Last posts on arditi2024-03-29T13:37:52+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/arditi/atom.xmlylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlHollande-Gayet : le coup de gueule de Pierre Ardititag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2014-01-14:52710112014-01-14T10:00:00+01:002014-01-14T10:00:00+01:00 Hollande-Gayet : le coup de gueule de Pierre... par lefigaro
<p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x19mkkg" allowfullscreen=""></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x19mkkg_hollande-gayet-le-coup-de-gueule-de-pierre-arditi_news" target="_blank">Hollande-Gayet : le coup de gueule de Pierre...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/lefigaro" target="_blank">lefigaro</a></em></p>
Tikahttp://stylistika.hautetfort.com/about.htmlEn septembre, je me détends les jambes avec Styl is Tikatag:stylistika.hautetfort.com,2012-09-15:48344032012-09-15T13:38:00+02:002012-09-15T13:38:00+02:00 L'été se meurt d'une douce langueur monotone, cependant les joies de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3747133" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stylistika.hautetfort.com/media/01/02/4287155306.jpg" alt="journées du patrimoine,edward hopper,musée d'orsay,arditi,biennale des antiquaires" /></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L'été se meurt d'une douce langueur monotone, cependant les joies de l'écriture elles, elles sont là, prêtes a bondir sur les petites lignes de <a href="http://stylistika.hautetfort.com/" target="_blank">Styl is Tika</a>, plus en forme que jamais. Oui, je vous ai laissé tombé cet été, mais c'était pour mieux récolter la culture tel un nectar rare, au coeur des galeries, des châteaux, et des héros de notre monde si culturel. Je suis de retour et yes I can. Alors quoi de neuf?</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et bien à cette rentrée qui s'étale, comme un doux pinceau sur une toile bien huilée, je dis « surprends moi » !</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #993300;"><strong>Que faire, quoi voir?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Pour les <a href="http://www.journeesdupatrimoine.culture.fr/" target="_blank">Journées Européennes du Patrimoine</a>,</strong> au Musées, aux Monuments nous irons. Un petit programme perso sur le site, et hop ! Sinon, visitez gratuitement les ateliers de production du <a href="http://www.sevresciteceramique.fr/" target="_blank"><strong>Musée de la céramique de Sèvres</strong>. </a></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ou bien rendez-vous<strong><a href="http://www.cnes-observatoire.net/" target="_blank"> l'Observatoire de l'espace</a> à Paris 1er</strong>, le pôle culturel du CNES (agence spatiale française) pour l'expo Histoire minuscule de l'espace, des anecdotes sur l'aventure spatiale.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #993300;"><strong>Au ciné j'ai envie de noir :</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><em>Vous n'avez encore rien vu</em>, d'Alain Resnay</strong>. Il faut se dépêcher d'aller voir ses films, car ce grand Monsieur se fait âgé. Sur fond d'Eurydice de Jean Anouilh, ses acteurs fétiches (Azéma, Arditi, ..) se prennent au jeu. Le 26 sept.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><em>Camille redouble</em>, de Noémie Lvovsky</strong>, pour ce revival années 80, pour l'actrice réalisatrice. Et si on pouvait revivre notre adolescence, on embrasserait comment dans la boom ! En salle.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #993300;"><strong>Au théâtre j'ai envie de voir :</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Musique Bdéesque, tableau qui chante, on ne sait plus où tendre les oreilles avec <strong>Moriarty <em>Memories from the missing room</em></strong> , ça donne envie. Au Théâtre de la Bastille, du 10 sept. au 7 oct.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Pierre Arditi</strong>, mon chouchou sur scène (promis c'est pas le même que dans les téléfilms, et il est toujours excellent) au Edouard VII (le grand, l'unique) dans <strong><em>Comme s'il en pleuvait</em></strong> de Sébastien Thierry à partir du 07 septembre 2012, et dans <strong><em>Je crois pas</em>!</strong> De Jean-Claude Grumber, à partir du 25 septembre 2012, toujours mis en scène par son « pote de planche » Bernard Murat.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Maxime d'Aboville, un jeune talent, dans <strong><em>La conversation</em></strong> au théâtre Herbertot. Pourquoi? Car c'est écrit par Jean d'Ormesson, qui malgré son grand âge réussit encore à garder cet esprit pétillant et ce regard si frais sur le monde. Un dialogue imaginé entre Bonaparte et son deuxième consul Cambacerès. A partir du 2 octobre 2012.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #993300;"><strong>Avec des antiquités j'ai envie de dialoguer (vous savez le fameux dialogue intérieur avec l'art) :</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>La XXVIe Biennale des Antiquaires</strong> au <a href="http://www.grandpalais.fr/fr/Accueil/p-93-Accueil.htm" target="_blank">Grand Palais</a> du 14 au 23 septembre 2012. Grande news, la scénographie a été confiée à Karl Lagerfeld, alors je ne vais rien raté, ni les angles, ni les couleurs, ni les parfums. La joaillerie sera à l'honneur. Je vous promets a bel article, avec une sélection by Styl is Tika des pièces qui me murmurent avec élégance aux oreilles. Je suis heureuse de voir cet événement reprendre du poil de la bête, ayant largement perdu de son lustre au cours de cette dernière décennie.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #993300;"><strong>Au Musée j'ai envie de rêver :</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ah la mode la mode la mode, ici <strong><em>L'impressionnisme et la mode</em></strong>, un très bon sujet pour le Musée d'Orsay. Les tenues des tableaux de nos peintres adorés détaillés, auscultés. Quand la robe sort du tableau, on dit oui !</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Sous-tifs, sur-tifs, oui, le Musée du Quai Branly aime les poils, avec une expo sur <strong>l'histoire et la symbolique de la coiffure <em>Cheveux chéris</em>.</strong> A partir du 18 sept.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><em>Van Cleef & Arpels, l'art de la haute joaillerie</em></strong>, que j'adore, expose aux Arts Décoratifs, à partir du 18 sept. Vous verrez aussi de très belles pièces à la Biennale des Antiquaires.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Gerhard Richter</strong> au Centre Georges Pompidou. Un allemand sachant jongler avec la peinture comme avec le zoom d'un appareil photo. De l'hyper réalisme comme je l'aime, fait d'angles, de détails, de dos. Jusqu'au 24 septembre 2012.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a href="http://www.christiantagliavini.com/portfolio/index.php" target="_blank"><strong>Christian Tagliavini</strong></a> expose ses portraits Renaissance (coup de coeur - photo d'illustration ci-dessus), bon c'est pas à Paris, on aimerait bien prendre le train pour admirer ces visages paysages. Aux Abattoirs à Toulouse, 28 sept.- 21 oct.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Edward Hopper</strong> est enfin parmi nous. Après la Suisse, enfin Paris. J'en rêve depuis l'enfance. Il me fascine depuis toujours, j'aime tout de lui. Alors c'est dit, ce sera un grand frisson pour Styl is Tika, surtout devant <em>People in the sun</em> ! Au galeries nationales du <a href="http://www.grandpalais.fr/fr/Accueil/p-93-Accueil.htm" target="_blank">Grand Palais</a> à partir du 10 octobre 2012.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #993300;"><strong>Dans les galeries j'ai envie de poésie :</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Au nouvel espace de la Galerie Géraldine Zberro</strong> j'ai envie de faire un tour, pour revoir les portraits de mon chouchou Pascal Vilcollet, mais aussi pour découvrir les nouvelles oeuvres de la rentrée. Je vous invite à <a href="http://stylistika.hautetfort.com/archive/2012/04/19/galerie-geraldine-zberro-l-incubateur-d-artistes1.html" target="_blank">relire mon post</a> sur cette galeriste de talent.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Voilà chers lecteurs, je ne vous dis pas que je vais voir tout ça, mais il se peut qu'un bon nombre d'articles soient déjà en gestation. Tiens, je vous annonce une nouvelle rubrique « DVD party », car je revois des films ces derniers temps, et j'ai fait de belles découvertes, je partagerai bien entendu tout ça sous la forme de petites chroniques, comme d'hab. Bon week-end à tous amis des arts et de la culture.</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong></strong> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: xx-small;"><em><strong>Crédits photos : </strong>Potrait of a lady in green de Christian Tagliavini</em></span></p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlPour ceux qui ne croient qu'en un seul et unique Dieu :tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2011-12-19:40462512011-12-19T22:25:57+01:002011-12-19T22:25:57+01:00 A offrir...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3349190" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/00/00/1050200864.jpg" alt="livres,photo, religions, histoires, arménien,turquie, grèce" /></p><p style="text-align: center;">A offrir...</p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMa semaine télé du 10 au 16 janviertag:corboland78.hautetfort.com,2011-01-17:30681222011-01-17T07:00:00+01:002011-01-17T07:00:00+01:00 « Etre entendu par une foule immense de spectateurs, demeurer à leur...
<p>« Etre entendu par une foule immense de spectateurs, demeurer à leur niveau, les divertir et pourtant ne pas les abaisser et peut-être les élever, voilà pour les animateurs de la télévision le nœud du problème » écrivait François Mauriac dans l’<em>Express</em> du 17 septembre 1959 ! Putain, ce mec avait déjà tout compris alors que la télé n’en était qu’à ses premiers balbutiements. </p><p> </p><p><img id="media-2846815" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/00/1639024375.jpg" alt="110117 Fric.jpg" />Mardi France2 reprogramme l’émission qui avait été annulée en décembre pour cause de déclaration présidentielle impromptue, <strong>Fric, krach et gueule de bois : le roman de la crise. </strong>Quarante ans d’histoire de l’économie résumés en 1h30 avec Pierre Arditi dans le rôle du béotien, Daniel Cohen en économiste et Erik Orsenna en écrivain qui sait plein de choses. Un film très clair, trois intervenants aussi sympathiques que concis dans leurs propos pour nous expliquer la Bulle Internet et la Nouvelle Economie, la faillite de la banque Lehman’s Brothers, le cri d’alarme poussé par Mme Brooksley Born mais étouffé par Alan Greenspan le président de la FED, etc. La mise à plat des mécanismes était instructive mais le constat final que le téléspectateur pouvait en tirer n’offrait pas de surprise, le profit est le mot d’ordre général, donc le fric va au fric et inversement. Rien de nouveau sous le soleil et ce n’est pas le débat qui suivit, malgré les larmes de rage à l’encontre du système que m’inspirèrent les propos du syndicaliste des Conti, qui allait apporter des solutions. Bravo à France2 pour cette émission.</p><p>Mercredi je passe sur France3 pour le magazine <strong>Des racines et des ailes</strong>, consacré aux passionnés du patrimoine avec des reportages en Guadeloupe et dans les Pyrénées. La qualité des images et du son est toujours au rendez-vous de cette excellente émission et j’ai adoré le reportage sur l’école de bergers des Pyrénées, l’un d’eux, poète à ses heures, déclarant que « les bergers sont les derniers jardiniers des Pyrénées » en référence à leur action de protection de l’environnement qui s’ajoute à leur fonction première de gardien de troupeaux.</p><p>Jeudi, comme tous les soirs depuis le début de la semaine je regarde le nouveau magazine de ARTE à 19h30, <strong>GlobalMag</strong>. Une trentaine de minutes durant lesquelles de courts reportages sympathiques et sans prétentions nous informent des tendances décalées et écolos de l’époque. Ce soir par exemple, <img id="media-2846816" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/01/4051218768.jpg" alt="110117 Lie to me.jpg" />nous suivons à Bristol un groupe de quelques babas écolos qui ramassent des herbes dans la ville, sur les murs ou dans les parcs, pour les manger ! Marrant. Ensuite sur France5 je retrouve <strong>La grande librairie</strong>, les invités Dany Laferriere écrivain Haïtien, François Begaudeau, Christine Angot qui nous donne une leçon d’écriture un peu péremptoire avec une gestuelle à la Bernard Henri Lévy et Philippe Besson qui au début des années 2000 était le DRH de ma boite ! Hé, oui, je connais ce gars là. Il n’est pas encore l’heure d’aller rejoindre Morphée, je zappe sur M6 pour suivre un épisode de <strong>Lie To Me</strong>, mais un seul car Tim Roth en fait vraiment beaucoup trop avec ses grimaces et torsions de cou.</p><p>Samedi soir sur France4 je retrouve <strong>Sherlock</strong>, la nouvelle série anglaise qui fait revivre le célèbre détective de nos jours, à l’ère d’internet et du téléphone portable. Les épisodes sont très bien pourtant <img id="media-2846818" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/01/3778381037.jpg" alt="110117 Sherlock.jpg" />déjà je sens poindre les faiblesses, il y a trop de « trop » ! Trop d’intrigues dans un même épisode, trop de mystères trop vite résolus par le cerveau trop puissant de Sherlock Holmes, au bout de trente minutes le téléspectateur est abasourdi. Je crains de me lasser trop tôt.</p><p>Je termine la semaine dimanche soir sur TF1 avec le film de Francis Lawrence (2007), <strong>Je suis une légende</strong> avec Will Smith, adapté du célèbre roman de science-fiction écrit par Richard Matheson en 1954. Pas mal du tout.</p><p> </p><p>Une semaine où la télévision met le mot « trop » à l’honneur, mardi trop de fric, mercredi trop de paysages merveilleux, jeudi trop de grimaces, samedi trop d’énigmes et dimanche trop tard pour changer quoique ce soit à cette semaine qui s’achève. </p><p> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlFiume o morte! A propos d'un volume collectif sur Gabriele d'Annunziotag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-05-27:27599052010-05-27T00:05:00+02:002010-05-27T00:05:00+02:00 Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1996 Fiume o...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 18pt; font-family: Police2024; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;">Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1996</span></span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 18pt; font-family: Police2024; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: xx-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Fiume o morte!</span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Police2024; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">A propos d'un volume collectif sur Gabriele d'Annunzio</span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"> </span></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2127873887.jpg" alt="fiumeaffiche.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-2478076" />Gabriele d'Annunzio (1863-1938), au temps de la “Belle époque”, était le seul poète italien connu dans le monde entier. Après la première guerre mondiale, sa gloire est devenue plutôt “muséale”, sans doute parce qu'il l'a lui-même voulu. Il devint ainsi “Prince de Montenevoso”. Un institut d'Etat édita ses œuvres complètes en 49 volumes. Surtout, il tranforma la Villa Cargnacco, sur les rives du Lac de Garde, en un mausolée tout à fait particulier (“Il Vittoriale degli Italiani”) qui, après la seconde guerre mondiale, a attiré plus de touristes que ses livres de lecteurs. En Allemagne, d'Annunzio a dû être tiré de l'oubli en 1988 par l'éditeur non-conformiste de Munich, Matthes & Seitz, et par un volume de la célèbre collection de monographies “rororo”. Aujourd'hui, coup de théâtre, un volume collectif rédigé par des philosophes et des philologues nous confirme que la grand “décadant” a sans doute été le “dernier poète-souverain de l'histoire” (références infra). A quel autre écrivain pourrait-on donner ce titre?</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>La ville et le port adriatique de Fiume (en croate “Rijeka”, en allemand “Sankt-Veit am Flaum”) était peuplée à 50% d'Italiens à l'époque. Les conférences parisiennes des vainqueurs de la première guerre mondiale avaient réussi à faire de cette cité un pomme de discorde entre l'Italie et la nouvelle Yougoslavie. Le Traité secret de Londres, qui envisageait de récompenser largement l'Italie pour son entrée en guerre en lui octroyant des territoires dans les Balkans, en Afrique et en Europe centrale, n'avait pas évoqué Fiume. Le Président Wilson n'avait pas envie d'abandonner à l'Italie l'Istrie et la Dalmatie. Après l'effondrement de l'Autriche-Hongrie, une assemblée populaire proclame à Fiume le rattachement à l'Italie. Des troupes envoyées par plusieurs nations alliées prennent position dans la ville. Des soldats et des civils italiens abattent une douzaine de soldats français issus de régiments coloniaux annamites (Vietnam). Aussitôt le Conseil Interallié ordonne le repli du régiment de grenadiers sardes, seule troupe italienne présente dans la cité. Ce régiment se retire à Ronchi près de Trieste. Là, quelques officiers demandent au héros de guerre d'Annunzio de les ramener à Fiume. Le 12 septembre 1919, d'Annunzio pénètre dans la ville à la tête d'un corps franc. Le soir même, le “Comando”, avec le poète comme “Comandante in capo”, prend le contrôle de la ville. Les Anglais et les Américains se retirent. D'Annunzio attend en vain l'arrivée de “combattants, d'arditi, de volontaires et de futuristes” pour transporter le “modèle de Fiume” dans toute l'Italie.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Des festivités et des chorégraphies de masse, des actions et des coups de force symboliques rendent Fiume célèbre. D'Annunzio voulait même débaptiser la ville et la nommer Olocausta (de “holocauste”, dans le sens premier de “sacrifice par le feu”). Sur le plan de la politique étrangère, le commandement de Fiume annonce dans son programme l'alliance de la nouvelle entité politique avec tous les peuples opprimés, surtout avec les adversaires du royaume grand-serbe et yougoslave. L'entité étatique prend le nom de “Reggenza Italiana del Carnaro” et se donne une constitution absolument non conventionnelle, la “Carta del Carnaro”. Son mot d'ordre est annoncé d'emblée: spiritus pro nobis, quis contra nos? (Si l'esprit est avec nous, qui est contre nous?). Le Premier ministre italien de l'époque était Giovanni Giolitti, âgé de 78 ans. Sous son égide, l'Italie et la nouvelle Yougoslavie s'unissent par le Traité de Rapallo. Avant qu'il ne soit ratifié, le héros de la guerre aérienne, Guido Keller, jette sur le parlement de Rome un pot de chambre, rempli de navets et accompagné d'un message sur les événements. Rien n'y fit. L'Italie attaque Fiume par terre et par mer. C'est le “Noël de Sang” (“Il Natale di Sangue”). Le régime de d'Annunzio prend fin, après quinze mois d'existence.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR">Le volume collectif qui vient de paraître en Allemagne n'est pas simplement une histoire de Fiume sous le “Comandante”. La préoccupation des auteurs a été bien davantage d'expliquer les événements de Fiume à la lumière des nouvelles formes “non-conventionnelles” de guerre et de propagande, nées de la première guerre mondiale (par “non-conventionnel”, on entend ici le non respect de la séparation entre combattants et non combattants, entre guerre et paix). Dans les nouvelles technologies de la vitesse (l'avion, la vedette lance-torpilles, les troupes d'assaut), dans les médias (le cinéma) et l'art de la propagande, d'Annunzio était d'une façon ou d'une autre impliqué. Ou en était carrément l'initiateur. En tant qu'aviateur, que commandant de vedettes lance-torpilles, qu'orateur et harangueur, le héros de la première guerre mondiale, couvert de décorations, élevé au grade de lieutenant-colonel, décidait lui-même des missions qu'il allait accomplir. Le philologue Siegert, dans sa contribution (</span><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR">), étudie la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">renovatio imperii</i><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> voulue par d'Annunzio à la lumière de l'histoire de la guerre aérienne entre 1909 et 1940, depuis la journée du vol aérien de Brescia jusqu'à la mort de Balbo.</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR">La domination des airs, selon les théories du Général Giulio Douhet, paralysait l'adversaire en détruisant sa logistique. Douhet ne connaissait pas la différence entre l'armée et la population civile, la guerre aérienne réduisant tous les traités à des “chiffons de papier sans valeur”. Ou, comme le formulait Sir Arthur Harris, commandant des flottes de bombardiers britanniques pendant la seconde guerre mondiale, dans son ouvrage de 1947, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bomber Offensive:<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></i></span> <span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR">. Siegert écrit: «Ce que l'on appelle la “target area bombing” fonde une nouvelle époque de l'histoire de l'Etre. Des choses comme les humains ne sont plus du tout les objets d'une <i style="mso-bidi-font-style: normal;">intentio recta,</i> mais les contenus contingents d'un espace standardisé à détruire sur lesquels circulent des objectifs aléatoires». Pendant la guerre, d'Annunzio a survolé Vienne, sur laquelle il a lancé des tracts où il était écrit qu'ils auraient pu être des bombes. Cette action confirmait la possibilité d'une guerre aérienne à outrance et constituait une opération de propagande destinée à frapper l'imagination des Viennois.</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Pendant la seconde guerre mondiale également, les sociologues affectés au “Strategic Bombing Survey” du Pentagone n'ont pas seulement considéré les tapis de bombes sur les villes allemandes comme un simple moyen de paralyser l'effort de guerre de l'ennemi mais comme un premier pas vers la rééducation de la population du Reich: ainsi, un pas de plus était franchi dans le processus d'effacement des différences entre guerre et paix. Plus généralement, les théories de la guerre aérienne chez d'Annunzio et chez Douhet, puis chez les praticiens anglo-saxons du bombardement des villes à outrance, permettent de lever les frontières, de lancer des opérations sur l'espace tout entier sans tenir compte d'aucune barrière. L'Etat national classique devient ainsi caduc et doit en bout de course être remplacé par une forme néo-impériale, par une <i style="mso-bidi-font-style: normal;">renovatio imperii<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></i> sur le modèle de Fiume.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Dans d'autres contributions de ce volume, notamment celle de Friedrich Kittler sur les “arditi” (les “téméraires”), version italienne de Sturmtruppen allemandes (dont Jünger fit partie) de la première guerre mondiale ou celle de Hans Ultich Gumbrecht sur les “redentori della vittoria” (= les sauveurs de la victoire) nous amènent à porter des réflexions non habituelles sur l'histoire des idées au XXième siècle. Le volume contient également une chronologie de la “guerre pour Fiume” et quelques réflexions sur la guerre aérienne telle que la concevaient d'Annunzio et Guido Keller. Enfin, des textes sur la constitution de Fiume et sur le statut de son “armée de libération”.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Ludwig VEIT.</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>(texte paru dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Criticón,</i> n°152/1996).</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 8pt; font-family: Helvetica; mso-ansi-language: EN-GB; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-family: Times;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Hans-Ulrich GUMBRECHT, Friedrich KITTLER, Bernhard SIEGERT (Hrsg.), <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Der Dichter als Kommandant. D'Annunzio erobert Fiume,</i> Wilhelm Fink Verlag, München, 1996, 340 p., DM 58,-, ISBN 3-7705-3019-5.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB" xml:lang="EN-GB"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMa semaine télé du 21 au 27 septembretag:corboland78.hautetfort.com,2009-09-28:23926292009-09-28T18:41:00+02:002009-09-28T18:41:00+02:00 Lundi je me branche sur ARTE et j'éloigne la zapette. Pour Le Grand...
<p><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/01/866444027.jpg" alt="BOGART.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2005673" />Lundi je me branche sur ARTE et j'éloigne la zapette. Pour <b>Le</b> <b>Grand Sommeil</b> le célèbre film en noir et blanc d'Howard Hawks (1946) avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall je ne veux pas être distrait. Je dois dire que Bogart surnommé <i>Bogie</i> est historiquement, l'un de mes premiers héros. Le clope, le chapeau mou et l'imper, ses lèvres qui bougent à peine quand il parle, toute la mythologie du film noir est incarnée dans ce film. Pourtant rien n'est très clair dans cette adaptation d'un roman de Raymond Chandler, ce que Lauren Bacall (Aaaah ! Lauren Bacall) admet dans son autobiographie <i>Lauren Bacall par moi-même</i> parue en 1978 « Un jour Bogie arriva sur le plateau et demanda à Howard : « Qui a poussé Taylor du haut de la jetée ? » Tout s'arrêta. Ni Howard ni personne d'autre ne savait. Taylor était le mystérieux chauffeur dans le film. C'était sa disparition à l'origine qui avait amené Marlowe (Bogie) sur l'affaire. Howard envoya un télégramme à Raymond Chandler pour lui poser la question. Il ne savait pas lui non plus. » Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. </p> <p>Mardi je ne pouvais, ni n'avais envie, de rater le dernier volet d'<b>Apocalypse</b> sur France2. Encore des images d'Histoire, la pipe façon Popeye du général MacArthur, les cadavres brûlés des époux Goebbels à côté des corps morts de leurs enfants, tués par leur mère, ou encore les irradiés d'Hiroshima. Le générique final dédiait cette série aux victimes de tous les totalitarismes.</p> <p>Après les horreurs de la veille, mercredi j'avais besoin d'un programme plus calme, ça tombait bien France5 proposait <b>Silence ça pousse !</b> Plantes et jardins, présentateurs souriants, programme court, absolument parfait. Le lendemain toujours sur la même chaîne, <strong>La grande librairie</strong>. Les bons écrivains ne sont pas obligatoirement les meilleurs invités dans ce genre d'émission, la preuve ce soir avec Marie NDiaye ou Trinh Xuan Thuan. Une courte escapade à New York avec Colum Mc Cann a redonné un peu de vigueur à la soirée.</p> <p><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/01/1985283446.jpg" alt="ARDITI.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2005675" />Vendredi sur France2 la chaîne proposait dans sa série <i>Contes et nouvelles du XIXème siècle</i>, un téléfilm de Claude Chabrol adapté d'un roman d'Emile Gaboriau, <b>Le petit vieux des Batignolles</b>. Ce fut parfait, intrigue policière menée par le toujours excellent Pierre Arditi (l'inspecteur) secondé bien malgré lui par Manuel le Lièvre (le médecin). Une préfiguration de ce que sera plus tard Sherlock Holmes.</p> <p>Samedi sur ARTE ce sont <b>Les Tudor</b> qui étalent leurs turpitudes. La Boleyn se rapproche un peu plus de son but, le cardinal Wolsey commence à perdre la main et Henri VIII (Jonathan Rhys-Meyer) doit faire fondre le cœur des <img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/02/564959224.jpg" alt="TUDOR.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-2005677" />midinettes quand il se met en colère et que ses beaux yeux humides de rage bouffent tout l'écran. La série continue à tenir ses promesses.</p> <p>Enfin la semaine s'achève, comme toutes les semaines, avec dimanche soir sur France3 l'<b>Inspecteur Barnaby</b>. On ne change pas une équipe qui gagne. Pourtant la concurrence était rude, <i>The sentinel</i> sur France2 avec Michael Douglas, <i>Comme une image</i> sur ARTE avec le grand Jean-Pierre Bacri et <i>Léon</i> de Besson sur W9. Mais j'avais vu deux de ces films et me brancher sur l'un allait encore se terminer par une soirée zapping entre chaque film. Pour éviter cette attitude idiote, j'ai arrêté mon choix et posé la zapette hors de portée de main.</p> <p>Une fois de plus je me suis posé la question, mais comment font ceux qui ont accès à plusieurs centaines de chaînes grâce au bouquet « ceci » ou « cela » ? Je me suis calmé en repensant à ce vieil adage « le plus est l'ennemi du bien ». </p>