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L'autarcie : l'économie souveraine de l'Empire
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-08-24:6457972
2023-08-24T19:07:13+02:00
2023-08-24T19:07:13+02:00
L'autarcie : l'économie souveraine de l'Empire Alexandre...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470330" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2950946002.jpg" alt="ad2eaa9e640895d5f07f20ee85abd903.jpg" width="502" height="743" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>L'autarcie : l'économie souveraine de l'Empire</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Alexandre Douguine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://www.geopolitika.ru/article/avtarkiya-suverennaya-ekonomika-imperii</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mon ami (hélas décédé), le grand homme d'affaires et patriote Mikhail Youriev, a un jour posé une question: pourquoi l'équilibre dans la balance du commerce extérieur est-il idéal, c'est-à-dire reflète une situation dans laquelle un pays vend autant qu'il achète (le volume des importations est égal à celui des exportations) ? Il se trouve, concluait-il, que l'idéal serait de réduire le commerce extérieur à zéro. C'est un très bon point. C'est sur ce point qu'il a construit son curieux livre <em>La forteresse Russie. </em>L'idée principale en est la suivante: la Russie doit se fermer au monde et construire une société autonome basée uniquement sur nos valeurs traditionnelles russes. Vous voulez une balance du commerce extérieur parfaite, obtenez-la. C'est une façon de penser très productive.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470331" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1821437948.jpg" alt="65217.jpg" /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470333" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/476647968.jpg" alt="propahandystski_knyzhky_20.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais il s'agit ici d'un manque de ressources, de biens et de technologies qui ne peuvent être reçus que de l'extérieur. Une telle idylle d'une balance commerciale strictement nulle basée sur un commerce extérieur strictement nul n'est possible que si le pays a suffisamment de tout. Tout est là - et, dans ce cas hypothétique, tout lui appartient.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une telle autosuffisance est appelée "autarcie". Ce mot sonne comme un "juron" et une "hérésie" pour les économistes élevés dans le paradigme libéral. Mais les partisans de l'autarcie économique n'étaient pas des marginaux, mais des sommités de la pensée économique à l'échelle mondiale, comme Friedrich List et même John Maynard Keynes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C'est Friedrich List qui a le mieux étayé cette théorie dans sa doctrine dite de "l'autarcie des grands espaces". List lui-même s'est inspiré de deux sources: la théorie du philosophe allemand Johann Gottlieb Fichte, qu'il a exposée dans son ouvrage-programme <em>L'État commercial fermé, </em>et l'expérience de l'économie américaine du 19ème siècle, que List a étudiée attentivement.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470334" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1211366311.jpg" alt="Friedrich_List_1845.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La logique de List est la suivante: si nous prenons deux États, l'un économiquement, industriellement et financièrement développé, et l'autre - sensiblement en retard, et que nous supprimons complètement toutes les barrières commerciales entre eux, le niveau de développement des économies ne sera jamais égalisé. Au contraire, le fossé entre les économies développées et non développées ne fera que se creuser, car, en fait, le système le plus développé absorbera le système le moins développé et ne lui donnera pas la possibilité de se développer de manière autonome. La croissance de l'économie la plus faible ne sera qu'une apparence et sera payée par le renoncement total à la souveraineté économique. Que faire dans une telle situation ? Pour l'économie moins développée, il est nécessaire de se fermer face à l'économie plus développée. Mais cela conduira à la stagnation. Oui, à moins que l'économie moins développée ne couvre une zone critique géographiquement, démographiquement, en termes de ressources, de préférence avec des sociétés qui sont plus ou moins proches culturellement, historiquement, <em>civilisationnellement</em>, ethniquement. C'est alors ce que nous appelons le "grand espace". S'il existe déjà, il doit se fermer face à un concurrent plus développé et se concentrer sur le développement de son potentiel (en mode mobilisation). S'il n'existe pas encore ou si l'espace n'est pas assez grand, il faut le créer par l'instrument d'une union douanière (<em>Zollverein</em>).</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470335" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/599163633.png" alt="ZollvereinBIG_1834.png" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les États de petite et moyenne taille ne pratiqueront pas l'autarcie. Même un grand État n'y parviendra pas. Mais un très grand État (= Empire) y parviendra. Par conséquent, la création d'un empire est une nécessité économique. En écoutant List, Bismarck a créé une "union douanière" avec les nations allemandes d'Europe centrale et l'Empire allemand. Et sur le plan économique, cela a fonctionné.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470336" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/4053998420.jpg" alt="BalodisKarlis.jpg" width="308" height="482" /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470337" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2778236512.jpg" alt="6948898691.jpg" /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470338" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1008057718.jpg" alt="Karl-Ballod+Der-Zukunftsstaat-Produktion-und-Konsum-im-Sozialstaat.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme l'a montré l'éminent économiste russe Alexander Galouchka, Staline a également écouté un disciple de List, l'économiste letton Karlis Balodis (Carl Ballod), auteur de <em>Der Zukunftstaat</em> / <em>The State of the Future, </em>qui a proposé un modèle de développement pour la Russie similaire à l'autarcie de vastes régions. Ce n'est pas du marxisme classique, mais de List et de Balodis qu'il faut déduire l'algorithme économique de la percée de Staline, comme le montre de manière convaincante Galouchka dans son livre <em>Le cristal de la</em> <em>croissance</em>. Une fois de plus, comme en Allemagne, le modèle a fonctionné. Avant l'adoption du modèle de la liste Balodis et après la mort de Staline, l'économie soviétique, tout en restant idéologiquement la même, a donné des résultats très différents, beaucoup moins convaincants. Le secret n'est donc pas dans le marxisme, mais dans Balodis, car avant et après Staline, l'économie soviétique était idéologiquement la même, mais l'effet était complètement différent. La poussée n'a rien à voir avec le dogme socialiste - en soi, il est neutre du point de vue de l'effet. Si elle est combinée à l'autarcie de vastes régions et à un équilibre subtil entre l'initiative économique d'en bas (<em>artels</em>) et une planification étatique raisonnable d'en haut - c'est une chose, si vous vous en tenez au dogme et ne tenez pas compte de la réalité - c'en est une autre. Galouchka montre que ce même modèle de liste a joué un rôle décisif dans l'ascension fulgurante de l'Allemagne hitlérienne, où l'économiste Hjalmar Schacht a suivi la logique de l'autarcie de vastes régions contre les économies supérieures de l'Angleterre et des États-Unis, et cela a fonctionné une fois de plus.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470339" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1442503679.jpg" alt="1280px-Alexander_Galushka_MoscowTass_08-2016.jpg" /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470341" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/577724343.png" alt="book1.png" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans la théorie de Keynes, nous trouvons un terme qui n'est guère utilisé : l'"isolation économique". Il s'agit de créer une île autosuffisante (<em>insula</em>) dans l'espace économique, en combinant l'initiative privée et la gestion publique (jusqu'à l'armée de travailleurs) afin de parvenir à une indépendance totale vis-à-vis des marchés extérieurs. Cette théorie était adaptée aux conditions de la Seconde Guerre mondiale, où les relations économiques avec l'étranger étaient gravement interrompues. Elle correspondait largement à la politique économique isolationniste des États-Unis face à la métropole britannique, le protectionnisme ayant toujours été un outil privilégié de l'économie américaine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Écoutant Keynes, Roosevelt a lancé le New Deal. Et cela a marché.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il s'avère que ce n'est pas une question d'idéologie. L'autarcie de vastes régions fonctionne dans le cas des États-Unis républicains, du Reich allemand (le deuxième et le troisième) et de l'URSS de Staline. Et inversement, lorsque ce modèle est abandonné, alors, quelle que soit l'idéologie, les succès économiques s'avèrent beaucoup plus modestes ou inexistants.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Par essence, l'idée d'autarcie des grands espaces est la même chose que l'idée d'Empire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ainsi, une grande étendue d'Empire est également une nécessité économique. L'autarcie est la seule version possible de la souveraineté économique totale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La logique est la suivante: d'abord, un grand espace fermé est créé et renforcé par une union douanière, une intégration régionale, une unification des peuples et des sociétés sur la base de modèles culturels, historiques et civilisationnels proches, avec un niveau de développement économique plus ou moins égal. Et ici, comme l'a suggéré Mikhail Youriev, un équilibre économique extérieur idéal en vertu d'un commerce extérieur nul. Pas de monétarisme. Une émission totalement souveraine, de préférence une émission à deux circuits avec un compte d'État spécial pour les projets d'importance stratégique. Dans ce cas, le change n'a plus de sens, l'État dispose d'autant d'argent qu'il en a besoin. Ce n'est qu'alors que l'Empire pourra commencer à s'ouvrir peu à peu, tout en conservant un strict monopole sur le commerce extérieur.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le commerce extérieur aura un effet positif en tant que complément à l'autarcie, et non en tant que substitut. D'ailleurs, les Anglo-Saxons le savent très bien, eux qui ont bâti deux empires commerciaux au cours des derniers siècles - le britannique et l'américain. Tous deux ont commencé par l'autarcie dans de vastes espaces (List lui-même a emprunté quelques-unes de ses principales idées à l'expérience américaine du 19ème siècle), et ce n'est qu'ensuite, après avoir traversé les époques du mercantilisme et fait un usage intelligent du protectionnisme lorsque cela s'avérait nécessaire, qu'ils sont passés au marché libre. Seul un empire économiquement établi peut se permettre d'être ouvert. Si l'on s'ouvre sans devenir un Empire, le retard, la dégradation, la dépendance et la perte de souveraineté sont garantis. C'est à partir de ce constat que List a commencé à construire sa théorie de l'autarcie des grandes régions, c'est-à-dire la construction de l'Empire allemand. Jusqu'à ce que l'Empire devienne suffisamment puissant et indépendant, il était préférable qu'il restât fermé. Ce n'est qu'ensuite qu'il pourra s'ouvrir peu à peu, en intégrant d'autres économies dans sa structure. C'est exactement ce que fait la Chine aujourd'hui: "One Belt, One Road", qu'est-ce que c'est sinon la construction du grand espace chinois, c'est-à-dire la construction de l'Empire chinois?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nos économistes se sont trompés d'auteurs. Coïncidence? Je ne le crois pas. Il s'agit plutôt d'un sabotage. Qu'ils lisent maintenant les bons.</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Autarcie des économies
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-07-11:6326450
2021-07-11T12:37:48+02:00
2021-07-11T12:37:48+02:00
Autarcie des économies Germán Gorráiz López Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6275893" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2645628173.jpg" alt="autbud.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Autarcie des économies</strong></span><br /><br /><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Germán Gorráiz López</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ex: https://katehon.com/en/article/autarky-economies </strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le phénomène de la mondialisation économique a fait en sorte que tous les éléments rationnels de l'économie sont désormais liés les uns aux autres en raison de la consolidation des oligopoles, de la convergence technologique et des accords tacites des entreprises, de sorte que la troisième vague de récession économique qui s'annonce sera mondiale et contraignante et aura pour effet collatéral le déclin irréversible de l'économie mondiale. Pour atteindre ce déclin, dont les premières ébauches sont déjà esquissées et qui sera achevé dans les cinq prochaines années, les éléments suivants ont contribué :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">- Substitution de la doctrine économique de l'Equilibre Budgétaire des Etats par celle du Déficit Endémique, une pratique qui par mimétisme sera adoptée par les économies et les entreprises nationales et les organisations publiques et privées, contribuant à la disparition de la culture de l'épargne, à l'endettement chronique et à la dépendance excessive du Financement Extérieur.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">- Instauration d'un consumérisme compulsif dans les pays développés, favorisé par le bombardement incessant de la publicité, l'utilisation irrationnelle des cartes plastiques, l'octroi de crédits instantanés avec des taux d'intérêt mirobolants et l'invasion d'une marée de produits manufacturés de qualité douteuse et de prix non rentables. concurrence des pays émergents.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">- Obsession paranoïaque des multinationales ou sociétés transnationales apatrides de maximiser les profits en raison de l'appétit insatiable de leurs actionnaires en exigeant des augmentations constantes des dividendes, en n'hésitant pas à s'endetter dangereusement au nom du gigantisme par des introductions en bourse hostiles et en intensifiant la politique de délocalisation des entreprises vers les pays émergents afin de réduire les coûts de production.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">- Augmentation brutale de la consommation de matières premières et de produits manufacturés par la Chine et d'autres pays émergents en raison de la croissance spectaculaire de leur PIB, ce qui, avec l'intervention des courtiers spéculatifs, a entraîné une spirale d'augmentations impossibles des prix des matières premières à assumer par les économies du premier monde car elles ne peuvent être inversées dans le prix final du produit étant donné leurs coûts de production élevés et comme conséquence de tout ce qui précède, il y a eu une perte significative de leur compétitivité, une stagnation de leurs exportations, une augmentation des déficits de la balance courante et de la dette extérieure et une instabilité économique mondiale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Par conséquent, un scénario à cinq ans sera dessiné dans lequel le protectionnisme économique et la contraction subséquente du commerce mondial reviendraient à l'avant-plan, ce qui signifiera de facto la fin de la mondialisation économique et le retour subséquent à des "compartimentements" économiques étanches, ce qui aura pour effets collatéraux la fin du tourisme de masse, le retour des entreprises délocalisées et l'intronisation de l'économie circulaire et des produits ECO label qui finiront par façonner l'autarcie des économies mondiales.</span></strong></span></p>
Jean-Marie Thévoz
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Qu’est-ce qui nous rassure ?
tag:clamans.hautetfort.com,2017-09-11:5978746
2017-09-11T11:27:00+02:00
2017-09-11T11:27:00+02:00
Matthieu 6 10.9.2017 Qu’est-ce qui nous rassure ? Genèse 6 :...
<p>Matthieu 6</p><p>10.9.2017</p><p>Qu’est-ce qui nous rassure ?</p><p>Genèse 6 : 5-8 Genèse 7 : 6-10 Matthieu 6 : 24</p><p>Télécharger le texte : <a id="media-5685353" href="http://clamans.hautetfort.com/media/02/00/3960760516.pdf">P-2017-09-10.pdf</a></p><p>Chères frères et sœurs en Christ,</p><p>Quand nous allions, en famille, manger chez mon grand-père, au début du repas il prononçait toujours cette prière : « Mon âme bénit l’éternel et n’oublie aucun de ses bienfaits (Ps 103:2).</p><p>La pratique de la prière avant le repas— le bénédicité — s’est largement perdue aujourd’hui. Pourquoi remercier Dieu pour une nourriture qu’on est allé acheter soi-même au supermarché, avec l’argent qu’on a gagné en travaillant ? Nous ne ressentons plus le besoin d’être reconnaissant d’avoir de la nourriture chaque jour sur notre table.</p><p>J’ai été frappé, dans les émissions de télé-réalité qui mettent des personnes en situation d’avoir faim (comme Kohlanta ou d’autres), combien la reconnaissance refait surface, après le manque, quand les aventuriers trouvent de la nourriture. Tout à coup on se remet à bénir Dieu pour ce cadeau.</p><p>C’est pareil si l’on jette un regard sur le passé : les chasseurs-cueilleurs éprouvent de la reconnaissance quand ils tombent sur une proie ou des plantes qui portent des fruits. Plus près de nous, quand chaque famille avait ses champs et son propre potager et subissait les aléas de la météo. Quelle reconnaissance d’avoir à manger ou d’avoir des voisins qui partagent en cas de pépin ! On pouvait se rendre compte en direct combien la nature est généreuse, ou quand elle ne l’avait pas été, combien le voisin ou la famille lointaine pouvait être charitable.</p><p>Aujourd’hui plus personne ou presque ne bénit la table parce que nous n’avons plus l’impression de reposer sur la générosité, mais seulement sur le mérite de nos efforts, de notre travail ou de notre épargne. Notre position est assurée par ce que nous avons fait. Et nous sommes prompts à penser que ceux qui sont en moins bonne posture le sont par manque d’effort, de travail ou d’épargne. Pourquoi remercier Dieu pour ce qu’on doit à soi-même ?</p><p>En tant que société, nous sommes passés du risque de l’aléatoire — qui s’accompagne de reconnaissance et de partage — à la sécurité, qui s’accompagne trop souvent d’un cœur sec. La cigale chantait, et bien qu’elle danse maintenant, mais sans moi.</p><p>Je pense que la parole de Jésus sur Mamon parle exactement de cela. «On ne peut servir deux maîtres, Dieu ou Mamon.» Il s’agit ici d’une posture, pas de l’épaisseur du portefeuille. Mamon est l’illustration de la sécurité matérielle. Jésus dit : on ne peut pas recevoir sa subsistance, sa sécurité, de deux maîtres opposés.</p><p>La question sous-jacente c’est : qu’est-ce qui nous rassure ? Qu’est-ce qui fait taire notre angoisse existentielle ? Cela vient-il de Dieu, des relations, du côtoiement des humains et des possibilités de partage, de recevoir des autres ? Ou cela vient-il de mes biens matériels, de mon épargne, de l’accumulation des biens de consommation ?</p><p>Où est ce que je puise ma sécurité intérieure ? Ai-je foi dans une Providence divine ? Suis-je conscient que tout ce que je possède, je l’ai reçu dans des échanges. J’y ai mis de moi-même, mais combien d’autres aussi, et peut-être même davantage ?</p><p>La Providence n’est pas à la mode, bien plus, c’est l’ennemi déclaré du système économique. Je constate que le système économique capitaliste a réussi à évacuer la bénédiction de la table. Le capitalisme ne peut que combattre l’idée de Providence divine — avec elle pourquoi travailler si dur ?</p><p>Ce que le capitalisme a réussi avec la Providence divine, il est en passe de le faire avec la providence sociale. Croire au partage des ressources, à l’entraide, à l’échange gratuit, c’est ruiner le système économique qui table sur la peur individuelle de manquer, la peur de la pénurie. Le capitalisme a tout à gagner à ce que chacun augmente ses réserves individuelles, le dieu Mamon vit de notre peur de manquer. Il nous susurre que nous devons être autosuffisant, que nous ne devons dépendre de personne, que notre sécurité repose sur nos avoirs et nos biens.</p><p>Jésus nous invite à ne pas nous laisser piéger dans ce fantasme d’autarcie et d’autosuffisance. Jésus nous présente un Dieu généreux qui nous assure de notre valeur — indépendamment de nos biens, de nos efforts et de notre travail. Jésus nous dit que nous sommes riches de l’amour que nous avons les uns pour les autres. Nous pouvons miser sur nos richesses intérieures et sur le partage de ces richesses intérieures.</p><p>Notre système économique pousse au pillage et à la destruction de notre planète. Notre consommation effrénée appauvrit notre terre et dérégle le climat. Dieu avait assuré qu’il ne renouvellerait pas le Déluge, mais maintenant nous sommes capables de déchaîner nous-mêmes ces catastrophes. Les cyclones Harvey et Irma sont plus énormes que les cyclones précédent à cause du réchauffement climatique. Si nous continuons — en tant que société — à servir Mamon, nous courrons à la perte de l’humanité.</p><p>Nous avons besoin de changer le lieu de notre réassurance existentielle. Dans chaque acte de la vie quotidienne, dans chaque choix de consommateur, nous avons à nous demander qui nous voulons servir : Dieu ou Mamon ? En qui mettons-nous notre confiance ? Avons-nous besoin de plus de consommation ou de plus de partage, de reconnaissance ? Allons nous remettre Dieu dans le cheminement de notre nourriture, de la terre à l’assiette ?</p><p>Notre société industrielle et financière a misé depuis deux siècles sur Mamon et nous voyons où cela nous mène. En qui allons-nous mettre notre confiance ? Au fond de nous, de quoi avons-nous le plus besoin : de davantage de biens matériels ou d’un amour véritable ?</p><p>Amen</p><p>© Jean-Marie Thévoz, 2017</p><p> </p>
Atelier des Idées
http://www.notreputeaux.com/about.html
LE NATIONAL-POPULISME, voilà l'ennemi.
tag:www.notreputeaux.com,2014-06-08:5387129
2014-06-08T19:32:07+02:00
2014-06-08T19:32:07+02:00
Jacques Julliard. Marianne n°893. Extraits. ...
<p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Jacques Julliard. Marianne <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>n°893. Extraits.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">…Si l’on fait la somme des europhobes, des eurosceptiques et des abstentionnistes, c’est plus des ¾ des Français qui se désintéressent de la politique…Les diverses extrêmes droites qui vont se retrouver au Parlement européen constituent la plus étrange des internationales : celle du chacun pour soi…Et si tout cela devait se solder par le remplacement du Portugais Barroso par le Luxembourgeois Juncker à la tête de la Commission, alors il faudrait être encore plus inquiet sur l’avenir que nous ne le sommes après notre dimanche noir. A force d’envoyer des médiocres et des cruches dans les institutions européennes, nous avons eu une Europe de médiocres et de cruches…</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Si les 14% des socialistes- qui ont au moins l’excuse du fardeau du pouvoir- sont dramatiques, les 6% du Front de gauche, dans l’opposition ouverte depuis deux ans, sont proprement tragiques. Il y a bien sûr une responsabilité particulière de Jean-Luc Mélenchon qui n’a cessé d’hystériser et d’histrioniser son aversion maniaque pour François Hollande… Mais au-delà de ce cas, ce qui s’est passé dimanche 25 mai est la preuve qu’il n’y a pas présentement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de majorité de rechange à gauche…</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">François Hollande manque de leadership démocratique, c’est-à-dire l’art de parler au peuple, de lui proposer une orientation et de l’entraîner avec lui. Au vrai, il n’est pas impopulaire, il est apopulaire et comme extérieur à sa fonction…</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Marine Le Pen est « Mme 25% » et comme un précipité de tous les maux et de toutes les tares de la France actuelle. Il faut donc la combattre pour ce qu’elle représente réellement. Elle est plus que jamais la championne du national-populisme, c’est-à-dire l’exploitation des souffrances et des frustrations populaires au profit d’une idéologie rance du repli sur soi, de l’autarcie économique et de la haine de l’étranger, sous toutes ses formes. Le contraire de la République que nous défendons. Le national-populisme, voilà l’ennemi !</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Il n’y a pas que de mauvaises nouvelles, les meilleures sont venues d’Italie, où un jeune président du Conseil qui n’a pas froid aux yeux, a pulvérisé, à la surprise générale (avec 40.8 % des suffrages) les divers partis populistes qui pullulent : ceux du bouffon Beppe Grillo, du bouffon de Forza italia, de Silvio Berlusconi, de la feue Ligue du Nord. Dans un pays qui, il y a encore trois mois, était la risée du monde, un européen convaincu et convaincant a renversé la donne. Viva Italia !</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Rien n’est donc perdu pour la France, fors l’honneur.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #002060; line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Si nous le voulons, Marine Le Pen ne reverra plus jamais ses 25 %.</span></span></strong></p><p> </p>
Atelier des Idées
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LE NATIONAL-POPULISME, voilà l'ennemi.
tag:www.rupture-et-metamorphose.org,2014-06-08:5387117
2014-06-08T19:30:08+02:00
2014-06-08T19:30:08+02:00
Jacques Julliard. Marianne n°893. Extraits. ...
<p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Jacques Julliard. Marianne <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>n°893. Extraits.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">…Si l’on fait la somme des europhobes, des eurosceptiques et des abstentionnistes, c’est plus des ¾ des Français qui se désintéressent de la politique…Les diverses extrêmes droites qui vont se retrouver au Parlement européen constituent la plus étrange des internationales : celle du chacun pour soi…Et si tout cela devait se solder par le remplacement du Portugais Barroso par le Luxembourgeois Juncker à la tête de la Commission, alors il faudrait être encore plus inquiet sur l’avenir que nous ne le sommes après notre dimanche noir. A force d’envoyer des médiocres et des cruches dans les institutions européennes, nous avons eu une Europe de médiocres et de cruches…</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Si les 14% des socialistes- qui ont au moins l’excuse du fardeau du pouvoir- sont dramatiques, les 6% du Front de gauche, dans l’opposition ouverte depuis deux ans, sont proprement tragiques. Il y a bien sûr une responsabilité particulière de Jean-Luc Mélenchon qui n’a cessé d’hystériser et d’histrioniser son aversion maniaque pour François Hollande… Mais au-delà de ce cas, ce qui s’est passé dimanche 25 mai est la preuve qu’il n’y a pas présentement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de majorité de rechange à gauche…</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">François Hollande manque de leadership démocratique, c’est-à-dire l’art de parler au peuple, de lui proposer une orientation et de l’entraîner avec lui. Au vrai, il n’est pas impopulaire, il est apopulaire et comme extérieur à sa fonction…</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Marine Le Pen est « Mme 25% » et comme un précipité de tous les maux et de toutes les tares de la France actuelle. Il faut donc la combattre pour ce qu’elle représente réellement. Elle est plus que jamais la championne du national-populisme, c’est-à-dire l’exploitation des souffrances et des frustrations populaires au profit d’une idéologie rance du repli sur soi, de l’autarcie économique et de la haine de l’étranger, sous toutes ses formes. Le contraire de la République que nous défendons. Le national-populisme, voilà l’ennemi !</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Il n’y a pas que de mauvaises nouvelles, les meilleures sont venues d’Italie, où un jeune président du Conseil qui n’a pas froid aux yeux, a pulvérisé, à la surprise générale (avec 40.8 % des suffrages) les divers partis populistes qui pullulent : ceux du bouffon Beppe Grillo, du bouffon de Forza italia, de Silvio Berlusconi, de la feue Ligue du Nord. Dans un pays qui, il y a encore trois mois, était la risée du monde, un européen convaincu et convaincant a renversé la donne. Viva Italia !</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Rien n’est donc perdu pour la France, fors l’honneur.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #002060; line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Si nous le voulons, Marine Le Pen ne reverra plus jamais ses 25 %.</span></span></strong></p><p> </p>
Atelier des Idées
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LE NATIONAL-POPULISME, voilà l'ennemi.
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2014-06-08T19:29:09+02:00
2014-06-08T19:29:09+02:00
Jacques Julliard. Marianne n°893. Extraits. ...
<p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Jacques Julliard. Marianne <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>n°893. Extraits.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">…Si l’on fait la somme des europhobes, des eurosceptiques et des abstentionnistes, c’est plus des ¾ des Français qui se désintéressent de la politique…Les diverses extrêmes droites qui vont se retrouver au Parlement européen constituent la plus étrange des internationales : celle du chacun pour soi…Et si tout cela devait se solder par le remplacement du Portugais Barroso par le Luxembourgeois Juncker à la tête de la Commission, alors il faudrait être encore plus inquiet sur l’avenir que nous ne le sommes après notre dimanche noir. A force d’envoyer des médiocres et des cruches dans les institutions européennes, nous avons eu une Europe de médiocres et de cruches…</span></span></strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Si les 14% des socialistes- qui ont au moins l’excuse du fardeau du pouvoir- sont dramatiques, les 6% du Front de gauche, dans l’opposition ouverte depuis deux ans, sont proprement tragiques. Il y a bien sûr une responsabilité particulière de Jean-Luc Mélenchon qui n’a cessé d’hystériser et d’histrioniser son aversion maniaque pour François Hollande… Mais au-delà de ce cas, ce qui s’est passé dimanche 25 mai est la preuve qu’il n’y a pas présentement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de majorité de rechange à gauche…</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">François Hollande manque de leadership démocratique, c’est-à-dire l’art de parler au peuple, de lui proposer une orientation et de l’entraîner avec lui. Au vrai, il n’est pas impopulaire, il est apopulaire et comme extérieur à sa fonction…</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Marine Le Pen est « Mme 25% » et comme un précipité de tous les maux et de toutes les tares de la France actuelle. Il faut donc la combattre pour ce qu’elle représente réellement. Elle est plus que jamais la championne du national-populisme, c’est-à-dire l’exploitation des souffrances et des frustrations populaires au profit d’une idéologie rance du repli sur soi, de l’autarcie économique et de la haine de l’étranger, sous toutes ses formes. Le contraire de la République que nous défendons. Le national-populisme, voilà l’ennemi !</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Il n’y a pas que de mauvaises nouvelles, les meilleures sont venues d’Italie, où un jeune président du Conseil qui n’a pas froid aux yeux, a pulvérisé, à la surprise générale (avec 40.8 % des suffrages) les divers partis populistes qui pullulent : ceux du bouffon Beppe Grillo, du bouffon de Forza italia, de Silvio Berlusconi, de la feue Ligue du Nord. Dans un pays qui, il y a encore trois mois, était la risée du monde, un européen convaincu et convaincant a renversé la donne. Viva Italia !</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Rien n’est donc perdu pour la France, fors l’honneur.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #002060; line-height: 107%; font-size: 12pt; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Calibri;">Si nous le voulons, Marine Le Pen ne reverra plus jamais ses 25 %.</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p>
zazle
http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/about.html
Argentine: rêve d’autarcie ou navire qui prend l’eau ?
tag:chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com,2012-04-07:4669049
2012-04-07T06:06:00+02:00
2012-04-07T06:06:00+02:00
Le vendredi 30 mars, l’Union Européenne, les Etats-Unis et 12 autres pays...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: verdana,geneva;">Le vendredi 30 mars, l’Union Européenne, les Etats-Unis et 12 autres pays ont déposé <a href="http://www.wto.org/french/news_f/news12_f/good_30mar12_f.htm" target="_blank">une plainte contre l’Argentine à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)</a>, contre les mesures liées aux limitations d’importations. L’Argentine a aussitôt réagi avec un communiqué à l’encontre de ces pays : "Ils souhaiteraient que nous absorbions la crise dont ils souffrent". Encore une fois, le gouvernement Kirchner ne fait pas dans la demi-mesure. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: verdana,geneva;">Si de nombreux pays (y compris les pays ayant déposé la plainte) renforcent les mesures de protection de leur industrie nationale dans un contexte de crise, l’Argentine va toutefois beaucoup plus loin. Devant l’OMC, l’Argentine s’est défendue avec 3 arguments : </span></p><ol style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">La politique commerciale actuelle n’est pas en infraction avec les règles de l’OMC (ce qui reste à prouver !) ;<br /></span></li><li><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Les importations en 2011 ont sensiblement augmenté et ce pour toutes les provenances<span style="font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -moz-font-feature-settings: normal; -moz-font-language-override: normal;"> <br /></span></span></li><li><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="line-height: 115%;">L’Argentine défend son droit à mener une politique de développement. </span></span></li></ol><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: verdana,geneva;">Le cœur du problème vient des limitations d’importation extrêmement sévères depuis la mise en place de la <a href="http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/archive/2012/02/07/etre-importateur-en-argentine-un-challenge-de-plus-en-plus-r.html">Declaracion Jurada Anticipada</a> le 1<sup>er</sup> février 2012. L’objectif argentin : faire cesser la sortie de devises du pays. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: verdana,geneva;">De fait, aujourd’hui acheter des produits importés devient une gageure !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: verdana,geneva;">Plusieurs boutiques d’entreprises étrangères ont dû fermer leurs portes, comme Calvin Klein Underwear</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: verdana,geneva;"><img id="media-3526208" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/media/01/00/1110569289.2.gif" alt="limitations, importations, Argentine, OMC, WTO, Declaracion jurada anticipada, protectionnisme, autarcie, livres" />Autre effet délirant : la fin annoncée de l’importation des livres ! La mesure a provoqué un tollé du monde universitaire et une <a href="http://sdpnoticias.com/nota/337145/Rebelion_en_las_redes_sociales_contra_las_trabas_al_ingreso_de_libros_a_Argentina" target="_blank">rebellion très virulente sur facebook</a> et a été rapidement retirée. Toutefois dans les faits, l’Argentine a mis en place une nouvelle norme freinant l’importation de livres, majoritairement en provenance d’Espagne, en raison du problème sanitaire posé par l’encre de certains livres, qui contiendraient du plomb… Délire, on vous le dit ! Et la culture dans tout ça ? Elle l’a dans le baba !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><span style="line-height: 115%;">Le secrétaire à la culture Jorge Coscia s’est d’ailleurs fait remarquer en affirmant que le gouvernement avait <a href="http://negocios.iprofesional.com/notas/134073-Freno-a-libros-el-Gobierno-dice-que-tiene-soberana-cutural-para-decidir-qu-se-edita-y-qu-no" target="_blank">la souveraineté culturelle sur ce qui s’édite ou non</a>…</span> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: verdana,geneva;">Les effets de ces mesures anti-importations sont par ailleurs très négatifs sur l’industrie argentine même, qui ne peut plus s’approvisionner en machines-outils nécessaires notamment pour l’agriculture ; ou pour certaines industries qui ne peuvent se procurer les pièces indispensables au montage de certains produits !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: verdana,geneva;">Les Argentins désormais n’hésitent pas à aller faire leurs courses en Uruguay ou au Brésil, notamment pour tout le petit électro-ménager, les produits « technologiques » (Iphone, routeurs wifi, etc.) ainsi que pour les cosmétiques.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; line-height: 115%; font-family: verdana,geneva;">Les mesures à l’emporte-pièce du gouvernement Kirchner traduisent la situation économique et budgétaire extrêmement délicate que traverse le pays. Mais une chose est sûre, elles ne font que colmater des brèches, sans prendre compte du fait que derrière, le fleuve gronde de plus en plus…</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
mh,
http://www.lalettredemh.com/about.html
Autarcie prévisionnelle
tag:www.lalettredemh.com,2011-12-06:1999042
2011-12-06T09:00:00+01:00
2011-12-06T09:00:00+01:00
Par les temps qui courent : licenciements à foison, échos de guerres,...
<p><img id="media-1516222" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lalettredemh.hautetfort.com/media/02/02/164851310.jpg" alt="monastere.jpg" name="media-1516222" />Par les temps qui courent : licenciements à foison, échos de guerres, crises à tous les « média-étages », je me demande si nous ne devrions pas, avec famille et enfants, nous rapprocher des lieux de productions.</p><p>Lieux où, la raison et l’instinct nous disent que nous trouverions à nous loger ou nous nourrir sans trop de frais, si jamais la source du « monop’» venait à se tarir ou si nos salaires où leur absence, empêchaient de nous y rendre.<br /> Pessimiste moi ?<br /> Et vous ?</p><p><br /> mh, bobopassstropppss</p><p><a href="http://savoir-revivre.coerrance.org/" target="_blank">Savoir revivre</a></p><p> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Une monnaie locale pour contrôler notre économie…
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-11-30:3887419
2011-11-30T00:10:00+01:00
2011-11-30T00:10:00+01:00
Une monnaie locale pour contrôler notre économie… par Bob LENISSART...
<p id="BlogTitle" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Une monnaie locale pour contrôler notre économie…</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Bob LENISSART</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="margin: 0px; font: 12px Verdana; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pour que le peuple du Comté de Nice puisse agir, ici et maintenant, sur son destin, il faut bien sûr qu’il retrouve l’usage de sa langue, qu’il vive sa culture au quotidien et, aussi, qu’il se donne les moyens de générer de la croissance chez lui, sans attendre des autres. Pour cela il existe un moyen : créer sa propre monnaie complémentaire.</span></strong></p><p style="margin: 0px; font: 12px Verdana; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><br /></span></strong></p><p style="margin: 0px; font: 12px Verdana; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Crise mondiale… Hypertrophie de l’économie</span></strong></span></p><div id="BlogContent" style="text-align: left;"><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Nous arrivons, à présent, dans le cycle des grandes crises mondiales qui n’ont fait que commencer. Nous avons eu les effondrements spectaculaires de certaines banques aux États-Unis, suivi de l’effondrement d’autres banques dans le monde. Les gouvernements soutenant le système mondialiste marchand ont volé au secours d’une grande partie de celles-ci. Il ne fallait pas que les fondations du trône sur lequel ils étaient assis viennent à s’écrouler, les emportant du même coup. Ensuite, nous avons eu les répercutions de cette crise au niveau des entreprises transnationales qui ont réglé le problème sans se préoccuper des conséquences dans les différents pays touchés par leurs décisions. Enfin, nous avons vu, après l’Amérique du Sud, plusieurs pays européens touchés par cette crise (le tout augmenté par les tares de la Zone euro), pays qui ont fini par se retrouver dans une situation de faillite. Chez nous, en Europe, le phénomène a été accentué par la forme même de la structure communautaire mise en place. </span></strong><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il n’a échappé à personne que la Communauté européenne est une construction totalement artificielle, car purement économique, et qui, à l’origine, a été construite fondamentalement à l’envers. En un mot, on a mis la charrue avant les bœufs. Nos grands penseurs qui ont rêvé de cette Europe, ont naïvement pensé qu’il suffirait de créer des structures économiques communes pour que l’Europe ne fasse plus qu’une. Ils ont naïvement pensé qu’une monnaie commune réunirait les peuples de cette Europe. Ils ont fondé ce monstre informel sur une philosophie capitaliste libérale qui ne fait pas partie de la culture économique des peuples d’Europe (que cela plaise ou non, les peuples européens ont, au niveau économique, une philosophie corporatiste… cette philosophie corporatiste qui échappe totalement à la mentalité américaine). </span></strong><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">De cette façon, on a laissé un marché ouvert en Europe là où il aurait fallu protéger nos économies (et, donc, nos travailleurs) contre les prédateurs du mondialisme. Dans le même temps, on a créé une structure indépendante pour gérer la monnaie européenne qui échappe à tout pouvoir politique. L’aboutissement du système est arrivé à son terme : l’économie a envahi toutes les structures de nos sociétés. Elle est devenue, en Europe, la première fonction là où elle n’était que la troisième. De là viennent tous nos malheurs. </span></strong><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les tares de l’euro</span></strong></span><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’erreur fondamentale des concepteurs de l’euro a été de vouloir unifier l’Europe sous une monnaie unique sans laisser la possibilité aux États membres de pouvoir agir en cas de déficit de leur balance commerciale (dévaluer par exemple). Si un pays voit sa balance commerciale passer dans le rouge, il ne lui est pas possible de dévaluer la monnaie et comme la valeur de l’euro varie, en grande partie, en fonction de la balance commerciale de la Zone euro dans son ensemble cela met certains États dans une position pour le moins inconfortable. Comme actuellement, la balance commerciale de la Zone euro a un léger excédent, la valeur de l’euro monte, alors que plusieurs pays membres ont d’énormes déficits commerciaux. Ils n’ont plus d’autre recours que de se mettre en faillite (Grèce, Portugal, Espagne<span style="font-style: normal; font-variant: normal; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -moz-font-feature-settings: normal; -moz-font-language-override: normal;">…, </span>et qui sera le suivant ?). Le deuxième problème de conception de cette monnaie unique est l’absence totale de régulation commerciale à l’intérieur de la Zone : les pays aux balances négatives ne peuvent absolument pas rééquilibrer leurs comptes avec les pays aux balances positives. La seule possibilité qui leur est offerte est de diminuer les prestations de l’État, ce qui a pour effet de pénaliser leurs citoyens. On nous avait présenté l’euro comme un moyen de protection face à la mondialisation, c’est en fait tout le contraire que nous constatons : la Zone euro pousse à la concurrence sociale. Pour en terminer avec les tares de cette monnaie unique, nous nous trouvons face à une banque centrale (n’ayant pas de comptes à rendre aux politiques) qui a tout pouvoir pour gérer cet euro, banque qui n’a qu’un seul but : lutter contre l’inflation.</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; font: 12px Verdana; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Un peu d’histoire sur les monnaies</span></strong></span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La monnaie a, de tout temps été, un instrument politique en même temps qu’un outil économique. Le fait de « battre monnaie » était un acte fort, marqueur de souveraineté. De plus, c’était un moyen de générer la confiance avec un outil d’échange qui était garanti par le souverain. Ainsi, cela permettait de développer le commerce et la richesse des populations d’un territoire délimité. Mais, cela n’interdisait nullement, au niveau local, le troc ou d’autres systèmes d’échanges. Cela a perduré longtemps dans les États souverains en Europe. Le changement initial, qui a induit tous les suivants, a été l’introduction de la monnaie – papier et cela a été accentué par les structures hyper-centralisées de certains États. La pseudo-Révolution française instituant le jacobinisme, forme de pouvoir centralisateur et, donc, forcément réducteur, suivi au XIX<span style="font-style: normal; font-variant: normal; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -moz-font-feature-settings: normal; -moz-font-language-override: normal;">e</span> siècle par la Révolution industrielle ont accéléré le mouvement. Il restait cependant, au pouvoir politique, la possibilité de faire varier le taux des monnaies pour réguler l’économie et l’emploi. Mais du jour, où les structures européennes ont été mises en place, sans qu’un pouvoir politique européen n’ait vu le jour (c’est-à-dire un État européen souverain et indépendant, émanation des toutes les composantes des peuples d’Europe), la machine a déraillé. C’est une constante de l’histoire : sans un pouvoir politique qui puisse la contrôler, l’économie devient folle. Il eut fallu qu’un pouvoir européen, fort, fruit de la volonté de tous, soit mis en place, pouvoir politique capable de « battre monnaie » et d’agir sur celle-ci, pour que le rêve européen devienne une réalité durable. Au lieu de cela, on a mis en place un seul pouvoir économique, qui échappe totalement aux politiques puisque le Parlement de Strasbourg n’est qu’une chambre d’enregistrement, voire de propositions de lois destinées à contraindre les populations dans le sens voulu par le marché. Et dans ce cas, sans contrôle, l’économie capitaliste se développe suivant sa propre logique qui est une logique de profit, sans se préoccuper des dégâts collatéraux qu’elle peut occasionner. Les défauts de ce système sont accentués par le fait que l’on a développé une économie virtuelle, axée sur la spéculation, qui s’éloigne de plus en plus du réel.</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le réel finit toujours par rattraper le virtuel. Le naturel arrive, <em>in fine</em>, à éliminer l’artificiel. Que voulons-nous dire par là ?</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cela veut dire que ce qui est bâti sur du virtuel s’écroulera, à un moment ou à un autre, à partir de l’instant où il viendra, tôt ou tard, se confronter au réel. Cela veut dire que toutes les constructions artificielles, qu’elles soient politiques, ethniques ou économiques, qui inévitablement conduisent dans le mur, seront abandonnées au profit de solutions naturelles qui se situent au niveau local, c’est-à-dire, bien souvent, au niveau d’un peuple et de son territoire.</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Quelles solutions pourraient être inventées au niveau local pour échapper au règne de l’euro et de son emprise ? Une solution, la « Solution » serait de mettre en place une monnaie locale.</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; font: 12px Verdana; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Qu’est-ce qu’une monnaie locale ?</span></strong></span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une monnaie locale, appelée aussi monnaie complémentaire, est, en sciences économiques, une monnaie non soutenue par un gouvernement national. Cette monnaie n’a pas nécessairement cours légal. Elle est destinée à être échangée dans une zone restreinte (nous verrons plus loin que la zone restreinte n’a pas un caractère fortement limitatif). En fait, de parler de monnaie locale veut dire que l’on se place dans un discours philosophique, politique et économique hors du commun. L’avantage des monnaies locales est qu’elles circulent beaucoup plus rapidement que les monnaies nationales, qu’elles permettent à une communauté d’utiliser complètement ses ressources productives et d’éviter que la richesse d’une communauté aillent vers d’autres régions ou pays, favorisant, ainsi, l’économie locale.</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pour nous résumer, une monnaie locale est une monnaie « interne », créée par une association, une municipalité ou une structure territoriale. Elle va servir dans les échanges locaux de biens et services, sur le modèle des S.E.L. (systèmes d’échanges locaux). Le rôle de cette monnaie locale est de permettre une relocalisation de l’économie en favorisant les échanges locaux sans dresser de nouvelles barrières douanières. Non seulement, elle fournit des ressources nouvelles pour valoriser la production locale, mais elle permet, aussi, d’échapper à certaines taxes comme la T.V.A. par exemple. À l’inverse, elle crée, pour les produits soumis à la T.V.A., une protection douanière (la T.V.A. devenant un droit de douane local).</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il faut savoir que nous employons déjà des monnaies complémentaires telles que les tickets restaurant ou les « <em>Smiles</em> » récoltés chez certains commerçants. Il faut savoir, également, que des monnaies locales (ou complémentaires) existent dans l’Hexagone et qu’elles sont répandues dans le monde entier.</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une des premières expériences de monnaie locale a vu le jour en juillet 1932, à Wörgl en Autriche (avec les bons-travail). Il y a, en Suisse, le W.I.R., qui est né en 1934 et fonctionne encore aujourd’hui (60 000 P.M.E. adhèrent à ce système). Plus près de nous, a été créé, en 2006, dans l’État du Massachusetts, dans la région du Berkshire, une monnaie locale, les « <em>brekshares </em>», qui fonctionne à merveille (trois cent cinquante commerces locaux acceptent les « <em>brekshares </em>», deux millions de billets émis et cinq banques participantes), en Allemagne, il existe une soixantaine de monnaies locales (par exemple, il y a le « <em>regio</em> » qui fédère une trentaine de monnaies locales) qui, même si elles n’apportent pas d’avantages particuliers, sont régulièrement utilisées par les Allemands à cause de leur réticence vis-à-vis de l’euro. Enfin, en France, il existe, déjà, des monnaies locales comme l’« abeille » à Villeneuve-sur-Lot et la « mesure » sur Romans-en-Isère. Nous citerons, également, le « <em>sol</em> » qui vient d’être adopté par la ville de Toulouse qui est plutôt une monnaie solidaire, utilisable par carte à puce et Internet, et qui devrait, dans le projet toulousain, voir apparaître des billets.</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Pourquoi créer, dans un territoire donné, une monnaie locale ?</span></strong></span></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">— D’abord parce qu’elle permet de privilégier la fonction d’échange de la monnaie par opposition à sa capitalisation.</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">— Parce qu’en convertissant des euros en monnaie locale, je contribue à soutenir l’économie régionale et les associations locales (grâce au principe de taux d’intérêt négatif) : je fais donc, ainsi, un véritable acte militant.</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">— Parce qu’elle aurait un effet d’entraînement sur le tissu de P.M.E. locales (qui représentent quand même l’essentiel des possibilités de créations d’emploi).</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">— Parce que la T.V.A. sera le différentiel qui pratiquement deviendra une taxe d’importation de produits non élaborés au pays. Cela favorisera la production locale.</span></strong></p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana; min-height: 15px;"> </p><p style="margin: 0px; text-align: justify; text-indent: 14px; font: 12px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">— De plus, nous savons bien que, si les monnaies complémentaires représentent une chance loc
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Manger local : S’approvisionner et produire ensemble
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-10-11:3809315
2011-10-11T00:10:00+02:00
2011-10-11T00:10:00+02:00
Manger local : S’approvisionner et produire ensemble Ex:...
<div class="post-headline"><h1><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Manger local : S’approvisionner et produire ensemble</span></h1><p><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">Ex: http://fortune.fdesouche.com/</span><br /></span></p></div><div class="post-bodycopy clearfix"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><strong>Notre système alimentaire présente une grave faiblesse, trop souvent ignorée : la France, comme la plupart des nations du monde, a perdu sa souveraineté alimentaire. A partir des années 1950, la logique de l’agriculture intensive a conduit chaque zone géographique à se spécialiser dans quelques cultures et à importer le reste d’autres pays, parfois lointains.</strong></span></p><div class="wp-caption aligncenter" style="width: 540px;"><img src="http://img94.imageshack.us/img94/4527/vegetables.jpg" alt="" width="530" /><p class="wp-caption-text"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">"Vendeuse de marché aux fruits, légumes et volailles" - Joachim Beuckelaer, 1567</span></strong></span></p></div><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Aujourd’hui où se dessine l’ère de l’après-pétrole, il apparaît donc nécessaire de retrouver la maîtrise de notre alimentation, en privilégiant les “<em>circuits courts</em>” et les producteurs locaux, ou en produisant soi-même légumes, fruits ou œufs.</span></strong></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Il suffit que les transports soient interrompus quelques jours pour que les pays, au nord comme au sud, se retrouvent en situation de pénurie.</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Cette relocalisation permet de savoir comment sont produits et transformés les aliments, mais aussi de renouer un dialogue avec les agriculteurs et de leur garantir un revenu à la hauteur de leur travail et de leur rôle nourricier. Il y a au moins trois bonnes raisons de manger local.</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> D’abord, parce que notre approvisionnement dépend pour une trop large part d’importations en provenance de pays parfois lointains, ce qui le rend fragile. On a calculé que, si les transports étaient interrompus, une ville comme Paris, par exemple, n’avait que trois ou quatre jours d’autonomie alimentaire.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ensuite, parce que ces importations sont coûteuses en pétrole, une énergie qui va devenir rare et chère, et en pollutions. Enfin, parce que renouer un lien avec les producteurs locaux permet de savoir comment est produit ce que l’on mange.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Cependant, comment faire pour manger local ? Retrouver la maîtrise de son alimentation oblige à réapprendre des gestes souvent oubliés (jardiner, préparer des conserves…) et à redécouvrir la coopération et l’entraide qui conditionnent le plus souvent la réussite. Pour aider à cette grande “<em>requalification</em>,” les auteurs de Manger local proposent vingt-six initiatives qui reposent sur des expériences vécues, réussies et facilement reproductibles, ordonnées de manière à amener le lecteur des actions les plus simples à mettre en œuvre (créer un marché de producteurs, un réseau de paniers, approvisionner une cantine en produits bio et locaux ou démarrer son potager) aux plus “<em>engagées</em>” (se réunir autour d’un jardin partagé, créer un éco-hameau, mettre les initiatives locales en réseau…).</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Chaque initiative est exposée de manière pragmatique, avec ses succès et ses accidents de parcours. Une liste de conseils pratiques suit chacun de ces récits et donne une idée juste du travail à accomplir et de la marche à suivre pour adapter les différentes idées maîtresses à son propre territoire (quartier, village, ville, vallée…). Cette liste est accompagnée d’un annuaire très fourni qui permet au lecteur de poursuivre sa réflexion pour s’engager localement.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">« <em>Manger local : s’approvisionner et produire ensemble</em> » de Lionel Astruc et Cécile Cros Tamzin Pinkerton et Rob Hopkins, initiateurs du mouvement locavore (manger local) signent la préface de ce livre.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Extrait : « <em>La convergence du pic pétrolier, des changements climatiques et de la contraction de l’économie implique que le travail qui consiste à redonner vie à la production alimentaire locale à travers le monde s’effectue avec un sentiment d’urgence nouveau. La sensibilisation à ces questions et la détermination à en atténuer les conséquences ne cessent de croître. Partout dans le monde, les listes d’attente pour obtenir une parcelle à jardiner s’allongent, les ventes de graines de plantes comestibles augmentent et les consommateurs recherchent activement des produits locaux.</em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les projets décrits dans ce livre traitent de la transformation des pelouses, des terrains de jeux et des champs en lieux de créativité et de pédagogie autour des aliments. C’est le bon côté des défis auxquels nous sommes confrontés – et ce n’est que le début. En rendant hommage au travail extraordinaire qui a été réalisé jusqu’ici par le mouvement international en faveur d’une alimentation locale, nous devons également reconnaître la nécessité d’aller encore plus loin dans cette voie. »</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- Les auteurs :</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Après des études de sciences politiques, Lionel Astruc est devenu journaliste spécialisé dans l’environnement. Ses enquêtes le conduisent à visiter des projets écologiques pionniers. Ses reportages paraissent dans la presse et ont fait l’objet de nombreux livres, parmi lesquels Voyage en Terre durable (Glénat), Échappées vertes (Terre Vivante), Aux sources de l’alimentation durable (Glénat)… Cécile Cros, titulaire d’un master en gestion de l’environnement de l’université de Plymouth, en Grande-Bretagne, est chargée des relations extérieures et rédactrice à la Fondation Goodplanet.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- Références :</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Manger local : s’approvisionner et produire ensemble de Lionel Astruc et Cécile Cros – Coédition Actes Sud/Colibris – Collection : Domaine du possible – Date de parution : 5 octobre 2011 – 220 pages – ISBN 978-2-7427-9893-3 – Prix indicatif : 19,00€</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://www.cdurable.info/Manger-local-approvisionner-produire-ensemble-Lionel-Astruc-Cecile-Cros-Actes-Sud-Colibris.html" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">CDurable</span></a></span></strong></span></p></div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Maurice Allais: Il faut protéger le travail contre les délocalisations
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-10-13:2940933
2010-10-13T00:25:00+02:00
2010-10-13T00:25:00+02:00
Il faut protéger le travail contre les délocalisations ...
<div class="titUne"><span style="font-size: x-large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Il faut protéger le travail contre les délocalisations</strong></span></div><div class="titUne"><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small;"> </span></strong></span></div><div class="titUne"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong>par Maurice Allais, prix Nobel d’économie</strong></span></div><div class="titUne"><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small;"> </span></strong></span></div><div class="titUne"><span style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small;">Ex: <a href="http://www.contre-info.info/">http://www.contre-info.info/</a> </span></strong></span></div><div class="dat" style="float: right;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">16 janvier 2010</span></strong></span></div><div id="article" class="txtArt" style="margin-top: 30px; margin-bottom: 30px;"><!-- debut_surligneconditionnel --><p class="txtChapo"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">« Tout libéraliser amène les pires désordres », constate le prix Nobel d’économie Maurice Allais, qui se définit comme « libéral et socialiste », préoccupé à la fois par « l’efficacité de la production » et de « l’équité de la redistribution des richesses ». Il est « fou d’avoir supprimé les protections douanières aux frontières », tonne-t-il, car le commerce international est un moyen et non une fin en soi : le « chômage résulte des délocalisations, elles-mêmes dues aux trop grandes différences de salaires... À partir de ce constat, ce qu’il faut entreprendre en devient tellement évident ! Il est indispensable de rétablir une légitime protection. » Déplorant la quasi unanimité en faveur de la mondialisation qui prévalait avant la crise, Maurice Allais dénonce « un pourrissement du débat et de l’intelligence, par le fait d’intérêts particuliers souvent liés à l’argent », et rappelle que malgré ses demandes répétées, les médias ont toujours refusé de donner la parole au seul Nobel d’économie français.</span></strong></span></p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><img style="float: left; margin: 0px 10px 5px 0px;" src="http://contreinfo.info/IMG/arton2956.jpg" alt="" /> </span></strong></span><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong class="spip">Par Maurice Allais, Marianne, 5 décembre 2009</strong></span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le point de vue que j’exprime est celui d’un théoricien à la fois libéral et socialiste. Les deux notions sont indissociables dans mon esprit, car leur opposition m’apparaît fausse, artificielle. L’idéal socialiste consiste à s’intéresser à l’équité de la redistribution des richesses, tandis que les libéraux véritables se préoccupent de l’efficacité de la production de cette même richesse. Ils constituent à mes yeux deux aspects complémentaires d’une même doctrine. Et c’est précisément à ce titre de libéral que je m’autorise à critiquer les positions répétées des grandes instances internationales en faveur d’un libre-échangisme appliqué aveuglément.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong class="spip">Le fondement de la crise : l’organisation du commerce mondial</strong></span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">La récente réunion du G20 a de nouveau proclamé sa dénonciation du « protectionnisme » , dénonciation absurde à chaque fois qu’elle se voit exprimée sans nuance, comme cela vient d’être le cas. Nous sommes confrontés à ce que j’ai par le passé nommé « des tabous indiscutés dont les effets pervers se sont multipliés et renforcés au cours des années » (1). Car tout libéraliser, on vient de le vérifier, amène les pires désordres. Inversement, parmi les multiples vérités qui ne sont pas abordées se trouve le fondement réel de l’actuelle crise : l’organisation du commerce mondial, qu’il faut réformer profondément, et prioritairement à l’autre grande réforme également indispensable que sera celle du système bancaire.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les grands dirigeants de la planète montrent une nouvelle fois leur ignorance de l’économie qui les conduit à confondre deux sortes de protectionnismes : il en existe certains de néfastes, tandis que d’autres sont entièrement justifiés. Dans la première catégorie se trouve le protectionnisme entre pays à salaires comparables, qui n’est pas souhaitable en général. Par contre, le protectionnisme entre pays de niveaux de vie très différents est non seulement justifié, mais absolument nécessaire. C’est en particulier le cas à propos de la Chine, avec laquelle il est fou d’avoir supprimé les protections douanières aux frontières. Mais c’est aussi vrai avec des pays plus proches, y compris au sein même de l’Europe. Il suffit au lecteur de s’interroger sur la manière éventuelle de lutter contre des coûts de fabrication cinq ou dix fois moindres - si ce n’est des écarts plus importants encore - pour constater que la concurrence n’est pas viable dans la grande majorité des cas. Particulièrement face à des concurrents indiens ou surtout chinois qui, outre leur très faible prix de main-d’œuvre, sont extrêmement compétents et entreprenants.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong class="spip">Il faut délocaliser Pascal Lamy !</strong></span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Mon analyse étant que le chômage actuel est dû à cette libéralisation totale du commerce, la voie prise par le G20 m’apparaît par conséquent nuisible. Elle va se révéler un facteur d’aggravation de la situation sociale. À ce titre, elle constitue une sottise majeure, à partir d’un contresens incroyable. Tout comme le fait d’attribuer la crise de 1929 à des causes protectionnistes constitue un contresens historique. Sa véritable origine se trouvait déjà dans le développement inconsidéré du crédit durant les années qui l’ont précédée. Au contraire, les mesures protectionnistes qui ont été prises, mais après l’arrivée de la crise, ont certainement pu contribuer à mieux la contrôler. Comme je l’ai précédemment indiqué, nous faisons face à une ignorance criminelle. Que le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy, ait déclaré : « Aujourd’hui, les leaders du G20 ont clairement indiqué ce qu’ils attendent du cycle de Doha : une conclusion en 2010 » et qu’il ait demandé une accélération de ce processus de libéralisation m’apparaît une méprise monumentale, je la qualifierais même de monstrueuse. Les échanges, contrairement à ce que pense Pascal Lamy, ne doivent pas être considérés comme un objectif en soi, ils ne sont qu’un moyen. Cet homme, qui était en poste à Bruxelles auparavant, commissaire européen au Commerce, ne comprend rien, rien, hélas ! Face à de tels entêtements suicidaires, ma proposition est la suivante : il faut de toute urgence délocaliser Pascal Lamy, un des facteurs majeurs de chômage !</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Plus concrètement, les règles à dégager sont d’une simplicité folle : du chômage résulte des délocalisations, elles-mêmes dues aux trop grandes différences de salaires... À partir de ce constat, ce qu’il faut entreprendre en devient tellement évident ! Il est indispensable de rétablir une légitime protection. Depuis plus de dix ans, j’ai proposé de recréer des ensembles régionaux plus homogènes, unissant plusieurs pays lorsque ceux-ci présentent de mêmes conditions de revenus, et de mêmes conditions sociales. Chacune de ces « organisations régionales » serait autorisée à se protéger de manière raisonnable contre les écarts de coûts de production assurant des avantages indus a certains pays concurrents, tout en maintenant simultanément en interne, au sein de sa zone, les conditions d’une saine et réelle concurrence entre ses membres associés.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong class="spip">Un protectionnisme raisonné et raisonnable</strong></span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ma position et le système que je préconise ne constitueraient pas une atteinte aux pays en développement. Actuellement, les grandes entreprises les utilisent pour leurs bas coûts, mais elles partiraient si les salaires y augmentaient trop. Ces pays ont intérêt à adopter mon principe et à s’unir à leurs voisins dotés de niveaux de vie semblables, pour développer à leur tour ensemble un marché interne suffisamment vaste pour soutenir leur production, mais suffisamment équilibré aussi pour que la concurrence interne ne repose pas uniquement sur le maintien de salaires bas. Cela pourrait concerner par exemple plusieurs pays de l’est de l’Union européenne, qui ont été intégrés sans réflexion ni délais préalables suffisants, mais aussi ceux d’Afrique ou d’Amérique latine.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’absence d’une telle protection apportera la destruction de toute l’activité de chaque pays ayant des revenus plus élevés, c’est-à-dire de toutes les industries de l’Europe de l’Ouest et celles des pays développés. Car il est évident qu’avec le point de vue doctrinaire du G20, toute l’industrie française finira par partir à l’extérieur. Il m’apparaît scandaleux que des entreprises ferment des sites rentables en France ou licencient, tandis qu’elles en ouvrent dans les zones à moindres coûts, comme cela a été le cas dans le secteur des pneumatiques pour automobiles, avec les annonces faites depuis le printemps par Continental et par Michelin. Si aucune limite n’est posée, ce qui va arriver peut d’ores et déjà être annoncé aux Français : une augmentation de la destruction d’emplois, une croissance dramatique du chômage non seulement dans l’industrie, mais tout autant dans l’agriculture et les services.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">De ce point de vue, il est vrai que je ne fais pas partie des économistes qui emploient le mot « bulle ». Qu’il y ait des mouvements qui se généralisent, j’en suis d’accord, mais ce terme de « bulle » me semble inapproprié pour décrire le chômage qui résulte des délocalisations. En effet, sa progression revêt un caractère permanent et régulier, depuis maintenant plus de trente ans. L’essentiel du chômage que nous subissons -tout au moins du chômage tel qu’il s’est présenté jusqu’en 2008 - résulte précisément de cette libération inconsidérée du commerce à l’échelle mondiale sans se préoccuper des niveaux de vie. Ce qui se produit est donc autre chose qu’une bulle, mais un phénomène de fond, tout comme l’est la libéralisation des échanges, et la position de Pascal Lamy constitue bien une position sur le fond.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong class="spip">Crise et mondialisation sont liées</strong></span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les grands dirigeants mondiaux préfèrent, quant à eux, tout ramener à la monnaie, or elle ne représente qu’une partie des causes du problème. Crise et mondialisation : les deux sont liées. Régler seulement le problème monétaire ne suffirait pas, ne réglerait pas le point essentiel qu’est la libéralisation nocive des échanges internationaux, Le gouvernement attribue les conséquences sociales des délocalisations à des causes monétaires, c’est une erreur folle.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Pour ma part, j’ai combattu les délocalisations dans mes dernières publications (2). On connaît donc un peu mon message. Alors que les fondateurs du marché commun européen à six avaient prévu des délais de plusieurs années avant de libéraliser les échanges avec les nouveaux membres accueillis en 1986, nous avons ensuite, ouvert l’Europe sans aucune précaution et sans laisser de protection extérieure face à la concurrence de pays dotés de coûts salariaux si faibles que s’en défendre devenait illusoire. Certains de nos dirigeants, après cela, viennent s’étonner des conséquences !</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Si le lecteur voulait bien reprendre mes analyses du chômage, telles que je les ai publiées dans les deux dernières décennies, il constaterait que les événements que nous vivons y ont été non seulement annoncés mais décrits en détail. Pourtant, ils n’ont bénéficié que d’un écho de plus en plus limité dans la grande presse. Ce silence conduit à s’interroger.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong class="spip">Un prix Nobel... téléspectateur</strong></span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les commentateurs économiques que je vois s’exprimer régulièrement à la télévision pour analyser les causes de l’actuelle crise sont fréquemment les mêmes qui y venaient auparavant pour analyser la bonne conjoncture avec une parfaite sérénité. Ils n’avaient pas annoncé l’arrivée de la crise, et ils ne proposent pour la plupart d’entre eux rien de sérieux pour en sortir. Mais on les invite encore. Pour ma part, je n’étais pas convié sur les plateaux de télévision quand j’annonçais, et j’écrivais, il y a plus de dix ans, qu’une crise majeure accompagnée d’un chômage incontrôlé allait bientôt se produire, je fais partie de ceux qui n’ont pas été admis à expliquer aux Français ce que sont les origines réelles de la crise alors qu’ils ont été dépossédés de tout pouvoir réel sur leur propre monnaie, au profit des banquiers. Par le passé, j’ai fait transmettre à certaines émissions économiques auxquelles j’assistais en téléspectateur le message que j’étais disposé à venir parler de ce que sont progressivement devenues les banques actuelles, le rôle véritablement dangereux des traders, et pourquoi certaines vérités ne sont pas dites à leur sujet. Aucune réponse, même négative, n’est venue d’aucune chaîne de télévision et ce durant des années.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Cette attitude répétée soulève un problème concernant les grands médias en France : certains experts y sont autorisés et d’autres, interdits. Bien que je sois un expert internationalement reconnu sur les crises économiques, notamment celles de 1929 ou de 1987, ma situation présente peut donc se résumer de la manière suivante : je suis un téléspectateur. Un prix Nobel... téléspectateur, Je me retrouve face à ce qu’affirment les spécialistes régulièrement invités, quant à eux, sur les plateaux de télévision, tels que certains universitaires ou des analystes financiers qui garantissent bien comprendre ce qui se passe et savoir ce qu’il faut faire. Alors qu’en réalité ils ne comprennent rien. Leur situation rejoint celle que j’avais constatée lorsque je m’étais rendu en 1933 aux États-Unis, avec l’objectif d’étudier la crise qui y sévissait, son chômage et ses sans-abri : il y régnait une incompréhension intellectuelle totale. Aujourd’hui également, ces experts se trompent dans leurs explications. Certains se trompent doublement en ignorant leur ignorance, mais d’autres, qui la connaissent et pourtant la dissimulent, trompent ainsi les Français.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Cette ignorance et surtout la volonté de la cacher grâce à certains médias dénotent un pourrissement du débat et de l’intelligence, par le fait d’intérêts particuliers souvent liés à l’argent. Des intérêts qui souhaitent que l’ordre économique actuel, qui fonctionne à leur avantage, perdure tel qu’il est. Parmi eux se trouvent en particulier les multinationales qui sont les principales bénéficiaires, avec les milieux boursiers et bancaires, d’un mécanisme économique qui les enrichit, tandis qu’il appauvrit la majorité de la population française mais aussi mondiale.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Question clé : quelle est la liberté véritable des grands médias ? Je parle de leur liberté par rapport au monde de la finance tout autant qu’aux sphères de la politique.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Deuxième question : qui détient de la sorte le pouvoir de décider qu’un expert est ou non autorisé à exprimer un libre commentaire dans la presse ?</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Dernière question : pourquoi les causes de la crise telles qu’elles sont présentées aux Français par ces personnalités invitées sont-elles souvent le signe d’une profonde incompréhension de la réalité économique ? S’agit-il seulement de leur part d’ignorance ? C’est possible pour un certain nombre d’entre eux, mais pas pour tous. Ceux qui détiennent ce pouvoir de décision nous laissent le choix entre écouter des ignorants ou des trompeurs.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">(1) L’Europe en crise. Que faire ?, éditions Clément Juglar. Paris, 2005.</span></strong></span></p><p class="spip"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">(2) Notamment La crise mondiale aujourd’hui, éditions Clément Juglar, 1999, et la Mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance : l’évidence empirique, éditions Clément Juglar, 1999.</span></strong></span></p></div><!-- Pied article--><hr class="thin" /><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span class="txtPS" style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;">Publication originale Marianne, via <a class="spip_out" href="http://etienne.chouard.free.fr/Europe/2009-12-05-Maurice_Allais-Marianne.pdf">Etienne Chouard</a> (pdf)</span></strong></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
La Russie veut assurer son autosuffisance alimentaire et devenir une grande puissance agricole
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-03-10:2642205
2010-03-10T00:25:00+01:00
2010-03-10T00:25:00+01:00
La Russie veut assurer son autosuffisance alimentaire et...
<div class="post-headline"> <div style="text-align: center"> <h1><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1507021739.jpg" alt="Picture1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2322658" /></h1> <h1><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">La Russie veut assurer son autosuffisance alimentaire et devenir une grande puissance agricole</span></span></span></span></span></h1> </div> </div> <div class="post-bodycopy clearfix"> <p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Ex: <a href="http://fortune.fdesouche.com/">http://fortune.fdesouche.com/</a></span></span></span></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Assurer enfin l’indépendance alimentaire du pays et devenir une grande puissance agricole. Telles sont les ambitions de la Russie, invitée d’honneur du Salon international de l’agriculture, jusqu’au dimanche 7 mars. A la suite de l’explosion de l’URSS, Moscou avait pourtant abandonné ce secteur. La production agricole russe s’était effondrée de moitié entre 1991 et le tournant des années 2000. Au point que l’Union européenne avait dû faire parvenir, fin 1998, une aide alimentaire d’urgence d’un montant de 400 millions d’euros.</span></span></span></strong></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Le revirement date de 2005, quand Vladimir Poutine, alors président, a fait de l’agriculture un des piliers de l’essor économique du pays. Deux ans plus tard, Moscou a même lancé un plan quinquennal pour le secteur de 551 milliards de roubles (13,7 milliards d’euros). Une somme censée être doublée par les régions.</span></strong></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Mais, malgré les progrès affichés ces dernières années, Moscou reste très dépendant des importations : en 2009, le pays a acheté à l’étranger 30 % de sa consommation de viande et 20 % de ses produits laitiers, selon le ministère russe de l’agriculture. Un chiffre qui atteindrait même, selon un spécialiste local, 70 % pour les fruits.</span></strong></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>« L’indépendance alimentaire est une composante de la sécurité d’Etat »</em>, explique Elena Borisovna Skrynnik, la ministre de l’agriculture russe. <em>« Notre objectif est d’arriver à produire nous-mêmes, en 2012, 85 % de notre consommation de viande, de produits laitiers ou de sucre. En 2009, nous avons réduit les importations de viande d’un quart. »</em></span></strong></span></span></p> <p><span id="more-13952"></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Le dossier est supervisé en haut lieu : le plan quinquennal a été placé sous la responsabilité du vice-premier ministre russe, Viktor Zoubkov, un proche de M. Poutine qui fut son premier ministre lors des derniers mois de sa présidence. Et les oligarques ont été invités à s’intéresser à l’agriculture : Vladimir Potanine, le confondateur du géant Norilsk Nickel, est ainsi devenu un acteur de poids du secteur.</span></strong></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Ce marché prometteur ainsi que la flambée des cours des matières premières en 2008, depuis retombée, ont attiré de nouveaux investisseurs : <em>« J’ai vu arriver des banquiers ou des vendeurs de 4×4, qui venaient me voir pour mettre de l’argent dans l’agriculture »</em>, explique un Français basé à Moscou. <em>« Certains étaient prêts à acheter 10 000 vaches en une commande. »</em></span></strong></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Une aubaine pour les fournisseurs étrangers de bêtes, de semences ou de matériels, à commencer par les Allemands, les Néerlandais ou les Danois, qui ont été les plus prompts. Si des bovins français – comme la Salers ou l’Aubrac – ont fait leur apparition en Russie, leur présence n’est toutefois pas à la hauteur de la réputation des races de l’Hexagone.</span></strong></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">La Russie, qui a pu faire office dans le passé de « grenier à blé » du monde, est aussi redevenue un acteur incontournable sur le marché des céréales. Lors de la campagne 2008-2009, le pays a exporté 17,5 millions de tonnes de blé, juste derrière les Etats-Unis (26,5 millions) et l’Union européenne (21 millions). Et vise à terme 35 à 50 millions de tonnes. Il est vrai que la Russie possède un atout de taille : les tchernozioms, ces fameuses terres noires très grasses et extrêmement fertiles.</span></strong></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>« Comme l’Ukraine ou le Kazakhstan, la Russie est devenue un pays redoutable et très agressif »</em>, explique François Gatel, directeur de France Export Céréales, un organisme de promotion des produits français. <em>« Avec des coûts de production bien inférieurs et des parités monétaires plus avantageuses, elle a réussi à pénétrer des marchés où nous nous étions fortement développés, comme l’Egypte. »</em></span></strong></span></span></p> <blockquote> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Et le pays possède un énorme potentiel. D’abord du fait de sa taille : 220 millions d’hectares de surface agricole utile, soit presque 10 % des terres cultivables dans le monde, très loin d’être toutes exploitées. Ensuite en raison de rendements encore faibles : en moyenne 22 quintaux de blé par hectare (70 en France). De quoi devenir, dans dix ans, une puissance agricole incontournable, voire la plus puissante ?</span></strong></span></span></p> </blockquote> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>« On fera tout pour y parvenir »</em>, glisse Mme Skrynnik. Avant d’ajouter en souriant : <em>« Mais comme vous, les Français. »</em></span></strong></span></span></p> <p><a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/03/05/la-russie-veut-assurer-son-autosuffisance-alimentaire-mais-a-surtout-des-reves-de-grande-puissance-agricole_1314865_3234.html"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;">Le Monde</span></strong></span></span></a></p> </div>
Beonard
http://altermundo.hautetfort.com/about.html
DECONSOMMATION ! Construisez votre maison en sable !!!
tag:altermundo.hautetfort.com,2009-06-13:2238678
2009-06-13T14:36:00+02:00
2009-06-13T14:36:00+02:00
Vous souhaitez être un peu original, vous...
<p> </p> <p> </p> <p><a href="http://altermundo.hautetfort.com/media/00/01/350698633.jpg" target="_blank"><img src="http://altermundo.hautetfort.com/media/00/01/2143145747.jpg" id="media-1813960" alt="EcDmFinInt2th.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1813960" /></a></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Vous <span style="color: #00ff00;">souhaitez</span> être un peu <span style="color: #ff6600;">original,</span> vous démarquer de la <span style="color: #993366;"><span style="font-size: medium;">"tendance"</span></span> tout en restant réaliste et sérieux, optez pour la construction d'une maison en sable, ou en terre !</span></b></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Ça ressemble un peu aux maisons des Schtroumphs, et ça s'intègre parfaitement dans l'environnement !</span></b></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Vous souhaitez en savoir plus: <a target="_blank" title="archi-maison de sable" href="http://architexte.wifeo.com/maisons-en-sac-de-terre.php"><span style="background-color: #00ffff; color: #ff00ff;">CLIQUEZ</span></a></span></b></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Il faut rendre à César ce qui lui appartient, alors, sachez que l'origine de ces maisons revient à Monsieur Nader Khalili, inventeur de ces "éco domes".</span></b></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Décédé en 2008, il a laissé un héritage plein de sagesse: <a target="_blank" title="Cal Earth Org" href="http://www.calearth.org/EmergencyShelter/eshelter.html"><span style="background-color: #ff6600; color: #00ff00;"><span style="font-size: medium;">LE CAL EARTH INSTITUTE</span></span></a></span></b></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Il s'agit d'un village construit dans le désert de Mojave en Californie, en 1991.</span></span></b></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Il a imaginé ces maisons d'abord pour leur facilité à être construite (pas de structures de bois, on ne touche pas aux arbres ! ), pour leur coût modeste, et l'utilisation de matériaux simples et respectueux de l'environnement.</span></span></b></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Les destinataires de ces maisons en sable ou en terre, ont été les victimes de tremblement de terre, de guerres ou d'inondations, les réfugiés !</span></span></b></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Mais n'importe qui peut se lancer aujourd'hui dans la construction personnelle de cet habitat, il faut du sable ou de la terre, des sacs, du fil barbelé, quelques muscles et 3 ou 4 ami(e)s !</span></span></b></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;">Bonne DECONSOMMATION !!!</span></span></b></p> <p style="text-align: center;"> </p> <div style="text-align: center"><b><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><img src="http://altermundo.hautetfort.com/media/01/02/1284295050.jpg" id="media-1813991" alt="UNRefugeeCampMed.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-1813991" /></span></b></div> <p> </p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-size: small;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif;"><br /></span></span></b></p> <p><b><span style="color: #0000ff; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"><span style="background-color: #ff6600; color: #00ff00;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></span></b></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Autarcie et grand espace économique en Allemagne 1930-1939
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-12-05:1856665
2008-12-05T00:05:00+01:00
2008-12-05T00:05:00+01:00
SYNERGIES EUROPÉENNES - ORIENTATIONS (Bruxelles)- JUILLET 1988...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong>SYNERGIES EUROPÉENNES - ORIENTATIONS (Bruxelles)- JUILLET 1988</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Autarcie et économie de "grand-espace"</span></strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong>Recension: Eckart Teichert, Autarkie und Großraumwirtschaft in Deutschland 1930-1939. Außenwirtschaftspolitische Konzeptionen zwischen Wirtschaftskrise und Zweitem Weltkrieg, Oldenbourg, München, 1984, 390 S.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong>Partisan de l'idéologie économique libérale, Teichert soumet la politique d'autarcie allemande sous le régime national-socialiste à une critique sévère. De cette critique ressortent néanmoins les grandes lignes conceptuelles de la tradition autarcique allemande, bien implantée dans l'arc idéologique conservateur, nationaliste et völkisch. Les concepts d'autarcie et de Großraumwirtschaft (= économie de grand espace) sont flous, explique Teichert, et permettent d'englober des aspirations et des intérêts très divers, ce qui, par la suite, leur permet de fonctionner à vitesses diverses, c'est-à-dire souplement. Plus tard, en 1943, le théoricien Henke parlera d'un "concept idéal mouvant", conteneur de possibles divers et sans cesse en mutation, qui peut agir conformément aux impératifs du temps, sans s'encombrer de principes rigides et dans une dimension résolument volontariste. L'histoire économique allemande de 1930 à 1939 s'est déroulée en deux phases selon Teichert: la première, s'étendant de 1930 à 1934, favorise l'établissement de liens bilatéraux dans un espace homogène et continu (raumgebunden); la seconde phase, de 1934 à 1938, vise, elle, à la constitution d'un espace économique qui échapperait à tout blocus en cas de guerre. Ce projet se couple à une volonté de couvrir les besoins stratégiques à l'importation, au détriment d'une conquête ou d'une consolidation néo-colonial(ist)e des débouchés extérieurs. L'Anschluß, le démembrement de la Tchécoslovaquie et le traité signé avec la Roumanie en mars 1939 font avancer ce projet et correspondent —Teichert ne l'explique pas— à la volonté d'autarcie impériale de Chamberlain en Angleterre (ce qui fait que le Premier anglais accepte Munich). En revanche, elle s'oppose à la volonté de Roosevelt de pénétrer, au profit de l'économie américaine, les marchés européens et extrême-orientaux. Problématique que l'on voit réapparaître aujourd'hui dans les guerres économiques entre les USA et la CEE et à l'annonce de l'échéance 1992.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong>(Robert STEUCKERS).</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoPlainText"></p>
Yfig
http://yfigexnihilo.hautetfort.com/about.html
de l'anarchiste
tag:yfigexnihilo.hautetfort.com,2007-04-04:969533
2007-04-04T09:30:00+02:00
2007-04-04T09:30:00+02:00
l'anarchiste est celui qui se suffit à lui-même et aux autres !
<p>l'anarchiste est celui qui se suffit à lui-même</p> <p>et aux autres !</p>