Last posts on babar
2024-03-29T09:03:39+01:00
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”Comment peut-on être protestant?” (O.Abel) dans L'Obs
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2015-06-15:5639974
2015-06-15T00:10:47+02:00
2015-06-15T00:10:47+02:00
"Quel est le point commun entre Roland Barthes et le créateur de Babar?...
<p><em><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/1258747119.jpg" target="_blank"><img id="media-5073941" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/1214074679.jpg" alt="14090702.jpg" /></a>"Quel est le point commun entre Roland Barthes et le créateur de Babar? </em></p><p><em>Ils figurent dans l'étonnant "Dictionnaire des protestants". </em></p><p><em>Le philosophe et théologien <strong>Olivier Abel</strong> l'a lu pour nous"...</em></p><p>Et Halleluiah, ce texte très riche est en accès libre sur le site de <em><a href="http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20150609.OBS0451/comment-peut-on-etre-protestant.html?xtor=RSS-137">L'Obs</a></em> de cette semaine (<a href="http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20150609.OBS0451/comment-peut-on-etre-protestant.html?xtor=RSS-137"><strong>lien</strong></a>).</p>
tiniak
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Ursule, las...
tag:pavupapri.hautetfort.com,2014-10-25:5476315
2014-10-25T23:05:00+02:00
2014-10-25T23:05:00+02:00
À la queue-leu-leu, les trains-trains pour le transport des lieux-communs...
<div>À la queue-leu-leu, les trains-trains</div><div>pour le transport des lieux-communs</div><div>vers leurs stations inamovibles</div><div>pourquoi donc y suis-je sensible ?</div><div>puisque je ne m’y sens pas bien</div><div>allant et venant mon chemin</div><div>jamais autrement qu’à l’encontre</div><div>ou pour n’y voir briller qu’un cent de molles montres</div><div> </div><div>Ah, le chouchou de sa nana… !</div><div>(où minuscule s’imposa)</div><div>La main déjà moins conquérante</div><div>retombe sur l’épaule en pente</div><div>quand son front d’Icelle fourbit</div><div>un reproche dans les sourcils</div><div>avant de soupirer un peu</div><div>en le laissant lui patouiller quelques cheveux</div><div> </div><div>Antinomiques mitoyens</div><div>au demeurant tous citoyens</div><div>superbement indifférents</div><div>mais feignant leur détachement</div><div>voisins, voisines, se la toisent</div><div>ou se dégorgent la bourgeoise</div><div>en postures bien policées</div><div>claquant plus fort le sol d’un talon aiguisé</div><div> </div><div>Au théâtre des afflictions</div><div>- versets dus aux contributions</div><div>comme noisette d’écureuil,</div><div>tremble en paume le portefeuille</div><div>quand il faut solder les agapes</div><div>arrosé le rang de Satrapes</div><div>qui promettaient tant – et de belles !</div><div>avant de s’en retourner <em>pronto</em> vers Cybèle</div><div> </div><div>Ah, jeunesse ! toi qui me tues</div><div>par tes festins inattendus</div><div>(je dis bien celle-là qui passe</div><div> avec ses rires dégueulasses)</div><div>je n’ai qu’un souhait à formuler :</div><div>que tu n’aies jamais le regret</div><div>d’avoir descendu l’alambic</div><div>fumant ton mobile fumoir électronique</div><div> </div><div>Bon, pour ce soir, cela suffit…</div><div>Je m’en retourne en PoLésie</div><div>peut-être y trouverai-je encore</div><div>l’heur de grimper un météore</div><div>puisque je répugne au carnage</div><div>s’il n’est plus à mon avantage</div><div>(où je reste seul et m’égare</div><div> dans les allées et les venues des trains en gare...)</div><div> </div><div style="padding-left: 30px;">J’aime autant que mon quotidien</div><div style="padding-left: 30px;">soit fait d’abois parmi les chiens</div><div style="padding-left: 30px;"> </div><div style="padding-left: 30px;">Je préfère à la servitude</div><div style="padding-left: 30px;">de fraternelles rectitudes</div><div style="padding-left: 30px;"> </div><div style="padding-left: 30px;">Je profite et je goûte mieux</div><div style="padding-left: 30px;">les discours muets dans les yeux</div><div style="padding-left: 30px;"> </div><div style="padding-left: 30px;">Je savoure que le temps fuie</div><div style="padding-left: 30px;">devant l’éternel Aujourd’hui</div><div style="padding-left: 30px;"> </div><div style="padding-left: 30px;">Et quand d’autres se font la course</div><div style="padding-left: 30px;">mais quel plaisir que de revêtir ma peau d’ours !</div><div><div style="text-align: right;"><p style="text-align: right;"><img id="media-4736705" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/01/01/1309540815.jpg" alt="Laurence Le Masle, bourgeoise, bourgeoisie" /></p><span style="color: #888888;">tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span></div><div style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">pour un Impromptu Littéraire - <a title="Atteindre le billet dans le thème hebdomadaire des IMPROMPTUS LITTERAIRES..." href="http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/index.php?2014/10/26/13845-tiniak-la-peau-de-l-ours" target="_blank">tiki#226</a></span></div><div style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">Illustration : "Promenade bourgeoise", Charles PHILIPON.</span></div></div>
Le Sciapode
http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.html
”Une après-midi avec Bruno Montpied” à Montauban, le 25 janvier
tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2014-01-16:5272982
2014-01-16T09:34:00+01:00
2014-01-16T09:34:00+01:00
Sera-ce une des dernières rencontres autour de l'Eloge...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;"> Sera-ce une des dernières rencontres autour de l'Eloge des Jardins anarchiques? Avant de continuer les années suivantes avec un nouveau projet? Si les petits cochons ne me mangent pas, ce pourrait être une bonne prédiction...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4403678" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/3394642397.jpg" alt="bandeau rencontre Montauban 2014.jpg" width="575" height="229" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;"> Donc, rendez-vous <strong>samedi 25 janvier</strong>, dans dix jours, à tous ceux que cela intéresse pour une nouvelle projection dans l'auditorium de la Mémo, la <a href="http://www.mediatheque-montauban.com/mediatheque-montauban.com/cms/articleview/id_article/133/id/133">médiathèque de Montauban</a>, du film <em>Bricoleurs de paradis (le Gazouillis des Eléphants)</em> de Remy Ricordeau, acccompagné pour suivre d'un débat de votre serviteur avec le public qui sera présent. La rencontre prend place dans une petite série d'<a href="http://www.mediatheque-montauban.com/mediatheque-montauban.com/">animations </a>organisées autour de l'exposition des œuvres de Jacques Chaubard, dit Babar, intitulée "<a href="http://www.mediatheque-montauban.com/mediatheque-montauban.com/cms/articleview/id/120">Babar, bricoleur de bonheurs</a>" (3 novembre 2013 au 1er mars 2014), à la Mémo (expo montée avec le concours de Maurice Baux, libraire-bouquiniste à Montauban, et Daniel Piquemal).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-4403696" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/3441687048.jpg" alt="babar_affiche.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;"> C'est ainsi aussi que le 1er février prochain sera montée dans le même auditorium la pièce de théâtre de Suzanne Lebeau sur Petit-Pierre, l'homme du fameux Manège qui est conservé dans le parc de la Fabuloserie.<br /></span></p>
fredlautre
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TU TRAÎNES SUR PATA KOKOKO !
tag:lantidote.hautetfort.com,2012-03-10:4630091
2012-03-10T09:00:00+01:00
2012-03-10T09:00:00+01:00
Résumé : la musique (contemporaine) d’ONDREJ ADAMEK, l’autre soir sur...
<p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Résumé : la musique (contemporaine) d’ONDREJ ADAMEK, l’autre soir sur France Musique, a déclenché chez moi une crise de fou-rire. </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">En disant que cette « musique » me fait rire, je suis absolument sincère. C’est ainsi que j’ai effectivement réagi en l’entendant l’autre soir. Nul doute qu’on assiste à un rare déploiement de compétences supérieures. Nul doute que les musiciens sont de grand talent. Nul doute que le compositeur atteste d’une ingéniosité sans pareille. </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Nul doute qu’il s’est livré aux plus savants calculs pour aboutir à la « musique » que l’on entend, excessivement complexe, précise et rigoureuse. Mais qu’on me pardonne, tous ces efforts pour déboucher sur un univers de sons qui relèvent du GAG, j’avoue que tout ça dépasse mon faible entendement. </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ce qui me semble le plus drôle, dans l’affaire, c’est évidemment l’esprit de SÉRIEUX avec lequel tous les acteurs de cette comédie se prêtent au spectacle. Ce serait beaucoup moins drôle si tous ces gens avouaient qu’ils « jouent », comme des enfants dans le bac à sable. Mais visiblement, ça ne rigole pas. On n’est pas chez des plaisantins. </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Dites si vous voulez à PIERRE BOULEZ qu’il bassouille dans la gadoue parce qu’il en est resté au stade sadique-anal, mais un conseil, fichez vite le camp avant qu’il vous en retourne une bonne dans la figure. Sa Majesté BOULEZ le prendrait pour un crime de lèse-soi-même. Bon, comme il se fait vieux, la gifle manquerait de force, mais allez savoir, le vieillard est peut-être encore vert …</span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Si la musique contemporaine a le « vent en prout », si j’ose dire, c’est parce que les morceaux ne durent pas longtemps. L’auditeur sait que sa souffrance sera brève. Le problème, c’est qu’il a du mal à repérer le moment où c’est fini, il est obligé d’attendre que le violoniste, après avoir levé l’archet de son instrument, laisse tomber le bras, et que le clarinettiste ait posé le sien sur ses genoux. </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">En revanche, la musique contemporaine, c’est très pratique pour les fausses notes, les attaques à contretemps : personne ne s’en aperçoit. Ici, il est à jamais impossible de dire, comme Cornélius : « <em>Arthur, voyons, tu traînes sur pata kokoko</em> ». </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Je me rappelle, parmi les innombrables concerts de musique contemporaine auxquels j’ai assisté, une soirée passée à écouter l’ensemble appelé « Percussions Claviers de Lyon ». Le côté spectaculaire de la chose, c’est l’attitude des quatre musiciens : les mailloches en mains, ils ont adopté la position du guépard qui, tous muscles bandés, se prépare à bondir sur sa proie, se guettent les uns les autres dans l’attente, puis précipitent sur un vibraphone les notes de la partition, en gestes comme éjaculés brutalement de leurs bras. Ils sont tellement « au taquet » qu’il ne viendrait à personne l’idée d’accuser qui que ce soit d’avoir fait une faute de lecture. </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">De la musique contemporaine, on peut dire que j’en ai bouffé. Il y a des témoins. Demandez à J. ce qu’elle pense de <a href="http://www.youtube.com/watch?v=dnYA0w4cWiE"><span style="text-decoration: underline;">Jesus blood never failed me yet</span></a>, de GAVIN BRYARS. Soixante quatorze minutes quarante-trois secondes avec cette même phrase serinée, d’abord par la bouche édentée et la voix éraillée d’un vrai vagabond, puis par celle, bien mieux faite, mais plus fracassée, du grand <a href="http://www.youtube.com/watch?v=QMZVZ5NBkpw">TOM WAITS</a>. </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Il faut dire que J. ne tenait aucun compte de la richesse de l’orchestration de cette deuxième version (1993), qui comporte pas moins de 51 instrumentistes, augmentés de 13 voix chorales. On ne pourra pas dire que le compositeur s’est moqué de l’auditeur. Mais cela dit, il faut comprendre l’agacement de J., qui était alors en train d’apprendre par cœur <span style="text-decoration: underline;">Mam’selle Clio</span>, de CHARLES TRENET. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Le problème de la musique contemporaine, et peut-être la raison pour laquelle elle ne pénètre pas dans le public aussi aisément que les succès de BRITNEY SPEARS, AMY WINEHOUSE ou LADY GAGA, c’est qu’il s’agit moins de faire de la musique que de produire des sons.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">A suivre. </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p> </p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
KROMDA RIPALO PATA KOKOKO
tag:lantidote.hautetfort.com,2012-03-09:4630084
2012-03-09T09:00:00+01:00
2012-03-09T09:00:00+01:00
« ARTHUR, TU TRAÎNES SUR PATAKOKOKO » Tout...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">« ARTHUR, TU TRAÎNES SUR PATAKOKOKO »</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Tout le monde civilisé connaît évidemment, j’espère, la chanson chantée par les jeunes éléphants de Célesteville, sous la direction de Cornélius le sage : </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Patali di rapata, </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US">kromda kromda ripalo, </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US">patapata kokoko.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3478150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/1599981464.jpg" alt="musique,littérature,babar,céleste,arthur,cornelius,tintin,tintin au congo,musique contemporaine,france musique,arnaud merlin,ondrej adamek,sempé,humour,dessin humoristique" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Pas besoin de mettre la musique, sans doute, tout le monde a ça dans l’oreille. Même que le vieux Cornélius reprend l’inattentif en l’apostrophant : « Arthur, voyons, tu traînes sur pata kokoko ». On reconnaîtra que ce cantique traditionnel de l’église enfantine vaut celui que chantent en cadence cinq nègres, dans la pirogue où Tintin (<span style="text-decoration: underline;">Tintin au Congo</span>, p. 35, pour être précis) et le Père Blanc, des Missions Africaines, sont montés : </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">U-élé-u-élé-u-élé </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">ma-li-ba ma-ka-si.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3478154" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/02/2087800011.jpg" alt="musique,littérature,babar,céleste,arthur,cornelius,tintin,tintin au congo,musique contemporaine,france musique,arnaud merlin,ondrej adamek,sempé,humour,dessin humoristique" /><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">De patakokoko à la musique contemporaine, vous avez déjà compris qu’il n’y a qu’un pas à franchir, et que telle est bien ici mon intention : le franchir. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">ONDREJ ADAMEK était à l’honneur, lundi 5 mars, sur France Musique. Compositeur sympathique, jeune au demeurant, ONDREJ ADAMEK est sûrement quelqu’un de très savant, comme tous les musiciens qui jouent sa musique. Mais il y a dans cette musique quelque chose qui me chiffonne : je vois, comme s’ils étaient devant moi, des gens assis dans des tenues très protocolaires, certes, mais très « chic ». </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3478160" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/3944604417.jpg" alt="musique,littérature,babar,céleste,arthur,cornelius,tintin,tintin au congo,musique contemporaine,france musique,arnaud merlin,ondrej adamek,sempé,humour,dessin humoristique" /><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ils sont tous sûrement très savants. Comme dans un salon distingué, le soir d’une réception mondaine, ils échangent des propos sensés sur un ton, feutré ou non, mais toujours élégant, en trempant parfois leurs lèvres dans leur coupe de champagne. Nous sommes dans une cérémonie, un concert, comme on dit. Il y a du cérémonial dans tout concert. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Et ces gens très distingués, au concert, ne parlent pas, mais ils émettent des sons en agissant sur des instruments dits de musique, en soufflant, en frappant, en frottant. Ce qui me saute aux yeux, c’est l'OPPOSITION entre ce que je vois et ce que j’entends. Et ce qui me prend, tout d’un coup, c’est une irrépressible envie de RIRE. La scène m’apparaît soudain du plus haut comique. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Je vais essayer de transcrire la conversation : « Pouet pouet ! – Chhhh ! – Zing ! – Hin Hin Hin ! – Ouah ? – Prout ! – Cui cui ! – Patakokoko ». Et ça dure un quart d’heure, peut-être même plus. A la fin, tout le monde est à bout d’argument, donc « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">le combat cessa faute de combattants</em> ». Alors, pour les départager, le public applaudit. Je caricature, évidemment, mais je vous assure que c’est à peu près ça. Ce fut un concert de musique contemporaine. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ça me fait penser à une très ancienne bande dessinée de SEMPÉ, où l’on voit, pareil, mais autour d’une table, des messieurs très sérieux, guindés, émettre des onomatopées du genre : « Grimph ! Chlouch ! Flaps ! », et comme ça pendant un bon moment. Tout le monde a la mine grave. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Jusqu’à ce que l’un d’eux sorte : « Zgrouitch ! ». Là, tout le monde se met à sourire et à applaudir. La dernière image montre des murs de ville couverts de gigantesques affiches vantant les mérites du dentifrice révolutionnaire « Zgrouitch ». L’avant-dernière image de la bande a d’abord montré les dignes messieurs qui sablent le champagne pour fêter la mise au point finale de la campagne publicitaire du dit dentifrice. Voilà. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">La musique d’ONDREJ <a href="http://www.youtube.com/watch?v=enp-tglDu8Q">ADAMEK</a>, c’est l’équivalent d’un dessin humoristique de SEMPÉ : on dirait qu’il s’agit de déclencher le rire de l’auditeur par l’opposition, disons même l’<span style="text-decoration: underline;">incompatibilité</span> entre, d’une part, le visible, l’immense sérieux et l’incomparable professionnalisme d’une vingtaine de musiciens passés par les plus hautes écoles et les plus prestigieux conservatoires, et d’autre part, l’audible, j’ai nommé le GAG AUDITIF permanent que constituent les sons qu’ils font sortir de leurs instruments. Cela dit, je ne suis pas sûr qu’ONDREJ ADAMEK serait content d’apprendre qu’il a composé de la musique comique. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">A suivre. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
Didier DUFRESNE
http://didierdufresne.hautetfort.com/about.html
Nouveaux titres Babar...
tag:didierdufresne.hautetfort.com,2011-01-26:3080986
2011-01-26T15:29:34+01:00
2011-01-26T15:29:34+01:00
Je reçois à l'instant les deux derniers titres en date de la...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #0000ff;">Je reçois à l'instant les deux derniers titres en date de la série "Les petites histoires de Babar" qui viennent de paraître chez Hachette Jeunesse.</span></p><p><p style="text-align: center;"><img id="media-2862301" style="margin: 0.7em 0;" src="http://didierdufresne.hautetfort.com/media/01/01/3239676750.jpeg" alt="Babar Alex ne veur pas dormir.jpeg" /></p></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #ff99cc;">Cela porte le nombre de titres à 23. Ce n'est guère un chiffre rond et on ne devrait pas s'arrêter là. 24, au moins... Deux douzaines d'albums pour les petits...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2862302" style="margin: 0.7em 0;" src="http://didierdufresne.hautetfort.com/media/02/02/3221235661.jpeg" alt="Babar Isa s'habille seule.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #ff99cc;"> En attendant, j'espère que ceux deux-là plairont à tous leurs petits lecteurs.</span></p><p> </p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Babar se barre
tag:corboland78.hautetfort.com,2007-08-25:1189152
2007-08-25T08:35:00+02:00
2007-08-25T08:35:00+02:00
Babar vient de mourir et tous les enfants sont tristes. Sa silhouette...
<span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'">Babar vient de mourir et tous les enfants sont tristes. Sa silhouette pataude et ses grands yeux qui lui donnaient un air de E.T. vont nous manquer. Nous aurons une pensée émue pour la reine Céleste son épouse et leurs enfants Flore, Pom, Alexandre le naïf et Isabelle la petite sœur. Enfin nous n’oublierons pas non plus Zéphir le singe, le plus vieil ami de Babar, Arthur son cousin malicieux et puis la Vieille Dame qui lui avait tout appris ainsi que Cornélius le vieux sage.</span> <span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'">Pardon ? …<span> </span> Ah ! Excusez-moi, on me dit qu’il y a un malentendu, ce n’est pas Babar qui est mort mais Raymond Barre. Autant pour moi.</span> <p> </p>