Last posts on aïnous2024-03-28T16:20:11+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/aïnous/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes Aïnous et noustag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-03-30:46575872012-03-30T00:05:00+02:002012-03-30T00:05:00+02:00 Les Aïnous et nous Des Européens au pays des Samouraïs ? En...
<div id="file_arianne_article"><a class="liens_gris" href="http://metamag.fr/metamag-rubrique-Memoire-des-peuples.html"><br class="liens_gris" /></a></div><div id="contenant_photo_titre_details_article"><div id="photo_article_details"><img class="photos_arrondies" title="Les Aïnous et nous - Des Européens au pays des Samouraïs ? En tout cas maltraités" src="http://metamag.fr/photos/ainou.jpg" alt="Les Aïnous et nous - Des Européens au pays des Samouraïs ? En tout cas maltraités" width="170" height="222" /></div><div id="titre_article_details"><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Les Aïnous et nous</strong></span></h1><h2 style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00;"><strong>Des Européens au pays des Samouraïs ? En tout cas maltraités</strong></span></h2></div><div id="titre_article_details"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"> Jean Ansar </span></div><div><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Ex: http://metamag.fr/</span></div><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em><br /> </em></span></strong></div></div><div id="description_article_details"><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Aïnous, « ceux qui étaient là avant » comme on les appelle, mais un nom qui signifie « humain » tout simplement dans leur langue. Une dénomination très répandue dans des ethnies primitives ou premières, une façon d’affirmer, par rapport aux autres, une identité supérieure. Il devait y avoir un Guéant chez eux aussi.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">1 000 ans avant les peuples de Wa, qui sont réputés être les ancêtres des Japonais actuels ( arrivés par l’île de Honshu, vraisemblablement depuis la Corée), les Aïnous, aussi appelés Utari, ont migré vers Hakaidô, les îles Kouriles et Sakhaline, la péninsule du Kamtchatka, vers – 1300. Après avoir manqué être « génocidés », dans une indifférence générale, ils sont, aujourd’hui, environ 150 000. Mais aucun recensement exact n’a été tenu, car beaucoup d’Aïnous cachent leur origine ou, dans bien des cas, ne la connaissent même pas, leurs parents la leur ayant dissimulée, pour les protéger de la discrimination et du racisme.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img src="http://www.metamag.fr/photos/ainou-en%201862%20nivkhe.jpg" alt="" align="none" /></span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em><span style="font-size: xx-small;">Aïnous en 1862 </span></em></span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">D’une façon générale, ils sont plus grands, leur carrure et pilosité sont plus affirmées, leur peau est plus claire, leur visage moins lisse et leurs yeux ne sont pas bridés. Ils n’appartiennent pas au groupe mongoloïde. Des origines caucasiennes sont souvent évoquées, du temps où les Européens étaient en Asie. Ils ont pu passer par la Chine et la Corée, où leur présence est attestée. </span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img src="http://www.metamag.fr/photos/ainou%20arborigenes%20du%20japon1940795469_small_1.jpg" alt="" align="none" /></span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em><span style="font-size: xx-small;">Les Aïnous : les arborigènes du Japon </span></em></span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Leur origine est, cependant encore, incertaine et donc controversée. Berceau des Indo-européens et Asie Centrale pour les uns, Asie du sud pour les autres, Polynésie également. Les chercheurs s’affrontent. De plus, on ne sait pas grand chose de l’histoire pré-japonaise des Aïnous. </span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le choc japonais</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Au début, les premiers contacts avec les Japonais étaient amicaux et les deux peuples nouèrent des relations commerciales d’égal à égal. Au fil du temps, le nippon commença à dominer la relation et à établir de grandes colonies sur le territoire aïnou. Les Aïnous sont un des nombreux peuples, dits «du nord», qui s'étalent, depuis la Laponie jusqu'au nord du Canada, en passant par la Sibérie Orientale.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">S'étendant depuis la Mer d'Okhotsk sur Sakhaline, Hokkaidô puis le Japon, les Aïnous ont un patrimoine culturel très différent d'une culture dite «asiatique», tout en en faisant quand même partie, de part le fait qu'«ils étaient là avant tout le monde». </span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img src="http://www.metamag.fr/photos/ainou-map.jpg" alt="" align="none" /></span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A l'heure actuelle, les Aïnous vivent tous sur Hokkaidô, au nord du Japon. Les Aïnous sont le seul peuple de la période Jōmon à ne pas avoir subi de brassage génétique avec les peuples de la période Yayoi, arrivés plus tard de la péninsule coréenne. De ce fait, ils sont proches des habitants des îles Ryūkyū, qui sont aussi issus des peuples Jōmon et ont été peu mixés avec les peuples Yayoi. Les Japonais sont issus du mélange entre Jōmon et immigrants de Corée, même s'ils ont parfois du mal à l’accepter.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Historiquement, les Japonais avancent progressivement vers le Nord, en prenant le contrôle des terres des Aïnous, abandonnées généralement sans résistance, car pour les Aïnous la terre ne signifie rien. On connaît cependant des guerres, toutes perdues par les Aïnous : 1268 (première révolte connue), 1457 (bataille de Koshamain), 1669 (bataille de Shiyakushiyain entre les Aïnous et le clan Matsumae) et 1789. En 1799, les Aïnous de l'est d'Hokkaido sont soumis au contrôle du shogun et, en 1807, c'est au tour de ceux de l'ouest de l'île. </span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img src="http://www.metamag.fr/photos/ainou-femme.jpg" alt="" align="none" /></span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em><span style="font-size: xx-small;">Femme aïnou</span></em></span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les Japonais exercent « l'assimilation forcée ». L'habillement, la religion et l'éducation de toutes les populations du territoire doivent être japonais. Puis, les règles japonaises durant l'ère Meiji (XIXe siècle - début du XXe siècle) s'attachent à « réformer » le mode de vie aïnou dans son quotidien, interdisant leur langue et les cantonnant à l'agriculture, sur des parcelles fournies par le gouvernement. Les Aïnous sont aussi employés dans des conditions proches de l'esclavage par l'industrie de la pêche.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ils ont aussi été forcés (par le clan Matsumae) à servir de population tampon entre les Japonais et les Russes. Il en fut de même en Russie où ils furent convertis à la religion orthodoxe. Après 1945, beaucoup d'Aïnous de Russie rejoignirent le Japon. La présence des Aïnous en Russie était d'ailleurs cachée. La guerre russo-japonaise eut, aussi, une influence sur la disparition des Aïnous de Russie. Ainsi, lorsque l'île Sakhaline a été rattachée au Japon (prenant le nom de Karafuto), les Aïnous furent envoyés sur l'île d'Hokkaidō. </span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’identité retrouvée</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A partir de 1960, les Aïnous commencent à se rassembler pour acquérir « le droit à la différence ». Leurs demandes régulières, menées par l'Association Utari et Giichi Nomura, n'ont aucun aboutissement, mais ils poursuivent leurs efforts et soutiennent leur projet de lois pour faire valoir leur « droit à la différence ». Mais ce n'est qu'en 1994, grâce à la pression exercée par l'ONU en faveur des peuples autochtones, qu'ils parviennent à faire entrer un des leurs, Shigeru Kayano, à la Kokkai (Parlement japonais). En 1997, est promulguée la Loi pour la promotion de la culture aïnou et pour la diffusion et le soutien des traditions aïnous et de la culture des Aïnous.</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img src="http://www.metamag.fr/photos/ainou-conseil.jpg" alt="" align="none" /></span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em><span style="font-size: xx-small;">Conseil aïnous</span></em> </span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Depuis, les Aïnous ont le droit et le devoir de promouvoir leur culture, leur différence. Plusieurs dizaines de musées et de centres culturels dédiés à la culture aïnou sont les réceptacles de leur savoir, de leurs traditions. Mais la discrimination existe toujours. Les Aïnous espèrent aujourd'hui obtenir davantage que le « droit à montrer leur culture » : le «droit à vivre selon leur culture ».</span></strong></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les Aïnous sont animistes. Selon la tradition, tout élément de la nature contient un « kamuy » (« esprit », écrit aussi « kamui »). Il y a une hiérarchie dans les kamuy. Le plus important est celui du feu (« Apehuci-Kamuy »). Ensuite, on trouve les kamuy des animaux de montagne et encore derrière, les kamuy des animaux de la mer. Les Aïnous remercient les dieux avant de manger, et prient le kamuy du feu lorsqu'ils sont malades. Ils croient que les esprits sont immortels, et qu'ils seront récompensés par l'accès à la terre des dieux. Le folklore aïnou contient aussi des sortes de petits lutins, les « Koropokkuru ». Cela les rapproche des finno-ougriens et autres peuples européens. Un "peuple premier", s’il en est, et une énigme des origines à nouveau passionnante.</span></strong></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAinu, il popolo dell'orso. Antica spiritualità giapponesetag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-09-18:37802412011-09-18T00:05:00+02:002011-09-18T00:05:00+02:00 Ainu, il popolo dell'orso. Antica spiritualità giapponese di Italo...
<div class="Titolo_big"><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><img id="media-3199716" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/599964242.jpg" alt="ainu woman.jpg" /></span></p><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Ainu, il popolo dell'orso. Antica spiritualità giapponese</span></div><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">di Italo Bertolasi </span></p><p><br /><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">Fonte: <a title="enciclopediaolistica" href="http://www.enciclopediaolistica.com/enciclopedia/spi/spi06.htm#04" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">enciclopediaolistica</span></a> </span><br /><br /><strong></strong></p><p><strong><span class="newsSottotitolo" style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Il genocidio. Mi hanno accolto nei loro "kotan", i villaggi fatti di baracchette coi tetti di latta e il nylon al posto delle finestre, mostrandomi le loro ferite: le terre rubate, i boschi tagliati. Ma anche la loro ricchezza: l' "Ainu Moshir", una terra ancora in gran parte selvaggia che venerano come Dio e Madre. Per cinque volte sono stato tra gli Ainu, aborigeni del Giappone, che una volta abitavano il nord del Tohoku, l'isola d'Hokkaido e l'isola di Sakhalin. Oggi di quest'antica e popolosa tribù non rimane che la minoranza discriminata di diecimila Ainu "full blooded". Purosangue.<br /><br />La storia del loro genocidio ricorda quello degli Indiani d'America. Lo sterminio inizia cinque secoli fa per mano di sanguinari samurai. Dal 1822 al 1854 la popolazione Ainu si dimezza falcidiata dal colera, dalla sifilide e dalla tubercolosi importata dai "repunkun", gli odiati nemici che venivano dai mari del nord, e dai "shamo", i giapponesi. Alla fine dell'ottocento, nell'era Meji, decolla il capitalismo industriale e i sentimenti nazionalistici: la terra degli Ainu è confiscata come "terra di nessuno" e gran parte delle foreste è distrutta per il profitto dell'impero del Giappone. Nel 1899 è promulgato l' "Aborigenes Protection Act" e inizia una violenta campagna di acculturazione. Agli Ainu è proibito l'uso della lingua natale. E' stravolta la toponomastica. Si costruiscono strade militari costringendo i giovani Ainu ai lavori forzati. Una perfetta operazione di "pulizia etnica" conclusa solo pochi decenni fa. Nel 1955 solo 20 vecchi ricordano l' "Ainu itak" - l'antica lingua.<br /><br />Un inatteso "rinascimento Ainu" esplode alla fine degli anni '60 quando in Giappone nasce l'arte moderna del gruppo "Gutai", la controcultura e la ribellione degli studenti di Tokyo e Osaka nel "magico 68". Finalmente una stampa libera e insolente mostra al mondo l'altra faccia del "civilissimo" Giappone. Paese del miracolo economico, dei ciliegi sempre in fiore e dello zen che nasconde però nei suoi "slum" di Kobe e Osaka tre milioni di fuoricasta. I "burakumin", eredi di una discriminazione feudale contro chi praticava mestieri "impuri", come macellai e conciatori di pelle. Invisibili e discriminati razzialmente sono anche quelle migliaia di "giapponesi" che appartengono alle minoranze degli Ainu e della popolazione d'Okinawa.<br /><br />A difendere gli Ainu c'é lo scrittore Ryu Ota, "guru" del movimento dei verdi giapponesi. Nel suo libro "Ainu Kakomei Ron" incita apertamente gli Ainu alla rivolta per fondare una repubblica indipendente. Lo incontro la prima volta in una "scuola di selvaggità" che ad ogni estate si inaugura nel cuore segreto della foresta di Shizunai. Qui si ritrovano ecologi giapponesi, ambientalisti provenienti da ogni parte del mondo e giovani ainu guidati dai loro sciamani - i mitici Tusu Guru. Ryu Ota è ottimista: il messaggio degli Ainu è universale e straodinariamente moderno. Questo popolo conserva ancora la purezza e la forza dell'uomo selvaggio. "Ainu puri" - la "Via" degli Ainu - proclama quell' "egualitarismo biosferico" che è anche l'idea fissa dell'ecologia profonda, che afferma il diritto di ogni creatura a vivere secondo i propri fini. Per gli Ainu non c'é nessuna differenza tra uomini e animali e piante che diventano nostri "maestri" quando ci insegnano a vivere in modo più libero, spontaneo, estatico e armonico.<br /><br />Ryu Ota è convinto che gli Ainu sono un "patrimonio dell'umanità " che il governo giapponese dovrebbe tutelare. Oggi il 70% degli Ainu è povero e l'altro 30%è indigente. Gli Ainu controllano solo lo 0,15% del territorio natale. Il reddito annuo di un capofamiglia Ainu è inferiore di duemila dollari a quello di un giapponese che lavora in Hokkaido. Per queste ingiustizie è nato negli anni '70 un "braccio armato" che si è scagliato contro i bersagli simbolici della colonizzazione giapponese. All'università di Sapporo salta in aria il dipartimento d'antropologia. Si accusano gli antropologi d'aver rapinato oggetti rituali, d'aver dissepolto nei cimiteri i crani degli avi per folli misurazioni. Gridano gli Ainu: "Siamo vivi e non finiremo imbalsamati nei vostri musei". Poi salta in aria il quartier generale della polizia e un tempio scinto. E a Asahikawa è distrutta la statua che raffigura un Ainu schiavizzato che si inginocchia ai piedi di un "eroe" giapponese.<br /><br />Ryu Ota mi ricorda che proprio da Shizunai era partita una folla di ecologi e ainu per la prima "Marcia per la Sopravvivenza: Seizo E - No - Koshin". Un pellegrinaggio a piedi attraverso tutto il Giappone che riuniva simbolicamente due popoli "schiavi": gli Ainu e il popolo di Okinawa. Una svolta politica si ha solo nel 1994 con l'elezione al parlamento dell'ainu Shigeru Kayano, animatore del museo di Nibutani e autore del libro: "Our Land was a Forest". E finalmente nel 1997 viene proposto al parlamento giapponese il primo progetto legge per la tutela della "minoranza" Ainu.<br /><br /> <br /><br />A scuola di selvaggità<br /><br />Nel bosco scuola incontro anche Pon Fuchi, attivista dell' "Ainu Culture Association" di Shizunai. Mi dice: "Questa gente ci insegna a vivere in modo meno consumista e distruttivo. Il patrimonio culturale degli Ainu, come quello delle altre popolazioni aborigene ha un valore tremendo per tutta l'umanità". Le chiedo di spiegarmi l'idea di questa scuola nella natura. Mi risponde che tutto è nato quando il bosco è stato restituito alla sciamana ainu Kohana, dopo una lunga battaglia legale finita su tutti i giornali giapponesi. Una vittoria simbolica, estremamente importante perché ha indicato a tutti gli Ainu la via legale per riacquistare la propria terra. Nel bosco si è voluto ricreare un "kotan" scuola, fatto di capanne di paglia tradizionali, per rieducare gli Ainu alla selvaggità, lontano da turisti e giornalisti che li fotografano come "animali da zoo". Un ritorno alla vita com'era una volta ma anche una nuovissima idea di ecologia esperenziale. L'uomo d'oggi - Ainu compresi -è disorientato: ha perso le sue radici e per curarsi ha bisogno di selvaggità. Ridiventando "non concimato, non potato, forte, elastico e ad ogni primavera fiorente di una bellezza selvaggia" come "canta" il poeta della natura Gary Schneider che ha avuto come compagni di viaggio "Budda Maratoneti" e asceti delle Alpi giapponesi.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img id="media-3199717" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2393313415.jpg" alt="Ainu_old_man_circa_1930.jpg" /></span></strong></p><p><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Prima di essere ammesso alla scuola dove si insegna il "galateo della selvaggità " vengo messo alla prova con un po' di sveglie all'alba e faticose giornate di lavoro. Finalmente vengo accettato dal "capo" Fukushima San, figlio adottivo della famosa sciamana Kohana. La mia giornata tipo inizia all'alba con un bagno ghiacciato di torrente. La colazione è servita alle sette: zuppa di erbe selvatiche condita con "miso" e un buon te' di "kumasasa" - l' "erba dell'orso" - un bambù nano che cresce in montagna. Lavoro con gli uomini che costruiscono una "ciset", la capanna tradizionale fatta di paglia e di bambù, mentre le donne gironzolano nel bosco a "caccia" di funghi e gustose radici selvatiche. A mezzogiorno ci si ritrova tutti assieme a tavola davanti a una tazza di brodo caldo in cui galleggiano dei gnocchi di farina integrale. Poi si fatica ancora fino al tramonto. Prima di cena si fa il canonico bagno caldo - l' "ofuru" - tutti nella stessa tinozza: prima le donne con i bambini. Il menù serale si arricchisce di riso, tofu e alghe. Poi davanti al fuoco inizia la "classe" di danza. Un vecchi Tusu Guru dalla barba bianca, uno sciamano, ci insegna a danzare e a "volare" come aironi, a saltare come orsi. La danza è un "viaggio", una metamorfosi sacra, un orgasmo del corpo e dell'anima; il ritmo è scandito dal canto di vecchie patriarche, le "fuchi". Qualcuna ha ancora i "baffi" tatuaggio attorno alla bocca e al collo indossa preziosi gioielli a specchio - gli antichi "tamasai". Le donne danzano scuotendo la testa e le lunghe chiome nere. Muovono le braccia come fossero ali, i loro corpi ondeggiano con eleganza e fluidità. La danza dell'orso è più energica: mima il " respiro della terra", il ritmo di vita e morte. Inspirando si espande il corpo che salta e "vola" verso il cielo, espirando invece ci si piega su sé stessi come embrioni, ritornando così nella culla accogliente della nostra "notte uterina" prenatale.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Per gli Ainu il bosco è vivo. Le betulle col loro tronco lucente sono corpi adolescenti di fate. Le rocce antropomorfe sono troni dei "Kamui" - le energie spirito che popolano l'universo. L'intera montagna è una madre: i suoi seni sono i suoi boschi gonfi di "Qi". Energia cosmica e "latte" verde, che si può "ciucciare" dai pini centenari con una "danza" di abbracci e strusciamenti che assomiglia a un "massaggio arboreo". Si avvicina il viso al tronco per ascoltarne il "respiro". Lo si accarezza con le mani e poi con il corpo. Con la sensualità di un amante.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mi insegna Fukushima che tutte le creature del bosco sono "Kamui", sacre, perché "l'animale selvaggio è puro, intuitivo e ha una forza tremenda. L'orso non può essere che un Dio incarnato per sopportare il gelo degli inverni d'Hokkaido. E' Kimmun Kamui, il Dio della Montagna, che quando fa visita a noi mortali indossa una pelle d'orso trasformandosi nell'animale più forte della foresta". La caccia dell'orso è per gli Ainu un rito magico per conquistare carne e pelo che gli dei ci regalano in cambio di saké e dolci di riso. L'orso sacro sceglierà il suo killer tra gli uomini più generosi. Dopo l'uccisione rituale il dio dei monti può uscire dalla scomoda pelliccia per ubriacarsi e ritornare ai suoi cieli. Perciò la "festa" del sacrificio dell'orso è chiamata "Iyomande". Che vuol dire scambiarsi doni.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Monti sacri, monti "fallo" e "vagina"</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Dopo due mesi di vita nei boschi sono pronto all'esame finale: la scalata del monte Horoshiridake, ombelico del "Kamui Moshir" - la terra degli Dei. Horoshiri, la Grande Montagna, svetta sola in mezzo a un oceano verde di foreste: per gli Ainu è un "paradiso" e il luogo archetipo di apprendimento e di sfida, dove si sprigionano vortici d'energia mistica. Ma prima del "Viaggio", Fukushima San ci prepara il nostro "tempio del sudore": una capanna di frasche che assomiglia a un "taipé" indiano con al centro un buco-cratere che verrà riempito con pietre roventi. E' così magicamente riprodotto l' "utero cosmico" e il fuoco al centro della terra. Il nostro bagno di vapore inizia con la svestizione rituale: nudi si entra nel "tempio" da una fessura "vulva" e quando si è dentro ci si dispone in cerchio. E' buio pesto. Si getta acqua ghiacciata sulle pietre roventi: l'aria satura di vapore bollente è irrespirabile. Osamu suona il tamburo:è un giramondo giapponese che ha vissuto con gli Apaches ed è considerato un mezzo sciamano. Nel suo zaino, che ha sempre con sé, nasconde un armamentario di pipe sacre, nastri colorati, foglie di tabacco e penne d'aquila. Il caldo diventa ben presto insopportabile: c'é chi grida dal dolore e chi invece "muore" e cade in trance. Una ad una cascano le nostre inibizioni:è il momento del coraggio e della verità. Il tamburo passa di mano in mano: ognuno si "confessa". C'é anche chi parla con voce angelica regalando le sue visioni. Poi si esce alla luce:è una vera rinascita. Puri, sensibili e più consapevoli siamo così pronti a scalare il monte sacro. Per raggiungere le falde di Horoshiridake risaliamo la valle del fiume Saru fino al villaggio di Nukibetsu e poi il corso del freddissimo rio Nukapia. Adesso non ci sono più sentieri. Si cammina nell'acqua gelida risalendo il fiume che taglia in due la foresta. E' una specie di alpinismo acquatico: anch'io calzo le "cikatabi", una pantofola a zampa d'anitra usate dai carpentieri giapponesi, con sopra un sandalo di paglia antisdrucciolo. Salgo vestito di bianco - il colore della purezza - e in digiuno. Dopo qualche ora di marcia siamo rimasti in tre: con me c'é Fukushima San e la fortissima Fusako Nogami, piccola e battagliera ecologa di Tokyo. Finalmente in cima a Horoshiri ammiro un oceano verde e infinito di foreste che ondeggia ai venti. Non si vedono case, strade: tutto è natura e silenzio. Fukushima mi dice che i laghi, i boschi che ci circondano sono occhi, peli e capelli e il corpo del Dio Madre e Terra. Poi accendiamo un fuoco e preghiamo in silenzio.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Dopo questo "bagno di foresta" voglio visitare l'Akan National Park con i suoi laghi: Akan-ko, Kusharo e Mashu-ko. Ho una lettera di presentazione per l' "Ekashi" Nukanno Akibe, capovillaggio dell'Akan Kotan. E' un omone barbuto che mi accoglie con gran sorrisi: mi invita alla festa del "Marimo Mazuri" per onorare l'alga sferica Marimo che cresce solo nelle acque limpidissime dell'Akanko. Poi mi invita a scalare i due "monti amanti" che si riflettono nel lago: uno di questi è il monte "maschio" e l'altro è il monte "femmina". Salgo allora in cima al virile e solitario "O - Akan". Un vulcano spento che si drizza in alto come un fallo. Poi scendo a valle, attraverso una bella foresta e risalgo il cratere profumato di zolfo della vulcanessa "Me - Akan". "Vagina" del mondo che sprigiona fuoco e calore fecondante. Mi spiega Nukanno che con quel mio salire, scendere e risalire ho creato un "sentiero vivente" e una magia d'amore che riunisce due monti "amanti", crea pace e armonizza l'energia del mondo.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Hokkaido: l'ultima terra degli Ainu.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Hokkaido, chiamata anticamente "Ezo" - la terra dei barbari -è l'isola più settentrionale del Giappone. E' una terra di frontiera, ricca di foreste e di wilderness montane, che occupa un quinto dell'intera superficie del Giappone, ma che ospita solo il 5% dell'intera popolazione giapponese. Qui vivono gli ultimi Ainu nei "kotan" di Asahikawa, Kamikawa, Shiraoi, Akanko e Kushiro. Dopo i disboscamenti e la trasformazione di migliaia di ettari di bosco in terreni agricoli Hokkaido e, frutta. L' "oro verde" è costituito dal legname pregiato e dai prodotti della pesca: tra questi i pregiatissimi salmoni e le alghe.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Hokkaido è la mecca del turismo "verde" giapponese che attrae ogni anno milioni di trekkisti e campeggiatori. I periodi migliori per visitare l'isola sono da giugno ad ottobre, e per gli amanti degli sports invernali da dicembre a gennaio. Per saperne di più del "Popolo dell'Orso" si può visitare l' "Ainu Materials Display Room" presso il giardino botanico di Sapporo, il "Kawamura Ainu Memorial Museum" di Asahikawa e gli "Ainu Kotan" di Shiraoi e di Akanko, dove di sera si può assistere a performance di danze tradizionali. Il turista occidentale è accolto dagli Ainu con gran simpatia e generosa ospitalità specialmente durante i festival che si celebrano nella stagione del "koyo" - delle metamorfosi - quando le foreste si tingono coi caldi colori autunnali. A fine settembre si celebra il "mazuri" per onorare Samkusayun, un capo ribelle che combattuto con gran coraggio contro le armate mercenarie di Matsumae nel 1669. E' un festival "politico" promosso dagli Ainu di Shizunai che si radunano davanti alla statua bronzea del loro eroe per danzare, ricordare i soprusi e il genocidio della loro tribù, e inviare doni e preghiere agli avi. All'inizio di ottobre all'Akan Kotan, che è anche un famoso centro termale, si celebra il "Marimo Mazuri". Questa volta tutti i clan Ainu d'Hokkaido si ritrovano per tre giorni di feste dedicati all'alga "marimo", che per loro è "Kamui" - dio - e un miracolo di Madre Natura.</span></strong></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><br /><strong><span class="newsSottotitolo" style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Tante altre notizie su <a title="www.ariannaeditrice.it" href="http://www.ariannaeditrice.it/"><span style="color: #c0c0c0;">www.ariannaeditrice.it</span></a></span></strong></p>