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2024-03-29T00:47:57+01:00
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Une salamandre sur le blason de la ville du Havre
tag:passiongenealogie.hautetfort.com,2023-10-01:6454519
2023-10-01T09:15:00+02:00
2023-10-01T09:15:00+02:00
On la retrouve partout où le roi François Ier (1494-1547) a laissé sa trace,...
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">On la retrouve partout où le roi François Ier (1494-1547) a laissé sa trace, généralement couchée sur un lit de flammes. Dans toutes les résidences royales, aux châteaux de Blois, de Chambord, de Fontainebleau, et.... sur le blason de la Ville du Havre !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6465190" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://passiongenealogie.hautetfort.com/media/01/01/2324406714.jpg" alt="salamandre 00.jpg" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" align="JUSTIFY"><em>Salamandre royale avec sa devise au château d’Azay-le-Rideau</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">La salamandre, c' est un petit amphibien totalement inoffensif. Sorte de petit lézard long d'une douzaine de centimètres, de couleur noir tacheté de jaune-orangé, en cas d'attaque, elle se défend en sécrétant un venin toxique à partir de glandes situées à l'arrière du cou, un poison puissant capable de tuer un chien.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6465191" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://passiongenealogie.hautetfort.com/media/01/00/3085666314.jpg" alt="salamandre 01.jpg" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Objet à la fois de peur et de légendes, on lui prête depuis les temps les plus reculés l'étrange capacité de survivre dans les flammes ce qui la rend à la fois invulnérable et diabolique. Cette croyance a pour origine le fait qu'elle hiberne souvent accrochée à des souches d’arbres. L'hiver, lorsqu’on prenait ces souches pour les brûler, on pouvait la voir s’échapper bien vivante des flamme, protégée par sa peau humide pendant le temps nécessaire pour se réveiller et s’enfuir !</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">La salamandre va redorer son blason à la Renaissance, grâce à François Ier ou plus sûrement à sa mère, la reine Louise de Savoie (1476-1531). En effet, le roi n'a qu'une dizaine d'années et « n'est » encore que le Duc d’Angoulême quand, vers 1504, il va étrangement choisir comme emblème la salamandre « maîtresse des éléments », symbole de résistance,<span lang="fr-FR"> d'immortalité, de force, de justice, de sagesse et de tempérance</span>, qui naît dans l'eau, vit sur terre et maîtrise le feu, et décider qu'il ornera désormais les armoiries des Valois.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">L'animal mythique est alors accompagné de cette maxime « Notrisco al buono stingo el reo » ce que l'on peut traduire par « je me nourris du bon (feu) et j'éteins le mauvais », illustrant sans doute que la foi chrétienne (le bon feu) pouvait éteindre les flammes de l’Enfer (le mauvais feu) et que la vertu ne se laisse pas consumer par le feu de la cupidité et de la luxure.</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">Au fil du temps, la formule évolue en « Nustrico et extinguo » ( (Je m'en nourris et je l'éteins ). Cette là encore aujourd'hui la devise de la ville du Havre, laquelle a été fondée par François Ier en 1517.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6465192" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://passiongenealogie.hautetfort.com/media/02/00/3442203498.jpg" alt="salamandre 03.jpg" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY">A noter que la salamandre n’est pas le seul animal à figurer sur le blason de la ville normande. En 1926, on y ajoute le lion en remplacement de l'une des trois fleurs de lys que comportait le blason à l’origine en hommage au roi Albert Ier de Belgique (1875-1934) qui séjourna dans la ville pendant la première guerre mondiale.</p>
fredlautre
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TRIBULATIONS D'UN PORTAIL CROIX-ROUSSIEN
tag:lantidote.hautetfort.com,2021-09-30:6340680
2021-09-30T09:47:00+02:00
2021-09-30T09:47:00+02:00
1 - Propriété d'une sans doute noble famille (Mazuyer). 2 - Ecole...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">1 - Propriété d'une sans doute noble famille (Mazuyer).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6298483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/918336362.jpg" alt="1 BD CROIX ROUSSE N°80 ANCIEN PORTAIL LA TOURETTE.jpg" width="487" height="627" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">2 - Ecole Normale d'Institutrices (c'est fièrement inscrit sur le fronton).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6298484" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/1097193239.jpg" alt="2 E.N..jpg" width="485" height="648" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">3 - Collège moderne (photo ©Largo43) : c'est aujourd'hui.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6298485" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/02/1296941218.jpg" alt="3 LARGO43.jpg" width="476" height="699" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">4 - L'usage change, le portail reste, avec le blason d'origine (blason impossible à lire faute d'</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">indications gravées des émaux et métaux revêtant le champ et les meubles de l'écu).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6298493" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/1808265901.jpg" alt="4.jpg" width="474" height="542" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">On trouve ça au N°80 du boulevard de la Croix-Rousse.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Une petite recherche m'apprend la véritable figure du blason Mazuyer, que "SanglierT" (je n'y peux rien : c'est l'auteur) décrit ainsi : « <em>D'azur au chevron d'or accompagné de deux étoiles d'argent en chef et d'un croissant de même en pointe</em> ». C'est peut-être vrai, je n'en sais rien.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6298826" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/354007438.png" alt="lyon,croix-rousse,collège de la tourette,école normale d'institutrices,armoiries,blason,photographie,boulevard de la croix-rousse,histoire de lyon,catherine guillot,inventaire général du patrimoine culturel région rhône-alpes" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Quoi qu'il en soit, si je voulais chipoter, je reformulerais ainsi : « <em>D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles à cinq rais d'argent et en pointe d'un croissant </em>["montant" est facultatif] <em>du même</em> ». Le casque juché sur le chef de l'écu est peut-être d'un baron. Avec de bons yeux, on distinguera un pélican qui s'ouvre le flanc pour nourrir ses petits. Avec une loupe à fort grossissement, on lira la devise : « NON MIHI SUM NATUS » ("Je ne suis pas né pour moi-même"). On admettra que ça change tout, n'est-ce pas.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">********</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Un peu d'histoire pour les amateurs (merci à Mme Catherine Guillot, Conservatrice du Patrimoine, auteur du texte qui suit).</span></p><h1 style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="color: windowtext;">Le Portail de la Tourette à Lyon : un témoignage des demeures champêtres de la Croix-Rousse.</span><span style="color: #444444;"> </span><span style="color: #111111;">Intégré en 1888 à l’école normale d’institutrices, devenue successivement institut de formation des maîtres puis collège, le portail de la Tourette demeure un des ultimes témoignages des clos champêtres situés à la Croix-Rousse.</span></span></h1><h1 style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><u><span style="color: #111111;">Ses origines</span></u></span></h1><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">Les possesseurs successifs du tènement de la Tourette ont été identifiés par Irénée Morel de Voleine, dont la documentation a été enrichie par René Mazuyer dans les années 1930 et donnée aux archives départementales du Rhône en 1947. L’origine de la propriété, située sur le territoire de Maljulin, remonte au XIVe siècle ; celle du portail au 2e quart du XVIIe siècle à la suite de la vente en 1627 par Marguerite Dallier, veuve de Jacques Teste, de la propriété à Jehan Mazuyer. Outre la présence d’une demeure, le terrain est alors essentiellement couvert de vignes.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">Arborant les armes des Mazuyer, le portail a dû être édifié peu de temps après son acquisition par cette famille. En effet, en 1628, Jehan Mazuyer a obligation de clore sa propriété de la Tourette, située près des remparts, et c’est sans doute à cette occasion que le portail est érigé. Contrairement à sa situation actuelle, l’édicule était placé entre deux corps de bâtiments. Le terrain demeure propriété de la famille (sous le nom de Parfait, puis de Favier) jusqu’en 1793 au moins, avant sa division en plusieurs lots. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong><u><span style="font-size: 14.0pt; color: #111111;">Un motif pour les artistes de la fin du XIXe siècle</span></u></strong></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">En 1878, le portail attire l’attention d’un artiste soucieux du patrimoine lyonnais ancien, Charles Tournier, qui en réalise un dessin, puis une eau-forte en avril 1878, éditée par Mademoiselle Giraud à Lyon. Une annotation portée sur le dessin localise le portail au 1 rue de la Tourette. En 1883, cette gravure vient illustrer un article consacré au portail dans <em>Lyon Revue</em> du 30 septembre, signé J.J. Grisard. En 1885, Claude-Louis-Bon Morel de Voleine réalise des photographies du portail. Huit ans plus tard, Tournier reprend l’eau-forte dans la première livraison du <em>Recueil d’archéologie lyonnaise</em>, dessiné d’après nature, publié par série de cinq gravures à partir de 1891 ; l’imprimeur Wulliam édite également l’estampe séparément.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">Le dessinateur diffuse ainsi une vision du portail antérieure à la construction de l’école normale d’institutrices (1884-1888) et en varie les éléments pittoresques : jeune femme et enfant, couple assis sur un banc sur le dessin, vide de tout personnage, ou, substitut du spectateur, couple de dos au seuil des lieux, sur les différents états de l’eau-forte. Dans ses représentations, il supprime la grille qui fermait le portail et invite à découvrir la propriété, sentiment frustrant pour le spectateur d’aujourd’hui puisqu’il n’existe pas de représentation précise figurée des jardins et de la demeure.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">La photographie s’empare également du motif du portail avant son démantèlement : le fonds Sylvestre de la bibliothèque municipale et les fonds de photographies des archives municipales et départementales en témoignent. La végétation qui se multiplie sur les parties hautes confère une note romantique : le portail commence à disparaître sous la glycine.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><strong><u><span style="font-size: 14.0pt; color: #111111;">D’une disparition probable à une recréation</span></u></strong></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">En 1852, la Croix-Rousse est rattachée à Lyon et les fortifications démantelées en 1865. A leur emplacement est aménagé le boulevard de la Croix-Rousse ; des édifices publics sont projetés afin de lui assurer un aspect monumental. En 1879, la formation des futures institutrices est assurée dans les locaux du clos de la Tourette. Dès 1880 est lancé le concours de l’école normale d’institutrices, concours remporté par l’architecte Philibert, dit Philippe, Geneste (1846-1938). L’école doit prendre place sur le même site, entraînant la démolition des bâtiments antérieurs.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">Malgré la diffusion de l’image du portail, sa préservation, ainsi que celle d’autres vestiges de la demeure, ne semblent pas être prioritaires. Cependant, grâce à l’intervention de Morel de Voleine et de Félix Desvernay, le portail fait néanmoins l’objet de l’attention du Conseil général, qui décide finalement de le sauvegarder.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">D’après Desvernay, le portail est en effet replacé en 1888 par Geneste comme portail de la nouvelle école, en y incluant au revers des vestiges provenant de la propriété, retrouvés en avril 1888 dans le jardin, sans doute à la suite des démolitions, par Desvernay lui-même. Des éléments, dont les plus anciens remonteraient au XVe siècle, sont ainsi intégrés au monument, créant une œuvre en partie nouvelle. La comparaison entre les photographies réalisées avant la démolition et après la reconstruction atteste de la fidélité de cette reconstitution quant à l’élévation antérieure du portail.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">Après la « réinstallation » du portail boulevard de la Croix-Rousse, ses représentations continuent à se diffuser, que ce soit par la photographie ou la presse : en particulier, <em>Le Progrès illustré</em> du dimanche 7 avril 1901 montre, dans sa rubrique « Les rues de Lyon », trois images du portail (en élévation, les armoiries et l’assemblage du revers) par le dessinateur H. Girrane.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">La reconnaissance patrimoniale du portail trouve son aboutissement en 1910, date à laquelle il est classé au titre des monuments historiques (arrêté du 22 janvier 1910). Sa représentation se répand alors sous la forme d’édition de cartes postales, notamment par la société S. Farges (S.F.) en 1913, et dans l’entre-deux-guerres.Le remontage du portail et la composition élaborée au revers par Devernay et Geneste en font une des rares reconstitutions-créations au sein du patrimoine lyonnais, dans l’esprit des antiquaires de la Renaissance et de l’Age baroque. Désormais implanté le long du boulevard de la Croix-Rousse, le portail demeure l’une des ultimes traces des clos champêtres de la Croix-Rousse non religieux et évoque les anciennes familles lyonnaises par les armoiries qu’il porte ; il est également révélateur d’une vision pittoresque du patrimoine, de l’action de sauvegarde des érudits lyonnais de la seconde moitié du XIXe siècle et d’un esprit de recréation, associant des éléments disparates provenant de l’ancienne demeure, tout en s’intégrant à la composition réalisée par Geneste pour l’école normale d’institutrices.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #111111; font-family: 'times new roman', times, serif;">Le chantier de reconversion de l’institut de formation des maîtres en collège en cours depuis 2010 va permettre la restauration du portail, grâce aux échanges entre le Conseil général du Rhône et le service territorial de l’architecture et du patrimoine (STAP).</span><span style="font-size: 14.0pt; color: #111111;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif'; color: #111111;">Catherine Guillot – conservatrice du patrimoine à l’Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes.</span></em></span></p>
Frédéric Tison
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De gueules à la fasce ondée d'argent, accompagnée de deux léopards d'or, armés et lampassés d'azur
tag:leslettresblanches.hautetfort.com,2017-12-30:6011506
2017-12-30T06:00:00+01:00
2017-12-30T06:00:00+01:00
Armoiries de la Seine...
<p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5743164" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leslettresblanches.hautetfort.com/media/02/01/485561401.jpg" alt="MlB.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif;">Armoiries de la Seine Maritime, dans l'allée qui longe la plage de Mers-les-Bains,<br />photographie : avril 2017.</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;">(Ah ! Comme j'aime le langage du blasonnement !)</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Les recherches de noblesse dans les Trois-Evêchés
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2016-06-29:5815151
2016-06-29T00:00:00+02:00
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Si pour bon nombre de provinces françaises les résultats des enquêtes de...
<p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/02/1987331511.jpg" id="media-5395627" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Si pour bon nombre de provinces françaises les résultats des enquêtes de noblesse sont bien connus des généalogistes, ceux des Trois-Evêchés (Metz, Toul et Verdun) sont mystérieusement restés dans l'ombre et n'avaient jamais fait l'objet d'un éclairage particulier. L'auteur tente de répondre à cette attente.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Il nous présente tout d'abord les publications et correspondances relative à "l'affaire de la noblesse dans les Trois-Evêchés" pour nous en rappeler les tenants et les aboutissants, ainsi que sa méthodologie, le dépouillement et l'analyse de toutes les sources disponibles. Il nous délivre ensuite - travail remarquable - les listes des "maintenus", les notices et la quasi-totalité des familles concernées, contenant leur identification, leur généalogie simplifiée et leurs armoiries. Familles d'ancienne chevalerie lorraine, champenoise ou luxembourgeoise, ou récent anoblis par charge, toute la noblesse des Trois-Evêchés est ainsi mise au jour avec rigueur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Cette enquête de noblesse, par sa nature inédite, fera sans aucun doute le bonheur des chercheurs, généalogistes, historiens et spécialistes des questions nobiliaires en Lorraine.</span></p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ff6600; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>‡ Les recherches de noblesse dans les Trois-Evêchés 1674-1705, Arnaud Clément, éditions Patrice du Puy, 2016, 179 p. (19,50 €).</strong></span></p></blockquote>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Plaques de cheminées héraldiques (fin XVe-XXe s.)
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2015-09-09:5675795
2015-09-09T00:00:00+02:00
2015-09-09T00:00:00+02:00
Ce fort volume étudie particulièrement les plaques - encore appelées...
<p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/3569607556.jpg" id="media-5140456" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Ce fort volume étudie particulièrement les plaques - encore appelées "taques" en Lorraine - armoriées, hors celles aux armes de France. Dès l'apparition des premières plaques de cheminée, probablement à la fin du XVe siècle, les armoiries se sont emparées de leur surface comme elles participent de tous les décors dont celui des cheminées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">L'auteur aborde l'histoire des techniques dans les forges avec une étude sur les prix, le transport et le marché des contrecoeurs dont celui des Maisons royales. Il décrit aussi le rôle des ornemanistes et sculpteurs sur bois qui créeront des modèles qui, imprimés dans le sable, donneront naissance à la plaque de fonte moulée. Enfin, il analyse avec érudition les subtilités des représentations héraldiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Mais le grand intérêt de cet ouvrage réside dans le catalogue de 683 plaques de cheminée et modèles en bois, des XVIe au XXe siècle, tous ornés d'armes dont beaucoup proviennent de Lorraine et des territoires avoisinants. L'approche chronologique du classement permet une meilleure compréhension de l'histoire et de l'évolution des décors des plaques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Un ouvrage de référence en la matière.</span></p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ff6600; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>‡ Plaques de cheminées héraldiques. Histoire d'un support métallique des armoiries - fin XVe-XXe siècle, Philippe Palasi, éditions Gourcuff Gradenigo, 2014, 318 p., ill. (69 €).</strong></span></p></blockquote>
tiniak
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lightened grin on grinding halt
tag:pavupapri.hautetfort.com,2015-05-26:5628931
2015-05-26T16:47:00+02:00
2015-05-26T16:47:00+02:00
L e soleil, le poitrail grand ouvert sur son bleu de travail, fait le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5053407" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/01/01/1881189519.gif" alt="poésie,solarium,buster keaton,rainy day,pluie,rain,fleuve,river" /></p><div style="text-align: justify;"><strong>L</strong>e soleil, le poitrail grand ouvert sur son bleu de travail, fait le fier. Il toise, dégoise; il dérange les fourmilières en se gardant bien d'y jeter pas même un regard de côté.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>I</strong>l n'a pas peur du noir, il baigne dedans, la tête couronnée de dieux éteints depuis des lustres, de gigantesques fumerolles, tandis que de sa large lèvre bave d'impétueuses coulées de lave.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>G</strong>lisse, aile noire, passant dessous en rase-motte; gargouille ton cri monoglotte et va-t-en porter vite ailleurs tes sarcasmes de charognard, que nul ne pleure.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>H</strong>ello, I love you, Modemoiselle sous ton ombrelle et des floralies d'abatis s'élevant jusqu'à ce balcon qui pommèle sous le menton que tu pointes joyeux et ferme.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>T</strong>u passes... passes comme l'âge et déjà ne sais plus marcher, sous le soleil exagéré, qu'au bras d'un dernier avantage, laborieusement amassé comme les plis de ton ravage tombent.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>E</strong>t ça décolle des parvis, les poussières, leurs armoiries et les moutons de lourds tapis qui ont déménagé hier, puisqu'elle est morte, la grand-mère; avec elle, bien des chansons.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>N</strong>aturellement allégées, des âmes vont se la donner sévère au bal étoilé des prieuses. Qu'il en fût de libidineuses, d'empathiques, de rabougries... Qu'importe ! Soleil, tu les dévores toutes ! et pour te redorer la croûte, et parce que tu es glouton.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>E</strong>h, voici mes chères nuées ! Juste comme je veux sortir, voir comme je pourrais dé-lire et le ciel à n'en plus finir, et le macadam à mes pieds.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong>D</strong>ans votre tamis nu, sans ombre et plus gris que mon gris sourire, allons ! mes songes d'antiques nadirs, porter plus loin nos vains soupirs, jusqu'au fleuve où ma poLétique réincarnée s'abreuve.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">Grinding halt</span></div><div style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span></div>
Denise
http://specialdujour.hautetfort.com/about.html
Pièce de collection?
tag:specialdujour.hautetfort.com,2014-01-26:5280535
2014-01-26T04:46:00+01:00
2014-01-26T04:46:00+01:00
Dans les boîtes que mon père m'a remises lors de son déménagement,...
<p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/1411122198.jpg" target="_blank"><img id="media-4415063" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/3851431261.jpg" alt="Arvida, 50 ans, 1926, Lucie K. Morisset, anniversaire, souvenir, pièce, blason, armoiries, devise" width="364" height="262" /></a></p><p style="text-align: left;">Dans les <strong>boîtes que mon</strong> père m'a remises lors de son déménagement, j'ai trouvé cette pièce frappée pour souligner <strong>les 50 ans de la ville d'Arvida</strong>. Les dates inscrites ne sont pas très lisibles, car la gravure est de mauvaise qualité, et on a tendance à lire 1928-1978. Ce qui n'aurait aucun sens: les historiens situent <strong>la fondation d'Arvida en 1926</strong>, l'année de son incorporation.</p><p style="text-align: left;">Mais en y regardant bien, à l'aide d'une loupe, on finit par lire: <strong>1926-1976</strong>. C'est donc dire que la pièce fut frappée <strong>un an après la fusion</strong> entre <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arvida" target="_blank">Arvida</a>, Kénogami et Jonquière, cette dernière <a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/02/2909171130.jpg" target="_blank"><img id="media-4416574" style="float: right; margin: 0.8em;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/02/1475662625.jpg" alt="arvida,50 ans,1926,lucie k. morisset,anniversaire,souvenir,pièce,blason,armoiries,devise" width="204" height="153" /></a>donnant son nom à la nouvelle ville.</p><p style="text-align: left;">Cette médaille (la photo ci-contre en montre la taille) m'apparaît donc comme le <strong>symbole </strong>sinon d'une rébellion, au moins d'une<strong> forte (et légitime) résistance </strong>de la part des autorités et des citoyens d'Arvida. Comme s'ils voulaient signifier que <strong>le nom</strong> de leur ville <strong>ne disparaîtrait pas</strong>, quoi qu'en disent les <strong>tenants, partisans et artisans</strong> de la fusion.</p><p style="text-align: left;">Comme pour renforcer le propos, les mots les mots "Prospérité Arvida Développement" (<strong>sans les accents</strong>, qu'on ne mettait pas autrefois sur les majuscules), sont gravés en demi-cercle dans la partie supérieure.</p><p style="text-align: left;">Il y a d'autres <strong>aspects intéressants</strong> de cette pièce, notamment le blason, sur lequel je crois distinguer <strong>un livre</strong> (en haut à gauche) et un <strong>lingot d'aluminium</strong>. Je n'ai pas réussi à identifier l'objet représenté à droite, <strong>peut-être un crayon</strong> ou une plume avec autre chose.</p><p style="text-align: left;">L'imagerie correspond sans doute à <strong>la devise inscrite</strong> juste au-dessous:</p><p style="text-align: center;"><strong>Artificio et Mente</strong></p><p style="text-align: left;">expression latine que l'on pourrait traduire par: "avec le corps et l'esprit" ou encore "par le labeur et par la pensée".</p><p style="text-align: left;">Voici l'autre face de la pièce:</p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/3165245013.jpg" target="_blank"><img id="media-4415088" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/00/00/1792071933.jpg" alt="Arvida, 50 ans, 1926, Lucie K. Morisset, anniversaire, souvenir, pièce, blason, armoiries, devise" width="361" height="320" /></a></p><p style="text-align: left;">Elle est posée sur le livre "<a href="http://www.celat.ulaval.ca/?page_id=1705" target="_blank">Arvida cité industrielle</a>" de <a href="http://www.celat.ulaval.ca/?page_id=1196" target="_blank">Lucie K. Morisset</a>, que j'ai <strong>emprunté</strong> à un ami à qui je dois le rendre au plus tôt (promis, L!). Un ouvrage fascinant, passionnant, superbement <strong>documenté et illustré</strong>, à lire absolument par <strong>tous ceux qui s'intéressent à Arvida</strong>.</p><p style="text-align: left;">Bien entendu, puisque ce n'est pas son propos, l'auteure ne traite nulle part du blason ni de la devise d'Arvida.</p><p style="text-align: left;">Pourtant, le sujet <strong>m'intrigue et m'intéresse</strong>. En fouillant sur le web, je n'ai trouvé <strong>aucune référence</strong> à ces deux éléments. J'ai seulement trouvé <strong>un autre blason et une autre devise</strong> (à cette adresse: <a href="http://issuu.com/stephangarneau/docs/armorial" target="_blank">http://issuu.com/stephangarneau/docs/armorial</a>), attribués sans doute de façon erronée à Arvida:</p><p style="text-align: center;"><a href="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/01/1398401739.jpg" target="_blank"><img id="media-4415091" style="margin: 0.7em 0; border: 1px solid black;" title="" src="http://specialdujour.hautetfort.com/media/01/01/1240750906.jpg" alt="Arvida, 50 ans, 1926, Lucie K. Morisset, anniversaire, souvenir, pièce, blason, armoiries, devise" width="363" height="240" /></a></p><p style="text-align: left;">D'où cela vient-il? <strong>Mystère et boule de gomme!</strong></p><p style="text-align: left;">Je ne sais pas non plus à <strong>combien d'exemplaires</strong> a été frappée cette pièce commémorative, mais elle est peut-être<strong> rare, unique, précieuse. </strong>Ou pas du tout.</p><p style="text-align: left;">Mais peu importe: je l'aime bien.</p><p style="text-align: left;"> </p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
MON ANTHOLOGIE MONTAIGNE
tag:lantidote.hautetfort.com,2013-07-06:5114679
2013-07-06T09:00:00+02:00
2013-07-06T09:00:00+02:00
COUPLE D'INDUSTRIELS, PAR AUGUST SANDER ***...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4171218" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/1736049054.jpg" alt="COUPLE INDUSTRIELS.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">COUPLE D'INDUSTRIELS, PAR <strong><span style="text-decoration: underline;">AUGUST SANDER</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">***</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Je pioche dans mon anthologie personnelle des <span style="text-decoration: underline;">Essais</span> de Montaigne : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Je suis dégoûté de la nouvelleté, quelque visage qu’elle porte, et ai raison, car j’en ai vu des effets très-dommageables</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> » (I, XXIII, <span style="text-decoration: underline;">De la coutume et de ne changer aisément une loi reçue</span>). Cette pathologie tout uniment avouée porte un nom savant : c’est le misonéisme, c’est-à-dire la haine de tout ce qui est nouveau. S'il recevait comme nous sur le crâne le déluge de nouveau dont tous les marchands de la terre et autres planètes voisines nous assaillent, dans quel état respiratoire se trouverait-il ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">J’aime bien ceci : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Tout ainsi qu’en l’agriculture les façons qui vont avant le planter sont certaines et aisées, et le planter même ; mais depuis que ce qui est planté vient à prendre vie, à l’élever il y a une grande variété de façons et difficulté : pareillement aux hommes, il y a peu d’industrie à les planter ; mais, depuis qu’ils sont nés, on se charge d’un soin divers, plein d’embesognement et de crainte, à les dresser et nourrir</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> » (I, XXVI, <span style="text-decoration: underline;">De l’institution des enfants</span>). Messieurs et bien chers frères, sachons rester humbles : pour ce qui est des hommes, "il y a peu d'industrie à les planter". Il n'a malheureusement pas tort. Heureusement, il dit quelque part ailleurs : « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Madame, j'espère que vous avez eu autant de facilité à le faire sortir que de plaisir à le faire entrer</em></span> » (cité de mémoire).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Au sujet du « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">devoir conjugal</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> », Montaigne conseille aux maris la modération sexuelle « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">à l’accointance de leur femme </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">». Car « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">il y a de quoi faillir en licence et débordement </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">», dont il craint les pires dommages. Et il conclut sur ce point : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Qu’elles apprennent l’impudence au moins d’une autre main. Elles sont toujours assez éveillées pour notre besoin. Je ne m’y suis servi que de l’instruction naturelle et simple. (…) Certaines nations, et entre autres la Mahumétane, abominent la conjonction avec les femmes enceintes ; plusieurs aussi, avec celles qui ont leurs flueurs</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> » (I, XXX, <span style="text-decoration: underline;">De la modération</span>). Le Kama-Sutra débridé, ce n'est pas son affaire, on a bien compris. Mais "qu'elles apprennent l'impudence d'une autre main" ! Franchement, il a de ces formules ! Tout le monde aura compris "flueurs", je pense.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Montaigne décrit ainsi son blason : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Je porte d’azur semé de trèfles d’or, à une patte de lion de même, armée de gueules, mise en face </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">» (I, XLVI, <span style="text-decoration: underline;">Des noms</span>). Traduction de l’héraldique, qui est un langage, un art et une science : sur fond bleu, un champ de trèfles jaunes, sur lequel est posé horizontalement une patte de lion dont les griffes sont rouges, comme le montre l’illustration. Je ferai éventuellement quelque chose sur le langage du blason, m'étant arrivé de voir mes modestes propos publiés dans de modestes revues modestement savantes.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4171225" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/02/299024176.gif" alt="BLASON MONTAIGNE.gif" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Montaigne n’aimait pas la nouveauté (voir plus haut), ce qui lui faisait parfois manquer singulièrement de flair : au combat, il aime mieux se fier à la qualité de son épée (et de son bras) qu’au « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">boulet qui échappe de notre pistole, en laquelle il y a plusieurs pièces, la poudre, la pierre, le rouet, desquelles la moindre qui viendra à faillir, vous fera faillir votre fortune</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». Il ajoute pour faire bonne mesure : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">et sauf l’étonnement des oreilles, à quoi désormais chacun est apprivoisé, je crois que c’est une arme de fort peu d’effet, et espère que nous en quitterons un jour l’usage</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». Comme quoi, mon Mimi (Montaigne se prénomme Michel, nobody's perfect), tout le monde peut se tromper : que dirais-tu si tu lisais nos journaux, entre les écoliers américains abattus par dizaines de milliers, les escrocs politiques français par centaines de milliers, les rebelles syriens par millions et les journalistes russes sous le règne de Poutine par milliards ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">J’aime bien l’anecdote suivante, concernant une de ses amies, que Montaigne rapporte dans <span style="text-decoration: underline;">De l’ivrognerie</span> (II, II) : la dame est veuve et chaste. Un beau jour, catastrophe, horreur, enfer et damnation, elle est enceinte, il n’y a pas de doute. Bravant le risque de la honte, elle fait demander au coupable, par le biais du curé en chaire, de se dénoncer, promettant de lui pardonner « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">et, s’il le trouvait bon, de l’épouser. Un sien jeune valet de labourage, enhardi de cette proclamation, déclara l’avoir trouvée, ayant bien largement pris son vin, si profondément endormie près de son foyer, et si indécemment, qu’il s’en était pu servir sans l’éveiller. Ils vivent encore mariés ensemble </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">». Je traduis « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>indécemment</em></span> » par « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>le cul à l'air</em></span> » ...ou pire. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ah le vin ! Je note ici que ce n’était pas un valet de pâturage, mais de labourage : comme dit la chanson : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Emmener sa femme au champ pour la…bourer</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». C’est peut-être à cela que Sully pensait, en évoquant les mamelles de la France, allez savoir ? Montaigne achève ainsi une digression où il est question de son père (« <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Pour un homme de petite taille, plein de vigueur et d'une stature droite et bien proportionnée</em></span> ») : « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Revenons à nos bouteilles</em></span> ». </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Et cette autre histoire gaillarde, où il conte « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">le bon mot que j’appris à Toulouse, d’une femme passée par les mains de quelques soldats : Dieu soit loué, disait-elle, qu’au moins une fois en ma vie je m’en suis soûlée sans péché </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">» (II, III, <span style="text-decoration: underline;">Coustume de l’île de Cea</span>). J'adore ce cri du coeur : "Je m'en suis soûlée sans péché !". Presque une apologie du viol, vous ne trouvez pas ? On ne risque pas de trouver ces quelques histoires dans Lagarde et Michard. On va peut-être dire que je les choisis exprès ? Et moi, impavide, je rétorque : « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Ben tiens, je vais me gêner !</em></span> ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Maintenant, je voudrais m’adresser à tels grands-pères de ma connaissance, qui se mettent à fondre comme beurre en casserole chaude et deviennent gagas quand le petit-fils les regarde dans les yeux, grave comme un pape le jour de la messe de Pâques : grands-pères fondus et gagas, lisez donc le chapitre VIII du Livre II des <span style="text-decoration: underline;">Essais</span> de Montaigne. Son titre ? <span style="text-decoration: underline;">De l’affection des pères aux enfants</span>. Il me semble que c’est en mesure de décoiffer quelques chauves. Montaigne s’adresse (respectueusement) à madame Geoffroy d’Estissac :</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4171478" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/00/1798802177.jpg" alt="BEBE 1 DINGO 33.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">« </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Comme, sur ce sujet de quoi je parle, je ne puis recevoir cette passion de quoi on embrasse les enfants à peine nés, n’ayant ni mouvement en l’âme, ni forme reconnaissable au corps, par où ils se puissent rendre aimables. Et ne les ai pas soufferts volontiers nourris près de moi. Une vraie affection et bien réglée devrait naître et s’augmenter avec la connaissance qu’ils nous donnent d’eux ; et lors, s’ils le valent, la propension naturelle marchant du même pas que la raison, les chérir d’une amitié vraiment paternelle ; et en juger de même, s’ils sont autres, nous rendant toujours à la raison, nonobstant la force naturelle</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». J'insiste sur "s'ils le valent". En clair : si le bébé montre en grandissant qu’il mérite notre affection, allons-y, mais s’il ne la mérite pas, n’y allons pas. Autrement dit : c’est au gamin de prouver qu’il mérite d’être aimé. Que penserait Montaigne de l'actuelle divinisation de l'enfant ? </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4171479" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/391556826.jpg" alt="BEBE 2 DINGO 33.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">CES DEUX VIGNETTES SONT TIRÉES DE <span style="text-decoration: underline;">DINGODOSSIERS 1</span>, DE GOSCINNY ET GOTLIB</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Mais ce n’est pas fini. Il conclut même très fort : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Il en va fort souvent au rebours ; et le plus communément nous nous sentons plus émus des trépignements, jeux et niaiseries puériles de nos enfants, que nous ne faisons auprès de leurs actions toutes formées, comme si nous les avions aimés pour notre passe-temps, comme des guenons, non comme des hommes</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». Ce n’est peut-être pas gentil pour les guenons. Notez que Montaigne ne s’exclut pas de la réaction niaise de l’adulte face au bébé. Peut-être même qu’il s’agace de réagir ainsi. Eh oui, ma pauvre dame, on ne fait pas toujours comme on veut. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi, aux grands-pères de ma connaissance !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html
D'Alérions en Alérions, dix siècles d'images héraldiques lorraines
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2012-10-12:4855571
2012-10-12T00:00:00+02:00
2012-10-12T00:00:00+02:00
Les armoiries sont des emblèmes en couleur appartenant à un personnage,...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/3097685281.jpg" target="_blank"><img id="media-3777263" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/2240318646.jpg" alt="alérions.jpg" /></a>Les armoiries sont des emblèmes en couleur appartenant à un personnage, une famille ou une collectivité et dont les caractéristiques sont soumises aux règles des blasons. Ces emblèmes apparaissent au cours du XIIe siècle au sommet de la hiérarchie nobiliaire et sont ensuite adoptés par l'ensemble de la société médiévale aux XIIIe et XIVe siècles.</p><p style="text-align: justify;">La Lorraine n'échappe pas à ce phénomène, comme en témoigne la soixantaine de "monuments" héraldiques présentés dans ce premier ouvrage de référence sur le sujet. Ces "monuments" héraldiques évoquent l'histoire de la région au cours de près de dix siècles : du sceau du duc Simon II (1176-1206) où apparaissent pour la première fois les armes de Lorraine jusqu'au vase de Daum qui, évoquant le souvenir de Jeanne d'Arc, fait écho au ressentiment de l'annexion de 1870.</p><p style="text-align: justify;">Entre ces deux images sont également présentés des feuillets firés d'armoriaux, de recueils généalogiques et de livres d'heures, mais aussi de lettres d'anoblissement, des sceaux, des monnaies, des monuments funéraires, des vitraux... Chaque document est accompagné d'une description des armoiries représentées, qui précise aussi le contexte de la réalisation.</p><p style="text-align: justify;">Comme le précise l'auteur, l'ouvrage ne constitue pas un armorial des grands personnages, des familles ou des villes et bourgs de Lorraine. Il s'agit plutôt d'un vaste panorama des différents types de blasons, armoiries et sceaux les plus "emblématiques" de Lorraine. Une intéressante introduction présente les grands principes de l'art héraldique.</p><p style="text-align: justify;">L'auteur, Jean-Christophe Blanchard, est docteur en histoire médiévale de l'Université de Lorraine. Il a réalisé en 2008 une thèse sur <em>L'Armorial d'André de Rineck</em>.</p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ffff00;"><strong>‡ D'Alérions en Alérions. Dix siècles d'images héraldiques lorraines, Jean-Christophe Blanchard, éditions Gérard Louis, 2012, 155 p., ill. (39 €).</strong></span></p></blockquote>
Loup
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Les armoiries de Saint-Nazaire
tag:saint-nazaire.hautetfort.com,2012-08-09:4781910
2012-08-09T10:00:00+02:00
2012-08-09T10:00:00+02:00
On ignore quand exactement la municipalité de Saint-Nazaire a adopté ses...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">On ignore quand exactement la municipalité de Saint-Nazaire a adopté ses armoiries. Le Conseil de fabrique scellait avec un sceau armorié dont nous ignorons la description, car la ville ayant statut de ville franche, et ne possédant pas de maire, avait été dispensée de les faire enregistrer à l'Armorial Général en 1696, et par ce que dans le cadre de la politique visant à abolir tous les signes de la féodalité, l’Assemblée Constituante interdit l’usage des armoiries par le décret du 23 juin 1790, et en raison des décrets des 27 septembre et 6 octobre 1791, et de ceux des 1er août et 14 septembre 1793, il s’en suivit une destruction des armoiries à travers tout le territoire. Seules celles du Prieuré furent enregistrées à l'Armorial Général de 1696. Ce qui est certain, c'est que ses armoiries, typique du goût du 19e siècle, le furent adoptées avant le 1er juillet 1866, car elles figurent en quatrième de couverture (page numérotée 208) de la revue " <em>Le Journal illustré</em> " N°125 de la semaine du 1er au 8 juillet 1866.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-5849350" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/01/3656185652.jpg" alt="armoiries,saint-nazaire" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>extrait de la revue « Le Journal illustré » N°123, de la semaine du 1er au 8 juillet 1866, coll. de l'auteur.</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Cette même revue l'employa à nouveau pour illustrer l'en-tête du N°159, de la semaine du 24 février au 3 mars 1867. L'écu reproduit par deux fois est bien celui de Saint-Nazaire, quoique le graveur ait fait erreur en figurant la nef <em>contournée</em>(1).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-3669907" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/00/36094938.jpg" alt="noujal.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>« Le Journal illustré » N°159, de la semaine du 24 février au 3 mars 1867, coll. de l'auteur.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Le choix des éléments s'explique : Une nef voguant sur la mer, allusion à la position de la ville et au port, la clef réfère au surnom de la ville, " <em>la Clef de la Loire</em> ", surnom donné en raison du rôle de Saint-Nazaire qui protégeait l'estuaire, sous l'Ancien Régime l'usage voulait que les navires tirent une salve à blanc pour se signaler quand ils entraient dans l'estuaire, le poste de garde de Saint-Nazaire procédait ensuite à l'autorisation ou à l'interdiction de remonter vers Nantes, capitale du duché, et port d'importance, les pilotes de Saint-Nazaire prenaient la barre pour conduire les navires entre les bancs de sable du fleuve, Saint-Nazaire ouvrait et fermé l'estuaire, la devise, " <em>Aperit et nemo claudit</em> "(" <em>Elle ouvre, et nul ne referme "</em>), reprend en bas latin ce fait. Enfin, l'hermine est présente parce que Saint-Nazaire est ville du duché de Bretagne depuis le moyen-âge. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Les armoiries figurent aussi au-dessus des halles de Méan, construits en 1877 (2), on remarquera que l'écu est accompagné de la devise, (3).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-3669913" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/01/3158635132.jpg" alt="blasonhall.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>Les armoiries de la ville de Saint-Nazaire sur la façade des halles de Penhoët,</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>photo. L.O.M.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Ces armes se blasonnent comme suit :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em>D'azur à la nef équipée d'argent, navigant sur une mer du même, la voile chargée d'une clef de sable posée en fasce ; au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable, brochées d'une clef d'or posée en face. L'écu timbré d'une couronne murale, et soutenu par deux rameaux de trois branches de chêne et trois autres d’olivier, tous d'or et ployées vers l'écu, liée sous la pointe par un ruban et retenant un listel chargé de la devise en lettres romaines de sable " Aperit et nemo claudit ".</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em> </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Cette représentation comporte une erreur, en réalité seuls les chef-lieux de département ont droit à une couronne civil à quatre tours (visibles), privilège de Nantes, et non de Saint-Nazaire qui doit se contenter de trois tours (visibles), même si elle est sous-préfecture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Le 9 mai 1881, durant les festivités de l’inauguration du bassin de Penhoët, en présence de Sadi-Carnot pas encore président, mais alors ministre des Travaux publics, on décora la ville et le port de panneaux armoriés aux armes des villes de Nantes et de Saint-Nazaire. Les peintres firent une erreur en peignant le champ de l'écu de gueules, (c'est-à-dire le fond en rouge au lieu de le faire bleu). Cela causa un fort émoi, au point que même le journaliste Louis de Kerjean, qui couvrait l'événement pour le compte de la " <em>Revue de Bretagne et de Vendée</em> ", mentionna l'incident : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>" […] seul reproche qu'on ait pu faire aux organisateurs de cette fête remarquable, a été de s'être tellement attachés à l'exactitude extérieure qu'ils en ont oublié de veiller à leurs propres insignes. Nous ne pensons pas que ce soit par amour de Nantes que tous les cartouches aux armes de Saint-Nazaire aient été peints, ce jour-là, sur fond de gueules comme aux armes de Nantes. La galère de Saint-Nazaire doit être portée sur fond d'azur. "</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">En 1891, dans l'opuscule intitulé " <em>Nouvelle église de Saint-Nazaire</em> ", édité pour l'inauguration de l'église paroissiale dans laquelle sont sculptées sur la voûte du chœur les armoiries de la ville, le blasonnement est décrit comme suit : " <em>D'azur à la galère d'argent, la voile chargée d'une clef de sable, chef d'hermine chargé d'une clef d'or. Devise : Aperit et nemo claudit.</em> " (elle ouvre, et nul ne referme).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Cette description est erronée, il manque la mer, le navire est une nef, non une galère, (autrement il aurait eu des rames), et de plus le chef est chargé de cinq mouchetures d'hermine, non <em>d'hermine</em>, ce qui aurait voulu dire que le chef aurait été semé de mouchetures sans nombre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">En 1910, en prévision de la visite du président Armand Fallières qui devait avoir lieu le 16 septembre, le maire, Louis Brichaux, s'inquiéta de l'existence de représentations contradictoires des armoiries municipales. Il diligenta une enquête interne pour connaître le blasonnement initial, ainsi que l'origine de son adoption. On ne trouva rien aux Archives municipales, car celles-ci avaient en majorité brûlées durant un incendie criminel du 14 février 1895 qui avait pour but de faire disparaître les malversations de la municipalité Gasnier. On ne trouva rien non plus à la bibliothèque, ni à la Chambre de Commerce qui ne sut expliquer l'origine d'un écu qu'elle employait elle aussi. On s'adressa auprès des archives nationales par l'entremise du Sous-préfet, au cas où elles y auraient été déposées officiellement. Le 9 avril le Sous-préfet écrivit au maire qu'il n'y avait aucune trace d'enregistrement, et le 27 mai, le maire demanda au Conseil le droit de procédé au dépôt auprès de la Chancellerie, " <em>afin d'éviter dans l'avenir toutes divergences et toutes fantaisies</em> " Un document, aujourd'hui aux archives départementales de Loire-Atlantique, fut réalisé en 1910.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-3669933" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/01/00/1091264393.jpg" alt="nazaire-armories.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>Document de 1910, figurant les armoiries de la ville, avec blasonnement erroné, A.D. 44.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">L'écu peint sur le document y figure une nef, non une galère, on a oublié le pavillon qui figure par usage héraldique au sommet du mât, le navire est voguant sur une mer d'azur alors qu'elle est normalement d'argent, le chef y est d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine de sable, brochées d'une clef d'or posée en face, en fait le dessin reprend les armes des halles avec des erreurs, c'est de l'approximatif et de l'amateurisme typique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Le blasonnement, (c'est à dire la phrase qui décrit en termes héraldique l'écu), quant à lui, a dû faire se retourner dans sa tombe Pierre Choque, le héraut d'armes d'Anne de Bretagne dans sa tombe, car il ne correspond pas au dessin, et qui pire, comporte des erreurs héraldiques : " <em>D'azur à la galère d'argent portant une clef de sable sur la voile au chef d'hermine cousu d'une clef en bande. Devise Aperit et nemo claudit</em> " !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Or, le problème est qu'en héraldique, ce qui compte, c'est le blasonnement, c'est à dire la description des armoiries. Un armoriste, (ainsi se nomme celui qui dessine des armoiries), peut dessiner de plusieurs façons un écu en suivant son style personnel ou celui demandé par son client, et en le réalisant toujours juste, mais un blasonnement établi par un héraldiste, (ainsi se nomme le théoricien de l’héraldique), n'a pas de variation possible (sauf sur quelques termes qui ne nous concernent pas ici). C'est donc la phrase qui décrit en termes héraldiques qu'il faut enregistrer durant les délibérations municipales, et non le dessin en lui-même qui n'est que l'interprétation du blasonnement.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Les nombreuses erreurs faites dans le document de 1910 ne furent pas relevées, attendu que personne n'était versé dans l'art héraldique à l'Hôtel de ville.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">La Chancellerie ne reçut jamais le document. En effet durant le conseil du 28 novembre 1910, on réalisa que faire estampiller le document ne servait à rien : " <em>Messieurs : Vous nous aviez autorisé, le 27 mai 1910, à effectuer, à la Chancellerie, le dépôt d'un modèle officiel, avec légende, des Armes de nôtre Ville. Ce modèle était, d'ailleurs, conforme à celui de la Chambre de Commerce. La Chancellerie nous fait savoir, à la date du 10 septembre dernier, qu'une dépense de 400 francs incomberait à la Ville, si nous persistons à demander l'estampille officielle. Cette estampille n'enlevant pas aux Conseils municipaux successifs le droit de modifier les Armes, nous croyons qu'il est inutile, pour l'obtenir, de sacrifier un crédit de 400 francs. Nous estimons qu'il est tout aussi simple de conserver le modèle et la légende que vous avez adoptés. Nous les déposerons dans nos Archives municipales et en ferons usage, le cas échéant.</em> "</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">En fait la Chancellerie n'avait pas rôle à enregistrer les armoiries. Son action aurait été de donner un caractère officiel supplémentaire au document. Celui-ci resta aux archives municipales. En fait, l'usage a valeur d'enregistrement, et que l'adoption en séance officielle a valeur juridique. Comme le mentionna le maire en novembre 1910, le Conseil municipal avait et a encore pouvoir de modifier les armoiries, voire d'en adopter de nouvelles. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Soulignons au passage que les municipalités ne sont pas tenues de posséder des armoiries.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-3669944" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/02/02/1063519016.jpg" alt="blas.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em>Les armes de la ville sur l'Usine Élévatoire, 1911, </em><em>photo. L.O.M.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><img id="media-5940679" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/01/02/2285876205.jpg" alt="armoiries,saint-nazaire" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em>Les armoiries de la ville sur la couverture de la revue "La semaine nazairienne", entre 1924 et 1925</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">En 1925, Henri Moret publia le premier ouvrage sur l'histoire de Saint-Nazaire. Il y relate la séance du 27 mai 1910, et retranscrit le blasonnement erroné, en y ajoutant une erreur, dans son texte, l'azur y est dit de gueules (4), alors que le dessin d'illustration d'Alexandre Auffray figure cependant le champ d'azur, mais avec un chef d'hermine... Il semble que Moret n'a pas vu le document de 1910, et que son erreur ait pour source une description erronée écrite par René de Kervilers dans l'<em>Almanach nazairien</em>" de 1901 (p.62).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Au demeurant, contrairement à ce qui est écrit dans l'article de Wikipedia concernant les armoiries de la ville, Henry Moret ne parle pas dans son ouvrage de l'erreur commise à l'occasion l'inauguration de 1881.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-3669959" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://saint-nazaire.hautetfort.com/media/00/02/1063519016.jpg" alt="blas.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>Illustration d'Alexandre Auffray pour l'ouvrage d'Henri Moret, 1925.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-fami
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Armoiries des villes de Lorraine
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2012-06-06:4716261
2012-06-06T00:00:00+02:00
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Qui ne s'est jamais posé la question de la signification des couleurs ou...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/4009306115.jpg" target="_blank"><img id="media-3582420" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/3594628368.jpg" alt="blasons lorrains.jpg" /></a>Qui ne s'est jamais posé la question de la signification des couleurs ou motifs qui ornent les blasons de nos villes et villages ? Cet armorial répertorie les armoiries de 1 588 communes de Lorraine, conformément aux usages héraldiques français, pour les couleurs et leurs règles d'utilisation, le blasonnement et le vocabulaire héraldique.</p><p style="text-align: justify;">Rappelons que la Lorraine actuelle correspond aux territoires relevant anciennement du duché de Lorraine et de Bar, y compris les Trois Evêchés de Metz, Toul et Verdun, les comtés de Vaudémont et de Créhange, ainsi que les principauté de Commercy, de Salm et de Lixheim-Phalsbourg.</p><p style="text-align: justify;">Les communes sont classées par département et la reproduction de leurs armoiries est accompagnée du blasonnement en langage héraldique et d'un court texte explicatif sur leur origine.</p><p style="text-align: justify;">Les armoiries d'une cité sont un étonnant résumé de son l'histoire. Avec cet ouvrage, à la fois livre d'histoire et outil pour héraldiste amateur, vous découvrirez l'histoire intime de nos villes et villages lorrains.</p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ffff00;"><strong>‡ Armoiries des villes de Lorraine, Michel Froger, éditions Ouest-France, 2012, 192 p., ill. (18,50 €).</strong></span></p></blockquote>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html
Le blason de votre département sur vos plaques d'immatriculation
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2012-01-09:4166003
2012-01-09T00:00:00+01:00
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Le site http://www.mon-blason.fr propose aux propriétaires de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/4047569563.jpg" target="_blank"><img id="media-3356129" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/3759732019.jpg" alt="autocollant-88.jpg" width="221" height="214" /></a>Le site <span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.mon-blason.fr"><span style="color: #0000ff;">http://www.mon-blason.fr</span></a></span> propose aux propriétaires de véhicules d'apposer le blason de sa région (ou de son département) sur les plaques d'immatriculation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ces véritables blasons reprennent les armes historiques des anciennes provinces françaises et respectent les règles de l'art de l'héraldique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ils se substitueront sans problème aux vulgaires et impersonnels logos fabriqués par les agences de pub' pour le compte des Conseils régionaux.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p><span style="font-size: medium;"><strong>‡ Plus d'infos sur <span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.mon-blason.fr"><span style="color: #0000ff;">http://www.mon-blason.fr</span></a></span></strong></span></p></blockquote>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Les 594 communes de Meurthe-et-Moselle
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2009-10-24:2426993
2009-10-24T00:00:00+02:00
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Les éditions Delattre, spécialisées dans l'édition de monographies...
<p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/1893148165.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/479923524.jpg" alt="communes 54.jpg" name="media-2051377" id="media-2051377" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Les éditions Delattre, spécialisées dans l'édition de monographies départementales, proposent aux meurthe-et-mosellans de découvrir leur propre département. Chacune des 594 communes y est décrite sommairement et illustrée par une ou plusieurs cartes postales anciennes (ou un cliché récent à défaut de cartes anciennes). La fiche d'identité de la commune comprend la situation administrative, le code postal, la superficie, la population. Les noms anciens, les armoiries et les principaux édifices historiques de la collectivité la plus aimée des Français précédent quelques informations sur les activités industrielles ou artisanales, les personnages célèbres, les manifestations, les cours d'eau, les hameaux et écarts.</p> <p style="text-align: justify;">Intéressant pour faire le tour rapidement et agréablement de votre département. Et pour les curieux ne résidant pas en Meurthe-et-Moselle, voici une belle occasion de découvrir la variété des villes, bourgs et villages d'un département de l'Est, coeur de la Lorraine historique.</p> <p> </p> <blockquote> <p><strong><span style="color: #0000ff;">>> La Meurthe-et-Moselle. Les 594 communes, éditions Delattre, 2009, 272 p., ill. (29 €).</span></strong></p> </blockquote>