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Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Aux Rencontres de la Photographie d’Arles
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-09-17:6461743
2023-09-17T01:51:00+02:00
2023-09-17T01:51:00+02:00
Retour d’Arles après plusieurs jours de déambulations dans les lieux...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6475629" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/521511479.JPG" alt="carnet,note,journal,blog littéraire christian cottet-emard,voyage,vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,christian cottet-emard,jim harisson,en marge,mémoires,tour luma,agnès varda,film la pointe courte,patatutopia,saul lieter,diane arbus,rhône,provence,france" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Retour d’Arles après plusieurs jours de déambulations dans les lieux variés et nombreux qui abritent les Rencontres de la Photographie. Une bien meilleure édition (à mon goût) que celle de l’an dernier marquée par <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2022/09/02/carnet-rencontres-photographiques-d-arles-2022-vers-un-nouve-6399142.html">les différentes dérives dont j’ai parlé à peu près à la même époque sur ce blog</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je ne m’intéresse à la photo qu’en simple amateur mais cet art a parfois pour moi un rôle dans le déclenchement de l’écriture, ce qui s’est encore produit cette année lors de ma visite de l’exposition <em>La Pointe Courte : des photographies au film</em>. Il s’agit du <em>travail photographique méconnu d’Agnès Varda à travers l’histoire singulière de son film précurseur</em> (source : Carine Claude en introduction de son article <em>Agnès Varda, d’un objectif à l’autre</em>, paru dans la newsletter n°348, 3 juillet 2023, d’AMA, Art Media Agency). Une scène du film, à peine quelques secondes, a suffi à me lancer dans un nouveau projet de livre. Ce n’est pas chez moi le processus le plus courant puisque je suis au contraire plutôt du genre à visionner dans ma tête mes histoires comme des films avant de les écrire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’ai parcouru aussi une seconde exposition Agnès Varda évoquant entre autres ses installations <em>Patatutopia</em> (une célébration des patates) mais c’était hélas dans <a href="https://artetcommunication.com/2021/07/26/arles-la-tour-luma-centre-dart-contemporain/">l’horrible tour de Luma</a>, un lieu à l’architecture d’une laideur si brutale et où je ressens une telle sensation de malaise et d’oppression que j'ai toujours hâte d’en sortir le plus vite possible. J’ai tout de même essayé de surmonter mon aversion pour cet endroit le temps d’une immersion dans les photos de la célèbre Diane Arbus dont la Fondation Luma marque le centenaire de la naissance. Hélas, l’installation absurde des photos, trop haut ou trop bas et très mal éclairées, ne servait pas du tout l’importance et la richesse de cette œuvre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans un tout autre genre, j’ai été très inspiré par les images du photographe et peintre Saul Leiter présenté par Pierre Naquin et Carine Claude dans le même numéro d’AMA comme <em>l’un des grands noms de la photographie américaine d’après-guerre, pionnier de la street photographie en couleur dans le New York des années 40</em>. Dans un autre article signé Baudoin Eschapasse dans Le Point (édition spéciale Rencontres d’Arles 2023), le rédacteur cite Margit Erb, directrice de la fondation Saul-Leiter évoquant la discrétion de l’artiste : <em>il faut dire qu’il ne cherchait pas à se mettre en avant</em>, témoigne-t-elle, bien que, comme l’écrit Michael Parillo (auteur avec Margit Erb de l’ouvrage <em>The Unseen Saul Lieter</em>, éditions Textuel, 2022) <em>voisin de Robert Frank, ami de Mark Rothko, admiré par Richard Avedon, il aurait pu devenir très célèbre. Mais il cultivait son anonymat très consciencieusement.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je ne saurais évoquer ici tout ce que j’ai vu cette année sans lasser le lecteur tant les expositions sont nombreuses. Presque tout m’a intéressé dans ces visites aux allures de marathon (d’où la nécessité de choisir un hôtel central), d’autant qu’à la photo se mêlent les images et les reflets de la ville d’Arles à propos de laquelle Jim Harisson écrit dans ses mémoires <em>En marge</em>, éditions 10/18 : <em>Cette ville, qui abrite d’impressionnants témoignages de son antiquité, est de taille réduite et l’on peut aisément la parcourir à pied. Le marché est une splendeur polyglotte, moins bourgeois que les marchés d’Avignon ou d’Aix-en-Provence. Si votre estomac a quelque mal à se remettre des excès de la veille et que vous doutez de votre capacité à ingérer le moindre déjeuner, alors savourez un pastis en milieu de matinée et visitez le marché d’Arles, dont l’animation réveillera forcément vos appétits élémentaires.</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6475630" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/1576311788.JPG" alt="carnet,note,journal,blog littéraire christian cottet-emard,voyage,vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,christian cottet-emard,jim harisson,en marge,mémoires,tour luma,agnès varda,film la pointe courte,patatutopia,saul lieter,diane arbus,rhône,provence,france" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6475633" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1970622335.jpg" alt="carnet,note,journal,blog littéraire christian cottet-emard,voyage,vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,christian cottet-emard,jim harisson,en marge,mémoires,tour luma,agnès varda,film la pointe courte,patatutopia,saul lieter,diane arbus,rhône,provence,france" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6475632" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1123832181.JPG" alt="carnet,note,journal,blog littéraire christian cottet-emard,voyage,vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,christian cottet-emard,jim harisson,en marge,mémoires,tour luma,agnès varda,film la pointe courte,patatutopia,saul lieter,diane arbus,rhône,provence,france" /></p>
lafautearousseau royaliste
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Éphéméride du 30 Juillet
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2023-07-30:3874979
2023-07-30T03:30:00+02:00
2023-07-30T03:30:00+02:00
Arles, de nos jours 1178 : Frédéric 1er Barberousse...
<p style="text-align: right;"><span style="color: #000080; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Arles, de nos jours</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;"><em><strong>1178 : Frédéric 1er Barberousse est couronné en Arles Empereur du Saint Empire Romain Germanique</strong></em></span> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">La cérémonie est présidée par l'archevêque d'Arles, Raimon de Bollène.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">À cette époque, la Provence ne faisait pas encore partie du Royaume de France, mais était une province du Saint Empire, lequel avait le Rhône pour frontière. Et la ville d'Arles jouissait d'un prestige certain : favorisée par Jules César, puis par Constantin le Grand, elle accueillit plusieurs conciles, dont celui qui, en présence de l'Empereur Constantin lui-même, condamna le<em> Donatisme.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">À partir de la chute de l'Empire romain, l'histoire de la région fut marquée par les diverses invasions (wisigoths, ostrogoths, sarrasins...), puis l'intégration à l'Empire de Charlemagne et, à la dislocation de celui-ci, une certaine indépendance, plus ou moins maintenue, jusqu'à l'absorption, en 1032, dans le Saint Empire. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">En 1365, le 4 juin, un autre <em>empereur germanique</em>, Charles IV, se fera couronner comme son prédécesseur Frédéric Barberousse, roi d'Arles, à la cathédrale Saint-Trophime.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1317749188.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5424141" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2316571023.jpg" alt="arles,saint empire,barberousse,mistral,coupo santo,balaguer,éelibrige" /></a>En ce temps-là, les bateliers qui descendaient le Rhône ne disaient pas "à droite/à gauche", ni "babord/tribord" mais, s'ils voulaient aller à droite, <strong><em>"Reiaume"</em></strong> (parce qu'il fallait aller du côté du Royaume de France); ou, s'ils voulaient aller à gauche, <strong><em>"Empèri"</em></strong> (parce qu'il fallait aller du côté du Saint Empire : on trouve là l'origine du nom du <em>Château de l'Empèri</em>, à Salon (ci contre).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Malgré un premier rapprochement, esquissé par le mariage de Louis IX avec Marguerite de Provence, il faudra attendre plusieurs siècles pour que la France atteigne sa "frontière naturelle" du côté des Alpes. La première <em>réunion</em> fut celle du Dauphiné, en 1349, réunion à partir de laquelle l'héritier du royaume devait porter le titre de "Dauphin".</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Il faudra attendre Louis XI, en 1481, pour que la Provence devienne française à son tour.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 10pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Enfin, il faudra attendre Napoléon III et les plébiscites de 1860 pour que Nice - détachée de la Provence en 1388 - et la Savoie (le Val d'Aoste ayant été malencontreusement "oublié" par les négociateurs français) intègrent à leur tour la communauté nationale. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/981328295.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-3301892" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/2952937363.JPG" alt="SAINT EMPIRE VERS L'AN MIL.JPG" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/88059071.20.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5093897" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/2482906768.22.jpg" alt="arles,saint empire,barberousse,mistral,coupo santo,balaguer,éelibrige" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><img src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/1413468061.jpg" id="media-5112558" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000080; font-size: medium;"><em><strong>1589 : Les deux Henri III, de France et de Navarre, mettent le siège devant Paris</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Nous sommes à la huitième et dernière des <em>Guerres de religion</em> qui, de 1562 à 1598, ont déchiré la France. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Les deux rois - tous deux <strong><em>"Henri III"</em></strong> - ont réuni une armée de plus de 30.000 hommes. Le duc d'Épernon les rejoint avec un renfort de 15.000 hommes principalement composés de Suisses. Paris est alors défendue par 45.000 hommes de la milice bourgeoise, armée par le roi d'Espagne Philippe II<abbr title="2"></abbr>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/805752559.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5218088" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/4106283182.jpg" alt="arles,saint empire,barberousse,mistral,coupo santo,balaguer,éelibrige" /></a>Paris est alors en proie à une véritable hystérie "religieuse", et La Sorbonne vient de relever tous les Français - et pas seulement les Parisiens... - de leur devoir de fidélité au roi légitime, sacré à Reims, Henri III de Valois (ci contre). Le roi d'Espagne, Philippe II, se fait un plaisir d'intervenir dans nos affaires et soutient la <em>Ligue catholique</em>, opposée à Henri III de France, catholique mais allié à Henri III de Navarre, réformé, qu'il a reconnu comme son successeur, puisqu'il n'a pas d'enfant.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">À 261 ans de distance, l'histoire, en effet, se répète : en 1328 mourait - sans enfant - le troisième et dernier héritier de Philippe le Bel, Charles IV le Bel. Avec lui s'éteignait la lignée des <em>Capétiens directs</em> (voir nos <span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">É</span>phémérides des <strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/24/ephemeride-du-i-fevrier.html">1er février</a> </em></strong>et <strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/24/ephemeride-du-2-fevrier.html">2 février</a></em></strong>) et il fallut trouver un <em>remplaçant</em> : ce fut Philippe VI de Valois qui fut choisi, ce qui fut l'un des prétextes de la <em>Guerre de Cent ans</em>.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">En 1589, il se passa exactement la même chose qu'en 1328 : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>•</strong> en 1328, après un règne brillant (Philippe le Bel) les trois fils du roi régnèrent successivement, mais aucun n'eut d'héritier mâle (seul Louis X eut un fils, qui mourut à l'âge d'un an); </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>•</strong> en 1589, après le règne brillant d'Henri II, fils de François premier, ses trois enfants régnèrent eux aussi, l'un après l'autre, mais sans avoir d'héritiers mâles non plus : François II, Charles IX et Henri III.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/2971991560.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5218089" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/375434415.jpg" alt="arles,saint empire,barberousse,mistral,coupo santo,balaguer,éelibrige" /></a>La <em>logique dynastique</em>, déjà suivie en 1328, voulait que l'on choisît le plus proche cousin d'Henri III de France - fût-il très lointain... - c'est-à-dire Henri III de Navarre. Mais Henri III de Navarre était <em>réformé</em>, et donc rejeté par la grande majorité des Français, partout en France et surtout à Paris, la ville-capitale, totalement acquise à la <em>Ligue catholique</em>. On fit même sacrer, sous le nom de Charles X, un autre Bourbon, qui était cardinal, mais qui mourut sur ces entrefaites...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est le grand mérite d'Henri III - dont Bainville a bien souligné <strong><em><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/le-dernier-livre-de-jacques-bainville/972505988.html">le dévouement</a> </em></strong>- que d'avoir eu une <em>vision politique</em> des choses : <strong><em>"...la France avait failli se dissoudre</em><em> et tomber aux mains de l'étranger. Henri III avait tout sauvé en exposant sa vie pour le respect du principe héréditaire, fondement de la monarchie et de l'indépendance nationale..."</em></strong><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">En effet, le siège de Paris ne sera pas long pour Henri III, dernier représentant de la dynastie des Valois : arrivé le 30 juillet, il sera frappé par le poignard de Jacques Clément deux jours après, le 1er août, et décédera dans la nuit du 2 au 3...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Henri III de Navarre, du coup, devient Henri IV, premier <strong><em>"Roi de France et de Navarre"</em></strong>, cette province n'ayant plus, désormais, de roi particulier, son souverain étant désormais confondu avec le roi de France...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Il réussira à ramener la paix dans un royaume qui se déchirait atrocement depuis près de quarante ans : il mourra pourtant, lui aussi (le 14 mai 1610) assassiné par le poignard d'un fanatique, après un règne bienfaisant et réparateur d'un peu plus de vingt années.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2029011389.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5218093" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/4267284056.jpg" alt="arles,saint empire,barberousse,mistral,coupo santo,balaguer,éelibrige" /></a>Les deux "Henri III" sont les deux seuls rois de France assassinés, exception faite, bien sûr de Louis XVI et Louis XVII, ainsi que de la reine Marie-Antoinette, dont l'essence même de l'assassinat était radicalement différente : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">• en tuant Henri III, puis Henri IV les forcenés fanatiques ne voulaient pas détruire la religion chrétienne, ils pensaient au contraire - à tort, évidemment... - en préserver la pureté; </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">• et ils ne remettaient pas en cause le principe monarchique, ils pensaient au contraire le confier à un roi, selon eux, plus <em>digne</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Les terroristes révolutionnaires de 89/93, eux, avec l'assassinat du <em>roi sacré - </em>continué par le martyre de l'enfant-roi - jetèrent à la tête de la France et du monde le défi que représentait <strong>"l'acte le plus terriblement religieux de notre Histoire"</strong> (selon le mot si juste de Prosper de Barante); ils voulaient éradiquer - du point de vue spirituel - la religion traditionnelle de la France, chrétienne depuis Clovis (c'est-à-dire depuis avant même que "la France" ne fût "la France"; et ils voulaient éradiquer - du point de vue temporel - la royauté traditionnelle, pour remplacer l'une et l'autre par leur <em>nouvelle religion républicaine</em>, abstraction idéologique dont l'Histoire a amplement montré la nocivité mortifère...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> <em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Morts à l'étranger, faits prisonnier sur le champ de bataille, préférant quitter Paris révolté afin d'y revenir après avoir dompté les rebelles, assassinés : plusieurs rois de France ont eu un destin hors du commun, que recensent quatre de nos Éphémérides :</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"> <strong>• </strong>pour les rois morts à l'étranger, voir l'<a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/02/27/ephemeride-du-8-avril.html"><strong>Éphéméride du 8 avril</strong></a>; </span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>•</strong> pour les rois faits prisonniers sur le champ de bataille, voir l'<a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/26/eephemeride-du-11-fevrier.html"><strong>Éphéméride du 11 février</strong></a>; </span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>•</strong> pour les rois ayant préféré quitter Paris révolté afin d'y revenir après avoir dompté les rebelles, voir l'<a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/02/24/xephemeridu-du-17-mars.html"><strong>Éphéméride du 21 mars</strong></a>; </span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>•</strong> pour les rois assassinés, voir l'<strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/11/19/30-juillet-1867.html">Éphéméride du 30 juillet</a></strong>... </span></em></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000080; font-size: medium;"><em><strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/88059071.20.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5093897" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/2482906768.22.jpg" alt="arles,saint empire,barberousse,mistral,coupo santo,balaguer,éelibrige" /></a></strong></em></span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000080; font-size: medium;"><em><strong>1867 : la Coupo santo</strong></em></span><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000080; font-size: medium;"> <span style="color: #000000;"><em><strong> </strong></em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000080; font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Voici un sujet qui, s'il concerne bien sûr, au premier chef, les Provençaux, revêt une importance symbolique et politique pour l'ensemble des cultures françaises, et européennes. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><span style="color: #000080;"><span style="color: #000000;">En effet, il montre bien que, si l'amour de la "petite patrie" est le meilleur moyen d'aimer "la grande", le nationalisme bien compris n'est nullement un repli sur soi mais, bien au contraire, une ouverture aux autres. On le voit ici, à travers l'amitié et la solidarité trans-frontalières entre Catalans et Provençaux : il s'agit, en l'occurrence, de solidarité historique, culturelle et linguistique, mais ces solidarités peuvent s'étendre à tous les autres domaines...</span></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1427923477.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-3302049" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1413135193.JPG" alt="arles,saint empire,barberousse,mistral,coupo santo,balaguer,éelibrige" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em> Les abstractions ne font rêver personne : c'est parce qu'il est enraciné dans une culture particulière - la provençale - que Mistral est universel, et qu'il chante, à travers la provençale, toutes les cultures soeurs et solidaires de l'Europe...</em></span><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000080; font-size: medium;"><span style="color: #000000;"> <br /></span></span></p><p><span style="font-size: medium;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000080; font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Lorsque Mistral compose <em>l'<span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;">Ô</span>de à </em><em>la Race latine </em>(qu'il récite pour la première fois, en public, à Montpellier, voir l'<em><strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2009/04/21/ephemeride-du-25-mai.html">Éphéméride du 25 mai</a></strong>), </em>il est bien évident qu'il ne le fait pas dans un esprit d'exclusion des autres cultures qui composent l'Europe, mais qu'au contraire, en en exaltant une, il les exalte toutes, et les appelle toutes à se fédérer autour de leurs héritages communs, spirituels, religieux, historiques etc... : à travers l'Idéal que Mistral fixe<strong> <em>À la Race latine</em></strong>, c'est toute l'Europe, chrétienne et gréco-latine qui, malgré ses déchirements, est appelée à rester greffée sur ses fondamentaux civilisationnels, qui sont les mêmes pour tous les Européens...</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #000080; font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Voici donc, rapidement rappelées, l'histoire - et le sens - de la<strong><em> Coupo santo...</em></strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">L'amitié de coeur et d'esprit entre les Catalans et les Provençaux est une constante chez ces deux peuples frères, qui sont deux des sept branches de la même <em><strong>raço latino</strong>.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">En 1867 en Catalogne un puissant mouvement fédéraliste se dresse contre l'État espagnol : il est conduit par Victor Balaguer, Jacinto Verdaguer et Milos y Fontals. Pendant quelques temps ces derniers sont déclarés indésirables en Espagne et la reine Isabelle II les exile. Jean Brunet, lié à certains des exilés catalans, leur offre l'hospitalité, avec les Félibres provençaux. Les Catalans passent quelques mois en terre provençale puis regagnent leur pays.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Le 30 juillet 1867, les Catalans sont invités par les Félibres : un grand banquet se déroule à Font-Ségugne. C’est à ce moment là que les catalans, en remerciement de l'accueil fait par les félibres lors de leur exil, leur offrent la coupe en argent.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/275287163.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-3301056" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2548909555.jpg" alt="MISTRAL COUPO SANTO.jpg" /></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 12pt;"><em>La Coupo, offerte par les Catalans</em> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong><em>Dans notre Album </em></strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/mistral/"><span style="color: #000080;"><strong><em>Maîtres et témoins...(I) : Frédéric Mistral.</em></strong></span></a><strong><em> voir la photo </em></strong><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/album/mistral/930041368.2.html" target="_self"><strong><em>"La Coupo (I)"</em></strong></a><strong><em> et la suivante</em></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Il s'agit d'une conque de forme antique, supportée par un palmier :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>•</strong> debout contre le tronc du palmier deux figurines se regardent : ce sont les deux sœurs, la Catalogne et la Provence;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>•</strong> la Provence a posé son bras droit autour du cou de la Catalogne, pour lui marquer son amitié; la Catalogne a mis sa main droite sur son cœur, comme pour remercier;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>•</strong> aux pieds de chacune des deux figurines, vêtues d'une toge latine et le sein nu, se trouve un écusson avec les armoiries de sa province;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong>•</strong> autour de la conque et au dehors, écrit sur une bande tressée avec du laurier, on lit l'inscription suivante :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><em><strong>"Souvenir offert par les patriotes catalans aux félibres provençaux pour l'hospitalité donnée au poète catalan Victor Balaguer. 1867"</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Sur le piédestal sont finement gravées les inscriptions suivantes :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><strong><em>"Elle est morte, disent-ils, mais je crois qu'elle est vivante" </em></strong><em>(Balaguer)</em><strong><em> - "Ah ! s'ils savaient m'entendre ! Ah ! s'ils voulaient me suivre !" </em></strong><em>(F.Mistral)</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Cette coupe a été ciselée par le sculpteur Fulconis d'Avignon, lequel refusa d'être payé pour son travail, lorsqu'il apprit la destination et le sens de cette <em>Coupo</em>, beau symbole de l'amitié entre deux peuples, auquel il a ainsi grandement contribué.....</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,
Paola Pigani
http://paolapigani.hautetfort.com/about.html
Prochaine rencontre en Arles
tag:paolapigani.hautetfort.com,2023-03-06:6431447
2023-03-06T21:15:23+01:00
2023-03-06T21:15:23+01:00
RENCONTRE AVEC PAOLA PIGANI ET LAURENCE VILAINE ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6430521" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://paolapigani.hautetfort.com/media/00/01/3528355463.jpg" alt="arles,médiathèque,espace van gogh,résidence d'écriture,luarence vilaine,paola pigani,du sel sur ma langue" /></p><p> </p><h3>RENCONTRE AVEC PAOLA PIGANI ET LAURENCE VILAINE</h3><div class="location event-info"><span class="agenda-label"><em class="icon-map"> </em> </span>Médiathèque, Espace Van Gogh - Le 10/03/2023 <span class="plage-time">de 18:00 à 20:00</span></div><div class="event-wrapper"><div class="event-description"> Nous aurons le plaisir d'accueillir Laurence Vilaine et Paola Pigani, qui reviennent parmi nous pour présenter ce qu'elles ont écrit à l'issue de leur résidence, au printemps dernier.<br /><br />Ce sera l'occasion d'échanger avec elles sur leur perception respective de la ville, leur regard d'écrivain, l'écoute qu'elles ont eue du vent et des paroles humaines, des bruits de la ville, dans les rues et au bord du fleuve.<br /><br />Deux "petits livres" qui rejoignent la collection "Des histoires sous le coude du Rhône" et que nous serons heureux de vous faire découvrir en "avant première" et en présence de nos deux auteures.</div></div><p> </p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Rencontres photographiques d'Arles 2022. Vers un nouvel art officiel.
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-09-02:6399142
2022-09-02T15:09:00+02:00
2022-09-02T15:09:00+02:00
De retour des Rencontres de la photographie d'Arles , la ville du vent...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6383312" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/588313893.JPG" alt="rencontres de la photographie d'arles,exposition,arles,photo,vidéo,camargue,rhône,art contemporain,art officiel,carnet,note,journal,christian cottet-emard,promenade,tourisme,blog littéraire de christian cottet-emard,restaurant l'entrevue,photo poche,actes sud,librairie,édition,restaurant l'escaladou,déambulation" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">De retour des <em>Rencontres de la photographie d'Arles</em>, la ville du vent dans les allées de platanes et du fleuve en habit de lumière. Toujours le même plaisir de retrouver la grande courbe du Rhône dont les quais soulignent la patine des quartiers anciens mêlant prestige architectural et quotidien des habitants, ce qui fait qu'une cité chargée d'histoire n'en reste pas moins vivante, y compris dans ce que l'évolution de la modernité, pas forcément au bon sens du terme, peut apporter comme désagréments. Par exemple, je ne peux m'empêcher de ressentir un certain malaise face à toutes ces immenses églises « désaffectées » (ce terme signifiant ici qu'à l'issue d'une procédure, elles perdent leur usage religieux et deviennent ainsi de simples bâtiments).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Abondamment utilisés comme lieux d'exposition dans le cadre des <em>Rencontres de la photographie</em>, ces édifices jadis voués au culte sont parfois plus intéressants à visiter que les expositions qu'elles abritent, surtout lorsque, comme pour cette édition 2022 des <em>Rencontres</em>, l'on a affaire à une année médiocre si je compare à ce que j'ai connu en 2018 et 2019. Je regrette de ne pas avoir pu fréquenter l’édition 2021, époque à laquelle les restrictions dues au Covid m'ont dissuadé de me déplacer. Je préfère le retrait dans ma campagne déserte à l'obligation de porter un masque dans une ville du sud en plein été.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le grand méchant Occident</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L'édition 2022 des <em>Rencontres de la photographie d'Arles</em>, comme d'autres grands rendez-vous culturels, illustre l'avènement d'un nouvel art officiel avec ses certitudes, ses messages lourdement assénés, ses thèmes obligés et ses leçons de morale. On y voit et on y analyse le monde et ses problèmes à l'aune de l'accusation permanente de l'Occident dénoncé sans nuance comme seul responsable de tous les maux de la planète. Cette pensée unique soi-disant progressiste que nous connaissons bien désormais n'échappe pas aux vieux démons de l'esprit totalitaire qui ne voit que ce qu'il veut voir (le patriarcat seulement en Occident, les atteintes à l'environnement exclusivement provoquées par les seules activités occidentales, les femmes maltraitées par le seul mâle blanc occidental et tout à l'avenant).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Lorsqu'on enchaîne les visites des nombreuses expositions et installations, on imagine sans difficulté les critères de choix appliqués aux photographes et vidéastes retenus. Il apparaît que même dans les rares créations moins politisées, les artistes ont sans doute dû se débrouiller pour laisser dans leurs textes de présentation au moins une trace, aussi succincte fût-elle, d'allégeance au discours tacitement imposé. Souvent pollués par l'écriture dite inclusive, les commentaires et textes de présentation perdent en lisibilité, ce qui m'a permis de faire l'économie du catalogue général dont je fais habituellement l'acquisition (je pratique le boycott de toute publication ainsi rédigée).</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Fatigue créative</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Malgré les travers que je viens d'évoquer, j'ai eu plaisir et intérêt à arpenter quelques expositions thématiques et documentaires, <em>Lee Miller</em> (mannequin, proche des surréalistes, photographe accréditée par l'armée américaine à la Libération), <em>Un monde à guérir</em> (photos témoignant de l'action de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge) et <em>Chant du ciel</em> (réflexion sur le thème du nuage incluant aussi ce fameux « cloud » où vont s'accumuler les traces les plus apparemment anodines de nos activités virtuelles sous formes de données qui finissent par nous échapper individuellement tout en prenant une valeur commerciale collective). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cependant, c’est sur le plan de la photo et de la vidéo de création que s’illustre la faiblesse des <em>Rencontres</em> 2022. De nombreux aspects de ce segment attestent d’une fatigue voire d’un épuisement des démarches créatives individuelles par conséquent affectées par les habituelles dérives de l’art contemporain : facilité minimaliste masquant sa vacuité par la prolifération et donc l’inflation du commentaire, concepts relevant du gadget voire de l’imposture (ou carrément de ce que j’appelle la culture des poires) et délectation morose. Une des rares grandes expositions évitant certains de ces écueils (mais hélas pas celui du récurrent message anti-occidental) est <em>L’avant-garde féministe</em> où parviennent à s’équilibrer le documentaire et la création.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Déambulation</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les <em>Rencontres de la photographies d’Arles</em>, dans leurs différents et forcément inégaux millésimes, sont toujours l’occasion d’une agréable déambulation dans des lieux surprenants et parfois étranges (grands appartements désertés voire en ruine, terrasses sur les toits, hangars, églises désaffectées, ailes de musées, squares et jardins publics, parking intérieur du Monoprix local…) dont l’atmosphère apporte un supplément d’âme à ce qui est montré quel qu’en soit l’intérêt au sens très subjectif du terme. On peut même se restaurer dans certains lieux comme l<em>’Espace Croisière</em>.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6383315" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/4148631869.JPG" alt="rencontres de la photographie d'arles,exposition,arles,photo,vidéo,camargue,rhône,art contemporain,art officiel,carnet,note,journal,christian cottet-emard,promenade,tourisme,blog littéraire de christian cottet-emard,restaurant l'entrevue,photo poche,actes sud,librairie,édition,restaurant l'escaladou,déambulation" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">À l'espace Croisière</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Rien ne vaut pourtant un bon restaurant après une journée de visite à pied. Si cette visite s’est accompagnée d’un passage à la vaste librairie <em>Actes Sud</em> où l’on trouve l’intégralité de la fameuse collection <a href="https://www.actes-sud.fr/recherche/catalogue/collection/1317?keys="><em>Photo Poche</em> </a>éditée par cette maison, il ne reste plus qu’à s’installer juste à côté à une table en plein air de <a href="https://www.lentrevue-restaurant.com/le-restaurant"><em>L’entrevue</em></a>, tout près du quai du Rhône, un excellent restaurant de spécialités méditerranéennes (délicieux et copieux Tajines). Autre bonne adresse plus haut dans la ville : <a href="https://www.facebook.com/lescaladou"><em>L’Escaladou </em></a>(cuisine provençale maison).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span> </p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a><span class="gvxzyvdx aeinzg81 t7p7dqev gh25dzvf tb6i94ri gupuyl1y i2onq4tn b6ax4al1 gem102v4 ncib64c9 mrvwc6qr sx8pxkcf f597kf1v cpcgwwas m2nijcs8 hxfwr5lz k1z55t6l oog5qr5w tes86rjd pbevjfx6 ztn2w49o" dir="auto"><a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx rl78xhln nch0832m cr00lzj9 rn8ck1ys s3jn8y49 icdlwmnq cxfqmxzd d1w2l3lo tes86rjd" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/arles?__eep__=6&__cft__[0]=AZW0llEz4FABF3GmZDl0BOQzzCeZzC0OiIAbKW4fE56M9sPQNePvsEcd_md-FjB0L4pnML8M0OVr_8QBqCUoTbA7GEhqKHrVOYgP5ameOkCLLQ&__tn__=*NK-R">#arles</a> <a class="qi72231t nu7423ey n3hqoq4p r86q59rh b3qcqh3k fq87ekyn bdao358l fsf7x5fv rse6dlih s5oniofx m8h3af8h l7ghb35v kjdc1dyq kmwttqpk srn514ro oxkhqvkx 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href="https://www.facebook.com/hashtag/tourisme?__eep__=6&__cft__[0]=AZW0llEz4FABF3GmZDl0BOQzzCeZzC0OiIAbKW4fE56M9sPQNePvsEcd_md-FjB0L4pnML8M0OVr_8QBqCUoTbA7GEhqKHrVOYgP5ameOkCLLQ&__tn__=*NK-R">#tourisme</a></span></p>
Paola Pigani
http://paolapigani.hautetfort.com/about.html
Résidence d'auteur en Arles
tag:paolapigani.hautetfort.com,2022-04-04:6380062
2022-04-04T12:31:00+02:00
2022-04-04T12:31:00+02:00
Invitée par la médiathèque...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Invitée par la médiathèque et la municipalité de Arles,</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> j'ai la chance de vivre et d'écrire dans cette ville quelque temps </span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> pour une autre approche du Rhône, de la mer, des vivants et des morts.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6354604" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://paolapigani.hautetfort.com/media/02/02/497066227.jpg" alt="arles l'ange poivré.jpg" /></p><p style="text-align: center;">©paolapigani</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #262626; background: white;">Suivre le doux dédale des rues entre la lumière et les ombres que distillent les pierres, les petites vierges au coin d'anciennes bâtisses jusqu'aux anges poivrés de mélancolie dans le grand cimetière.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
L'apier
http://lapier.hautetfort.com/about.html
Une ruche une école
tag:lapier.hautetfort.com,2020-09-28:6266445
2020-09-28T18:20:00+02:00
2020-09-28T18:20:00+02:00
Pour participer à la collecte "Une ruche une école" c'est ici :...
<p><a href="https://www.miimosa.com/fr/projects/une-ruche-une-ecole" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6174984" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapier.hautetfort.com/media/00/00/994553323.png" alt="apiculture, ruche, miel, sophie berton, arles" /></a></p><p><em><strong>Pour participer à la collecte "Une ruche une école" c'est ici :<br /><a href="https://www.miimosa.com/fr/projects/une-ruche-une-ecole">https://www.miimosa.com/fr/projects/une-ruche-une-ecole</a><br /></strong></em></p><p> </p><p><strong>UNE RUCHE - UNE ÉCOLE, </strong>c'est :</p><ul><li><p><strong>Un projet éducatif</strong> autour de la ruche auprès des enfants et des jeunes pour leur faire comprendre l'impératif de cette préservation, de conserver un environnement mellifère afin de garder cette biodiversité à travers les abeilles (de la graine à l'assiette).</p></li><li><p><strong>Un projet sur l'environnement </strong>pour comprendre le changement climatique en apportant des solutions rapides par une clef essentielle que l'on appelle l'abeille pour rentrer dans l'entonnoir magique d'une ruche par école.</p></li><li><p><strong>Un partenariat entre enseignants, parents d'élèves, adolescents et enfants</strong> pour ouvrir les portes du changement, en apprenant à devenir acteur de notre société.</p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.miimosa.com/fr/projects/une-ruche-une-ecole" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6174986" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapier.hautetfort.com/media/01/01/59252885.jpg" alt="RUCHE7.jpg" /></a></p></li></ul><h4 class="title-h3">A quoi va servir la collecte ?</h4><p>La collecte servira à financer la mise en place de ce projet dans 12 écoles. J'ai évalué le budget total par école de 1 150€, budget qui se découpe selon les différents postes de dépense suivants : </p><ul><li><strong>Cinq ateliers à l'école et dans le jardin où les ruches seront accueillies :</strong><ul><li> Un atelier sur la biologie de l'abeille et de la fleur : la marieuse de fleur ; <em>Budget = 150€</em></li><li>Deux ateliers manuels pour monter sa ruche et la peindre & pour fabriquer son costume d'apiculteur ; <em>Budget = 240€</em></li><li>Deux ateliers pour rencontrer les abeilles : un atelier d'implantation de la ruche & un atelier pour la preservation. <em>Budget = 240€</em></li><li> </li></ul></li><li><strong>Une ruche avec son essaim, et du petit materiel apicole</strong> : voile, gants, cire. <em>Budget = 520€</em></li><li> </li></ul><p>Une<strong> fête de l'abeille</strong> sera organisée chaque année, afin que les enfants puissent présenter leur travail aux partenaires financiers, aux enseignants de l'école et à leurs parents. Si les abeilles seront heureuses, elles nous offriront du miel à partager !</p><p> </p><p><a href="https://www.miimosa.com/fr/projects/une-ruche-une-ecole" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6174987" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapier.hautetfort.com/media/02/00/2262101063.jpg" alt="sophie3.jpg" width="242" height="323" /></a></p><p> </p><p>L'objectif final est de permettre à 12 écoles de se lancer dans ce projet. Pour ce faire, nous procéderons par paliers :</p><ul><li><strong>Le premier palier à hauteur de 4 600€</strong> permettra de financer la mise en place de ce projet dans 4 écoles ;</li><li><strong>Le second palier de 9 200€</strong> permettra d'aller plus loin en finançant ce projet dans 4 autres écoles ;</li><li>Enfin,<strong> le dernier palier de 13 800€ </strong>permettra à 4 autres écoles de bénéficier des ruches !</li></ul><p><strong>Merci<em> </em></strong>pour cette initiative locale pour nos enfants, petits enfants, pour leur avenir dans leur environnement.</p><p><strong>Merci</strong> de soutenir les enseignants et leur élèves de pouvoir partager un projet éducatif et de préservation afin de leur donner tous les outils nécessaires pour réussir dans leur démarche.</p><p><strong>Merci</strong> de pouvoir participer financièrement ET de partager ce projet de préservation.</p><p> </p><p>Si vous passez par notre école ou notre jardin, vous serez accueillis comme la reine dans sa colonie avec toute la reconnaissance de la classe pour les aider à réaliser ce projet, mais aussi à le défendre par votre présence et votre adhésion pour le label J<em>e bouge pour ma planète</em> avec nos dix actions pour sa préservation. </p><p> </p><h4><strong>Label <em>Je bouge pour ma planète</em></strong></h4><p>Parmi les <em><strong>10 actions de sauvegarde de l'abeille et de ses compagnons, les insectes pollinisateurs </strong></em>qui constituent le label <em><strong>Je bouge pour ma planète,</strong></em> l'accent est mis sur la préservation de l'abeille par des méthodes traditionnelles.</p><p><strong>Bref... Sauvons les abeilles et les insectes pollinisateurs !</strong></p><p><strong> Tous ensemble, bougeons pour la planète !</strong></p><p> </p><p><em>Vous souhaitez contribuer avec un chèque, vous pouvez l'envoyer à notre adresse : <span style="text-decoration: underline;">L'apier ou le mur a des oreilles / Chemin du Vallon de la Lecque / 13 990 Fontvieille <br /></span>N'oubliez pas de noter vos coordonnées et e-mail afin de suivre notre actualité.</em></p><h4><strong><img id="media-6174988" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapier.hautetfort.com/media/00/01/2507057278.png" alt="logo, L'apier, sophie berton, apiculture, patrimoine, abeille" width="121" height="121" /></strong></h4><p><strong> </strong></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Deux chats à Arles
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-09-15:6176081
2019-09-15T01:03:00+02:00
2019-09-15T01:03:00+02:00
Lors de mon récent séjour à Arles, je me promenais sur les quais du...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6031877" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/4075231861.JPG" alt="image,photo,lumix,arles,carnet photo,promenade,rhône,blog littéraire de christian cottet-emard,chat" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Lors de mon récent séjour à Arles, je me promenais sur les quais du Rhône dans la matinée lorsque j'ai pu faire cette image (je ne prétends pas faire des photos) avec mon petit Lumix. Dans un premier temps, le chat a disparu dès que j'ai pointé l'appareil dans sa direction. Je suis alors resté dans la même position, je l'ai appelé pendant quelques secondes et...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6031881" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/2580617408.JPG" alt="image,photo,lumix,arles,carnet photo,promenade,rhône,blog littéraire de christian cottet-emard,chat,france" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le soir après le restaurant en rentrant à l'hôtel et en regardant s'envoler les volutes de mon cigare. Une fenêtre à l'heure de la vie secrète du chat.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Retour au désert (culturel)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-09-09:6174729
2019-09-09T02:58:00+02:00
2019-09-09T02:58:00+02:00
Après les Rencontres de la photographie d’Arles, retour au désert culturel....
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Après les Rencontres de la photographie d’Arles, retour au désert culturel. Je ne parle pas de la campagne jurassienne où j’habite pour l’espace vital et le contact avec la nature mais de la ville la plus proche, Oyonnax, qui a pourtant l’outil nécessaire (le centre Aragon) mais hélas inopérant du fait d’une utilisation dévoyée.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6029741" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/1703528051.2.jpg" alt="arles,rencontres de la photographie d'arles 2019,photo,vidéo,image,expositions photos,installations vidéos,photographes,arles 2019,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet,voyage,promenade,culture,centre culturel aragon oyonnax,ain,rhône-alpes auvergne,france,europe,haut bugey,jura,camargue,alpilles,abbaye de montmajour,daphné bengoa,leo fabrizio,libuše jarcovjáková,artistes,christian cottet-emard,catalogue arles 2019,feria,mauvaise tradition" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour la deuxième année de mon séjour arlésien, j’ai pu allier comme l’an dernier la visite de dizaines d’expositions toutes différentes à la promenade dans les rues baignées de la lumière si particulière de cet immense méandre du Rhône. J’ai heureusement pu éviter de justesse la Feria et ses épisodes barbares en revenant chez moi à temps.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Arpenter tant de lieux insolites (appartements et maisons abandonnées, hangars, monuments historiques, terrasses, toitures, immeubles, pavillons et jardins) tous mis au service de l’image et des installations vidéos ne permet pas de tout évoquer ici. Le catalogue des Rencontres, avec plus de 380 pages de texte et de reproductions, témoigne de l’ampleur de l’événement.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour moi qui n’ai qu’une approche de la photo en amateur, donc moins centrée sur l’esthétique et la technique pures, j’apprends à chaque fois et trouve souvent matière à réfléchir, y compris sur les sujets politiques ou de société qui me préoccupent. </span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Par exemple, la visite de l’exposition consacrée à la photographe <a href="https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/756/libuse-jarcovjakova">Libuše Jarcovjáková</a> m’a permis de découvrir que dans les années 80, une importante immigration vietnamienne résultant des relations entre pays frères avait été favorisée à l’époque du régime communiste par l’État tchécoslovaque en quête de main d’œuvre. Cette troisième vague de migration apportant à l’inverse des deux précédentes des travailleurs parfois sans qualification avait été mal vécue par la population car perçue comme imposée par le gouvernement pour des raisons plus idéologiques que véritablement pragmatiques. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Eh oui ! En matière de migrations, c’est toujours la même histoire : qu’on vive sous l’évidente dictature communiste ou sous la dictature plus sournoise du Marché comme chez nous en ce moment, le peuple n’a pas son mot à dire ! </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L’honnêteté me commande de préciser que ce que je viens d’évoquer n’est pas le sujet de l’exposition mais un aspect historique que j’ai relevé et un des contextes dans lesquels a travaillé Libuše Jarcovjáková qui a quant à elle accompagné les communautés de migrants mal insérés dans la société tchèque. Personnellement, je n’ai guère d’affinités avec les univers et les thématiques de cette artiste, ce qui ne m’a nullement empêché de trouver un intérêt à son travail.</span></p><p class="p2" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour rester dans une approche politique de mes découvertes mais dans un tout autre registre, un détail m’a choqué lors de ma visite de l’exposition de <a href="https://www.rencontres-arles.com/fr/expositions/view/769/daphne-bengoa-leo-fabrizio">Daphné Bengoa et Leo Fabrizio</a> <em>Bâtir à hauteur d’hommes, Fernand Pouillon et l’Algérie</em> installée à l’<a href="http://www.abbaye-montmajour.fr/">abbaye de Montmajour</a>. Mon but principal n’était d’ailleurs pas l’exposition mais l'exploration du lieu qui l’abritait, cette abbaye, gigantesque ensemble architectural dont la construction a couru sur largement plus de six siècles. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">En résumé, un haut lieu de la chrétienté où, bien qu’agnostique, je n’ai pas du tout apprécié dans le contexte actuel d’entendre l’appel du muezzin ou quelque chose s’en approchant en provenance d’une installation vidéo dans une des salles à proximité du cloître. J’ai même lu une réaction identique sur le livre d’or du monument. Je veux bien être bon public en admettant qu’il s’agit d’une exposition d’architecture dans un environnement à fort sens architectural mais l’époque ne se prête à mon avis pas du tout à ce genre de télescopage. Une présentation dans un autre lieu eût été à mon avis préférable. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Zébra
http://fanzine.hautetfort.com/about.html
Rencontres d'Arles
tag:fanzine.hautetfort.com,2019-08-19:6170845
2019-08-19T19:40:00+02:00
2019-08-19T19:40:00+02:00
par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans "Siné-Mensuel" )
<p>par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans <em>"Siné-Mensuel"</em>)</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/02/3038076813.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6023354" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/02/4293786537.jpeg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,dessin,presse,arles,photo,festival,lb,dessin,presse,editorial cartoon" /></a></p>
Zébra
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Migration
tag:fanzine.hautetfort.com,2019-07-04:6162182
2019-07-04T22:04:00+02:00
2019-07-04T22:04:00+02:00
par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans "Siné-Mensuel" )
<p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/2166872989.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6009748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/00/1374632054.jpeg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,arles,rencontres,photo,arles,parisiens,parisianisme,migration,dessin,presse,satirique,lb,editorial cartoon,siné-mensuel" /></a></p><p><strong>par l'Enigmatique LB (à lire aussi dans <em>"Siné-Mensuel"</em>)</strong></p>
Christian Jougla
http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/about.html
”LES ALYSCAMPS” PAR PAUL GAUGUIN
tag:christianjouglaecrivain.hautetfort.com,2019-06-20:4797911
2019-06-20T17:50:02+02:00
2019-06-20T17:50:02+02:00
Gauguin vit chez son ami Van Gogh et les deux peintres se promènent souvent...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Gauguin vit chez son ami Van Gogh et les deux peintres se promènent souvent dans l'antique cimetière des Alyscamps, en Arles. Ils décident de réaliser chacun une toile de ce cimetière, fin 1888.<br /></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Gauguin se place à l'extérieur de l'allée aux peupliers où trois personnages, épaule contre épaule, posent. Van Gogh, lui, a peint plusieurs toiles des Alyscamps, cette même année, mais avec des silhouettes en mouvement. Il s'est installé parfois entre les deux rangées de peupliers, parfois à l'extérieur.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: 10pt;">Les couleurs, à la fois douces et vives, de Gauguin, ainsi que sa touche légère, contrastent avec la facture en pleine pâte et les traits plus audacieux de Van Gogh. Les deux hommes sont souvent en désaccord, surtout en peinture...</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;"><span style="font-size: 10pt;">Des écrivains et des poètes, de Dante à Henry James, se sont promenés dans l'allée de la nécropole romaine des Alyscamps. Ce tableau a un charme mélancolique. Les trois personnages, des Arlésiennes, voient couler à leurs pieds le</span> canal de Craponne.</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;"><em>"La touche du pinceau, toujours hachurée, s'arrondit en flammèches, brossant un paysage tout en courbes harmonieuses."<br /></em></span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;">(Bibliographie : <em>Gauguin</em> (Ouvrage collectif, extrait : <em>Les œuvres</em> par Isabelle Cahn. Éditions Adam Biro, 1988).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900; font-size: small;"><br /> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3722848" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://christianjouglaecrivain.hautetfort.com/media/02/01/1376534964.jpg" alt="les alyscamps,paul gauguin,van gogh,arles,cimetière des alyscamps,canal de craponne" /></p><p> </p><p> <span style="color: #ff00ff;"> <em>L</em><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small;"><em>es Alyscamps</em> par Paul Gauguin.</span><br /><br /></span> </p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Objectif Arles
tag:cottetemard.hautetfort.com,2019-06-20:6159339
2019-06-20T01:19:00+02:00
2019-06-20T01:19:00+02:00
Littérature et photographie entretiennent pour moi de puissantes...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6004529" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/1919355844.JPG" alt="vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,expos photos,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet,note,journal,christian cottet-emard,carnet/photo,image,photo numérique" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Littérature et photographie entretiennent pour moi de puissantes correspondances. Sans être photographe puisque je ne suis absolument pas intéressé par la technique et de toute façon incapable de la maîtriser, je me suis toujours amusé à faire des images avec des appareils sans réglages, surtout depuis l'apparition des outils numériques. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ces images, j'insiste sur le mot, sont souvent en étroit rapport avec mon univers littéraire voire avec mes chantiers d'écriture en cours. J'ai déjà eu l'occasion de préciser que si je signe ces images, ce n'est pas du tout pour jouer les professionnels (je ne suis même pas un amateur) mais simplement parce que j'en suis l'auteur et que, de ce fait, on peut me les emprunter à condition de me les créditer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le petit appareil numérique qui m'accompagne chez moi ou lors de mes déplacements complète le crayon et le carnet de notes, ce qui m'est en outre bien utile pour illustrer ce que je publie sur ce blog. Friand d'expositions de photographie, je suis allé en Arles en septembre dernier et je pense y retourner cette année.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6004532" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/3296932523.JPG" alt="vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,expos photos,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet,note,journal,christian cottet-emard,carnetphoto,image,photo numérique" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6004533" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/3818820105.JPG" alt="vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,expos photos,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet,note,journal,christian cottet-emard,carnetphoto,image,photo numérique" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6004534" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/371078345.JPG" alt="vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,expos photos,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet,note,journal,christian cottet-emard,carnetphoto,image,photo numérique" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6004535" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1188275578.JPG" alt="vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,expos photos,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet,note,journal,christian cottet-emard,carnetphoto,image,photo numérique" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6004536" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/4277086285.JPG" alt="vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,expos photos,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet,note,journal,christian cottet-emard,carnetphoto,image,photo numérique" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6004537" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/3140195216.jpg" alt="vacances,arles,rencontres photo d'arles,photographie,expos photos,promenade,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet,note,journal,christian cottet-emard,carnetphoto,image,photo numérique" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Conférence à l'Université populaire d'Arles sur la fin de vie
tag:www.romero-blog.fr,2018-04-13:6041025
2018-04-13T00:05:00+02:00
2018-04-13T00:05:00+02:00
A l'invitation de l'université populaire d'Arles, j'interviendrai sur la...
<p style="text-align: justify;">A l'invitation de l'université populaire d'Arles, j'interviendrai sur la question de la fin de vie et les revendications de l'ADMD pour une nouvelle loi d'Ultime Liberté. <br />A la fin de la réunion sera organisée la première dédicace de mon nouveau livre "Lettre Ouverte à Brigitte Macron - #MaMortMAppartient !"</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/2120460091.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5796005" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/69987868.JPG" alt="Arles.JPG" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/02/3473648342.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5800798" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/02/3843762037.jpg" alt="arles,jean luc romero,admd" /></a></p>
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http://pdf31.hautetfort.com/about.html
Arles (13) : des dizaines de riverains ont mis en place des rondes nocturnes pour faire face à la hausse de la délinquan
tag:pdf31.hautetfort.com,2018-02-27:6029983
2018-02-27T09:58:00+01:00
2018-02-27T09:58:00+01:00
Publié par Guy Jovelin le 27 février 2018 Par Koba le...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 27 février 2018</p><div id="title-main" style="text-align: right;"><span class="post-byline" style="font-size: 10pt;">Par <a title="Articles par Koba" href="http://www.fdesouche.com/author/koba" rel="author">Koba</a> le 26/02/2018 </span></div><div id="home-main"><article id="post-area" class="post-961025 post type-post status-publish format-image hentry category-securite tag-3492 tag-arles tag-cambriolage tag-cambriolages tag-patrouilles tag-rondes-citoyennes tag-rondes-nocturnes post_format-post-format-image"><div id="content-area"><p><span style="font-size: 10pt;"><img class="alignnone size-full" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://preview.ibb.co/kW89Cc/Capture_d_e_cran_2018_02_26_a_15_10_14.jpg" width="640" height="358" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">« Encore une maison cambriolée cette nuit, ça suffit. Je propose qu’on s’organise pour faire des rondes citoyennes la nuit sur la commune ». Ce message, posté le 5 février sur Facebook, n’est pas resté lettre morte. Depuis, une quinzaine d’habitants de Cabannes se relaient toutes les nuits pour faire des patrouilles dans le village, avec parfois un gyrophare orange sur le toit de leur véhicule personnel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette initiative trouve son origine dans une série de cambriolages sans précédents sur la commune. Au cours de la deuxième quinzaine de janvier, une vingtaine de propriétés ont été visitées dans cette bourgade tranquille de 4500 habitants, coincée entre les Alpilles et le Luberon. « Les Cabannais ont l’habitude que leur village soit calme, alors quand tout ça est arrivé, ça nous a tous touchés » explique Angélique, qui assure des rondes avec son mari. La première patrouille, c’est Aurélien et Jérémy qui l’ont faite, sans s’en ouvrir à personne. « On voulait faire le test avant de lancer l’idée à tout le monde, explique Aurélien, l’auteur du message du 5 février sur Facebook. On a vu qu’on pouvait être efficace. Le fait qu’un véhicule circule sur les routes en warning ou avec un gyrophare, ça nous rend visible. C’est rassurant pour les habitants et dissuasif pour les cambrioleurs. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Fort de cette certitude, Aurélien a organisé une réunion publique pour évoquer le sujet. « Il y avait 80 personnes, je n’aurais jamais imaginé une telle mobilisation. Il y avait un vrai ras-le-bol, et la psychose commençait à s’installer. L’idée de faire des rondes citoyennes a plu, donc on s’est lancé. »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.laprovence.com/article/edition-arles/4855466/les-patrouilles-des-habitants-qui-inquietent-les-autorites.html">La Provence</a> via <a href="http://www.fdesouche.com/961025-arles-13-dizaines-de-riverains-ont-mis-place-rondes-nocturnes-faire-face-a-hausse-de-delinquance">fdesouche</a></span></p></div></article></div>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Au Sud
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2014-11-16:5491021
2014-11-16T15:30:10+01:00
2014-11-16T15:30:10+01:00
Le Sud, c'est un pays imaginaire. Et les pays imaginaires, il y a ceux qui...
<p style="text-align: justify;">Le Sud, c'est un pays imaginaire. Et les pays imaginaires, il y a ceux qui pensent que, comme c'est imaginaire, cela n'existe pas. Il y a ceux qui en rêvent, qui le portent en eux, mais qui n'iront jamais, par peur, par manque de foi, par défaut d'avoir sauté dans les trains qui passent quelquefois pour aller au Sud. Il y a ceux qui y vont, qui se brûlent et qui en reviennent, se mettre à l'abri. Il y a ceux qui s'y établissent, s'y épanouissent et s'en servent de boussole, de soleil, de gourmandise, de fête et de quotidien paradis. Lucien Clergue lui, le Sud il le photographiait. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4763060" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/606727709.jpg" alt="lucien-clergue_4.jpg" width="352" height="433" /></p><p style="text-align: justify;">Comme le chante Nougaro, à Toulouse l'Espagne pousse un peu sa corne. Mais où est donc passée la deuxième ? Dans ce Sud-Est qui s'habille lui aussi parfois de cette lumière de la vie qui se confronte à elle-même. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4763066" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/2195639927.jpeg" alt="imagew.php.jpeg" /></p><p style="text-align: justify;">Dans le Sud, on pourrait vivre un million d'années, et toujours en été. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4763067" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/01/2571894589.jpg" alt="LELAB BLOG 2013 (25).jpg" width="422" height="288" /></p><p style="text-align: justify;">Pourvu que l'on sache prendre le taureau par les cornes, et la vie avec pour l'offrir comme l'on offre de partager son expérience lors des stages photos, ou ses coups de coeur, ses amis et les oeuvres que l'on aime dans les Rencontres d'Arles. Lucien Clergue a toujours été jeune, il est donc mort jeune, comme on vit dans le Sud. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4763069" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/1815148996.jpg" alt="IMG_8471.jpg" /></p>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Il suffit de regarder
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2014-09-09:5443364
2014-09-09T00:04:25+02:00
2014-09-09T00:04:25+02:00
Pourquoi lorsque l'on regarde une peinture, et particulièrement une peinture...
<p style="text-align: justify;">Pourquoi lorsque l'on regarde une peinture, et particulièrement une peinture abstraite, on peut distinguer immédiatement un chef d'oeuvre d'une croûte ? pourquoi lorsque l'on voit un plan d'un film d'Hitchcock est on certain que c'est un film d'Hitchcock ? pourquoi lorsque l'on regarde une photo, sait-on immédiatement qu'il s'agit d'une oeuvre majeure qui se distingue sans peine au milieu des milliards de clichés qui viennent s'installer tous les jours dans les mémoires électroniques des appareils photos en tout genre ? si ces questions vous paraissent avoir du sens, foncez vite à Arles, prenez votre pass des rencontres photographiques et courez à l'Espace Van Gogh admirer les photos d'August Sander, de Richard Avedon, de Nobuyoshi Araki et de quelques autres. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4683805" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/1740018392.jpg" alt="Avedon-The-Family-E80-120k-E205k1.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Avedon - The family</p><p style="text-align: justify;">Vous y découvrirez notamment ces dizaines de portraits de dirigeants américains par Richard Avedon. Ces portraits en plan américain, sur fond blanc ne laissant aucun chance aux personnalités de se fondre dans le décor et d'échapper à l'oeil qui les regarde, offrent de saisissants raccourcis sur la vie des photographiés. Et permettent de ne plus s'étonner que des gens si semblables et si sérieux aient une même représentation du monde, puisqu'ils se représentent eux-même de manière totalement identique sous quelques fausses diversité d'apparence. Et il ne reste plus qu'à constater tous les jours les dégâts causés par cette classe dirigeante totalement fermée sur elle-même. </p>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Du volontarisme
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2014-09-08:5442634
2014-09-08T00:48:00+02:00
2014-09-08T00:48:00+02:00
Emmanuel Macron, qui demande à être jugé sur les actes à venir plutôt que...
<p style="text-align: justify;">Emmanuel Macron, qui demande à être jugé sur les actes à venir plutôt que sur les actes passés, en appelle au volontarisme de l'Etat. Posture indépassable que nos politiques surjouent en mauvais acteurs qu'ils sont, le volontarisme n'en fait pas moins toujours recette auprès des électeurs, à la manière dont le livre de Valérie T. est sur la table de nuit de ceux qui affirment ne plus supporter la people-isation de la people-itique. Dernière variante du mythe du chef de la part d'un peuple qui cherche son guide comme le troupeau cherche son chien, le volontarisme a donc de beaux jours devant lui. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4682672" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/00/2902782394.jpg" alt="IMG_8442.jpg" width="405" height="304" /></p><p style="text-align: center;">La volonté en action, concentration totale...</p><p style="text-align: justify;">C'est que depuis Jéricho ou la traversée de la Mer rouge, nombreux sont ceux qui ne peuvent se défaire du "quand on veut on peut" ou de "la volonté peut tout", qui relèvent tous deux de la pensée magique ou religieuse. Il y a bien sur des raisonnables (en général ils se dénomment eux-même "réalistes") qui considèrent que la volonté ne peut pas tout mais que sans volonté on ne peut rien. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4682686" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/02/1871488273.jpg" alt="IMG_8464.jpg" width="396" height="305" /></p><p style="text-align: center;">...triomphe de la volonté !</p><p style="text-align: justify;">Voici donc les gouvernants tenus de se faire élire sur leur volontarisme avant d'essayer de nous persuader que le réel est bien peu modelé par la volonté d'un seul. Et que ceux qui fustigent la perte de crédibilité du politique se demandent s'ils seraient prêts à voter pour celle ou celui qui dirait : "Je ne pourrai sans doute pas grand chose seul, mais je veillerai à bien m'entourer et sur le peu que je peux, je ferai de mon mieux". Moi oui, mais je risquerai de me retrouver un peu seul, ce qui serait indépendant de ma volonté. </p>
Solko
http://solko.hautetfort.com/about.html
Les cloches de l'Hôtel de Ville
tag:solko.hautetfort.com,2014-09-05:5440740
2014-09-05T06:08:55+02:00
2014-09-05T06:08:55+02:00
C’est aujourd’hui l’anniversaire de Louis XIV, qui aurait 376 ans. Peu de...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">C’est aujourd’hui l’anniversaire de Louis XIV, qui aurait 376 ans. Peu de Lyonnais, en traversant la place des Terreaux, se souviendront qu’on posa en grande pompes la première pierre de l’Hôtel de Ville en son honneur, un 5 septembre 1646, alors que le jeune roi n’avait que huit ans. Cela ne porta pas chance au bâtiment de Simon Maupin puisqu’il fut ravagé par un incendie quelques vingt-huit ans plus tard. On fit appel alors à Jules Hardouin Mansart pour le restaurer et lui donner l’allure qui est encore en gros la sienne aujourd’hui. L’hôtel de ville de Lyon ne figure pas parmi les œuvres de Hardouin Mansart sur la page que Wikipedia lui consacre. On y trouve, en revanche, celui d’Arles, que je n’ai jamais eu l’heur de contempler autrement qu’en photo. Les deux façades ont bien un air de famille, sauf que le beffroi lyonnais est placé au centre, quand celui de la patrie de Jeanne Calment se trouve fortement déporté sur la gauche. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">Hardouin Mansart avait fait placer au cœur du grand tympan au-dessus de la porte centrale une statue équestre de Louis XIV, selon la tradition italienne consistant à mettre en valeur le prince. Il s’agissait surtout, pour les échevins de l’époque, d’affirmer leur indépendance effective dans une fidélité symbolique au roi. Ces vieux bourgeois provinciaux, dans une ville de commerce qui n’avait jamais eu de tradition parlementaire, avaient bien compris le paradoxe politique de leur temps, et comment cultiver la réalité de leur liberté à travers l’affirmation de leur sujétion. La Révolution l’en chassa pour le remplacer par une pompeuse allégorie de la Liberté, dont elle seule eut le secret. On décida, sous Charles X, d’y rétablir un prince et c’est Henri IV, roi bien aimé à Lyon raconte-t-on pour son soutien à la Fabrique de soie de son temps et l’annulation de la dette lyonnaise suite à la Ligue, qui fut choisi. Il y trône encore aujourd’hui.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium; color: #000000;">On peut sourire de ce souci d’apparat et le croire caractéristique de la monarchie. La République possède aussi le sien : lors du G7 de 1996 qui se tint à Lyon, on remplaça huit des 65 cloches du beffroi, et on leur donna le nom des 7 participants (dont Clinton et Chirac) auquel tint à se rajouter le maire de l’époque Raymond Barre. C’est un dur métier que celui de carillonneur. Les cols blancs ne s’en doutent pas, il ne faut pas être trop mélancolique. L’un d’entre eux, André Combe, se suicida en 1986 en se jetant du beffroi dans le vide. Le carillon sonne régulièrement, de 7 à 20 heures, les deux premières phrases musicales de Big Ben toutes les heures, sauf à 9, 12, 15 et 18 heures, où le carillonneur peut jouer des mélodies en fonction des demandes. Songer que Clinton, Chirac, Barre et consorts jouent ainsi dos à dos du Béart, Gainsbourg ou Macias ne manque pas d’un certain sel, à l'heure de la cacophonie politique dont nous sommes les témoins impuissants.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4678823" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/01/2351473239.PNG" alt="henriIV,LouisXIV,Hardouin Mansart,lyon,hôtel de ville,france,Clinton,Chirac, Barre, Béart, Gainsbourg,Macias" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">Maquette de l'Hôtel de Ville de Lyon,musée GADAGNE. Le bon roi Henri en son centre </p>
capableu
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Les Clergue d’Arles
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2014-07-10T11:10:00+02:00
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Les Clergue d’Arles Normal 0...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><span style="font-family: Arial;"> </span><span style="font-size: x-large;"><strong><span style="font-family: Arial;">Les Clergue d’Arles</span></strong></span></span></p><p><span style="font-size: large; color: #000000;"> <!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves/> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:DoNotPromoteQF/> <w:LidThemeOther>FR</w:LidThemeOther> <w:LidThemeAsian>JA</w:LidThemeAsian> <w:LidThemeComplexScript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:Compatibility> 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2015</span></strong></span><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Arial;"> </span></strong></span><a href="http://bleucapa.hautetfort.com/media/01/00/869345581.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-4623827" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bleucapa.hautetfort.com/media/01/00/619160115.jpg" alt="photographie,arles,lucien clergue,rip" /></span></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 9.0pt; font-family: Arial;">Lucien Clergue, 4 juillet, Musée Réattu</span></strong></span></p><p><span style="color: #000000;"> <!--EndFragment--></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Arial;">Le grand photographe arlésien</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: int
capableu
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LES RENCONTRES D’ARLES 2014
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2014-04-17T19:42:00+02:00
2014-04-17T19:42:00+02:00
LES RENCONTRES D’ARLES 7 juillet - 21 septembre 2014...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><span style="font-family: Arial;"> </span><strong><span style="font-family: Arial;">LES RENCONTRES D’ARLES </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial; font-size: large; color: #000000;">7 juillet - 21 septembre 2014</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: large; color: #000000;"><span style="font-family: Helvetica;">Conférence de presse du 17 avril </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #000000;"> <a href="http://bleucapa.hautetfort.com/media/02/01/1636311292.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-4524443" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bleucapa.hautetfort.com/media/02/01/2610362297.jpg" alt="arles,rencontres,photographie" /></span></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Arial;">Le Festival mondial de la photographie</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><span style="font-family: Arial;">Les Rencontres s’apprêtent à offrir leur 45<sup>ème</sup> édition. Portées par des partenaires privés (SFR, Olympus, la Fondation Luma…) et par les collectivités locales et le ministère de la culture, elles accueillent chaque année des dizaines de milliers de professionnels et d’amateurs. A la grande satisfaction de son président Jean-Noël Jeanneney.</span><span style="font-family: Arial;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Arial;">La dernière parade sous le signe de l’amitié</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><span style="font-family: Arial;">Cette édition est placée sous le signe de l’amitié et de la fidélité. François Hébel dont c’est la dernière, a souhaité associer les fidèles.</span> <span style="font-family: Arial;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« La parade, c'est la fin du spectacle, le moment où tous les artistes se retrouvent et mettent leurs costumes avant de plier le chapiteau et venir saluer leur public adoré. » Raymond Depardon, Christian Lacroix, Martin Parr, Lucien Clergue, Joan Fontcuberta… vont offrir des propositions nouvelles. Et des noms inédits : David Bailey, Vik Muniz, Patrick Swirc, Arthur Walter, Daile Kaplan et même Vincent Pérez, le comédien dont la première passion fut la photo.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Arial;">Rideau et un successeur</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: large; font-family: Arial; color: #000000;">Les Rencontres s’apprêtent à vivre un tournant périlleux avec le départ de son directeur François Hébel qui en douze ans de mandat aura sauvé le festival d’une mort annoncée et décuplé le public.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial;">François Hébel présidera son ultime parade. Il appartiendra à son successeur Sam Stourdzé de perpétuer le rayonnement des Rencontres dans une ville qui désormais accueille la Fondation Van Gogh, inaugurée récemment par le Président de la République, et la Fondation Luma de Maya Hoffmann qui a confié l’édification de son</span> <span style="font-family: Arial;">campus aux Ateliers SNCF à l’architecte Frank Gehry*</span></span><span style="font-size: large; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: large; font-family: Arial;"> </span><span style="font-family: Arial;">Guy Rieutort</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://bleucapa.hautetfort.com/media/00/00/372323209.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-4524449" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bleucapa.hautetfort.com/media/00/00/3384431541.jpg" alt="arles,rencontres,photographie" /></span></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><span style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lucien Clergue (cofondateur des Rencontres)... </span><span style="font-family: Arial;">Jean-Noël Jeanneney (Président)... </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><span style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Aurélie de Lanlay (Administratice), </span></span><span style="font-family: Arial; text-align: justify;">François Hébel</span><span style="font-family: Arial; text-align: justify;"> (Directeur)</span></span></p><p><span style="color: #000000;"><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img 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style="color: #000000;">www.rencontres-arles.com</span></a></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000;">Tél.+33 (0) 4 90 96 76 06</span></p><p><span style="font-size: medium; color: #000000;"> <!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--> <!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves/> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:DoNotPromoteQF/> <w:LidThemeOther>FR</w:LidThemeOther> <w:LidThemeAsian>JA</w:LidThemeAsian> <w:LidThemeComplexScript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> 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Note
http://almasoror.hautetfort.com/about.html
Ecclesia
tag:almasoror.hautetfort.com,2014-04-01:5337188
2014-04-01T11:35:00+02:00
2014-04-01T11:35:00+02:00
Dans l'étrange beauté de l'église Saint Jean Bosco (rue Alexandre Dumas,...
<p style="text-align: justify;">Dans l'étrange beauté de l'église Saint Jean Bosco (rue Alexandre Dumas, Paris XX), je me posais des questions banales en savourant l'instant présent. La lumière pénétrait par les vitraux et le silence peuplait les bancs déserts. J'avais laissé loin derrière moi le monde morne des pensées mentales et je me délectais du vide et du plein, surtout du vide. Je riais de toutes ces luttes féroces qu'on vit dans le travail, et je m'abandonnais à la plénitude distante de l'existence dédramatisée. J'avais connu cela déjà à Arles, sur un hamac ; je découvrais ce même bouquet de sensations et de saveurs dans une architecture ecclésiale bizarre et envoûtante. Mourir et vivre perdaient leur caractère grave ; il me semblait que ma mort et ma vie n'étaient qu'un détail sans importance de ce monde, un vague phénomène imperceptible aux autres, parfois glauque, parfois charmant. J'éprouvais ce sentiment double et mélangé d'exaltation palpitante et de profonde tranquillité. C'était la première fois que je connaissais un tel calme sans avoir bu de rhum Diplomatico du Venezuela.</p><p style="text-align: justify;"> </p>
Wilmax
http://islamineurope.hautetfort.com/about.html
Conférence du professeur Morad Hamza à la Mosquée Rahma d’Arles : « Celui qui fait la fornication doit subir un châtimen
tag:islamineurope.hautetfort.com,2014-01-05:5263253
2014-01-05T14:41:35+01:00
2014-01-05T14:41:35+01:00
La ville historique d'Arles est une commune du département des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">La ville historique d'Arles est une commune du département des Bouches-du-Rhône, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, de plus de 50 000 habitants, classée ville d'art et d'histoire, et ses monuments romains et romans sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité depuis 1981. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Au fil du temps et des décennies, une communauté musulmane s'est installée dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, laissant peu à peu place à la construction de salles de prières et de lieux de cultes Musulmans.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Un de ces lieux de Culte, la Mosquée Rahma d'Arles, est géré par l'Association Initiative Jeunesse Citoyenne (IJC) pour répondre aux attentes et aux besoins de la communauté Musulmane de la ville, les former aux préceptes de la religion de "Paix et Tolérance".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Le professeur Morad Hamza est l'imam de cette Mosquée, il donne des conférences aux Fidèles Musulmans.</span></p><p><img class="alignnone" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://img11.hostingpics.net/pics/369264MosqueArlesMoradHamza.png" alt="" width="590" height="329" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><em><strong>Le prédicateur Morad Hamza, imam de la Mosquée Rahma d'Arles</strong></em></span></p><p><img class="alignnone" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://img11.hostingpics.net/pics/770756MosqueArlesFidlesmusulmansenprire.png" alt="" width="590" height="320" /></p><p style="text-align: center;"><em><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Les Musulmans d'Arles en prières lors de l'Aïd le 26 octobre 2012</span></strong></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Pour diffuser les informations, les conférences, les évènements ayant lieu dans la Mosquée et enseigner les principes de l'Islam, <a title="Mosquée Arles - présentation" href="http://mosqueerahma.fr/?page_id=4">les responsables mettent à disposition des Fidèles un site Internet officiel</a> (<a title="Mosquée Arles - présentation" href="http://img11.hostingpics.net/pics/675397MosqueArlesprsentation.png">hard-copy</a>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Que trouve-t-on sur le site ? L'apprentissage de la Fraternité, du vivre ensemble et du Respect entre communautés ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Pour se familiariser et parfaire ses connaissances sur l'Islam, <a title="Mosquée Arles - bibliographie" href="http://mosqueerahma.fr/?page_id=78">une petite bibliographie est proposée</a>. Avides d'en savoir plus et de comprendre la religion de "Paix et Tolérance", étudions ces ouvrages (<a title="Mosquée Arles - bibliographie antisémite et antichrétienne" href="http://img11.hostingpics.net/pics/411904MosqueArlesAhmedDeedat.png">hard-copy</a>).</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; color: #993300;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">----------------------------------------------------------------------------</span></strong></span><span style="font-size: large; color: #993300;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br />PROPAGANDE ANTICHRÉTIENNE - AHMED DEEDAT</span></strong></span> <span style="font-size: large; color: #993300;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> ---------------------------------------------------------------------------</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><a title="Mosquée Arles - bibliographie" href="http://mosqueerahma.fr/?page_id=78">La bibliographie mise à disposition sur le site se décline en une série d'ouvrages au format PDF intégralement téléchargeable en ligne (</a><a title="Mosquée Arles - bibliographie" href="http://img11.hostingpics.net/pics/411904MosqueArlesAhmedDeedat.png">hard-copy</a>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">L'ensemble de ces livres constitue une véritable propagande antichrétienne, jetant le discrédit complet de la Foi en Jésus Christ.</span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Ce qui ne peut produire évidemment dans l'inconscient collectif des Fidèles Musulmans d'Arles, que du mépris pour les Chrétiens, fourvoyés dans l'erreur et le mensonge car ne croyant pas en Allah.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Regardons plus en détail.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">On retrouve tout d'abord une série de quatre ouvrages de propagande antichrétienne du célèbre prédicateur des années 1980-90 Ahmed Deedat :</span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">"La bible est-elle la Parole de Dieu ?", "Mohamed successeur Naturel du Christ", "Le Christ dans l’Islam", "Mohammed dans les écritures bibliques"</span>. <br /><a title="Ahmed Deedat interdit en France" href="http://vieuxsinge.blog.lemonde.fr/liste-des-ouvrages-interdits-en-france/"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Tous les ouvrages de Ahmed Deedat sont interdits en France pour antisémitisme et incitation à la haine raciale. </span></a><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">(arrêté du 31 mai 1994)</span> <br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">En particulier, on peut noter le livre "les arabes et Israël", véritable apologie de l'antisémitisme. (voir quelques extraits du livre sur <a title="Mosquée Behren-les-Forbach - Ahmed Deedat" href="http://islamineurope.hautetfort.com/archive/2013/11/20/mosquee-behren-les-forbach.html" target="_blank">le site de la Mosquée de Behren-Lès-Forbach</a>, ou encore sur celui de <a title="Mosquée Goussainville - Ahmed Deedat" href="http://islamineurope.hautetfort.com/archive/2013/11/20/mosquee-goussainville.html" target="_blank">la Mosquée de Goussainville</a>)</span>.</p><p><img class="alignnone" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://img11.hostingpics.net/pics/879248MosqueArlesAhmedDeedat.jpg" alt="" width="450" height="300" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><em><strong>Le prédicateur antichrétien et antisémite Ahmed Deedat, dont tous les ouvrages sont interdits en France, est une référence théologique pour les responsables de la Mosquée Rahma d'Arles </strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Très appréciées par différentes associations islamiques, les conférences de Ahmed Deedat peuvent être visionnées sur les plateformes Youtube ou Dailymotion. Des sites lui sont entièrement consacré, comme <a title="http://www.ahmed-deedat.fr" href="http://www.ahmed-deedat.fr">http://www.ahmed-deedat.fr</a> , site sur lequel <a title="livres Ahmed Deedat - antisémitisme - antichristianisme" href="http://www.ahmed-deedat.fr/pages/Livres_de_Ahmed_Deedat_en_ligne-2668198.html">on peut télécharger d'autres livres de Ahmed Deedat</a>, propagande de rejet du Christianisme et de l'occident, apologie de l'antisémitisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">La propagande de Ahmed Deedat consiste à expliquer que le Judaïsme et le Christianisme sont des fausses religions, des déformations des textes de l'Islam. Les chrétiens et les juifs sont des pervers, qui vivent dans l'erreur et le mensonge en ne respectant pas les commandements de la vraie religion d'Allah et de son messager le Prophète Mohamed.</span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Il s'agit de démontrer que la Bible est un texte falsifié, truffé d'erreur, et que seul le Coran, livre Parfait, contient la Vérité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><a title="Mosquée Arles - Ahmed Deedat - La Bible est-elle la parole de Dieu" href="http://mosqueerahma.fr/wp-content/uploads/2012/10/La+BIBLE+est-elle+la+parole+de+DIEU.pdf">En gras italique ci-dessous, un court extrait du livre "La bible est-elle la Parole de Dieu ?" de Ahmed Deedat, en ligne sur le site de la Mosquée Rahma d'Arles</a> (<a title="Ahmed Deedat - la Bible est-elle la Parole de Dieu ?" href="https://shared.com/fiapxivlf2">également disponible sur ce lien</a>):</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">"PLAGIAT OU KIDNAPPING LITTÉRAIRE</span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><strong> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">"Plagiat" signifie "vol littéraire". Quelqu'un qui copie ad verbatim (mot à mot) l'écrit d'un autre et le fait passer pour sien, est appelé "plagiat". C'est un trait de caractère communaux quarante, et plus, auteurs anonymes des livres de la Bible. Les chrétiens s'enorgueillissent d'un soi-disant lien commun entre les écrivains des 66 fascicules protestants, et ceux des 73 fascicules catholiques appelés la "Sainte Bible".<br /> Il existe bien un lien commun, pour Matthieu et Luc : ils ont plagié à 85%, et mot pour mot, les écrits de Marc ! Dieu Tout-puissant ne dictait pas les mêmes termes aux synoptiques (ceux qui voyaient avec les mêmes yeux). Les Chrétiens eux-mêmes le reconnaissent, parce qu'ils ne croient pas en l'inspiration verbale, contrairement aux musulmans pour le Coran.</span></strong></em></span> <span style="color: #000000;"><em><strong> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">85% du plagiat de Matthieu et Luc, ce n'est rien en comparaison des kidnappings littéraires des auteurs de l'Ancien Testament, où le taux atteint est de 100% dans le soi-disant Livre de Dieu. Les intellectuels chrétiens, tel que l'évêque Kenneth Cragg, usent d'un euphémisme pour nommer cet état de fait. Ils parlent de "reproduction" et en sont très fiers."</span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">"DES MODELES PERVERTIS</span></strong></em></span> <br /><br /><span style="color: #000000;"><em><strong> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">"La Bible, un livre si varié dans ses matières ! De pleines pages sont remplies de noms obscurs, et il en est plus dit sur la généalogie que sur le jour du jugement dernier. La nuit tombe déjà et l'on ignore encore qui a vaincu car les histoires n'ont pu être racontées en entier. Où existe-t-il quelque chose (dans la littérature religieuse mondiale) qui correspond à ceci ?"</span></strong></em></span> <span style="color: #000000;"><em><strong> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Beaucoup de bruit pour rien, en fait, et un blasphème répugnant envers Dieu Tout-puissant qui autorise un tel méli-mélo. Et cependant, les chrétiens sont fiers, malgré les imperfections belles qui existent dans leur livre." </span></strong></em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><br />p28</span><strong></strong><em><strong></strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #993300; font-size: large;"> ---------------------------------------------------------------------------------</span></strong> <br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #993300; font-size: large;"> LES HADITHS DE BOKHARI - Mohamed Kassab </span></strong> <strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #993300; font-size: large;"> ---------------------------------------------------------------------------------</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Les hadiths sont les faits et gestes du Prophète Mohamed, rapportés par ses contemporains et retranscrits par des imams, constituant une somme de textes Sacrés, servant de guide à tout bon Musulman voulant suivre la voie de la Vérité, le chemin de l'Islam (Sunnah)</span>. <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Les hadiths compilés par l'imam Bokhari datant du IX Siècle font autorité dans le monde musulman, un bref aperçu de ces textes, véritable condensés de textes antichrétiens, antisémites et misogynes sur deux tomes.</span><br /> <a title="Mosquée Arles - hadiths Bokhari interdits en Russie" href="http://www.mooslym.com/international/russie-65-livres-islamiques-interdits-dont-al-bukhari-et-muslim.html"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">A noter que les hadiths de Bokhari sont interdits en Russie pour incitation à la haine raciale.</span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Mohamed Kassab a repris les principaux hadiths de Bokhari dans un ouvrage divisé en deux tomes disponibles intégralement sur le site de la Mosquée Rahma d'Arles, quelques extraits (<a title="Mosquée Arles - hadiths Bokhari - tome 1" href="http://mosqueerahma.fr/wp-content/uploads/2012/10/FR+SAHIH+BOUKHARI+TOME+1.pdf">tome 1</a>) (<a title="Mosquée Arles - Hadiths Bokhari tome 2" href="http://mosqueerahma.fr/wp-content/uploads/2012/10/FR-+SAHIH+BOUKHARI++TOME+2.pdf">tome 2</a>):</span></p><p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">"L’ingratitude à l’encontre du mari</span></strong></em> <em><strong> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">D’après Ibn ‘Abbas, le Prophète a dit : «J’ai vu l’enfer en rêve et il était peuplé en majorité de femmes ingrates. Est-ce que ces femmes se sont</span></strong></em> <em><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">montrées ingrates à l’égard de Dieu ? lui demanda-t-on. Non, elles l’étaient vis-à-vis de leurs maris, répondit le Prophète, en méconnaissant les faveurs dont elles avaient été comblées. Lorsque durant votre vie vous avez exaucé une femme et qu’à l’occasion elle découvre en vous le moindre prétexte, elle vous dira : -je n’ai jamais vu aucun bienfait de ta part.»</span> "</strong></em> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><br />p19 tome 1</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><em><strong>"Selon Abou Horaïra, le Prophète a dit : « La Dernière Heure ne viendra pas avant que le fils de Marie ne descende parmi nous en qualité d’arbitre juste ; il détruira la croix, il mettra à mort le porc et éliminera la capitation (djizia). L’argent débordera alors au point où personne n’en voudra. »</strong></em></span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> <br />page 30 tome 2</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><em><strong>Selon ‘Imran Ben Hossaïn, le Prophète a dit : « J’ai vu le Paradis et j’ai remarqué que la majorité de ses élus étaient des pauvres. J’ai vu l’enfer et j’ai remarqué que la majorité de ses habitants étaient des femmes. »</strong></em></span><br /> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> page 78 tome 2 </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>LES JUIFS COMBATTRONT LES MUSULMANS<br /></strong></span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> <em><strong>Abdallah Ben ‘Omar a dit : « J’ai entendu l’Envoyé de Dieu dire : « Les Juifs vous combattront mais vous serez vainqueurs. »</strong></em></span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> <br />page 113 tome 2</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>LA DESTRUCTION DES CROIX</strong></span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> <em><strong><br />Selon ‘Aïcha, le Prophète ne gardait aucune chose dans sa maison comportant des croix sans l’éliminer.</strong></em></span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> <br />page 229 tome 2</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>LE BANISSEMENT DES JUIFS D’ARABIE<br /></strong></span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> <em><strong>Abou Horaïra a dit : « Nous trouvions à la mosquée, quand le Prophète sortit et nous dit : « Allez vers les Juifs. » Nous allâmes ensemble jusqu’à leur école et le Prophète leur dit : « Convertissez-vous à l’Islam, vous serez sauvés et apprenez que la terre appartient à Dieu et à Son Envoyé et que je tiens à vous expulser de ce pays. Que ceux qui pourront vendre leurs biens le fassent, car la terre appartient à Dieu et à Son Envoyé. »</strong></em></span><br /> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"> page 73 tome 2</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><a title="Mosquée Gap - hadiths Bokhari" href="http://islamineurope.hautetfort.com/archive/2013/11/24/mosquee-gap.html" target="_blank">On peut également retrouver d'autres extraits des hadiths de Bokhari sur le site de Mosquée de Gap. </a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; color: #993300;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------</span></strong></span> <span style="font-size: large; color: #993300;"><strong> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">LA FEMME DANS L'ISLAM ET DANS LA TRADITION JUDÉO-CHRÉTIENNE par Chérif Abdel Azim </span></strong></span> <span style="font-size: large; color: #993300;"><strong> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><a title="Mosquée Arles - la femme dans l'Islam et dans la tradition judéo-chrétienne" href="http://mosquee
Olivier GOMEZ
http://photographe.hautetfort.com/about.html
A NOUVEAU...
tag:photographe.hautetfort.com,2013-12-17:5244425
2013-12-17T09:27:00+01:00
2013-12-17T09:27:00+01:00
C'était à Arles en 2010... Oeuvre illustrant l'Image véhiculée par les pays...
<p style="text-align: justify;">C'était à Arles en 2010... Oeuvre illustrant l'Image véhiculée par les pays occidentaux à travers le monde, selon Léon Ferrari.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/00/02/223942511.jpg" target="_blank"><img id="media-4362525" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/00/02/4147560409.jpg" alt="02082010-IMG_9395bisblog.jpg" /></a></p>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Trop c'est trop
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2013-09-16:5167240
2013-09-16T00:05:00+02:00
2013-09-16T00:05:00+02:00
Le néerlandais Erik Kessels a imprimé toutes les photos qui ont été publiées...
<p style="text-align: justify;">Le néerlandais Erik Kessels a imprimé toutes les photos qui ont été publiées sur Flickr pendant une période de 24 heures. Ces photos sont toutes différentes, uniques, et pourtant elles constituent un ruban de moebius de la photographie personnelle. L’impression d’avoir déjà vu, revu et rerevu tout cela et finalement, l’accumulation finit par tuer toute vision tant l’œil est submergé par l’entassement.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4251153" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/02/2033799514.JPG" alt="IMG_0560.JPG" width="416" height="277" /></p><p style="text-align: justify;">Comme dans une décharge à ciel ouvert, ce qui pourrait être une des définitions possibles d’internet, on se dit qu’il y a sans doute, dans le tas, quelques pépites qui s’amusent à se dissimuler, à éprouver leur clandestinité et prennent un malin plaisir à jouer à la lettre volée. Mais oui, je suis là, devant toi, tu ne vois rien ? et bien non, rien de rien, carrément rien. Trop c’est trop.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4251156" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/01/1301151716.JPG" alt="IMG_0557.JPG" /></p><p style="text-align: justify;">Et pourtant les centaines de photos de Daido Muriyama ne produisaient pas cet effet de chantilly au kilomètre. Peut-être tout simplement parce que peu importe le nombre, comme au Tango, ce qui compte c’est le geste juste.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4251159" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/2856060516.JPG" alt="IMG_0637.JPG" width="391" height="281" /></p><p style="text-align: justify;">Les photos d'Erik Kessels invitent à penser que ce qui tue le droit, c’est moins l’invraisemblable quantité de textes, même si elle ne facilite rien, que la médiocrité de leur qualité. Et l’on se dit qu’il faut la ténacité, ou la folie, d’un chercheur d’or pour s’évertuer encore à traquer dans tout ce fatras quelques pépites.</p>
Jean-Pierre WILLEMS
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Echappée
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2013-09-15:5166252
2013-09-15T01:32:00+02:00
2013-09-15T01:32:00+02:00
On peut toujours sauter dans un train pour Arles afin d'échapper aux pluies...
<p style="text-align: justify;">On peut toujours sauter dans un train pour Arles afin d'échapper aux pluies venues de l'Ouest, qui ne balaient pas ce Sud là, mais décidément on ne peut échapper au Japon. Et si l'on ne partage pas l'enthousiasme un peu convenu à l'égard des grands tirages de Hiroshi Sugimoto, en revanche les obsessions foisonnantes de Daido Moriyama excitent les sens sans retenue.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4249957" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/569361716.JPG" alt="IMG_0102.JPG" width="410" height="273" /></p><p style="text-align: justify;">Et c'est un nouveau clin d'oeil au Japon que la fête du riz, pour laquelle le bel Onyx pose tout de blanc vêtu devant un rouge qui rappelle le drapeau japonais.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4249958" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/3050080456.JPG" alt="IMG_0317.JPG" width="366" height="282" /></p><p style="text-align: justify;">C'est le risque avec le soleil : l'hallucination vous guette qui, couplée au rêve permanent japonais, fais que l'on ne s'étonne guère de voir apparaître un escalier volant.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4249959" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/1226754324.JPG" alt="IMG_0264.JPG" width="420" height="355" /></p><p style="text-align: justify;">Ont-ils empruntés cet escalier les Evêques de Christian Lacroix qui, tels des Shoguns, abusent de la terreur au nom de la paix de Dieu. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4249961" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/02/870226548.JPG" alt="IMG_0266.JPG" width="406" height="236" /></p><p style="text-align: justify;">Faut-il vraiment sortir du rêve ? à la pause qui s'impose, c'est Saul Leiter, croisé au printemps à Vienne, qui colorie un clin d'oeil sur les vitres du cafés.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4249962" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/01/3500902027.JPG" alt="IMG_0139.JPG" /></p><p style="text-align: justify;">La photo, comme la peinture, c'est avant tout de la lumière. Ce dont nous avons tant manqué depuis le début de l'année. Nul doute que pour compenser, il faudra d'autres échappées.</p>
L'autre jour
http://lautrejour.hautetfort.com/about.html
Marie, mon ciel (22) - Exponuage
tag:lautrejour.hautetfort.com,2013-09-11:5162967
2013-09-11T20:37:00+02:00
2013-09-11T20:37:00+02:00
Quand il ne fait pas très beau, c'est plus beau... Vous en...
<p>Quand il ne fait pas très beau, c'est plus beau...</p><p><img id="media-4246506" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://lautrejour.hautetfort.com/media/02/02/3042422895.JPG" alt="2013-08-26 Coucher soleil (Small).JPG" /></p><p> </p><p>Vous en revoulez, des nuages ? Voilà qu'ils s'exposent, sous forme de vraies œuvres d'artistes. Merci à Perrine qui me l'a dit !</p><p>Ça se passe au musée Réattu d'Arles et vous avez de la chance, ce n'est même pas fini : vous avez jusqu'au 31 octobre.</p><p>L'expo s'intitule <strong><a title="Nuage" href="http://www.museereattu.arles.fr/exposition-nuage.html" target="_blank">Nuage</a></strong> et rien que ça, c'est beau.</p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: xx-small;"><em>* Malgré un nom commun (dans presque tous les sens du terme) et le goût des ciels, pas de parenté entre l'une des artistes participantes et moi, ce qui est bien dommage.</em></span></p><p><span style="font-size: xx-small;"><em>** Ce blog est en état de semi-hibernation, en ce moment. Pardon à ses éventuels lecteurs, que je n'oublie pas pour autant :)</em></span></p><p> </p>
YP
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Portugaise Arles annulée
tag:gallon.hautetfort.com,2013-09-09:5184022
2013-09-09T18:14:00+02:00
2013-09-09T18:14:00+02:00
Nous sommes désolés que la portugaise pour la féria d'Arles de septembre ait...
<p>Nous sommes désolés que la portugaise pour la féria d'Arles de septembre ait été annulée.</p><p>Nous espérons que vous retrouvez nos toros dans un autre spectacle taurin très prochainement.</p><p> </p>
capableu
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ARLES IN BLACK
tag:bleucapa.hautetfort.com,2013-07-09:5117670
2013-07-09T09:42:00+02:00
2013-07-09T09:42:00+02:00
ARLES IN BLACK Du 1er juillet au 22 septembre 2013 Le choix...
<div style="font-family: Helvetica; text-align: center;"><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;" align="center"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Helvetica;">ARLES IN BLACK</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;" align="center"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Helvetica;">Du 1er juillet au 22 septembre 2013</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: left;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Helvetica;">Le choix du NOIR et BLANC</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: large; color: #000000;">Les Rencontres Internationales de la Photographie (RIP) ont choisi de consacrer l’édition 2013 au Noir et Blanc. Quelle est sa place aujourd’hui après avoir disparu presque totalement après 2000 ?</span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: large; color: #000000;">S’il ne faut retenir que quelques photographes, mon choix forcément subjectif et arbitraire, porte sur trois français, une fois n’est pas coutume, et un Chilien.</span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: left;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Helvetica;">Antoine Gonin</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: large; color: #000000;">Avec « Empreinte », le photographe tire un parti plastique d’exception d’un inventaire documentaire géographique. Il découpe </span><span style="font-family: Helvetica; font-size: large; color: #000000;">en tranches</span><span style="font-family: Helvetica; font-size: large; color: #000000;"> le monde, le plus souvent la France mais aussi l’Aragon en Espagne, pour en extraire des textures révélatrices de formes qui livrent des compositions abstraites, graphiques, poétiques. Ses immenses tirages en noir et blanc sont des paysages vus le plus souvent du ciel ou en plongée depuis la terre, comme la photo du bassin de « notre » bassin de Thau. Un choc esthétique qui rappelle les photos aériennes des années 70/80 de William Garnet, Georg Gester, Robert Bucknam et met à distance l’académicien Arthus Bertrand.</span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Helvetica;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><span style="color: #000000;"><a href="http://bleucapa.hautetfort.com/media/00/00/1970792277.jpg" target="_blank"><img id="media-4176172" style="margin-top: 0.2em; margin-right: 1.4em; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px;" title="" src="http://bleucapa.hautetfort.com/media/00/00/888844196.jpg" alt="signe.jpg" /></a></span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: left;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Helvetica;">Sergio Larrain</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Helvetica; font-size: medium; text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: helvetica; font-size: large;">La rétrospective du photographe Chilien le sort d’un relatif anonymat. Sergio Larrain avait un œil vif, « libéré des conventions » et même s’il n’arrive pas à la hauteur de Cartier-Bresson qu’il vénérait, son approche sociale et poétique laisse une belle œuvre.</span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: large; color: #000000;"><span style="color: #000000;"><a href="http://bleucapa.hautetfort.com/media/02/00/1962204502.jpg" target="_blank"><img id="media-4176190" style="border-style: initial; border-color: initial; margin-top: 0.2em; margin-bottom: 0.7em; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto; border-width: 0px;" title="" src="http://bleucapa.hautetfort.com/media/02/00/3670736815.jpg" alt="381991-larrain-web_1328780765.jpg" /></a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family: Helvetica; font-size: medium; text-align: left;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Helvetica;">Gilbert Garcin</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: large;">Son travail est jubilatoire, intelligent. C'est à</span><span style="font-family: Helvetica; font-size: large;"> la retraite qu'il </span><span style="font-family: Helvetica; font-size: large;">a débuté la photographie, </span><span style="font-family: Helvetica; font-size: large;">à l’âge où bien de ses collègues</span> <span style="font-size: large;">Marseillais jouent à la pétanque. Il fait des photomontages d’une simplicité désarmante, se mettant en scène, avec un humour constant sous les traits d'un double de M. Hulot de Tati, pour décliner des « petites philosophies ».</span></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: large; color: #000000;"><a href="http://bleucapa.hautetfort.com/media/02/02/18822599.gif" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-4176159" style="margin-top: 0.2em; margin-right: 1.4em; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px;" title="" src="http://bleucapa.hautetfort.com/media/02/02/4288881814.gif" alt="Gilbert Garcin.f.gif" /></span></a></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="font-family: Helvetica;">Connaître ses limites</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: left;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Helvetica;">Vincent Fillon</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: large; color: #000000;">Il est l’un des lauréats du concours SFR. Il photographie des lieux en désuétude et propose par simple manipulation - une surimpression qu’on oublie tant le résultat est épatant - une autre image, élégante, à haute valeur artistique dans son grand format carré.</span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong><span style="font-family: Helvetica;"> <a href="http://bleucapa.hautetfort.com/media/01/00/1905335669.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-4176194" style="margin-top: 0.2em; margin-right: 1.4em; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px;" title="" src="http://bleucapa.hautetfort.com/media/01/00/2906108112.jpg" alt="6439.jpg" /></span></a></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Helvetica;">Transition/Afrique du Sud</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-family: Helvetica; font-size: large; color: #000000;">Arles In Black ce sont aussi Lartigue, Guy Bourdin, etc. Et le collectif de douze photographes Sud-Africains et Français (dont un Belge et quel belge : Harry Gruyaert ! ). La Mission a ramené d'Afrique du Sud « Transition, paysages d’une société », un travail documentaire, une approche sociale au travers des problème de la terre liés à l’histoire raciale de l’Apartheid.</span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Helvetica;">2013 : un bon cru </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Helvetica; color: #000000;"><span style="font-size: large;">Si l’édition 2013 est un bon cru, je pointe cependant une baisse de forme des soirées et surtout des tarifs excessifs : 8 € l’entrée pour une seule expo. A noter que VISA pour l’Image de Perpignan et l'excellent Images Singulières de Sète proposent la gratuité des entrées.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://bleucapa.hautetfort.com/media/00/00/3082348953.jpg" target="_blank"><img id="media-4176297" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bleucapa.hautetfort.com/media/00/00/3223758969.jpg" alt="arles,rip" /></a></p><p style="text-align: center;">Arles - Place de la République - 3 juin 2013 </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Helvetica; color: #000000; background-color: #ffffff;"><br /></span></p><!--EndFragment--></div>
Jean-Pierre WILLEMS
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Coup d'essai
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2013-04-23:5052464
2013-04-23T00:10:07+02:00
2013-04-23T00:10:07+02:00
Chaque année, le stand SHOOT s'installe à l'entrée des rencontres...
<p style="text-align: justify;">Chaque année, le stand SHOOT s'installe à l'entrée des rencontres photographiques d'Arles. Vous avez quatre essais pour atteindre le coeur de cible. Lorsque vous réussissez, la balle déclenche la prise de la photographie et vous voici figé à jamais dans la position du tireur debout. Un petit air rétro plane sur ce dispositif, surtout lorsque l'essai a lieu sous la blanche lumière du début d'après-midi dans le Sud-Est. Cette année là, contrairement aux années précédentes, les quatres balles s'inscrivirent quasiment au même endroit. L'essai sera renouvelé l'année prochaine.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4071332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/2551684915.jpg" alt="Shoot001.jpg" width="378" height="204" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4071333" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/02/3805793363.jpg" alt="Shoot003.jpg" width="378" height="263" /></p><p style="text-align: justify;">La Cour de cassation a rappelé à plusieurs reprises les règles qui régissent la rupture de la période d'essai (voir <a href="http://willemsconsultants.hautetfort.com/archive/2011/01/18/ab.html">ici</a>). Mais manifestement ses messages peinent à être entendus. Recruté au mois de mai, un salarié est absent pour maladie de juin à août, puis de nouveau à partir de mi-septembre. L'entreprise rompt sa période d'essai au cours de ce deuxième arrêt. Comme souvent, l'employeur confond l'absence d'obligation de motiver la rupture de la période d'essai et la possibilité de rompre pour tout motif. En réalité, un seul motif permet de rompre l'essai, c'est d'ailleurs pour cela que la motivation n'est pas obligatoire : le fait que le salarié ne fait pas l'affaire. L'employeur aurait au moins pu se souvenir que la maladie ne permettant pas d'apprécier les compétences du salarié, elle autorise la prolongation de la période d'essai. Cela lui aurait évité une décision qui n'était manifestement pas un coup de maître.</p><p style="text-align: justify;"><a id="media-4071358" href="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/02/2553473173.pdf">Cour de cassation 10 Avril 2013 - Essai.pdf</a></p>
Alain
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Van Gogh écrivain : Arles - 11. janv./fév./mars 1889
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2013-01-22:4963973
2013-01-22T09:15:00+01:00
2013-01-22T09:15:00+01:00
CORRESPON DANCE - EXTRAITS CHOISIS Vincent Van Gogh –...
<p align="center"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">CORRESPON</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">DANCE - EXTRAITS CHOISIS</span></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3934549" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/3422852934.2.jpg" alt="peinture, van gogh, arles" width="423" height="481" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><em>Vincent Van Gogh – <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Autoportrait avec l’oreille bandée et pipe, janvier 1889, Collection Niarchos</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><span style="font-size: small;"> Terrible fin d’année 1888 pour Vincent Van Gogh ! : dispute avec son ami peintre Paul Gauguin et départ de celui-ci, mutilation de son oreille, venue de Paris en urgence de son frère Théo, séjour à l’hôpital en proie à un délire furieux, projet d’atelier du Midi anéanti. </span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><span style="font-size: small;"> Vincent sort de l’hôpital et rentre chez lui le 7 janvier. Le 9 janvier, il reçoit un faire part de fiançailles de son frère : Theodorus Van Gogh avec Johanna Bonger. Vincent n’a jamais rencontré la jeune femme originaire d’Amsterdam.</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><span style="font-size: small;"> La santé du peintre, tout au long du premier trimestre de l’année 1889, va être très perturbée : crises, hallucinations, grande fatigue.</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><span style="font-size: small;"> Il tient toujours à l’amitié de Gauguin qui lui demande un tableau de « Tournesols ». Malgré tout, il écrit à Théo : « Moi qui ai vu Gauguin de très très près, je le crois entraîné par l’imagination, par de l’orgueil peut-être, mais assez irresponsable. »</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><span style="font-size: small;"> La peinture lui manque : « Tout le monde aura peut- être un jour la névrose, le horla, la danse de Saint-guy ou autre chose. Mais le contrepoison n’existe-t-il pas ? dans Delacroix, dans Berlioz et Wagner ? ». Manquant de modèle, il va peindre cinq fois madame Roulin, la femme de son ami facteur.</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><span style="font-size: small;"> En date du 16 mars 1889, Théo s’inquiète fortement de l’état de son frère qui doit faire un nouveau séjour à l’hôpital d’Arles : « J’apprends que tu n’es pas encore mieux, ce qui me cause du chagrin. Je suis navré de savoir que maintenant que j’aurai probablement des jours de bonheur avec ma chère Jo, tu auras justement de bien mauvais jours. ». Théo doit se marier le 17 avril. Jamais son amour pour son frère ne s’est mieux exprimé que dans cette affirmation : « Tu as tant fait pour moi… »</span></span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"> </span></em> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 19 mars 1889</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em> <span style="color: #993366;">Vincent explique à son frère sa dramatique situation et tente de le rassurer.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mon cher frère,</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il m’a semblé voir dans ta bonne lettre tant d’angoisse fraternelle contenue, qu’il me semble de mon devoir de rompre mon silence. Je t’écris en pleine possession de ma présence d’esprit et non pas comme un fou, mais en frère que tu connais. Voici la vérité : un certain nombre de gens d’ici ont adressé au maire (je crois qu’il se nomme M. Tardieu) une adresse (il y avait plus de 80 signatures) me désignant comme un homme pas digne de vivre en liberté, ou quelque chose comme cela. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le Commissaire de police ou le commissaire central a alors donné l’ordre de m’interner de nouveau. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Toutefois est-il que me voici de longs jours enfermé sous clefs et verrous et gardiens au cabanon, sans que ma culpabilité soit prouvée ou même prouvable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Va sans dire que dans le for intérieur de mon âme j’ai beaucoup à redire à tout cela. Va sans dire que je ne saurais me fâcher, et que m’excuser me semblerait m’accuser dans un cas pareil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si je ne retenais pas mon indignation, je serais immédiatement jugé fou dangereux. En patientant espérons, d’ailleurs les fortes émotions ne pourraient qu’aggraver mon état. C’est pourquoi je t’engage par la présente à les laisser faire sans t’en mêler.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Aussi tu conçois combien cela m’a été un coup de massue en pleine poitrine quand j’ai su qu’il y avait tant de gens ici qui étaient lâches assez de se mettre en nombre contre un seul, et celui là malade.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Bon, voilà pour ta gouverne ; en tant que quant à ce qui concerne mon état moral je suis fortement ébranlé, mais je recouvre quand même un certain calme pour ne pas me fâcher. D’ailleurs l’humilité me convient après l’expérience d’attaques répétées. Je prends donc patience.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le principal, je ne saurais trop te le dire, est que tu gardes ton calme aussi et que rien ne te dérange dans tes affaires. Après ton mariage nous pouvons nous occuper de mettre tout cela au clair, et en attendant, ma foi, laisse moi ici tranquillement. Je suis persuadé que M. le maire ainsi que le commissaire sont plutôt des amis et qu’ils feront tout leur possible d’arranger tout cela. Ici, sauf la liberté, sauf bien des choses que je désirerais autrement, je ne suis pas trop mal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je ne te cache pas que j’aurais préféré crever que de causer et de subir tant d’embarras. Que veux tu, souffrir sans se plaindre est l’unique leçon qu’il s’agit d’apprendre dans cette vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mon cher frère le mieux reste peut-être de blaguer nos petites misères et aussi un peu les grandes de la vie humaine. Prends-en ton parti d’homme et marche bien droit à ton but. Nous autres artistes dans la société actuelle ne somme que la cruche cassée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si je prends patience, cela ne saurait que me fortifier pour ne plus être tant en danger de retomber dans une crise. Naturellement moi qui réellement ai fait de mon mieux pour être ami avec les gens, et qui ne m’en doutais pas, cela m’a été un rude coup.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A bientôt mon cher frère j’espère, ne t’inquiète pas. C’est une sorte de quarantaine qu’on me fait passer peut-être. Qu’en sais je ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 24 mars 1889</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"> <span style="color: #993366;"><em><span style="font-family: verdana,geneva;">A la demande de Théo, le peintre néo-impressionniste Paul Signac est venu voir Vincent pour lui remonter le moral. Signac écrit à Théo : « J’ai trouvé votre frère en parfait état de santé physique et morale. Le docteur Rey lui conseille de déménager, son voisinage lui étant hostile. C’est aussi le souhait de votre frère qui voudrait sortir le plus tôt possible de cet hospice où, en somme, il doit souffrir de cette continuelle surveillance. » </span></em></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je t’écris pour te dire que j’ai vu Signac, ce qui m’a fait considérablement du bien. Il a été bien brave et bien droit et bien simple lorsque la difficulté se manifestait d’ouvrir ou non de force la porte close par la police, qui avait démoli la serrure. On a commencé par ne pas vouloir nous laisser faire et en fin de compte nous sommes pourtant rentrés. Je lui ai donné en souvenir une nature morte qui avait exaspéré les bons gens d’armes de la ville d’Arles, parce que cela représentait deux harengs fumés, qu’on nomme gendarmes comme tu sais.</span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3934582" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/02/1208666164.2.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal;">Vincent Van Gogh –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Harengs sur une feuille de papier jaune, janvier 1889, collection privée</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[...]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Rarement ou jamais j’ai eu avec un impressionniste une conversation de part et d’autre à tel point sans désaccords ou chocs agaçants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai profité de ma sortie pour acheter un livre : <em>Ceux de la glèbe </em>de Camille Lemonnier. <span style="color: #993366;"><em>*</em></span> J’en ai dévoré deux chapitres, c’est d’un grave, c’est d’une profondeur ! Attends que je te l’envoie. Voilà pour la première fois depuis plusieurs mois que je prends un livre en main. Cela me dit beaucoup et me guérit considérablement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="color: #993366;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">* Ecrivain belge particulièrement fécond souvent surnommé « le Zola belge »</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 29 mars 1889</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Avant-hier et hier je suis sorti une heure en ville pour chercher de quoi travailler. En allant chez moi j’ai pu constater que les voisins proprement dits, ceux que je connais, n’ont pas été du nombre de ceux qui avaient fait cette pétition. Quoi qu’il en soit d’ailleurs, j’ai vu que j’avais encore des amis dans le nombre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai fait venir encore quelques livres pour avoir quelques idées solides dans la tête. J’ai relu <em>La case de l’oncle Tom</em>, tu sais le livre de Beecher Stowe sur l’esclavage, les <em>Contes de Noël</em> de Dickens, et j’ai donné à M. Salles <em>Germinie Lacerteux</em>. <span style="color: #993366;"><em>* </em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #993366;"><em><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">* livre de Edmond et Jules de Goncourt contant l’histoire tragique d’une fille du peuple montée à Paris pour travailler comme domestique</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <img id="media-3934596" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/02/2007157215.jpg" alt="peinture,écriture,van gogh,arles" /></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et voila que pour la 5<sup>me</sup> fois je reprends ma figure de la « Berceuse ». […] Je cherche à faire une image telle qu’un matelot qui ne saurait pas peindre, en imaginerait lorsqu’en pleine mer il songe à une femme d’à terre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-ansi-language: EN-GB;">Vincent Van Gogh –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>La berceuse Augustine Roulin, janvier 1889, Museum of Fine Arts, Boston</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">A l’hospice ils sont très prévenants pour moi de ces jours ci, ce qui - comme bien d’autres choses – me confond et me rend un peu confus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ah ! Il ne faut pas que j’oublie de te dire une chose à laquelle j’ai très souvent pensé. Par hasard tout à fait dans un article d’un vieux journal je trouvais une parole écrite sur une antique tombe dans les environs d’ici à Carpentras.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Voici cette épitaphe très très très vieille, du temps mettons de la <em>Salammbô</em> de Flaubert.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">« Thébé, fille de Thelhui, prêtresse d’Osiris, qui ne s’est jamais plainte de personne. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si tu voyais Gauguin tu lui raconterais cela. Et je songeais à une femme fanée, tu as chez toi l’étude de cette femme qui avait des yeux si étranges, que j’avais rencontrée par un autre hasard. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Qu’est ce que c’est que ça « elle ne s’est jamais plainte de personne » ? Imaginez une éternité parfaite, pourquoi pas, mais n’oublions pas que la réalité dans les vieux siècles a cela : « et elle ne s’est jamais plainte de personne ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Maintenant tu me parles du « vrai Midi »et moi je disais que enfin il me semblait que c’était plutôt à des gens plus complets que moi, d’y aller. Le « vrai Midi » n’est ce pas un peu là où l’on trouverait une raison, une patience, une sérénité suffisante pour devenir comme cette bonne « Thébé, fille de Thelhui, prêtresse d’Osiris, qui ne s’est jamais plainte de personne ».<span style="color: #993366;"><em> *</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #993366;"><span style="font-size: small;">* Curieuse pensée dont j’ai cherché le sens. Je tente de l’expliquer : dans un courrier récent à Vincent, Théo faisait allusion à un lieu hypothétique qu’il appelait « le vrai Midi ». Ce lieu se trouverait en dehors d’Arles, dont les habitants rejettent Vincent, un Midi où son frère se sentirait bien, enfin chez lui, où son art pourrait s’exprimer pleinement. « Je laisse cela pour des gens plus complets, plus entiers que moi. Je ne suis bon que pour quelque chose d’intermédiaire et de second rang et effacé», lui répondit Vincent. Je suppose qu’il voulait sans doute parler de cette fragilité handicapante, cette maladie, qui le suivait partout, que ce soit dans le Nord ou le Midi, et qui nuirait dorénavant à sa production artistique.</span></span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><img id="media-3934611" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/01/1200824511.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" width="475" height="382" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal;">Vincent Van Gogh –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Crabe sur le dos, janvier 1889, Van Gogh Museum, Amsterdam</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal;">(Vincent pourrait avoir peint ce crabe d’après des gravures japonaises sur le même sujet. A moins que ce ne soit une étonnante métaphore de son état de mal-être actuel : sur le dos...)</span></em></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #993366;"> </span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Samedi 29 décembre 2012
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-12-29:4940390
2012-12-29T08:00:00+01:00
2012-12-29T08:00:00+01:00
St Thomas Becket , évêque et martyr Calendrier liturgique
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><span style="color: #008080;"><a title="St Thomas Becket, évêque et martyr" href="http://missel.free.fr/Sanctoral/12/29.php" target="_blank"><span style="color: #008080;">St Thomas Becket</span></a></span>, évêque et martyr<br /><br /><span style="color: #008080;"><a title="calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2012_12.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></span></strong></span></span></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Van Gogh écrivain : Arles - 9. Octobre 1888
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2012-11-21:4901050
2012-11-21T14:54:00+01:00
2012-11-21T14:54:00+01:00
CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS Vincent Van...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3842149" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/716077971.jpg" alt="peinture,van gogh,arles," width="393" height="499" /></p><p class="Normal1" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal;">Vincent Van Gogh – Portrait de la mère de l’artiste, oct. 1888, The Norton Simon Museum of Art, Pasadena</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><span style="font-family: Times New Roman; color: #000000;"> </span>Nous sommes à la veille de l’arrivée du peintre Paul Gauguin à Arles. Le soin que Vincent a mis à préparer la maison jaune pour que Gauguin la trouve agréable montre l’importance qu’il attache à cette venue : la solitude lui pèse et une présence amie lui est devenue indispensable. </span></span></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"> </span></span></span></em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><em><span style="font-size: small;">Celui qui va arriver est le peintre avant-gardiste qu’il admire, un maître qui, en Bretagne, s’est déjà entouré de nombreux disciples.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><em><span style="font-size: small;"> En face de cette affection et admiration, les préoccupations de Paul Gauguin sont différentes, essentiellement commerciales. L’union de l’orgueilleux Gauguin, passionné d’exotisme et de primitivisme, et le romantique Vincent, précurseur de l’expressionnisme, sera-t-elle durable ?</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Lettre à Théo - vers le 13 octobre 1888</span></strong></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3842182" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/01/342187375.jpg" alt="peinture,van gogh,arles," width="466" height="365" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal;">Vincent Van Gogh –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>La diligence de Tarascon, oct. 1888, The Art Museum, Princeton</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">As tu déjà relu les <em>Tartarin</em>, ah, ne l’oublie pas ! Te rappelles tu dans <em>Tartarin</em> la complainte de la vieille diligence de Tarascon, cette admirable page ? Eh bien, je viens de la peindre cette voiture rouge et verte, dans la cour de l’auberge. Tu verras.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce croquis hâtif t’en donne la composition, avant-plan simple de sable gris, fond aussi très simple, murailles roses et jaunes avec fenêtres à persiennes vertes, coin de ciel bleu. Les deux voitures très colorées, vert, rouge, roues jaune, noir, bleu, orangé. Tu avais dans le temps un bien beau Claude Monet représentant quatre barques colorées sur une plage. Eh bien, c’est ici des voitures, mais la composition est dans le même genre.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Suppose maintenant un sapin bleu vert immense, étendant des branches horizontales sur une pelouse très verte et du sable tacheté de lumière et d’ombre.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce coin de jardin fort simple est egayé par des parterres de geraniums mine orange dans les fonds sous les branches noires. Deux figures d’amoureux se trouvent à l’ombre du grand arbre.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3842195" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/02/3390076894.jpg" alt="peinture,van gogh,arles," width="470" height="374" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><em>Vincent Van Gogh –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Jardin public avec couple et sapin bleu, oct. 1888, collection privée</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 15 octobre 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je t’envoie article sur la Provence, qui me paraissait bien écrit. Ces <em>Félibres</em> sont une réunion littéraire et artistique, Clovis Hugues, Mistral, d’autres qui écrivent en provençal et parfois en français des sonnets assez bien, même fort bien parfois. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si les <em>Félibres</em> cessent un jour d’ignorer mon existence, ils passeront tous à la petite maison. <span style="color: #993366;">* </span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je préfère que cela n’arrive pas avant que j’aie terminé ma décoration. Mais aimant la Provence aussi franchement qu’eux, j’ai peut-être le droit à leur attention.</span></p><p><em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #993366; font-size: small;">* la petite maison jaune où habite Vincent à Arles</span></em></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 16 octobre 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Enfin je t’envoie un petit croquis pour te donner au moins une idée de la tournure que prend le travail. Car aujourd’hui je m’y suis remis. J’ai encore les yeux fatigués, mais enfin j’avais une nouvelle idée en tête et en voici le croquis. Toujours toile de 30.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est cette fois ci ma chambre à coucher tout simplement, seulement la couleur doit ici faire la chose et en donnant par sa simplification un style plus grand aux choses, être suggestive ici du repos ou du sommeil en général. Enfin la vue du tableau doit reposer la tête ou plutôt l’imagination. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les murs sont d’un violet pâle. Le sol est à carreaux rouges.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le bois du lit et les chaises sont jaune beurre frais, le drap et les oreillers citron vert très clair.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La couverture rouge écarlate. La fenêtre verte. La table à toilette orangée, la cuvette bleue. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les portes lilas.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et c’est tout – rien dans cette chambre à volets clos.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La carrure des meubles doit maintenant encore exprimer le repos inébranlable.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Des portraits sur le mur et un miroir et un essuie mains et quelques vêtements.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le cadre – comme il n’y a pas de blanc dans le tableau – sera blanc.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’y travaillerai encore toute la journée demain, mais tu vois comme la conception est simple. Les ombres et ombres portées sont supprimées, c’est coloré à teintes plates et franches comme les crêpons.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3844401" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/00/994348828.jpg" alt="peinture,van gogh,arles," width="473" height="373" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><em>Vincent Van Gogh – La chambre de Vincent à Arles, oct. 1888, Van Gogh Museum, Amsterdam</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre au peintre Paul Gauguin – vers le 17 octobre 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <em><span style="color: #993366;">Une grande nouvelle est arrivée dans une lettre du peintre Paul Gauguin. Vincent vient d’apprendre sa venue prochaine. Il l’attendait avec impatience.</span></em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Merci de votre lettre et merci surtout de votre promesse de venir déjà le vingt.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il commence à faire froid, surtout les jours de mistral.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai fait mettre le gaz dans l’atelier pour que nous ayons une bonne lumière en hiver.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Peut-être serez vous désenchanté d’Arles, si vous y venez par un temps de mistral ; mais attendez... C’est à la longue que la poésie d’ici pénètre.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Vous ne trouverez pas encore la maison aussi confortable que peu à peu nous chercherons à la rendre. Il y a tant de dépenses ! Et cela ne peut pas se faire d’une seule haleine. Enfin, je crois qu’une fois ici, vous allez comme moi être pris d’une rage de peindre, dans les intervalles du mistral, les effets d’automne, et que vous comprendrez que j’aie insisté pour que vous veniez, maintenant qu’il y a de bien beaux jours. </span></p><p class="Normal1" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em> </em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 25 octobre1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Comme tu l’as appris par ma dépêche, Gauguin est arrivé en bonne santé. Il me fait même l’effet de se porter mieux que moi.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il est très intéressant comme homme, et j’ai toute confiance qu’avec lui nous ferons des tas de choses. Il produira probablement beaucoup ici, et peut-être, j’espère moi aussi.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je sens moi, jusqu’à en être écrasé moralement et vidé physiquement, le besoin de produire, justement parce que je n’ai en somme aucun autre moyen de jamais rentrer dans nos dépenses.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je n’y puis rien que mes tableaux ne se vendent pas.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le jour viendra cependant où l’on verra que cela vaut plus que le prix de la couleur et de ma vie, en somme très maigre, que nous y mettons.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em> </em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 28 octobre1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce que Gauguin raconte des tropiques me semble merveilleux. Certes là est l’avenir d’une grande renaissance de la peinture. Demande un peu aux nouveaux amis Hollandais s’ils y ont jamais songé. Combien il serait intéressant si quelques peintres Hollandais fonderaient une école coloriste à Java. S’ils entendaient Gauguin décrire les pays chauds. Certes cela leur donnerait envie tout droit de faire cela. Tout le monde n’est pas libre et dans des conditions à pouvoir émigrer. Mais comme il y aurait des choses à faire.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je regrette de ne pas avoir dix ou vingt ans de moins, certes j’irais.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Maintenant peu probable que je bouge du littoral et la petite maison jaune ici à Arles demeurera ce qu’elle est, une station intermédiaire entre l’Afrique et les tropiques et les gens du nord.</span></p><p> </p><p><em><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #993366;"><span style="font-family: Times New Roman; color: #000000;"> </span>Dès l’arrivée de Paul Gauguin à Arles, les deux amis se déplacent ensemble pour <img id="media-3844593" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/00/828985161.2.jpg" alt="peinture,van gogh,arles,gauguin" />travailler sur le motif des Alyscamps, nécropole romaine à Arles.</span></span></span></em></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #993366;"><em><span style="font-size: small;"> Leur vision est bien différente. Gauguin ne fait figurer aucun sarcophage, seulement les arbres, la tour lanterne, une partie de l’église romane et trois femmes marchant le long du canal. Le synthétisme de sa touche contraste avec celle tourmentée de Van Gogh.</span></em></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Vincent Van Gogh – <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Les Alyscamps, oct. 1888, collection privée</span></em></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><img id="media-3844424" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/01/1709497079.jpg" alt="peinture,van gogh,arles,gauguin" width="393" height="500" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-bidi-font-family: Arial;">Paul Gauguin – <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Les Alyscamps, oct. 1888, musée d'Orsay, Paris</span></em></p><p> </p><p> </p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Van Gogh écrivain : Arles - 8. Septembre 1888
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2012-10-31:4881674
2012-10-31T10:43:00+01:00
2012-10-31T10:43:00+01:00
CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS Vincent Van Gogh –...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3815219" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/76769730.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" width="518" height="469" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><em>Vincent Van Gogh – Saules au coucher de soleil, automne 1888, Kröller-Müller Museum, Amsterdam</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></em> <em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L’influence du mistral fut certaine sur Vincent Van Gogh. Sa violence se décupla quand il se vit aux prises avec le fougueux vent de Provence. Pas de temps à perdre, peindre vite, en touches brutales, heurtées, mais sûres ; impossibilité de « peloter » le motif, comme disent tous les peintres, à la manière de Renoir. Pas de caresses ; des coups de brosse sautant sur les courtes accalmies. Et défendre encore son chevalet, sa toile, tout cela qui gémit et menace à toute seconde de s'abattre sous les cinglantes lanières de la tempête ! Il écrit à son frère Théo : « Je t'ai déjà dit que j'ai toujours à lutter contre le mistral, qui empêche absolument d'être le maître de sa touche. De là le « hagard » des études. »</span></em></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-family: Mistral; font-size: 20pt; font-weight: normal; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-font-weight: bold;"> Gustave Coquiot</span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><em><span style="font-size: small;"> L’été se termine à Arles. Vincent Van Gogh peint, peint passionnément. Il y a tant à peindre : les arlésiennes, des paysages empourprés, les tournesols… Son style est maintenant bien en place. Il est au sommet de son art. « Je marche comme une locomotive à peindre ».</span></em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><em><span style="font-size: small;"> Vincent semble anxieux quand à la venue de son ami peintre Paul Gauguin qui hésite à entreprendre le voyage : « je suis bien chagrin d’être retenu à Pont Aven ; chaque jour la dette augmente et rend mon voyage de plus en plus improbable. » Pourtant, Vincent est en plein préparatif d’aménagement et de décoration de « la maison jaune » de la place Lamartine. Il veut que son ami la trouve agréable.</span></em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><em><span style="font-size: small;"> Ce mois de septembre allait être pour Vincent d’une richesse exceptionnelle en peintures de nuit qui le préoccupent depuis son arrivée à Arles. La douceur du climat incite enfin l’artiste à la rêverie et au travail nocturne. </span></em></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à sa sœur Willemien – vers le 14 septembre 1888</strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je viens de terminer une toile qui représente un intérieur de café la nuit éclairé par des lampes. Quelques pauvres rôdeurs de nuit dorment dans un coin. La salle est peinte en rouge et là-dedans, sous le gaz, le billard vert qui projette une immense ombre sur le plancher. Dans cette toile il y a 6 ou 7 rouges différents, depuis le rouge sang jusqu’au rose tendre, faisant opposition à autant de verts pâles ou foncés. </span></p><p style="text-align: center;"> <em><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #993366;"><span style="font-family: Times New Roman; color: #000000;"> </span></span></span></span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #993366;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3815238" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/02/4126295092.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal;">Vincent Van Gogh – Le café de nuit de la Place Lamartine à Arles, sept. 1888, Yale University Art Gallery, New Haven</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Lorsque tu y feras attention tu verras que certaines étoiles sont citronnées, d’autres ont des feux roses, verts, bleus myosotis. Et sans insister davantage il est évident que pour peindre un ciel étoilé il ne suffise point du tout de mettre des points blancs sur du noir bleu.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3815275" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/01/1221174199.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" /></p><p class="Normal1" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="center"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal;">Vincent Van Gogh –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>La maison jaune, sept. 1888, Van Gogh Museum, Amsterdam</span></em></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ma maison ici est peinte en dehors en jaune beurre frais à volets verts cru, et elle est en plein soleil sur la place où il y a un jardin vert, de platanes, de lauriers roses, d’acacias. En dedans elle est toute blanchie à la chaux et le sol est en briques rouges. Et le ciel bleu intense dessus. Là-dedans je peux vivre et respirer, moi, et réfléchir et peindre. Et il me semble que j’irais plus loin dans le Sud plutôt que de remonter vers le nord puisque j’ai trop grand besoin de la forte chaleur pour que mon sang circule normalement. Ici je me porte bien mieux qu’à Paris.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai été interrompu justement par le travail que m’a donné de ces jours ci un nouveau tableau représentant l’extérieur d’un café le soir. Sur la terrasse il y a de petites figurines de buveurs. Une immense lanterne jaune éclaire la terrasse, la devanture, le trottoir, et projette même une lumière sur les pavés de la rue qui prennent une teinte de violet rose. Les pignons des maisons, d’une rue qui file sous le ciel bleu constellé d’étoiles, sont bleus foncés ou violets avec un arbre vert. Voila un tableau de nuit sans noir, rien qu’avec du beau bleu et du violet <img id="media-3815460" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/00/2871526417.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" />et du vert, et dans cet entourage la place illuminée se colore de souffre pâle, de citron vert. Cela m’amuse énormément de peindre la nuit sur place. Autrefois on dessinait et peignait le tableau le jour d’après le dessin. Mais moi je m’en trouve bien de peindre la chose immédiatement.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il est bien vrai que dans l’obscurité je peux prendre un bleu pour un vert, un lilas bleu pour un lilas rose, puisqu’on ne distingue pas bien la qualité du ton. Mais c’est le seul moyen de sortir de la nuit noire conventionnelle avec une pauvre lumière blafarde et blanchâtre, alors que pourtant une simple bougie déjà nous donne les jaunes, les orangés les plus riches. Tu ne m’as jamais dit si tu avais lu <em>Bel-Ami</em> de Guy de Maupassant, et ce que tu penses maintenant en général de son talent. Je dis cela parce que le commencement de <em>Bel-Ami</em> est justement la description d’une nuit étoilée à Paris avec les cafés illuminés du Boulevard, et c’est à peu près ce même sujet que je viens de peindre maintenant.</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #993366;"><span style="font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Le café terrasse sur la place du forum, Arles, la nuit, sept. 1888, Kröller-Müller Museum, Otterlo</span></em></span></span></span></em></span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ma chère soeur je crois qu’actuellement il faut peindre les aspects riches et magnifiques de la nature. Nous avons besoin de gaîté et de bonheur, d’espérance et d’amour.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Plus je me fais laid, vieux, méchant, malade, pauvre, plus je veux me venger en faisant de la couleur brillante, bien arrangée, resplendissante.</span></p><p class="Normal1" align="center"><span style="font-family: verdana,geneva;"><em> </em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 30 septembre 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai écrit à Gauguin en réponse à sa lettre, que s’il m’était permis à moi aussi d’agrandir<img id="media-3815481" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/01/222101524.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" /> ma personnalité dans un portrait, j’avais en tant que cherchant à rendre dans mon portrait non seulement moi mais en général un impressionniste, j’avais conçu ce portrait comme celui d’un bonze, simple adorateur du Bouddha éternel.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[...]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est tout cendré contre du véronèse pâle (pas de jaune). Le vêtement est ce veston brun bordé de bleu, mais dont j’ai exagéré le brun jusqu’au pourpre et la largeur des bordures bleues.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La tête est modelée en pleine pâte claire contre le fond clair sans ombres presque. Seulement j’ai obliqué <em>un peu</em> les yeux à la japonaise. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><em><span style="font-size: small;"> </span></em></span> </p><p style="text-align: right;"> <em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – Autoportrait (dédicacé à Gauguin), sept. 1888, Fogg Art Museum, Cambridge</span></em></p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: left;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 30 septembre 1888</strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080; font-size: small;"><em> La représentation « d’effets de nuit » préoccupe Vincent. Les nuits étoilées de ce mois de septembre sont favorables à son projet : « Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour ».</em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ci inclus petit croquis d’une toile de 30 carrée, enfin le ciel étoilé peint la nuit même sous un bec de gaz. Le ciel est bleu vert, l’eau est bleue de roi, les terrains sont mauves. La ville est bleue et violette, le gaz est jaune et ses reflets sont or roux et descendent jusqu’au bronze vert. Sur le champ bleu vert du ciel, la Grande Ourse a un scintillement vert et rose, dont la pâleur discrète contraste avec l’or brutal du gaz.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Deux figurines colorées d’amoureux à l’avant plan.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3815577" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/00/357798380.2.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" width="569" height="448" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-bidi-font-style: normal; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><em>Vincent Van Gogh – La nuit étoilée sur le Rhône, sept. 1888, Musée d’Orsay, Paris</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p style="text-align: left;"> </p>
Jean-Pierre WILLEMS
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Soudain, la nuit
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-08-24:4812367
2012-08-24T10:13:37+02:00
2012-08-24T10:13:37+02:00
Un jour, ils ont perdu la vue. Soudainement, par accident, maladie,...
<p style="text-align: justify;">Un jour, ils ont perdu la vue. Soudainement, par accident, maladie, opération ratée, aggression et autres moments qui constituèrent la bascule entre leur vie d'avant et leur vie d'aujourd'hui. Sophie Calle les a rencontrés en Turquie et leur a demandé de se souvenir de la dernière image qu'ils ont vu avant de devenir aveugles. Et elle a photographié cette image, associée à ces visages dont les yeux vous regardent mais ne vous voient pas.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3714905" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/02/2998312428.JPG" alt="DSCF9262.JPG" width="318" height="424" /></p><p style="text-align: justify;">Dans une pièce obscure, sur des grands écrans, des personnes devenues aveugles font face à la mer, vous les voyez de dos. Puis elles se retournent et vous font face. Le vieux pleure. Les larmes ne voient pas, elles sont indifférentes à la lumière. Sophie Calle nous entraîne sur bien des chemins avec ce travail, et notamment celui des moments où tout bascule alors que les choses auraient pu, auraient du, se passer autrement. C'est le terrible chemin de l'irrémédiable et de la perte infinie.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3714915" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/02/2052461212.JPG" alt="DSCF9267.JPG" width="356" height="254" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3714925" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/4111918908.JPG" alt="DSCF9261.JPG" width="362" height="459" /></p>
Jean-Pierre WILLEMS
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Des filles ordinaires
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-08-23:4811349
2012-08-23T00:29:00+02:00
2012-08-23T00:29:00+02:00
Les Rencontres d'Arles, cette année, semblent avoir fait une pause. Peu de...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Les Rencontres d'Arles, cette année, semblent avoir fait une pause. Peu de grands noms de la photographie, Koudelka est une exception fulgurante et ses Gitans une étoile noire dans un monde gris, et beaucoup de travaux de photographe peu connus en dehors peut être du milieu photographique. Et dans les travaux présentés, une minorité d'artificiel, de grandiloquent, de technique sans âme. Pour la plupart des invités, un regard sur le quotidien assez nu, près du sujet ou de l'objet, avec le souci d'en préserver la vérité ou de ne rien brusquer pour la faire surgir. Ils sont nombreux à creuser ce sillon de la différenciation pour une légère inflexion du regard, qui témoigne d'une plus grande singularité que bien des recherches d'effets souvent gratuites quant elles ne sont pas prétentieuses. Parmi ces </span>scruteurs du quotidien, ma préférence va à Géraldine Lay.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3713360" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/2978408794.jpg" alt="Geraldine Lay.jpg" width="368" height="219" /></p><p style="text-align: center;">Géraldine Lay - Saint-Pétersbourg - 2011</p><p style="text-align: justify;">La série intitulée "Failles ordinaires" est un recueil d'instants inscrits dans les interstices du temps qui passe. Géraldine Lay fixe les moments où le quotidien bascule dans l'inquiétant, l'étrange, le romanesque, le cinématographique, ce temps court où une faille du temps vous laisse la possibilité d'aller voir le dessous des cartes. Et, ce n'est pas une surprise, ce sont quasiment toujours des femmes qui habitent ces espaces temporaires qui nous permettent d'accéder à ces contrées que l'on connaît déjà sans jamais y avoir accédé.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3713375" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/01/3504965060.jpg" alt="Lay.jpg" width="410" height="272" /></p><p style="text-align: center;">Géraldine Lay - Paris - 2010</p><p style="text-align: justify;">Ceux qui se prétendent réalistes, mais il est difficile de se prétendre résigné ou impuissant, vous expliquent qu'eux voient le monde tel qu'il est. Ils ne l'ont pourtant jamais vu comme le voit Géraldine Lay lorsqu'elle promène son 24x36. On ne dira jamais assez combien notre monde souffre du manque d'imagination. Heureusement qu'il y des filles ordinaires.</p>
Jean-Pierre WILLEMS
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Mais où est le mélangeur ?
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-08-21:4809755
2012-08-21T02:05:00+02:00
2012-08-21T02:05:00+02:00
Cette année, les Rencontres photographiques d'Arles invitent...les...
<p style="text-align: justify;">Cette année, les Rencontres photographiques d'Arles invitent...les étudiants, ou anciens étudiants de l'Ecole Nationale Supérieure de Photographie (ENSP), installée à Arles. Pour fêter les 30 ans de sa création, l'Ecole a pris quelques nouvelles des 640 étudiants qu'elle a diplômé. Et présente les travaux de quelques uns d'entre eux. Les commentaires accompagnant les photos sont assortis d'une petite fiche biographique. L'occasion de jeter un coup d'oeil sur les parcours des diplômés de l'ENSP. Majoritairement des jeunes gens qui ont fait des études artistiques (Beaux-Arts, sociologie de l'art, sciences de l'art, écoles de cinéma, d'arts plastiques, etc.) ou des sciences humaines (histoire, socio, lettres, philo,...) et il faut chercher longtemps pour trouver une ingénieure et un infirmier. Dorothée Smith, pour sa part, a fait des études de philosophie à la Sorbonne avant d'intégrer l'ENSP.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3711135" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/00/2815183402.jpeg" alt="19-22042-doroth-e-smith.jpeg" /></p><p style="text-align: center;">Dorothée Smith</p><p style="text-align: justify;">Je pense justement aux étudiants du Master Développement des Ressources Humaines de la Sorbonne, dont les CV sont posés sur mon bureau. Je regarde également leur parcours : droit, gestion, gestion, droit. Et Ressources Humaines au final. Pas un juriste à l'ENSP, pas un historien, philologue ou sociologue de l'art en Ressources Humaines. Pas de doute, les cloisons sont bien montées et ceux qui ont fait le boulot ont en plus planqué le mélangeur. Il serait pourtant urgent de le retrouver et que ceux qui sont chargés de recruter tous ces jeunes gens osent s'en servir.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3711136" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/660171077.jpeg" alt="arles,ensp,photo,photographie,recrutement,formation,éducation,filières,orientation" /></p>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Willy Ronis
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2012-08-11:4802544
2012-08-11T00:12:00+02:00
2012-08-11T00:12:00+02:00
Pour le week-end ensoleillé, et avant les Rencontres photographiques...
<p style="text-align: justify;">Pour le week-end ensoleillé, et avant les Rencontres photographiques d'Arles, petit clin d'oeil à Willy Ronis.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3699951" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/2739496414.jpeg" alt="willy-ronis-L-4.jpeg" width="177" height="230" /><img id="media-3699959" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/249757945.JPG" alt="DSCF5485.JPG" width="173" height="230" /></p>
Olivier GOMEZ
http://photographe.hautetfort.com/about.html
ARLES BY NIGHT...
tag:photographe.hautetfort.com,2012-08-03:4796933
2012-08-03T14:14:00+02:00
2012-08-03T14:14:00+02:00
Parce-que le soir aussi, il y a des expos ! Et je ne sors jamais sans mon...
<p style="text-align: justify;">Parce-que le soir aussi, il y a des expos ! Et je ne sors jamais sans mon matériel.</p><p style="text-align: justify;">Toutes ces images avalées durant la journée, le contexte particulièrement coloré des ruelles arlésiennes et du modèle m'ont inspiré....</p><p><a href="http://photographe.hautetfort.com/media/01/01/3363483935.jpg" target="_blank"><img id="media-3691851" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://photographe.hautetfort.com/media/01/01/1147124830.jpg" alt="IMG_1036bis3.jpg" /></a></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
Van Gogh écrivain : Arles - 7. 16 au 31 août 1888
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2012-07-19:4784774
2012-07-19T11:32:00+02:00
2012-07-19T11:32:00+02:00
CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS Vincent Van Gogh –...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3674033" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/1179799677.jpg" alt="peinture, van gogh, arles" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – Wagons de chemin de fer, août 1888, Fondation Angladon-Dubrujeand, Avignon</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times;"> Vincent eût cru constamment au feu central de la Terre, qu'il n'eût pas davantage enflammé ses toiles. Même quand elles présentent, relativement, une apparence de repos, elles brûlent. Elles brûlent de leurs couleurs pures, comme rajeunies, comme vives, ou comme, parfois, cendrées ; mais, chaque fois, elles jaillissent d'un foyer incandescent. On les a comparées souvent à des pierreries ; c'est une sottise. Elles ne projettent pas d'éclairs, elles sont embrasées <em>intérieurement</em>, uniformément. </span></span></em></p><p style="text-align: center;"> <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; font-size: 14pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></em><span style="font-family: Mistral; font-size: 18pt;">Gustave Coquiot</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 18 août 1888 </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Sous peu tu vas faire connaissance avec le sieur Patience Escalier, espèce d’homme à la houe, vieux bouvier camarguais, actuellement jardinier dans un mas de la Crau.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-3674069" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/01/4180595734.jpeg" alt="peinture,van gogh,arles" />Je ne crois pas que mon paysan fera du tort par exemple au Lautrec que tu as, et même j’ose croire que le Lautrec deviendra par contraste simultané encore plus distingué, et le mien gagnera par le rapprochement étrange, parce que la qualité ensoleillée et brûlée, hâlée du grand soleil et du grand air, se manifestera davantage à côté de la poudre de riz et de la toilette chic.</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Toulouse-Lautrec – Poudre de riz, 1887, Van Gogh Museum, Amsterdam</span></em></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai supposé l’homme terrible que j’avais à faire en pleine fournaise de la moisson, en plein midi. De là des orangés fulgurants comme du fer rougi, de là des tons de vieil or lumineux dans les ténèbres.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3674077" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/02/2906601613.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – Portrait de Patience Escalier, août 1888, Collection Niarchos</span></em></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est la bonne chaleur qui me rend mes forces, et certes je n’ai pas eu tort d’aller maintenant dans le midi au lieu d’attendre jusqu’à ce que le mal fût irréparable. Oui je me porte aussi bien que les autres hommes maintenant, et cela n’est pas désagréable. Par “les autres hommes” j’entends un peu les terrassiers grévistes, le père Tanguy, le père Millet, les paysans ; si l’on se porte bien il faut pouvoir vivre d’un morceau de pain, tout en travaillant toute la journée, et en ayant encore la force de fumer et de boire son verre, il faut ça dans ces conditions. Et sentir néanmoins les étoiles et l’infini en haut clairement. Alors la vie est tout de même presque enchantée. Ah ! Ceux qui ne croient pas au soleil d’ici sont bien impies.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Emile Bernard – vers le 21 août 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-3674968" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/01/265686672.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" />Je veux faire de la figure, de la figure et encore de la figure. C’est plus fort que moi, cette série de bipèdes, à partir du bébé jusqu’à Socrate, et de la femme noire de chevelure à peau blanche jusqu’à la femme aux cheveux jaunes et le visage couleur de brique, hâlé par le soleil.</span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: EN-GB; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><em>Vincent Van Gogh – La mousmé, juillet 1888, National Gallery of Art, Washington</em></span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ah ! mes chers copains, nous autres toqués (<span style="color: #993366;">les peintres</span>) jouissons-nous tout de même de l’œil, n’est-ce pas !</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Hélas, la nature se paye sur la bête et nos corps sont méprisables et une lourde charge parfois. Mais, depuis Giotto, souffreteux personnage, il en est ainsi. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ah ! et tout de même quelle jouissance de l’œil, et quel rire que le rire édenté du vieux lion Rembrandt, la tête coiffée d’un linge, la palette à la main !</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à sa sœur Willemien – vers le 22 août 1888 (traduite du néerlandais)</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Si je puis obtenir de la mère et du père qu’ils me laissent faire, je ferai l’un de ces jours un bébé dans son berceau.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le père (<span style="color: #993366;">le facteur Roulin peint par Van Gogh</span>) n’a pas voulu qu’on baptise l’enfant. C’est un révolutionnaire résolu ; quand la famille a fait la moue, probablement à cause du repas de baptême, il baptiserait bien le bébé lui-même ; et il a entonné une effroyable Marseillaise et a nommé l’enfant : Marcelle « comme la fille du brav’ général Boulanger », au grand scandale de la grand’mère du petit innocent et des autres membres de la famille.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 22 août 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <span style="color: #993366;"><em>Dans cette lettre, Vincent paraît heureux. Il vient d’apprendre la venue prochaine du peintre Paul Gauguin qu’il attend avec impatience.</em></span></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">je t’écris bien à la hâte, mais pour te dire que je viens de recevoir un mot de Gauguin, qui dit qu’il n’a pas écrit à cause qu’il travaillait beaucoup, mais se dit toujours prêt à venir dans le Midi, aussitôt que la chance le permettra. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">(<span style="color: #993366;">Gauguin et Bernard sont à Pont-Aven</span>) Ils s’amusent bien à peindre, à discuter, à se battre avec les vertueux anglais. Il dit beaucoup de bien du travail de Bernard et Bernard dit beaucoup de bien du travail de Gauguin.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je suis en train de peindre avec l’entrain d’un Marseillais mangeant la bouillabaisse, ce qui ne t’étonnera pas, lorsqu’il s’agit de peindre des grands tournesols.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…] </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Dans l’espoir de vivre dans un atelier à nous avec Gauguin, je voudrais faire une décoration pour l’atelier. Rien que des grands tournesols. Enfin si j’exécute ce plan, il y aura une douzaine de panneaux. Le tout sera une symphonie en bleu et jaune donc. J’y travaille tous ces matins à partir du lever du soleil, car les fleurs se fanent vite et il s’agit de faire l’ensemble d’un trait.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3674930" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/02/141574637.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – Trois tournesols dans un vase, août 1888, collection privée</span></em></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je commence de plus en plus à chercher une technique simple, qui peut-être n’est pas impressionniste. Je voudrais peindre de façon, qu’à la rigueur tout le monde qui a des yeux, puisse y voir clair.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 30 août 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai deux modèles cette semaine, une Arlésienne et le vieux paysan. Malheureusement je crains que la petite Arlésienne me posera un lapin pour le reste du tableau. Candidement elle avait demandé l’argent que je lui avais promis pour toutes les poses d’avance, la dernière fois qu’elle était venue, et comme je ne faisais à cela aucune difficulté, elle a filé sans que je l’aie revue. Enfin un jour ou un autre elle me doit de revenir, et ce serait un peu fort si elle manquait tout à fait.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Egalement j’ai un bouquet en train et aussi une nature morte d’une paire de vieux souliers. </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3674934" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/02/1754613296.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN-GB" style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-ansi-language: EN-GB;">Vincent Van Gogh – Paire de souliers, août 1888, Metropolitan Museum of Art, New York</span></em></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 31 août 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em> </em></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em> <span style="color: #993366;"> Le 18 août, dans une lettre à Théo, Vincent lui parle d’un ami belge, le peintre Eugène Boch, qu’il a rencontré à Arles : "Je voudrais faire le portrait d'un ami artiste, qui rêve de grands rêves, qui travaille comme le rossignol chante, parce que c'est ainsi sa nature. Cet homme sera blond. Je voudrais mettre dans le tableau mon appréciation, mon amour que j'ai pour lui. Je le peindrai donc tel quel, aussi fidèlement que je pourrai [...]. Derrière la tête, au lieu de peindre le mur banal du mesquin appartement, je peins l'infini, je fais un fond simple du bleu le plus riche, le plus intense, que je puisse confectionner, et par cette simple combinaison la tête blonde éclairée sur ce fond bleu riche, obtient un effet mystérieux comme l'étoile dans l'azur profond".</span></em></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-3674940" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/02/161898678.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" />Hier j’ai encore passé la journée avec ce Belge, qui a aussi une soeur dans les Vingtistes <span style="color: #993366;"><em>*</em></span>. Tu le verras sous peu ce jeune homme à mine Dantesque, car il va venir à Paris et en le logeant, si la place est libre, tu feras bien pour lui. Il est bien distingué d’extérieur et il le deviendra, je crois, dans ses tableaux. Il aime Delacroix et nous avons bien causé de Delacroix hier, justement il connaissait l’esquisse violente de la barque du Christ. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Eh bien, grâce à lui, j’ai enfin une première esquisse de ce tableau, que depuis longtemps je rêve – <em>le Poète</em>. Il me l’a posé. Sa tête fine au regard vert se détache dans mon portrait sur un ciel étoilé outremer profond, le vêtement est un petit veston jaune, un col de toile écrue, une cravate bigarrée. Il m’a donné deux séances dans une seule journée.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #993366; font-size: small;"><em>* Société des artistes Les Vingt à Bruxelles</em></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – Portrait d’Eugène Boch, août 1888, Musée d’Orsay, Paris</span></em></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ah ! mon cher frère, quelquefois je sais tellement bien ce que je veux. Je peux bien dans la vie et dans la peinture aussi me passer de bon Dieu, mais je ne puis pas, moi souffrant, me passer de quelque chose plus grand que moi, qui est ma vie, la puissance de créer.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et dans un tableau je voudrais dire quelque chose de consolant comme une musique. Je voudrais peindre des hommes ou des femmes avec ce je ne sais quoi d’éternel, dont autrefois le nimbe était le symbole, et que nous cherchons par le rayonnement même, par la vibration de nos colorations.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’étude de la couleur. J’ai toujours l’espoir de trouver quelque chose là-dedans. Exprimer l’amour de deux amoureux par un mariage de deux complémentaires <em>(<span style="color: #993366;">les couleurs</span>)</em>, leur mélange et leurs oppositions, les vibrations mystérieuses des tons rapprochés. Exprimer la pensée d’un front par le rayonnement d’un ton clair sur un fond sombre. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Exprimer l’espérance par quelqu’étoile. L’ardeur d’un être par un rayonnement de soleil couchant. Ce n’est certes pas là du trompe l’oeil réaliste, mais n’est ce pas une chose réellement existante ?</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080; font-size: small;"><em> Je mets le blog au repos sur la vision de l’excellent portrait d’Eugène Boch. Vincent est en train de se construire cette œuvre de lumière et de couleurs qui laissera une</em></span><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080; font-size: small;"><em> trace fulgurante dans l’histoire de la peinture.</em></span></p><p><em><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080; font-size: small;">Je vous souhaite de superbes vacances et vous retrouverai aux prémisces de l’automne.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080; font-size: small;"><em> A bientôt.</em></span></p><p> </p><p> </p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
VAN GOGH écrivain : Arles - 4. Mai/juin 1888
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2012-05-25:4720985
2012-05-25T09:13:00+02:00
2012-05-25T09:13:00+02:00
CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS Vincent Van Gogh –...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">CORRESPONDANCE - EXTRAITS CHOISIS</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3587962" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/3244392424.jpg" alt="peinture, van gogh, arles" /></p><p style="text-align: center;"> <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – Le semeur, juin 1888, Kröller-Müller museum, Otterlo</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><em>Le peintre Paul Gauguin, un ami connu à Paris, est à Pont-Aven en Bretagne et rencontre de grosses difficultés financières. Il a demandé l’aide du marchand d’art qu’est Théo. Vincent nourrit le projet de le faire venir à Arles.</em></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080;"><em> En juin, Vincent va passer une semaine au bord de la mer Méditerranée, aux Saintes-Maries-de-la Mer. Il revient avec de nombreux croquis de bateaux et de chaumières.</em></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> <strong>Lettre à Théo – vers le 28 mai 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est drôle qu’un de ces soirs ci à Montmajour, j’ai vu un soleil couchant rouge qui envoyait des rayons dans les troncs et feuillages de pins enracinés dans un amas de rochers, colorant d’orangé feu les troncs et les feuillages, tandis que d’autres pins sur des plans plus reculés, se dessinaient bleu de Prusse sur un ciel bleu-vert tendre, céruléen. C’est donc l’effet de ce Claude Monet. C’était superbe.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 29 mai 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Moi cela me chagrine de dépenser tant à moi seul. Mais pour y porter remède il n’y en a pas d’autre que celui de trouver une femme avec de l’argent, ou des copains qui s’associent pour les tableaux. Or je ne vois pas la femme, mais je vois les copains. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…] Voici, ce serait un commencement d’association. Bernard, qui va aussi dans le midi, nous joindra, et sache le bien, moi je te vois toujours en France à la tête d’une association d’impressionnistes. [...] Tu dois sentir combien cela me contrarie de dépenser plus qu’eux ; il faut que je trouve une combinaison plus avantageuse et pour toi et pour eux. Et cela serait ainsi. Réfléchis-y bien pourtant, mais est-ce que ce n’est pas vrai qu’en bonne compagnie on pourrait vivre de peu, pourvu qu’on dépense son argent chez soi.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 4 juin 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mon cher Théo, je t’écris de S<sup>tes</sup> Maries au bord de la Méditerranée enfin. La Méditerranée a une couleur comme les maquereaux, c’est à dire changeante, on ne sait pas toujours si c’est vert ou violet, on ne sait pas toujours si c’est bleu, car, la seconde après, le reflet changeant a pris une teinte rose ou grise. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un très beau gendarme est venu m’interviewer ici, et aussi le curé. Les gens ne doivent pas être bien méchants ici, car même le curé avait presque l’air d’un brave homme. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[...]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je me suis promené une nuit au bord de la mer sur la plage déserte. C’était pas gai, mais pas non plus triste, c’était beau. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le ciel d’un bleu profond était tacheté de nuages d’un bleu plus profond que le bleu fondamental d’un cobalt intense, et d’autres, d’un bleu plus clair comme la blancheur bleue de voies lactées. Dans le fond bleu, les étoiles scintillaient claires, verdies, jaunes, blanches, roses plus claires, plus diamantées, davantage comme des pierres précieuses de chez nous – même à Paris – c’est donc le cas de dire : opales, émeraudes, lapis, rubis, saphirs. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Emile Bernard – vers le 7 juin 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ai passé une semaine à Saintes Maries et pour y arriver ai traversé en diligence la Camargue avec des vignes, des landes, des terrains plats comme la Hollande. Là, à Stes Maries, il y avait des filles qui faisaient penser à Cimabue et à Giotto, minces, droites, un peu tristes et mystiques. Sur la plage toute plate, sablonneuse, de petits bateaux verts, rouges, bleus, tellement jolis comme forme et couleur qu’on pensait à des fleurs. Un seul homme les monte, ces barques-là ne vont guère sur la haute mer. Ils fichent le camp lorsqu’il n’y a pas de vent et reviennent à terre s’il en fait un peu trop. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span><img id="media-3587983" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/00/4269614943.3.jpg" alt="peinture,van gogh,saintes-maries" width="403" height="220" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – croquis de bateaux de pêche aux Saintes-Maries, juin 1888</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> <img id="media-3588059" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/00/102104001.jpg" alt="peinture,van gogh,saintes-maries" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – croquis de chaumières au Saintes-Maries, juin 1888</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-3588018" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/02/3718804310.jpg" alt="peinture,van gogh,saintes-maries" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – Bateaux de pêches sur la plage des Saintes-Maries, juin 1888, Van Gogh Museum, Amsterdam</span></em></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à sa sœur Willemien – vers le 20 juin 1888 (traduite du néerlandais)</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une de mes connaissances assure que « le meilleur traitement pour toutes les maladies, c’est de les traiter avec le plus profond mépris ». </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Le remède contre les immersions dont tu parles (la mélancolie), ne pousse pas, pour autant que je sache, parmi les plantes médicinales connues. Je n’en emploie pas moins, dans ces cas là, de grandes quantités de mauvais café, non pas parce que c'est très bon pour une denture déjà délabrée, mais parce que ma grande puissance d’imagination me met en état d’avoir une confiance, une foi (digne d’un idolâtre, d’un chrétien ou d’un anthropophage) dans l’efficacité ragaillardissante du dit liquide. Heureusement pour mes congénères, je me suis jusqu’à ce jour soigneusement gardé de leur recommander comme efficaces ce remède, ou d’autres analogues. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em> </em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; color: #800080; font-size: small;"><em> Vincent se livre à une longue réflexion sur la peinture et les peintres dont je ne cite que de courts passages :</em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em> </em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Faire un tableau offre un réel plaisir ; cela dit, il reste aussi qu’il y a ici, en ce moment, une équipe d’une vingtaine de peintres, ayant tous plus de dettes que d'argent, ayant tous une façon de vivre qui ressemble un peu à celle des chiens de rue, mais qui, peut-être, auront plus d’importance que tout le Salon officiel, quant à la facture des œuvres, dans l’avenir. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’art d’aujourd’hui, l’art officiel, l’éducation artistique officielle, sa gestion, son organisation, sont abrutis, sont vermoulus, comme la religion que nous voyons tomber ; l’art d’aujourd’hui ne durera pas. Quel que soit le nombre d’expositions, d’ateliers, d’écoles, etc., il ne durera pas, pas plus que le commerce des tulipes.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…] Donc, cette vingtaine de peintres que l'on appelle des impressionnistes, bien que certains d'entre eux soient devenus passablement riches et d’assez grands seigneurs dans la société, ne sont pour le plus grand nombre que de pauvres bougres qui vivent au café, logent dans des auberges bon marché, ne subsistent qu’au jour le jour. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">N’empêche qu’en une seule journée, les vingt peintres dont je te parle peignent tout ce qui leur tombe sous les yeux mieux que maint seigneur du monde artistique ayant un grand nom, une réputation.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je dis cela pour te faire comprendre quelle sorte de lien m’attache aux peintres français qu’on nomme les impressionnistes, pour te dire que je connais personnellement beaucoup d'entre eux et que je les aime. </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et aussi que, dans ma propre technique, j’ai les mêmes idées concernant les couleurs, que je pensais déjà comme eux autrefois en Hollande.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…] Il y a des couleurs qui se font valoir, qui se marient, qui se complètent comme l’homme et la femme se complètent.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Autre chose : quelqu'un qui sait réellement jouer du piano ou du violon, est, à ce qu’il me semble, franchement amusant en tant qu’homme. Il prend son violon, se met à jouer, et toute une assemblée se distrait à l’écouter au long d’une soirée. Un peintre doit pouvoir faire de même. C’est pour moi toujours un plaisir que quelqu’un soit présent lorsque je travaille dehors. Mettons qu’on se trouve dans les blés. Eh bien, au cours d’une paire d’heures, on doit pouvoir peindre le champ de blé, et le ciel au-dessus dans le lointain. Celui qui assiste à cela, se gardera bien par la suite de parler de la maladresse des impressionnistes et de leur vilaine facture. Tu comprends cela ? </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ils sont rares, aujourd’hui, ceux qui s’intéressent assez à la peinture pour nous tenir compagnie ; mais quand cela leur arrive, ils sont parfois tout saisis, et même emballés. […] Dès lors, ne peux-tu concevoir que la nouvelle manière de peindre apporte quelque chose ?</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai fait de moi un portrait dans la glace :</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Un visage gris-rose et des yeux verts, des cheveux couleur de cendre, un front ridé et, autour de la bouche, raide et comme en bois, une barbe très rouge, un peu en pagaye, et triste ; mais les lèvres sont pleines ; un sarrau bleu de toile grossière, et une palette avec du jaune citron, du vermillon, du vert Véronèse, du bleu de cobalt, enfin toutes les couleurs sur la palette, excepté l’orangé de la barbe, rien que des couleurs pures.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre au peintre John Peter Russell – vers le 17 juin 1888 (traduite de l’anglais)</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai commencé à dessiner sur le papier la tête de la fillette malpropre que j'ai aperçue cet après-midi alors que je peignais une vue sur la rivière avec un ciel jaune verdâtre. Cette gamine des rues, j’avais trouvé qu’elle avait vaguement un air de personnage florentin, une de ces têtes des tableaux de Monticelli ; rêvant et dessinant, j’ai travaillé sur votre lettre. Je joins ce bout de griffonnage pour que vous puissiez juger de mes absences et que vous me pardonniez de n’avoir pas écrit plus tôt. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><img id="media-3588039" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/01/291535408.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><em>Vincent Van Gogh – Arles, croquis d’une fillette, juin 1888</em></span></p><p style="text-align: right;"><img id="media-3588050" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/02/2227174502.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – fille avec les cheveux ébouriffés, juin 1888, musée des Beaux-Arts La Chaux de fonds, Suisse</span></em></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-3588055" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/01/3972693250.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" width="238" height="316" /></span></p><p> </p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je travaille à un semeur : le grand champ tout violet, le ciel et le soleil très jaunes. C’est un sujet difficile à traiter.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – croquis semeur au soleil couchant, juin 1888</span></em></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 21 juin 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai enfin un modèle – un Zouave – c’est un garçon à petite figure, à cou de taureau, à l’oeil de tigre, et j’ai commencé par un portrait et recommencé par un autre. Le buste que j’ai peint de lui était horriblement dur, en uniforme du bleu des casseroles émaillées bleues, à passementerie d’un rouge orangé fané, avec deux étoiles citron sur la poitrine, un bleu commun et bien dur à faire.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">La tête féline, très bronzée, coiffée d’un bonnet garance, je l’ai plaquée contre une porte peinte en vert et les briques orangées d’un mur. C’est donc une combinaison brutale de tons disparates pas commode à mener. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">L’étude que j’en ai fabriquée me parait très dure et pourtant je voudrais toujours travailler à des portraits vulgaires et même criards comme cela. Cela m’apprend et voilà ce que je demande surtout à mon travail.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 25 juin 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je dois te prévenir que tout le monde va trouver que je travaille trop vite.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">N’en crois rien.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">N’est ce pas l’émotion, la sincérité du sentiment de la nature qui nous mène, et si ces émotions sont quelquefois si fortes qu’on travaille sans sentir qu’on travaille, lorsque quelquefois les touches viennent avec une suite et des rapports entre eux comme les mots dans un discours ou dans une lettre, il faut alors se souvenir que cela n’a pas toujours été ainsi, et que dans l’avenir il y aura aussi bien des jours lourds sans inspiration. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Donc il faut battre le fer pendant qu’il est chaud et mettre les barres forgées de côté.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p>
Sprung
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Miss Tic en Arles
tag:leblogdisabellesprung.hautetfort.com,2012-05-13:3778196
2012-05-13T09:55:21+02:00
2012-05-13T09:55:21+02:00
Copyright Isabelle Sprung
<p>Copyright Isabelle Sprung<img id="media-3197742" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdisabellesprung.hautetfort.com/media/01/00/4264848681.jpg" alt="Miss Tic, pochoir, steet art, photo, tourisme, Arles" /></p>
Prieto
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13 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
tag:www.chemindamourverslepere.com,2012-05-13:4714127
2012-05-13T08:15:00+02:00
2012-05-13T08:15:00+02:00
« En péchant, l'homme avait couvert sa route d'obstacles, mais celle-ci a...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">« En péchant, l'homme avait couvert sa route d'obstacles, mais celle-ci a été aplanie lorsque le Christ l'a foulée à sa résurrection et qu'il a fait, d'un sentier étroit, une avenue digne d'un roi. L'humilité et la charité sont les deux pieds qui permettent de la parcourir rapidement. Tous sont attirés par les hauteurs de la charité, mais l'humilité est le premier degré qu'il faut monter. Pourquoi lèves-tu le pied plus haut que toi ? Tu veux donc tomber et non monter ? Commence par la première marche, c'est-à-dire l'humilité, et déjà elle te fait monter.</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">Voilà pourquoi notre Seigneur et Sauveur ne s'est pas borné à dire : "Qu'il renonce à lui-même", mais il a ajouté : "Qu'il prenne sa croix et qu'il me suive". Que signifie : qu'il prenne sa croix ? Qu'il supporte tout ce qui lui est pénible, c'est ainsi qu'il marchera à ma suite. Dès qu'il aura commencé à me suivre, en se conformant à ma vie et à mes commandements, il trouvera sur son chemin bien des gens qui le contrediront, qui chercheront à le détourner, qui non seulement se moqueront de lui, mais le persécuteront. Ces gens-là ne se trouvent pas uniquement parmi les païens qui sont hors de l'Église ; il s'en trouve même parmi ceux qui semblent être dans l'Église, si on les juge de l'extérieur... Dès lors, si tu désires suivre le Christ, porte sa croix sans plus attendre et supporte les méchants sans te laisser abattre...</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;">"Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive." Si donc nous voulons mettre cela en pratique, efforçons-nous, avec l'aide de Dieu, de faire nôtre cette parole de l'apôtre Paul : "Si nous avons de quoi manger et nous habiller, sachons nous en contenter". Il est à craindre que si nous recherchons plus de biens terrestres qu'il ne nous en faut, "voulant nous enrichir", nous ne "tombions dans le piège de la tentation, dans une foule de désirs absurdes et dangereux, qui précipitent les gens dans la ruine et la perdition" (1 Tm 6,8-9). Daigne le Seigneur nous prendre sous sa protection et nous délivrer de cette tentation. »</span><br /><br /><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small; color: #000000;"><strong>Saint Césaire d'Arles</strong> (470-543), <em>Sermon 159</em> ; CCL 104, 650 sq. (trad. Delhougne, "Les Pères de l'Eglise commentent l'Evangile", Brepols, 1991).</span></p>
Alain
http://www.httpsilartetaitconte.com/about.html
VAN GOGH écrivain : Arles - 3. Mai 1888
tag:www.httpsilartetaitconte.com,2012-03-06:4625606
2012-03-06T10:48:00+01:00
2012-03-06T10:48:00+01:00
CORRESPONDANCE - EXTRAITS CH OISIS Vincent Van Gogh...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">CORRESPONDANCE - EXTRAITS CH</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">OISIS</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3471643" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/3585525980.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" width="532" height="428" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – La maison jaune, 1888, dessin aquarellé, Van Gogh Museum, Amsterdam</span></em></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #993366;"><em><span style="font-size: small;"> Vincent habite dorénavant dans une petite maison louée place Lamartine à Arles. Il occupe la partie de la maison avec les volets verts. Sur la gauche, apparaît le restaurant où il prend habituellement ses repas.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; color: #993366;"><em><span style="font-size: small;"> Il souhaite ardemment que ses amis peintres le rejoignent pour travailler dans une même communauté d’esprit.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 1<sup>er</sup> mai 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cher Théo. Tu trouveras un croquis hâtif sur papier jaune, une pelouse dans le square qui se trouve à l’ent<span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><img id="media-3472964" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/01/01/2756337991.png" alt="peinture,van gogh,arles" width="259" height="204" /></span>rée de la ville, et, au fond, une bâtisse à peu près comme ceci.</span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Eh bien, j’ai aujourd’hui loué l’aile droite de cette construction, qui contient quatre pièces, ou plutôt deux avec deux cabinets.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">C’est peint en jaune dehors, blanchi à la chaux à l’intérieur, en plein soleil. Je l’ai loué à raison de 15 francs par mois.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Maintenant mon désir serait de meubler une pièce, celle du premier étage, pour pouvoir y coucher.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Cela restera l’atelier, le magasin pour tout le temps de la campagne ici dans le midi, et alors j’ai mon indépendance des chicanes des hôtelleries, qui sont ruineuses et m’attristent. […] J’espère être bien tombé cette fois-ci, tu comprends, jaune en dehors, blanc en dedans, en plein soleil, je verrai enfin mes toiles dans un intérieur bien clair. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…] Je pourrai à la rigueur rester à deux dans le nouvel atelier, et je le voudrais bien. Peut-être Gauguin viendra-t-il dans le midi.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…] L’atelier est trop en vue pour que je puisse croire que cela puisse tenter aucune bonne femme et une crise juponnière pourrait difficilement aboutir à un collage.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – Vers le 4 mai 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je crois qu’il y aurait quelque chose à faire ici pour le portrait. Si les gens sont d’une ignorance crasse en tant que quant à la peinture en général, ils sont <em>bien plus artistes </em>que dans le Nord pour leur propre figure et leur propre vie. J’ai vu ici des figures certes aussi belles que des Goya et des Vélasquez. Elles savent vous ficher une note rose dans un costume noir, ou bien confectionner un habillement blanc, jaune, rose, ou encore vert et rose, ou encore <em>bleu</em> <em>et</em> <em>jaune</em>, où il n’y a rien à changer au point de vue artistique. Seurat trouverait ici des figures d’hommes très pittoresques, malgré leurs costumes modernes. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’étais sûrement sur le droit chemin d’attraper une paralysie quand j’ai quitté Paris. Ça m’a joliment pris après ! Quand j’ai cessé de boire, quand j’ai cessé de tant fumer, quand j’ai recommencé à réfléchir au lieu de chercher à ne pas penser, mon Dieu quelles mélancolies et quel abattement ! Le travail dans cette magnifique nature m’a soutenu au moral, mais encore là au bout de certains efforts les forces me manquaient. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…]</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Pourtant si nous voulons vivre et travailler, il faut être très prudent et nous soigner. De l’eau froide, de l’air, nourriture simple et bonne, être bien vêtu, être bien couché, et ne pas avoir des embêtements. Et pas se laisser aller aux femmes, et à la vraie vie, dans la mesure qu’on serait porté à désirer. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 5 mai 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les arlésiennes dont on parle tant n’est ce pas, sais tu ce qu’en somme j’en trouve ? </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Certes elles sont réellement charmantes, mais ce n’est plus ce que ça doit avoir été. Et voilà, c’est plus souvent du Mignard que du Mantegna, parce qu’elles sont en décadence. N’empêche que c’est beau, bien beau, et ici je ne parle que du type dans le caractère romain – un peu embêtant et banal. Que d’exceptions! </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Il y a des femmes comme des Fragonard, et comme Renoir. Et ce que l’on ne peut pas caser dans ce qui a déjà été fait en peinture ?</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> Le meilleur que l’on pourrait faire, cela serait à tous les points de vue de faire des portraits de femmes et d’enfants. Seulement il me semble que ce ne sera pas moi qui ferai cela, je ne me sens pas un monsieur assez « Bel ami » pour cela. […] </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais serais rudement content […] si en peinture il nous venait un homme à la Guy de Maupassant pour peindre gaiement les belles gens et choses d’ici. Pour moi, je travaillerai, et par-ci, par-là, il y aura de mon travail qui restera, mais ce que Claude Monet est dans le paysage, cela dans la figure peinte, qui est-ce qui fera cela ? Pourtant tu dois sentir comme moi que cela est dans l’air.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais le peintre de l’avenir c’est un <em>coloriste comme il n’y en a pas</em> <em>encore eu </em><span style="color: #993366;">*<span style="color: #000000;">.</span></span> Manet l’a préparé, mais tu sais bien que les impressionnistes ont déjà fait de la couleur plus forte que celle de Manet.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ce peintre de l’avenir, je ne puis me le figurer vivant dans de petits restaurants, travaillant avec plusieurs fausses dents, et allant dans des bordels de zouaves comme moi.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Mais il me semble être dans le juste, lorsque je sens que cela viendra dans une génération plus loin, et que pour nous, il faut faire ce que nos moyens nous permettent dans cette direction, sans douter et sans broncher. </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em><span style="color: #993366;">* </span><span style="color: #993366;">Vincent ne se doutait pas, à ce moment, que ce peintre de l’avenir « un coloriste comme il n’y en pas encore eu » ce serait lui…</span></em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em> </em></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><em> </em></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 12 mai 1888</strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong> </strong></span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">J’ai deux nouvelles études : tu as un dessin déjà, d’une ferme au bord de la grande route dans les blés.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Une prairie pleine de boutons d’or très jaune, un fossé avec des plantes d’iris aux feuilles vertes à fleurs violettes, dans le fond la ville, quelque saule gris, une bande de ciel bleu. »</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3471684" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/02/01/2786805257.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – Arles, croquis d’une ferme dans un champ de blé, 1888</span></em></p><p> </p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Théo – vers le 20 mai 1888</strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong> </strong></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et voilà, si nous croyons à l’art nouveau, aux artistes de l’avenir, notre pressentiment ne nous trompe pas.</span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Lorsque le bon père Corot <span style="color: #993366;">*</span> disait quelques jours avant sa mort : « J’ai vu cette nuit en songe des paysages avec des ciels tout roses », eh bien ne sont-ils pas venus ces ciels roses, et jaunes et verts par-dessus le marché, dans le paysage impressionniste ? Ceci pour dire qu’il y a des choses que l’on sent dans l’avenir et qui arrivent réellement.</span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"> […] Cette « Espérance » <span style="color: #993366;">*</span> de Puvis de Chavannes est une telle réalité. Il y a dans l’avenir un art, et il doit être beau, et si jeune, que vrai si actuellement nous y laissons notre jeunesse à nous, nous ne pouvons qu’y gagner en sérénité.</span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong> </strong></span><span style="font-family: verdana,geneva;"><em> <span style="color: #993366;"> </span><span style="color: #993366; font-size: small;"> * Jean-Baptiste Corot, mort en 1875, peintre précurseur de l’impressionnisme, était très apprécié des peintres avant-gardistes.</span></em></span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; color: #993366; font-size: small;"><em> * Tableau d’une jeune fille assise sur un tertre, tenant un brin d’olivier. L’aube se lève au loin. La jeune fille symbolise une ère nouvelle pleine de promesse.</em></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><em> </em></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>Lettre à Emile Bernard – vers le 22 mai 1888</strong></span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva;"><strong> </strong></span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva;"><strong> </strong><span style="color: #993366;"><em><span style="font-size: small;">Le peintre Emile Bernard était de 15 annnées plus jeune que Vincent. Très amis, ils s’étaient connus à Paris pendant l’hiver 1886. Vincent lui écrivait sur un ton familier, en utilisant souvent des expressions humoristiques et, parfois, de corps de garde, courantes entre vieux copains.</span></em></span></span></p><p> </p><p><span style="font-family: verdana,geneva;"><em><span style="font-size: small;"> </span></em></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Je viens de lire un livre – pas beau et pas bien écrit d’ailleurs – sur les « Iles Marquises », mais bien navrant lorsqu’il raconte l’extermination de toute une tribu d’indigènes – anthropophages dans ce sens que, disons une fois par mois, on mangeait un individu - qu’est ce que ça fait !</span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les blancs, très chrétiens, etc., pour mettre fin à cette barbarie (?) réellement peu féroce… n’ont pas trouvé mieux que d’exterminer et la tribu des indigènes anthropophages et la tribu avec laquelle la première guerroyait (pour se procurer ainsi, de part et d’autre, les prisonniers de guerre mangeables nécessaires). </span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Ensuite, on a annexé les deux îles, qui sont devenus d’un lugubre !!! Ces races tatouées, ces nègres, ces indiens, tout, tout, tout disparaît ou se vicie. </span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et l’affreux blanc avec sa bouteille d’alcool, son porte-monnaie et sa vérole, quand donc l’aura-t-on assez vu ? L’affreux blanc avec son hypocrisie, son avarice et sa stérilité. </span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Et ces sauvages étaient si doux et si amoureux ! </span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">[…] </span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Les femmes de notre boulevard, d’habitude couchent <em>seules</em> la nuit, car elles tirent cinq ou six coups dans la journée ou le soir et très tard. C’est cet honorable carnivore, leur maquereau, qui vient les chercher et les reconduire, oui, mais il ne couche pas avec (que rarement). La femme, éreintée et défaite, se couche seule d’habitude et dort d’un sommeil de plomb. Mais avec deux ou trois lignes de refaites, cela y sera. </span></p><p> <span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;">Qu’est ce que tu as peint maintenant ? J’ai fait, moi, une nature morte avec, une cafetière en fer émaillé bleu, une tasse et soucoupe bleu de roi, un pot au lait carrelé cobalt pâle et blanc, une tasse avec dessins orangés et bleus sur fond blanc, un pot en majolique bleu avec fleurs et feuillages verts, bruns, roses. Tout cela sur une nappe bleue sur un fond jaune. Avec ces poteries 2 oranges et trois citrons. C’est donc une variation de bleus, égayée par une série de jaunes qui vont jusqu’à l’orangé. </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3471696" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://silartetaitconte.hautetfort.com/media/00/01/1249057681.2.jpg" alt="peinture,van gogh,arles" width="464" height="280" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="center"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 11pt;">Vincent Van Gogh – Arles, croquis nature morte avec pot de café, 1888</span></em></p><p> </p><p> </p><p> </p>
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Revivre de la Féria - Gimeaux - Reseña
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2011-10-12T11:40:00+02:00
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Samedi 24 septembre 2011 Le Revivre de la Feria - Fiesta CAMPERA aux...
<div class="n"><h1>Samedi 24 septembre 2011</h1></div><div class="n"><h2>Le Revivre de la Feria - Fiesta CAMPERA aux Arènes de Sonnailler (Arles, Gimeaux)</h2></div><p>MOJALES BALTI : <span style="color: #fd040a;"><strong>1 OREILLE</strong></span></p><p>LILIAN FERRANI : <span style="color: #fd040a;"><strong>2 OREILLES</strong></span></p><p>YOAN MARTINEZ : <span style="color: #fd040a;"><strong>1 OREILLE</strong></span></p><p>MAXIME SOLERA : <span style="color: #fd040a;"><strong>1 OREILLE</strong></span></p><p>4 BECERROS DE LA GANADERIA GALLON FRERES</p>
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Fiesta Campera à Sonnailler - Gimeaux Arles
tag:gallon.hautetfort.com,2011-09-22:3789096
2011-09-22T10:14:00+02:00
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4 novillos de notre ganaderia seront lidiés le 24 septembre aux arènes...
<p>4 novillos de notre ganaderia seront lidiés le 24 septembre aux arènes de Sonnailler (Gimeaux - Arles).</p><p>Suerte à tous ...</p><p>Michel et Jean-Pierre GALLON</p><p><img id="image_2415184839" src="http://ecoletaurinearles.com/s/cc_images/cache_2415184839.jpg?t=1316621089" alt="" width="180" height="254" /></p>
Sprung
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Manège arlésien
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2011-09-13T23:00:52+02:00
2011-09-13T23:00:52+02:00
Copyright Isabelle Sprung
<p>Copyright Isabelle Sprung<img id="media-3197422" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdisabellesprung.hautetfort.com/media/02/02/2101805241.jpg" alt="Manège arlésien.jpg" /></p>
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LUCIDO Toro Gracié
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2011-08-26T17:05:00+02:00
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LUCIDO né en Mars 2006, lidié par Mehdi Savalli en privé le 9 juin 2011 et...
<p>LUCIDO né en Mars 2006, lidié par Mehdi Savalli en privé le 9 juin 2011 et gracié se remet au campo ... avant de devenir un nouveau reproducteur de la ganaderia GALLON.</p><p><iframe width="340" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/yH4X0H8FNAg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
lafautearousseau royaliste
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Patrimoine : le Rhône livre encore des trésors exeptionnels.....
tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2011-08-21:3746455
2011-08-21T00:20:00+02:00
2011-08-21T00:20:00+02:00
La réunion de rentrée de la...
<p> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La réunion de rentrée de la Fédération Royaliste Provençale s'y tiendra, le samedi 24 septembre prochain : le <em>triangle d'or</em> Arles / Les Baux / Montmajour réunit et concentre en effet toutes nos Racines majeures : les Celtes, les Grecques, les Romaines, les Chrétiennes, les Provençales....</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Or, voici que la ville d'Arles, déjà si riche, continue de remonter des trésors du fleuve qui la longe. </span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Après le buste de César, récemment, voici qu'une galère romaine dans un état de conservation exceptionnel vient d'être remontée, et ramenée au jour après plus de deux mille ans passés sous l'eau. Son état de conservation en fait le bateau de l'Antiquité le mieux conservé au monde...</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> <a id="media-3163361" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/3758279108.jpg">LA PROVENCE ARLES RHONE 1.jpg</a></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> <a id="media-3163347" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/2812457748.jpg">LA PROVENCE ARLES RHONE 2.jpg</a></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> <a id="media-3163369" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2596444836.jpg">LA PROVENCE ARLES RHONE 3.jpg</a></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> <strong>"Arles va exposer le seul bateau romain complet",</strong> peut ainsi titrer <em>Le Midi libre :</em></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em> </em><span style="font-family: Calibri; font-size: small;"><a href="http://www.midilibre.fr/2011/06/04/arles-va-exposer-le-seul-bateau-romain-complet,329987.php" target="_blank">http://www.midilibre.fr/2011/06/04/arles-va-exposer-le-seul-bateau-romain-complet,329987.php</a></span></span><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em> </em></span></p><p> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/3500695302.jpg" target="_blank"><img id="media-3163403" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/00/1635339608.jpg" alt="arles bateau romain complet.jpg" width="427" height="223" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; line-height: normal; margin: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none; mso-layout-grid-align: none;"> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> <em> Reconstitution par image de synthèse....</em></span></p>
kl loth
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À LA VIE À L'AMOR (Miss.Tic à Arles)
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2011-01-27:3081732
2011-01-27T11:29:00+01:00
2011-01-27T11:29:00+01:00
Miss.Tic n'est probablement plus à présenter… Elle appose des pochoirs...
<p style="text-align: justify;"><a title="Miss.Tic graffeuse et artiste" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Miss.Tic" target="_blank">Miss.Tic</a> n'est probablement plus à présenter… Elle appose des pochoirs facétieux sur les murs depuis le milieu des années 80, se mettant en scène dans des saynètes d'inspiration autobiographiques, accompagnées de phrases à la fois lapidaires, profondes et ludiques.<br />Arrêtée et soumise à une lourde amende, elle solliciterait désormais les autorisations nécessaires, que sa notoriété et la qualité de ses interventions lui permettent d'obtenir.</p><p style="text-align: justify;">L'été dernier (2010), en marge d'une exposition à la <em>galerie Arlatino</em>, elle est intervenue sur les murs de la ville d'Arles, sur le thème qui lui est familier des relations amoureuses, avec un petit clin d'œil à la tauromachie…</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2863304" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/01/4181979341.jpg" alt="MissTic-2.jpg" /> <img id="media-2863302" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/02/3202583069.jpg" alt="MissTic-1.jpg" /> <img id="media-2863305" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/01/3290683773.jpg" alt="MissTic-3.jpg" /> <img id="media-2863306" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/02/1979909485.jpg" alt="MissTic-4.jpg" /> <img id="media-2863308" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/1264790749.jpg" alt="MissTic-5.jpg" /> <img id="media-2863310" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/02/214128141.jpg" alt="MissTic-6.jpg" /> <img id="media-2863311" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/02/832798653.jpg" alt="MissTic-7.jpg" /> <img id="media-2863312" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/02/3019106412.jpg" alt="MissTic-8.jpg" /> <img id="media-2863313" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/01/2392048092.jpg" alt="MissTic-9.jpg" /> <img id="media-2863314" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/3187200156.jpg" alt="MissTic-10.jpg" /> <img id="media-2863315" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/01/2157508908.jpg" alt="MissTic-11.jpg" /> <img id="media-2863316" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/00/00/3342369788.jpg" alt="MissTic-12.jpg" /> <img id="media-2863317" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/02/4200114764.jpg" alt="MissTic-13.jpg" /> <img id="media-2863318" style="margin: 0.7em 0;" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/00/1215854172.jpg" alt="MissTic-14.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Pochoirs de Miss.Tic<br />photographiés par kl loth </p>
Pataouete
http://patawet.hautetfort.com/about.html
Température extérieure 20°
tag:patawet.hautetfort.com,2010-12-30:3031943
2010-12-30T07:27:00+01:00
2010-12-30T07:27:00+01:00
Les épisodes neigeux de ces derniers temps et le retour au pays d'un jeune...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Les épisodes neigeux de ces derniers temps et le retour au pays d'un jeune ami étudiant et artiste tunisien ont ravivé des souvenirs personnels. Du genre de ceux que mon copain alsacien adore.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Décembre 1962. Mon père est déjà reparti depuis quelques temps, encore une séparation, reprendre son poste en Gare de l'Agha à Alger. Nous devons, ma Mère et moi, le rejoindre pendant les vacances de Noël. Je suis radieux dans cette perspective mais, comme je l'ai déjà raconté, cet épisode ne passera pas les vacances d'été.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Première étape, Arles ou nous passerons Noël dans l'attente du vol prévu pour le 31 au Mas de L'Ilon dont j'ai aussi parlé. Le lendemain de notre arrivée, catastrophe ! Une profonde couche de poudreuse recouvre la vallée des Baux et nous voila isolés au fin fond d'un petit chemin vicinal. En ce temps là, figurez-vous les jeunes, le congélateur n'avait pas encore rejoint nos vertes campagnes et mon Parrain Auguste et Angèle vivaient surtout en autarcie avec quelques excursions au village surtout pour le Pain et le Lait. Qu'est-ce que nous allions manger ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Heureusement, un furet, le furet fugueur avait pénétré le poulailler et saigné la plupart des volailles y séjournant. "Non de Diou ! de non de diou ! coquin de boudiou !" j'en passe et des meilleures. Mais, les premiers instants de stupeur passés, nous avions de la viande pour plusieurs jours. Nous n'avions plus qu'une chose à faire, batifoler dans la poudreuse ce qui était pour nous à l'époque une vrai découverte.<p style="text-align: center;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/02/02/4100616639.jpg" target="_blank"><img id="media-2803632" style="margin: 0.7em 0;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/02/02/4291711351.jpg" alt="Neige au mas 2.jpg" /></a></p></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Si je vous raconte cela c'est pour situer le début de notre histoire : <strong>il gèle en Provence !</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Le 31, direction Marignane ou un gentil avion, encore à hélices, va nous ramener chez nous et près de mon père.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;">Nous atterrissons sans encombre à Maison Blanche en début de soirée, ma mère respire enfin, elle n'a jamais aimé l'avion. Les passagers enfilent leurs pelures lorsque le commandant de bord annonce : nous sommes à Alger Maison Blanche et la <strong>température extérieure est de 20°.</strong> Tout l'avion soupire d'extase et remballe ses pelures. Moi, je jubile, c'est le retour du Bonheur, j'ai retrouvé mon pays, mon père, mes parents. Hélas….</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><strong>S'il te plait Medhi, dessines moi un Soleil !</strong><p style="text-align: center;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/02/01/2220744881.JPG" target="_blank"><img id="media-2803627" style="margin: 0.7em 0;" src="http://patawet.hautetfort.com/media/02/01/880271571.JPG" alt="IMG_3003.JPG" /></a></p></span></p>