Last posts on anatomie2024-03-29T14:52:41+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/anatomie/atom.xmlLe Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 16 octobre...tag:lephoton.hautetfort.com,2023-10-16:18484092023-10-16T22:45:00+02:002023-10-16T22:45:00+02:00 1564. Mort, au cours d'un naufrage (peut-être survenu le 15) sur...
<p>1564.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/3115040838.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2698334" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/3801015785.jpg" alt="André Vésale.jpg" /></a>Mort, au cours d'un naufrage (peut-être survenu le 15) sur l'île grecque de Zante, de l'anatomiste et médecin bruxellois André Vésale. Il avait le premier pratiqué la dissection, ouvrant ainsi la voie à la chirurgie moderne.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><br />1680.<br />Louis XIV signe un édit réunissant en une seule compagnie les troupes du Théâtre de Bourgogne et du Théâtre Guénégaud.</p><p>1793.<br />Au terme d'un procès expéditif devant le Tribunal révolutionnaire, décapitation de Marie-Antoinette, reine de France. Georges Couthon, envoyé par la Convention pour réduire le soulèvement des Lyonnais et procéder à la destruction d'une partie de la ville, écrit au Comité de salut public : "De toutes les mesures grandes et vigoureuses que la Convention vient de prendre, une seule nous avait échappé : c'est la destruction totale".</p><p>1827.<br />Naissance à Bâle du peintre et sculpteur suisse-allemand Arnold Böcklin, auteur de compositions mythologiques monumentales annonçant l'école du réalisme fantastique.</p><p>1855.<br />Naissance à Noordpenne, près de Dunkerque, du prêtre régionaliste Camille Looten, président du Comité flamand de France, et président d'honneur du Vlaamsch Verbond van Frankrijk.</p><p>1946.<br />Exécution des condamnés à mort du procès de Nuremberg.</p><p>1962.<br />Mort à Paris du philosophe français Gaston Bachelard.</p><p>1971.<br />Mort à La Chaux-de-Fonds, en Suisse, de l'ancien secrétaire de l'Internationale communiste Jules Humbert-Broz. Petit-fils d'un militant de la Première Internationale, il s'installa à Moscou en 1919 et fut, deux ans plus tard, l'un des fondateurs du Parti communiste suisse. Staline, qui l'avait chargé des relations avec les dirigeants des pays latins, notamment Maurice Thorez et Palmiro Togliatti, le démit en 1931 de ses fonctions pour "boukharinisme", puis le fit exclure du parti en 1942. "La dégénérération de la révolution russe, dira Humbert-Broz en 1969, fut la plus grande déception de ma vie de militant."</p><p>1972.<br />Un militant palestinien, Wâ'el Zu'aiter, est assassiné à Rome par des agents israéliens. Le chef du Mossad, le général Zwi Zamir, aurait participé lui-même à l'opération.</p>
Olivierhttp://yvesjuhelpeintre.hautetfort.com/about.htmlLes œuvres de la semaine (180) : les bras croiséstag:yvesjuhelpeintre.hautetfort.com,2018-05-16:60519992018-05-16T19:34:00+02:002018-05-16T19:34:00+02:00 ...
<p style="text-align: left;"><img id="media-5815956" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://yvesjuhelpeintre.hautetfort.com/media/02/00/555265115.JPG" alt="yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, encre, papier, 1994, études, anatomie" /> <img id="media-5815957" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://yvesjuhelpeintre.hautetfort.com/media/02/01/3228985590.JPG" alt="yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, encre, papier, 1994, études, anatomie" /> <img id="media-5815958" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://yvesjuhelpeintre.hautetfort.com/media/00/00/1568246144.JPG" alt="yves juhel, art, peintre, peinture, l'œuvre de la semaine, encre, papier, 1994, études, anatomie" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;">N° d'inv. 244, 246 et 247. Prix : <a href="mailto:blog.yvesjuhel@yahoo.fr">nous contacter</a>. Photos : O. D.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">L'inventaire des œuvres d'Yves Juhel fait état de plusieurs études, à l'encre, au crayon ou au fusain, dessinées au début des années 1990. Et parmi ces études, on compte quelques séries anatomiques, dessins de mains, de pieds, de bras, de visages...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Difficile de dissocier ces trois études, tant elles semblent sœurs. Ce triptyque de bras croisés a été dessiné à l'encre, sur papier (65x50) le 17 septembre 1994, comme l'artiste l'a indiqué au recto. Les traits sont grossiers, les doigts et les bras entremêlés, dans une même attitude, entre détermination et bravade.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Au dos, l'artiste a apposé sa signature et son adresse, ajoutant des chiffres : "3" pour la 244, "4" pour la 246 et "5" pour la 247. Nous n'avons toutefois pas trouvé trace de dessins similaires portant les numéros 1 et 2.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 14pt;">O. D.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlY a comme un ostag:blogdeblagues.hautetfort.com,2015-10-03:56927672015-10-03T09:00:00+02:002015-10-03T09:00:00+02:00 Toto dit à son père : - Papa, j'ai eu zéro parce que je ne sais pas où se...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Toto dit à son père :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Papa, j'ai eu zéro parce que je ne sais pas où se trouve le col du fémur.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Eh bien, va réviser ta géographie.</span></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlÊTRE UN OTAGE FRANçAIStag:lantidote.hautetfort.com,2013-04-09:50382612013-04-09T09:00:00+02:002013-04-09T09:00:00+02:00 CE QU'ON VOIT QUAND ON ENLEVE TOUT CE QUI N'EST PAS...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4051066" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/2766606107.jpg" alt="8 1 APPAREIL DIGESTIF.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">CE QU'ON VOIT QUAND ON ENLEVE TOUT CE QUI N'EST PAS L'APPAREIL DIGESTIF</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">(la fonction digestive ne permet pas, hélas, de déterminer le sexe)</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">***</p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Puisque personne ne me demande mon avis sur la question, je vais le donner.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Oui, c’est vrai ça : que faire pour sauver la vie des otages français, que des méchants méchants détiennent abusivement et qui menacent de les tuer si … ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Que faire ? Ma réponse sera brève, concise, laconique et, pour tout dire, compendieuse : RIEN. Pas un centime de rançon, pas un soupçon d’effort diplomatique, ce qui s’appelle RIEN. Un otage français doit être considéré a priori comme un individu perdu pour la nation. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Tiens, je lui donne une idée, à la nation. Avant même toute réflexion, rien que pour emmerder les auteurs de ces crimes, elle serait bien inspirée d’organiser, à chaque prise d’otage, des funérailles nationales solennelles pour les personnes injustement soustraites à l’affection des leurs. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">On porterait aux Invalides, en grande cérémonie, autant de cercueils vides revêtus du drapeau national, avec l’inscription « <em><span style="font-family: book antiqua,palatino;">Mort pour la France</span></em> », attribution posthume de la Légion d’Honneur et pension à la veuve. Le président, détenteur de la fierté nationale, prononcerait un discours martial où il promettrait que le crime ne resterait pas impuni. Voilà qui serait digne et fort !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Je vous garantis que ça aurait une autre gueule que les voies tortueuses de diplomates ou de services secrets, et que les atermoiements des responsables politiques qui, pris entre le feu émotionnel et médiatique des affections familiales et le feu terroriste de bandits lancés en plein hold up, promettent maladroitement je ne sais combien de millions de dollars à verser sur un compte offshore.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">La seule chose à faire, c’est de menacer les preneurs d’otages des pires représailles, au cas où il leur prendrait la fantaisie de faire subir le moindre mal à leurs captifs. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ce n’est pas que la vie des personnes injustement séquestrées ne m'importe pas ou n’a aucune valeur : des individus, tout comme moi, des personnes qui n’ont pas moins de valeur, mais pas plus. Regardez la balance : dans un plateau, un être vivant menacé, dans l'autre, tout un pays. L'équation, elle est là. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Qui sont les preneurs d’otages ? Motif religieux, idéologique, philosophique ou autres, ce sont des bandits. Au nom d’Allah, au nom de la lutte armée, au nom de la cause, au nom de tout ce que vous voulez : ce sont des gangsters. Le plus souvent organisés en mafia, parfois en secte dominée par un gourou (Boko Aram au Nigéria). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">La prise d’otage est un acte de guerre. Proclamer que, par principe, la vie des otages est sacrée, c’est se déclarer vaincu avant d’avoir combattu. C’est se coucher, s’humilier, se déclarer vaincu par qui ? Quelques fruits pourris de l’humanité. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">La honte d’être Français me submerge, chaque fois qu’un otage est libéré contre rançon. Comment ? N’importe quelle fripouille peut faire plier ma nation, au simple prétexte qu’elle détient quelques individus en possédant la carte d’identité et le passeport ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Qu’est-ce que c’est que cette « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">nation</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> », qui en passe par les quatre volontés de quelques canailles, passe sous leurs fourches caudines, garnit leur compte en banque et améliore leur arsenal ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Qui se déclare vaincu ? L’Etat français. Une collectivité nationale, une institution politique, une entité fondée sur le droit, une structure qui regroupe 65 millions de citoyens. Comment peut-on envisager une seconde d'hésiter entre les deux plateaux de la balance ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Demandez-vous pourquoi il y a si peu de prises d’otages sur des citoyens britanniques : tout le monde sait que les gouvernants anglais <span style="text-decoration: underline;">ne négocient jamais</span> avec les preneurs d'otages. Pourquoi le Français est-il une denrée recherchée ? C'est simple : le Français est une marchandise qui rapporte gros, pour la seule raison que le client est facile, et qu'il paie bien. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Et le client est d’autant plus facile que tout le monde s’y met : les proches, les associations montées pour la circonstance, les spécialistes des droits de l’homme. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Le bandit, dans sa grotte ou dans son palais, peut compter sur tous ces alliés involontaires, qui sont juste ses <span style="text-decoration: underline;">complices</span> : ils sont dans la place, lancent des appels, collent des affiches, interpellent le pouvoir et l'opinion publique, rédigent et font signer des pétitions, manifestent, interviennent dans les médias, font ce qu'il faut pour que nul n'oublie les otages. Plus ils sont actifs et influents, meilleur c’est pour faire grimper les enchères. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">C’est tout simplement insupportable.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Otage libéré est synonyme de défaite nationale.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">On me dira : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Tu en parles à l’aise, blogueur insensible. Ça se voit que tu n’es pas dans cette situation</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». Je sais. Et je ne saurais dire quels seraient mes sentiments au cas où. En attendant, et en souhaitant que cela n’arrive à personne, je campe sur ma position : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Messieurs les preneurs d’otages, vous n’aurez rien ! Mais comptez bien vos abattis ! Vous n’emporterez rien au paradis d’Allah !</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Françoise Claustre (Tchad, 1974), Jean-Paul Kaufmann (Liban, 1985), Ingrid Betancourt (Colombie, 2002), beaucoup d’autres ne me le pardonneraient pas. Je sais. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARDhttp://surduvent.hautetfort.com/about.htmlMENISQUE (définition)tag:surduvent.hautetfort.com,2012-09-28:48442612012-09-28T21:30:00+02:002012-09-28T21:30:00+02:00 ménisque, n.m. : lame fibro-cartilagineuse permettant la concordance...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-3761022" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/00/2694922638.2.gif" alt="serre-livres bleu petit.gif" /> <strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">ménisque, n.m. :</span></strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"> lame fibro-cartilagineuse permettant la concordance de certaines surfaces articulaires (articulation temporo-maxillaire, genou) lorsque celles-ci ne s'adaptent pas exactement (<span style="font-size: x-small;"><em>source</em> : Trésor de la Langue Française Informatisé</span>).</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Etym. : grec <em>meniskos</em>, petite lune. Sous cet aspect, une méniscectomie s'apparente à une éclipse totale et définitive.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3761025" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/02/00/1341539302.2.jpg" alt="ménisque,lune," /></p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlPar le sang du cœur - Discours de la méthode, V, Descartes, Rembrandttag:fichtre.hautetfort.com,2012-08-22:48040042012-08-22T09:19:00+02:002012-08-22T09:19:00+02:00 La leçon d'anatomie, Rembrandt Extrait de la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3702372" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/00/1077572153.jpg" alt="descartes,discours,méthode" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>La leçon d'anatomie, </em>Rembrandt</span></p><p> </p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong>Extrait de la Cinquième Partie du <em>Discours de la Méthode</em>, 1637, Descartes :</strong></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;">[...] je veux mettre ici l'explication du mouvement du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur et des artères, qui étant le premier et le plus général qu'on observe dans les animaux, on jugera facilement de lui ce qu'on doit penser de toutes les autres ; et afin qu'on ait moins de difficulté à entendre ce que j'en dirai, je voudrais que ceux qui ne sont point versés en l'anatomie prissent la peine, avant que de lire ceci, de faire couper devant eux le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur de quelque grand animal qui ait des poumons, car il est en tout assez semblable à celui de l'homme, et qu'ils se fissent montrer les deux chambres ou concavités qui y sont : premièrement celle qui est dans son côté droit, à laquelle répondent deux tuyaux fort larges, à savoir : la veine cave, qui est le principal réceptacle du sang, et comme le tronc de l'arbre dont toutes les autres veines du corps sont les branches ; et la veine artérieuse, qui a été ainsi mal nommée, pour ce que c'est en effet une artère, laquelle, prenant son origine du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, se divise, après en être sortie, en plusieurs branches qui vont se répandre partout dans les poumons ; puis celle qui est dans son côté gauche, à laquelle répondent en même façon deux tuyaux qui sont autant ou plus larges que les précédents, à savoir : l'artère veineuse, qui a été aussi mal nommée, à cause qu'elle n'est autre chose qu'une veine, laquelle vient des poumons, où elle est divisée en plusieurs branches entrelacées avec celles de la veine artérieuse, et celles de ce conduit qu'on nomme le sifflet, par où entre l'air de la respiration ; et la grande artère qui, sortant du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, envoie ses branches par tout le corps. Je voudrais aussi qu'on leur montrât soigneusement les onze petites peaux qui, comme autant de petites portes, ouvrent et ferment les quatre ouvertures qui sont en ces deux concavités, à savoir : trois à l'entrée de la veine cave, où elles sont tellement disposées qu'elles ne peuvent aucunement empêcher que le sang qu'elles contiennent ne coule dans la concavité droite du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, et toutefois empêchent exactement qu'il n'en puisse sortir ; trois à l'entrée de la veine artérieuse, qui, étant disposées tout au contraire, permettent bien au sang qui est dans cette concavité de passer dans les poumons, mais non pas à celui qui est dans les poumons d'y retourner ; et ainsi deux autres à l'entrée de l'artère veineuse, qui laissent couler le sang des poumons vers la concavité gauche du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, mais s'opposent à son retour ; et trois à l'entrée de la grande artère, qui lui permettent de sortir du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, mais l'empêchent d'y retourner : et il n'est pas besoin de chercher d'autre raison du nombre de ces peaux, sinon que l'ouverture de l'artère veineuse étant en ovale, à cause du lieu où elle se rencontre, peut être commodément fermée avec deux, au lieu que les autres étant rondes le peuvent mieux être avec trois. De plus, je voudrais qu'on leur fît considérer que la grande artère et la veine artérieuse sont d'une composition beaucoup plus dure et plus ferme que ne sont l'artère veineuse et la veine cave, et que ces deux dernières s'élargissent avant que d'entrer dans le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, et y font comme deux bourses, nommées les oreilles du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, qui sont composées d'une chair semblable à la sienne ; et qu'il y a toujours plus de chaleur dans le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur qu'en un autre endroit du corps ; et enfin que cette chaleur est capable de faire que s'il entre quelque goutte de sang en ses concavités, il s'enfle promptement et se dilate, ainsi que font généralement toutes les liqueurs lorsqu'on les laisse tomber goutte à goutte en quelque vaisseau qui est fort chaud.</p><p style="text-align: justify;">Car, après cela, je n'ai besoin de dire autre chose pour expliquer le mouvement du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, sinon que lorsque ses concavités ne sont pas pleines de sang, il y en coule nécessairement de la veine cave dans la droite et de l'artère veineuse dans la gauche, d'autant que ces deux vaisseaux en sont toujours pleins, et que leurs ouvertures, qui regardent vers le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, ne peuvent alors être bouchées ; mais que sitôt qu'il est entré ainsi deux gouttes de sang, une en chacune de ses concavités, ces gouttes, qui ne peuvent être que fort grosses, à cause que les ouvertures par où elles entrent sont fort larges et les vaisseaux d'où elles viennent fort pleins de sang, se raréfient et se dilatent à cause de la chaleur qu'elles y trouvent ; au moyen de quoi, faisant enfler tout le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, elles poussent et ferment les cinq petites portes qui sont aux entrées des deux vaisseaux d'où elles viennent, empêchant ainsi qu'il ne descende davantage de sang dans le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur ; et, continuant à se raréfier de plus en plus, elles poussent et ouvrent les six autres petites portes qui sont aux entrées des deux autres vaisseaux par où elles sortent, faisant enfler par ce moyen toutes les branches de la veine artérieuse et de la grande artère, quasi au même instant que le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, lequel incontinent après se désenfle, comme font aussi ces artères, à cause que le sang qui y est entré s'y refroidit ; et leurs six petites portes se referment, et les cinq de la veine cave et de l'artère veineuse se rouvrent, et donnent passage à deux autres gouttes de sang qui font derechef enfler le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur et les artères tout de même que les précédentes ; et pour ce que le sang qui entre ainsi dans le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur passe par ces deux bourses qu'on nomme ses oreilles, de là vient que leur mouvement est contraire au sien, et qu'elles se désenflent lorsqu'il s'enfle. Au reste, afin que ceux qui ne connaissent pas la force des démonstrations mathématiques, et ne sont pas accoutumés à distinguer les vraies raisons des vraisemblables, ne se hasardent pas de nier ceci sans l'examiner, je les veux avertir que ce mouvement que je viens d'expliquer suit aussi nécessairement de la seule disposition des organes qu'on peut voir à l'oeil dans le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, et de la chaleur qu'on y peut sentir avec les doigts, et de la nature du sang qu'on peut connaître par expérience, que fait celui d'un horologe, de la force, de la situation et de la figure de ses contrepoids et de ses roues.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3688509" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/535256591.jpg" alt="descartes,discours,méthode" width="286" height="334" /><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">René Descartes (1596-1650)</span></span></span></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Mais si on demande comment le sang des veines ne s'épuise point en coulant ainsi continuellement dans le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, et comment les artères n'en sont point trop remplies, puisque tout celui qui passe par le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur s'y va rendre, je n'ai pas besoin d'y répondre autre chose que ce qui a déjà été écrit par un médecin d'Angleterre, auquel il faut donner la louange d'avoir rompu la glace en cet endroit, et d'être le premier qui a enseigné qu'il y a plusieurs petits passages aux extrémités des artères, par où le sang qu'elles reçoivent du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur entre dans les petites branches des veines, d'où il va se rendre derechef vers le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur ; en sorte que son cours n'est autre chose qu'une circulation perpétuelle. [...] Il prouve aussi fort bien ce qu'il dit du cours du sang, par certaines petites peaux qui sont tellement disposées en divers lieux le long des veines, qu'elles ne lui permettent point d'y passer du milieu du corps vers les extrémités, mais seulement de retourner des extrémités vers le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur ; et de plus par l'expérience qui montre que tout celui qui est dans le corps en peut sortir en fort peu de temps par une seule artère lorsqu'elle est coupée, encore même qu'elle fût étroitement liée, fort proche du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, et coupée entre lui et le lien, en sorte qu'on n'eût aucun sujet d'imaginer que le sang qui en sortirait vînt d'ailleurs.</p><p style="text-align: justify;">Mais il y a plusieurs autres choses qui témoignent que la vraie cause de ce mouvement du sang est celle que j'ai dite : comme, premièrement, la différence qu'on remarque entre celui qui sort des veines et celui qui sort des artères ne peut procéder que de ce qu'étant raréfié et comme distillé en passant par le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, il est plus subtil et vif, et plus chaud incontinent, après qu'il en est sorti, c'est-à-dire étant dans les artères, qu'il n'est un peu devant que d'y entrer, c'est-à-dire étant dans les veines ; et si on y prend garde, on trouvera que cette différence ne paraît bien que vers le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur et non point tant aux lieux qui en sont les plus éloignés. Puis la dureté des peaux dont la veine artérieuse et la grande artère sont composées montre assez que le sang bat contre elles avec plus de force que contre les veines ; et pourquoi la concavité gauche du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur et la grande artère seraient-elles plus amples et plus larges que la concavité droite et la veine artérieuse, si ce n'était que le sang de l'artère veineuse n'ayant été que dans les poumons depuis qu'il a passé par le c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur, est plus subtil et se raréfie plus fort et plus aisément que celui qui vient immédiatement de la veine cave ? et qu'est-ce que les médecins peuvent deviner en tâtant le pouls, s'ils ne savent que, selon que le sang change de nature, il peut être raréfié par la chaleur du c<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur plus ou moins fort, et plus ou moins vite qu'auparavant ? et si on examine comment cette chaleur se com
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlDu nerf !tag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-08-22:37476992011-08-22T08:00:00+02:002011-08-22T08:00:00+02:00 Quel est le nerf le plus long du corps humain ? Le nerf optique...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Quel est le nerf le plus long du corps humain ?</span></p><p><span style="font-size: small; color: #eee8aa; background-color: #eee8aa;">Le nerf optique : quand on s'arrache un poil de cul, ça fait pleurer.</span></p><p><em><span style="font-size: small; color: #000000;">Pour voir la réponse, sélectionnez la zone colorée.</span></em></p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlD'un Corps à l'Autre (Chapitre 1)... (5)tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2011-07-26:37225372011-07-26T04:05:00+02:002011-07-26T04:05:00+02:00 Chapitre 1 - "Le saut de l'ange" ( suite)... Je...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff0000;">Chapitre 1 - <em>"Le saut de l'ange" (</em>suite)...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><em>Je n’avais fait qu’une toute petite partie du chemin</em><em> </em><em>; le prochain défi était de rejoindre les régions alvéolées qui me conduisaient vers le coeur, cela était un vaste programme. De toute façon, je n’avais pas le choix, assis au bord de la route, une brindille à la bouche, je contemplai ce que j’avais vaincu. J’avais une faim de loup pour ne pas dire de lion, j’avais l’estomac dans les talons. En parlant de talons, mes chaussures ne chantaient que la chamade, surtout celle de droite qui « bâillait », aucune paire de rechanges dans ma besace. Cette besace qui me suivait tout le temps et dans toute circonstance avait connu une histoire peu banale. Sachez qu’elle avait gravi la plupart des montagnes de l’Himalaya, seule sans l’aide de personne « étonnant non »</em> ;<em> comme aurait dit le regretter Pierre Desproges. Ce qui paraissait encore de plus banal c’était qu’elle soit avec moi aujourd’hui, mais je sentais que pour elle ce « voyage » à l’intérieur du corps de la femme lui était fort agréable, pour ne pas dire unique dans sa vie de besace.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Didot;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><span style="mso-tab-count: 1;"> </span>« Mais, ma besace, il faut repartir », je ramassai un bout de bois et repartis, pieds nus, en sifflotant, ma besace en bandoulière. Le paysage resplendissait par ici... j'avançai, l’air désabusé ? Tout en marchant, j’aperçus au loin quelque chose de difforme qui m’intrigua, en approchant, je distinguai nettement une chatte au pelage épais et bouclé comme rarement j’en avais vu avec un miaulement gentillet sur le point de m’attendrir, mais la route était longue... Je n’avais pas le temps de la caresser, car je devais traverser de nombreuses cavités et galeries artérielles. Je reviendrai voir ce petit animal, de cela j’en étais sûr, qui était en manque d’affection.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Didot;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><span style="color: #ff0000;">("D'un corps à l'autre" - récit de Franck Roy - Editions "Pays d'Herbes" - 2006) </span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Didot;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><span style="color: #ff0000;">à suivre...</span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Métis'Sageshttp://koralmetissage.hautetfort.com/about.htmlTechnique vocale - anatomietag:koralmetissage.hautetfort.com,2011-06-07:36685362011-06-07T07:19:00+02:002011-06-07T07:19:00+02:00 Merci à Béné pour ces...
<p> <img id="media-3067487" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://koralmetissage.hautetfort.com/media/01/01/4224358982.2.jpg" alt="technique vocale041_Page_1.jpg" /></p><p> </p><p><img id="media-3067488" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://koralmetissage.hautetfort.com/media/01/02/3161120918.jpg" alt="technique vocale041_Page_2.jpg" /></p><p> </p><p><img id="media-5776821" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="" src="http://koralmetissage.hautetfort.com/media/00/00/1941338259.jpg" alt="technique vocale,anatomie" /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://koralmetissage.hautetfort.com/media/02/00/2331575818.gif" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5776845" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://koralmetissage.hautetfort.com/media/02/00/1863942412.gif" alt="technique vocale,anatomie" /></a></p><p style="text-align: center;"><em>Merci à Béné pour ces documents !</em></p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlMantegna, corps à corpstag:off-shore.hautetfort.com,2010-11-19:29932682010-11-19T17:59:00+01:002010-11-19T17:59:00+01:00 Andrea Mantegna, Christ mort (1480), Pinacothèque...
<p> </p><p><span style="color: #000080;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://images.suite101.com/248298_1mantegna_andrea_dead_christ.jpg" border="1" alt="" width="474" height="400" align="bottom" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Liberation Serif,Times New Roman,serif;"><span style="font-size: small;">Andrea Mantegna, </span></span><span style="font-family: Liberation Serif,Times New Roman,serif;"><span style="font-size: small;"><em>Christ mort</em></span></span><span style="font-family: Liberation Serif,Times New Roman,serif;"><span style="font-size: small;"> (1480), Pinacothèque de la Brera, Milan.</span></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Voici une œuvre dont on ne se défait pas. Le jour où elle n'est plus la simple reproduction sur une page glacée mais un fait, une présence, une <em>réelle présence</em>, et ce malgré la modestie des dimensions (66x81), il est impossible d'en détourner le regard. C'est en propre une expérience de fascination (dans tous les sens du terme, et notamment quand on pense aux commentaires de Pascal Quignard dans <em>Le Sexe et l'effroi</em>). Combattre la puissance captatrice de cette apparition (et les apparitions les plus bouleversantes ne sont pas, je crois, celles qui nous montrent une chose nouvelle mais plutôt celles qui, sur ce que nous croyions connaître, nous en révèlent une face inconnue, une histoire cachée. Dans la certitude nous sommes les plus vulnérables : rien de très neuf.), la combattre est une prétention frôlant la bêtise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Mantegna a peint cette toile en 1480, dans une époque déjà marquée, en Italie, par le retournement humaniste et la redéfinition de l'homme qu'il implique. Il connaît les ouvrages d'Alberti et comprend très vite que la peinture moderne (c'est-à-dire le «mouvement» auquel il participe) attaque, outre les liens du fond et de la forme, une nouvelle ère dans laquelle le recentrage de la philosophie sur l'individu sera primordial. Et l'individu a un corps... Alors le Christ a un corps... Et Mantegna nous en impose la vue, la contemplation intégrale, ce qui n'est pas le moindre des paradoxes puisque le tableau est d'abord remarquable par le raccourci spectaculaire qui en structure l'invraisemblable profondeur. Invraisemblable en effet parce qu'il est clair que Mantegna prend des libertés avec la perspective. Là n'est pas l'essentiel, du moins de mon point de vue (si j'ose dire). La question mathématique n'est pas sans intérêt ; elle est significative mais pas vraiment signifiante, sinon pour des raisons de possible représentation. C'est un problème de peintre, pas de sens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Le raccourci. Il rejette au loin la figure du Christ qui semble quiet, et comme absent. La tête, si l'on se fixait sur elle seule, pourrait faire penser au sommeil, à une soustraction temporaire au monde. Il n'en est rien, car, de là où nous sommes, surgissent les quatre blessures de la croix. Sans effet excessif, sans violence sanguinolente, Mantegna les impose et la position des mains est très remarquable, repliées qu'elles sont pour que les stigmates soient visibles. Et la plante des pieds, au plus près, comme pour nous rappeler qu'il est question de sol foulé, de chair plus que terrestre. Mais cela n'est rien à côté de l'objet stupéfiant que l'on devine par le renflement du drap, renflement qui, à peu près, est le point de croisement des diagonales. C'est le <em>fascinus</em> et la fascination seconde du tableau (après son apparition globale), celle qui laisse pantois car on se demande alors comment une telle audace a pu passer... Il nous désigne la commune masculinité et dans la nécessité même de devoir la soustraire à la vue il la sur-expose. Pas la peine de se poser la question, de chercher dans quelque argutie théologique un détournement du verbe fait chair. La chair est là. Et plus de cinq siècles plus tard, l'étonnement devant cette composition est bien plus grand et fort que devant toutes les provocations faciles et explicites de l'art contemporain. Ce raccourci est, dans son organisation, <em>une surprise de taille</em> et nous restions à quia.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Le raccourci, donc, mais pas seulement. Les proportions et la position. Le corps christique occupe toute la place. Il envahit l'espace et les deux figures (à peine visible pour l'une d'entre elles), dans leur situation périphérique, ne font que renforcer cette impression. Plan si rapproché que l'histoire annexe (les larmes, les lamentations) a la partie congrue. Et de se demander alors si Mantegna n'aura pas mis entre parenthèses le récit pour que nous nous concentriions sur <em>autre chose</em>. L'anatomie comme histoire, peut-être. L'époque, et la médecine en particulier, s'y intéresse, quand bien même l'Église met son veto. Les artistes s'y intéresseront : Vinci, Michel-Ange, Raphael pratiqueront les dissections. Il n'en est pas question ici mais l'anatomie du personnage est au cœur du dispositif, au centre, pour mieux le dire : le tableau est équilibré par la rectitude sévère de la composition, jusque dans la légère déviation qui en assure alors la beauté. Ainsi, quand nous le regardons, sommes-nous en face, de lui, face à face, corps à corps, inéluctablement. Il est mort, froid. Aussi froid, se dit-on, que la dalle de marbre sur laquelle il repose (et qui prend, tout à coup, les allures anachroniques d'une table d'autopsie).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Cette raideur structurelle est l'écho de la rigidité cadavérique. Ce n'est pas la torsion parfois maladroite de la descente de croix. L'affolement autour de la Passion est déjà passé. Il n' y a plus d'agitation d'aucune sorte et les sanglots sont bien le seul signe de vie que l'on supposera dans cette œuvre. Cette raideur est renforcée par les choix chromatiques de l'artiste, choix limités : ocre, bistre, gris, desquels se dégage une double impression : un temps crépusculaire <em>et</em> infini. Infini vers quoi ? Vers la résurrection. Si l'on s'en tient à la lettre biblique, sans aucun doute. Mais il s'agit ici d'un autre possible. Autant de tenue dans la composition, autant de dureté dans l'expression (ou l'inexpression, d'ailleurs) suspendent la lecture pour nous laisser face à la seule <em>réalité </em>d'un corps momentanément figé. Il n'est interdit à quiconque de croire. N'empêche : plus je le regarde, plus j'y pense, plus je poursuis de mon côté l'histoire, l'histoire du corps de chacun, et derrière cette chair livide et marmoréenne, j'imagine le ramollissement à venir, la putréfaction en marche (sourde encore), le glissement vers la décomposition. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Il est évidemment assez surprenant que ce soit un tableau religieux qui me fasse le plus penser à cette réalité, et plus encore : qu'il m'y fasse penser sans peur, avec la légèreté et le bonheur que l'on trouve dans la contemplation d'une œuvre <em>unique</em>. Le mystère de l'art, sans doute.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Nature25http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/about.htmlL'escargot (4) : Anatomietag:baladesnaturalistes.hautetfort.com,2009-11-15:24131522009-11-15T08:55:00+01:002009-11-15T08:55:00+01:00 Les Gastéropodes sont vraiment des animaux "tordus". Au cours de leur...
<p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ffffff; color: #008000;"><em><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Les Gastéropodes sont vraiment des animaux "tordus". Au cours de leur embryogenèse, ils subissent flexion et torsion, voire enroulement dans une coquille spiralée… Et en plus, un appareil génital à tout faire : spermatozoïdes et ovules.</span></span></em><br /></span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: medium;"><img id="media-2033247" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/01/40533855.jpg" alt="Helix_pomatia_L_48-1.jpg" />L'Escargot de Bourgogne (4)<br /></span></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><em>Helix pomatia</em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: medium;">Anatomie interne<br /></span></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">par André Guyard</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">(suite de <a href="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/archive/2009/10/07/la-locomotion-chez-l-escargot.html">l'Escargot 3</a>)<br /></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Avant d'aborder l'anatomie proprement dite de l'<strong>Escargot de Bourgogne</strong>, il convient de donner quelques explications sur le développement des Gastéropodes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;">Généralités sur le développement des Gastéropodes</span></span></span><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Cette classe rassemble des Mollusques à <strong>morphologie externe assez uniforme</strong><em>,</em> <span style="font-style: normal;">mais assez différents par leur anatomie interne. Ils présentent</span> un <strong>pied</strong> <span style="font-style: normal;">aplati en forme de</span> <strong>sole</strong> <span style="font-style: normal;">servant à la</span> <strong>reptation</strong> <em>;</em> <span style="font-style: normal;">la tête, bien développée, montre la bouche munie d'une</span> <strong>radula</strong>, sorte de langue munie de dents <span style="font-style: normal;">et les</span> <strong>tentacules sensoriels</strong><em>.</em> <span style="font-style: normal;">La masse viscérale,</span> <strong>enroulée en hélice</strong><em>,</em> <span style="font-style: normal;">est généralement protégée par une</span> <strong>coquille univalve</strong> <span style="font-style: normal;">également hélicoïdale, mais plusieurs groupes marquent une tendance à la réduction de cette coquille.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L'anatomie interne montre <em>une</em> <strong>dissymétrie</strong> <span style="font-style: normal;">tout à fait remarquable qui résulte de modifications subies par la masse viscérale au cours du développement, et qu'on peut schématiser ainsi :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">1° Tout d'abord, <em><strong>une flexion</strong></em> <span style="font-style: normal;"><em><strong>du tube digestif</strong></em>, par développement de la masse viscérale en hauteur dans le sens dorso-ventral ; le tube digestif prend la forme d'un U, ses deux extrémités, antérieure et postérieure, bouche et anus, étant assez rapprochées.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">2° Puis, <strong><em>une torsion de la masse viscérale</em></strong> <span style="font-style: normal;">par rapport à la région céphalo-pédieuse ; cette torsion, de 180° autour de son axe, s'effectue en sens inverse des aiguilles d'une montre pour un observateur regardant l'animal par sa face dorsale et vers l'avant ; elle ramène en avant l'ouverture de la coquille et la cavité palléale avec ses dépendances</span> <em>(</em><strong>complexe palléal</strong><em>),</em> <span style="font-style: normal;">situées primitivement en arrière. L'anus est ainsi rapproché de la bouche, et le tube digestif subit cette torsion. Les organes pairs (oreillettes, branchies, rein), situés primitivement à gauche, passent à droite et réciproquement.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le <strong>système nerveux</strong> <span style="font-style: normal;">présente également</span> <strong>les traces de cette torsion</strong> : <span style="font-style: normal;">la région antérieure, céphalique, avec les triangles latéraux, n'en est pas affectée, mais la chaîne nerveuse ventrale la subit ; le ganglion intestinal primitivement droit est amené à gauche en passant au-dessus du tube digestif et le ganglion intestinal primitivement gauche est amené à droite en passant au-dessous du tube digestif; la commissure primitivement sous-intestinale passe au-dessus du rectum; la chaîne nerveuse ventrale est alors</span> <strong>croisée en X ou en 8</strong><em>,</em> <span style="font-style: normal;">le connectif partant du ganglion palléal gauche passant sous le tube digestif, et celui partant du ganglion palléal droit passant au-dessus.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L'étude du développement montre que <strong><span style="text-decoration: underline;">cette torsion est un</span></strong> <em><strong><span style="text-decoration: underline;">phénomène brutal</span></strong>,</em> <span style="font-style: normal;">ne durant que quelques minutes, qui affecte la <strong>larve véligère</strong> chez les Gastéropodes marins.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><strong><img id="media-2033515" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/02/583720682.jpg" alt="mollusques-développement.jpg" /></strong></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>Développement d'une larve véligère de Gastéropode</em></span></strong></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>vue par le côté droit</em></span></strong></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>A : larve trochophore ; B : percement de l'anus ;</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>C : flexion et développement du pied ; D : torsion</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>(d'après Boué-Chanton)<br /></em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">3° Enfin <strong><em>la masse viscérale s'enroule en hélice</em></strong> <span style="font-style: normal;">sur le côté devenu droit après torsion ; cet enroulement en hélice s'effectue autour d'un axe oblique par rapport à l'axe de torsion ; il détermine</span> <strong>l'atrophie</strong> <span style="font-style: normal;">du côté adjacent à cet axe, c'est-à-dire le côté devenu droit après la torsion ; les organes pairs de ce côté, comme l'oreillette, la branchie, le rein (primitivement gauches), sont atrophiés et</span> <strong>disparaissent</strong> <span style="font-style: normal;">plus ou moins. Cet enroulement est tout à fait indépendant de la torsion, qu'il précède d'ailleurs.</span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><img id="media-2033534" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/02/335179497.jpg" alt="gastéropodes-anatomie_syst nerveux.jpg" /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>S<span style="font-size: xx-small;">ystème</span></em></span> <span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #0000ff;"><em>nerveux d'un Prosobranche</em></span></span></strong></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>On note le croisement de la chaîne nerveuse ventrale</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img id="media-2033539" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/01/01/182080322.jpg" alt="gastéropodes-anatomie-torsion.jpg" /></span></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>Torsion chez les Gastéropodes</em></span></strong></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>En haut : vues dorsales ;</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>en bas : vues de profil gauche.</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>A : avant la torsion ; B : stade intermédiaire ;</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #0000ff;"><em>C : après la torsion</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>(d'après Boué-Chanton)</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ces modifications sont plus ou moins accentuées et nettes suivant les divers groupes de Gastéropodes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">On peut admettre que les Gastéropodes actuels dérivent d'animaux symétriques, formant le groupe des <em>Isopleures</em> <span style="font-style: normal;">(à flancs égaux), actuellement fossiles comme les</span> <em>Bellerophon.</em> L<span style="font-style: normal;">'anatomie interne de ces animaux est inconnue, mais leur coquille parfaitement symétrique est enroulée dans le plan de symétrie, en spirale</span> <em>(Planspiralia),</em> <span style="font-style: normal;">par opposition aux</span> <em>Turbospiralia,</em> <span style="font-style: normal;">enroulés en hélice. L'anatomie interne des Gastéropodes actuels ou <em>Anisopleures</em> (à côtés inégaux) varie selon la sous-classe :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></p><h1 style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>1° Les Prosobranches</strong></span></span></span></h1><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">caractérisés par la disposition antérieure de la cavité palléale, les branchies étant situées en avant du cœur, d'où leur nom. Leur chaîne nerveuse montre le <em>croisement en X</em> <span style="font-style: normal;">caractéristique, et on les appelle parfois</span> <em>Streptoneures.</em> <span style="font-style: normal;">Ce sont les Gastéropodes les plus primitifs. Les sexes sont séparés. On les oppose aux deux autres sous-classes, réunies parfois sous le nom</span> <em>d'Euthyneures,</em> <span style="font-style: normal;">car leur chaîne nerveuse n'est pas croisée, et dans lesquelles les espèces sont hermaphrodites.</span></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><br /></span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="color: #0000ff;"><em><img id="media-2033544" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/00/01/1639222209.jpg" alt="Prosobranche-morphologie.jpg" /></em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="color: #0000ff;"><em>Organisation schématique d'un Prosobranche mâle</em></span></strong></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>On note la torsion de la masse viscérale et le croisement de la chaîne nerveuse ventrale</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>(d'après Boué-Chanton)</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></div><h1><span style="color: #0000ff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>2° Les Opisthobranches</strong></span></span></span></h1><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: small;"><br /></span></strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><img id="media-2033555" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://baladesnaturalistes.hautetfort.com/media/02/00/1012841192.jpg" alt="Opisthobranche.jpg" /></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong>Organisation schématique d'un Opisthobranche</strong></em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #0000ff;"><em>(d'après Boué-Chanton)</em></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ces Gastéropodes tous marins n'ont qu'<strong>une oreillette</strong>, en arrière du <strong>ventricule</strong>, et qu'<strong>une branchie</strong>, située en arrière du cœur, d'où leur nom. La cavité palléale, largement ouverte, est située sur le côté droit et en arrière. La masse viscérale et la coquille sont souvent très réduites, et l'apparence extérieure est souvent à peu près symétrique. Mais l'absence d'un rein, d'une oreillette et d'une branchie, montre que les Opisthobranches dérivent de formes ayant subi l'enroulement et la torsion, comme les Prosobranches ; à partir de cette disposition primitive, ils ont subi un phénomène secondaire de détorsion, dans le sens des aiguilles d'une montre, qui a ramené la cavité palléale en arrière du corps, la branchie en arrière du cœur et l'oreillette en arrière du ventricule : la chaîne nerveuse n'est plus croisée. On peut suivre cette évolution secondaire sur une série de formes, et en particulier au niveau de la chaîne nerveuse qui présente toujours une dissymétrie.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: xx-small;"><br /></span></span></span></p><h1 style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>3° Les Pulmonés</strong></span></span></span></h1><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ces Gastéropodes ont perdu leurs branchies et leur cavité palléale est transformée en <strong>un poumon</strong> <em>:</em> <span style="font-style: normal;">formes d'eau douce ou terrestres, ils respirent l'air en nature. C'est dans cette sous-classe que l'on rencontre nos escargots.<br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les Pulmonés ont subi la torsion, car la cavité palléale est placée en avant ; mais leur système nerveux est concentré dans la tête <em>(</em><strong>processus de céphalisation</strong><em>),</em> <span style="font-style: normal;">et la chaîne nerveuse ventrale presque inexistante a échappé à la torsion. Il n'y a qu'un rein et qu'une oreillette placée en avan
Rachel, Abdel, Olivier : l'équipe du GSIhttp://legaisavoirinteractif.hautetfort.com/about.htmlUne exposition de cadavres pour découvrir son corpstag:legaisavoirinteractif.hautetfort.com,2008-06-02:16367502008-06-02T10:17:00+02:002008-06-02T10:17:00+02:00 Du 28 mai au 3 août 2008, se tient à la Sucrière à Lyon,...
<p><img name="media-1038754" src="http://legaisavoirinteractif.hautetfort.com/media/01/02/49804067.gif" alt="927358574.gif" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1038754" /> </p> <p><em>Du 28 mai au 3 août 2008, se tient à la Sucrière à Lyon, une exposition sur l'anatomie pas tout à fait comme les autres. Une exposition qui soulève la polémique et qui a déjà été refusée par le Parc d'Exposition de la Villette à Paris. Pour nous faire découvrir notre corps, cette exposition prend le parti de nous montrer de vrais corps, des cadavres sans peau plutôt que des reconstitutions ce qui suscite la controverse.</em></p> <p>La Sucrière présente <strong>OUR BODY / A CORPS OUVERT</strong> comme "une exposition fascinante, à la fois artistique et éducative qui montre de véritables corps et organes humains. Destinée à tous, cette exposition va littéralement « sous la peau », et révèle les mystères de l’anatomie de l’homme".</p> <p> <strong><u>Une exposition unique qui fait le tour du monde</u></strong></p> <p>Our Body est une exposition qui a accueillie déjà près de 30 millions de visiteurs à travers le monde et qui a déjà posé ses valises notamment à New York, Barcelone, Londres et Madrid. Suite à son succès, il est par ailleurs prévu de présenter cette exposition de façon pérenne dans 3 musées : New York, Hong Kong et un musée européen.</p> <p>Our Body met en scène à travers 6 salles, une vingtaine de corps et près de 150 organes polymérisés pour permettre "une vulgarisation intelligente qui va établir des ponts entre la médecine et le public" d'après Pascal Bernardin, l'organisateur de l'exposition.</p> <p>Pour rendre cette exposition possible, les différents corps ont été conservés grâce au procédé d'imprégnation polymérique qui consiste au cours d'une longue opération de 1500 heures, a enlever toutes les liquides et les graisses du cadavre pour les remplacer par de la silicone. Une méthode unique pour nous permettre d'approcher au plus près la réalité de notre corps, réalité qui ne peut pas aujourd'hui être matérialisée de façon aussi précise avec nos moyens techniques d'après le professeur d'anatomie Olivier Gagey à Paris.</p> <p>Envie de se faire une première idée ? Voici une vidéo qui présente ce qu'on peut voir au cours de cette exposition par le monde et à Lyon</p> <p><object classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,29,0" width="425" height="283"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/enMU8ZUgf2o&hl=fr" /> <param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="wmode" value="" /> <embed src="http://www.youtube.com/v/enMU8ZUgf2o&hl=fr" wmode="" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="283" /></object> <object classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,29,0" width="332" height="287"><param name="movie" value="http://www.lyoncapitale.fr/playerW.swf?movie=body.flv" /> <param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="wmode" value="" /> <embed src="http://www.lyoncapitale.fr/playerW.swf?movie=body.flv" wmode="" quality="high" menu="false" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" type="application/x-shockwave-flash" width="332" height="287" /></object></p> <p> <strong><u>Quelle est la polémique ?</u></strong></p> <p>Si pour certains cette exposition est simplement morbide alors que pour d'autres, elle a un fort intérêt pédagogique, la polémique est apparue aux Etats-Unis et porte plutôt sur l'origine des corps.</p> <p>Certains pensent qu'il pourrait s'agir des corps de prisonniers chinois. A cette accusation, le professeur Yu a répondu que tout avait été fait en conformité avec la loi chinoise. Ces corps sont ceux de personnes qui en ont fait dons à la science. Ils savaient que leurs cadavres pourraient être exposés. Rien n'a donc été caché. De plus, les consultants interrogés comme le professeur américain Walter Hofman ont indiqué, qu'ils n'avaient pas vu de traces de tortures sur les corps.</p> <p>La controverse porterait donc plus sur la façon de voir cette exposition. De son côté, le Comité National d'Éthique (CCNE) crée en 1993 par François Mitterrand, a émis une opinion défavorable sur cette exposition. De même, les avis sont partagés entre les enseignants et dans le monde médical. Certains y voit un voyeurisme malsain, une exposition barbare, d'autres peu d'intérêts pédagogiques ou une véritable avancé en termes de vulgarisation de la médecine.</p> <p>Dans tous les cas, cette exposition est sans conteste une nouvelle façon d'apprendre l'anatomie !</p> <p><strong><u>Les détails pratiques</u></strong></p> <p> Exposition du <span class="dateDebut">28/05/2008</span> au <span class="dateFin">03/08/2008</span>.</p> <p><a href="http://www.francebillet.com/place-spectacle/fichesalle/LYON-02-LA-SUCRIERE-SUCRI.htm">LA SUCRIERE, 47-49, QUAI RAMBAUD, 69002 LYON 02</a></p> <p>Ouvert tous les jours, sauf lundi, de 12h à 20h, à partir de 10h les samedi et dimanche et nocturne jusqu'à 22h le vendredi.</p> <p>Billets disponibles sur place, sur le site de la Fnac,...</p> <p><strong>Laissez nous vous commentaires et dites nous si "Vous ne regarderez plus jamais votre corps comme avant".</strong></p> <p> </p>