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Trois thèses sur le concept d’anthropocentrisme chez Savitri Devi
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2022-05-06T14:52:33+02:00
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Du ver de terre au surhomme Trois thèses sur le concept...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6355087" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/4157837809.jpg" alt="Savitri-Devi-wearing-her-favorite-Swastika-earrnings-..jpg" width="451" height="623" /></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Du ver de terre au surhomme</strong></span></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Trois thèses sur le concept d’anthropocentrisme chez Savitri Devi</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Par Juliana R.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Traduit du tchèque en anglais par Rudolf Ehrlich (original tchèque<a style="color: #ff6600;" href="https://savitridevi.org/od-zizaly-po-nadcloveka-tri-these-k-pojeti-antropocentrismu-u-savitri-devi/"><span style="color: #ffcc99;"> ici</span></a><span style="color: #ffcc99;">)</span></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">« La cruauté envers les animaux est l’un des vices les plus significatifs d‘une nation basse et ignoble », écrivit Alexander von Humboldt (1769-1859). Sa déclaration précéda les paroles beaucoup plus connues du Mahatma Gandhi (1869-1948), selon qui l’ampleur de l’avancement moral d’une nation peut être jugée par son traitement des animaux. Von Humboldt exprimait l’inclination spirituelle du romantisme allemand envers la nature, alors que Gandhi – en dépit de son orientation œcuménique – parlait comme représentant de l’une des religions orientales de la pitié. L’opinion de Savitri Devi pourrait être placée quelque part entre le romantisme allemand et l’éthique indienne, les deux arrivant à la même conclusion.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6355090" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1112522975.jpg" alt="9782383560043-475x500-1.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les termes « anthropocentrisme » et « biocentrisme », qui furent développés dans <em>Impeachment of Man</em> [traduit en français sous le titre : <em>La mise en accusation de l’homme</em>, éditions Ars Magna, 2010. NDT], appartiennent aux termes-clés de sa philosophie. Savitri observe que l’Occident (compris comme l’ensemble des pays blancs et le monde sémitique) est – à quelques exceptions près, comme l’enseignement végétarien de Pythagore et la zooéthique du national-socialisme – caractérisé par des attitudes anthropocentriques. Celles-ci incluent le judéo-christianisme et les ramifications de l’islam, mais aussi l’humanisme libre-penseur et le communisme. Elle remarque concernant ce dernier : « C’est seulement la doctrine chrétienne du bonheur d’œuvrer pour son prochain, sans le lourd fardeau de la théologie chrétienne ».</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’anthropocentrisme, pense Savitri Devi, fut cimenté dans les fondations de la civilisation européenne quand le dieu chrétien passa d’une « nation » élue à une espèce élue, mais sans aller jusqu’à embrasser toute la vie. L’Occident créa ainsi un « gouffre infranchissable » séparant l’homme du reste de la création. Il dépouilla les animaux et les végétaux de leurs âmes et devint sourd, du moins généralement et théoriquement, à leur bien-être ou à leurs souffrances. L’idée de Savitri pourrait être illustrée par la déclaration de Pie XII, qui au XXe siècle appela son troupeau à ne pas s’apitoyer sur les animaux gémissant dans les abattoirs, puisque ce n’était « rien de plus que du métal résonnant sous l’enclume ». Comme variante sur le même thème, les vivisecteurs cartésiens du XVIIe siècle disaient que l’animal maltraité hurle sans douleur, tout comme une horloge cassée cliquète sans aucun sentiment.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Sans avoir recours à la simplification ou à l’idéalisation, Savitri souligne que l’Orient a pris une voie différente : il est devenu biocentrique. Les « religions orientales de la pitié » – hindouisme, bouddhisme et jaïnisme, mais pas le confucianisme anthropocentrique – voyaient une transition graduelle entre l’homme et les autres créatures, à la place d’un gouffre. La réincarnation de l’âme des créatures plus simples dans des créatures plus développées (ou vice-versa, selon les actions d’un être) entraîne théoriquement la compréhension que tous les êtres vivants sont frères. En pratique, cependant, Savitri ajoute que les biocentrismes asiatiques mènent souvent à l’indifférence envers les « incarnations » individuelles et à la croyance que la souffrance est une juste conséquence des transgressions karmiques. De plus, en se basant sur les expériences de la vie quotidienne européenne aussi bien qu’indienne, elle remarque que notre zooéthique individuelle est déterminée par un amour ou une aversion innés envers les animaux et non par une vision-du-monde instillée. Selon elle, le culte égyptien d’Aton, l’énergie et lumière solaire qui tombe sans distinction « sur le ver de terre et le surhomme », est également biocentrique.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6355093" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/559233858.jpg" alt="9780692371947-us-300.jpg" width="459" height="689" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’essai suivant n’est pas destiné à être une critique des idées de Savitri – dont l’essence peut difficilement être critiquée – mais plutôt d’en être un supplément. L’auteure d’<em>Impeachment</em> argue philosophiquement et sans considération particulière pour les détails historiques. Sans contester ses fondamentaux, à savoir l’idée de l’Occident anthropocentrique et de l’Orient biocentrique, nous tenterons de présenter trois thèses qui rendent le concept de l’anthropocentrisme occidental un peu plus problématique.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><u>Première thèse : humains végétatifs</u></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’affirmation selon laquelle le judéo-christianisme (à part l’approche unique de Saint Basile, François d’Assise, Nicolas de Tolentino, et d’autres) sépara essentiellement l’homme du reste de la création est incontestable et très répandue. Si les animaux et les plantes n’ont pas une âme immortelle et ne sont pas marqués par le péché originel, ils deviennent quelque chose d’essentiellement différent. Et pourtant cette différence n’est pas aussi insurmontable qu’elle pourrait le sembler. Commençant avec l’antiquité et culminant durant la Renaissance, une tradition traverse la pensée occidentale – une tradition qui est en un sens la contrepartie de la croyance asiatique à la réincarnation comme résultat de la conduite morale. C’est la croyance de certains philosophes que l’homme peut devenir un animal, une plante ou un ange selon ses actions et ses pensées. Cela signifie certainement qu’il devient ces êtres moralement, mais dans le contexte du salut cela signifie aussi qu’il le devient ontologiquement. Celui qui est tombé au niveau végétatif et qui n’est pas conscient de la divinité n’a pas de statut et de possibilités ontologiques supérieurs à ceux d’une plante réelle.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6355094" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1644107044.png" alt="boethius-consolation-of-philosophy.png" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Des exemples de ceux qui prêchèrent l’idée selon laquelle un homme immoral devient un animal furent Boèce [Boethius], Grégoire de Nysse, les scolastiques, et les Arabes médiévaux. Cela fut aussi exprimé par le Prophète Mahomet. Nous devons ajouter, cependant, que cette croyance n’impliquait pas l’impératif de traiter les animaux et les plantes – qui sont donc plus proches de nous à la lumière de la création que ne le suggérerait l’idée de l’homme comme « image de Dieu » – plus gentiment. Les enseignements de Boèce sur l’homme et les animaux ne l’empêchent pas de dire que les humains tiennent leur tête au-dessus de la terre comme un signe qu’ils sont généralement des êtres uniques à la frontière entre les deux mondes, le matériel et le spirituel. Les fils d’Adam sont ainsi déclarés capables de lever leur front vers les cieux, alors que les têtes stupides des animaux restent lourdes et tournées vers le sol.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cette idée trouve sa définition spécifique dans l’œuvre d’un philosophe de la Renaissance, Jean Pic de la Mirandole. Son bref texte <em>Discours sur la dignité de l’homme</em> fut originellement une préface aux thèses de diverses écoles que Pic avait rassemblées pour prouver leur accord sur l’aspiration fondamentale de l’homme: rejoindre Dieu. C’est le fondement de l’œuvre, mais l’idée de l’auteur était aussi que l’homme n’a pas de place fixée dans la création et qu’il est donc plus influent. Parce que Dieu lui a insufflé la vie seulement quand le monde fut achevé, il lui a donné la liberté de devenir n’importe quoi: une plante ou un ange (le Moyen Age parlait seulement d’un animal dans ce contexte).</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6355095" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2439479789.jpg" alt="indepicmx.jpg" width="256" height="285" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On pourrait dire, cependant, que l’homme reste substantiellement différent du reste de la création. Un humain « végétatif » diffère encore d’une plante du fait qu’il est tombé à ce niveau en résultat de son propre choix. Mais cela signifie-t-il nécessairement que sa dignité est plus grande que la dignité d’une plante qui ne pouvait pas décider de la « bassesse » de son existence ? De plus, le philosophe ne se demande pas si la liberté de choix est accordée à chaque individu ou à l’homme en tant qu’espèce. Les individus nés obtus et lascifs ont difficilement l’opportunité de rechercher Dieu ou de rechercher l’union avec lui. Quoi qu’il en soit (Pic demeure bref), il faut noter que ce penseur reconnaît l’inégalité humaine. Il observe qu’il y a des êtres supérieurs qui ont transcendé leur humanité, et des êtres inférieurs qu’il place sur un pied d’égalité non avec les animaux, mais avec les « simples » plantes. Sa division hiérarchique de l’univers selon la valeur personnelle de l’individu le rapproche de Savitri.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><u>Deuxième thèse : l’anthropocentrisme comme état intermédiaire du biocentrisme</u></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est intéressant de noter que certains croyants abrahamiques utilisent le terme « anthropocentrisme » avec le même déplaisir que Savitri. Naturellement, ils font cela pour des raisons différentes. Pour eux, l’anthropocentrisme avec lequel la Renaissance émergea ne représente pas l’opposé du biocentrisme, mais celui du théocentrisme médiéval. Savitri ne verrait probablement pas de différence entre ces vues; pour elle, le dieu personnel est juste une continuation de l’homme par d’autres moyens. Cependant, il est évident que dès que l’humanité européenne cessa de se concentrer principalement sur Dieu, la science naquit.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La première vague d’intérêt pour les créatures « sans âme » – dont le Moyen Age ne tint compte que dans des questions purement symboliques et utilitaires, spécialement dans le domaine médical – apparut [1]. L’anthropologie se développa à coté de la zoologie et de la botanique. Mais au Moyen Age, par exemple, on croyait que les loups n’avaient pas de vertèbre cervicale, une fiction qui aurait pu être facilement réfutée par l’expérience. La Renaissance, pour sa part, créa des atlas anatomiques comparatifs, découvrit des milliers de nouvelles espèces végétales, et réalisa des autopsies et des hybridations d’animaux. Cependant, la tendre attention de Léonard de Vinci envers les animaux (Savitri lui en donne crédit dans <em>Impeachment of Man</em>) ou le Jeune Lièvre d’Albrecht Dürer (qui peut servir de preuve de l’intérêt de la Renaissance pour la réalité matérielle) ont leur contrepartie dans la vivisection. Bien que les « objets étudiés » se seraient mieux portés si les grand-pères de l’époque les avaient laissés tranquilles, il est pourtant vrai que la Renaissance valorisait la vie quotidienne, le monde matériel, le corps, l’organisme, et la nature.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Du point de vue de Savitri, qui met l’accent sur l’action, il est indubitablement important qu’aucun penseur de la Renaissance n’ait créé une éthique de bienveillance pratique envers les animaux. De plus, les plus importants philosophes de l’époque – Marsile Ficino, Pietro Pomponazzi, et en un sens Pic de la Mirandole aussi – plaçaient explicitement l’homme au centre de la création. Francesco Pétrarque demande ironiquement pourquoi il devrait s’intéresser aux quadrupèdes, aux poissons et aux oiseaux alors que l’âme humaine existe [2]. Cependant, ces philosophes n’étaient pas de véritables anthropocentristes. Pétrarque, Ficin et Pic étaient tous des théologiens – les deux premiers étant même des prêtres – et même leur emphase sur l’homme avait une dimension théocentrique. Le véritable anthropocentrisme – l’intérêt pour l’homme en tant que tel, et pas seulement en relation avec le « créateur » – peut être trouvé chez certains naturalistes de l’époque, plutôt que chez les penseurs humanistes. En soi, cela ne signifie rien; cependant, nous sommes convaincus que la connaissance experte de la nature, et donc de la transition graduelle de l’homme à d’autres créatures, apporta finalement avec elle une approche plus éthique culminant avec la ligne Darwin-Haeckel-Hitler.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><u>Troisième thèse : l’homme comme « pont »</u></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous n’avons pas l’intention de nier que les animaux deviendraient le sujet de la moralité quels que soient les progrès des sciences naturelles, cependant. Le fait qu’ils ressentent la douleur peut naturellement être déterminé par l’observation profane. Au XVIIIe siècle, deux systèmes philosophiques incluaient les « faces silencieuses » dans leur éthique. Dans l’anglosphère, c’était l’utilitarisme, et dans le monde germanophone, le bolzanisme (qui apparut à Prague). Les fondateurs et les partisans de ces deux systèmes pensaient que l’objet naturel de la charité était que n’importe quel être pouvant ressentir le bien-être et la douleur. Aujourd’hui, l’aile la plus militante et la plus vocale de l’utilitarisme est représentée par le philosophe juif australien Peter Singer, qui est aussi un activiste des droits des animaux (ses idées sont souvent rejetées en Allemagne comme « quasi-nazies » ou « nazifiantes »). Le romantisme apporta aussi avec lui une empathie pour les animaux, basé sur une motivation émotionnelle plutôt qu’intellectuelle. Le végétarisme de Mary Shelley et l’éthique schopenhauerienne de la compassion sont des exemples de cela ; rappelons-nous à quel point ce philosophe fut profondément affecté par les souffrances d’un orang-outang emprisonné.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6355105" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3208650926.jpg" alt="1405119411.jpg" />Cependant, on ne peut pas nier que la connaissance scientifique des animaux (et, plus récemment, des plantes) a contribué significativement à la reconnaissance de leurs droits. En même temps, cela représente une particularité occidentale concernant la relation avec la nature, parce qu’aucune autre race ou civilisation n’a créé une discipline de biologie. Le médecin et matérialiste des Lumières, Julien Offray de la Mettrie pensait déjà que l’animal n’avait pas d’âme, mais que l’homme n’en avait pas non plus, et il considérait donc qu’il n’y avait pas de gouffre ontologique entre eux. Il devina correctement que les grands singes sont suffisamment intelligents pour apprendre le langage des signes [3].</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Carl von Linné, le père de la taxonomie naturelle moderne, était un luthérien de mentalité théocentrique, mais après avoir publié son <em>Système de la Nature</em> il se demanda s’il avait bien fait d’inclure l’homme parmi les autres animaux. Le préromantique et, soulignons-le, proto-évolutionniste Johann Gottfried Herder, qui aimait la nature avec ferveur et qui appelait à la bonté envers toutes ses formes, déclara que les animaux étaient les « frères aînés » de l’homme. Cependant, la théorie évolutionnaire de Charles Darwin et Alfred Wallace (<em>Sur l’origine des espèces</em>, 1859) devint le stimulus formatif pour la conscience occidentale – et pas seulement occidentale. Darwin fit l’esquisse de la transition graduelle entre les humains et les autres animaux, particulièrement dans <em>L’origine de l’homme</em>. Encore plus important semble être son ouvrage <em>L’expression des émotions chez l’homme et les animaux</em>, qui brisa résolument l’idée cartésienne selon laquelle les animaux (et spécialement les vertébrés) seraient diamétralement différents de nous en termes d’expérience intérieure, et aussi qu’ils n’auraient pas d’émotions [4].</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family
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L'Homme Fort
tag:anvedj.hautetfort.com,2021-06-27:6323858
2021-06-27T00:56:24+02:00
2021-06-27T00:56:24+02:00
Le pouvoir a toujours été conçu et exercé avec la force comme recours...
<p>Le pouvoir a toujours été conçu et exercé avec la force comme recours habituel</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">L’Homme Fort, faiblesse de l’<em>homo sapiens</em></p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><em>La raison du plus fort est toujours la meilleure.</em></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">C’est un peu vite régler le problème ! Tous les gens sensés vous le diront. Oui, mais, … entre la flatterie, la flagornerie, l’incompétence, la prétention, la malveillance, j’en passe …</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Vu du point de vue de Sirius, la race humaine a vraiment besoin de se faire aider, …, mais comment ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Toutes les formes d’organisation sont systématiquement détournées par un groupe ou un autre, et comme nous ne sommes pas chez Astérix, tout se termine toujours dans le sang.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Aucun homme politique ne réussit sans écraser ses adversaires, sans nouer des alliances plus ou moins contre nature, sans s’appuyer à un moment ou à un autre sur des branches pourries.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Et tout cela en raison d’un problème jamais résolu : comment faire cesser les excès ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Déjà, de suite : c’est quoi, un excès ? Bien malin qui pourra le définir : car l’existence du temps rend toutes choses évolutives et l’homme, avec toute la puissance de calcul de ses ordinateurs, est toujours incapable d’intégrer tous les paramètres.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">En effet, s’il maîtrisait ces éléments, la science aurait tout découvert, mais nous sommes loin du compte, et ce n’est pas demain la veille de ce grand jour.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Nos dirigeants en ont déduit pourtant « le principe de précaution », mais ce dernier a une telle géométrie variable qu’il ne sert qu’à noyer un peu plus le poisson.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Alors, contentons-nous d’observations pour aider à analyser les phénomènes de pouvoir.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Pour travailler ou s’activer à plusieurs, il faut une organisation, c’est incontestable.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Mais il faut que tout le groupe tire dans le même sens, et c’est là que tout va déjà mal. Les options sont nombreuses, il faut donc faire des choix, puis respecter ces choix dans la durée.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Qui plus est, le temps passe, et l’humanité est instable, …, maladies, catastrophes naturelles, surpopulations, vieillissement, tout contribue à modifier l’environnement, donc, logiquement, de nouvelles propositions apparaissent, faut-il transmettre le relais, faire évoluer les projets ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Les réponses principales sont de deux ordres :</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">- la réponse pragmatique, au jour le jour, qui tente d’intégrer peu ou prou le maximum d’informations, dans le cadre d’institutions cherchant des équilibres au bénéfice du plus grand nombre. Cette réponse intègre toujours des éléments théocentristes et géocentristes autour d’un humanisme unificateur qui claudique depuis des siècles.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">- la réponse anthropocentriste, pure et dure, qui refuse toute projection sur le long terme, et ne connaît qu’une règle : « je profite », « j’ai envie », « j’ai droit ». tout intervenant est un gêneur à écarter, que le plus fort gagne. Dans un tel cadre, l’État de droit est subi, et la tentation est permanente de détourner le pouvoir pour instaurer une dictature que nous qualifierons de « sans foi ni loi », même si elle s’appuie toujours sur des justifications historiques, géographiques, et intellectuelles. Le but de la « pensée unique » est d’assurer la suprématie d’un groupe sur les autres par tous les moyens à la portée de l’humanité.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">La recherche, dans ce domaine comme dans d’autres, a fait beaucoup de progrès, mais de là à faire reculer l’anthropocentrisme, il y a un fossé que notre pays n’a pas encore franchi, et qui débouche sur des conflits permanents entre les formes de pouvoir, et les méthodes de son exercice. Force doit rester à la loi, soit, mais entre les principes de la loi et le terrain, le grand écart est permanent, parce que ce sont des hommes qui exercent le pouvoir, et le principe du temps ne permet le contrôle qu’a<em> posteriori</em>, !! L’usage de la force est une réalité que l’Humanité maîtrise mal, car elle a toujours utilisé la force avant de réfléchir à l’après. Le déséquilibre résultant de l’usage de la force rend compliquée la réflexion sur l’action sans l’usage de la force.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Résoudre les conflits avant qu’ils ne nécessitent l’usage de la force est un concept récent que la majorité des systèmes organisationnels de l’activité humaine n’intègrent pas.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Le gagnant est trop adulé dans le monde humain pour que l’équilibre puisse exister dans l’organisation sociale, nous devons donc faire évoluer nos méthodes pour résoudre ces ambiguïtés, ce que la simple observation du fonctionnement des institutions européennes nous montre comme un défi que personne ne veut relever.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">Quant aux institutions internationales, elles sont tellement un théâtre d’ombres qu’il faudra du temps pour qu’elles admettent l’existence de ce problème.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">D’un côté, des ONG sont associées aux réflexions, mais de l’autre, il est considéré comme normal que des groupes de pression puissent opposer des « <em>vetos</em> » aux progrès envisageables.</p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;">La violence impitoyable que nous voyons à l’<span style="font-family: Liberation Serif, serif;">œ</span><span style="font-family: Liberation Serif, serif;">uvre tout autour de la planète, ainsi que la part importante que notre « État souverain » y prend laissent mal augurer de progrès dans un avenir proche, et pourtant, il faudra bien trouver des alternatives, car la survie est à ce prix !</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 100%;"> </p>
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Les promesses n'engagent que ceux qui veulent y croire
tag:anvedj.hautetfort.com,2019-05-05:6148868
2019-05-05T23:22:25+02:00
2019-05-05T23:22:25+02:00
La sagesse des dirigeants reste dans le sens de la mesure, et non dans les...
<p>La sagesse des dirigeants reste dans le sens de la mesure, et non dans les affirmations gratuites destinées à flatter des "majorités" qui ne sont sensibles qu'à l'"assiette au beurre".</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Les promesses n’engagent que ceux qui veulent y croire.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">C’est ainsi que les Droits de l’Humanité, tels que les humains se les sont octroyés, n’ont toujours été qu’une partie permanente de poker menteur.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Sur le papier, toutes les parties sont d’accord, mais dès qu’il s’agit de réaliser sur le terrain les obligations qui en résultent, la grande majorité des participants ont de très bonnes excuses pour avoir des « obligations » plus importantes à faire passer en priorité.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Le mot important est « majorité », car la meilleure excuse, celle qui passe toujours, c’est de se porter le valeureux défenseur de la « majorité ». Tous les « populistes », tous les beaux parleurs, tous les pourfendeurs de portes ouvertes, tous les tribuns se parent des plumes les plus colorées pour se trouver du côté de la « majorité ».</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Sauf que, ce n’est pas la majorité qui peut inventer, car la particularité des humains est qu’ils peinent à choisir la voie qui devrait être la plus susceptible d’assurer une stabilité à nos civilisations.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Tous les empires se sont bâtis sur du sable, à savoir la contrainte de peuples asservis, selon les niveaux de connaissance atteints par les chercheurs et les savants de la période.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Et, chaque fois, lorsque les technologies ont commencé à stagner, tout s’est effondré, car les classes dirigeantes n’ont eu de cesse de toujours plus contraindre, jusqu’au point de rupture psychologique de l’insupportable.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Nos technologies continuent à progresser à pas de géants, donc les moyens de contraindre les peuples augmentent, permettant de repousser toujours les moments où notre civilisation risque de s’effondrer, car l’humanité à fait le tour de la terre, et ce n’est plus dans la concurrence entre des empires que le risque d’effondrement peut se produire. Par contre, la croyance dans l’anthropocentrisme n’évolue plus depuis longtemps, bien longtemps, et nos puissants de ce jour, sont tout autant persuadés que les pharaons qu’ils seront immortels. Et c’est bien dans cette démesure que nous trouverons les causes de nos problèmes à venir.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Les Droits de l’Humanité sont-ils un objectif pour nos dirigeants, ou ne sont-ils qu’une excuse pour disposer de l’assiette au beurre et la répartir à l’aune de leur incompétence et au niveau de leurs prétentions. Les apprentis sorciers sont partout, du moment qu’ils trouvent d’autres encore plus incapables et prétentieux pour partager avec eux la science infuse du « savoir ce qu’il faut faire pour résoudre nos difficultés ».</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Et pendant qu’ils dissertent savamment, autour de bonnes tables, servis par tout un protocole qui leur cache la « vraie vie », ce qui est en fait le « but du jeu », puisqu’ils sont persuadés qu’ils ne sont pas du « même bois » que le vulgaire péquin qui lui, se rend bien compte pourtant que l’Humanité a encore bien des leçons à recevoir de la Nature.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Pour défendre sérieusement les Droits de l’Humanité, il est quand même nécessaire que ladite Humanité se situe quelque part sur l’échelle du vivant.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Mais bien sûr, cette question, qui vise à évaluer nos connaissances, leur évolution, à nous situer à l’échelle du temps, paraît totalement inutile à des dirigeants qui ont tout compris, qui en quelques mots peuvent refaire le monde sur « tweeter », qui considèrent que seul leur avis, approuvé par leurs majorités, sont la réalité à laquelle il faut se ranger.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">La relativité de nos connaissances, la faiblesse de nos capacités d’apprentissage, et donc le respect à avoir pour tout ce qui est recherche d’aide à la compréhension, pour tout ce qui peut permettre d’avoir d’autres modes de pensée, d’expression, ne peuvent rien contre le « pragmatisme » de ceux qui, tous les jours, croient gouverner le monde. Toutes les ficelles sont bonnes pour rester aux affaires, aveuglé par la prétention.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Dans de telles conditions, nous ne pouvons qu’en revenir aux conclusions de philosophes comme Montaigne, qui, dans des périodes troublées, a toujours tenté de trouver des solutions qu’il ne pensait pas miraculeuses, mais seulement conformes à l’état des connaissances.</p><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;">Limiter les dégâts, c’est à peu prés la seule manière d’observer la situation. Aider à coordonner les actions, car la véritable pensée collective qui agit ensuite directement sur le terrain est l’une des seules méthodes qui réussit, et toujours limitée par l’état des connaissances. Une solution d’aujourd’hui sera peut-être un fléau demain, tel est en permanence la question à se poser.</p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Excentricité
tag:certainsjours.hautetfort.com,2009-10-10:2427062
2009-10-10T20:44:00+02:00
2009-10-10T20:44:00+02:00
Au temps où l'on croyait que la terre était un disque plat, entouré par...
<p><img id="media-2051633" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/01/421386447.jpg" alt="EXCENTRICITes.jpg" name="media-2051633" /></p><p>Au temps où l'on croyait que <a href="http://philo.pourtous.free.fr/Articles/Patrice/terreplate.htm" target="_blank">la terre était un disque plat,</a> entouré par le ciel à l'horizon, chacun devait imaginer qu'il était le véritable centre du monde. Une certaine résistance s'opposa à l'idée que le centre de la terre pouvait se trouver en un lieu relativement éloigné de nos propres pieds. Aussi les anciens juifs étaient tous persuadés que Jérusalem était le centre de la terre et en situaient <a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/bf/Jerusalem_Ugglan_1.jpg/800px-Jerusalem_Ugglan_1.jpg" target="_blank">le centre exact à l'intérieur du temple</a>. De la même façon, les grecs étaient persuadés que <a href="http://membres.lycos.fr/janinevoyance/Textes/Delphes.html" target="_blank">Delphes</a> était le centre de la terre et avaient placé le point central là où la pythie inhalait des vapeurs et proférait des sons incompréhensibles traduits en prophéties. Ce petit jeu dût cesser lorsqu'on comprit que la terre n'était pas plate <a href="http://expositions.bnf.fr/ciel/arretsur/sciences/grec/index6.htm" target="_blank">mais sphérique</a>. Pas exactement sphérique d'ailleurs (mais ne soyons pas mesquins, oublions les accidents de surface, arrondissons...)</p><p>Or, nous répète le grand <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Asimov" target="_blank">Isaac ASIMOV :</a> <strong><em>"la surface d'une sphère n'a pas de centre, le véritable centre, le centre mort est équidistant de chaque point de la surface, le centre de la terre se trouve à 6371 km de la surface quelque soit l'endroit où vous vous trouvez</em></strong>". (Cette thèse est d'ailleurs contestée <a href="http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p733/articles/a-3106-o%C3%B9_se_trouve_le_centre_de_la_terre_.html" target="_blank">ICI</a>, mais soit ! restons dans l'univers du <em>"comme si"</em> et suivons (sans broncher, svp), I. ASIMOV, ce qui nous permettra de passer de la <em>centro-centricité</em> à <em>l'excentricité</em> puisque tel est notre sujet d'aujourd'hui (et d'hier ;-) ...</p><p>En considérant que la terre est une sphère et une sphère parfaite et en ignorant donc les renflements équatoriaux et les quelques irrégularités de surface <a href="http://www.agriculture-de-conservation.com/local/cache-vignettes/L400xH300/herse-fond-travail-e239c.jpg" target="_blank">(broutilles!)</a>, personne d'entre nous n'est plus proche de ce centre ou plus éloigné qu'un autre, de manière significative. Ainsi conclut (certes <span style="font-size: xx-small;">un peu cavalièrement)</span> ASIMOV, mais l'idée quoique controversée a le charme d'un monde plus juste et quelque peu réenchanté, je cite :</p><p><strong><em>"Si nous sommes excentriques au sens littéral du terme, nous le sommes tous au même degré"</em></strong></p><p>Source : Isaac ASIMOV : "X comme inconnu". Editions Londreys 1984.</p><p>Retour sur Isaac ASIMOV. Revoir <em>"les lois de la robotique"</em> : <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/07/06/robots.html" target="_blank">ICI</a></p><p>Photo : Il est <span style="font-size: xx-small;">(presque)</span> au milieu. (Comme vous et moi, n'est ce pas ?). Centro centrique mais excentrique quand même, (exactement au même degré, y'a pas de raison ;-) le petit bonhomme des <em>"hauts de Saône",</em> tourne infiniment sur lui même, vu sur un mur, au coeur de la cruci-rousse colline d'où l'on voit par temps clair, un tout autre centre du monde, (chef-lieu de notre beau patois lyonnais entre autres, nombril incontestable des tavernes au Morgon bien chambré), j'ai nommé Vaise, sa Scala, son Hyper-Rion, sa médiathèque, son <em>bric à brac</em> du père Chevrier. etc.. Mais ceci est une histoire qui sera peut être au centre d'un autre certain jour, (si d'aventure, je me risquais à ce très grand voyage) ... Lyon, colline (baladeuse). Octobre 2009. © Frb.</p><p><em>Nota</em> : <span style="font-size: x-small;"><em>Pour des raisons évidemment indépendantes de ma volonté (de "connexion instable", dirons nous,) je vous prie de bien vouloir m'excuser de ne pouvoir visiter comme je le souhaiterais vos blogs, ô kamarades ! je fais donc mon possible, en espérant bientôt un retour à des configurations propices...</em></span></p>