id="media-5066819" href="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/558761247.pdf">POLITIQUE ET PRATIQUES DE FORMATION.pdf</a></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html
Baccalauréat 2014 : félicitations à Quentin Laprovote, de Bleurville
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2014-07-09:5406022
2014-07-09T00:00:00+02:00
2014-07-09T00:00:00+02:00
Nom : Quentin Laprovote, domicilié à Bleurville Lycée :...
<p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/1251994111.jpg" target="_blank"><img id="media-4620311" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/2288665700.jpg" alt="laprovote.jpg" /></a>Nom : </strong>Quentin Laprovote, domicilié à Bleurville</span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Lycée :</strong> Claude-Gellée à Epinal</span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Série : </strong>S</span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Moyenne générale : </strong>18,94 (avec un 20/20 en SVT)</span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Premières impressions :</strong> « <em>Je m’attendais à avoir une mention, mais pas à ce niveau de notes. »</em></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Etudes envisagées :</strong><em> « Je suis inscrit en MPSI classe préparatoire aux concours des grandes écoles au lycée Claude-Gellée, à Epinal »</em></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Profession rêvée :</strong><em> « J’ai deux ans pour choisir ce que je veux faire comme métier »</em></span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Loisirs favoris : </strong>faire du vélo et des balades en forêt</span></p><p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Ses vacances cet été :</strong> avec ses parents et profiter de ses proches</span></p>
francois
http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/about.html
Le baccalauréat.
tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2014-06-24:5397753
2014-06-24T17:24:00+02:00
2014-06-24T17:24:00+02:00
Plus de 2000€ par candidat, 1, 5 G€ tel est paraît-il le coût, tout compris,...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Plus de 2000€ par candidat, 1, 5 G€ tel est paraît-il le coût, tout compris, d’un examen qui ne sert plus à rien. Qui se rappelle que le bac n’est pas un examen de fin d’études secondaires mais un examen de l’enseignement supérieur permettant de vérifier la capacité de l’élève à suivre des études universitaires.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Et pourtant le bac professionnel qui a un tout autre objet : exercer un métier manuel, boulanger ou maçon…, donne aussi accès à l’enseignement supérieur, la sélection se fera par l’échec en fin de première année.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">En 2013, 92% de ceux qui se sont présentés à la voie générale ont été reçus. Est il raisonnable de maintenir un examen où pratiquement tout le monde est reçu, un contrôle continu devrait permettre de déceler les rares élèves qui ne méritent pas le diplôme et qu’il faut réorienter ou faire redoubler.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">On pourrait au minimum, limiter l’examen aux quelques disciplines nécessaires à la poursuite d’études supérieures, les facultés exigeant la détention de telle ou telle filière.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Le système actuel ne garantit aucunement le niveau du candidat ; En 2010 37,2% des bacheliers L ont été diplômés avec une note inférieure ou égale à 8 dans l’une des trois principales épreuves ; supprimer toutes les options et le rattrapage oral, quel gain de temps et d’argent et le diplôme reprendrait une certaine signification : En quoi une épreuve d’équitation garantit-elle une compétence à faire des études de droit ?</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Le bac ne sert même plus à l’orientation : avec le système « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Admission post-bac </em>» 8 lycéens sur 10 savent ce qu’ils feront à la rentrée avant même de connaître les notes du bac et les classes préparatoires, les IUT et les BTS recrutent sur dossier.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Un incident a montré cette année que le bac ne garantissait aucunement le niveau. Dans la filière S les candidats ont trouvé l’épreuve de math trop difficile et 25 000 ont signé une pétition de protestation sur <em style="mso-bidi-font-style: normal;">facebook</em> et pourtant le problème relevait bien du programme, l’association des professeurs de mathématiques juge le sujet équilibré. Il n’empêche que les enseignants s’accordent sur un point <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« le barème de notation en tiendra compte </em>» « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">il est possible que l’on note sur plus de 20 points pour compenser </em>», autrement dit on va tripatouiller la correction pour maintenir le taux de réussite. Quelle signification a un succès dans ces conditions et que peut on penser d’un examen où on peut dépasser 20 de moyenne ?</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">En plus des maths une épreuve de français portant sur un poème des « c<em style="mso-bidi-font-style: normal;">ontemplations</em> » de Victor Hugo a déclenché l’ire des candidats, visiblement les élèves actuels ne comprennent plus un texte classique. Evidemment, ayant le choix entre trois sujets, ils auraient pu prendre la dissertation, mais qui sait aujourd’hui rédiger une dissertation ?</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">En dehors de toutes ces considérations, l’obtention du bac conduit à des abus étonnants : dans certaines facultés, Perpignan, Nanterre, Villetaneuse, Montpellier, Toulouse-le-Mirail et d’autres, des détenteurs de bac pro, maçonnerie, boulangerie, ou secrétariat, s’inscrivent pour des études de sociologie, d’économie, de langues. Cela leur permet d’avoir le statut d’étudiant, qui leur ouvre droit à la sécurité sociale, à diverses réductions, notamment dans les transports, et surtout à une bourse mensuelle de 470€ sur dix mois, accordée sur critères sociaux, compatible avec un emploi et exonérant des frais d’inscription. Ces faux étudiants, n’assistent pas au cours, perturbent les TD où leur présence est obligatoire et rendent copie blanche aux examens.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Ils sont généralement issus « de milieux très défavorisés » souvent de l’immigration et le sujet est évidemment tabou d’autant que cela permet de camoufler des jeunes chômeurs.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Ce phénomène n’est nullement marginal : à Perpignan, 84 copies blanches sur 161 inscrits à une épreuve de sociologie, une soixantaine sur 300 en droit. A Montpellier 700 étudiants sur 5000 seraient concernés en première année.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;">Un contrôle de connaissance à l’admission en faculté permettrait d’éliminer ces pratiques comme aussi d’éviter de perdre un an pour que l’étudiant s’aperçoive qu’il ne peut pas suivre l’enseignement. Mais cela nécessite une réforme ou la suppression du bac. On peut craindre que ce ne soit pas demain la veille.</p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></p><p> </p>
Ed
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Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même.*
tag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2014-06-20:5394879
2014-06-20T09:41:00+02:00
2014-06-20T09:41:00+02:00
C'est la première fois. Un élève au premier rang écrit quelques lignes...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">C'est la première fois.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Un élève au premier rang écrit quelques lignes sur son brouillon après avoir, je suppose, lu le sujet. Puis, je remarque qu'il prend une position assez rare, on croirait qu'il a deux coudes à son bras gauche, pour réfléchir. Quelque chose comme ça:</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/media/00/00/2728203321.jpg" target="_blank"><img id="media-4601763" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/media/00/00/1471980550.jpg" alt="vive la vie,baccalauréat,philo,élève,banalement idiot" /></a></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Un bruit léger, mais régulier, m'alerte. Il dort. Le collègue mâle va lui demander s'il va bien. L'élève sursaute, mais répond que oui. </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Mais aussitôt le bruit reprend, plus dense, encore plus régulier. Soudain, il ronfle bruyamment. Cela étonne et fait sourire les voisins. Mais que faire? il n'est pas malade. Le voilà qui se réveille et s'aperçoit qu'il a bavé sur son bras. Il change alors de position.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/media/00/00/1662241785.jpg" target="_blank"><img id="media-4601456" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/media/00/00/1792839094.jpg" alt="numérisation0005.jpg" /></a></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Ce n'est pas mieux. Du coup, il essaye ça:</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/media/01/00/2827454206.jpg" target="_blank"><img id="media-4601457" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/media/01/00/2454472967.jpg" alt="numérisation0008.jpg" /></a></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Et ça ne convient pas non plus. Mais il adopte quand même cette position. Il faut bien faire des choix !</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Finalement, je suis allée chercher le CPE, qui lui a parlé un peu sèchement, il a quand même écrit deux heures, pour rendre une feuille d'environ 400 mots ! Dont au moins 4 fois la phrase suivante:</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">"Chaque individu est différent l'un de l'autre".</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Il aurait dû choisir le sujet 1 sur le choix et la liberté.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Coïncidence étonnante, le livre léger que je lisais, prêté par une collègue était : "Libre et Assoupi." !!!</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Ma conclusion : Je lui conseille de rester endormi chez lui le jour des résultats. L'effort violent pour se déplacer n'en vaudra sans doute pas la peine.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">* Nietszche</span></p><p> </p><p> </p>
Jean-Pierre WILLEMS
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Ministre de la plainte
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2014-06-16:5392226
2014-06-16T13:33:00+02:00
2014-06-16T13:33:00+02:00
Il aurait pu se rendre sur les quais de Gare plutôt que de rester devant son...
<p style="text-align: justify;">Il aurait pu se rendre sur les quais de Gare plutôt que de rester devant son Ministère, Benoît Hamon. Il aurait pu chuchoter à l'oreille des lycéennes que la grève était l'occasion de voler du temps au temps, lesquels lycéens plutôt qu'un délai supplémentaire auraient du demander l'abrogation du bac et organiser des pique-niques géants dans toutes les gares en protestant contre la stupidité du bachotage et du contrôle de conformité qu'est (et qu'à toujours été) le baccalauréat. Ils auraient même pu discuter avec les syndicalistes les lycéens, cela aurait utilement complété leurs périodes de stages en entreprise. Et ils auraient même pu prendre le temps de se dire qu'en train on peut aller partout ou presque, comme avec la philosophie et plus généralement comme avec l'éducation. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4596887" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/1233045861.2.jpg" alt="visu1.jpg" width="469" height="319" /></p><p style="text-align: center;">Paul Delvaux - Gare forestière</p><p style="text-align: justify;">Il aurait pu nous parler Benoît Hamon, quitte à parler, des sujets du jour. On aurait aimé savoir si le Ministre de l'Education vit pour être heureux, s'il est heureux d'être ministre et si le bonheur des élèves et étudiants lui importe plus ou moins que celui des enseignants. On aurait aimé qu'il nous dise, sur le thème de l'artiste et l'oeuvre, s'il est homme occupant une fonction ou fonction faite homme. Mais non, le Ministre ne s'est rendu sur aucun quai de Gare, il n'a parlé ni de bonheur ni de philosophie. Il a juste déclaré que personne n'était en retard et qu'il allait porter plainte contre la jeune fille qui avait tweeté les sujets. On a pensé un instant qu'il était ministre de l'intérieur, et puis on s'est rappelé que l'on a les combats que l'on se donne. </p>
MILIQUE
http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.html
SI NOUS VIVIONS EN 1913: LE BACCALAUREAT
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-09-05:5156422
2013-09-05T17:42:00+02:00
2013-09-05T17:42:00+02:00
SI NOUS VIVIONS EN 1913 LE BACCALAURÉAT...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><iframe width="481" height="139" src="http://www.franceinter.fr/player/export-reecouter?content=693602" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>SI NOUS VIVIONS EN 1913</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong> LE BACCALAURÉAT</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #993300;"><strong>La France il y a 100 ans…avec l’historien Antoine PROST. Aujourd’hui, le Baccalauréat : en 1913, il était réservé à une élite…</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Antoine PROST préside la mission du centenaire de la première guerre mondiale, dont France Inter est partenaire. </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><br /></strong></span></p><div class="dnd-drop-wrapper atom-type-image" style="text-align: center;"><div class="image atom-Image"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> <img class="dnd-dropped" src="http://www.franceinter.fr/sites/default/files/imagecache/scald_image_max_size/2013/08/06/693740/images/bac.jpg" alt="" width="283" height="150" /> </strong></span><p class="legende_photo"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Le baccalauréat © Fotolia - 2013 </strong></span></p><p class="legende_photo"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><br /></strong></span></p></div></div><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>Le baccalauréat ne faisait pas la une des quotidiens. Un peu moins de 8 000 mille lycéens l’ont obtenu cette année là. Il n’existait ni BAC professionnel, ni BAC techno et l’examen était en outre beaucoup plus dilué dans le temps. Il y avait 2 sessions, l’une en juillet, l’autre en octobre…</strong></span></p>
coursincitoyen
http://coursin-iledefrance.hautetfort.com/about.html
Fin des bourses au mérite pour les mentions très bien au bac !
tag:coursin-iledefrance.hautetfort.com,2013-07-14:5120624
2013-07-14T12:00:00+02:00
2013-07-14T12:00:00+02:00
Le saviez-vous ? Chaque élève boursier, donc d'un milieu défavorisé, qui a...
<p>Le saviez-vous ? Chaque élève boursier, donc d'un milieu défavorisé, qui a obtenu la mention "très bien" au baccalauréat peut, bénéficier d'un coup de pouce financier de 1800 euros par an pour faire des études supérieures.</p><ol><li>pendant 3 ans pour une licence</li><li>pendant 5 ans pour une école de commerce ou d'ingénieur</li><li>pendant 6 ans pour médecine.</li></ol><p>Comme cela "coûtait" l'année dernière 35 millions d'euros, une circulaire va y mettre fin !</p><p>Ce genre d'économies est scandaleuse !</p><p>La Cour des comptes vient d'indiquer que les collectivités locales ont dépensé 308 millions consacrés aux "déplacements et réceptions". Espérons que celles-ci restreindrons ces dépenses pour assurer la continuité de ces bourses. </p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html
Les prénoms d'origine chrétienne ont la cote... pour le Bac
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2013-07-11:5118651
2013-07-11T00:00:00+02:00
2013-07-11T00:00:00+02:00
[source : ER]
<p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/1833302321.jpg" target="_blank"><img id="media-4177533" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/1609872275.jpg" alt="prénoms bac 2013.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">[source : ER]</p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Tour d'horizon... (50)
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-06-23:5104523
2013-06-23T16:05:00+02:00
2013-06-23T16:05:00+02:00
Au sommaire cette semaine : - sur Causeur , Jean-Paul Brighelli...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4155943" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/3456255819.JPG" alt="Olrik 2.JPG" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire cette semaine :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- sur <em>Causeur</em>, <strong>Jean-Paul Brighelli</strong> revient sur le naufrage, programmé de longue date, du baccalauréat...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><a href="http://blog.causeur.fr/bonnetdane/le-bac-%E2%80%94-et-apres,00397"> Le Bac - et après</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4155979" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/3038041812.jpg" alt="Baccalauréat 2.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- sur <em>Justice au singulier</em><strong>, Philippe Bilger </strong>revient sur le simplisme des analyses médiatiques expliquant la montée du Front national de Marine Le Pen...<strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><a href="http://www.philippebilger.com/blog/2013/06/le-fn-pour-les-nuls-.html">Le FN pour les nuls</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4156052" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/3371356352.jpg" alt="autre_voix2.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote>
Creseveur
http://creseveur.hautetfort.com/about.html
”Morale et politique”: Copé à la question du bac philosophie
tag:creseveur.hautetfort.com,2013-06-18:5100583
2013-06-18T12:12:42+02:00
2013-06-18T12:12:42+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4149274" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/01/3542699136.JPG" alt="Copé et la morale .JPG" /></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Religion et société aux Etats-Unis
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2012-10-11:4862134
2012-10-11T15:20:00+02:00
2012-10-11T15:20:00+02:00
En France, " Religion et société aux Etats-Unis ", c'est au programme du...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/02/1231936465.jpg" target="_blank"><img id="media-3786349" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/02/2077579647.jpg" alt="Image0001.jpg" /></a>En France, "<strong>Religion et société aux Etats-Unis</strong>", c'est au programme du Baccalauréat cette année (ES et L)!</p><p>Raison de plus pour se pencher sur les publications qui permettent d'y voir clair, à l'image de ce livre bien ciblé, publié cette année par les éditions <strong>Bayard</strong>, qui reprend plusieurs émissions de France Culture ("<span style="background-color: #ffff99;">La fabrique de l'histoire</span>", avec Emmanuel Laurentin), dont une séance avec Camille Froidevaux-Metterie et votre serviteur, aux pages 85 à 110).</p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
LE BAC : UN COURONNEMENT ?
tag:lantidote.hautetfort.com,2012-07-18:4782296
2012-07-18T09:00:00+02:00
2012-07-18T09:00:00+02:00
Ainsi donc, le Baccalauréat a encore eu lieu cette année. Il n’y a pas de...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ainsi donc, le Baccalauréat a encore eu lieu cette année. Il n’y a pas de quoi s’étonner, quand on constate que le niveau des élèves de terminale ne cesse de se hausser à des hauteurs de plus en plus vertigineuses. Le Ministère de l’Education Nationale n’a-t-il pas en effet trouvé la force (en poussant comme un malade, il est vrai) de nicher, en les serrant bien dans d’innombrables cases pas trop larges, 85 % d’une « classe d’âge » (je raffole de la formule). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Bon, c’est vrai qu’à la sortie, il y a eu un peu de déchet, puisque la proportion de la « classe d’âge » à obtenir le sésame pour l’enseignement supérieur tombe à 77,5 %. Il n’empêche que le niveau de nos jeunes ne cesse de progresser, puisque cette proportion ne cesse de progresser. C’est logique, non ? Et il faut s’en réjouir. Allez, reprenons en chœur : « Alléluia ! Gloria ! ». </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">C’est sûr, le niveau des élèves bat d’une année sur l’autre son record précédent. Vous voulez une autre preuve ? Ben, regardez les mentions. En 1967, on comptait, en tout et pour tout, 0,7 % de mentions TB. Qu’est-ce qu’ils étaient mauvais, quand même ! Et les autorités n’avaient pas honte ! Regardez en 2012 : 7 % !!! Un taux dix fois supérieur. Enfoncés, les ancêtres ! LE NIVEAU MONTE, je vous dis. « Jusqu’où s’arrêtera-t-il ? », aurait demandé finement COLUCHE. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Et les mentions, en général, vous allez me demander, comment ont-elles évolué, entre 2002 et 2012 ? J’allais justement vous le dire : toutes confondues, elles sont passées de 33,1 % à 54,3 %. Un gain d’un tiers (à vue de nez et au doigt mouillé). Plus de la moitié des lycéens français obtiennent le bac <strong><span style="text-decoration: underline;">avec mention</span></strong>. S’il y en a encore parmi vous qui doutent que LE NIVEAU MONTE, c’est à désespérer.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà donc le refrain qu’entonne le « journal de référence » (alias « journal du soir », alias <span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>), avec un gros titre de « une », qui dit bien haut tout le bien qu’il faut penser de la chose : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Gothic','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Objectif atteint : 85 % d’une génération au niveau du bac</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». Chacun de nous est évidemment transporté d’aise et « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Century Gothic','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">ne se sent plus de joie</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> » (c’est dans quelle fable, déjà ? allez, on se remue les méninges).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Notez cependant l’hypocrisie du <span style="text-decoration: underline;">Monde</span> dans son titre : « au niveau du bac ». C’est vouloir à tout prix voir le verre à moitié plein. J’avais une grand-mère qui, à force de vouloir arriver à cent ans, confondait allègrement « 97 années accomplies » et « dans ma 98<sup>ème</sup> année ». En comptant comme ça, elle avait fini par arriver à quasiment 99. Les cent ans, c’était comme si c’était fait. On n’allait pas avoir la mesquinerie de mégoter là-dessus, quand même : elle était quasiment « au niveau 100 ». Mais oui, Mamie, je t’embrasse. Tu aurais mérité d’y arriver.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Les 85 % du journal, c’est la même chose : ça tient du coup de pouce. Donc du coup de bluff. Maintenant, trêve de plaisanterie, j'arrête de faire comme si. Naturellement (j'espère), tout le monde a compris que JE ME GAUSSE, que je parle en pouffant (essayez, tiens), que j'ironise : tout le monde, quand il est de bonne foi, sait que tout ça relève de la FARCE. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Pour une raison simple : la performance globale de l’école française, de moins en moins bien placée dans la « compétition internationale ». Le système éducatif français, pris dans son ensemble, tombe en ruine. Et je le sais : j'y suis entré quand les premières lézardes ont commencé à fendiller les murs. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Je veux bien sûr parler de la REFORMITE, cette maladie gouvernementale qui a consisté à inlassablement déstabiliser l'édifice et à vouloir mieux démolir tout en prétendant reconstruire. Ce résultat vaut mieux que toutes les eaux de rose et tous les rubans fleuris dont les ministres de l'Education (droite comme gauche) ont enrobé et emballé leur action quand ils étaient « aux affaires » (quand Louis XIV était "à ses affaires", il faut le savoir, il était assis sur sa chaise percée). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ce n’est pas pour rien que 140.000 élèves par an, entre 2005 et 2007 sont sortis sans aucun diplôme du système éducatif. Ce n’est pas pour rien que le temps effectif de cours, sur une séance de cinquante minutes (la norme), diminue inexorablement (temps de mise au travail, bruit de fond permanent (basse continue ou ostinato, je ne sais pas)dû aux bavardages, élèves de plus en plus incontrôlables et imperméables, …). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Tiens, rien que pour rire un peu et only for fun, et si on faisait passer aux élèves d'aujourd'hui (supposons la formation et les programmes identiques) les épreuves d'il y a quarante ans ? Non ? Vous croyez que ce serait trop cruel ? Bon, tant pis pour mon idée fumeuse. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">JEAN-PIERRE CHEVENEMENT avait une bonne intention (l’enfer en est pavé, paraît-il) en fixant, avec son idéal d’ « élitisme républicain », la barre à 80 % d’une classe d’âge au bac. Mais tout le monde a fort bien compris que, s’il y a, proportionnellement, <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;">dix fois plus</span></strong> de mentions Très Bien en 2012 qu’on 1967, ce n’est pas parce que le niveau a monté : c’est parce qu’on a descendu la barre, il n’y a pas à sortir de là. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Sinon, comment expliquer qu'entre l'activité des élèves constatée par les professeurs et les résultats au baccalauréat, s'est progressivement creusé un abîme insondable qui, au vu des "mentions" accordées, fait se tordre les boyaux aux observateurs les plus neutres, je veux dire ceux qui ne tordent pas la réalité pour qu'elle colle à leur doctrine ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">A suivre.</span></p><p><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><br style="page-break-before: always; mso-special-character: line-break;" clear="all" /> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
Solko
http://solko.hautetfort.com/about.html
78,4 % (Lisbeth)
tag:solko.hautetfort.com,2012-07-04:2278613
2012-07-04T13:54:00+02:00
2012-07-04T13:54:00+02:00
C'est un classique du mois de juillet pour les étudiants et lycéens...
<p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em> <span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">C'est un classique du mois de juillet pour les étudiants et lycéens : l'attente</span><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';"> des résultats. Nous avons tous connu cette sensation mitigée, faite de certitude et de doute, d'espoir et de crainte, d'envie de faire autre chose et d'incapacité à penser à autre chose justement, bref. Les résultats du bac cette année sont le 6 juillet. Plus que deux jours à poireauter. </span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif'; color: #000000;"><em> En attendant, histoire de prendre un peu de recul, et d'en rire, je republie ce petit croquis qui depuis 2009 demeure d'actualité :</em> <br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif'; color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">78,4 % de réussite au bac du premier coup</span></strong><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">. Les 80 % qu'ambitionnait le ministre Chevènement à la fin des années quatre-vingts seront bientôt atteints. Alléluia. Moi qui ne connait qu'un dixième seulement des tripatouillages administratifs et des petits arrangements pédagogiques à l’origine du phénomène (mais un dixième, c’est suffisant pour avoir une idée approximative de l'ensemble), je garde raison et ne m’enflamme pas : l’humanité, dans sa version occidentale (et plus spécifiquement franchoullarde) n’est pas soudainement devenue plus intelligente, plus spirituelle, plus cultivée - si tant est que l’obtention du bachot ait jamais été un symptôme d’intelligence, de spiritualité et même, osons le mot, de <em>culture</em>. Et tous les petits Français ne sont pas des génies, loin s'en faut. Mais le chiffre est séduisant et brille sur le papier de tous les quotidiens : 78,4%... Et on se dit : qu'en sera-t-il après le fameux rattrapage ?</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Tout à l’heure, j’étais dans un bar tenu, disons, par <strong>Lisbeth</strong>. Lisbeth est aussi volumineuse que son mari est long et sec. Lisbeth est vive, autant que son mari parait éteint. J’aime bien leur bar, parce qu’ils ne servent pas de repas à midi, ne font pas chier les gens ni avec de la musique ni avec la radio, ne demandent pas à être payés dès la consommation posée sur la table et savent encore, comme les gens d’un siècle désormais enfoui dans l'ère pré-technologique, rester tranquilles en silence ou en papotant discrètement derrière leur comptoir. Bref Lisbeth et son mari sont des gens, disons, normaux.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Mais aujourd’hui, grand émoi.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">La fifille à Lisbeth vient d’avoir <em>son</em> bachot.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Lisbeth, elle ne tient donc plus en place et le clame à la terre entière, par portable interposé.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Elle fait, semble-t-il, le tour des mères des copines et des copains de Fifille, laquelle s’est déjà barrée, entre parenthèses, pour une semaine sur les bords d’un lac suisse, en raison de cet exploit remarquable. Laquelle, à entendre sa mère s’épuiser en longs récits, s’est déjà saoulée toute la nuit avec des poteaux. On la sent, Lisbeth, en pleine communion spirituelle avec Fifille, qu’elle voit déjà, débordante de vanité filiale et d'espoirs middle-class, sur les bancs d’HEC.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Seulement voilà.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Lisbeth découvre, au fil des appels, que tous les rejetons & rejetonnes des copines à qui elle annonce la bonne nouvelle ont aussi gagné le gros lot. Les bourgeons s'embourgeoisent.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Au début, elle est vachement contente pour eux, ça se voit aux petits gloussements de dinde qu’elle émet. Et de partager leur expérience commune de mamans ravies. Quand même, <em>on</em> n'est pas si mauvaises que ça !</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Une fois.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Deux fois</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Trois fois.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Quatrième fois, une ombre se glisse dans la joie jusqu’alors limpide du visage grassouillet de Lisbeth.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Ah bon, il a eu son bac aussi ? Avec mention AB aussi ? Ah bon ? Les traits se figent.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Ah bon !</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Elle se retourne vers, disons Robert, l’air dépité : T'entends ? ( non, il entendait pas, Robert. Il trainait son pas lent derrière le comptoir, un torchon sur le polo Lacoste, et pensait on sait pas trop à quoi, d'ailleurs... ) Cédric Machin l’a eu aussi, qu’elle gueule. Tout le café en profite.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Et ce n’est pas tout.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Voilà qu’elle apprend, <em>non c’est pas possible, elle a toujours été nulle</em>, que Charlotte Truc aussi a décroché le pompon, que l’autre idiot de Guillaume Bidule, aussi, et Magali, et Thomas, et Virginie, bref, tout le quartier a eu <em>son</em> bac, <em>le bac à Fifille, "incroyable"</em>, qu'elle finit par lancer à son mari, c’est affreux …</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Lisbeth, vaniteuse et décomposée se pose sur une banquette.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Bon, dit-elle à la dernière de ses interlocutrices, je fais quand même l’apéro prévu la semaine prochaine, le bac, ça reste le bac qu’elle fait, hein, euh…</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">78,4… De toute façon, croyez-moi, et c’est sans doute pas plus mal, ce Bac Big-Bazar vit probablement ses dernières années : un contrôle continu suffira bientôt pour faire la circulation routière dans les voies sinueuses de l’orientation scolaire.</span></span></p><p><span style="font-size: 13pt; line-height: 115%; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif'; color: #000000;"> Mais quel bon connaisseur du genre humain a dit un jour : «<em> C’est important d’être heureux, à condition que les autres ne le soient pas ?</em></span><span style="font-size: 11.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Trebuchet MS','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; color: black; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"> <br /></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Trebuchet MS','sans-serif'; font-size: 11pt;"><img id="media-1866826" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://solko.hautetfort.com/media/01/02/854093752.gif" alt="diplbac.gif" /></span></div>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Du bon usage de l'examen
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-07-03:4769876
2012-07-03T00:24:00+02:00
2012-07-03T00:24:00+02:00
En cette période de baccalauréat, un conseil tardif aux impétrants, qui n'en...
<p style="text-align: justify;">En cette période de baccalauréat, un conseil tardif aux impétrants, qui n'en ont que faire et qui ont bien raison. La première épreuve du baccalauréat est celle du français qui, par l'ingénieuse idée d'un gestionnaire de l'éducation de nos enfants, se passe en fin de première ce qui est le plus certain moyen de désintéresser totalement les élèves de la matière pour l'année de terminale. Mais là n'est pas le propos. A cette première épreuve donc, je me présentai fort d'honnêtes résultats obtenus en cours d'année ce qui pouvait contribuer à calmer un peu mon inquiétude. Celle-ci disparut totalement lorsque l'examinatrice, qui constituait un étonnant cumul d'absences - de beauté, d'entrain, de jeunesse, d'amabilité, de présence- tira au sort le sujet qui me revenait : un commentaire du passage du Rouge et le noir dans lequel Julien Sorel fait feu, dans l'Eglise au moment de l'office, sur Mme de Rénal. Joie, bonheur et félicité ! Mon texte préféré et tant de choses à dire. La préparation fut enthousiaste et l'oral quasiment une déclamation ; tout y passa : la passion qui broie ce qu'elle vénère, le destin implacable des êtres qui n'échappent jamais à leur condition, la volonté inconsciente que ce qui paraît être folie advienne, l'amour qui vient bouleverser les calculs les plus rationnels et les plans les plus solidement établis, bref je m'enflammai.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3652889" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/01/299006324.jpg" alt="rothko2.jpg" width="393" height="422" /></p><p style="text-align: center;">Mark Rothko - Noir, Rouge sur Noir sur Rouge - 1964</p><p style="text-align: justify;">C'est peu de dire que mon excitation trouva peu d'écho. L'absence d'intérêt pour mon propos et l'absence de patience à mon endroit vinrent s'ajouter à toutes les autres. Le plus improbable survint lorsque l'examinatrice me demanda de compter les adverbes du texte et de lui indiquer les figures de style figurant dans le passage. L'hébétude et la stupidité s'installèrent définitivement sur mon visage. Elle me congédia en soupirant et dans un effort ultime marmonna : "Comme vous avez un bon dossier je vous mets 10/20".</p><p style="text-align: justify;">De ce premier oral du baccalauréat je tirai la conclusion définitive qu'un examen est totalement dépourvu d'enjeu autre que le fait de l'obtenir. Foin de convictions, de fierté personnelle, de goût ou de reconnaissance d'un travail (et ne parlons pas d'une pensée personnelle). La capacité à reproduire très exactement l'attendu est l'horizon indépassable de ce genre d'épreuves. Je décidai donc, face à un tel néant intellectuel et moral et par esprit de réciprocité, d'une part de tricher autant que faire se peut (et cela se pût) et d'autre part de m'en tenir strictement à ce qui était demandé. Rien n'indique à ce jour que ces deux résolutions aient perdu de leur pertinence.</p><p style="text-align: justify;">Note : Une pensée pour Sylvia Kristel plongée dans le coma, qui demeure comme un écho de l'Atlantide. Voir <a href="http://willemsconsultants.hautetfort.com/tag/sylvia%20kristel">ici</a>.</p>
Ed
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Sur la terre tout à une fonction, chaque maladie une herbe pour la guérir, chaque personne une mission. *
tag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2012-06-28:4765396
2012-06-28T10:51:34+02:00
2012-06-28T10:51:34+02:00
Il y a un truc qui m'obsède depuis que je suis prof en lycée, c'est...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Il y a un truc qui m'obsède depuis que je suis prof en lycée, c'est l'angoisse de perdre ou détruire par accident les copies de bac que j'ai à corriger. Evidemment, je ne m'amuse pas à aller au square du coin avec et les laisse à la maison si je fais la fête un soir, mais il y a deux moments où l'on ne peut éviter de les avoir avec nous dans un lieu public, et ces moments peuvent être connus par n'importe qui. Le premier, c'est quand on va chercher les copies dans une belle enveloppe marron au centre local où toutes les copies, de toutes les matières sont rassemblées. On les compte, les recompte, on montre sa carte d'identité (il y a quelques années, on ne la montrait même pas, ce qui m'avait beaucoup choquée), on signe, re-signe, et on part la peur au bide. On se gare et jusqu'à ce qu'on ait refermé la porte derrière soi, on a la sensation d'être un agent très spécial de l'état, cible potentielle de terroristes anti-bac. Le deuxième, c'est un matin, quand on part en voiture vers le lieu de délibération de notre jury. Là, on a déjà rentré nos notes sur informatique, mais on rapporte les copies. Il y a toujours la crainte d'un accident, vu qu'on corrige souvent à une distance de 100 à 200 km de chez nous. Et un car-jacking serait fatal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">En 17 ans de bac, rien ne m'est jamais arrivé, mais, néanmoins, l'angoisse m'étreint tous les ans, et ce n'est pas seulement parce que mon père était cheminot.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">A Marseille, ville de tous les dangers (voir <a href="http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2012/05/13/le-dimanche-on-debranche.html">ici</a>), un mec a dû rester tout con avec sa kalachnikov dans la main gauche tandis qu'il ouvrait avidement la sacoche de la main droite ! Au lieu du fric attendu, <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/06/27/97001-20120627FILWWW00636-bac-une-prof-se-fait-voler-ses-copies.php">34 copies de philo</a> !!! Et comme dessus il n'y a aucun nom mais seulement des numéros, l'abruti n'a même pas la possibilité, ni de remercier celui qui l'aura le plus fait rire, ni de dézinguer celui qui l'aura le plus fait chier. Enfin, encore faudrait-il qu'il ait pris le temps de lire. Rien n'a été dit sur l'état de la prof. On s'est seulement perdu en compassion sur les 34 chéris qui doivent refaire l'épreuve. Si ça tombe, ça aura été la chance de leur vie ! Et en plus on sera encore plus "bienveillant" avec eux, cela a été précisé. Mais savoir si elle, on va être bienveillant à son égard, là, c'est un mystère. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Le sujet de remplacement ?...</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><img id="il_fi" style="padding-top: 8px; padding-right: 8px; padding-bottom: 8px; margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://hamadryadelodge.files.wordpress.com/2011/10/bac-de-philo.jpg?w=289&h=300" alt="" width="289" height="299" />*Sagesse Indienne</span></p>
Solko
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Les derniers printemps du baccalauréat
tag:solko.hautetfort.com,2012-03-13:4636070
2012-03-13T15:56:00+01:00
2012-03-13T15:56:00+01:00
Les Français seraient très attachés à leur baccalauréat. C’est...
<p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';">Les Français seraient très attachés à leur baccalauréat. C’est pourquoi aucun Président de la République n’a souhaité trop y toucher. Au contraire. L’un des enjeux de la réélection de Mitterrand en 88 fut de le promettre à tout le monde. Ce qui aujourd’hui est pratiquement le cas. En 1970, 20% des élèves d’une génération avaient le bac. Aujourd’hui, 70%. Et, grâce aux options diverses qu’on peut cumuler, grâce aux consignes données aux jurys, presque 90% des candidats inscrits. Ce sont les mentions <em>très bien</em> qui garantissent la sélection assurée jadis par l’obtention du diplôme.</span><span style="font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Cette question du bac est une question très française : Ou l’on se dit que l’examen est une formule plus impartiale et plus juste, et dans ce cas-là il faut revenir à des sélections réelles et ne le donner au mieux qu’au meilleur tiers des élèves : dans ce cas garder la formule de l’examen est justifié. Ou bien l’on considère que c’est un simple contrôle de routine, et dans ce cas, une telle mobilisation de moyens administratifs devient superflue. Mais en France, nous voulons le beurre et l’argent du beurre : que tout le monde ait le bac, et que le bac demeure un examen significatif, ce qui se heurte aux plates exigences du Réel. Intérêts électoraux, vanité parentale et syndicats s'en mêlent et tout demeure bloqué.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';"><span style="color: #000000;">Il est dès lors légitime de se demander s’il est utile de conserver la formule de l’examen national, devenue lourde, coûteuse, et fort hypocrite ; et s’il ne serait pas plus judicieux de passer à celle d’un contrôle continu (bacs octroyés par les établissements scolaires, comme c’est le cas aux USA). C’est en tout cas le point de vue de nombreux profs. L’un d’entre eux me disait tout à l’heure avec humour qu’au prix où était l’organisation de l’examen aujourd’hui, cela faisait cher pour recaler quelques déficients mentaux. Il n’avait pas tort.</span></span></p>
Oriane BORJA
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Dukan ou la marque d’un changement de régime
tag:orianeborja.hautetfort.com,2012-01-05:4259706
2012-01-05T13:30:00+01:00
2012-01-05T13:30:00+01:00
Pierre Dukan, exploitant de la misère moderne, ne détonne pas en se...
<p><img id="media-3370598" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://orianeborja.hautetfort.com/media/01/01/2523332466.jpg" alt="Le meilleur des mondes.jpg" /><strong>Pierre Dukan, exploitant de la misère moderne, ne détonne pas en se positionnant sur un marché d’avenir.</strong></p><p><strong>S’étant fait connaître dans un premier temps pour son régime miracle qui vaut bien évidemment ce que valent toutes les modes en l’espèce, sa dernière saillie en a étonné plus d’un.</strong></p><p><strong>Pas d’autres.</strong></p><p><strong>Sa proposition de faire entrer l’Indice de Masse Corporelle en option au Baccalauréat, permettant ainsi aux élèves maintenant la norme requise de prendre des points, est-elle si saugrenue ?</strong></p><p> </p><p>Nous pourrions reformuler l’affaire en se questionnant sur la venue de cet apprenti-sorcier dans le monde de la pseudo science par excellence.</p><p>En effet, le Docteur No ou numéro Dukan, ne fait que s’inscrire dans un système d’ores et déjà parfaitement rodé.</p><p>On pourrait citer bien des exemples en la matière.</p><p>Le Nobel Georges Charpak avec sa "Main à la pâte" ® n’a-t-il lui-même pas transposé le régime de son ami américain Léon Lederman et la manne qui allait avec.</p><p>Il a ainsi importé tel quel le «Hands on» sorti du ghetto de Chicago, considérant comme un tour de force le fait que dans les huit jours, le ministre de l’Education nationale de l’époque lui ait envoyé son directeur de cabinet, son chef de cabinet, ainsi qu'un certain nombre d'inspecteurs généraux, afin d’appliquer en France, ce bouillon de culture.</p><p>Le «modèle» collait parfaitement aux directives de l’OCDE dont les experts ont planifié l’évolution mondiale de l’éducation dans l’objectif d’une contractualisation progressive et indolore de l’école.</p><p>La technique du système Lederman consiste à signer un contrat avec une école si 70 % des instituteurs y sont favorables. Lorsqu'un contrat est conclu, un centre de pilotage peut intervenir pour prendre l'école en main, former les instituteurs et fournir des remplaçants le temps de la formation. Un moniteur peut ensuite être mis à la disposition de l'école. Tous les deux mois, on livre aux instituteurs un manuel et le matériel. Le manuel constitue une sorte de colonne vertébrale pour l'instituteur qui n'a reçu que 200 heures de formation ; il le dispense de tout effort d'organisation lorsqu'il veut réaliser une expérience. Aujourd’hui, cette externalisation de l’école est généralisée et s’exporte en Allemagne, en Chine, etc. sous le parrainage de l’UNESCO.</p><p>On demande aux parents d’élèves une participation financière pour chaque projet pédagogique, en fonction du niveau social du secteur.</p><p>C’est une des applications de l’école à la carte selon la technique dite de l’ajustement de l’OCDE .</p><p>Outre les coups tirés dans les structures institutionnelles de notre école, c’est bien au nom des nouvelles pédagogies qu’on a mis à bas l’ensemble de l’édifice.</p><p>Or, elles vont à l'encontre des lois biologiques qui régissent notre cerveau.</p><p>La généralisation de ces méthodes a consisté à mettre la charrue avant les bœufs, à proposer, dans un aveugle souci de sens, le sens du savoir avant le savoir et à sa place.</p><p>Il est à noter que l’embrigadement aux «méthodes rénovées des sciences» est favorisé par la remise de prix dont nombreux durant la formation des maîtres pour ceux qui utilisent le mieux cet enseignement.</p><p>Leur financement est assuré par les redevances de la marque et les cessions de droits d'auteur et d'honoraires par les membres de l'équipe de La main à la pâte. Par ailleurs, de nombreux éditeurs et sociétés s'associent aux récompenses remises par l'Académie des sciences en offrant aux lauréats des livres, magazines, cédéroms et matériels pédagogiques.</p><p> </p><p><strong>On ne compte plus les activités dites pédagogiques reposant sur un affairisme effectif.</strong></p><p>Les techniques marketing les plus redoutables sont avancées dans les écoles pour vendre des projets clefs-en-main :</p><p>Qui ne connaît pas les exemples des Classes découvertes organisées par la Ligue de l’Enseignement (c’est la gauche qui capte le gros du marché éducatif) proposées aux écoles, collèges, lycées et dont on remarquera les alléchants intitulés d’appel :</p><p>« Le monde des volcans , « Futuroscope , « Domptons les énergies , « A la conquête de l’espace, « La tête dans les étoiles, « Apprenti informaticien, « Géologie dans les Alpes, « Eco-citoyen de demain, « L’homme et l’océan, « Découverte de la ferme, « Raid nature, « Contre vents et marées, « Le sport dans tous ses états, « Cocktail sportif à Serre Chevalier, etc..</p><p>Et à des prix défiant toute concurrence, si l’on prend cette phrase comme antiphrase.</p><p> </p><p>A quel élève n’a-t-on pas vendu un « Kit lecture » :</p><p>«Défi lecture», «Incorruptibles», «Rallye lecture», et autres « Big Challenges ».</p><p>Quel écolier n’a pas aujourd’hui participé à sa journée payante « Fabrique ton pain », et ne revient pas avec son petit sachet bien estampillé au logo d’une marque.</p><p> </p><p>Et combien d’autres extras ne demande-t-on pas aux parents pour assouvir l’appétit grandissant des opérateurs ad hoc de l’Education nationale ?</p><p> </p><p>Les cantines scolaires n’ouvrent-elle pas la voie à l’entrepreneur Dukan en balisant leurs menus Sodexo de marque Max Havelaar ou de Labels de goût qui ont forcé la porte des réfectoires en entrant comme dans du beurre.</p><p><span>Tartufferie organisée quand on sait combien la rentabilité des repas, dorénavant transmise entre les mains d’entreprises dont le but est par essence lucratif, laisse place à des menus forcément composés, de graisses, de sucres et de combinaisons diététiques aléatoires, l’alchimie santé-coût-repas collectif envoyé sous vide, ne faisant pas forcément une bonne sauce.</span></p><p>Et que dire de l’apprentissage en jugeotes courtes des collations des maternelles, sacro saint temps-de repos-pédagogiques ou gavages des jeunes oies, qui n’ont jamais disparu des bancs de nos écoles.</p><p>Toute une génération élevée au grignotage permanent, et au sponsoring Haribo à l’insu de son plein gré, on n’imagine pas la somme de bonbons circulant dans les menottes de nos chères progénitures via l’école, de goûters en anniversaires continus, de laxisme en sens de l’irresponsabilité hautement développés.</p><p>Le petit Docteur Maboul n’attend toujours pas jusqu’au Baccalauréat pour être initié à la santé en pochette surprise. A douze ans, ils auront bientôt tous leur kit « Premiers Secours » et n’importe quel avorton se croyant investi du don de guérisseur, imposera ses mains puériles sur un autre rejeton en péril, à ses risques et mêmes périls il faut bien le dire.</p><p> </p><p> </p><p>Reste que la santé des générations à venir est hautement préoccupante et que les palliatifs n’auraient pas besoin d’être si l’entière place ne leur avait été largement laissée par des modes de vie devenus fous.</p><p>Dès la maternité, les petits d’homme ne sont-ils pas sevrés aux marques si généreusement offertes de lait artificiel, facilités gracieusement proposées aux mamans incitées à abandonner leur responsabilité de mère et la façon toute naturelle de nourrir leur enfant.</p><p>Modernité qui les oblige encore à abandonner leur trésor en d’autres mains forcément moins attentives, inévitablement moins généreuses, tristement plus inhumaines.</p><p>C’est de cela dont le bien-être dépend en tout premier, c’est du plus profond du cœur, la corne d’Amalthée est le soin, le soin est l’amour, l’amour est au bord des lèvres, c’est de vouloir le meilleur pour son enfant qui lui apportera le meilleur.</p><p>Qui ne comprend pas que le premier et le dernier besoin de l’enfant, homme en devenir, est sa mère.</p><p>Qui ignore que l’enfant élevé sous la mère a tous ses besoins satisfaits et que celui en carence, a tous ses besoins refoulés. A partir de là se déroule le fil d’Ariane, quel temps pour l’éducation, quel temps pour subvenir aux structures qui vont le bâtir, à ses nourritures terrestres ?</p><p>Bien sûr tous ne seront pas touchés mais aucun ne sera épargné.</p><p>Les parents compensent par des palliatifs l’attention qu’ils ne prodiguent plus à la chair de leur chair.</p><p>De là, l’horloge se dérègle, on ne cessera dès lors et dès l’ore, de vouloir la remettre à l’heure.</p><p>Et les charognards ne manqueront pas de hanter les décombres.</p><p> </p><p>Le commerce de notre bien prend bien assise sur des prétextes dont le marché a bien compris l’utilité. Quelle entreprise se passerait aujourd’hui de sa vertu écologique, de son sésame développement durable, de son label paix dans le monde ?</p><p>De la même manière, le « projet pédagogique » est le nouvel hameçon pour attirer les gros poissons.</p><p>D’où l’importance de bien choisir son régime.</p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Julie Victoire Daubié, 150 ans de baccalauréat au féminin
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2011-09-05:3758709
2011-09-05T00:00:00+02:00
2011-09-05T00:00:00+02:00
[Vosges Matin]
<p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/3134134529.jpg" target="_blank"><img id="media-3177425" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/3395931006.jpg" alt="daubié1.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/590184192.jpg" target="_blank"><img id="media-3177427" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/02/2378805678.jpg" alt="daubié2.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">[Vosges Matin]</p>
Jean-Pierre WILLEMS
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A quoi sert l'art ?
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2011-08-11:3738872
2011-08-11T10:45:00+02:00
2011-08-11T10:45:00+02:00
C'est un classique des sujets de philosophie au bac, et des thématiques...
<p style="text-align: justify;">C'est un classique des sujets de philosophie au bac, et des thématiques récurrentes qui permettent de combler les pages d'été des journaux lorsque l'actualité s'assoupit, à moins que ce ne soient les journalistes. La question se décline avec de multiples variantes : l'art est-il utile ? que vaut une oeuvre d'art ? faut-il subventionner l'art ? l'art pour quoi faire ? etc.</p><p style="text-align: justify;">Au lecteur alangui par le soleil d'août, nous éviterons les longues dissertations au profit d'une démonstration par l'image. Si vous regardez ça :</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3153899" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/1880999739.JPG" alt="DSCF1795.JPG" width="416" height="312" /></p><p style="text-align: justify;">Vous risquez fort de devenir ça :</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3153900" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/88937668.jpg" alt="Danser.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Et si la démonstration ne vous suffit pas, vous pouvez comme dans tout bonne copie bachoteuse, ajouter l'indispensable citation de Nietzsche : "Il faut danser sa vie". La suite est dans le mouvement.</p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Le bac, un droit pour tous ?...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-07-22:3717528
2011-07-22T10:13:00+02:00
2011-07-22T10:13:00+02:00
85,6 % de reçus au baccalauréat ! Trop fort ! Ca déchire grave !... Mais ce...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">85,6 % de reçus au baccalauréat ! Trop fort ! Ca déchire grave !... Mais ce rabat-joie de <strong>Pierre Jourde</strong> vient casser l'ambiance et rappeller quelques cruelles vérités dans un texte publié sur son blog <em><a href="http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/">Confitures de culture</a></em>...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3127015" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/3944101440.jpg" alt="baccalauréat.jpg" /></p><p> </p><blockquote><h3 id="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Le bac, un droit pour tous</span></h3></blockquote><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Donc, le cru 2011 du bac s’avère excellent : 85, 6 % de reçus. On est bien contents.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un peu avant ces résultats, absolument inattendus, chaque année, ça ne manque pas, dans tous les médias, les marronniers fleurissent. Chaque année, c’est le même feuilleton haletant : comment bien réviser? Comment se préparer à la terrible épreuve? Chaque année, de doctes professeurs viennent expliquer dans le poste qu’il ne faut pas bachoter la veille mais se reposer et se détendre (contrairement au travail acharné auquel s’adonne le lycéen moyen au cours de son année). Chaque année, de doctes médecins viennent conseiller la même poudre d’ailes de chauve-souris qui boostera les facultés cérébrales pour affronter la terrible épreuve. Chaque année, micro en main, les grands reporters, n’écoutant que leur courage, font la sortie des centres d’examen et demandent aux rescapés si l’épreuve n’a pas été trop terrible.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et, à la fin, imperturbablement, 85,6 %.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce brillant résultat appelle quelques remarques.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">D’abord, est-il absolument nécessaire de rejouer sans cesse, année après année, le même feuilleton à suspens et frissons, lorsqu’on sait que le <em>happy end</em> est inéluctablement au bout ? ça finit par ressembler à une comédie que le pays se donnerait pour se faire croire qu’il y a un enjeu. Comédie coûteuse.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">D’autre part, 14,4 % de recalés, cela signifie en gros que n’ont pas leur bac, mettons 10 % de gens qui ont commis des efforts désespérés dans le but de ne strictement rien foutre.( Ce qui ne garantit à personne, néanmoins, de ne pas l’obtenir.) Reste le petit 4,4% incompressible de ce que Coluche appelait les mal comprenants.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il y a là une injustice qui saute aux yeux : ce n’est pas parce qu’on est débile ou fainéant qu’on n’a pas le droit d’avoir son bac. Les crétins sont des hommes comme les autres. Inscrivons le droit inaliénable au bac dans la constitution!</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce qui nous amène à une première conclusion, qui a l’avantage d’allier la justice sociale et l’économie, ce qui n’arrive pas tous les jours : pourquoi ne pas tout simplement donner le bac à tout le monde ? Enfin, disons, allez, à tous ceux qui auront fini leur année de terminale ? Ce ne sont pas 14,4 % de reçus en plus qui changeront grand-chose à la qualité globale du recrutement.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">De nombreux experts estiment que la France doit produire plus de diplômés. Voilà un moyen bien simple d’en produire, moyen que l’on pourrait utilement étendre à tout le cursus universitaire, puisque l’idée, que dis-je le mot même de sélection est une sorte d’obscénité aux yeux des responsables politiques et des syndicats universitaires ? Jusqu’à présent, l’université s’emploie hypocritement à faire semblant de délivrer des diplômes au mérite, alors qu’il s’agit en réalité, réforme après réforme, de trouver tous les moyens possibles de les délivrer en très grande quantité. Soyons au moins cohérents, et donnons-les à tout le monde (disons à tous les étudiants assidus, sauf certificat médical, comme de juste). Là encore, le droit à la licence est en passe de devenir une conquête sociale fondamentale.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Qu’il faille plus de diplômés, tout le monde en est d’accord. Reste le problème suivant: une longue pratique de la première année d’université permet de réaliser qu’une proportion notable d’étudiants, heureux titulaires du bac, disons, à vue de pays, un bon 50 % (à affiner, certes):</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- Ne saurait pas situer l’Irak sur un atlas. Ni la Tchéquie, d’ailleurs.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- Ne parle couramment aucune langue vivante, après sept années à en étudier une ou deux.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- Ne connaît rigoureusement rien des dogmes d’aucune religion.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- Est convaincu que Napoléon a vécu au XVIIe siècle.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- Ignore en quel siècle a vécu Mahomet et qui diable pouvait bien être Luther (un chanteur? )</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- Possède quatre cents mots de vocabulaire.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- N’a lu aucun livre entièrement.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- Commet 10 fautes par page.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Seulement, si je dis ça, je suis réactionnaire. Ce qu’il faut que je dise, c’est qu’il est nécessaire que tout le monde soit diplômé, et qu’en outre les diplômes mesurent une vraie compétence. Là, je suis sympathique et moderne. Bon, alors d’accord.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Tout de même, je voudrais bien comprendre, parfois, ce qui est arrivé à ces étudiants pendant leur parcours scolaire.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais je préfère ne pas y penser, je ne veux pas être réactionnaire.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Pierre Jourde</strong> (<em>Confitures de culture</em>, 16 juillet 2011)</span></p></blockquote></div></div></div>
J.-P. Chauvin
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Je refuse d'être payé pour mes corrections du bac 2011.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2011-07-09:3706790
2011-07-09T00:22:00+02:00
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Comme à chaque fois (depuis 2007) que je corrige le bac, je refuse d’être...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Comme à chaque fois (depuis 2007) que je corrige le bac, <strong>je refuse d’être payé pour mes corrections</strong> (60 copies cette année, soit environ une vingtaine d’heures de travail). Cela peut surprendre mais j’assume complètement, au risque de déplaire à quelques collègues qui craignent que mon attitude soit un argument pour le Ministère pour supprimer cette prime, ce que je ne crois pas : si elle disparaît, l’argument sera financier (« <strong>la réduction des déficits exigée par l’Union européenne et le Pacte pour l’euro </strong>»…) et non éthique !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Je refuse d’être payé pour mes corrections car, cette année plus encore que les précédentes, <strong>le bac a été une mascarade </strong>(et je le regrette, ne serait-ce que pour tous ceux qui l’ont travaillé et espéré avec tant d’ardeur, en particulier dans des zones d’enseignement moins favorisées que mon lycée…), comme l’a d’ailleurs souligné dans les mêmes termes un article du « <strong>Nouvel Observateur </strong>» il y a quelques semaines. C’est aussi « <strong>l’examen le plus cher au monde</strong> » ce qui est paradoxal au regard de sa valeur réelle et reconnue ! La journaliste du « <strong>Nouvel Obs’</strong> » évoque une « <strong>addition des plus salées</strong> <strong>(entre 150 et 300 millions d’euros selon les calculs) </strong>» alors que, en définitive, « <strong>tout se joue en réalité, avant le bac </strong>» pour ce qui est des orientations post-Terminales : les dossiers de Prépas ne prennent pas en compte le bac lui-même mais les résultats de la Classe de Première et les deux premiers trimestres de la classe de Terminale, et tout se décide avant même le jour des épreuves de Sciences (pour les classes de S), ce que complète aussi l’article pour cette année : « <strong>Dès le 9 juin dernier, les futurs candidats avaient reçu une première proposition d’orientation dans le supérieur qui n’est pas conditionnée à cet examen.</strong> » Dès le 9 juin, quand les épreuves commençaient le 16…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">C’est donc aussi pour dénoncer <strong>cette hypocrisie d’un baccalauréat qui ressemble à un examen sans véritablement en être un</strong>, que je refuse d’être payé, et pour <strong>« alléger » le déficit public</strong>, devrais-je souligner ironiquement…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">J’ai, en 2007 et 2009, motivé ce refus aux services financiers de la Maison des Examens, barrant la première année les feuilles destinées au « <strong>remboursement des frais</strong> » et autres « <strong>indemnités d’examens</strong> » (je ne me souviens plus des termes administratifs exacts) et m’abstenant (la deuxième année) de m’inscrire sur le site internet de ces mêmes services, site répondant au doux nom de Stephanie (là encore, je ne garantis pas l’orthographe de ce service…), ce qui normalement aurait dû suffire pour ne pas être payé puisque <strong>ni ma signature ni ma « validation électronique » n’apparaissaient</strong> ! Eh bien, et l’on tombe là dans le Kafka ou l’Orwell, comme on voudra, <strong>j’ai quand même été payé, dans l’un et l’autre des cas !</strong> Ce qui signifie que tout ce que l’on impose aux professeurs comme procédures administratives en leur disant que s’ils ne les font pas en temps et en heure, en passant par le site dédié et obligatoire au traitement de leurs indemnités, cela sera préjudiciable au paiement de cette prime, n’est qu’un <strong>leurre infantilisant</strong> : je n’ai rien signé, je ne me suis pas inscrit sur leurs listes, je n’ai pas envoyé de RIB comme ces services me le demandent à chaque fois, et, <strong>malgré tous mes refus et mes « oublis » volontaires, je suis tout de même payé !</strong> Pire que cela, en 2009, alors même que j’avais envoyé un courrier aux services financiers de la Maison des Examens en suivant la voie hiérarchique, <strong>j’ai été l’un des premiers payés alors même que certains collègues qui, eux, avaient tout fait normalement au bon moment et sans barguigner, n’étaient payés qu’à la veille de la session suivante !</strong> Cherchez l’erreur…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Cette année, j’ai renoncé à écrire ma lettre pour les services financiers mais je n’ai ni rempli les documents du nouveau système de paiement (« <strong>l’administrateur fonctionnel Imagin</strong> », selon le vocabulaire administratif), ni signé ni validé électroniquement quoi que ce soit : ai-je une chance, cette fois, de ne pas être payé, comme je le demande ? Réponse dans quelques mois…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Une dernière chose : <strong>ce refus d’être payé est une forme de contestation individuelle qui ne gêne ni les élèves ni les parents</strong>, et c’est aussi <strong>le moyen de ne pas les « prendre en otages » (sic !)</strong> (formule exagérée que j’entends malheureusement régulièrement dans les médias et chez les parents d’élèves aussi…), <strong>de ne pas perdre une heure de cours</strong>, <strong>de ne pas pénaliser ceux pour qui, en définitive, nous travaillons et enseignons… </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Alors, quelle utilité, direz-vous ? Celle de montrer que, décidément, <strong>ce n’est pas l’argent qui motive ce qui, pour moi, est une vocation</strong>, et que ce n’est pas le bon moyen, pour quelque gouvernement ou administration que ce soit, de faire pression sur les enseignants : « <strong>ils valent mieux que l’argent qui sert à les payer </strong>», disait un de mes vieux professeurs dont je loue, plus de trente ans après, cette <strong>liberté d’esprit et d’expression</strong> qui est, je le crois, devenue aussi mienne…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
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La première ”bachelier” Julie-Victoire Daubié
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2011-07-05:3689520
2011-07-05T00:00:00+02:00
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La première bachelière de France, Julie-Victoire Daubié, qui est...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/641831222.jpg" target="_blank"><img id="media-3093212" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/2423560569.jpg" alt="julie victoire daubié,baccalauréat,second empire,bains-les-bains,fontenoy le château,vosges" /></a>La première bachelière de France, Julie-Victoire Daubié, qui est vosgienne, a enfin sa biographie.</p><p style="text-align: justify;">Ce n’est que justice rendue à cette érudite, ardente féministe, née à Bains-les-Bains en 1824 et qui a vécu à Fontenoy-le-Château où elle est morte en 1874. Sa tombe est d’ailleurs visible au cimetière communal. Ce livre intitulé <em>La première "bachelier" Julie Victoire Daubié </em>est signé par Véronique André-Durupt, passionnée d’histoire et originaire de Fontenoy-le-Château, évoque le destin de cette Vosgienne étonnante qui a décroché le baccalauréat en 1861. Une grande première à l’époque ! Et pourtant ce n’est pas si loin. Tout juste 150 ans…</p><p style="text-align: justify;">Celle qui a vécu sous le Second Empire a été également un témoin implacable de la condition de la femme en France à cette époque. À ce titre, Julie-Victoire Daubié fut une chroniqueuse d’importance, une journaliste mordante, qui a participé à l’émancipation sociale et morale des femmes.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #0000ff;"><strong>‡ L'ouvrage <em>La première "bachelier" Julie Victoire Daubié</em> est édité par l’association des Amis du Vieux Fontenoy. Il est disponible auprès de l’association (tél. : 03.29.36.20.18 ou <a href="mailto:amisvf76@gmail.com"><span style="color: #0000ff;">amisvf76@gmail.com</span></a>) et chez l'éditeur Visuel Création à Épinal, au prix de 15 euros.</strong></span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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La première ”bachelier”, Julie Victoire Daubié
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2011-06-30:3692160
2011-06-30T00:00:00+02:00
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Voilà une biographie bienvenue à l'occasion du 150ème anniversaire du...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/641831222.2.jpg" target="_blank"><img id="media-3096458" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/2423560569.3.jpg" alt="daubié.jpg" /></a>Voilà une biographie bienvenue à l'occasion du 150ème anniversaire du premier baccalauréat féminin. Et cette première bachelière était une Vosgienne : Julie Victoire Daubié, originaire de Bains-les-Bains.</p><p style="text-align: justify;">Véronique André-Durupt réussit la performance de présenter une belle biographie synthétique de notre célèbre bachelière vosgienne et, ce faisant, balaye toutes les erreurs colportées par les récits ou romans publiés ces dernières années sur l'auteur de <em>La pauvre femme, </em>en 1866. Sans animosité envers ces romanciers à l'esprit prolixe, l'auteur nous décrit la "vraie" jeunesse vécue par Julie Victoire Daubié : foin du misérabilisme inventé pour faire pleurer dans les chaumières. Non, notre future bachelière fut bien le produit d'une société privilégiée et reçu une éducation et une instruction de privilégiée. Chacun se retrouve bien sûr sur les travaux de Julie Victoire en faveur de l'émancipation des femmes en ce XIXe siècle bourgeois.</p><p style="text-align: justify;">Bref, derrière ce baccalauréat anecdotique se cache une femme moraliste et audacieuse, un témoin de la condition des femmes sous le Second Empire.</p><p style="text-align: justify;">Un essai biographique qui remet quelques idées en place sur Julie Victoire Daubié.</p><p> </p><blockquote><p><strong><span style="color: #0000ff;">‡ La première "bachelier" Julie Victoire Daubié, Véronique André-Durupt, éditions Les Amis du Vieux Fontenoy, 2011, 119 p., ill. (15 €).</span></strong></p></blockquote>
michelmenard
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Tricherie au bac : pour une solution équitable
tag:michelmenard-deputedela5emecirconscriptiondeloire-atalntique.hautetfort.com,2011-06-24:3689955
2011-06-24T10:38:00+02:00
2011-06-24T10:38:00+02:00
Communiqué . Des lycéens viennent de terminer les épreuves du bac S,...
<p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-3093865" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://michelmenard-deputedela5emecirconscriptiondeloire-atalntique.hautetfort.com/media/02/00/1698383910.2.jpg" alt="examens,baccalauréat,éducation" />Communiqué</strong>. Des lycéens viennent de terminer les épreuves du bac S, marquées par une fuite sur Internet d'un exercice de l'épreuve de mathématiques. Luc Châtel, le ministre de l'Éducation nationale, a exclu l'annulation de l'épreuve de maths du bac S, mais a décidé de "neutraliser" l'exercice en notant ainsi l’épreuve sur les trois autres exercices. </p><p style="text-align: justify;">Près de 165.000 candidats ont travaillé dur pour réussir cet examen, et vont devoir payer pour une tricherie qui, pour la quasi-totalité d’entre eux, ne leur a nullement profité. En effet, la correction de l’exercice a été mise en ligne à 21 heures la veille d'une épreuve se déroulant à 8 heures, et on estime à quelques centaines, peut-être un millier, le nombre de candidats avertis. </p><p style="text-align: justify;">Aussi, je suis intervenu ce jour auprès du ministre de l’Éducation afin de lui faire part de mon désaccord quant à l’annulation d’un exercice « plutôt facile » et susceptible de rapporter quatre points. Si, pour des raisons d’organisation, le Ministre ne souhaite pas faire repasser l’épreuve dans sa globalité, les points correspondant à cet exercice doivent être intégralement attribués aux élèves et ce, au nom de l’équité et de l’égalité entre les candidats.</p>
Ed
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Lorsqu'on a perdu toutes ses illusions, il reste encore à perdre l'illusion suprême qui est de se croire sans illusions.
tag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2011-06-16:3680265
2011-06-16T10:41:00+02:00
2011-06-16T10:41:00+02:00
Série L : «Peut-on prouver une hypothèse scientifique?» ou «L'homme est-il...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Série L : «Peut-on prouver une hypothèse scientifique?» ou «L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même?» (Pas d'info sur le texte...)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Série ES : «La liberté est-elle menacée par l'égalité?» ou «L'art est-il moins nécessaire que la science?» Le texte à commenter est extrait Des Bienfaits de Sénèque. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Série S : «La culture dénature-t-elle l'homme?» ou «Peut-on avoir raison contre les faits?» Ou ils peuvent commenter un texte issu des Pensées de Blaise Pascal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #339966; font-size: medium;">Edit 17/06/11, 11.02 :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #339966; font-size: medium;">Bac STI et STG :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #800080;">"Est-ce la loi qui définit ce qui est juste ?" ou "L’art est-il un moyen d’accéder à la vérité ?"</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #339966; font-size: medium;"><span style="color: #800080;">En fait, deux sujets que j'aurais volontiers traités. Je devine que la majorité des élèves de mon lycée auront choisi le deuxième, étant donné leur spécialité. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">J'ai trouvé tout ça à l'instant, au conditionnel. Et on ne dit pas quel texte ont eu les littéraires. En L, j'aurais choisi le deuxième sujet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #3366ff; font-size: medium;">Comme on ne peut atteindre la perfection, mais qu'on en rêve tous. Et qu'admettre qu'on est inférieur à ce à quoi on rêve. Alors, si on ne veut pas risquer de se suicider pour cause de déception permanente, il faut bien se faire des illusions sur soi-même.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Bon, évidemment, c'est à développer, à mettre en rapport avec une notion du programme, que je n'ai pas étudié, mais voilà vers quoi je partirais. Et vous ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">En cherchant une illustration pour ma note, je suis tombée sur ce dessin du Chat de Gelück, et je ne résiste pas à l'envie de la publier. Bon, je sais, cela n'a aucun rapport avec ma note. Quoi que.</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><img id="il_fi" style="padding-bottom: 8px; padding-right: 8px; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto; padding-top: 8px;" src="http://imagesarticles.krinein.com/small/6822-chat-14-marque-chat-1.jpg" alt="" width="263" height="345" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">* Claude Roy<a href="http://20min.fr/a/742247" rel="nofollow"><br /></a></span><a href="http://20min.fr/a/742247" rel="nofollow"><br /></a></p>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Et surtout, trichez !
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2011-06-16:3679771
2011-06-16T00:05:00+02:00
2011-06-16T00:05:00+02:00
Injonction de jour de bac : Trichez ! ne lésinez pas sur les moyens,...
<p style="text-align: justify;">Injonction de jour de bac : Trichez ! ne lésinez pas sur les moyens, connectez vos portables, utilisez vos oreillettes, allumez vos I-pad, sortez vos micro-fiches, pianotez sur vos calculettes, allez bouquiner dans les toilettes, déroulez vos papyrus, utilisez les technologies, les ruses potaches, la coopération subsersive, bref résistez en trichant.</p><p style="text-align: justify;">Mais résister à quoi au juste ? à ces examens qui ne sollicitent que votre mémoire, votre capacité de régurgitation, votre conformisme reproductif, votre capacité à réciter par écrit, votre absence de créativité, votre formatage par le corrigé type et l'obéissance aux canons de l'examen. Vos examinateurs sont des sots ? ne tombez pas dans le panneau, soyez moins stupides qu'eux, trichez. Et obtenez votre examen haut la main et sans scrupule car la capacité d'adaptation, l'inventivité et la résistance à l'inutile méritent récompense. Dans ces conditions, comme l'avait compris Marcel Carné, les tricheurs, c'est l'avenir.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3081192" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/3271329730.jpg" alt="h-20-2139240-1278157658.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">L'Education nationale aura réussi son rôle d'éducateur le jour où tous les documents seront autorisés aux examens. Où l'accès à l'information sera libre. Et où on demandera aux impétrants de démontrer leur capacité à gérer cette information, à l'utiliser pour des productions qui font sens, à faire preuve d'engagement personnel, de capacités de choix, d'argumentation et de mise en relation de compétences pluridisciplinaires. Où les méthodes de travail n'apprendront pas à reproduire mais à travailler, où la compétence ne sera pas considérée comme un avatar de la connaissance mais comme sa sublimation. C'est pas demain ? et non, demain c'est le jour où il faut tricher.</p>
L'Hérétique
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Baccalauréat, l'heure de la contestation...
tag:heresie.hautetfort.com,2010-08-07:2851996
2010-08-07T12:13:00+02:00
2010-08-07T12:13:00+02:00
On parfois le sentiment que notre génération s'interroge plus que les...
<p>On parfois le sentiment que notre génération s'interroge plus que les précédentes sur les finalités du bac, mais, à la fin du XIXème siècle, <a href="http://www.senat.fr/rap/r07-370/r07-3705.html#toc33">les débats ne sont pas tristes non plus</a>...</p> <p><span style="font-family: Verdana, Tahoma, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; -webkit-border-horizontal-spacing: 2px; -webkit-border-vertical-spacing: 2px;">C'est dans les années 1890 que la vague de contestation du baccalauréat atteint son sommet.</span></p> <p>Devant la commission d'enquête parlementaire présidée par Alexandre Ribot, Gaston Boissier déclare en effet en janvier 1899 : « <em>je vais finir ma déposition en vous parlant du baccalauréat ; c'est un sujet dont on parle beaucoup en ce moment et qui a une grande importance. Il est à la mode de dire du mal de cet examen ; pour des raisons différentes, il a contre lui tout le monde. Les élèves le trouvent trop fort, les professeurs le trouvent trop faible ; il inquiète ceux qui le passent, il ennuie ceux qui le font passer. C'est un ensemble de colères contre lesquelles on a grand peine à lutter</em> ».</p> <p>Les reproches sont en effet multiples : ils portent sur les sujets, qui peuvent déclencher à l'époque des réactions aussi violentes qu'elles le sont aujourd'hui. Le choix comme sujet d'examen de la déclaration d'amour de Phèdre à Hippolyte par la faculté des lettres de Toulouse en 1895 conduit ainsi à la mise en cause d'un baccalauréat « pornographe » au motif qu'il cultive là le spectacle d'une passion incestueuse sans y joindre les vertueuses protestations par lesquelles Hippolyte accueille cette déclaration.</p> <p>L'aléa de l'épreuve est également souligné : on s'interroge beaucoup sur la possibilité de mettre en place un contrôle continu ou de tenir compte, à tout le moins, du passé scolaire de l'élève, afin de réparer d'éventuels accidents. De même, la question de l'organisation d'un examen interne à chaque établissement se pose.</p> <p>Enfin, et de manière plus générale encore, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur le sens d'un baccalauréat délivré par un enseignement supérieur dont les exigences apparaissent de plus en plus déconnectées de celles du secondaire. La difficulté excessive du baccalauréat est ainsi mise en cause.</p> <p>Celle-ci apparaît de plus en plus illégitime pour deux raisons principales :</p> <p>- elle est liée au choix des humanités classiques comme mode de sélection, choix dont la légitimité est à présent largement mise en doute ;</p> <p>- l'accès au baccalauréat étant le vecteur principal de toute élévation sociale, sa difficulté excessive apparaît pour certains comme le signe d'une volonté d'empêcher de plus fréquentes progressions.</p> <p>Les années 1890 sont donc celles où le baccalauréat se voit reprocher de n'être plus qu'un signe de distinction et où la figure des malheureux « recalés » devient l'incarnation vivante de ce reproche.</p>
Olivier Leguay
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Potion magique pour futurs bacheliers
tag:www.inclassablesmathematiques.fr,2010-06-05:2776583
2010-06-05T16:39:00+02:00
2010-06-05T16:39:00+02:00
Almanach - 1912
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.inclassablesmathematiques.fr/media/02/00/562673114.JPG" target="_blank"><img src="http://www.inclassablesmathematiques.fr/media/02/00/1879057280.JPG" id="media-2497143" alt="Save.JPG" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" name="media-2497143" /></a></p> <p style="text-align: center;">Almanach - 1912</p>
lafautearousseau royaliste
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Les étudiants préfèrent les écoles de commerce à la fac. Ou : le bon sens contre l'idéologie...
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-05-04:2538983
2010-05-04T00:10:00+02:00
2010-05-04T00:10:00+02:00
C'est une...
<p> C'est une bonne nouvelle que nous apprend l'AFP dans l'une de ses dépêches récentes. Bonne, parce qu'elle montre que le bon sens et le réalisme d'un nombre croissant de jeunes français sont, finalement, le meilleur remède aux errements dûs à l'idéologie.</p><p> Et que, si les illusions -et les mensonges...- peuvent être officiellement maintenus sur l'état réel de notre enseignement, les jeunes étudiants en tout cas -eux qui sont les premiers concenés- sont de moins en moins dupes.</p><p> Et ils le font savoir, en votant avec leurs pieds. C'est-à-dire en quittant ces facs souvent bidons. C'est leur <em>variable d'ajustement</em> à eux, la seule arme qui leur reste pour protester contre le gâchis qu'on leur sert et qu'on voudrait continuer à leur imposer: ils s'en vont....</p><p> Mais commençons par lire la dépêche:</p><p class="MsoNormal" style="line-height: normal; text-indent: -18pt; margin: 13.6pt 0cm 3.4pt 10.2pt; background: white; mso-outline-level: 2; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"> <strong><em> "La désaffection pour les études à l'université entamée en 2004 se poursuit. C'est ce que révèle une note d'information du ministère de l'Enseignement supérieur. Les effectifs universitaires diminuent de 1,1 % en 2008-2009 par rapport à l'année précédente, pour un total de 1 203 300 étudiants. Le cursus en sport (Staps) et les disciplines littéraires sont les plus affectées par la baisse : respectivement 6,5 % et 4,7 % d'étudiants en moins en 2008, un recul toutefois moins marqué que ceux des années précédentes. Les sciences sont moins concernées par la baisse (-1,5 %).....</em></strong></p><p style="line-height: normal; text-indent: -18pt; margin: 13.6pt 0cm 3.4pt 10.2pt; background: white; mso-outline-level: 2; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><strong><em> Toutes les autres formations de l'enseignement supérieur profitent de ce déclin de l'université depuis dix ans. Les écoles paramédicales et sociales, les écoles artistiques et culturelles, d'architecture, les classes préparatoires aux grandes écoles ont connu des hausses d'effectifs atteignant, cas extrême, jusqu'à 94,6 % pour les écoles de commerce ! De fait, alors que</em></strong> l'enseignement <strong><em>public fait grise mine, l'enseignement supérieur privé prospère et rassemble désormais 370 300 étudiants. De 1998 à 2008, le nombre d'étudiants du secteur privé a augmenté de 46,6 % !"</em></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left; line-height: normal; text-indent: -18pt; margin: 13.6pt 0cm 3.4pt 10.2pt; background: white; mso-outline-level: 2; mso-list: l0 level1 lfo1; tab-stops: list 36.0pt;"><strong><em> </em></strong> D'autres notes -émanant du Ministère celles-là...- constatent avec tristesse et déchirement que... les filières sélectives attirent maintenant un bachelier sur deux ! Et la tendance ne fait que se confirmer : de plus en plus de lycéens, après le bac, évitent soigneusement l'université, dans laquelle le taux d’inscription est en baisse régulière, singulièrement dans les facultés les plus contestataires: pour Rennes II et Toulouse Le Mirail -championne toutes catégories de la contestation (!)- les pertes ont pu aller ces derniers temps, et selon les années, jusqu'au quart de la population estudiantine, d'après <em>Educpros</em> !- </p><p> Certains, au Ministère, avouent leur perplexité, car cela revient tout simplement à voir le sjeunes choisir -horresco referens...- l'horreur des horreurs, la monstruosité la plus épouvantable que la terre ait jamais portée, l'abomination de la désolation: la <em>sélection</em> ! </p><p> Cachez cette sélection que je ne saurais voir !.... Tel n'est-il pas, et depuis des décennies, "le" credo majeur et incontournable de tous ces démagogues et pédagogistes de salon, le fondement de toutes leurs rêveries insensées, qui aboutissent au désastre que l'on constate quotidiennement ? Alors que la vie, précisément, <em>est</em> sélection, qu'elle est un combat (et un dur combat) de tous les instants, les idéologues du Ministère de l'Education ont imaginé un faux monde, mensonger et faussement rassurant pour l'enfant, dans lequel la sélection n'existait pas.</p><p> Elle qui existe au contraire à chaque instant, chaque seconde, dans la dure et parfois cruelle réalité, l'enfant qui entre en maternelle ne la rencontrera quasiment pas jusqu'à son bac ! "On" a tout fait pour le faire vivre dans une <em>fausse vie</em>, ce qui est précisément le contraire de l'éducation, non ? "On" a tout fait pour qu'il ne soit surtout jamais brimé, jamais contredit, jamais empêché dans ses rêves (!!!!!!!). Bref, qu'il soit bien "au centre", bien "le roi": mais "au centre" de quoi ? Et "le roi" de quoi ? Au final, de l'Anpe, après tant de temps perdu, de capacités irrémédiablement gâchées, d'argent gaspillé....</p><p> Oui mais voilà: les faits sont têtus, et les gens, à la longue, finissent par ouvrir les yeux. Et c'est tant mieux. Le bon sens et le réalisme d'un nombre de plus en plus grand de jeunes...- sont en train de devenir en quelque sorte la limite des idéologies mortifères. Et comme la variable d'ajustement, si l'on peut dire, des ados au sortir du bac, des jeunes en quête d'un avenir <em>vrai.</em> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: black;"> Evidemment, c'est un dur réveil pour les idéologues du ministère qui ont choyé ces poupons tout au long d'une scolarité appauvrie, déformante et des-éduquante. Les voilà lâchés par ces mêmes enfants qu'ils couvent de leur(s) idéologie(s) depuis si longtemps ! Pour eux, qui perdent là tous leurs repères, il faut avouer que c'est dur à vivre.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: black;"> Pensez : ces enfants, ces ados "ils" veulent de la sélection ! Les ingrats ! Tout çà, pour cà ? C'est plus que dur à admettre: c'est une révolution copernicienne.....</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: black;"> Mais c'est tant mieux ! Vive le bon sens et le réalisme !....</span></p>
Ed
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POUR FAIRE CONCURRENCE A CACADOMIA
tag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2010-04-01:2679244
2010-04-01T08:18:00+02:00
2010-04-01T08:18:00+02:00
La maman d'une de mes secondes à qui on avait dit de bosser à la fin du...
<p style="text-align: justify;">La maman d'une de mes secondes à qui on avait dit de bosser à la fin du premier trimestre, a en conséquence payé pour qu'elle fasse un stage d'anglais pendant ses vacances de noël, révisions des bases, trois élèves dans le groupe. Ca parait idéal... résultat: baisse de la moyenne générale au deuxième trimestre, et cata en anglais. Re-rendez-vous avec la maman. Là, je suis claire avec Marie-Madeleine (c'est mon élève, blonde platine, maquillée tip-top, mais pas vulgaire, une réelle intelligence dans le regard et un grand poil dans la mimine droite), je lui ai dit "Faire dépenser des sous à ses parents pour les punir parce qu'on a un mauvais bulletin, c'est bien, mais se prendre en main et faire ce qu'on te demande en classe et à la maison, c'est mieux." Elle a admis. On verra.</p> <p style="text-align: justify;">Car les conseils, les promesses de mieux faire, de s'y mettre, les "si, si, je vous assure, je vais progresser de trois points d'ici le mois de juin!, pourquoi personne ne me croit ?", j'en donne et j'en entends tellement souvent, depuis tellement longtemps, que je suis devenue un peu fataliste. Néanmoins, pour les élèves de terminales qui passeraient ici, et qui par ces temps de crise voudraient faire économiser quelques sous à leur parents, et empêcher Cacadomia de s'en faire sur leur dos, je vais donner ici un conseil. En effet, je viens de corriger les copies de bac blanc. La compréhension, c'est plutôt pas mal. C'est qu'ils comprennent plus qu'ils ne voudraient nous le faire croire à l'oral ! Mais en expression, là, pas moyen de faire dans la débrouille, de faire comme si.</p> <p style="text-align: justify;">Il y a quand même des erreurs à éviter. Il y a quasiment toujours deux sujets. L'un ouvre une discussion sur un sujet souvent chiant, mais en rapport avec le texte, genre, "La vie est dure pour tout le monde, mais surtout pour les jeunes. Etes-vous d'accord?" ou "Le héros pense qu'il n'arrivera à être heureux qu'à l'étranger, partagez-vous cette opinion?", ou encore "Vaut-il mieux être au chômage, malade et orphelin, que travailler dans une banque, en logeant chez ses parents, de manière à se payer une bonne mutuelle? Argumentez." En général, ce sujet est sans piège, chiant, je l'ai dit, mais il permet de ressortir les mots de liaisons vus en classe, les expressions pour donner son avis, bref, d'étaler le peu d'anglais qu'on connait, et pour peu qu'on n'oublie pas de donner un ou deux exemples concrets, on a une note correcte, même en oubliant tous les s de la troisième personne.</p> <p style="text-align: justify;">L'autre sujet, lui, est en rapport direct avec le texte. Il s'agit soit d'imaginer la suite de l'histoire, soit qu'un des personnages raconte à quelqu'un absent du texte ce qui s'est passé. Souvent on demande au futur (on l'espère) bachelier une lettre, ou un dialogue. Et ça, c'est le plus casse-gueule. Je le dis et le répète à mes poulains (ben oui, Ed le dada, aime cette expression), méfiez-vous de ce sujet qui semble facile et vous coule si facilement. D'abord on a beau les répéter à chaque correction de devoir, les élèves oublient les règles de présentation d'une lettre, les formules de politesse, et les règles de ponctuation pour les dialogues. Ce n'est pas si difficile, il suffit de regarder le texte et de faire pareil, mais non. Z'y arrivent pas. Et puis il y a le niveau de langue, la cohérence des lieux, des dates, etc. Dès qu'ils se lancent dans une lettre ou un dialogue, les élèves oublient le point de départ et nous offrent de délicieux anachronismes ou erreurs culturelles. Ca nous fait rire, mais ça leur fait perdre des points. Ils oublient même le conseil de base, qui était de se méfier de ce sujet, et ils le prennent tous.</p> <p style="text-align: justify;">Dans mes dernières copies, le dialogue était censé se passer en Irlande. Un élève a quand même pris comme exemple la ville de Londres. Et on n'exige pas de noms purement Irlandais, John et Betty nous iront très bien. Mais là, j'ai eu une mère qui s'appelait "Monique" et une autre "Mrs Evian" ! Ca m'a fait rigoler. Mais comme je suis cool, je n'ai pas pénalisé. Après tout, pourquoi les mères irlandaises ne seraient-elles pas fruitées ?</p> <p style="text-align: justify;">Je ne résiste pas à partager une perle dans une excellente copie, il y en a une qui disait que la mère avait les yeux "wild opened" !</p> <p style="text-align: center;"><img src="http://images03.olx.be/ui/3/20/22/59591822_1.jpg" /></p>
J.-P. Chauvin
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Je refuse d'être payé pour mes corrections du bac...
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2009-07-08:2278025
2009-07-08T15:40:39+02:00
2009-07-08T15:40:39+02:00
Comme certains le savent déjà, je suis fort fâché contre l’Education...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Comme certains le savent déjà, je suis fort fâché contre l’Education nationale et, surtout, contre l’hypocrisie qui peut y régner, en particulier quant à cet examen du baccalauréat qui n’est plus qu’un rite vidé de son sens premier et condamné à n’être qu’une triste mascarade dont nos élèves sont les premières victimes alors qu’ils mériteraient plus de soins et de considération. Je suis certes très content de la réussite de mes élèves et des autres, mais je suis furieux contre cette institution scolaire qui dévalorise le travail des professeurs en dévaluant sciemment le bac et sa qualité : certains me disent que cette stratégie de l’Education nationale vise à « démocratiser » l’accès aux études supérieures, je leur réponds que cela n’est ni à l’honneur de la démocratie ni à celui de l’Education nationale !</span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Comme prévu et déjà annoncé ici, je refuse d’être payé pour cette correction de 50 copies et pour les oraux de rattrapage de ce mercredi matin, et je m’en explique dans la lettre ci-dessous transmise au centre de paiement des examens :</span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Madame, monsieur,</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Considérant que le baccalauréat n’est plus qu’une <b>triste mascarade</b>, en particulier au regard de la teneur des sujets proposés et des consignes démagogiques et antipédagogiques données aux correcteurs, le plus souvent oralement,</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">je vous indique, par la présente lettre, <b>mon refus d’être payé pour mes corrections de cette session 2009</b> (50 copies) : je refuse les « <b>30 deniers</b> » versés par l’Education nationale pour ce bac 2009 qui n’est rien d’autre qu’une double trahison, celle de l’intelligence et de l’espérance.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Trahison de l’intelligence</span></b><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">, car le bac créé il y a 200 ans par Napoléon 1<sup>er</sup> ne couronne plus des compétences ou des savoirs mais les « efforts » des candidats (comme l’expliquait un IPR d’histoire il y a deux ans) sans juger des qualités intellectuelles et du travail véritablement accompli…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Trahison de l’espérance</span></b><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">, car de nombreux élèves d’établissements moins favorisés que celui où j’enseigne se font du bac une idée qui n’est plus, dans la réalité, qu’une illusion : d’où les désillusions postérieures, les ressentiments et un triste gâchis…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Professeur d’histoire-géographie de l’enseignement public, je le suis <b>par vocation, passionné par mon métier comme par les matières que j’enseigne</b>, par ce devoir de transmission et d’éveil des intelligences : ainsi, cette mascarade d’examen me navre et me paraît être <b>une insulte à l’honneur de la fonction et de la mission confiées par l’Etat</b> à mes soins comme à ceux de mes collègues.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">D’autre part, en période de crise et de disette financière, au moment où nos collègues enseignants de Lettonie, pays de l’Union Européenne, voient leur traitement presque divisé par deux (!), à l’heure où tant de nos concitoyens, souvent parents d’élèves ou anciens élèves, souffrent du chômage et d’une perte importante de revenus, <b>il me paraît indécent de toucher une prime pour la correction d’une épreuve malheureusement vidée de son sens et de sa portée originels</b>.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Je tiens à signaler que <b>ce refus d’être payé</b> pour mes corrections de 50 copies du bac (session 2009) <b>est et reste un acte individuel, assumé et revendiqué seul</b> : il n’engage aucun de mes collègues, bien sûr, mais veut signifier que je préfère <b>renoncer de moi-même à ce petit privilège financier</b>, au nom de mes convictions professionnelles et de l’honneur de ma vocation.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Veuillez recevoir, madame, monsieur, mes salutations distinguées.</span></p>
J.-P. Chauvin
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La mascarade du bac 2009.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2009-06-26:2260494
2009-06-26T13:47:46+02:00
2009-06-26T13:47:46+02:00
Hier jeudi, en début d’après-midi, je suis allé chercher mon paquet de...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Hier jeudi, en début d’après-midi, je suis allé chercher mon paquet de copies de bac dans un lycée de Saint-Germain-en-Laye : me voilà avec une cinquantaine de devoirs à corriger et à rendre à l’administration du lycée le vendredi 3 juillet ! J’ai déjà, dès l’après-midi, noté cinq copies, de 12 à 17, en trois heures bien tapées. Et, en feuilletant le reste du paquet, j’ai eu l’impression que je n’aurai que peu de mauvaises notes : tant mieux pour les élèves !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Mais je suis quand même en colère, et j’ai montré ma mauvaise humeur au coordonnateur d’histoire-géo de mon jury de bac en refusant d’assister à la réunion « <b>d’entente</b> » (ou « <b>d’harmonisation</b> ») prévue officiellement avant la remise des copies aux correcteurs, tout comme j’ai refusé de lui laisser mes coordonnées téléphoniques et autres, simplement pour <b>être libre de toute tentative de pressions à mon égard sur mes corrections et mes notes</b>. Pourquoi cette attitude qui peut paraître étrange ou farouche ? Pour <b>protester contre cette immense hypocrisie qui couvre aujourd’hui le baccalauréat et, en somme, décrédibilise le travail des enseignants ainsi que les matières qu’ils enseignent</b>.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">En veut-on un simple exemple ? Voici celui qui m’a été rapporté par une collègue qui participait, à contrecœur d’ailleurs, à l’une de ces réunions d’entente organisées partout en France, dans les lycées centres d’examens : la coordonnatrice a annoncé aux professeurs présents que la note minimale susceptible d’être donnée était… 10 ! Oui, la moins bonne copie doit tout de même être gratifiée de la « moyenne »… Et cette coordonnatrice d’ajouter que le jury et elle-même, à qui les collègues devaient rapporter leurs notes au fur et à mesure des corrections par téléphone ou par courriel, se réservaient le droit d’augmenter les notes qui ne correspondraient pas à cette exigence ! Je trouve que cette attitude est insultante autant pour les profs correcteurs désormais soumis (sans évidemment que l’éducation nationale n’assume cette position par un écrit officiel) à cette « <b>obligation de résultats</b> » (si l’on peut dire…) que pour les élèves à qui l’on fait croire que le bac est une chose sérieuse quand elle n’est plus qu’une mascarade, coûteuse et maintenant honteuse : <b>quel gâchis !</b></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Je signale qu’il y a deux ans, l’un des inspecteurs d’histoire-géographie de l’académie de Versailles, M. St., avait tenu le même type de discours démagogique sur les notes que cette coordonnatrice, devant mon jury, à Saint-Cyr-L’école…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">De plus, cela permet sans doute de mieux comprendre pourquoi M. Xavier Darcos, alors encore ministre de l’éducation nationale, annonçait le premier jour des épreuves, jeudi de la semaine dernière, que <b>le taux de réussite serait de 85 % cette année</b>… Evidemment, avec de telles consignes…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Cette hypocrisie, ajoutée aux multiples incidents de cette année dans l’organisation des épreuves, les erreurs à répétition et les changements de sujets (pour cause de « fuites »…), me révulse. <b>Les élèves en sont d’ailleurs les premières victimes</b> car, du coup, la bonne réputation de « leur » bac est absolument défaite, et il suffit d’entendre ce qui se dit au comptoir des cafés et dans les salles de profs pour bien le saisir. Résultat : la véritable sélection se fait <b>après</b> le bac, dans des conditions qui laissent alors les « <b>exclus</b> » sur le carreau avec la terrible <b>impression de trahison</b>.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana;">Oui, vraiment, quel gâchis !</span></p>
Ed
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CHIFFRES DU BAC
tag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2009-06-19:2250562
2009-06-19T15:15:18+02:00
2009-06-19T15:15:18+02:00
... Vu du fond. 8 capuches - 1 short - 18 pantalons - 4 pulls ou T-shirts...
<p>... Vu du fond.</p> <p>8 capuches - 1 short - 18 pantalons - 4 pulls ou T-shirts rayés - 1 T-shirt Eden Park Tournament - 12 paires de tennis ou baskets basses - 4 paires de ballerines - 1 paire de chaussures pintues noires - 2 paires de chaussures de mecs autres que baskets - 2 coupes au carré très clean - 5 queues de cheval courtes et ébourriffées avec chouchou - 2 coupes de filles indéfinissables (les coupes, pas les filles) - 5 coupes très courtes prêtes pour l'armée - 4 coupes un peu plus longues très cools - 1 coupe savamment dans le vent à la Sagan - 13 bouteilles d'eau - 3 têtes qui revassent souvent - 1 photo panoramique de Hambourg ou autre ville allemande au-dessus du tableau - 2 paires de bras nus</p> <p>C'est fini, il parait que c'était facile. Je ne sais pas, je n'ai même pas lu le sujet.</p> <p style="text-align: center;"><img src="http://ilyaunsiecle.blog.lemonde.fr/files/2008/06/baccalaureat-1900.1213561488.jpg" /></p>
Denis Desassis
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Philodendron
tag:maitrechronique.hautetfort.com,2009-06-19:2249702
2009-06-19T07:15:00+02:00
2009-06-19T07:15:00+02:00
L'un des sujets de l'épreuve de philosophie de la cuvée 2009 du...
<p style="text-align: justify;"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" alt="philodendron.jpg" id="media-1830038" src="http://www.maitrechroniquelight.com/media/02/00/415162675.2.jpg" />L'un des sujets de l'épreuve de philosophie de la cuvée 2009 du baccalauréat était : « Est-il absurde de désirer l'impossible ? ». Vaste programme... Je serais bien incapable de répondre à cette question à brûle-pourpoint, n'étant pas un expert en ce domaine (je revendique volontiers un côté philo dindon, histoire d'adresser non sans nostalgie un petit clin d'œil à une prolifération végétale du côté du salon de mon enfance...). En revanche, il suffit que j'ouvre les yeux ou les oreilles et que j'observe le monde qui m'entoure pour vérifier la proposition inverse. Il est parfaitement possible en effet de désirer l'absurde tant celui-ci prolifère au quotidien, comme ce bon vieux philodendron.</p>
Ed
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LE TEMPS NE FAIT RIEN A L'AFFAIRE
tag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2009-06-18:2248408
2009-06-18T14:43:25+02:00
2009-06-18T14:43:25+02:00
François de Closets, 75 ans, qui a fait des études de droit, puis l'IEP,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;">François de Closets, 75 ans, qui a fait des études de droit, puis l'IEP, donc pas d'études scientifiques, mais ne parle en général que de sciences, a péroré à la radio à midi, pour sortir le refrain éculé et qu'on entend depuis au moins 36 ans, car je l'ai entendu en mon temps, que le bac ne sert à rien, que c'est une aberration française.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;">Première énormité, il n'y a pas qu'en France qu'on passe le baccalauréat, même s'il porte un autre nom dans les autres pays bien sûr. Et dire, le jour où des tas d'élèves sont en train d'en chier sur un exam qui compte énormément pour eux, quand on devrait être retraité, qu'on vient d'un milieu bourgeois, qu'on a fait toutes les études qu'on a voulu, que le bac ne sert à rien, que ce n'est plus un diplôme de qualité mais de conformité, que du temps où 50% seulement l'obtenaient, là ça valait quelque chose, c'est ça l'aberration, et cela dévoile le mépris qu'il a pour les jeunes d'aujourd'hui.</span></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;"><img src="http://static.cozop.com/imgdepot/7/4/1/147/350_242_bp0.blogger.com__2F_uksq3nfLMOY__2FR3_2swGs2DI__2FAAAAAAAAAEM__2F-FmXYXIn09s__2Fs400__2FTheMuppetShowWaldorfStettler.JPG.jpg" /></span></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;">D'autres pensent comme moi...</span></span></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://livres.fluctuat.net/blog/4754-francois-de-closets-poujadisme-demagogie-et-plus-encore.html">http://livres.fluctuat.net/blog/4754-francois-de-closets-poujadisme-demagogie-et-plus-encore.html</a></span></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;">Et là, il est contre les castes, mais son éditeur, c'est sa fille ! Il est contre les élites, mais il méprise un baccalauréat "qu'on donne à tout le monde" !</span></span></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: andale mono,times;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://livres.fluctuat.net/blog/4754-francois-de-closets-poujadisme-demagogie-et-plus-encore.html">http://livres.fluctuat.net/blog/4754-francois-de-closets-poujadisme-demagogie-et-plus-encore.html</a></span></span></p>
lafautearousseau royaliste
http://lafautearousseau.hautetfort.com/about.html
Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l'idéologie ?...
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2009-06-03:2202995
2009-06-03T00:05:00+02:00
2009-06-03T00:05:00+02:00
Oui, on...
<p> Oui, on peut se poser la question juste après avoir entendu ce rapide sujet sur France info (rapide, mais intéressant....): les filières sélectives attirent un bachelier sur deux.</p><p> Et la tendance ne fait que se confirmer : de plus en plus de lycéens, après le bac, évitent soigneusement l'université, dans laquelle le taux d’inscription est en baisse régulière, singulièrement dans les facultés les plus contestataires : Rennes II (ci dessous) a perdu 5.500 étudiants entre 2006 et 2009, passant de 22.000 à 16.500 étudiants; et Toulouse Le <span>Mirail</span>, championne du blocage, en a 5.000 de moins qu’il y a six ans (source : <em><span><span>Educpros</span></span></em>).</p><div style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/125002974.jpg" target="_blank"><img id="media-1769655" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/02/1223662079.jpg" alt="UNIVERSITE RENNES II.jpg" name="media-1769655" width="357" height="200" /></a></div><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Le journaliste avoue ne pas trop savoir si l'on doit s'en féliciter ou s'en attrister. Car, reconnaît-il perplexe, cela revient tout simplement à choisir -horresco referens...- l'horreur des horreurs, la monstruosité la plus épouvantable que la terre ait jamais portée, l'abomination de la désolation: la sélection !</p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> <em>Cachez cette sélection que je ne saurais voir !....</em> Tel n'est-il pas, en un certain sens, <strong>"le"</strong> credo majeur et incontournable de tous ces démagogues, le fondement de toutes leurs rêveries insensées, qui aboutissent au désastre que l'on constate quotidiennement ? Alors que la vie, précisément, <strong>est</strong> <em>sélection</em>, qu'elle est un combat (et un dur combat) de tous les instants, les idéologues du Ministère de l'Education ont imaginé un faux monde, mensonger et faussement rassurant pour l'enfant, dans lequel la sélection n'existait pas. Elle qui existe au contraire à chaque instant, chaque seconde, dans la dure et parfois cruelle réalité, l'enfant qui entre en maternelle ne la rencontrera quasiment pas jusqu'à son bac ! <strong>"On"</strong> a tout fait pour le faire vivre dans une <em>fausse vie</em>, ce qui est précisément le contraire de l'éducation, non ? <strong>"On"</strong> a tout fait pour qu'il ne soit surtout jamais brimé, jamais contredit, jamais empêché dans ses rêves (!!!!!!!).</p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Oui mais voilà: les faits sont têtus, et les gens, à la longue, finissent par ouvrir les yeux. Et c'est tant mieux. Le bon sens et le réalisme de nombreux jeunes -et surtout d'un nombre de plus en plus grand de jeunes...- sont en train de devenir en quelque sorte la limite des idéologies mortifères. Et comme la variable d'ajustement, si l'on peut dire, des ados au sortir du bac, des jeunes en quête d'un avenir vrai. </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Evidemment, c'est un dur réveil pour les idéologues du ministère qui ont choyé ces poupons tout au long d'une scolarité appauvrie, déformante et <em>des-éduquante</em>. Les voilà lâchés par ces mêmes enfants qu'ils couvent de leur(s) idéologie(s) depuis si longtemps ! Pour eux, et pour le journaliste qui du coup ne sait plus où il en est puisqu'il a perdu tous ses repères, il faut avouer que c'est dur à vivre. Pensez : <strong>"ils"</strong> veulent de la sélection ! Les ingrats ! Tout çà, pour cà ? C'est plus que dur à admettre: c'est une révolution copernicienne.....</p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Mais c'est tant mieux ! Vive le bon sens et le réalisme !....</p>