Last posts on autorité2024-03-29T09:21:42+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/autorité/atom.xmlA lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlL'autorité charismatique au défi de l'IAtag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2024-01-22:64816622024-01-22T17:16:00+01:002024-01-22T17:16:00+01:00 Et si l' Intelligence Artificielle (qui fait peur pour toutes sortes de...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/269459321.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6506623" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/4141933925.jpg" alt="ia,intelligence artificielle,autorité charismatique,protestantisme,protestantisme évangélique,évangéliques,la croix,autorité,révolution numérique" /></a>Et si l'<strong>Intelligence Artificielle</strong> (qui fait peur pour toutes sortes de raisons) contribuait aussi à décharismatiser l'autorité religieuse ?</p><p>A rebours d'autres évolutions technologiques comme la télévision (qui généra le télévangélisme) et les réseaux sociaux numériques (qui générèrent les influenceuses et influenceurs religieux), l'IA ne repose pas sur le charisme.</p><p>Un enjeu posé dans ma dernière <a href="https://www.la-croix.com/religion/l-autorite-charismatique-au-defi-de-lia-20240122">chronique</a> publiée vendredi dernier (<a href="https://www.la-croix.com/religion/l-autorite-charismatique-au-defi-de-lia-20240122">19 janvier 2024</a>) dans l'excellent quotidien <a href="https://www.la-croix.com/religion/l-autorite-charismatique-au-defi-de-lia-20240122"><em>La Croix</em></a>.</p><p><a href="https://www.la-croix.com/religion/l-autorite-charismatique-au-defi-de-lia-20240122"><strong>Lien</strong></a> vers l'article ici (<em><a href="https://www.la-croix.com/religion/l-autorite-charismatique-au-defi-de-lia-20240122">La Croix</a></em>)</p>
icnidhttp://anvedj.hautetfort.com/about.htmlDroit : des principes ou l'art de la flatterietag:anvedj.hautetfort.com,2023-08-06:64556892023-08-06T20:38:00+02:002023-08-06T20:38:00+02:00 Le Droit : des principes ou l’art de la flatterie. Le Droit se veut...
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Le Droit : des principes ou l’art de la flatterie.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Le Droit se veut une science humaine, nécessaire à l’avenir de l’Humanité.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Malheureusement, le droit, c’est par ailleurs l’autorité, avec tout ce que cela concerne de tentations, d’aléas, de compromissions, pour plaire, faire carrière, s’enrichir, tout ce qui dessert l’Humanité, tout ce qui permet de profiter au présent, en se moquant des conséquences pour l’avenir.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">L’exemple le plus pathétique de cette ambiguïté est le droit international qui n’est plus à l’heure actuelle qu’un art du mensonge, un art de recycler des fonds, un système d’arrangements entre puissants, une guerre des gangs.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Vu de Sirius, la situation internationale actuelle paraît totalement loufoque :</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Les uns parlent pour défendre le climat, mais ne parlent jamais des conséquences des guerres sur le climat, il faudrait pourtant assumer et publier le coût carbone des conflits en cours !</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Les autres parlent de défendre les peuples, en ne pensant qu’à leurs copains et aux avantages qu’ils pourront en tirer !</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">D’autres encore, au nom d’une soit-disant théorie économique, plaident pour une gestion strictement financière ne servant que les intérêts des plus riches. Leur seule antienne est qu’il faut se débarrasser des pauvres, alors que leur seul objectif est d’appauvrir les populations !</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Quant au plus grand nombre, il n’a simplement pas son mot à dire, pris au piège de tous les groupes d’influence qui occupent le devant de la scène.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Ce qui est sûr, c’est que chaque citoyen ne peut que constater les comportements de ses dirigeants et faire ce qu’il peut pour survivre, selon sa position dans la structure sociale.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">L’action sociale et humanitaire est pour le moins risquée, car le nombre d’incapables qui prétendent diriger se multiplie tous les jours, au vu de la réussite spectaculaire de prétentieux et d’aventuriers qu’aucune institution n’est capable d’arrêter.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">La place du droit, dont le but est d’apporter des réponses différentes de celles proposées par la Nature, en raison des progrès de la science, n’est plus aujourd’hui qu’un art de la tricherie, et non une recherche sur l’application de principes permettant de développer le Droit, science qui devrait cultiver l’universalisme et l’adaptation aux conditions locales.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Ceux qui travaillent sur une culture de la paix, permettant de consacrer toujours plus à la recherche fondamentale et au développement du savoir, sont seulement considérés comme des professeurs « Nimbus » déconnectés des réalités de la vie.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Au lieu de travailler à saucissonner les règles du droit, pour plaire à des populations par ailleurs aveuglées et abreuvées de fausses informations, l’urgence est d’un côté de rétablir les réalités, et cela tous les jours, sans se lasser, tout en mettant en place des méthodes de travail qui redonnent du sens, qui permettent de s’appuyer sur des principes que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme avait commencé à développer.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Pour inscrire son nom dans l’Histoire, c’est dans cette voie qu’il faut s’engager ; à l’échelle d’une terre qui compte en millions et en milliards d’année, tout disparaît un jour, les archéologues le savent bien !</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"> </p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlCarnet / De la figure du chef (notes)tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-10-16:63439732021-10-16T01:29:25+02:002021-10-16T01:29:25+02:00 Bien sûr, l’idéal ce serait : pas de chef ! C’est ce que je pensais au...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6303540" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/454310994.jpg" alt="carnet,note,journal,christian cottet-emard,autorité,chef,pouvoir,oyonnax,ain,rhône alpes,haut bugey,blog littéraire de christian cottet-emard,lectures,jeunesse,anarchisme,lumières,despotisme éclairé,monarque,max stirner,l'unique et sa propriété,individualisme,anarchisme individualiste,figures locales oyonnax,frédéric ii de prusse,catherine ii de russie,voltaire,orchestre d'harmonie,lyre industrielle oyonnax,violoniste" />Bien sûr, l’idéal ce serait : pas de chef ! C’est ce que je pensais au lycée lorsque j’ouvrais les livres des théoriciens de l’anarchisme. J’ai consacré beaucoup de temps à ces lectures mais plus que des convictions politiques (j’avais déjà à cette époque une tournure d’esprit individualiste et conservatrice, ce qui n’est pas rare chez les adolescents), j’en ai surtout retenu leur art du concept et de l’énonciation. À défaut de m’apprendre à penser, ils ont contribué, même lus en traduction, à m’apprendre à écrire. </span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les grands penseurs anarchistes sont des orfèvres de la langue écrite et ils y sont obligés pour décrire une société qu’ils appellent de leurs vœux mais qui ne peut exister que dans le laboratoire de leurs constructions théoriques, comme c’est notamment le cas pour ma toquade de jeunesse, Max Stirner, l’auteur de <em>L’Unique et sa propriété.</em> </span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Sous les yeux inquiets de mes parents, surtout de mon père et de mon grand-père, je suis allé assez loin dans mon exploration, au point de m’abonner à un journal de la Fédération anarchiste qu’on pouvait trouver à la maison de la presse d’Oyonnax. J’avais même discuté un peu avec une de leurs figures locales, un vieux monsieur sec comme un bout de bois et bien sûr toujours vêtu de noir. Il était aussi violoniste à la <em>Lyre industrielle</em> d’Oyonnax qui fut d’abord un orchestre d’harmonie avant d’intégrer des pupitres de violon. </span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quant au frère du vieil anarchiste violoniste, c’était une autre figure locale dont la spécialité était de se promener tout nu dans la forêt, non par vice exhibitionniste mais par conviction écologique mêlant retour aux sources et mythe du bon sauvage, ce qui le conduisit à se définir lui-même comme <em>pré-animal</em>. Il se faisait appeler le <em>Serfin</em> (je ne suis pas certain de l’orthographe). Pendant les beaux jours, il séjournait dans une cabane au milieu des bois où il pouvait rêver à un monde sans chefs. </span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Mon souvenir de ces deux personnages et de bien d’autres plus ou moins excentriques partageant la défiance à l’encontre de la figure du chef ne me visite pas en ce moment par hasard, lorsque s’exerce en un triste consentement non pas l’autorité mais son mauvais jumeau, le pouvoir. </span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le bon chef use de l’autorité, le mauvais seulement du pouvoir. Le bon chef s’appuie sur la meilleure part de ceux qu’il dirige, le mauvais sur la pire, et comme l’ordinaire de la troupe oscille entre les deux... Le bon chef rassemble parce qu’il est fort, le mauvais divise parce qu’il est faible. </span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un exemple frappant nous en est fourni en ces temps troubles par cette possibilité donnée à un individu mineur d’être vacciné avec le consentement d’un seul de ses parents. Pour les couples en discorde qui s’affrontent par l’intermédiaire de leurs enfants, cette disposition légale est d’une incroyable perversité, à l’image de l’action d’un mauvais chef et de la négativité du pouvoir qu’il cultive sur le terreau empoisonné du conflit et de la division. Toute société ainsi dirigée n’a aucun avenir, l’Histoire l’a montré.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le pouvoir actuel se réfère avec duplicité aux Lumières dont il ne semble retenir qu’une forme culturellement appauvrie de despotisme éclairé. N’est pas Frédéric II de Prusse ou Catherine II de Russie qui veut. Si Voltaire revenait pour conseiller le monarque actuel, il s’arracherait la perruque en mesurant l’ampleur et probablement l’impossibilité de la tâche.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> <br /></span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Yannick Ferhttp://yannickfer.hautetfort.com/about.htmlParution : M. Wood, Spiritualité et pouvoirtag:yannickfer.hautetfort.com,2021-05-14:63159322021-05-14T14:27:00+02:002021-05-14T14:27:00+02:00 La parution le 26 mai 2021 du livre de Matthew Wood , Spiritualité et...
<p style="text-align: justify;">La parution le 26 mai 2021 du livre de <strong>Matthew Wood</strong>, <a href="https://www.laboretfides.com/fr_fr/index.php/presentation/collection/enquetes/spiritualite-et-pouvoir.html"><span style="color: #25258f;"><strong><em>Spiritualité et pouvoir. Les ambiguïtés de l'autorité religieuse</em></strong></span></a>, est une des réalisations issues du travail de l'équipe du programme "<a href="https://acsrel.hypotheses.org/">Agenda pour une sociologie critique des religions</a>", auquel je participe depuis 2017.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6258375" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://yannickfer.hautetfort.com/media/01/01/2942229718.jpg" alt="couv-Wood.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Il s'agit d'une sélection de textes écrits par notre collègue anglais M. Wood, traduits en français par Juliette Galonnier (ainsi que par Gabrielle Angey pour un chapitre). Véronique Altglas, Philippe Gonzalez et moi avons sélectionné et édité ces textes. J'ai également écrit l'introduction du livre.</p><p style="text-align: justify;">À partir de plusieurs terrains d'enquête religieux - notamment les mouvements "New Age" et le méthodisme londonien - M. Wood a construit une sociologie de l'autorité qui éclaire à la fois les conditions concrètes d'une individualisation du religieux, de la sécularisation en Angleterre et du "retour du religieux" dans l'espace public (par le biais de politiques néolibérales de contractualisation entre pouvoirs publics et acteurs religieux).</p><p style="text-align: justify;">Les pratiques religieuses contemporaines, marquées à la fois par l’individualisation, le déclin de l’institution et l’essor de nouvelles «spiritualités», peuvent sembler à première vue évacuer les enjeux de pouvoir et d’autorité, au profit de sociabilités moins contraignantes centrées sur l’émancipation personnelle. Matthew Wood invite à réexaminer cette question du pouvoir afin de réinscrire pleinement le fait religieux dans son contexte social. Il nous montre que si les formes de l’autorité évoluent, celle-ci ne disparaît pas pour autant. Un ensemble de rapports sociaux de pouvoir structurent toujours la vie religieuse, dont la sociologie doit rendre compte afin d’éclairer les transformations en cours au sein des sociétés néolibérales.</p><p>Ces réflexions dessinent les contours d’une sociologie des religions plus ouverte sur les débats théoriques qui traversent aujourd’hui les sciences sociales, afin de repenser les relations entre religion, classes sociales, ethnicité et sécularisation.</p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLa légitimité du pouvoir en question...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2019-05-21:61519982019-05-21T10:00:00+02:002019-05-21T10:00:00+02:00 Vous pouvez découvrir ci-dessous un court entretien avec Patrick Buisson ,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Vous pouvez découvrir ci-dessous un court entretien avec <strong>Patrick Buisson</strong>, cueilli sur <a href="https://www.bvoltaire.fr/"><em>Boulevard Voltaire</em></a> et dans lequel il aborde la crise de légitimité du pouvoir... Politologue et historien, Patrick Buisson est l'auteur d'une étude historique particulièrement originale intitulée <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2011/07/23/des-annees-erotiques.html"><em><strong>1940-1945, années érotiques</strong></em></a> (Albin Michel, 2008) et d'un essai politique important, <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2016/10/22/la-cause-du-peuple-5864143.html"><em><strong>La cause du peuple</strong></em></a> (Perrin, 2016).</span></p><p> </p><p> <iframe width="373" height="210" src="https://www.youtube.com/embed/YKgH8LlKUVQ" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARDhttp://surduvent.hautetfort.com/about.htmlCARACTÈREtag:surduvent.hautetfort.com,2019-04-07:61407822019-04-07T21:30:00+02:002019-04-07T21:30:00+02:00 empattements vous avez demandé la police avec...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5973663" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/1231487589.jpg" alt="empattement,encre,police," /></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">empattements</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">vous avez demandé la police</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">avec guêtres</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">et épaulettes</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">autorité</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">dans le caractère</span></p><p> </p><p> </p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlComment sortir de la crise ”par le haut” ? Quelques propositions royalistes...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2018-12-31:61171262018-12-31T13:50:29+01:002018-12-31T13:50:29+01:00 L’année 2018 se termine sur l’incertitude, l’inquiétude et l’espérance,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">L’année 2018 se termine sur l’incertitude, l’inquiétude et l’espérance, dans une sorte de valse endiablée que nul ne semble en mesure d’arrêter : le « Mai jaune », inattendue commémoration du précédent Mai d’il y a cinquante ans, n’en finit pas de rebondir, sous des formes diverses et parfois « scandaleuses » au regard de la démocratie représentative, fort malmenée par les manifestants au nom d’une forme de démocratie directe rebaptisée, peut-être abusivement ou maladroitement, « RIC » (Référendum d’Initiative Citoyenne). L’incertitude devant la suite du mouvement des Gilets jaunes, l’inquiétude des classes dominantes souvent malmenées par les slogans des manifestants, mais aussi l’espérance, sous des formes diverses et des points de vue différents, d’une sortie de crise : une équation compliquée, qu’il ne s’agit pas de négliger mais dont il faut chercher, et tenter autant que faire se peut, la résolution sans trop tarder. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Le président Macron, légalement et démocratiquement élu il y a moins de deux ans, se retrouve dans <strong>la situation la plus inconfortable qui soit, celle de la souveraineté impopulaire</strong>, voire discréditée, avec le risque de la paralysie et de la lente agonie d’un quinquennat désormais ensablé dans les mécontentements. La foudre qu’il était censé commander, en bon Jupiter présidentiel, s’est retournée contre lui, dans une sorte d’électrocution politique générale, et ni le gouvernement ni ses oppositions parlementaires n’en sont sortis indemnes. <strong>La défiance envers le président est devenue méfiance à l’égard de toutes les institutions de la démocratie partisane légale (y compris syndicales)</strong>, et ce qui, aux dernières consultations électorales, se transformait en vote protestataire ou en abstention s’est tout d’un coup paré de jaune, désormais couleur de la colère !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Cette colère, cette sorte de fureur sociale incontrôlable, largement soutenue par les classes moyennes déclassées ou en voie de précarisation, n’est pas facile à calmer et la « classe discutante » (selon le mot de Weber) apparaît mal armée, intellectuellement et sémantiquement parlant, pour la comprendre complètement et, surtout, pour se faire entendre des manifestants devenus parfois émeutiers. En quelques semaines, la production éditoriale, avant la production universitaire et littéraire qui traitera du phénomène avec quelque recul temporel, a rempli les boîtes-archives de tous ceux qui, participants ou contestataires du mouvement, veulent garder une trace et un souvenir de « l’histoire en cours », mais elle n’a pas vidé les rues ni apaisé les réseaux sociaux et les sites de discussion électroniques. J’ai rarement vu, depuis que la toile régit notre temps de débat, une telle effervescence et de tels affrontements, confinant parfois à une sorte de « <strong>guerre civile verbale</strong> » qui n’est pas, en soi, forcément rassurante… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana;">La révolte débouchera-t-elle sur une révolution ?</span></strong><span style="font-family: Verdana;"> Une grande partie de la réponse dépend aussi de ce que l’on met sous le nom de révolution… S’il s’agit d’un changement d’état d’esprit, cela imposerait alors de <strong>rompre avec l’individualisme de masse et la société de consommation</strong>, avec cette « société distractionnaire » évoquée par Philippe Muray et cette « dissociété » dénoncée par le philosophe traditionaliste Marcel de Corte ; s’il s’agit d’un renversement des classes dominantes ou, mieux sans doute, de la fin de leurs féodalités financières et économiques, encore faudrait-il <strong>un Etat politique qui puisse assumer de recréer une forme de contrat social fondé sur les valeurs, non de jalousie et de ressentiment, mais de partage et d’équité, ce que certains nomment « justice sociale »</strong>, et qui puisse <strong>imposer aux « puissants » d’intégrer un jeu social qui, sans renier leur liberté, leur rappelle leurs devoirs sociaux</strong>, comme cela pouvait être, en partie, le cas dans l’Athènes de Solon ; s’il s’agit d’un changement de régime politique, là encore la question de l’Etat est majeure, voire « première », et <strong>la nécessité de la sauvegarde et de la pérennisation du « pays ordonné » en relation, sans en être la vassale, avec les institutions internationales, d’Europe et d’ailleurs</strong>, s’imposerait… </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">En sommes-nous là ? Pas encore, sans doute, mais <strong>les révoltes accélèrent le temps et les processus</strong>, et il importe de savoir vers où elles peuvent mener, sans tabou, et vers quoi il serait bon qu’elles mènent ! En ce sens, <strong>le projet royaliste peut être un débouché intéressant et, surtout, positif</strong> autant qu’il peut nous sembler (mais je ne suis évidemment pas neutre, puisque « engagé car fidèle » selon la belle expression de Georges Bernanos) nécessaire : la <strong>Monarchie</strong> n’est-elle pas, en sa magistrature suprême, <strong>l’incarnation d’une autorité qui, aujourd’hui, manque au président, et d’une légitimité qui, désormais, ne se satisfait plus de la seule élection démocratique quinquennale </strong>? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: Verdana;">Renforcer l’Etat</span></strong><span style="font-family: Verdana;"> et sa force de dissuasion (et de persuasion) face aux grandes féodalités économiques, en particulier mondialisées ; <strong>décentraliser les pouvoirs</strong>, y compris législatifs, selon le principe intelligemment appliqué de la <strong>subsidiarité</strong>, et en rendre une partie aux citoyens <strong>par le biais de « votations » locales ou professionnelles</strong>, en s’inspirant, par exemple, de ce qui se fait en Suisse ; <strong>favoriser une économie de proximité</strong>, autant dans le cycle de production que dans celui de la distribution, et <strong>un redéploiement rural des populations et des activités</strong> ; <strong>mieux valoriser le travail</strong> et non la spéculation ; etc. Voici quelques pistes pour <strong>sortir « par le haut » de la crise</strong>, et pour aider à <strong>retrouver une concorde nationale</strong>, concorde aujourd’hui gravement menacée par le processus de désaffiliation dont mondialisation et métropolisation sont deux vecteurs importants sans être uniques. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;">Mais la République actuelle, tiraillée entre une tentation monarchique mal assumée et une tentation politicienne toujours vive, peut-elle répondre aux attentes, multiples, d’une France divisée et d’une société souvent conflictuelle ? Au regard des derniers quinquennats et des événements des dernières saisons, il est possible d’en douter. Le premier élément du projet royaliste, même s’il apparaît encore lointain (ce qui n’enlève rien à sa nécessité), est de <strong>« refaire l’unité française », entre bien commun accepté et convivialité sociale </strong>: il n’est pas certain que cela soit simple ou facile, mais c’est la condition première pour que la France sorte du cycle des révoltes et des crispations…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Verdana;"> </span></p>
midierhttp://icilleurs.hautetfort.com/about.htmlIl n'y a pas d'algorithme neutretag:icilleurs.hautetfort.com,2018-09-21:60914262018-09-21T18:37:27+02:002018-09-21T18:37:27+02:00 Un algorithme est une "recette" pour " résoudre " un problème. La question...
<p>Un algorithme est une "recette" pour "<a href="https://fr.wiktionary.org/wiki/algorithme" target="_blank" rel="noopener noreferrer">résoudre</a>" un problème.</p><p>La question qui suit est : résoudre comment, et dans l'intérêt de qui ?</p><p>Non seulement l'algo est orienté en fonction de l'objectif de ses créateurs, mais en plus il y a le postulat implicite que le problème peut être résolu... c'est à dire qu'on connaît déjà les données (le problème), qu'on l'a déjà résolu, et qu'on va répéter la solution.</p><p>Mais la réalité est changements.</p><p><em>Il y a les données, et les relations entre les données</em>.</p><p>L'algorithme ne peut gérer une situation imprévue (nouvelles données, données différentes, relations entre données différentes) qu'en prenant des risques, qu'en faisant des choix arbitraires, non basés sur des faits suffisants puisqu'ils sont (partiellement) <strong>inconnus au moment de la conception de l'algo</strong></p><p>Nous demandera-t-il notre avis (dans une IA, si on arrive à en programmer qui fonctionnent au-delà de la résolution de problèmes simples) avant de faire des choix qui nous concernent ou suivra-t-il juste <strong>les intérêts de ses concepteurs</strong> ?</p><p>Le problème est le même avec toute "intelligence".</p><p>On n'est pas "intelligent" "dans le vide".</p><p>Il faut savoir <strong>reconnaitre</strong> les données. Il faut avoir un <strong>objectif</strong> à atteindre, or cet objectif conditionne à la fois la sélection des données et les traitements qu'on va effectuer. <strong>L'intelligence est un système circulaire.</strong></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLa fin de l’autorité des États...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-08-11:59677222017-08-11T13:00:00+02:002017-08-11T13:00:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Richard Dessens , cueilli...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Richard Dessens</strong>, cueilli sur <a href="http://eurolibertes.com/"><em>Eurolibertés</em></a> et dans lequel il évoque la perte par les états européens de leur autorité... Docteur en droit et professeur en classes préparatoires, Richard Dessens a notamment publié <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2010/08/31/la-democratie-travestie-par-les-mots.html"><em><strong>La démocratie travestie par les mots</strong></em></a> (L'Æncre, 2010).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5667497" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/02/1935216726.jpeg" alt="Leviathan.jpeg" /></p><p> </p><blockquote><p class="entry-title cb-entry-title cb-single-title" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>La fin de l’autorité des États</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Max Weber formule au début du XX<sup>e</sup> siècle sa fameuse définition de l’État, comme possédant « le monopole de la violence légitime ». C’est une définition de « l’État de droit » telle qu’on le décrivait en théorie.<span id="more-6572"></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais <em>quid</em> des théories du « droit de résistance » à la loi injuste ? Tout le problème réside alors dans l’acception du mot « légitime ». Ce mot vague est l’antipode de celui de « légalité », même si, idéalement, légalité et légitimité doivent se confondre dans un système juridique naturel ou d’essence divine. Mais depuis que les Lumières et Kant nous ont expliqué que la loi est l’expression de la volonté autonome de l’homme, la loi n’est plus qu’une velléité humaine, changeante, partisane, imparfaite, à la légitimité douteuse. Dans ces conditions, au nom de quoi doit-on la respecter absolument ? La souveraineté populaire incarnée par neuf cents députés et sénateurs élus dans des conditions plus que discutables en termes de légitimité ? Là encore la justification n’est plus crédible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Partout en Europe cette question fondamentale se pose, à des degrés divers, dans des pays, et notamment la France, qui se proclament les champions internationaux de la démocratie et de l’ordre républicain.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Or, le « droit de résistance » à la loi injuste, c’est-à-dire illégitime aux yeux des intellectuels et des élites, s’accompagne d’un glissement parallèle du monopole de la violence dans la société. C’est la démission des États, leur perte de Pouvoir voulue au fil des 70 dernières années, qui a conduit à transférer aux sociétés un nouveau monopole de la violence, c’est-à-dire du droit d’imposer par la force, quelle qu’elle soit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette nouvelle violence, accompagnée directement ou indirectement par nos élites, derrière leurs dénégations indignées, est-elle pour autant « légitime » ? Encore moins que la violence d’État qui s’accroche au moins à la légitimité d’élections prétendument démocratiques. Et d’autant moins que cette nouvelle violence camoufle ses instigateurs dans des nébuleuses que personne ne veut dévoiler. Toutefois, elle n’est pratiquement pas réprimée car elle est devenue supérieure à celle, dénaturée, des États moribonds.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Violence de la rue, violence des diktats des élites, violence des décideurs économiques et grands financiers synarques, violences sociales de toutes sortes : pauvreté, désinformation, éducation primarisée, images dégradantes ou dénigrantes des codes de la communication sociétale, etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Tel est le tableau d’une Europe suicidaire en destruction, mais sans que ses effets soient encore suffisamment palpables par les peuples.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce nouveau monopole de la violence de ce que certains appellent la « société civile », comme s’il existait plusieurs « sociétés » ou « castes » dans une nation unitaire, sans consistance, autoproclamée, légitimée par une poignée d’élites et d’intellectuels médiatisés, représente un danger imminent pour les sociétés européennes. Cette « légitimité » nouvelle censée accompagner la société civile est un leurre aux conséquences incalculables, car il s’agit en réalité d’une légitimité idéologique destructrice de nos valeurs européennes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Redonner à l’État national, mais aussi européen dans une autre vision de l’Europe, son <em>« auctoritas</em> » et sa « <em>potestas</em> », sans complexe et contre les pressions des élites de tous poils, est peut-être devenu une gageure. Mais c’est peut-être aussi le signe de la fin des États-Nations qui doivent faire place à un État européen capable de faire de l’Europe un terreau de reconquête et de fierté de son identité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Richard Dessens</strong> (<em>Eurolibertés</em>, 27 juillet 2017)</span></p></blockquote>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlDES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT 11tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-06-20:59501712017-06-20T09:45:00+02:002017-06-20T09:45:00+02:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5618988" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/01/3322406919.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> </span><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.</span><br /><span style="font-size: 12pt;">Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span> </span></span></strong></p><p align="CENTER"><br /><br /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>DES LENDEMAINS QUI DÉCHANTENT</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>11</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il observe, accablé et malheureux le dénuement dans lequel, provisoirement, le jeune homme s'installe.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Bouleversé encore d'entendre de sa bouche des projets aussi irréalistes que vides de sens, des rêves fumeux et impossibles, de projets d'avenir proche aussi mirobolants et chimériques aussi...</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Situation d'incohérence absolue qui en appelle sans fin à de détestables cauchemars.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Rien n'est plus atroce ni plus déchirant qu'un enfant malade, n'est-il pas?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il se trame en lui, à chaque infime de l'instant, la partition secrète de l'étrange mystère qui entoure sa propre énigme, avec cette terrifiante sensation qu'il existe là des pages manquantes au manuscrit.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et plus précisément, celles relatives à l'exact déterminé d'un hier souriant.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>C'est ainsi que gronde l'orage désormais, lacérant de ses griffes acérées le ciel bas de la conscience.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Rien n'est plus atroce ni plus déchirant qu'un enfant malade, non!</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Un fils, une blessure...</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>(FIN)</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
AMDhttp://www.lioneltardy.org/about.htmlAudition d'Isabelle de Silva, future présidente de l'Autorité de la Concurrencetag:www.lioneltardy.org,2016-10-12:58596432016-10-12T11:52:00+02:002016-10-12T11:52:00+02:00 Audition d'Isabelle de Silva en vue de sa nomination à la présidence de...
<p style="text-align: justify;">Audition d'Isabelle de Silva en vue de sa nomination à la présidence de l'Autorité de la Concurrence ... je l'interroge sur les dossiers ouverts et les moyens budgétaires mis à sa disposition face aux nouvelles missions que lui alloue régulièrement le législateur.</p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;">Mes questions :</span></p><p><iframe width="360" height="260" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4x3kxy" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/01/01/1472803535.jpg" target="_blank"><img id="media-5477253" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/01/01/3690976442.jpg" alt="14642519_10154445764660498_5484196862653977994_n.jpg" /></a></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlDUPES DE RIEN 7tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-10-06:58439902016-10-06T09:31:00+02:002016-10-06T09:31:00+02:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5446790" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/00/4092836406.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong>A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.</strong></span><br /><span style="color: #0000ff;"><strong>Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</strong> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>DUPES DE RIEN<br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong> 7</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong><strong><span style="font-size: 14pt;"> </span></strong></strong></span> <span style="font-size: 14pt; color: #008000;"><strong><strong><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mais enfin, ce n'est pas parce qu'on s'offre le luxe de ne pas toujours regarder la réalité en face que nous entretenons pour autant une relation lunaire avec le monde! </span></strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #008000;"><strong><strong><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L'illusion prend bien garde à n'autoriser aucune distance avec la perception. </span></strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #008000;"><strong><strong><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ce n'est pas elle qui perturbera la réelle profondeur d'un ciel pas plus qu'elle ne saurait occulter durablement la rotondité de la Terre. </span></strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #008000;"><strong><strong><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Après tout, il est aisé de refuser la manipulation, de réfuter une quelconque soumission à sa loi. </span></strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #008000;"><strong><strong><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">D'ailleurs, il n'est pas question de règles bien sûr. </span></strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #008000;"><strong><strong><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Parfois on joue à inventer, rien que pour soi. </span></strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #008000;"><strong><strong><span style="color: #000000; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Et, en présence de l'illusion, le regard se charge d'indulgence.</span></strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><strong>A SUIVRE...)</strong></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><strong>P. MILIQUE</strong></strong></span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlLABYRINTHE PRIMAIRE 4tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2016-07-11:58164752016-07-11T12:39:00+02:002016-07-11T12:39:00+02:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5397181" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/2873501543.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;"><strong>A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;"><strong>Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>LABYRINTHE PRIMAIRE<br /> 4</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>On le voit bien, la simplicité est donc tout sauf un art simple! <br />C'est pour cela que si l'on aspire maintenir l'autorité et à en préserver l'unité, il convient de ne pas lui attribuer de cadre trop rigide. </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>Le dépouillement ne se pense pas, et il n'est guère besoin de bâtir des références pour conjurer la nouveauté!<br /> Faire une synthèse de tout cela en allant du général au particulier s'avère, de fait, rapidement non advenu.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>Les retentissements perceptibles au fil du quotidien semblent en exclure toute velléité de perspective.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><strong> Il y est ainsi développé, de manière claire et précise, qu'il ne sert vraiment pas à grand chose de trop intellectualiser l'évidence.<br />Tout un chacun a déjà compris que le sourire de la Joconde s'obstinera toujours à échapper à l'analyse, que les moutons prendront toujours un malin plaisir à compter davantage de brins d'herbes avant de s'endormir, et que la ligne d'horizon, un peu espiègle, s'attachera à ne se déplacer qu'avec l’œil frisé du bon sens, tandis que les marchands de sable ne seront jamais concrètement des sorciers. <br />Non, il n'est rien de facile vraiment.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>( A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlBREXIT: une chance pour refonder l'Europetag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2016-06-24:58187272016-06-24T09:07:00+02:002016-06-24T09:07:00+02:00 La construction européenne a été marquée, dès les années 1950, par une...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/3949448365.jpg" target="_blank"><img id="media-5401779" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/1974232208.jpg" alt="europe,brexit,royaume uni,grande bretagne,construction européenne,autorité,démocratie,subsidiarité,michel rocard" /></a>La construction européenne a été marquée, dès les années 1950, par une tension entre deux logiques. Une logique centralisatrice, technocratique et fort peu démocratique (celle qui l'a emporté), et une logique marquée par le <strong>principe de subsidiarité</strong>, qui signifie: traiter politiquement les questions au plus près des problèmes. Ne pas faire trancher à Bruxelles ce qui peut l'être à Noyon.</p><p>Au sujet de cette <strong>décevante Europe dominée par le triomphe d'un modèle d'autorité <em>top-down</em></strong>, <a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/debat/journees-de-bruxelles/20151127.OBS0263/michel-rocard-l-europe-c-est-fini-on-a-rate-le-coche.html">Michel Rocard </a>déclarait, en novembre 2015: "<span style="background-color: #ffff99;">l'Europe c'est fini, on a raté le coche</span>" (<a href="http://tempsreel.nouvelobs.com/debat/journees-de-bruxelles/20151127.OBS0263/michel-rocard-l-europe-c-est-fini-on-a-rate-le-coche.html">lien</a>).</p><p>Ne soyons pas sévères avec les Britanniques, qui viennent de trancher pour le <strong>BREXIT</strong>. Il y a certes une <strong>part d'égoïsme</strong> dans leur démarche, mais aussi <strong>une saine manifestation démocratique</strong> d'un rejet de cette Europe <em>top-down</em> qui a échoué et perdu sa légitimité populaire. L'Europe n'est pas morte. En rejetant l'Europe bruxelloise actuelle et ses clergés technocratiques, les Britanniques invitent même plus que jamais leurs amis européens à refonder un "vivre-ensemble" marqué par moins d'obésité institutionnelle, plus de respect de la volonté des citoyennes et citoyens, et une capacité de décision renforcée car plus légitime.</p>
AMDhttp://www.lioneltardy.org/about.htmlAudition de Gérard Rameix, président de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF)tag:www.lioneltardy.org,2016-05-31:58092502016-05-31T19:21:00+02:002016-05-31T19:21:00+02:00 Audition en commission des finances de Gerard Rameix, president de l'AMF...
<p style="text-align: justify;">Audition en commission des finances de Gerard Rameix, president de l'AMF (Autorité des Marchés Financiers).</p><p style="text-align: justify;">Je l'ai interrogé sur le projet de loi Sapin 2, en cours d'examen, qui renforce les pouvoirs de l'AMF sans moyens supplémentaires, en particulier sur l'article 7 concernant les lanceurs d'alerte.</p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;">Mes questions :</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="260" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4dord4" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /><br /><a href="http://www.lioneltardy.org/media/02/01/2377964039.jpg" target="_blank"><img id="media-5384864" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/02/01/4232530381.jpg" alt="rameix,amf,autorité,marchés,financiers,sapin 2" /></a></p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlQu’est-ce qui est vraiment en cause : la laïcité ou bien l’autorité ?tag:pdf31.hautetfort.com,2016-02-20:57625722016-02-20T09:28:00+01:002016-02-20T09:28:00+01:00 Publié par Guy Jovelin le 20 février 2016 Source : Boulevard...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 20 février 2016</p><header class="entry-header"><div class="entry-thumbnail"><span style="font-size: 10pt;"><a class="fancybox" href="http://fr.novopress.info/wp-content/uploads/2016/02/laicit%C3%A9inchallah.jpg"><img class="attachment-custom-top wp-post-image" src="http://fr.novopress.info/wp-content/uploads/2016/02/laicit%C3%A9inchallah.jpg" alt="laicitéinchallah" width="600" height="363" /></a></span></div><div class="simple-sharer"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Source : <a title="Qu’est-ce qui est vraiment en cause : la laïcité ou bien l’autorité ?" href="http://www.bvoltaire.fr/mariedelarue/quest-vraiment-cause-laicite-bien-lautorite,239469" target="_blank">Boulevard Voltaire</a></strong></span></div></header><div class="entry-content"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Ce n’est pas le refus de la laïcité qui nous tue, c’est notre lâcheté !</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’école hier, aujourd’hui l’hôpital : tous les jours, les « institutions » de la République et leurs représentants (pompiers, policiers, magistrats) sont en butte à une contestation de plus en plus décomplexée et même revendiquée de ce qui fait les fameuses « valeurs de la République ». Celles que, par ailleurs, on nous serine tant – en tête, la laïcité. Alors on pond des textes, des manuels, des « aides à… », des chartes, comme celle qui est proposée aujourd’hui aux hôpitaux français.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Des textes au kilomètre, depuis des années, et qu’on se garde bien d’appliquer, la France étant ce pays fort prétentieux où l’« on ne cesse de voter des lois au nom des grands principes qu’on refuse d’appliquer au nom des grands sentiments ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Christian de Moliner rapportait fort bien ici même, hier, les résultats de l’enquête (c’est-à-dire les faits) qui ont conduit nos crânes d’œuf à rédiger ce nouveau Guide de l’Observatoire de la laïcité censé porter assistance à des hospitaliers qui n’en peuvent, mais. Foutaise, une fois de plus, car le mal qu’on a laissé métastaser dans tous les rouages de nos vies est devenu intraitable.</span><br /><span id="more-198480" style="font-size: 10pt;"></span><br /><span style="font-size: 10pt;">Interrogée jeudi matin par Yves Calvi sur RTL, Isabelle Lévy, conférencière et auteur de Menaces religieuses sur l’hôpital, ne cachait pas sa fureur face à cette mesure de pure façade. Tout d’abord, si le guide s’appuie en grande partie sur ses travaux, on s’est bien gardé de la consulter ! « Ils ont peur de la vérité », dit-elle. Une vérité bien plus dérangeante que ce qu’on nous raconte. Ainsi, rappelle Isabelle Lévy, « on a déjà sorti une circulaire en 2005 à propos du respect de la laïcité dans le milieu hospitalier. Aujourd’hui, cette circulaire n’est pas appliquée parce qu’elle n’est pas connue. Et même si elle l’est, les directeurs comme les personnels d’encadrement ont peur des représailles et ne l’appliquent pas. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Car si l’on connaît à peu près tous, désormais, les exigences d’un public de plus en plus difficile à gérer (refus de se laisser soigner par un homme, tabous sur la nourriture, omniprésence des familles, violences, etc.), on se garde bien de dire que le problème devient aussi alarmant côté personnels ! Des gens qui posent leurs conditions lors de l’entretien d’embauche et auxquels on cède par manque de personnel à recruter.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Alors, on passe même sur les impératifs d’hygiène : « Vous avez de nombreuses femmes qui travaillent avec des manches longues dans les services, ce qui est absolument interdit. Et les chefs de service se taisent, car ils ont peur des représailles. Certaines infirmières disent : “Je ne vais rien dire, sinon j’ai peur de me faire tabasser sur le parking.” On en est là ! » Une auditrice évoque ainsi au téléphone l’aide-soignant qui a refusé de l’aider à se déplacer au lendemain d’une opération : il ne voulait pas toucher une femme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Quand on en est là, le problème n’est pas la laïcité, le manque d’aumôniers ou le nécessaire recours aux psys (sic) pour contraindre des fanatiques à accepter ce que des présupposés religieux leur interdiraient. Il est dans la déconfiture d’une société qui ne sait plus ce qu’est le droit, le juste, le sensé ; qui surtout ne veut plus l’imposer. Une société que le seul mot d’autorité fait trembler, terrifiée qu’elle est par son ombre et les fantasmes d’une histoire erronée qu’elle traîne à ses basques. Au nom des libertés individuelles et du relativisme culturel, nous battons en retraite depuis des décennies, laissant pousser des générations hors de toute contrainte.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Ce n’est pas le refus de la laïcité qui nous tue, c’est notre lâcheté !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Marie Delarue</strong></span></p></div>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlEx-évangéliques, des Congolais franciliens se tournent vers l'islamtag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2016-02-16:57605602016-02-16T08:19:00+01:002016-02-16T08:19:00+01:00 En préparant hier un cours sur l'islam en île-de-France, donné ce matin,...
<p><a href="http://dkm-tv.com/2015/10/30/diaspora-religion-france-decus-par-les-pasteurs-de-nombreux-jeunes-congolais-se-tournent-vers-lislam/"><img id="media-5295195" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/1205422894.jpg" alt="mosquee-Evry.jpg" /></a>En préparant hier un cours sur l'islam en île-de-France, donné ce matin, j'ai découvert ce reportage intéressant sur <strong>des jeunes Congolais d'île-de-France qui ont "quitté le milieu" évangélique</strong>, en raison des dérives qu'ils disent y avoir vues, pour <a href="http://dkm-tv.com/2015/10/30/diaspora-religion-france-decus-par-les-pasteurs-de-nombreux-jeunes-congolais-se-tournent-vers-lislam/">se tourner vers l'</a><strong>islam</strong>. "Ces jeunes expriment souvent un rejet des méthodes des pasteurs évangélistes qui peuplent la banlieue parisienne", nous dit l'article.</p><p>Phénomène de fond, ou scénarios marginaux ? L'article en question ne donne aucun élément quantitatif qui permette d'évaluer l'ampleur du mouvement.</p><p><a href="http://dkm-tv.com/2015/10/30/diaspora-religion-france-decus-par-les-pasteurs-de-nombreux-jeunes-congolais-se-tournent-vers-lislam/"><strong>Lien.</strong></a></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlLes ”attestants”, mobilisation protestante au sein de l'EPUFtag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2016-01-16:57451032016-01-16T00:00:00+01:002016-01-16T00:00:00+01:00 Lorsque l' EPUF avait décidé, le 17 mai 2015, d'ouvrir la possibilité de...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/2790971895.jpg" target="_blank"><img id="media-5267780" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/3687147671.jpg" alt="cbretonnes.jpg" /></a>Lorsque l'<strong>EPUF</strong> avait décidé, le 17 mai 2015, d'ouvrir la possibilité de bénir les couples homosexuels, il n'avait échappé à personne que le texte argumenté et nuancé présenté à l'appui de cette décision ne comportait aucune référence biblique, excepté un verset (<em>1 Pierre 3:9</em>) utilisé hors contexte (comme le feraient certains fondamentalistes).</p><p>Le sociologue et l'historien rappelleront d'autant plus que les étiquettes ne suffisent pas à renseigner sur l'identité des églises: des églises peuvent fort bien ne pas mettre le terme "protestant" dans leur label, mais fonctionner de manière protestante (appuyées sur le principe du <em>Sola Scriptura</em>), tout comme des églises peuvent utiliser le terme dans leur dénomination, tout en s'éloignant de l'identité protestante.</p><p> C'est autour de ces questions, et portés par un souci revendiqué de replacer le référentiel biblique au coeur du positionnement théologique et éthique, qu'une minorité active, au sein de l'<strong>EPUF</strong>, s'est constituée en courant, <a href="http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Un-courant-des-attestants-voit-le-jour-chez-les-protestants-2015-06-16-1324181">"les attestants"</a>, qui tiennent réunion aujourd'hui à Paris.</p><p>Le portail évangélique<a href="https://www.infochretienne.com/les-attestants-reformateurs-de-leglise-luthero-reformee/"><em> infochrétienne.com</em></a>, sympathisant du mouvement, lui a consacré un article et y interviewe l'une des organisatrices, la pasteure Caroline Bretones (<a href="https://www.infochretienne.com/les-attestants-reformateurs-de-leglise-luthero-reformee/"><strong>lien</strong></a>).</p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlLe papyrus de César: le manuscrit fondateur comme outil de légitimitétag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2016-01-10:57424402016-01-10T00:15:00+01:002016-01-10T00:15:00+01:00 Alors que le débat autour de la radicalité religieuse (et de la...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/4052628362.jpg" target="_blank"><img id="media-5262562" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/743983413.jpg" alt="bd,didier conrad,jean-yves ferri,astérix,astérix et obélix,le papyrus de césar,césar,la guerre des gaules,autorité,légitimation,pouvoir,coran,bible,frank giroud,le décalogue,qumran,eliette abécassis,stéphane gemine,religion,monothéisme" /></a>Alors que le débat autour de la radicalité religieuse (et de la déradicalisation) bat son plein, il est amusant de remarquer que le dernier <em><strong>Astérix et Obélix</strong></em>, piloté désormais par la paire <strong>Didier Conrad</strong> et<strong> Jean-Yves Ferri</strong>, offre quelques pistes de réflexion bien senties.</p><p>Ce 36e opus, intitulé <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Papyrus_de_César">Le papyrus de César</a>, traite en effet, sous l'angle de la comédie politique d'un sujet également familier aux historiens des religions: celui de <span style="background-color: #ffff99;">la constitution d'un manuscrit autorisé, officiel, unique, destiné à défendre UNE vérité</span>, celle du leader charismatique à l'origine du projet. En l'occurrence ici, il s'agit de Jules César et de sa <em>Guerre des Gaules</em>. </p><p>Pas question que ce manuscrit contienne un récit gênant (celui de la résistance du village d'Astérix)! Tout sera fait pour uniformiser la seule version autorisée, et détruire toute trace de texte perturbateur. </p><p>Car la <em>Guerre des Gaules</em> doit fonder la réussite ultérieure du projet impérial de César!</p><p>Autour de cette problématique centrale, servie par un scénario astucieux, un dessin irréprochable et des dialogues qui font mouche, les personnages s'animent, s'enflamment, se mobilisent: car la légitimité de la saga de César, la véracité du Grand récit qui fonde son autorité et son empire, dépendent de la constitution, ou non, d'un manuscrit unique. Un manuscrit voué à UNE vérité officielle, celle de César.</p><p>Point n'est besoin d'avoir le savoir druidesque de Panoramix pour se rendre compte que cet enjeu traverse aussi les grands monothéismes, autour de leurs textes fondateurs. Avec ce doute, souvent soulevé:<strong> et si LE manuscrit retenu aujourd'hui avait éliminé, en cours de route, des textes différents, perturbateurs, hétérodoxes.... mais porteurs de vérité?</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/805366858.jpg" target="_blank"><img id="media-5262552" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/288907397.jpg" alt="DSC07883.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">"Il ne faut pas croire tout ce qu'on écrit"</p><p style="text-align: center;">Conseil d'Obélix (vignette de la dernière page du Papyrus de César) </p><p> </p><p>Dans le cas du <strong>Coran</strong>, cette réflexion a été notamment traitée par <strong>Frank Giroud</strong> dans la série BD en 11 volumes, chez Glénat, qu'il a créée. Intitulée <strong><em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Décalogue_(bande_dessinée)">Le décalogue</a></em></strong>, déployée entre 2001 et 2003, elle traite de l'hypothèse suivante: et s'il existait un texte oublié, via un livre dérangeant appelé <em>Nahik</em>, qui transcrirait une révélation particulière du prophète Mahomet, qui remettrait en cause la version autorisée du Coran, et, par là-même, l'islam? </p><p><img id="media-5262545" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/00/1730397645.jpg" alt="qumran02couv.jpg" />Dans le cas du christianisme, on retrouve une problématique très similaire dans les trois tomes de la BD <em><strong><a href="http://www.bedetheque.com/serie-4473-BD-Qumran.html">Qumran</a></strong></em> (chez Glénat également), adapté d'un roman d'<strong>Eliette Abécassis</strong>. Parmi les célèbres <em>Manuscrits de la Mer morte</em> découverts en 1947, des vols ont eu lieu. Ari et Alex enquêtent, au travers d'aventures levantines dessinées par <strong>Stéphane Gemine</strong>. Parmi les rouleaux dérobés, le "rouleau du messie".... texte perturbateur qui risque de remettre en cause le "canon" chrétien autorisé, et par là même, le christianisme tel qu'il s'est constitué!</p><p>On l'aura compris, <strong><em>Le papyrus de César</em></strong>, derrière son apparente légèreté, s'inscrit dans le contexte plus large d'une production de BDs intelligentes et ambitieuses. Plus ou moins réussies, elles rejoignent des thématiques de recherche forte sur les grandes religions et sur les mécanismes de légitimation par le livre.</p><p> </p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlHourrah pour Laurent Fabius, architecte de la COP 21tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2015-12-16:57315992015-12-16T00:00:00+01:002015-12-16T00:00:00+01:00 Attentif à l'actualité, ce blog ne pouvait pas ne pas tirer un grand...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5241759" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/2592495222.jpg" alt="16498843.jpg" /></p><p style="text-align: left;">Attentif à l'actualité, ce blog ne pouvait pas ne pas tirer <span style="background-color: #ffff99;"><strong>un grand coup de chapeau à Laurent Fabius et son équipe</strong></span> pour le <span style="background-color: #ccffcc;"><strong>très remarquable succès de la COP 21 à Paris</strong></span>, sur la base d'un accord ambitieux et unanime atteint le 12 décembre 2015. Un énorme pas en avant, aux implications humaines colossales, tant le changement climatique impacte déjà des centaines de millions d'individus, souvent menacés à court ou moyen terme dans leur survie.</p><p>Cette excellente nouvelle (qui fait particulièrement du bien par les temps qui courent) invite aussi à souligner d'un point de vue sociologique,<strong> les conditions et les limites d'une institutionnalisation performante</strong>.</p><p>L'historien <strong>Pierre Chaunu</strong> avait coutume de dire qu'"<span style="background-color: #ffff99;">il y a deux sortes d'institutions, celles qui marchent mal, et celles qui ne marchent pas du tout</span>". Cette COP21 relève de la première catégorie, et on s'en réjouit!</p><p>Mais pourquoi cela a fonctionné contre vents et marées?</p><p><strong>Mary Douglas</strong>, dans son classique <em><a href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Comment_pensent_les_institutions-9782707142429.html">Comment pensent les institutions</a></em>, souligne que même si "les institutions n'ont pas de cerveau", elles tendent à imposer des cadres et des limites, à l'intérieur desquels les individus sont amenés à penser.</p><p><a href="http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Comment_pensent_les_institutions-9782707142429.html"><img id="media-5241760" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/748604721.gif" alt="9782707142429.gif" /></a>Elle explique aussi que<strong> le maintien de l'institution n'est pas tant menacé par des dangers extérieurs, que par l'incertitude quant à l'implication de ses membres</strong>.</p><p>L'implication des membres, voilà l'affaire! Comment l'obtient-on? Que nous apprend l'exemple de la COP21 parisienne? On y découvre d'abord une institutionnalité ambitieuse, mais temporaire, se rapprochant des modes du "<strong>contrat d'objectif</strong>" et du "<strong>contrat de prestation</strong>", nouvelles formes de gouvernementalité qui ciblent des buts très précis, en fournissant une règle du jeu, de la transparence et une implication de tous les acteurs (par le contrat), aux effets motivants.</p><p>L'institution existe pour un but à accomplir. Elle n'existe pas pour elle-même, ne vise pas en priorité sa propre pérennisation, ni à développer son embonpoint (à l'inverse du "mille-feuille territorial" français qui empile les souverainetés, les baronnies, les permanents politiques, aux frais des citoyens qui ploient sous l'impôt).</p><p>On découvre aussi une très large ouverture de la COP 21 aux <strong>sociétés civiles</strong>, aux <strong>acteurs et ONGs de terrain</strong>, via une formidable circulation de l'information qui a permis aux décideurs de savoir précisément de quoi il retourne, à l'inverse d'une classe politique française "dans sa bulle", en déphasage dramatique avec <strong>le pays réel</strong>.</p><p>On découvre enfin que la COP 21 a su aussi s'appuyer sur l'autorité, le courage et, disons-le, le <strong>charisme personnel</strong> de Laurent Fabius. Cet homme a ses limites, on peut, sur d'autres dossiers, contester tel ou tel aspect de sa gestion. Mais lors de la COP 21, et durant les longs mois de préparation et de dur labeur qui ont précédé, il s'est transcendé. Il a fixé un cap clair, a osé prendre des risques, et n'a jamais flanché. Un capitaine qui tient le gouvernail par gros temps, plutôt qu'une girouette qui suit le vent dominant.</p><p>Souplesse, forme contractuelle, ouverture aux sociétés civiles et appoint d'une autorité charismatique qui sait incarner l'objectif à atteindre: les ingrédients d'une formidable COP 21.</p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes peuples européens sont-ils en manque de chefs ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-11-03:57080752015-11-03T10:00:00+01:002015-11-03T10:00:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Caroline Galactéros ,...
<p><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Caroline Galactéros</strong>, cueilli sur le site du <a href="http://www.lefigaro.fr/vox/"><em>Figaro Vox</em></a> et consacré au besoins de figures politiques représentant l'autorité et la responsabilité. Docteur en science politique, Caroline Galactéros est l'auteur de <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2013/06/09/manieres-du-monde-manieres-de-guerre.html"><strong><em>Manières du monde, manières de guerre</em></strong></a>(Nuvis, 2013).</span> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5198746" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/1011564093.jpg" alt="Poutine_Orban.jpg" width="418" height="279" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Poutine, Orban : pourquoi les autocrates séduisent à l'Ouest</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comme les grands fauves, survivants incompris et pourchassés d'un temps révolu, ils se sentent, se reconnaissent, se respectent, même dans l'opposition farouche, et d'une certaine façon aussi se serrent les coudes. Ils méprisent souverainement la faiblesse de leurs interlocuteurs qui leur parlent morale pour masquer leur idéalisme impuissant ou leur cynisme au petit pied. Ils tiennent pour indispensable la centralité de la décision et l'autorité sur leur «peuple» qu'ils ne réduisent pas à une «population» mais entendent guider vers un horizon de puissance et d'influence peut-être contestable mais au moins défini et clair. Pour eux, le collectif est plus que la somme des intérêts particuliers ; il doit incarner quelque chose de plus grand que soi. Ils ont compris que la clef de la popularité durable réside dans le courage de l'impopularité immédiate.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le Moyen-Orient ensanglanté est désormais le théâtre central de l'affrontement de deux modèles d'hommes politiques, et dans ce combat, les démocraties européennes ne tiennent plus le manche. Elles prétendent incarner le stade abouti du Progrès humain, du Vrai, du Juste et du Bon, mais sont en pleine crise sociale, morale et politique. Une crise aigüe de la représentativité et de la crédibilité de leur personnel politique lui-même. Elles prennent de plein fouet l'affirmation de pouvoirs plus directs, confiants et déterminés qui leur jettent le gant et remportent la mise. La Russie, la Chine, l'Iran, les figures autoritaires d'un Assad, d'un Erdogan ou d'un al Sissi incarnent chacune à leur manière ce renversement des modèles de pouvoir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Alors, on moque leurs ambitions pour les décrédibiliser, on les insulte pour ne pas avoir à les écouter, on cherche à les confondre avec des figures ultimes de la régression, en l'espèce celles des chefs sanguinaires de groupes islamistes aussi diaboliques que charismatiques, qui revendiquent eux aussi le statut «d'Etat» et le mettent en œuvre sur un mode structuré et centralisé qui nous laisse pantois.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La vérité est que nos vieilles structures institutionnelles sont impuissantes à tempérer l'agressivité et l'influence de ces «nouveaux acteurs». Ce retour de bâton de la verticalité politique répond à la dématérialisation massive de l'économie (dans le sillage de l'explosion du numérique), à «l'horizontalisation» des rapports sociaux, au développement de «communautés» de toute nature qui revendiquent leur «exterritorialité» et remettent en cause les notions d'Etat, de nation et de citoyen, ravalé au rang de pur consommateur de services prétendument gratuits. Le projet presque abouti de cités flottantes dans les eaux internationales, à l'abri de toute contrainte fiscale ou sociale en est sans doute un avatar extrême. L'Etat y est vu comme une structure inefficace et gourmande vivant sur le dos des nouveaux capitalistes libertariens de l'ère numérique. Ces «cités» ne sont plus des lubies de savant fou. C'est pour demain…mais ce ne sera pas pour vous! Ces enclaves sont réservées à ceux qui pourront se permettre cette sortie du magma populeux condamné lui à l'ordinaire de la vie en démocratie moderne.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'idée de l'Etat est donc partout en Occident mise à mal et assimilée à une régression sociale et économique, alors même que les frontières n'ont jamais été plus nécessaires pour rendre supportable la coexistence de sociétés humaines atomisées par l'ultra-individualisme et toutes en quête de sens, de structure, de «haut» et de «bas». Au point que nos vieux pays se hérissent de «murs» et clôtures dérisoires pour se protéger «d'invasions» diverses qu'ils n'osent plus contrôler ni même identifier. Or, c'est précisément pour avoir voulu abattre les frontières et mélangé tout et tous, pour avoir nié toute hiérarchie des valeurs et comportements, toute notion de «devoirs» imposés aux citoyens de l'ensemble européen, que l'Europe aujourd'hui se délite, se déchire et est prise d'assaut.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'Occident déboussolé s'est donc égaré dans ces utopies de fluidité et d'immatérialité et applique à tous les sujets cette vision horizontale de l'humanité. Quant au «politique» occidental, il suit. Il n'a plus rien à voir avec la figure d'un homme d'Etat. Nos politiciens se vautrent dans la «normalité» comme dans une fange miraculeuse. Depuis trop longtemps, ils se refusent à prendre le risque de guider le troupeau de leurs concitoyens repus et ombrageux. Ils ne font que relayer et inscrire dans la norme et la loi les «évolutions sociétales» de toutes natures censées représenter l'état présent de progrès et de modernité de leurs pays. C'est ce qu'ils appellent «gouverner». Mais personne ne gouverne ni ne dirige plus rien depuis longtemps. On «gère», on organise la concertation et le «dialogue social» permanents pour paralyser la décision, à la recherche du plus petit dénominateur commun que l'on fait passer pour la sanction vertueuse d'un choix majoritaire. On empile les couches de «représentants», on organise le clientélisme local, on achète la paix sociale (de plus en plus relative) et surtout, on ne promet plus rien de beau ou de grand. Pas de «sang et de larmes» non plus ; juste de rester vivants dans la grande tourmente d'un monde livré à la marchandise et aux marchands. Et l'abstention explose, et le désamour du politique, le désengagement, l'indifférence de nos concitoyens se consolident …Et les populistes se frottent les mains, prêts à rafler la mise.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce refus de l'obstacle, du risque, du courage et du choix, conduit évidemment nos politiciens à rejeter les figures de l'autorité politique qui osent bâtir leur crédibilité sur la rupture, l'exceptionnalité et parfois même l'exemplarité. Prendre le risque de l'impopularité pour construire l'avenir n'est plus envisageable, voire hautement dévalué au sein du monde politique occidental, unanime à taxer tout téméraire d'aventurisme, de démagogie voire de fascisme. Tandis que nous nous gargarisons de posséder des dirigeants «normaux», nous n'avons en fait que des politiques ordinaires qui tremblent devant la démocratie directe ou le simple vote de leur concitoyens furieux de leur impuissance manifeste et se savent si déconnectés de leurs mandants qu'ils préfèrent continuer à leur faire prendre à grands frais (la dette, les lois) des vessies pour des lanternes et à leur vendre de l'abandon et du renoncement pour de la liberté et du libre arbitre.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais il y a pire. Notre classe politique ne se contente pas de faire passer sa médiocrité pour une vertu. Nos dirigeants ne supportent plus ceux de leurs homologues internationaux qui usent et parfois abusent d'autorité. Pas une tête ne doit dépasser. Il faut dégommer les autocrates ou les despotes éclairés au plus tôt, les stigmatiser l'œil sombre et le doigt vengeur, en faire d'innommables tyrans ou, au mieux, des chefs de «démocratures» aux noirs desseins. Pourquoi? Pour leur substituer de soi-disant «modérés» plus représentatifs? En ce cas, c'est un échec complet et planétaire. Non! Il y a en creux une grande dose d'envie dans cette curée tragi-comique, de la jalousie dans cet opprobre courroucé et ces anathèmes ridicules. Ces hommes forts sont des offenses vivantes et bien trop résistantes à l'arasement impérieux des identités et volontés nationales récalcitrantes à l'ordre démocratique supérieur qui veut étendre ses bienfaits «naturels» à la planète entière.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">À l'aune de ce projet horizontal, toute «verticale du pouvoir» devient une infamie … Dès lors, les figures d'un Milosevic, d'un Saddam Hussein, d'un Kadhafi, d'un Assad leur sont insupportables. Comment font-ils pour rester au pouvoir en dépit de tant de morgue et de violence? Pourquoi diable leurs peuples les soutiennent-ils avec ferveur? Arriérés sans doute, n'ayant pas encore vu la lumière! Et il faut bien admettre que ces grands animaux politiques connaissent le communautarisme bouillonnant qui fragilise leurs Etats composites. Et ils font avec ; avec la main très lourde parfois. Pour préserver leur pouvoir certes mais aussi leurs Etats autrefois découpés sans vergogne et en dépit du bon sens par nos soins.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">A l'heure actuelle, parmi les «survivants» de notre vaste entreprise de «nettoyage» de l'anormalité politique, c'est sans doute Vladimir Poutine qui tient la corde. Quel scandale! Cet homme ose embrasser dans sa vision et ses discours toute l'histoire, sombre et lumineuse, de la Russie immémoriale! Et ça marche! Sa popularité ne faiblit pas tandis que nous nous éreintons vainement en génuflexions repentantes, les oreilles basses et le regard implorant, reniant allègrement les époques de l'histoire nationale qui nous ont placés à la tête d'un monde et d'un dessein. Au son du canon sans doute, car c'était alors ainsi que se forgeaient les empires. Au prix du sang versé aussi, le nôtre et celui de nos adversaires ou de nos conquêtes. Comment le nouveau Tsar peut-il, lors des cérémonies d'ouverture des jeux d'hiver de Sotchi, oser intégrer la période stalinienne à sa rétrospective poétique de l'histoire multiséculaire et grandiose de la Russie? C'est tout simple: il a conscience que l'Histoire est la chair même d'une nation. La modernité et ses utopies sont de chaque époque. Pardonner et «se pardonner» dans une communion collective les erreurs politiques passées permet de les inscrire dans une continuité historique et humaine, de réunir un peuple, de le grandir en le replaçant sur un horizon qui le transcende. C'est l'amnésie qui affaiblit l'imaginaire collectif et national en chacun de nous et aux yeux du monde. Sans mémoire du passé, l'avenir n'est qu'un abîme. Vladimir Poutine fait des liens entre les premiers Tsars, «blancs» puis «rouges» et lui-même. Il ne s'agit pas de le juger mais de le comprendre: Il fait de la politique…en Russie et désormais au Moyen Orient, où nous ne sommes pas encore revenus de son irruption militaire soudaine et décisive.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Sans doute est-il temps de s'interroger sur les qualités d'un bon dirigeant pour guider nos vieilles nations entre les écueils de la modernité. Au nom de quoi mon «semblable» devrait-il me diriger? Me «représente-il» efficacement uniquement parce qu'il me ressemble? Parce qu'il n'est ni ne pense rien de plus ou d'autre que moi? Dans ce cas, pourquoi lui plutôt qu'un autre ou que moi? Ne doit-il pas m'être supérieur, voir plus loin et mieux que moi, prendre de la hauteur, penser collectif, comprendre le monde et ses enjeux, avoir une volonté exceptionnelle et savoir l'imposer? L'homme d'Etat porte-il sa normalité en écharpe telle un titre de gloire? Ne devrait-il pas au contraire faire montre d'un tempérament et de qualités «extra-ordinaires» au sens propre du terme? L'exceptionnalité seule donne la légitimité et le temps pour réaliser un projet national dans le marigot infesté de crocodiles de la scène internationale. Surtout si l'on veut vous en empêcher.</span> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous baignons en Europe comme dans du formol, dans une illusion de paix et de prospérité qui endort nos peuples et nos élites, les empêchant de voir la menace qui monte, extérieure mais aussi intérieure. Cette menace, ce n'est pas l'Islam radical, qui n'est qu'un loup dans une bergerie dont les portes sont grandes ouvertes ; c'est le renoncement muet des Nations et des Etats à affirmer leur identité dans toute leur richesse, leur complexité, leurs paradoxes. En France, l'estime de soi nationale fond comme la banquise. L'heure est à la repentance, à l'automutilation collective jubilatoire pour complaire à ceux de nos partenaires ou adversaires qui nous contestent même les maigres vestiges de notre puissance enfuie. Cette honte de soi renforce le délitement de la cohésion nationale et du sentiment d'appartenance à un passé profond, riche, glorieux et aussi nécessairement douloureux. Il devient urgent de réfléchir aux ravages de notre célébration entêtée de la «normalité» en politique, cache misère de la déresponsabilisation et du renoncement à l'exercice difficile de l'autorité. Peut-on encore juger cette normalité salutaire ou ne serait-ce qu'utile au pays, quand celui-ci s'enfonce sans mot dire dans l'insignifiance politique et stratégique et pratique l'hypnose de masse sur sa population sommée de croire en des lendemains qui chantent? Chaque Etat, tous les Etats, ont besoin de figures politiques de l'autorité et de la responsabilité, imparfaites mais qui assument leurs choix et essaient d'incarner leur vision dans une action politique ambitieuse. Cela vaut mieux que ne rien oser, écouter tout le monde, faire plaisir à chacun, mettre en musique la cacophonie des corporatismes et des égoïsmes et appeler cela de l'Opéra. Forfanterie. Et forfaiture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Caroline Galactéros</strong> (<em>Figaro Vox</em>, 29 octobre 2015)</span></p></blockquote>
Yannick Ferhttp://yannickfer.hautetfort.com/about.htmlVient de paraître : Femmes et pentecôtismestag:yannickfer.hautetfort.com,2015-09-26:56905952015-09-26T16:14:00+02:002015-09-26T16:14:00+02:00 Sous la direction de Gwendoline Malogne-Fer et Yannick Fer Femmes et...
<p><img id="media-5167023" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://yannickfer.hautetfort.com/media/01/02/3325107855.jpg" alt="1erecouv.jpg" />Sous la direction de Gwendoline Malogne-Fer et Yannick Fer<br /> <em><strong>Femmes et pentecôtismes. Enjeux d'autorité et rapports de genre</strong></em><br /> Genève, Labor & Fides, coll. "Enquêtes", 295 p., 2015.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Présentation</strong>. Né aux Etats-Unis au début du 20<sup>ème</sup> siècle, le pentecôtisme est un mouvement charismatique et conservateur qui s’est largement diffusé depuis lors sur tous les continents, à la faveur des migrations, de l’urbanisation et de la structuration d’Eglises transnationales. Le mouvement pentecôtiste est marqué par un paradoxe fort intriguant : d’un côté, on reconnaît aux femmes une capacité particulière et remarquable à entrer en relation avec Dieu ; de l’autre, on leur refuse le plus souvent l’accès aux postes de pouvoir au sein des églises. Les auteurs analysent ainsi la place des femmes dans ces différentes églises et la manière dont le pentecôtisme façonne les rapports de genre. Ils s’intéressent aux parcours de femmes prophétesses, évangélistes, pasteures ou épouses de pasteurs et aux « mouvements de femmes » et tentent de comprendre pourquoi l’organisation et la répartition sexuée des responsabilités sont généralement plus favorables aux hommes. A partir d’enquêtes minutieuses portant sur un ensemble inédit d’églises et de mouvements pentecôtistes, les auteurs éclairent les relations entre expériences charismatiques, conservatisme moral et conditions des femmes au sein d’un des courants majeurs du christianisme mondial.</p><p>On peut consulter la table des matières en cliquant <a id="media-5167021" href="http://yannickfer.hautetfort.com/media/01/02/1296029402.pdf">ici</a>.</p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlPASSAGER CLANDESTIN 2tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-09-02:56453822015-09-02T15:26:00+02:002015-09-02T15:26:00+02:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5083240" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/01/1619176493.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>PASSAGER CLANDESTIN</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>2</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il n'est besoin d'une mémoire ni prodigieuse, ni sélective,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pour accéder à l'envers du décor, aux chances compromises</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et aux risques non courus qu'il faut passer par pertes et profits.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Un jour, on se perçoit tel le passager clandestin de son propre passé.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il convient de démêler les chronologies personnelles embrouillées,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et de corriger les fourvoiements où rejeter les expériences précédentes,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui résument l'histoire, s'apparente à de biens inutiles coups de force.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le bon sens l'affirme: il est important de bien vivre avec son âge!</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Sachons ralentir sa progression afin que jamais il ne nous rattrape.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(FIN)</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlVoyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec les autoritéstag:www.chemindamourverslepere.com,2015-07-11:56552072015-07-11T04:35:00+02:002015-07-11T04:35:00+02:00 Vendredi 10 juillet 2015 - Paraguay 18h45 - Rencontre avec les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Vendredi 10 juillet 2015 - Paraguay</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">18h45 - Rencontre avec les autorités et le corps diplomatique dans le jardin du Palais de Lopez <em>(00h45 heure française)</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><iframe width="420" height="236" src="https://www.youtube.com/embed/c4O92gZD1fo" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Après une cérémonie d’accueil haute en couleurs sur le tarmac de l’aéroport d’Asuncion, le Pape s’est rendu à la nonciature apostolique, où il réside pour toute la durée de son séjour paraguayen, avant de partir pour le Palais présidentiel de Lopez. Sur le chemin de la nonciature au palais, le Pape a fait une halte qui n'était pas prévue au programme : la voiture du Pape s'est en effet arrêtée devant une prison pour femmes ; de l'intérieur de l'établissement pénitentiaire, une cinquantaine de détenues a alors entonné un chant préparé tout spécialement à l'intention du Saint-Père.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Première rencontre de cette journée, au Palais présidentiel Lopez, celle avec le Président Horacio Cartès. Avant la présentation des délégations respectives, les deux chefs d'Etat ont procédé au traditionnel échange de cadeaux. Le Pape argentin a offert un cadre en mosaïque représentant Marie, Mère de l'Eglise, une copie de l'image que le St Pape Jean-Paul II avait fait installer sur un des murs extérieurs du Palais apostolique, au-dessus de la Place Saint-Pierre. Le Président Cartès a pour sa part offert au Pape un poncho blanc ainsi qu'un maillot de football portant l'inscription « Papa Francisco ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Hommage au peuple paraguayen</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Deuxième rencontre, dans le jardin du Palais de Lopez, avec les autorités politiques du pays. Devant elles, le Pape a évoqué l’histoire douloureuse du Paraguay marquée par « la terrible souffrance de la guerre, l’affrontement fratricide, le manque de libertés, et les violations des droits de l’homme » ; allusions aux guerres meurtrières qui ravagèrent le pays, - notamment celle de la Triple Alliance contre le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay (1865-1870), la Guerre du Chaco, contre la Bolivie (1932-1935), et à la dictature du général Alfredo Stroessner (1954-1989). Et le Saint-Père de rendre hommage à ces « milliers de paysans paraguayens simples » qu’il considère comme les « véritables protagonistes » de l’histoire de ce peuple ; et de saluer « avec émotion et admiration », le rôle des femmes paraguayennes en ces moments tragiques de l’histoire du pays. « Sur leurs épaules de mères, épouses, et veuves, elles ont porté la plus grande charge, et ont su faire avancer leurs familles et leur pays, en insufflant auxnouvelles générations l’espérance d’un lendemain meilleur ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">La mémoire aide à construire la paix</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le Pape est ensuite revenu sur un thème qui lui est cher, et qu’il avait également évoqué devant les Boliviens, lors de la Messe à Santa Cruz, jeudi, celui de la mémoire : « Un peuple qui oublie son passé, son histoire n’a pas de racines, pas d’avenir. La mémoire (…) transforme le passé en source d’inspiration pour construire un avenir de convivialité et d’harmonie, en nous rendant conscients de la tragédie et de l'absurdité de la guerre », a-t-il soutenu avant de lancer un appel à la paix : « Plus jamais de guerres entre frères ! Construisons toujours la paix ! ». La paix entre nations et peuples, mais également une « paix de tous les jours », par des gestes concrets, au quotidien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Un développement économique qui exclut les faibles n'est pas un développement</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Après l’évocation du passé, le Pape s’est attardé sur le présent du Paraguay, le « cœur de l'Amérique », l’un des pays plus pauvres du continent, l’encourageant dans « la construction d’un projet démocratique stable », processus initié depuis quelques années ; saluant également les efforts déployés en vue d’une meilleure croissance économique, d’un meilleur accès à l’éducation et aux soins. Ces efforts doivent continuer « jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’enfants sans accès à l’éducation, de familles sans foyers, d’ouvriers sans travail digne, de paysans sans terre à cultiver, et tant de personnes obligées à émigrer vers un avenir incertain ; qu'il n'y ait plus de victimes de la violence, de la corruption et du trafic de stupéfiants ». Et le Souverain Pontife de rappeler qu’un « développement économique qui ne tient pas compte des plus faibles et les plus défavorisés n’est pas un vrai développement ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a href="http://fr.radiovaticana.va/news/2015/07/11/le_pape_encourage_le_paraguay_sur_la_voie_de_la_justice_sociale/1157591" target="_blank"><span style="color: #008080;">Radio Vatican</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le <span style="color: #008080;"><a href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2015/july/documents/papa-francesco_20150710_paraguay-autorita.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">site internet du Vatican</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Texte intégral original en espagnol sur le <span style="color: #008080;"><a href="http://w2.vatican.va/content/francesco/es/speeches/2015/july/documents/papa-francesco_20150710_paraguay-autorita.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">site internet du Vatican</span></a></span>.</span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlLUEURS IRIDESCENTES 2tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-04-23:55437572015-04-23T10:30:00+02:002015-04-23T10:30:00+02:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><img id="media-4878698" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/1492060362.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></span></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>LUEURS IRIDESCENTES</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> 2</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le temps qui passe fait preuve de beaucoup d'application pour manier le paradoxes. </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>En un désordre apprêté de sa logique secrète, ceux-ci s'emploient à formuler le mobile, le mouvant et le labyrinthique.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Les mots échangés, majestueux et fragiles, engendrent de la dissonance ou, par un jeu de reflets complexes, des silences qui sonnent faux. </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tout cela ne va pas sans déchirement bien sûr. </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ainsi, pour tenter de concilier le plus possible de ces contradictions, il est salvateur de s'en remettre au théâtre des émotions effleurées. </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Celles-là même qui en entretiennent la majesté.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLa crise de l’école a fondamentalement des causes idéologiques...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-03-02:55687822015-03-02T10:00:00+01:002015-03-02T10:00:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d' Alain de Benoist , cueilli...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'<strong>Alain de Benoist</strong>, cueilli sur <a href="http://www.bvoltaire.fr/"><em>Boulevard Voltaire</em></a> et consacré </span><span style="font-size: small;">à la crise de l'école...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4341755" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/2292600298.png" alt="alain de benoist,turbocapitalisme,hollande,taubira,révolution" width="266" height="299" /></p><p> </p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>« La crise de l’école a fondamentalement des causes idéologiques »</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Après les incidents suscités dans les écoles par le refus de certains élèves d’observer une minute de silence en hommage aux morts de <em>Charlie Hebdo</em>, Najat Vallaud-Belkacem annonce le lancement d’un vaste programme de <em>« formation des futurs citoyens aux valeurs de la République »</em>. Elle ajoute que <em>« les candidats professeurs seront désormais évalués sur leur capacité à faire partager les valeurs de la République »</em>. Qu’est-ce que cela signifie ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les <em>« valeurs de la République »</em> qu’on invoque aujourd’hui rituellement se ramènent à un seul et unique concept : la laïcité. Une laïcité qui n’est pas la laïcité <em>« prudentielle »</em> dont parlait Émile Poulat, mais une sorte de nouvelle religion publique qui, pour s’imposer, exige que l’enfant soit soustrait à toute appartenance, à toute croyance, à toute identité héritée. C’est le principe même de la métaphysique progressiste : l’idée qu’une société libre et fraternelle ne pourra naître que de la ruine de toutes les formes particulières d’enracinement. C’est aussi l’idéal d’une société censée se composer de sujets autosuffisants, sans aucune forme d’engagement ni d’attachement mutuel autre que volontaire, rationnelle ou contractuelle. Vincent Peillon l’avait d’ailleurs dit sans fard : l’école doit <em>« arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel »</em>. Pour les modernes, être libre, c’est être indéterminé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le postulat de base est que des élèves que l’on aura coupé de leurs racines seront plus portés à la <em>« tolérance »</em>. En termes clairs : les enfants d’origine immigrée se sentiront moins étrangers en France quand les jeunes Français se sentiront eux-mêmes étrangers chez eux. Ce n’est évidemment qu’un vœu pieux, car l’indistinction généralisée est fondamentalement polémogène. C’est en outre un détournement évident du rôle de l’école.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>L’institution scolaire se porte déjà très mal. D’innombrables livres sont parus ces dernières années pour dénoncer la baisse de niveau d’une école transformée en <em>« fabrique de crétins »</em> (Jean-Paul Brighelli). La faute aux réformes ? Aux enseignants ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cessons de croire que les enseignants sont pour la plupart des <em>« soixante-huitards attardés »</em>. Ce sont au contraire dans leur immense majorité des fonctionnaires conformistes, qui gèrent les choses comme ils peuvent, leur principal souci étant de se conformer à l’injonction qui leur est faite d’éviter de <em>« faire des vagues »</em>. Quant aux incessantes réformes adoptées par des gouvernements de droite ou de gauche depuis cinquante ans, elles ont en général aggravé la situation. Mais il est parfaitement inutile de s’obnubiler sur elles si l’on ne comprend pas de quelle idéologie elles relèvent. La crise de l’école a fondamentalement des causes idéologiques. J’en distinguerai au moins quatre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La première est celle dont j’ai déjà parlé. On peut la résumer d’une formule : <em>le refus de transmettre</em>. François-Xavier Bellamy, dans son excellent ouvrage intitulé <em>Les déshérités</em>, rapporte ces mots d’un inspecteur général de l’Éducation nationale qui l’avaient profondément marqué quand il était jeune enseignant : <em>« Vous n’avez rien à transmettre »</em> ! Dans cette perspective, la transmission de la culture est automatiquement suspecte d’<em>« aliénation »</em> et d’<em>« enfermement »</em>. La culture doit être <em>« déconstruite »</em> pour fonder le savoir sur la seule raison. Valérie Pecresse, ministre UMP de l’Enseignement supérieur, avait ainsi supprimé des concours d’entrée aux grandes écoles l’épreuve de culture générale, jugée <em>« discriminatoire »</em>. Aujourd’hui, des pans entiers de culture sont progressivement abandonnés au motif de lutter contre les <em>« stéréotypes »</em>, en particulier dans le domaine du <em>« genre »</em>. La mémoire et l’identité d’un peuple disparaissent ainsi de l’apprentissage scolaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">À cette idéologie du refus de la transmission s’ajoute très classiquement <em>le vieil égalitarisme</em>. Comme on se refuse à admettre que les élèves ne sont pas tous également capables, on conclut de l’égalité des chances au départ à l’égalité des résultats à l’arrivée (la totalité des classes d’âge doivent « avoir le bac »). Résultats : effondrement des niveaux, illettrisme et diplômes au rabais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>« À partir du moment où l’on interdit de transmettre la culture, au motif qu’elle est discriminatoire</em>, écrit encore François-Xavier Bellamy, <em>on rend l’origine sociale des élèves plus déterminante que jamais. Puisque le savoir n’est pas transmis à l’école, seuls seront sauvés ceux qui le reçoivent dans leur famille. »</em> C’est aussi l’opinion de Michel Onfray : <em>« L’école d’aujourd’hui tue sur place les enfants de pauvres et sélectionne les enfants des classes favorisées qui monnaient dans la vie active, non ce qu’ils ont appris à l’école, mais ce qu’ils ont appris chez eux. »</em> Au nom de l’égalité, on a ainsi mis en place le système scolaire le plus inégalitaire qui soit. Bourdieu a produit le système qu’il dénonçait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Troisième facteur, aggravé par le discrédit général de la notion d’autorité : le <em>« pédagogisme »</em> des années 1980 et 1990, dont le grand théoricien a été Philippe Meirieu (celui qui proclamait naguère qu’il fallait apprendre à lire sur les modes d’emploi des appareils ménagers). Sous prétexte de se mettre <em>« à hauteur de l’enfant »</em>, il revient à abandonner toute logique éducative afin, comme le stipulait la loi Jospin de juillet 1989, de laisser l’enfant <em>« construire lui-même ses propres savoirs »</em>. Transformé en gentil moniteur-accompagnateur, le bon prof serait celui qui laisse l’élève <em>« être lui-même »</em> dans une école transformée en <em>« lieu de vie »</em>. D’où la disparition des cours magistraux (au profit des <em>« séquences pédagogiques »</em>) et la multiplication des <em>« expérimentations »</em> les plus aberrantes, qui ont encore tiré le système vers le bas. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La dernière influence est plus récente. C’est la <em>conception utilitaire ou « managériale »</em>, qui veut que l’école existe, non pour éduquer, mais pour donner des <em>« outils »</em>, un <em>« bagage »</em> pour trouver un métier. Dans cette conception purement marchande de l’école, la culture générale et les études classiques sont supprimées dans la mesure même où on les juge <em>« inutiles »</em>. La culture, qui est du domaine de l’être, est réduite à un « capital » aussi léger que possible, tout entier pensé dans le vocabulaire de l’avoir, le but étant de fabriquer des <em>« individus indéterminés, indifférenciés et indifférents, acteurs et produits parfaits de la société de consommation »</em> (Bellamy). <em>« Du point de vue anthropologique</em>, écrivait Pasolini, <em>la révolution capitaliste exige des hommes dépourvus de liens avec le passé. »</em> Au moment où l’on va vers l’instauration du « tout numérique » à l’école, cette tendance est évidemment appelée à se développer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Des solutions ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Si l’on veut favoriser chez les élèves de toutes origines la volonté d’appartenance à la France, il faut poser en principe que la France est d’abord une nation (avant d’être une « République ») et, comme l’a rappelé récemment Robert Redeker, que l’amour d’une nation se nourrit de deux éléments fondateurs : l’amour de la langue et l’amour de l’histoire. Or, l’enseignement de l’histoire, de la langue et de la littérature françaises a été systématiquement détruit. Ce n’est pas la <em>« laïcité »</em> qui va y suppléer. En dernière analyse, on ne peut faire l’économie d’une anthropologie. La question est de savoir si l’homme est ou non un être social dont la culture est inhérente à sa nature humaine, et si le propre de l’expérience humaine tient au fait que nous ne sommes pas immédiatement nous-mêmes. Tant que ces questions-là n’auront pas été posées, l’école continuera à sombrer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Alain de Benoist</strong>, propos recueillis par Nicolas Gauthier (<em>Boulevard Voltaire</em>, 27 janvier 2015)</span></p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlNévrose psy ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-07-17:54076582014-07-17T12:00:00+02:002014-07-17T12:00:00+02:00 Les éditons Favre viennent de publier Névrose psy , un essai d' Alain...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditons Favre viennent de publier <strong><em>Névrose psy</em></strong>, un essai d'<strong>Alain Valterio</strong>. Psychologue et analyste suisse d'obédience jungienne, l'auteur déclare chercher à faire avancer ses patients et récuser toute forme d'aide qui maintient l'individu dans un état de dépendance et exacerbe son ego dans la plainte, au lieu de lui fournir les outils pour s'en sortir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On peut écouter un entretien avec l'auteur sur LFM, une radio de Lausanne : <a href="http://www.lfm.ch/emissions/tout-le-monde-se-leve/2014/06/16/linvite-matinale-psychanalyse-rendait-malades/">Et si la psychanalyse nous rendait malade ?</a></span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4622948" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/418361895.jpg" alt="Névrose psy.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" La thérapie est partout, dans la boîte de médicaments qui est sur notre table de nuit, dans le vocabulaire que nous employons, dans le séminaire sur la motivation dispensé dans le cadre de notre entreprise, dans nos lectures, dans les jugements que nous émettons sur les autres, dans notre manière d'analyser les situations, dans le regard que nous portons sur la vie..., en un mot elle est dans notre tête. Tout le monde est plus ou moins thérapeute ! Il semble bien que cette névrose psy (baptisée psyrose pour dénoncer son caractère angélique et complaisant), soit le fait d'une catégorie d'adultes qui ont peur de grandir et se font un devoir absolu d'écouter avant tout " l'Enfant " : à la fois celui qu'ils sont censés éduquer mais aussi leur propre " Enfant Intérieur ". Avec la psyrose, le plus faible a toujours raison, avec pour conséquence qu'il est définitivement victimisé et privé de l'énergie d'apprendre à se défendre. Le problème, c'est que maintenant tout le monde veut en croquer de cette bienveillance en toute circonstance ! Il n'y a donc plus grand-chose que les jeunes gens sont prêts à accepter de leurs supérieurs, parents, enseignants car on leur a trop bien appris qu'ils devaient " s'affirmer ", " savoir dire non ", et " se faire respecter ". On a fait que de gonfler leur susceptibilité et ils en payeront le prix en futures désillusions, car on ne construit rien sans cadre et sans effort."</span></p><p> </p></blockquote>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlLes autorités religieuses face aux questions de genretag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2014-05-05:53590572014-05-05T00:00:00+02:002014-05-05T00:00:00+02:00 La question du GENRE n'est pas seulement un enjeu de connaissance, ni...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/3944384365.jpg" target="_blank"><img id="media-4539846" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/531209018.jpg" alt="genre,genre et religion,autorité,diletta guidi,guillaume roucoux,romain carnac,florence rochefort,gsrl,site pouchet,colloque" /></a>La question du <strong>GENRE</strong> n'est pas seulement un enjeu de connaissance, ni un activateur de subventions dans la recherche. C'est aussi un thème incontournable du débat public ET (désormais) politique.</p><p>Parce qu'ils revendiquent un espace axiologique à fort effet social, les acteurs religieux jouent une partition de premier plan dans ce débat, et c'est tout l'intérêt du colloque <a href="http://www.gsrl.cnrs.fr/spip.php%3Farticle489&lang=fr.html">"<strong>Les autorités religieuses face aux questions de genre</strong>"</a> d'ausculter cette implication plurielle, sous l'angle des sciences sociales.</p><p>Organisé par Romain Carnac, Diletta Guidi et Guillaume Roucoux, il a lieu dans le cadre du programme <a href="http://www.gsrl.cnrs.fr/spip.php%3Frubrique115&lang=fr.html"><strong>Genre, religions, sécularisations</strong> du GSRL</a>, dirigé par FLorence Rochefort.</p><p><a href="http://www.gsrl.cnrs.fr/spip.php%3Farticle489&lang=fr.html">PDF du programme</a> (22-23 mai 2014, site Pouchet, Paris).</p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlMagistères religieux et modernité: appel à communications (AFHRC)tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2014-04-01:53266592014-04-01T00:00:00+02:002014-04-01T00:00:00+02:00 Normal.dotm 0 0 1 84 481 EPHE 4 1 590...
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Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlPrudencetag:theatrummundi.hautetfort.com,2014-03-16:53237672014-03-16T12:32:57+01:002014-03-16T12:32:57+01:00 Avant, il n'y a pas si longtemps, je me trouvais autorisé, ou je...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4482484" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/00/02/1043361747.jpg" alt="littérature,politique,autorité,bêtise,colère,liberté,lâcheté,peur,conséquences,conditions politiques,ruse,prudence" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Avant, il n'y a pas si longtemps, je me trouvais autorisé, ou je m'autorisais, à davantage de choses, que j'écrivais parfois ici ; voilà, je me trouvais autorisé, ou je m'autorisais, non pas à les écrire, ça je le faisais de toute façon, mais à les publier ici. Et aujourd'hui, je me demande juste si j'étais plus libre ou si j'étais plus bête. Ou simplement plus en colère. Et si la colère ou la bêtise peuvent légitimement autoriser. Et si l'absence de conséquences manifestes à tout ce qui est autorisé, ou en a l'air, n'est pas le signe d'une liberté fausse. Je n'ai aucune réponse pensée à ces questions, qui sembleront au pire oiseuses et au mieux mal posées. A moins que ce ne soit la peur, aujourd'hui, la peur que les choses aient des conséquences, et des conséquences naturellement peu souhaitables, qui fait aujourd'hui que je m'autorise moins de choses. Rien ne me permet d'exclure l'hypothèse que je serais aujourd'hui plus lâche qu'hier. Et pourtant, j'avais bien remarqué que rien ne semblait avoir de conséquences. Auquel cas je serais seulement moins bravache et fanfaron. Ou bien, je suis juste un peu las de cette absence de conséquences que tout à la fois j'appréhende et souhaite ; mais non. (La phrase précédente, d'ailleurs, rend indifférent que l'appréhension ou le souhait se rapportent aux conséquences ou à leur absence ; je me contente de le noter.) Ou la situation a changé ; la mienne, et les conditions politiques, disons, pour rester vague. Je le répète, je n'ai pas de réponse pensée. J'ai tout de même une réponse, je crois, mais elle est simplement factuelle : j'écris beaucoup plus, je donne beaucoup moins à lire. Même en privé. Et toute conclusion, à cette heure, me semble indécidable. Ou prématurée. Ou pas judicieuse à publier. Mais je vous laisse, le titre de ce petit billet, que je me suis beaucoup amusé à rédiger, vient de me venir. </span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlCrise de l'autorité, faute présidentielle.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2013-11-12:52192652013-11-12T01:04:00+01:002013-11-12T01:04:00+01:00 Les incidents du 11 novembre sur les Champs-Elysées ont montré la...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Les incidents du 11 novembre sur les Champs-Elysées ont montré <strong>la profonde crise d’autorité et, même, de légitimité d’une République hollandiste désormais incapable de faire un pas sans être critiquée, moquée, harcelée </strong>: sans doute, d’ailleurs, ne l’a-t-elle pas volé, pourrait-on dire ! Mais il faut aller plus loin que cette première réaction simple, néanmoins largement insuffisante pour saisir ce qui se passe sous nos yeux, et les risques d’une telle situation.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Le précédent président, M. Sarkozy, a souvent été accusé de <strong>diviser artificiellement le pays pour asseoir son pouvoir</strong>, et la critique pouvait être fondée. Mais l’actuel président, pourtant réputé pour son sens du compromis, semble avoir le même défaut, ce qu’a amplement démontré l’affaire du mariage homosexuel l’année dernière : c’est d’ailleurs là qu’est née une nouvelle opposition, à travers <strong><em>la Manif pour tous</em></strong> et, dans son sillage, le mouvement inédit des <strong><em>Veilleurs</em></strong>, mais aussi le <strong><em>Printemps français</em></strong>, plus « musclé » et très imaginatif lui aussi. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Depuis quelques semaines, <strong>de nombreuses catégories de Français sont à leur tour descendues dans la rue, souvent pour des raisons fiscales ou sociales</strong>, voire pour toutes à la fois : ainsi, en Bretagne, <strong>l’écotaxe</strong> a-t-elle mobilisé contre elle les agriculteurs et les transporteurs, mais aussi, et parfois pour des raisons plus historiques que politiques (« <strong>pas de péage en Bretagne depuis Anne de Bretagne ! </strong>»), de nombreux Bretons sans lien avec les professions directement concernées par cette taxe issue du Grenelle de l’environnement de 2007. Ce même 11 novembre, les cavaliers manifestaient aussi (à cheval pour certains d’entre eux) dans les rues de Paris pour dénoncer ce qu’ils nomment « <strong>l’équitaxe</strong> », soit le passage (imposé par la Commission européenne…) de la TVA sur les centres équestres de 7 à… 20 % dès le 1<sup>er</sup> janvier prochain : une mesure qui menacerait directement plusieurs centaines de centres et milliers d’emplois dans notre pays. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Cette multiplication quasi-simultanée des mécontentements en l’espace de quelques semaines et les images des manifestations de plus en plus musclées, en particulier dans la péninsule bretonne, semblent <strong>tétaniser les dirigeants actuels de l’Etat</strong>, qui hésitent entre l’emploi d’une force démesurée à l’égard des manifestants et la reculade, ou plutôt le zigzag permanent, face aux corporations et aux régions énervées : d’où cette impression délétère d’une fin de règne avant l’heure…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Le risque d’une telle situation est un véritable pourrissement de la société et des rapports en son sein, une sorte de <strong>décomposition accélérée du « pacte français »</strong> : or, l’histoire nous en rappelle avec une certaine cruauté les périls, si l’on veut bien se souvenir de la période des années 30 dans notre pays, avec les conséquences terribles d’une profonde division face au danger extérieur et la baisse du moral des Français face à l’adversité conquérante des totalitarismes… Le résultat le plus cruel fut la terrible défaite de Mai 40 dont nous n’avons pas totalement soldé les comptes (en particulier moraux…) aujourd’hui encore.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">La République est d’autant plus dangereuse aujourd’hui que son Pouvoir est faible et, surtout, indécis</span></strong><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> : c’est toujours dans ces situations particulières qu’elle se radicalise et qu’elle se cherche « <strong><em>des</em></strong> <strong><em>guerres à gagner</em></strong> », qu’elles soient idéologiques ou militaires, au risque d’entraîner le pays dans une aventure coûteuse et nationalement périlleuse… et de le perdre, parfois ! L’histoire devrait pourtant inciter nos gouvernants à la prudence car il est des boîtes de Pandore qu’il vaut mieux ne pas ouvrir… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Je ne sais comment M. Hollande fera pour sortir de la nasse dans laquelle il s’est lui-même emprisonné, mais il est certain que <strong>sa présidence, à ce jour, a sérieusement dévalorisé, non seulement la République</strong> (ce dont je ne saurai me plaindre, bien sûr !), <strong>mais plus gravement l’Etat lui-même et son autorité</strong>, c’est-à-dire ce qui lui permet d’être écouté et obéi, d’être estimé et suivi…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;">Les sifflets de ce 11 novembre sont <strong>des</strong> <strong>révélateurs et des annonciateurs</strong> : révélateurs de la crise de confiance née d’une pratique inconséquente du Pouvoir par les gouvernants actuels, et annonciateurs d’une remise en cause plus générale de la légalité d’un tel Pouvoir, pourtant démocratiquement élu, au nom d’une légitimité encore confuse aux yeux de ceux qui, pourtant, la cherchent au travers de leur contestation. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: Verdana;"> </span></p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlTraits valéryenstag:off-shore.hautetfort.com,2013-11-03:51935332013-11-03T08:23:00+01:002013-11-03T08:23:00+01:00 Cinq flèches, extraites d'un court texte de Paul Valéry, Des partis , dans...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #000000;">Cinq flèches, extraites d'un court texte de Paul Valéry, <em>Des partis</em>, dans le désormais détesté et condamnable goût classique, trop français. Un sens économique de l'aphorisme, à la manière de La Rochefoucauld ou de La Bruyère, qui sonne dans nos oreilles contemporaines, avec netteté et vigueur.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #000000;">*</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">"... Ils retirent pour subsister ce qu'ils promettaient pour exister."</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">*</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">"Le résultat des luttes politiques est de troubler, de falsifier dans les esprits la notion de l'ordre d'importance des </span></em><span style="font-size: large;">questions</span><em><span style="font-size: large;"> et de l'ordre d'urgence.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">Ce qui est vital est masqué par ce qui est de simple bien-être. Ce qui est d'avenir par l'immédiat. Ce qui est très nécessaire par ce qui est très sensible. Ce qui est profond par ce qui est excitant."</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">*</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">"Toute politique se fonde sur l'indifférence de la plupart des intéressés, sans laquelle il n'y a point de politique possible."</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">*</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">"On ne peut </span></em><span style="font-size: large;">faire de politique</span><em><span style="font-size: large;"> sans se prononcer sur des questions que nul homme sensé ne peut dire qu'il connaisse. Il faut être infiniment sot ou infiniment ignorant pour oser un avis sur la plupart des problèmes que la politique pose."</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">*</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">"Les grands évènements ne sont peut-être tels que pour les petits esprits.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">Pour les esprits plus attentifs, ce sont les événements insensibles et continuels qui comptent."</span></em></span></p>
icnidhttp://anvedj.hautetfort.com/about.htmlle sentiment d'injusticetag:anvedj.hautetfort.com,2013-10-30:52093772013-10-30T22:28:55+01:002013-10-30T22:28:55+01:00 Le sentiment d'injustice S'il existe des situations de...
<p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le sentiment d'injustice</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">S'il existe des situations de faits pour lesquelles aucun doute ne subsiste sur l'injustice subie par la victime, bien d'autres relèvent du sentiment.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le vol est considéré depuis bien longtemps comme injuste, et la propriété, individuelle ou collective, est une des bases de notre organisation sociale.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">L'agression, qui reste la situation la plus traumatisante, n'est pourtant pas toujours considérée comme systématiquement susceptible de poursuites. De nombreuses sociétés, dont la notre, peinent à admettre que tous les agresseurs doivent être poursuivis. Il n'est que de se reporter à la législation sur les agressions sexuelles, ou celle sur les agressions psychologiques, pour constater qu'elles sont récentes, et qu'elles peinent à rentrer dans les mœurs.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">L'agression a toujours été un outil de choix dans tous les services « périphériques ». L'intimidation et le chantage restent toujours largement utilisés à tous les étages de notre société.</p><p> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">L'une des raisons principale est le mélange des genres qui permet d'utiliser le principe d'autorité comme outil de fonctionnement de base de la relation sociale. Je suis policier, je suis responsable, je suis votre supérieur, je suis votre référent, je suis …., donc vous devez m'obéir !!! Ce n'est pas tout à fait ce que l'on pouvait espérer en développant les principes de liberté et d'égalité.</p><p> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">En permanence, les individus influents manipulent l'organisation sociale afin de rendre les citoyens ordinaires dépendants. Qu'ils soient dépendants de la télévision, du tabac, du jeu, …, peu importe, du moment qu'ils se soumettent. À partir de cet état de fait, dans lequel l'éducation joue un grand rôle, la tromperie est permanente. Et toutes les dictatures sont permises, il suffit de trouver le critère dont on va vous rendre dépendant.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">En ce moment, les critères de base sont la crise et l'endettement. Ils justifient toutes les errances politiques et intellectuelles, alors que les faits montrent que la situation, analysée d'un point de vue sociologique, relève plutôt de la tromperie collective, de l'aveuglement et de la désinformation. Une preuve simple en est donnée par l'augmentation des différences de revenus entre les gens ordinaires et les gens fortunés. Car, si le PIB augmente, le disponible augmente, donc la paupérisation de certains profitent à d'autres qui savent encore se plaindre.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mais dans une société de l'information, bien des signaux d'alarmes sonnent, qui devraient alerter les moins irresponsables des profiteurs. En effet, le développement de rumeurs, les risques de dérapages sociaux en émeutes, les conflits localisés, mais multiples, l'économie souterraine mais visible par tous, la corruption indiscutable, les réseaux de migrations internationales que les naufrages et autres malheurs pointent du doigt tous les jours, sans compter les « affaires » que sont les ventes d'armes, les drogues, mais aussi le terrorisme, et autres prises d'otages, sont autant d'indications sur la part grandissante des injustices dans le monde d'aujourd'hui.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ces injustices au vu et au su de tous s'accompagnent d'un sentiment d'impossibilité d'agir, et donc de haines grandissantes contre tout et rien. Car, c'est bien connu, c'est toujours la faute des autres, la faute du dernier arrivé, la faute de l'âne.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et pourtant, c'est chez nous, dans notre administration, avec nos voisins, notre village, notre ville, qu'il faut agir. L'augmentation des services inutiles, le gaspillage des fonds publics, le respect du droit, c'est autour de nous qu'il faut le promouvoir. Et, pour ce faire, il faut expliquer les lois, faire progresser leur application, dénoncer les abus, toutes choses souvent considérées à notre époque comme une mauvaise adaptation au système économique.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le sentiment d'injustice gonfle avec l'augmentation du poids de la finance dans le système judiciaire. Moins les petits peuvent s'expliquer devant la Justice, plus l'injustice augmente, et ce n'est pas qu'une impression. Comment faire reculer la pression des puissants sur les magistrats, si ce n'est en diminuant l'impact de leurs moyens financiers sur les décisions. Ce n'est pas pour rien que certains politiques ont tenté de dépénaliser les infractions financières !</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">C'est donc dans un travail de fond, n'apportant que des soucis, qu'il faut investir et s'investir pour que l'avenir puisse paraître moins sombre.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'AUCTORITAStag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-10-28:52052702013-10-28T00:05:00+01:002013-10-28T00:05:00+01:00 L'AUCTORITAS Un non sens dans une société dépourvue de...
<div id="titre_article_details" style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><img id="media-4301119" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3220589923.jpg" alt="hadrian4.jpg" /></p><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>L'AUCTORITAS</strong></span></div><div style="text-align: left;"> </div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #99cc00;"><strong>Un non sens dans une société dépourvue de sens</strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><em><span><br /></span></em></span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span>Georges Maurice*</span> <br /> </span></strong></span></div><div style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> Ex: http://metamag.fr</span><em><br /> </em> </span></strong></div><div id="description_article_details"><div><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em> « Je vois une foule innombrable d'hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âme. </em></span></strong></span><div><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em> Au-dessus de ceux-là, s'élève un pouvoir immense et tutélaire qui se charge seul d'assurer leur jouissance, et de veiller sur leur sort .. .</em></span></strong></span><div><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux.</em></span></strong></span><div><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Il ressemblerait à la puissance paternelle, si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l'âge viril, mais il recherche au contraire, qu'à les fixer irrévocablement dans l'enfance ». </em></span></strong></span><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><em>Alexis de TOCQUEVILLE. »</em></span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Quelle lucidité et quel drame prophétisé ... et pourtant tout était dit, tout était aperçu ... pour l'aristocrate attaché à l'équilibre des forces et des libertés, cette prescience des ravages, de l'anonymat et de la massification par excès d'égalisation, laisse un sentiment amer. Car malheureusement, les individus étant reconnus comme autosuffisants, le pouvoir n'a plus à tenter de leur faire partager un sens. Toute préoccupation touchant aux finalités de l'existence ne suscite que l'indifférence des pouvoirs publics qui réduisent le Bien Commun au bien de chacun.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans les sociétés traditionnelles, les différents corps intermédiaires formaient, comme l'avait indiqué Tocqueville, autant de contre-pouvoirs à une puissance qui gardait le dernier mot par l'Auctoritàs, c'est à dire par l'autorité, c'est à dire par une majesté au centre des structures symboliques de la Société. (Alexis Tocqueville -<em> <a title="" href="http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=19259&levelCode=sciences" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">de la Démocratie en Amérique</span></a></em>, Ed. Flammarion 1981 - Vol 2 p.360)</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les temps modernes ont fait le choix de l'individu, de ses droits de créances sur la Société, et ainsi furent organisés les instruments susceptibles de lui garantir ses assurances, son assistance ... Toutes choses autrefois prises en charge par ses appartenances organique: famille ou communautés éthnoculturelles. Cet individu nouveau fut coupé de ses lieux d'identification ; la révolution industrielle, le lien marchand le firent anonyme. L'auctoritàs en perdit sa relation privilégiée avec le ciel, le pouvoir au centre du contrat politique est devenu l'instrument du bonheur humain.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans la Société traditionnelle, l'individu est membre d'un ensemble organique, sa singularité est reconnue mais dans le rôle qu'il accomplit pour le "Nous ». Dans la Société anthropomorphique "<em>l’homme ne reçoit plus ses normes de Dieu, des lois ou de la nature des choses, il prétend les fonder lui-même à partir de sa Raison et de sa volonté</em> » (Alain Renaut : <em>l'individu, réflexions ou la philosophie du sujet</em>, <a title="" href="http://www.decitre.fr/editeur/Hatier/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">ed. Hatier</span></a>). La cour du Roi est donc devenue déserte.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En réalité, l'Auctoritàs s'approchait des Dieux, le pontife tutoyait le ciel. Elle ne se confondait pas avec la détention du pouvoir suprême, elle puisait son autorité dans l'éminence et le respect, dans le souci du bien commun. Instituée dans le Prince, elle ne se réduisait pas au Prince, ni ne s'exprimait par l'absolutisme ou par l'arbitraire.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L'Auctoritàs consistait à élaborer une structure du pouvoir tel que son principe soit uni à la forme de son exercice (Gérard Mayret : les doctrines du pouvoir Gallimard 1978, Ed. Gallimard p21). En fait, le titulaire du pouvoir n'était que le dépositaire du principe qui ordonnait l'ensemble de la Société. Le Pape, le Roi étaient au centre des modèles symboliques. La Nation, personnification collective des individus leur succède, mais son dépositaire en fera une mystique comme d'autres en feront de même avec le peuple pour "qu'une multitude d'hommes devient une seule personne ...." Selon le mot de Hobbes ( Hobbes, le Léviathan chapitre XVI) . </span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Quant à la finalité de l'action politique, elle est définie par le principe qui structure le Prince ... Il est au service du Bien Commun. D'Aristote à Saint Thomas, de Marcile de Padoue à Montesquieu, le bien commun ne se réduit pas au bien-être matériel, il est une réponse pour que l'au-delà ne soit pas mis en péril par l'en-deça. Tant il est vrai que le discours sur la Mort était au coeur de la vie dans ce monde où le ciel vivait avec les hommes dans la Cour des cathédrales.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Mort de Dieu constatée par Nietzche , les orages d'acier subis par les hommes au cours des deux guerres mondiales, ont rendu la Cour du Roi déserte. Ni croyant, ni foi, n'animent ce nouveau monde, ou plutôt une nouvelle philosophie émerge celle des droits de l'Homme, dont la mission est d'apporter une légitimité morale globale. Elle pose pour ce faire quelques principes simples, tous indispensables à l'homogénéisation économique du Monde.</span></strong><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- Le premier : le citoyen consommateur prévaut sur les communautés d'appartenance ... je consomme donc je vote.</span></strong><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- En second lieu, les identités culturelles sont immorales face à l'aspiration des hommes à jouir de droits universels identiques.</span></strong><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- En troisième lieu : ces droits portent en majorité sur la satisfaction de besoins quantifiables défini par rapport au modèle dominant.</span></strong><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">- Enfin, une organisation de la planète selon ces trois premières règles est préférable à une liberté laissée à des formes locales de Gouvernement.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ainsi, un ordre mondial humaniste et politique se met en marche où le monde de vie remplace la politique. Tandis que la Société se conforme à ce qui est commun dans tous les programmes de tous les partis. Jusqu'au milieu du XXème siècle, la légitimité était de nature politique, aujourd'hui elle change de lieu, la politique se passe ailleurs que dans les instances qui lui sont officiellement dédiées. La Société ne trouve plus ses décideurs parmi les élus, car elle est devenu opaque, éclatée en réseaux, le Roi est nu. L'autorité n'a plus de sens, alors s'ébrouent les Seigneurs de guerre, puissants sans autorité.</span></strong><div><br /><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Roi nu ou l’Autorité sans sens</span></strong></span><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Si l'Auctoritàs exprimait le principe qui ordonnait le monde, alors naturellement les individus dans leur communauté s'agrégeaient au monde et à son rythme. L'intensité du lien social se construisait sur une adhésion à une finalité commune du pouvoir et de la Société. Aujourd'hui, cette conjugaison des formes et des forces s'est évanouie du fait de la dissolution du lien social et du triomphe du « mou ». La dissolution du lien social, quelques chiffres ravageurs en témoignent.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4301120" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3796137250.jpg" alt="hadrian_g.jpg" />On enregistre en France par an, plusieurs milliers de suicides. Tous les dix ans, c'est une ville moyenne qui disparaît ainsi. La hausse du taux des suicides est un signe flagrant d'un mal vivre subjectif. « <em>Ce chiffre augmente chaque fois que la Société ne parvient plus à signifier la relation de ces membres entre eux</em> » note le psychologue <a title="" href="http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/ficheauteur.asp?n_aut=414" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Tony Anatrella</span></a>. En vingt ans, la délinquance en pourcentage de la population a été multiplié par 10, les admissions en hôpitaux psychiatriques ont triplé, la consommation de médicaments tranquillisants a été également multipliée par 10, le recours à la drogue a été massif. C'est un véritable prozac sociologique ! Les hommes se mettent à vivre comme des monades « sans portes, ni fenêtres », selon la forte expression de Leibniz.</span></strong><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><br /></span></strong><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le triomphe du « moi » et du narcissisme destructeur</span></strong></span><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il n'est pas paradoxal de penser que la progression du taux d'incivisme est parallèle à celle de l'individualisme et du « moi ». Plusieurs indices en témoignent tandis que s'effrite l'intérêt pour le bien commun.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pour apprécier la diffusion des valeurs individualistes, on dispose d'un certain nombre d'enquêtes réalisées au niveau européen. Les résultats sont concordants : tous les sondages montrent une progression constante de la tolérance à l'égard de la transgression des règles ! Cette transgression acceptée l'est encore plus pour les atteintes au biens communs « exemple : acheter un objet volé, percevoir des allocations indues... ». En outre, on adhère encore plus aux valeurs individualistes lorsqu'on est jeune. Ce n'est pas du à l'âge en soi, car chaque génération nouvelle se situe à un niveau d'individualisme plus fort (R. Schweisguth :<em><a title="" href="http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1997_num_47_5_395208" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"> la montée des valeurs individualistes</span></a></em>. Ed. Persée) .</span></strong><div><br /><div><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En outre, la mentalité d'assisté fait se généraliser le comportement du « <a title="" href="http://www.wikiberal.org/wiki/Mancur_Olson" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">passager clandestin</span></a>».</span> <span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le mot est de Mancur Olson. Cette conduite consiste à tout attendre d'une action collective à laquelle on s'abstient de participer soi-même. En d'autres termes, on laisse aux autres, le soin de revendiquer et l'on se contente de participer au bénéfice de la revendication. C'est ce qui fait la force des syndicats de la fonction publique, les salariés du secteur privé soutiennent toujours leurs grèves.( Mancur Olson -<em><a title="" href="http://www.puf.com/Dictionnaire:Dictionnaire_des_sciences_humaines/MOD%C3%88LE_ET_SCIENCES_HUMAINES" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"> Logique de l'action collective</span></a></em>. PUF ).</span></strong><div><strong></strong><div><br /><div><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ainsi, une véritable indifférence à l'égard du bien commun se manifeste. De moins en moins d'individus se conforment aux exigences civiques, moins par rébellion, que par anticipation du comportement des autres et par une fascination exclusive au bénéfice de l'Avoir.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le critère des personnes consiste à présupposer le comportement des acteurs qui gèrent leur sort. C'est cet esprit qui anime aujourd'hui l'individu, car il anticipe, par une certaine lecture du spectacle social, que ses congénères ne respecteront pas les exigences civiques. La confiance impliquée par le lien social ayant disparue, il ne reste que des stratégies individuelles, alors que l'individu sait encore peut-être, qu'une stratégie collective serait plus profitable à tous ! Cependant, ces comportements se généralisent aussi du fait de l'impératif de la réussite concurrentielle. La considération sociale ne s'attache plus qu'à la réussite matérielle. Donc, tous les raccourcis sont bons, soit par les ascenseur sociaux que sont le sport ou le show business, soit par la débrouille, plus rarement désormais par l'Ecole.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Une sorte de narcissisme destructeur affecte ainsi les classes moyennes qui constituent la structure centrale des Sociétés sociales démocrates. Ceci s'inscrit naturellement dans les conséquences de l'individualisme, car il postule le foisonnement des « moi », des subjectivités au détriment des valeurs vécues collectivement qui peuvent mettre en forme la Société.</span></strong><div><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></strong><div><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Les individus ne se sentent plus liés, car ils n'ont plus rien en commun.</span></strong></span><div><br /><div><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">« <em>Cette Société sans croyance forte, est une Société qui meure</em> », selon Régis Debray. Or, en quoi les Sociétés post-industrielles peuvent-elles croire en commun? On ne meurt pas pour un comportement économique, pas plus qu'on ne perçoit d'avenir, si son propre imaginaire est dominé par la centrale culturelle mondiale qui est devenue Hollywood. Il existe un rapport évident entre l'effritement du sens et la destruction de la dimension historique du corps social.</span></strong><div><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">En fait, c'est un véritable vide communautaire qui caractérise le corps social, tandis que la relation sociale devient virtuelle.</span></strong><div><br /><div><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La désagrégation des communautés organiques crée un anonymat médiocre et réduit les fonctions essentielles à l'échange marchand. Pourtant, on voit se multiplier des phénomènes de « déliaison » ... «L'individolâtre» déserte les affaires publiques, il ne connaît plus ses voisins, ni ses fournisseurs, ni ses proches .... Il enferme ses parents dans de lointaines maisons de retraite et ne rencontre ses enfants qu'en copain ...Il préfère le divorce tant il est vrai que n'ayant plus aucun intérêt pour la famille souche ( l'expression de Mme Evelyne SULLEROT), il préféra la cassure sur un mode infantile .</span></strong><div><br /><div><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ainsi, la famille a été privatisée, c'est à dire, coupée du social. Elle a été privée de ses fonctions essentielles qui faisaient sa raison d'être, qu'il s'agisse de la reproduction, de la garde et de l'éducation des enfants, des soins donnés aux malades ou au vieillards. Elle n'est plus aujourd'hui qu'une structure refuge, une sorte de cocon abri, où les enfants n'ont que des droits et les adultes des devoirs ... Ainsi, l'enfance se prolonge et le monde adulte s'infantilise ... Les rites de passage d'une classe d'âge à une autre ont tous disparu .... Le devoir de rester jeune articule une Société «faustienne » où le passé est aboli et le présent «éternisé ».</span></strong><div><br /><div><strong><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Les modes de vie deviennent indifférenciés ; avant le boucher et le boulanger, l'instituteur avaient un code de vie différent, parfois même un langage différent. Aujourd'hui, le consumérisme oblige à l'homogénisation pour des productions de masse au service d'un goût de masse. Tout ce monde aime la même marchandise, seule varie la quantité d'objets consommés en fonction
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlJusqu'où descendra la politique ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-10-21:52011912013-10-21T10:05:00+02:002013-10-21T10:05:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous une réaction de Christian Vanneste , cueillie...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous une réaction de <strong>Christian Vanneste</strong>, cueillie sur <a href="http://www.ndf.fr/"><em>Nouvelles de France</em></a> et qui fait suite à l'affligeant "traitement" politique de l'"affaire" Leonarda...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4295059" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/3278657576.png" alt="chute.png" width="471" height="259" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Jusqu'où descendra la politique ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le sommet de l’État convoqué par une jeune immigrée clandestine, un Président, un Premier ministre, un ministre de l’Intérieur contraints de s’interroger sur une mesure d’expulsion parfaitement légale à l’encontre d’une famille de fraudeurs, des élus et même des ministres exigeant qu’une loi ne soit pas appliquée, des élèves mobilisés autour d’une revendication absurde et les expulsés n’hésitant pas à dire que de toutes manières, ils reviendront : le spectacle offert par la politique de notre pays nous plonge dans la stupeur et l’hébétude. On n’en croit pas ses yeux. On a envie de se pincer pour se sortir d’un mauvais rêve. Certes, tous ceux qui se souviennent de la France du Général de Gaulle n’en ont pas forcément un bon souvenir. Je pense aux rapatriés d’Afrique du Nord ou aux harkis, par exemple. Mais, lorsqu’on évoquait l’État, l’autorité, la légitimité ou la France, ces mots avaient un contenu et une force dont ils sont aujourd’hui vidés. De Gaulle jouissait de l’autorité du fondateur, de cette autorité romaine qu’a si bien soulignée Hannah Arendt. En 1940, en 1958, il avait fondé à nouveau la République et en avait tiré une légitimité qui dépassait la simple expression des suffrages à laquelle il s’est pourtant toujours plié. C’est en 1968 que tout s’est joué. Tous les ingrédients de notre décadence ont brusquement fait surface dans un pays libéré des guerres, rendu effervescent par l’arrivée à l’âge adulte des enfants du baby-boom, et croyant que tout était possible dans un pays prospère à la croissance continue. L’agitation stérile et puérile des étudiants, la subversion politique et syndicale ont failli emporter les institutions. Le Peuple a résisté, en défilant d’abord et en votant ensuite. Les conditions d’une réaction salutaire étaient réunies et elle ne s’est pas produite. Elle ne s’est jamais produite. Petit à petit, le virus de 1968 a contaminé un pays qui en est aujourd’hui ravagé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Lorsque le journal <em>Le Monde</em> évoque « des élus en baisse de régime », le premier qui est cité pour juger l’abaissement du niveau de nos représentants est Cohn-Bendit. L’activiste allemand de 1968, né en France, mais Allemand pour ne pas faire son service militaire, néanmoins représentant de notre pays au Parlement européen, libertaire, mondialiste, fédéraliste et parfois interpellé sur des propos scandaleux touchant à la sexualité des enfants, est à l’évidence le meilleur des juges… En fait, c’est plutôt un symptôme. <em>Le Monde</em> est le journal dans lequel Pierre Viansson-Ponté écrivait » La France s’ennuie » en 1968, témoignant assez de cette légèreté journalistique qui se réjouit des échecs, des difficultés qui donnent de la matière et qui font vendre. La direction des médias, les salles de rédaction sont aujourd’hui envahies par les soixante-huitards, leurs disciples et leurs enfants. La vie politique est désertée par le courage, la réflexion et la hauteur de pensée. Après les professeurs, il y a eu les énarques et maintenant nous vivons sous la République des apparatchiks, des assistants parlementaires qui auront fait de la politique un métier que l’on fait toute sa vie, à l’abri du monde réel, sans la moindre compétence, sans la plus petite expérience, avec pour seul savoir-faire, l’art de complaire aux médias, afin que la France ne s’ennuie pas. La dictature de l’urgence et de l’éphémère, la démagogie du « jeunisme » triomphent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La primaire socialiste de Marseille est caricaturale sur ce plan. Vous aurez beaucoup de mal à trouver chez Samia Ghali comme chez Patrick Menucci, une activité rémunérée qui ne soit pas en rapport avec leur adhésion au parti socialiste, avec le passage, obligé à Marseille, par la case Guérini. Beaucoup de Français qui connaissent les affres du chômage ou de l’insécurité, le bijoutier de Nice, obligé de quitter son quartier, parce que victime de la délinquance, l’ouvrier de Marcq-en-Baroeul, qui perd son emploi, se disent que le monde des copains et des coquins est protégé de ces réalités. On doit s’interroger sur le sens du mot « représentant ». Les élus peuvent représenter la population parce qu’ils lui ressemblent, parce qu’ils projettent dans les instances du pouvoir la diversité géographique ou sociale du pays. La question du sexe sur laquelle on insiste beaucoup est-elle si importante ? Y a-t-il une différence entre l’assistant et l’assistante parlementaires ? Tous deux font de la politique une profession fondée sur la carrière et l’arrivisme. Ils ne représentent qu’eux-mêmes. Les élus peuvent aussi constituer une aristocratie élective. Le peuple désignerait les plus capables, les plus compétents, pourquoi pas les plus vertueux pour assurer la réalisation du bien commun. Cette proposition, lorsqu’on observe le niveau du débat et des échanges entre une sénatrice et un député socialistes qui veulent devenir, avant tout au service de leur parti, le Maire de la seconde ville de France est, à l’évidence, une galéjade.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les Français prennent de plus en plus conscience que ça ne peut plus durer, qu’il est grand temps de nettoyer les écuries d’Augias. Bien sûr, nous n’avons plus de Général de Gaulle en réserve. Mais le Peuple est toujours là, et les manifestations contre l’absurde mariage unisexe, cette victoire posthume de 1968, ont montré qu’il possédait encore du ressort. Il reste à savoir si celui-ci sera suffisant pour expulser, non quelques Roms, mais une classe politique pitoyable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Christian Vanneste</strong> (<em>Nouvelles de France</em>, 20 octobre 2013)<br /></span></p></blockquote>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlProfession : auteurtag:almasoror.hautetfort.com,2013-09-16:51686392013-09-16T15:47:00+02:002013-09-16T15:47:00+02:00 « Dat veniam corvis, vexat censura columbas » Juvénal La censure...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium;">« Dat veniam corvis, vexat censura columbas »</span></strong><br /><strong><span style="font-size: medium;">Juvénal</span></strong></p><p style="text-align: center;"><em>La censure pardonne aux corbeaux et tourmente les colombes</em></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/8_1Csxu9Bv4?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p align="JUSTIFY">Le plus ancien écrivain du monde traça le premier une ligne d'écriture fictionnelle sur un support quelconque ; il se perd dans la nuit des temps.<br />Le premier auteur du monde apposa sa signature au bas de sa composition. Il s'agit peut-être de la prêtresse Enheduanna. Elle vivait dans l'empire mésopotamien d'Akkad, il y a quarante-quatre siècles.<br />Bâtisseurs anonymes de cathédrales littéraires, auteurs auréolés à jamais de la gloire qui entoure leur œuvre, tels furent les deux types d'écrivains qui nous précédèrent.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">En ce début du deuxième millénaire, l'auteur, de façon paradoxale, emprunte deux voies qu'il subit plutôt qu'il ne les choisit. Il professionnalise son statut dans ses relations avec ses employeurs (grâce à une normalisation des types de contrats) et avec l'administration française (qui peaufine son statut social), en même temps qu'assailli par les vagues de fragilisation du droit d'auteur, il se dissout à la fois dans l'industrialisation de la production et dans la gratuité et l'anonymat qui ont émergé sur Internet.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">L'étymologie d'auteur évoque l'autorité. L'auteur est le maître de son œuvre ; il répond d'elle, elle témoigne de lui. L'étymologie de profession signifie «déclaration publique », la profession est ce que l'on est publiquement, vis-à-vis de l’État.<br />L'écrivain peut être méconnu ; l'auteur est reconnu, au moins administrativement. De même qu'un médiateur social employé par la mairie est un agent officiel, tandis qu'un habitant du quartier jouant un grand rôle de cohésion par son charisme et sa présence attentive à chacun, n'est pas un professionnel, quand bien même il est plus efficace. Ce qui les distingue, c'est leur statut – et les droits et les devoirs qu'il impose.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Ce statut, qui l'a souhaité ? On peut dire qu'il est né de l'emprise administrative. Il n'existe pas de zones hors d'elle : dès lors, l'auteur attrapé dans les mailles du filet s'est engagé pour participer à la définition de son propre statut.<br />Face à la définition flottante de l'auteur, l'administration française a failli échapper à sa propre règle qui stipule qu'un devoir est corrélé par un droit. Ponctionné à la source, au même titre qu'un salarié, l'auteur tout d'abord a voulu faire cesser cette ponction - sans succès. Il a donc réclamé les droits qui y sont associés, comme pour toutes les autres professions.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Mais comment distinguer l'auteur amateur de l'auteur professionnel ?<br />Sur le plan contractuel, on n'observe aucune différence. Le contrat d'édition traite chaque auteur sur un plan professionnel : tout auteur publié à compte d'éditeur a franchi le pas de la professionnalité.<br />Sur le plan administratif, c'est la somme d'argent gagnée qui les départit. À partir d'une certaine somme annuelle (un peu moins de 8500 euros en 2013), l'auteur est perçu comme un professionnel. En deçà, il est assujetti certes à des cotisations, sans pour autant qu'elles lui ouvrent tous les droits personnels. Au-delà, il est supposé s'affilier à l'Agessa et dépend donc de la Sécurité sociale des auteurs et artistes. Le voilà professionnel, qu'il le veuille ou non. Dès lors, il peut cotiser à une retraite complémentaire, qui répond du doux nom de RAAP (Régime des Artistes et Auteurs Professionnels, financé en partie par le droit de prêt en bibliothèque, géré par la SOFIA).</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Aux portes de la profession, l'auteur assujetti partage certains droits : s'il a gagné au moins 9000 euros de droits d'auteur au cours des trois dernières années, il bénéficie comme ses confrères d'une formation continue.<br />L'actualité brûlante de l'édification de notre statut risque de faire bouger les lignes de distinction entre l'auteur assujetti et l'auteur affilié, entre l'amateur et le professionnel.<br />En ce moment même, plusieurs dossiers retiennent l'attention. Parmi eux, évoquons la fusion administrative en cours, entre le régime des artistes et celui des auteurs. Soulignons aussi les négociations autour de la caisse de retraite : parce qu'un prélèvement à la source qui n'aboutit pas à une ouverture de droits s'apparenterait à du racket, les auteurs ont mené un combat pour que la cotisation vieillesse soit universelle, et pas seulement réservée aux auteurs affiliés.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Sur le plan social, cette professionnalisation constitue un progrès. L'auteur n'erre plus dans les zones de non-droit tel un vagabond administratif, un extra-terrestre juridique, un déshérité de la redistribution.<br />Doit-on louer le progrès en tant que tel, sans songer aux prolongements lointains qu'il implique ?<br />Si l'auteur est un professionnel, ne va-t-on pas exiger de lui un travail professionnel ? Ce professionnalisme mesurable irait à l'encontre de la vue traditionnelle que nous avons des créateurs de l'esprit.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">L'écriture « industrielle » – celle qui propose des produits littéraires ou audiovisuels de consommation massive – nécessite le recours à d'habiles artisans du récit, malléables par le commanditaire. Style et inspiration personnelle n'ont d'intérêt que s'ils servent le produit final - et ne constituent pas une valeur en soi.<br />Quelle que soit la valeur littéraire de l’œuvre qu'il édifie ou à laquelle il contribue, l'auteur interchangeable, qui écrit sur commande selon des canons qu'il ne maîtrise pas, qui élabore les corrections qu'on lui demande sans pouvoir y redire, perd l'autorité sur son écrit. Son droit moral prend une teinte vaguement surannée...<br />Les scénaristes ne peuvent l'ignorer, qui voient désormais les producteurs et directeurs d'écriture inscrire leur nom conjointement avec celui de l'auteur. Il n'est pas étonnant que ces derniers désirent une part des<span style="font-style: normal;"> droits d'auteur et de la gloire liés à cette œuvre qu'il commanditent, supervisent, corrigent, ajustent, et dont ils subiront, solidairement avec les auteurs réels, les éventuelles conséquences juridiques. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="JUSTIFY">Veillez avec vigilance, vigiles de l'esprit, car tout atteint à notre liberté d'auteur. Nos misères au fond de nos chambres de bonnes sans fenêtres entravent sa réalisation ; nos richesses dans nos villas autour du parc Montsouris étouffent l'énergie qui la nourrissait. L'absence de normes nous laissait sans défense ; les droits et les devoirs liés à la professionnalisation quadrillent notre liberté. Tout se ligue pour asservir l'esprit humain et affadir ou empêcher sa libre expression.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="JUSTIFY">Souvenons-nous aussi que cette liberté de créateur que nous croyons pouvoir étreindre, ne fut jamais qu'un rêve. La censure morale, le pouvoir du mécène (privé ou public), le goût du public, le privilège d'exercice (aucun musicien extérieur à la famille Bach n'avait le droit d'être payé pour sa musique dans toute la ville) se sont toujours dressés entre l'auteur et l’œuvre qu'il rêvait d'accomplir. Entre le crève-la-faim et le bouffon du roi, l'auteur qui veut vivre de son clavier danse sur une corde au-dessus du vide.</p><p align="JUSTIFY">Édith de Cornulier-Lucinière</p><p> </p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/C1bLBUgA0rA?list=PLRhr_yqNUUyjeDWrGLM5Y5gVNWiEPa1xC" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlPOUR DES RAISONS PERSONNELLEStag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-05-28:50799512013-05-28T10:00:00+02:002013-05-28T10:00:00+02:00 POUR DES RAISONS PERSONNELLES ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4116928" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/00/593803828.jpg" alt="DETESTER.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #339966;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">POUR DES RAISONS PERSONNELLES</strong></span></p><p style="text-align: center;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14.0pt;"> </span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Pour des raisons personnelles,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Je n'aime pas cet homme,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Son avarice de sentiment, ses petitesses,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Sa rancœur, ses rancunes, son autorité possessive,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Sa manière de traiter ceux qu'il appelle ses amis.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Pour des raisons personnelles,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Je n'aime pas cet homme,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Jamais sincère et le plus souvent ingrat,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Aspirations inconciliables parce que malsaines</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Qui me font, par bonheur, étranger à son monde nauséabond.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Pour des raisons personnelles,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Je n'aime pas cet homme,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Et je crois bien qu'il est de finalité affichée</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Que chacun déteste l'autre pour ce qu'il est,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Probablement parce que mépriser un peu est agréable.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Pour des raisons personnelles,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Je n'aime pas cet homme,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Et je n'aurais pas goûté être ami avec lui,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Trop insupportable de morgue suffisante.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Il serait salutaire que l'existence même</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">De cet individu s'évapore promptement,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Afin qu'il ne reste rien de lui... ou si peu!</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Ne soyez pas inquiet de cette brutale radicalité,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Car reprendront vite le dessus son exhibitionnisme,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Sa bouffonnerie galopante et sa mythomanie éventée.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Pour des raisons personnelles,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Je déteste abhorrer cet homme.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">P. MILIQUE</strong></span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlUN SOURIRE A L'ÂMEtag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-04-04:50044742013-04-04T09:49:00+02:002013-04-04T09:49:00+02:00 UN SOURIRE A L'ÂME Les routes dessinent...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3998031" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/02/199263372.jpeg" alt="AUBE.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #339966;"><strong>UN SOURIRE A L'ÂME </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Les routes dessinent un horizon ouvert à d'autres possibles... </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>C'est un moment singulier, tout éclairé d'une ardeur juvénile</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui s'adonne à la vie, le sourire à l'âme et la joie lucide.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le rythme enfle encore en soi et jubile d'inattendu</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Faisant jaillir la pensée pour l'accorder à l'essentiel,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Tandis qu'à petites touches subtiles, à peine audibles,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une persévérance optimiste danse avec les circonstances</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et dilate le temps à venir d'aguicheurs plaisirs renouvelés.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Exaltée par l'énergie sauvage d'une sensible immanence,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le voilà plus que jamais présent au monde, gagnant magnifique</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Quand un cœur caressant amplifie sa juste fascination</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Sous les rayons d'un soleil de bonheur étonnamment proche.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Suspendre le temps est un bon moyen d'accéder à son déroulement!</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>C'est ainsi qu'il valse sur les vestiges ardents de ce qui fut</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans l'aube, éloquente et lascive de fluidité, d'un autre advenu.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une ivresse extatique esthétise déjà ce qui demeure mystère inabouti. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE </strong></span></p></div>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlL'exorcisme par le sexe: un ”dealer spirituel” camerounais incarcérétag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2013-03-24:50242102013-03-24T00:00:00+01:002013-03-24T00:00:00+01:00 A lire sur le site Afrik.com une enquête qui dénonce les accablantes...
<p><a href="http://www.afrik.com/cameroun-il-a-des-rapports-sexuels-avec-ses-fideles-pour-les-exorciser"><img id="media-4027791" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/2629231928.jpg" alt="arton29704-33ce8.jpg" /></a>A lire sur le site <a href="http://www.afrik.com/cameroun-il-a-des-rapports-sexuels-avec-ses-fideles-pour-les-exorciser"><strong>Afrik.com</strong></a> une enquête qui dénonce les accablantes dérives sectaires d'un pasteur camerounais qui joue de son ascendant et son autorité charismatique pour abuser de très jeunes filles...</p><p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2012/02/02/bref-apercu-du-gospel-francophone-au-cameroun-1.html#more">Nous évoquions</a> l'an dernier l'<a href="https://openaccess.leidenuniv.nl/bitstream/handle/1887/12290/03.pdf?sequence=8">étude de Robert Mbe AKOKO</a> sur la théologie de la prospérité au Cameroun.... (<em>Journal for the Study of Religion</em>).</p><p>Ici on se situe ailleurs, dans le dérapage criminel et sectaire. De là à dire, comme le psychanalyste interrogé dans l'<a href="http://www.afrik.com/cameroun-il-a-des-rapports-sexuels-avec-ses-fideles-pour-les-exorciser">article (lien)</a>, que l'écrasante majorité des pasteurs se réduisent à des "<span style="background-color: #ffff99;">dealers spirituels</span>", il y a un pas que nous ne franchirons pas. Mais est-ce une raison pour ignorer ces "faits désagréables", qui signalent <strong>des dérives bien réelles</strong>?</p><p>Non bien-sûr, c'est pourquoi il faut lire cet article utile (<a href="http://www.afrik.com/cameroun-il-a-des-rapports-sexuels-avec-ses-fideles-pour-les-exorciser"><strong>lien</strong></a>), signé <a href="http://www.afrik.com/cameroun-il-a-des-rapports-sexuels-avec-ses-fideles-pour-les-exorciser">Assanatou Baldé</a>.</p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlC'est une crispation ? Non, Sire, c'est une révolution !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-01-29:49697442013-01-29T10:05:00+01:002013-01-29T10:05:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy , cueilli...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Michel Geoffroy</strong>, cueilli sur <a href="http://www.polemia.com/index.php"><em>Polémia</em></a> et consacré à l'enquête explosive de l'IPSOS commandée par le CEVIPOF et le journal <em>Le Monde</em>...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3943069" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/3105718238.jpg" alt="Ca suffit.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; text-align: justify; background-color: #f6f6f6;"><strong><span style="margin: 0px; padding: 0px; font-size: medium; line-height: 20px;"><span style="font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif;">C'est une crispation ? Non, Sire, c'est une révolution</span></span></strong></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;"><span style="font-weight: normal;">Le journal</span><em style="margin: 0px; padding: 0px; font-weight: normal;"> Le Monde</em><span style="font-weight: normal;">, dans son style inimitable, commente gravement un dernier sondage IPSOS Public Affairs sous le titre politiquement correct : « Les crispations alarmantes de la société française » (</span><em style="margin: 0px; padding: 0px; font-weight: normal;">Le Monde</em><span style="font-weight: normal;"> du 26 janvier 2013). Mais ce sondage ne surprend que les bobos du boulevard Auguste-Blanqui.</span></strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Un rejet général du Système</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Non les Français ne sont pas « crispés ». Ils commencent à en avoir plus qu’assez, tout simplement.Assez du mondialisme et de ses ravages (la mondialisation est une menace pour 61% des personnes interrogées) ; assez d’un système politique qui s’est coupé du peuple (72% estiment que leurs idées ne sont pas représentées par le Système politique) ; assez de l’Europe technocratique de Bruxelles (65% estiment qu’il faut renforcer les pouvoirs nationaux et limiter ceux de l’Union européenne) ; assez de l’immigration (70% trouvent qu’il y a trop d’étrangers en France et 74% que l’islam n’est pas compatible avec la société française).</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">C’est un message clair qui ne peut qu’ « alarmer » l’oligarchie : les Français se déclarent de plus en plus nombreux, malgré le matraquage médiatique permanent, malgré l’insécurité économique et malgré la répression judiciaire, à rejeter les dogmes de l’idéologie dominante. Pourquoi ? Parce qu’ils sont les seuls à en souffrir, tout simplement.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;">Toujours moins</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Les Européens de la zone euro, et les Français en particulier, découvrent en effet que l’ordre nouveau que l’oligarchie leur a imposé correspond pour eux à une société du toujours moins :</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><em style="margin: 0px; padding: 0px;">– toujours moins de travail :</em> le taux de chômage atteint des taux inégalés si l’on tient compte de ceux qui disposent d’un emploi à vie. Ces taux sont très supérieurs à ceux de 1936 en France ; <em style="margin: 0px; padding: 0px;">– toujours moins de croissance :</em> car les gouvernements mènent des politiques déflationnistes pour complaire aux marchés financiers et parce l’euro nous handicape ;– <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins de revenus et de retraites :</em> car les gouvernements européens, au nom du « redressement des comptes », dans une économie soumise au libre-échange mondialiste, n’ont de cesse d’augmenter les impôts et de réduire les dépenses publiques ; et les entreprises, au nom de leur « compétitivité », de réduire les salaires ; <em style="margin: 0px; padding: 0px;">– toujours moins de protection sociale pour les autochtones</em>, au nom de la flexibilité et de la maîtrise des dépenses ; – <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins de services publics qui marchent</em>, à cause de la volonté de réduire les dépenses et du corporatisme des syndicats ; – <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins d’ascenseur social</em> à cause de l’implosion du système éducatif public et du favoritisme dont bénéficient les migrants ;– <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins de liberté :</em> parce que chaque jour, pour les motifs les plus divers, l’oligarchie, via l’Etat Big Mother, s’en prend à l’initiative des autochtones ; et aussi parce que le politiquement correct et les lois mémorielles brident de plus en plus la liberté d’expression ; – <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins de sécurité</em> à cause de l’explosion de la délinquance, à cause de l’islamisme et à cause du laxisme judiciaire ; – <em style="margin: 0px; padding: 0px;">toujours moins de démocratie et de souveraineté</em>, parce que l’oligarchie a décidé de se passer de la volonté populaire pour imposer son projet mondialiste, de gré ou de force ; –<em style="margin: 0px; padding: 0px;"> toujours moins de respect pour l’identité et les valeurs des Français enfin</em>, comme le montrent les campagnes de repentance à répétition initiées par l’oligarchie ou les projets de mariage homosexuel.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><strong style="margin: 0px; padding: 0px;">No future</strong></span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, nos concitoyens ont une claire conscience que leur situation se dégrade dans tous les domaines, et que celle de leurs enfants sera vraisemblablement encore moins bonne.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Les bobos voudraient se persuader qu’il ne s’agit là que de « frilosité » et de « repli » des beaufs et des bidochons, alors que c’est une sinistre réalité pour le plus grand nombre.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Dans ce contexte, le spectacle d’une oligarchie qui prétend imperturbablement que tout va bien et ira encore mieux demain, ou d’une classe politique interchangeable qui ne prend pas en compte leurs inquiétudes, leur devient de plus en plus odieux.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;">Marx disait que les révolutions éclataient quand on ajoutait à l’exploitation la conscience de l’exploitation. Nous y sommes.</span></p><p style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0px; line-height: 20px; text-align: justify; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; background-color: #f6f6f6;"><span style="font-size: small;"><strong>Michel Geoffroy</strong> (<em>Polémia</em>, 25 janvier 2013)</span></p></blockquote>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.html15 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglisetag:www.chemindamourverslepere.com,2013-01-15:49571962013-01-15T09:15:00+01:002013-01-15T09:15:00+01:00 "Il enseignait en homme qui a autorité" (Mc 1, 21-28) « Jésus s'est...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>"Il enseignait en homme qui a autorité" (Mc 1, 21-28)</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Jésus s'est rendu donc à la synagogue de Capharnaüm le jour du sabbat et il s'est mis à enseigner... "Et il enseignait avec autorité, et non pas comme les scribes." Il ne disait pas, par exemple : "Parole du Seigneur" ou bien encore : "Ainsi s'exprime celui qui m'a envoyé". Non, Jésus parlait en son propre nom : c'était lui qui avait parlé jadis par la voix des prophètes. C'est déjà bien de pouvoir dire, en s'appuyant sur un texte, "Il est écrit" ou de dire : "Parole du Seigneur". Mais c'est tout autre chose de pouvoir affirmer : "En vérité, je vous le déclare..." Comment oses-tu dire : "En vérité, moi, je vous le déclare", si tu n'es pas celui-là qui autrefois a donné la Loi ? Personne n'ose changer la Loi, sinon le roi en personne... "Les gens étaient frappés par son enseignement." Qu'est-ce donc qu'il enseignait de si nouveau ? Que disait-il de si neuf ? Il ne faisait que redire ce qu'il avait dit par les prophètes. Mais les gens étaient frappés, car il n'enseignait pas selon la méthode des scribes. Il enseignait comme ayant lui-même autorité ; non en rabbi mais en Seigneur. Il ne parlait pas en se référant à un plus grand que lui. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Saint Jérôme</strong> (v.347-420), <em>Commentaire sur l'Evangile de Marc</em>, PL 2, 137-138 (Trad. rev. Tournay).</span></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlLe pasteur Freddy de Coster habillé pour l'hivertag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2012-12-28:49411372012-12-28T19:26:00+01:002012-12-28T19:26:00+01:00 Parce qu'il met particulièrement l'accent sur l'initiative individuelle...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/2656007606.2.jpeg" target="_blank"><img id="media-3901175" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/3342091311.8.jpeg" alt="Unknown.jpeg" /></a>Parce qu'il met particulièrement l'accent sur l'initiative individuelle et le charisme personnel, le protestantisme évangélique est riche en trajectoires biographiques hautes en couleur. </p><p>Par son entreprenariat prosélyte à vaste échelle, le pasteur baptiste charismatique français<a href="http://www.enseignemoi.com/auteur/freddy-de-coster.html"><strong> Freddy de Coster</strong></a> illustre de manière particulièrement spectaculaire les forces et faiblesses d'un mode d'exercice de l'autorité où persuasion et séduction "bougent les lignes", au risque de négliger l'équilibre apporté par le double correctif des régulations institutionnelles (gardes-fous et conseil) et communautaires (initiative des fidèles). </p><p>Poursuivi par<strong> l'ardoise des créanciers</strong> suite à la convention de pentecôte Bercy 2009, le voilà habillé pour l'hiver par un collègue pasteur pentecôtiste, <strong>Samuel Foucart</strong>, qui s'étonne que les erreurs de gestion du flamboyant de Coster suscitent l'initiative, très osée il est vrai, d'un "<a href="http://www.ensemblepourlapentecote.com/fr/appel-du-pasteur-poulin"><strong>téléthon</strong></a>" de soutien pour renflouer le prédicateur surendetté.</p><p>Samuel Foucart ne mâche pas ses mots, et évoque ni plus ni moins "<strong>une énorme arnaque morale supplémentaire qui vient un peu plus, si nécessaire, discréditer le monde évangélique". </strong>(lien sur le site <a href="http://actualitechretienne.wordpress.com/2012/12/17/samuel-foucart-telethon-pour-pasteur-endette/">Actuchrétienne</a>). Fichtre!</p><p>Quel que soit l'avis que l'on peut avoir sur la question, ou sur le ton <em>spicy</em> de la réaction du pasteur et chroniqueur <a href="http://actualitechretienne.wordpress.com/2012/12/17/samuel-foucart-telethon-pour-pasteur-endette/">Samuel Foucart</a>, on remarquera une fois de plus que l'univers évangélique est loin d'être monocolore: s'il suscite des initiatives charismatiques tous azimuts, nourrit parfois certaines dérives et abus, il est également porteur d'une forte culture "<em>bottom-up</em>" (réaction des fidèles et des pairs) qui assure, y compris via les médias numériques, une <strong>forme de régulation et un débat nourri</strong>, loin de la langue de bois.</p>
Alain Nadalhttp://berechit-etc.hautetfort.com/about.htmlL'autorité en Jésus-Christtag:berechit-etc.hautetfort.com,2012-11-01:48835902012-11-01T13:23:00+01:002012-11-01T13:23:00+01:00 Enseignement du pasteur Gilles Boucomont de l'Eglise Réformée...
<p><img id="media-3818337" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://berechit-etc.hautetfort.com/media/00/00/1301758059.JPG" alt="007.JPG" /></p><p> </p><p style="text-align: center;">Enseignement du pasteur</p><p style="text-align: center;">Gilles Boucomont</p><p style="text-align: center;">de l'Eglise Réformée du Marais, à Paris.</p><p><br /><a href="http://www.dieutv.com/index.php/website/videos/vod/289#nav"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt="http://www.dieutv.com/index.php/website/videos/vod/289#nav" /></a><span style="color: #ff6600;"><em><strong>Je vous ai donné l'autorité pour marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l'ennemi, et rien ne pourra vous nuire</strong></em> (Luc 10.19)</span><br /><br /></p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlVaudeville à l'Elyséetag:solko.hautetfort.com,2012-10-15:48665852012-10-15T22:45:00+02:002012-10-15T22:45:00+02:00 Depuis le mois de mai dernier, une sorte de gag permanent est entré à...
<p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana, sans-serif; color: #000000; font-size: medium;">Depuis le mois de mai dernier, une sorte de gag permanent est entré à l’Elysée. Le président, sa concubine qui se prend pour une première dame, son ex qui a failli en être une et ne s’en est jamais remise, un premier ministre fantoche qui est devenu la risée de tous, et des ministres qu’il leur faut recadrer après chaque passage devant une caméra, ce mauvais pantomime offrant de la gauche en général et de la France en particulier une image <em>gaguesque</em> au reste de la planète, je ne vois d’autre terme approprié.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif';"><span style="color: #000000; font-size: medium;">Un peu comme dans une pièce de Jarry, c’est le règne d’Ubu : Le ministre de l’éducation nationale veut dépénaliser le cannabis, la ministre de la justice marier les homosexuels, le ministre de la phynance annonce qu'il va falloir se serrer la ceinture pendant des mois et le président dans ses discours explique au monde entier <em>qu’il n’y a qu</em>’a, <em>qu’il faut que</em> et <em>qu’on doit</em>. On a le sentiment non seulement d’un flottement, mais d’un véritable délitement. Cela commence à se ressentir dans les sondages plus vite que le pire des opposants à toute cette mascarade aurait pu l’espérer. Le pouvoir est là, certes. Mais pas l’autorité. C’est un peu comme si une troupe de second rôle avait investi les palais de la République. Et c’est, en période de crise, de mauvais augures pour ce pauvre pays. Car il va falloir tenir encore quatre ans et demi. Et beaucoup se demandent déjà comment un tel pas de danse va être réalisable...</span></span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlPOUR DES RAISONS PERSONNELLEStag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-07-05:46642122012-07-05T06:18:00+02:002012-07-05T06:18:00+02:00 POUR DES RAISONS PERSONNELLES Pour...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3520010" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/01/2642835946.jpg" alt="Bouffon_screen1.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">POUR DES RAISONS PERSONNELLES </span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Pour des raisons personnelles, </span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Je n'aime pas cet homme,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Son avarice de sentiment, ses petitesses,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Sa rancœur, ses rancunes, son autorité possessive,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Sa manière de traiter ceux qu'il appelle ses amis. </span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Pour des raisons personnelles, </span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Je n'aime pas cet homme,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Jamais sincère et le plus souvent ingrat,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Aspirations inconciliables parce que malsaines</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Qui me font, par bonheur, étranger à son monde nauséabond.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Pour des raisons personnelles, </span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Je n'aime pas cet homme,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Et je crois bien qu'il est de finalité affichée</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Que chacun déteste l'autre pour ce qu'il est,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Probablement parce que mépriser un peu est agréable.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Pour des raisons personnelles, </span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Je n'aime pas cet homme,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Et je n'aurais pas goûté être ami avec lui,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Trop insupportable de morgue suffisante.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Il serait salutaire que l'existence même</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">De cet individu s'évapore promptement,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Qu'il ne reste rien de lui... ou si peu!</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Ne soyez pas inquiet de cette brutale radicalité,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Car reprendront vite le dessus son exhibitionnisme,</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Sa bouffonnerie galopante et sa mythomanie éventée.</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Pour des raisons personnelles, </span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">Je déteste abhorrer cet homme. </span> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="font-size: medium;">P. MILIQUE </span></strong></span></p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlAu jubilé d'Elisabeth IItag:solko.hautetfort.com,2012-06-04:47389492012-06-04T11:34:01+02:002012-06-04T11:34:01+02:00 Il pleut sur Londres et la Tamise est grise sur tous les écrans du monde,...
<p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Il pleut sur Londres et la Tamise est grise sur tous les écrans du monde, quand la barge royale, rouge et mordorée entame sa lente navigation. La monotonie de cette retransmission convient bien à cette grisaille d’un dimanche après-midi, tandis que cette barge royale, rouge, mordorée et escortée, n’en finit plus de traverser Londres sous une pluie battante, jusqu’au <em>Tower Bridge</em> où elle s’arrime. C’est le jubilé d’une reine octogénaire (il faut se méfier des octogénaires) qui para pour l’occasion sa robe et son chapeau de blanc, chipant à sa jolie bru, au centre d’une dramaturgie réglée à l’anglaise, la couleur symbolique de la jeune mariée et l’attention de tous les regards.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://solko.hautetfort.com/media/02/02/3347081451.jpg" target="_blank"><img id="media-3611204" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/02/518257842.jpg" alt="IMG00461-20120603-1835.jpg" /></a></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Jusque tard dans le soir qui vient se prolonge ce double spectacle retransmis par la BBC ; d’une part, <em>la famille royale</em> regardant passer un à un chacun de ces mille bateaux emplis de grappes de gens vêtus de cirés et massés sous des parapluies; ces mêmes gens, d’autre part, adressant de grands signes à cette famille royale, et tout particulièrement à cette reine aux yeux perçants, immobile, silencieuse, rusée comme un pape, figée là durant des heures, à les regarder passer les cortèges de barques, tandis que d’autres s’impatientent et s’épuisent autour d’elle. Qu’a-t-elle donc en tête ? A quoi pense ce Chef d’Etat paradoxal, incarnation de la suprême autorité politique dénuée de tout pouvoir politique, en s'emplissant des <em>God save the Queen</em> qui jaillissent de chaque embarcation ? Sacrée sous Truman et Auriol, elle a vu passer neuf présidents de la République française, douze des Etats Unis, et douze premiers ministres anglais, qui vinrent chaque semaine lui conter en tête à tête les histoires de leur gouvernement.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Son autorité, elle la tient de son grand-âge, de son parcours individuel, de sa saisie des choses, de sa discipline de fer, du fil de sa longue existence. Elle la tient aussi de la part de l’Histoire du monde qu’elle a vécue, à commencer par la résistance à Hitler où se ressourça la légende des Windsor. Mais où sont les Churchill, De Gaulle, Roosevelt, Staline, qu’elle a côtoyés naguère ? Survivante. Elle la tient aussi de l’action d’un empire séculaire, peuplé de crimes et de zones d’ombres. Plus loin encore dans le passé, de ce principe éternel « qui s’en va » (comme disait Chateaubriand en regardant son vieux roi Charles X prendre le chemin de Prague et de l’exil), et qui - ce jubilé festif le prouve - s’accommoda mieux de l’insularité que de la continentalité.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Sur France 2, on sentait, récurrente dans les commentaires de l’après midi, cette interrogation aussi ironique que française face à la popularité de la reine : « <em>mais comment font-ils</em> ? » Un journaliste ne cessait de parler d’un personnage et d’une cérémonie « décalés », comme d’un film qu’il ne comprendrait pas. Se rendait-il compte, lui, à quel point il l’était, <em>décalé</em>, cherchant autour de lui l’actualité de l’événement, c’est-à-dire à l’endroit même où il ne se passait pas. Un instant, une vraie question fut posée : Est-ce Elisabeth qui tient le sentiment monarchique à bout de bras dans la société anglaise, ou bien le sentiment monarchique encore vivace dans la société anglaise qui tient Elisabeth à bout de bras ? Mais comme une telle question ne peut que demeurer sans réponse en société républicaine, on passa à d’autres remarques sans intérêts.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Sur la BBC, les choses allaient de soi devant cette parade fluviale comme sortie du moyen-âge. Et l’on sentait bien à quel point il fallait être <em>frenchie</em> pour se poser, oui, d’aussi ineptes questions. Sur la BBC, on parlait organisation de la journée, origine des bateaux, temps qu’il fait, et de micro-trottoir en micro-trottoir, du pourquoi et du comment on s’était retrouvé là, en famille, à regarder défiler l’évidence de sa propre histoire tout en guettant le passage de <em>our Queen</em>, une légende vivante disent-ils.</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;"> Sur la BBC, c’était une journée historique comme il en existe trop peu : non pas parce que ce défilé de bateaux à rames devant monarque <em>marquerait </em>grandement<em> </em>l’épisode du siècle. Mais parce que la permanence des siècles passés <em>marquait</em> l’épisode du jour de son empreinte. Et rappelait que si l’autorité est une façon d’être bien plus éphémère et insignifiante que ne le sont les coups d’éclats du pouvoir, elle demeure, paradoxalement, bien plus signifiante et bien plus durable qu’eux. </span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13pt; font-family: 'Gill Sans MT', sans-serif; color: #000000;">Elisabeth en sait quelque chose : on peut le lire dans son malicieux silence devant les bateaux. Comme aurait dit Apollinaire<em>, l’Européenne la plus moderne</em>, c’est vous, Elisabeth…</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://solko.hautetfort.com/media/00/02/3295218131.jpg" target="_blank"><img id="media-3611207" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/00/02/4178575876.jpg" alt="marylin et elisabeth 1956.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">Marylin & Elisabeth, 1956</p><p class="MsoNoSpacing" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 13.0pt; font-family: 'Gill Sans MT','sans-serif';"><br /></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.html29 mai : ”Normes procédurales en matière d'apparitions et révélations présumées”tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-05-29:47330082012-05-29T15:50:05+02:002012-05-29T15:50:05+02:00 Cité du Vatican, 29 mai 2012 (VIS). Voici les passages principaux du...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">Cité du Vatican, 29 mai 2012 (VIS). Voici les passages principaux du document intitulé <strong>"Normes procédurales en matière d'apparitions et révélations présumées"</strong> (1978), alors adressé à l'épiscopat mondial, et publié par la Congrégation pour la doctrine de la foi :</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> "<strong>Origine et caractère de ces normes :</strong></span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Aujourd’hui plus qu’autrefois, la nouvelle d'apparitions se répand rapidement parmi les fidèles grâce aux media. De plus, la facilité des déplacements favorise la fréquence des pèlerinages. Aussi l’Autorité ecclésiastique doit-elle sans tarder se prononcer en la matière. D’autre part, la mentalité contemporaine, ainsi que les exigences de la science et de l’investigation critique, rendent plus difficile, sinon impossible, de parvenir avec la rapidité nécessaire aux jugements qui concluaient jadis les enquêtes en la matière par le Constat de Supernaturalitate ou le Non Constat de Supernaturalitate... Pour parvenir à une plus grande certitude sur une apparition ou révélation présumée, il reviendra à l’autorité ecclésiastique de juger d’abord du fait selon des critères positifs et négatifs. Ensuite, si cet examen aboutit à une conclusion favorable, permettre certaines manifestations publiques de culte ou de dévotion, tout en les observant avec la plus grande prudence. Enfin, à la lumière du temps et de l’expérience, et en particulier selon l’abondance des fruits spirituels procurés par la nouvelle dévotion, porter, le cas échéant, un jugement sur l’authenticité et le caractère surnaturel".</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Critères de jugement, pour le moins de sa probabilité, du caractère des apparitions ou révélations présumées.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>Les critères positifs sont :</strong></span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> La certitude morale ou, du moins, la grande probabilité, acquise au terme d’une enquête sérieuse sur le fait en question.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Les circonstances particulières relatives à l’existence et à la nature du fait sont les qualités personnelles du ou des sujets en cause (équilibre psychique, honnêteté et rectitude morale, sincérité et docilité envers l’autorité ecclésiastique, aptitude à revenir au régime normal d’une vie de foi).</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Quant à la révélation, elle doit être exempte d'erreur doctrinale théologique et spirituelle".</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Le fait doit développer "une saine dévotion, ainsi que des fruits spirituels abondants et constants (esprit d’oraison, conversions, témoignages de charité).</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Critères négatifs.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>Les critères négatifs sont :</strong></span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> L'erreur manifeste sur le fait, des erreurs doctrinales attribuées à Dieu lui-même, à la bienheureuse Vierge Marie ou à un saint dans leurs manifestations, compte tenu toutefois de la possibilité que le sujet ait ajouté, même inconsciemment, des éléments purement humains, voire quelque erreur d’ordre naturel, à une révélation vraiment surnaturelle.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Une évidente recherche de lucre étroitement liée au fait lui-même.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Des actes gravement immoraux accomplis au moment ou à l’occasion du fait lui-même, par le sujet et par ses accompagnateurs.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Des maladies psychiques ou une tendance psychopathique du sujet, ayant exercé sur le fait présumé surnaturel une influence certaine, comme une psychose ou une hystérie collective.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Il faut noter que ces critères, positifs ou négatifs, sont indicatifs, et non limitatifs, et doivent être pris ensemble ou selon leur complémentarité.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>Comportement de l'autorité ecclésiastique compétente :</strong></span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Si, à l’occasion du fait présumé surnaturel, un culte ou une forme quelconque de dévotion naît de façon quasi spontanée de la part des fidèles, l’autorité ecclésiastique compétente a le grave devoir de s’informer sans retard et d’être particulièrement vigilante.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Si des fidèles en font la demande légitime (c’est-à-dire en communion avec les pasteurs et sans être poussés par un esprit sectaire), l’autorité ecclésiastique peut intervenir, pour autoriser et promouvoir certaines formes de culte et de dévotion, à condition que rien ne les empêche au regard des critères précisés ci-dessus. On veillera néanmoins à ce que les fidèles ne tiennent pas cette façon d’agir pour une approbation par l’Eglise du caractère surnaturel du fait.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> En raison de sa charge doctrinale et pastorale, l’autorité compétente peut intervenir de son propre chef et doit même le faire dans les circonstances graves, par exemple pour corriger ou prévenir des abus dans l’exercice du culte ou de la dévotion, condamner des doctrines erronées ou éviter les dangers d’un mysticisme faux ou inconvenant.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Dans les cas douteux, qui ne portent pas atteinte au bien de l’Eglise, l’Autorité ecclésiastique compétente s’abstiendra de tout jugement et de toute action directe (car il peut arriver qu’avec le temps l’événement qualifié de surnaturel tombe dans l’oubli). Elle restera vigilante et prête à intervenir avec célérité et prudence, si c’est nécessaire.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>Autorité compétente :</strong></span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> La première autorité ecclésiastique compétente pour intervenir est l'ordinaire du lieu, qui a le devoir d’être vigilant. La conférence épiscopale régionale ou nationale peut intervenir dans un deuxième temps, si l’évêque local, après avoir épuisé sa compétence, recourt à elle pour juger plus sûrement du cas, ou bien si l’affaire revêt une dimension nationale ou régionale. Dans ce cas ce sera toujours avec le consentement préalable de l’ordinaire. Enfin, le Siège apostolique peut intervenir, soit à la demande de l'évêque directement, soit à celle d’un groupe qualifié de fidèles, voire même en vertu du droit immédiat de juridiction universelle du Souverain Pontife.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>Intervention de la Congrégation :</strong></span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> L’intervention de la Congrégation pour la doctrine de la foi peut être demandée par l’ordinaire, après qu’il ait accompli ce qui lui revient, soit par un groupe qualifié de fidèles. En ce cas, on évitera que le recours à ce dicastère soit motivé par des raisons suspectes (comme la volonté de forcer l’évêque à modifier ses décisions légitimes ou d’appuyer un groupe sectaire).</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Il appartient aussi à cette congrégation d’intervenir de son propre mouvement dans les cas graves, notamment lorsque l’affaire affecte une large portion de l’Eglise. Mais l’ordinaire sera toujours consulté, ainsi que, le cas échéant, la conférence épiscopale.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> La congrégation pourra apprécier la manière d’agir de l’évêque et de l’approuver ou, dans la mesure du possible et du convenable, de faire procéder, soit par elle-même, soit par une commission spéciale, à un nouvel examen du fait, distinct de celui qu’aura réalisé l’ordinaire du lieu."</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Source : <a title="Vatican Information Service - VIS News" href="http://visnews-fr.blogspot.fr/2012/05/normes-procedurales.html" target="_blank"><span style="color: #000000;">VIS Archive 01 - 29.5.12</span></a></span></p>
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<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/992945989.pdf"><img id="media-3602255" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/349057970.26.jpeg" alt="images.jpeg" /></a>Les anglophones seront particulièrement attentifs à cet appel à communications, proposé autour d'un axe comparatiste particulièrement bienvenu par l'Université de Roehampton (Londres). Le thème de la conférence sera "<strong>Women, Authority and Leadership in Christianity and Islam</strong>".</p><p>La conférence internationale aura lieu du 10 au 12 septembre 2012.</p><p> <strong><a id="media-3602250" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/992945989.pdf"><em>Flyer</em> de l'appel à communication</a><br /></strong></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlGenre, enjeux de pouvoir, églises africaines à Paristag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2012-05-14:47163962012-05-14T23:43:10+02:002012-05-14T23:43:10+02:00 A noter aujourd'hui, au GSRL , en salle 255 (59-61, rue Pouchet, PARIS...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/3925357300.jpg" target="_blank"><img id="media-3582643" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/2106433639.jpg" alt="sandra fancello, maïte maskens, bernard coyault, baptiste coulmont, damien mottier, yannick fer, gwendoline malogne-fer, gsrl, dieu change à paris, églises africaines, églises congolaises, églises de migrants" /></a>A noter aujourd'hui, au <a href="http://www.gsrl.cnrs.fr/"><strong>GSRL</strong></a>, en salle 255 (59-61, rue Pouchet, PARIS 17e) une demi journée d'étude organisée par Yannick Fer et Gwendoline Malogne-Fer sur les <span style="background-color: #ffff99;"><strong>"rapports de genre et enjeux de pouvoir dans les églises africaines à Paris"</strong></span>, avec trois intervenants et deux discutantes.</p><p>Le programme, alléchant, est présenté dans ce <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/2248286024.pdf">document téléchargeable (PDF)</a>.</p><p style="text-align: center;"><a id="media-3582637" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/2248286024.pdf"><strong>Programme journée 14 mai 2012</strong></a></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.html9 mai : Méditationtag:www.chemindamourverslepere.com,2012-05-09:47096982012-05-09T10:56:19+02:002012-05-09T10:56:19+02:00 « "Les péchés par pensée sont les plus graves car la pensée est l'homme...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">« "Les péchés par pensée sont les plus graves car la pensée est l'homme même."</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">Maurice Barrès (1862-1923)</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Le péché est toujours une désobéissance à Dieu et à ce qu'Il nous demande. Le commandement suprême étant d'aimer Dieu de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre force, la désobéissance à Dieu est le péché le plus grave, surtout si cette désobéissance porte sur l'autorité même de Dieu comme Père. Lorsqu'on désobéit par orgueil et qu'on refuse de se soumettre à Dieu, on est bien en face du péché le plus grave. Oui, le péché le plus grave est bien l'orgueil qui refuse de se soumettre à l'autorité de Dieu. c'est un refus formel, c'est l'exaltation de soi : on oublie qu'on est créature de Dieu, ou plutôt on ne veut pas se considérer comme tel. Ce péché est bien dans l'intelligence et dans le coeur : c'est l'inverse d'une adoration du coeur et de l'intelligence qui considère le Père comme Créateur et Le reçoit comme l'Ami des hommes.</span><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> Maurice Barrès a donc raison d'affirmer que les péchés les plus graves sont dans l'esprit - ce qui implique à la fois l'intelligence et la volonté : l'intelligence dans son refus de considérer l'autorité paternelle, et la volonté, quand elle refuse l'Amour de Dieu qui nous enveloppe. »</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"> <strong>P. Marie-Dominique Philippe</strong> o.p. (avec Michel-Marie Zanotti-Sorkine), <em>A l'âge de la lumière - Dialogues avec la pensée des hommes</em>, Ad Solem, 2006.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3574695" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/1901632535.jpg" alt="non-serviam.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"><br /></span></p>