Last posts on aldrich2024-03-29T07:57:35+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/aldrich/atom.xmlZAhttp://zoomarriere.hautetfort.com/about.htmlSur vos écrans en 1956tag:zoomarriere.hautetfort.com,2013-07-11:51182352013-07-11T20:01:00+02:002013-07-11T20:01:00+02:00 EDITORIAL : Par le Dr. Orlof Il y a deux ans, notre confrère...
<p><strong>EDITORIAL :</strong></p><p>Par le Dr. Orlof<strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4176857" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/00/3984579270.jpg" alt="prisonniere00.jpg" />Il y a deux ans, notre confrère François Truffaut s’en prenait violemment au cinéma français "de qualité", fustigeant avec virulence un système de production sclérosé, le règne des scénaristes tout-puissant et un certain académisme. <br />Force est de constater que son analyse semble toujours d’actualité tant les cinéastes français se complaisent dans les adaptations poussiéreuses de chefs-d’œuvre de la littérature (<em>Gervaise</em> de Clément, <em>Notre-Dame de Paris</em> de Delannoy) ou les reconstitutions historiques pesantes (<em>Marie-Antoinette</em> du même Delannoy ou <em>Si Paris nous était conté</em> de Guitry mais son cas est un peu particulier). Claude Autant-Lara est sans doute le cinéaste autour duquel se cristallisent aujourd’hui tous les débats du moment et notre équipe a accueilli <em>La Traversée de Paris</em> de façon très partagée. Votre serviteur fait partie des détracteurs de ce film qui ne fonctionne que sur une noirceur appuyée et un cynisme tout à fait détestable. <br /><br />Pourtant, les choses semblent timidement évoluer au sein de ce cinéma français. Certains cinéastes singuliers tracent leur chemin et bâtissent une œuvre dont l’ampleur devient évidente de film en film. Nous songeons à Sacha Guitry et son excellent <em>Assassins et voleurs</em>, Jean-Pierre Melville et son beau <em>Bob le flambeur</em> ou encore Robert Bresson et son très épuré <em>Un condamné à mort s’est échappé</em>. <br />C’est peut-être du côté du "documentaire" que viendra un renouveau de notre cinématographie nationale. Même si elle n’a pas réellement convaincu nos rédacteurs, la jeune photographe Agnès Varda signe avec <em>La Pointe courte</em> un film beaucoup trop raide et maladroit pour enthousiasmer mais avec néanmoins un réel talent pour filmer la vie comme elle va. Quant à Alain Resnais, il révolutionne le documentaire avec <em>Nuit et Brouillard</em>, hallucinant témoignage sur les camps de concentration mais également bouleversante méditation sur la mémoire et l’oubli. <br />Enfin, il faut toucher un mot du phénomène Bardot. Même s’il y a peu à dire des navets où elle gaspille son talent (<em>Cette sacrée gamine</em> de Boisrond, <em>En effeuillant la Marguerite</em> de Marc Allégret), elle irradie totalement <em>Et Dieu créa la femme</em> de Roger Vadim. C’est peu dire que le film n’a pas soulevé l’enthousiasme de notre équipe et pourtant, à côté des conventions d’un scénario très faible, il y a une liberté de ton qui tranche nettement avec l’ensemble de la production française et qui laisse présager, là encore, des jours meilleurs. <br /><br />Une fois de plus, c’est du côté de l’Amérique qu’est venu le salut du cinéphile puisque parmi les dix films préférés de <em>Zoom arrière</em>, sept sont américains. Alfred Hitchcock, grand vainqueur l’an passé, a un peu déçu (à tort, à mon sens) avec <em>L’Homme qui en savait trop</em>. Son déjà ancien <em>Lifeboat</em> obtient quelques suffrages tandis que <em>La Main au collet</em> est jugé, globalement, comme un divertissement agréable mais mineur. <br />En revanche, Orson Welles (<em>Dossier secret</em>, également appelé <em>Mr Arkadin</em>) et Fritz Lang (<em>La Cinquième victime</em>) ont à nouveau prouvé qu’ils faisaient partie des cinéastes majeurs de notre temps et nous ont transportés. <br />Sans susciter l’unanimité comme autrefois, Stanley Donen (<em>Beau fixe sur New-York</em>) et Vincente Minnelli (<em>Brigadoon</em>) confirment néanmoins qu’ils sont encore les maîtres incontestés de la comédie musicale. <br /><br />Mais ce sont surtout deux indiscutables chefs-d’œuvre qui se sont taillé la part du lion alors qu’ils sont diamétralement opposés. Avec <em>La Prisonnière du désert</em>, Ford signe un film de la maturité et prouve aux derniers sceptiques qu’il n’est pas qu’un honnête artisan confectionnant des westerns à la chaîne mais un grand artiste capable de donner une profondeur et une ambiguïté inouïes à des schémas narratifs "classiques". <br />A l’opposé, le grand comédien Charles Laughton réalise son premier long-métrage et nous offre un film venu de nulle part, qui ne ressemble à rien de ce que l’on peut voir habituellement sur nos écrans. A la fois retour aux sources du cinéma muet (Griffith avec la présence de Lilian Gish, l’expressionnisme de Murnau pour l’admirable utilisation de la lumière et des contrastes) et film d’une totale modernité ; l’œuvre semble se situer aux confins de deux époques, à la fois apogée d’un certain classicisme et signe annonciateur d’un nouveau cinéma poétique et personnel…</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><strong>LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :</strong></p><p>Une liste de 123 longs métrages (sur les 470 sortis en salles) et 3 courts, avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.</p><table border="0" frame="VOID" rules="NONE" cellspacing="0"><colgroup><col width="295" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /></colgroup><tbody><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" width="295" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Buster</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Christophe</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Dr.Orlof</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Edouard</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">FredMJG</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jean-Luc</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jocelyn</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Ludovic</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Rémi</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Vincent</span></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">La Prisonnière du désert (Ford)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://drorlof.over-blog.com/article-perennite-du-mythe-112707037.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/ford/prisonnieredudesert.htm">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://inisfree.hautetfort.com/archive/2008/11/14/moments.html">****</a></span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">La Nuit du chasseur (Laughton)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/laughton/nuitduchasseur.htm">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://eightdayzaweek.blogspot.fr/2011/04/la-nuit-du-chasseur.html?q=nuit+chasseur">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">La Cinquième Victime (Lang)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Dossier secret / Mr Arkadin (Welles)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/welles/dossiersecretmonsieurarkadin.htm">**</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Un condamné à mort s'est échappé (Bresson)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">**</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://drorlof.over-blog.com/article-6728923.html">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/bresson/uncondamneamortsestechappe.htm">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Deux Rouquines dans la bagarre (Dwan)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://films.nonutc.fr/2008/01/05/deux-rouquines-dans-la-bagarre-slightly-scarlett-allan-dwan-1956/">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="bo
ZAhttp://zoomarriere.hautetfort.com/about.htmlSur vos écrans en 1955tag:zoomarriere.hautetfort.com,2013-06-11:50923012013-06-11T21:54:00+02:002013-06-11T21:54:00+02:00 EDITORIAL : Par Edouard S. Quelle année, mes amis ! Une grosse...
<p><strong>EDITORIAL :</strong></p><p>Par Edouard S.<strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4136392" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/00/02/1486726085.jpg" alt="1955,hitchcock,aldrich,kurosawa,ray,ophuls,mann,mankiewicz,renoir,fellini,sirk" />Quelle année, mes amis ! Une grosse vingtaine de films de la plus haute tenue nous aura donc été proposée en France en 1955. Et encore, derrière ce groupe dense, chacun aura trouvé le moyen d'en retenir plusieurs autres de valeur. Difficile, dès lors, de désigner "l'homme de l'année". Essayons tout de même.<br />Alfred Hitchcock ? <em>Fenêtre sur cour</em> arrive en effet en tête pour notre équipe. Ce thriller à la fois angoissant, onirique et comique peut être vu comme le sommet (provisoire ?) de l'œuvre du "maître du suspense". Surtout, il se prête à merveille, par l'ingéniosité d'un dispositif renvoyant chaque spectateur à son voyeurisme "naturel", à de multiples analyses tout en se présentant comme un grand film populaire. De plus, nous avons également pu voir (généralement "à plat", alors qu'il fut tourné en relief) <em>Le Crime était presque parfait</em>, œuvre précédente d'Hitchcock, moins riche de prolongements mais tout à fait remarquable.<br />Anthony Mann ? <em>Je suis un aventurier</em> et <em>L'Homme de la plaine</em> sont les deux derniers volets d'un impressionnant cycle de cinq westerns mettant en vedette (comme <em>Fenêtre sur cour</em>) James Stewart. A noter que le duo produisit également un film de propagande militaire, <em>Strategic Air Command</em>, que l'un d'entre nous recommande tout de même ci-dessous.<br />Federico Fellini ? <em>La Strada</em>, où l'on admire la brute Anthony Quinn et la chaplinienne Giulietta Massina, a fait l'événement, un an après la découverte des attachants <em>Vitelloni</em>. <em>Courrier du cœur</em> (ou <em>Le Sheik blanc</em>), premier effort de réalisation en solitaire de l'ex-scénariste de Rossellini, est aussi apparu sur nos écrans. Aucun doute, il faudra dorénavant compter avec cet Italien-là (un de plus).<br />Akira Kurosawa ? En 1952, <em>Rashomon</em> avait surpris son monde et ouvert la brèche dans laquelle le cinéma japonais put enfin s'infiltrer pour atteindre nos écrans. Cette année, vinrent à nous ces <em>Sept samouraïs</em>, époustouflant western d'extrême-orient (les débats sur le rapport de Kurosawa à l'occident ne font apparemment que commencer).<br />Max Ophuls ? Il a arraché Martine Carol à la routine des <em>Caroline Chérie</em> pour <em>Lola Montès</em>, film monstrueux, déroutant, flamboyant et boudé par un public qui lui a préféré les formules usées de Fernandel, de Sacha Guitry ou de René Clair (<em>Les Grandes Manœuvres</em> comptent cependant un défenseur parmi nous).<br />Henri-Georges Clouzot ? <em>Les Diaboliques</em>, le film-dont-il-ne-faut-surtout-pas-dévoiler-la-fin, n'a pas fait l'unanimité chez nous (admirable mécanique ou piège à spectateurs ?), même si une majorité le soutient avec enthousiasme.<br />D'autres encore pourraient-être choisis : Nicholas Ray a poursuivi son œuvre singulière avec un <em>Johnny Guitare</em> baroque, Jean Renoir, avec <em>French Cancan</em> (et Gabin), a réussi son retour en France alors que cela n'était pas forcément gagné, Joseph Mankiewicz a de nouveau tutoyé des hauteurs, cette fois celles du mythe Ava Gardner, avec <em>La Comtesse aux pieds nus</em>... Certains de mes camarades ajouteraient sans doute le nom d'Alan Dwan, pour les trois films qui furent distribués cette année.<br />Et si nous distinguions un critique ? François Truffaut, dans les<em> Cahiers du Cinéma</em>, quelques mois après avoir mis le bazar dans le milieu du cinéma français de la "qualité" (lire notre éditorial de l'année <a href="http://zoomarriere.hautetfort.com/archive/2013/05/03/sur-vos-ecrans-en-1954.html">1954</a>), a inventé un concept certainement promis à une belle postérité. Le voici baptisé dans les dernières lignes de sa critique d'<em>Ali Baba</em> de Jacques Becker (que nous ne vous recommandions pas l'année dernière) : "<em>En dépit de son scénario trituré par dix ou douze personnes, dix ou douze personnes de trop excepté Becker, </em>Ali Baba<em> est le film d'un </em>auteur<em>, un auteur parvenu à une maîtrise exceptionnelle, un </em>auteur de films<em>. Ainsi la réussite technique d'</em>Ali Baba<em> confirme le bien-fondé de notre politique, la </em>Politique des Auteurs<em>.</em>"<br />Mais non. L'année 1955, ce fut l'année Robert Aldrich ! L'homme, encore trentenaire, a déboulé sur nos écrans sans que personne ne l'ait vu venir. En moins de douze mois, furent présentées cinq de ses six réalisations : <em>Alerte à Singapour</em>, à ce que l'on en dit, un film d'aventures exotiques déjà original ; <em>Bronco Apache</em>, un solide western pro-indien ; <em>Vera Cruz</em>, une odyssée mexicaine grincante et stimulante ; <em>Le Grand Couteau</em>, un tableau acide des mœurs hollywoodiennes ; <em>En quatrième vitesse</em>, un hallucinant joyau du film noir. Voulez-vous une preuve de l'importance de cette découverte ? Autour d'Aldrich, même les <em>Cahiers du Cinéma</em> et <em>Positif</em> se retrouvent ! (François Truffaut dans les <em>Cahiers</em> : "<em>Robert Aldrich, qui cumule quelques-unes des qualités de Renoir, d'Hitchcock et d'Orson Welles et toutes celles de... Robert Aldrich, est un "</em>metteur en scène<em> Cahiers du Cinéma". Cela signifie qu'il sera loué le plus souvent possible, défendu chaque fois qu'il sera nécessaire et </em>entretenu<em> à la première occasion.</em>" Roger Tailleur dans <em>Positif</em> : "<em>En six mois à Paris, avec quatre films, un metteur en scène surgit du néant. Totalement inconnu au début de l'année encore, il s'inscrit aujourd'hui parmi les meilleurs, ceux dont on peut tout espérer. Dès avant l'automne 1955, son plus récent film subit les honneurs d'un Festival, où il fut primé. Une telle naissance-ascension-consécration appelle très fort le qualificatif d'unique, surtout, comme c'est le cas, quand sa parfaite légitimité en est garantie par des qualités indiscutables et peu communes.</em>")<br /><br /></p><p><strong>LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :</strong></p><p>Une liste de 120 longs métrages (sur les 466 sortis en salles) et 2 courts, avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.</p><table border="0" frame="VOID" rules="NONE" cellspacing="0"><colgroup><col width="245" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /><col width="71" /></colgroup><tbody><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" width="245" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Buster</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Christophe</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Dr.Orlof</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Edouard</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">FredMJG</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jean-Luc</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jocelyn</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Ludovic</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Rémi</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="71"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Vincent</span></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Fenêtre sur cour (Hitchcock)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">**</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/hitchcock/fenetresurcour.htm">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">En quatrième vitesse (Aldrich)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2008/04/20/en-quatrieme-vitesse.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">**</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Les Sept Samouraïs (Kurosawa)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/kurosawa/septsamourais.htm">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Johnny Guitare (Ray)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://drorlof.over-blog.com/article-18667248.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/ray/johnnyguitare.htm">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://eightdayzaweek.blogspot.com/2012/12/emma-vs-vienna-johnny-guitare-1954.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" valign="MIDDLE" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Lola Montès (Ophuls)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://films.nonutc.fr/2009/09/30/lola-montes-max-ophuls-1955/">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/ophuls/lolamontes.htm">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: medium;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LE
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlLe grand couteautag:nightswimming.hautetfort.com,2009-07-10:22672142009-07-10T19:16:00+02:002009-07-10T19:16:00+02:00 (Robert Aldrich / Etats-Unis / 1955) ■■■□ Cinéaste de l'excès et du...
<p style="text-align: justify;">(Robert Aldrich / Etats-Unis / 1955)</p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">■■■□</span></p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/00/1302599989.jpg" id="media-1869930" alt="Big knife 10.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Cinéaste de l'excès et du grotesque, Robert Aldrich, quels que soient les sujets auxquels il s'attela au cours de sa longue carrière, n'avait pas pour habitude de faire dans la demie-mesure. En filmant en 1955 <b><i>Le grand couteau</i></b> (<i>The big knife</i>), basé sur l'adaptation que fit James Poe d'une pièce de Clifford Odets, il s'attaque au mirage hollywoodien, alors toujours entraîné dans les remous du Maccarthysme. Le regard qu'Aldrich porte sur le monde du cinéma est particulièrement acide. Les rapports entre les gens du spectacle semblent n'obéir qu'à des régles d'allégeance et de services rendus aux plus puissants en échange d'une protection financière. Cette micro-société a tout d'une structure à caractère mafieux. La mise en scène se charge de valider ce parallèle. Le premier face-à-face entre l'acteur réticent Charles Castle et son producteur Stanley Hoff se pare de tous les atours du polar et l'élément scénaristique déclencheur de la crise finale achève de déplacer le récit à la lisière du genre criminel.</p> <p style="text-align: justify;">Le héros du <i>Grand couteau</i>, la star Charles Castle, est un acteur encore très populaire mais fatigué de ne se voir confier que des rôles sans consistance dans des productions purement commerciales, lui qui rêvait quelques années plus tôt d'ébranler le système en accompagnant de nouveaux artistes tels Huston, Wilder, Kazan, Mankiewicz (cités nommément). L'homme droit et idéaliste, au grand désespoir de sa femme, est devenu un professionnel docile, prêt à prolonger un contrat d'exclusivité avec son monstrueux producteur qui finirait de l'enterrer artistiquement. A force de compromissions, Charles Castle a franchi un à un les différents cercles de l'enfer et le récit consistera à laisser venir tous les démons à sa porte. Il doit ainsi se confronter successivement à la mégère journaliste, à son producteur, à l'homme d'affaire sans scrupules de ce dernier, à la femme aguicheuse de son agent, à la starlette risquant la réputation du studio. Tous le tentent une dernière fois, éprouvant le peu de moralité qui lui reste. Castle, portant bien son nom, est absolument cerné de toutes parts dans sa villa, ces diables ayant la faculté de débouler à n'importe quel moment et de n'importe où (de l'entrée principale, où personne ne s'annonce jamais, de l'escalier tombant de l'étage, de la baie vitrée donnant sur le jardin).</p> <p style="text-align: justify;">Jack Palance campe ce personnage piégé tel un félin blessé, capable de bondir brusquement vers ses agresseurs (la caméra d'Aldrich s'élevant alors, afin de faire apprécier l'explosivité de la réplique). Tendu, nerveux, il saisit le moindre objet à sa portée, à la recherche d'un apaisement impossible. Ses proches se chargent parfois de le contenir : son entraîneur personnel ne cesse de le toucher, comme l'on caresse un animal (moments extrêmement physiques, chargés d'ambiguïté mais aussi faisant resentir une certaine infantilisation). Constamment à fleur de peau, Palance n'a aucun mal à jouer, avec la même justesse et la même intensité, la sobriété et l'ivresse.</p> <p style="text-align: justify;">Instables, les personnages du <i>Grand couteau</i> semblent toutefois taillés d'un seul bloc, représentant certaines catégories de caractères, et il s'agit moins d'observer leur évolution que leur effritement. La conduite du récit, qui garde effrontément sa structure (et son cadre) théâtrale, se fait en proposant une série de choix, parfois jusqu'au manichéisme. Cependant, un réel approfondissement naît de cette succession de nouveaux dilemmes qui donnent parfois l'impression d'oblitérer les précédents : signer un contrat ou pas, tromper sa femme ou pas, résister ou pas, accepter un arrangement ou pas, être honnête avec soi ou pas. Ce surplus dramatique, Aldrich l'accompagne à sa façon, très directe et très expressive visuellement. L'exacerbation des affects par la mise en scène fait penser plus d'une fois au cinéma d'Elia Kazan. Deux autres caractéristiques poussent également à la comparaison : l'origine théâtrale de l'argument et le jeu des acteurs. Celui de Rod Steiger semble mimer celui de Brando. Dans la peau du producteur Hoff, peroxydé, affublé d'une oreillette et de lunettes noires, il va et vient entre l'émotion brute et un au-delà du cabotinage, tout cela s'accordant finalement assez bien avec le style d'Aldrich (et pouvant toujours se justifier dans ce monde en perpétuelle représentation qu'est Hollywood).</p> <p style="text-align: justify;">La violence s'accompagne donc d'une volonté satirique certaine, dont la musique prend une bonne part. La partition de Frank De Vol se fait commentaire musical plutôt qu'illustration. Le thème lié aux apparitions de Stanley Hoff est militaire et une conversation très tendue peut se trouver finalement désamorcée par une boutade accompagnée de quelques notes guillerettes. La brièveté de ces instants musicaux, soulignant quelques moments forts, laisse peu de doute sur le second degré visé. L'ultime envolée elle-même semble jouer un double-jeu, celui de l'émotion devant les larmes versées et celui du détachement face à ces personnages abandonnés dans leur souricière.</p> <p style="text-align: justify;">On peut assurément préférer d'autres Aldrich à celui-ci, coincé qu'il est entre le ravageur <i>En quatrième vitesse</i> et le puissant <i>Attaque !</i> (où l'on retrouvera cet hallucinant Jack Palance). Son rythme est plus lent, les dialogues y sont abondants. S'y affirme toutefois l'assurance et la vigueur d'un style peu enclin aux bonnes manières.</p> <p style="text-align: justify;">(Chronique dvd pour <a href="http://www.arkepix.com/kinok/index.html">Kinok</a>)</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlEl Perdidotag:nightswimming.hautetfort.com,2008-05-21:16248732008-05-21T21:36:00+02:002008-05-21T21:36:00+02:00 (Robert Aldrich / Etats-Unis / 1961) ■■■□ Un bon Aldrich,...
<p align="justify">(Robert Aldrich / Etats-Unis / 1961)</p> <p align="justify"><font size="4">■■■□</font></p> <p align="justify"><img name="media-1028210" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/01/01/1332175861.jpg" alt="1207096873.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1028210" />Un bon Aldrich, auquel le scénario de Dalton Trumbo donne un air de tragédie classique. Bren O'Malley (Kirk Douglas) arrive dans le ranch mexicain de son ancienne maîtresse Belle Breckenridge (Dorothy Malone), mariée à un éleveur qui a déjà un pied dans la tombe (Joseph Cotten). O'Malley est poursuivi depuis la frontière par Stribling (Rock Hudson) qui veut le livrer à la justice pour le meurtre de son beau-frère et la mort indirecte de sa soeur. Ils se retrouvent et, suite à leur embauche par Breckenridge pour convoyer, tous ensemble, ses 1000 têtes de bétail jusqu'au Texas, ils passent un accord : une fois passés en Amérique, ils régleront leurs comptes. Aux dangers extérieurs attendus (bandits, indiens...) pendant le périple, s'ajoute la complication des relations dans le petit groupe qui inclut Belle et sa fille Melissa (Carol Lynley), autour desquelles tournent les deux hommes. Leur estime mutuelle naissante n'empêchera pas l'affrontement final au coucher du soleil.</p> <p align="justify">On le voit, <em><strong>El Perdido</strong></em> (<em>The last sunset</em>) met tout de suite en place des enjeux dramatiques très forts, portés par des personnages au lourd passé (enjeux auxquels viendra s'ajouter un autre dilemme sur la fin, dont je ne dirai rien sinon qu'il pousse O'Malley dans une voie sans issue). Pour certains spectateurs, l'accumulation peut gêner et faire prendre à quelques ingrédients la couleur du cliché (comme l'a ressenti ma voisine de canapé). Mais c'est qu'en ces temps-là, ma bonne dame, la vie était rude, les expressions directes et les passions exacerbées. La réussite du film tient essentiellement dans la capacité qu'a Aldrich d'inscrire et de prolonger ces éléments purement scénaristiques dans sa mise en scène. Il fait preuve dans <em>El Perdido</em>, du générique du début jusqu'au dernier plan où "The end" s'inscrit dans un coin de l'écran, d'un sens de la composition confondant. Sa science de l'espace et la façon qu'il a de placer ses comédiens dans le plan impressionnent : lignes de fuite, visages en enfilade ou côte à côte (surtout ceux de Malone et Lynley, mère et fille très crédibles). La circulation ne cesse de se faire entre chaque personnage, par duo, trio ou quatuor, mais plus que la ronde, c'est plutôt la ligne droite qui soutient la construction visuelle de ce film basé sur un trajet : dans la séquence de l'attaque redoutée des indiens, les chariots sont regroupés au centre du troupeau, mais au lieu d'avoir l'encerclement habituel, nous avons deux files d'assaillants qui fendent le groupe de bovins pour en prélever une partie, compensation qui évite l'affrontement.</p> <p align="justify">Les rôles sont distribués sans surprise mais très efficacement. Kirk Douglas, par son jeu au bord du cabotinage, est un tueur-poète idéal. Rock Hudson, qui n'est pas le plus fin ni le plus vif des acteurs fait un cow-boy frustre très acceptable (qui n'attend pas que le corps de Breckenridge soit refroidi pour dire à Belle qu'il veut l'épouser). Dorothy Malone fait passer par ses grands yeux bleus et ronds toutes les fêlures possibles de la vie et Carol Lynley a de charmants airs de Sue Lyon ou Caroll Baker. Morceau de bravoure du film, le duel final annonce Leone. Son étirement, son montage de plus en plus court, ses brusques variations d'échelles de plans et l'escamotage du tir décisif, qui prolonge le suspense en différant de plusieurs secondes la révélation à nos yeux du résultat, tous ces effets ne sont pas indignes des meilleurs moments du grand Sergio.</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlEn quatrième vitessetag:nightswimming.hautetfort.com,2008-04-23:15838752008-04-23T21:33:00+02:002008-04-23T21:33:00+02:00 (Robert Aldrich / Etats-Unis / 1955) ■■■■ En quatrième vitesse...
<p align="justify">(Robert Aldrich / Etats-Unis / 1955)</p> <p><font size="4">■■■■</font></p> <p align="justify"><em><strong>En quatrième vitesse</strong></em> sur grand écran dans ta face.</p> <p align="justify">Robert Aldrich n'a jamais été un cinéaste respectant les convenances. Ce fut l'une des raisons principales à la fois de sa fortune critique dans les années cinquante et plus tard des polémiques entourant ses films de guerre. Ce goût pour le coup du poing vers le spectateur éclate pour la première fois dans son cinquième effort (juste après deux classiques du western moderne : <em>Bronco Apache</em> et <em>Vera Cruz</em>), ce <em>Kiss me deadly</em>gardant le même titre choc que le roman de Mickey Spillane qu'il adapte et s'imposant comme l'un des plus grands films noirs (le meilleur ?) de cette décennie.</p> <p align="justify">En le revoyant, on constate déjà que le souvenir que l'on gardait de sa foudroyante séquence d'ouverture n'était point altéré. En démarrant d'entrée sur cette fille affolée au milieu de la route, Aldrich n'attend pas que l'on soit confortablement installé dans son fauteuil pour nous plonger dans les ténèbres et n'envoie son générique (défilant à l'envers) que lorsque nous sommes bien saisis.</p> <div style="text-align: center"><img name="media-977458" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/00/02/153935685.jpg" alt="153935685.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-977458" /></div> <p align="justify">En ramassant cette pauvre fille qu'il a manqué d'écraser, le détective Mike Hammer se voit donc entraîner dans l'une de ces enquêtes bien obscures et tordues. Le gars (Ralph Meeker, archétype du bloc en marche) est un sacré dur, qui sait autant y faire avec les femmes peu farouches qu'avec les hommes de mains menaçants. Au début de l'aventure en tout cas. Car ensuite, c'est plus compliqué. Hammer est de plus en plus dépenaillé, de plus en plus violent avec ses interlocuteurs. Plus son enquête progresse, moins il prend le temps de tergiverser pour obtenir les informations qu'il souhaite avoir : ces noms qui le font rebondir d'un homme à un autre. Complètement hébété, il finit par réaliser que la clé de l'énigme, son graal, le dépasse. Avoir entr'aperçu la chose, en être marqué au poignet lui suffit. Il ne tient plus alors que par le désir de sauver sa "secrétaire" Velda. Ahh Velda... A-t-on vu ailleurs un visage en sueur aussi érotique, que ce soit après un exercice de danse ou sortant d'un sommeil profond ? Velda, c'est Maxine Cooper, seulement quatre rôles au cinéma, dont trois pour Aldrich. Pour rester dans l'émoustillant, notons que dans <em>Kiss me deadly</em>, si les femmes semblent habillées normalement, elles ont tout de même rarement quelque chose en dessous (Christina en imperméable, Gabrielle en peignoir et Velda dans ses draps).</p> <p align="justify">L'ambiance pleine de mystères chére au film noir est plusieurs fois poussée à l'extrême. Hors-champ, Mike Hammer met violemment hors d'état de nuire l'un des tueurs (qui se demandera toujours, et nous avec, comment le détective a pu ainsi le tétaniser en une seconde). Les personnes croisées au cours de l'enquête paraissent toujours en savoir un peu plus que ce qu'ils en disent, voire devancer les pensées du héros (le légiste à la morgue qui hoche la tête en silence au fur et à mesure que ce dernier réfléchit à haute voix). Toutes les femmes se pendent instantanément au cou de Hammer et les révélations qui prouvent ensuite que ce sont là des gestes délibérés et trompeurs n'enlèvent rien à l'étrangeté des comportements. Dans sa dernière partie, le film vire à la science-fiction, tout en gardant la sécheresse du polar, à l'image de la scène où Gabrielle, qui tient en joue Hammer, lui demande un baiser mais lui tire dessus soudainement. Tout cela avant d'ouvrir la "boîte de Pandore" (nommée ainsi dans le film par son possesseur).</p> <div style="text-align: center"><img name="media-977461" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/02/02/1317840277.jpg" alt="1317840277.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-977461" /></div> <p align="justify">Tout du long, Aldrich joue de sa caméra en virtuose (jusqu'à ce plan que l'on peut qualifier de graveleux : quand Gabrielle allongée sur son lit pointe son flingue vers Mike Hammer qui vient d'entrée dans sa chambre, l'axe choisi donne l'illusion parfaite que le pistolet est dirigé vers l'entrejambes du privé). Mais autant que le talent visuel, c'est le travail sur le son qui impressionne. Il en est ainsi dans les deux séquences qui encadrent cette heure et demie de rêve de film noir : le générique du début se déroule en mêlant à la chanson de Nat King Cole les sanglots et gémissements de Christina et lors du dénouement, des cris inhumains percent le souffle de l'explosion.</p> <p align="justify">Alors, titubants, ayant échappés au pire, les pieds dans l'eau, Mike et Velda peuvent s'éloigner. Trop atypiques pour s'embrasser à pleine bouche comme le voudrait la convention, ils se soutiennent l'un et l'autre. Et c'est bien plus fort.</p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlFureur apachetag:nightswimming.hautetfort.com,2007-08-10:11727372007-08-10T17:45:00+02:002007-08-10T17:45:00+02:00 (Robert Aldrich / Etats-Unis / 1972) ■■□□ Aldrich n'a jamais été un...
<p align="justify">(Robert Aldrich / Etats-Unis / 1972)</p> <p align="justify"><font size="4">■■□□</font></p> <p align="justify"><img name="media-493285" src="http://nightswimming.hautetfort.com/media/00/01/06a5aa9b885b26fb37a861765d0ec3f8.jpg" alt="af7455849a6e9103f38f7ef5791575dd.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-493285" />Aldrich n'a jamais été un adepte du politiquement correct. La vague de film pro-indiens de la fin des années 60, qui culmina avec <em>Little Big Man</em>d'Arthur Penn, l'a sans doute poussé à réaliser ce western si ambigu. Échappé de sa réserve, l'Apache Ulzana, accompagné de quelques hommes, se lance dans un périple sanglant, s'attaquant aux fermiers de façon particulièrement cruelle. La traque est lancée par un groupe de cavaliers de l'armée, mené par un jeune officier inexpérimenté et deux éclaireurs, un Apache engagé du côté des Blancs et son "beau-frère", le vieillissant McIntosh. C'est au travers de ce trio que sont développées les différentes positions morales face à la violence indienne. Le rendu de cette violence est très appuyé, la cruauté n'étant le fait que des Apaches. Heureusement, les propos de McIntosh relativisent parfois cette vision partiale. Le jeune idéaliste chrétien, quant à lui, se transforme peu à peu en chasseur haineux, s'opposant au fatalisme et à la lucidité de McIntosh. L'ambiguïté politique du film n'est pas levée avec son dénouement (le fait que le conflit vietnamien soit contemporain a aussi son importance). Le cinéma de Robert Aldrich est tout sauf confortable. Enfin, bien sûr, le personnage de McIntosh est interprété par Burt Lancaster, héros 25 ans auparavant de <em>Bronco Apache</em>, autre western (meilleur à mon sens) du même Aldrich.</p>