Last posts on alcoolisme
2024-03-28T16:26:36+01:00
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Le Photon
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C'était le 20 octobre...
tag:lephoton.hautetfort.com,2023-10-20:1855762
2023-10-20T05:55:00+02:00
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1528. Mort à Mindelheim, en Bavière, de Jörg von Frundsberg, légendaire chef...
<p>1528.<br />Mort à Mindelheim, en Bavière, de Jörg von Frundsberg, légendaire chef des lansquenets impériaux lors de la bataille de Pavie. On lui prête la citation "Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur".</p><p>1570.<br />Mort à Ribeira de Alitém, près de Pombal, de l'historien et écrivain portugais João de Barros. Ses <em>Décades de l'Asie</em> (1552-1563), qu'il laissa inachevées, marquent une étape importante dans la naissance de l'historiographie moderne.</p><p>1575.<br />Mort à Anvers de l'architecte et sculpteur flamand Cornelis Floris, auteur de l'Hôtel de Ville d'Anvers et du jubé de la cathédrale de Tournai.</p><p>1793.<br />La Convention décrète qu'il suffit de deux témoins pour mettre à mort tout prêtre complice des ennemis intérieurs ou extérieurs de la République.</p><p>1827.<br />Dernière grande bataille navale de la marine à voile, la bataille de Navarin, à l'ouest du Péloponnèse, voit s'opposer la flotte turque et une flotte franco-russo-britannique lors de la guerre d'indépendance de la Grèce. À la fn des combats, la défaite ottomane est totale.</p><p>1854.<br />Naissance à Charleville du poète français Arthur Rimbaud.</p><p>1859.<br />Naissance à Burlington, dans le Vermont, du psychologue et philosophe américain John Dewey. Représentant majeur du pragmatisme, ses théories en matière de pédagogie eurent une influence considérable. Il définissait la démocratie, non comme une forme de gouvernement, mais comme le mode de participation de tous à l'action collective.</p><p>1919.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/01/1315094170.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2705401" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/01/2985863627.jpg" alt="Al Capone.jpg" /></a>Le Sénat vote la loi sur la prohibition qui, en interdisant la vente et la consommation d'alcool sur tout le territoire des États-Unis, fera la fortune de la mafia et plus particulièrement celle d'Al Capone.</p>
Sophie
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Elles de Sophie Rigal-Goulard
tag:lespapotisdesophie.hautetfort.com,2020-11-10:6261981
2020-11-10T05:13:00+01:00
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Marina ne sait plus comment faire : nouvelle venue dans cette ville, elle...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6168382" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/media/02/00/614489120.jpg" alt="elles.jpg" /><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Marina ne sait plus comment faire : nouvelle venue dans cette ville, elle vit avec son petit frère et sa mère suite à la séparation de ses parents. Mais sa mère perd pieds, perd son travail et se refugie dans l'alcool. Marina ne veut pas être séparée de sa famille mais comment continuer à mentir ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Sophie Rigal-Goulard nous trace un beau portrait d'ado courage, qui puise en elle des ressources pour protéger les siens mais qui la protègera elle ? Peut-être la professeure documentaliste qui a vécu cette situation dans le passé. Un lien se tisse avec douceur, échange de mots, d'idées de lecture, Marina ose espérer un avenir meilleur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Une histoire dure, réaliste qui sonne juste.</span></p><p><em>Rageot, 2020 Public : adolescents</em></p><p> </p>
ITENARASA
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Docteur Sleep - Stephen King
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2018-12-31:6117159
2018-12-31T20:00:00+01:00
2018-12-31T20:00:00+01:00
In your head, in your hea-ea-ead, zombie, zombie Danny a survécu à...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5933442" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/1110749563.jpg" alt="Docteur Sleep,stephen king,danny torrance, une trentaine d'année plus tard,le Don,instrospection,résilience,vampires à vapeur,alcoolisme,combat" /><span style="font-size: 12pt; color: #ff0000; background-color: #000000;">In your head, in your hea-ea-ead, zombie, zombie</span></p><p style="text-align: justify;">Danny a survécu à l'Overlook mais il en est sorti marqué pour toujours. Et s'il y a laissé le pire, certaines apparitions ont continué de le hanter, l'obligeant à trouver un coin de son esprit où les y enfermer à double tour. Son don, trop lourd à porter, c'est dans la bouteille qu'il l'a fuit, le conduisant à une vie d'errance.<br />Puis vient la main tendue, celle qu'il faut savoir saisir pour refaire surface et c'est là, que les comptes doivent être réglés avec ce qui reste et qui menace toujours.</p><p style="text-align: justify;">Un an et quelques que j'ai lu Shining et pourtant j'ai l'impression de l'avoir lu hier. Je ne peux pas dire pourtant que j'avais une attente particulière par rapport à <strong>Docteur Sleep</strong>. De la curiosité, ça oui.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Si <strong>Shining</strong> est un roman à caractère horrifique, clairement écrit pour avant tout vous coller des sueurs froides, je ne dirais pas qu'il en est de même de <strong>Docteur Sleep</strong>. Certes il y a les ficelles propres au genre mais ce qui domine dans cette histoire, c'est sa portée introspective et sa résilience. Et au final, il en émane malgré sa noirceur, une belle lumière.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Le récit met le lecteur face à un Danny adulte, un homme torturé. Torturé par le passé, torturé par ce qu'il porte en lui, un don fait de visions qui ne le laissent jamais vraiment tranquille, torturé par cette violence qui le ramène à son père, torturé par sa dépendance à l'alcool et la culpabilité de tout ce qu'il a fait ou pas à cause d'elle.<br />Si je ne me suis pas dit qu'il ne pourrait pas se relever, je me suis surtout demandée comment.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Tout le génie de King est là, d'avoir su apporter autant d'humanité à Danny au lieu d'en faire un surhomme. En construisant un homme faillible, ravagé par son passé, en proie aux doutes et à l'addiction, il l'a mis à hauteur d'homme auquel peut-être l'identification a été rendue possible. Et par là-même l'empathie.<br />Si au début du roman, Danny apparaît pitoyable, minable, la lectrice que je suis s'est bien gardée de tout jugement <span style="font-size: 8pt;"><em>(Après tout, il a un sacré passif le petit gars et, je défis quiconque de vivre sereinement avec ce qu'il a enfermé dans son esprit)</em></span>.<br />Au fur et à mesure de sa rédemption, de sa réhabilitation, l'homme gagne en épaisseur et en sympathie. Sa part d'humanité prend le pas sur le monstre qu'il croit être, jusqu'à l'écraser et écraser avec lui, le besoin d'alcool.<br />Cette lutte contre la soif jalonne le roman, elle est propice à de nombreuses réflexions, écho probable de la traversée du désert de l'auteur lui-même.<br />Bref, dans la vie de Danny il y a le pire et le meilleur. Le meilleur c'est la tâche bonus octroyée par son don auprès des mourants de l'hospice où il a trouvé un travail. A l'heure de leur dernier souffle, Docteur Danny Sleep est là pour garantir un passage dans l'au-delà en toute quiétude. On en rêverait presque!</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Va pour l'ingrédient fantastique, mais alors l'ingrédient horrifique me direz-vous?<br />Il est amené par la petite Abra. Tout bébé, la demoiselle inquiète ses parents par de drôles d'aptitudes. En grandissant, ces dons s'accentuent. Et sans le savoir, elle communique avec Danny. Mais l'un et l'autre en restent à cette communication lointaine, sans conséquences ni pour l'un ni pour l'autre, outre qu'elle titille la curiosité du lecteur. Jusqu'au jour où la jeune fille, devenue adolescente, perçoit quelque chose d'horrible, qu'elle n'aurait jamais dû voir. Et en faisant cela, elle a révélé son immense pouvoir à des gens pas très nets, des gens qui n'auront de cesse de la traquer.<br />C'est là que la relation des deux protagonistes de notre histoire se rejoint et explose, libérant la dimension horrifique et anxiogène du roman. Ouvrant aussi la porte au suspens, à l'action et à une montée en tension puissante.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Le récit prouve qu'il est bien pensé et bien ficelé jusqu'au bout, rien n'a été laissé au hasard quand arrive le grand final. Ce final que l'on craint mais qui nous aspire inexorablement. Alors oui à la fin, la boucle est bouclée, Danny et King ont eu leur revanche, la résilience est totale.<br /><span style="font-size: 8pt;">(il n'y a guère que la fameuse révélation qui m'a paru un brin too much dans l'histoire mais allez pourquoi pas après tout)</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p>Lire un King, c'est se tailler une bonne part de réflexion sur la société et sur soi-même, sur notre part d'obscurité et de lumière, sur de grands questionnements comme ici le passage de vie à trépas, l'addiction et ce que nous avons à transmettre...</p><p> </p><p style="text-align: justify;">En tout cas, pour ma part, et même si j'ai pris mon temps pour le lire, ça a été un vrai grand plaisir de m'immerger dans ce roman jour après jour. Je n'ai pas ressenti un pet d'ennui à sa lecture. King a écrit une suite qui résonnera différemment de Shining mais pas moins intensément.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #000000;"><em><span style="color: #ff0000;">"L'esprit est un tableau noir. L'alcool, la brosse à effacer."</span> </em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; background-color: #000000;"><em>"Elle se disait que les choses ne pouvaient pas être pires mais elles peuvent toujours le devenir et bien souvent, elles ne s'en privent pas."</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; background-color: #000000;"><em>"Un jour, tu finis par t’aviser que rien ne sert de cavaler. Où que tu ailles, tu t’emmènes toujours avec toi." </em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; background-color: #000000;"><em>"Quand l'élève est prêt le maître apparaît..."</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; background-color: #000000;"><em>"Les enfants viennent peut-être au monde en charriant des nuées de gloire, ainsi que Wordsworth le poète l’a si hardiment proclamé, mais ils chient aussi dans leur culotte jusqu’à ce qu’ils apprennent à faire mieux."</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5934995" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/02/2443594114.2.jpg" alt="docteur sleep,stephen king,danny torrance,une trentaine d'année plus tard,le don,instrospection,résilience,vampires à vapeur,alcoolisme,combat" /></p>
ITENARASA
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L'écart - Amy Liptrot
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2018-10-30:6101243
2018-10-30T19:07:00+01:00
2018-10-30T19:07:00+01:00
Mise à l'écart A l'extrémité Nord de l’Écosse, il est une terre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><img id="media-5908124" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/02/924713183.jpg" alt="l'écart,amy liptrot,témoignage,mrl2018,matchs rentrée littéraire 2018,alcoolisme,chute et reconstruction,ecosse,archipel des orcades,nature,passif familial,vie" /><span style="color: #ffffff; background-color: #ff6600;">Mise à l'écart</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;">A l'extrémité Nord de l’Écosse, il est une terre battue par les vents, l'Archipel des Orcades. Des îles faites pour les pêcheurs ou les fermiers. Un coin de paradis pour les touristes où Elle n'envisage pas de rester. Elle, ce qu'elle veut, c'est la foule, rencontrer des gens, la vie, une autre vie que ce que cette terre a à lui offrir.<br />Alors Elle part, Elle s'installe à Londres. La vie, les premiers temps, paraît si belle, si folle avec ces soirées arrosées. Les rencontres s'enchaînent, les colocs, les boulots aussi. Elle se sent vivante, jeune, libre, heureuse et amoureuse.<br />Les soirées arrosées deviennent des journées arrosées et l'alcool plaisir se fait alcool besoin. Addiction. Elle sombre. L'alcool est sa prison.<br />Londres est un échec. Pour continuer à vivre, il faut rentrer.</p><p style="text-align: justify;">L'autrice livre dans ce premier roman un témoignage fort sur l'alcoolisme et la reconstruction.<br /><br />Elle ne nous cache rien du quotidien de sa narratrice qui se perd dans la bouteille : la dépendance, la déchéance, la honte et l'isolement que l'alcoolisme provoque. Du risque de mort qui lui seul, à un instant T provoquera un électrochoc, un réflexe de survie.<br /><br />Elle parle du temps des AA, de la lutte contre soi-même et l'addiction. Elle parle du temps de la reconstruction physique et psychologique.<br />Elle parle du temps qui vient où il n'y a plus d'autre choix que de retourner là où la tentation sera moins prégnante, où il y aura d'abord un travail "abrutissant" de fatigue, un dur labeur, une vie réglée comme une horloge pour ne pas penser au verre d'alcool qui l'appelle, là quelque part dans un coin de sa tête. Elle parle de la peur de combler le manque par d'autres addictions, des passions dans lesquelles elle se jette à fond.<br />Elle parle alors de son passé, de ses parents, de la maladie mentale du père dont elle a peut-être hérité quelque chose, une fragilité psychologique. Elle s'interroge sur cette part de responsabilité incombant au passé, à l'enfance sur son alcoolisme.<br />Enfin, elle parle de tous ces jours sans, sans l'alcool, sans le manque, de ces jours et ces nuits qui se remplissent d'instants en communion avec la nature des Orcades, une nature qui la rend plus forte, plus vivante que jamais.<br /><br /></p><p style="text-align: justify;">De la chute à la renaissance, le lecteur chemine étroitement aux côtés de la narratrice, forcé qu'il est d'emprunter avec elle le chemin d'une introspection sans concession. Une introspection où les tempêtes intérieures se mêlent aux tempêtes de la terre des Orcades. Terre des origines où Elle cherche à se reconstruire.<br /><br />Le témoignage se fait alors quasi documentaire naturaliste tant il y est question d'observation animalière, de recherche sur les espèces rares pour lesquels la narratrice se passionne. Seront aussi évoqués la nature sauvage et les paysages des Orcades, son climat, son ciel et dans une certaine mesure ses gens et leurs modes de vie.<br />C'est là où, malgré toute la beauté de ce qui est donné à voir, le temps m'a paru à quelques reprises un peu long et le rythme un peu trop lent.<br /><br /></p><p style="text-align: justify;">Mais <strong>L'écart</strong> c'est avant tout l'histoire d'Amy Liptrot, un témoignage fort, sans doute cathartique. C'est aussi indubitablement un formidable hommage aux Orcades, terre de naissance et renaissance.<br /> La plume est belle, sincère et poétique. <br />Il est clair que malgré une relative sensation de lenteur, certains passages laisseront en moi, par la puissance de ce qu'ils évoquent, une empreinte indélébile. A distance de ma lecture, je garde en moi le meilleur de ce roman, la beauté de cette nature orcadienne et la force d'Amy.<br />Et je me dis qu'il n'est pas possible de lire ce roman sans avoir envie d'aller là bas, d'aller s'installer sur cette terre si tourmentée par la mer et les vents, une terre pourtant tellement apte à procurer la paix.<br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #ff6600;"><em>"Dans certaines circonstances, on ne pense pas être capable d'avancer, mais on avance quand même. On ne fait "que conduire", histoire de s'occuper les mains et l'esprit en attendant que la vie reprenne son cours et que le temps fasse son œuvre..."<br /><br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #ff6600;"><em>"Le seul fait d'être en mouvement me soulage et m'apaise"<br /><br /></em></span></p><p style="text-align: justify;">Ma note : 15.5/20</p><p style="text-align: justify;">Lecture faite dans le cadre du partenariat <span style="text-decoration: underline; color: #000000;"><strong><a style="color: #000000; text-decoration: underline;" href="https://fr.shopping.rakuten.com/blog/la-nouvelle-edition-des-matchs-de-la-rentree-litteraire-mrl18-20589">Matchs de la Rentrée Littéraire - Rakuten</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://fr.shopping.rakuten.com/blog/wp-content/uploads/2018/09/t%C3%A9l%C3%A9chargement-768x768.jpg" alt="t%C3%A9l%C3%A9chargement-768x768.jpg" width="365" height="365" /></p>
Bruno Chiron
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Amy Liptrot à l’écart
tag:www.bla-bla-blog.com,2018-09-27:6092887
2018-09-27T20:24:00+02:00
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L’écart, en dehors de son sens bien connu, est le terme utilisé par les...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/745766116.png" id="media-6049338" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’écart, en dehors de son sens bien connu, est le terme utilisé par les parents agriculteurs d’Amy Liptrot. Dans leur terre familiale située sur une des <a href="https://www.visitscotland.com/fr-fr/destinations-maps/orkney/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">îles Orcades</a>, au nord de l’Écosse, l’écart est un pré isolé, le plus grand de leurs pacages, ajoute l’auteure, et là où les animaux – brebis, agneaux et vaches de race highland – viennent paître durant l’été. Cette ferme isolée et a priori peu épanouissante pour une jeune femme, Amy Liptrot a choisi de la quitter après ses vingt ans pour faire sa vie à Londres. Elle y reviendra quelques années plus tard après des illusions et des expériences malheureuses marquées par l’alcool. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>L’Écart</em> est l’histoire d’un déracinement puis d’une réconciliation avec des terres rudes mais d’une grande beauté sauvage et peuplée par des habitants dont l’auteure salut la bienveillance et l’ouverture d’esprit. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans une langue qui se déploie avec élégance et retenue, Amy Liptrot décrit le parcours étonnant d’une enfant de la campagne partie se frotter aux rêves d’une grande ville et qui en a gardé des ecchymoses. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sans aucun doute, cette expérience parlera à beaucoup de lecteurs, qu’ils soient anglais ou français. Il faut aussi préciser que ce qui intéresse cette enfant de la campagne orcadienne réside moins dans le descriptif de ses illusions urbaines que dans le récit de son retour en arrière vers l’archipel des Orcades, retour qui n’a été rendu possible que parce que l’alcoolisme l’y a contraint.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Amy Liptrot entreprend son récit comme une analyse de ses années de boisson : "<em>J’avais envie de boire en permanence. Cette idée ne me quittait jamais : elle était ancrée en moi, à l’arrière-plan de mes pensées, comme un bruit de fond ou un acouphène dont je ne parvenais pas à me débarrasser.</em>" La jeune Orcadienne, qui étouffait dans une famille sur le point d’éclater en raison surtout d’un père malade, fuit vers la capitale anglaise pour, croit-elle, s’y épanouir. Dans une langue déliée et riche, Amy Liptrot décrit pourquoi et comment dans cette ville elle s’est bientôt sentie "<em>comme le petit bateau de pêche dans une position précaire</em>." Loin de sa "<em>base</em>", ses îles finissent par la hanter comme elle le dit elle-même : "<em>Je portais en moi ces mers déchaînées, ces ciels infinis et une facilité à apprivoiser la peur du vide.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>L’Écart</em> est un cheminement intérieur et le récit d’une reconstruction dans laquelle les forces de la nature prennent tout leur sens. Il faut lire la manière dont l’auteure parle de son retour aux Îles Orcades après une longue période d’échecs amoureux, amicaux et professionnels dus à l’alcool. Un jour, elle découvre un phoque échoué sur un rivage. Voilà ce qu’elle en dit : "<em>J’ai échoué ici, moi aussi, sobre depuis neuf mois, récurée par les vagues de la vie, polie comme un galet. Me voici de retour à la maison après une année de tempête, dans les vents qui m’ont forgée, là où le sel marin m’a écorchée vive. j’ai droit à un nouveau départ, mais pour aller où ?</em>"</span></p><blockquote><p style="padding-left: 60px;"><span style="color: #00ccff; font-size: 14pt;"><strong>L’épouse du roi caille</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La destination qui lui offre est celle d’un lieu qu’elle n’a finalement jamais quitté. L’ancienne aventureuse d’une grande métropole se découvre l’âme d’une Orcadienne découvrant le pays de son enfance : la ferme familiale (et ce fameux écart), les agnelages au cours desquels elle endosse le rôle de "<em>sage-femme</em>", l’ambre gris des baleines échoués sur les côtes, les îles abandonnés dont elle choisit de retracer des récits historiques et quelques légendes, mais aussi et surtout la nature omniprésente (guillemots, petits pingouins, macareux, cormorans huppés, mouettes ou fulmars). En quelques mois, Amy Liptrot devient d’ailleurs "<em>l’épouse du roi caille</em>" ("<em>The Corncrake Wife</em>"). Elle est embauchée par la Société Royale de Protection des Oiseaux (<a href="https://www.rspb.org.uk/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">RSPB</a>) pour localiser et recenser les râles des genêt ou roi caille dans l’archipel, des oiseaux en voie de disparition : "<em>Le roi caille est devenu mon credo, ma bataille, mon obsession.</em>" Ces mâles chanteurs deviennent des compagnons autant que des doubles de l’ancienne londonienne : "<em>En un sens, nous connaissons le même sort, eux et moi. Je tente de rester sobre et de m’accrocher à la vie « normale ». Les rois cailles, eux, tentent de s’accrocher à l’existence même.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">À l’écart de l’alcool, pour Amy Liptrot la renaissance passe par l’ornithologie, la nature mais aussi la rencontre avec ses semblables des Orcades, "<em>des gens qui me ressemblaient</em>." Pour autant, la vie citadine et la modernité ne sont pas en reste. Pas question d’oublier Internet, qui a facilité la vie des insulaires comme le rappelle l’auteure qui avoue non sans malice qu’elle a troqué, lors d’une nuit dégagée, "<em>les boules à facettes des discothèques pour les lumières célestes.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Bien mieux qu’un simple témoignage, Amy Liptrot parle de son retour aux Orcades comme d’un essai semi-scientifique pour elle-même, une reprogrammation intérieure et une "<em>exploration bathymétrique</em>" de son âme. Reprogrammation qui ne l’empêche pas de rester autant la fille des Orcades que l’ancienne fêtarde londonienne : "<em>J’ai l’impression d’être une gymnaste en train d’effectuer un salto arrière sur un trampoline, retenue par des élastiques fixés aux tringles du chapiteau. Je suis coincée entre deux univers : j’ai les pieds sur Papay et la tête à Londres sur Internet… Je veux absolument me soigner et aller de l’avant.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ça, dit-elle encore, c’est la liberté qu’offre la sobriété. La liberté, la vraie.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Amy Liptrot, <em>L’ Écart</em>, éd. Globe, 2018, 334 p.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2014/10/20/aimez-vous-tamara-drewe-5472174.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Aimez-vous Tamara Drewe ?"</a></em></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/6scYdpPU0lI" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Zébra
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Caricature Gendarmerie nationale
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2018-04-11T18:45:00+02:00
2018-04-11T18:45:00+02:00
dessin par WANER
<p>dessin par WANER</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5799177" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/3561883083.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,bande-dessinée,caricature,milice,alcoolisme,bavure,chasseurs,oise,gendarmerie,dessin,presse,satirique,editorial cartoon" /></p>
Louis-Paul
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Un après-midi à Cabris
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2016-06-30T09:00:00+02:00
2016-06-30T09:00:00+02:00
La fontaine et la place du village de Cabris Photographie...
<p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/4106126888.jpg" target="_blank"><img id="media-5405975" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/3727829906.jpg" alt="cabris,village,fontaine,calme,un blog revisité,les 10 ans du blog de louis-paul" /></a><span style="color: #808080; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 8pt;"><br /><span style="font-size: 10pt;">La fontaine et la place du village de Cabris</span></span><br /><span style="color: #808080; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;">Photographie Louis-Paul Fallot, 27 juin 2016</span></p><p><br /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Voilà qui ressemble à un village provençal comme vous pourrez en visiter cet été si vous séjournez ou passez dans le Sud de la France. Pourtant, ce n’est pas pour moi un village comme les autres, il tient une place à part ici. J’écrivais il y a dix ans- c’était le tout <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2006/03/26/nouvelle-vie.html" target="_blank">début de ce blogue </a>– <em>que je pourrais consacrer un livre, tout un blog à ce village perché au dessus de Grasse. Pour beaucoup, Cabris doit rester comme un souvenir de vacances ou de ballade. Pour moi, c'est le lieu qui a changé ma vie. J'y retourne </em>(2 à 3 fois l'an à l’époque)<em> la tête pleine de souvenirs et surtout le cœur plein de gratitude.<br /></em></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Mes visites à Cabris depuis se sont espacées, j’ai en d’autres lieux poursuivi mon chemin de rétablissement, de ce que j’ai nommé ma "Nouvelle vie". Cette semaine, j’y suis retourné avec Catherine pour un projet photographique qui devrait se concrétiser l’an prochain. Après une séance de prises de vues un petit peu en dehors du village, dans un atelier d’artiste, nous sommes allés tous les trois prendre un café sur cette place du village, lieu de vie paisible sous les grands arbres. Nous nous sommes installés en terrasse, près de la fontaine et il y avait juste à côté de nous un groupe de ces "curistes" pas comme les autres. <br />En 2012, l’existence de ce centre du CALME était menacée, j’avais tout de suite publié ce message: </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em> N’oublions pas celles et ceux qui souffrent. C’est l’occasion pour moi de rappeler qu’il existe un village pas comme les autres, et c’est pour cela que mon <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2012/04/24/appel-a-soutenir-le-c-a-l-m-e-de-cabris.html" target="_blank">appel à soutenir le CALME </a>restera en haut de ce site le temps qu’il faudra. </em> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Dans cette série de Notes que je consacre toute cette année au <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2016/03/24/un-jour-est-ne-un-blogue-5778849.html" target="_blank">dixième anniversaire du Blog de Louis-Paul</a>, je suis heureux d’évoquer ce village et d’y avoir vu en cette fin juin 2016 et l’espace d’un moment, des personnes qui je l’espère trouveront dans la <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2012/03/18/la-maison-du-calme.html" target="_blank">Maison du CALME </a>- comme moi à l’époque de cette fin d’été 2003 - l’aide physique et psychologique nécessaire à entamer une nouvelle existence. </span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;"><br />Lien: <a href="http://www.louispaulfallot.fr/mes-mercis-de-nouvelle-vie.html" target="_blank">Mes Mercis de Nouvelle vie</a></span></p>
Note
http://almasoror.hautetfort.com/about.html
La bouteille de l'exil
tag:almasoror.hautetfort.com,2014-12-18:5514362
2014-12-18T10:34:00+01:00
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Cette pièce fut écrite à l'hiver 2005 et jouée durant le printemps 2006 dans...
<p>Cette pièce fut écrite à l'hiver 2005 et jouée durant le printemps 2006 dans un squat du onzième arrondissement. Depuis, elle était tombée dans le tombeau de l'oubli. D'ailleurs, cette version semble incomplète. Au détour d'un acte, il manque un pan de texte !</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; page-break-before: always;"><span style="font-size: large;">Acte premier</span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">1</span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Un homme, Milos, mince et grand, la quarantaine indéfinie, est assis sur une chaise en bois, sur la scène au milieu de l’estrade en bois.</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Par terre, à côté de lui, une bouteille de whisky, de la marque Bowmore. </em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Il parle avec un petit accent slave.</em></p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos, </strong><em>après un long temps silencieux</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je ne suis jamais allé au théâtre.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Il réfléchit, puis se baisse un peu pour ramasser sa bouteille. Il boit au goulot. Il ne se presse pas. Quand il parle, sa voix est calme et monocorde.</em></p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Avant, je buvais du Lagavulin. Mais on ne trouve pas ce whisky ici. Je me suis donc mis à boire du Bowmore en arrivant à Paris.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Il sirote un peu. Puis croise les jambes, soupire vaguement. </em></p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Jusqu’à ma crise cardiaque.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Un bruit de talons aiguille.</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Milos se renverse sur sa chaise, pose un peu, attendant la visite.</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Les pas se rapprochent. Entre Marie.</em></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">2</span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Milos et Marie sont tous deux sur scène.</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Il est assis, sa bouteille à la main.</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Elle s’active à rangeoter partout.</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Marie</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Tu as écris aujourd’hui ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je n’ai pas pu. Je me suis souvenu de la prison. Du gardien brun, qui louchait. Des médicaments. Non, je n’ai pas écrit.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Un temps, puis :</em></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong> Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">J’ai bu.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Marie soupire.</em></p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Marie</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Tu te rends compte que tu perds ton art ? Que tu rates ta vie d’auteur ?</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je n’arrive plus à écrire. La prison. Les codétenus. La dictature.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Son visage se crispe.</em></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Marie</strong><em>, coupable </em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je sais. Excuse-moi. Je ne peux pas comprendre. Pardonne-moi, Milos.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong>, <em>satisfait et généreux</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ce n’est rien. Personne ne peut me comprendre. Ne t’inquiète pas.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Marie</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je ne te laisserai jamais tomber, Milos.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Elle sort.</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Satisfait, Milos lève les yeux au ciel et prend un verre.</em></p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ah, la dictature. L’amour ? Dictature. L’amitié ? Dictature. L’argent ? Dictature. La dictature ? Dictature. La démocratie ? Dictature. Le théâtre ? Dictature. Et la vie ? Dictature, dictature, dictature.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">Scène 3</span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Entre l’Ami</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Bonjour. Marie avait l’air triste.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ah, mon ami, entre !</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Elle ne m’a même pas embrassé.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Ils se serrent la main, ou se donnent une accolade, en fonction de l’affinité qui unit les acteurs.</em></p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Vous vous êtes disputés ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Comment vas-tu ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong><em>, sans y penser</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Très bien. Déprimé, comme d’habitude. Et toi ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Bien, bien. J’aimerais bien partir en vacances. Paris me fatigue.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qu’est-ce qui te fatigue ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les voitures, la pollution, le bruit de la machine à laver, les bistrots crades, Marie…</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong>, <em>soudain rempli d’espoir</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Tu partirais en vacances sans elle ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Impossible, hélas.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong>, <em>déçu</em></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Ah.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Il soupire, fait quelques pas.</em></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Je t’aurais proposé quelques jours en bateau. <em>(Montrant la bouteille)</em>Tu me sers un verre ? Il y a très souvent une femme, dans le hall de votre immeuble, en bas des escaliers. La soixantaine, un regard très insistant. Ce n’est pas la gardienne.</p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">La folle.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Une folle ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">On l’appelle la folle. Je ne sais plus si elle s’appelle Jalberte, ou Jélberte.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Gilberte ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Oui. Elle doit d’ailleurs savoir qu’on l’appelle la folle. Elle habite au sixième étage, et vient parfois boire un verre.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Elle m’a regardé bizarrement.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Une amie de Marie. Elles parlent dans l’ascenseur, prennent le thé. Je suis fatigué de cet immeuble. Je regrette mon pays, vois-tu.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami, <em>lassé</em></strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Retournes-y.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Penses-tu. Ces salauds m’ont gardé trois ans en prison. Ils seraient capables de m’y remettre.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami,</strong> <em>timidement</em></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Je croyais que c’était trois mois.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Tu ne sais pas ce que c’est. La prison. Les gardiens, surtout le bigleux. La sonnerie. Les coups. La promenade, monstrueuse.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Il s’en met un coup.</em></p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;">Sers-en moi un verre.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong><em>, criant</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Marie !</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>À l’ami</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Elle va t’apporter un verre. Que veux-tu ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Comme toi.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Un verre de scotch, pour mon copain !</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mais tu ne bois pas de scotch.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je te laisse le meilleur, mon cher.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Un temps</em></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qu’est-ce que tu racontes ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami<br /></strong>Rien, comme d’habitude.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Le boulot ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ça va.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les femmes ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">…</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Sérieusement. Désert ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Oui.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Hélène ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ma chère Hélène ! Mais c’est une amie d’enfance.</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Des collègues ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ce serait original, ça, une collègue. Dommage que je n’ai pas de secrétaire ou d’assistante.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Quand je vivais avec ma première femme…</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ah ! Voilà ce qui me manque, pour que le tableau soit complet. Une première femme ! J’ai une femme, et je la quitte pour une autre femme, si possible rencontrée sur mon lieu de travail, et si possible, hiérarchiquement un tout petit peu en dessous.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Inscris-toi à un club de tricot, si tu ne veux pas rencontrer des femmes comme tout le monde.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">J’essaie de réussir ma vie. En quoi cela m’avancerait de me plier au modèle du fat, de l’imbécile qui trompe la mort en trompant les femmes.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mais que fais-tu de ta virilité ?</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ma virilité est trop importante pour que je la dispense à n’importe quelle minette.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Et ta jeunesse ?</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">La jeunesse ? C’est comme Dieu : je n’y ai jamais vraiment cru. (échanger virilité et jeunesse ?)</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Mais, alors, ta vie…</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ma vie ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Soudain, il se prend la tête et crie.</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Aïe !</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Milos se lève soudain.</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Qu’est-ce qu’il y a ?</p><p> </p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong>, <em>se frottant la tête</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Aïe, ouïe, tu me fais mal avec ta normalité.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Oh, arrête. Qui est le petit bourgeois franchouillard ?</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong><em>, refroidi</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je te remercie.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Entre Marie. Elle apporte un verre de scotch.</em></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Merci, Marie</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Merci, ma chérie.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Marie</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Vous n’en avez pas assez de me voir vous servir ?</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Tu le fais avec tellement de grâce.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je peux me servir tout seul, si tu veux. Je n’osais pas, n’étant pas chez moi.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Marie</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Oui, à force de tout faire tout seul, toi, tu vas finir par oublier ce que c’est qu’une femme. Ça fait combien de temps ???</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Longtemps, sans doute<em>. </em>Mais je préfère payer mes domestiques, et discuter avec ma femme.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Furieuse, Marie sort.</em></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; page-break-before: always;"><span style="font-size: large;">Acte second</span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: large;">Scène 4</span></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je ne sais pas ce qu’elle a, en ce moment.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong>, <em>pincé</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ah ? Je la trouve pareille que d’habitude.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>On sonne.</em></p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Cela doit être mon docteur.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>L’ami</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Tu es malade ?</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Milos</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Oh, non. Mais Amnesty International et Le Comité International pour la Paix et contre le Racisme me payent un médecin. Ce serait malpoli de refuser. <em>(Soudain vindicatif)</em>Il faut encourager ces institutions, tu vois. Ce sont eux qui nous sauvent. Ce sont eux qui nous soutiennent.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><em>Il est interrompu par des cris. On entend Marie et le docteur. Marie crie et pleure. La voix du docteur est calme et très paternaliste.</em></p><p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;"><strong>Marie</strong>, <em>hurlant</em></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Si vous saviez tout ce que je fais pour lui… Pour l’en sortir.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Le docteur</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Certes…</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Marie</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Il est accroché à sa bouteille comme une puce à un chien, docteur, et à moi comme un noyé à une branche.</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Le docteur</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Croyez-vous ?</p><p> 
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
AU-DESSOUS DU VOLCAN 4
tag:lantidote.hautetfort.com,2013-05-22:5075994
2013-05-22T09:00:00+02:00
2013-05-22T09:00:00+02:00
ALBERT FINNEY JOUE GEOFFREY FIRMIN DANS LE FILM DE JOHN HUSTON...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4110858" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/2003881503.jpg" alt="LOWRY 3.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">ALBERT FINNEY JOUE GEOFFREY FIRMIN DANS LE FILM DE JOHN HUSTON (1984)</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Bon, alors ce n’est pas tout ça, mais qu’est-ce qu’il y a donc tant, dans ce livre qui ne raconte quasiment rien ? Qui se contente de décrire les derniers titubements imbibés de whisky, de tequila ou de mescal d’une épave humaine arrivée au dernier stade du dégoût de soi-même ? Je proposerai deux manières de voir les choses. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">La première serait de suivre le flux des pensées des personnages. Il y a beaucoup de dialogues dans ce livre, mais avec pas mal de faux dialogues. On trouve souvent des expressions comme « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">eut-il l’impression d’avoir dit</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> », pour signifier que la « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">communication </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">» ne s’est pas établie, que les phrases gardent le silence, peut-être pour signifier toute la distance humaine qu’elle aurait à franchir pour s’établir entre les personnages. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">J’ai dit hier qu’<span style="text-decoration: underline;">Au-dessous du volcan</span> est un roman où le défilement des minutes s’affiche en grand sur l’écran de fond de scène, avec un tic-tac des personnages à chaque seconde, comme une sorte de compte à rebours. Dans le fond, le roman commence comme on enclenche la minuterie d’un détonateur, et se déroule comme si quelqu’un s’interposait pour retarder l’explosion finale, en vain. Il n'est pas indifférent de noter que l'action se passe le 1er novembre 1938, jour des Morts, mais aussi jour de fête au Mexique.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Il n’y a pas que le temps, il y a aussi l’espace, ou plutôt la distance. La distance comme une frontière entre les êtres, que nul ne saurait franchir, sauf illusion passagère. Ce qui frappe ici, c’est que les gens se connaissent entre eux, ils sont habitués les uns aux autres, ils savent de quoi ils peuvent parler les uns avec les autres, sans intermédiaire, et même brutalement à l’occasion (franchise du Consul envers Laruelle, mais c’est vrai qu’il ne se paie plus de mots, parce qu’il n’a plus de temps à perdre, alors que Laruelle biaise encore, il fait des mondanités, il a des usages). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Le Résidu amer de l’expérience</span></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">. C’est un recueil d’entretiens de Danilo<img id="media-4113757" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/3222955809.jpg" alt="au-dessous du volcan,littérature,malcolm lowry,john huston,cinéma,alcoolisme,le consul,geoffrey firmin" /> Kiš. Ne parlons pas du contenu, qui n’a guère de rapports : le titre seul est saisissant de pertinence, s’agissant <span style="text-decoration: underline;">d’Au-dessous du volcan</span>. Parce que finalement, que ce soit bien sûr le Consul lui-même, dont la chute – comme on disait « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>la chute d’Adam et Eve </em></span>» – est la colonne vertébrale du livre, mais aussi Hugh (sa rumination au chapitre 6) ou Yvonne (chapitre 9), tous trois remâchent quelque chose qu’ils ont du mal à avaler. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Geoffrey Firmin fut peut-être le plus grand et le plus fort des trois, et pas seulement à cause de sa haute et imposante stature. Pour les deux autres, si c’est moins visible, c’est qu’ils ne sont dans le fond pas sortis d’une piètre médiocrité. Yvonne fit des débuts dans le cinéma, comme cavalière, mais « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Yvonne Constable n’avait même pas été sur le point de devenir une étoile</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Quant à Hugh, ses débuts à lui furent dans la chanson, il avait un certain succès avec sa guitare, débuts avortés après que son éditeur juif l’eut arnaqué. Après ? Marin, oui, mais comme par intermittence, bien qu’il ait un brevet de matelot. Certes, il a fait une apparition en Espagne, pour combattre la rébellion franquiste, méritant ainsi aux yeux de Geoffrey l’appellation d’ « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">homme d’action</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». Mais il se contente de peu, comme le montre sa décision absurde de chevaucher un taureau minable dans l’arène de Tomalin. Car dans le fond, c’est un velléitaire. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Hugh et Yvonne se sont bercés de rêves et d'illusions. Seul le « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>drunkard</em></span> » ne s'en fait plus aucune, d'illusion. Geoffrey Firmin, c'est le personnage de la certitude de l'irrémédiable. Du tragique, si vous voulez. Bon, c'est vrai qu'Yvonne semble souvent sur le point de pleurer : peut-être sa façon d'être proche de Geoffrey, mais en même temps le moyen de maintenir le tragique à distance de son âme. Dans le tragique, on ne pleure pas.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Bref, aucun des trois n’a de quoi se vanter, et tous ont des raisons d’être gagnés par l’amertume : ils ont échoué, comme le fait comprendre le film que le grand John Huston a eu le cran de tirer du chef d'oeuvre de Malcolm Lowry.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
Cinéma militant
http://cinemamilitant.hautetfort.com/about.html
My name is Joe
tag:cinemamilitant.hautetfort.com,2013-05-04:5062327
2013-05-04T14:26:00+02:00
2013-05-04T14:26:00+02:00
Réalisation: Ken Loach Année de sortie: 1998 Pays: Royaume-Uni...
<p><strong><img id="media-4087198" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/02/00/1372101308.jpg" alt="My name is Joe, Ken Loach, 1998" />Réalisation:</strong> Ken Loach</p><p><strong>Année de sortie:</strong> 1998</p><p><strong>Pays:</strong> Royaume-Uni</p><p><strong>Durée:</strong> 1h44</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY">Joe Kavanagh, 37 ans, alcoolique au chômage, a pour seule famille l'équipe de football qu'il entraîne.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY">Un jour, il tombe amoureux de Sarah, l'assistante sociale qui a en charge le dossier de la famille de Liam, l'un de ses joueurs. La femme de ce dernier, toxicomane, s'est endettée à l'égard d'un truand local qui compte bien se faire rembourser ...</p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p>La bande-annonce (VOstFR):</p><p><object data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xam5om" type="application/x-shockwave-flash" width="368" height="272"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xam5om" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /></object></p>
coursincitoyen
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Un médicament révolutionnaire contre l'alcolisme : le baclofène
tag:coursin-iledefrance.hautetfort.com,2013-04-13:5044150
2013-04-13T13:14:05+02:00
2013-04-13T13:14:05+02:00
L'alcoolisme tue 49 000 personnes par an et est un fléau familial et...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a href="http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/alcool/alcool.htm" target="_blank">L'alcoolisme</a> tue 49 000 personnes par an et est un fléau familial et social.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le baclofène est un médicament révolutionnaire efficace contre l'alcoolism, d'après Renaud de Beaurepaire. Il est peu cher et n'a pas encore reçu d'Autorisation de Mise sur le Marché. </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sachez que si vous êtes touché(e) par cette addiction qu'est l'alcoolisme, votre médecin a tout à fait le droit de vous le prescrire.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Je vous invite à écouter cette interview du docteur <a href="http://www.europe1.fr/France/Alcoolisme-le-baclofene-a-ete-diabolise-1480801/" target="_blank">Renaud de Beaurepaire</a>, <span style="color: #333333; line-height: 18px; text-align: justify;">chef du pôle de psychiatrie à l’hôpital Paul-Guiraud de Villejuif</span> et à demander à votre médecin de le contacter.</span></p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xyyhdv"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xyyhdv_alcoolisme-le-baclofene-a-ete-diabolise_news" target="_blank">Alcoolisme : "le baclofène a été diabolisé"</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/Europe1fr" target="_blank">Europe1fr</a></em></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><br /></span></p>
Quinquas Citoyens
http://quinquascitoyens.hautetfort.com/about.html
Sortir de l'addiction à l'alcool avec le baclofène
tag:quinquascitoyens.hautetfort.com,2013-04-13:5044143
2013-04-13T12:56:00+02:00
2013-04-13T12:56:00+02:00
Le cancer du chômage de masse de longue durée se diffuse dans la société...
<p>Le cancer du chômage de masse de longue durée se diffuse dans la société française et peut créer des comportements de fuite du réel par l'alcool.</p><p>Je vous invite à visionner cette vidéo qui explique le paradoxe du baclofène, traitement révolutionnaire méconnu et non médiatisé car il bouscule des habitudes, des statuts et est trop bon marché pour les laboratoires. <strong>N'importe quel médecin peut prescrire le baclofène à certaines conditions.</strong></p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xyyhdv"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xyyhdv_alcoolisme-le-baclofene-a-ete-diabolise_news" target="_blank">Alcoolisme : "le baclofène a été diabolisé"</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/Europe1fr" target="_blank">Europe1fr</a></em></p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
La foi ou « le merci du lapin »...
tag:www.louispaulfallot.fr,2012-11-07:4889447
2012-11-07T06:38:00+01:00
2012-11-07T06:38:00+01:00
La méditation est devenue ma façon d’aller chercher dans mon...
<p> </p><p><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La méditation est devenue ma façon d’aller chercher dans mon histoire la vérité de mes histoires </span></em></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Un texte de mon ami <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2010/10/06/la-fenetre-dans-un-mur.html" target="_blank">Robert de Nice</a>.</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La foi ou « le merci du lapin »...</span></strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><img id="media-3826227" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/939862414.jpg" alt="Lapin-PhotosLP Fallot.jpg" />Après la guerre de 1939-1945 qui me vit naître, il y avait beaucoup à faire et à refaire. Les innombrables destructions à reconstruire, la vie à reprendre et les choses nouvelles à créer. Le travail devint donc synonyme de <em><strong>courage, savoir se mettre à l’œuvre</strong></em>. De fait, le courage devenait alors la qualité première des hommes de cette génération. </span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je n’avais que huit à dix ans, mon père qui était devenu alcoolique faisait de nombreuses cures de désintoxications par le dégoût, presque chaque année à l’hôpital psychiatrique du département. Pendant ces absences, le travail devenait trop rude pour les cinq premiers enfants que nous étions, l’immense jardin et les volailles nous faisaient des charges trop lourdes, avant et après l’école. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Mon père était contre toutes formes de religions ou de bondieuserie, comme il disait, à l’exception d’un brave prêtre ouvrier qui œuvrait dans nos citées ouvrières, et qui aidait les pauvres un peu partout, refusant d’être payé et qu’on le remercie, c’est normal pour moi disait-il. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Cet homme était venu nous aider durant trois mois lorsque mon père eu à refaire une énième cure. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">De retour à la maison, mon père alla au clapier, tâtonna tous les lapins, en choisi un qu’il offrit au prêtre ouvrier, dans notre monde d’ouvriers, ce geste est une marque de respect qui se passe de tous commentaires et qui ne touche pas à l’honneur de celui qui le reçois. Mon père ajouta simplement, « ne le tue pas maintenant, ne le mange pas avant le mois prochain, il n’est pas prêt, garde le jusque là ! Le prêtre accepta et parti poursuivre son travail et ses œuvres ailleurs. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Un mois après, le prêtre ouvrier vint prendre quelques nouvelles de mon père et de la famille. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Avec un grand sourire il lui dit : « Tu savais que c’était une lapine et quelle était pleine », mon père lui répondit oui, mais comme tu refuses toujours le merci, tu refuses que l’on te paie, je n’avais que ce moyen de te le dire et de te rendre l’aide que tu nous as apportée. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le prêtre ajouta, mais pourquoi une lapine pleine ? Mon père lui dit alors, pour que tu puisses offrir les petits aux malheureux que tu aides qui à leur tour donneront les petits lapereaux prochains et cela sera mon merci et le merci de chacun pour toi. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le prêtre eu alors cette réponse qui, comme cette histoire, était enfouie dans ma mémoire. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">« Dis-moi brave André, pour un antireligieux tu fais bien montre de bonté et ta façon de dire merci serait aussi une bonne leçon pour certains chrétiens qui oublient d’ajouter la pratique à leur foi ! Cesses donc de dire que tu n’as pas la foi, parce que tu as les actes et cela est encore mieux que l’inverse. Maintenant j’accepterai cette façon que tu as de dire merci ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Lorsque je me posais la question de savoir pourquoi et comment la foi était venue en moi, je pense que des empreintes de foi devaient être marquées dans mon esprit sans que j’en aie eu conscience. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Les méditations récentes, et les histoires de mon passé qui ressurgissent libèrent bien des secrets, me font découvrir aussi que rien dans notre cheminement n’est anodin. Il n’y eu pas que du mauvais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Devenu malade alcoolique à mon tour, la foi et la spiritualité ont bien aidé à mon relèvement et à la découverte de ce que signifie, la richesse intérieure. Paix, calme, et sérénité. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La foi et les actes sont bien des choses plus simples que le caractère réfractaire s’amuse à faire passer pour des complications. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ma méditation et l’écriture de cette histoire de mon enfance éclaire encore un peu plus, que je côtoyais la foi et la spiritualité, alors que je pensais ne pas les connaître. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Les idées et les pensées restent parfois en dehors des réalités. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La méditation est devenue ma façon d’aller chercher dans mon histoire la vérité de mes histoires, puisque maintenant je garde l’esprit ouvert. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Et soudain les choses s’éclairent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Robert de Nice, octobre 2012</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
La Sérénité pour ce jour
tag:www.louispaulfallot.fr,2012-09-23:4842104
2012-09-23T09:19:00+02:00
2012-09-23T09:19:00+02:00
L’art accompagne mes années depuis ma sortie du C.A.L.M.E en 2003. Pas...
<p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L’art accompagne mes années depuis ma sortie du <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2012/03/18/la-maison-du-calme.html" target="_blank">C.A.L.M.E</a> en 2003. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Pas seulement la photographie, les arts. <em>Je continue dans ma quête de Nouvelle vie à découvrir le formidable outil de résilience qu’est l’expression artistique, </em>écrivais-je sur ce Carnet et dans une Note dont le titre - <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/09/21/l-art.html" target="_blank">L’Art, la Vie</a> - résumait bien ce que j’écris ce jour. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L’art m’apaise, me libère de l’orgueil, surtout me relie au monde et m’ouvre l’esprit. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Voilà une des choses importantes que j’avais envie d’écrire en ce jour si particulier.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/3537980768.jpg" target="_blank"><img id="media-3757704" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/2840220977.jpg" alt="abstinence,anniversaire,dépendance,alcoolisme,nouvelle vie,photo,art |" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-family: Arial; font-size: xx-small;">Sculptures d’</span><a href="http://www.emmanuelmichel.com/sculptures.php" target="_blank"><span style="font-family: Arial; font-size: xx-small;">Emmanuel Michel</span></a><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #888888;">, (<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Franchement Art 2012) </span> Citadelle de Villefranche sur Mer<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">, </span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #888888;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Septembre 2012 -Photo Louis-Paul Fallot</span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: xx-small;"><span style="color: #888888;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #000000;">C’est peu me direz-vous. Je ne veux pas écrire pour écrire. Non que mes précédents billets des </span><a href="http://www.louispaulfallot.fr/mes-mercis-de-nouvelle-vie.html" target="_blank">"23 septembre"</a><span style="color: #000000;"> étaient des « obligés » bien au contraire. </span></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #000000;">Ils sont là et je n’en changerais pas un mot. </span></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #000000;">Je les lis, les relis et espère que les mots de ce </span><a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2011/09/23/le-langage-du-coeur.html" target="_blank">langage du coeur </a><span style="color: #000000;"> continuent parfois à apporter réconfort et espoir. </span></span></span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le choix des photos qui illustrent une Note n’est pas anodin. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je suis resté un long moment devant ces sculptures. Il en est de même pour cette fleur du marais breton ou de ces blés de Haute-Provence; et sur cette plage de méditerranée, j’ai médité en me laissant bercer des doux rayons d’un soleil de septembre. Je pourrais sur chacune d’elles écrire un texte ou un poème mais mises ici ensemble, elles me semblent comme une copie, un reflet plutôt aux mots que j’écris.</span> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/1054528511.jpg" target="_blank"><img id="media-3757706" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/3833787450.jpg" alt="abstinence,anniversaire,dépendance,alcoolisme,nouvelle vie,photo,art |" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je peux écrire ce mot aujourd’hui, sérénité. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je dis bien aujourd’hui, je ne voudrais pas apparaître présomptueux, juste partager les bienfaits du rétablissement et du travail personnel que je continuerais à entreprendre. M</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">es moments de bien être sont maintenant beaucoup plus nombreux que ceux de mes angoisses et surtout, je sais accueillir mes états d’âme négatifs.</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Sans aller me réfugier dans ces éphémères calmants qui ne sont que substituts de « bonheur » mais ouvrent grande la porte de l'insoutenable souffrance.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/1229193487.jpg" target="_blank"><img id="media-3757708" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/1645643412.jpg" alt="abstinence,anniversaire,dépendance,alcoolisme,nouvelle vie,photo,art |" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Sérénité. Le médecin psychiatre <a href="http://psychoactif.blogspot.fr/" target="_blank">Christophe André</a> définit ainsi ce mot: <strong><em>La sérénité est une tranquillité actuelle, mais aussi un vécu de paix avec son passé et une confiance dans les instants à venir (…). </em></strong></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je sais que cela ne s’est pas fait tout seul, je sais que cela ne vaut que pour aujourd’hui et je n’ai pas oublié. Sérénité rime bien avec <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2009/06/03/l-humilite.html" target="_blank">humilité</a>. J’ai commencé ce billet en évoquant les arts ; celui de vivre mérite d’être partagé. Que chaque jour au réveil je puisse cultiver la <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2009/07/09/8be472c667435e3695dd189af2619d82.html" target="_blank">gratitude</a> et dire merci pour cette nouvelle journée, tel est mon vœu pour ce 9 ème <a href="http://www.louispaulfallot.fr/mes-mercis-de-nouvelle-vie.html" target="_blank">anniversaire</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/2792989935.jpg" target="_blank"><img id="media-3757712" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/3025102217.jpg" alt="abstinence,anniversaire,dépendance,alcoolisme,nouvelle vie,photo,art |" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: x-small;">Illustrations: Photos Louis- Paul Fallot. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-size: x-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">1/Sculptures d’<a href="http://www.emmanuelmichel.com/sculptures.php" target="_blank">Emmanuel Michel</a>, (<span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Franchement Art 2012) </span> Citadelle de Villefranche sur Mer</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">, septembre 2012</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-size: x-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> 2/</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Fleur des marais à Kerguilloté, Mesquer/Quimiac, Loire-Atlantiquejuillet 2012</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-size: x-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> 3/</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Blés à Méailles, Halpes de Hautes-Provence, juillet 2012</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-size: x-small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">4/</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Plage à Cagnes sur Mer, Alpes-Maritimes, septembre 2012</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
ULTRALIBERAL ? MAIS JUSQU'OU ?
tag:lantidote.hautetfort.com,2012-09-09:4826631
2012-09-09T09:00:00+02:00
2012-09-09T09:00:00+02:00
Pensée du jour : « Quand ne sera-t-il plus besoin de rappeler que les...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Pensée du jour : « <span style="font-family: impact,chicago;">Quand ne sera-t-il plus besoin de rappeler que les antialcooliques sont des malades en proie à ce poison, l'eau, si dissolvant et corrosif qu'on l'a choisi entre toutes substances pour les ablutions et lessives, et qu'une goutte versée dans un liquide pur, l'absinthe par exemple, le trouble ?</span> ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">ALFRED JARRY</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right; line-height: normal;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3736083" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/00/1708585223.jpg" alt="JARRY FEE MUR PEINT GRAND LEMPS.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">ALFRED JARRY SUR UN MUR DU GRAND LEMPS (38)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">EN COMPAGNIE DE L'ABSINTHE ET DU PEINTRE PIERRE BONNARD</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">C’est ainsi que, dans un premier temps, monsieur DEGAUCHE dépénalise l’homosexualité. Comme depuis un bon moment, le délit ne saute plus aux yeux de beaucoup de gens, monsieur DEDROITE ne moufte pas. Mais cela ne suffit pas. Ainsi, les curetons (rien que des DEDROITE), en 1984, n'ont-ils pas fait plier ALAIN SAVARY et FRANÇOIS MITTERRAND au sujet de l’enseignement catholique, en brandissant le drapeau de la « liberté » (après un beau hold up sur la dite liberté) ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Eh bien monsieur DEGAUCHE leur emboîte le pas. A ceci près que, en dehors de l'extravagante "Gay Pride", il n'aura pas à manifester par millions dans les rues. Il ne voit donc aucun inconvénient à inscrire dans le marbre de la loi le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Au nom de l’ « égalité », cette fois. Mieux : pour lutter contre l’ « inégalité des droits ». </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Monsieur DEDROITE, et parfois l’homme de la rue (une variante primitive d’homo sapiens), a du mal à comprendre cette spécification de la notion d'égalité, qui semble, pour l’occasion, curieusement détournée de son sens. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">En fin de compte, si monsieur DEGAUCHE a admis l’ordre capitaliste des choses (comment ça, il a retourné sa veste ? Mais comment osez-vous ?), en revanche, dans le domaine "culturel" (ou "sociétal", comme on voudra), il a gardé intacte sa volonté de mettre à bas l’arbitraire qui établit des différences (rebaptisées « inégalités »), fondées sur des critères de jugement. Juger, se dit-il, c’est mal. Il est interdit de juger. Aussi importe-t-il de rendre tout jugement impossible. Et donc de brouiller les repères le plus savamment possible. Le grand tout, c'est de « décloisonner » à tout va. Abattre les frontières entre les « genres ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Curieusement, cependant, monsieur DEGAUCHE s’arrête en chemin. On ne sait quelle vergogne le saisit au moment de franchir un autre Rubicon. Peut-être sent-il vaguement que « la société » n’est pas prête ? Toujours est-il que, alors même que toutes les forces du commerce et de la marchandise, toutes les forces des médias en général et de la télévision en particulier, concourent à élire la PETITE FILLE en icône féminine (et même sexuelle, voyez LOLITA), digne de tous les soins de peau, de tous les maquillages et de toutes les modes vestimentaires les plus « modernes », monsieur DEGAUCHE retrouve le sens du sacré. Je veux dire qu'il recule devant le risque d’accusation de pédophilie. Ici, on perçoit une légère contradiction entre commerce et morale ? Qu'allez-vous chercher ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Alors, LGBT tant que vous voudrez, mais ne touchez pas à l’enfant. LGBT, c’est pour « Lesbienne, Gay, Bi et Trans ». Le message implicite de LGBT, c’est : « Tout est permis ». Eh bien non : on ne sait quelle pudeur saisit soudain l’homme de gauche à l’orée de la forêt enfantine. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Car monsieur DEGAUCHE, qui n’en est pas à une contradiction près, revient très fermement au <span style="text-decoration: underline;">répressif</span> (qui, pour tout le reste, lui fait <span style="text-decoration: underline;">horreur</span>), persistant à appeler « malade » une personne attirée sexuellement par un enfant, et à lui ordonner, dans ses cours de justice, des « obligations de soins ». Exactement l'accusation qui visait les homosexuels il n'y a pas si longtemps. Etrange, ne trouvez-vous pas ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Un mystérieux mur invisible l’empêche de réaliser dans ce domaine la trilogie qu'il a menée à bien dans les autres : 1 - dépénaliser (abolir le délit), 2 - légaliser (accorder la respectabilité, en punissant au besoin l' « homophobie »), 3 - légiférer (accorder aux homosexuels le mariage et l'adoption d'enfants). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ce qu’il a fait en faveur des LGBT, il ne le ferait pour rien au monde à l'égard de ces immondes pédophiles, la honte de l’humanité. Fi donc ! Jarnidieu ! La peste soit du fat ! Jusqu’à ce que peut-être, un jour futur, ceux-ci s’étant à leur tour organisés en associations "de défense" criant à la "stigmatisation" et à la "persécution", forment des groupes de pressions, s'introduisent en réseaux influents parmi les cercles du pouvoir, pour finir par faire modifier la loi en leur faveur, et établir une bonne fois le délit de « pédophilophobie ». </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Monsieur DEGAUCHE pourra alors se dire en toute bonne conscience que « la société est prête ». Que « les mentalités ont évolué ». Qu’à tant faire que de « faire tomber des tabous », au fond, pourquoi pas celui-là ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Mais on oublie trop souvent que parmi ce qu’il est convenu d’appeler les « minorités sexuelles » avides de faire reconnaître officiellement leur « orientation sexuelle », leur « choix de genre » et leurs « préférences sexuelles », il n’y a pas que les LGBT, loin de là. Certains pourraient même les accuser d’accaparer égoïstement toute l’attention, au détriment de beaucoup d'autres. Il faut voir plus loin, plus large et, si j'ose dire, plus profond.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Car, si monsieur DEGAUCHE était vraiment progressiste, il devrait, en plus des pédophiles, exempter des foudres de la loi<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les zoophiles (à quand le mariage entre gent humaine et gent canidée (mais à quel doigt passer l'anneau ?) ?), les coprophiles et autres scatophiles, les sadiques, les masochistes (le baron de Charlus dans <span style="text-decoration: underline;">Le Temps retrouvé</span>), les exhibitionnistes, les masturbateurs, les gérontophiles, les nécrophiles, les fétichistes (à quand l’adoption de chaussures à talon haut, reconnue par la loi, par les couples fétichistes ?). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Bref, puisque la notion de « limite » fait horreur à monsieur DEGAUCHE, la liste est longue des « droits » à réclamer, à ouvrir et à inscrire dans le métal de la loi ; des « barrières » à faire tomber ; des « tabous » à abolir. Pour conclure, je finirai sur une allusion au marquis DE SADE : gens de la gauche morale, « encore un effort pour devenir … », quoi, au fait ? On trouve en effet, inséré au milieu de la débauchée <span style="text-decoration: underline;">Philosophie dans le boudoir</span>, une sorte de traité révolutionnaire : <span style="text-decoration: underline;">Français, encore un effort si vous voulez être républicains</span>. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Bon, si vous voulez, retranchons « républicains » à la formule du marquis. Et reprenons en chœur : « gens de gauche, encore un effort pour devenir ». Un point c’est tout. Monsieur DEDROITE n’a plus qu’à fermer sa gueule, à ruminer et à regarder passer les trains des « réformes ». Monsieur DEGAUCHE, de son côté, n'a plus qu'à devenir un point. C'est tout.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Alors, mes bien chers frères, vous voulez savoir quoi ? DEVENONS. C'est le fond de l'affaire.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
S. Lle noel
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Chronique d'un néo-breton,épisode 19 : que faire le weekend au bout du monde (et accessoirement en soirée, jours fériés
tag:defensederire.hautetfort.com,2012-05-20:4722712
2012-05-20T22:00:00+02:00
2012-05-20T22:00:00+02:00
Si le néo-breton s’est mis au jardinage , il doit bien avouer que la...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><img id="media-3590189" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/00/00/4180654439.jpg" alt="Chronique, humour, néo-breton, fest noz, sport, alcoolisme loisirs, " />Si <a href="http://defensederire.hautetfort.com/archive/2012/03/31/chronique-d-un-neo-breton-episode-18-la-corvee-du-jardin-d-e.html">le néo-breton s’est mis au jardinage</a>, il doit bien avouer que la corvée n’occupe guère, fort heureusement, l’intégralité de son temps libre. Il reste assez de place pour faire mille choses qui feront que l’être humain parviendra à finir lessivé et profitera allégrement de sa semaine de travail pour se retaper. A ce point, le chroniqueur arrête tout de suite les mauvaises langues qui imputeraient à la réputation partiellement fondée d’alcooliques invétérés que détiennent les bretons pour justifier cet état de délabrement post-weekend. Primo, le breton boit également en semaine, car la sagesse populaire le précise, l’alcool, c’est comme le formol, ça préserve les chairs, deuzio, la réputation est usurpée, le breton ne boit pas plus qu’un autre, la différence, c’est qu’il l’assume, nuance dont il peut être fier. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Mais avouons-le sans détour, l’autochtone a le sens de la fête, chaque occasion est bonne pour se retrouver ensemble autour du collectif, de la musique, de la danse et bien entendu, une petite bolée de cidre. Du Fest-noz au Fest-deiz (sur lesquels nous reviendrons dans une prochaine chronique), du festival de l’élevage au festival des Vieilles Charrues, il n’y a pas un weekend, un pont, où la fête n’est pas à l’honneur dans un rayon de trente kilomètres. </span></p><div style="text-align: justify;"><span style="line-height: 150%; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Pourtant, quelques fondamentaux sont nécessaires à respecter pour tenir la distance et sortir presque indemne d’une saison de programmation musicale et culturelle, au sens large du terme :</span></div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36.0pt; text-align: justify; text-indent: -18.0pt; line-height: 150%; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><!--[if !supportLists]-->-<span style="line-height: normal;"> </span><!--[endif]-->Une volonté de fer, pour refuser les verres proposés. Ou à défaut une descente éprouvée, capable d’encaisser un rythme effréné </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">(aller faire un tour au Ceili, pub de Quimper, vous comprendrez la chose) </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; line-height: 150%; text-indent: -18pt;">que l’on ne retrouve que du côté de Dublin les jours de tournoi des 6 nations .</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36.0pt; text-align: justify; text-indent: -18.0pt; line-height: 150%; mso-list: l0 level1 lfo1;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36.0pt; text-align: justify; text-indent: -18.0pt; line-height: 150%; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><!--[if !supportLists]-->-<span style="line-height: normal;"> </span><!--[endif]-->Une propension à faire le vide dans sa tête pour supporter les airs de biniou durant des heures entières dans les fêtes les plus traditionnelles. Ainsi peut se comprendre cette passion pour le grand large des bretons : s’éloigner du son des instruments à vent quand l’overdose est proche pour mieux le retrouver par la suite.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 36.0pt; text-align: justify; text-indent: -18.0pt; line-height: 150%; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><!--[if !supportLists]-->-<span style="line-height: normal;"> </span><!--[endif]-->Ne pas jouer son précieux devant la pluie qui tombe et la boue qui se forme. Il n’est rien qu’un ciré et une paire de bottes ne puissent résoudre. C’est même un plaisir particulier que de défier les éléments. Et comme le dit le proverbe, en Bretagne, il ne pleut que sur les cons !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Mais la fête, ça va, ça vient, et l’homme aspire à emplir sa vie d’activités qui le sortent de la vacuité d’un quotidien matérialiste et éthylique au-delà du reuz réglementaire. Et l’on peut dire qu’en la matière, il est servi, même s’il lui faudra dépasser sa volonté de voir ses poches remplies d’oursin et ne pas négliger de passer par un troquet à l’occasion.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Le breton étant proche de l’auvergnat et de l’écossais pour ce qui relève de la propension à thésauriser et ne pas dépenser son revenu, son premier choix se tourne vers des activités qui peuvent être réglées en roupie de sansonnet et autres monnaies de singe. De là l’intérêt longtemps marqué pour ce qui tournait aux choses de la religion, la messe et les pardons occupant largement quelques heures pour quantité négligeable, un vieux sou ou un bouton de culotte faisant largement l’affaire. Laïcisation et déchristianisation aidant, le breton a élargi sa palette en plaçant la balade au sommet de la chaîne des plaisirs du weekend, ce qui somme toute se rapproche assez finement du pardon. Le breton marche, en long, en large et en travers, lui permettant ainsi d’apprécier la beauté de sa région et d’éliminer par la même occasion la quantité astronomique de beurre qu’il ingurgite dans le moindre plat ou dessert. Au passage notons qu’il est surprenant de voir si peu de problème de surpoids dans une région où le régime alimentaire est à l’opposé du régime crétois, une région où le moindre gâteau concentre l’équivalent de la consommation annuelle de beurre de n’importe quel pays tropical. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Mais il n’y a pas que la marche. Le breton est sportif sous son air de ne pas y gouter. Le breton court, nage, surfe, pédale, tape dans la balle, peu importe la taille et la capacité de rebond de cette dernière. Là encore, l’histoire politique et religieuse peut aider à comprendre la chose : entre les <em>laïcards</em> et les culs-bénits, la lutte a longtemps fait rage sur tous les terrains, l’amicale laïque se confrontant à l’équipe du curé. La vitalité des clubs sportifs n’en a été que meilleure et elle perdure, à côté d’une pratique individuelle qui s’affirme dans de nombreux domaines, même si le football et la course à pied sont rois, au détriment du vélo qui perd de son influence dans sa terre d’adoption.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Mais c’est du côté de l’océan que le néo-breton est allé de découverte en découverte, dans deux domaines diamétralement opposés, à savoir la voile et…la pêche à pied….</span></p>
Cassiopée
http://unpolar.hautetfort.com/about.html
La femme d'un homme qui, de Nick Barlay
tag:unpolar.hautetfort.com,2012-03-23:4649066
2012-03-23T09:06:00+01:00
2012-03-23T09:06:00+01:00
Une chronique d' Herveline Chef d'oeuvre ! Tu t’es...
<p style="text-align: justify;"><br /><span style="color: #0000ff;"><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> <img id="media-3501505" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/01/02/2036235243.jpg" alt="alcoolisme, anorexie, drogue, folie, perception de la réalité, psychologie, road story, traumatisme" />Une chronique d'<a href="http://www.librairiesoleilvert.com/" target="_self"><span style="text-decoration: underline;">Herveline</span></a></span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Chef d'oeuvre ! Tu t’es demandé comment tu allais commencer cette chronique. Une bonne partie de la nuit. Et puis ce matin, encore. Tout le temps où tu as été plongée dans le noir, tout te paraissait clair, d’une fluidité impressionnante. Mais aux lueurs de l’aube, lorsque tu as tiré le clavier et taper les premières lettres, tu as eu peur, peur que tous tes arguments, toute ta diatribe nocturne s’évapore. Tu n’avais pas pensé une seconde que cet OLNI (objet littéraire non identifié) aurait raison de toi. Tu avais pourtant été prévenue… ou pas.<br /></span><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Et tu t’es mise à écrire, oh, sans comparaison avec Nick Barlay, bien sûr. Quelle prétentieuse tu serais. Mais tu l’as fait et tu as parlé, longtemps, d’un chef-d’œuvre, d’un monument incontournable. Tu es allée chercher au plus profond de toi ce qui l’avait rendu si différente, si atypique, si déstabilisante cette histoire de la Femme d’un Homme qui, ou l’inverse, ça marche aussi. Tu t’es souvenu des univers de David Lynch, de Philip K. Dick et d’une réalité qui pouvait être distendue, malmenée, manipulée.<br /></span><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Tu as perçu la folie latente, la profondeur d’une âme meurtrie, la complexité à voir, à exprimer autrement que par l’oubli de soi, l’alcool, la non-faim, les Pilules Magiques et tu as entrepris, malgré toi, cette road-story, ce jeu de piste psychologique, immersif, aux côtés de Joy. Tu n’as pu te détacher de son destin, car, le marionnettiste Nick tenait bon les ficelles, les siennes, les tiennes. Il a tellement emmêlé savamment tout ça que tu as su, trop tard que tu étais prise au piège de l’identification. Ta réalité, la sienne ne faisait plus qu’une. Et tu n’as plus levé les yeux. Car tu savais que si tu interrompais ce lien, tu ne comprendrais plus rien à rien, que tu lâcherais prise et que tu ne recroiserais plus de sitôt un tel personnage.<br /></span><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Tu as tenu bon, malgré les digressions et les introspections, parfois drôles, loufoques, métaphoriques. Tu as croisé des visages étranges, vécu des situations rocambolesques, basculé dans un univers parallèle au tien où tu te voyais évoluer comme Joy se voit par les yeux froids d’une caméra… ou croit, ou pense, ou veut se voir. Elle t’a baladée dans la quête d’identité de son défunt mari, prétexte, à se retrouver elle-même. Elle t’a déployé tout un jargon imagé et auto-critique, t’a fait entrer dans sa tête par le "tu" inhabituel de la narration et finalement t’a emmenée jusqu’au bout. Là où le point de non-retour est indéfinissable, là où une lueur d’espoir et de bonheur semble transparaître. Mais tu n’en es pas totalement sûre. Parce que tu ne penses pas qu’il puisse y avoir une seule version, la tienne ou la sienne. Tu comprends qu’il faudra du temps, des échanges, d’autres lectures d’autres chroniqueurs, pour effleurer qu’un dixième d’une bonne interprétation.</span><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> <br />Bref, tu as lu un grand livre, magistralement écrit, psychologiquement fort, qui te marquera un très long moment.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Herveline (<span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.librairiesoleilvert.com/" target="_self">Librairie Soleil Vert</a>)</span></span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">La femme de l'homme qui (The wife of a man who) <br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Nick Barlay<br />Quidam éditeur (octobre 2011)<br />368 p<br />22 €</span></span></strong></em></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Quatrième de couverture</span></strong><br /><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Que faire quand votre mari est retrouvé mort dans une chambre d'hôtel dans des circonstances pour le moins incongrues ? Pour Joy Fisher, c'est l'évidence : il faut reconstituer le puzzle de sa vie cachée.</span></em><br /><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Vincent travaillait-il au sein d'une entreprise de cosmétiques ou évoluait-il dans les eaux glauques des réseaux criminels européens ? Sans s'en douter, Joy entame sa descente aux enfers dans les brumes de l'Allemagne et de la Belgique. Et le mystère de cette épouse à l'esprit noyé d'alcool et de psychotropes supplante peu à peu celui de son défunt mari...</span></em></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
La Maison du CALME
tag:www.louispaulfallot.fr,2012-03-19:4641885
2012-03-19T00:10:00+01:00
2012-03-19T00:10:00+01:00
"Chaque C.A.L.M.E. est implanté près d'un petit village. Dans une « Maison...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">"Chaque C.A.L.M.E. est implanté près d'un petit village. Dans une « Maison » au sens où un enfant peut comprendre ce mot, et dans le sens où l'idée de « Maison » s'oppose à l'idée de Cité.(…) Pour se reconstruire, l'alcoolique doit trouver de nouveaux repères aux dimensions simplement humaines et personnelles."</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Extrait de la présentation : Le cadre thérapeutique du site Internet du <a href="http://www.calme.fr/" target="_blank">CALME</a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/87509616.jpg" target="_blank"><img id="media-3492813" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/3291172760.jpg" alt="Le CALME à Cabris-PhotosLP Fallot.jpg" /></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #888888; font-family: Arial; font-size: xx-small;"> Nous pensons qu'un banc dans un jardin a une valeur thérapeutique. »</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">Le Centre du CALME à Cabris</span></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">PhotosLP prise avec un "jetable" argentique en 2003 (septembre/octobre)</span></span></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le dimanche 26 mars 2006, je publiais ma deuxième note sur Le Blog de Louis-Paul, intitulée <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2006/03/26/nouvelle-vie.html" target="_blank">Nouvelle vie</a>. Elle commençait par ces mots :</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">« </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">« Je pourrais consacrer un livre, tout un blog à ce village perché au dessus de Grasse. Une autre fois, peut-être, j'écrirais d'autres lignes, d'autres mots. (…). » Suivaient quelques extraits de présentation de ce lieu dans lequel j’ai passé 29 jours en septembre et octobre 2003. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Depuis, j’ai publié d’autres témoignages dont ceux regroupés dans mes pages anniversaires </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/mes-mercis-de-nouvelle-vie.html" target="_blank"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">MES MERCIS DE NOUVELLE VIE </span></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">et je ne manque jamais d’exprimer ma gratitude à toute l’équipe du C.A.L.M.E.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Une équipe de télévision a suivi un groupe de patients dans cette clinique lors d’une « cure de désintoxication » pas comme les autres. Je n’aime d’ailleurs pas trop ce mot cure que je trouve réducteur. En effet, il s’agit au <a href="http://www.calme.fr/" target="_blank">CALME</a> au-delà des soins purement médicaux de retrouver un mode de vie personnelle et sociétale (réapprendre des gestes quotidiens comme par exemple s’alimenter, se reposer), d’apprendre à connaître le produit alcool et ses ravages, d’entreprendre un travail sur soi dans des séances de psychothérapie de groupe et surtout de retrouver le plaisir de vivre et la confiance en soi pour en finir avec l’alcool et autres produits psychotropes. D’avoir à la sortie les outils pour organiser sa nouvelle vie et gérer ses moments difficiles (comme en ce qui me concerne les crises d’angoisse si dévastatrices) grâce notamment à la relaxation psychosomatique. (*)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L’émission sur le CALME de CABRIS sera diffusée à partir de ce lundi 19 mars dans <a href="http://www.france5.fr/sante/" target="_blank">l’émission santé quotidienne de France 5</a> en début d’après-midi (rubrique « in vivo ») à raison d’une séquence de 7 minutes chaque jour et le récapitulatif des 26 minutes le Samedi 24 Mars.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">(*)Je vous invite à ce sujet à lire la transcription de la conférence de Bruno Perez sur <a href="http://www.raamo.com/docs/conferenceBruno.doc" target="_blank">LA RELAXATION PSYCHOSOMATIQUE</a>, (fichier téléchargeable) outil indispensable en addictologie lors de la journée départementale d’information et d’échanges sur l’alcoolisme et les toxicomanies<a href="http://www.raamo.com/actualites.htm" target="_blank">.Forum RAAMO / GT06</a> du 17 Novembre 2009 à Saint-Laurent-du-Var</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Céc
http://sauvetoicecile.hautetfort.com/about.html
Un autre rêve violent
tag:sauvetoicecile.hautetfort.com,2011-10-30:3827139
2011-10-30T23:00:00+01:00
2011-10-30T23:00:00+01:00
1er rêve le Mercredi 12/10/11 PN est en train de jeter des...
<p><strong>1er rêve le Mercredi 12/10/11</strong></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #800080; font-family: times new roman,times;">PN est en train de jeter des affaires à moi dans la poubelle, encore une fois.</span></em></span></p><p><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #800080; font-family: times new roman,times;">Je lui demande : "Qu'est-ce que tu as encore jeté ?"</span></em></span></p><p><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #800080; font-family: times new roman,times;">PN : "Tu vas faire le jeu des 7 différences."</span></em></span></p><p><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #800080; font-family: times new roman,times;">Alors je regarde autour de moi dans la maison pour tenter de deviner ce qu'il a bien pu bazarder. Je m'énerve, je hausse le ton.</span></em></span></p><p><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #800080; font-family: times new roman,times;">Puis je pars. Je passe par la terrasse avec les enfants. Mais comme PN est dans la cuisine avec la fenêtre ouverte, je ne veux ne veux pas qu'il nous voie, alors on se baisse sous la fenêtre, un peu comme les entraînements militaires. Nous arrivons au bout du jardin, au pignon de la maison et qui donne sur un petit bois. Je vois un vieux clochard en train de pisser contre le mur à 5 mètres de là. Il nous regarde, indifférent.</span></em></span></p><p><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #800080; font-family: times new roman,times;">Tout à coup, PN surgit, agressif et menaçant. J'appelle le vieil homme au secours, mais les mots qui sortent de ma bouche sont incompréhensibles et inaudibles. Cela fait une sorte de baragouinage. PN s'approche. Je l'attrape par le col et passe sa tête à travers le grillage, à l'endroit où se trouvait un trou. PN se retrouve coincé entre les fils de fer rif-gides et pointus, le visage vers le haut d'un côté du grillage et le corps de l'autre côté. Il se débat. Le vieillard arrive à ma rescousse. Il le frappe avec sa canne et lui déverse sa bouteille d'alcool blanc (genre rhum ou vodka) dans la bouche, pendant que je le tiens. PN est obligé d'ingurgiter cette substance.<br /></span></em></span></p><p> </p><p>Le 2ème rêve violent, je l'avais déjà raconté <a title="rêve violent PN" href="http://sauvetoicecile.hautetfort.com/archive/2011/10/18/attaques-du-samedi.html">là</a>.</p><p> </p><p> </p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Le langage du cœur
tag:www.louispaulfallot.fr,2011-09-23:3790263
2011-09-23T10:00:00+02:00
2011-09-23T10:00:00+02:00
Parce que nous sommes frères dans la souffrance et que nos...
<p style="text-align: left;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left; padding-left: 60px;"><span style="color: #ff6600; font-family: Arial; font-size: 11pt;"><em>Parce que nous sommes frères dans la souffrance </em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left; padding-left: 60px;"><span style="color: #ff6600; font-family: Arial; font-size: 11pt;"><em>et que nos outils communs de délivrance </em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left; padding-left: 60px;"><span style="color: #ff6600; font-family: Arial; font-size: 11pt;"><em>ne sont efficaces que dans la mesure où </em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left; padding-left: 60px;"><span style="color: #ff6600; font-family: Arial; font-size: 11pt;"><em>nous les transmettons constamment à d’autres, </em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left; padding-left: 60px;"><span style="color: #ff6600; font-family: Arial; font-size: 11pt;"><em>notre mode de communication </em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left; padding-left: 60px;"><span style="color: #ff6600; font-family: Arial; font-size: 11pt;"><em>a toujours été le langage du cœur.</em></span></p><p style="text-align: left; padding-left: 60px;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"><a href="http://www.aa-quebec.org/litterature/livres/p-coeur.htm" target="_blank">Bill W</a></span></p><p style="text-align: center;"> <a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/114401133.jpg" target="_blank"><img id="media-3210931" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/1127173448.jpg" alt="Langage du coeur - PhotosLP.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Partager, le mot n’est pas anodin. </span><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">J’ai eu durant les mois qui ont précédé mon séjour à <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2006/03/26/nouvelle-vie.html" target="_blank">Cabris </a>de rares moments où je sortais de mon isolement. </span><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">C’était dans ces groupes de paroles où j’ai pu- inconsciemment au début-jeter les bases de ce que serait mon futur rétablissement. Quelque chose me poussait à quitter le monde de l’obscure et du désordre intérieur et je sais maintenant quecelam’a sans doute sauvé la vie. </span><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Ces instants brefs étaient comme une porte un tout petit peu ouverte dans une pièce d’insoutenable souffrance. Je sais aussi aujourd’hui que c’est l’instinct de vie qui guidait vers un ailleurs ces pas hésitants. Tout cela, je le raconteun peudans mes <a href="http://www.louispaulfallot.fr/mes-mercis-de-nouvelle-vie.html" target="_blank">Notes anniversaires</a>.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/393371225.jpg" target="_blank"><img id="media-3210894" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/904144365.jpg" alt="Le langage du coeur-PhotosLP.jpg" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">23 septembre 2011 : Le travail pour<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>me construire une vie heureuse sans « béquilles » reste de chaque jour et de toutes les vigilances. Mais je ne suis pas seul! </span><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Il me suffit de prendre un<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>téléphone, d’écrire un courriel, d’aller à une réunion, de parler à un ou une amie <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour sortir du risque de cet isolement mental dans lequel parfois, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les émotions m’enferment. </span><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">J’ai vécu fortement cela ces derniers jours (lire ma note Juste aujourd’hui)<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>jusqu’à ressentir physiquement des effets « gueules de bois » ; sans qu’a aucun <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>moment et bien au contraire je n’ai eu la moindre envie de consommer quoi que ce soit de produits psychotropes. </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/1011564601.jpg" target="_blank"><img id="media-3210934" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/1532103443.jpg" alt="Le langage di Coeur-PhotosLP.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"><em>La seule possibilité de se libérer d’une émotion est de la ressentir. En général les êtres humains pensent leurs émotions. A ce niveau, aucune liberté n’est possible. </em> écrit le philosophe <a href="http://www.deuil-suicide.org/Se-liberer-de-l-emotion.html" target="_blank">Eric Baret</a>. Plus loin il ajoute que <em> La pensée qui vient du cœur n’est accessible que dans la liberté vis à vis de ses propres émotions. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Cette liberté, j’en ai découvert les prémices dans l’une de ces « bulles » de Cabris. Les thérapeutes ont écrit: </span><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"><em><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Nous n'avons rien inventé, depuis Socrate le "Connais-toi toi-même" est une des clefs du mieux vivre.</span></em><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"> (</span></span><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"><a href="http://www.calme.fr/contenu.php?id_menu=14&id_sousmenu=36&PHPSESSID=12f78fb9dd7934b5400daf9242096d73" target="_blank">lire <span style="mso-spacerun: yes;"> L</span>a thérapie de groupe sur le site du CALME.</a>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Je poursuis ce cheminement de Nouvelle vie depuis huit ans ; <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>par le travail sur moi et par les partages. Je n’en ai que plus de gratitude au moment de publier <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ces mots que je pensais, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>encore <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2011/09/20/juste-aujourd-hui.html" target="_blank">avant hier</a> ne pouvoir écrire. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/3319190488.jpg" target="_blank"><img id="media-3210899" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/103007047.jpg" alt="Le langage du coeur-PhotosLP (3).jpg" /></a></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Je voudrais ce jour, partager ce message d’espoir : Avec<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>celles et ceux qui sont dans le doute, le déni, la souffrance. De toutes les maladies. De tous les "mal être". </span><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Avec <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>aussi celles et ceux qui vont bien et qui veulent continuer à grandir dans leur vie. </span><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">C’est ce qui se nomme <em>le langage du cœur</em>. </span><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">C’est ce qui se nomme aussi <em>la guérison du cœur</em>. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Il est des anniversaires où c’est celui qui le fête qui a envie d’offrir un cadeau. Le mien de ce jour sera cet extrait d’un <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2010/06/16/la-guerison-du-coeur.html" target="_blank">poème de Guy Corneau</a> déjà publié ici. Mais les mots bienfaisants ne demandent qu’à être souvent récités.<em></em></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><br /><span style="color: #888888; font-family: Arial; font-size: 11pt;">"Chaque peine est une rose<br /> Même si elle te déchire<br /> Elle te dit une seule chose<br /> Veux-tu cesser de souffrir ?"</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/1584635831.jpg" target="_blank"><img id="media-3210902" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/3447656674.jpg" alt="Le langage du coeur-PhotosLP (2).jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-size: x-small;">PhotosLP Fallot-2011:</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #888888; font-size: x-small;">Pézenas (1 et 2) - Annot (3) - Roussillon (4) - Cagnes (5)</span></p><p> </p><p> </p>
Louis-Paul
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A l’ombre (ou la lumière) du platane
tag:www.louispaulfallot.fr,2011-08-31:3758879
2011-08-31T05:01:00+02:00
2011-08-31T05:01:00+02:00
Un texte de Dominique W A l’ombre (ou la...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/2496969218.jpg" target="_blank"><img id="media-3178160" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/4156179348.jpg" alt="alcoolisme,abstinence,dominique w" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Un texte de Dominique W</span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">A l’ombre (ou la lumière) du platane</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">A quelques heures de mes sept saisons en abstinence <em>(1)</em> , je me suis assis sur un banc à la couleur bleu ciel. Le vent se frayait un passage à travers les feuilles, pour aller se perdre peut être, se poser ailleurs sûrement ou tout simplement mourir contre une façade gris claire d'une vieille bâtisse encore debout malgré les avanies du temps qui passe. Une musique se précisait entre les feuilles, un chant mélodieux passait par un trou au milieu d'un vieux platane.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> J'étais assis, heureux, le visage caressé par le soleil, assis au même endroit où dans un temps passé et pas si lointain, je gisais ivre mort.</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">A cette époque funeste, trébuchant, à moitié rampant, je m'étais couché lourdement sur ce banc. J'étais persuadé que je ne me relèverai pas, "on ne sort pas aussi vite d'un cercueil" m'étais-je dit. Pourtant, j'avais gît sur divers sols bien souvent: carrelage, béton, bois, bitume, terreau, pierres...je vivais dans des tranchées, à l'ornière de la vie, pour le moins à l'écart de ceux que je voyais vivre. Moi, je mourrai. Ce banc m'était apparu comme un linceul. J'étais à bout de forces. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/1167272934.jpg" target="_blank"><img id="media-3178161" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/1908829180.jpg" alt="alcoolisme,abstinence,dominique w" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ces quelques heures couché sur ce banc, je pressentais que j'étais bien malade, que ma tristesse n'avait d'égal que mon envie de vivre et d'être heureux, celle que j'avais pu avoir un jour, si éloigné, que ne me venait à l’ esprit que le souvenir lointain du bruit d'une rivière qui avait bercé mes plus jeunes années. L'aube ne tient jamais sa promesse, étais-ce une raison pour devancer mon crépuscule ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'étais dans un temps crépusculaire, je n'avais pas 38 ans. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je m'étais couché, souhaitant que peu à peu le bois vienne à m'engloutir, que je ne fasse qu'un avec le banc. Je disparaîtrai sans laisser de traces, les passants ne verraient pas ma disparition, lentement je me retirerai, sans fracas.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Alors que mes pensées s'enfonçaient inexorablement sous terre, un vent fort se leva, mes paupières se redressèrent peu à peu, je bougeais un doigt sur le coin du banc, l’ongle enfoncé dans la chair du banc, je vis une lueur. Celle d'un lampadaire, il faisait nuit. Combien d'heures avais-je gît là ? J’avais froid. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ma première pensée fût pour mon amour et l'effroyable idée de lui avoir fait traverser cet enfer. Ce n'était pas fini.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce jour, je pris conscience que j'étais gravement malade: une graine était semée.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Rien n'était réglé, mais rien ne serait plus comme avant.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Je tombai encore plus bas, plus fort mais sur ce banc un début de vie s'était glissé entre les lattes du banc et moi.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/822854249.jpg" target="_blank"><img id="media-3178163" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/1824742212.jpg" alt="alcoolisme,abstinence,dominique w" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce récit me semble si lointain et si proche. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Qu’ai-je fais de ces sept années ? J’ai voyagé, pensé, travaillé, aimé, lu, couru, pleuré, ri, nagé, dormi, rêvé, fais du vélo, joué, colorié, écris, marché dans la neige, pris soin de mes chats, regardé, senti les fleurs, couché dans l’herbe, mangé de bons mets, gueulé, mais surtout j’ai vu des couleurs. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">En toutes choses, en tous lieux, j’ai vu la couleur. Souvent, je répète que dans la douleur de cette traversée en Alcoolie, je voyais gris. Il ne s’agit pas d’une image, je ne distinguais plus aucune couleur. Rien ne coloriait mon cœur, encore moins mon esprit, le jour était la nuit, la nuit était le jour. Le sens était absent en toutes choses. </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Qu’ai-je fais de ces sept années ? Ce que je ne faisais plus depuis de longues lunes, j’ai arrêté de mourir et j’ai vécu. J’ai vécu chaque seconde nouvelle comme un don, comme une seconde chance pour arrimer ma vie vers des horizons meilleurs et sans alcool. Mais, je n’ai jamais oublié la tempête et la force des vents contraires qui vous arrachent de ce que vous vouliez, rêviez d’être : un homme heureux. Je n’ai jamais oublié que mon enfer est alcool, que ma faille est alcool, que ma perte est alcool. Et quand le soleil est trop brillant, ma vie si belle que je viendrai à nier ce qui a été, alors je passe par le parc où est mon platane, mais surtout mon banc. Je m’assois sur mon banc bleu ciel, lève la tête, regarde les oiseaux, scrute cet arbre : lui sait….que des vents contraires peuvent déraciner le plus solide de ce qui est aujourd’hui. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/3360584981.2.jpg" target="_blank"><img id="media-3178156" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/2103219279.2.jpg" alt="alcoolisme,abstinence,dominique w" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Demain est un autre jour. Rendre demain possible me suffit et me comble de joie. Vos couleurs n’attendent que vous. Demain est possible sans alcool, je vous le jure quelque soit votre état du jour ne doutez pas, <em>(2)</em>, un platane vous attend aussi…..bleu, vert, rose, jaune, orange, brun, bleu ciel…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">A vous de voir. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: right;"> <strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Dominique W </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong></strong> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/3728107401.jpg" target="_blank"><img id="media-3178153" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/3130701913.jpg" alt="alcoolisme,abstinence,dominique w" /></a></span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong></strong> <strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em>Renvois 1 et 2 par mes soins</em>:</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">(1) texte écrit le 10 août 2011</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">(2) A lire sur le Blog de Dominique Autié et pensées pour lui:</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://blog-dominique.autie.intexte.net/blogs/index.php/2007/08/10/lettre_aux_sceptiques" target="_blank">"Lettre aux sceptiques"</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/2921281585.jpg" target="_blank"><img id="media-3178159" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/417698727.jpg" alt="alcoolisme,abstinence,dominique w" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;" align="right"><strong><span style="color: #888888; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Les photos : </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #888888; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">D'habitude c'est l'eau des rivières qui illustrent ici les textes de <a href="http://www.louispaulfallot.fr/search/dominique%20w" target="_blank">Dominique W</a>. Cet été j'ai vu des platanes par centaines, droits et rapprochés sur les routes de l'Hérault, le "Roi" à St Guilhem et bien sûr ceux d'Annot près de Méailles auprès desquels je goûte au plaisir d'une lecture de fin de matinée ou début d'après-midi. Les photos qui illustrent le texte de Dominique ont été prises juste après l'orage, entre deux averses. Je n'avais jamais vu l'écorce ainsi ! Il n'y a aucune retouche à ces clichés. A la réception de son texte, j’y ai de suite repensé : l'arbre qui pleure, l'arbre déchiré, les nœuds du tourment puis les couleurs de l'abstinence. Je suis heureux de pouvoir les publier en illustration de ce texte. Encore très bon anniversaire Dominique.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Céc
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Le samedi 30/07/11 #2
tag:sauvetoicecile.hautetfort.com,2011-08-01:3729382
2011-08-01T03:17:00+02:00
2011-08-01T03:17:00+02:00
La journée du samedi a été interminable. PN avait décidé de s'attaquer non...
<p>La journée du samedi a été interminable. PN avait décidé de s'attaquer non seulement à moi mais aussi aux enfants. Le matin, les enfants et moi nous sommes réveillés relativement tard. PN a vite attaqué dès la matinée, j'ai décrit ses questions et réactions tordues dans la note précédente.</p><ul><li>Juste après le petit-déjeûner, l'Aînée demande fébrilement la permission de faire de l'ordinateur sur mon portable, je lui réponds négativement car je sais qu'elle va passer des heures sur Faicebouc. Cinq minutes après, PN l'appelle pour qu'elle vienne faire de l'ordinateur dans le bureau sur l'appareil familial, il lui demande de se dépêcher car il lui cède sa place exprès. <span style="color: #800000;"><strong>PN contredit mon ordre afin d'attirer la sympathie de sa fille.</strong></span> C'est la première fois qu'il l'autorise - voire la pousse - à passer son temps sur Faicebouc. Je le lui fais remarquer. Il minimise en disant que son autorisation ne vaut qu'après qu'elle ait vidé sa valise. Puis à mon adresse il dit qu'il a assez consulté Internet, entre deux sites porno. No comment !</li></ul><p>Avant que je parte chez l'orthodontiste, le père de PN a téléphoné. Il a parlé à Jumeau puis a demandé à me parler. Nous avons échangé des banalités. Il m'a demandé de venir le voir en Province avec PN et les enfants. Je lui ai dit que c'était impossible, que je ne pouvais pas passer des vacances avec PN. Cela fait 18 mois que PN et moi sommes fâchés avec son père. Sous l'emprise de l'alcool, son père m'avait aggressée verbalement. PN qui ne supporte pas son père, l'a alors violenté physiquement. Le pauvre homme avait 64 ans. Je n'ai pas du tout validé le comportement de PN mais j'ai tout de même coupé les ponts et PN aussi.</p><p>A 12h30, j'ai conduit l'Aînée chez l'orthodontiste. Je suis revenue à 13h15, puis nous avons déjeûné autour d'une pierrade de boeuf, le truc convivial mais où PN mangeait avec nous. C'est le premier repas avec tous les enfants réunis.</p><p style="text-align: left;"><img id="media-3150992" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://sauvetoicecile.hautetfort.com/media/02/00/3098430016.2.jpg" alt="harcèlement moral; pervers narcissique,manipulateur,violences conjugales,alcoolisme,alcoolique,perversion" width="60" height="118" />Quand je reviens, <strong>PN a entamé la première bouteille de vin rouge en apéritif,</strong> j'en prends un unique verre. Au cours du repas, il ouvre <strong>une deuxième bouteillle de rosé</strong> qu'il boit tout seul. Puis à la fin du (même !) repas, <strong>il tire du vin rouge du cubi de 3 litres</strong>. Durant le repas il est dans un état logorrhéique et presse les enfants de questions sur leurs colonies respectives. L'Aînée est enthousiaste à répondre et à raconter son séjour, qu'elle a adoré. Jumelle parle un peu. PN est particulièrement pressant avec Jumeau. Il le vanne sans arrêt. Jumeau dit plusieurs fois à son père d'arrêter de l'embêter. A table, il dit que la viande est dure comme du béton. L'Aînée, lui rétorque qu'il n'a qu'à pas manger. Je dis à l'Aînée qu'il dira toujours que c'est mauvais, mais qu'il mangera quand même et même qu'il se resservira.</p><ul><li>Il dit aux Jumeaux qu'il a regardé tous les jours sur Internet la webcam de leur lieu de colonie, qu'il va essayer de trouver une location là-bas pour les emmener en vacances. <strong>Il les appelle 15 fois</strong> (ce n'est pas un chiffre hyperbolique ici !!!) pour qu'ils viennent regarder la webcam à l'ordinateur. Les Jumeaux râlent car ils sont agacés. Pendant le repas, il leur pose toujours les mêmes questions auxquelles ils ont déjà répondu. Il leur dit plusieurs fois qu'il a tondu et désherbé la pelouse en leur absence. Et puis encore ceci et cela ! <strong>Les enfants lui répondent :"Tu nous l'as déjà dit pleins de fois. C'est bon maintenant."</strong> Il me dit qu'il a mis 4000€ dans la toiture et que je me doute bien que ce n'est pas pour notre confort mais pour mieux vendre la maison."<span style="color: #800000;"><strong>(Utilisation de la répétition des mots ou des actes pour agacer)</strong></span></li></ul><p>Au cours du repas le père de PN rappelle, il veut parler à son fils. J'entends qu'il souhaite voir ses petits-enfants. PN lui ordonne d'arrêter de lui téléphoner pour lui demander ses congés tous les deux jours parce que sinon il va <strong>"acheter un appareil-enregistreur et mettre ses congés sur un message"</strong>. Il lui dit :<strong> "T'as qu'à voir ça avec Lola, puisque vous êtes copains comme cochons !"</strong> Son père lui raccroche au nez.</p><ul><li>Après le repas, je vais faire une sieste, Jumelle me rejoint. PN tourne autour de ma chambre, il passe plusieurs fois par le garage. <strong>Il est en état d'excitation.</strong> Je l'entends qui arrose les fleurs. Puis PN appelle sans arrêt Jumelle pour lui montrer encore quelquechose. Je me demande quoi et j'ai même le sentiment qu'il va lui dire des absurdités ou des méchancetés sur moi. Jumelle se décide à y aller et <strong>revient en larmes</strong>. A mon questionnement, <strong>elle répond : "Il me suit tout le temps !!!"</strong>.</li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-3149053" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://sauvetoicecile.hautetfort.com/media/01/00/740203642.jpg" alt="harcèlement moral; pervers narcissique,manipulateur,violences conjugales,alcoolisme,alcoolique,perversion" /></p><p style="padding-left: 60px;">Cette pratique est d'une telle perversion ! On sait que les Pervers Narcissique ne frappent pas physiquement mais psychologiquement, mais <strong>LE MAL EST BEL ET BIEN LA</strong>. C'est comme le jeu du perroquet ou de l'imitateur où l'on imite sans arrêt une personne. Au bout de quelques minutes, cela peut terriblement agacer et faire perdre le calme ! Cela peut rendre fou quelqu'un que l'on a déjà bien énervé auparavant et qui est dans un état de tension. <strong>PN le sait bien, il m'a déjà dit : "Le harcèlement, c'est répéter tout le temps la même chose."</strong> Ensuite, quand la victime s'en prend au PN, parce qu'elle est hors d'elle, allez expliquer que c'est parce que PN vous a suivi dans toutes les pièces.<span style="color: #800000;"><strong>(Utilisation de la répétition des mots ou des actes pour agacer)</strong></span></p><p>Je m'endors, Jumelle regarde un film sur l'ordinateur à côté de moi. A mon réveil vers 16h, je vais faire un peu de couture dans la salon. Il m'attaque sans relâche. Combien de verres supplémentaire PN a-t-il pris ? Il empeste l'alcool, il se trouve à 2 mètres de moi mais je sens sa forte haleine. Je le lui dis.</p><ul><li>PN annonce qu'il va faire des courses à GO Sport. Il dit qu'il va acheter une paire de basket à Jumeau plus ceci cela. Au sein de sa phrase il intercale le code de ma carte bancaire. Il fait ça toute l'après-midi, au moins 5 ou 6 fois. Cela fait :<strong> "Je vais aller à GO Sport 1234 acheter des baskets. Ah la la ! Qu'est-ce qu'il en use des chaussures 1234. Par contre, tes lunettes de piscine, tu te les prendras toute seule avec ta carte, 1234. Parce que ça suffit maintenant les conneries, 1234."</strong> Je lui réponds que ce n'est pas la peine de faire son petit jeu, car je peux m'y mettre aussi. <span style="color: #800000;"><strong>(Utilisation de la répétition des mots ou des actes pour agacer)</strong></span></li></ul><p>PN me dit que ce n'est pas la peine de demander une 2ème carte bancaire sur le compte-joint car il y a eu plusieurs centaines d'euros de sortis en chèques ce mois-ci. Il m'ordonne de façon de plus en plus pressante et autoritaire de lui justifier les dépenses. PN utilise son ton professoral favori.</p><ul><li>PN : <strong>"Dis-moi ce que tu as acheté ! J'attends ! J'attends ! J'attends tes explications ! Je ne partirai pas d'ici avant que tu ne m'aies dit ce que tu en as fait. J'attends ! Dépêche-toi ! J'attends ! Donne-moi tes explications ! Tu vas m'écrire une liste de tes dépenses ! J'attends ! J'attends ! etc."</strong> Je lui réponds fermement puis en criant que ce sont des utilisations familiales et que je n'ai pas à justifier quoi que ce soit.</li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-3149030" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://sauvetoicecile.hautetfort.com/media/01/00/1529912855.jpg" alt="harcèlement moral; pervers narcissique,manipulateur,violences conjugales,alcoolisme,alcoolique,perversion" /></p><p>PN s'énerve. Ses cris ébranlent la maison. Je ne cesse pas ma couture. Mes mains commencent à trembler. Je m'accroche à mon tissu et à ma machine à coudre pour ne pas le montrer. J'ai du mal à respirer. Je tente comme je peux de me maîtriser. Mais dans mon coeur et dans ma tête, je suis forte et déterminée à ne pas me laisser faire.</p><ul><li>PN continue de hurler. <span style="color: #ff0000;"><strong>Il attrape la longue table rectangulaire par le bout opposé auquel je suis assise et la soulève, afin de faire glisser ma machine à coudre</strong>. <strong>Il hurle : "C'est TA table, ça, hein ? C'est TOI qui l'as achetée ? Regarde ce que je vais en faire !"</strong></span> Je ne me laisse pas démonter, je rattrape ma machine et lui crie d'arrêter son cirque. je lui demande ce qu'il veut prouver ? Sa force ? Sa brutalité ? Qu'il veut faire le gorille de Tarzan ? Je lui dis d'aller soulever les tables à son boulot, afin que ses collègues voient son comportement. (Je l'attaque sur ce point car il ne supporte pas que je lui parle de ses collègues : ne pas toucher ! Ce sont ses miroirs, comme l'a bien décrit ViveMaVie.)</li></ul><p>Je lui dis qu'il est taré et qu'il doit se faire soigner. Que quand on s'est connus, sa mère avait tenté de me faire comprendre qu'il était violent. En effet, sa mère paraissait contente qu'il se soit trouvé une petite amie. Elle s'entendait parfaitement avec moi, PN d'ailleurs s'étonnait de cette relation belle-mère/belle-fille et s'en félicitait. Mais je pense que cela l'a ensuite travaillé et qu'il en a fait une certaine confusion, entre elle et moi. Je l'ai déjà décrit dans une note précédente, il ressent un vif sentiment d'amour/haine envers sa mère et depuis la mort ce celle-ci il m'a détestée progressivement. Puis un an après sa mort, en rangeant des papiers, je trouve dans le classeur qu'elle avait réalisé pour PN afin d'y classer ses papiers divers, une photocopie d'un article parlant de la violence et les conseils pour la vaincre !!! Je suis tombée à la renverse ! Elle savait ! Forcément !</p><p>Puis, j'ai appuyé fortement là où PN pouvait avoir mal. C'est une chose que je n'ai pas fait depuis bien 5 ans.</p><p>-------------------------------------------------</p><p>A SUIVRE :</p><p>23h15</p>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
Absente absinthe
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2011-05-23:3568856
2011-05-23T09:32:00+02:00
2011-05-23T09:32:00+02:00
La vie professionnelle s'invite souvent à la table de la vie personnelle,...
<p style="text-align: justify;">La vie professionnelle s'invite souvent à la table de la vie personnelle, tant le temps de travail d'une société des services et de l'information peine à se couler dans le moule de la gestion de la force de travail industrielle. Mais l'inverse est aussi vrai. La vie personnelle fait des apparitions au coeur de la vie professionnelle et ouvre des débats sans fin sur la manière dont tout ceci doit être géré. Le 19 mai dernier, le Comité consultatif national d'éthique a rendu public un avis dans lequel il invite les entreprises, au nom de leurs obligations en matière de santé au travail, à lister tous les postes pour lesquels il faudrait procéder à un dépistage de la consommation d'alcool ou de produits illicites. Vérifier l'absence d'absinthe donc.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3044531" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/01/735412344.jpg" alt="beraud_buveurs_absinthe1.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Jean Bereau - Buveurs d'absinthe</p><p style="text-align: justify;">Si l'on comprend la finalité, le chemin pris place l'entreprise dans une situation impossible. Que doit-elle contrôler ? l'abstinence d'alcool ? jusqu'à quel degré ? et que faut-il entendre par produit illicite ? le joint du matin ou le rail de coke ? et quid de la boîte de lexomil avalée dans le bol de café, les champignons hallucinogènes consommés en guise de petits LU ou des hectolitres de café qui génèrent quelques réflexes parkinsoniens ? tout salarié devient-il potentiellement un coureur du Tour de France qui doit déposer sa salive, en attendant de donner son sang ?</p><p style="text-align: justify;">En ce domaine toujours difficile à gérer, j'ai souvent recommandé de gérer la conséquence plutôt que la cause. C'est à dire le comportement du salarié au travail plutôt qu'un état personnel. Pour plusieurs raisons : il est dangereux de demander à l'entreprise de s'intéresser aux états et non aux comportements ; en l'absence d'ailleurs de comportement problématique, que reprochera-t-on au salarié ? et où faire passer la frontière des produits à contrôler ? sans parler du fait que dans certains cas c'est l'absence de consommation qui génèrera le risque et non l'inverse.</p><p style="text-align: justify;">Insoluble donc cette question des consommations illicites ? peut être pas mais certainement pas en faisant peser sur l'entreprise la responsabilité de gérer globalement la santé du salarié sous prétexte qu'il est au travail. A perdre de vue l'objectivité du comportement extérieur on s'expose à entrer dans les zones brumeuses des vapeurs de l'absinthe. Et à cet endroit, le droit n'a plus sa place.</p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Comprendre les addictions
tag:www.louispaulfallot.fr,2010-10-25:2958825
2010-10-25T00:31:00+02:00
2010-10-25T00:31:00+02:00
Lu cet excellent article dans les Chroniques du Mag de Libération de...
<p><span style="font-size: small;">Lu cet excellent article dans les Chroniques du Mag de Libération de ce week-end. (en date des 23 et 24 octobre 2010).</span></p><p><span style="font-size: small;">Il présente les travaux du professeur Pier Vincenzo Piazza qui dirige le Neurocentre Magendie de l’Inserm à l’université de Bordeaux-II, un des plus grands laboratoires de recherches français sur la neurobiologie du comportement.</span></p><p><span style="font-size: small;">J’y vois un pas de plus pour reconnaître la maladie et lutter contre elle mais aussi contre ces idées qui peuvent encore persister sur <em> les comportements déviants, le vice, le manque de volonté … </em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong>«Comment le cerveau devient-il toxicomane ?» </strong><span style="font-size: x-small;">Par CORNNE BENSIMON </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><img id="media-2714794" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/1620750211.jpg" alt="Pier Vincenzo Piazza©Inserm.jpg" />Pier Vincenzo Piazza dirige le Neurocentre Magendie de l’Inserm à l’université de Bordeaux-II, un des plus grands laboratoires de recherches français sur la neurobiologie du comportement.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">«Comment le cerveau devient-il toxicomane ? Je travaille à cette question depuis une vingtaine d’années. A l’origine, il y a une surprise : la science médicale ne reconnaît pas officiellement la toxicomanie comme une maladie. Elle laisse ainsi courir l’idée, populaire, que ce mal relève d’un comportement déviant, un vice engageant la volonté du sujet, et sur lequel la société peut agir par la prohibition et la répression. Les travaux menés au cours de la dernière décennie sur la neurobiologie des addictions, notamment dans mon laboratoire, montrent que cette conception est idéologique et non scientifique. La toxicomanie est une maladie qui se développe à la faveur de vulnérabilités physiologiques. Elle met en œuvre des modifications cérébrales tout aussi hors de contrôle du drogué que le sont les altérations immunitaires chez le sujet infecté par le VIH.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">«Grace à des expériences sur le rat, corroborées par des études chez l’homme, nous avons montré qu’il y a une distinction fondamentale entre le consommateur régulier d’un psychotrope et le toxicomane, individu incapable de contrôler sa prise de drogue, et qui va la rechercher quoi qu’il en coûte pour sa santé, son travail, ses finances. Les deux comportements sont l’expression de deux vulnérabilités différentes du cerveau à la drogue. Dans le premier cas, les circuits neuronaux normalement dédiés à l’appréciation du plaisir (sexe, nourriture) sont hypersensibles à la drogue qui procure alors un plaisir extraordinaire. Il s’agit là d’une vulnérabilité au psychotrope. Elle n’entraîne pas nécessairement la toxicomanie qui suppose une vulnérabilité supplémentaire : chez le toxicomane, la drogue diminue la plasticité du cerveau, sa capacité à réagir à de nouveaux stimuli. Ainsi, le toxicomane ne peut pas renoncer à sa dose, même si le prix à payer est délirant.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">«Le toxicomane est un malade, et doit être identifié comme tel. On peut lui offrir des seringues dans des salles d’injection comme il va s’en ouvrir à Paris, mais il lui faut des soins. Il faut repenser la rationalité de la frontière entre drogues légales et illégales : ce mécanisme toxicomanogène est aussi activé par l’alcool et le tabac.»</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>A lire également :</strong></span></p><p><p><span style="font-size: small;">Sur Sud Ouest.fr du 28 juillet 2010 </span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://www.sudouest.fr/2010/07/28/drogues-un-espoir-de-traitement-148432-2780.php" target="_blank">Des chercheurs bordelais ouvrent la voie à de nouveaux traitements contre la toxicomanie </a></span></p><p><span style="font-size: small;">Sur 20 minutes.fr</span></p><p><span style="font-size: small;"><a href="http://www.20minutes.fr/article/608141/bordeaux-addictions-pathologies-" target="_blank">« Les addictions sont des pathologies »</a></span></p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #888888;">Photo: Pier Vincenzo Piazza©Inserm</span></p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Un arbre près de la rivière
tag:www.louispaulfallot.fr,2010-08-27:2873531
2010-08-27T07:04:00+02:00
2010-08-27T07:04:00+02:00
Un arbre près de la rivière A Dominique W ...
<p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600; font-size: small;"><span style="font-size: small;">Un arbre près de la rivière</span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;">A Dominique W</span></span></em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/1339389677.jpg" target="_blank"><img id="media-2615855" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/2091147706.jpg" alt="Eau en Provence-PhotosLP Fallot-2010 (4).jpg" /></a></span></span></em></span></p><p style="text-align: center;">Tu es né au bord d’une rivière.</p><p style="text-align: center;"><p>De ta chambre d’enfant,</p></p><p style="text-align: center;">Tu pouvais entendre l’eau caressé les cailloux.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/944481309.2.jpg" target="_blank"><img id="media-2615835" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/4197454612.2.jpg" alt="Eau en Provence-PhotosLP Fallot-2010 (7).jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><em><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;"> </span></span></em></span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Un jour puis un autre</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="mso-bidi-font-family: Arial;"><span style="font-family: Times New Roman;"></span></span><span style="font-family: Arial;">Nos pas se suivent</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">An après an</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Sur l’après souffrance</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">L’abstinence danse</span></span><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><div style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/2222813427.jpg" target="_blank"><img id="media-2615802" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/1812951590.jpg" alt="Eau en Provence-PhotosLP Fallot-2010.jpg" /></a></div></span></span><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Il fallait ce bois mort </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Pour qu’à côté naisse</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Le vert de l’espoir</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span><span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"> </span> </p></p><div><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><div style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/994942818.jpg" target="_blank"><img id="media-2615859" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/1637961986.jpg" alt="Eau en Provence-PhotosLP Fallot-2010 (3).jpg" /></a></div></span></span><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span> <span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></div><p style="text-align: center;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Pour celle et celui qui doute</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Restons témoins du possible</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Par notre cheminement</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Donnons envie de vie.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/2750343282.jpg" target="_blank"></a></span></span></p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><p><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><div style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/2750343282.jpg" target="_blank"><img id="media-2615861" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/829210801.jpg" alt="Eau en Provence-PhotosLP Fallot-2010 (6).jpg" /></a></div><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> <span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span><span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"> </span></p></span></span></p></p><p style="text-align: center;"><p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Partageons cette eau pure</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Remplissons nos bouteilles</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Et buvons jusqu’à plus soif</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">A la fontaine les bulles de l’espoir</span></span></span></p></p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span><span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"> </span></p><div style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/3564124802.jpg" target="_blank"><img id="media-2615856" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/3086529055.jpg" alt="Eau en Provence-PhotosLP Fallot-2010 (5).jpg" /></a></div><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span> <span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">"Et au milieu coule une rivière......"</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Que cette mélodie nous accompagne </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Où que nous soyons sur cette Terre.<br style="mso-special-character: line-break;" /><br style="mso-special-character: line-break;" /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">« L’espoir se sème avant d’être cueilli, le pire n’est jamais certain. » <br />Aujourd’hui, sous un ciel orangé, tu sèmes des marronniers bleus. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Mettre une couleur à l’espoir</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Bleu est tien, bleu est mien</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">A celui celle qui essaye, </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Qui appelle à l’aide </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Bleu pourra être sien. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Sous ton arbre, partage de cette phrase :</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">« Votre vie vous appartient. « </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p></p><p><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><div style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/2699612941.jpg" target="_blank"><img id="media-2615841" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/2868740775.jpg" alt="Eau en Provence-PhotosLP Fallot-2010 (2).jpg" /></a></div><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;">PHOTOS: </span></span></strong></p></p><p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;">Louis-Paul Fallot</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;">Haute-Provence</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;">Août 2010 </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;"> </span></span></strong></p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;">LIENS : </span></span></strong></p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=124056" target="_blank">Le maronnier bleu</a>: écrit par Dominique sur le Forum ATOUTE</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;">Sur ce blogue, son texte <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/04/04/et-au-milieu-coule-une-riviere.html" target="_blank">Et au milieu coule une rivière</a> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;">Ma note <a href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2009/09/23/aujourd-hui-j-ai-6-ans.html" target="_blank">Aujourd’hui, j’ai six ans</a> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial; color: #808080;"><span style="font-size: small;"> </span></span></strong></p></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><p style="text-align: center;"><p style="text-align: left;"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></strong></p></p></p></p></p><div style="text-align: center;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/3564124802.jpg" target="_blank"></a></div>
Cinéma militant
http://cinemamilitant.hautetfort.com/about.html
Gervaise
tag:cinemamilitant.hautetfort.com,2010-04-06:2659849
2010-04-06T10:52:00+02:00
2010-04-06T10:52:00+02:00
Réalisation : René Clément Année de sortie: 1956 Pays: France...
<p><strong><img id="media-2344246" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/00/00/1223129127.jpg" alt="Gervaise.jpg" />Réalisation</strong>: René Clément</p><p><strong>Année de sortie:</strong> 1956</p><p><strong>Pays:</strong> France</p><p><strong>Durée</strong>: 1h42</p><p style="text-align: justify;">Gervaise, blanchisseuse à Paris vers la moitié du XIXème siècle, travaille dur pour s'en sortir. Abandonnée avec ses deux enfants par son amant Lantier, elle se marie à Coupeau, ouvrier-couvreur qu'un accident de travail vouera à l'oisiveté et à l'alcoolisme.</p><p style="text-align: justify;">Ce film est une adaptation du roman de Zola intitulé <em>l’Assommoir</em>.</p><p>Gervaise: 1/6</p><p><object data="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yphd_gervaise-l-assomoir-1_webcam" type="application/x-shockwave-flash" width="332" height="249"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yphd_gervaise-l-assomoir-1_webcam" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yphd_gervaise-l-assomoir-1_webcam" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p>Gervaise: 2/6</p><p><object data="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yq0n_gervaise-l-assomoir-2_webcam" type="application/x-shockwave-flash" width="335" height="251"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yq0n_gervaise-l-assomoir-2_webcam" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yq0n_gervaise-l-assomoir-2_webcam" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p>Gervaise: 3/6</p><p><object data="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yqo7_gervaise-l-assomoir-3_webcam" type="application/x-shockwave-flash" width="337" height="253"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yqo7_gervaise-l-assomoir-3_webcam" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yqo7_gervaise-l-assomoir-3_webcam" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p>Gervaise: 4/6</p><p><object data="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yr3p_gervaise-l-assomoir-4_webcam" type="application/x-shockwave-flash" width="332" height="249"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yr3p_gervaise-l-assomoir-4_webcam" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8yr3p_gervaise-l-assomoir-4_webcam" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p>Gervaise: 5/6</p><p><object data="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8ysbr_gervaise-l-assomoir-5_webcam" type="application/x-shockwave-flash" width="335" height="251"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8ysbr_gervaise-l-assomoir-5_webcam" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8ysbr_gervaise-l-assomoir-5_webcam" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p><p>Gervaise: 6/6</p><p><object data="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8ytvp_gervaise-l-assomoir-6_webcam" type="application/x-shockwave-flash" width="339" height="255"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8ytvp_gervaise-l-assomoir-6_webcam" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8ytvp_gervaise-l-assomoir-6_webcam" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
comptines
http://librairiecomptines.hautetfort.com/about.html
Cut ! | roman de Hanna Marjut MARTTILA
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2009-12-08:2483031
2009-12-08T06:00:00+01:00
2009-12-08T06:00:00+01:00
Traduit du finnois par Johanna Kuningas Éd. Actes sud junior, coll....
<p style="margin-bottom: 0cm;"><b><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/495983563.gif" target="_blank"><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/1565951028.gif" id="media-2145440" alt="Cut.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2145440" /></a>Traduit du finnois par Johanna Kuningas<br /> Éd. Actes sud junior, coll. romans ado | septembre 2009 – 13,50€</b></p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Ce que voudrait Torstai, dans la vie, c'est devenir un grand réalisateur. Ce dont il a besoin pour parvenir à ses fins, c'est d'un camécoscope DCR-DVD 205, l'outil parfait pour débuter. Mais ce qu'il désire plus que tout, là tout de suite, alors que sa sœur Tarina vient de le réveiller à trois heures du matin pour lui annoncer qu'elle est à nouveau enceinte, c'est comprendre comment l'impossible a pu se produire. Après tout, c'est lui qui se charge d'acheter les préservatifs de Tarina. Et qui se charge de la lessive. Et du ménage, et des courses, et des médicaments de son père…</p><p style="margin-bottom: 0cm;">En bon pragmatique, allergique à l'émotivité, Torstai remplit ses nombreuses tâches domestiques avec sérieux, parce que comme le dit Lisa l'assistante sociale attitrée de cette famille déglinguée d'activistes nocturnes: «<i>Putain, on va pas se laisser faire</i>». Alors Torstai prend les choses en main pour faire mentir les statistiques, échaffaude des plans machiavéliques bien dérisoires avec une lucidité et une ironie presque effrayantes pour sauver sa famille du désastre qui la fera éclater pour de bon. Mais les intéressés sont tenaces: le père dans sa dépression, la mère dans son alcoolisme et la sœur dans son désir d'un enfant que la situation ne permet pas de prendre en charge. Torstai doute, se débat avec sa famille impossible, renonçant sans révolte et sans apitoiement aux activités de son âge, le tout avec beaucoup d'humour.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;">Hanna Marjut Marttila dresse ce portrait haut en couleurs d'une famille «au bord de la crise de nerfs» en quatorze séquences pas si désespérées: plus qu'un naufrage, c'est ici une véritable odyssée familliale que raconte l'auteure dans un dialogue vivant et chaleureux avec son lecteur.</p> <p style="margin-bottom: 0cm;"><i>Nathalie Ventax (déc. 2009)</i></p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Ciné toujours
tag:www.louispaulfallot.fr,2009-11-13:2465161
2009-11-13T00:20:00+01:00
2009-11-13T00:20:00+01:00
Mise à jour du samedi 14 novembre: Il y a celles et...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Mise à jour du samedi 14 novembre:</span></strong></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;">Il y a celles et ceux qui ont vu le film vendredi soir.</span></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;">Il y a les "magnéto Serge" et qui regarderont ce film ce week-end.</span></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;">Enfin, il y a une rediffusion dans une semaine, le 20 novembre à 14h45.</span></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial; color: #ff6600; font-size: small;">Si vous souhaitez déposer quelques mots, j'ouvre les commentaires.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;">Et je recopie celui de Robert, un beau témoignage.</span></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Ciné toujours mais à la télé ce soir!</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;">Petit rappel, pour vous recommander un film ce vendredi sur Arte à 20H45 :</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><a target="_blank" href="http://television.telerama.fr/tele/emission.php?onglet=critique&id=14894085"><span style="font-size: medium;">«Un singe sur le dos »</span></a> <span style="font-size: medium;">de Jacques Maillot</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">De la dépendance au rétablissement.</span></span></p> <p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Voir aussi ma Note <a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2009/09/23/aujourd-hui-j-ai-6-ans.html">"Aujourd'hui, j'ai six ans"</a></span></span></p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Chronique d'un lundi
tag:www.louispaulfallot.fr,2009-09-28:2391565
2009-09-28T06:40:00+02:00
2009-09-28T06:40:00+02:00
DEFIFOTO DU LUNDI : ABNEGATION...
<p style="text-align: left;"> </p> <p> </p> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><span style="font-family: Arial; font-size: 10pt;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/60404810.jpg"><img name="media-2004492" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/1851882475.jpg" alt="Verres d'eau-PhotosLP.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2004492" /></a></span></div> <p align="center" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p align="center" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: x-small;">DEFIFOTO DU LUNDI : ABNEGATION</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;">J’avais pratiquement pris ma décision de ne pas participer à ce « défifoto »</span></p> <p style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;">Le mot est si souvent associer à sacrifice, il n’est pas de « mon sac à mots ».</span></p> <p style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;">Je préfère les synonymes que sont dévouement, désintéressement, renoncement, humilité, générosité. <br /> J’ai par contre bien compris que c’était l ‘antonyme des mots arrivisme, égoïsme, égocentrisme.</span></p> </div><div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/60404810.jpg"></a></div> <div style="text-align: left;"> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">J’</span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">ai</span> <span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">continué m</span>es recherches sur Internet et un jour de la semaine passée, je me suis arrêté sur <a target="_blank" href="http://www.aa-auvergne.org/q_s_n.php?le_theme=table_q_s_n_pr.php">une citation</a> du père Dowling, du personnel de « The Quenn's Work ». Edward Dowling (de l’ordre des jésuites) qui n’était pas alcoolique mais fût une des figures m</span>arquantes de la création du mouvement des Alcooliques Anonymes aux Etats-Unis Il constate <em>que la pierre angulaire de la thérapie des A.A. renferme l'abnégation, l'humilité, la charité, le bon exemple et les occasions d'un nouveau mode de recréation sociale.(…)</em></span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em>La base de la technique des Alcooliques Anonymes repose vraiment sur le principe chrétien qu'un homme ne peut s'aider lui-même qu'en aidant les autres. Les membres comparent leur plan de rétablissement à un plan d'assurance personnelle. Il a permis à des centaines d'êtres humains voués à une dégénérescence complète, de restaurer leur santé physique, morale et spirituelle et de reconquérir par cette thérapie unique mais efficace, leur dignité et leur confiance en eux.</em></span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Deux superbes livres racontent l’histoire de la création de ce mouvement :</span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><a target="_blank" href="http://livre.fnac.com/a189721/Joseph-Kessel-Avec-les-alcooliques-anonymes">Avec les alcooliques anonymes</a> de Joseph Kessel, publié chez Gallimard et Le langage du cœur qui regroupent des articles de Bill W. – le co-fondateur de ce mouvement - publiés dans la revue Grapevine. ( The AA Grapevine, Inc,New-York)</span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/431083022.jpg"><img name="media-2004497" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/1455710047.jpg" alt="Sur un banc-PhotosLP.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2004497" /></a></span></div> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Enfin, je profite de cette Note pour évoquer ici le film Le Dernier pour la route que j’ai vu ce week-end :</span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">J’avais lu le livre d’Hervé Chabalier, qui sera avec le Dr Philippe Batel parmi les invités d’Elise Lucet mardi à 20h35 pour une émission spéciale de la rédaction de France 2 : <a target="_blank" href="http://www.linternaute.com/television/programme-tv/programme/2954923/se-liberer-de-l-alcool/">Se libérer de l’alcool</a>.</span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le film n’est pas le livre (Que je conseille vivement, il vient d’être réédité et existe aussi en <a target="_blank" href="http://www.amazon.fr/dernier-pour-route-Chronique-divorce/dp/2266156802/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1254112125&sr=1-2">poche</a>) mais j’ai aimé cette première réalisation de Philippe Godeau.</span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em>Le réalisateur confronte toutes ces personnalités, toutes ces histoires différentes pour n'en faire qu'une - celle d'une douleur enfouie, d'une souffrance exacerbée et d'une amitié profonde –, et s'éloigne alors de l'alcoolisme pour toucher à l'universel.</em></span></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><em>(…) 'Le Dernier pour la route' est un film fort par sa simplicité, et laisse libre cours à l'émotion.</em> Marion Haudebourg - Extrait de la critique sur le site <a target="_blank" href="http://www.evene.fr/cinema/films/le-dernier-pour-la-route-21151.php">EVENE</a> où vous pourrez également lire une interview de François Cluset.</span></span></p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/1658736888.jpg"><img name="media-2004496" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/1916933538.jpg" alt="Le choix de l'eau-PhotosLP.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2004496" /></a></div> <div style="text-align: center;"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: x-small;">Photos Louis-Paul Fallot</span></span></div> <div style="text-align: center;"></div> <div style="text-align: center;"></div> <div style="text-align: center;"> <p style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="color: #888888;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="font-size: small;">LIEN:</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;">A lire ou relire , le dossier de Pascale Senk </span></span></span></span></p> <p style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><a target="_blank" href="http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Articles/Entraide-quand-tous-les-accros-du-monde-se-donnent-la-main"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"><strong>Entraide : quand tous les accros du monde se donnent la main</strong></span></span></a></p> <p style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;">publié dans Psychologie Magazine et dont le lien figure depuis presque la création de ce Blog dans la colonne de droite, en rubrique "J'ai aimé et c'est aussi sur la toile".</span></span></p> <p style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="color: #888888;"><span style="font-size: small;"> </span></span></p> <p style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"> </span></p> </div> <div style="text-align: center;"></div> <div style="text-align: center;"></div> <div style="text-align: center;"></div> <div style="text-align: center;"></div> <div style="text-align: center;"></div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/431083022.jpg"></a></div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/01/431083022.jpg"></a></div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/431083022.jpg"></a></div> </div>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Aujourd’hui, j’ai 6 ans
tag:www.louispaulfallot.fr,2009-09-23:2383703
2009-09-23T07:40:00+02:00
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You never know what is enough unless you know what is...
<div style="text-align: left;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/2030208319.jpg"></a><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/2030208319.jpg"></a> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/2030208319.jpg"></a></div> <div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><em><span style="font-size: small;">You never know what is enough unless you know what is more than enough.*</span></em></strong></span></div> <div style="text-align: left;"><span style="font-size: small;"> </span></div> <div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;">William Blake</span></div> <div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;">(Proverbes de l'Enfer, 1970)</span></div> <div style="text-align: left;"> </div> <div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong>*</strong>Vous ne savez jamais ce qui est assez, à moins que vous ne sachiez ce qui est plus qu'assez </em></span></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;">C'est par cette citation que s'ouvre le livre du Dr Philippe Batel et Serge Nédélec</span></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;"><strong>Alcool:</strong></span></span></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;"><strong>de l'esclavage à la liberté</strong></span></span></div> <div style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: small;">R<span style="font-size: x-small;">écits de vie commentés</span></span></span></div> <p style="text-align: left; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ff6600;"><span style="font-size: x-small;">les éditions demos</span></span></p> </div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/1163951289.jpg"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/1453980611.jpg" alt="Fenêtre de vie-PhotosLP.jpg" name="media-1995447" id="media-1995447" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"> </p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Aujourd’hui, j’ai 6 ans.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"> </p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"> </p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Je fête mon anniversaire, celui de ma Nouvelle Vie. </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Cela paraitra quelque peu surprenant à mes nouveaux lecteurs (J’en profite pour les remercier), J’ai créé ce Blog en 2006 et chaque <a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/09/22/le-jour-ou-j-ai-pose-le-verre.html">23 septembre</a>, je publie une Note </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Je ne suis pas le seul, des milliers de gens de par le monde soufflent ainsi leurs bougies.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">A cette occasion, ils témoignent de leur vécu, de leur vie avant et après l'alcool.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ce sont des messages, à la fois de gratitude et d’espoir comme <a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2009/08/18/variation-sur-la-meme-main.html">celui de Dominique W</a> que j’ai publié ici le mois dernier.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ils le font avec émotion, conscient du miracle d’être en vie, n’oubliant pas d’où ils viennent et qu’il importe de poursuivre au quotidien leur relèvement. </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ils racontent en sachant que d’autres sont encore dans la souffrance de l’alcool ou de l’alcool de l’autre. Que peut-être, ils s’identifieront à un fragment de leur histoire et auront l’envie de quitter cette spirale infernale pour entrer dans celle du rétablissement. L'envie de vie, en lieu et place du déni.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Car non seulement ils verront des visages transformés mais ils entendront cette phrase « oui c’est possible » !</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Aujourd’hui, j’ai 6 ans.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Je me souviens du livre du Dr Dodson que beaucoup de parents ont lu et qui écrivit le best-seller « Tout se joue avant 6 ans ». Il traite de l’importance des premières années de la vie du jeune enfant.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Ce n’est certes pas exact avec la maladie alcoolique. Tout se joue chaque jour en ne prenant pas ce premier verre qui déclenche la mécanique infernale pour celui qui est devenu dépendant. <a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/06/04/fraternellement.html">Dominique Autié</a> écrivait "L'alcoolique n'a pas peur de l'abstinence, juste froid aux yeux".</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Mais arrêter de boire est une chose, se construire une vie heureuse sans alcool en est une autre. Et ces six années auront été déterminantes en ce qui me concerne sur le chemin de ce que j’appelle ma Nouvelle vie.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Si j’évoque le livre du psychologue américain, c’est que j’ai profondément ressenti ce cheminement du « petit enfant ».</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">A ma sortie du <a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2006/03/26/nouvelle-vie.html">CALME</a>, je disais toujours « comme un bébé ».</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Comme un bébé, (ré) apprendre à m’alimenter mais d’une autre nourriture que ces poisons liquides ou solides. (Je me suis fait soigner d'une double dépendance.)</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Comme un bébé, au début se concentrer sur soi-même et mon bien être au quotidien, me ménager, me reposer, tous ces gestes simples oubliés dans le désordre d’une vie qui n’en était plus une.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Puis comme un bébé, apprendre à marcher mais vers d’autres lieux que ceux des rayons vins et spiritueux ou des comptoirs de bar.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Apprendre à lire, à écrire en retrouvant à force d’exercices ces facultés mentales bien mises à mal par les ravages de la maladie.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Apprendre à compter. D’abord les jours d’abstinence puis les dates anniversaires soigneusement notées chaque mois sur le calendrier mural.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Puis comme un bébé, se socialiser, partir sur les chemins de l’école de Nouvelle vie, entreprendre le long apprentissage de la découverte de Soi.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Apprendre à aimer, à s’aimer.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Mais un bébé a besoin des autres, d’attention, de soins. Les adultes sont là pour cela.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"> </p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">C’est à ces femmes et hommes qui se sont trouvés à un moment près de moi pour m'accompagner que je pense ce jour. Militants des associations, médecins et infirmières, collègues de travail, famille, amis. </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le jeune enfant reçoit des compliments, des encouragements.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le dépendant en rétablissement reçoit son premier cadeau. Celui de voir un jour l’image de son visage, propre, sans rougeurs ni boursouflure, souriant. Le bonheur qui se lit aussi sur les visages de ceux qui vous aiment.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Il voit beaucoup de promesses se réaliser. Il ne renie pas son passé, il en assume les conséquences. Cela met des années et il lui faut affronter bien d’autres peurs mais il se refait petit à petit une vie. Son abstinence est un choix, car il a retrouvé ce libre choix qu’il avait perdu. Il n’est pas non plus un zombie ou un extra-terrestre. Il a ses joies et ses souffrances mais ses émotions ne le mènent plus vers « le produit ».</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; FONT-FAMILY:"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Il vit et s’ouvre à la vie.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span> </p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Variation sur la même main
tag:www.louispaulfallot.fr,2009-08-19:2331160
2009-08-19T05:30:00+02:00
2009-08-19T05:30:00+02:00
Un texte de Dominique W ...
<p>Un texte de Dominique W</p> <p> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"> </p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/593779734.JPG"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/321026856.JPG" alt="La fenêtre bleue-PhotosLP.JPG" name="media-1932215" id="media-1932215" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></div> <div style="text-align: center"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/01/593779734.JPG"></a></span></div> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong>Variation sur la même main</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';">A l’aube de ma cinquième année sans alcool, je me suis levé la main tendue vers le volet de ma chambre jaune aux persiennes bleues, j’ai poussé délicatement le battant, mes yeux partant à la recherche d’un lever de soleil, dans l’attente des premiers rayons déposés sur le dos de mes voisines, quelques vaches blanches et noires, mon échiquier matinal bien en place, j’ai respiré à poumons déployés, j’ai remercié la vie. J’ai souri. J’ai déposé un regard amoureux sur mon épouse encore endormie, la caressant du regard, me souvenant à quels tourments j’avais pu l’exposer.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Je suis allé préparer le café. Ma seconde pensée fût pour <a target="_blank" href="http://blog-dominique.autie.intexte.net/blogs/index.php/all?cat=40">Dominique Autié</a> et Louis-Paul, compagnons d’Abstinence et toutes celles et ceux que ma route avait croisés que ce soit à l’Hôpital, sur le <a target="_blank" href="http://www.atoute.org/n/">forum du Doc Dupagne</a>, une oasis pour celui qui n’en peut plus d’avoir soif à en crever.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';">C’est à l’hôpital que j’ai trouvé les premières mains tendues, Marie Anne, Patrick, Gilbert, Anne-Marie, Jean, André, une liste de prénoms, des Anonymes qui ne le seraient plus longtemps.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';">En ces temps-là, ma main était le centre de mes turpitudes, elle exprimait tout mon désespoir. Ma main n’existait que pour tenir un verre, jour et nuit. Toute autre utilité était inexistante. Je broyais mes phalanges d’impuissance, tordues de douleurs, je regardais ma main tremblotante, persuadée que c’était une illusion d’optique, seuls les ivrognes tremblent. Je n’étais pas de ces gens-là, mes mains, pourtant chaque jour m’indiquaient<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> la direction. Je cherchais les preuves de mon alcoolisme, je les tenais dans mes mains. Mais nous ne sommes pas faits pour tenir le désespoir entre nos mains, nous sommes faits d’une autre espérance. J’étais perdu.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';">J’ai regardé impuissant de nombreux jours mes mains, à pleurer. Aussi folle soit l’idée de pouvoir poser mon cerveau à côté de mon verre, juste pour souffler un peu, aussi vrai est que j’ai rêvé que mes mains se cassent dans un dernier fracas, comme un verre sur le carrelage bleu et gris d’une cuisine glacée. J’avais perdu la main de ma vie. Seul un fil tenait encore à l’idée de ce qu’elle avait été. J’ai pris beaucoup de choses en main dans ma courte vie, j’ai tendu beaucoup de mains avant de me l’arracher, j’ai construit peu à peu de ce qui devait être une vie de rêve, avant de virer au drame. J’ai arraché les papiers peints de mes rêves multicolores à coup d’alcool, ne comprenant pas à quel point avec mes murs si fragiles, j’allais tout détruire. J’y suis presque parvenu.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';">Ma main est tombée, une dernière fois sur le tapis de mon existence, il y a déjà cinq ans. A cet instant, entre Terre et Ciel, la roulette s’est arrêtée de tourner, et j’ai entendu souffler à mon oreille :</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';">Alors soit tu t’arrêtes de jouer ta vie, ou c’est ton dernier lancement de dés. Le jeu est fini, tu as posé toutes tes cartes, tu es épuisé, alors si tu veux crever, vas y, un dernier verre sur la tempe, et roule misère ! <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></i></p> <p><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/24960646.JPG"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/02/2015948035.JPG" alt="Couleur espoir-PhotosLP.JPG" name="media-1932219" id="media-1932219" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a> <span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';">Ma réponse fût : « Comment vais-je faire ? »</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';"> Accepte les mains qui te son tendues, accroches toi<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> comme tu peux et tu t’extirperas de ton enfer. Une fois, posé sur le bas côté de ton existence, reprends des forces, laisse revenir la vie dans tes Mains. Un jour, tu reconstruiras. Tes murs seront solides, tes couleurs chatoyantes. Un autre jour, plus tard, tu ouvriras aussi tes volets roses sur les persiennes bleues de ton existence, et tu seras heureux d’être là, juste là, à ta place, celle qui t’est réservée au milieu de ceux qui t’aiment. Alors, ceux qui t’ont tendu la main et qui sont aujourd’hui dans la joie de te voir pousser tes volets comme un gamin qui vient d’apprendre à faire ses premiers pas, viendront à ta table partager ton bonheur. Ta vie t’appartient. </span></i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';">Aujourd’hui, en ce jour d’Anniversaire je lève et tend ma main à celui qui veut la prendre. Demain vous appartient.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="line-height: 115%; font-family: Arial; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';"><strong>Dominique W, le 10 août 2009</strong></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 10pt;"> @@@</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;">Je me permets de rajouter ces quelques mots et liens en publiant ce mercredi et avec une très grande joie ce nouveau texte de Dominique W.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 10pt;">Il y a un an, nous écrivions: <em>Dominique W et moi avons fait connaissance en nous rendant sur le Blog de Dominique Autié.</em> <em>Il nous manque, à tous les deux, à beaucoup d’autres internautes comme en témoignent les écrits lus, ici et là sur la Toile.</em><em>Mais il manque certainement encore plus à toutes celles et ceux qui venaient, dans sa rubrique Alcoolisme abstinent de son Blog chercher soit un début d’espoir, soit la force de poursuivre leur chemin, celui de l’abstinence heureuse.</em><em>Nous nous inscrivons dans la fraternité qu’il définissait si bien, qu’il vivait si justement, nous continuons nos vies, ainsi nous témoignons pour l’Espoir, tout en lui rendant hommage.</em><em>C’est le sens de cette publication.</em></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;">C'est toujours ce même sens qui nous anime. </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong>LIENS sur ce Blog: </strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/08/31/alcoolisme-abstinent.html">Alcoolisme abstinent</a></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/08/22/alcoolisme-abstinent.html">Du fond du trou</a></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/04/04/et-au-milieu-coule-une-riviere.html">Et au milieu coule une rivière....</a></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/06/04/fraternellement.html">Fraternellement</a></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/12/16/les-belles-rencontres.html">Les belles rencontres</a></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/12/16/noel-2008.html">Noël 2008</a></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong>LIEN SUR LE Blog de Dominique Autié:</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><a target="_blank" href="http://blog-dominique.autie.intexte.net/blogs/index.php/2007/08/10/">Lettre aux sceptiques</a></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Les jeunes et l’alcool
tag:www.louispaulfallot.fr,2009-03-10:2088038
2009-03-10T05:50:00+01:00
2009-03-10T05:50:00+01:00
Rajout du vendredi 13 mars: Les commentaires déposés sur cette...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="text-decoration: underline;">Rajout du vendredi 13 mars:</span></strong></em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><em><strong>Les commentaires déposés sur cette Note sont très riches, je remercie celles et ceux qui ont écrit leurs mots, leur avis, leur expérience ici.</strong></em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><em><span style="color: #ff6600;"><em><strong>Je vous invite à les lire.</strong></em></span></em></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><em>J'ai aussi rajouté quelques réflexions personnelles sur ce sujet qui me tient à coeur.</em></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #ff6600;"><strong><em>LP</em></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Il n’y a pas que les autoroutes et leurs stations où il sera plus difficile – du moins à certaines heures – de faire d’autres pleins que ceux d’essence !</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Il y a une autre autoroute appelée Internet et là aussi il y a danger.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Plutôt qu’une longue Note, j’ai préféré mettre ci-après et en lien l’émission de France Inter ainsi que le texte publié en octobre 2008 par la Défenseure des enfants. Je termine par un lien vers une de mes Notes rédigée en 2006. </p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #888888;"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/1386225221.jpg" alt="img19766.jpg" name="media-1626805" id="media-1626805" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #888888;">photo : Pierre, 24 ans, réside actuellement à l’Hôpital Paul Brousse dans l’espace « addictologies ».</span></p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #888888;">© Thibaut Cavaillès</span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><strong>Un Dossier sur France Inter:</strong></p> <p style="text-align: center;"><a target="_blank" href="http://www.radiofrance.fr/franceinter/ev/fiche.php?ev_id=718"><strong>Les jeunes et l’alcool</strong></a><strong>:</strong></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><a target="_blank" href="http://www.radiofrance.fr/_c/php/listen.php?file=/chaines/france-inter01/dossiers/alcool090210_reynaud2.rm">A écouter</a></strong> attentivement Michel Reynaud, spécialiste des addictologies à l’hôpital Paul Brousse à propos de la publicité pour l’alcool sur Internet qui évidemment ciblera en priorité les adolescents. (1’46" Thibaut Cavaillès)</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 4.5pt 1.5pt 0cm; text-align: justify;"> <span style="font-family: Arial;"><a href="http://www.radiofrance.fr/_c/php/listen.php?file=/chaines/france-inter01/dossiers/alcool090210_reynaud2.rm"></a></span></p> <p style="text-align: center;"> <strong>Un texte ...d'octobre 2008:</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">La Défenseure des enfants exprime sa profonde préoccupation sur le projet d’autoriser la publicité de boissons alcoolisées sur Internet</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Alors que des annonces très positives de renforcement de la lutte contre l’alcoolisation des mineurs viennent d’être présentées par le Gouvernement dans le projet de loi « Hôpital Patients Santé et Territoires » le 23 octobre dernier, la perspective de la modification de la loi Evin qui autoriserait la diffusion de publicités pour des boissons alcoolisées sur Internet, média le plus utilisé par les enfants et les adolescents, ne peut que constituer un brouillage du message courageux gouvernemental sur un sujet de Santé publique majeur.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Les conditions proposées pour atténuer les effets de ces possibilités offertes aux alcooliers (messages sanitaires visibles, prohibition des spams et des pop-ups, interdiction sur les sites dédiés à la jeunesse et au sport) ne satisfont pas la Défenseure des enfants qui rappelle les chiffres très inquiétants des effets de l’alcoolisation chez les jeunes :</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">-la consommation d’alcool s’intensifie dès la fin du collège et à 15 ans, un jeune sur trois déclare avoir déjà été ivre(1) et presque 28% des 15-19 ans disent avoir été ivres au moins plus de quatre fois dans l’année<a href="http://www.defenseurdesenfants.fr/communiquePresseAll.php#note2_com23#note2_com23"></a> (2)</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">-les comas éthyliques chez des enfants de 12-13 ans ne sont plus rares aux urgences pédiatriques</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">L’alcoolisation est impliquée dans 16% des accidents mortels des 15-17 ans, dans des bagarres et violences sexuelles</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">30 à 40% des premières relations sexuelles ont lieu sous alcoolisation</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Les jeunes de 16 à 17 ans dépensent chaque mois de 26 à 42 millions d’euros pour l’alcool<a href="http://www.defenseurdesenfants.fr/note3_com23"></a> (3)</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">La Défenseure des enfants rappelle que son point de vue et ses recommandations ont été exprimées sur la consommation alcoolique des jeunes dans son rapport « Adolescents en souffrance, plaidoyer pour une véritable prise en charge », remis au Président de la République en novembre 2007.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 3.75pt 7.5pt 7.5pt; text-align: justify;">Paris, le 31 octobre 2008</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: note1_com_23;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: note1_com_23;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><a href="http://www.defenseurdesenfants.fr/communiquePresseAll.php#orig_note1_com_23#orig_note1_com_23"></a> (1) Patrice Huerre et François Marty, Alcool et adolescence, Hachette 2007</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><a href="http://www.defenseurdesenfants.fr/communiquePresseAll.php#orig_note2_com_23#orig_note2_com_23"></a> (2) Observatoire régional de la santé, Les jeunes en Ile-de-France, activités physiques, surpoids et conduites à risques, rapport mars 2007</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><a href="http://www.defenseurdesenfants.fr/communiquePresseAll.php#orig_note3_com_23#orig_note3_com_23"></a> (3) Rapport d’Hervé Chabalier remis au Ministre de la Santé en 2005</p> <p style="text-align: left;"> <a target="_blank" href="http://www.defenseurdesenfants.fr/pdf/CP_DV_Relatif_Publicite_Alcool_Internet.pdf"><strong>Le texte ci-dessus</strong></a> de La défenseure des enfants en format pdf</p> <p style="text-align: left;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><strong>Lien vers</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><strong><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2006/09/22/anniversaire-de-nouvelle-vie.html">Ma Note du 23 septembre 2006</a></strong></p>
comptines
http://librairiecomptines.hautetfort.com/about.html
Le Maître du rêve | roman de Barry JOSBERG
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2009-02-25:2049354
2009-02-25T20:00:00+01:00
2009-02-25T20:00:00+01:00
Traduit de l’australien par Luc Rigoureau | Éd. Flammarion, coll....
<p><b><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/00/1839668931.jpg" id="media-1579636" alt="9782081202696.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Traduit de l’australien par Luc Rigoureau |</b> <b>Éd. Flammarion, coll. Tribal |</b> <b>oct. 2008, 308 pp. |</b> <b>12 €</b><br /> Michael est gros. Vraiment trop gros. Pour cette raison, il est le souffre-douleur des élèves de tous les établissements scolaires où il passe. Et des écoles, il en a connu plein, depuis la mort de sa mère. Son père, incapable d’affronter la «différence» de son fils, son mal-être surtout, est toujours enclin à fuir (dans l’alcool aussi), à la recherche d’un improbable monde meilleur.</p> <p>Mais Michael lui ne veut plus fuir, il veut devenir maître de sa vie et cette détermination s’installe d’abord dans ses rêves où il l’emporte toujours contre ses bourreaux. Peu à peu, il se rend compte que ce qu’il rêve produit des effets dans la réalité et sur ceux qui l’entourent.<br /> <br /> Vrai-faux roman fantastique, <b>Le Maître des rêves</b>, parvient habilement à parler de violence et d’intolérance, en se décalant légèrement – mais si peu – de la réalité. Une manière intelligente d’aborder le lecteur adolescent qui, s’il n’a pas toujours envie qu’on lui tende un miroir de ses tourments, trouvera là matière à réflexion sur le monde dans lequel il vit et la difficulté de grandir.</p> <p><i>Ariane Tapinos (février 2009)</i></p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Noël 2008
tag:www.louispaulfallot.fr,2008-12-17:1952151
2008-12-17T00:10:00+01:00
2008-12-17T00:10:00+01:00
Un texte de Dominique W NOEL 2008 Je vais me...
<p> <strong>Un texte de Dominique W</strong></p> <div style="text-align: center"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/566299579.jpg" alt="Bougies de NOEL-PhotosLP.jpg" id="media-1460116" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;"><strong>NOEL 2008</strong></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;">Je vais me déposer mon cinquième Noël d' Abstinent au pied du Sapin. En 2004, je sortais juste de postcure, 3 mois à Marienbronn, j'étais encore rempli de plein de "tremblements" de mon ancienne vie. Mais, j'étais aussi heureux, heureux comme je ne l'avais plus été depuis de nombreuses lunes.<br /> Comme je l'ai déjà écris, dans l'alcool je ne voyais plus les couleurs. J'avais été surpris de me rendre compte en post cure que le monde était si coloré.<br /> Je voyais et ne broyais que du noir, inlassablement.<br /> J'ai maudit Noël et ce que je percevais comme le triomphe des marchands, associé à une immense "Comédie du Bonheur".J'ai changé.<br /> Non que je sois moins critique sur le cinéma publicitaire, mais surtout que comme pour l'alcool, plus principalement l'Abstinence, j'ai renversé ma pensée. Je prends ce qui me plaît et laisse le reste. Quand je buvais, je n'argumentais ma vie qu'"à charges", je faisais l'inventaire de tout ce qui n'allait pas, uniquement de ce qui n'allait pas, la liste était sans fin et mon désespoir comme ma consommation sans limites.<br /> Alors aujourd'hui dans Noël, je prends ce qui me fait briller les yeux et colorier mon cœur. Dans ma besace, j’ai mes souvenirs de gamin, avec ma sœur, au pied du sapin multicolore, j’ai le regard du gamin face aux lumières, j’ai les contes et les histoires auxquelles je veux continuer à croire, j’ai une idée de la Fraternité que mon passage dans les marécages de l'alcoolisme ont ressuscité, je ressens et vie ma trêve qui n'est pas que des Confiseurs, mais bien plus, à fond.<br /> Arrêter l'alcool, plus précisément faire le choix de l'Abstinence m'a ouvert des horizons, Noël s'inscrit aussi dans cette perspective.<br /> Je n'oublie pas mes Noël douloureux, je ne les nie pas.<br /> Je comprends jusqu'au plus petit des échos ce que je peux lire de l'appréhension, du dégoût de certains pour cette période, je comprends.<br /> Mais pour ma part, je témoigne de mon jour, de mon heure, et de l'Espoir au bout de la nuit infernale qu'a été mon alcoolisme.<br /> Je dis juste:<br /> <br /> "Croyez en l’Abstinence, bâtissez la, construisez la, faîtes en des plans. Si l'alcool vous a trahi jusque dans votre plus profonde intimité, l’Abstinence ne vous décevra pas, pour peu que vous la nourrissiez de vos joies, vos espoirs, vos amours, vos envies de vivre. Bien sûr le chemin n'est pas facile, mais inventez vous une Etoile, mettez y le regard de votre femme, de votre fille ou fils, les rires de vos proches, ce que vous émeut et ne la lâchez pas des yeux, tracez votre route et rien ne vous arrêtera !"</p> <div style="text-align: center"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/1847239775.jpg" alt="Boules de NOEL-PhotosLP.jpg" id="media-1460113" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;">Voilà pour cette année, je vais à Midi faire un tour au Marché de Noël, en pensant à vous, à ceux qui ne peuvent pas s'y rendre, j’accrocherai comme chaque année à chaque boule bleue, verte, jaune, rouge. Votre espoir d'être Abstinent, dans l'espoir que l'an prochain vous alliez voir votre sapin et que vous puissiez y accrocher vos propres boules.<br /> Cette année, j’accrocherai au plus beau et plus haut des sapins, une boule multicolore pour me souvenir de Dominique Autié, parti rejoindre sur son traineau le Ciel, parce que cet homme, un jour, au détour du net a éclairé aussi mon Chemin. Qu'il en soit indéfiniment remercié, puisque seul l'indéfinissable nous réunit maintenant.<br /> <br /> A tous, Fraternellement.<br /> <br /> JOYEUX NOEL</p> <p style="text-align: justify;"><strong>Dominique W<br style="mso-special-character: line-break;" /></strong><br style="mso-special-character: line-break;" /></p>
Louis-Paul
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Les belles rencontres
tag:www.louispaulfallot.fr,2008-12-17:1952368
2008-12-17T00:10:00+01:00
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Nous avons chacun de notre côté écrit...
<p> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/1424276226.jpg" alt="Marché de NOEL-PhotosLP.jpg" name="media-1460099" id="media-1460099" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: left;"> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;">Nous avons chacun de notre côté écrit sur le Net et de nos souffrances racontées sont nés des mots d’espoir. Nos chemins se sont croisés sur un Blog dont l’auteur avait par sa rubrique « <a target="_blank" href="http://blog-dominique.autie.intexte.net/blogs/index.php/all?cat=40">alcoolisme abstinent</a> » remplacée les mots de la honte par ceux de la preuve du possible d’une vie heureuse sans alcool. </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;">Dominique W fêtera cette année son 5ème Noël de Nouvelle vie, moi mon 6ème. Nous avons partagé nos mots et photos déjà ici à deux reprises. (*) Des abstinences commencées pour tous les deux dans cette période qui n’est pas synonyme de joie pour tout le monde. Car la solitude, la peur, les dépressions et la souffrance ne sont pas le lot des seuls dépendants.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;">Mais je crois qu’il en est de même des messages d’espoir et si nous pouvons en offrir quelques uns et partager d'un peu de ce que nous appelons Nouvelle vie, nous aurons je crois déjà réussi ce Noël 2008.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;">Et moi aussi, je souhaite accrocher quelques guirlandes et pensées au traîneau du père Noël pour qu’il les apporte là-haut dans le monde qui est désormais celui de Dominique Autié(**). De son œuvre littéraire inachevée, de ses mots d’amitié, j’aime me souvenir. </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;"><strong>Louis-Paul </strong></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal; text-align: justify;"><strong>Nota:</strong> Je n’ai pas fait lire ces lignes à Dominique W. Je partage tellement <a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/12/16/noel-2008.html">ses mots</a> que je voulais lui en offrir également quelques uns.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal;"><b><span style="font-size: 8.5pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="color: #888888;">(*)</span></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal;"><b><span style="font-size: 8.5pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="color: #888888;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/08/31/alcoolisme-abstinent.html">Alcoolisme abstinent</a> et </span></span></b> <b><span style="font-size: 8.5pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="color: #888888;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/08/22/alcoolisme-abstinent.html">Du fond du trou</a> en août 2008</span></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal;"><b><span style="font-size: 8.5pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="color: #888888;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/04/04/et-au-milieu-coule-une-riviere.html">Et au milieu coule une rivière</a> en avril 2008</span></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 7.5pt; line-height: normal;"><span style="color: #888888;"><b><span style="font-size: 8.5pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></b></span></p> </div> <p>(**)</p> <p><span style="color: #888888;"><b><span style="font-size: 8.5pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/06/04/fraternellement.html">Fraternellement</a> , <span style="color: #888888;">ma Note de juin 2008</span></span></b></span></p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Mardi 23 septembre 2003
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2008-09-23T00:10:00+02:00
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9 h du matin, mardi 23 septembre 2003. Devant la porte d’entrée, une...
<p> 9 h du matin, mardi 23 septembre 2003.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Devant la porte d’entrée, une valise et moi qui suis là à attendre, très mal.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Qu’est-ce qui me pousse à rester là alors qu’il me suffirait de descendre juste en bas de l’immeuble où je pourrais me « soulager » dans ce bar.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">En fait je suis en manque, dernier sursaut d’ego qui voudrait me faire croire que ce matin, je pourrais me passer d’alcool.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">J’attends P. qui doit me conduire à Cabris pour la fin de cette matinée et j’ai l’œil rivé sur ce réveil posé sur le frigo.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">L’appartement est presque rangé, le double des clés confié à une amie voisine, les papiers délaissés depuis des mois sont depuis la veille chez l’assistante sociale. Ils attendront bien un mois de plus, l’urgence n’est plus là. L’urgence, c’est moi du moins ce qu’il en reste. Un corps qu’il est urgent de remettre entre les mains de cette équipe du CALME (*). Il faudra aussi s’occuper du « mental », de cette dépression profonde qui me ronge un peu plus chaque jour.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">C’est fait, je suis dans la voiture. A mi-chemin, P devra s’arrêter, son passager est trop mal. </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Sueurs, tremblements, seul pour le moment le produit peut un moment stopper ce cycle infernal et dangereux. Mais çà je ne le sais pas encore. </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Café pour l’un, rosé pour l’autre comme un ordre.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Lui sait, moi le saurait plus tard, élève assidu des séances d’alcoologie qui suivront la première semaine, celle du sevrage.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">C’est son combien « d’accompagnement » à P ? Je pense à lui en recopiant sur l’écran ces notes écrites sur un carnet. </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Les valises sont posées, il est 11 heurs, P me ramène au centre du village. Ce sera encore quelques mots échangés avant qu’il me laisse, seul avec moi-même et MA décision.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Au CALME, les entrées sont à la mi-journée, tous les mardis.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Je fais deux fois le tour du village, alimente encore un peu ce corps en manque et me retrouve devant cette petite côte, ces dix mètres qui me séparent de cet endroit qui en ce moment précis est encore lieu de peur.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Il est 12h15, je sais que si je fais ces quelques pas, j’en accepterais TOUTES les conséquences.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Je ne sais pas encore que ce sera le début de cette Nouvelle vie dont je parle tant sur ce Blog.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Il reste sans doute des traces de déni mais la souffrance est trop forte et ce bâtiment symbolise tellement l’espoir.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Je m’abandonne, je monte.</p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> @</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #888888;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2006/03/26/nouvelle-vie.html">UN LIEN</a>, un seul mais tellement de pensées.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/1302085809.jpg" alt="PhotosLP.jpg" name="media-1292047" id="media-1292047" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center"><span style="color: #888888;">PhotosLP-2008</span></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: left;"> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #888888;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><span style="color: #888888;">(*)Le but profond du C.A.L.M.E. n'est pas un conditionnement négatif plus ou moins nuancé des malades à l'abstinence pure et simple.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #888888;">Le but du C.A.L.M.E. est qu'une non - consommation d'alcool, absolue et définitive, ne soit que la conséquence d'une façon plus claire, plus libre, plus vraie et surtout plus joyeuse d'affronter la vie. En aucun cas une expiation, mais le salaire de plus en plus dérisoire payé pour obtenir une meilleure qualité de vie.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #888888;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #888888;">Introduction du Livret d’accueil et sur Internet</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #888888;"><a href="http://www.calme.fr/">http://www.calme.fr/</a></span></p> <p> </p> </div>
Louis-Paul
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Alcoolisme abstinent
tag:www.louispaulfallot.fr,2008-08-31:1776877
2008-08-31T05:30:00+02:00
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Je reproduis sur ce Blog et avec son accord, un deuxième texte de...
<p><strong>Je reproduis sur ce Blog et avec son accord, un deuxième texte</strong> <strong>de Dominique W. "<a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/08/22/alcoolisme-abstinent.html">Du fond du trou</a>".</strong></p> <p><strong> Vous pourrez lire ce texte à la suite de cette Note rédigée en commun.</strong></p> <p style="text-align: center;"><strong> </strong></p> <p><span><span style="color: #0000ff;">Nous avions publié un partage de</span> <span style="color: #0000ff;"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/archive/2008/04/04/et-au-milieu-coule-une-riviere.html">Mots et Photos</a></span><span style="color: #0000ff;"> ici même le mercredi 9 avril 2008, qui avait retenu une attention particulière et de nombreux messages.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-size: 8.5pt; font-family: Verdana;"><span style="color: #0000ff;">Dominique W et moi avons fait connaissance en nous rendant sur</span> <span style="color: #0000ff;">le Blog</span> <span style="color: #0000ff;">de <a target="_blank" href="http://blog-dominique.autie.intexte.net/blogs/index.php/all?cat=17">Dominique Autié</a>.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">Il nous manque, à tous les deux, à beaucoup d’autres internautes comme en témoignent les écrits lus, ici et là sur la Toile.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">Mais il manque certainement encore plus à toutes celles et ceux qui venaient, dans sa rubrique <a target="_blank" href="http://blog-dominique.autie.intexte.net/blogs/index.php/all?cat=40">Alcoolisme abstinent</a> de son Blog chercher soit un début d’espoir, soit la force de poursuivre leur chemin, celui de l’abstinence heureuse.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">Nous nous inscrivons dans la fraternité qu’il définissait si bien, qu’il vivait si justement, nous continuons nos vies, ainsi nous témoignons pour l’Espoir, tout en lui rendant hommage.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; text-align: justify;"><span style="color: #0000ff;">C’est le sens de cette publication.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-size: 8.5pt; color: #0000ff; font-family: Verdana;">Dominique W et Louis-Paul, </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"><span style="font-size: 8.5pt; color: #0000ff; font-family: Verdana;">Août 2008.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;"> </p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 8.5pt; color: #000000; font-family: Verdana;"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/1877832060.jpg" alt="Fleurs 1-PhotosLP-2008.jpg" name="media-1251769" id="media-1251769" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></span></div> <div style="text-align: center"><span style="color: #888888;">PhotosLP</span></div> <p> </p>
Louis-Paul
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Et au milieu coule une rivière....
tag:www.louispaulfallot.fr,2008-04-09:1548891
2008-04-09T05:30:00+02:00
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Il s’appelle Dominique et dépose souvent des commentaires chez...
<p> </p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/1219585490.jpg" target="_blank"></a></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Il s’appelle Dominique et dépose souvent des commentaires chez un autre Dominique, celui que vous pouvez retrouver en lien dans ma rubrique « Envie de Blog » ci-contre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Il n’a pas de Blog – à ma connaissance- mais il écrit de très beaux textes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">« (… )si tu te demandes où je vais chercher ce que j'écris, je te répondrai : au même endroit que les ignominies que je sortais quand je buvais – dans mes neurones. La différence est que je n'arrose plus mes fleurs cérébrales avec du désherbant. » Extrait de <a href="http://blog-dominique.autie.intexte.net/blogs/index.php/2007/08/10/" target="_blank">Lettre aux sceptiques</a> par Dominique , abstinent pratiquant, publiée sur le Blog de D.Autié le 10 août 2007.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Un jour récent, il a déposé un texte en « commentaire « de ma Galerie photos. Une phrase introduit son texte: « Je viens de voir une merveilleuse photo, une rivière dans la région nantaise .La même .... »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J’aime la rencontre entre Mots et Photos. Et par les miracles de cette Nouvelle Vie, j’ai eu et ai toujours la chance de faire de belles rencontres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Aujourd’hui, je suis heureux, avec l’accord de Dominique W, de publier son texte illustré de quelques uns de mes clichés, que nous avons choisis parmi des photos que vous pouvez retrouver sur mes autre Blogs (PhotosLP et Saison 2 ).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Enfin, celles et ceux qui me connaissent un peu où qui ont lu mes textes de <a href="http://www.louispaulfallot.fr/nouvelle_vie/" target="_blank">Nouvelle Vie</a> (notamment un de février 2007) ne seront pas surpris de la publication de cette Note un mercredi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/1219585490.jpg" target="_blank"><span style="color: #ffffff;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img id="media-941963" style="margin: 0.7em auto; display: block; border-width: 0px;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/01/00/1219585490.jpg" alt="1219585490.jpg" /></span></span></a></span><span style="color: #ffffff;"> </span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">ET AU MILIEU COULE UNE RIVIERE... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Et au milieu coule une rivière....</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je suis né au bord d’une rivière. De ma chambre d’enfant, je pouvais entendre l’eau caressé les cailloux. Cette mélodie m’a toujours accompagné où que je sois sur cette Terre.</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Et au milieu coule une rivière......</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Alors que je me noyai dans un océan d’alcool, chaque jour ma tête remontait difficilement au dessus des flots de mes désastres, au bord de mon oreille soufflait encore un peu du bruit de la rivière.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">En ce temps là, à demi mourant, ma tête était incapable de sortir de la confusion. Aucune idée, aucune pensée ne se trouvait blanchie du sceau de la confusion. Je devenais fou.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ma femme ne m’aimait plus, mes parents m’avaient encore une fois abandonné, mon travail était perdu, ma vie ne se résumait qu'à une longue logorrhée incompréhensible aussi bien pour moi que pour les autres.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L’aube n’avait pas tenue sa promesse, mais c’était pire que ça, le crépuscule pointait son nez, je n’avais pourtant même pas 38 ans....</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Alors, le soir je m’accrochai pour trouver quelques minutes de sommeil au flots de la rivière, je descendais transporté ailleurs, loin de mon alcoolisme, loin de moi.</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"> </span></span></span></p><div style="text-align: justify;"><em><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/711094582.jpg" target="_blank"><span style="color: #ffffff;"><img id="media-941968" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/711094582.jpg" alt="711094582.jpg" /></span></a></em></div><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Et au milieu coule une rivière....</span></em><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Alors que je gisais la tête dans l’eau, les cailloux balayés par l’eau rentraient petit à petit dans mon être. Je m’enterrai de l’intérieur.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L’alcool avait la particularité de vous faire assister chaque jour à votre enterrement, les yeux grands ouverts vous regardez coincé dans le cercueil de votre impuissance la cérémonie, ce n’était même pas une marche funéraire.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Un oiseau vint se poser au creux de mes lèvres dégageant lentement les cailloux. Il retira une parcelle de vie et l’emmena survoler la rivière.</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Dans le bec de l’oiseau, je vis ma terre d’alcoolisme. Une terre aride, brûlée, couleur ocre et grise, où erraient des êtres décharnés au regard vide et hagard.</span><br /><br /><em><span style="color: #ffffff;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"> </span></span></span></span></em></p><div style="text-align: center;"><em><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/2081573259.jpg" target="_blank"><span style="color: #ffffff;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><img id="media-941973" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/2081573259.jpg" alt="2081573259.jpg" /></span></span></span></a></em></div><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Et au milieu coule une rivière....</span></em><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L’oiseau survola en tout sens ce territoire, mon territoire à jamais.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Il me déposa au sommet d’un plateau, à la frontière. Ma frontière.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Au pied d’un arbre bleu, assis sur une mousse verte, un aigle multicolore me parla: </span><br /><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Vois tu, je t’ai fais survoler ta vie d’alcool. Veux tu continuer à vivre ainsi ? Cesse de geindre et suis le cours de l’eau.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">As tu remarqué que ta rivière traverse aussi bien ton alcoolisme, qu' elle a traversé tous tes instants de bonheurs, et qu' elle traversera ton avenir et ce que tu en fera. Tu es surpris mais le sens Arlequin est là.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"et au milieu coule une rivière" n’est pas le bruit de la rivière de ton enfance, pas que cela. C’est la rivière qui coule en toi, celle qui t’as accompagné jusqu' à tes terres désastreuses et sans vie. C’est tout à la fois. Ton passé, ton présent et ton avenir, il te faut recevoir et accepter ta vie dans son ensemble comme le fais ta rivière. La rivière traverse les pires contrées mais elle ne s' y arrête pas, pourquoi ne pas la suivre ?</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">ne reste pas là mais sache que ce territoire en toi existe et garde le souvenir de la douleur que tu as eu à y séjourner pour ne pas y revenir.</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Songe aux indiens et à leur énergie à délimiter les territoires des morts pour ne pas s' y égarer. Ton alcoolisme est un territoire de Morts, quitte le et va vivre."</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je quittai l’Aigle multicolore. Il me laissa en souvenir mon surnom Arlequin.</span><br /><br /><em><span style="color: #ffffff;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"> </span></span></span></em></p><div style="text-align: center;"><em><a href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/836429952.jpg" target="_blank"></a></em></div><p><span style="color: #ffffff;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><img id="media-941969" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/01/836429952.jpg" alt="836429952.jpg" /> </span></span></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Et au milieu coule une rivière"</span><br /><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Chaque soir au coucher, je prononce à voix basse "et au milieu coule une rivière" et je descends dans un sommeil de Vie rejoindre des contrées colorées où une brise légère caresse la joue des enfants pour que plus tard, ils n’oublient jamais cette promesse et ce don qu’est le souffle d’une Vie, sa légèreté et son extrême fragilité.</span><br /><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Dominique W</span></strong></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
L'abstinence heureuse
tag:www.louispaulfallot.fr,2007-09-26:1228867
2007-09-26T07:10:00+02:00
2007-09-26T07:10:00+02:00
Voilà ce que j'écrivais sur ma Note du 23 septembre 2006:...
<p><strong><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/882bdd58308d025378f1dd51356accd1.jpg" alt="9b7238b2a54dbfc36db874f6ab54f4c5.jpg" name="media-555328" id="media-555328" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" /> Voilà ce que j'écrivais sur ma Note du 23 septembre 2006:</strong></p> <p><em>« Cette maladie est de plus en plus reconnue comme telle. Et surtout, les malades, hommes et femmes, connus ou inconnus qui ont pu sortir de la honte, du déni, de l’isolement, parlent, écrivent, témoignent. Ces témoignages sont autant de mains tendues à celles et ceux qui souffrent de l’alcool ou de l’alcool de l’autre. A celles et ceux qui au fond de leur obscure nuit noire peuvent entrevoir un rayon de lumière et un jour, décider de se laisser porter par le halo de l’espoir. »</em></p> <p align="center"><strong><em> @@@</em></strong></p> <p><strong><em>« ...Ma liberté de m’abstenir de boire. »</em></strong></p> <p>déclare un des deux invités du<strong> </strong> magazine santé diffusé sur France 5 puis sur le Net. Une émission très utile pour mieux comprendre, remarquable par la qualité des deux invités et celle des reportages. </p> <p> Je ne sais pas combien de temps cette <strong>vidéo</strong> sera en ligne.</p> <p align="center"><strong>Voici le</strong> <a href="http://www.france5.fr/STATIC/video/index-fr.php?titre=All%C3%B4%20Docteurs&url=mms://a988.v101995.c10199.e.vm.akamaistream.net/7/988/10199/3f97c7e6/ftvigrp.download.akamai.com/5577/internet/allodocteur/008893_11_0.wmv&section=programmes_allodocteurs&rubrique=video"><strong>lien</strong></a><strong>.</strong></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt"> </p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/78dab33bdaf0a0f6482ab72c9038f38d.jpg"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/02/78dab33bdaf0a0f6482ab72c9038f38d.jpg" alt="78dab33bdaf0a0f6482ab72c9038f38d.jpg" name="media-559402" id="media-559402" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> <div align="center">PhotosLP - 2007</div> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt"> </p> <p align="center"><strong><span style="color: #00ccff;">POUR VOS MESSAGES SUR LA NOTE PRECEDENTE</span></strong></p> <p align="center"><strong><span style="color: #00ccff;"> ICI OU EN COURRIEL</span></strong></p> <p align="center"><strong><span style="color: #00ccff;">DE TOUT COEUR:</span></strong></p> <p align="center"><strong><span style="color: #00ccff;"> MERCI</span></strong></p> <p align="center"> </p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Le petit carton jaune
tag:www.louispaulfallot.fr,2007-09-23:1225260
2007-09-23T00:10:00+02:00
2007-09-23T00:10:00+02:00
Nice vue de la Colline St Barthélémy Septembre 2007-PhotosLP...
<div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/4bc56a1a2a4caebceed849b70230bbe1.jpg"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/00/00/4bc56a1a2a4caebceed849b70230bbe1.jpg" alt="4bc56a1a2a4caebceed849b70230bbe1.jpg" name="media-555222" id="media-555222" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> <div style="text-align: center"> Nice vue de la Colline St Barthélémy</div> <div style="text-align: center">Septembre 2007-PhotosLP</div> <p align="left"><strong>Le petit carton jaune</strong></p> <p align="left"><strong> ou</strong></p> <p align="left"><strong>Juste aujourd'hui</strong> </p> <p align="justify"> </p> <p align="justify">Rien à voir avec celui que brandit l’arbitre sur un terrain de football, ce petit dépliant d’environ 7 sur 12 cm et qui ne me quitte jamais. Plié, il tient sa place dans la pochette plastifiée où il côtoie un permis de conduire encore plus usagé ! Ces cinq pages recto verso dont deux se sont détachées par l’usure du « plié déplié ». Et pourtant je ne me résous pas à le remplacer par un neuf. Comme sur mes livres, il y a une date écrite au crayon de bois. (Je sais, il faut dire crayon papier)</p> <p align="justify">Il est écrit 23/6/2004 et en dessous entre parenthèse (9 mois)</p> <p align="justify">9 mois, c’est le le temps de construire un être, 9 mois, c’est le temps d’apprendre à faire les premiers pas… Pour moi, 9 mois est le temps qu’il m’a fallu pour réapprendre les gestes de la vie quotidienne, pour que mon corps reprenne un peu de vigueur, pour n’avoir plus peur de sortir, d’aller à une soirée chez des copains, pour que petit à petit l’obsession s’en aille. L’obsession de ne pas reprendre ce premier verre que je savais fatal. à mon rétablissement. C’était 9 mois après le 23 septembre 2003, 9 mois après Cabris. Le petit carton jaune se voulait témoin de l'avancée pas à pas, mois par mois dans cette première année d’abstinence à une période où tous les 23 de chaque mois étaient soigneusement notés sur le calendrier mural.</p> <p align="justify">Aujourd’hui, cela fait 4 années et je fais une autre lecture du petit carton jaune. Ma démarche de « nouvelle vie » se veut plus spirituelle mais ma vigilance est toujours de mise. Ce carton jaune que depuis j’ai offert à des êtres chers et à des anonymes en souffrance - d’eux ou de leurs proches- contient des messages universels, des recettes de vie qui ne sont pas réservées aux seuls dépendants malades de l’alcool. Et en ce jour « anniversaire » de Nouvelle vie, je voudrais partager avec celles et ceux qui me liront ce très beau texte que vous pourrez trouver sur Internet avec quelques variantes.</p> <p><strong><span style="color: #0000ff;">« RIEN QU’AUJOURD’HUI</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #0000ff;">Il y a dans chaque semaine deux jours pour lesquels on ne devrait pas se tracasser...</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #0000ff;">L'un de ces jours est "HIER" avec ses erreurs et ses soucis, ses fautes et ses bévues, ses maux et ses peines. HIER s'échappe à jamais de nos mains.</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #0000ff;">L'autre jour, c'est "DEMAIN", avec ses fardeaux, ses larges espérances et ses pauvres accomplissements.</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #0000ff;">Il ne reste qu'un jour : "AUJOURD'HUI". Tout homme peut livrer les combats d'un seul jour... Ce ne sont pas les épreuves d'un seul jour qui rendent les hommes fous, c'est le remords ou la rancoeur d'un incident qui est arrivé HIER et la crainte de ce que DEMAIN peut apporter....</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #0000ff;">VIVONS DONC UN SEUL JOUR A LA FOIS. JUSTE AUJOURD'HUI. »</span></strong></p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/6d57891a54a94ae6e2a80f8ac00eafbb.jpg"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/00/6d57891a54a94ae6e2a80f8ac00eafbb.jpg" alt="6d57891a54a94ae6e2a80f8ac00eafbb.jpg" name="media-555706" id="media-555706" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></div> <div style="text-align: center">PhotosLP - 2007</div> <p> </p>
tiniak
http://pavupapri.hautetfort.com/about.html
Rhum ? eh! oh!
tag:pavupapri.hautetfort.com,2007-07-15:1141290
2007-07-15T20:20:00+02:00
2007-07-15T20:20:00+02:00
Juliette : - Il est là! Il est là, papa... Roméo! Roméo!...
<div align="justify" style="text-align: justify"></div> <div align="justify" style="text-align: justify"><span style="color: #993300;"><span style="color: #000000;"><strong><em><a target="_blank" href="http://pavupapri.hautetfort.com/media/02/00/bc920485762e535e37d529c40625bf84.jpg"><img name="media-456328" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/02/00/52f4c358176cd86b1c33998e9b9c7418.jpg" alt="bc920485762e535e37d529c40625bf84.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-456328" /></a>Juliette :</em></strong> <span style="color: #993300;">- Il est là! Il est là, papa... Roméo! Roméo! T'es raide mort, là... Dis, t'as fait quoi du rhum de papa ?...Oh! J'te cause, ducon!... t'en as fait quoi, dis!?...T'as fait quoi du rhum ?!... 'tain, la couche qu'il tient, oh!... Oh, oh! Roméo, c'est Juliette... Allez, secoue-toi, quoi... T'as fait quoi du rhum de papa, dis ?... Réponds, maintenant : T'as fait quoi du rhum, eh oh!... </span><strong><em> </em></strong></span></span></div> <div align="justify" style="text-align: justify"><span style="color: #993300;"><span style="color: #000000;"><strong><em>Roméo :</em></strong></span> <span style="color: #993300;">- KRgneuffjnanssérienmwanGRolnsnépu.</span></span></div> <div align="justify" style="text-align: justify"><strong><em>Juliette :</em></strong> <span style="color: #993300;">- Eh ouais, t'es beau, tiens!</span> </div> <p> </p> <p><em><span style="color: #999999;">- vignette : projet d'affiche finalement avorté, prévu pour une représentation de La Zeu pièce de Shakespear sur Pall Mall, en 1790 -</span></em></p> <p align="right"><em><span style="color: #999999;">tk#10</span></em></p>
domino
http://moni-grimoirenotoire.hautetfort.com/about.html
Premiers essais de théâtre...
tag:moni-grimoirenotoire.hautetfort.com,2007-07-05:1128155
2007-07-05T11:15:00+02:00
2007-07-05T11:15:00+02:00
Premiers essais de théâtre de la j.a. . Un peu prosaïque, ancré sur la...
<p align="justify">Premiers essais de théâtre de la j.a. . Un peu prosaïque, ancré sur la réalité, pour une fois... qu'elle ne fait pas parler des personnages virtuels; Ah! Si! Les perosnnages de théâtre sont virtuels aussi.</p> <p align="justify"><a href="http://lajournalistealternative.hautetfort.com/archive/2007/07/05/au-theatre-ce-soir-1.html" title="Où il est question de nos retraites...">Au théâtre ce soir (1)....</a></p> <p align="justify">Et à propos, je suis vraiment anti-alcoolique (rien à voir avec un alccolique anonyme, un anti-alcoolique n'a jamais bu d'alcool et n'a jamais été alcoolique, au grand jamais!, un anti-alcoolique ne boit pas du tout d"alcool, même pas du cidre, et n'a jamais été ivre). Et mon époux a protesté, si toute fois vous voyez une allusion à lui dans cette pièce, il ne boit qu'une bière par mois et pas une par semaine, je lui ai dit que c'était trop.</p> <p align="justify">domino</p> <p> </p> <p> </p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Anniversaire de Nouvelle Vie
tag:www.louispaulfallot.fr,2006-09-23:655258
2006-09-23T08:25:00+02:00
2006-09-23T08:25:00+02:00
Ci-dessous quelques lignes rédigées le 24...
<blockquote> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/images/medium_Herbes_P1040740.2.JPG"></a></div> <div style="text-align: center"></div> <p align="center"> </p> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/images/medium_Anniversaire_Nouvelle_Vie_mosaique.jpg"><span style="font-size: small;"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/images/medium_Anniversaire_Nouvelle_Vie_mosaique.jpg" alt="medium_Anniversaire_Nouvelle_Vie_mosaique.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></span></a></div> <p><span style="font-size: small;">Ci-dessous quelques lignes rédigées le 24 février sur un forum participatif.</span></p> <p><span style="font-size: small;">Le thème était :</span></p> <p><span style="font-size: small;">Bâtir les protections sociales de demain.</span></p> <p><span style="font-size: small;">Une contribution parmi d’autres sur d’autres sites, en d’autres lieux.</span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Arial"> </span> </p> </blockquote> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><i>« Un Français sur 10 est malade de l’alcool !</i></span> <i> L’alcoolisme, c’est 10% des décès et c’est la 1ère cause de décès chez les jeunes. 5 millions ont des ennuis médicaux, psychologiques ou sociaux…</i> <i>Des chiffres sans appel.<br /> <br /> Il y a aussi et SURTOUT ce mot terrible LA SOUFFRANCE de l’alcoolique ET AUSSI de son entourage.<br /> <br /> Un rapport a été rédigé en 2005 par une équipe docteurs, de spécialistes en alcoologie, d’anciens buveurs, animée par Hervé Chabalier. Ce dernier a eu raison de le publier juste après sa remise au ministre de la santé car trop de rapports- une fois les feux de l’actualité liés à sa sortie éteints- sont mis aux oubliettes.</i> <i>Ce livre participe à rompre l’isolement de celles et ceux qui souffrent de cette maladie (même de découvrir qu’ils sont malades, première condition pour commencer ou aider dans toute première démarche qui est de ROMPRE L’ISOLEMENT)<br /> <br /> Ce rapport se termine par des recommandations. Le prolongement et la mises en œuvre de certaines comme la création de conseillers alcools (les « councellors »pour reprendre l’appellation du rapport) me parait facile à mettre en œuvre à quel niveau que ce soit de son engagement (Chefs d’entreprise, maire, conseiller, président de région …)<br /> <br /> Cette recommandation fait partie d’un ensemble, la 4<sup>ème</sup> s’intitule : " Lutter contre le déni."</i> <i>C’est pour moi, qui ai tant été dans ce déni, un formidable message d’espoir s’il est suivi d’actes concrets politique.</i> <i>POLITIQUE,</i> <i>au sens noble de ce mot que j’espère retrouver dans votre démarche et votre engagement.<br /> <br /> <em>LP, malade alcoolique,</em></i> <em>abstinent depuis le 23 septembre 2003 »</em> <em> </em> <strong> </strong></p> <p><span style="font-size: small;">Depuis la publication de ce rapport ? </span></p> <p align="justify"><span><span style="font-size: small;">Les chercheurs continuent patiemment de mieux « cerner » cette maladie et les mécanismes de la dépendance. La technologie de spectrométrie par résonance magnétique a permis à ceux de Marseille de détecter une nouvelle molécule dans le cerveau des buveurs excessifs, <a href="%20http://www2.cnrs.fr/presse/journal/3009.htm">la scyllo-inositol</a>. </span></span></p> <p align="justify"> <span style="font-size: small;">Les associations, les personnels soignants et beaucoup d’autres continuent de se battre pour obtenir de véritables moyens de soins et de prévention. Des réseaux comme le <a href="http://www.raamo.com/">RAAMO</a> se créent pour partager et unir leur savoir-faire et le mettre au service de ceux qui souffrent.</span> </p> <p align="justify"><span style="font-size: small;">Faire de l’alcoolisme « une grande cause nationale, affirmer une véritable volonté politique, voilà ce que proposait le rapport Chabalier.</span> <span style="font-size: small;">Je lis dans Femmes Actuelles de cette semaine qu’ « en réponse, le ministre de la Santé a promis d’organiser des états généraux de l’alcool avant 2007. » </span> <span style="font-size: small;"> </span></p> <p align="justify"> <span style="font-size: small;">Avant 2007… !</span> <span style="font-size: small;"> </span> <span style="font-size: small;"> </span> <span style="font-size: small;"> </span></p> <h1 align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt"></h1> <p align="justify"><span style="font-size: small;">Et pendant ce temps ?</span> <span style="font-size: small;"><a href="http://www.cfes.sante.fr/index.asp?page=hpright/frright.asp">L’INPES</a> organise péniblement des campagnes de prévention, avec 4,5 millions d’euros pour le budget « alcool ».</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small;">Les alcooliers eux n’attendent pas pour lancer les nouveaux produits sur leurs cibles privilégiées, notamment les jeunes, les femmes...</span> <span style="font-size: small;">250 millions d’euros en pub seraient ainsi dépensés !</span> <span style="font-size: small;">J’en vois chaque jour des illustrations concrètes sur les panneaux publicitaires de l’abris bus où j’attends le car, en compagnie de nombreux lycéens.</span> <span style="font-size: small;">Ne créé t-on pas ainsi les conditions de la dépendance de demain, des malheurs sur les routes et ailleurs de la consommation excessive de produits psychotropes?</span> <span style="font-size: small;"> </span> <span style="font-size: small;"> </span> <span style="font-size: small;"> </span></p> <p align="justify"><span style="font-size: small;">Je ne veux pas ici et ce jour faire « un coup de gueule », la colère, le ressentiment…tout cela est néfaste à mon rétablissement.</span> <span style="font-size: small;">Juste ajouter une voix presque anonyme, une parole de début de sagesse d’un être en sortie de souffrance et qui travaille à vivre heureux, à dominer ses émotions et à se construire sans « béquilles ».</span></p> <p align="center"> </p> <p align="justify"><span style="font-size: small;">Je préfère pour terminer cette note les bonnes nouvelles :</span> <span style="font-size: small;"> <img src="http://www.louispaulfallot.fr/images/thumb_Copie_de_Porte_P1010248.JPG" alt="medium_Copie_de_Porte_P1010248.2.JPG" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" /></span></p> <p align="justify"> <span style="font-size: small;">Cette maladie est de plus en plus reconnue comme telle.</span> <span style="font-size: small;"> </span> <span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial">Et surtout, les malades, hommes et femmes, connus ou inconnus qui ont pu sortir de la honte, du déni, de l’isolement, parlent, écrivent, témoignent.</span> <span style="font-family: Arial">Ces témoignages sont autant de mains tendues à celles et ceux qui souffrent de l’alcool ou de l’alcool de l’autre.</span></span> <span style="font-size: small;"> </span> <span style="font-size: small;">A celles et ceux qui au fond de leur obscure nuit noire peuvent entrevoir un rayon de lumière et un jour, décider de se laisser porter par le halo de l’espoir.</span> <span style="font-size: small;">Qui peut être pousseront une porte où derrière, ils trouveront l’aide que moi j’ai trouvé.</span> <span style="font-size: small;">Aujourd’hui, en ce jour anniversaire marqué à jamais dans ma mémoire, celui où « j’ai posé le verre », je remercie. Tout simplement mais pleinement de tout mon corps, mon esprit et mon âme.</span> <span style="font-size: small;">Je remercie d’être là sur ce chemin de Nouvelle Vie.</span> <span style="font-size: small;"> </span></p> <p align="center"><span style="font-size: small;"> </span> <span style="font-size: small;"> </span> <span style="font-size: small;"> </span> <span style="font-size: small;"> </span></p> <p align="justify"><span style="color: #0000cc;"><span style="background-color: #ff99ff;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 10pt; background: #ffccff; font-family: Arial">Livres d’Hervé Chabalier</span></span><span style="font-size: 10pt; background: #ffccff; font-family: Arial"> :</span> <span style="font-size: 10pt; background: #ffccff; font-family: Arial">« Alcoolisme : le parler vrai, le parler simple » Rapport de la mission Hervé Chabalier sur la prévention et la lutte contre l’alcoolisme(Robert Laffont)</span> <span style="font-size: 10pt; background: #ffccff; font-family: Arial">Du même auteur, « Le dernier pour la route » Chronique d’un divorce avec l’alcool Chez Robert Laffont et en édition de poche chez Pockett</span></span></span></p> <p align="justify"><span style="color: #0000cc;"><span style="background-color: #ff99ff;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 10pt; background: #ffccff; font-family: Arial">A propos du Rapport<span> </span> Chabalier qui<span> </span> fait neuf recommandations</span></span><span style="font-size: 10pt; background: #ffccff; font-family: Arial"> : « En premier lieu, <span>"faire de la lutte contre l'alcoolisme une grande cause nationale"</span> et <span>"admettre que l'alcool n'est pas un produit ordinaire : c'est une drogue"</span>. <span>"Reconnaître l'alcoolisme comme une maladie progressive"</span> sans attendre ses stades extrêmes (cirrhose, greffe du foie). <span>"Lutter contre le déni : grâce à des médecins qui veillent, des conseillers qui détectent, des groupes d'anciens buveurs qui interviennent"</span> et <span>"associer l'éducation à la sanction"</span>. En plus de l'aide aux proches, du rôle de l'entreprise dans la prévention, il préconise de <span>"décider urgemment des mesures spécifiques à destination des jeunes"</span>. (Le Monde.fr) »</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"> </span></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 10pt; background: #ffccff; font-family: Arial"><span style="color: #0000cc;"><span style="background-color: #ff99ff;"><span style="text-decoration: underline;">Cette semaine dans la presse</span>, l’article<span> </span> de<span> </span> "Femme Actuelle " du 18 au 24 septembre.</span></span></span></p> <p align="justify"><span style="color: #0000cc;"><span style="background-color: #ff99ff;"><span style="font-size: 10pt"><span style="font-family: Arial;"><span> </span></span></span><span style="font-family: Arial;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-weight: normal; font-size: 10pt">Un livre gratuit « Drogues et dépendance »</span></span> <span style="font-weight: normal; font-size: 10pt">(réédité, contenu actualisé, maquette rajeunie)</span></span> <span style="font-weight: normal; font-size: 10pt"><span style="font-family: Arial;">Soit en téléchargement sur le site de l’INPES ,</span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial">soit par commande individuelle<span> </span> au <strong><span style="font-weight: normal">0800 23 13 13</span></strong>.</span> <span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><span> </span></span></span></span></p> <p align="justify"> </p> <p align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><span><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/images/medium_Herbes_P1040740.2.JPG"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/images/medium_Herbes_P1040740.2.JPG" alt="medium_Herbes_P1040740.2.JPG" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a></span></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><span><span style="background-color: #ffffff; color: #000099;"><em>La série "Une photo chaque jour " reprendra en milieu de semaine prochaine sur ce Blog.</em></span></span></span></p> <p align="center"><span style="color: #99ffcc;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><span><em> </em></span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><span><em>Merci pour vos nombreuses visites .</em></span></span></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><span><em><span style="color: #99ffcc;">Aujourd'hui, c'est le premier jour de l'automne:</span></em></span></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><span><em><span style="color: #99ffcc;">Sur Saison 2, un poème :"</span><a href="http://meaillesetsesenvirons.blog4ever.com/blog/lirarticle-50912-149726.html"><span style="color: #99ffcc;">Transition"</span></a></em></span></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><span><em><span style="color: #99ffcc;">Et de nouvelles photos de "</span><a href="http://meaillesetsesenvirons.blog4ever.com/blog/lesphotos-50912-36275.html"><span style="color: #99ffcc;">Méailles et ses environs"</span></a></em></span></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 10pt; font-family: Arial"><span> </span></span></p> <p> </p> <p align="justify"> </p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Message d'espoir
tag:www.louispaulfallot.fr,2006-05-16:484174
2006-05-16T06:10:00+02:00
2006-05-16T06:10:00+02:00
Dimanche soir, Marina Vlady a parlé de son livre sur...
<p align="center"> </p> <p align="center"><i> <a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/images/medium_cafe_a_annot_mai_2006.jpg"><img src="http://www.louispaulfallot.fr/images/medium_cafe_a_annot_mai_2006.jpg" alt="medium_cafe_a_annot_mai_2006.jpg" /></a></i></p> <p><i>Dimanche soir, Marina Vlady a parlé de son livre sur France 3.<br /></i><i> <br /></i><i>Elle a écrit pour elle, pour sans doute ne pas mourir.<br /></i><i> <br /></i><i>C'est un ami proche qui lui a dit de le publier "pour les autres"<br /></i><i> <br /></i><i>Pour l'espoir, je dirais.<br /></i><i> <br /></i><i>Elle était là, vivante et souriante, « rescapée » de « l’homme en noir »<br /></i><i>Et consciente qu’il n’est jamais bien loin.<br /></i><i>A « nous »« de le fuir comme la peste.<br /></i><i>Ensemble, il ose moins s’aventurer.<br /></i><i> <br /></i><i> <br /></i><i>Post-Scriptum :<br /></i><b><i> </i></b><i><br /></i><i>Sur le plateau, il y avait beaucoup de sérénité.<br /></i></p> <div><b><a target="_blank" href="http://www.louispaulfallot.fr/images/medium_cafe_a_annot_mai_2006.jpg"></a></b></div> <p><b>L'HOMME EN NOIR SUR LA PLAGE</b><b><br /></b><b><span style="font-family: Times New Roman;">d</span></b> <b>e :</b> Marina Vlady chez Fayard, 2006</p> <table width="100%" cellpadding="0" cellspacing="0" border="0"> <tbody> <tr> <td width="100%"> <p>« Le portail du jardin à peine claqué, je me précipite clopin-clopant vers la cuisine où déjà m'attend mon complice vêtu de noir. Les premières heures des retrouvailles sont toujours aussi apaisantes. Le manque de la présence aimée, la rage où me met sa disparition, le silence qui toujours répond à mes suppliques, l'épouvante devant une insupportable solitude s'enrobent gorgée après gorgée d'un miel visqueux. Et voici que se faufilent, l'une après l'autre, toutes les douleurs un temps évanouies. Comme autant de tentacules, grouillent autour de vous regrets et remords, manques, absences, désirs d'un son de voix, d'une caresse, questions auxquelles il ne sera jamais plus donné de réponse. »</p> </td> </tr> </tbody> </table> <p> </p>
Louis-Paul
http://www.louispaulfallot.fr/about.html
Nouvelle vie
tag:www.louispaulfallot.fr,2006-03-26:411861
2006-03-26T10:00:00+02:00
2006-03-26T10:00:00+02:00
Je pourrais consacrer un livre, tout un blog à ce village perché...
<div style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: justify;" align="left"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><img id="media-3983653" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.louispaulfallot.fr/media/02/02/1627595681.jpg" alt="alcoolisme,dépendance,abstinence,cabris,calme,maladie alcoolique" /><span style="font-size: 12pt;"><em>Je pourrais consacrer un livre, tout un blog à ce village perché au dessus de Grasse. Une autre fois, peut-être, j'écrirais d'autres lignes, d'autres mots. Aujourd'hui, ces quelques <a href="http://www.louispaulfallot.fr/album/cabris/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">photos</a> prises il y a peu. Pour beaucoup, Cabris doit rester comme un souvenir de vacances ou de ballade. Pour moi, c'est le lieu qui a changé ma vie. J'y retourne 2 à 3 fois l'an, la tête pleine de souvenirs et surtout le coeur plein de gratitude.</em></span></span></p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">ECRIT EN COMMENTAIRE LE 30/03/2006:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>A propos de ma note « Nouvelle vie » et de Cabris</strong> Mes mots viendront plus tard mais je me rend compte en relisant cette note du dimanche 26 mars que je dois vous donner quelques précisions sur l’endroit ou, à Cabris, j’ ai passé 29 jours en septembre 2003. <br /><strong>A propos du lieu : </strong></span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">« Chaque C.A.L.M.E. est implanté près d'un petit village. Dans une "Maison" au sens où un enfant peut comprendre ce mot, et dans le sens où l'idée de "Maison" s'oppose à l'idée de Cité.Nous croyons nécessaire de nous installer dans des endroits proches de la terre, des arbres et des jardins (nous pensons qu'un banc dans un jardin a une valeur thérapeutique. (…) L'alcoolique est investi, jusqu'à épuisement, de rapports sociaux mal vécus et terrifiants parce que mal vécus. Tout ce qui rappelle l'écrasante pesée de l'appareil social, et en particulier de l'appareil administratif, ne peut susciter chez lui qu'un réflexe de fuite. (…)L'alcoolique doit se trouver, pour rebâtir, de nouveaux repères aux dimensions humaines et personnelles, voire tribales. (…).</span></span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>A propos de la connaissance de soi :</strong> « Nous n'avons rien inventé, depuis Socrate le "Connais-toi toi-même" est une des clefs du bien vivre. (…) Cette connaissance s'acquiert en groupe de psychothérapie : les séances commencent dès la fin du sevrage (après avoir levé l’aliénation artificielle, chimique), avant que des systèmes de défense ne se soient mis en place et dès que les bienfaits de la désintoxication se font sentir.La confrontation des expériences amène vite au constat du côté dérisoire des faux-fuyants et des défenses intellectuelles.(…) La localisation progresive du déficit narcissique va, d’une part, diminuer considérablement son potentiel anxiogène, d’autre part permettre de le prendre en compte au lieu de la nier ou de le compenser artificiellement. Ils peuvent alors reconnaître leurs véritables peurs, renoncer à projeter sur l’entourage et à utiliser l’alcool comme un écran protecteur entre les aspérités du réel et leur sensibilité.(…).</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>A propos du but du Calme :</strong> Le but profond du C.A.L.M.E est qu'une non consommation d'alcool, absolue et définitive, ne soit que la conséquence d'une façon plus claire, plus libre, plus vraie et surtout plus joyeuse d'affronter la vie."</span><br /><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"><br />Ces quelques lignes sont extraites du site du <a href="http://www.calme.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">C.A.L.M.E</a>, encore merci à toute l'équipe. Pour conclure(provisoirement) cette note, il n’y pas UNE solution à la maladie alcoolique, il y a SA solution, à SOI. Encore faut-il savoir que l’on est malade et surtout rompre avec le déni. C’est un long cheminement.</span></p><p align="center"> </p>