Last posts on anas2024-03-29T02:40:19+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/anas/atom.xmlLe déclinologuehttp://dernieregerbe.hautetfort.com/about.htmlHUMORISTES : CHOIX DE CITATIONStag:dernieregerbe.hautetfort.com,2017-04-20:59353392017-04-20T12:34:00+02:002017-04-20T12:34:00+02:00 J’ouvre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> J’ouvre une page d’ « humoristes », afin de rassembler quelques auteurs qui entrent mal dans les catégories de romanciers, de dramaturges ou de penseurs, mais qui sont célèbres pour leurs traits d’esprit. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas tenir aussi des propos sérieux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> Les principaux contributeurs : <a href="#allais">Alphonse ALLAIS</a> (9) ; <a href="#allen">Woody ALLEN</a> (17) ; <a href="#audouard">Yvan AUDOUARD</a> (6) ; <a href="#bernard">Tristan BERNARD</a> (5) ; <a href="#cavanna">François CAVANNA</a> (29) ; <a href="#commerson">COMMERSON</a> (0) ; <a href="#dac">Pierre DAC</a> (6) ; <a href="#daninos">Pierre DANINOS</a> (5) ; <a href="#dard">Frédéric DARD</a> ; <a href="#desproges">Pierre DESPROGES</a> (44) ; <a href="#devos">Raymond DEVOS</a> (3) ; <a href="#jeanson">Henri JEANSON</a> (2) ; <a href="#monnier">Henri MONNIER</a> (4) ; <a href="#perret">Pierre PERRET</a> (10) ; <a href="#satie">Érik SATIE</a> (2) ; <a href="#scholl">Aurélien SCHOLL</a> (42) ; <a href="#yanne">Jean YANNE</a> (8).</span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"><strong><a name="monnier"></a>HENRI MONNIER (1799-1877)</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"><img id="media-5609779" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/00/00/1410037338.jpg" alt="henri monnier,joseph prudhomme,citations" />. Qu'est-ce que la bourgeoisie en ce moment ? Tout. Que doit-elle être ? Je l'ignore. (Henri Monnier, <em>Mémoires de Monsieur Joseph Prudhomme</em>, tome I, chap. I, Librairie nouvelle, 1857, p. 2).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Prudhomme : « Oui, les hommes sont des hommes. De plus, je l’ai toujours dit : les hommes sont égaux. Il n'y a de véritable distinction que la différence qui peut exister entre eux. » (Gustave Vaez et Henri Monnier, <em>Grandeur et décadence de M. Joseph Prudhomme</em>, II, 10, Michel Lévy frères, 1852, p. 44).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Prudhomme : « Messieurs ! ce sabre… est le plus beau jour de ma vie. Je rentre dans la capitale, et si vous me rappelez à la tête de votre phalange, messieurs, je jure de soutenir, de défendre nos institutions et au besoin de les combattre. » (Gustave Vaez et Henri Monnier, <em>Grandeur et décadence de M. Joseph Prudhomme</em>, II, 13, Michel Lévy frères, 1852, p. 52).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. « Ah ! l’ambition, que de malheurs elle cause ! Elle a perdu Napoléon Ier, mon cher. S’il était resté lieutenant d’artillerie, il serait encore sur le trône. » (Henri Monnier, propos oral à Gavarni, rapporté dans Eugène de Mirecourt, <em>Les Contemporains, deuxième série, 76. Henry Monnier</em>, Gustave Havard, 1857, p. 90). <a href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"><strong><a name="commerson"></a>JEAN-LOUIS-AUGUSTE COMMERSON (1803-1879)</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">[citations en attente de vérification]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"><strong>ALPHONSE KARR (1808-1890)</strong> : [page spéciale en préparation]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"><strong><a name="scholl"></a>AURÉLIEN SCHOLL (1833-1902)</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;"><img id="media-5609781" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/02/01/2319917828.jpg" alt="humour,humoriste,traits d'esprit,bons mots,aurélien scholl" />. Si [le suicide était une lâcheté], l'espèce humaine aurait cessé depuis longtemps de fumer sa planète. On se tue trop peu pour qu'il n'y ait pas courage à se tuer. La lâcheté est de subir le joug, d'attendre les infirmités, d'assister à sa propre putréfaction et de recevoir avec humilité le coup du suprême couteau. (Aurélien Scholl, <em>Lettres à mon domestique</em>, II, Dentu, 1854, p. 8-9).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. La jeunesse s’instruit par intuition. Si l’on ne savait que ce qu’on apprend, on ne saurait rien. (Aurélien Scholl, <em>Lettres à mon domestique</em>, III, Dentu, 1854, p. 11).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Si les hommes mouraient à quarante ans, et les femmes à seize, la vertu ne serait plus un mot. (Aurélien Scholl, <em>Lettres à mon domestique</em>, III, Dentu, 1854, p. 13).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. En toute chose, ne prenez pas pour le démolisseur celui qui pleure au milieu des ruines. (Aurélien Scholl, <em>La Foire aux artistes. Petites comédies parisiennes</em>, introduction, II, Poulet-Malassis et de Broise, 1858, p. IV).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Il est plus facile de crier contre le monde que d'y tenir sa place ; il est plus facile de se proclamer méconnu que de se faire connaître, et beaucoup plus expéditif de mépriser l’opinion que de se la concilier. La grande ressource des enfants paresseux, c’est de bouder. (Aurélien Scholl, <em>La Foire aux artistes. Petites comédies parisiennes</em>, introduction, III, Poulet-Malassis et de Broise, 1858, p. V).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le neveu de Cambronne : « Que peut-on faire en France ? L’homme politique est désigné dans tous les cas à l’exécration publique. S’il sert un gouvernement, on dit qu’il est vendu ; s’il l’attaque, on dit qu’il est à vendre. » (Aurélien Scholl, <em>Les Cris de paon</em>, I, Achille Faure, 1866, p. 5).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Jamais […] les femmes ne se sont tant inquiétées des étoffes que depuis qu'elles ne s'habillent plus. / Elles se couvrent de transparences – et tout juste au degré qu'il faut pour ne pas être mises à la porte d'un salon ou arrêtées dans la rue. / Elles ne connaissent que la musique qui fait danser, que la poésie qui accompagne les bonbons et que la peinture qui embellit les visages. (Aurélien Scholl, <em>Les Cris de paon</em>, I, Achille Faure, 1866, p. 16).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Mèneraide : « Renan aurait dû choisir un autre sujet. Je ne comprends pas qu’on s’occupe tant de ce Jésus-Christ, qui, après tout, n’était qu’un juif ! » (Aurélien Scholl, <em>Fruits défendus</em>, III, 7, Victor-Havard, 1885, p. 208).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Un vieux renard : « Les mauvaises affaires sont les bonnes. Plus l’eau est trouble, meilleure est la pêche. » (Aurélien Scholl, <em>Fruits défendus</em>, III, 8, Victor-Havard, 1885, p. 211).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Depuis que les portiers s’intitulent concierges, les agents d’affaires se désignent sous le nom de jurisconsultes. Toute la vie est là, savoir se donner un nom convenable. Si vous êtes domestique, appelez-vous intendant. Si vous êtes coiffeur, coiffez-vous du nom d'artiste. (Aurélien Scholl, <em>Fruits défendus</em>, III, 8, Victor-Havard, 1885, p. 213).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Lassé de tout ce qu’on achète dans les prix de cinq-cents à dix-milles francs, […] le comte B… résolut de faire une fin. Au suicide par le pistolet il préféra la corde ; à la corde il préféra l'asphyxie, à l’asphyxie il préféra l'opium, à l'opium il préféra le mariage. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard. Les Coulisses</em>, Victor-Havard, 1887, p. 147).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Un livre prêté ne se rend jamais, et celà se conçoit. Il est plus facile de retenir le livre que ce qu’il y a dedans. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard. Les Coulisses</em>, Victor-Havard, 1887, p. 233).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le mystère plaît mieux à la foule que la vérité. L’histoire n’a pas fait oublier la fable. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard. Les Coulisses</em>, Victor-Havard, 1887, p. 234).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Pour réussir – tôt ou tard – avec les femmes, il faut avoir moins d’argent à dépenser que de temps à perdre. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard. Les Coulisses</em>, Victor-Havard, 1887, p. 234).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Apparence : un rideau derrière lequel on peut faire tout ce que l’on veut, mais qu’il est essentiel de tirer. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard. Les Coulisses</em>, Victor-Havard, 1887, p. 307).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Espérance : marchande de vent. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard. Les Coulisses</em>, Victor-Havard, 1887, p. 307).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Homme : un titre qu’on usurpe souvent – comme tant d’autres. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard. Les Coulisses</em>, Victor-Havard, 1887, p. 307).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Ah ! les temps sont durs. Le Septennat a vécu quatre ans et dans ces quatre années nous aurons vu l’âge de fer, l’âge de plomb, l’âge de zinc, l’âge de fer-blanc… Nous voici arrivés à l’âge de caoutchouc, celui où les consciences sont élastiques. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard, La Farce politique</em>, I, xx, Victor-Havard, 1887, p. 133).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Il faut remercier Dieu de nous avoir donné le soleil sans prendre l’avis de personne ; car, s’il eût consulté une assemblée de notables, il y aurait eu cent voix contre quinze pour ne pas avoir de soleil. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard, La Farce politique</em>, II, xviii, Victor-Havard, 1887, p. 288).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. D’où vient-il que les hommes ont appris plutôt à calculer le cours des astres qu’à connaître la meilleure organisation politique ? C’est que les enfants portent toujours le nez au vent et ne voient pas ce qui est à leurs pieds. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard, La Farce politique</em>, III, xiii, Victor-Havard, 1887, p. 386-387).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Sous l’empire de la folie, la raison devient un crime d’État. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard, La Farce politique</em>, III, xiii, Victor-Havard, 1887, p. 387).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Si tu es né valet, tu resteras valet, même sur un trône. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard, La Farce politique</em>, III, xiii, Victor-Havard, 1887, p. 387).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Voulez-vous juger un homme ? Donnez-lui un commandement. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard, La Farce politique</em>, III, xiii, Victor-Havard, 1887, p. 387). <a href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Il y a certaines têtes que la nature semble avoir prédestinées à recevoir des soufflets. Il faut regretter seulement qu’elles ne reçoivent pas tous les jours leur pitance. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard, La Farce politique</em>, III, xiii, Victor-Havard, 1887, p. 388).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Ce qu'il y a de plus heureux pour les historiens, c'est que les morts ne puissent protester. (Aurélien Scholl, <em>L’Esprit du boulevard, La Farce politique</em>, III, xiii, Victor-Havard, 1887, p. 388).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le courtier : « Le bon Dieu lui-même sent bien qu'il ne peut se passer de publicité<span style="font-size: 10pt; font-family: georgia, palatino, serif;"><span style="background: white;">…</span></span> il a les cloches. » (Aurélien Scholl, <em>Paris aux cent coups</em>, XXXIII, Librairie illustrée, 1888, p. 255).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Pendant le siège de Paris, toutes les femmes ont mangé du chien. On pensait que cette nourriture leur inculquerait les principes de fidélité ; pas du tout. Le chien a produit sur elles un tout autre effet : elles ont exigé des colliers. (Aurélien Scholl, <em>Poivre et sel</em>, I, Flammarion, 1901, p. 51-52). <img id="media-5638350" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/02/01/829424848.jpg" alt="humour,humoriste,traits d'esprit,bons mots,aurélien scholl,poivre et sel" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Si le foie, la rate et la vessie étaient, chez la femme, des parties extérieures et palpables, comme la main, le visage et la gorge, on verrait des hommes amoureux d'un joli foie ou d'une gracieuse vessie. Un amant abandonné s'écrierait avec désespoir : « Sa rate ne viendra plus illuminer ma solitude ! » (Aurélien Scholl, <em>Poivre et sel</em>, II, Flammarion, 1901, p. 285).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Une époque viendra où la plupart des hommes seront indifférents en matière de politique, comme ils le sont déjà en matière de religion. (Aurélien Scholl, <em>Poivre et sel</em>, II, Flammarion, 1901, p. 285).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. L'éternité ? – Qu'en ferions-nous ? (Aurélien Scholl, <em>Poivre et sel</em>, II, Flammarion, 1901, p. 285).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Depuis quelque temps, toutes les jeunes filles que les hommes ont abusées veulent absolument se marier avec leurs séducteurs. Ce serait une manière de se venger qui en vaudrait bien une autre. (Aurélien Scholl, <em>Poivre et sel</em>, II, Flammarion, 1901, p. 287).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Il y a six-milles ans qu'on console le genre humain de ses misères présentes par la félicité sans borne que lui réserve l'avenir. Mais l'avenir ne vient point, puisqu'on est toujours au présent. Les faiseurs d'utopies et les exploiteurs de religions sont comme le cabaretier qui ne changeait jamais son enseigne : « Ici, on boira gratis demain. » (Aurélien Scholl, <em>Poivre et sel</em>, II, Flammarion, 1901, p. 287).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Chateaubriand a cru réagir contre Voltaire <a href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a> ; il n'a fait que le compléter. Voltaire a détruit les vieilles doctrines ; Chateaubriand leur a rendu les honneurs funèbres. (Aurélien Scholl, <em>Poivre et sel</em>, II, Flammarion, 1901, p. 287).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Les prêtres ont toujours recommandé l'assiduité à la confession. Les plus grands criminels, dès qu'ils se confessent, leur paraissent moins coupables que les libres-penseurs d'une vie austère, mais dédaigneux des vieilles pratiques. Le péché offense Dieu, mais non le clergé – puisqu'il en vit. (Aurélien Scholl, <em>Poivre et sel</em>, II, Flammarion, 1901, p. 288).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. Le plus grand mystère de toute religion, c'est qu'il y ait des gens qui y croient. (Aurélien Scholl, <em>Poivre et sel</em>, II, Flammarion, 1901, p. 288).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif;">. L'homme s'habitue à tout ; il se fait à toute espèce de peine ; son imagination règle sa vie. Chacun prend son plaisir où il le trouve, et l'on peut dire avec autant de vérité : chacun trouve son plaisir où il le cherche. (Aurélien Scholl, <em>Poivre et sel</em>, II, Flammarion, 1901, p. 288).</span></p><p style="text-align: justif