Last posts on ayodhya2024-03-29T14:56:30+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/ayodhya/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAyodhya ou l'honneur perdu des historiens...tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-10-18:29440592010-10-18T00:20:00+02:002010-10-18T00:20:00+02:00 Koenraad Elst: Ayodhya ou l’honneur perdu...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2696236" style="display: block; margin: 0.7em auto;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1685125695.jpg" alt="Ram-Janam-Bhoomi-Ayodhya.jpg" /></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small; color: #000000; font-family: Trebuchet MS;"> </span>Koenraad Elst:</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: xx-large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #c0c0c0;">Ayodhya ou l’honneur </span>perdu des historiens</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p><span style="color: #c0c0c0;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #ff6600; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: medium;">Dans la querelle historique entre les prédicateurs islamistes et le reste du monde, il y eut un grave moment de crise, lorsqu’il s’est s’agi, pour les premiers, de contester la légitimité d’un temple hindou ou d’une mosquée musulmane à Ayodhya. Cette querelle a connu son apogée entre 1986 et 1992. L’édifice contesté s’est retrouvé sous les feux des médias quand des militants hindous l’ont rasé le 6 décembre 1992.</span></span></em></strong></span></p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ayodhya est un important centre de pèlerinage hindou. Selon la tradition, c’est le lieu de naissance du héros Rama, incarnation du dieu Vishnou. Un temple y avait été édifié jadis et, plus tard, il fut remplacé par une mosquée, construite à partir de 1528 selon une inscription sur le portail d’entrée. La mosquée se trouvait donc là depuis plus de quatre siècles. Dans l’architecture de cette mosquée, on avait inclus des colonnes provenant de l’ancien temple, afin de bien mettre en exergue la victoire de l’islam sur le paganisme indien. En 1885, les Hindous entamèrent une procédure, afin de récupérer le site mais en 1886, un juge britannique a tranché comme suit : « C’est grave qu’un temple ait été détruit pour édifier cette mosquée, mais vu que cela s’est passé il y a plusieurs siècles, il est trop tard désormais pour y remédier ». En 1934, les autorités britanniques font fermer la mosquée à la suite d’émeutes organisées par les fidèles de la religion hindouiste. En 1949, les Hindous placent un autel avec des effigies de leurs dieux dans l’édifice. En 1950 commence un nouveau procès où les Hindous, puis, plus tard, les Musulmans, vont exiger que le site leur soit octroyé. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">A titre temporaire, le tribunal, en charge de juger l’affaire, n’a ordonné que quelques mesures pratiques. Pendant une seule journée par an, un prêtre hindou pouvait avoir accès à l’édifice, y officier et y pratiquer les rituels traditionnels. De ce fait, l’édifice<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>se trouvait rouvert en tant que temple hindou. Les Hindous, cependant, voulaient, sur le site de la naissance de Rama, un véritable temple de leur religion, construit selon des critères architecturaux propres à la tradition indienne, ce qui impliquait la destruction de la mosquée musulmane. Quand la mosquée s’y trouvait encore, les Hindous ont décidé de placer la première pierre du futur nouveau temple, précisément à la date du 9 novembre 1989, le jour même où tomba le Mur de Berlin. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Négationnisme</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cet acte symbolique a eu lieu avec l’approbation du Parti du Congrès, alors au pouvoir. Celui-ci procéda à un véritable maquignonnage, en prévoyant d’accorder une grande faveur aux Hindous et un éventail de petites faveurs pour les Musulmans (notamment<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la réforme de la législation sur le divorce, en l’infléchissant dans un sens carrément musulman). Les intellectuels de gauche, dominants dans les secteurs académiques, ont entamé, à ce moment-là, une campagne pour un « sécularisme dur » ; il faut savoir que la notion de « sécularisme », en Inde, équivaut à la notion de « multiculturalisme » que l’on cherche à imposer en Occident. Le « sécularisme » multiculturel indien a pour corollaire automatique le soutien à l’islam. Dans le cadre de cette campagne séculariste, multiculturaliste et islamophile, l’intelligentsia de gauche a commencé à nier de manière systématique et à grands renforts de discours tonitruants le récit hindou, qui se voulait reflet de la réalité historique, sur la destruction effective du temple. Ce qui avait fait jusqu’alors consensus et qui se basait sur le témoignage unanime de nombreuses sources, a été, du jour au lendemain, considéré comme une aberration et comme le produit d’une « propagande haineuse des fondamentalistes hindous ». <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les médias indiens et, à leur suite, les médias de la planète entière, ont adopté cette vision négationniste. Les historiens se sont tenus cois ou se sont pliés à la ligne que leur dictait leur parti. Un indianiste néerlandais qui, peu de temps auparavant, avait effectué des recherches à Ayodhya même, et avait confirmé dans l’un de ses ouvrages la thèse de la destruction du temple de Rama, fut accusé de faire le jeu des fondamentalistes hindous et se récusa misérablement. L’Encyclopaedia Britannica, dans son édition de 1989, rappelait encore les faits et expliquait sobrement et sans emphase que le temple avait été détruit, a changé son fusil d’épaule dans ses éditions ultérieures et évoqué les « affirmations des fondamentalistes hindous ». </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">A la fin de l’année 1990, le gouvernement invite les deux parties à mandater des savants et des érudits pour participer à un débat. Les représentants de la partie musulmane sont arrivés sur le podium de discussion totalement impréparés, tout en étant sûrs et confiants que leurs adversaires n’allaient évoquer que des « mythes ». Malheureusement pour eux, les défenseurs de la partie hindoue sont arrivés munis d’un dossier bien étayé de documents historiques et de rapports d’archéologues, qui confirmaient les anciennes thèses, qui avaient toujours fait consensus. Après le débat, l’alliance musulmane-marxiste des adversaires de la thèse du temple ont encore composé vaille que vaille un opuscule qui devait servir de réponse aux Hindous. Dans ce petit ouvrage, ils n’avancent pas le moindre fait qui soit en mesure de contredire le scénario mis en avant par les Hindous ou qui pourrait constituer l’amorce d’un scénario alternatif. Leur argumentaire se bornait à essayer de minimiser les preuves pourtant patentes avancées contre eux, en n’en sélectionnant que quelques-unes et en ne les présentant que de manière schématique, tandis qu’ils laissaient la grande majorité des arguments de leurs adversaires sans la moindre réponse. Les médias ont passé totalement sous silence cette victoire hindoue dans la querelle où, pourtant, les défenseurs de l’iconoclasme musulman ont été mis échec et mat. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La preuve par l’archéologie</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Et pourtant, fin septembre 2010, la vérité a éclaté au grand jour. Le jeudi 30 septembre 2010, le tribunal d’Allahabad a enfin prononcé ses conclusions dans cette affaire qui traîne maintenant depuis plus de soixante ans. L’affaire avait rebondi lorsque le gouvernement du premier ministre Narasimha Rao avait demandé à la Cour Suprême de donner son avis sur le fonds historique de la question. Au contraire du grand public qui ne s’abreuve qu’aux journaux, Rao était parfaitement bien au courant du résultat du débat entre experts et il s’attendait à ce que les juges du plus haut tribunal indien, après étude du dossier, donnassent raison à la thèse des défenseurs du temple, afin que l’on puisse enfin procéder à la reconstruction de celui-ci et que la question en suspens soit réglée. La Cour Suprême a transmis l’affaire au Tribunal d’Allahabad, qui, lui, n’a eu qu’une envie : se débarrasser de ce dossier fort épineux. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les juges d’Allahabad ont donné pour mission à l’instance principale des archéologues indiens, l’ « Archeological Survey of India » (ASI), de procéder à des fouilles extrêmement précises. En 2003, l’ASI mettait à jour les soubassements d’un vaste édifice ancien qui, vu le nombre d’objets d’art à fonction cultuelle qui y furent exhumés, ne pouvait être rien d’autre qu’un temple. Ces fouilles ont confirmé les résultats de travaux archéologiques antérieurs et corroboré les témoignages offerts par d’innombrables documents : et, bien entendu, sur le site préalablement présumé du temple de Rama, contesté par les Musulmans, il y a bel et bien eu un temple.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Koenraad ELST.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small;">(article paru dans « ‘ t Pallieterke », 6 octobre 2010). </span></strong></span></p>
IndianSamouraihttp://www.indiansamourai.com/about.htmlLa légende de Rama et Sita – Partie 3tag:www.indiansamourai.com,2009-10-22:24250692009-10-22T07:02:00+02:002009-10-22T07:02:00+02:00 Une belle histoire à raconter aux enfants pour qu’ils s’endorment…...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Une belle histoire à raconter aux enfants pour qu’ils s’endorment… Extraits de <span style="text-decoration: underline;">Promenade avec les dieux de l’Inde</span> de Catherine Clément.</span></span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Les multiples fins de l’épopée</span></span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Le prince Rama retourne avec son frère et son épouse dans la ville d’Ayodhya, il reprend ses sandales sur le trône, et l’on pourrait se dire que tout est bien qui finit bien. Et bien justement, pas du tout.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Dans les versions populaires, oui, on nous montre le retour triomphal de Rama et Sita dans leur bonne ville sous des pluies de roses, comme c’est montré à la télé. On ne va pas casser le mythe du couple amoureux.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">La vérité textuelle est différente. Dès leur retour dans la ville d’Ayodhya, la discorde éclate entre les époux. Pourquoi ? « Dans le <span style="text-decoration: underline;">Ramayana</span> de Valmiki, Rama accueille son épouse reconquise par de cruelles paroles de répudiation. « Un doute plane sur ta conduite et ta présence devant moi m’offusque aussi fort qu’une lampe devant un œil malade. Désormais va-t-en où bon te semblera. Je te congédie, ô fille de Janaka. Je n’ai plus à faire avec toi. Une femme qui séjourna dans la maison d’un autre, quel homme d’honneur et de bonne famille se laisserait égarer par la passion au point de la reprendre ? Ravana t’a souillée en te pressant contre son sein et en jetant sur toi des regards lascifs. Comment te reprendrai-je, moi qui me réclame d’une race illustre ? »</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Bouleversée, Sita proteste de son innocence, puis elle demande au jeune frère de son mari de lui dresser un bûcher, seul remède à ses maux. Baissant la tête sous l’opprobre, Sita fait alors trois fois le tour de Rama, le tenant à sa droite en signe de dévotion, avant de pénétrer dans le brasier en évoquant le dieu du feu Agni. Et elle parle : « Comme mon cœur jamais ne se détacha de Rama, qu’ainsi le spectateur de l’univers (le dieu du feu) m’accorde son entière protection. » Le spectateur de l’univers, c’est le dieu du feu. » »</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Agni rend à Rama son épouse en en se portant garant de sa pureté. Puisque sa chasteté à triomphé de l’épreuve du feu* (elle n’a pas cramé vivante en traversant le brasier), Rama finit par l’accepter.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Chaque année, en Inde, se déroule la fête de <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Diwali</b>. Partout on allume des diyas (des bougies) pour montrer le chemin du retour à Rama. Franchement il a pas une attitude franchement glorieuse le Rama vis-à-vis de sa femme. Alors pourquoi en faire tout un foin ? Nan, décidément j’aime pas Diwali.</span></span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">*Ca rappelle l’ordalie d’Iseult dans <span style="text-decoration: underline;">Tristan et Iseult</span>.</span></span></p>
IndianSamouraihttp://www.indiansamourai.com/about.htmlLa légende de Rama et Sita – Partie 2tag:www.indiansamourai.com,2009-10-21:24250592009-10-21T07:56:00+02:002009-10-21T07:56:00+02:00 Une belle histoire à raconter aux enfants pour qu’ils s’endorment…...
<p class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Une belle histoire à raconter aux enfants pour qu’ils s’endorment… Extraits de <span style="text-decoration: underline;">Promenade avec les dieux de l’Inde</span> de Catherine Clément.</span></span></i></p> <p class="MsoNormal"> <span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Intervention divine de Hanuman</span></span></b></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Sita a disparu ! Rama et son frère quittent leur ermitage et la cherchent dans la bonne direction, car un faucon, qui s’est vainement opposé au rapt au prix de sa vie, a réussi à les prévenir avant de mourir. En chemin, les frères rencontrent les singes divins, Hanuman et Sugriva, qui décident de les aider.</span></span> <span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Hanuman n’est pas véritablement un dieu, c’est un singe divin. Mais beaucoup d’Indiens l’adorent comme un dieu. Hanuman a la force et l’intelligence. Sa force est tellement prodigieuse qu’il saute des rives de l’actuel Tamil Nadu sur l’île du Lanka, l’actuel Sri Lanka – autrefois Ceylan – en un seul bond.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Dans l’île du Lanka, il trouve Sita prisonnière, se débrouille pour pouvoir lui parler en échappant à la surveillance du démon et lui annonce sa libération. C’est alors que se produit un évènement étrange. H</span></span><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">anuman pourrait libérer Sita tout de suite. Il suffirait qu’il la prenne dans sous son bras et que du même bond prodigieux il retourne en Inde où se trouve Rama, et que se passe-t-il ? Sita refuse.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span> Sita, en bonne princesse, décide que ce n’est pas à un singe de la délivrer, mais que son mari héroïque doit venir la délivrer en personne. Au passage, Sita précise qu’il ne suffit pas que son mari la délivre, non ! Il faut la plus complète victoire sur le démon. </span></span><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Hanuman fait donc le service minimum, mais pour bien marquer l’esprit de l’ennemi, il incendie la ville de Ravana, la capitale du royaume du Lanka. Puis il repart d’un même bond rendre compte aux deux frères de sa mission. Il n’y a plus qu’une seule solution, la bataille.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">La mort du démon</span></span></b></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span> Toute la difficulté, pour le prince Rama, c’est qu’il est d’une caste de guerriers, inférieure à celle de son assaillant. Car Ravana a beau être un sorcier, un démon, un cannibale, c’est un brahmane. Or le brahmanicide est strictement interdit. Il n’y a qu’une seule solution. Il faut que le brahmane consente à sa propre mort, sinon, toute personne qui le tuera se rendra coupable d’un crime puni de mort. Il faut cerner l’ennemi brahmane cannibale, et l’obliger à se suicider. Ravana est finalement incendié.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"> </span></span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;">Chaque année, dans le nord de l’Inde, se déroule la fête de <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Dusserah</b>. Sur les places publiques on dresse d’immenses pantins de carton peint. Ils sont couronnés et armés, généralement noir, rouge et or. Ces pantins sont bourrés à craquer de feux d’artifice et, le moment venu, quand on y met le feu, les pantins explosent et libèrent ces feux d’artifice. Ce pantin, c’est Ravana. Il a dix têtes et vingt bras et lorsqu’il brûle, ses dix têtes bien rangées basculent toutes ensemble au début de l’explosion.</span></span></i></p> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 8pt; color: #666699;"><span style="font-family: Arial;"><object data="http://www.youtube.com/v/24IYjf7yUbU&hl=fr&fs=1&" width="425" height="344" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/24IYjf7yUbU&hl=fr&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></span></i></p>
IndianSamouraihttp://www.indiansamourai.com/about.htmlLa légende de Rama et Sita – Partie 1tag:www.indiansamourai.com,2009-10-20:24250412009-10-20T07:50:00+02:002009-10-20T07:50:00+02:00 Une belle histoire à raconter aux enfants pour qu’ils s’endorment…...
<p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;">Une belle histoire à raconter aux enfants pour qu’ils s’endorment… Extraits de <span style="text-decoration: underline;">Promenade avec les dieux de l’Inde</span> de Catherine Clément.</span></span></i> </p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;">Mariage et exil de Rama</span></span></b></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;">Le roi Dasaratha, souverain d’Ayodhya [situé très au nord de l’Inde], a trois femmes et pas d’enfant. [Il fait un sacrifice et se voit offert 4 enfants, dont Rama.] Un jour, le roi du Mithila, Janaka, décide qu’il donnera sa fille, Sita, en mariage à celui des prétendants qui parviendra à bander l’arc de Shiva.</span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;"><span style="mso-tab-count: 1"> </span> Rama se présente comme prétendant. On ne s’en étonne pas, Rama bande l’arc de Shiva sans difficulté, et épouse Sita facilement. C’est alors que se produit le drame.</span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;"><span style="mso-tab-count: 1"> </span> Au moment où le roi Dasaratha va proclamer son fils Rama son successeur, entre en scène une belle-mère de Ram qui menace de se suicider si Rama n’est pas exilé et destitué, et remplacé par son fils à elle. Comme la belle-mère est d’une case supérieure, le roi ne peut pas accepter son suicide : ce serait un brahmanicide.</span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;"><span style="mso-tab-count: 1"> </span> A l’aube, le cœur serré, il cède.</span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;"><span style="mso-tab-count: 1"> </span> Le prince Rama, l’héritier légitime destitué, part en exil avec un de ses frères et son épouse Sita, qui ne veut pas le quitter.</span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;"><span style="mso-tab-count: 1"> </span> Désespéré, le roi meurt. Conformément à sa promesse, Bharata, le fils de la méchante belle-mère, est appelé à lui succéder. Mais c’est un bon frère. Au lieu de se faire couronner, Bharata place sur le trône les sandales de son frère Rama. Et c’est à ces sandales qu’il va demander tous les jours des instructions pour assurer la régence du royaume.</span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;">Enlèvement de Sita</span></span></b></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-INDENT: 35.4pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;">Pendant ce temps, Rama, son frère et Sita, vivent en exil dans le Maharashtra, près de Nasik. Quatorze ans. Mais même dans la forêt, Rama, qui devrait être un ascète, reste un guerrier.</span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-INDENT: 35.4pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;">Une horrible démone mangeuse d’homme tombe amoureuse de Rama. Elle prend la forme d’une fille pour le séduire. En vain. Pour finir, c’est radical. Le frère de Rama lui coupe le nez et les oreilles. Furieuse (il y a de quoi), elle va se plaindre à son frère, Ravana.</span></span></p> <div style="text-align: center"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><img src="http://indiansamourai.hautetfort.com/media/02/01/1461322531.jpg" alt="Ramayana_3.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2048909" /></span></div> <div style="text-align: center"><em>La démone déguisée en belle jeune fille...</em></div> <p> </p> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img src="http://indiansamourai.hautetfort.com/media/01/00/769282115.jpg" alt="Ramayana_1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2048913" /></div> <div style="text-align: center"><em>La démone avec sa forme normale...</em></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img src="http://indiansamourai.hautetfort.com/media/02/01/1786391187.jpg" alt="Ramayana_2.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2048916" /></div> <div style="text-align: center"><em>Ravana, le frère de la démone, le démon cannibale.</em></div> </div> </div> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-INDENT: 35.4pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"> </p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-INDENT: 35.4pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;">Mais au lieu de geindre, comme elle est maligne, est lui parle surtout de la beauté de Sita. Elle lui en parle tellement que Ravana tombe amoureux de Sita. Pour conquérir la belle, il lui tend un piège, la fait prisonnière dans son gynécée. Mais il ne veut pas la prendre de force. Pas question de violer la princesse ! Il veut qu’elle cède de bon gré. Or c’est une entreprise sans espoir. Et voilà ce démon qui se tortille aux pieds de la princesse fidèle.</span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p> <p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; TEXT-ALIGN: justify" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal"><span style="FONT-SIZE: 8pt; COLOR: #666699"><span style="font-family: Arial;">Photos prises pendant une représentation de Katakali à Cochin en décembre 2007.</span></span></i></p>