Last posts on anorexie2024-03-28T19:08:49+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/anorexie/atom.xmlBibliothèque Eclats de Lirehttp://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/about.htmlLes os des fillestag:bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com,2020-02-01:62036512020-02-01T15:00:00+01:002020-02-01T15:00:00+01:00 Les Os des filles ...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6085979" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/media/01/00/4160436333.jpg" alt="roman,vietnam,exil" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Les Os des filles </strong> <br /></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Line PAPIN</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Stock (La Bleue), 2019, 178 p., 18.50€</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Line Papin, jeune auteure talentueuse, se dévoile avec sincérité dans ce roman intime ; son écriture très mature touche profondément.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Les os des filles, c’est son histoire, mais aussi et surtout celle de sa famille maternelle particulièrement Ba, la grand-mère battante, et ses trois filles, les « sœurs H. », dont la deuxième est la mère de Line. Toute sa vie, Ba organise sa survie et celle de ses filles élevées dans un pays bombardé, miné par les guerres, les famines et l’embargo américain. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le titre surprend. Ces os, fil conducteur du récit, ce sont ceux des morts qui sont enterrés et honorés selon la tradition vietnamienne et aussi ceux trop apparents sur des corps marqués par la famine qu’elle soit subie ou voulue et, au prix d’un jeu de mots, les eaux qu’on perd avant la naissance, les os /eaux donc au début et à la fin de la vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Line Papin naît en 1995 à Hanoi d’une père français et d’une mère vietnamienne, un an après son frère mais, contrairement à lui, bébé voulu, Line naît par accident, elle est un accident. Et c’est sans doute une première faille qu’elle ressent sans que rien ne soit exprimé. </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Sa mère débordée s’occupe peu d’elle. Le lien d’amour est construit avec sa grand-mère Ba et sa nourrice Co Phai, pour lesquelles elle éprouve un attachement très fort. </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le statut social de son père lui permet de vivre dans des conditions matérielles confortables et de connaître une enfance libre et insouciante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">A l’age de 10 ans la famille quitte Hanoï pour s’installer en France. Personne ne l’a préparée à ce changement et c’est une déchirure, une terrible rupture dans la vie de cette petite fille, la perte de sa grand mère, sa nourrice, ses ami(e)s et Hanoï la ville qu’elle aime tant. Elle est propulsée dans un environnement totalement inconnu et à mille lieues de son univers. Tout est si différent en France, le climat, les odeurs, le mode de vie, les gens. C’est pour elle un vrai choc psychologique et culturel qui passe totalement inaperçu pour ses parents. Un profond déracinement qui va la dévaster et la conduire durant son adolescence à une anorexie mortifère. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le livre comporte trois parties, la première guerre, celle avec le Japon et la France qu’a connu sa grand-mère Ba élevée par sa mère, une femme battue qui choisit courageusement de vivre seule avec ses deux filles, la deuxième guerre avec les États-Unis subie par sa grand mère et ses 3 filles, la troisième guerre, la sienne une guerre interne qui la détruit entre deux parties d’elle même, l’une qui veut mourir, l’autre qui se raccroche à la vie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">« <em><strong>La petite fille est entrée en guerre comme ses aînées, mais elle n’est pas entrée en guerre contre les Japonais, les Français ni les Américains, elle est entrée en guerre contre elle-même tout simplement. Oui c’était une guerre civile entre une part d elle même et une autre. </strong></em></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em><strong>Cela a commencé de la même manière : par des famines et des bombes.</strong></em> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">La famine elle la recherche. Comme sa grand-mère et sa mère, et plus qu’elles, elle est d’une maigreur effrayante, elle n’a plus que la peau sur les os. </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> « <em><strong>La petite fille porte en elle les cœurs bleus et les os maigres</strong> </em>» des femmes de la famille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Lorsque l'on est au plus profond du gouffre, deux choix s'offrent : sombrer donc mourir, ou lutte<span style="color: #000000;">r et</span> vivre. Line va choisir la vie et tout doucement va remonter à la surface. </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Pour comprendre ce qui l’a conduit<span style="color: #000000;">e </span>à l’anorexie et trouver la force de continuer à vivre, elle part à </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">17 ans à Hanoï. Elle veut remonter le passé, apprendre ce qu’ont vécu sa grand-mère et sa mère car rien ne lui a été dit. Aucune ne lui a parlé de la guerre et de ce qu’elles ont enduré. </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">La recherche de ses racines va lui permettre de réconcilier son passé et son présent et de se réconcilier avec la vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">En partant à la quête de sa propre histoire, l'auteur aborde avec une pudeur extrême deux thèmes graves qui sont l'exil et l'anorexie. </span><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Les os des filles est un livre bouleversant, lumineux et plein d'espoir.</span> </span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Annie P.<br /></span></span></p>
Sophiehttp://lespapotisdesophie.hautetfort.com/about.htmlSolaire de Fanny Chartrestag:lespapotisdesophie.hautetfort.com,2018-05-14:60483742018-05-14T05:08:00+02:002018-05-14T05:08:00+02:00 Ernest et sa sœur Sara sont très proches. Ils aident leur mère...
<p><img id="media-5810568" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/media/02/01/2062503489.jpg" alt="solaire.jpg" />Ernest et sa sœur Sara sont très proches. Ils aident leur mère déprimée à la maison et sont heureux de souffler quand ils retrouvent de temps en temps leur père. Mais Sara mange peu, très peu et fait des malaises. Ernest décide de l'aider, mais que peut faire un enfant de CM1 ? </p><p style="text-align: justify;">Un beau roman, doux amer, sur la dépression d'une mère, qui s'enferme dans la solitude, les médicaments et laisse ses enfants tout gérer. Ces derniers assument, la protègent pour ne pas être séparés. Ernest est "conseillé" par des personnages imaginaires comme le bon gros géant de Roald Dahl ou le loup d'un album de Mario Ramos. Un sujet difficile, raconté à hauteur d'enfant avec beaucoup de sensibilité.</p><p><em>Ecole des loisirs, 2018 Public : à partir de 8/9 ans</em></p>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlCapitales de la douleurtag:talememore.hautetfort.com,2013-03-10:50041122013-03-10T10:46:00+01:002013-03-10T10:46:00+01:00 Sobibor, Jean Molla Avis chrono' Que c'est compliqué de ne pas...
<h2><strong><img id="media-4007944" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/02/00/2444285992.jpg" alt="sobibor, jean molla, shoah, camps de concentration, anorexie, pas tres gai tout ca mes amis, mais fort réaliste" /><span style="color: #ffffff; background-color: #666699;">Sobibor, Jean Molla</span></strong></h2><p><span style="color: #666699; background-color: #ffffff;"><strong>Avis chrono'</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>Que c'est compliqué de ne pas encenser un roman qui aborde avec une telle maîtrise des sujets aussi graves que la Shoah et l'anorexie... Je suis bien gênée d'être restée à distance, froide. Et encore plus de l'écrire. Je reconnais la qualité de l'oeuvre mais je ne la goûte pas.</strong></p><hr /><p style="text-align: justify;">Ce roman est classé jeunesse, c'est peut-être ça qui me gêne, comme chaque fois que j'ai un peu trop l'impression que l'objectif, la démonstration, ce qui doit être dit prend le pas sur le récit. C'était indigeste pour moi, deux thèmes aussi denses, empilés l'un sur l'autre, même si je reconnais qu'ils sont très habilement mélangés.</p><p style="text-align: justify;">La jeune fille héroïne de ce récit est anorexique, elle vole dans les magasins, elle accumule les souffrances dont elle marque sa chair trop mince, elle n'arrive plus à communiquer avec sa famille. Son état est lié, nous le comprenons peu à peu, à des secrets de famille qu'elle tente de percer.</p><p style="text-align: justify;">A la mort de sa grand-mère, elle découvre un carnet qui lui permet de faire le lien entre le camp d'extermination de Sobibor, en Pologne et des propos échappés à sa grand-mère un jour qu'elle était plongée dans le sommeil.</p><p style="text-align: justify;">Les troubles alimentaires de l'adolescente sont parfaitement décrits. C'est même très impressionnant, douloureux. Le fait de les relier à un si lointain passé familial, dont elle ignorait tout au début, me laisse dubitative.</p><p style="text-align: justify;">Quand à l'intrigue liée à Sobibor, elle est téléphonée. Je crois que j'avais deviné le dénouement quasiment à l'instant où la jeune fille découvrait le carnet.</p><p style="text-align: justify;">Pas de coup de coeur, donc, mais j'admire la capacité de l'auteur à rendre palpable la psychologie vacillante de ses personnages.</p>
Bibliothèque Eclats de Lirehttp://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/about.htmlCherche jeune filles à croquertag:bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com,2013-02-28:50023282013-02-28T17:53:00+01:002013-02-28T17:53:00+01:00 L'équipe du commandant Lanister, profiler au quai des Orfèvres, ...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><img id="media-3994518" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/media/02/00/3667915418.gif" alt="roman policier,anorexie" width="128" height="207" /><span style="font-size: medium;">L'équipe du commandant Lanister, profiler au quai des Orfèvres, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est réquisitionnée dans le cadre d'une enquête sur des disparitions de jeunes filles dans la vallée de Chamonix. Fugues ? Enlèvements ? Toutes ces jeunes filles avaient un lien avec la clinique de la Grande-Sauve, spécialisée dans le traitement des troubles alimentaires.</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Les policiers parisiens collaborent avec la gendarmerie, efficace, dont le chef, trop parfait pourtant, inhibe Lanister. Lanister a du mal à garder son objectivité par rapport à cette enquête, qui rencontre un écho particulier chez lui, dont le jeune frère est interné en raison de ses tendances à l'autodestruction. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Les policiers rencontrent très peu les jeunes filles anorexiques, mais elles sont au centre de l'histoire, ainsi que les ravages de leur <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>maladie, sur elles et sur leurs proches. Relativement long par rapport à l'action, le roman est néanmoins très prenant, pour le sujet abordé, pour l'enquête, et pour la psychologie du Commandant Lanister et les relations entre policiers. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Même si le lecteur apprend <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>finalement ce qui est arrivé aux jeunes filles, il referme le livre avec frustration, car les raisons des troubles alimentaires des jeunes filles restent obscures, et leur futur incertain. C'est assez habile de la part de l'auteur, qui évite de plaquer des réponses et des solutions toutes faites sur des cas et des personnalités uniques.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Cherche jeune fille à croquer</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Françoise Guérin</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #0000ff; font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;">Ed. du Masque, 2012, 392 p., 19 €</span></span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Jours sans faim” de Delphine de Vigantag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2013-02-11:49850142013-02-11T20:49:35+01:002013-02-11T20:49:35+01:00 Laure est une jeune femme d'une maigreur extrême, proche...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3966149" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/01/4238816195.JPG" alt="jours,sans,faim,delphine,vigan,anorexie" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Laure est une jeune femme d'une maigreur extrême, proche de la mort car elle ne se nourrit plus. Une mère folle, un père haineux, une soeur qu'elle a l'impression d'abandonner, un homme qui la quitte... de nombreuses raisons peuvent expliquer son choix. Mais là n'est pas la question. Un jour, le docteur Brunel trouve les mots et décide de l'aider. Elle lui fait confiance et accepte de séjourner à l'hôpital...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Dois-je encore signaler que Delphine de Vigan est une de mes auteures chouchous ? J'aime son style d'écriture, les thèmes variés qu'elle exploite et sa manière de mettre une partie d'elle même dans chacun de ses romans. Ici le thème difficile abordé est l'anorexie. Un sujet qui ne se traite pas à la légère et Delphine de Vigan le sait et le traite bien. </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Laure est la narratrice du roman. Elle nous raconte son quotidien à l'hôpital, la sonde, les heures de repas, les autres patients, les visites, la douleur , ... Certains passages ne sont pas facile et il n'est pas évident de se mettre à la place de Laure, d'essayer de la comprendre elle et ses choix...</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le roman ne traite pas forcément des raisons qui l'ont amené à ce stade, mais ce livre traite bien du processus de guérison jusqu'à sa sortie. </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce livre est bien sûr bouleversant et assez dur emotionnellement. En à peine 125 pages, l'auteure réussit à nous toucher directement même si nous n'avons pas forcément de personnes touchées par ce drame dans notre entourage. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Evidemment, j'ai pensé au livre "Petite" de Geneviève Brisac, lu au collège ou lycée (ma mémoire me fait déjà défaut...) mais ici Delphine de Vigan s'intéresse vraiment à la guérison et aux différentes étapes pour y parvenir !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bref, un petit livre qui se lit très vite mais qui ne peut que nous toucher émotionnellement !<br /><br /><span style="text-decoration: underline;">Petite citation pour la route</span> : "La vie d'avant n'est qu'un souvenir anesthésié et la vie d'après se chuchote comme une promesse impossible."</span></p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlCoeur mandarinetag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2012-07-12:47791252012-07-12T17:44:41+02:002012-07-12T17:44:41+02:00 « Avez-vous déjà souhaité quelque chose tellement fort que ça vous fait...
<p>« Avez-vous déjà souhaité quelque chose tellement fort que ça vous fait mal ? »</p><p>Summer a treize ans. Contrairement à sa sœur jumelle Skye, la narratrice de <em>Cœur guimauve</em>, passionnée de mode vintage, elle n’a qu’une passion : la danse. Après avoir connu un premier échec pour intégrer une école de danse au moment du divorce de ses parents, voici son rêve est sur le point de devenir réalité : elle est sélectionnée pour les examens d'entrée à une prestigieuse école de danse. Mais, pour elle qui a l'habitude d'être la sœur parfaite aux yeux de ses sœurs, la pression est grande. Et ni sa grand-mère, aux commandes de la famille pendant que Paddy et sa mère sont en lune de miel, ni sa grande sœur Honey en pleine crise d'adolescence, ne se rendent compte que Summer est envahie par le stress. Le seul qui y prête attention, c'est son ami Tommy…</p><p>Troisième volume de la série, <em>les Filles au chocolat</em>, après <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2011/06/11/coeur-cerise-c-cassidy.html"><em>Coeur Cerise</em></a> et <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2012/02/06/coeur-guimauve-c-cassidy.html"><em>Coeur guimauve</em></a>, <em>Cœur mandarine</em> renouvelle avec brio cette histoire de famille. Moins centré uniquement sur la vie intérieur d’un personnage, comme l’était l’histoire de Skye (un peu languissante, il faut bien l’avouer) cet épisode montre avec beaucoup de subtilité les difficultés de celle élue au collège « la fille qui a le plus de chance de réussir » et qui se révèle rongée par l’angoisse de ne pas y arriver et dévorée par le doute.</p><p>A travers le personnage de Summer, Cathy CASSIDY aborde la question des séquelles d’un divorce sur une petite fille de sept qui se croit responsable de beaucoup de choses, le désir de contrôle absolu de son corps jusqu’à l’anorexie et le déni, associé au rejet de ceux qui tendent la main vers elle.</p><p>Moins sucré, moins fleur-bleue, mais plus tourmenté, plus épidermique, ce <em>Cœur mandarine</em> est un très jolie surprise là où un auteur aurait pu se laisser porter par la facilité.</p><p><em>- Tu me parais juste un peu stressée, c’est tout. C’est tellement énorme, tout ça. Mais comme je te l’ai déjà dit, c’est le destin qui décide. Si ça doit arriver, ça arrivera. Sinon… il faudra bien l’accepter.</em></p><p><em>Ce n’est pas ce que j’ai besoin d’entendre. Je ne vais pas rester là à attendre que le destin dirige ma vie. C’est à moi de prendre les choses en main.</em></p><p><em>- Fais de ton mieux, évidemment, conclut Jodie. Mais il ne faut pas non plus que ça obsède.</em></p><p><em>Sauf que c’est un peu tard. Je n’ai jamais été aussi près d’accomplir mon rêve de petite fille. Ce n’est pas le moment de relâcher la pression. Dans quinze jours, cette audition sera du passé, alors en attendant, je n’ai pas le choix : je dois mettre toutes les chances de mon côté. </em></p><p><em>- Tout ce que je veux, c’est entrer dans cette école, je déclare. Je dois leur prouver que je mérite une place. Alors je ferai tout pour y arriver !</em></p><p><em>- Moi aussi, répond Jodie en entamant une autre brioche. Je suis prête à tout.</em></p><p><em>A tout sauf à limiter les calories visiblement.</em></p><p align="right">Cathy CASSIDY, <em>Cœur mandarine.</em></p><p align="right">Nathan</p><p align="right">280 pages – 14,50 €</p><p align="right">Titre original : <em>Summer’s Dream</em> – Paru en 2012 – Traduit en français en 2012</p><p style="text-align: left;" align="right"><span style="text-decoration: underline;">Feuilleter un extrait :</span> http://www.nathan.fr/feuilletage/?isbn=9782092540916</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : Cathy CASSIDY a écrit son premier livre à l’âge de huit ou neuf ans, pour son petit frère, et elle ne s’est pas arrêtée depuis.</p><p>Elle a souvent entendu dire que le mieux, c’est d’écrire sur ce qu’on aime. Comme il n’y a pas grand-chose qu’elle aime plus que le chocolat… ce sujet lui a longtemps trotté en tête. Puis, quand une amie lui a parlé de sa mère qui avait travaillé dans une fabrique de chocolat, l’idée de la série « les Filles au chocolat » est née !</p><p>Cathy vit en Ecosse avec sa famille. Elle a exercé beaucoup de métiers, mais celui d’écrivain est de loin son préféré, car c’est le seul qui lui donne une bonne excuse pour rêver !</p><p><span style="text-decoration: underline;">Site de l’auteur (en anglais) </span>: http://www.cathycassidy.com</p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2092540912&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=209253534X&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2092535331&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlLa femme d'un homme qui, de Nick Barlaytag:unpolar.hautetfort.com,2012-03-23:46490662012-03-23T09:06:00+01:002012-03-23T09:06:00+01:00 Une chronique d' Herveline Chef d'oeuvre ! Tu t’es...
<p style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #0000ff;"><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> <img id="media-3501505" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/01/02/2036235243.jpg" alt="alcoolisme, anorexie, drogue, folie, perception de la réalité, psychologie, road story, traumatisme" />Une chronique d'<a href="http://www.librairiesoleilvert.com/" target="_self"><span style="text-decoration: underline;">Herveline</span></a></span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Chef d'oeuvre ! Tu t’es demandé comment tu allais commencer cette chronique. Une bonne partie de la nuit. Et puis ce matin, encore. Tout le temps où tu as été plongée dans le noir, tout te paraissait clair, d’une fluidité impressionnante. Mais aux lueurs de l’aube, lorsque tu as tiré le clavier et taper les premières lettres, tu as eu peur, peur que tous tes arguments, toute ta diatribe nocturne s’évapore. Tu n’avais pas pensé une seconde que cet OLNI (objet littéraire non identifié) aurait raison de toi. Tu avais pourtant été prévenue… ou pas.<br /></span><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Et tu t’es mise à écrire, oh, sans comparaison avec Nick Barlay, bien sûr. Quelle prétentieuse tu serais. Mais tu l’as fait et tu as parlé, longtemps, d’un chef-d’œuvre, d’un monument incontournable. Tu es allée chercher au plus profond de toi ce qui l’avait rendu si différente, si atypique, si déstabilisante cette histoire de la Femme d’un Homme qui, ou l’inverse, ça marche aussi. Tu t’es souvenu des univers de David Lynch, de Philip K. Dick et d’une réalité qui pouvait être distendue, malmenée, manipulée.<br /></span><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Tu as perçu la folie latente, la profondeur d’une âme meurtrie, la complexité à voir, à exprimer autrement que par l’oubli de soi, l’alcool, la non-faim, les Pilules Magiques et tu as entrepris, malgré toi, cette road-story, ce jeu de piste psychologique, immersif, aux côtés de Joy. Tu n’as pu te détacher de son destin, car, le marionnettiste Nick tenait bon les ficelles, les siennes, les tiennes. Il a tellement emmêlé savamment tout ça que tu as su, trop tard que tu étais prise au piège de l’identification. Ta réalité, la sienne ne faisait plus qu’une. Et tu n’as plus levé les yeux. Car tu savais que si tu interrompais ce lien, tu ne comprendrais plus rien à rien, que tu lâcherais prise et que tu ne recroiserais plus de sitôt un tel personnage.<br /></span><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Tu as tenu bon, malgré les digressions et les introspections, parfois drôles, loufoques, métaphoriques. Tu as croisé des visages étranges, vécu des situations rocambolesques, basculé dans un univers parallèle au tien où tu te voyais évoluer comme Joy se voit par les yeux froids d’une caméra… ou croit, ou pense, ou veut se voir. Elle t’a baladée dans la quête d’identité de son défunt mari, prétexte, à se retrouver elle-même. Elle t’a déployé tout un jargon imagé et auto-critique, t’a fait entrer dans sa tête par le "tu" inhabituel de la narration et finalement t’a emmenée jusqu’au bout. Là où le point de non-retour est indéfinissable, là où une lueur d’espoir et de bonheur semble transparaître. Mais tu n’en es pas totalement sûre. Parce que tu ne penses pas qu’il puisse y avoir une seule version, la tienne ou la sienne. Tu comprends qu’il faudra du temps, des échanges, d’autres lectures d’autres chroniqueurs, pour effleurer qu’un dixième d’une bonne interprétation.</span><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> <br />Bref, tu as lu un grand livre, magistralement écrit, psychologiquement fort, qui te marquera un très long moment.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Herveline (<span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.librairiesoleilvert.com/" target="_self">Librairie Soleil Vert</a>)</span></span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">La femme de l'homme qui (The wife of a man who) <br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Nick Barlay<br />Quidam éditeur (octobre 2011)<br />368 p<br />22 €</span></span></strong></em></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Quatrième de couverture</span></strong><br /><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Que faire quand votre mari est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel dans des circonstances pour le moins incongrues ? Pour Joy Fisher, c'est l'évidence : il faut reconstituer le puzzle de sa vie cachée.</span></em><br /><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Vincent travaillait-il au sein d'une entreprise de cosmétiques ou évoluait-il dans les eaux glauques des réseaux criminels européens ? Sans s'en douter, Joy entame sa descente aux enfers dans les brumes de l'Allemagne et de la Belgique. Et le mystère de cette épouse à l'esprit noyé d'alcool et de psychotropes supplante peu à peu celui de son défunt mari...</span></em></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Faelyshttp://www.petitesmadeleines.fr/about.htmlLe carnet de Grauku de Sophie Larochetag:www.petitesmadeleines.fr,2009-07-21:22961252009-07-21T19:45:12+02:002009-07-21T19:45:12+02:00 chez Mic-Mac éditions Attention, coup de coeur! "Si tout a...
<p><img src="http://petitesmadeleines.hautetfort.com/media/00/01/1937819228.jpg" id="media-1886717" alt="grauku_s.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1886717" />chez Mic-Mac éditions</p> <p><span style="font-size: small;"><b><span style="background-color: #ffcc99;">Attention, coup de coeur!</span></b></span></p> <p><i>"Si tout a dérapé, c’est uniquement parce que je n’en pouvais plus de me prendre mon cul en pleine tête. C’était déjà si dur de le traîner. Je sais, je ne devrais pas utiliser le mot « cul ». Ce n’est pas un « registre littéraire décent ».</i></p> <p><i>Mais ce qui suit n’est pas une histoire correcte. Quand des garces inconnues ont photographié mes fesses à la piscine et ont fait circuler la photo de portable en portable, j’ai réagi comme d’habitude : je me suis empiffrée de chocolat. Puis cette fille, « Kilodrame », a laissé un message sur mon blog. Elle avait un moyen de me libérer complètement de mes problèmes de poids et de mes obsessions de bouffe. Oui, j’ai maigri. Oui, j’ai enfin découvert la vie. Mais pas celle que j’imaginais. Si vous voulez des mots gentillets et proprets, il faut choisir une autre lycéenne. Lire le trépidant quotidien de Lisa, la belle Lisa, la mince Lisa. Ou de sa copine Justine, si jolie et si fine. Et me laisser, avec mes kilos en trop, en marge de la page. Moi, c’est une histoire de cul que j’ai à raconter. Mais pas celle que vous attendez."</i></p> <p>Ce roman nous livre les démêlés d'un ado avec ses amies, son blog, ses kilos en trop, le garçon de ses rêves..mais lorsqu'une mystérieuse visiteuse de son blog lui assure avoir un régime miracle à lui proposer qui repose sur l'association d'un carnet, du secret absolu et d'une volonté de fer, est-ce la solution idéale ou le début d'une spirale infernale? Manon résistera-t-elle à son double, l'osbcure "Grauku"?</p> <p>Des romans qui abordent l'anorexie, il y en a quelques uns en litté jeunesse, mais peu nous emportent dans la tourmente comme celui-ci. On suit les pensées de l'héroïne, le désarroi des parents, le poids des regards des pairs...</p> <p><span style="text-decoration: underline;">J'ai travaillé un temps en centre de psychiatrie adolescents fermé au contact de jeunes filles atteintes d'anorexie et de boulimie entre autres, et ce livre m'a fait revivre la tension de cette lutte qu'elles mènent. Il faut des témoignages comme celui-ci, même de fiction. En parler, en sourire, pour peut être prévenir d'autres Manons...</span></p> <p><b>Encore bravo à <a target="_blank" href="http://sophielaroche.hautetfort.com/">Sophie Laroche</a>, qui décidément est pleine de ressources!!</b></p> <p><a target="_blank" href="http://www.cuneipage.com/archive/2008/11/06/le-carnet-de-grauku-sophie-laroche.html">Cuné</a> avait aimé, et je pense qu'elle ne doit pas être la seule.</p>
comptineshttp://librairiecomptines.hautetfort.com/about.htmlOrages | roman de Sonia RISTICtag:librairiecomptines.hautetfort.com,2009-02-25:20426082009-02-25T20:05:00+01:002009-02-25T20:05:00+01:00 Éd. Actes sud junior, coll. Romans ado | octobre 2008 | 168 pp. – 11 €...
<p><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/1263330485.gif" id="media-1571886" alt="orages.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Éd. Actes sud junior, coll. Romans ado | octobre 2008 | 168 pp. – 11 €</b></p> <p>1995. Tamara a une vingtaine d’années et poursuit sans conviction des études à Paris. Pour la première fois depuis quatre ans, elle s’apprête à partir pour Belgrade, sa ville natale. Elle doit hériter d’un lopin de terre, un bout de forêt dans la banlieue de Belgrade : elle n’en veut pas et redoute d’être confrontée à sa famille, ses souvenirs, sa vie « d’avant ». Trois ans que dure le siège de Sarajevo, et qu’elle se tient aussi éloignée que possible de la Serbie.<br /> Rien dans ce voyage tant redouté ne se passera comme prévu et Tamara, très vite, se laisse porter par les événements et les sentiments qui la submergent…</p> <p>Elle ne lutte pas, ne se révolte pas et accepte tout, y compris l’héritage encombrant, y compris sa fascination pour Alexandre, Sacha, son premier amour retrouvé par hasard, qui la révulse autant qu’il l’attire. Tamara aime celui qu’elle devrait fuir – Sacha n’a rien d’un enfant de cœur et trempe dans des trafics odieux – et repousse ceux qui l’aiment – son cousin Marko, sa sœur, sa famille. Il faudra des drames, plusieurs fuites encore – Paris, Istanbul – et des milliers de kilomètres pour qu’elle trouve une forme d’apaisement, de confiance en la vie, qu’elle « <i>apprenne le bonheur</i>». Il faudra des années pour qu’elle parvienne enfin, peur et colère digérées, à « retrouver » Belgrade et le fil de son histoire.<br /> <br /> Dans sa très belle et très courte préface, Sonia Ristic – dont c’est le premier roman écrit pour la jeunesse – évoque l’éternelle question pour un auteur de savoir « d’où il écrit ». Elle nous dit : « <i>J’écris de l’exil. Un exil volontaire, assumé, choisi, mais un exil tout de même ».</i> Elle nous livre ses impressions , son <i>« rêve-cauchemar de Belgrade […] Cette ville fantasmée avec laquelle j’entretiens des rapports complexes, ambigus, tissés de nostalgie, de deuils impossibles et de culpabilité dont tout exilé encombre ses bagages</i> ». Si le style du roman est souvent beaucoup plus abrupt que cette note liminaire – mais les situations sont aussi exacerbées, la violence prégnante, les sens bouleversés – l’auteure est d’une grande justesse dans le rendu de cette complexité, nostalgie, désir, incompréhension et culpabilité mêlés. Son héroïne est pétrie de contradictions, alternant doutes et résolutions à toutes épreuve, aveuglement et lucidité, comportement autodestructeur (l’anorexie) et soif de vivre malgré tout selon ses désirs, ses nécessités intimes. Loin de l’exercice de style bien-pensant sur les dégâts « collatéraux » de la guerre en ex-Yougoslavie – quelques informations sont délivrées, mais ce n’est pas LE sujet du livre – Sonia Ristic nous livre un très beau parcours, chaotique, douloureux, mais finalement apaisé, d’une jeune femme à la recherche de son identité, par delà les frontières, les petites et grandes histoires, les mensonges et les silences.<br /> <br /> <i>Corinne Chiaradia (février 2009)</i></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlUne charte contre l'anorexietag:heresie.hautetfort.com,2008-04-11:15588652008-04-11T12:05:00+02:002008-04-11T12:05:00+02:00 Quand on fait un premier pas dans le bon sens, il faut savoir le saluer....
<p><font color="#999999">Quand on fait un premier pas dans le bon sens, il faut savoir le saluer. Je vais suivre avec beaucoup d'attention la discussion des députés autour de la <b><a href="http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion0781.asp">proposition de loi</a></b> de <a href="http://www.valerie-boyer.fr/">Valérie Boyer</a>, une jeune parlementaire et Secrétaire nationale de l’UMP en charge de la Santé. J'aimerais bien que l'on s'empare aussi de la question, au MoDem, et que l'on prenne position. A l'heure actuelle, c'est le silence radio sur le sujet, et rien n'évoque cette question dans le programme présidentiel de Bayrou. Je sais en revanche que le sénateur UDF-MoDem Yves Détraigne s'est intéressé à l'éducation alimentaire puisqu'il avait posé il y a peu une question au gouvernement à propos de l'obésité infantile. Il faudrait attaquer maintenant le mal jumeau de l'obésité : l'anorexie. En tout cas, je pense qu'il faut soutenir Valérie Boyer, car elle me semble très bien cette jeune femme, sur ce sujet.</font></p> <p><span class="Style6">Les professionnels de la mode, de la publicité et des médias ont signé une "charte de bonne conduite" sur l'image du corps et contre l'anorexie. Le 9 avril 2008, la Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot s'était jointe aux signataires dans cette première étape et a rappelé que la France compterait entre 30 000 et 40 000 anorexiques. La Ministre a souligné que son but n'était pas "de tendre un doigt accusateur vers des responsables supposés mais d'ouvrir la voie d'une approche globale de la prévention de cette maladie du psychisme mortelle".</span></p> <p style="text-align: justify"><span class="Style6"><img src="http://news.doctissimo.fr/IMG/jpg/anorexie-3.jpg" style="padding: 5px" class="right" align="right" border="0" />Cette charte est donc le fruit de plus d'un an de discussion d'un groupe de travail mis en place sous l'égide du Ministère de la santé. Son but n'est pas de sanctionner ou d'imposer des mesures contraignantes à ses signataires mais plutôt de promouvoir "des engagements partagés et concertés" entre les professionnels. Un objectif essentiellement de sensibilisation et de d'information donc, notamment auprès du Bureau de vérification de la publicité, de la Fédération française du prêt-à-porter féminin et de celle de la couture, l'Union des annonceurs ainsi que celle des agences de mannequins, ou encore des industries de l'habillement.</span></p> <p style="text-align: justify">Le 08 avril, une proposition de loi de Valérie Boyer était également présentée en Commission à l'Assemblée Nationale. Le texte visant à faire de "l'incitation à l'anorexie et à la maigreur extrême" un délit, sera examiné la semaine prochaine par les députés.</p> <p style="text-align: justify">Pour l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l'indice de masse corporelle (poids /taille * taille) idéal se situe entre 20 et 25. En-dessous de 18.5 vous êtes considéré comme trop maigre. A Madrid, lors de la dernière Fashion Week, trois top-modèles ont été exclues d'un défilé parce qu'elles étaient trop maigres : leur IMC était inférieur à 16 (moins de 50 kg pour 1m75).</p> <p style="text-align: justify">Cette décision de bannir les tops trop maigres des défilés a été prise après la mort de plusieurs mannequins anorexiques au Brésil et en Uruguay. L'Espagne a même dénoncé l'existence de la taille 0 et interdit aux grandes enseignes d'utiliser des tailles beaucoup trop petites.</p> <p style="text-align: justify">Depuis, Milan a copié la capitale Espagnole, mais le London Fashion Show lui, n'a pas encore suivi. Plusieurs leaders de l'industrie de la mode britannique craignent que leurs mannequins n'aillent voir une autre agence s'ils sont obligés de grossir. Le comité de la mode britannique a seulement émis l'interdiction de défiler aux moins de 16 ans et l'obligation pour les mannequins de présenter un certificat médical.</p>
Krishttp://krisdeblog.hautetfort.com/about.htmlAnorexietag:krisdeblog.hautetfort.com,2007-09-25:12359882007-09-25T20:35:00+02:002007-09-25T20:35:00+02:00 Cette photo d'Oliviero Toscani est choquante ! Interdite en...
<p align="center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><font color="#000000">Cette photo d'Oliviero Toscani est <strong>choquante</strong> !</font></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><font color="#000000">Interdite en France, où les nuages radioactifs ne passent pas, pour l’anorexie aussi, on tourne la tête et l’on se dit : pas chez nous, on préfère ne pas savoir…</font></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><font color="#000000">Et pourtant….</font></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><font color="#000000">Choquante, bien sûr, insupportable, révoltante !</font></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><font color="#000000">(Comment est-ce possible ? Pourquoi ? Comment ?)</font></span></p> <p align="center"><font color="#000000"> </font><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><font color="#000000">Mais si cette affiche est "efficace", "utile"….<br /> Si elle permet une prise de conscience…</font></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><font color="#000000">Pour une seule vie sauvée,<span> </span> prenons le risque de choquer…</font></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><a href="http://www.20minutes.fr/article/183114/Monde-Publicite-choc-d-Oliviero-Toscani-contre-l-anorexie.php">http://www.20minutes.fr/article/183114/Monde-Publicite-choc-d-Oliviero-Toscani-contre-l-anorexie.php</a></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana"><img name="media-567787" src="http://krisdeblog.hautetfort.com/media/02/00/75f11edf1d71fcf708928b5227ed97f9.jpg" alt="75f11edf1d71fcf708928b5227ed97f9.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" title="anorexie, Oliviero Toascani, Isabelle Caro" id="media-567787" /></span></p>
adibs1http://adibs1.hautetfort.com/about.htmlANOREXIEtag:adibs1.hautetfort.com,2007-06-04:10776402007-06-04T20:11:46+02:002007-06-04T20:11:46+02:00
<object classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,29,0" width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/6M2LqZnSDhY" /> <param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="wmode" value="" /> <embed src="http://www.youtube.com/v/6M2LqZnSDhY" wmode="" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="350" /></object>