Last posts on aln2024-03-28T13:58:09+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/aln/atom.xml.http://pdf31.hautetfort.com/about.html9 mars 1962 : nos soldats sacrifiés pour accélérer les « Accords d’Evian »…tag:pdf31.hautetfort.com,2018-03-09:60328752018-03-09T12:46:00+01:002018-03-09T12:46:00+01:00 Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2018 Le sacrifice programmé...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2018</p><div class="container"><div class="row"><div class="col-sm-7"><div class="post"><div class="entry"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://ripostelaique.com/wp-content/uploads/2016/11/JaccusedeGaulle.jpg"><img class="aligncenter size-full wp-image-215830" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://ripostelaique.com/wp-content/uploads/2016/11/JaccusedeGaulle.jpg" alt="" width="241" height="206" data-attachment-id="215830" data-permalink="https://ripostelaique.com/bien-sur-que-jaccuse-de-gaulle-et-jai-des-arguments.html/jaccusedegaulle" data-orig-file="//static.ripostelaique.com/wp-content/uploads/2016/11/JaccusedeGaulle.jpg" data-orig-size="241,206" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"Cyrano","camera":"","caption":"","created_timestamp":"1479229039","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="jaccusedegaulle" data-image-description="" data-medium-file="//static.ripostelaique.com/wp-content/uploads/2016/11/JaccusedeGaulle.jpg" data-large-file="//static.ripostelaique.com/wp-content/uploads/2016/11/JaccusedeGaulle.jpg" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Le sacrifice programmé d’une unité de jeunes appelés métropolitains.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cet épisode de la guerre d’Algérie a été soigneusement occulté par le gouvernement français et par tous les médias, (mais l’ont-ils su ?).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dix jours avant la signature des « accords d’Evian » l’armée française allait commettre, sur ordre de De Gaulle et de son gouvernement, la plus odieuse forfaiture de son histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voici comment le chef de l’État français avait décidé de refaire un nouveau Dien Bien Phu, en laissant massacrer une unité d’infanterie, composée essentiellement de jeunes appelés du contingent, basée non loin de Souk-Ahras, dans l’Est algérien, face au village tunisien de Sakhiet-Sidi-Youssef.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>(Rien à voir bien entendu avec le fameux bombardement de ce même village le 2 février 1958 qui mobilisa toute la presse internationale et attira l’opprobre de nombreux pays contre la France)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Depuis le lever du jour de ce 9 mars 1962, une pluie d’obus tirés par l’artillerie lourde de l’ALN, installée en Tunisie, pleut avec une intensité sans précédent sur cette unité composée de jeunes recrues, des appelés pour la plupart.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le commandant de l’unité n’a pas les moyens matériels de riposter car ses hommes ne sont équipés que d’armes légères.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>En effet, sur ordre du gouvernement on lui a retiré quelques jours plus tôt son artillerie lourde plus un régiment de la Légion étrangère et une demi-brigade de blindés.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ordre bien singulier puisque les services secrets avaient signalé une concentration inhabituelle de forces adverses en territoire tunisien, juste en face de ce secteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sans cesse le commandant demande par radio à sa hiérarchie basée à Constantine et à Bône, l’appui de l’aviation pour le dégager.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La situation devient désastreuse à l’aube du 10 mars. Les tirs redoublent de violence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Puis c’est le silence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>– « Je vous en prie, réagissez ! Nous risquons une attaque massive des fellaghas ».</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">De son poste d’observation, le commandant constate, à l’aide de ses jumelles, qu’à moins d’un kilomètre plusieurs brèches ont été ouvertes dans le barrage électrifié qui délimite la frontière entre les deux pays. Sur les collines environnantes des milliers de combattants de l’ALN progressent à découvert dans sa direction.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ils sont à moins de deux kilomètres à vol d’oiseau. Il sait qu’il ne pourra pas résister à une attaque de cette envergure et que tous ses hommes vont se faire massacrer. Il se demande pourquoi on ne lui envoie aucune aide.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce qu’il ignore c’est que l’état-major militaire a reçu l’ordre de ne pas intervenir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour quelles raisons ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Des négociations sont engagées avec les nationalistes algériens et Louis Joxe discute en ce moment même à Evian avec les représentants du GPRA.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour amadouer les dirigeants nationalistes, le gouvernement français a décidé quelques jours plus tôt un <strong>« cessez le feu unilatéral </strong>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ainsi l’ALN (Armée de libération Nationale) peut agir en toute impunité et tenter une opération spectaculaire afin de négocier dans de meilleures conditions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et c’est pour cette raison que De Gaulle va sacrifier sans aucune pitié, sans aucune émotion, quelques centaines de jeunes soldats appelés du contingent dans le seul but de démontrer à la métropole la nécessité urgente de terminer cette guerre quel qu’en soit le prix.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Informé de tout cela, le lieutenant-colonel Lisbonis, commandant la base aérienne 213 de Bône, hésite à intervenir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un an plus tôt, au moment du putsch des généraux, il était resté fidèle à De Gaulle. Mais sa conscience le tenaille et il ne peut concevoir de ne pas se porter au secours de ces soldats français sacrifiés au nom d’une odieuse politique d’abandon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dès le lever du jour, il donne l’ordre aux escadrilles de décoller.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En quelques heures la victoire change de camp. Les pilotes des T-6 arrosent de leurs mitrailleuses les fellaghas, surpris par une attaque aérienne qu’ils n’attendaient pas, et les A-26 franchissent la frontière, les poursuivant et lâchant leurs bombes sur les positions de l’artillerie adverse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les soldats du contingent et la population civile sont sauvés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Quant au lieutenant-colonel Lisbonis, il s’envole pour Paris.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Non pas pour être félicité mais par mesure disciplinaire.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le gouvernement lui reproche d’avoir enfreint les ordres et d’avoir gravement compromis les pourparlers d’Evian, même au prix de la vie de quelques centaines de jeunes soldats français.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le 14 mars 1962, le commandant de la base aérienne de Bône-les-Salines est mis aux arrêts pour avoir riposté aux attaques de l’ALN contre le barrage et sauvé quelques centaines de jeunes soldats et de civils français.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Manuel Gomez</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="https://ripostelaique.com/9-mars-1962-des-centaines-de-soldats-francais-sacrifies-pour-accelerer-les-accords-devian.html">ripostelaique</a></span></p></div></div></div></div></div>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlQuand le FLN massacrait les Algérienstag:pdf31.hautetfort.com,2017-12-04:60052622017-12-04T12:48:00+01:002017-12-04T12:48:00+01:00 Publié par Guy Jovelin le 04 décembre 2017 Emmanuel Macron se rend en...
<p>Publié par Guy Jovelin le 04 décembre 2017</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5732877" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pdf31.hautetfort.com/media/01/00/1034928133.8.jpg" alt="aln,coty,fln,macron,massacre,mélouza" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Emmanuel Macron se rend en Algérie, demain 6 décembre.</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voici le texte d'un appel de son prédécesseur, le président de la république René Coty, à la suite du massacre, perpétré le 28 mai 1957 par l'ALN (bras armé du FLN), de plusieurs centaines d'habitants de Melouza, au sud de la Kabylie.</span></p><p><a class="asset-img-link" href="http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e201b7c939c630970b-pi"><img class="asset asset-image at-xid-6a00d83451619c69e201b7c939c630970b image-full img-responsive" title="3" src="http://lesalonbeige.blogs.com/.a/6a00d83451619c69e201b7c939c630970b-800wi" alt="3" width="510" height="741" border="0" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce texte appelle deux commentaires :</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 10pt;"><strong>en 1957, le président Bouteflika, que va rencontrer Emmanuel Macron, était déjà membre de l'ALN</strong> qui a perpétré ce massacre et essayé de le faire endosser par l'armée française. Il n'y a pas eu de repentance, côté FLN, de ce crime de guerre comparable à celui d'Oradour sur Glane.</span></li><li><span style="font-size: 10pt;">le président Coty était de bonne foi lorsqu'il écrivait : "Je donne l'assurance solennelle que la France, qui veut leur garantir la sécurité et la justice, ne les abandonnera jamais". C'est un autre président de la république, Charles de Gaulle, successeur de René Coty, qui, cinq années plus tard, abandonnera aux couteaux du FLN des dizaines de milliers de musulmans et d'européens d'Algérie.</span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="mailto:micheljanva-lesalonbeige@yahoo.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Michel Janva</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html">lesalonbeige</a></span></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlQui a peur de l'ouverture des archives du FLN et de l'ALN...tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-07-01:27885432010-07-01T00:15:00+02:002010-07-01T00:15:00+02:00 Daniel...
<p> Daniel Lefeuvre revient sur les origines de la fusillade qui devait conduire aux massacres d'Européens, à Oran, le 5 juillet 1962, à propos de la communication présentée par Gilbert Meynier, lors d'une journée sur <em>"Paris et la guerre d'Algérie, Une mémoire partagée",</em> le 19 mai 2009.</p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> Il remarque que <strong><em>"cette hypothèse est présentée avec toutes les précautions nécessaires. Néanmoins, elle semble suffisamment crédible aux yeux d'un historien scrupuleux comme Gilbert Meynier pour qu'il ait souhaité l'annoncer publiquement. Cette version témoigne par ailleurs, et une fois de plus, de l'intérêt qu'aurait l'ouverture des archives de l'ALN et du FLN à tous les historiens. Sauf à ce que certains documents soient dérangeant pour l'histoire algérienne officielle !..."</em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><strong> </strong></em> Tout ceci au moment où Saïd Sadi publie son livre, <em>Amirouche, une vie, deux morts, un testament,</em> dont le message est clair : la pseudo-légitimité du gouvernement algérien <strong>"repose sur une histoire falsifiée..."</strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong> </strong> Face aux rodomontades répétées et à l'arrogance permanente de Bouteflika et compagnie, demander l'ouverture totale des archives est bien l'attitude la plus raisonnable. Mais la clique en question semble plus pressée de ressasser sa pseudo <em>histoire officielle</em> que d'aller franchement aux faits: cela cacherait-il quelque chose ?...</p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><em> <a id="media-2511300" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/500046298.jpg" name="media-2511300">Paris et la guerre d'Algérie028.jpg</a></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><em> <a id="media-2511308" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/421363266.jpg" name="media-2511308">Paris et la guerre d'Algérie030.jpg</a></em></strong></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><em> <a id="media-2511311" href="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/612194290.jpg" name="media-2511311">Paris et la guerre d'Algérie031.jpg</a></em></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>