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LES AGENTS DE LA SÉCURITÉ PRIVÉE POURRONT ÊTRE ARMÉS
tag:pdf31.hautetfort.com,2018-01-01:6012980
2018-01-01T08:54:00+01:00
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Publié par Guy Jovelin le 01 janvier 2018 Les agents de la sécurité privée...
<p>Publié par Guy Jovelin le 01 janvier 2018</p><div class="chapeau"><h3 class="access" style="text-align: justify;">Les agents de la sécurité privée pourront être armés à partir du 1er janvier 2018, avec selon les cas le droit d'être doté d'une matraque, bombe lacrymogène, voire une arme, selon un décret publié dimanche au Journal officiel. </h3></div><div class="entry-content instapaper_body"><br id="sep_para_1" class="sep_para access" /><div id="para_1" class="para_23178656 resize"><div class="photo shadow left"><a title="Les agents de la sécurité privée pourront être armés" rel="https://www.parti-de-la-france.fr/photo/art/grande/19207524-23178656.jpg?v=1514727153&ibox"><img class="not-responsive" style="float: left;" title="Les agents de la sécurité privée pourront être armés" src="https://www.parti-de-la-france.fr/photo/art/default/19207524-23178656.jpg?v=1514727159" alt="Les agents de la sécurité privée pourront être armés" /></a></div><div class="texte"><div class="access firstletter"><div class="art-text"><span style="font-size: 10pt;">Très attendu dans l'univers de la sécurité privée, ce texte est la traduction réglementaire d'une disposition de la loi sur la sécurité publique du 1er mars 2017, votée sur fond de menace terroriste sous le précédent quinquennat et qui a assoupli les règles de légitime défense pour les policiers. </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Les agents de protection rapprochées pourront désormais être armés quand ils "assurent la protection d'une personne exposée à des risques exceptionnels", précise le décret. </span><br /><span style="font-size: 10pt;">De leur côté, les agents de sécurité privée ou vigiles pourront eux aussi être dotés d'armes de poing s'ils exercent leur activité dans des circonstances, définies par le préfet, qui les exposent à "un risque exceptionnel d'atteinte à leur vie". </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Si tel n'est pas le cas et sous certaines conditions, ces agents pourront utiliser des armes non létales ("matraques de type bâton de défense ou tonfa, matraques ou tonfas télescopiques ou les générateurs d'aérosols incapacitants ou lacrymogènes"). </span><br /><span style="font-size: 10pt;">En février, lors des débats sur la loi sécurité publique, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) s'était émue qu'on autorise à être armés des agents "dont les modalités de sélection, de formation et d'encadrement (sont) très éloignées de celles prévalant pour les agents des forces de l'ordre". </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Elle avait également critiqué l'absence de "chaîne de commandement centralisé" ou de "déontologie". Selon la CNCDH, "un tel mouvement est propice à la banalisation d'une présence armée dans l'espace public, propre à modifier le rapport social aux armes". </span></div><div class="art-text"><br /><span style="font-size: 10pt;">31/12/2017 12:16:10 - Paris (AFP) - © 2017 AFP</span><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></div></div></div></div></div></div>
Gaëlle Mann
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Une puissantes mafia des mers
tag:gaelle.hautetfort.com,2008-04-05:1549854
2008-04-05T17:44:39+02:00
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Les pirates somaliens, dont certains ont pris d'assaut vendredi un voilier...
<p><strong>Les pirates somaliens, dont certains ont pris d'assaut vendredi un voilier de luxe français, opèrent en redoutables gangs bien organisés et armés, à partir de côtes et de ports que personne ne contrôle, soulignent des experts.<br /> <br /> Au cours des années, à la faveur de l'anarchie qui règne en Somalie depuis plus de vingt ans, de puissantes bandes se sont constituées, souvent à partir de familles de pêcheurs, qui représentent désormais un péril majeur pour la navigation dans la région.<br /> <br /></strong> «C'est une puissante mafia des mers», estime le Français Olivier Hallaoui, de la société française de sécurité maritime Secopex.</p> <div class="pubBox"><script type="text/javascript"> //<![CDATA[ sas_pageid='2358/16838'; // Page : manchettepub/leparisien.com/articles_faitsdivers sas_formatid=1278; // Format : rectangle 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); //]]> </script> <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/2358/16838/1278/S/3987261276/?" type="text/javascript"> </script></div> <p>«Ce sont le plus souvent des pêcheurs reconvertis au grand banditisme, des clans, des milices locales qui se sont aperçus que c'était un business très rentable, à cause des rançons versées presque à tous les coups par les armateurs des navires détournés. Ils se sont marinisés».<br /> <br /> «Ils ont des GPS, des moyens modernes de communication et des armes lourdes. Et surtout, ils tirent sans sommations», ajoute-t-il. Avec la multiplication des actes de piratage au large de la Somalie, le Bureau international maritime, qui gère le centre anti-piraterie basé à Kuala Lumpur, recommande depuis plusieurs années de ne pas croiser à moins de 200 milles nautiques (plus de 370 km) des côtes.<br /> <br /> Mais les gangs de pirates modernes ont trouvé la parade: ils opèrent au large, a expliqué à l'AFP l'américain Michael Wall. Cet ancien officier de l'US Navy est aujourd'hui l'un des dirigeants de la société privée de sécurité maritime Tactical Solutions Partners, basée à Glen Burnie dans le Maryland.<br /> <br /> «<strong>Souvent, ils sont à bord d'un cargo-mère, très loin des côtes, avec à bord de nombreuses barques plus petites. Ils se font passer pour des pêcheurs et attendent leurs proies</strong>». Les équipes d'abordage sont en général d'une quinzaine d'hommes, armés de Kalachnikovs et de lance-roquettes, mais «ils peuvent se grouper et opérer à plus de cents», ajoute M. Wall.<br /> <br /> Alors que traditionnellement, les pirates se contentaient de monter à bord et de voler l'argent et les valeurs de l'équipage, les bandes somaliennes se sont aperçues qu'elles pouvaient gagner beaucoup plus d'argent en rançonnant les armateurs et les propriétaires.<br /> <br /> «Ils ont des ports, des zones de mouillage contrôlées par des bandes armées où ils savent que personne n'ira jamais les déranger», ajoute Olivier Hallaoui. «Ils y planquent leurs captures et lancent les négociations». Le 1er février, un remorqueur danois commandé par un officier britannique, en route pour l'extrême-orient russe, a ainsi été capturé dans ce secteur. Il a été gardé pendant 47 jours, jusqu'à sa libération près du village de Eyl, dans la région semi-autonome du <strong>Puntland</strong>.<br /> <br /> Selon le ministre des Ports et de la Pêche du Puntland, <strong>Ahmed Said Awnur</strong>, une rançon de 700.000 dollars avait été versée. Face à ce danger, la première parade «est d'éviter de passer par là, si on le peut», ajoute M. Hallaoui. «Nous avons récemment envoyé à bord d'un vaisseau français deux personnes, des fusiliers marins bien expérimentés, qui ont accompagné le navire pendant tout son périple dans la zone dangereuse».</p>