Last posts on ases2024-03-28T14:47:52+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/ases/atom.xmlKurganhttp://fierteseuropeennes.hautetfort.com/about.htmlLes dieux maudits.tag:fierteseuropeennes.hautetfort.com,2012-10-21:48726462012-10-21T18:29:00+02:002012-10-21T18:29:00+02:00 À la rencontre des dieux maudits. Jean MABIRE, parlant de...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">À la rencontre des dieux maudits.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Jean MABIRE, parlant de son livre : </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">« Les DIEUX MAUDITS ( Récits de mythologie nordique ) »</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Pourquoi ne pas l’avouer ? Je me suis résolu à écrire ce petit livre parce que j’avais grande envie de le lire. Il n’existait rien de tel en langue française : une sorte de<span class="apple-converted-space"> </span><em>Que sais-je</em><span class="apple-converted-space"> </span>de la mythologie nordique. Guère plus de deux cents pages et un peu d’ordre dans ces récits décousus et parfois contradictoires. Cet ouvrage a donc été d’abord composé comme mon propre «pense-dieux». Je voulais en faire une sorte d’aide-mémoire élémentaire pour éclairer tant de ténèbres.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Ténèbres au milieu desquelles j’ai longuement vagabondé, la torche à la main, tel les héros de Jules Verne dans les méandres souterrains de la lointaine Islande, bien certain de découvrir comme eux le secret des runes au terme de ce<span class="apple-converted-space"> </span><em>Voyage au centre de la foi</em>… Dissiper les nuages qui obscurcissent le ciel, c’est parfois s’enfoncer dans les entrailles de la terre et de l’Histoire. Interroger la mémoire la plus longue. Que l’on se rassure : je ne suis point spécialiste et encore moins universitaire. Pour évoquer nos dieux, je n’ai d’autres titres, que l’espérance et la fidélité – poussées au point de devenir hantises et vertus théologales d’un paganisme enfin naturel.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">S’il est un livre que je me devais d’écrire, c’est bien celui-ci. Normand d’origine et de passion, fondateur de la revue<span class="apple-converted-space"> </span><em>Viking</em>, collaborateur de<span class="apple-converted-space"> </span><em>Heimdal</em><span class="apple-converted-space"> </span>ou de<span class="apple-converted-space"> </span><em>Haro</em><span class="apple-converted-space"><em> </em></span>qui en ont repris le flambeau, auteur d’une histoire des Normands et d’une épopée des Vikings, chroniqueur des explorations polaires, familier des Sagas du moins celles traduites en français – pèlerin fervent du soleil hyperboréen de l’ultima Thulé, navigateur dont le compas sentimental s’obstine depuis quelques décennies à toujours marquer le Nord, il me fallait rendre aux dieux d’Asgard la vie qu’ils m’avaient naguère offerte.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Je rêvais depuis longtemps de restituer leurs périples, afin de les rendre familiers et populaires, comme il sied à des dieux de notre clan. Dans cette entreprise, toute érudition me semble inutile. Ce qui importe, ce sont les couleurs et les gestes. Donner à voir importe plus que donner à croire. Je ne vais pas jouer au savant que je ne suis pas. Le Futhark runique ne me sert pas d’alphabet clandestin. Je ne veux être qu’un amateur. Mais passionné et fureteur, inlassable comme ce Ratatosk, qui ne cesse de courir des branches aux racines d’Yggdrasil, pour attiser l’éternel combat de l’aigle et du serpent.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">C’est un fait. La mythologie nordique s’enveloppe de cette brume tenace et glacée, que les marins appellent la crasse, et qui évoque tout de suite les vaisseaux éventrés. Il existe d’innombrables ouvrages popularisant les grands thèmes de la mythologie des Grecs et des Romains. Familiarisés dès l’école avec les dieux et les déesses de l’Olympe, nous retrouvons leurs traits figés dans le marbre des musées. Ils restent des<span class="apple-converted-space"> </span>symboles<span class="apple-converted-space"> </span>évidents, à défaut d’être encore des divinités tutélaires. Mais cette lumière, dont resplendit la tradition «classique», n’en rend que plus<br />ténébreuse l’ombre qui entoure le légendaire «barbare». Cette opposition, soigneusement entretenue par des cuistres, n’a pas peu contribué à défigurer un héritage qui reste à la fois méconnu et rejeté. Maudits, nos dieux l’ont été tout autant par les missionnaires de l’évangélisation que par les pédagogues de la latinité, séduits par le mythe de l’<em>Ex oriente lux </em>dont se réclament les libres-penseurs épris de progrès tout autant que les bigots les plus traditionalistes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Certains ecclésiastiques pourtant, au début du siècle, ne se montraient guère effrayés par le paganisme maurrassien. Derrière les hauts murs des collèges catholiques, la mythologie gréco-latine semblait apprivoisée et affadie. Elle n’était plus jugée dangereuse et les adolescents se voyaient autorisés à taquiner les muses. Le tonnerre de Zeus devenait anodin. La légende dorée des dieux et des héros de l’ancienne Hellade ou de la Rome antique se trouvait ainsi récupérée, véritablement aseptisée, débarrassée de tous les miasmes septentrionaux, qui constituaient pour les clercs une sorte de mal absolu. L’Antéchrist venait du froid… Les dieux maudits, ignorés, perdus dans les brumes du Nord devaient fatalement m’apparaître séduisants, dans la mesure ou ils restaient interdits.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Réflexe élémentaire de tout adolescent : la révolte contre l’ordre établi et surtout enseigné. Il se trouve toujours des collégiens pour trouver que pieux et pions ont la même étymologie. <strong>A la<span class="apple-converted-space"> </span>religion<span class="apple-converted-space"> </span>des autels et des livres, comment ne pas préférer la croyance aux bois et aux sources ? </strong>Le Nord, pour moi, c’était d’abord la Nature. La terre contre l’au-delà, si l’on veut. Et la poésie contre le décalogue. Je ne voyais guère cependant, l’intérêt de remplacer le bon Dieu ou Jupiter par Odin, si ce n’est par goût de l’irrespect, donc de la sagesse. Il me parut bien vite évident qu’il ne fallait pas décalquer l’une sur l’autre les<span class="apple-converted-space"> </span>religions<span class="apple-converted-space"> </span>antagonistes. Échanger la croix du Christ contre le marteau de Thor n’est qu’un geste rituel. C’est la nature même de la foi qui doit devenir différente. D’un côté, la nuée, et de l’autre, le réel. D’où la nécessité de ne pas lire l’<em>Edda</em><span class="apple-converted-space"> </span>comme une<span class="apple-converted-space"> </span><em>Bible</em>, de ne pas chercher dans la mythologie nordique autre chose que des images et des<span class="apple-converted-space"> </span>symboles, des maximes et des récits. Il n’est pas inutiles de le rappeler au seuil de ce petit livre. L’essentiel de la conception de vie des anciens Nordiques n’est pas codifié, mais suggéré. <strong>Leur mythologie doit se traduire et non se subir.</strong> Être fidèle à ces dieux maudits, c’est d’abord comprendre, c’est-à-dire, bien souvent, écouter une voix intérieure.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Une fois libéré de l’idée d’un Dieu unique, donc totalitaire, et de ses commandements numérotés et absolus, on découvre vite que le sacré peut être multiple, c’est-à-dire vivant. Alors s’estompe la rigoureuse frontière entre les dieux, les héros et les humains. <strong>La<span class="apple-converted-space"> </span>religion n’est plus extérieure mais intérieure.</strong> Le divin se retrouve au cœur de chacun. Démarche essentielle du paganisme. Les dieux du Nord peuvent se montrer souvent terribles et parfois burlesques, ils restent avant tout familiers. Aucun des neuf univers de la mythologie scandinave n’est insensé. Les voyageurs passent sans cesse de l’un à l’autre. Il n’existe pas d’arrière-monde d’une nature différente.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Le paganisme nordique a finalement mieux résisté aux assauts étrangers que le paganisme méridional. Sans doute, parce qu’il a été vaincu plus tard. Le fait est là, dans son altérité sentimentale. Étudier la mythologie «classique» ne conduit pas retrouver la foi, au sens exact du terme ; cela ne dépasse guère l’émotion intellectuelle. L’évocation des sources antiques, si chères aux poètes et aux peintres du Parnasse, à la fin du siècle dernier, n’est pas un mouvement religieux, mais seulement littéraire et artistique. Sauf, peut-être, pour un personnage aussi singulier que Louis Ménard, dont les <em>Rêveries d'un païen mystique</em> demeurent un fort curieux témoignage. </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Par contre, pour aborder la mythologie «barbare», j’oserai dire qu’il faut déjà posséder la foi. Non la croyance en un dogme et encore moins la soumission à une chapelle, mais un élan de l’âme vers un ailleurs que les anciens situaient dans cette ultima Thulé aux limites septentrionales du monde connu.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Aborder l’univers spirituel nordique, dont la mythologie n’est qu’un aspect, ne saurait être un passe-temps ou une curiosité, mais une découverte et une quête, que certains ont naguère comparé à la recherche du Graal. Mais sans la mystique, le Graal n’est qu’un gobelet. Dans cette optique, le retour à la foi nordique peut fort bien se passer de Thor, d’Odin ou de Frey, qui apparaissent bien davantage comme des figures que comme des idoles. Il ne faudrait pas trop abuser de l’opposition Nord-Sud, même si ce réductionnisme simplificateur a de quoi séduire les naïfs. Pendant très longtemps, des préjugés méridionaux ont cherché à rendre encore plus obscures les légendes septentrionales. Répondre par d’autres mépris serait d’autant plus stupide qu’il existe une indéniable similitude religieuse entre le monde scandinave et le monde hellénique, entre l’univers germain et l’univers romain. Les recherches de Georges Dumézil sur la tripartition ont lumineusement démontré la parenté des<span class="apple-converted-space"> </span>peuples indo-européens. Opposer en un affrontement absolu le Sud et le Nord aboutit à gravement mutiler un héritage commun. Il est bon de le rappeler au seuil d’un livre qui veut justement mettre en lumière des dieux maudits, ce qui ne veut pas dire rejeter dans l’obscurité des dieux plus aimables et plus aimés.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Tout familier de la mythologie méditerranéenne ne trouvera pas dans la mythologie scandinave un climat sensiblement différent. Passé le premier moment de surprise provoqué surtout par la consonance de noms inhabituels a qui n’est pas familiers des langues germaniques, tout s’éclaire. Les comparaisons sautent aux yeux, tellement évidentes qu’il n’est pas nécessaire ici d’y insister bien longtemps. Apollon et Balder ne sont pas des ennemis mais des frères, au moins des cousins. Pour les sectaires de la culture classique, les dieux hyperboréens se confondent plus ou moins avec les divinités lapones. Il serait tout aussi stupide d’identifier les dieux hellènes avec les démiurges levantins. Et il faudra bien réconcilier un jour les dieux celtes<span class="apple-converted-space"> </span>et les dieux slaves, écartelés dans la fragile mémoire de nos peuples d’Europe.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Que l’on ne s’y méprenne pas. J’ai voulu rendre la vie aux dieux maudits d’Asgard non pas parce qu’ils seraient «supérieurs», mais surtout parce qu’ils restaient «maudits», c’est-à-dire, par un singulier paradoxe, à la fois méprisés et ignorés. Depuis un millier d’années, il y a eu «déicide» au nord de notre continent. Et en ce domaine, l’Université a longtemps pris la relève de l’Église. Il ne s’agit donc pas ici de vengeance, mais de justice. Au dieu unique, qui les a naguère vaincus, répondent enfin les dieux différents. Ceux-ci ont longtemps été maltraités par l’histoire, sans doute parce qu’ils étaient les plus purs, comme figés dans la glace d’une lointaine patrie. De la mythologie scandinave, la plupart des Français ne connaissent guère que la chevauchée des Valkyries, qu’ils imaginent d’ailleurs à travers la transposition lyrique et déjà «méridionale» (ou si l’on veut «classique») des opéras de Richard Wagner. C’est tout juste s’ils font le rapprochement Wotan-Odin, à l’instar de la<span class="apple-converted-space"> </span><em>comparaison</em><span class="apple-converted-space"> </span>Zeus-Jupiter rabâchée sur les bancs du lycée. Le crépuscule des dieux – que les Nordiques nomment <em>Ragnarok</em><span class="apple-converted-space"> </span>– n’est pour eux qu’un roulement de timbales qui fait frissonner les nuages de toile peinte. Hors cela, tout n’est qu’obscurité.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Il y a plus grave que la niaiserie et c’est la trahison. On a posé la question tout en fournissant déjà la réponse : cette mythologie nordique ne serait-elle pas néfaste, puisqu’on a vu s’abreuver a sa source les apôtres d’un pangermanisme qu’il convient aujourd’hui de remiser au magasin des accessoires du théâtre européen ? Une telle calomnie prouve une méconnaissance totale de l’univers mental ou s’est épanouie la<span class="apple-converted-space"> </span>littérature<span class="apple-converted-space"> </span>nordique primitive. Dans cette Islande de la haute époque médiévale, sur la terre des glaciers et des volcans, va naître le premier parlement du monde ! Cet<span class="apple-converted-space"> </span><em>Althing</em>, qui réunit tous les hommes libres, impose le respect de la loi commune, c’est-à-dire l’ordre, sans lequel il ne saurait y avoir de liberté. De ces païens islandais, les voyageurs étrangers ont pu dire, stupéfaits : «<strong>Ils n’ont pas de roi, seulement une loi</strong>». Aucune nation n’a été plus rebelle au totalitarisme politique ou religieux que ce peuple de l’Atlantique nord, longtemps fidèle au souvenir de ceux des leurs qui avaient fui la dictature des premiers monarques norvégiens.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Sur cette Islande – que l’on peut sans démesure nommer Île sacrée du Nord – va surgir, comme floraison a la fonte des neiges, une prodigieuse littérature héroïque et mystique, dont la puissance, l’originalité et la grandeur séduisent tous ceux qui la découvrent. Les récits, plus ou moins contemporains de l’âge viking, que l’on nomme sagas et ou s’entremêlent les travaux champêtres, les batailles sanglantes et les navigations hasardeuses, sont désormais de mieux en mieux connus hors du monde scandinave. Il s’en dégage un certain nombre de figures héroïques devenues aujourd’hui assez familières à défaut d’être encore exemplaires.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">Le monde des dieux est moins connu que celui des héros. Il apparaît plus abrupt et les textes qui l’évoquent se dressent comme de hautes falaises au-dessus de rivages désolés. Il est difficile d’y aborder et bien davantage encore de les gravir. Ces textes sont essentiellement constitués par les<span class="apple-converted-space"> </span><em>Eddas</em><span class="apple-converted-space"> </span>et par un ensemble de poèmes, dont on peut supposer qu’ils ne représentent que les fragments d'une immense littérature engloutie, un peu comme le sommet de ces icebergs qui émergent de l’océan et dont les trois quarts disparaissent sous les flots glacés.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 7.5pt;">On a coutume, en l’opposant aux sagas, de parler de l’<em>Edda</em>. En réalité ce mot désigne deux réalités assez différentes. D’une part, l’<em>Edda</em><span class="apple-converted-space"> </span>de Snorri Sturluson, rédigée vers 1230, et qui comprend entre autres, sous le nom de <em>Gylfaginning</em>, ce que Régis Boyer nomme très justement «un véritable manuel d’initiation à la mythologie nordique destiné aux jeunes poètes». Quant à l’<em>Edda</em><span class="apple-converted-space"> </span>anonyme, dite aussi<span class="apple-converted-space"> </span><em>Edda poétique</em><span class="apple-converted-space"> </span>ou<span class="apple-converted-space"> </span><em>Edda ancienne</em>, elle restitue une très ancienne tradition orale qui fut, elle aussi, recueillie au début du XIIIème siècle, mais contient de très nombreux passages archaïques, assez bien préservés de toute influence chrétienne. Il faut rappeler quand même, pour dater toute cette aventure spirituelle, que l’Islande s’est convertie à la<span class="apple-converted-space"> </span>religion<span class="apple-converted-space"> </span
Kurganhttp://fierteseuropeennes.hautetfort.com/about.htmlOf Moonlords and Sunwheelwarriorstag:fierteseuropeennes.hautetfort.com,2012-07-27:47918152012-07-27T10:53:00+02:002012-07-27T10:53:00+02:00 Boutique Fiertés Européennes : ASES : « Of Moonlords...
<p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ff0000; font-size: small;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Boutique Fiertés Européennes : </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">ASES : « Of Moonlords and Sunwheelwarriors » </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 1pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: small;">( CD /<strong> </strong>2004 / France )</span><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Sonnez les carnyx!!!! Le clan des Ases reprend les armes pour la troisième fois !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Oubliez toutes leurs précédentes productions car il y a eu du changement : tout d'abord la boîte à rythmes disparaît au profit d'une vraie batterie qui martèle (enfin !!!) dignement ces neuf hymnes païens scandés par un Necros en grande forme qui a modifié son chant black pour des sonorités plus graves, parfois doublé par des chœurs épiques comme sur "The Call of the Emperor". </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En effet si Ases officie toujours dans un black brutal pouvant rappeler à certains, <strong>ENTHRONED</strong> ou <strong>MARDUK</strong>, de nombreux breaks mid-tempo viennent marquer une pause entre les déluges de violence et renforcer cette atmosphère païenne voire mélancolique à la manière d'un <strong>TAAKE </strong>par des riffs accrocheurs bourrés de feeling. Tout en restant structuré et cohérent, le black épique de ASES bénéficie d'un très bon son, ce qui se fait rare de nos jours pour une autoproduction. Enfin, le tout est mis en valeur par un bel artwork, qui aide l'auditeur à pénétrer dans ce monde sauvage et tumultueux.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Au milieu de la bataille, dominant le bruit du fer qui s'entrechoque et les cris des guerriers, une clameur s'élève au-dessus des gémissements des mourants, celle des Ases qui viennent grâce à "Of Moonlords And Sunwheelwarriors" s'octroyer la suprématie dans leur style musical. Vae victis ! » ( Chronique umpruntée à <a href="http://www.obskure.com/">Obsküre webzine</a> )…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 2pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">TARAN Productions / 9 titres – 47 mns : <strong>10 €uros. </strong><span style="color: #ff0000;">/ disponible.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong> </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; color: blue; font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><iframe width="349" height="236" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/cGhYC_ld6xs?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> <span style="font-family: Verdana; color: blue; font-size: 10pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><iframe width="310" height="221" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/cdjoYT_wnwA?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></span></p>