Last posts on austérité2024-03-28T16:40:21+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/austérité/atom.xmlElisabeth LEROYhttp://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/about.htmlSI TU AIMES LA PLUIEtag:depoesiesenpoesies.hautetfort.com,2020-03-10:62190462020-03-10T23:49:00+01:002020-03-10T23:49:00+01:00 Si tu aimes la pluie Alors tu aimes mars Tout au fond de ton...
<p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Si tu aimes la pluie</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Alors tu aimes mars</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Tout au fond de ton puits</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Tu crois à une farce</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Des pluies abondantes</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Et la peur te hante</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">De voir tant de flaques</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Tu deviens patraque</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Les nuages cèdent</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Le soleil remède</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Te couvre de bonté</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Finie l'austérité.</span></em></p><p>(09.03.18)</p><p><img id="media-6100180" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/media/02/02/1307887386.JPG" alt="nature, pluie, mars, giboulées, soleil, austérité" /></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlTsipras, ou le triomphe posthume de Mme Thatcher ?tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2019-07-08:61629452019-07-08T23:17:04+02:002019-07-08T23:17:04+02:00 La Grèce vient de voter et de ramener au pouvoir ceux qui l’avaient ruinée...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">La Grèce vient de voter et de ramener au pouvoir ceux qui l’avaient ruinée tout en chassant ceux qui l’avaient définitivement vassalisée à « l’Europe » : Nouvelle Démocratie (de droite) succède ainsi à Syriza (gauche désormais social-démocrate), et c’est la fin d’un malentendu sans être la fin de la tragédie grecque. Fin d’un malentendu qui montre la duplicité des politiciens et la perversité d’un système qui porte le nom de « démocratie » sans en assumer vraiment le sens historique ni la particularité athénienne : Syriza est ce mouvement de Gauche radicale qui a fait croire en 2015 qu’il renverserait la table en Union européenne et mettrait un terme au martyre que les Allemands et leurs commis de Bruxelles faisaient alors subir aux Grecs au nom d’une « solidarité européenne » (sic !) qui n’a, le plus souvent, fonctionné qu’au profit des banques et non des peuples, dans une logique toute libérale et capitaliste. Or, Alexis Tsipras, son dirigeant qui se croyait moderne parce qu’il avait abandonné la cravate, n’a été qu’un illusionniste, prompt à tout promettre pour parvenir au pouvoir et à tout renier pour le garder, et ce sont les Grecs qui ont été les dindons de cette sinistre farce ! Après avoir entamé un bras de fer avec Bruxelles et Berlin, et avoir organisé un référendum qui confortait cette résistance en la légitimant démocratiquement, c’est-à-dire en l’approuvant par plus de 60 % des suffrages exprimés, M. Tsipras a, d’un coup, tout lâché, sans contrepartie, livrant la Grèce à la violence d’une mainmise de l’Union européenne désormais bien décidée à faire payer aux Grecs cette frayeur qu’ils lui avaient causée. Oui, <strong>la vengeance de « l’Europe » fut terrible</strong>, et le demi-million de Grecs (principalement les jeunes) qui ont quitté le pays « sans regrets » et, souvent, définitivement (sur onze millions d’habitants), l’inscrit dans la durée, <strong>la matière grise ayant quasiment déserté et créé ainsi un vide qu’il sera difficile, voire impossible avant plusieurs générations, de combler</strong> : terrible destin pour cette Grèce dont, Français et Européens, nous sommes des héritiers plus ou moins fidèles… Nous qui devons tant à Homère, Sophocle et Thucydide, qu’avons-nous fait de cet héritage ? Et qu’avons-nous fait des Grecs d’aujourd’hui ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">La tragédie grecque contemporaine a des racines anciennes et les Hellènes ne peuvent, certes, être entièrement exemptés de reproches, ayant profité d’une mécanique européenne qui les a intégrés à une société de consommation sans en avoir saisi les conditions d’accès comme les limites : cela ne permet pas, néanmoins, d’en faire les seuls coupables, devenus victimes expiatoires aux yeux des « Européens ». Surtout quand l’on sait que <strong>ce sont des conseillers de grandes institutions financières états-uniennes</strong> (Goldman Sachs, entre autres) <strong>qui les ont incités, au plus haut niveau, à tricher sur les chiffres et les comptes pour entrer dans une zone euro qui, de paradis promis, s’est transformé en enfer terrestre et social</strong> ; des conseillers que l’on retrouve, quelques années après, à des postes-clés de l’Union européenne ou de certains de ses pays… Ceux-là, <strong>les vrais coupables, n’ont jamais été inquiétés</strong> ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Syriza a eu, un court laps de temps, l’occasion de changer le cours des choses, mais Tsipras n’a été ni le Léonidas des Thermopyles ni Périclès, juste un Alcibiade de passage qui laissera le même goût de cendres à ses compatriotes que son lointain modèle athénien. Mais, au-delà de la défaite des Grecs qu’il a incarnée aux yeux des Européens, de ceux qu’il avait fait rêver comme de ceux qu’il avait effrayés, <strong>Tsipras incarne aussi le triomphe du système libéral</strong>, celui auquel Margaret Thatcher ne voyait aucune alternative possible. C’est d’ailleurs le constat que fait, sans nuance ni ambiguïté le quotidien libéral et européiste <strong><em>L’Opinion</em></strong> dans son édition du lundi 8 juillet, en profitant de l’occasion pour en découdre avec le populisme dont Syriza semble avoir cloué le cercueil plus sûrement encore que les arguments de campagne de M. Macron et de ses alliés européens : « <strong>A force de volte-face et de renoncements, Alexis Tsipras a révélé les artifices du populisme, dont le « meilleur » des arguments reste de ne jamais avoir gouverné. Déclarer la guerre à l’oligarchie est un peu court pour imposer le monopole de la défense du peuple. </strong>» Le message est clair : combattre l’oligarchie n’est pas sérieux, et c’est vain, définitivement ! Laissez donc le pouvoir aux experts et à ceux qui font l’économie, pas à ceux qui veulent l’ordonner, même au Bien commun ou au profit des classes productives… En somme, l’oligarchie est seule légitime pour gouverner, et ceux qui contestent ce fait seront défaits, voire punis… Et le quotidien libéral de poursuivre : « <strong>Quant à l’esprit antisystème et son corollaire, l’anti-austérité, ils se fracassent vite sur le mur de la réalité. </strong>». Ainsi, nous voilà prévenus : se déclarer contre l’austérité pour les classes populaires et moyennes est là aussi totalement vain, et c’est même s’extraire de la « réalité » (mais laquelle, en fait ?), comme il est aussi vain de tenter de chercher à sortir de ce système qui, aujourd’hui, aggrave les injustices et la démesure financière avec ses profits gigantesques pour quelques uns et les efforts pour les autres, avec ses destructions environnementales sans fin et ses peuples asservis au consumérisme et à cette « loi des suspects » étendue à tous par les législations de « vigilance républicaine » ! « Ployez le genou et courbez l’échine, vils mécréants », semble dire cet article qui dénie la possibilité de toute « autre politique » que celle qui est, de droite ou de gauche, dominante en Union européenne. « There is no alternative »… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Et la victoire du parti Nouvelle Démocratie permet de renouer avec la bonne vieille alternance classique (qui est bien différente de l’alternative !), Syriza ayant juste remplacé l’ancien Pasok (Parti socialiste grec) désormais marginalisé comme l’est le Parti du même qualificatif en France : « <strong>Avec cette victoire sans appel, le laboratoire grec démontre la résilience de la démocratie représentative.</strong> » Et le tour est joué, et le terme de « laboratoire » à propos de la Grèce des années 2010 est tristement et brutalement révélateur, les Grecs étant les cobayes du « choc » annoncé en son temps par Naomi Klein ! Cela confirme la phrase terrible de Bernanos, royaliste peu amène à l’égard des compromissions et des trahisons du système : « <strong>La démocratie est la forme politique du capitalisme</strong> ». Bien sûr, la démocratie dont il parle n’est pas celle qui, en d’autres temps, a bercé les Athéniens et, parfois, les a aussi menés au désastre. Mais il parle bien de cette démocratie qui se veut représentative (mais de quoi, en définitive ?) mais n’a pas encore résolu la grande question de la libération de l’Etat, de cette émancipation à l’égard des féodalités financières et économiques qui, depuis 1789, se veulent maîtresses de tout Pouvoir en France et, par extension, en Europe depuis le XIXe siècle, non sans quelques terribles exceptions (les totalitarismes) qui ont aussi occulté les autres formes de résistance à la domination de l’oligarchie (qu’il conviendrait, d’ailleurs, de qualifier plutôt de ploutocratie). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Alors, que faire ? Renoncer à toute action ou position politique, comme l’ont fait, apparemment, les 42 % d’électeurs grecs qui se sont abstenus (alors même que le vote est obligatoire en Grèce !) ? Se rallier aux forces politiques « réalistes » c’est-à-dire ne remettant pas en cause les fondements du libre-échange, de la mondialisation libérale et de la construction (si mal nommée) européenne, et acceptant l’idéologie dominante qui n’autorise que la réforme et bannit toute révolte contre elle ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">C’est sans doute là toute la force d’un message royaliste aujourd’hui, pour la France : <strong>contester les fondements mêmes du système qui mène aux multiples blocages et injustices que nous connaissons aujourd’hui, non par simple populisme électoral mais par « démophilie » profonde et active</strong> ; mais aussi, <strong>proposer et construire des modèles alternatifs (sans toujours être exclusifs) susceptibles d’ordonner différemment notre société et ses institutions politiques, locales comme nationales</strong>. Oui, il faut <strong>rompre avec le Système et tendre à séparer la prospérité, bénéfique, de la croissance, trop souvent dévastatrice</strong>, autant sur le plan environnemental qu’humain. Il ne s’agit pas de jouer les imprécateurs, mais bien plutôt de <strong>forger les outils de réflexion et d’action</strong> pour assumer, demain ou après-demain, une forme de détachement du modèle dominant d’aujourd’hui, voire son effacement... « <strong>Celui qui ne propose rien n’a pas droit à la critique</strong> », affirmait jadis Bertolt Brecht : cela peut apparaître rude à première vue, mais n’est-ce pas une manière de dire que toute contestation du Système qui se contenterait de la mauvaise humeur et de la colère sans penser à fonder serait vaine et, surtout, dangereuse et décevante ? N’est-ce pas, aussi, ce que l’on pu constater ces jours-ci avec la protestation parfois maladroite et inutilement agressive de quelques enseignants à l’occasion du baccalauréat qui, faute de proposer une alternative aux projets de M. Blanquer, se sont discrédités aux yeux de nombre de nos compatriotes, y compris ceux qui n’ont rien de macroniens ? Pourtant, là aussi, la critique pouvait trouver quelques fondements et arguments (et, pour ma part, je n’en manque pas…), mais qui perdent toute crédibilité ou efficacité s’ils ne sont pas étayés par de vraies propositions affirmées et réfléchies, raisonnées à défaut d’être « raisonnables » selon les critères de l’idéologie dominante… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;">Cela doit nous servir de leçon, de la Grèce aux bancs de nos lycées : tout royalisme qui se veut crédible doit passer par <strong>l’étude et la réflexion pour fonder de vraies propositions, non seulement sur le plan immédiatement politique ou institutionnel (et c’est d’ailleurs la première préoccupation des royalistes, par principe), mais aussi sur le plan environnemental, social, économique, géographique</strong>. Oublier ce préalable serait condamner le royalisme à n’être plus qu’une nostalgie ou une secte sans autre avenir que le discrédit et la disparition…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlEn marche vers l'échec...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-07-15:59629472017-07-15T13:00:00+02:002017-07-15T13:00:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de l'économiste Jacques Sapir...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de l'économiste <strong>Jacques Sapir</strong> cueilli sur <em><a href="http://russeurope.hypotheses.org/">RussEurope</a></em> et consacré aux erreurs de la stratégie suivie par Emmanuel Macron et à l'échec auquel sa politique est vouée...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5659225" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/2771321596.jpg" alt="Macron_G20.jpg" width="418" height="284" /></p><blockquote><p class="post-title entry-title"><span style="font-size: 12pt;"><strong>L’échec d’une politique</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Alors que le G-20 de Hambourg se termine, et après les deux discours d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe, le premier au Congrès et le second devant l’Assemblée Nationale, l’ampleur de l’échec à venir de la Présidence Macron se dessine. Ce n’est pas un point anecdotique, et il ne peut s’agir d’un constat réjouissant, mais c’est un fait : ce Président, élu sur un malentendu et appuyé sur une majorité elle-même probablement la plus mal élue de la République, va plonger la France dans une crise profonde. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Une diplomatie ingénieuse mais perdante</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Reprenons la chronologie. A Hambourg, Emmanuel Macron, et avec lui la France, a été inaudible. Bien entendu, la première rencontre personnelle entre Donald Trump et Vladimir Poutine a concentré l’attention. Mais, au-delà, la France n’a pu faire entendre sa voix. Cela confirme un constat que l’on pouvait déjà tirer après l’échec personnel pour Emmanuel Macron qu’avait représenté le sommet européen des 22 et 23 juin. Il y avait été incapable de faire prendre en compte des revendications, que l’on peut trouver restreintes et qui constituaient le socle minimal des demandes françaises, à ses collègues de l’Union européenne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La stratégie d’Emmanuel Macron se déploie en deux temps. Dans le temps diplomatique, il entend jouer les intermédiaires, les « go between » pour reprendre le titre d’un grand film de Joseph Losey, entre Donald Trump et Angela Merkel, afin de bâtir un rapport de force vis-à-vis de l’Allemagne. C’est le sens de l’invitation qu’il a adressée au Président des Etats-Unis, invitation que ce dernier a acceptée, à venir assister avec lui au défilé du 14 juillet. Ce n’est pas une mauvaise idée, n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon sur ce point mal inspiré, mais il est clair que cela n’aura que peu d’effets. Donald Trump, dont on dit souvent que le comportement est erratique, poursuit en réalité une politique claire de défense des intérêts de son pays. Et cette politique est aujourd’hui contradictoire avec celle de l’Allemagne. Ce n’est pas une place dans la tribune d’honneur qui y changera quelque chose, quoi qu’en dise certains journalistes. Angela Merkel, qui affronte avec sérénité des élections au mois de septembre prochain, n’a nullement l’intention, ni la volonté, de faire la moindre concession que ce soit à Donald Trump ou, indirectement, à Emmanuel Macron. En effet, aujourd’hui le cadre de l’UE de la zone Euro fonctionne à plein pour les intérêts des entreprises allemandes. Elle n’acceptera des changements que contrainte et forcée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Quand Macron imite la « force des forts »</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sans doute inquiet de la tournure prise par le volet diplomatique de sa stratégie, Emmanuel Macron a décidé de mettre en œuvre un volet interne. C’est le sens du discours d’Edouard Philippe,mardi 4 juillet, devant l’Assemblée Nationale. Prenant prétexte de la « découverte » par la Cour des Comptes d’un trou de 9 milliards dans les estimations budgétaires, il a décrété un tournant austéritaire, un de plus, pour l’économie française. On peut certes s’étonner de la « découverte », quand on se rappelle qu’Emmanuel Macron fut le Ministre de l’économie jusqu’à l’été 2016. Il s’agit bien évidemment d’un prétexte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En annonçant des coupes importantes dans les dépenses publiques (80 milliards sur 5 ans), le gel du point d’indice des fonctionnaires qui ont pourtant perdu largement en pouvoir d’achat depuis dix ans, et diverses autres mesures dont bien entendu la fameuse réforme du Code du Travail dont les conséquences en matière de pouvoir d’achat serons considérables, Edouard Philippe assume ce tournant austéritaire. Mais, il n’en dit pas la véritable raison.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En fait, ce tournant n’est nullement lié au problème relevé par la Cour des Comptes. Emmanuel Macron est persuadé, et sur ce point on peut lui faire crédit de sa sincérité, que c’est en appliquant cette politique, et en remettant la France dans une orthodoxie comptable (avec le respect strict de la règle des 3% du déficit), qu’il va construire sa crédibilité face à l’Allemagne et à Mme Angela Merkel. Cela revient à croire que c’est en s’imposant une purge amère que l’on peut être pris au sérieux. C’est un raisonnement d’enfant de 10 ans qui se dit, devant cette purge : « les adultes la prennent bien, si j’en suis capable, ils me prendront au sérieux ». Cette logique fut magnifiquement décrite il y a 100 ans par Jack London dans un de ses nouvelles, <em>La Force des Forts </em></span><strong>[1]</strong><span style="font-size: 10pt;">. Sauf que la politique internationale n’obéit nullement à ces règles enfantines. Elle implique des logiques d’alliances, avec des pays connaissant les mêmes problèmes que nous, et surtout elle implique que l’on nous croit capable de « casser la vaisselle ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>L’impact d’une purge austéritaire</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette purge austéritaire va plonger la France dans un nouvel épisode de récession. Il suffit pour le comprendre de lire attentivement les statistiques économiques. Nous vivons aujourd’hui sur un « plateau », lié à l’amélioration du pouvoir d’achat qui s’est manifestée depuis l’hiver 2016. Mais, et les statistiques de l’INSEE l’indiquent clairement, la contraction relative des revenus nominaux associée à une (très petite) poussée d’inflation, va provoquer une détérioration du pouvoir d’achat à partir de la fin de l’année 2017. Si, en 2018, viennent se combiner à cette détérioration les effets des mesures d’austérité décidées par Edouard Philippe et les effets des mesures structurelles, dont celles concernant le Code du Travail, alors la consommation et le revenu disponible des ménages se verront amputés. Cela conduira à une nouvelle période de baisse de l’activité, tout comme la politique de François Fillon, ou le choc fiscal de François Hollande avaient eux-aussi conduit à des baisses d’activités, autrement dit à des hausses, plus ou moins importantes du chômage.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On comprend que les français, dans leur grande majorité, soient plus que circonspects quand aux mesures promises et annoncées par Emmanuel Macron et Edouard Philippe. Mais, cette circonspection peut très vite se tourner en mécontentement de fond. Or, il faut toujours le rappeler, le Président Macron a été élu sur un malentendu, par défaut, et sa majorité a réuni la plus faible proportion des inscrits par rapport à son nombre effectif de députés. Dans ces conditions, le contexte d’une crise politique grave, d’une crise politique qui pourrait déboucher sur une crise de régime, est d’ores et déjà en place.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’accumulation de poudre dans la Sainte-Barbe du navire France n’implique pas, évidemment, que tout va sauter. Mais, danser dans cette Sainte-Barbe avec une torche à la main, ce qui est métaphoriquement ce que font tant Emmanuel Macron qu’Edouard Philippe, et <em>La République en Marche</em>, dont l’attitude à l’Assemblée nationale par son refus du pluralisme mais aussi de par l’inexpérience de nombreux de ses députés, pose un véritable problème à la démocratie, est une attitude profondément malsaine et irresponsable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le problème posé aux pays de la Zone Euro et de l’Union européenne par la politique allemande est une réalité. Plutôt que d’imaginer que ce soit par l’imitation, voire par l’apaisement – oh mânes de Daladier et Chamberlain à Munich – que l’on pourra faire modifier le cadre politique qui étrangle tant la France que l’Italie et de nombreux pays d’Europe, il faudrait comprendre que c’est par l’affrontement et le démantèlement volontaire d’une bonne partie de ce cadre que l’on pourra faire changer les choses. C’est là que se situe la cohérence des politiques. Si l’on veut éviter que cela se fasse dans le chaos, il faut mettre en place de manière délibérée et réfléchie ce démantèlement avant que la crise n’éclate. Et l’on sent bien qu’elle couve, que ce soit en France ou en Italie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais, il faut aussi que les oppositions à la politique d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe comprennent que, au-delà de divergences et d’oppositions qui peuvent être légitimes, elles ont aussi une responsabilité dans la situation actuelle. Car, la force du pouvoir d’Emmanuel Macron tient bien plus à la faiblesse et à l’impuissance politique de ses opposants qu’à une quelconque adhésion de la part des Français.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Jacques Sapir</strong> (<em>RussEurope</em>, 8 juillet 2017)</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Note :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">[1] London J. : <em>Les Temps Maudits</em>, publié en français par 10-18 / UGE, Paris ; la nouvelle <em>La Force des Forts</em> ouvre ce recueil.</span></p></blockquote>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlORPHELIN DE SA FILLE 12tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-04-23:59280682017-04-23T10:16:00+02:002017-04-23T10:16:00+02:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5594494" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/00/4193461898.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></span></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #0000ff;">A l'attention des multiples lecteurs</span></strong> </span><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur... </span></span></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-size: 18pt; color: #008000;">ORPHELIN DE SA FILLE</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-size: 18pt; color: #008000;">12</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le voilà soumis à une sorte de nuage impénétrable saturé de mots amers et de pensées éplorées.<br clear="none" />A une insidieuse forme de dilatation de la conscience aussi.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A une ample dépossession collective du soi au cœur de l'unité enfin.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Depuis longtemps déjà, il avait tenté de claquemurer en lui les traces trop perceptibles de ses blessures les plus récentes.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Peine perdue, cela n'a pas suffit.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Anéanti, il ne peut donc s'empêcher de considérer le drame présent autrement qu'habité d'un insondable déchirement.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A constater au plus profond l'indésirable présence de gel au cœur.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans les stridences minérales et carminée de son ciel ensanglanté, une histoire d'amour s'est ainsi dissoute dans le dédale labyrinthique de l'inopportun.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La vie, intraitable à son encontre, lui a confisqué la seule prépondérance référencée indispensable à son tréfonds.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le désespoir initié se fait meurtrier et il sanglote à profusion et à flux continu, des larmes de père qui s'éprouve, au beau milieu du gué, cruellement orphelin de sa fille <br /></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>(FIN)</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - Mercredi des Cendrestag:www.chemindamourverslepere.com,2017-03-01:59161332017-03-01T05:10:00+01:002017-03-01T05:10:00+01:00 « « Qu'importe à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« <em>« Qu'importe à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme ? »</em> (1) S'il perd son âme, qu'aura-t-il en échange ?... L’Évangile nous montre quelle sécurité offrent les trésors de la terre : <em>« Ne thésaurisez pas en ce monde,</em> disait Notre-Seigneur à ses disciples, <em>car ici-bas la rouille et les vers détruisent les trésors, et les voleurs fouillent le sol qui le recèle et les dérobent. »</em> (2) Et dussions-nous les conserver toujours, ces trésors de la terre, dans quelle mesure satisferaient-ils les aspirations de notre âme, faite pour les délices toutes spirituelles de Dieu Lui-même ?</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Laissons-nous pénétrer de cet enseignement divin et donnons tout notre cœur à Celui qui est le seul trésor de notre éternité : <em>« Car là où est votre trésor, là est aussi votre cœur. »</em> (3) La vie s'en va très vite, la mort approche chaque jour ; l’Église veut que nous y pensions sans cesse, envoyant devant nous au ciel, tous nos désirs. Ne soyons pas comme ces mondains si terrestres qu'ils voudraient s'éterniser ici-bas, ne concevant et, en conséquence, ne convoitant que les jouissances animales : <em>« Ils sont comparables à des animaux sans raison et leur sont devenus semblables. »</em> (4)</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> C'est là le sort de l'homme charnel qui ne comprend pas l'esprit de Dieu ; mais notre vocation toute spirituelle nous crée le devoir quotidien de réagir contre ces tendances dégradantes, et l'austérité plus grande du temps du Carême doit accroître notre énergie dans cette lutte à soutenir contre la nature et l'enfer : <em>« Faites, Seigneur, que dans nos combats contre la malice infernale, nous soyons munis des secours de la mortification. »</em> (5) Nous Vous le demandons par le tout-puissant Vainqueur que Vous avez envoyé du ciel pour opérer notre délivrance : <em>« Le Seigneur m'a envoyé du ciel un libérateur, qui a confondu mes oppresseurs. »</em> (6)</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Ô Vierge, qui êtes une armée rangée en bataille contre les esprits de l'abîme, faites-nous triompher dans les combats de l'amour ! »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> 1. Matth. XVI, 26. - 2. Matth. VI, 19. - 3. Matth. VI, 21. - 4. Ps. XLVIII, 13. - 5. Oraison après les Cendres. - 6. Graduel.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <em>Méditations cartusiennes pour tous les jours de l'année</em> par <strong>un Chartreux</strong>, Tome premier (Mercredi des Cendres, Second Point), Imprimerie de Parkminster, Partridge Green, Sussex, 1920.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5574838" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/3115695877.jpg" alt="cendres-4a.jpg" /></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">(Photo Getty Images)</span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><table summary="" align="center"><tbody><tr><td><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">A noter : nos méditations de Carême seront cette année signées de Thomas Merton (1915-1968) (méditation du dimanche, en marche vers la sainteté) et du Bx Charles de Foucauld (méditation en milieu de semaine).</span></div></td></tr></tbody></table></div>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : Qu'est-ce que la ferveur ?tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-12-09:57284352015-12-09T05:05:00+01:002015-12-09T05:05:00+01:00 « Non, la ferveur ne consiste ni dans ces actions éclatantes ni dans ces...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">« Non, la ferveur ne consiste ni dans ces actions éclatantes ni dans ces entreprises sublimes, ni dans ces sacrifices héroïques qui signaleraient si bien votre amour pour Dieu : braver les tyrans, monter sur un échafaud, donner sa tête, passer les mers pour porter ou le flambeau de la foi chez les idolâtres, ou tout son bien pour tirer nos frères des fers sous lesquels les accablent des infidèles barbares. La ferveur ne consiste point dans ce qui paraît excéder votre pouvoir : multiplier vos aumônes, prolonger vos prières, augmenter vos jeûnes, vos austérités, vous exiler de toutes les compagnies, vous interdire tout délassement, vous ensevelir tout vivant dans un bois, dans une caverne. Beaucoup moins la ferveur consisterait-elle dans ces dons extraordinaires que la théologie nous enseigne former une classe particulière de grâces, et qu'elle appelle grâces gratuitement données, parce qu'elles sont moins pour celui qui les reçoit que pour ceux devant qui elles éclatent ; lire, par exemple, dans le sein de l'avenir, chasser les démons, arrêter ou faire reculer le soleil, commander aux vents, à la mer, à la mort, en un mot, tout ce qui caractérise le thaumaturge. Enfin, la ferveur ne consiste point dans ces consolations sensibles et surnaturelles, dans cette joie intérieure, dans ces douces larmes de dévotion que Dieu accorde à qui il lui plaît, quand il lui plaît, aussi abondamment et aussi longtemps qu'il lui plaît, mais qu'il n'a jamais prétendu être la mesure de son amitié pour une âme, supposé qu'elles en soient une marque ; être ravi en extase, trouver du plaisir dans les austérités, de la joie dans l'humiliation, du plaisir dans la douleur ; pleurer au pied de son crucifix ; ce n'est point en tout cela que vous devez faire consister votre ferveur dans le service de votre Dieu.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> Si la ferveur ne consiste donc ni dans ces actions éclatantes qui signaleraient si bien votre amour pour le divin maître, ni dans ces consolations spirituelles qui feraient courir les âmes les plus paresseuses dans les voies immortelles de la perfection, quelle idée devez-vous vous en former ? Écoutez saint Basile vous instruire sur ce point. La ferveur, selon ce père de l’Église, est un désir ardent et soutenu de plaire à Dieu dans toutes choses. Pour l'ordinaire, l'âme fervente ne fait rien que de commun ; mais elle ne fait rien d'une manière commune. Voilà son distinctif ; elle ne perd point de vue son bien-aimé, et elle se borne à lui plaire. Il est seul le motif de sa conduite, de lui seul elle attend sa récompense. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"> <strong>Abbé Roissard</strong>, <em>La Consolation du Chrétien, ou Motif de confiance en Dieu dans les diverses circonstances de la vie</em> (Chap. XII), A Paris, Chez Méquignon-Junior, 1834.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><img id="media-5236249" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/2532155030.jpg" alt="chemin_arbres_25a.jpg" /></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : Qu'est-ce qu'une vie véritablement chrétienne ?tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-09-25:56898342015-09-25T05:05:00+02:002015-09-25T05:05:00+02:00 « Le christianisme n'est autre chose que la vie de Jésus-Christ reproduite...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Le christianisme n'est autre chose que la vie de Jésus-Christ reproduite dans ses disciples. Qui dit <em>chrétien</em>, dit un autre <em>Christ</em> : <em>Christianus, alter Christus</em>. Or, ouvrez l’Évangile, et voyez ce qu'est Jésus-Christ, c'est une crèche pauvre ; c'est une croix douloureuse ; c'est, entre cette crèche et cette croix, trente années d'abnégation et de sacrifice. Jésus-Christ, c'est la lutte à mort contre la chair, contre le péché ; c'est la guerre à outrance contre le monde. Certes, un tel exemple est assez éloquent, et il semble que l'Homme-Dieu n'avait plus besoin de paroles pour établir sa doctrine.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Cependant, écoutez cet oracle du Maître : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il se renonce soi-même, qu'il porte sa croix et qu'il me suive. (1) » [...] Le Maître continue : « Celui qui ne prend pas sa croix pour me suivre n'est pas digne de moi (2) » ; et ailleurs : « Et si quelqu'un ne porte pas le fardeau de sa croix à ma suite, il ne peut pas être mon disciple (3) ». [...] Le chemin de quiconque veut suivre Jésus-Christ, de quiconque veut se rendre digne de Jésus-Christ, de quiconque veut être disciple de Jésus-Christ, c'est le chemin du renoncement à soi-même, c'est le chemin de l'immolation, c'est le chemin du Calvaire. Il n'y aura jamais d'autre christianisme que celui qui a été ainsi défini par son auteur.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Que chacun de ceux qui entendent nos paroles ne porte pas sa pensée sur autrui, mais la replie vers soi-même, et se demande si, à un degré ou un autre, il n'appartient pas à cette école idolâtre de l'intérêt et du plaisir, à cette école égoïste et sensuelle, pour qui la morale du <em>chacun pour soi, chacun chez soi</em>, a remplacé totalement la maxime évangélique du renoncement à soi et de l'immolation aux autres. Je sais que la religion du <em>moi</em>, qui règne effrontément chez un grand nombre, a la prétention de se concilier avec la religion de Jésus-Christ chez plusieurs autres, et c'est à ceux-ci que je dois m'adresser d'abord, pour leur montrer combien ils se sont insensiblement éloignés de la véritable vie chrétienne qu'ils se persuadent professer toujours.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> La plus grande plaie qui, dans ces derniers temps, ait affligé l’Église de J.-C., c'est l'introduction dans la société chrétienne de mœurs profanes et d'habitudes efféminées et voluptueuses. L'austérité, nous ne disons pas des premiers âges du christianisme, mais de temps qui ne sont pas encore loin de nous, s'efface de plus en plus au milieu même des familles qui ont conservé quelques autres traditions ; et si nous continuons à suivre la pente qui nous entraîne, l'époque n'est pas éloignée où il n'en restera plus trace que dans les livres. Le nom de J.-C. pourra se trouver encore parmi nous ; sa vie ni sa morale ne s'y rencontreront plus. Le crucifix d'or ou d'ivoire pourra conserver une place d'honneur dans l'oratoire, ou demeurer suspendu aux murailles ; la croix vivante ne sera plus imprimée sur la chair et dans les cœurs. [...] Nous avons emprunté à un peuple séparé depuis trois cents ans de la croyance, et aussi de la morale de l’Église, cet amour d'un luxe commode, cette recherche de l'aisance et du bien-être, disons le mot puisque nous l'avons pris avec la chose, ce <em>confortable</em> qui énerve les caractères, qui dévore, comme une plante parasite, les forces vitales de l'âme, qui rapetisse les intelligences, et concentre l'homme tout entier dans les soins minutieux d'un ameublement de boudoir, dans les détails d'une parure, dans l'ordonnance de divertissements pleins de mollesse, que sais-je ? dans ces superfluités de bon ton, dans ces mille riens qui sont devenus une nécessité du temps présent. [...]</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> « Nous disons qu'on peut se sauver dans le monde, mais pourvu qu'on y vive dans un esprit de détachement ; qu'on peut se sauver parmi les richesses, mais pourvu qu'on les répande dans le sein des pauvres ; enfin qu'on peut se sauver dans les dignités et les honneurs, mais pourvu qu'on en use avec modération (4) ». Ainsi parlait Bossuet dans son panégyrique du plus grand des moralistes chrétiens de ces derniers âges, saint François de Sales. Les écrits de cet aimable restaurateur de la piété parmi les personnes du siècle, sont entre toutes les mains ; puisse sa forte et rigide doctrine de renoncement et de sacrifice n'être jamais séparée de son incomparable esprit de mansuétude et de miséricorde ! Car, s'il a ramené la dévotion au milieu du monde, « ne croyez pas que ce soit en la déguisant pour la rendre plus agréable aux yeux des mondains ; non, il l'amène dans son habit naturel, avec sa croix, avec ses épines, avec son détachement et ses souffrances (5) ». Instruisez-vous à cette école, vous qui avez résolu de vivre chrétiennement dans le siècle, et vous rentrerez dans cette route royale de la sainte croix, dont vous vous êtes plus ou moins écartés, et qui demeurera toujours la seule route du ciel tracée par Jésus-Christ. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> 1. Mt XVI, 24. - 2. Mt X, 38. - 3. Lc XIV, 27. - 4. Panégyrique de saint François de Sales, Premier point, Ed. Lebel, Tome IX, p.37. - 5. d°, p.36.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Mgr Louis-Édouard Pie</strong> (1815-1880), extraits de l'<em>Instruction pastorale sur l'esprit de renoncement et de sacrifice</em> (I-III-IV-V), Carême 1853, <em>in</em> "Œuvres de Monseigneur l’Évêque de Poitiers" (LVI), Dixième édition, Tome I, Paris, Ancienne Librairie Religieuse H. Oudin, 1890.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-5165774" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/1898381239.jpg" alt="Mgr Pie,christianisme,chrétiens,disciple,croix,détachement,renoncement,abnégation,sacrifice,austérité,modération,luxe,confort,molesse,aisance,bien-être" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #008080;"><a href="http://philipbyrnephotography.co.uk/road-to-the-cross" target="_blank"><span style="color: #008080;">Philip Byrne Photography</span></a></span></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlTsipras fait voter le chaos à l'Assemblée Grecquetag:creseveur.hautetfort.com,2015-07-16:56577562015-07-16T11:55:00+02:002015-07-16T11:55:00+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5102272" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/02/899333014.jpg" alt="grèce, tsipras, syriza, austérité, troîka, chaos, assemblée nationale, fmi, lagarde, merkel, hallande, eurozone, eurogroupe, dessin de presse, caricature" /></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLe bilan (temporaire) d'une crise.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2015-07-13:56565122015-07-13T20:10:56+02:002015-07-13T20:10:56+02:00 Les derniers jours ont été éprouvants pour qui considère que la vie des...
<p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;">Les derniers jours ont été éprouvants pour qui considère que la vie des sociétés et des personnes ne se limite pas à un taux de croissance ou à quelques statistiques, et pour qui suit le dramatique feuilleton grec ou, plus largement et exactement, européen. La volonté de quelques États de la zone euro, dont le plus puissant est incontestablement l'Allemagne, de briser la souveraineté grecque pour se venger de celui, M. Tsipras, qui a cherché à desserrer la mâchoire de fer de l'ordo-libéralisme, a rendu plus visible que jamais <strong>le côté « tyrannique » d'une Union européenne construite « hors-peuples » et plutôt amnésique quand cela l'arrange</strong>... Le rappel de la chance donnée à l'Allemagne en 1953 par la remise d'une grande partie de sa dette publique n'a guère ébranlé les gouvernements européens, et, même, les a agacés : pour beaucoup d'européistes, se souvenir de cette histoire-là et prôner une même solution pour l’État hellène, adaptée aux temps actuels et à ce pays précis, apparaît presque comme une sorte de revanchisme belligène ! <strong>Ce blocage mental de la part de l'Union qui se prétend européenne n'est guère rassurant</strong>, et ferait frémir un Bainville qui avait cette longue mémoire et cette compréhension intime d'une histoire qui ne doit pas se contenter d'être le récit des temps anciens.</span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;">Néanmoins, <strong>l'histoire est cruelle et elle a tendance à se venger de qui la néglige</strong> : la France pourrait bien en faire les frais d'ici peu de temps, si elle n'y prend garde ! </span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;">Pour l'heure, c'est <strong>la Grèce qui souffrira un peu plus encore</strong>, et si la politique allemande semble triompher, c'est plus largement le libéralisme et l'économique qui motivent les eurocrates de Bruxelles, aux dépens des États et des peuples, selon la logique dont on me sait l'ennemi acharné, ce franklinisme qui énonce gravement, cléricalement même, « <strong><em>Time is money</em></strong> » : mais <strong>quand l'Argent devient la seule valeur dominante en économie, que le travail en devient l'esclave et que les personnes en sont « les variables d'ajustement », c'est trop souvent l'injustice sociale</strong> qui s'invite au bal ! Trop souvent, mais pas forcément automatiquement : si les États restent forts, sûrs d'eux-mêmes, volontaires mais aussi soucieux de leurs devoirs sociaux, ils peuvent encore agir et préserver les intérêts de la nation et de leurs citoyens ; mais s'ils sont affaiblis, ou qu'ils doutent d'eux-mêmes et se contentent d'être des administrations ou de simples relais des féodalités économiques ou financières, ils deviennent détestables et aussi tatillons qu'ils sont politiquement impuissants...</span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les événements récents m'ont renforcé dans mon royalisme</span></strong><span style="font-family: Verdana, sans-serif;">, s'il en était encore possible, et ils m'incitent à souhaiter, encore plus ardemment, <strong>l'instauration, en France, d'une magistrature suprême de l’État au-delà des partis et des acteurs économiques et financiers, c'est-à-dire monarchique, héréditaire et successible</strong>. Pour ne pas laisser les Fouquet prendre le pouvoir et imposer leur règne de fer et d'acier, encore faut-il <strong>un État digne de ce nom et de sa fonction, éminemment politique</strong> et qui puisse « <strong>faire de la force </strong>», comme le demandait Maurras quand Bernanos le pensait, d'abord et tout aussi sûrement, <strong>source et garantie de justice</strong>. Pour que la France ne connaisse pas le sort tragique d'une Grèce qui s'apprête, après une résistance honorable et solitaire, à entamer un nouveau cycle d'austérité pour les prochaines années, voire décennies, dans l’indifférence malvenue d’une Europe fatiguée de sa propre histoire, encore faut-il que <strong>la volonté politique s’incarne en une dynastie enracinée et décidée à faire tenir son rang à la France, dans le monde et, parfois, face aux autres</strong>… </span></span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;"> </span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: Verdana, sans-serif;">Mais le temps presse, et il n'est pas certain que notre entrée en période électorale, en ce régime qui vit en « <strong>présidentielle permanente</strong> », soit de bon aloi pour relever les défis que la Grèce nous annonce et que la mondialisation, mais aussi l’Allemagne, nous imposent...</span></p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlUne voie étroitetag:lanvert.hautetfort.com,2015-07-10:56551052015-07-10T21:32:55+02:002015-07-10T21:32:55+02:00 Une analyse lucide de la situation en Grèce, signée de Pierre Khalfa du...
<p style="text-align: justify;">Une analyse lucide de la situation en Grèce, signée de Pierre Khalfa du mouvement "Ensemble", une des composante du Front de Gauche.</p><p style="text-align: justify;">Le non des Grecs au référendum aurait pu être une chance immense pour l’Europe. Il aurait pu permettre que s’engage enfin un véritable débat sur la nature de la construction européenne. Evidemment, cette éventualité était insupportable pour les dirigeants européens. Ainsi dès l’annonce du référendum, l’étranglement financier du pays s’est encore aggravé et la fermeture des banques qui s’en est suivie est en train d’aboutir à sa paralysie économique alors que les difficultés de plus en plus grandes des banques grecques à se refinancer auprès de la BCE laissaient planer la menace de leur faillite.</p><p style="text-align: justify;">Plus que jamais, le choix laissé au gouvernement grec par les dirigeants européens se résume à « capitulation ou sortie de l’euro ». C’est ce dilemme qu’Alexis Tsipras avait voulu éviter en se battant pour un compromis qui lui aurait laissé assez de marges de manœuvres pour mener une politique nouvelle. Le référendum a été un témoignage éclatant de dignité du peuple grec mais il n’a pas modifié les rapports de forces en Europe. Il fallait que l’expression de la volonté populaire soit tuée dans l’œuf. S’en est suivie la menace d’expulser la Grèce de la zone euro en laissant aller à son terme l’étranglement financier et l’ultimatum lancé au gouvernement grec. C’est donc le couteau sous la gorge qu’Alexis Tsipras a dû faire de nouvelles propositions.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/tsipras-optimiste-pour-trouver-une-solution-viable-avec-lue.jpg?itok=PEbsywtN" alt="tsipras-optimiste-pour-trouver-une-solution-viable-avec-lue.jpg?itok=PEbsywtN" width="459" height="277" /></p><p style="text-align: justify;">Le document du 9 juillet admet la logique des dirigeants européens et du FMI, celle de dégager des surplus budgétaires primaires pour rembourser la dette : 1 % du PIB en 2015 alors même que l’activité économique s’est contractée, 2 % en 2016, 3 % en 2017 et 3,5 % à partir de 2018. Or, c’est justement cette logique, mise en œuvre depuis cinq ans, qui a abouti à une catastrophe sociale et économique… et à l’augmentation de la dette. Certes, une note de bas de page indique que « la trajectoire budgétaire pour atteindre l’objectif à moyen terme du surplus primaire de 3,5 % sera discutée avec les institutions au vu des développements économiques récents ». Cela laisse une marge de manœuvre au gouvernement grec. À noter aussi le fait que la réforme du marché du travail « prendra en compte les meilleures pratiques en Europe » en accord avec les normes du Bureau international du travail. A priori donc, les droits des salariés devraient être rétablis. Cependant, en plus du programme de privatisations, nombre de mesures vont dans le sens d’une austérité renouvelée.</p><p style="text-align: justify;">En échange, le gouvernement grec veut obtenir la promesse d’une restructuration de la dette et le déblocage des 35 milliards de fonds européens destinés à la Grèce pour lui permettre de mettre en œuvre un plan de relance ainsi qu’une aide de 53 milliards du Mécanisme européen de stabilité (MES).</p><p style="text-align: justify;">Etait-il possible de ne pas en arriver là dans les conditions actuelles de rapport de forces ? Cela aurait supposé une toute autre stratégie. Le gouvernement grec a refusé de prendre des mesures unilatérales par crainte d’être entrainé dans une logique qui aboutirait à une sortie de l’euro. Il s’est donc enfermé dans des négociations particulièrement déséquilibrées en se privant des instruments qui lui auraient permis de tenter d’améliorer son rapport de forces. Ainsi, le contrôle des capitaux aurait dû être instauré beaucoup plus tôt pour stopper l’hémorragie financière et la fragilisation du système bancaire. Un moratoire provisoire sur le remboursement de tout ou partie de la dette pour l’année 2015 aurait pu être décrété. Enfin, en cas de crise de liquidités, le gouvernement aurait pu émettre des bons de paiement ou IOU, une « monnaie » complémentaire, dont la valeur aurait été garantie par les recettes fiscales.</p><p style="text-align: justify;">Le résultat d’un tel bras de fer n’était évidemment pas garanti et nul ne peut dire a priori s’il aurait été possible d’éviter d’être pris dans le dilemme « capitulation ou sortie de l’euro ». Mais nous pouvons tirer une leçon de ce qui s’est passé depuis trois mois. Il est vain de croire qu’il est possible de faire entendre raison aux dirigeants européens. Il n’y aura pas d’alternative aux politiques néolibérales sans l’ouverture d’une crise politique en Europe.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Pierre Khalfa</strong></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://fr.rt.com/french/images/2015.07/original/559653bcc461886f588b460d.jpg" alt="559653bcc461886f588b460d.jpg" width="509" height="286" /></p><p style="text-align: center;">La façade du parlement grec.</p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlDSK recommande l'indulgence pour la Grècetag:creseveur.hautetfort.com,2015-06-29:56477592015-06-29T10:43:17+02:002015-06-29T10:43:17+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5087201" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/1230882104.JPG" alt="DSK propose l'indulgence pour les grecs.JPG" /></p>
NLGhttp://fais-moilespoches.hautetfort.com/about.htmlLiquidations à le grecque, Petros Markaristag:fais-moilespoches.hautetfort.com,2015-06-19:56424832015-06-19T10:17:00+02:002015-06-19T10:17:00+02:00 Le commissaire Charitos a bien du mal à faire avancer sa Seat dans les...
<p><span style="font-size: small;"><img id="media-5078399" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/media/01/00/3297695551.jpg" alt="index.jpg" />Le commissaire Charitos a bien du mal à faire avancer sa Seat dans les rues d'Athènes : pas un jour sans une manifestation contre l'austérité. Malgré les difficultés de circulation, la baisse des salaires, les enfants adultes et diplômés qui dépendent de leurs parents pour faire leurs courses, les défenestrations de voisins endettés jusqu'au cou, la Troïka, la Grèce continue à vivre. Et les assassins à perpétrer leurs actes. Il s'agit cette fois de banquiers décapités, sur lesquels le bourreau laisse un mystérieux "D", comme un indice de son mobile, ou du choix de ses victimes. La situation est déjà bien alarmante, et voilà que fleurissent de toutes parts des affichages invitant les Grecs à ne pas rembourser leurs dettes auprès des banques. Evénements connexes ou non ? Ce sera à Charitos de le dire.</span></p><p><span style="font-size: small;">Outre le polar, c'est ici aussi le quotidien des Grecs sous l'austérité que Markaris nous donne à lire. Le voyage vaut le détour.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><em>Liquidations à la grecque</em>, Petros Markaris (Grèce). Points. 353 pages. 7, 30 €</span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlRÊVE ÉVANESCENT 3tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-05-14:55678652015-05-14T09:45:00+02:002015-05-14T09:45:00+02:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4922306" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/3512905491.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>RÊVE ÉVANESCENT</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>3</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qu'elle entende combien elle initie une période</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De bouillonnement irrépressible pour lui aussi.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il la perçoit arpenter l'or d'un rêve évanescent</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qu'il sait désormais imprégner de merveilleux. </strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il se requinque de cette histoire magnifique</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qu'il exacerbe encore de parfums capiteux.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il se réchauffe à l'éperdu de sa folle générosité,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il se nourrit de l'étonnante pureté de son regard</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Qui lui fait intégrer le monde clos du quotidien</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>En y cheminant, certain d'y trouver l'essentiel.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlLa troïka a eu la peau du tueur Varoufakistag:creseveur.hautetfort.com,2015-04-29:56125662015-04-29T11:42:09+02:002015-04-29T11:42:09+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5022271" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/02/3212653835.jpg" alt="Varoufakis mis sur la touche.jpg" /></p>
Equisetum (prêle)http://prele.hautetfort.com/about.htmlGrâce à la solidarité, l'austérité paraît moins rude...tag:prele.hautetfort.com,2015-03-17:55846072015-03-17T08:01:00+01:002015-03-17T08:01:00+01:00 Un article de Convergence, magazine du Secours Populaire, m'a...
<p> </p><p><span style="font-size: small;">Un article de Convergence, magazine du Secours Populaire, m'a permis de toucher du doigt ce qui en grande partie a aidé le peuple grec à traverser la période d'austérité qui règne dans le pays depuis les années 2010.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">En effet, 2,5 millions de grecs depuis vivent en dessous du seuil de pauvreté en raison de la rigueur budgétaire qui a fait chuter les revenus et qui a atteint toutes les classes sociales.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Car, à partir de mai 2010, dans le but d'économiser 30 milliards d'euros, le revenu minimum a été diminué et le pays a été soumis à une très grande austérité, afin de rembourser sa dette.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Sans vouloir entrer dans des considérations économiques ou politiques à ce sujet, je voudrais souligner le coût social et les inégalités induites par cette situation : nombre élevé de suicides, hausse de 43% de la mortalité infantile, diminution de 40% de la consommation dans le pays... Un quart de la population s'est retrouvé au chômage ; les salaires ont été diminués de 38%, les pensions de retraite ont subi une baisse de 45% ; bref le niveau de vie a diminué en moyenne de 20% entre 2008 et 2013.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">De ce fait, dans le quotidien, beaucoup de familles se sont retrouvées sans couverture sociale, la plupart des enfants n'ont plus eu de vacances, certaines personnes ont du émigrer dans un autre pays, la nourriture même est devenue assez rare !</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Heureusement, des organisations humanitaires ont aidé les grecs à se mobiliser, à s'organiser. Des liens d'entraide se sont crées grâce à des associations d'autres pays comme le nôtre, à des églises et notamment l'Eglise Orthodoxe. Une aide alimentaire a été mise en place ainsi que des distributions ponctuelles de la Banque Alimentaire.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Toutefois, ce peuple digne et volontaire,- qui il y a longtemps nous a apporté le système démocratique et qui a déjà connu bien d'autres crises-, a survécu grâce à une valeur essentielle : la solidarité. En effet, sur place, au lieu de se plaindre ou pour les plus favorisés de chercher à garder des avantages passés, chacun a eu à cœur d'aider ses voisins, ses proches, de chercher des solutions innovantes pour surmonter cette période noire.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Sans préjuger de l'avenir de ce pays, je retiens plusieurs enseignements de l'exemple qui nous a été donné jusqu'ici par le peuple grec :</span></p><p><span style="font-size: small;">-Tout d'abord, se responsabiliser et accepter avec patience « ce qui est » sans chercher à s'accrocher à des regrets, à des idées de retour en arrière(monnaie, sortie de l'Europe) et éviter de geindre en se référant à un passé beaucoup plus rose.</span></p><p><span style="font-size: small;">-Puis, garder sa force intérieure et s'entraider sur le plan de la matière en diminuant notamment le superflu et en vivant chichement.</span></p><p><span style="font-size: small;">-Ensuite, se saisir des opportunités, sans se révolter, pour se faire entendre de façon légale des autres pays.</span></p><p><span style="font-size: small;">-Rester eux même tout en sachant que « demain sera un autre jour »...</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Nous français, toujours prompts à faire grève, à rejeter la faute de nos problèmes sur nos dirigeants ou les étrangers et à revendiquer nos droits au progrès ou à la croissance, ne pourrions nous pas saluer le courage et les leçons de vie données par ce pays, qui depuis 5 ans au moins souffre dignement d'une réelle austérité.</span></p><p> </p><p><em><span style="font-size: small;">Lyliane </span></em></p>
FDG Saint Maurhttp://saintmauragauchevraiment.hautetfort.com/about.htmlDébat public ”L'austérité n'est pas la solution” à la Maison du Combattant le jeudi 5 mars 2015 à 20h30tag:saintmauragauchevraiment.hautetfort.com,2015-03-01:55690392015-03-01T11:15:00+01:002015-03-01T11:15:00+01:00 Claire Giardelli et Laurent Havre , Candidat-es du Front...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4924713" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saintmauragauchevraiment.hautetfort.com/media/00/02/4241443558.png" alt="Tract_Syriza.png" /></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>Claire Giardelli et Laurent Havre</strong><strong>, </strong><strong>Candidat-es du Front de Gauche</strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>aux élections départementales</strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="color: #000000; font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">vous convient à un débat public :</span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-large;"><strong><span style="color: red;">L’austérité n’est pas la solution</span></strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-large;"><strong><span style="color: red;">En Grèce comme en France, d’autres politiques </span></strong><strong><span style="color: red;">sont possibles !</span></strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="color: #99cc00; font-family: verdana,geneva; font-size: x-large;"><strong>Débat animé par </strong><strong>Nikos Graikos </strong><strong>de</strong><strong> SYRIZA France</strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: xx-small;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>le jeudi 5 mars 2015, 20h30</strong></span><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: 2pt;"> <br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;">Maison du Combattant</span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-size: medium; font-family: verdana,geneva;">73 avenue Diderot – Saint-Maur-des-Fossés</span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">RER A station le Parc de Saint-Maur – entrée libre</span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: 10pt;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Victoire historique du peuple grec contre l’austérité.</strong></span></p><p style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Lors des élections législatives du 25 janvier, le peuple grec a permis à Syriza, le parti de l’autre gauche, de remporter une large victoire. La constitution du gouvernement dirigé Alexis Tsipras est un immense espoir pour les Grecs d’abord, mais aussi pour les peuples d’Europe écrasés par les politiques austéritaires mises en place par les instances européennes. La chaîne de l’austérité va peut-être enfin se briser en Grèce montrant alors que d’autres politiques sont possibles.</span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"> </p><p style="line-height: normal; text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Tract : <a id="media-4924701" href="http://saintmauragauchevraiment.hautetfort.com/media/02/01/768041881.pdf">tract Syriza 5.03.15.pdf</a><strong> <br /></strong></span></p><p style="line-height: normal;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Infos/contact : <a href="mailto:frontdegauchesaintmaur@laposte.net" target="_blank">frontdegauchesaintmaur@laposte.net</a> ou 06.11.01.88.98</span></p><p style="line-height: normal;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Plan d’accès : <a href="https://goo.gl/maps/wFW65" target="_blank">https://goo.gl/maps/wFW65</a></span></p><p style="line-height: normal;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <strong>Les élections départementales sont</strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>des élections importantes</strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Ne vous abstenez pas !</strong></span></p><p style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="font-size: 18pt;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Si vous êtes absent-es les 22 et 29 mars, pensez au vote par procuration.</strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Infos/démarches : <a href="mailto:frontdegauchesaintmaur@laposte.net" target="_blank">frontdegauchesaintmaur@laposte.net</a></strong></span></p><p style="text-align: center; line-height: normal;" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva;"> </span></p><p><span style="font-size: small; font-family: times new roman,new york,times,serif;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong><span style="line-height: 107%;">Toutes les infos des camapgnes : <a href="http://www.VALDEMARNE-ENSEMBLE.FR" target="_blank">WWW.VALDEMARNE-ENSEMBLE.FR</a> </span></strong><span style="line-height: 107%;"> et </span></span><span style="line-height: 107%;"><span style="font-family: verdana,geneva;">facebook.com/ValdeMarneEnsemble </span> </span></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : austérité chrétienne et sainteté (1)tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-02-19:55621532015-02-19T05:05:00+01:002015-02-19T05:05:00+01:00 « Le sensualisme païen vous dégrade ; seule, l'austérité chrétienne aura la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Le sensualisme païen vous dégrade ; seule, l'austérité chrétienne aura la puissance de vous relever. L'orgueil nous a perdus, l'humilité nous sauvera. La mollesse païenne vous perd, l'austérité chrétienne vous sauvera. On vous demande la réhabilitation de la chair ; nous vous demandons, nous, la réhabilitation de l'esprit. Car, ce qui est captif de nos jours, ce qui est humilié, ce qui est dégradé enfin, je vous le redis parce que vous ne le comprendrez jamais assez, ce n'est pas la chair, c'est l'esprit.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Donc, que l'esprit se relève et se réhabilite ; qu'il reprenne son empire, et qu'il le reprenne comme il l'a repris au commencement, en faisant toucher son sceptre à la croix de Jésus-Christ, et en appuyant son trône sur le rocher du Calvaire. Certes, Messieurs, je ne vous demande pas, comme loi de votre vie, la pratique des plus grands chrétiens. Je ne vous dis pas de vous couvrir de haires, de cilices, de chaînes de fer ; je ne vous dis pas de retremper, comme ces hommes héroïques, l'énergie de vos âmes dans le sang de vos blessures ; mais je vous dis : Acceptez dans une mesure la loi qui est la vôtre, la loi de l'austérité. Ne croyez pas ceux qui disent que l'humanité avec le Christ doit descendre de la croix. Prenez votre part de la vie du Calvaire, et gardez pour les héroïsmes que vous ne pouvez imiter une sincère admiration et d'inépuisables respects. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>R.P. C.J. Félix</strong> s.j. (1810-1891), <em>Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris</em>, Année 1858 (Quatrième conférence : le progrès moral par l'austérité chrétienne), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4912297" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/3737952234.jpg" alt="croix_priere_2a.jpg" /></span></p>
Carmen SERGHIE LOPEZhttp://elargissement-ro.hautetfort.com/about.htmlRêves et idéologiestag:elargissement-ro.hautetfort.com,2015-02-01:55497022015-02-01T17:21:00+01:002015-02-01T17:21:00+01:00 ( Photo web: Extreme Ultaviolet Image of a Significant Solar Flare...
<p id="yui_3_16_0_1_1422780230799_23874" style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span id="yui_3_16_0_1_1422780230799_23917" style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><img id="media-4887875" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://elargissement-ro.hautetfort.com/media/00/01/2298068162.jpg" alt="syriza,grèce,russie,programme,austérité,dictature" /> <span style="font-family: verdana, geneva;">( <em>Photo web: Extreme Ultaviolet Image of a Significant Solar Flare</em>) </span></span></p><p style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span style="font-family: verdana, geneva;"> </span></p><p style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span id="yui_3_16_0_1_1422780230799_23917" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">En lisant la presse roumaine, j'ai retenu deux articles, que je vais résumer ici. <a href="http://www.romanialibera.ro/actualitate/international/consilierul-lui-putin--este-necesar-un--imperiu-eurasiatic--care-sa-includa-tari-precum-romania-365724">Le conseiller du président Poutine</a> (qui ressemble à.. Raspoutine) s'est exprimé dans l'interview accordée à un site hongrois sur la nécessité d'un empire Euro-asiatique dominé par la Russie, et qui inclurait la Roumanie, la Hongrie, la Serbie, la Slovaquie, l'Autriche. En anticipant la fin des Etats nations, le conseiller en question a précisé qu'un tel empire pourrait contrecarrer <em>"l'influence de l'Occident nihiliste"</em> (un son de cloche plutôt familier dernièrement..). Il a parlé d'un nouvel ordre mondial <em>"bipolaire"</em>, d'une part les USA et l'Europe occidentale dirigée par l'Allemagne, et d'autre part l'Union Euro-asiatique, dominée par la Russie. D'après lui, la formation nationaliste hongroise Jobbik a une doctrine réaliste, car dans un monde globalisé il faut que les identités culturelles des individus soient défendues. Le traité concernant la création de l'UEE (l'Union économique Euro-asiatique) est entré en vigueur le 1er janvier 2015, et pour le moment, ses membres sont la Russie, l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan. Histoire à suivre..</span></p><p style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span id="yui_3_16_0_1_1422780230799_24192" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Si je préfère le point de vue de l'article <a href="http://www.romanialibera.ro/opinii/editorial/adio-vacante-in-grecia--putin-si-omuletii-lui-verzi-ii-inchid-granitele-365469">Adieu, les vacances en Grèce! Ses frontières seront fermées par Poutine et ses petits hommes verts</a>, c'est parce que cela change un peu de l'enthousiasme médiatisé des politiques d'extrême gauche, ou du fade langage diplomatique des derniers jours.</span></p><p style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span style="font-family: verdana, geneva;"> </span></p><p id="yui_3_16_0_1_1422780230799_23874" style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span id="yui_3_16_0_1_1422780230799_24931" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Par son idéal assumé sans complexes, celui de tromper les citoyens et les créditeurs du pays, mais aussi par son but pragmatique -se rapprocher le plus possible de la Russie de Poutine-, Syriza et ses dirigeants populistes promettent de troubler les eaux de la Méditerranée, et aussi celles de la Mer Noire. Pratiquement, ce qui vient de se passer en Grèce montre comment un pays peut se diriger vers son propre effondrement, et comment il va devenir un danger pour les autres Etats de tout un continent.</span></p><p id="yui_3_16_0_1_1422780230799_23874" style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> Le risque de contagion, les dysfonctionnements dans le mécanisme de prise de décisions à l'intérieur de l'UE, même la sortie de la Grèce de l'UE ne devraient pas être minimisés. Pour Moscou, tout cela représente une tête de pont. Le mélange toxique où entrent la corruption politique endémique, le manque de réformes, l'infiltration massive des réseaux d'influence et d'espionnage russes dans les domaines-clés de la société, ce mélange-là a produit, au moment opportun et sur le fond de crise de 2008, un basculement qui aura des effets à long terme et difficiles à évaluer. Nous parlons de la Grèce non pas parce qu'un nombre de populistes sans limites sont en train de renverser l'économie locale, mais surtout parce que, dans un endroit sensible de l'Europe occidentale, des extraterrestres qui commencent à faire les cent coups ont l'intention d'obtenir beaucoup plus. Ils veulent renverser un ordre qu'ils jugent révolu et le remplacer par du sang frais. L'ordre que l'extraterrestre en chef, Alexis Tsipras et son navire d'aventuriers intergalactiques essaient de renverser est bien celui de l'Etat de droit, de la société ouverte, et de l'économie de marché. Si nous écoutons notre intuition, Tsipras & Co soutiennent ardemment internationaliser leur démarche. Ce type de "cosmopolitisme" est propre à toute société communiste, et pour la Grèce d'aujourd'hui, c'est exactement de cela que nous parlons. Malheureusement, la storytelling servie a séduit un électorat convaincu définitivement, et ce en raison d'une crise énorme et des dirigeants très faibles. Les chimères sont plus crédibles que les chiffres. Certainement, les Grecs, y compris ceux qui ont voté pour Syriza ou autres tumeurs de ce type très bien vues à Moscou, vont regretter ce choix, mais il sera trop tard. Les promesses tonitruantes tiendront en échec les esprits engourdis encore pour quelque temps. Les nouveaux leaders n'auront pas besoin de trop d'imagination pour invoquer le lourd héritage. La conspiration internationale dont le but était de mettre la Grèce à genoux deviendra un sujet de film de propagande. Enfin, l'aide importante que Poutine offrira aux petits hommes verts d'Athènes (s'il n'est pas vaincu bientôt) influencera le jeu politique et l'état d'esprit de la nation. </span></p><p id="yui_3_16_0_1_1422780230799_23874" style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span id="yui_3_16_0_1_1422780230799_24694" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Avec une dette effrayant même l'économie américaine, le nouveau gouvernement grec promet l'augmentation des retraites, des centaines de milliers d'emplois, du lait, du miel, de la prospérité sur toute la ligne, en même temps que le contrôle de l'Etat protecteur sur tout ce qui bouge, banques, compagnies. D'autre part, Syriza et ses partenaires promettent une alliance avec la Fédération de Russie, car, n'est-ce pas, le rêve européen est mort. </span></p><p id="yui_3_16_0_1_1422780230799_23874" style="margin: 0.1em 0px; padding: 0px; font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;" dir="ltr" data-setdir="false"><span id="yui_3_16_0_1_1422780230799_24712" style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">En Grèce, le long mais sûr chemin vers une nouvelle dictature a été ouvert dans les acclamations de millions de citoyens qui ont vu le salut dans Syriza, le Messie dans Tsipras. Ce n'est qu'une question de temps, et l'inévitable deviendra réalité. Le moment où le Pouvoir pourra justifier les pressions sur la presse qui ne respecte pas la ligne officielle, et sur toute forme de dissidence. Le moment où les "agences étrangères" (comme disait Ceausescu) feront l'objet de la haine quotidienne, comme à Bucarest avant 1989, et à Moscou avant 1989, mais aussi après et pendant les mandats de Poutine. Ce moment-là est si proche, que nous avons le vertige rien qu'à penser à ce que les Grecs viennent de voter. Non seulement la prospérité ne sera pas au rendez-vous, mais son absence prendra une forme plus dramatique encore que tout autre programme d'austérité. La principale source de revenus pour la Grèce est le tourisme. Alors, imaginons que le nombre de touristes diminuera ne serait-ce que de 30%.. Néanmoins, il est possible qu'en fonction du zèle avec lequel Syriza va mettre en place son programme, l'effondrement de ce secteur soit encore plus catastrophique. </span></p><div style="font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></div><div id="yui_3_16_0_1_1422780230799_23918" style="font-family: verdana, helvetica, sans-serif; font-size: 13px;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> </span></div>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlPour aider Syriza et la Grèce, les socialistes peuvent défiler à Paris contre la Loi Macrontag:pcfevry.hautetfort.com,2015-01-26:55446542015-01-26T13:12:53+01:002015-01-26T13:12:53+01:00 Après les premières déclarations de ministres et de dirigeants...
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/02/3886662681.jpg" target="_blank"><img id="media-4880337" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/02/2416097788.jpg" alt="manif12.jpg" /></a></p><p><strong>Après les premières déclarations de ministres et de dirigeants socialistes souhaitant puis se félicitant de la victoire de Syriza, Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée, déclare ce matin que « la gauche française au pouvoir jouerait un rôle de point d'appui» pour Syriza.</strong></p><p>Un premier rendez-vous est inscrit à l'agenda, et cela commence dès aujourd'hui à l'Assemblée avec la discussion sur le projet de loi Macron. Tout ce qui inspire ce projet et tout ce qui en fait l'architecture principale est très précisément avec quoi Alexis Tsipras propose de rompre. Si, « après la belle victoire de Syriza », Bruno Le Roux vient défiler entre les grands magasins et l'Assemblée, il participera à la chaîne de solidarité et de luttes européennes contre les politiques de régression sociales et démocratiques.</p><p>La victoire de Syriza est une chance pour toute l'Europe car un pays, présenté comme un véritable laboratoire de l'austérité, vient de dire avec force et clarté sa volonté de prendre un autre chemin. Enfin, si le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale est sincère, alors il doit demander un collectif budgétaire pour mettre un coup d’arrêt aux 50 milliards d'euros d'austérité programmés d'ici 2017.</p><p>Si le gouvernement et les dirigeants socialistes veulent aider Syriza et la Grèce, qu'ils changent dès à présent de politique en France et en Europe.</p><p><strong><em>Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF</em></strong></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlCONTRE L'AUSTERITE DES DIZAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS DANS LE PAYStag:pcfevry.hautetfort.com,2014-11-15:54905532014-11-15T19:11:00+01:002014-11-15T19:11:00+01:00 Le collectif 3A (Alternative à l’austérité), qui regroupe des forces...
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/2402788591.jpg" target="_blank"><img id="media-4762080" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/2239004977.jpg" alt="manifaust8.jpg" width="465" height="261" /></a></p><p><strong>Le collectif 3A (Alternative à l’austérité), qui regroupe des forces politiques, syndicales, associatives, avait invité à manifester ce samedi 15 novembre, à Paris et dans les grandes villes de France, pour mettre un coup d’arrêt à la politique menée par Hollande et Valls.</strong></p><p><strong>Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont ainsi participé à ces manifestation et rassemblements.</strong></p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/2537664212.jpg" target="_blank"><img id="media-4762086" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/801426256.jpg" alt="manifaust.jpg" /></a>« Refuser la politique d’austérité, exiger des élus qu’ils rejettent le budget Hollande-Medef, et défendre une alternative sociale, écolo- gique, politique » : était le mot d’ordre du collectif 3A (Alternative à l’austérité).</p><p>Alors que, désormais, François Hollande fait 80 % d’insatisfaits, le collectif se fixe l’objectif de mettre un coup d’arrêt à sa politique.</p><p>Issu de la manifestation du 12 avril dernier à <a href="http://www.collectif3a.org/" target="_blank">l’appel de 200 personnalités</a> engagées contre l’austérité, celui-ci a déjà relevé quelques défis. « On constate un élargissement, un ancrage dans les territoires et une installation dans le paysage politique du collectif 3A, c’est le seul endroit où se retrouvent des forces politiques, associatives, et syndicales », relève un de ses animateurs.</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/483348521.jpg" target="_blank"><img id="media-4762087" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/119805664.jpg" alt="manifaust7.jpg" /></a>Depuis la dernière manifestation, le spectre de ses forces s’est effectivement élargi. « Jamais, depuis l’élection de François Hollande, aucun appel de ce type n’avait rencontré une telle diversité de signataires », se réjouit le collectif dans un communiqué, relevant que « plus de 70 organisations se mobilisent » contre l’austérité, mais aussi contre « la criminalisation » des mouvements sociaux et pour « exiger la vérité et les sanctions au plus haut niveau de l’État suite à la mort de Rémi Fraisse ».</p><p>Au rouge des composantes du Front de gauche et du NPA, dès le départ parties prenantes, le rose des socialistes affligés et le vert d’une partie d’Europe Écologie-les Verts (EELV) c'étaient sont ajoutés à la palette politique.</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/3636477909.jpg" target="_blank"><img id="media-4762090" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/2507428620.jpg" alt="manifaust11.jpg" /></a>Nouveaux participants également, les militants de Nouvelle Donne, dont le fondateur Pierre Larrouturou constate : « Les politiques d’austérité font de plus en plus de dégâts et de plus en plus de gens réagissent », citant au passage aussi bien les chercheurs que les élus ruraux. « On se rapproche de l’impasse de jour en jour, il est urgent d’agir avant 2017 pour éviter la catastrophe », réagit Jérôme Gleizes, d’EELV, pour qui l’important n’est « pas tant le nombre de manifestants, samedi, que le regroupement de toutes les oppositions de gauche qui se construit ». Et elles sont diverses.</p><p>- Compte rendu Mosaique, l'Humanité. Photos exclusives E-Mosaïque</p><p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/1151592936.jpg" target="_blank"><img id="media-4762094" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/2112112000.jpg" alt="manifaust5.jpg" width="488" height="208" /></a></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlMOBILISATION NATIONALE, LE 15 NOVEMBRE !tag:pcfevry.hautetfort.com,2014-11-11:54725602014-11-11T09:51:00+01:002014-11-11T09:51:00+01:00 La coupe est pleine ! Le pays s’enfonce dans la crise avec son...
<div class="_5pbx userContent" data-ft="{"tn":"K"}"><p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/3886662681.jpg" target="_blank"><img id="media-4730638" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/2416097788.jpg" alt="manif12.jpg" /></a></p><p><strong>La coupe est pleine ! Le pays s’enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions. Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l’Europe libérale : austérité, compétitivité par la baisse du coût du travail, reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques. Ces politiques ont échoué partout comme elles échouent en France : elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits.<br /></strong></p><p>Dans son immense majorité le peuple rejette cette politique imposée sans débat et avec autoritarisme. Cette situation créée une grave crise politique dont la droite et l’extrême-droite porteuses de graves projets de régression tentent de tirer profit.</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/1373873554.jpg" target="_blank"><img id="media-4730640" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/1298585304.jpg" alt="manifestation, austérité, PCF" /></a>Il est temps d’arrêter cet engrenage. Il faut dire non à la loi de finances 2015 présentée par Manuel Valls qui, pour satisfaire les cadeaux faits au CAC 40, dans le cadre du pacte de responsabilité, coupe massivement dans les dépenses publiques. Il se traduirait par le recul des services publics et de ses missions, un étranglement financier des collectivités locales et de leur capacité d’investir. Il faut aussi empêcher les reculs budgétaires de la protection sociale qui remettent en cause les acquis pour la santé, la retraite, la famille, les chômeurs.</p><p>D’autres choix sont pourtant possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l’austérité permanente et à l’insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s'attaque aux inégalités. Une réforme fiscale d’ampleur permettrait une redistribution des richesses et une relance des investissements productifs au bénéfice de la grande masse de la population, s'inscrivant dans la transition écologique.</p><p>Il faut redonner du pouvoir d’achat, augmenter les salaires, créer des emplois. Il faut s’attaquer au capital, à la finance, à la rente des actionnaires qui est supportée par les salarié-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse.</p><p>Il existe dans le pays une majorité de femmes et d’hommes disponibles pour cette alternative sociale et politique, des forces syndicales, sociales, associatives, politiques que nous voulons rassembler.</p><p>Mettre un coup d’arrêt aux politiques en cours, imposer d’autres choix, cela ne peut se faire sans la mobilisation des salarié-es, sans l’intervention citoyenne.</p><p>Pour dire non au budget d'austérité du gouvernement VALLS et appeler à ce qu’il soit rejeté !</p><p>Pour dire non aux exigences du Medef !</p><p>Pour rassembler et construire une alternative à la politique actuelle !</p><p>Nous appelons à organiser des manifestations à Paris et dans les grandes villes de France</p><p><em><strong>Collectif AAA (Alternative à l'austérité), issu de la marche nationale du 12 avril.</strong></em></p><div id="stcpDiv" style="position: absolute; top: -1999px; left: -1988px;">14h00 - Départ Denfert-Rochereau pour se rendre vers l’Assemblée nationale - See more at: http://www.humanite.fr/mobilisation-nationale-contre-lausterite-la-liste-des-des-manifestations-du-samedi-15-novembre#sthash.51APvrAo.dpuf</div></div><p>A Paris : 14h00 - Départ Denfert-Rochereau pour se rendre vers l’Assemblée nationale</p><p><a title="Province" href="http://www.humanite.fr/mobilisation-nationale-contre-lausterite-la-liste-des-des-manifestations-du-samedi-15-novembre" target="_blank">- Pour les autres rassemblements en Province cliquez sur cette ligne....</a></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlCOLLECTIVITES : BAISSE DES DOTATIONStag:pcfevry.hautetfort.com,2014-11-04:54584992014-11-04T09:23:58+01:002014-11-04T09:23:58+01:00 L’Association des Maires de France lance un cri d’alarme sur les...
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/3886662681.2.jpg" target="_blank"><img id="media-4707733" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/2416097788.2.jpg" alt="manif12.jpg" /></a></p><h3 class="crayon article-titre-61532 titre noir">L’Association des Maires de France lance un cri d’alarme sur les conséquences inéluctables pour l’investissement, l’emploi et les services à la population</h3><p>L’Association des maires de France alerte à nouveau le gouvernement sur l’impact considérable de la baisse des dotations de l’Etat sur l’investissement local, l’emploi et les services de proximité dans les territoires (baisse cumulée de 28 milliards d’euros de 2014 à 2017).</p><p class="spip">Ce prélèvement est insoutenable. Il est également :</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> incohérent parce que les collectivités locales ont réalisé depuis 30 ans ce qu’on attendait d’elles : infrastructures, équipements, services aux habitants, etc. Elles sont cependant aujourd’hui violemment pénalisées ;</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> arbitraire parce que les transferts financiers de l’Etat vers les collectivités correspondent à des compensations d’impôts supprimés, à des transferts de charges consécutifs à des transferts de compétences. En les diminuant, l’Etat ne tient pas compte du rôle de la DGF qui est de garantir un niveau de ressources forfaitaire à chaque commune, selon des critères objectifs de démographie et de superficie ;</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> disproportionné parce que le secteur local connait une diminution nette de ses recettes tandis que les dépenses des autres administrations ne seront soumises qu’à une moindre progression ;</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> insupportable parce que les collectivités n’ont pas de ʺtrésor cachéʺ sur lequel on peut prélever sans dommage. Les maires refusent de se voir imposer la hausse de la fiscalité locale et de l’endettement, comme l’Etat les y encourage indirectement. Cette contribution aura donc un impact considérable sur le niveau de service rendu aux habitants et les investissements publics locaux. La cohésion sociale s’en ressentira inévitablement ;</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> risqué pour l’attractivité économique parce qu’un des points forts du pays, ce sont les infrastructures financées en majeure partie par les collectivités locales. Ne plus les développer, ni même assurer leur entretien, c’est se priver d’atouts dans la compétition internationale ;</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> pénalisant pour l’emploi parce que les investissements publics locaux (37 milliards pour le seul bloc communal) vont fortement baisser dès 2015. Cela représente une perte de dizaine de milliers d’emplois, dans le BTP par exemple.</p><p class="spip">L’AMF rappelle que les collectivités territoriales, dont les comptes sont obligatoirement équilibrés, sont bien conscientes qu’elles doivent participer à la maîtrise des dépenses publiques. Cette baisse des dotations doit donc être considérée comme une contribution exceptionnelle à la réduction du déficit de l’Etat.</p><p class="spip">Dans ce contexte, l’AMF :</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> demande la diminution du volume et la modification du rythme de la contribution (forte du soutien de 10 000 communes et intercommunalités) ;</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> demande un véritable choc de simplification des normes et des mesures ayant un impact immédiat sur les dépenses locales. La diminution des concours financiers doit impérativement s’accompagner de la réduction équivalente des charges et des normes ;</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> demande le maintien des recettes locales des collectivités territoriales que l’Etat envisage de modifier ou supprimer dans le PLF 2015 : taxe de balayage, impôt sur les spectacles, produit du versement transport, taxe de séjour, etc. ;</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> demande une amélioration du taux du FCTVA et l’accélération de son remboursement ;</p><p class="spip"><img style="width: 8px; height: 11px;" src="http://www.elunet.org/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-68c92.gif" alt="-" width="8" height="11" /> propose la mise en place d’un fonds spécifique afin de soutenir l’investissement public local.</p><p class="spip">L’AMF, qui milite depuis longtemps pour une véritable concertation entre tous les acteurs, attend maintenant la réunion rapide de l’Instance de dialogue national des territoires annoncée par le gouvernement.</p><p class="spip">La transparence et la concertation constituent un frein efficace à l’augmentation de la dépense publique. C’est pourquoi il est impératif de mobiliser de manière constructive tous les acteurs pour concourir ensemble au redressement économique et financier du pays.</p><p class="spip">L’Etat doit rompre avec cette culture de la défiance et des décisions unilatérales à l’encontre des collectivités territoriales.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4714484" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/347933259.jpg" alt="austérité,dotation,budget,umf" /></p><p class="spip"><strong>L'opinion du maire de Sceaux Philippe Laurent sur les finances communales:</strong></p><p><strong> HALTE A LA MANIPULATION !</strong></p><p>"La bombe à retardement". En titrant ainsi un grand article en page 5 de sa livraison de ce dimanche 5 octobre 2015, le Journal du Dimanche cherche, logiquement, à faire peur et à attirer le lecteur.</p><p>De quoi s'agit-il ? D'un mystérieux "rapport confidentiel", dont rien n'est dit quant à sa source précise (quelle direction, quel service, quelle "autorité") mais dont il est indiqué qu'il émane de l'Etat, et qui informerait les lecteurs d'une aggravation du "déficit" des collectivités locales, qui passerait de 3,7 milliards en 2012 à 9,2 milliards en 2013.</p><p>Cette situation n'a évidemment rien de "confidentiel". Elle est même parfaitement connue de tous les acteurs et les observateurs des finances locales, élus, administrations centrales (en tout cas, celles qui connaissent le secteur public local et y portent quelque intérêt, autant dire fort peu...), journalistes spécialisés, établissements bancaires ... La "note de conjoncture" élaborée par la Banque postale le mettait clairement en avant dès le printemps.</p><p>En réalité, il ne s'agit nullement d'une aggravation du "déficit" au sens courant du terme. On rappellera une fois encore que les collectivités locales françaises disposent d'une structure financière totalement différente de celle de l'Etat et des organismes de sécurité sociale. En effet, elles respectent la fameuse règle d'or, et bien au-delà : leurs recettes courantes sont très largement excédentaires à leurs dépenses courantes : elles dégagent chaque année un "résultat d'exploitation" positif de plus de 35 milliards d'euros, alors que les deux autres grands acteurs publics sont en "perte d'exploitation" importante.</p><p>Cet excédent leur permet d'autofinancer une majeure partie de leurs investissements, qui représentent pratiquement les trois-quarts des investissements publics (l'Etat n'investit pratiquement plus, et la Sécurité sociale pas du tout). Mais, conscients de leurs responsabilités pour préparer l'avenir du pays, les élus locaux ont poursuivi leurs investissements, et ont ainsi augmenté leur recours à l'emprunt : en 2013, celui-ci a financé 15% (et seulement 15%) du volume des nouveaux investissements, ce qui représente le fameux 9 milliards d'euros.</p><p>Autrement dit, ce qui est qualifié de "déficit" n'est autre qu'un besoin de financement d'investissements, dont il est logique et sain qu'une partie (très minoritaire en l'occurence) soit financé par de la dette à long terme. Car, répétons-le encore, les collectivités locales ne s'endettent que pour investir, pas pour payer les fonctionnaires ou verser des subventions !</p><p>Naturellement, la confusion est savamment entretenue par les élites de la haute fonction publique d'Etat, véritables castes engoncées dans les certitudes qui leur ont été inculquées pendant leurs chères études. Ces élites n'ont jamais accepté les quelques parcelles de pouvoir transférées par la décentralisation aux élus locaux.</p><p>Elles n'ont de cesse de dénigrer les pouvoirs locaux, qui disposent pourtant d'une légitimité démocratique renouvelée récemment par le peuple, s'agissant notamment des maires. Ce qui, au passage, n'empêche pas certains d'entre ces grands "experts" - qui servent aussi bien la gauche que la droite - de solliciter auprès de ces pouvoirs locaux abhorrés places de crèches, logements sociaux pour leurs proches, bienveillance pour leurs demandes de permis de construire, blocages de projets d'intérêt général pour leur confort personnel ou la préservation de la valeur de leur bien.</p><p>Cette confusion éclate d'ailleurs au grand jour : sur la même page 5 du JDD de ce dimanche figure un autre article s'inquiétant précisément de la baisse des investissements publics locaux, qui pourrait nuire à l'emploi et à l'attractivité du pays !</p><p>On ne saurait mieux illustrer la manipulation injuste et lâche à laquelle se livre la haute administration bercysienne : totalement incapable de diminuer un tant soi peu le déficit de l'Etat et celui (qui devient abyssal) de la Sécurité sociale, elle s'attaque à coup de mensonges à ce qu'elle estime être le maillon faible : les collectivités locales. Faible, parce qu'éclaté, disparate, disposant de relais trop faibles dans les médias.</p><p>Il est temps que les 500 000 élus locaux de France - dont l'immense majorité est bénévole - et les 1,9 million d'agents territoriaux - dont plus de 70% sont rémunérés à moins de 1,2 fois le SMIC - disent enfin : "Ca suffit". Pour cela, signez tous le Manifeste des maires de France, pour un service public local de qualité et pour le maintien d'un haut niveau d'équipements publics.</p><p><a class="profileLink" href="https://www.facebook.com/philippe.laurent.sceaux" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=1264515357">Philippe Laurent</a> Maire de Sceaux</p>
Atelier des Idéeshttp://www.atelier-idees.org/about.htmlLaurent MAUDUIT.tag:www.atelier-idees.org,2014-10-07:54631392014-10-07T10:50:03+02:002014-10-07T10:50:03+02:00 Le hold-up démocratique de François Hollande. ...
<p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le hold-up démocratique de François Hollande.</span></strong></p><p> <img id="media-4715791" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.atelier-idees.org/media/02/02/3855740970.jpg" alt="LAURENT MAUDUIT.jpg" /></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">François Hollande a méticuleusement caché la politique qu’il entendait suivre adoptant une posture conforme dans le seul but de gagner l’élection présidentielle. Il n’est ni socialiste, ni social-libéral mais néolibéral en économie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et néoconservateur en matière de libertés publiques.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Dans sa République, qui se voulait exemplaire, les valeurs fondatrices de la gauche se délitent inexorablement au sein d’un milieu politique incluant des combinards, petite bande de capitalistes de droite, défenseurs de leurs seuls intérêts personnels. La gauche <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est morte. </span></em></strong></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Il est de notre responsabilité à tous de prendre la mesure de ce qui se profile. De prendre conscience que, au-delà des valeurs de la gauche, ce sont les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui sont fréquemment piétinées. </span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Il <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nous appartient à tous de nous engager.</span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le livre de Laurent Mauduit, cofondateur de Mediapart, « A tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient », aux Editions Don Quichotte, conduit à ce constat en 420 pages de preuves.</span></em></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Résumés partiels.</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Notre jeunesse</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">« Laurent Mauduit fut, dans sa jeunesse étudiante, un militant politique qui rêvait de transformer le monde en se réclamant de Marx, engagé, au sein de l’UNEF, le syndicat étudiant, puis trotskyste, au sein de l’Organisation communiste internationaliste (OCI). Plus tard il rejoignit le parti socialiste. Des désillusions lui firent préférer ensuite le journalisme militant. Au sein de ces institutions ou au cours de ses engagements, il a rencontré, François Hollande, Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Marie Le Guen, Manuel Valls, en particulier,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dont il a suivi les carrières jusqu’à ce jour. </span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le jugement qu’il porte sur ces politiques est accablant.</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Les précédents gouvernements socialistes, le Front populaire, le gouvernement de François Mitterrand, celui de Lionel Jospin, contrairement à celui François Hollande, lors des premiers mois de leur mandat, avaient au moins instauré des conquêtes sociales, des dispositions progressistes, avant de sombrer, aussi, dans la rigueur et les débâcles électorales.</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le hold-up démocratique.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Lors de son discours lyrique, porteur d’espérances du Bourget, le 22/01/ 2012, François Hollande dit avoir pour adversaire « le monde de la finance ». Dès février 2012, il se rend à Londres pour rassurer la City et dit : I’m not dangerous !<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il enrôle dans son équipe de campagne Emmanuel Macron, jeune inspecteur des finances, associé gérant de la banque Rothschild. En 2007, peu après la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Emmanuel Macron était devenu rapporteur de la commission présidée par Jacques Attali, dite « commission pour la libération de la croissance ». Cette commission comportait une ribambelle de grands patrons et des économistes de droite, d’une sensibilité voisine de celle des Gracques, une variété improbable de hauts fonctionnaires ou d’économistes représentatifs d’une gauche radicalement de droite.</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">La commission a produit un premier rapport strictement conforme aux requêtes de l’Elysée. A bas l’Etat ! Vive le marché ! Et vivent les dérégulations en tout genre. Un brûlot libéral qui arrive au plus mauvais moment.</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Ce rapport est suivi d’un second, plus violent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>encore, en 2010, précédé d’une invraisemblable note de méthode. Jacques Attali et Emmanuel Macron écrivent : « ces objectifs peuvent être partagés par tous quels que soient leurs choix politiques…Les réformes devront être poursuivies pendant plusieurs mandats, quelles que soient les majorités ». Le système oligarchique, représenté par J. Attali et E. Macron garantit l’enrichissement de ceux qui y participent, la punition sociale pour les autres et en même temps elle distille une idéologie qui tient la démocratie pour méprisable ou quantité négligeable…</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pendant la campagne électorale de François Hollande et depuis 2011 un autre acteur se démène, dans la presse et les medias, son ami, Jean Pierre Jouyet. Jean-Pierre Jouyet fut secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy puis président de l’Autorité des marchés financiers. Il incite François Hollande à conduire en France la politique allemande de Gerhard Schröder qui a dynamité le marché du travail et contribué à une explosion sans précédent de la précarité. </span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Cap sur le néolibéralisme</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Dans « social-libéralisme », il y a l’idée d’un nouveau compromis social entre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>capital et travail. Ce n’est pas cette voie que choisit François Hollande au moins de juin 2012. Et sa duperie est toute entière contenue dans « le choc de compétitivité » que, sitôt élu, il commence à préparer en faveur des entreprises et qu’il accentue encore au début 2014 avec « le pacte de responsabilité ». Ce plus formidable cadeau jamais accordé en France aux patrons va préempter toutes les marges de manœuvre dont la puissance publique dispose, comme elle va la contraindre à un plan d’austérité sans fin…Ce projet politique mis en œuvre est celui de son rival Nicolas Sarkozy : il a été élaboré dans les arrière-cuisines du patronat. Deux notes inspirent le projet : celle de l’Institut de l’entreprise, annexe du MEDEF, dont les patrons du conseil d’administration sont issus pour l’essentiel du CAC 40 et celle de l’Institut Montaigne, un club patronal créé par Claude Bébéar, fondateur du groupe AXA. Le 7/07/2012, Louis Gallois, ancien patron d’EADS, prône un choc de compétitivité massif !...François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici l’engagent. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ce choix implique des engagements budgétaires tellement considérables, tellement exorbitants, qu’il balaie progressivement toutes les autres promesses</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">C’est le plan le plus injuste qui ait jamais été conçu en France puisqu’il organise un transfert massif de charges des entreprises vers les ménages…</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Tous derrière Valls.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Au lendemain des Municipales (perdues) François Hollande nomme Manuel Valls Premier ministre. Voulait-il sérieusement porter à Matignon un socialiste qui symbolise jusqu’à la caricature cette politique néolibérale dont le pays ne voulait pas- et de surcroît un socialiste impopulaire dans son propre camp mais applaudi à droite et dans les milieux conservateurs ? Peu de voix s’élèvent pour contester cette nomination : absence de désapprobation qui prouve le coma dans lequel a sombré le socialisme. Ce Premier ministre s’écarte encore davantage des valeurs sociales fondatrices de la gauche. </span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">L’austérité sans fin</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le plan d’austérité présenté par Manuel Valls au pays le 16/04/2014, est socialement injuste, économiquement dangereux et démocratiquement illégitime. Le gouvernement fait subir aux fonctionnaires, aux retraités et aux pauvres, un violent plan d’austérité dont le seul but, ou presque, est de trouver les financements nécessaires pour apporter les 36 milliards d’euros de cadeaux aux entreprises, sans contreparties<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ni en terme d’emplois, ni en termes d’investissements. Dans ce plan d’austérité on sent la patte de la Troïka, il est proche des réformes dites structurelles dont raffolent le FMI, Bruxelles et la Banque centrale européenne à partir de doctrines économiques de droite pourtant discréditées…A la suite de l’Europe, Manuel Valls pousse maintenant à la privatisation de la sécurité sociale…</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">D’un reniement à l’autre</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">François Hollande abandonne la politique de la demande pour une politique de l’offre, il renonce à la formidable promesse socialiste de 2011 de « révolution fiscale » prenant la forme d’une fusion de l’impôt sur le revenu et de la CGS, proposition défendue, en 2006, par Thomas Piketty. Le projet visait à fonder un grand impôt progressif et citoyen. François Hollande supprime le bouclier fiscal de son prédécesseur mais introduit des mesures fiscales encore plus favorables aux ultra-riches, selon les rapports de Bercy ou de Gilles Carrez. Le seuil de déclenchement de l’ISF a été maintenu à 1.3<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>million d’euros et non pas rabaissé à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>800 000 € comme on aurait pu l’envisager au vu de la promesse du candidat. Le patrimoine personnel de François Hollande est de 1.17 millions d’euros !</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le 1/01/2014, la TVA est augmentée, idée évoquée par Nicolas Sarkozy et repoussée par François Hollande dans ses promesses de campagne. Les prix vont donc augmenter. En proportion de leurs revenus, les Français les plus modestes paient une TVA deux fois plus importante que les 10% des plus riches. Toute l’injustice de la TVA est contenue dans cette statistique. Alain Trannoy, membre du Conseil des prélèvements obligatoires éclaire la dégressivité de cet impôt, antisocial.</span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">La grande conférence sociale des 9 et 10 /07/2012, aboutit à des mesures de déréglementation jamais évoquées pendant la campagne :</span></strong> </p><ul style="list-style-type: disc; direction: ltr;"><li style="color: #000000; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Accord de flexisécurité avec le patronat, accord déséquilibré, assorti de considérables concessions au patronat, au détriment du monde du travail.</span></strong></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Généralisation des complémentaires de santé mais partagées pour moitié entre salariés et employeurs.</span></strong></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Accord sur la création de droits rechargeables à l’assurance chômage mais qui pourraient être financés par des indemnités chômage revues à la baisse.</span></strong></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Libération des seuils créant des obligations particulières aux entreprises, pour 3 ans !...</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #2f5496; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #2f5496; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Ici s’achève la longue histoire du socialisme français, François Hollande et comparses ayant œuvré à son suicide.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #2f5496; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #1f3864; font-f
Atelier des Idéeshttp://www.rupture-et-metamorphose.org/about.htmlLAURENT MAUDUIT.tag:www.rupture-et-metamorphose.org,2014-10-07:54631422014-10-07T10:41:00+02:002014-10-07T10:41:00+02:00 Le hold-up démocratique de François Hollande. ...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le hold-up démocratique de François Hollande.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><img id="media-4715790" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.rupture-et-metamorphose.org/media/01/02/3855740970.jpg" alt="laurent mauduit,mediapart,françois hollande,manuel valls,néolibéralisme,austérité,suicide de la gauche,valeurs fondatrices pi"tinées" /></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">François Hollande a méticuleusement caché la politique qu’il entendait suivre adoptant une posture conforme dans le seul but de gagner l’élection présidentielle. Il n’est ni socialiste, ni social-libéral mais néolibéral en économie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et néoconservateur en matière de libertés publiques.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Dans sa République, qui se voulait exemplaire, les valeurs fondatrices de la gauche se délitent inexorablement au sein d’un milieu politique incluant des combinards, petite bande de capitalistes de droite, défenseurs de leurs seuls intérêts personnels. La gauche <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est morte. </span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Il est de notre responsabilité à tous de prendre la mesure de ce qui se profile. De prendre conscience que, au-delà des valeurs de la gauche, ce sont les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui sont fréquemment piétinées. </span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Il <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nous appartient à tous de nous engager.</span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le livre de Laurent Mauduit, cofondateur de Mediapart, « A tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient », aux Editions Don Quichotte, conduit à ce constat en 420 pages de preuves.</span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Résumés partiels.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Notre jeunesse</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">« Laurent Mauduit fut, dans sa jeunesse étudiante, un militant politique qui rêvait de transformer le monde en se réclamant de Marx, engagé, au sein de l’UNEF, le syndicat étudiant, puis trotskyste, au sein de l’Organisation communiste internationaliste (OCI). Plus tard il rejoignit le parti socialiste. Des désillusions lui firent préférer ensuite le journalisme militant. Au sein de ces institutions ou au cours de ses engagements, il a rencontré, François Hollande, Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Marie Le Guen, Manuel Valls, en particulier,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dont il a suivi les carrières jusqu’à ce jour. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le jugement qu’il porte sur ces politiques est accablant.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Les précédents gouvernements socialistes, le Front populaire, le gouvernement de François Mitterrand, celui de Lionel Jospin, contrairement à celui François Hollande, lors des premiers mois de leur mandat, avaient au moins instauré des conquêtes sociales, des dispositions progressistes, avant de sombrer, aussi, dans la rigueur et les débâcles électorales.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le hold-up démocratique.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Lors de son discours lyrique, porteur d’espérances du Bourget, le 22/01/ 2012, François Hollande dit avoir pour adversaire « le monde de la finance ». Dès février 2012, il se rend à Londres pour rassurer la City et dit : I’m not dangerous !<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il enrôle dans son équipe de campagne Emmanuel Macron, jeune inspecteur des finances, associé gérant de la banque Rothschild. En 2007, peu après la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Emmanuel Macron était devenu rapporteur de la commission présidée par Jacques Attali, dite « commission pour la libération de la croissance ». Cette commission comportait une ribambelle de grands patrons et des économistes de droite, d’une sensibilité voisine de celle des Gracques, une variété improbable de hauts fonctionnaires ou d’économistes représentatifs d’une gauche radicalement de droite.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">La commission a produit un premier rapport strictement conforme aux requêtes de l’Elysée. A bas l’Etat ! Vive le marché ! Et vivent les dérégulations en tout genre. Un brûlot libéral qui arrive au plus mauvais moment.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Ce rapport est suivi d’un second, plus violent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>encore, en 2010, précédé d’une invraisemblable note de méthode. Jacques Attali et Emmanuel Macron écrivent : « ces objectifs peuvent être partagés par tous quels que soient leurs choix politiques…Les réformes devront être poursuivies pendant plusieurs mandats, quelles que soient les majorités ». Le système oligarchique, représenté par J. Attali et E. Macron garantit l’enrichissement de ceux qui y participent, la punition sociale pour les autres et en même temps elle distille une idéologie qui tient la démocratie pour méprisable ou quantité négligeable…</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pendant la campagne électorale de François Hollande et depuis 2011 un autre acteur se démène, dans la presse et les medias, son ami, Jean Pierre Jouyet. Jean-Pierre Jouyet fut secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy puis président de l’Autorité des marchés financiers. Il incite François Hollande à conduire en France la politique allemande de Gerhard Schröder qui a dynamité le marché du travail et contribué à une explosion sans précédent de la précarité. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Cap sur le néolibéralisme</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Dans « social-libéralisme », il y a l’idée d’un nouveau compromis social entre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>capital et travail. Ce n’est pas cette voie que choisit François Hollande au moins de juin 2012. Et sa duperie est toute entière contenue dans « le choc de compétitivité » que, sitôt élu, il commence à préparer en faveur des entreprises et qu’il accentue encore au début 2014 avec « le pacte de responsabilité ». Ce plus formidable cadeau jamais accordé en France aux patrons va préempter toutes les marges de manœuvre dont la puissance publique dispose, comme elle va la contraindre à un plan d’austérité sans fin…Ce projet politique mis en œuvre est celui de son rival Nicolas Sarkozy : il a été élaboré dans les arrière-cuisines du patronat. Deux notes inspirent le projet : celle de l’Institut de l’entreprise, annexe du MEDEF, dont les patrons du conseil d’administration sont issus pour l’essentiel du CAC 40 et celle de l’Institut Montaigne, un club patronal créé par Claude Bébéar, fondateur du groupe AXA. Le 7/07/2012, Louis Gallois, ancien patron d’EADS, prône un choc de compétitivité massif !...François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici l’engagent. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ce choix implique des engagements budgétaires tellement considérables, tellement exorbitants, qu’il balaie progressivement toutes les autres promesses. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">C’est le plan le plus injuste qui ait jamais été conçu en France puisqu’il organise un transfert massif de charges des entreprises vers les ménages…</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Tous derrière Valls.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Au lendemain des Municipales (perdues) François Hollande nomme Manuel Valls Premier ministre. Voulait-il sérieusement porter à Matignon un socialiste qui symbolise jusqu’à la caricature cette politique néolibérale dont le pays ne voulait pas- et de surcroît un socialiste impopulaire dans son propre camp mais applaudi à droite et dans les milieux conservateurs ? Peu de voix s’élèvent pour contester cette nomination : absence de désapprobation qui prouve le coma dans lequel a sombré le socialisme. Ce Premier ministre s’écarte encore davantage des valeurs sociales fondatrices de la gauche. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">L’austérité sans fin</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le plan d’austérité présenté par Manuel Valls au pays le 16/04/2014, est socialement injuste, économiquement dangereux et démocratiquement illégitime. Le gouvernement fait subir aux fonctionnaires, aux retraités et aux pauvres, un violent plan d’austérité dont le seul but, ou presque, est de trouver les financements nécessaires pour apporter les 36 milliards d’euros de cadeaux aux entreprises, sans contreparties<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ni en terme d’emplois, ni en termes d’investissements. Dans ce plan d’austérité on sent la patte de la Troïka, il est proche des réformes dites structurelles dont raffolent le FMI, Bruxelles et la Banque centrale européenne à partir de doctrines économiques de droite pourtant discréditées…A la suite de l’Europe, Manuel Valls pousse maintenant à la privatisation de la sécurité sociale…</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">D’un reniement à l’autre</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">François Hollande abandonne la politique de la demande pour une politique de l’offre, il renonce à la formidable promesse socialiste de 2011 de « révolution fiscale » prenant la forme d’une fusion de l’impôt sur le revenu et de la CGS, proposition défendue, en 2006, par Thomas Piketty. Le projet visait à fonder un grand impôt progressif et citoyen. François Hollande supprime le bouclier fiscal de son prédécesseur mais introduit des mesures fiscales encore plus favorables aux ultra-riches, selon les rapports de Bercy ou de Gilles Carrez. Le seuil de déclenchement de l’ISF a été maintenu à 1.3<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>million d’euros et non pas rabaissé à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>800 000 € comme on aurait pu l’envisager au vu de la promesse du candidat. Le patrimoine personnel de François Hollande est de 1.17 millions d’euros !</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le 1/01/2014, la TVA est augmentée, idée évoquée par Nicolas Sarkozy et repoussée par François Hollande dans ses promesses de campagne. Les prix vont donc augmenter. En proportion de leurs revenus, les Français les plus modestes paient une TVA deux fois plus importante que les 10% des plus riches. Toute l’injustice de la TVA est contenue dans cette statistique. Alain Trannoy, membre du Conseil des prélèvements obligatoires éclaire la dégressivité de cet impôt, antisocial.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">La grande conférence sociale des 9 et 10 /07/2012, aboutit à des mesures de déréglementation jamais évoquées pendant la campagne :</span></strong></p><ul style="list-style-type: disc; direction: ltr;"><li style="color: #000000; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Accord de flexisécurité avec le patronat, accord déséquilibré, assorti de considérables concessions au patronat, au détriment du monde du travail.</span></strong></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Généralisation des complémentaires de santé mais partagées pour moitié entre salariés et employeurs.</span></strong></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Accord sur la création de droits rechargeables à l’assurance chômage mais qui pourraient être financés par des indemnités chômage revues à la baisse.</span></strong></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Libération des seuils créant des obligations particulières aux entreprises, pour 3 ans !...</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #2f5496; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #2f5496; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Ici s’achève la longue histoire du socialisme français, François Hollande et comparses ayant œuvré à son suicide.</span></strong></p><p style="text-a
Atelier des Idéeshttp://www.notreputeaux.com/about.htmlLAURENT MAUDUIT.tag:www.notreputeaux.com,2014-10-07:54631442014-10-07T10:37:55+02:002014-10-07T10:37:55+02:00 Le hold-up démocratique de François Hollande. ...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le hold-up démocratique de François Hollande.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><img id="media-4715784" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.notreputeaux.com/media/00/02/3855740970.jpg" alt="Laurent Mauduit, mediapart, François Hollande, Manuel Valls, néolibéralisme, débâcle de la gauche, austérité,reniements" /></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">François Hollande a méticuleusement caché la politique qu’il entendait suivre adoptant une posture conforme dans le seul but de gagner l’élection présidentielle. Il n’est ni socialiste, ni social-libéral mais néolibéral en économie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et néoconservateur en matière de libertés publiques.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Dans sa République, qui se voulait exemplaire, les valeurs fondatrices de la gauche se délitent inexorablement au sein d’un milieu politique incluant des combinards, petite bande de capitalistes de droite, défenseurs de leurs seuls intérêts personnels. La gauche <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est morte. </span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Il est de notre responsabilité à tous de prendre la mesure de ce qui se profile. De prendre conscience que, au-delà des valeurs de la gauche, ce sont les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui sont fréquemment piétinées. </span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Il <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nous appartient à tous de nous engager.</span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #1f3864; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le livre de Laurent Mauduit, cofondateur de Mediapart, « A tous ceux qui ne se résignent pas à la débâcle qui vient », aux Editions Don Quichotte, conduit à ce constat en 420 pages de preuves.</span></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Résumés partiels.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Notre jeunesse</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">« Laurent Mauduit fut, dans sa jeunesse étudiante, un militant politique qui rêvait de transformer le monde en se réclamant de Marx, engagé, au sein de l’UNEF, le syndicat étudiant, puis trotskyste, au sein de l’Organisation communiste internationaliste (OCI). Plus tard il rejoignit le parti socialiste. Des désillusions lui firent préférer ensuite le journalisme militant. Au sein de ces institutions ou au cours de ses engagements, il a rencontré, François Hollande, Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Marie Le Guen, Manuel Valls, en particulier,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dont il a suivi les carrières jusqu’à ce jour. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le jugement qu’il porte sur ces politiques est accablant.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Les précédents gouvernements socialistes, le Front populaire, le gouvernement de François Mitterrand, celui de Lionel Jospin, contrairement à celui François Hollande, lors des premiers mois de leur mandat, avaient au moins instauré des conquêtes sociales, des dispositions progressistes, avant de sombrer, aussi, dans la rigueur et les débâcles électorales.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le hold-up démocratique.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Lors de son discours lyrique, porteur d’espérances du Bourget, le 22/01/ 2012, François Hollande dit avoir pour adversaire « le monde de la finance ». Dès février 2012, il se rend à Londres pour rassurer la City et dit : I’m not dangerous !<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il enrôle dans son équipe de campagne Emmanuel Macron, jeune inspecteur des finances, associé gérant de la banque Rothschild. En 2007, peu après la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Emmanuel Macron était devenu rapporteur de la commission présidée par Jacques Attali, dite « commission pour la libération de la croissance ». Cette commission comportait une ribambelle de grands patrons et des économistes de droite, d’une sensibilité voisine de celle des Gracques, une variété improbable de hauts fonctionnaires ou d’économistes représentatifs d’une gauche radicalement de droite.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">La commission a produit un premier rapport strictement conforme aux requêtes de l’Elysée. A bas l’Etat ! Vive le marché ! Et vivent les dérégulations en tout genre. Un brûlot libéral qui arrive au plus mauvais moment.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Ce rapport est suivi d’un second, plus violent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>encore, en 2010, précédé d’une invraisemblable note de méthode. Jacques Attali et Emmanuel Macron écrivent : « ces objectifs peuvent être partagés par tous quels que soient leurs choix politiques…Les réformes devront être poursuivies pendant plusieurs mandats, quelles que soient les majorités ». Le système oligarchique, représenté par J. Attali et E. Macron garantit l’enrichissement de ceux qui y participent, la punition sociale pour les autres et en même temps elle distille une idéologie qui tient la démocratie pour méprisable ou quantité négligeable…</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pendant la campagne électorale de François Hollande et depuis 2011 un autre acteur se démène, dans la presse et les medias, son ami, Jean Pierre Jouyet. Jean-Pierre Jouyet fut secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy puis président de l’Autorité des marchés financiers. Il incite François Hollande à conduire en France la politique allemande de Gerhard Schröder qui a dynamité le marché du travail et contribué à une explosion sans précédent de la précarité. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Cap sur le néolibéralisme</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Dans « social-libéralisme », il y a l’idée d’un nouveau compromis social entre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>capital et travail. Ce n’est pas cette voie que choisit François Hollande au moins de juin 2012. Et sa duperie est toute entière contenue dans « le choc de compétitivité » que, sitôt élu, il commence à préparer en faveur des entreprises et qu’il accentue encore au début 2014 avec « le pacte de responsabilité ». Ce plus formidable cadeau jamais accordé en France aux patrons va préempter toutes les marges de manœuvre dont la puissance publique dispose, comme elle va la contraindre à un plan d’austérité sans fin…Ce projet politique mis en œuvre est celui de son rival Nicolas Sarkozy : il a été élaboré dans les arrière-cuisines du patronat. Deux notes inspirent le projet : celle de l’Institut de l’entreprise, annexe du MEDEF, dont les patrons du conseil d’administration sont issus pour l’essentiel du CAC 40 et celle de l’Institut Montaigne, un club patronal créé par Claude Bébéar, fondateur du groupe AXA. Le 7/07/2012, Louis Gallois, ancien patron d’EADS, prône un choc de compétitivité massif !...François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici l’engagent. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ce choix implique des engagements budgétaires tellement considérables, tellement exorbitants, qu’il balaie progressivement toutes les autres promesses. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">C’est le plan le plus injuste qui ait jamais été conçu en France puisqu’il organise un transfert massif de charges des entreprises vers les ménages…</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Tous derrière Valls.</span></span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Au lendemain des Municipales (perdues) François Hollande nomme Manuel Valls Premier ministre. Voulait-il sérieusement porter à Matignon un socialiste qui symbolise jusqu’à la caricature cette politique néolibérale dont le pays ne voulait pas- et de surcroît un socialiste impopulaire dans son propre camp mais applaudi à droite et dans les milieux conservateurs ? Peu de voix s’élèvent pour contester cette nomination : absence de désapprobation qui prouve le coma dans lequel a sombré le socialisme. Ce Premier ministre s’écarte encore davantage des valeurs sociales fondatrices de la gauche. </span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">L’austérité sans fin</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le plan d’austérité présenté par Manuel Valls au pays le 16/04/2014, est socialement injuste, économiquement dangereux et démocratiquement illégitime. Le gouvernement fait subir aux fonctionnaires, aux retraités et aux pauvres, un violent plan d’austérité dont le seul but, ou presque, est de trouver les financements nécessaires pour apporter les 36 milliards d’euros de cadeaux aux entreprises, sans contreparties<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ni en terme d’emplois, ni en termes d’investissements. Dans ce plan d’austérité on sent la patte de la Troïka, il est proche des réformes dites structurelles dont raffolent le FMI, Bruxelles et la Banque centrale européenne à partir de doctrines économiques de droite pourtant discréditées…A la suite de l’Europe, Manuel Valls pousse maintenant à la privatisation de la sécurité sociale…</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">D’un reniement à l’autre</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">François Hollande abandonne la politique de la demande pour une politique de l’offre, il renonce à la formidable promesse socialiste de 2011 de « révolution fiscale » prenant la forme d’une fusion de l’impôt sur le revenu et de la CGS, proposition défendue, en 2006, par Thomas Piketty. Le projet visait à fonder un grand impôt progressif et citoyen. François Hollande supprime le bouclier fiscal de son prédécesseur mais introduit des mesures fiscales encore plus favorables aux ultra-riches, selon les rapports de Bercy ou de Gilles Carrez. Le seuil de déclenchement de l’ISF a été maintenu à 1.3<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>million d’euros et non pas rabaissé à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>800 000 € comme on aurait pu l’envisager au vu de la promesse du candidat. Le patrimoine personnel de François Hollande est de 1.17 millions d’euros !</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le 1/01/2014, la TVA est augmentée, idée évoquée par Nicolas Sarkozy et repoussée par François Hollande dans ses promesses de campagne. Les prix vont donc augmenter. En proportion de leurs revenus, les Français les plus modestes paient une TVA deux fois plus importante que les 10% des plus riches. Toute l’injustice de la TVA est contenue dans cette statistique. Alain Trannoy, membre du Conseil des prélèvements obligatoires éclaire la dégressivité de cet impôt, antisocial.</span></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">La grande conférence sociale des 9 et 10 /07/2012, aboutit à des mesures de déréglementation jamais évoquées pendant la campagne :</span></strong></p><ul style="list-style-type: disc; direction: ltr;"><li style="color: #000000; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Accord de flexisécurité avec le patronat, accord déséquilibré, assorti de considérables concessions au patronat, au détriment du monde du travail.</span></strong></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Généralisation des complémentaires de santé mais partagées pour moitié entre salariés et employeurs.</span></strong></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Accord sur la création de droits rechargeables à l’assurance chômage mais qui pourraient être financés par des indemnités chômage revues à la baisse.</span></strong></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Libération des seuils créant des obligations particulières aux entreprises, pour 3 ans !...</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #2f5496; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #2f5496; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Ici s’achève la longue histoire du socialisme français, François Hollande et comparses ayant œuvré à son suicide.<
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL’austérité ou la stratégie de la dépossessiontag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-09-25:54535542014-09-25T00:07:00+02:002014-09-25T00:07:00+02:00 L’austérité ou la stratégie de la dépossession Auteur : Laurent...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4699804" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2239249960.jpg" alt="francois-hollande-yes-we-tax_0.jpg" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>L’austérité ou la stratégie de la dépossession</strong></span></h1><div class="news-info" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Auteur : Laurent Bodenghien</span></strong></span></div><div class="news-info" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://zejournal.mobi/"><span style="color: #c0c0c0;">http://zejournal.mobi</span></a> </span></strong></span></div><div id="preview_video" style="text-align: left;"> </div><div class="news-text" style="margin-top: 10px;" align="justify"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Démembrement des acquis sociaux, destruction des services publics, diminution des aides sociales, dégressivité accélérée des allocations de chômage, retardement des départs en pension, coupes en règle sur les budgets de la santé et de l’enseignement, gel des salaires… Ces quelques mesures prétendues nécessaires, appliquées par les gouvernements de Droite et de Gauche, ne constitueraient in fine qu’une série de remèdes préconisés pour sortir de « la crise »…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Derrière le « pacte de stabilité » et ses ajustements structurels se cachent les réalités d’un projet visant la neutralisation définitive de l’État social. Un État social alors liquidé par la toute puissance des marchés, avec la dette publique et le racket bancaire comme éléments de bascule.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">L’alibi austéritaire</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La situation que nous vivons n’est que le résultat d’une double trahison : la trahison d’un appareil politique dépourvu de tout sens patriotique laissant son tissu industriel et productif aux mains de capitalistes apatrides qui, en dépit de bénéfices colossaux, s’emploient à créer encore plus de chômage en délocalisant nos entreprises vers des pays où les salaires et la fiscalité sont minimaux.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">C’est aussi la trahison d’élus du peuple qui adoptent servilement des mesures économiques drastiques, en faisant passer une crise inhérente aux principes du capitalisme dérégulé pour une crise des dépenses publiques.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">La stratégie « austéritaire » n’a d’autre but que de permettre aux nantis d’être encore plus nantis. Alors que le citoyen doit poursuivre sans relâche ses efforts au nom du remboursement d’une dette publique dont il ne comprend aucune des articulations, le cabinet d’études « Wealth-X » vient de comptabiliser 2365 milliardaires en 2014. Le magazine américain « Forbes » n’en dénombrait que 793 en 2010. Le patrimoine cumulé de toutes ces grandes fortunes, parmi lesquelles on retrouve Bill Gates, Carlos Slim, Bernard Arnault, Mark Zuckerberg, serait passé de 3600 milliards de dollars en 2010 à plus de 6400 milliards en 2014.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Étienne Chouard, dans une récente intervention télévisuelle, devait admirablement synthétiser le propos :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">C’est une erreur de penser que les politiques sont impuissants ou incapables.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Si on renverse la perspective en comprenant que les politiques servent les intérêts de ceux qui les ont fait élire et qui constituent le pour-cent des plus riches de la population alors ce n’est pas une catastrophe, c’est une réussite formidable ! </span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Tout se passe comme prévu : la sécurité sociale est détricotée, le chômage se porte à merveille, ce qui permet de tenailler les salaires et obtenir de hauts profits. Tout se passe donc très bien du point de vue de ce pour-cent qui se gave comme jamais ! »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">L’austérité n’est pas une erreur</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Quand nos dirigeants prônent la rigueur au nom du remboursement d’une dette publique qui aurait été creusée par une sécurité sociale trop dévorante, ils ne commettent pas une erreur, ils se produisent dans le plus effroyable des mensonges. La politique d’austérité n’est pas le fruit d’une faute de calcul. Il s’agit bien d’une sombre stratégie permettant la colonisation des États par les multinationales avec le consentement de nos élus. Cette politique ne permet pas seulement à Liliane Bettencourt d’avoir un patrimoine qui équivaut au PIB du Turkménistan, mais surtout de tuer l’État social et priver littéralement les citoyens des plus élémentaires principes de solidarité.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Par cupidité le pouvoir politique a abdiqué, il a accepté de laisser les mains libres aux forces d’argent et aux multinationales. Mais nous ? Accepterons-nous encore longtemps d’être gouvernés par l’escroquerie de la dette et la duperie de l’austérité ?</span></strong></p><div style="text-align: left; color: #666;"><br /><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">- Source : <a href="http://diktacratie.com/lausterite-ou-la-strategie-de-la-depossession/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="color: #993333;">Laurent Bodenghien</span></span></a> </span></strong></div></div>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlCroissance zéro pour un maximum de chômage, de dette et de déficitstag:pcfevry.hautetfort.com,2014-08-15:54283492014-08-15T12:45:45+02:002014-08-15T12:45:45+02:00 Il y a tout juste un mois, lors de son intervention du 14...
<p style="margin: 0px; font-family: Helvetica;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/3886662681.jpg" target="_blank"><img id="media-4657827" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/2416097788.jpg" alt="manif12.jpg" width="457" height="345" /></a></p><p style="margin: 0px; font-family: Helvetica;"><strong><span style="letter-spacing: 0px;">Il y a tout juste un mois, lors de son intervention du 14 juillet, François Hollande parlait une nouvelle fois de croissance et de relance, de petits mieux pour des jours meilleur tout en maintenant le cap d'une politique injuste et inefficace.</span></strong></p><p style="margin: 0px; font-family: Helvetica;"> </p><p style="margin: 0px; font-family: Helvetica;"><span style="letter-spacing: 0px;"> Pour Manuel Valls, alors que les indicateurs économiques et sociaux présentent tous, semaine après semaine, les uns après les autres, une très grave aggravation pour la France dans un contexte européen plombé par l'austérité, la solution serait " le pacte de responsabilité, tout le pacte et encore plus loin que le pacte". </span></p><p style="margin: 0px; font-family: Helvetica; min-height: 14px;"> </p><p style="margin: 0px; font-family: Helvetica;"><span style="letter-spacing: 0px;">Après la publication du nullissime chiffre de croissance pour le second trimestre, tous les Diafoirus de la saignée budgétaire se retrouvent sans rien, les bras nus car ni le chômage, ni la dette, ni les déficits ne sont réduits. Ils ont tout faux et sur toute la ligne. Michel Sapin, l'ami de la finance, en appelle aujourd'hui à l'Europe après avoir soutenu JC Junker à la tête de la commission européenne. Quelle mascarade ! </span></p><p style="margin: 0px; font-family: Helvetica; min-height: 14px;"> </p><p style="margin: 0px; font-family: Helvetica;"><span style="letter-spacing: 0px;">Puisque cette politique est en échec, alors qu'elle sème désolation et souffrance et qu'elle prive d'une dimension essentielle, l'espoir, le gout de l'avenir et du progrès, il faut tout simplement en changer. Il est possible de redresser notre pays et l'Europe avec des réformes allant dans le sens opposé à ce qui est fait aujourd'hui. Il y a urgence à s'y atteler. </span></p><p style="margin: 0px; font-family: Helvetica; min-height: 14px;"> </p><p style="margin: 0px; font-family: Helvetica;"><em><strong><span style="letter-spacing: 0px;">Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF</span></strong></em></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlDES DIZAINES DE MILLIERS DE RETRAITES RASSEMBLEES A PARIS A L'APPEL DE TOUS LES SYNDICATS CONTRE L'AUSTERITEtag:pcfevry.hautetfort.com,2014-06-03:53836102014-06-03T17:09:00+02:002014-06-03T17:09:00+02:00 Alors que le gouvernement Valls entend geler les pensions "retraite"...
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/02/2868247025.jpg" target="_blank"><img id="media-4581405" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/02/2748283671.jpg" alt="ret03.jpg" /></a></p><p style="margin-bottom: 0.5cm;"><strong>Alors que le gouvernement Valls entend geler les pensions "retraite" jusqu'en 2015, les retraités se sont rassemblés pour dénoncer l'aggravation de leur pouvoir d'achat. "La retraite n'est pas un privilège, elle est un droit", rappellent les organisations syndicales CGT, FO, CFTC, FSU, Solidaires, USR, UNPA, FRC et CFE-CGC, en colère, contre le gouvernement PS.</strong></p><p>Révoltés de devoir se serrer la ceinture en fin de mois, inquiets de tomber malade et de ne pouvoir payer les frais médicaux, las des politiques gouvernementales qui s'attaquent à eux en tentant de faire des milliards d'économies d'euros sur ce qui leur revient de droit, les retraités n'ont pas la belle vie. "L<em>es retraités d’aujourd’hui ont participé au développement de la nation et à la solidarité entre générations. Ils devraient naturellement recevoir leur dû", déplore la CGT.</em></p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/1998869724.jpg" target="_blank"><img id="media-4581407" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/2915259848.jpg" alt="ret03e.jpg" /></a>Après un déjeuner sur l'herbe près de la Tour Eiffel, les organisations de retraités CGT, FO, CFTC, FSU, Solidaires, USR, UNPA, FRC et CFE-CGC ont participé nombreux à une grande marche jusqu'à Montparnasse,<em>"contre</em> <em>le gel des pensions, pour l’amélioration du pouvoir d’achat et le retour à la revalorisation annuelle des pensions »</em>.</p><p><strong>La hausse de la TVA, la taxe de 0,3% sur les retraites imposables, le report de la prochaine revalorisation des pensions au 1er octobre 2014, la difficulté de l’accès aux soins pour les retraités, ont poussé les retraités à manifester demain leur colère.</strong></p><p>Si Bruno Le Roux, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, précisait il y a quelques semaines <em>« qu’un geste en faveur des retraités les plus modestes, allait être fait »</em>, pour le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, c’est loin d’être suffisant : <em>« Ce ne sont pas des gestes, que les salariés retraités, sont en droit d’attendre mais plutôt une politique sociale qui prenne en compte leurs difficultés. </em></p><p><em><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/3355256670.jpg" target="_blank"><img id="media-4581417" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/1480848136.jpg" alt="manifestation,retraités,syndicat,austérité,03 juin 2014" /></a>Cela fait des années qu’il y a un problème de financement des retraites dans ce pays. Le gouvernement n’a jamais voulu prendre à bras de corps cette question de financement. Aujourd’hui on va les contraindre à le faire. Et pour ne citer qu’un chiffre, 17% des retraités vivent avec moins de 600 euros par mois »</em>.</p><p>Face au pouvoir d'achat des retraités qui a chuté de 15%, principalement en raison des pensions, très peu augmentées par rapport au coût de la vie, la CGT des retraités revendiquent, entre autres, un rattrapage immédiat de 300 euros par mois pour tous les retraités, un minimum de retraite égal au SMIC et la prise en charge de l’autonomie des personnes âgées par l’assurance maladie.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/2677120671.jpg" target="_blank"><img id="media-4581409" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/579051624.jpg" alt="ret03c.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">En prônant la retraite comme un dû, parce que <em>« la retraite n'est pas un privilège ou une prestation sociale. Elle est un droit obtenu par le travail et son niveau est directement le résultat des rémunérations perçues pendant la vie professionnelle et le nombre d'années cotisées »</em>, l'organisation syndicale demande à ce que les économies françaises soient rechercher ailleurs que dans le prétendu coût du travail et de la protection sociale (retraite, allocation familiale…).</p><p><em><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/3064630044.jpg" target="_blank"><img id="media-4581412" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/2426633336.jpg" alt="ret03d.jpg" /></a>Le Parti communiste français était seul Parti, les élections passées, présent pour soutenir cette marche et les revendications exprimées par les organisations syndicales.</strong></em></p><p><em>Texte l'Humanité, E-Mosaïque. Photos exclusives E-Mosaïque</em></p>
Atelier des Idéeshttp://www.notreputeaux.com/about.htmlF. HOLLANDE ET M. VALLS CONFRONTES A DEUX ECONOMISTES.tag:www.notreputeaux.com,2014-05-04:53617092014-05-04T11:04:00+02:002014-05-04T11:04:00+02:00 F. HOLLANDE ET M. VALLS CONFRONTES A JOSEPH STIGLITZ ET A...
<p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #002060; line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">F. HOLLANDE ET M. VALLS CONFRONTES A JOSEPH STIGLITZ ET A THOMAS PIKETTY.</span></span></strong></p><p><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">Le journal espagnol El Pais, du 17/04/2014, attribue à Manuel Valls le qualificatif de « flamante » : brillant, resplendissant, flambant neuf ou récent, au choix des lecteurs.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">Le titre de l’article, en première page, écrit depuis Paris par Ana Teruel est fidèle à la réalité<em style="mso-bidi-font-style: normal;">. La France congèlera les pensions, les salaires publics, les prestations sociales et ne revalorisera pas les salaires des fonctionnaires. L’ajustement de 50 000 millions d’euros obligera à des coupes dans le domaine de la santé…</em>Puis, en page 20<em style="mso-bidi-font-style: normal;">, La France sacrifiera la dépense sociale…Le système de protection et de santé concentrera 40 % des coupures…</em></span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">Congeler-couper-sacrifier.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">Manuel Valls, complice de François Hollande, révèle ainsi une triple trahison : devenu social-libéral, Il trahit les conquêtes et les valeurs fondatrices du parti socialiste, il rétrécit l’Etat qui l’a accueilli et prend pour ennemies les classes précaires et moyennes au lieu de combattre le monde de la finance.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">Son plan s’inscrit dans une politique économique standard d’austérité européenne, traditionnelle, de <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la droite classique, qui, historiquement, a souvent échoué, fondée sur des mythes politiques coûteux pour la base surtout et faux. Ces mythes<em style="mso-bidi-font-style: normal;">, totems « bidons » de la pensée unique (Hervé Nathan)</em>, ont distordu la prise rationnelle de décision en économie. La désinformation venue des medias, possédés le plus souvent par des nantis, entretient dans les mentalités collectives des pratiques erronées <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Les responsables politiques successifs de l’endettement français sont restés impunis et florissants.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">L’acharnement thérapeutique mal ciblé et vain de François Hollande et de Manuel Valls ne peut restaurer un système à bout de souffle. L’austérité n’est pas le remède adapté à la grande récession née en 2008- 2009, par insuffisance de la demande globale.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">La France risque ainsi de rejoindre les Etats-Unis d’Amérique dans leur descente aux enfers, leur plongée croissante dans l’inégalité sociale incompatible avec le maintien de la démocratie.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">Manuel Valls ne semble pas connaître les conseils hautement spécialisés et novateurs de Joseph E. Stiglitz, démocrate américain, prix Nobel d’économie, auteur de l’étude <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le triomphe de la cupidité</em>, en 2010, puis de l’ouvrage <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le prix de l’inégalité,</em> en février 2014.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">Après une description inconnue du public, accablante, de l’inégalité américaine actuelle, l’auteur propose, lui, une autre politique et une réforme économique, une bonne voie, celle d’un autre monde dont il expose les principes <em style="mso-bidi-font-style: normal;">pour arrêter les excès d’en haut</em>, ceux de l’économie virtuelle et <em style="mso-bidi-font-style: normal;">aider les autres, </em>pour une société plus équitable et égalitaire. Un grand nombre de propositions, au-dessus des partis politiques et en avance, sont applicables en France.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">Joseph Stiglitz concrétise, en particulier, ce que François Hollande avait promis de faire, pour être élu. Mais François Hollande <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>n’a sans doute pas lu le livre qui lui est donc offert, ainsi qu’à Manuel Valls, avant qu’il ne soit trop tard.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">L’essai partiel de synthèse<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>suivant, 510 pages en 4 pages, sera joint à l’envoi. Il ne peut remplacer la lecture de cette analyse profonde, ambitieuse, savante des USA qui aide aussi à mieux penser la réalité française.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">Un second envoi suivra<em style="mso-bidi-font-style: normal;">, Le capital au 21<sup>ème</sup> siècle de Thomas Piketty</em>, parfaite analyse de l’inégalité française. Un autre essai de synthèse sera joint, cette lecture complexe demandant un temps long.</span></span></strong> </p><p style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #002060; line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="font-family: Calibri;">LE PRIX DE L’INEGALITE. JOSEPH E STIGLITZ- BABEL ESSAI- 510 PAGES- 9.70 € TTC.</span></span></strong> </p><ol style="margin-top: 0cm;" type="1"><li style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; color: #000000; font-style: normal; font-weight: bold; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%;">L’inégalité aujourd’hui aux Etats- Unis.</span></strong></span></li><li style="margin: 0cm 0cm 8pt; text-align: justify; color: #000000; font-style: normal; font-weight: bold; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%;">Les raisons de l’inégalité croissante.</span></strong> </span></li><li style="color: #000000; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt; mso-list: l1 level1 lfo2;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%;">La bataille du budget.</span></strong></span></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt; mso-list: l1 level1 lfo2;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%;">Les réformes : l’autre voie.</span></strong></span></p></li><li style="color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt; mso-list: l1 level1 lfo2;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%;">L’espoir.</span></strong></span> </p></li></ol><ol style="list-style-type: decimal; direction: ltr;"><li style="color: #002060; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt; mso-list: l2 level1 lfo3;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #002060; line-height: 107%; font-size: 12pt;">L’inégalité aujourd’hui aux Etats-Unis.</span></span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">Le mouvement de protestation <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Occupy Wall Street </em>né de l’indignation devant l’injustice révoltante de la société américaine a dénoncé Wall Street d’abord puis a pris un nouveau nom pour une protestation plus large,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les 99</em> <em style="mso-bidi-font-style: normal;">%, </em>à partir d’un article écrit par Joseph Stiglitz pour la revue Vanity Fair, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Of the 1 %, for the 1 %, by the 1 %</em> ( Du 1 %, pour le 1 %, par le 1 %) : il y décrit l’aggravation massive de l’inégalité aux Etats-Unis et un système politique visiblement trop à l’écoute des riches.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">Le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">marché </em>n’est pas efficace, son pire échec est son incapacité à créer des emplois pour tant de citoyens, cause majeure de l’inégalité.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">En mars 2012, 24 millions d’américains qui souhaitaient trouver un emploi à temps complet, n’en trouvaient pas. Les progrès de la productivité sont allés plus vite que l’expansion de la demande.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">La mondialisation n’est pas perverse, elle est mal gérée au profit d’intérêts particuliers. Interconnecter les peuples, les pays et les économies autour du globe peut-être aussi efficace pour stimuler la prospérité que pour répandre la cupidité et la misère.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">Les 99 % <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></em></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">perpétuent la tradition <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Nous sommes tous une classe </em>moyenne mais avec une petite modification : ils comprennent que nous ne sommes pas tous à nous élever ensemble. Nous, l’immense majorité, nous sommes en train de souffrir ensemble et la pointe du sommet- <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les 1 % – </em>vit autrement. Le capitalisme donne <em style="mso-bidi-font-style: normal;">aux 99 %</em> ce qu’il n’a pas promis : l’inégalité, la pollution, le chômage et la dégradation des valeurs jusqu’au niveau où tout est acceptable et où personne n’est responsable.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">C’est la politique qui a modelé le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">marché </em>et elle l’a fait pour le conduire à favoriser le haut aux dépens du bas. L’élite économique a fait pression pour obtenir un cadre juridique qui œuvre à son profit au détriment des autres mais ce système économique n’est ni efficace, ni juste.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">Depuis 2008-2009, 8 millions de familles ont été expulsées de leur maison, des milliers d’autres sont en attente de saisies, elles ont vu s’envoler leur épargne et se tarir les chèques d’indemnisation du chômage. Des maisons sont vendues à perte, d’autres restent vides. Les jeunes fraîchement sortis de l’université ont des dettes se chiffrant en milliers de dollars et n’ont pas de travail. Ce sont des épreuves incompatibles avec le rêve américain.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">Malgré la crise, le 1 % supérieur a conservé son emprise sur une part énorme du revenu national : un cinquième ! En 2007, le revenu de 0,1 % supérieur des ménages américains représentait 220 fois le revenu moyen des 90 % inférieurs. Le 1 % des plus fortunés possède près d’un tiers de la richesse du pays. Le 1 % supérieur a accaparé 93 % du supplément de revenu crée dans le pays en 2010 par rapport à 2008. Les plus riches ont un taux d’imposition de 16, 6 %, inférieur au taux de 20, 4 % payé en général par les contribuables. (2007, mais toujours d’actualité).</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Les prix moyens de l’immobilier ont chuté de plus d’ 1/3 de 2006 à 2011. La fortune des nombreux américains qui avaient contracté des emprunts hypothécaires a disparu.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">La thèse <em style="mso-bidi-font-style: normal;">de L’économie du ruissellemen</em>t qui explique qu’en donnant plus d’argent en haut on rend service à tout le monde notamment parce que cela va stimuler la croissance est fausse. Par contre la thèse du ruissellement vers le haut pourrait être efficace. </span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">En 30 ans, les bas salaires des 90 % inférieurs n’ont augmenté que de 15 %, tandis que les salaires du 1 % supérieur se sont accrus de 150 %, ceux du 0,1 % supérieur de 300 %. Les 6 héritiers de l’empire Wall-Mart ont une fortune de 69.7 milliards de dollars, l’équivalent de la fortune totale des 30 % inférieurs de la société américaine.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">Le taux d’incarcération est le plus élevé du monde. Un enfant sur quatre vit dans la pauvreté. Les chances scolaires sont inégales : 74% des étudiants viennent du quart supérieur de la population. La dette<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour paiement des études du diplômé moyen du supérieur est supérieure à 25 000 dollars. Un américain sur sept est confronté à l’insécurité alimentaire.</span></strong></p><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;">Les USA paient très cher cette inégalité : moins de productivité, moins d’efficacité, moins de croissance, L’inégalité met en danger la démocratie. La participation des électeurs jeunes aux élections législatives de 2010 n’a été que de 20% !</span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="line-height: 107%; font-size: 12pt;"> </span></strong></p></li><li style="color: #002060; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 12pt; font-style: normal; font-weight: bold;"><p style="text-align: justify; color: #000000; font-family: 'Calibri','sans-serif'; font-size: 11pt; font-style: normal; font-weight: normal; margin-top: 0cm; margin-bottom: 8pt; mso-list: l2 level1 lfo3;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #002060; line-height: 107%; font-size: 12pt;">Les raisons de l’inégalité croissante</span></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #002060; line-height: 107%; font-size: 12pt;">.</span
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlValls : ”plus vite, plus fort, mais pas plus juste” (Olivier Dartigolles)tag:pcfevry.hautetfort.com,2014-04-17:53485522014-04-17T16:02:00+02:002014-04-17T16:02:00+02:00 Dans une déclaration à l'issue du conseil des ministres, Manuel Valls,...
<p style="margin-bottom: 0cm;" lang="zxx"><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/00/314056204.jpg" target="_blank"><img id="media-4522980" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/00/436961517.jpg" alt="manuel-valls-afp.jpg" /></a>Dans une déclaration à l'issue du conseil des ministres, Manuel Valls, en lieu et place du porte-parole du gouvernement, a poursuivi une storytelling sur l'action gouvernementale avec, au final, un seul et unique message : "ça va saigner. Et à tous les étages".</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;" lang="zxx">Pour l'Etat et ses opérateurs, avec l'annonce du maintien du gel du point d'indice pour les fonctionnaires. Pour les collectivités territoriales, avec une ardoise de 11 milliards d'euros de baisse des dotations d'ici 2017. Pour la santé et la sécurité sociale avec la confrmation des 21 milliards d'euros, c'est sans précédent, amputés dans les dépenses de santé et de sécurité sociale. Le Premier ministre porte une attaque sévère avec l'annonce de la non revalorisation des prestations d'ici octobre 2015, ce qui aura des conséquences très douloureuses, notamment pour les retraités.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" lang="zxx"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/275504615.jpg" target="_blank"><img id="media-4522996" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/446936203.jpg" alt="pcfadrien.jpg" /></a>"Plus vite, plus fort", en effet, mais en aucun cas "plus juste". Si le Premier ministre retouche à la marge les arbitrages sur l'affectation des 50 milliards d'économies, sans consultation du parlement et des partenaires sociaux, le pacte de responsabilité est gravé dans le marbre d'une austérité que surveillent de près la commission européenne et le patronat. Dès aujourd'hui, à n'en pas douter, l'un comme l'autre diront au Premier ministre de la France : "des efforts mais peut et doit mieux faire".</p><p style="margin-bottom: 0cm;" lang="zxx"><em><strong>Olivier Dartigolles pour le PCF</strong></em></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlValls au combat divise la gauchetag:creseveur.hautetfort.com,2014-04-17:53492712014-04-17T15:15:33+02:002014-04-17T15:15:33+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4524058" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/02/1057272460.JPG" alt="Valls fait un brutal plan d'austérité .JPG" /></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation : quel est l'état de ma ferveur ?tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-04-06:53408092014-04-06T07:32:56+02:002014-04-06T07:32:56+02:00 « Contemplez les exemples des saints Pères, en qui reluisait la vraie...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Contemplez les exemples des saints Pères, en qui reluisait la vraie perfection de la vie religieuse, et vous verrez combien peu est ce que nous faisons, et presque rien. Hélas ! qu'est-ce que notre vie comparée à la leur ? Les saints et les amis de Jésus-Christ ont servi Dieu dans la faim et dans la soif, dans le froid et dans la nudité, dans le travail et dans la fatigue, dans les veilles et dans les jeûnes, dans les prières et dans les saintes méditations, dans une infinité de persécutions et d'opprobres.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Oh ! que de pesantes tribulations ont souffertes les apôtres, les martyrs, les confesseurs, les vierges et tous ceux qui ont voulu suivre les traces de Jésus-Christ ! Ils ont haï leur âme en ce monde, pour la posséder dans l'éternité. Oh ! quelle vie de renoncements et d'austérités, que celle des saints dans le désert ! quelles longues et dures tentations ils ont essuyées ! que de fois ils ont été tourmentés par l'ennemi ! que de fréquentes et ferventes prières ils ont offertes à Dieu ! quelles rigoureuses abstinences ils ont pratiquées ! quel zèle, quelle ardeur pour leur avancement spirituel ! quelle forte guerre contre leurs passions ! quelle intention pure et droite toujours dirigée vers Dieu ! Ils travaillaient pendant le jour, et passaient la nuit en prière; et même durant le travail, ils ne cessaient point de prier en esprit.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Tout leur temps avait un emploi utile. Les heures qu'ils donnaient à Dieu leur semblaient courtes, et ils trouvaient tant de douceur dans la contemplation, qu'ils en oubliaient les besoins du corps. Ils renonçaient aux richesses, aux dignités, aux honneurs, à leurs amis, à leurs parents ; ils ne voulaient rien du monde ; ils prenaient à peine ce qui était nécessaire pour la vie ; s'occuper du corps, même dans la nécessité, leur était une affliction. Ils étaient pauvres des choses de la terre, mais ils étaient riches en grâce et en vertus. Au-dehors tout leur manquait, mais Dieu les fortifiait au-dedans par sa grâce et par ses consolations.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Ils étaient étrangers au monde, mais unis à Dieu et à ses amis familiers. Ils se regardaient comme un pur néant, et le monde les méprisait ; mais ils étaient chéris de Dieu, et précieux devant lui. Ils vivaient dans une sincère humilité, dans une obéissance simple, dans la charité, dans la patience, et devenaient ainsi chaque jour plus parfaits et plus agréables à Dieu. Ils ont été donnés en exemple à tous ceux qui professent la vraie religion, et ils doivent nous exciter plus à avancer dans la perfection, que la multitude des tièdes ne nous porte au relâchement.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Oh ! quelle ferveur en tous les religieux au commencement de leur sainte institution ! quelle ardeur pour la prière ! quelle émulation de vertu ! quelle sévère discipline ! que de soumission ils montraient tous pour la règle de leur fondateur ! Ce qui nous reste d'eux atteste encore la sainteté et la perfection de ces hommes qui, en combattant généreusement, foulèrent aux pieds le monde. Aujourd'hui on compte pour beaucoup qu'un religieux ne viole point sa règle, et qu'il porte patiemment le joug dont il s'est chargé. O tiédeur, ô négligence de notre état qui a si vite éteint parmi nous l'ancienne ferveur ! Maintenant tout fatigue notre lâcheté, jusqu'à nous rendre la vie ennuyeuse. Plût à Dieu qu'après avoir vu tant d'exemples d'homme vraiment pieux, vous ne laissiez pas entièrement s'assoupir en vous le désir d'avancer dans la vertu ! »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <em>L'Imitation de Jésus-Christ</em>, Livre I, ch. XVIII (1-5), Trad. Abbé Félicité de Lamennais.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Texte intégral en ligne <span style="color: #008080;"><a title="L'Imitation de Jésus-Christ (texte intégral)" href="http://jesusmarie.free.fr/imitation_de_jesus_christ.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">ici</span></a></span> (à télécharger) et <span style="color: #008080;"><a title="L'Imitation de Jésus-Christ (texte intégral)" href="http://idjc.free.fr/" target="_blank"><span style="color: #008080;">ici</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4510665" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/3390145023.jpg" alt="Saint_Pierre_bas-relief.jpg" /></span></p>
Naturelhttp://fredaunaturel.hautetfort.com/about.html”PS : droite complexée”tag:fredaunaturel.hautetfort.com,2014-02-27:53099302014-02-27T19:39:04+01:002014-02-27T19:39:04+01:00 Frédéric Lordon : «Revenir aux monnaies... par Mediapart
<p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x15ac99" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x15ac99_frederic-lordon-revenir-aux-monnaies-nationales-pour-refaire-une-monnaie-commune_news" target="_blank">Frédéric Lordon : «Revenir aux monnaies...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/Mediapart" target="_blank">Mediapart</a></em></p>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlAppel de la gauche du PS: ”Non à la politique de l’offre !”tag:e-mosaique.hautetfort.com,2014-02-11:52962302014-02-11T20:19:34+01:002014-02-11T20:19:34+01:00 27 membres du bureau national du PS sur 72 ont signé un appel pour une...
<p style="text-align: center;"><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/02/145156419.jpg" target="_blank"><img id="media-4438498" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/02/900081899.jpg" alt="travail, ps, austérité, france, pacte de responsabilité" /></a></p><p><strong>27 membres du bureau national du PS sur 72 ont signé un appel pour une autre politique. Non à la politique de l’offre ! Non à la baisse du «coût du travail» disent-ils. "Si 35 % de la direction du parti signe, cela, on peut penser que, à la base, c’est bien plus que la majorité des adhérents tellement le mécontentement est grand" écrit Gérard Filoche, également signataire.</strong></p><ul><li><em>Texte de l’appel :</em></li></ul><p>La période est instable. De l’extrême droite qui se rassemble derrière des slogans racistes et antisémites à la droite radicalisée qui remet en cause la légitimité du Président de la République à gouverner, un front des conservatismes se constitue. Cette situation appelle une réaction forte. Une réaction essentielle pour reprendre la main, faire reculer le chômage et engager pleinement la transition écologique. Et ne pas donner l’impression que, malgré́ l’arrivée de la gauche au pouvoir, les droites et leurs « valeurs » sont en dynamique.</p><p>De toutes nos forces nous voulons que la gauche réussisse. Dix ans de politique de droite ont profondément abimé notre pays. La crise a dévasté nombre de territoires, plongé des millions de familles dans l’angoisse de la précarité ou du chômage.</p><p>A l’occasion de la campagne présidentielle, François Hollande a, à juste titre, pointé la responsabilité historique du monde de la finance dans les difficultés que traversent notre pays et notre continent. Il avait porté haut et fort l’exigence d’une réorientation de la construction européenne, en dénonçant le caractère néfaste des politiques d’austérité. Pour sortir le pays du chômage de masse, il avait proposé une feuille de route qui n’oppose pas la production à la redistribution, l’offre à la demande, l’efficacité́ économique à la justice sociale.</p><p><strong>Cette feuille de route, c’est toujours la nôtre.</strong></p><p>Cinq ans après la chute de Lehman Brothers, l’Union européenne subit toujours la crise et ses conséquences. Trois pays se trouvent encore sous assistance financière, le chômage atteint 12% dans la zone euro et la croissance est en berne.</p><p>C’est pourquoi nous continuons de penser qu’il est nécessaire de faire vivre la promesse de réorientation de la politique Européenne. Plus que jamais, la France doit créer les conditions d’un rapport de force favorable aux politiques de sortie de crise. La situation impose de nous dégager de la logique trop restrictive liée aux normes budgétaires et monétaires européennes.</p><p>La réduction des déficits préconisée par la Commission européenne a provoqué des coupes sombres dans des dépenses publiques et sociales essentielles. Surtout, ces «efforts» imposés aux populations n’ont pas permis de réduction de la dette publique. Elle est passée pour l’Union européenne à 27 de 62% du PIB en 2008 à 85% quatre ans plus tard. Loin de réduire la dette, l’austérité contribue à l’augmenter davantage.</p><p>Aujourd’hui, les critiques convergent pour remettre en cause des politiques socialement dangereuses et économiquement inefficaces. Les citoyens, mais aussi de grandes institutions comme le FMI, l’OCDE, le BIT, pointent l’urgence d’une relance coordonnée en Europe.</p><p>Dans ce contexte, les élections européennes revêtent une importance particulière. Refonte de la politique commerciale, instauration d’une taxe sur les transactions financières, lutte contre les paradis fiscaux, politique monétaire au service de l’économie réelle, harmonisation sociale et fiscale, relance de l’investissement par la transition énergétique notamment, meilleure répartition du travail, smic européen : les socialistes porteront ces exigences en mai prochain.</p><p>Mais nous serons d’autant plus crédibles pour le faire si nous avons administré la preuve, en France, qu’il n’y a pas qu’une seule politique possible.</p><p>Or en dépit de la salutaire rupture avec l’ère Sarkozy, l’orientation en matière de politique économique suscite des désaccords et des inquiétudes dans nos rangs.</p><p>Nous ne nous reconnaissons pas dans le discours qui tend à faire de la baisse des « charges » et du « coût du travail » la condition d’un retour de la croissance. Il n’y a pas de « charges » mais des cotisations sociales qui sont en réalité du salaire différé.</p><p>Et nous sommes inquiets quand nous découvrons que la baisse des cotisations promise aux entreprises s’accompagne d’une réduction de 50 milliards d’euros des dépenses publiques en trois ans, sans même savoir quels sont ceux qui en supporteront les conséquences. Ce qui risque de rogner sur le modèle social français dont les grands principes ont été établis à la Libération.</p><p><strong>La focalisation exclusive sur la baisse du « coût du travail » ne constitue pas une réponse adaptée</strong></p><p>Comme l’ensemble de l’Union européenne, la France souffre de la crise. Les libéraux, dont le patronat se fait le porte-‐parole, associent cette crise à un problème global de compétitivité engendré par une explosion du « coût du travail ». Cette lecture nous semble contestable.</p><p>Depuis le début des années 90, des centaines de milliards d’aides, d’exonérations, de subventions ont été́ distribuées sans aucun effet sur l’emploi et la compétitivité de nos entreprises. Pire, elles ont alimenté la rente au détriment des salaires et de l’investissement. Entre 1999 et 2008, alors que les firmes allemandes ont réduit leur taux de dividendes versées de 10%, leurs homologues françaises l’ont augmenté de près de 50%. Le « coût du capital » n’a jamais été aussi élevé.</p><p>L’industrie française se délite et les politiques libérales de ces 20 dernières années n’ont fait qu’en précipiter la chute, croyant pouvoir créer une « France sans usine », renonçant à toute politique industrielle ambitieuse. Le renouveau industriel nécessite un renforcement de notre « compétitivité hors-coût » qui ne sera rendue possible que par des aides ciblées et d’une réorientation des bénéfices de la rente vers l’investissement productif.</p><p>Or, on ne peut que constater la victoire de la finance sur la production. C’est la conséquence de la concentration de la richesse entre les mains d’un nombre de plus en plus petit. Aujourd’hui, alors que 10 % de la population concentre 60 % du patrimoine, les banques imposent aux entreprises des règles qui donnent la priorité́ à l’accroissement systématique des marges. Dès lors, il ne faut pas s’étonner du mouvement de concentration du capital (les quatre premières banques françaises ont un bilan équivalent à 400 % du PIB) et de financiarisation de l’économie.</p><p>Enfin, ne nous voilons pas la face. La finitude des ressources naturelles, la hausse inéluctable du prix des énergies fossiles dont notre modèle de production et de consommation est dépendant, la stagnation de nos taux de croissance déconnectés du bien-être humain, nous obligent à imaginer un nouveau modèle de développement. De même, l’évolution des gains de productivité́ rend indispensable de réfléchir à une nouvelle répartition du travail. Mais ce nouveau modèle de développement est par définition antagoniste des logiques libérales, court-termistes, à l’œuvre de nos jours.</p><p>Pour nous, la priorité doit donc être la suivante: favoriser l’emploi et l’investissement productif aux dépens de la rente.</p><p>Les préconisations avancées jusqu’à présent sont déséquilibrées.</p><p>Les socialistes se sont toujours refusés à opposer offre et demande, production et redistribution, bonne gestion des comptes publics et relance de l’économie. Les propositions contenues dans le « pacte de responsabilité́ » semblent s’écarter de cette position d’équilibre.</p><ul><li><strong>1) L’objectif de baisse accélérée des dépenses publiques comporte des risques majeurs.</strong></li></ul><p>Le Président de la République s’est engagé à ne pas toucher au modèle social français. Néanmoins, la priorité́ accordée aux 50 milliards d’euros d’économies en trois ans, nous fait craindre une réduction du périmètre d’intervention de l’Etat, nuisible aux politiques sociales existantes et au fonctionnement des services publics.</p><ul><li><strong>2) le redressement n’est pas possible sans la justice</strong></li></ul><p>A trop se focaliser sur « l’offre » et la « baisse des charges », le « pacte de responsabilité́ » risque de comprimer l’activité́ économique.</p><p>Par ailleurs, elle réduit considérablement nos marges de manœuvres pour mener à bien des politiques ambitieuses dans le domaine de l’éducation, du logement ou de la culture. Comment continuer à soutenir l’effort de réinvestissement de l’Etat dans le domaine éducatif mené́ depuis le 6 mai, si les baisses de crédits y sont massives ? Comment soutenir l’exception culturelle si, pour la troisième année consécutive nous baissons le budget du ministère de la culture. Enfin, comment les collectivités territoriales pourront-elles continuer à être le premier investisseur public de notre pays, si elles doivent réaliser des coupes budgétaires massives ?</p><p>Notre pays doit partir de ses atouts : qualité de la main d’œuvre, de ses services et infrastructures publics. Agir pour notre compétitivité, c’est penser dès maintenant le monde de demain et notre modèle de développement.</p><p>C’est donc d’abord agir sur nos capacités productives (montée en gamme, sobriété énergétique de notre appareil productif, investissement dans les énergies renouvelables, utilité́ sociale) et sur nos infrastructures. Ainsi en 2011, les importations énergétiques pesaient 88% du déficit de notre balance commerciale, entamant d’autant la création d’emplois et les capacités d’investissement de nos entreprises.</p><p>L’investissement dans l’éducation, la formation, la recherche, la transition énergétique, sont autant de leviers pour une stratégie de développement durable à moyen et long terme. L’enchainement des crises ces vingt dernières années témoigne d’un système court-termiste à bout de souffle, qui ne répond plus au double impératif d’efficacité́ économique et de justice sociale. Cette option volontariste d’investissement que nous proposons est un moyen d’en sortir.</p><p>Mais cet effort serait vain si, faute de consommation, bon nombre d’entreprises n’avaient pas de carnets de commande remplis, si faute de « planification » les industriels n’avaient aucune vision de l’avenir, et si faute d’anticipation ils n’étaient pas au rendez-‐vous d’une reprise française et internationale.</p><p>Dès lors, nous pensons que, dans la mobilisation générale pour l’emploi décrétée par l’exécutif, la consommation populaire doit prendre toute sa place. Elle passe notamment par une réforme fiscale de grande ampleur, comme l’a d’ailleurs proposé le Premier ministre. Loin de s’opposer, redressement et justice vont de pair.</p><p><strong>Obtenir un compromis social favorable au monde du travail</strong></p><p>La social-démocratie suppose que le parti majoritaire à gauche soutienne les syndicats de salariés pour arracher un compromis au patronat.</p><p>Si le Président a été́ très clair sur les avantages accordés aux entreprises, les contreparties demandées restent floues. Il faudra plus qu’un « observatoire » pour imposer amélioration des conditions de travail, discussion sur les salaires, partage du travail ou multiplication des embauches. D’autant que le MEDEF, par la voix de son président, refuse de rentrer dans une logique de « donnant-‐donnant » qui serait pourtant la moindre des choses. En lien avec les déclarations présidentielles, nous insistons sur la double nécessité́ de ne pas alimenter la rente pour servir l’investissement productif et de faire bénéficier les salariés, par le biais de la rémunération notamment, d’une part de cette aide.</p><p>Il n’y aura pas de « compromis social » favorable aux salariés sans mobilisation du parti, des parlementaires, du mouvement social. Salaires, embauches, réduction et partage du temps de travail, droits des salariés, contrôle des licenciements abusifs, modalités de remboursement des aides en cas de non-respect des engagements, politique de redistribution des dividendes : dans tous ces domaines nous devons porter des exigences fortes.</p><p>Oui, nous devons les porter, et en toute liberté́. Sachons-nous désintoxiquer des institutions de la Vème République. Tout ne peut procéder d’un seul homme. Les débats politiques ne se règlent pas en brandissant la menace de mesures disciplinaires ou en mettant les parlementaires au pied du mur.</p><p>Le PS doit jouer pleinement son rôle. Pour la réussite de la gauche au pouvoir, il faut un Parti autonome, force de propositions, relais des aspirations mais aussi des mécontentements. C’est une des conditions de la réussite commune.</p><p>Cette réussite passe aussi par l’implication de la gauche dans toute sa diversité́. Il n’y a aujourd’hui de salut pour la gauche française que dans la construction de convergences entre les forces politiques et sociales qui la composent. Au moment où une partie de la droite radicalisée fait jonction avec une extrême droite plus menaçante que jamais, le rassemblement de la gauche est une ardente obligation.</p><p style="background-color: #c9cfcc;"><strong>Signataires</strong><br />27 membres du Bureau National du Parti socialiste (sur 72) : Pouria Amirshahi, Tania Assouline, Guillaume Balas, Marie Bidaud, Sandrine Charnoz, Pascal Cherki, Laurianne Deniaud, Stéphane Delpeyrat, Antoine Détourné, Julien Dray, Henri Emmanuelli, Anne Ferreira, Gérard Filoche, Olivier Girardin, Jérôme Guedj, Liêm Hoang-‐Ngoc, Frédéric Hocquard, Régis Juanico, Marie Noelle Lienemann, Marianne Louis, Fréderic Lutaud, Delphine Mayrargue, Emmanuel Maurel, Jonathan Munoz, Nadia Pellefigue, Paul Quiles Roberto Romero, Jean-‐François Thomas, Isabelle Thomas</p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlCette vie n’était pas au programme... L'éditorial de Patrick Apel-Mullertag:pcfevry.hautetfort.com,2014-02-11:52961012014-02-11T18:41:00+01:002014-02-11T18:41:00+01:00 La vie de Patricia n’était pas au programme du séminaire organisé hier...
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/69557584.png" target="_blank"><img id="media-4438407" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/2536684074.png" alt="pauvreté, austérité, surendettement, précarité, travailleurs pauvres, pacte de responsabilité" /></a></p><p><strong>La vie de Patricia n’était pas au programme du séminaire organisé hier après-midi par la direction du PS pour «la réussite du pacte de responsabilité». Elle était même hors sujet, cette souffrance à bas bruit comme il s’en éprouve dans les autres villes du Limousin, dans tous les quartiers populaires comme dans la ruralité. Il est si rare qu’elle gonfle et qu’elle claque comme une gifle. </strong></p><p><strong>La lettre que nous publions est rédigée comme un constat, sans pathos,</strong> pour dire les faits comme un acte d’accusation. Elle s’intitule «Désespoir», mais elle est aussi un geste accompli pour déranger les consciences assoupies, les appétits repus, les silences commodes. Peut-être une hésitation perturbera-t-elle les discours huilés des moralistes appointés qui désignent du doigt le confort des «assistés», les «fraudes sociales», les «abus qui tuent la valeur travail». Les coups de boutoir libéraux ont déjà fait cela de notre modèle social, mais que pèse-t-il encore aux yeux du petit cercle qui gouverne à l’Élysée, si loin de la gauche et si près des entrepreneurs, comme s’en targue le ministre de l’Économie ?</p><p><strong>La France ne siège pas avant tout dans le comité Colbert, où s’affichent les prouesses du luxe. </strong>Elle est là, dans les frigos si vite vides, les fins de mois déjà arrivées le 15, les pleins d’essence auxquels, de petites pièces en petites pièces, on ne parvient jamais. Les dizaines de milliards de cadeaux qui seront distribués sur fonds publics durant les prochaines années n’iront pas vers ces millions de chômeurs, de précaires, de travailleurs pauvres, de petits artisans ou paysans qui en ont un besoin vital. Ils iront grossir les flots d’exemptions fiscales, de subventions, d’allégements de cotisations qui coulent sans répit, ni contrôle vers l’aristocratie financière du CAC 40. Ils seront enlevés aux services publics et aux budgets sociaux qui rendent la vie de nos concitoyens tout juste vivable à temps.</p><p><strong>Ces existences abîmées, ulcérées, humiliées ont quitté les marges de la société pour en gagner le cœur.</strong> La panne sociale, la morosité française, le sentiment de déclassement naissent dans les drames qui frappent partout ces populations : dans le cœur des grandes villes, parmi ceux qui espéraient qu’un diplôme les abriterait des lendemains incertains ; dans les vallées industrielles que les marchés financiers ravagent ; dans les campagnes qui étouffent à petit feu. La France ne redémarrera pas sans eux, les Mory Ducros laissés sur le pavé, les sidérurgistes qui savent qu’on aura demain besoin des aciers fins qu’ils savent produire, les Patricia et, avec elles, tous les employés, qui regorgent de force et d’idées inemployées. Quand on sait qu’on n’a qu’une vie, le gâchis serre la gorge. Ces nouvelles chances, notre peuple a besoin de se les donner sans tarder, pas après pas, en retrouvant les chemins de lutte qui rassemblent des majorités, qui débouchent sur des succès sur lesquels en bâtir d’autres, en dépassant les préjugés. Le pacte de responsabilité ne profitera qu’à quelques-uns qui n’ont que faire de croissance, d’augmentations de salaires, d’investissements dans les individus. Un pacte de solidarité peut s’édifier pour tous ou presque si on en écarte les financiers qui veulent mettre le pays en coupe réglée et ceux qui, boutons dorés ou chemises brunes, n’aspirent qu’à le diviser pour régner.</p><p><a href="http://www.humanite.fr/numerique/lhumanite-du-11-fevrier-2014"><strong>L'Humanité en version numérique</strong></a></p><p class="author">Patrick Apel-Muller, pour l'Humanité</p><p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/2479227125.jpg" target="_blank"><img id="media-4438410" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/910728560.jpg" alt="pauvreté, austérité, surendettement, assedic, précarité, travailleurs pauvres, pacte de responsabilité, pauvreté,austérité,surendettement,précarité,travailleurs pauvres,pacte de responsabilité" /></a></p><h1 class="title">Témoignage exclusif publié par l'Humanité. Un cri d’alarme pour « survivre »</h1><p><strong>Patricia, 48 ans, subsiste depuis deux ans avec moins de 700 euros par mois. Une existence intenable qu’elle raconte dans une lettre adressée aux médias et aux élus. Nous publions ce courrier. C’est une « question de survie » pour elle. </strong></p><p>«OBJET : DÉSESPOIR.» C’est par ces mots en majuscules, soulignés et en caractères rouges, que débute le «résumé de vie» de Patricia (1). Son appel à l’aide, rédigé dans son deux-pièces de Guéret, dans la Creuse. Car sa courte lettre, que nous publions en intégralité (lire ci-dessous), en dit bien plus sur la pauvreté que la dernière statistique de l’Insee. D’après ses derniers chiffres, datant de 2011, il y avait 8,8 millions de pauvres en France – un pays où il faut deux ans pour mesurer les niveaux de misère, quand trois mois suffisent à connaître la moindre inflexion du PIB.</p><p>« Mais combien de personnes qui souffrent ? » interroge Patricia, dans sa lettre envoyée le 1er février au préfet de la Creuse, à des dizaines de journalistes et d’élus de la République. Combien de femmes et d’hommes survivent, comme elle, avec un repas par jour. Combien survivent avec un frigo vide dès le 10 de chaque mois ?</p><p><strong>Reproches et suspicions pour toute aide</strong></p><p>« On n’en meurt pas », écrit cette femme de 48 ans. Mais comment vit-on quand il n’y a plus les moyens de vivre ? Elle « tient » depuis deux ans. Tout s’est empiré à la fin de son énième contrat d’insertion. Ses 20 heures hebdomadaires se sont converties, une fois au chômage, en mirifique somme de 650 euros par mois. « Avec ça, on mange et on paie ses factures. » Et encore. 650 euros, c’est au-dessus des minima sociaux, qui donnent droit à une aide alimentaire. Impossible de suivre le régime pour son diabète. Le jambon, c’est la seule protéine qu’elle s’autorise. « Il y a aussi les œufs, mais on s’en lasse vite, explique Patricia. Quand j’ai su que je partais en cure ou à l’hôpital pendant plusieurs semaines, la première chose que je me suis dit, c’est chouette, je vais pouvoir manger. » Alors, parfois, elle en a marre. « Je craque : j’achète les chaussures dont j’avais besoin, ou je remplis mon frigo. »</p><p>Un impayé de loyers est vite arrivé, mais impossible de rembourser. Pour 2 000 euros de dette locative, elle a reçue une lettre d’huissier. « J’ai paniqué. J’ai cherché un appartement dans le privé, et je suis partie avant la date d’expulsion. Quand c’est la première fois, on ne sait pas comment réagir. » Pour toute aide, elle ne recevra que reproches et suspicions. L’organisme HLM l’accusera même d’avoir organisé sa dette, raconte Patricia. Derrière elle, des photos de boutiques parisiennes et du Louvre, prises par ses enfants, défilent sur son écran d’ordinateur. Ses souvenirs à elle, la plupart ont été vendus dans un magasin de troc. Les autres s’entassent dans un garage de location, à 45 euros par mois. « Le plus dur, ce fut de vendre la bague de mes précédents mariages. C’est comme si une part de mon passé s’était envolée. » L’humiliation est totale. « On se dit qu’on ne peut plus rien, que l’on n’est rien. »</p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/creuse.jpg" rel="lightbox[group1][]"><img class="imagecache-largeur_max_175" style="float: right;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_175/vignettes/creuse.jpg" alt="" /></a>Dans son nouveau deux-pièces, plus petit et moins cher, elle pensait trouver un peu de répit. Il durera jusqu’à la fin de ses droits Assedic, le 9 janvier. Mais le versement de l’allocation spécifique de solidarité, qui devait prendre le relais, a été retardé de deux semaines par Pôle emploi. En février, elle a perçu 201 euros pour payer 230 euros de loyer. « Quand j’ai vu que j’allais repartir dans la galère, j’ai décidé d’écrire cette lettre, surtout après tout ce que j’ai vécu. »</p><p>Maintenant, c’est une « question de survie ». Car, oui, un soir, elle dit à un homme croisé sur un site de rencontres que ce n’était pas gratuit. Ne pouvait-elle pas demander de l’aide à sa famille ? « Ma sœur m’aide quand elle le peut. Mais c’est aussi dur pour elle et son mari, qui sont agriculteurs. » Difficile de demander à ses fils qui se lancent dans la vie. L’un des deux, sans emploi, a tenté de quitter la Creuse comme tous les jeunes du coin. À Paris, sans argent, il a tenu trois mois. Quant à son père, il lui a acheté une vieille voiture, que répare son ex-mari.</p><p>« Passer à l’acte, ce n’est pas si difficile », dit-elle d’abord. Puis, après un silence, elle explose en sanglots. « Le plus dur, c’est de se vendre, de vendre mon corps pour remplir un frigo. Il me reste quinze ans à travailler. Je ne suis pas destinée à me prostituer. Je veux travailler. Je suis pleine de vie, mais c’est la vie qui me pèse. » Patricia est une révoltée. Elle envoie des piles de lettres. L’une d’elles est arrivée à la préfecture. La réponse, ubuesque, lui conseilla de s’adresser à Pôle emploi...</p><p>(1) Le prénom a été modifié</p><ul><li><strong><a href="http://www.humanite.fr/social-eco/comment-je-paye-mon-loyer-ce-mois-ci-558847">L'intégralité de la lettre de Patricia</a></strong></li></ul>
Marie-Paule DARCHICOURThttp://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.htmlItalie : vers une nouvelle marche sur Rome ?tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2013-12-13:52458852013-12-13T15:32:00+01:002013-12-13T15:32:00+01:00 Lundi dernier, un fort vent de fronde a soufflé sur toute la péninsule...
<p style="text-align: left;"><img id="media-4364711" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/01/720260807.png" alt="IL-POPOLO-DE-I-FORCONI-logo-ufficiale-.png" />Lundi dernier, un fort vent de fronde a soufflé sur toute la péninsule italienne. Une centaine de manifestations, inspirées du mouvement populaire des "Forconi" (les porteurs de fourches) parti de Sicile, ont mis en branle d'immense cortège de citoyens italiens ulcérés contre les taxes, la précarité, le chômage, l'austérité et l'incapacité crasse de la coalition "gauche droite" censée gouverner le pays. Plus généralement, l'exaspération des manifestants s'est focalisée sur les privilégiés et les profiteurs de la caste politique dont la simple évocation ou pire encore la fugace apparition a suscité huées, bordées de divers noms d'oiseaux et incitations viriles à aller se faire pendre ailleurs.</p><p style="text-align: left;">Pour la plus grande désolation des <em>démocrasseux </em>il s'est même trouvé - horresco referens - du populaire pour sans aucune vergogne comparer ces "émotions" aux heureux prémisses de la "marche sur Rome" des Chemises Noires de Benito. Et cerise sur le gâteau, pour la première fois des policiers ont fraternisé<em></em> avec les manifestants sous le cri rassembleur de "Italia" (voir la vidéo)</p><p style="text-align: left;">Une déferlante du petit peuple contre les politiciens et un début de fraternisation des forces de l'ordre avec les citoyens mécontents...on comprend pourquoi nos "grands" médias n'ont guère répercuté l'évènement. Il est vrai aussi que notre médiacratie européenne était fort occupée à célébrer Mandela !</p><p style="text-align: center;"><iframe width="418" height="272" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x187rrq"></iframe><br /><em></em></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><br /><em></em></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlCULTIVER L’ÉCRITUREtag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-11-28:36815042013-11-28T05:41:00+01:002013-11-28T05:41:00+01:00 CULTIVER L’ÉCRITURE L'écriture est une terre qu'il est...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3083314" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/3690972247.jpg" alt="ECRITURE.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #008000; font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">CULTIVER L’ÉCRITURE</span><br /><br /><br />L'écriture est une terre qu'il est malaisé de cultiver.<br />On laboure ainsi, laborieusement, <br />Des kilomètres de mots et de phrases,<br />Avant d'y trouver le plaisir d'une improbable beauté.<br /><br />Usant et abusant d'un enthousiasme austère, certes,<br />Mais en même temps, incroyablement intense,<br />Avant de s'imposer comme devoir fondamental<br />De restaurer la saveur de mots souples et tarabiscotés<br />Afin de croiser au plus près d'un rayonnement suprême.<br /><br />Elle peut être suspension provisoire d'un mouvement,<br />Alternance monotone, justification idéologique ou encore,<br />Mouvement de révolte contre ses propres turpitudes.<br /><br />Froide lumière d'une raison enlisée <br />Dans les sables mouvants d'une nuit indéfinie,<br />Elle doit être zone de contact,<br />Foyer de subversion,<br />Et découper en instantanés emblématiques<br />Les messages allégoriques, les visions idylliques<br />Et les mélodies de nulle part.<br /><br />Pour la voir ainsi procéder à l'épuration agressive<br />Des changements de perspectives ou des aléas du devenir,<br />Pour faire taire les rumeurs insidieuses,<br />Désespérément inexplicables,<br />En accédant par intermittence à la face sereine de la solitude,<br />Là où s'estompent les brumes de la fausse conscience.<br /><br /><br />P. MILIQUE</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><center><table style="width: 5px; height: 1px;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><colgroup><col width="256*" /></colgroup><tbody><tr><td width="100%"> </td></tr></tbody></table></center>
Marie-Paule DARCHICOURThttp://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.htmlPSA Peugeot Citroën : un cadeau de départ à 21 millions€ pour Philippe Varin le président du directoiretag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2013-11-27:52320172013-11-27T13:52:00+01:002013-11-27T13:52:00+01:00 Il y a un mois, précisément le 25 octobre à 07h00, la quadragénaire chaîne...
<p><img id="media-4343830" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/00/4006630212.jpg" alt="france,industrie,peugeot,crise,austérité,retraites" width="164" height="122" />Il y a un mois, précisément le 25 octobre à 07h00, la quadragénaire chaîne de montage de Peugeot-Aulany/Bois sortait son tout dernier véhicule. La fermeture du site d'Aulnay - qui sera complète en 2014 - est le point d'orgue d'un plan de restructuration drastique annoncé par la Direction en juillet 2012 et que le gouvernement écolo-socialiste n'a pas pu ou pas voulu empêcher, se contentant de quelques gesticulations et rodomontades de pure forme devant "<em>ce plan inacceptable</em>"</p><p>Cette restructuration a été entérinée par la signature d'un "nouveau contrat social" entre la Direction et les syndicats ( sauf la CGT et la CFDT) par lequel le Groupe PSA-Citröen s'engage à maintenir 5 sites de production en France en échange de larges concessions faites par les ouvriers sur les salaires, les primes, le temps de travail et les congés. Un recul social évident imposé par un non moins évident chantage à l'emploi, ce procédé ignoble si habituel aux fortunes anonymes et vagabondes. Certes, les dirigeants ont promis du bout des lèvres de reclasser 2700 des 3000 ouvriers du site d'Aulnay, de procurer 1500 emplois sur place en favorisant l'implantation d'entreprises oeuvrant dans " l'éco-industrie" et la "mobilité"...promesses qui, à l'instar de celles des politiciens, n'engagent évidemment que ceux à qui elles sont faites.</p><p><img id="media-4343833" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/02/02/1715505417.jpg" alt="france,industrie,peugeot,crise,austérité,retraites" width="194" height="155" /></p><p>Il est pourtant une promesse dont il faut s'attendre à ce qu'elle soit peut-être la seule tenue et pour laquelle d'ailleurs le Groupe - qui a enregistré pourtant une perte abyssale de 5 milliards€ en 2012 - aurait déjà provisionné 21 millions € :</p><p>Philippe Varin, le président du directoire, va être remplacé au 1er janvier 2014 et c'est ce fringant jeune sexagénaire qui touchera ces 21 millions€ sous forme de rente annuelle...en remerciement probablement de ce que ses résultats auraient pu être pires encore et pour maintenir son habituel et ploutocratique train de vie, la part fixe de sa rémunération annuelle ayant été de 1,3 million€. N'est-ce pas là se goinfrer sur le dos des travailleurs ? Avec ou sans bonnet rouge, il faudra faire cesser tout çà !</p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlUn budget pluriannuel européen d'austérité passé en forcetag:pcfevry.hautetfort.com,2013-11-19:52254002013-11-19T17:03:14+01:002013-11-19T17:03:14+01:00 Après avoir été refusé par le Parlement Européen, le budget de l’Union...
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/02/3528279962.jpg" target="_blank"><img id="media-4333742" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/02/4213480845.jpg" alt="austérité, budget européen, parlement européen" /></a></p><p><strong>Après avoir été refusé par le Parlement Européen, le budget de l’Union pour les six prochaines années a été adopté en force, sous pression des chefs d’Etat. Un budget d’austérité qui abandonne ses missions de solidarité.</strong></p><p>Le budget européen pour les années 2014-2020 est amputé de près de 10% soit une coupe de 135,5 milliards d’euros. Un budget qui dans son ensemble avait été <a href="http://www.humanite.fr/monde/le-parlement-europeen-exerce-son-droit-de-veto-517392">refusé en mars dernier par le parlement européen</a>, et qui cette fois est passé suite aux pressions des chefs d’Etat qui ne l’ont que marginalement modifié le 13 novembre. Les « socialistes » et la droite ont ensemble voté ce budget d’austérité. Même le Vert Daniel Cohn-Bendit s’en est insurgé "le sado-masochisme est dans la culture du Parlement". "Nous faisons l'austérité, nous continuons d'emmener les citoyens dans le mur".</p><p>Pour Patrick le Hyaric, Vice-président du groupe GUE/NGL au Parlement européen, <a href="http://www.humanite.fr/fil-rouge/le-deni-de-democratie-vient-datteindre-des-sommets-au-parlement-europeen-patrick-le-hyaric">"le déni de démocratie vient d’atteindre des sommets"</a>. Car "on demande aux députés de voter aujourd’hui pour ceux de la prochaine législature sans tenir compte du vote que les citoyens émettront en mai prochain à l’ occasion du scrutin européen." L’eurodéputé Front de gauche dénonce également la méthode choisie par le Président du Parlement européen: "Il a fait procéder un vote groupé de tous les chapitres budgétaires sans tenir compte, ni du travail des commissions, ni des priorités sociales à mettre en œuvre."<br /> Comme pour les précédents budgets pluriannuels, le soutien à l'agriculture et la politique de cohésion en faveur des régions les plus défavorisées restent les plus gros postes, avec plus des deux tiers du budget. Ils sont toutefois en recul au profit du soutien à l'innovation, à la recherche et aux infrastructures routières.</p><p>C’est en revanche le budget alloué à la solidarité qui paye un lourd tribut comme le rappelait Patrick le Hyaric, au moment où le Parlement avait refusé de voter ce budget <strong>: <br /> </strong></p><ul><li>« L’aide aux plus démunis si importante pour les associations de solidarité passe de 500 millions d’euros par an à 300 millions d’euros</li><li>Le Fond d’ajustement à la mondialisation qui pourrait bénéficier malheureusement aux travailleurs licenciés de PSA ou Goodyear est réduit à 150 millions d’euros par an alors qu’il disposait d’une enveloppe de 500 millions</li><li>Le Fond de solidarité qui vient aider les États victimes de catastrophes naturelles suit la même logique passant de 1 milliards à 500 millions d’euros. »</li></ul><p>C’est une première dans l’histoire de la construction européenne, qu’un programme budgétaire pour sept ans soit en baisse. L’artifice utilisé pour faire passer ce budget d’un bloc malgré le refus précédent du parlement, consiste en une promesse de révision de ce cadre pluriannuel en 2016. Le compromis finalement trouvé par les institutions "ne tiendra pas sept ans, ni trois ans", a même mis en garde le président de la commission des budgets du Parlement, le pourtant conservateur Alain Lamassoure. <br />L'adoption du budget 2014, premier de l'exercice pluriannuel, est prévue ce mercredi. Face aux conservateurs et aux socialistes, majoritaires, Verts et gauche radicale ont annoncé qu'ils voteraient à nouveau contre, dénonçant encore et toujours l'austérité imposée aux Européens.</p><ul><li><a href="http://www.humanite.fr/budget-europeen/empecher-la-capitulation-sur-le-budget-europeen-pa-544">Empêcher la capitulation sur le budget européen (Patrick Le Hyaric)</a><br /><a href="http://www.humanite.fr/fil-rouge/le-conseil-europeen-adopte-un-budget-europeen-dausterite--patrick-le-hyaric">Le Conseil européen adopte un budget européen d’austérité - Patrick Le Hyaric</a></li><li><a href="http://www.humanite.fr/monde/le-parlement-europeen-exerce-son-droit-de-veto-517392">Le Parlement européen exerce son droit de veto </a></li></ul>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlUn remaniement est nécessaire, seulement ”si c’est pour changer de politique”tag:pcfevry.hautetfort.com,2013-11-13:52195482013-11-13T15:18:46+01:002013-11-13T15:18:46+01:00 Pierre Laurent, le numéro un du PCF, s'est dit "preneur" d'un...
<p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/1122256350.jpg" target="_blank"><img id="media-4324671" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/3661964824.jpg" alt="pcf, pierre laurent, austérité, réforme fiscale, Malek Boutih" /></a>Pierre Laurent, le numéro un du PCF, s'est dit "preneur" d'un remaniement ministériel mais uniquement pour mener "une nouvelle politique". Parce que changer de tête sans toucher à l’orientation, cela ne sert à rien. Il appelle plutôt les Français à se mobiliser pour une semaine d’action politique, jusqu’à la marche du 1<sup><span style="font-size: x-small;">er</span></sup> décembre.</strong></p><p>"Le problème, c'est sortir au plus vite de l'austérité et des licenciements", a affirmé Pierre Laurent <a href="http://www.franceinter.fr/emission-le-79-pierre-laurent-1">sur France Inter</a> ce mardi matin. Un changement à Matignon, comme le réclament certaines voix à gauche? "Si c'est pour une nouvelle politique, moi je suis preneur". "Si c'est pour changer des têtes et rien au fond, on grillera une cartouche de plus, en donnant l'impression qu'on a décidément rien entendu de ce qui se passe dans le pays".</p><p>C’est que la pression d’un remaniement fait son chemin. Dans plusieurs sondages, l’impopularité du couple exécutif a atteint en novembre un record. Et selon un sondage OpinionWay publié lundi, deux tiers des Français (67%) souhaitent que François Hollande nomme un nouveau Premier ministre et un nouveau gouvernement. Dans ce contexte, la cohésion de la majorité se disloque. Dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France, le député socialiste Malek Boutih juge la France confrontée à une "crise exponentielle" et prône le remplacement "d'urgence" du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.</p><p>"Il faut effectivement se mobiliser contre ce gouvernement, puisqu'il n'entend rien" ajoute de son côté Pierre Laurent. Pour lui, "le gouvernement va vers le crash". Car l’exécutif n’entend pas du tout infléchir sa politique. La semaine dernière, les ministres du Budget et des Finances ont affirmé que la France redoublera d’effort ces prochaines années pour se ranger dans la règle d’or. A l’inverse, une nouvelle fois, des vœux du candidat François Hollande qui promettait une deuxième partie du quinquennat centré sur la redistribution des richesses.</p><p>C’est pourquoi Pierre Laurent appelle les salariés à se mobiliser pour une <a href="http://www.humanite.fr/fil-rouge/une-semaine-dactions-pour-la-justice-fiscale-contre-lausterite-et-les-licenciements-pcf">semaine nationale d'action politique</a> du 15 novembre au 1er décembre. Le PCF appelle également, avec toutes les composantes du Front de gauche, à la marche pour la "révolution fiscale" et pour dénoncer le coût du capital, le 1er décembre. Le Front de gauche dans son ensemble se rassemble d’ailleurs ce mardi pour discuter des formes à donner à cette mobilisation.</p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x173759"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x173759_l-invite-de-8h20-pierre-laurent-secretaire-national-du-parti-communiste_news" target="_blank">L'invité de 8h20 : Pierre Laurent, secrétaire...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/franceinter" target="_blank">franceinter</a></em></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlDes propositions alternatives pour le financement des retraitestag:pcfevry.hautetfort.com,2013-08-20:51381922013-08-20T18:00:47+02:002013-08-20T18:00:47+02:00 Face au rapport Moreau, une réforme socialement efficace est-elle...
<p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/2378264749.jpg" target="_blank"><img id="media-4209170" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/3663695723.jpg" alt="marché du travail , sécurité sociale, austérité, retraites complémentaires, flexibilité, François Hollande, catherine mills, retraités, frédéric rauch" /></a>Face au rapport Moreau, une réforme socialement efficace est-elle possible ?</strong></p><p><strong><em>Par Catherine Mills, Maître de Conférences honoraire à l’Université Paris-I Panthéon Sorbonne, et Frédéric Rauch, Rédacteur en chef de la revue Économie et Politique.</em></strong></p><p><strong> Projet de loi fin août et débat parlementaire achevé mi-octobre, le gouvernement a choisi la précipitation. Il espère ainsi juguler le mouvement social et tuer le débat public.</strong></p><p>Pourtant, la catastrophe démographique n’aura pas lieu. Avec un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme, l’augmentation du nombre de retraités est compensée par l’arrivée d’actifs sur le marché du travail. De même, en deçà des prévisions et des déficits passés, le déséquilibre de la branche vieillesse ne dépassera pas 4,5 milliards d’euros cette année. Et la progression du besoin de financement des régimes d’ici à 2020 plafonnera à 1 % du produit intérieur brut (PIB). Soit pas plus de 20 milliards d’euros. L’équivalent du coût annuel du crédit d’impôt compétitivité-emploi !</p><p>Mais l’équilibre des comptes reste l’obsession de François Hollande. Il l’a répété lors de la conférence sociale de juin : « Nous avons deux obligations, renflouer les régimes d’ici 2020, et, au-delà, les équilibrer durablement. » Retraités et actifs en feront les frais. À long terme, avec la flexibilité maximale de l’emploi (avec l’ANI en 2013) et la crise, l’allongement de la durée de cotisation à 44 ans conduira à une réduction du niveau des pensions des futurs retraités, qui s’ajoutera à celles des réformes engagées depuis 1993. À court terme, sur la base du rapport Moreau, les ménages devront mettre la main à la poche à hauteur de 10,6 milliards d’euros : 7 pour les retraités et 3,6 pour les actifs.</p><p>Quant aux entreprises, le rapport évoque une hausse des cotisations patronales (+ 0,1 %, soit 3 milliards d’euros), mais souligne dans la foulée qu’elle nuirait à leur compétitivité. C’est négliger à bon compte qu’elles en récupéreront une bonne partie en exonérations de cotisations et que cette hausse ne comblera pas le recul depuis 1993 des cotisations patronales dans le financement de la Sécurité sociale (- 0,7 %).</p><p><strong>Au final, il n’y aura donc pas plus de justice ni d’effort partagé dans cette réforme qu’il n’y en avait dans les précédentes.</strong></p><p>Cependant, le gouvernement va plus loin que ses prédécesseurs avec la création d’un comité de pilotage des retraites. Composé d’experts « indépendants », ce comité aurait pour mission d’assurer l’équilibre financier à moyen et long termes des régimes de retraite, en faisant évoluer en permanence les paramètres, les critères et les modes de calcul des pensions. Ses conclusions seraient transposées sans négociations ni débat public dans les projets de loi de financement de la Sécurité sociale. Ainsi, « pour éviter une réforme tous les trois ans », durée de cotisation, âge légal ouvrant droit à pension, niveau de la pension servie, modalités d’indexation… seraient constamment évolutifs. La réforme de septembre serait alors systémique.</p><p>Cette « règle d’or » appliquée aux régimes de retraite entérinerait définitivement le plafonnement des pensions servies, pour le plus grand bonheur des complémentaires privées. Et sans le dire, elle changerait la logique de notre système de retraite. D’un système à « cotisation définie-prestation définie », nous glisserions vers un système à « cotisation indéfinie-prestation indéfinie ». Chaque assuré social contribuerait toujours plus mais sans savoir ce qu’il percevra une fois à la retraite ni pendant sa retraite, condamnant chaque retraité à l’insécurité perpétuelle sur sa pension de base et à des retraites complémentaires par capitalisation.</p><p>Le gouvernement donnerait ainsi corps aux recommandations de la Commission européenne et au programme de réforme structurelle des retraites de la Banque mondiale, visant toutes deux la mise en place d’un système de retraite multipilier (retraite obligatoire de base publique, retraite obligatoire d’entreprise par capitalisation, retraite individuelle par capitalisation). Et il signerait la mort de notre système de Sécurité sociale, des grands principes de solidarité et d’universalité qui l’ont forgé.</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/1800236230.jpg" target="_blank"><img id="media-4209171" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/960049734.jpg" alt="marché du travail,sécurité sociale,austérité,retraites complémentaires,flexibilité,françois hollande,catherine mills,retraités,frédéric rauch" /></a>Face au désastre, la responsabilité de la gauche qui n’a pas renoncé au changement et du mouvement syndical est immense. La réussite de l’initiative interprofessionnelle du 10 septembre doit être massive pour donner l’élan nécessaire à la riposte sociale et ouvrir l’alternative.</p><p>Notre système de retraite par répartition ne souffre pas d’un excès de dépenses, mais d’une insuffisance de recettes. Insuffisance imputable aux effets de la crise sur l’emploi et la masse salariale, à la politique d’austérité conduite en France et en Europe, et aux logiques financières des entreprises jouant la valeur pour l’actionnaire contre l’emploi et les salaires. Lorsque les salariés perdent 1 point de masse salariale, le système des retraites perd 0,8 milliard d’euros de recettes. Lorsque le pays compte 100 000 chômeurs de plus, le financement des retraites perd 1 milliard d’euros. Développer l’emploi et les salaires, c’est donc la condition d’une sécurisation de nos retraites ! Et c’est possible.</p><ul><li><strong>Voici quatre pistes de propositions alternatives qui le démontrent.</strong></li></ul><ol><li>La première consiste à sortir d’abord du cadre idéologique imposé par le patronat sur le coût du travail. Car ce qui plombe la compétitivité et l’emploi des entreprises françaises, ce n’est pas le coût du travail mais le coût du capital. Elles paient par an deux fois plus de frais financiers (charges d’intérêt et dividendes) que de cotisations sociales patronales. C’est ce cancer financier qu’il faut combattre. Pour cela, nous proposons la sécurisation de l’emploi et de la formation, de nouveaux pouvoirs des salariés sur les gestions des entreprises, un pôle financier public et un crédit sélectif pour l’emploi et la formation...</li><li>La deuxième piste est de renforcer l’articulation entre le financement des retraites et l’entreprise, par une réforme visant le développement des cotisations sociales qui s’oppose à la financiarisation et à la fiscalisation. C’est le rôle de la modulation des cotisations sociales patronales en fonction de la politique salariale, d’emploi et de formation des entreprises. Lorsqu’une entreprise diminue la part de ses salaires et emplois dans sa valeur ajoutée pour accroître sa rentabilité financière, son taux de cotisation est augmenté. À l’inverse, si elle l’augmente, son taux de cotisation est relativement abaissé. Loin d’être une exonération déguisée aux entreprises, cette modulation contribuerait à faire pression sur les logiques financières des entreprises et à les pousser à accroître le volume d’emplois et le niveau des salaires.</li><li>Un troisième axe serait de supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales. Inventées pour créer des emplois, elles sont inefficaces et coûteuses (290 milliards d’euros en vingt ans). Centrées sur les bas salaires, elles tirent vers le bas l’échelle des salaires et minent les recettes de la Sécurité sociale.</li><li>Enfin, quatrième volet, il s’agit d’instaurer une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers des entreprises. En leur appliquant les taux actuels de cotisations patronales de chaque branche, on pourrait prélever dès 2014 plus de 80 milliards d’euros de recettes nouvelles pour la Sécurité sociale, dont 30 pour notre système de retraite solidaire. Cela permettrait de revenir sur les régressions passées et d’améliorer pensions et minima sociaux. Mieux, en augmentant le coût de la financiarisation, elle inciterait les entreprises à privilégier la croissance réelle, au bénéfice de la Sécurité sociale, de la retraite par répartition, au lieu de condamner à la capitalisation.</li></ol><p><strong>Lisibles, crédibles, cohérentes et rassembleuses, ces alternatives participent de la construction du rapport de forces et d’une réforme socialement efficace de notre système de retraite.</strong></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlLe FMI doute de son bricolagetag:creseveur.hautetfort.com,2013-08-06:51363102013-08-06T14:56:30+02:002013-08-06T14:56:30+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4206192" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/00/1340225254.JPG" alt="Lagarde se ravise.JPG" /></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlPierre Laurent préconise un ”grand plan de relance” à la rentréetag:pcfevry.hautetfort.com,2013-07-26:51297692013-07-26T19:21:49+02:002013-07-26T19:21:49+02:00 Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, s'est prononcé vendredi sur...
<p><strong>Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, s'est prononcé vendredi sur <em>I Télé</em> pour "un grand plan de relance social, industriel, écologique" à la rentrée pour sortir le pays de la récession et des "difficultés sociales". </strong></p><p><iframe width="422" height="258" src="http://www.youtube.com/embed/41F61NiRts8?rel=0&autoplay=0&wmode=opaque" frameborder="0"></iframe></p><p>"Il faudrait à la rentrée un grand plan de relance social, industriel, écologique avec des projets d'avenir extrêmement importants si on veut sortir de la récession", a déclaré le sénateur communiste de Paris dans l'émission de Christophe Barbier sur <em>I Télé</em>. "Pour le moment, ce qu'on voit sur le terrain et dans le pays, <strong>c'est pas la reprise, c'est les difficultés sociales qui grandissent</strong>", a-t-il ajouté, jugeant illusoire d'affirmer que "les emplois d'avenir ou les contrats de génération vont suffir".</p><p>A la question de savoir comment serait financé un tel plan de relance, le numéro un communiste a répondu que "de l'argent, il y en a énormément". Selon lui, "dans les banques françaises, il y a quatre fois le Produit intérieur brut, donc il y a de l'argent à mobiliser". "Il faut (...) diriger les circuits de financement vers le développement de l'économie, ce qu'on ne fait pas aujourd'hui", a-t-il dit sans être plus précis.</p><p>S'agissant de la légère baisse du chômage des jeunes, Pierre Laurent n'y a rien vu de durable. "Il y a un peu d'emploi aidé et (...) à cette période-là, il se met à y avoir un développement du travail saisonnier, mais on sait que c'est quelque chose d'extrêmement précaire", a-t-il analysé.</p><p>Quant à la <a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/reforme-des-retraites">réforme des retraites</a>, qui sera discutée à la rentrée, il s'est dit "vigilant", notamment sur la piste d'un allongement de la durée de cotisation que semble privilégier le gouvernement. "On sait qu'un allongement de la durée de cotisation signifierait évidemment une baisse des pensions pour ceux qui partent à la retraite", a-t-il répété, affirmant "attendre" les premières mesures "publiées début août par le gouvernement", puis "des arbitrages à la fin du mois". D'ores et déjà, il envisage "des <strong>mobilisations sociales importantes</strong> parce qu'il faudra obtenir des mesures qui, semble-t-il, ne sont pas envisagées", en particulier "<strong>la contribution des revenus financiers du capital au financement des retraites</strong>".</p>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlFête de l'Humanité. Divertimento, l'orchestre symphonique du 93 qui rend la musique classique populairetag:e-mosaique.hautetfort.com,2013-07-12:51049152013-07-12T18:54:00+02:002013-07-12T18:54:00+02:00 Zahia Ziouani est une chef d’orchestre précoce et talentueuse qui, à...
<p><strong><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/01/3547177268.jpg" target="_blank"><img id="media-4156619" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/01/1433527515.jpg" alt="l'humanité,austérité,patric le hyaric,la courneuve,divertimento,musique classique,fête de l'humanité 2013,zahia ziouani" /></a>Zahia Ziouani est une chef d’orchestre précoce et talentueuse qui, à l’âge de 35 ans, a déjà tenu la baguette d’ensembles illustres.</strong></p><p>À la tête du Conservatoire de musique et de danse de Stains, et de Divertimento, orchestre symphonique avec lequel elle revient sur la grande scène de la Fête de l’Humanité 2013, cette jeune femme de conviction s’efforce de démocratiser la musique classique. Entretien.</p><p><strong>Vous êtes femme et chef d’orchestre. Chose rare. En tirez-vous une fierté ? Comment êtes-vous perçu dans ce milieu réputé masculin ?<br /><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/fete-de-lhumanite-2013.jpg" rel="lightbox[group1][]"><img class="imagecache-largeur_max_175" style="float: right;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_175/vignettes/fete-de-lhumanite-2013.jpg" alt="" /></a> Zahia Ziouani. </strong>La présence de femmes au sein des orchestres philharmoniques est récente. Il y a peu encore, certains orchestres en Europe interdisaient les femmes. L'orchestre philharmonique de Vienne en est le plus grand exemple. Depuis dix, douze ans, les choses évoluent. Très jeune, j'ai été passionnée par ce métier. Ne venant pas de ce milieu, peut-être était-ce par naïveté, mais jamais je n'ai pensé que ce métier m'était impossible. <strong>Avec le recul, cela reviendrait à vouloir être cosmonaute ou président de la République! </strong>J'ai commencé très jeune et ne souhaitais pas attendre 40 ou 50 ans avant d'exercer. Quand on est jeune et femme, il est vrai que c'est un peu compliqué. L'idée reçue voudrait qu'une femme n'ait pas l'autorité nécessaire pour diriger un orchestre. Pour cela, j'ai créé mon orchestre, Divertimento, afin d'apporter la preuve que j'étais capable de diriger. Aujourd'hui, mon challenge est de convaincre le monde musical que je suis en mesure de diriger de grands orchestres. Sur l'estrade face à l'orchestre, je ne me pose pas la question de savoir si je suis une femme ou un homme. Je veux être un bon chef simplement, être efficace, exigeante et innovante dans mon travail.<strong> </strong></p><p><strong>Vos parents ne sont pas du sérail, vous êtes ancrée en Seine-Saint-Denis et venez d'un milieu modeste, comment avez-vous eu accès à la musique classique ?<br /></strong><strong>Zahia Ziouani. </strong>Mes parents aimaient la musique classique. C'est un héritage familial. Par ailleurs, j'ai grandi à Pantin, ville à l'époque communiste, où existait une prise de conscience concernant les politiques culturelles à mener pour favoriser l'accès à la culture. J'ai pu devenir chef d'orchestre car j'ai pu grandir dans cette ville. Si j'avais grandi dans une autre ville, je ne suis pas certaine que j'aurais eu accès à la musique. J'ai également eu la chance de rencontrer des professeurs intéressants et exigeants. Dès lors, quand j'ai débuté comme musicienne professionnelle, se posait la question de savoir où et comment.<strong> M'installer en Seine-Saint-Denis apparaissait comme une évidence.</strong> Il était important d'être utile, d'associer la dimension artistique à la transmission. Il était important de transmettre à mon tour ce que j'avais reçu. C'est un engagement fort que je porte d'être présente sur ce territoire. Petite, pour aller au concert, il fallait se rendre à Paris. Je n'ai plus envie de cela maintenant. Si une famille veut se rendre au concert, il est important qu'elle puisse le faire à Sevran, Stains ou Villiers-le-Bel, qu'il y ait des temps forts de musique classique sur ces territoires. Certains décideurs politiques ne voient la banlieue que par le prisme de la culture urbaine et ne développent les actions culturelles qu'en ce sens. Il est dommage d'opposer les arts entre eux.<strong> </strong></p><p><strong>Les concerts de musique classique représentent 7% des pratiques culturelles des Français. Comment amener les catégories populaires à la musique classique ?</strong><br /><strong>Zahia Ziouani. </strong>La gratuité a beaucoup été développée pour encourager à la pratique. À mon sens, ce n'est qu'un aspect. L'environnement culturel est très important. Il est nécessaire d'apporter quelque chose de supplémentaire aux aspects pécuniaires, souvent et uniquement mis en place. Il existe des problématiques concrètes qu'il convient de résoudre. Une famille de Stains désireuse de se rendre à Paris pour un opéra, même gratuit, rencontre des difficultés. Après 21 heures, les bus ne circulent plus. Certains quartiers sont enclavés. Puis la France est métissée. Or la musique classique appartient au patrimoine européen. Elle n'est pas forcément leur référence, ce n'est pas un chemin naturel pour eux. Il nous faut prendre le temps d'expliquer. C'est un travail de terrain. <strong>La question est de savoir comment nous, musiciens, devons travailler en destination de ces nouveaux public</strong>s. Pour ma part, je travaille beaucoup avec les maisons de quartier et les centres socio-éducatifs. Les rencontres entre le public et les musiciens existent peu. Nous allons en amont les rencontrer pour les inciter à venir, pour garantir une diversité culturelle mais aussi sociale. Mon parcours m'amène à penser autrement. Il est d'ailleurs regrettable que l'aspect artistique soit relégué parfois au second plan. Une même symphonie de Beethoven jouée à la Cité de la musique sera reconnue quand, à Stains, ce sera vu comme du travail socioculturel.</p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/divertimento_gaveau_10_03_12_105.jpg" rel="lightbox[group1][]"><img class="imagecache-largeur_max_425" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_425/vignettes/divertimento_gaveau_10_03_12_105.jpg" alt="" /></a></p><p><strong>Comment expliquez-vous ce distinguo ?</strong></p><p><strong> </strong> <strong>Zahia Ziouani. </strong>Les décideurs politiques, institutionnels et musicaux ne se déplacent pas et restent dans Paris. Ils vont plus facilement aller voir ce qu'il se passe, par exemple, au Venezuela plutôt que de passer le périph et venir observer les projets développés en Seine-Saint-Denis ! Il existe une vraie méconnaissance. <strong>Jamais un ministre ne se déplace ici pour un événement culturel</strong>. Pour certains, c'est moins glamour de venir à Stains qu'aller à la salle Pleyel. Nous manquons de visibilité, donc notre travail de terrain est peu pris en compte.</p><p><strong>Vous avez signé l'appel du 93 </strong><em>(En 2005, suite à la demande des collégiens et du reste de la population de Seine-Saint-Denis qui veulent faire changer les regards sur ce département, le conseil général décide de réunir 93 personnalités du monde sportif et associatif, des artistes, des militants pour mettre en avant la dynamique de solidarité et de fraternité qui existe dans le département. Il a été signé par plus de 2 500 personnalités dont Zahia Ziouani)</em><strong>, la musique est-elle aussi une manière de changer le point de vue sur ce département ?</strong></p><p><strong> </strong><strong>Zahia Ziouani. </strong>Complètement. Cet appel a permis de fédérer. Oui, la Seine-Saint-Denis connaît des difficultés mais il existe des gens de valeur, des musiciens de grand talent. <strong>C'est une manière pour moi de valoriser ce département</strong>. Il est important de briser l'image et la fatalité.</p><p><strong>Vous dirigez aussi un orchestre à Alger, quel rapport entretenez-vous avec l'Algérie?? Est-ce la même démarche que celle que vous menez en Seine-Saint-Denis ?</strong></p><p><strong> </strong> <strong>Zahia Ziouani.</strong> Au départ, ma démarche était personnelle. L'Algérie est le pays de mes origines. Ces visites ont créé un déclic et m'ont permis de développer un univers artistique. En Algérie, nous prenions le soin que la musique classique arabe puisse être également représentée. Il n'y a aucune raison de prioriser. À partir de là, j'ai commencé à travailler sur des musiques classiques extra-européennes et à leur donner une place dans les programmations. Cette année, dans le cadre de Marseille-Provence 2013, nous travaillons autour de la Méditerranée.<strong> Nous mêlons musique classique, traditionnelle et contemporaine</strong>. Mes origines n'ont cependant aucun rapport là-dedans. Nous travaillons aussi autour du jazz. Un orchestre peut aborder des esthétiques diverses. Pour mon travail sur l'Algérie, il était intéressant de montrer que les rapports avec la France n'ont pas été que compliqués. Ils ont été très riches également. Camille Saint-Saëns, par exemple, a beaucoup puisé dans la musique traditionnelle algérienne pour ses compositions.</p><p><strong>Vous qui êtes sensible à la démocratisation de la culture, quel sens accordez-vous à la Fête de la musique ?</strong></p><p><strong> </strong><strong>Zahia Ziouani. </strong>J'aime l'aspect festif même si j'aimerais que cette fête dure toute l'année. J'aime ce moment de partage et de vivre ensemble. Il s'agit d'un événement festif et populaire mais qui montre ses limites. Il s'agit d'un gros coup d'éclairage quand tout au long de l'année des questions ne sont pas abordées. <strong>L'aspect populaire de la musique ne se pose que le jour de cette fête</strong>. Or je suis persuadée qu'au même titre que le sport, la musique classique peut fédérer et être populaire.</p><p><strong>Cette année sera votre deuxième participation à la Fête de l'Humanité. Que représente-t-elle ?</strong></p><p><strong> </strong> <strong>Zahia Ziouani. </strong>Je trouve courageux que la grande scène accorde de la place à la musique classique à côté du rock, de la chanson ou de la pop. Ces moments sont importants, notamment quand on voit les programmes de télévision de plus en plus mauvais, avec une place toujours plus tardive de la culture dans les grilles. <strong>Cette fête populaire rejoint les valeurs que je défends.</strong> Jouer une oeuvre classique devant 60.000 personnes est très stimulant. Et pour tout dire, je vais à la Fête de l'Huma tous les ans depuis que je suis petite, alors pouvoir aujourd'hui en devenir acteur est très flatteur.</p><p> </p><p><strong>Zahia Ziouani et l’Orchestre Divertimento seront, le 14 septembre, sur la grande scène de la Fête de l’Humanité.</strong></p><p> <iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/jWRRiWljeAM" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><strong> </strong></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlCour des comptes : « Pas un exercice comptable mais de l'obscurantisme idéologique »tag:pcfevry.hautetfort.com,2013-07-08:51115982013-07-08T14:31:13+02:002013-07-08T14:31:13+02:00 La Cour des comptes annonce un risque d'augmentation du déficit public...
<p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/4042712270.jpg" target="_blank"><img id="media-4166947" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/2585523473.jpg" alt="cour_des_comptes_0.jpg" /></a>La Cour des comptes annonce un risque d'augmentation du déficit public pour 2013 à 4%, supérieur aux 3,7% prévus initialement. Et cela, malgré la politique de pression fiscale opérée sur les ménages essentiellement et le ralentissement de la dépenses publique. Un risque amplifié par une croissance négative qui impacterait <em>in fine</em> les recettes publiques de 2013 de l'ordre de 0,3 points de PIB.</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Dès lors, la Cour propose-t-elle d’arrêter avec cette politique d'austérité qui donne les résultats qu'elle dénonce ? Que nenni. Au mépris de toute logique, elle ne trouve pas autre chose à prôner que le renforcement des économies budgétaires : 28 Mds supplémentaires d'ici à fin 2015 !</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Quel aveuglement. Ce n'est plus de l 'exercice comptable mais de l'obscurantisme idéologique. La cause des déficits s'enracine avant tout dans la chute historique du pouvoir d'achat des français (-0,9%), du ralentissement de la masse salariale (+1,7% en 2012 contre +3,2% l'an passé), de l'explosion du chômage (+11,5% en un an, que ne parviendront pas à enrayer les 20% de hausse des radiations des statistiques de juin 2011), de la fonte des effectifs salariés (98 000 emplois en moins en 2012). Causes qui pèsent autant sur la demande que sur l'offre, et qui pénalisent l'activité économique. La lutte contre les déficits publics par la baisse de la dépense publique et la hausse de la fiscalité sur les ménages, pour répondre aux diktats des marchés financiers, alourdit la pression sur la consommation et réduit les capacités de création de richesses du pays. C'était vrai pour la Grèce, l'Espagne, le Portugal ... C'est dorénavant vrai aussi pour la France.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Sans cherchez bien loin, il existe une alternative pour l'emploi, pour un véritable redressement productif, pour une appropriation sociale de l'argent et de son utilisation! Gracieusement, le PCF et le Front de gauche tiennent à la disposition de la cour des comptes leurs propositions.</p>
icnidhttp://anvedj.hautetfort.com/about.htmlLe vertigetag:anvedj.hautetfort.com,2013-06-30:51103502013-06-30T01:20:25+02:002013-06-30T01:20:25+02:00 Dans tous les sens du terme, il n'y a pas d'autre mot pour...
<p> </p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Dans tous les sens du terme, il n'y a pas d'autre mot pour essayer de transcrire l'impression que donne l'accumulation de la richesse dans le monde. Et pourtant, jamais autant de fonctionnaires internationaux ne se sont penchés sur le problème de la pauvreté. La sociologie présente cette particularité de nous permettre de comprendre une situation, sans nous permettre d'agir. Le sociologue constate, il est un spectateur privilégié, pieds et poings liés.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">De ce fait, le cri, de plus en plus assourdissant, de toutes les victimes de ces hauts faits économiques ne peut masquer leur incapacité à agir.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Celui qui n'a rien peut quelquefois devenir riche, celui qui est réellement devenu riche ne peut plus revenir en arrière. La cohorte de ceux qui doivent leur « situation » aux gens riches est telle qu'ils vont se charger de faire vivre le système. Leur intérêt immédiat est de ne pas voir, de ne pas entendre, et de ne rien faire. Les lanceurs d'alerte sont ceux qui choisissent volontairement de quitter la cohorte, sont-ils inconscients ou ont-ils un sens de l'Histoire au-delà du commun des mortels, peut-être ont-ils simplement un sens des valeurs différent. Comment savoir qui s'inscrit dans le sens de l'Histoire ? Impossible de répondre pour notre esprit limité.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Car, c'est là le plus dur, reconnaître que l'Humanité est incapable de comprendre son Histoire relève d'une conscience individuelle qui dépasse toute volonté d'accumulation matérielle. La richesse, qui mobilise toutes les capacités intellectuelles de la société occidentale, tente bien de noyer le problème, en essayant de montrer que tous les systèmes actuels, politiques et économiques, tendent à s'unifier autour de la justification de son existence.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mais cette philosophie, si elle en est réellement une, ne peut masquer son incapacité à organiser une vie sociale capable de maîtriser l'environnement immédiat de l'humain. La richesse se caractérise par de l'activisme et du nombrilisme, deux erreurs de l'application des capacités cognitives à l'étude de l'environnement. Les riches sont responsables, mais pas coupables, donc circulez, il n'y a rien à voter, vos droits sont ce qu'ils vous laissent à ronger, puisqu'ils contrôlent les rouages de l'organisation sociale. La méthode est celle de la corruption passive la plus ordinaire, puisque tout ce qui est refusé aux riches engendrera de l'austérité et des restrictions. Il ne faut pas oublier que la coercition la plus ordinaire permet de marginaliser, sinon de faire disparaître les pensées divergentes. Les religions promettent un ailleurs meilleur, la richesse considère qu'elle aura les moyens de s'attribuer cet ailleurs dès aujourd'hui, tout en exploitant la crédulité ordinaire pour amplifier encore son emprise. Être riche permet de croire que l'immortalité est à portée de main, même si l'Humanité en meurt.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Toutes ces considérations pour constater que nos efforts ne peuvent se limiter à lutter contre les injustices. Nous devons donner du sens à la vie, à la mort, ce que ne font pas les vendeurs d'illusion. Toute vie est transmission, mais d'autre chose que d'un patrimoine éphémère évalué par Pierre ou Jacques, et notre réussite dépendra de la capacité à trier dans les technologies celles qui accéléreront la marche de la science vers la fusion de l'Homme et de son environnement.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p> </p>
diazdhttp://cuba2013.hautetfort.com/about.htmlLe président vénézuélien Nicolas Maduro en visite à Paristag:cuba2013.hautetfort.com,2013-06-19:51017792013-06-19T17:55:00+02:002013-06-19T17:55:00+02:00 Le président vénézuélien a rencontré son homologue français....
<p><strong><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/00/2081624288.jpg" target="_blank"><img id="media-4151345" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/00/500457027.jpg" alt="portugal,austérité,fao,françois hollande,vénézuéla,pedro passos coelho,nicolas maduro,anibal cavaco silva" /></a>Le président vénézuélien a rencontré son homologue français. Auparavant, il s’est rendu en Italie et au Portugal avec à la clé de nouveaux partenariats économiques.</strong></p><p>Le président de la République bolivarienne du <a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/venezuela" target="_blank">Venezuela </a> a été reçu à l’Élysée par son homologue, François Hollande. La dernière visite officielle en France d’un président vénézuélien remonte à 2008. Il s’agit de la troisième étape de la tournée régionale en Europe de<a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/nicolas-maduro" target="_blank"> Nicolas Maduro</a> en tant que chef d’État depuis son élection le 14 avril.</p><p>Lundi, il s’est rendu au Saint-Siège, au Vatican, où il s’est entretenu avec le pape François du processus de paix en Colombie, du problème de la pauvreté, ou encore de la lutte contre la criminalité et le trafic de drogue. À cette occasion, Nicolas Maduro a promu l’idée d’un plan Amérique latine contre la faim en direction de plusieurs pays de la région. La veille, au siège de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui présentait son rapport annuel, Caracas a été salué par l’organisme pour ses politiques d’éradication de la malnutrition qui était de 21% en 1998, contre 6% aujourd’hui. Nicolas Maduro a, quant à lui, demandé à la FAO de créer une surveillance du marché des aliments afin de « contre-arrêter la spéculation et les blocus sur les produits alimentaires » à l’image des pénuries orchestrées par le patronat privé dans son pays en vue de conforter l’opposition de droite dans ses diatribes antigouvernementales.</p><p><strong>Capitalisme sauvage</strong></p><p>Lors d’une rencontre avec des organisations sociales, le président vénézuélien a fait valoir les transformations à l’œuvre depuis l’avènement de gouvernements de gauche à l’aune des années 2000. « La plus grande richesse du socialisme latino-américain du XXIe siècle est sa diversité dans la recherche d’une société véritablement humaine», a-t-il déclaré. À l’heure où les cures d’austérité paupérisent une partie grandissante des populations européennes, Nicolas Maduro a rappelé que « la révolution de la nouvelle indépendance (continentale) est avant tout anti-néolibérale. Il s’agit d’une réponse des peuples au pillage du capitalisme sauvage », a-t-il ajouté.</p><p>Mardi, au Portugal, la délégation vénézuélienne a rencontré le président, Anibal Cavaco Silva, et le premier ministre, Pedro Passos Coelho, afin de sceller des accords dans les domaines de l’assemblage électronique, l’énergie, la production pharmaceutique, ou encore la construction civile et navale. Les échanges commerciaux entre les deux pays n’ont cessé de croître ces cinq dernières années, les exportations portugaises en direction du Venezuela passant de 80 millions de dollars en 2008 à 417 millions de dollars actuellement.</p><p>Publié <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">dans l'Humanité</a></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlAssises : la première pierre du changement poséetag:pcfevry.hautetfort.com,2013-06-17:51000402013-06-17T18:40:00+02:002013-06-17T18:40:00+02:00 Les assises pour changer de cap en France et en Europe, initiées par le...
<p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/1702262480.jpg" target="_blank"><img id="media-4148361" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/396993236.jpg" alt="pcf, pierre laurent, austérité, front de gauche, jean-luc mélenchon, dominique voynet, clémentine autin, gauche au pouvoir, assises front de gauche, changement de cap" /></a>Les assises pour changer de cap en France et en Europe, initiées par le Front de gauche, ont constitué un « événement ». Au-delà de la nécessité d’une alternative, partagée par les forces de gauche, la stratégie a concentré les échanges. </strong></p><p>Le débat n’aura pas été un long fleuve tranquille mais, si la stratégie diffère parfois, l’ambition « de changer de cap » a traversé le débat de l’ensemble des forces présentes, hier, à la halle Dufriche de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Les assises citoyennes, initiées par le Front de gauche, y ont réuni plus de 2 500 militants syndicaux, politiques, associatifs et citoyens.</p><p><strong>« Comment change-t-on de cap ? »</strong></p><p>« On n’obtiendra pas un changement de cap si on ne construit pas de majorité. Nous avons donc décidé d’aller au-delà de nous-mêmes », prévenait le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, quelques minutes avant de rejoindre la tribune pour participer à la deuxième séance plénière de l’après-midi, opportunément intitulée « Comment change-t-on de cap ? » La question ne va pas sans créer d’agitation, surtout lorsque les forces en présence n’ont pas choisi la même stratégie.</p><p>« Nous sommes en colère mais cela ne suffit pas, nous avons à la transformer en espérance », a prévenu Clémentine Autain, porte-parole de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), en déclinant sa conception de la « nouvelle période politique ». « Aujourd’hui, on ne demande pas “un peu plus” aux socialistes mais un changement de cap radical », a-t-elle lancé, évoquant l’Italie, où « toute la gauche réunie autour de Prodi » a mené « une politique qui a conduit à la désespérance ». « Nous allons incarner l’alternative », a-t-elle ajouté.</p><p>« On ne peut pas dire en même temps : “Nous voulons construire une majorité”, et dénoncer comme traîtres les gens venus débattre », a rétorqué le secrétaire national d’Europe Écologie-les Verts (EELV), Pascal Durand, dont la formation compte deux ministres au gouvernement. « L’histoire montre que, quand la gauche est divisée, c’est la droite qui gagne », a ajouté celui qui souhaiterait voir le Front de gauche en Conseil des ministres, refusant d’attendre l’arrivée au pouvoir « d’une gauche pure ». « Si nous sommes divisés, si nous ne trouvons pas quelques convergences majoritaires pour faire avancer la gauche dans une autre direction, l’extrême droite sera bénéficiaire », a renchéri Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS, s’appuyant sur l’expérience des années 1930.</p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/montreuil_0.jpg" rel="lightbox"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Photo Olivier Coret" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/montreuil_0.jpg" alt="Photo Olivier Coret" /></a></p><p>Une stratégie dont s’est, par ailleurs, défendu le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon : « Nous construisons une force dont nous espérons qu’elle sera politico-sociale. (…) On est obligés de combiner la conquête du pouvoir et l’insurrection citoyenne », a-t-il expliqué, estimant que « l’élément essentiel de nature à changer l’histoire, c’est l’existence du Front de gauche », et renvoyant la responsabilité de la division de la gauche au gouvernement.</p><p>Si Pascal Durand a dû affronter la bronca de la salle, Pierre Laurent a rappelé à l’ordre les militants, tout comme il l’avait fait au moment de la prise de parole de la maire de Montreuil : « Aucune manifestation de mauvaise humeur n’entamera ma détermination à poursuivre sur ce chemin (vers une nouvelle majorité politique et sociale – NDLR) », a-t-il prévenu, jugeant que « le pays attend que se reconstruise une perspective d’espoir ». « À nous de mettre au travail toutes les forces pour rendre majoritaires ces idées dans le pays et mettre en œuvre le changement auquel nous ne renoncerons jamais ». À cet égard, la journée d’hier a été « un événement en soi » du fait des forces en présence, s’est réjoui Jean-Luc Mélenchon.</p><p>Des perspectives communes se dessinent lorsque Marie-Noëlle Lienemann évoque les chantiers de la redistribution des richesses, de la réindustrialisation de la France, d’un programme de relance, de la VIe République, auxquels Pierre Laurent ajoute la « bataille pour un nouveau projet européen » et la nécessité de « remettre la main sur les ressources financières ». L’actualité brûlante des retraites a également retenu l’attention d’Annick Coupé, porte-parole de Solidaires, qui a appelé les différentes formations à « contribuer à la construction des mobilisations et non pas à s’y substituer ». Car, selon la syndicaliste, la responsabilité commune des forces présentes hier est de « mettre fin à la désespérance et de permettre à chacun d’être partie prenante de la politique ».</p><p>Article publié <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">par l'Humanité</a></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlFête de l'Humanité 2013 : C'est parti !tag:pcfevry.hautetfort.com,2013-06-15:50981522013-06-15T11:14:49+02:002013-06-15T11:14:49+02:00 C oncerts, solidarité internationale, caisse de résonance des débats à...
<p><strong>C<a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/02/1831449475.jpg" target="_blank"><img id="media-4145449" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/02/1082574460.jpg" alt="l'humanité, austérité, Patric Le Hyaric, la courneuve, fête de l'Humanité 2013" /></a>oncerts, solidarité internationale, caisse de résonance des débats à gauche pour une autre politique… Le Café de la danse, à Paris, accueillait, hier, une soirée avec Francesca Solleville et HK et les Déserteurs, en soutien à l’Humanité et de présentation de sa Fête par Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité.</strong></p><p>Dans quatre-vingt-dix jours va s’ouvrir la Fête de l’Humanité, les 13, 14 et 15 septembre prochain. Il y a un an, c’est avec beaucoup d’espoirs en l’avenir que les centaines de milliers de visiteurs parcouraient, joyeux et confiants, les allées du parc de La Courneuve. Ce ne sera pas le cas cette année.</p><p>La déception, les doutes, parfois même la colère ont pris le pas sur la confiance. Comment pourrait-il en être autrement quand la récession touche tout le continent et que les politiques d’austérité, présentées comme des remèdes par les responsables de la crise, s’avèrent pires que les maux qu’elles prétendent guérir ? Seule l’exigence d’un changement de cap, suffisamment partagée par le monde du travail et de la création, peut ramener cet indispensable besoin d’espoir qui donne aux peuples la force de s’unir pour déplacer des montagnes.</p><p>Pas un espoir rêvé, inaccessible, éloigné des réalités. Non. Un espoir raisonné, tout entier fondé sur la conviction qu’en privilégiant l’humain, ici comme en Europe et dans le monde, ensemble, nous trouverons les chemins de sortie d’une crise qui puise son origine précisément dans cette froide inhumanité d’une finance qui asservit tout, à l’exception de la poignée d’oligarques qui s’en repaissent.</p><p>Tout naturellement, <strong>je vous propose donc que l’exigence d’un changement de cap à gauche soit le fil rouge </strong>qui parcourt toute la préparation et la tenue de la populaire Fête de l’Humanité. Radicalement opposé à celui pour lequel agissent le Medef et la droite qui font, jour après jour, une pression considérable pour démanteler les droits sociaux et rendent plus dure encore la vie de celles et ceux qui n’ont que leur travail, leurs pensions ou leurs indemnités pour vivre, tandis que les privilégiés de la fortune pavoisent.</p><p>Le changement de cap qui peut rassembler toute la gauche, l’écologie et les progressistes s’avère du même coup le barrage le plus efficace pour endiguer la résistible ascension d’une extrême droite que de sordides calculs politiciens et les duretés de la vie dans la crise placent au centre de la vie publique. Vous l’aurez compris !</p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/photo-fete.jpg" rel="lightbox"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/photo-fete.jpg" alt="" /></a></p><p>Il s’agit de voir grand et large, de construire une grande Fête de l’Humanité en s’adressant à toutes celles et ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont chassé Nicolas Sarkozy il y a treize mois.</p><p>Ils partagent aujourd’hui la même question : comment donner un autre tour à une évolution qu’aucun d’entre eux n’a souhaitée ? Que la Fête de l’Humanité leur permette, dans la diversité de leurs approches et sensibilités, de la poser en grand et de commencer, modestement, à y apporter des éléments de réponse : tel est, je crois, l’ambition collective la plus élevée que nous puissions avoir pour cet original et unique rassemblement populaire que constitue la Fête, mise à la disposition de toutes celles et de tous ceux qui ne s’accommodent pas de la situation actuelle.</p><p>Face au rouleau compresseur du toujours moins pour l’emploi, les retraites, les salaires, les services publics, la santé, il s’agit non pas de défendre l’existant qui ne donne satisfaction à personne, mais bien de proposer des réformes progressistes de structures qui s’attaquent à la domination qu’exerce l’argent roi sur toute la société.</p><p>Les multiples débats sur la Fête vont montrer qu’il n’y a pas comme réponses possibles que celles des grands patrons, des banquiers, ou de ceux qui, dans la basse-cour de la droite, se sont baptisés pigeons ou poussins. C’est-à-dire tous ceux qui portent une responsabilité énorme dans les cinq millions de chômeurs que connaît notre pays, ainsi que les milliers de celles et ceux frappés par la pauvreté. Que n’a-t-on écouté davantage les organisations syndicales, le monde associatif et professionnel plutôt que ceux qui ont préféré les dividendes pour les actionnaires au développement de leurs entreprises.</p><p>Quelques jours avant que le Parlement ne soit saisi à nouveau d’un projet de contre-réforme des retraites, la Fête va, tout à la fois, être celle de la jeunesse qui refuse l’avenir bouché qu’on lui impose, celle de la défense du travail et de l’emploi, lieu de convergence de toutes les forces sociales, syndicales et politiques qui veulent une réforme des retraites juste, c’est-à-dire dont le coût ne soit pas supporté par les salariés et les retraités, comme ce qui se prépare.</p><p>Dans le contexte politique et social actuel si particulier, la Fête de l’Humanité va être un immense forum d’élaboration de propositions neuves pour une gauche qui ne se résigne pas, et qui en appelle à un immense mouvement populaire pour résister aux diktats des institutions financières et de la Commission européenne. Des dizaines de débats se tiendront en ce sens.</p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/m.jpg" rel="lightbox"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/m.jpg" alt="" /></a></p><p><strong>La Fête va être une nouvelle fois cette alchimie unique de convivialité</strong>, de confrontation d’idées, de culture, de politique, de musique. Pour un tarif que nous essayons de contenir afin de le rendre accessible au plus grand nombre, la Fête de l’Humanité proposera cette année une très belle affiche de concerts et de spectacles pour des publics larges et divers : Une affiche multiculturelle qui va allier l’électro-rock des Britanniques d’Archive (Arkaïve), la voix rauque et haut perchée du chanteur folk rock israélien Asaf Avidan, l’orchestre world music Staff Benda Bilili, originaire de Kinshasa et principalement composé de personnes handicapées.</p><p>Nous serons également très heureux d’accueillir, pour la première fois, ce grand chanteur français au style unique : M, dont le concert va sans nul doute décoiffer le public de la Fête. Tryo, HK et les Saltimbanks feront se tendre les mains et se dresser les poings en rythmes et en révoltes. Les Zebda nous font le plaisir et l’honneur de retracer en chansons, sur la grande scène de la Fête de l’Humanité, le coup d’État de Pinochet au Chili et l’assassinat du président Salvador Allende, le 11 septembre 1973, il y a quarante ans.</p><p>Nous accueillerons aussi mon ami Yvan Le Bolloc’h, Sanseverino, Féfé, Empire Dust, Erik Marchand et Demi-Mondaine, le lauréat du Grand Zebrock 2013.</p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/jamel.jpg" rel="lightbox"><img style="float: right;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/jamel.jpg" alt="" /></a>La musique classique sera une nouvelle fois bien présente avec l’Orchestre national de France, en partenariat avec Radio France, mais également avec l’orchestre Divertimento, dirigé par notre amie Zahia Ziouani.</p><p>Enfin, nous sommes très heureux d’accueillir le dimanche après-midi, sur la grande scène de la Fête de l’Humanité, Jamel Debbouze, pour un final tout en rire et en fraternité populaire.</p><p>Cette belle, éclectique et populaire, programmation de concerts et de spectacles nous promet une belle Fête de l’Humanité 2013.</p><p>Sa réussite se joue dès maintenant avec la vente de la vignette-bon de soutien à l’Humanité, occasion exceptionnelle de rencontrer ses amis, ses voisins et ses collègues de travail, de faire le point avec eux dans une situation à bien des égards complexe et inédite. De leur montrer l’esprit d’ouverture et de dialogue dont nous voulons que la Fête 2013 soit l’expression.</p><p>Cet esprit d’union qui marqua toute l’œuvre du fondateur de notre journal, Jean Jaurès, dont nous célébrerons l’année, avec d’autres, jusqu’au 31 juillet 2014, date du centième anniversaire de son assassinat.</p><p>Rendez-vous de la solidarité internationaliste, des libertés et du codéveloppement humain, la Fête débattra des solidarités indispensables à construire avec les peuples et la jeunesse latino-américaine, avec ceux des pays arabes qui cherchent les voix de la justice, de la liberté et de l’émancipation humaine.</p><p>La Fête 2013 fera un sort particulier au combat international engagé pour la libération de Marwan Barghouti et des prisonniers politiques palestiniens.</p><p>Une nouvelle fois, la Fête va être le grand carrefour des débats, de la culture et de tout ce que la générosité humaine peut porter de meilleur pour bâtir un monde de justice, de liberté et de paix. Ensemble, maintenant, partons à la rencontre de nos voisins, de nos proches, de nos collègues au travail, pour faire connaître le sens, le programme de cette Fête, en leur proposant le bon de soutien pour construire ensemble une belle, une grande Fête de l’Humanité.</p><p>C’est parti ! La Fête portera l’exigence d’un changement de cap à gauche</p><ul><li><a href="http://fete.humanite.fr/"><strong>Le site de la fête 2013</strong></a></li></ul>
Marie-Paule DARCHICOURThttp://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.htmlHausse des tarifs EDF: encore un matraquage des familles françaises !tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2013-06-05:50894642013-06-05T14:04:32+02:002013-06-05T14:04:32+02:00 Le gouvernement socialiste va t-il hypocritement profiter de la période des...
<p><img id="media-4131996" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/02/00/3906018397.jpg" alt="france,énergie,edf,famille,austérité,ps" />Le gouvernement socialiste va t-il hypocritement profiter de la période des vacances d'été pour faire exploser les prix de l'électricité ? Cela semble hélas probable si l'on en juge par le rapport qui vient d'être émis par le Comité de Régulation de l'Energie.Pour paraît-il compenser la hausse des coûts de production et de commercialisation d'EDF, le tarif "bleu" -c'est à dire celui imposé aux particuliers - pourrait augmenter de 6,80% à 9,60 %; une hausse à laquelle il faudra sans doute ajouter un "rattrapage" de 7% pour <em>compenser la hausse nettement insuffisante de l'an dernier.</em></p><p>Un produit aussi primordial que l'énergie électrique bientôt vendu à prix d'or aux français par une société dont les 300.000 salariés et retraités bénéficients de "tarifs préférentiels" exhorbitants ( ne leur coûtant qu'entre 5% et 10% de la facturation moyenne aux ménages ), dont le comité d'entreprise est alimenté par une taxation de 1% sur les factures des particuliers ( manne céleste dont une partie est absorbée par la cgt et donc le pcf ), dont le pdg touche 1,3 million€/an, au parc immobilier somptueux et où l'Etat est actionnaire à 84,40%...une étrange perspective qui ne gênera sans doute pas le gouvernement socialiste.</p><p>Et puis ce sont évidemment les familles de <em>français moyens </em>qui vont faire les frais de l'opération. On sait très bien que les "mesures d'accompagnement" en direction des "plus modestes" vont une fois encore - comme dans le cas des allocations familiales - intéresser essentiellement les clans allogènes. Comme l'a relevé Arnaud Raffard de Brienne sur Synthèse Nationale ( <a href="http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2013/06/05/la-pauvrete-pour-tous.html" target="_blank">cliquez ici</a> ) nous allons droit vers "la pauvreté pour tous "! Ce "tous" englobant l'immense majorité de nos concitoyens et congénères dont on peut espérer qu'ils passeront du ras le bol protestataire à la résistance active voire à la révolte ouverte. Rassemblement - Résistance -Reconquête !</p>