Last posts on autriche-hongrie2024-03-28T22:06:56+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/autriche-hongrie/atom.xmlLe Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 6 janvier...tag:lephoton.hautetfort.com,2024-01-06:19812422024-01-06T19:40:00+01:002024-01-06T19:40:00+01:00 1186. Baudouin VI de Hainaut, futur empereur de Constantinople, épouse à...
<p>1186.<br />Baudouin VI de Hainaut, futur empereur de Constantinople, épouse à Valenciennes Marie de Champagne, nièce de Philippe Auguste, alors âgée de douze ans.</p><p>1412.<br />Naissance de Jeanne d'Arc à Domrémy (Vosges).</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/00/751574426.jpg" alt="Jeanne d'Arc (Florence Carrez).jpg" /><br />Florence Carrez <br /><em>Le procès de Jeanne d'Arc</em>, Robert Besson (1962)</p><p style="text-align: left;">1492.<br />En Espagne, entrée solennelle dans Grenade d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon. Fin de la "Reconquista".</p><p style="text-align: left;">1806.<br />Mort à Paris de l'ébéniste du mobilier de la Couronne, l'Allemand Johann Heinrich Riesener, établi dans la capitale française depuis 1774.</p><p style="text-align: left;">1832.<br />Naissance à Strasbourg du peintre et dessinateur Gustave Doré. Surtout célèbre pour ses illustrations, il est aussi l'auteur de plusieurs sculptures, dont la statue d'Alexandre Dumas père, installée en 1882 place Malesherbes, à Paris.</p><p style="text-align: left;">1884.<br />Mort à Brünn (Brno, République tchèque) du moine catholique et botaniste autrichien Gregor Mendel. Il découvrit les lois générales de l'hérédité.</p><p style="text-align: left;">1912.<br />L'astronome et climatologue allemand Alfred Wegener fait à Francfort, devant les membres de la Société de géologie, une conférence sur "Le décalage horizontal des continents", qui sera suivie d'un livre publié trois ans plus tard. La théorie de la "dérive des continents" est née, concept fondateur de la tectonique des plaques.</p><p style="text-align: left;">1918.<br />L'Association Américaine de Défense de l'Amérique déclare la guerre à la "langue des Huns" : "Un langage qui produit un tel peuple de conquistadors sans pitié ne convient pas à l'instruction des purs et chastes enfants d'Amérique, et le plus élémentaire principe d'autodéfense commande son élimination." L'État de New York, bientôt suivi de quatorze autres, décrétera l'interdiction de l'allemand dans les écoles.</p><p style="text-align: left;">1919.<br />Mort à Oyster Bay (New York) du président américain Theodore Roosevelt. En 1886, il déclarait : " Je n'irais pas jusqu'à penser que les seuls bons Indiens sont les Indiens morts, mais je crois que c'est valable pour les neuf dixièmes, et je ne souhaite pas trop me soucier du dixième."</p><p style="text-align: left;">1981.<br />Georges Marchais, secrétaire général du Parti Communiste Français, écrit dans <em>L'Humanité</em> : "En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur famille, la poursuite de l'immigration pose aujourd'hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre les mesures indispensables. La cote d'alerte est atteinte [...] il faut stopper l'immigration officielle et clandestine".</p><p>2010.<br />En visite à La Courneuve, Éric Besson, nommé ministre de l'Identité nationale par Nicolas Sarkozy, déclare : "La France n'est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c'est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n'y a pas de Français de souche, il n'y a qu'une France de métissage".</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes mots ne sont pas de ce monde de Hugo von Hofmannsthaltag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-04-27:53514962014-04-27T00:03:00+02:002014-04-27T00:03:00+02:00 Les mots ne sont pas de ce monde de Hugo von Hofmannsthal Ex:...
<h3><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;">Les mots ne sont pas de ce monde de Hugo von Hofmannsthal</span></h3><p><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #c0c0c0; font-size: large;">Ex: <a href="http://stalker.hautetfort.com/"><span style="color: #c0c0c0;">http://stalker.hautetfort.com</span></a></span></p><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"><a id="more"></a><br /><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">L'article ci-dessous, quelque peu modifié, a paru initialement <a href="http://stalker.hautetfort.com/archive/2006/07/13/sur-une-ile-stalker-quels-livres-emporteiez-vous-4.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">ici</span></a>.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="color: #99cc00;"><em>«De sorte que n’ayant rien et ne pouvant rien donner, ils s’abandonnent à des mots qui simulent la communication : puisque chacun ne saurait faire en sorte que son monde soit le monde des autres, ils imaginent des mots qui contiennent le monde absolu, et ils nourrissent de mots leur ennui, ils confectionnent un baume de mots contre la douleur.»</em></span><br />Carlo Michelstaedter, <em>La persuasion et la rhétorique</em> (L’Éclat, 1998), p. 97.<br /><br /><span style="color: #99cc00;">«Au commencement était le Verbe.<em> Avec ces paroles, les hommes se trouvent sur le seuil de la connaissance du monde et ils y restent, s’ils restent attachés à la parole. Quiconque veut faire un pas en avant, ne serait-ce qu’un minuscule pas, doit se libérer de la parole, doit se libérer de cette superstition, il doit essayer de libérer le monde de la tyrannie des mots.»</em></span><br />Fritz Mauthner.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><img id="media-4527432" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3050918034.jpg" alt="Hofmannsthal_1910.jpg" />Je reste stupéfié par la maturité dont témoigne le jeune Hugo von Hofmannsthal dans ses lettres à un officier de marine (du nom d’Edgar Karg) intitulées <em>Les mots ne sont pas de ce monde</em> (Rivages poche, dans l’excellente collection Petite Bibliothèque), où j’ai cru reconnaître quelques-unes des plus belles intuitions d’un autre jeune prodige, Carlo Michelstaedter. </span></strong></div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"> </div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dans une lettre postée depuis Göding, le 18 juillet 1895, voici ce qu’écrit l’auteur de la célèbre <em>Lettre de Lord Chandos</em> : «Les mots ne sont pas de ce monde, ils sont un monde pour soi, justement un monde complet et total comme le monde des sons. On peut dire tout ce qui existe, on peut mettre en musique tout ce qui existe. </span></strong></div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"> </div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Mais jamais on ne peut dire totalement une chose comme elle est. C’est pourquoi les poèmes suscitent une nostalgie stérile, tout comme les sons.» Et l’auteur de poursuivre à l’adresse d’un ami qui, si l’on en juge par les réponses qu’il lui donne, était d’une culture et d’une intelligence à l’évidence bien inférieures à celle du jeune Hofmannsthal : «Cela va un peu te perturber au début, car on a cette croyance chevillée au corps – une croyance enfantine – que, si nous trouvions toujours les mots justes, nous pourrions raconter la vie, de la même façon que l’on met une pièce de monnaie sur une autre pièce de monnaie de valeur identique. Or ce n’est pas vrai et les poètes font très exactement ce que font les compositeurs; ils expriment leur âme par le biais d’un médium qui est aussi dispersé dans l’existence entière, car l’existence contient bien sûr l’ensemble des sonorités possibles mais l’important, c’est la façon de les réunir; c’est ce que fait le peintre avec les couleurs et les formes qui ne sont qu’une partie des phénomènes mais qui, pour lui, sont tout et par les combinaisons desquelles il exprime à son tour toute son âme (ou ce qui revient au même : tout le jeu du monde)». </span></strong></div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"> </div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La coupure entre les mots et les choses est ainsi radicalement posée, en des termes toutefois que la <em>Lettre à Lord Chandos</em> ne se privera pas d’accentuer : «Les mots flottaient, isolés, autour de moi; ils se figeaient, devenaient des yeux qui me fixaient et que je devais fixer en retour : des tourbillons, voilà ce qu'ils sont, y plonger mes regards me donne le vertige, et ils tournoient sans fin, et à travers eux on atteint le vide.» Car Hofmannsthal se garde bien d’affirmer, dans ces lettres, que le monde et le langage n’ont aucun point commun : l’œuvre écrite, l’œuvre d’art plus largement sont obligées de se contraindre, de choisir, d’extraire de la réalité le phénomène qu’il importe de relater. La phrase infinie, borgésienne ou plutôt faulknérienne, n’existe point car elle ne pourrait être pensée, prononcée et encore moins écrite par des êtres finis. </span></strong></div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"> </div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">De la même façon, dans une lettre rédigée depuis le quartier de Klein-Tesswitz en Moravie, le 22 août 1895, Hofmannsthal infirme le pessimisme ontologique (il parle de «nostalgie stérile» renvoyant bien évidemment au mythe de la langue adamique) que saura développer jusqu’en ses plus extrêmes conséquences un Fritz Mauthner, un auteur très intéressant dont les essais n'ont toujours pas été traduits en français. En effet, si les mots constituent un monde qui semble ne point correspondre totalement, par essence, avec la réalité qu’ils ne peuvent embrasser tout entière, et ériger ainsi une espèce de simulacre autonome dont Armand Robin affirmera qu’il est la déhiscence monotone du sous-langage, c’est moins la certitude de l’autarcie relative du mot qui inquiète l’auteur que celle, à vrai dire elle-même atténuée par Hofmannsthal donnant en exemple son propre cas, qui consiste à affirmer que les très mauvais livres et eux seuls se coupent, peut-être définitivement, du monde, pour la simple raison qu’ils n’ont eu le souci de s’adresser à l’esprit et au cœur des hommes : «La plupart, l’immense majorité des livres ne sont pas de vrais livres, écrit Hofmannsthal, ils ne sont rien d’autre que de mauvaises répétitions morcelées des rares vrais livres. Mais pour le lecteur, ça ne change pas grand-chose, il n’a pas besoin de se soucier de savoir si le premier ou le troisième messager raconte quelque chose, si le message est digne d’être entendu. Dit un peu grossièrement, les livres me semblent avoir cette fonction dans l’existence : nous aider à prendre conscience et de ce fait à profiter pleinement de notre propre existence. Qu’ils le fassent comme un tout ou de façon fragmentaire, ou plus ou moins, c’est une affaire personnelle. Il est possible que, pour moi, certains livres signifient en partie ce que je signifie pour toi : un compagnon qui se déclare.» </span></strong></div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">En fin de compte, prolongeant, non sans les gauchir assurément, les déclarations désespérées de Lord Chandos, les grands livres, ceux, fort rares, capables de bouleverser une vie entière, seraient, on peut le penser avec l’auteur du Chevalier à la rose, ceux-là mêmes qui auraient réussi à percer le mystère de cette langue qui n’est nulle langue : «J'ai su en cet instant, avec une précision qui n'allait pas sans une sensation de douleur, qu'au cours de toutes les années que j'ai à vivre [...], je n'écrirai aucun livre anglais ni latin : et ce, pour une unique raison, d'une bizarrerie si pénible pour moi que je laisse à l'esprit infiniment supérieur qu'est le vôtre le soin de la ranger à sa place dans ce domaine des phénomènes physiques et spirituels qui s'étale harmonieusement devant vous : parce que précisément la langue dans laquelle il me serait donné non seulement d'écrire mais encore de penser n'est ni la latine ni l'anglaise, non plus que l'italienne ou l'espagnole, mais une langue dont pas un seul mot ne m'est connu, une langue dans laquelle peut-être je me justifierai un jour dans ma tombe devant un juge inconnu».</span></strong></div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"> </div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Poser ainsi l’absolue relativité des influences, des dons et des semences que favorise l’art, c’est d’emblée affirmer que nul ne peut prétendre savoir où souffle l’Esprit, comme l’auteur, toujours dans cette même lettre extraordinaire du 22 août 1895, l’admet, posant la parenté absolue des êtres et des langages, écritures, sons, chants, reliés dans une chaîne infinie par le Verbe : «Il y a des étoiles qui, à cette heure précise, sont atteintes par les vibrations provoquées par la lance qu’un soldat romain a plantée dans le flanc de notre Sauveur. Pour cette étoile, c’est une chose qui est simplement du présent. Remplace maintenant ce médium simple qu’est l’éther par un autre chemin de propagation, allant de l’âme de celui qui vit quelque chose à l’oreille de celui à qui il le raconte. De la bouche de ce dernier à la suivante et ainsi de suite, avec au milieu toujours une halte dans le cerveau de ces gens, une halte qui ne va pas sans une modification de l’image réelle originale. Prends dans cette chaîne un poète, profond, et une foule de gens qui ne font que répéter. N’est-ce pas ce qui fait pleurer les enfants au bout de trois mille ans, une chose vraie et réelle et digne qu’on pleure à son sujet ? Coupe la chaîne à un autre endroit et à la place du conte tu obtiendras peut-être une prière fervente où l’âme, tenaillée par la peur, lance un cri vers Dieu, exactement comme le prince dans le conte, qui, épouvanté, se jette par la fenêtre d’une haute tour et disparaît dans l’eau noire. Coupe encore ailleurs et tu entendras une ineptie sans saveur. Certains maillons de cette chaîne sont justement des livres».</span></strong></div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Tout est signe de tout : c'est le vieux précepte sacré, magique puis ésotérique que redécouvriront, cependant affadi depuis qu'il s'est appelé synesthésie ou correspondance, Maistre, mais aussi Baudelaire, Bloy, Hello, Huysmans, Massignon et bien d'autres écrivains patients, silencieux, inquiets de protéger les tigres au splendide pelage, afin que d'autres, inconnus pas même nés, puissent, à leur tour, scruter les signes de Dieu.</span></strong></div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"> </div><div class="posttext-decorator2" style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Un jour. </span></strong></div></div></div>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlDu Sionismetag:lapinos.hautetfort.com,2013-08-25:51478662013-08-25T21:27:00+02:002013-08-25T21:27:00+02:00 Avant de parler plus en détail du sionisme, il convient de préciser que ni...
<p style="text-align: justify;"><strong>Avant de parler plus en détail du sionisme, il convient de préciser que ni le judaïsme, ni le christianisme ne sont des points de vue "modernes" ; si les facteurs d'espace et de temps sont essentiels au calcul du progrès moderne, ils n'ont aucune importance spirituelle ou historique. Les prophètes juifs, chrétiens, les apôtres, pensent à contre-courant du monde et non selon sa détermination : c'est un leitmotiv biblique constant.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Un juif ou un chrétien, en raison de son caractère "moderne", tiendra donc non seulement le propos sioniste, mais tout propos moderne comme un propos idéologique, c'est-à-dire subjectif. Le socialisme, le sionisme, le nationalisme, le communisme, etc. proposent de se soumettre à un idéal, contrairement au christianisme.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Secundo, Jérusalem a dans l'apocalypse de Jean un double sens, un peu comme Israël précédemment dans l'ancien testament, tantôt chérie de dieu, tantôt blâmée et sanctionnée durement. Jérusalem symbolise dans le nouveau testament l'accomplissement spirituel, en même temps que son nom est associé à Sodome et à l'Egypte, ou encore à Babylone. L'une sera sauvée, l'autre sera détruite ; à chacun de choisir la bonne... ou pas. Pourquoi ce double sens ? L'apocalypse chrétienne contient la révélation du dévoiement (dit "fornication") de la voie spirituelle indiquée par le Christ Jésus sur le plan politique. Cette subversion est systématique tout au long de l'histoire de l'Occident, et contrairement au propos de l'essayiste luthérien Jacques Ellul, bien loin d'y renoncer, l'art politique occidental le plus récent, loin de renoncer à cette subversion, n'a fait que le perfectionner. Bien que l'exemple de la "monarchie chrétienne de droit divin" soit l'exemple le plus frappant de fornication, cet exemple est très loin d'être isolé. Plus subtile, et en même temps plus utile à déceler, la substitution de la "providence" à la parole divine et à son esprit. En effet la parole divine est "libre de droits", tandis que la providence, elle, ne l'est pas, et permet de détruire le catholicisme à l'intérieur du catholicisme. De plus le providentialisme demeure lié à l'invention et à la justification de l'Etat moderne totalitaire dans l'Occident "judéo-chrétien". </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- Entrons maintenant dans le vif du sujet : le sionisme moderne, en tant qu'idéologie laïque. Avocat zélé et fameux de l'expression du sionisme en France, Bernard-Henry Lévy reconnaît cette définition d'idéologie laïque, quoi qu'il soit plus habile de présenter les idées politiques comme des "idéaux".</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Dans <em>"Les Aventures de la Liberté"</em>, dont le titre traduit une conception laïque de la liberté, si ce n'est personnelle, B.H. Lévy précise : le sionisme est un idéal antitotalitaire, né au coeur de l'Europe (Autriche-Hongrie/Mittel-Europa). Le sionisme représenterait, à l'égal de l'européisme, si ce n'est mieux que lui, l'idéal des Lumières et de la Révolution française de 1789, répandu dans toute l'Europe. L'Etat israélien et ses élites dirigeantes seraient donc porteurs du flambeau de la liberté, allumé au coeur de l'Europe, sous la forme du sionisme ; une liberté dénuée du caractère nationaliste ou racial. Je crois avoir à peu près résumé la définition de B.H. Lévy.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Les actionnaires d'un tel idéal ne peuvent en vouloir à des esprits moins idéalistes de remarquer son côté romantique, et de faire valoir que si l'idéal laïc sioniste est assez neuf et vierge, d'autres idéaux laïcs ont précédemment entraîné au XXe siècle les plus formidables bains de sang que l'humanité avait jamais connus auparavant. C'est donc la philosophie et l'anthropologie qui sont mêlées aux crimes modernes "contre l'humanité" (expression dépourvue de sens chrétien ou juif), non la théologie. Précisons : il faut pour conférer à la théologie chrétienne ou juive un mobile guerrier, la ramener à une culture ou une philosophie.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Du moins peut-on accorder à B.H. Lévy de ne pas tenter l'accord impossible entre le judaïsme ou le christianisme et l'idéal laïc sioniste, opération de manipulation scandaleuse des esprits menée par certains clercs chrétiens, et à peu près aussi grossièrement chrétienne que le sacre de Napoléon par le pape. En revanche il se moque des faits historiques en attribuant à l'Europe centrale la promotion des valeurs des Lumières. Une telle thèse ne peut que rencontrer l'adhésion d'ignorants. Le nationalisme n'est pas un produit des Lumières françaises ou européennes. C'est une religion mystique qui découle de l'ordre juridique républicain et son appui dans la propriété. Cette religion a été baptisée dans le sang et la guerre, et non par la philosophie des Lumières. Si ce n'était le cas, stalinisme et hitlérisme auraient aussi bien pu se prévaloir de l'héritage des Lumières que l'idéologie sioniste laïque.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Comme les idéologies sont idéologiques, les idéaux sont idéalistes ; voilà pourquoi il n'y a pas grand-chose à en dire de plus. Un juif ou un chrétien ne sera pas antisioniste, il se contentera d'être juif ou chrétien.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>La difficulté de l'idéal sioniste est à servir de support à une morale s'imposant à tous ; le subterfuge catholique romain qui consistait pour son clergé à dire le droit commun "au nom de Jésus" est difficile à renouveler sous la forme d'une éthique commune "au nom des victimes juives de la choa", ou même des victimes du totalitarisme en général. Le statut de la victime se doit d'être éminent.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Bien que les victimes juives ne s'opposent pas formellement, comme le nouveau testament, à la fondation d'un ordre royal, laïc, démocratique, ou encore un consortium industriel et bancaire sur leurs reliques, il semble difficile de fonder une morale planétaire sur cet argument, y compris avec des moyens de propagande décuplés par rapport à ceux de l'Eglise romaine jadis. Aucune morale ne s'est jamais imposée dans l'histoire sans l'appui de forces militaires conséquentes. Comme tout romantisme, le sionisme paraît être exposé à un brutal retour à la réalité ; plus que d'autres idéologies laïques, il paraît confus et marqué par l'abstraction.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>(En lien, non pas avec l'idéologie sioniste mais l'histoire du salut chrétien, je propose <a title="La Grande Prostituée selon Rodney Sankinka" href="http://cafe-biblique.blogspot.com/2010/06/la-grande-prostituee-dapocalypse-17.html" target="_blank">cette étude de Rodney Sankinka</a>, chrétien congolais sur la grande prostituée de l'apocalypse, dans laquelle celui-ci se demande si elle est une figuration mythologique de Rome ou de Jérusalem ?)</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlItalo Svevotag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-10-16:29352662010-10-16T00:05:00+02:002010-10-16T00:05:00+02:00 Italo Svevo, un uomo caduto in piedi, così tanto borghese,così tanto...
<div class="Titolo_big"><span style="font-size: xx-large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Italo Svevo, un uomo caduto in piedi, così tanto borghese,così tanto italiano</strong></span></div><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>di Graziella Balestrieri</strong></span><br /><br /><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Fonte: <a title="Roberto Alfatti Appetiti (Blog)" href="http://www.ariannaeditrice.it/scheda_fonte.php?id=168">Roberto Alfatti Appetiti (Blog) [scheda fonte]</a> </strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><p><span class="newsSottotitolo"><h3 class="post-title entry-title" style="text-align: left;">"<em>Ogni lettore, quando legge, legge sé stesso. L'opera dello scrittore è soltanto una specie di strumento ottico che egli offre al lettore per permettergli di discernere quello che, senza libro, non avrebbe forse visto in se stesso</em>". (M.Proust)</h3><div style="text-align: left;"></div></span><span class="newsSottotitolo"> </span><span class="newsSottotitolo"><div style="text-align: left;"><img id="media-2685705" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3707886227.jpg" alt="italosvevo_big.jpg" />N.S.</div><p><div style="text-align: justify;">In ogni opera di Svevo vidi me stessa.</div><div style="text-align: justify;">Non nacqui in una famiglia borghese. Mio padre lavorava tutto il giorno e lo vedevo poco, però aveva l’attenzione giusta e capì subito che i libri mi piacevano e ogni settimana sin da piccolina mi comprava un volume nuovo, che io puntualmente leggevo sottolineavo e poi capivo dopo. A quei tempi, prima del Liceo, in casa c'erano solo libri politici, destra e sinistra, tanto è vero che ebbi una confusione mentale che dura sino ad oggi. Ovvio, mia mamma berlingueriana e mio padre un fascistone. E vabbè, non tutti i mali vengono per nuocere. Leggevo pure quelli, ma non mi entusiasmavano, sì la storia era interessante, ma quel modo di scrivere non mi esaltava. A 17 anni mi accorsi di un libro che stava lì. <em>Una vita</em>, Italo Svevo. </div><div style="text-align: justify;">Non so di preciso cosa mi incuriosì, ma iniziai a leggere e poco tempo dopo in classe capii il perché. Nei temi andavo sempre fuori traccia, è vero, ma perché mi annoiavo e le trovavo stupide, per cui scrivevo quello che mi andava. Dopo aver letto <em>Una Vita</em>, iniziai ancora di più a fare di testa mia, seguivo solo il flusso della mia coscienza, e quando in un tema in classe pensai di aver scritto un qualcosa di magnifico la prof ai colloqui disse a mio padre "Sua figlia scrive in modo strano, mette virgole e punti dove vuole, e cambia le tracce, argomenti interessanti, ma ha qualche problema?". Mio padre disse “bu, legge sempre, se questo è un problema non lo so”. Io sorrisi ed ero pienamente soddisfatta, una prof che io consideravo la quinta essenza della borghesuccia messa lì a insegnare non capiva come scrivevo. Io che la lingua tagliente non l’ho mai riposta, le dissi “si vede che lei non ha mai letto Svevo o Joyce”. Lei non rispose e da allora i miei voti in italiano aumentarono in maniera indescrivibile. Il quinto anno cambiò insegnante, arrivò e quando fu il tempo di “spiegare” Svevo disse testuali parole “Svevo era pazzo, un fissato con la malattia, facciamo poco”. Io andai su tutte le furie e le testuali mie parole non credo di ricordarle, ma la prof diceva di non agitarmi e disse “se ti piace tanto spiegalo tu”. Io mi alzai e spiegai, ma questo episodio lo legai al dito. Agli esami di stato, quando lei voleva farsi bella con me su Svevo dinnanzi alla commissione esterna, mi alzai con la sedia e passai a Filosofia. Un libro non ti cambia la vita, ma te la stravolge. <em>Una vita</em> fu per me, e poi più tardi <em>La coscienza di Zeno</em>, una catastrofe positiva che avrebbe fatto di Svevo un mio “padre letterario”.</div><div style="text-align: justify;">Per la prima volta mi trovavo davanti a due vocaboli che mi giravano intorno, ma che non sapevo definire: inetto e borghese. Iniziare a guardare le cose di “sbieco”….la vita, prenderla di sbieco. Così dove tutti guardavano dritto per dritto iniziai ad inclinare la testa, per avere una prospettiva diversa. I personaggi, a me cari, da Alfonso Nitti a Zeno Cosini avevano tutti un filo conduttore: non nasci borghese ma qualcuno ti costringe a diventarlo, ma una soluzione esiste: l’ironia. In Italia non è stato molto amato, capirai il piccolo borghese qui domina e la fa da padrone. Vivere: un impiego statale, una famiglia, i figli, i pranzi con i parenti. L’amante. Tutto regolare. Troppo regolare. Così Svevo che poi è in <em>Una Vita</em> e ancor di più in Zeno Cosini e <em>Senilità</em> si ritrovava ai tempi a vivere in maniera parallela la “malattia” della scrittura e la “salute” dell’impiegato di banca con la famigliola perfetta. La differenza tra salute e malattia. Cosa è sano, cosa è malato?</div></p><div style="text-align: justify;">L’inetto sveviano si trova in un mondo che non ha voluto, costretto a vivere “una vita” che non è la sua ma è quella che gli altri vorrebbero che fosse. Matrimoni per convenienza, bei vestiti, un’amante. Un torpore borghese che uccide ogni apertura mentale. Così in Svevo la malattia è la cosa più “sana”, quella che può sconfiggere la salute borghese. La rinuncia a essere sani nei suoi racconti è l’unico modo di affrontare il buio: “Si trovava, credeva, molto vicino allo stato ideale sognato nelle sue letture stato di rinunzia e quiete. Non aveva più neppure l’agitazione che gli dava lo sforzo di dover rifiutare. Non gli veniva offerto più nulla; con la sua ultima rinunzia egli s’era salvato, per sempre , credeva, da ogni bassezza a cui avrebbe potuto trascinarlo il desiderio di godere”(<em>Una vita</em>).</div><p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" href="http://1.bp.blogspot.com/_LwFwC1uPVBg/TKzesIn0m0I/AAAAAAAAU-E/J48geaMuY9k/s1600/italosvevo_big.jpg"></a></div><div style="text-align: justify;">Ettore Schimtz , il vero nome dell’austro-italiano Italo, nasce a Trieste nel 1861, quando l’Italia diventa Italia. Per quanto mi riguarda, nonostante ai licei la vita degli scrittori si riduce al “nasce, vive muore e queste sono le opere”, la cosa importante che viene tralasciata è: il vissuto, l’ambiente che lo ha portato a scrivere. Ed è fondamentale in Svevo perché per seguire quel flusso di coscienza che Proust ritrova nel passato, Joyce ritroverà e perderà nel raccontare le mille vicissitudini della sua terra, nonostante l’esilio volontario, nel raccontare il proprio vivere si riesce a capire se stessi e a scavare nell’animo della gente che ti circonda. Non venne mai considerato un esteta della scrittura, alcuni addirittura arrivarono a dire "che non sapeva scrivere", un dilettante. Ma Svevo per uscire dai canoni della perfezione dell’ideologia naturalista in un qualche modo ha dovuto cercare la via migliore per raccontare e capire se stesso: la normalità. Scrivere in maniera normale, come farebbe una persona normale. Non fu mai “un esaltato” della vita al pari di D’Annunzio, nemmeno alla ricerca della bellezza, non ha mai voluto trovare altro che il significato stesso della vita. E come si fa a trovare l’essenza della vita se non si ricerca prima il proprio essere?</div></p><div style="text-align: justify;"><img id="media-2685708" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1838217907.jpg" alt="svevocouv.jpg" />Così, nel sembrare un pessimista di natura, cerca nei suoi personaggi la chiave per descrivere l’uomo che cade in piedi. Che non è semplice, perché se cadi il segno di un livido ti rimane, cadendo e rimanendo in piedi il dolore lo senti solo dentro. Non è fisico, è solo mentale. Alfonso Nitti, bancario che lascia la mamma e si ritrova in una città che non sembra appartenergli, a cui non vuole appartenere, il personaggio di <em>Una vita</em> ricalca l’archetipo del debole, di colui che si arrende all’amore perché non è amato dalla donna che vorrebbe, che si arrende alla perfezione e alla cura estetica del collega che lo snerva nel suo essere borghese e arrivista, si arrende alla distanza inevitabile del suo capo, il Maller. Solo la morte per quanto crudele e distante, riuscirà ad avvicinarlo alla perfezione della vita, ma questo nemmeno servirà ad sentire più vicini quelli che lui considerava mal volentieri “colleghi”."La Banca Maller, in puro stile burocratico, annuncia un funerale che avviene con l’intervento dei colleghi e della direzione" (<em>Una vita</em>). Alfonso, che si dà colpe non sue, scriverà alla mamma: “Non credere, mamma, che qui si stia tanto male; sono io che ci sto male”. Non faceva nulla e quel nulla lo portava ad avere un’inerzia totale dinnanzi alle cose. Non era stanco, era solo annoiato. Tutti i giorni lì su quella sedia, tutti i giorni a subire e non capire, tutti i giorni un pezzo di vita che si vedeva portar via, ma la cosa assurda è che mentre gli altri “sembravano” contenti di vivere così, Alfonso era contento di non vivere. Avrà ragione Joyce a dire che nella penna di un uomo c’è un solo romanzo e che quando se ne scrivono diversi si tratta sempre del medesimo più o meno trasformato. Così da <em>Una Vita</em> si passa alla <em>Coscienza di Zeno,</em> che nel 1924 Svevo spedisce al suo ormai amico Joyce, trasferitosi a Trieste e suo professore di inglese che Livia Veneziani Svevo descriverà così: “Fra il maestro, oltremodo irregolare, ma d’altissimo ingegno e lo scolaro d’eccezione le lezioni si svolgevano con un andamento fuori dal comune”. Joyce, entusiasta del suo “allievo”, fa conoscere il manoscritto in Francia dove verrà pubblicato. In Italia sarà per merito di Eugenio Montale, sulle pagine della rivista <em>L’Esame</em>, che Svevo riuscirà ad avere la prima notorietà. Zeno Cosini che cerca di guarire da una malattia non ancora ben definita ed inizia il percorso psicoanalitico presso il Dottor S. Dottore che, per quanto poco si sforzi di capire il problema, non riuscirà a farlo e nel momento dell’abbandono della terapia da parte di Zeno si vendicherà pubblicando le memorie del suo paziente con la speranza che questo gli procuri dolore. Ma Zeno, che è più impegnato ad amare la sua sigaretta non farà altro che ridere e deridere il suo analista.</div><p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" href="http://3.bp.blogspot.com/_LwFwC1uPVBg/TKzcacb1bII/AAAAAAAAU9w/rfEl1p-_3yk/s1600/italo.jpg"></a></div><div style="text-align: justify;">Come poteva credere di guarirlo se la cura consisteva nel dovergli togliere l’unica cosa che lo faceva stare bene: la scrittura. Zeno sapeva benissimo che ciò che lui imputava al fumo, "il veleno che mi scorre nelle vene, questo mi procura nevrosi", non era la causa principale del suo malessere. Un mondo popolato da borghesi, alla ricerca del vivere bene, della salute, di tutto ciò che deve apparire, di tutto ciò che è importante per gli altri. Mai qualcuno a chiedersi se quello che vedi è quello che senti, mai nessuno a chiedere se quello che vivi ti appartiene. Zeno sposerà Augusta, brutta ma dolcissima, sorella di Ada di cui lui era innamorato ma che preferì il borghese e mondano Guido. Così dopo la delusione si autoconvincerà che Augusta è la donna della sua vita. Non più gli altri che ti convincono. Lo spazio vitale è talmente ristretto che ti autoconvinci. Non starò qui a elencare e descrivere pezzo per pezzo i capitoli della <em>Coscienza di Zeno</em>. Solo il fumo. Si iniziai a fumare per colpa di Zeno. Non riuscivo a capire perché quel modo ossessivo di parlare di un qualcosa che io avevo sempre cercato di evitare a mio padre. Iniziai a fumare Davidoff, marca tedesca, perché Zeno iniziò con quelle di marca tedesca.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" href="http://1.bp.blogspot.com/_LwFwC1uPVBg/TKzdDdcHyTI/AAAAAAAAU90/F-KlboJnCVE/s1600/italo.jpg"></a></div></p><div style="text-align: justify;"><img id="media-2685710" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3690932490.jpg" alt="svevosenil.jpg" />Stupida come cosa, ma immediatamente riuscii a capire il veleno che ti attraversa le vene, riuscii a capire quanto sia debole un uomo dinnanzi ad un vizio, che non ti serve, che non è utile, che è dannoso, ma diventa vitale. E più di tutto mi impressionò in Zeno il tentativo di voler smettere e la volontà certa di non farlo mai. Il medico della casa di cura dove venne “rinchiuso” per smettere di fumare gli dice:"Non capisco perché lei, invece di cessare di fumare, non si sia piuttosto risolto di diminuire il numero delle sigarette che fuma". Il non averci mai pensato di Zeno risulta l’immagine migliore del romanzo, il dolore che vivi dallo stacco brutale da un qualcosa a cui sei <em>morbosamente</em> legato ti ripaga dell’amore per cui <em>morbosamente</em> sei legato a quella cosa. Così o si rinuncia in maniera totale o non si rinuncia. Così Zeno passerà ogni sera ad annotare una U.S, un’ultima sigaretta mai spenta.</div><p><div style="text-align: justify;">La morte del padre, che avrà la forza di dare un ultimo schiaffo al figlio, agli occhi di Zeno risulta non minaccioso e imperioso, solo un ultimo gesto per rimanere attaccato alla vita. In fondo lo schiaffo sarebbe stato solo la continuazione del loro rapporto. L’incomprensione non avrebbe avuto vita in una carezza. Sposando Augusta, Zeno non aveva scelto, era uno che si lasciava scegliere. Le alternative erano poche. Così un’amante che non dà problemi ricalca perfettamente lo stile borghese. La famiglia perfetta e il marito con l’amante. Capitolo a parte è <em>Senilità</em>, che fu un insuccesso per l’ormai famoso Svevo. Emilio Brentani e Amalia, sua sorella, sono l’immagine della sconfitta e a loro fanno da contraltare Stefano Balli, rude e senza coscienza, e Angiolina, che secondo Svevo vive in un eccesso di illusioni. Emilio perderà letteralmente la testa per Angiolina, convinto dall’inizio che ella sarà solo un giocattolo che poi lui non sarà più in grado di far funzionare. Più aumenta la passione, più svanisce ogni cosa. <em>Senilità</em> è il romanzo della distruzione, dell’uomo che conosce il passaggio del piacere piccolo borghese e si avvicina alle idee proletarie. In tutto questo va detto che il romanzo è molto più fluido e ben scritto rispetto agli altri, ma forse per questo è distruttivo, descrive un piccolo borghese Emilio che ha vissuto in maniera mediocre e riesce a vivere il romanzo che non saprà scrivere mai. Scrivere è una cosa, l’aver vissuto è un’altra. Così lo stesso Svevo scriverà: "Io a quest’ora e definitivamente ho eliminato dalla mia vita quella ridicola e dannosa cosa che si chiama letteratura". L’immagine che ho sempre avuto attraverso gli occhi di Svevo è come dire: provate a immaginare un uomo che cammina lentamente in mezzo al traffico, la gente corre, spintona, cade, si rialza, fa finta di niente, se ti osservano è solo per un motivo, per vedere quello che indossi, se cercano conversazione è solo per sapere i fatti tuoi. Così chi non corre passa in mezzo alle macchine e tutti a suonare con i clacson. "Spostati idiota, qui si corre". Ho sempre pensato che i romanzi di Svevo fossero quel momento in cui tu ti fermi, ma non perché gli altri lo vogliono. Lo decidi tu e se sai fermarti bene, se trovi la chiave, l’ironia, fai si che le macchine degli altri vadano a sbattere una contro l’altra e tu rimani lì: con il sogghigno arguto, con la testa inclinata, a guardare la vita di sbieco. Se cammini correndo, non osservi. Se rimani fermo lo fai. L’inetto sveviano non subisce alla fine, sceglie di subire: è diverso. Non sarà stato uno scrittore eccelso, banale a tratti, ma è stato l’unico a saper descrivere il flusso della vita nell’uomo: esiste qualcosa di più banale e complicato dell’uomo?</div><div style="text-align: justify;">“<em>Svevo riuscì a descrivere l’epica della grigia casualità della nostra vita di tutti i giorni</em>”(Eugenio Montale)</div></p><p>N.S</p><p> </p><p> </p></span></p></span></strong></span></p><p><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span class="newsSottotitolo" style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Tante altre notizie su <a title="www.ariannaeditrice.it" href="http://www.ariannaeditrice.it/">www.ariannaeditrice.it</a> </span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlIl crollo degli imperitag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-04-24:27103702010-04-24T00:20:00+02:002010-04-24T00:20:00+02:00 Il crollo degli imperi di Paolo Macry Fonte:...
<div class="Titolo_big"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Il crollo degli imperi</span></span></strong></span></span></span></div> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span class="artAutore">di Paolo Macry</span><br /> <br /> <span class="newsSottotitolo">Fonte: <a href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/scheda_fonte.php?id=58" title="Corriere della Sera">Corriere della Sera [scheda fonte]</a></span><br /></span></span><br /></strong></span></span></span></p> <p><span class="newsSottotitolo"><br /> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Da tempo sono consapevole di quanto anomali siamo nel mondo moderno L' imperatore Francesco Giuseppe (1916)Ma a vincere fu soprattutto la realpolitik più che un' autentica spinta nazionalista</strong></span></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><img width="337" src="http://www.kaiserjaeger.com/Foto%20Austriache/Saluto_al_Kaiser_FJ.jpg" alt="http://www.kaiserjaeger.com/Foto%20Austriache/Saluto_al_Kaiser_FJ.jpg" height="536" style="float: right;" /></strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>La sequenza cronologica che porta dal collasso dell' impero al trionfo dello stato nazionale sembrava scritta nelle tavole della storia. Nel 1918, quando dai domini asburgici erano nati quattro nuovi Paesi, a vincere non era stato soltanto il wilsonismo, ma anche una sorta di senso comune ben diffuso in Occidente. E perfino i massimi simboli della tradizione imperiale erano finiti rapidamente nell' oblìo. L' 11 novembre di quell' anno, il giorno dopo la rinuncia al trono, Carlo d' Asburgo aveva abbandonato la residenza di Schönbrunn in una serata piena di nebbia, stando ben attento a evitare l' uscita principale del castello, perché la polizia aveva avvertito del pericolo di dimostrazioni popolari. Ma si era trattato di un falso allarme. Ad assistere alla fine di sei secoli di storia non c' era nessuno, né operai con la coccarda rossa, né curiosi. L' euforia era esplosa altrove, tra le élite dei nuovi Stati nazionali o tra gli italiani che avevano conquistato le «terre irredente». Il giovane Carlo, di fatto, era uscito di scena in perfetta solitudine. Già negli anni che avevano preceduto il 1914, in un contesto internazionale sempre più competitivo, le classi dirigenti degli imperi continentali erano sembrate afflitte dai peggiori incubi. «Andiamo verso il collasso e lo smembramento», aveva scritto un influente diplomatico viennese, mentre i Romanov apparivano preoccupati dal pan-islamismo e guardavano con ansia a quegli Ottomani che stavano cedendo pezzi di sovranità alle minoranze interne e alle grandi potenze. Temevano - loro, e non di meno degli Asburgo - di fare la stessa fine. «Dopo la Turchia, tocca all' Austria: è questo lo slogan che circola in Europa», aveva scritto qualcuno. Innumerevoli volte, a carico dei domini di Pietrogrado, Vienna e Istanbul, l' opinione pubblica occidentale aveva emesso una sentenza di morte. Erano i «grandi malati», le «prigioni dei popoli», la negazione del principio di nazionalità. Accuse che corrispondevano del resto alla coscienza inquieta delle élite imperiali. «Da molto tempo sono consapevole di quanto anomali siamo nel mondo moderno», avrebbe confessato nel 1916 Francesco Giuseppe. La stessa decisione d' imbarcarsi nella guerra era nata da un simile pessimismo. «Non vogliamo finire ai margini della storia» - aveva dichiarato un funzionario viennese alla vigilia del conflitto - allora è meglio essere distrutti subito». Con una tipica miscela di vittimizzazione e aggressività, quei circoli politici scivolavano nella retorica del «fare o perire». E fare significava fare la guerra. Fin dal tardo Ottocento, gli imperi sembravano aver perso la loro partita con gli Stati nazionali. Rispetto a una forma istituzionale ben radicata nell' Europa più moderna, era fatale che apparissero come residui del passato. Agli occhi di quell' Europa, lo Stato nazionale era il destino dell' impero, una sorta di nemesi delle sue molte «colpe storiche»: le dimensioni territoriali eccessive, il carattere multietnico, il debole controllo sulle periferie, l' inefficacia del governo e della governance. L' impero appariva sconfitto dallo Stato nazionale perché non ne aveva il mastice identitario e culturale, né dunque la forza di mobilitazione comunitaria. Il che in parte è vero, in parte è la classica profezia che si autorealizza. Ci sono storici che hanno sostenuto con buoni argomenti come, allo scoppio della Grande Guerra, i domini dei Romanov fossero economicamente e culturalmente in pieno sviluppo. E quelli asburgici godessero di ottima salute. Delle centinaia di migliaia di militari fatti prigionieri sul Piave, nel novembre 1918, gli austriaci sarebbero stati appena un terzo, mentre il grosso era composto da cechi, slavi del sud, polacchi, italiani. Come dire che, sebbene multinazionale, l' esercito di Vienna aveva tenuto fino all' ultimo. Forse non è il caso di sopravvalutare la spinta delle nazionalità. Significativamente, gli Stati emersi dal crollo asburgico avrebbero avuto in comune gravi squilibri politici, derive autoritarie, conflitti etnici. E questo dimostra come, al loro interno, la coesione nazionale restasse debole e come i nuovi governanti fossero poco radicati tra le rispettive popolazioni e avessero conquistato il potere - più che per la forza dei movimenti nazionali - grazie alla realpolitik degli Alleati, i quali, com' è noto, avevano legittimato le nazionalità dei domini asburgici in chiave antitedesca. Ma Francia e Inghilterra erano state incerte fino all' ultimo sulla sistemazione geopolitica da dare a quei territori: per l' esattezza, fino ai clamorosi errori politici e diplomatici commessi da Carlo d' Asburgo nel 1918. Il che suggerisce che la storia gioca le proprie carte, come insegnano i libri, ma ha sempre altre carte di riserva da giocare. E questo vale anche per la grande partita tra imperi e nazionalità. Le catene cronologiche sono molto meno fatali di quanto non appaiano a cose fatte.</strong></span></span></span></p> <br /> <span class="newsSottotitolo"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Tante altre notizie su</strong></span></span></span> <a href="http://www.ariannaeditrice.it/" title="www.ariannaeditrice.it"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>www.ariannaeditrice.it</strong></span></span></span></a></span> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><br /></strong></span></span></span>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa mission de Sixte de Bourbon-Parmetag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-05-07:21663112009-05-07T00:05:00+02:002009-05-07T00:05:00+02:00 Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1989 ...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1553906124.jpg" alt="pes_10033.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1722072" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText">Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1989</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong><span style="font-size: large;">La mission de Sixte de Bourbon-Parme</span></strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong>Tamara GRIESSER-PECAR, Die Mission Sixtus. Österreichs Friedensversuch im Ersten Weltkrieg, Amalthea, Wien/ München, 1988, 414 S., DM 38.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong> </strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong>La guerre sévissait depuis deux ans déjà, lorsque l'Empereur et l'Impératrice d'Autriche-Hongrie décidèrent, en décembre 1916, de mener des négociations secrètes extraordinaires. Par l'intermédiaire des Princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, de leur propre chef et sans en avertir l'allié allemand, l'Empereur Charles et l'Impératrice Zita, prirent des contacts secrets avec les autorités politiques des puissances de l'Entente, la France et la Grande-Bretagne. Leur objectif: obtenir la paix, tant qu'il y avait encore quelque chose à sauver. En effet, le couple impérial était parfaitement conscient de la volonté française d'éclater l'ensemble austro-hongrois en plusieurs petites nations aisément contrôlables, qu'on pourrait téléguider depuis Paris contre Berlin et Vienne. Par la paix anticipée qu'ils espéraient obtenir, ils voulaient éviter un sort funeste à l'œuvre politique pluriséculaire de leurs ancêtres. Les tractations auront quelque chose de tragique: les intermédiaires de l'Empereur étaient tous deux officiers de l'armée belge, en guerre contre l'Allemagne, alliée de l'Autriche-Hongrie. Les négociations, menées sans que Berlin le sache, finiront par être connues de tous et faire passer Charles de Habsbourg pour un traître qui complotait dans le dos de l'Allemagne.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong>Les Allemands d'Autriche lui en voudront cruellement. Mais l'intérêt du livre de Tamara Griesser-Pecar ne réside pas seulement dans la narration détaillée de cette affaire, mais aussi dans l'analyse du rôle de l'Italie dans l'échec des négociations secrètes. En plein milieu de celles-ci, l'Italie essuie un cuisant échec militaire, ce qui renforce la position de l'Autriche et déforce celle des Alliés, qui avaient escompté des victoires italiennes pour faire fléchir Vienne. Les Autrichiens avaient le dessus et pouvaient demander des conditions de paix honorables, d'autant plus que des unités françaises s'étaient mutinées après les offensives inutiles de George Nivelle. Des grèves secouent la France et les ouvrières descendent dans les rues en criant: «Nous voulons nos maris!».</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong>Deux projets différents animaient alors la diplomatie française: 1) celui de maintenir l'Autriche-Hongrie telle quelle, afin de faire contre-poids à la Prusse et de ne pas créer le chaos en Europe Centrale et 2) celui d'éliminer l'Empire des Habsbourgs, de le morceler et d'instaurer des régimes d'idéologie républicaine et illuministe en Europe Centrale. La deuxième solution finira par l'emporter. Dans ce contexte, le Prince Sixte arrive à Paris et explique que l'Italie est prête à faire une paix séparée à condition que l'Autriche cède le Trentin italophone (pas le Sud-Tyrol germanophone), avec pour compensation, l'ensemble ou une partie de la Somalie. La France et l'Angleterre ont donc intérêt, elles aussi, à signer une paix séparée avec l'Autriche. Lloyd George était favorable au projet, car les événements de Russie laissaient entrevoir la cessation des hostilités entre Russes et Allemands, le Prince Lwow ayant contacté les autorités du Reich en ce sens. De ce fait, l'Italie et la Russie risquaient de quitter l'Entente et de laisser Français et Britanniques seuls face aux armées allemandes et austro-hongroises. Poincaré et Ribot rétorquent que ni les intérêts serbes ni les intérêts roumains ni la question polonaise n'ont été pris en compte par le vieux monarque autrichien. Les Français se montrent très réticents à l'endroit du projet visant à coupler la rétrocession du Trentin à l'Italie et la récupération de l'Alsace-Lorraine. En effet, si l'Italie reçoit le Trentin, elle cessera de se battre et l'Entente manquera de troupes pour arracher par les armes les départements alsaciens et lorrains à l'Allemagne.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong>Les Alliés occidentaux se rendaient compte que l'Italie jouait son jeu seule mais que son poids militaire était tel qu'ils ne pouvaient la négliger. Le 3 juin 1917: coup de théâtre: l'Italie proclame qu'elle entend exercer un protectorat sur l'Albanie, coupant de la sorte l'accès de la Serbie à la mer. Le petit royaume slave des Balkans ipso facto ne pouvait plus acquérir un accès à l'Adriatique qu'en grignotant le territoire austro-hongrois, situation inacceptable pour Vienne. Au même moment, les Slovènes, Croates et Serbes à l'intérieur de la monarchie souhaitent constituer un royaume constitutionnel séparé selon le modèle hongrois.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong>Les contradictions internes de la monarchie la fragilise et la tenacité du Ministre italien Sonnino, imposant aux Alliés ses vues sur l'Albanie malgré les revers militaires italiens, négociant avec les Anglais et les Français un partage des Iles de l'Egée et du territoire turc, fait échouer les pourparlers entre Sixte et les autorités anglaises et françaises. De plus, les propositions de paix italiennes ne venaient ni de Sonnino ni du Roi d'Italie, ce qui réduisait considérablement les chances de l'Empereur autrichien et des frères de Bourbon-Parme. Le livre de Tamara Griesser-Pecar est une enquête très serrée qui nous permet de saisir la vision européenne et pacifiste, éloignée des engouements idéologiques générateurs de carnages abominables, des Bourbon-Parme et des Habsbourgs. Albert Ier y avait pleinement souscrit. La réussite de leurs projets aurait évité la seconde guerre mondiale et la partition de l'Europe à Yalta (Robert Steuckers).</strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe Japon et les Centraux pendant la première guerre mondialetag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-05-03:21663032009-05-03T00:05:00+02:002009-05-03T00:05:00+02:00 Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1987 Le Japon et les...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><span style="font-size: small;"><strong>Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1987</strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong><span style="font-size: large;">Le Japon et les Centraux pendant la première guerre mondiale</span></strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong>Josef KREINER (Hrsg.), Japan und die Mittelmächte im Ersten Weltkrieg und in den zwanziger Jahren, Bouvier Verlag/Herbert Grundmann, Bonn, 1986, 253 S.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong> </strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong>Dans cet ouvrage collectif, on lira surtout avec profit les conclusions de Rolf-Harald Wippich sur l'histoire des relations germano-japonaises avant la première guerre mondiale. Les rapports entre l'Allemagne et le Japon sont alors essentiellement déterminés par le facteur russe. Japonais et Allemands voulaient ménager la Russie qui se rapprochait de la France. En 1898, Ito Hirobumi déclare: «Le Japon doit tenter de s'entendre avec St. Petersbourg et de partager la grande sphère d'intérêts de l'Orient avec sa puissante voisine. L'Allemagne pourrait jouer un rôle important en tant que troisième partenaire». Le Japon n'octroyait à Berlin qu'un rôle subalterne. Et, en Allemagne, personne n'avait un projet cohérent de politique extrême-orientale. Le Japon n'était pas considéré comme un facteur en soi dans les calculs allemands, mais comme une variable de la politique chinoise. Les Japonais jouissaient d'une certaine bienveillance: la variable qu'ils constituaient agissait vaguement dans le sens des projets allemands, surtout quand ils avaient maille à partir avec la Russie, ce qui allégeait la pression slave aux frontières orientales du Reich.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong>Le désintérêt pour le Japon en Allemagne vient d'un préjugé: le Japon s'est borné à imiter servilement le système prussien en amorçant l'ère Meiji. De surcroît, les Allemands souhaitent que les Russes jettent tout leur dévolu en Extrême-Orient et s'emparent de la Mandchourie et de la Corée. L'Empereur Guillaume, tenaillé par son obsession du «péril jaune», veut que la région soit sous domination «blanche», russe en l'occurrence. De cette façon, les Russes ne seront pas disponibles pour un projet panslave de balkanisation de l'Europe centrale au détriment de l'Autriche et au bénéfice direct de la France. Le Japon, même s'il a agi dans un sens favorable à l'Allemagne en Chine et s'il a montré à la Russie que le véritable danger était à l'Est et non en Europe Centrale, reste un facteur qui peut troubler les relations germano-russes. Ce souci de conserver de bons rapports avec la Russie conduit les Allemands à négliger les approches du cabinet germanophile de Yamagata/Aoki (1898-1900) et à ne pas conclure un pacte tripartite dans le Pacifique avec l'Angleterre et le Japon. En 1902, Anglais et Japonais signent un traité d'alliance sans l'Allemagne, qui n'est plus que spectatrice dans le Pacifique Nord. Occupant la forteresse de Kiao Tchéou, avec un hinterland chinois, l'Allemagne pouvait jouer un rôle d'arbitrage dans le conflit russo-japonais, tant que celui-ci restait latent. Après les événements de 1905 et la défaite de la Russie, la Japon est maître du jeu en Extrême-Orient; l'Empire des Tsars se tourne vers l'Europe et la stratégie du «para-tonnerre japonais» ne joue plus en faveur du Reich. Conclusion: l'Allemagne, maîtresse de la Micronésie, restait la dernière puissance européenne à éliminer dans la sphère d'influence directe du Japon. Ce sera le résultat de la première guerre mondiale dans la région.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong> </strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"><strong>Dans ce même volume, signalons également l'étude de Félix Moos (en langue anglaise) sur la Micronésie. Longtemps espagnol, l'immense archipel passe aux Allemands pour la somme de 4.500.000 dollars en 1899. Le Japon en prendra possession après Versailles. Pour le géopoliticien Haushofer, ce transfert dans les mains japonaises est normal et naturel, puisque le Japon est une puissance non étrangère à l'espace Pacifique (Robert Steuckers).</strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAux origines de la Croatie militairetag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-04-13:21104052009-04-13T00:05:00+02:002009-04-13T00:05:00+02:00 Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995 ...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/887288672.jpg" alt="38618.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1653336" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="text-decoration: underline;">Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong><span style="text-decoration: underline;">Aux origines de la Croatie militaire</span></strong></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>L'éditeur C. Terana, spécialisé dans les rééditions de livres d'histoire militaire, publie La Croatie militaire (1809-1813). Les régiments croates à la Grande Armée du Commandant P. Boppe, ouvrage paru en 1900 et illustré de six planches en couleurs et d'une carte des “Provinces Illyriennes”. L'auteur nous rappelle les origines de la Croatie militaire: «Après que les Turcs, en 1685, eurent été contraints de lever le siège de Vienne et eurent été rejetés en Bosnie, l'empereur Léopold Ier, roi de Hongrie, organisa en 1687 un cordon de régiments frontières pour servir de barrière aux incursions qu'ils pourraient encore tenter, autant qu'à la propagation de la peste. Ce cordon fut établi sur une longue bande de pays s'étendant du littoral hongrois de l'Adriatique à la Transylvanie et ne dépassant pas la largeur moyenne de huit lieues, c'est à dire une journée de marche. Tout ce territoire fut soustrait à la féodalité seigneuriale, le souverain en devenant le maître absolu, et fut divisé en dix-sept provinces dites régiments; chaque régiment fut subdivisé en compagnies et celles-ci en familles (...). Cette organisation subsistait au commencement de ce siècle telle qu'elle avait été créée, tant elle s'adaptait aux besoins qui l'avaient fait concevoir, aussi bien qu'aux mœurs et au tempérament des habitants de contrées qui portaient le nom, justifié dans la réalité, de Confins militaires. Les Croates ayant toujours à se défendre contre les brigands venant de Turquie, vivaient sur un perpétuel qui-vive et étaient constamment armés; un fusil, un khangiar, plusieurs pistolets à la ceinture faisaient partie de leur costume, on pourrait presque dire d'eux-mêmes; ils étaient soldats de naissance:l eur groupement en régiments s'imposait donc par la nature même des choses et c'est un peuple organisé militairement que Napoléon devait, en 1809, trouver sur la rive droite de la Save» (P. MONTHÉLIE).</strong></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -129.6pt 0pt 0cm; text-align: justify; tab-stops: 518.4pt;" class="MsoNormal"><strong>P. BOPPE, La Croatie militaire, Editions C. Terana; 31 bd Kellermann, F-75.013 Paris, 268 p., 150 FF.</strong></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlMais qu'avait donc l'Autriche-Hongrie de si particulier ?tag:heresie.hautetfort.com,2007-12-11:13595662007-12-11T05:30:00+01:002007-12-11T05:30:00+01:00 Au fil de mes lectures, s'il est bien un état disparu qui suscite ma...
<p>Au fil de mes lectures, s'il est bien un état disparu qui suscite ma perplexité, c'est bien celui-là. j'ai lu, il est vrai, l'ouvrage de François Fetjö sur l'Autriche-Hongrie, mais, j'ai du mal à comprendre comment cet état bicéphale et multiethnique s'y est pris est pris pour générer une telle effervescence intellectuelle :</p> <p>Psychanalyse, musique, économie, sciences, littérature, c'est tout simplement impressionnant ce que cet état a pu produire en génies et en talents de toute sorte. Sans oublier Sissi, bien sûr...</p> <p>Je dis cela en pensant bien sûr à l'école autrichienne en économie, mais pas seulement.Schumpeter (économie) Mozart (Musique), Freud(psychanalyse), Strauss(musique), Klimt (peinture), Otto Wagner (architecture) , Zweig (littérature) et combien d'autres encore, proviennent d'Autriche-Hongrie, c'est stupéfiant. </p> <p>Je me promets de réfléchir à cette question ultérieurement. </p>