Last posts on agroécologie2024-03-29T14:45:01+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/agroécologie/atom.xmlmidierhttp://icilleurs.hautetfort.com/about.htmlLe ”Riz doré”, ultramoderne escroquerietag:icilleurs.hautetfort.com,2016-11-08:58715072016-11-08T15:33:00+01:002016-11-08T15:33:00+01:00 Voilà qui fait chic quand même, ce riz “doré” pour les pauvres, non ?....
<p>Voilà qui fait chic quand même, ce riz “doré” pour les pauvres, non ?.<br /><br />Supposé ultra-chargé en vitamine A grace à un tripotage transgénique, il faudra tout de même en manger des kilos pour obtenir la quantité nécessaire de vitamine A...</p><p><br />…alors qu’une diète normale, équilibrée et de qualité (=non industrielle et non transgénique) fournit, au "pauvre" comme au "riche", un apport journalier convenable en à peu près tout.<br /><br />Avec une agriculture bien menée, même de très petites surfaces peuvent produire plus que nécessaire. Encore faut-il se débarrasser de ce que sont devenus au fil du temps nos parasites agroindustriels. Ils ont cru bien faire au début. ça produisait beaucoup, et ça rapportait autant. <br /><br />Désormais, <strong>le vrai progrès est ailleurs</strong>.</p><p> </p>
Equisetum (prêle)http://prele.hautetfort.com/about.htmlCréer des fermes en permaculture un peu partout sur le sol français...tag:prele.hautetfort.com,2016-02-26:57656622016-02-26T16:25:22+01:002016-02-26T16:25:22+01:00 C'est l'ambition affichée par Mr Maxime de Rostolan et l'association...
<p></p><p>C'est l'ambition affichée par Mr Maxime de Rostolan et l'association Fermes d'avenir selon la revue Terraeco de l'été 2015. Cet ingénieur, fondateur de la plate-forme de crowdfunding dédiée à l'agroécologie Blue Bees, expérimente une microagriculture bio et rentable de type permaculture. Les expérimentations se font à la ferme de la Bourdaisière à Montlouis-sur-Loire en Indre et Loire.</p><p> </p><p>La permaculture, dont Mr Charles Hervé Gruyer et sa femme Perrine ont démontré au Bec Hellouin (Eure) en précurseurs le système cohérent et autofertile, a été choisie, car ses résultats sont bluffants. En effet il est possible de produire autant de légumes en permaculture sur 1000m2 que sur 1 ha dans un système traditionnel. De plus, on arrive à dégager un véritable salaire. Pour en savoir davantage, consulter le site Internet: <a href="http://www.fermedubec.com/">www.fermedubec.com</a> .</p><p> </p><p>Un comité scientifique va évaluer les services rendus par cette agriculture, puis il mettra ces données à disposition de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique). A terme, c'est à dire dans une vingtaine d'années avec 60 000 microfermes, le projet de ces fermes en permaculture pourrait créer 200 000 emplois.</p><p> </p><p>En attendant pour 2015 les 10 000 euros de recettes prévues ont été atteints. Pour le moment 3 maraîchers travaillent sur les microfermes existantes. Pour l'année 2016, une formation est prévue intitulée «1001 fermes» et un concours a même été lancé pour y intéresser des candidats poitentiels. - www.fermesdavenir.org -</p><p> </p><p>Au moment où les agriculteurs ont du mal à subsister, c'est une perspective prometteuse. Les circuits courts, les AMAP et les ventes directes à la ferme de produits de qualité cultivés sans produits chimiques ont de l'avenir. Le prochain Salon de l'Agriculture de Paris va t il s'en faire l'écho?</p><p>Lyliane</p><p> </p>
Equisetum (prêle)http://prele.hautetfort.com/about.htmlL'agroécologie, plutôt que l'agriculture intensive...tag:prele.hautetfort.com,2016-02-20:57625212016-02-20T05:42:27+01:002016-02-20T05:42:27+01:00Mr Pierre Rabhi, interviewé dans le n°24 de la revue Kaizen –...
Mr Pierre Rabhi, interviewé dans le n°24 de la revue Kaizen – www.kaizen-magazine.com – fait la différence entre l'agriculture intensive, qui empoisonne la terre et l'agroécologie, qui reproduit les cycles de la vie dans le respect de la nature.Cet homme, lucide et conscient des défis qui nous attendent, a commencé à jardiner avec son épouse dès 1961 en Ardèche, dans un coin de terre sauvage et plutôt aride. Grand admirateur de l'espace de beauté naturelle dans lequel il vit et toujours connecté à la réalité du monde, il a montré la voie d'une réappropriation de notre autonomie alimentaire. Autour de lui s'est crée le mouvement des Colibris. Car Pierre Rabhi souligne ce qui différencie l'industrie agro-alimentaire et sa mainmise par l'agrochimie sur les semences dont les OGM, sa confiscation du droit de reproduire ses propres plants, son travail mécanisé à grand renfort de pesticides à mille lieues d'une agriculture traditionnelle et vivrière à échelle humaine, qui donne de très bons résultats partout dans le monde sans polluer les sols. Il a notamment fait des expériences auprès de paysans africains: il leur enseignait déjà l'agroécologie et il leur a montré comment rester maîtres de leurs terres.A travers son parcours de vie, Pierre Rabhi témoigne de notre lien profond et indéfectible avec la nature, dont nous ne sommes pas séparés. Il mise également sur les graines qu'il a semées dans nos consciences en nous donnant l'exemple d'«une sobriété heureuse». Alors, comme le minuscule Colibri, faisons notre part là où nous sommes (consommation responsable, jardinage...) et positionnons nous pour refuser ce que nous avons débusqué comme besoins artificiels crée par la mode et la publicité. En bref, soyons le changement que nous désirons pour le monde!Lyliane
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlLe blocage des routes ne sortira pas l'élevage de l'impassetag:lanvert.hautetfort.com,2015-09-01:56786892015-09-01T21:08:00+02:002015-09-01T21:08:00+02:00 Communiqué de la FNE. Actuellement, toute une partie de l’élevage français...
<p>Communiqué de la FNE.</p><p style="text-align: justify;">Actuellement, toute une partie de l’élevage français s’enlise dans une crise chronique en confondant industrialisation et compétitivité. A la veille de la manifestation des agriculteurs à Paris, FNE veut rappeler l’importance d’avoir une vision à long terme pour l’élevage Français, de changer de cap, en misant sur la qualité pour aller vers une véritable agroécologie.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.fne.asso.fr/imf/c/eyJtYXNrIjoiNTMweDMwMCIsIm0iOjN9/images_pour_cp/institution/impasse_nationale.jpg" alt="impasse_nationale.jpg" width="430" height="243" /></p><p><strong>Qualité et Transparence : valoriser les bons produits français</strong></p><p align="justify">L’appel du Président de la république et du ministre de l’agriculture à manger de la viande française a été martelé dans de nombreux média cet été. FNE insiste (de nouveau) sur l’importance d’assurer au consommateur une transparence sur la véritable qualité des produits : présence ou non d’OGM, part de l’herbe dans la ration alimentaire, élevage en batterie ou avec accès au plein air… C’est en mettant en avant la qualité des modes de production que les éleveurs pourront convaincre les français d’acheter un peu plus cher en se différenciant par une vraie qualité.</p><p align="justify">Pour Camille DORIOZ, chargé de mission agriculture de FNE <em>« L’élevage doit arrêter de viser une production de masse, bas de gamme. Il faut se réorienter vers une production de qualité permettant de dégager une réelle plus-value. Il faut retisser le lien entre les éleveurs et les consommateurs en étant plus transparent sur le mode de production des élevages pour tous les produits (transformés ou non). Cela permettrait une réelle valorisation des produits français de qualité, respectant les animaux et l’environnement. »</em></p><p><strong>Remettre le cap vers l’agroécologie</strong></p><p align="justify"> Dès aujourd’hui, il est essentiel de débuter la transition des systèmes d’élevage vers l’agroécologie. Pour cela, les systèmes d’élevage doivent tendre vers plus d’autonomie et d’intégration à l’échelle des territoires afin de réduire leurs impacts environnementaux mais aussi de se soustraire aux variations des cours des céréales.</p><p align="justify"> Pour Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à France Nature Environnement, <em>«Si le gouvernement veut sauver l’élevage Français sur le long terme, il faut enfin s’engager dans l’agroécologie en attribuant les aides pour encourager les élevages à l’autonomie et orienter les commandes de la restauration publique vers les produits de proximité et de qualité.»</em> </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://images.sudouest.fr/images/2015/07/23/les-agriculteurs-ont-deverse-du-fumier-au-peage-de-la_3022183_800x400.jpg?v=1" alt="les-agriculteurs-ont-deverse-du-fumier-au-peage-de-la_3022183_800x400.jpg?v=1" width="502" height="251" /></p>
Cap21 Lorrainehttp://cap21lorraine.hautetfort.com/about.html”4 pour 1000” - Le projet d'agro-écologie pourrait être ajouté au programme de la COP21tag:cap21lorraine.hautetfort.com,2015-04-30:56131642015-04-30T09:42:00+02:002015-04-30T09:42:00+02:00 Accroitre de 4‰ chaque année la séquestration du CO2 par...
<p><span style="font-family: georgia,palatino;"><span style="font-family: Georgia;"><span style="font-size: medium;"><strong><img id="media-5023365" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cap21lorraine.hautetfort.com/media/01/02/1560073682.jpg" alt="agroécologie,cop21" /><br /></strong></span><span style="font-size: medium;"><strong>Accroitre de 4‰</strong> chaque année la <strong>séquestration du CO2 par les terres agricoles</strong> pourrait, selon un programme de recherche de l'Inra et du Cirad, compenser l'excès de production de CO2 de l'ensemble de la planète.</span></span></span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Une restauration de la couverture végétale dans les zones où elle a été très dégradée permettrait d'améliorer, simultanément, la productivité agricole et la séquestration du CO2 par les sols. Ce projet gagnant-gagnant que le ministre de l'agriculture, <a href="http://agriculture.gouv.fr/Cop21-le-4-pour-1000"><span style="color: #888888;">Stéphane Le Foll</span></a>, a évoqué récemment à <a href="http://agriculture.gouv.fr/Lutte-contre-changement-climatique-4-pour-1000"><span style="color: #888888;">deux reprises</span></a>, pourrait être intégré au programme de la <strong>COP21</strong>, à la condition d'être soutenu par un nombre suffisant de participants que Stéphane Le Foll tente maintenant de convaincre.</span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Selon <a href="http://www.environnement-magazine.fr/presse/environnement/actualites/5217/agriculture/stephane-le-foll-veut-sequestrer-le-carbone-dans-le-sol"><span style="color: #888888;">Environnement-Magazine</span></a>, un premier colloque scientifique est prévu le 1<sup>er</sup> juillet prochain, qui sera suivi de discussions avec les négociateurs de la COP 21. En septembre, un colloque, à l’OCDE cette fois, permettra d’avancer sur la méthodologie et la diffusion des connaissances. Avant d’aboutir, pour la COP 21, à un programme d’action qui sera intégré à l’Agenda des solutions.</span></p><p><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: medium;">Une révolution verte totalement en phase avec <strong>le concept d'écolonomie</strong> qui met en avant la complémentarité vertueuse des projets écologiques et économiques.</span></p><p><em><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small;">Cap21 Lorraine</span></em></p><p><em><span style="font-family: georgia,palatino; font-size: small;"><iframe width="777" height="437" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen="true" webkitallowfullscreen="true" mozallowfullscreen="true" src="http://webtv.agriculture.gouv.fr/index.php/player-html5-181a624f3c6fbeb3174a4ac07fb743bd.html"></iframe>Voir également un article <a href="http://www.actu-environnement.com/ae/news/agro-ecologie-sol-carbone-solutions-cop21-climat-24425.php4#xtor=ES-6"><span style="color: #888888;">d'Actu-Environnement</span></a></span></em></p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlTapis rouge gouvernemental pour un modèle agricole climato-incompatibletag:lanvert.hautetfort.com,2015-02-20:55634542015-02-20T20:19:54+01:002015-02-20T20:19:54+01:00 Le Salon de l’agriculture ouvre ses portes le 21 février. Alors que...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.fne.asso.fr/imf/c/eyJtYXNrIjoiNTMweDMwMCIsIm0iOjExfQ/images/agriculture/cochons-groins.jpg" alt="cochons-groins.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong>Le Salon de l’agriculture ouvre ses portes le 21 février. Alors que Paris accueillera la 21ème conférence climat des nations unies (COP 21) au mois de décembre, il est plus que temps de repenser notre agriculture pour qu’elle soit plus économe en eau et en énergie. Au lieu de quoi, le gouvernement recule à nouveau en annonçant des mesures au bénéfice du seul lobby agro-industriel. Réaction de FNE.</strong></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><strong>Exit l’agroécologie… place au lobby ! </strong></p><p style="text-align: justify;" align="justify">A la suite de son entretien avec le Premier ministre Manuel Valls, Xavier Beulin, président de la FNSEA, s’est empressé d’<a title="Ce lien externe s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre" href="http://civicrm.fne.asso.fr/sites/all/modules/civicrm/extern/url.php?u=1789&qid=457126" target="_blank">annoncer à la presse</a> les mesures qu’il a voulu dicter au gouvernement pour alléger les soi-disant « contraintes environnementales », avant même le Conseil des ministres ! Parmi elles, l’assouplissement des règles à respecter pour la création ou l’agrandissement des élevages de volailles (passage du régime <em>Autorisation</em> ICPE au régime <em>Enregistrement</em> pour la moitié des gros élevages). Le stockage de l’eau pour l’irrigation a également été évoqué.</p><p style="text-align: justify;" align="justify">Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-président de FNE en charge des questions agricoles : <em>« Les mesures annoncées sont d’arrière-garde et totalement à l’opposé du </em>projet agroécologique<em> mis en avant par le Ministre de l’agriculture. Que ce soit d’un point de vue économique, social, environnemental, ou encore en en ce qui concerne le respect des animaux, l’agriculture industrielle va dans le mur. »</em></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><strong>La nécessité de changer de modèle</strong></p><p style="text-align: justify;" align="justify">L’agriculture représente 21% des émissions françaises de gaz à effet de serre. Face au changement climatique, l’agriculture doit réduire ses émissions mais aussi s’adapter à ces nouvelles conditions de production.</p><p style="text-align: justify;" align="justify">Pour répondre à ce défi, c’est bien l’agroécologie qui doit être encouragée, c'est-à-dire une agriculture diversifiée, adaptée à son territoire, qui utilise peu d’intrants (engrais, pesticides, énergie, eau d’irrigation, alimentation du bétail importée...) et qui stocke du carbone dans les prairies et les éléments du paysage que sont par exemple les haies et les bosquets.</p><p style="text-align: justify;" align="justify">Marie-Catherine Schulz-Vannaxay, chargée de mission agriculture, explique : <em>« En réduisant les coûts au lieu d’alimenter la course aux rendements et à l’exportation, en favorisant la qualité plus que la quantité, l’agroécologie est aussi plus proche des attentes de la société et finalement plus compétitive sur le plan économique. »</em></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><strong>Les mesures nécessaires à l’agroécologie</strong></p><p style="text-align: justify;" align="justify">Au lieu de soutenir ainsi les agrandissements des élevages industriels, FNE demande un <strong>plan national pour recréer un lien entre l’élevage et son terroir</strong> avec un soutien à l’élevage à l’herbe et à l’alimentation des animaux par les cultures du territoire. L’idée est que la taille des exploitations d’élevage doit être en adéquation avec les ressources du territoire qui permettent de nourrir les animaux et d’absorber leurs déjections (fumier, lisier). C’est la seule solution pour s’affranchir des importations massives d’aliments du bétail, souvent OGM, et résoudre le problème de la pollution des eaux par les nitrates et les algues vertes, dont le coût pour le contribuable vient encore une fois d’être pointé du doigt dans un <strong><a title="Ce lien externe s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre" href="http://civicrm.fne.asso.fr/sites/all/modules/civicrm/extern/url.php?u=1790&qid=457126" target="_blank">rapport de la Cour des comptes</a></strong> rendu public le 11 février.</p><p style="text-align: justify;" align="justify">Quant à la raréfaction de la ressource en eau, FNE rappelle que la construction de retenues ne saurait être une réponse systématique et risque au contraire d’accélérer les déséquilibres quantitatifs et les situations de crise. Surdimensionnement, accaparement de la ressource par l’agriculture industrielle, destruction des écosystèmes aquatiques… L’approche par « projets de territoires », annoncée par le gouvernement, doit être mise en œuvre en associant l’ensemble des acteurs et dans une logique d’économie et de partage de la ressource en eau.</p><p style="text-align: justify;" align="justify">Denez L’Hostis, président de FNE <em>: « Notre priorité reste la réorientation vers une agriculture plus diversifiée et moins consommatrice d’eau. L’irrigation doit devenir plus stratégique, en se mettant au service de la transition agro-écologique. Le partage de l’eau entre les différents usages doit se faire de manière concertée avec l’ensemble des acteurs concernés. Sans cela, des conflits similaires à celui qui entoure le barrage de Sivens, se multiplieront.»</em></p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlL'agroécologie, plus qu'une alternative agronomiquetag:opapilles.hautetfort.com,2014-06-14:53884602014-06-14T05:53:00+02:002014-06-14T05:53:00+02:00 Selon Pierre Rabhi, l'agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple...
<strong>Selon Pierre Rabhi, l'agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l'être humain dans sa responsabilité à l'égard du vivant.</strong> Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture définit l'agroécologie comme un système de production privilégiant l'autonomie des exploitations agricoles et l'amélioration de leur compétitivité en diminuant la consommation d'énergie, d'eau, d'engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires. Le passage d'un modèle agricole productiviste vers une « agroécologie », volonté affichée du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, avait provoqué de vifs débats en janvier à l'Assemblée.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/00/3775562752.jpg" id="media-4590268" title="" alt="agroécologie,agriculture,agriculture durable,pesticides,apiculture,rabhi,agronomie,écologie,changement climatique" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>C'est un modèle qui entreprend de réconcilier l'agronomie et l'écologie</strong>, tout en redynamisant le monde rural et en protégeant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Le modèle agricole actuel contribue à aggraver les problèmes en matière de conservation de l'eau, de qualité des sols, de sécurité alimentaire, de santé humaine. Les caractéristiques du modèle agricole actuel sont l'élevage en batterie, la sélection de fruits et légumes sans goût pour satisfaire les besoins de transport et les normes de conservation, la mise à l'écart de ceux étant jugés comme « difformes », le recours massif aux colorants et agents de texture. Avec l'intensification du changement climatique, les agriculteurs vont devoir transformer leurs comportements, en choisissant des variétés et des cultures plus adaptées au climat, mais aussi en optimisant l'irrigation. L'agroécologie équivaut aussi à substituer des pratiques naturelles pour protéger les végétaux au détriment des pesticides. D'autre part, la revitalisation de l'apiculture est essentielle, dans la mesure où 1/3 de ce que nous mangeons n'existerait pas si les abeilles disparaissaient. L'économie circulaire doit être introduite dans les fermes, car les effluents d'élevages et autres déchets produits par les activités agricoles (lisiers, fumiers) peuvent être valorisés comme fertilisants, et aussi comme source d'énergie renouvelable, grâce à la méthanisation.</br><br /><br />Source : <a href="http://www.notre-planete.info/actualites/4036-agroecologie" target="_blank">notre-planete.info</a>
Cap21 Lorrainehttp://cap21lorraine.hautetfort.com/about.htmlLes agriculteurs portent-ils atteinte à l'environnement ?tag:cap21lorraine.hautetfort.com,2014-05-13:53688782014-05-13T19:47:00+02:002014-05-13T19:47:00+02:00 Le ministère de l'agriculture vient de publier les résultats d'un travail...
<p><img id="media-4556472" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cap21lorraine.hautetfort.com/media/01/02/1135891517.jpg" alt="Epandage.jpg" />Le ministère de l'agriculture vient de publier les résultats d'un travail de synthèse concernant <strong>l'impact des agriculteurs sur l'environnement</strong>. C'est le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) qui a été chargé de ce travail, dont les résultats confirment l'idée reçue selon laquelle les agriculteurs portent une large responsabilité dans la dégradation de l'environnement.</p><ul><li>Consommation et pollution de <strong>l'eau</strong> par les nitrates et phosphates, même si le CGAAER estime que l'excédent azoté (responsable des algues vertes) baisse régulièrement, </li><li>Pollution de <strong>l'air</strong> par les pesticides et production de particules fines,</li><li>Emission de <strong>GES</strong> par le bétail,</li></ul><p>mettent un terme à la controverse et conduisent le ministère à plaider en faveur du développement de l'agroécologie.</p><p>Dans un article paru sur le site <a href="http://www.actu-environnement.com/ae/news/controverse-eau-sol-nitrate-ammoniac-agriculteurs-pollutions-atmospheriques-21555.php4#xtor=EPR-1">Actu-Environnement</a>, Pierre Emmanuel Bouchez pose, en outre, la question de la co-responsabilité de la PAC, soupçonnée de contribuer au développement d'une agriculture productiviste.</p><p><em><span style="font-size: x-small;">Cap21 Lorraine</span></em></p><p> </p><p> </p><p> </p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlDes filets pour stopper les pulvérisations d'insecticidestag:opapilles.hautetfort.com,2014-02-27:53074962014-02-27T05:28:00+01:002014-02-27T05:28:00+01:00 Afin de nourrir la population urbaine croissante en Afrique sub-saharienne,...
<strong>Afin de nourrir la population urbaine croissante en Afrique sub-saharienne,</strong> la production de légumes est en pleine expansion. Pour protéger les cultures contre les ravageurs, les petits exploitants pratiquent une lutte chimique intensive qui pollue l'environnement et menace la santé publique. Afin d’éviter l’utilisation de pesticides, une équipe de scientifiques de plusieurs institutions a testé avec les petits agriculteurs au Bénin et au Kenya l’utilisation de filets placés sur les légumes.</br><br /><iframe width="460" height="259" src="//www.youtube.com/embed/FKyJjpC4p2g" frameborder="0" allowfullscreen></iframe><br /><strong>Ces filets simples et faciles d’utilisation ont permis de réduire de 70 à 100 % les pulvérisations d'insecticides</strong> pour les cultures de choux et de tomates. Les filets améliorent également la qualité des légumes et le rendement des cultures. Ils peuvent être réutilisés pendant cinq ans sur différentes cultures. La société tanzanienne A à Z Textile Mills peut produire, distribuer et recycler ces filets dans la région. La recherche travaille désormais à renforcer l’effet protecteur des filets contre les petits insectes qui peuvent passer à travers les mailles.</br><br /><br /><a href="http://ur-hortsys.cirad.fr/actualites/des-filets-anti-insectes-pour-reduire-l-usage-des-pesticides" target="_blank">Le projet, intitulé BioNetAgro, a été mené par le Cirad</a> et Michigan State University en partenariat avec KARI (Kenya), Egerton University (Kenya), Icipe (Kenya), INRAB (Bénin), Université Abomey Calavi (Bénin), ONG APRETECTRA (Bénin), A to Z Textile Mills (Tanzanie)
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlL’agriculture, un véritable enjeu citoyentag:opapilles.hautetfort.com,2014-01-15:52663272014-01-15T05:49:00+01:002014-01-15T05:49:00+01:00 Le lien étroit entre les Français et leurs terroirs fait de l’agriculture un...
<strong>Le lien étroit entre les Français et leurs terroirs fait de l’agriculture un véritable enjeu citoyen.</strong> Quelque 81% des citoyens estiment qu’il faut développer en priorité une agriculture de petits exploitants «pour nourrir le mieux possible l’humanité d’ici à 2030», contre 16% qui estiment qu’il faut privilégier une agriculture industrielle. L’opportunité de changer de direction va se présenter dans les semaines à venir à l’occasion de la discussion au Parlement du projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt pour relever le double défi de la compétitivité internationale et de l’agro-écologie.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/01/3857623055.jpg" id="media-4394617" title="" alt="agroécologie,agriculture biologique,agriculture intensive,artificialisation,sols,ogm,population" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>La transition vers l’agro-écologie</strong> doit être assortie d’objectifs clairs et chiffrés en matière de lutte contre l’accaparement et l’artificialisation des terres et des ressources, de refus des OGM et de privatisation du vivant, de soutien à l’agriculture biologique productrice d’emplois et de multiplication des initiatives et alternatives venant du terrain.</br><br />Pour lire l'intégralité de l'article, on peut se connecter sur le site de <a href="http://www.liberation.fr/terre/2013/12/30/projet-ecologique-pour-une-politique-agricole-et-agroalimentaire_969766" target="_blank">Libé</a>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlL'intestin de la terretag:opapilles.hautetfort.com,2014-01-14:52663462014-01-14T06:07:00+01:002014-01-14T06:07:00+01:00 Il est mou, il est froid, il est chauve , il est le symbole même de...
<em><strong>Il est mou, il est froid, il est chauve</strong>, il est le symbole même de l’humilité. Pourtant, il bosse non-stop à notre salut et le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne lui avons pas facilité la tâche ces dernières décennies. C’est un compagnon familier, certains d’entre nous n’hésitent pas à l’emmener à la pêche, c’est dire ! D’autres considèrent d’un œil peu amène ses tortillons grassouillets qui collent aux semelles. Tous le méprisent un peu, il est vrai qu’il n’est pas très sexy et on ne peut pas dire qu’il soit un animal de compagnie très démonstratif sauf quand on le glisse dans le cou de sa copine en cours de maths.</em></br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/02/02/3712056329.jpg" id="media-4394643" title="" alt="agriculture,sols,terre,planète,écologie,darwin,histoire,insecte,permaculture,agroécologie" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><em><strong>Et pourtant mesdames, messieurs, le ver de terre, car c’est de lui dont on cause, va nous sauver la mise.</strong> Saviez-vous qu’Aristote l’appelait «l’intestin de la terre» ? Saviez-vous que le grand Charles (Darwin) lui a consacré son ultime ouvrage ? Saviez-vous que tous les efforts de l’agriculture depuis les débuts du néolithique prétendent à faire son boulot ? Et que depuis ces temps reculés et malgré notre «génie» nous n’avons jamais pu l’égaler en efficacité ?</em><br />Pour lire la suite de <a href="http://www.liberation.fr/terre/2013/12/30/discussion-autour-d-un-ver_969772" target="_blank">l'article d'Arnaud DAGUIN, Chef cuisinier</a>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlL’agro-écologie ne fait pas baisser les rendementstag:opapilles.hautetfort.com,2013-07-25:51236542013-07-25T06:18:00+02:002013-07-25T06:18:00+02:00 Comment favoriser la présence d’espèces auxiliaires qui peuvent aider à...
<strong>Comment favoriser la présence d’espèces auxiliaires qui peuvent aider à contrôler les adventices ou les parasites ?</strong> Quelles cultures associer pour valoriser les ressources naturelles ? Comment intégrer au mieux élevage et production végétale sur une exploitation ? Quel est l’impact sur les pollinisateurs de la présence de prairies ? Ces questions sont au cœur de la démarche de certains paysans pionniers de l’agro-écologie, tel Pierre Rabhi. Selon le directeur scientifique Environnement de l’Inra, des gens ont été innovants et ont apporté de la réflexion. On doit maintenant disposer d'innovations accessibles à tous, afin d’avoir un effet d'entraînement sur les multiples systèmes de production.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/02/2749685360.jpg" id="media-4185265" title="" alt="agroécologie,agriculture biologique,rabhi,espèces auxilliaires,ressources,inra,écologie" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>Lors de la remise du rapport sur l’agro-écologie le 11 juin dernier</strong> au ministre de l'agriculture, l'ancienne présidente directrice générale de l’Inra a relevé que l’agro-écologie ne fait pas baisser les rendements mais prend plus de temps. Un important colloque organisé par l’Inra sur l’agro-écologie, le premier du genre, est programmé en octobre 2013.</br><br />Source : <a href="http://www.inra.fr/Grand-public/Agriculture-durable/Toutes-les-actualites/L-agro-ecologie-au-carrefour-des-sciences-et-des-pratiques" target="_blank">inra.fr</a>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlL'agroécologie en 12 pointstag:opapilles.hautetfort.com,2013-07-24:51236632013-07-24T05:35:00+02:002013-07-24T05:35:00+02:00 Un travail du sol qui ne bouleverse pas sa structure , son ordonnancement...
<strong>Un travail du sol qui ne bouleverse pas sa structure</strong>, son ordonnancement vital entre surface et profondeur, entre terre arable, siège de micro-organismes aérobies, et terre profonde et souvent argileuse, siège de micro-organismes anaérobies.<br /><strong>Une fertilisation organique</strong> fondée sur les engrais verts et le compostage.<br /><strong>Une gestion plus efficace des éléments nutritifs</strong> en recyclant la biomasse et en ajoutant régulièrement des résidus agricoles.<br /><strong>Des traitements phytosanitaires aussi naturels que possible </strong>et utilisant des produits qui se dégradent sans dommage pour le milieu naturel.<br /><strong>Le choix judicieux des variétés</strong> les mieux adaptées aux divers territoires avec la mise en valeur des espèces traditionnelles locales.<br /><strong>L’augmentation de la couverture</strong> avec du fumier et des engrais verts.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/00/405517514.jpg" id="media-4185296" title="" alt="agroécologie,agriculture biologique,sols,compostage,eau,pluie,engrais,biomasse,irrigation" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>L’économie et l’usage optimum de l’eau</strong>. L’irrigation peut être accessible lorsqu’on a compris l’équilibre entre terre et eau<br /><strong>Le recours à l’énergie la plus équilibrée</strong>, d’origine mécanique ou animale selon les besoins mais avec le souci d’éviter tout gaspillage ou suréquipement couteux.<br /><strong>Des travaux anti-érosifs de surface</strong> pour tirer parti au maximum des eaux pluviales.<br /><strong>La constitution de haies vives</strong> pour protéger les sols des vents.<br /><strong>Le reboisement des surfaces</strong> disponibles et dénudées avec diversité d’espèces.<br /><strong>La réhabilitation des savoir-faire traditionnels</strong> conforme à une gestion écologique économique du milieu.</br><br />Source : <a href="http://www.agrisud.org/AS_eGuide2010_Fr/agroecologie_en_pratiques.html" target="_blank">agrisud.org</a><br />
Cap21 Lorrainehttp://cap21lorraine.hautetfort.com/about.html• PAC : Cap21 dénonce des amendements anti-écologiquestag:cap21lorraine.hautetfort.com,2013-03-16:50211762013-03-16T17:18:00+01:002013-03-16T17:18:00+01:00 CAP21 s'élève contre les amendements au texte de la nouvelle Politique...
<p><em><img id="media-4023550" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cap21lorraine.hautetfort.com/media/02/01/1060793455.jpg" alt="Fandos" /><span style="color: #0000ff; font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: small;">CAP21 s'élève contre les amendements au texte de la nouvelle Politique Agricole Commune introduits par la commission Agriculture du Parlement européen, <strong>de nature à dénaturer le projet de "verdissement de la PAC"</strong>.</span></span></em></p><p><span style="color: #0000ff;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background: white; padding: 0cm; border: 1pt windowtext; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-border-alt: none windowtext 0cm;">CAP21 rappelle son attachement : <br /> <br /> 1/ à des pratiques agricoles conformes à l’environnement (<a href="http://www.youphil.com/fr/article/06250-agro-ecologie-pac-europe-agriculture-environnement?ypcli=ano"><span style="color: #0000ff;"><strong>agro-écologie</strong></span></a>) et demande la réorientation des aides de la PAC en conséquence.<br /> <br /> 2/ au <strong>plafonnement</strong> des aides à 100 000 € par exploitation pour favoriser le maintien et l’installation d’un maximum d’exploitations et non leur agrandissement.<br /> <br /> 3/ à la <strong>suppression</strong> des aides à <strong>l’exportation</strong> qui déstructurent les agricultures du Sud.<br /> <br /> 4/ au maintien de <strong>l’éco-conditionnalité des aides</strong> : réalisation de véritables actions agro-environnementales (ex : rotation des cultures, culture de légumineuses, plantation de haies multi espèces, labels de qualité et agrobio…)<br /> <br /> Georges Fandos <br /> Ingénieur agronome<br /> Vice –Président de CAP 21</span></span></em></span></p><p><span style="color: #0000ff;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background: white; padding: 0cm; border: 1pt windowtext; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-border-alt: none windowtext 0cm;">Pour <strong>Corinne Lepage</strong>, s</span></span><span style="font-size: small;"><span style="background: white; padding: 0cm; border: 1pt windowtext; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-border-alt: none windowtext 0cm;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">ur un point clef de la réforme de la politique agricole commune, le verdissement, le Parlement a été incapable aujourd'hui de dégager une majorité sur aucun des amendements des différents groupes politiques.<br /> <br />A l'issue du vote, elle a déclaré :<br /> <br />"Le retour au texte initial de la Commission européenne, qui prévoit des mesures obligatoires de verdissement, est plutôt une bonne nouvelle pour l'environnement, car on échappe pour l'instant au verdissement "light" que souhaitaient les députés de la commission agriculture et le parti de droite (PPE), mais les négociations avec le Conseil vont s'avérer d'autant plus difficiles."<br /> <br />"Je déplore l'immobilisme du Parlement européen et l'incapacité des députés à se prononcer en faveur d'une réforme ambitieuse de la PAC. On touche là aux limites de la démocratie représentative qui a beaucoup de mal a prendre en compte l'environnement et les générations futures face aux lobbies".<br /> <br />Le Parlement européen a voté aujourd'hui sur les quatre textes de la réforme de la politique agricole commune, qui doivent servir de mandant pour les négociations avec le Conseil des ministres. La Commission européenne propose notamment, afin de verdir la PAC, de conditionner 30% des paiements directs à la prise de mesures de verdissement (diversification des cultures, zones écologiques...)<br /></span></span></span></em></span></p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlUne alternative à l’agriculture conventionnelletag:opapilles.hautetfort.com,2012-11-24:48987552012-11-24T06:13:00+01:002012-11-24T06:13:00+01:00 Alors que la Terre comptera 9 milliards d'habitants en 2050, existe-t-il une...
<strong>Alors que la Terre comptera 9 milliards d'habitants en 2050, existe-t-il une d’alternative à l’agriculture conventionnelle ?</strong> Après un tour de France de dix-neuf mois à la rencontre de paysans, de chercheurs et de techniciens, Vincent Tardieu, journaliste scientifique, révèle que le monde agricole est en pleine mutation : la crise du modèle productiviste actuel engendre une puissante révolution vers une nouvelle agriculture où les processus naturels sont au cœur des méthodes de production. Cette agriculture écologique est riche d’une belle diversité d’itinéraires qui dépasse la seule agriculture biologique et de réseaux humains. </br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/00/1657940614.jpg" id="media-3838893" title="" alt="agriculture intensive,agriculture durable,agriculture biologique,consommer autrement,livre,agroécologie,agronomie,écologie" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>Le livre de Vincent Tardieu apporte la preuve qu'on peut nourrir la planète</strong> tout en préservant l’environnement. Mais quelles sont les conditions de cette mutation écologique ? Bouleversements des marchés, des organisations agricoles, de la façon de consommer...</br><br />Vive l'agro-révolution française ! de Vincent Tardieu, édité chez Belin <br />
papillotehttp://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/about.htmlLes documentaires de la semaine : Les moissons du futur, Global gâchis...tag:incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com,2012-10-16:48665812012-10-16T19:33:00+02:002012-10-16T19:33:00+02:00 Ce soir sur Arte, le nouveau film de Marie Monique Robin. La journaliste...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-3793232" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/media/02/01/4052489351.jpg" alt="global gachis.jpg" />Ce soir sur Arte, le nouveau film de Marie Monique Robin. La journaliste poursuit toujours des enquêtes très pertinentes. Pour une fois, je ne classerai pas <strong><em>Les moissons du futur</em></strong> dans le genre « <em>documentaire qui donne envie de se réfugier dans une grotte</em> », car celui-ci offre des solutions. Après les terrifiants et implacables « <em>Le monde selon Monsanto</em> » sur les OGM, et « <em>Notre poison quotidien</em> » sur le bisphénol A dans les aliments, la journaliste explique comment l’on peut nourrir toute la planète sans polluer et en respectant les exploitants, grâce à l’agroécologie. Pour ceux qui ne possèdent pas de télé comme Le chat masqué, le documentaire est disponible en DVD et un livre en est tiré.<br />France 5 fait bêtement concurrence à ce documentaire en diffusant à la même heure, « <em><strong>OGM, vers une alerte mondiale ?</strong></em> » développant la fameuse étude menée récemment sur des souris nourries aux OGM pendant 2 ans : Leur nourriture quotidienne comportait au moins 11% de maïs génétiquement modifié. Chez les femelles, la mortalité a été 2 à 3 fois plus élevée et plus rapide que dans les groupes nourris sans OGM. <br />Mercredi, Canal + reprend sensiblement le même thème que Marie Monique Robin, en diffusant « <em><strong>Global gâchis, le scandale mondial du gaspillage alimentaire</strong></em> ». Un tiers de la nourriture est jetée, car les légumes ne présentent pas la bonne forme, la bonne couleur, la date de péremption est mal précisée… « En France, la grande distribution et les commerces offrent 180 % de la quantité de nourriture dont la population a véritablement besoin. Les Français jettent en moyenne 7 kg d’aliments encore emballés chaque année » (<em>sources : Télérama et « La grande (sur) bouffe de Bruno Lhoste</em>)<br /><br />Le documentaire propose des alternatives, comme redistribuer les produits non utilisés.<br />Samedi à Paris, les animateurs de Canal + offraient gratuitement 5000 currys cuisinés avec des ingrédients tout à fait comestibles, mais bêtement destinés à la poubelle. Contrairement à ma consoeur de <em>Chômage mode d’emploi</em> qui a osé braver la pluie, j’ai raté l’occasion de voir Antoine de Caunes me tendre une assiette, car ce week-end c’était la fête à la grenouille, mon hibernation a débuté plus tôt que prévue. A la place du Curry avec Antoine de Caunes, j’ai boulotté une tablette de chocolat à 75 %, réfugiée sous deux couvertures, et j’ai regardé les 4 films de canal + cinéma à la suite (<em>Mon pire cauchemar</em> avec Benoît Poelvoorde que j’adore, <em>Un été <span style="text-decoration: line-through;">glacial</span> brûlant</em>,<em> L’exercice de l’état</em> et <em>Carnage</em> de Polanski). Dommage, mais les chats détestent sortir sous la pluie, c’est bien connu.<br /><br />Lorsque je bossais dans une école, j’étais très énervée par le gaspillage à la cantine (30 à 40 % des repas y finissent à la benne selon Télérama). Les gamins touchaient à peine leur assiette, et contrairement à la légende, toutes les cantines ne sont pas forcément dégueulasses, avec parfois de vrais cuisiniers qui ne se contentent pas d’ouvrir des boîtes ou des sachets surgelés. Je ne pouvais pas forcer les gosses à manger, attachés à leur chaise un entonnoir dans le bec, mais je leur faisais les gros yeux revolver en leur demandant de « goûter avant de dire que tu n’aimes pas, si tu manges rien dans une heure quand tu seras en classe t’auras faim et tu seras obligé d’attendre la sortie » (les gamins avalaient sans broncher) (on m’appelle la mère fouettarde). <br />Beaucoup d’enfants ne touchaient pas les fromage emballés sous vide et les fruits. Je les récupérais ensuite pour les redistribuer aux gosses estomac sur pattes comme moi, qui me regardaient ensuite comme la mère noël « oh une clémentine, merci madame! » (ce qui change du père fouettard).<br /><br />Un jour, une cantinière vient me voir :<br />« On n’a pas le droit, c’est interdit !<br />- Ben pourquoi ?<br />-Pour des questions d’hygiène !<br />- Attends, c’est des oranges et des bananes là, ils vont pas manger la peau ! Et tu parles d’une hygiène, on pioche nos couverts et nos tranches de pain dans des bacs communs, les autres ne disent même pas aux gamins de se laver les mains avant de manger, c’est dégueulasse ! Je suis tout le temps malade depuis que je bosse ici. (et je ne l’ai plus été dès que j’ai quitté l’école, je n’ai pas vu mon médecin traitant depuis deux ans).<br />- C’est interdit.<br />- Bon alors, si je n’ai pas le droit de redistribuer la bouffe, je la garde pour moi !<br />- Ah non, ça c’est du vol. Un ex employé a été renvoyé pour ça. »<br />J’ai bravé cet interdit stupide. <br /><br />Lutter contre le gaspillage est aussi une question de bon sens. J’ai souvent vu des cantinières servir des énormes louches d’épinards aux gamins, alors que tout le monde sait qu’ils détestent ça en général. Même moi j’avais du mal à finir mon assiette copieusement garnie (mais l’estomac sur pattes a toujours tout mangé ! j’ai dû souffrir de la faim dans une vie antérieure). Ensuite, comme les cantinières avaient mal calculé la quantité de nourriture, le cuisinier était obligé d’en refaire, et en attendant la cuisson, la file d’attente s’éternisait dans la cantine, les gamins se chamaillaient en entamant des duels à la fourchette… tout cela pour des épinards qui finissaient tout de même à la poubelle.<br /><br />Autre documentaire, jeudi, Arte nous montrera peut-être si l’on peut voyager dans le temps comme dans les livres de mes chouchous Philip K.Dick ou HG Wells, avec «<strong><em> La magie du cosmos, l’illusion du temps</em></strong> ».<br /><br />Mercredi, autre témoignage indispensable de la semaine, Arte rediffuse à 23 h si vous l’avez raté la première fois « <strong><em>Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde</em></strong> ». Edifiant, mais il fait plutôt partie des « documentaires qui donnent envie de se réfugier dans une grotte ». Ou d’agir ?<br /><br /></p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlUne Terre, pressée comme un citrontag:opapilles.hautetfort.com,2012-09-28:48389662012-09-28T06:21:00+02:002012-09-28T06:21:00+02:00 C'est l'histoire d'une Terre, pressée comme un citron jour après jour pour...
<strong>C'est l'histoire d'une Terre, pressée comme un citron</strong> jour après jour pour en extraire ce qu'elle produit de meilleur. C'est l'histoire d'un monde où près de 850 millions de personnes souffrent de la faim et plus de la moitié d'entre elles sont des travailleurs agricoles. Le fléau contre lequel il faut lutter n'est plus désormais la malnutrition, mais bien le gaspillage alimentaire.<br /><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/02/02/1712637705.png" id="media-3753989" title="" alt="agroécologie,agriculture biologique,alimentation,développement durable" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><br />Selon Pierre Stassart, chercheur au sein du Département des Sciences et gestion de l'environnement de l'ULg, <strong>l'agroécologie, c'est faire rentrer l'équité sociale et l'écologie dans l'agriculture.</strong> Avec huit autres spécialistes, il fait partie du Groupe Interdisciplinaire qui vient de publier un texte intitulé L'agroécologie : trajectoire et potentiel dont l'objectif est d'analyser, d'une part, ce que cette discipline émergente recouvre aujourd'hui et de définir, d'autre part, une série de principes qui devraient guider son développement.</br><br />Selon Pierre Stassart, les principes de base du modèle agroécologique, c'est la réorganisation du travail tant au niveau de l'emploi que de la distribution, tout en transformant les modes de consommation. Notamment en tentant de résoudre les problèmes de gaspillage ou en diminuant la place de la consommation de viande dans le système alimentaire. En Europe, par exemple, 65% de la production végétale sont destinés à la production animale. L'hypothèse productiviste ne suffira pas à résoudre les problèmes de faim dans le monde.<br /></br>Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié<a href="http://reflexions.ulg.ac.be/cms/c_338688/agroecologie-vers-une-autre-agriculture" target="_blank"> sur le site de l'Université de Liège</a>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlLes semences paysannes, une tradition de longue datetag:opapilles.hautetfort.com,2012-02-16:45891672012-02-16T05:42:00+01:002012-02-16T05:42:00+01:00 Depuis 2005, la société de commercialisation de semences Graines Baumaux...
<p><strong>Depuis 2005, la société de commercialisation de semences Graines Baumaux poursuit l’association Kokopelli en justice</strong> pour concurrence déloyale. L'association commercialise des semences paysannes, souvent oubliées et biologiques, qui ne sont pas toutes référencées au Catalogue commun des variétés. Pour enregistrer une semence au registre, la variété doit faire preuve de rendement. Or, les producteurs de semences paysannes ne se reconnaissent pas dans ce schéma productiviste. De plus, la variété doit faire face à des contraintes technologiques qui ne peuvent convenir aux plantes sélectionnées pour des systèmes agraires diversifiés bio ou à faible intrants. Sans oublier le coût de l’inscription pour des variétés dont le volume de semences échangé reste faible car essentiellement local. Aujourd’hui, lorsque l’on veut défendre ces variétés, on se retrouve dans l’obligation d’être hors-la-loi, puisque le registre ne reconnaît pas les semences à faible rendement.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3424887" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/02/1532960715.jpg" alt="semences, agriculture biologique,agriculture,paysan,agroécologie,graines,europe" /></p><p><strong>Les semences paysannes correspondent à une tradition de longue date</strong>. Avec l’arrivée du registre officiel, elles ont aujourd’hui presque toutes disparu afin de laisser place à des variétés de semences hybrides et à des variétés dîtes « pures », ce qui entraîne une perte inévitable de biodiversité. Kokopelli milite depuis près de 20 ans “pour préserver une partie de la biodiversité alimentaire, pour produire des semences bios, pour accompagner les autonomies semencières, pour promouvoir l’agro-écologie tempérée et tropicale, pour distribuer des semences bios dans les pays du Tiers-Monde…”. Ce 23 janvier 2012, la Cour européenne de justice a estimé que l'interdiction de commercialiser des semences paysannes était disproportionnée et laisse croire à une évolution des mentalités. Espérant que cette affaire annoncera une véritable jurisprudence en matière de défense des producteurs de semences rares et oubliées.</p><p>Pour en savoir plus, on peut consulter le site <a title="semences paysannes" href="http://terragazette.wordpress.com/2012/01/28/la-cour-de-justice-europeenne-redonne-de-lespoir-aux-producteurs-de-semences-paysannes/">terragazette.wordpress.com</a></p>
Estrella Oscurahttp://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/about.htmlVers la sobriété heureuse de Pierre Rabhitag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2012-02-10:45862542012-02-10T09:00:00+01:002012-02-10T09:00:00+01:00 [Les inscriptions pour le swap du printemps , c'est par ici ....
<p style="text-align: left;"><span style="color: #339966;">[Les inscriptions pour</span> <a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2012/01/27/swap-du-printemps-inscriptions.html">le swap du printemps</a><span style="color: #339966;">, c'est par</span> <a href="mailto:swap.de.lhiver@gmail.com">ici</a><span style="color: #339966;">.</span> <span style="color: #339966;">N'hésitez pas!]</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3420203" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/01/00/3167911519.jpg" alt="9782742789672.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong><em>Vers la sobriété heureuse</em> de Pierre Rabhi</strong></span>, Actes Sud, 2012, 135p.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Pierre Rabhi est un précurseur en matière d'agroécologie et de ce qu'on nomme aujourd'hui la décroissance. Tandis que beaucoup ont attendu les retombées économiques et écologiques des Trente glorieuses pour prendre conscience des effets désastreux de la modernité, Pierre Rabhi choisit la sobriété et le retour à la terre dès la fin des années 50. <br />Avec sa femme Michèle, il investit dans une fermette ardéchoise sans confort moderne et travaille à une vie simple et paisible. Ce fameux confort, il en a aujourd'hui récupéré une bonne partie, ne serait-ce que pour se déplacer afin de donner cours et conférences - néanmoins, son mode de vie au plus près de la simplicité reste une source de réflexion et un exemple tangible d'alternative libératrice et joyeuse face à une "mondialisation anthropophage".</p><p style="text-align: justify;">Cet ouvrage est une synthèse de la pensée de l'auteur ; qui la connait déjà ne découvrira rien de nouveau. Il s'agit pour lui de mettre en lumière sa révolte face à la modernité, qu'il considère comme une imposture, son cheminement puis les points d'action qui lui semblent nécessaires pour enclencher un changement durable et surtout humain.<br /><br />La première partie, réquisitoire contre la modernité, ne m'a pas totalement emballée. Si je suis plutôt en accord avec son exposé d'une modernité désastreuse, qui entretient le paradoxe absurde d'une société des possibles où se creusent aux contraires les lacunes, je suis beaucoup moins convaincue par le portrait idéalisé de l'homme d'avant la modernité. Même s'il s'en défend brièvement, force est de constater quand même qu'il tombe allègrement dans ce mythe du bon sauvage, infiniment juste et respectueux tant qu'il n'y avait pas la technologie - Voilà qui est bien facile pour démontrer les affres de la modernité mais qui relève uniquement d'un fantasme passéiste un peu trop simpliste et surtout faux. Aussi vrai que l'homme a la capacité extraordinaire d'être un connard aujourd'hui, il l'avait aussi il y a quelques centaines d'années. Simplement, à l'époque, il avait un peu moins les moyens de mettre en oeuvre sa connerie à grande échelle, voilà tout. Et puis, comme le disait Sylvain Tesson, il faut se garder de ce type d'opposition facile venant souvent de gens qui ont eu la possibilité de choisir leur existence : lorsqu'on est dans une société d'abondance, il est toujours permis de se retirer, de choisir de vivre autrement tandis que dans une société de pénurie et bien on ne peut que subir. Evitons donc les réflexions un peu foireuses qui ne font que démontrer qu'on est privilégié.</p><p style="text-align: justify;">En dehors de ce point de désaccord dans la première partie de l'ouvrage, j'ai lu avec grand intérêt son cheminement point par point vers une société plus juste, plus harmonieuse. Qu'il soit question de placer l'humain au centre des préoccupations, de retrouver une harmonie et une équité homme/femme qui n'est pas cette fameuse parité illusoire qu'on nous vend comme l'aboutissement suprême alors qu'en filigrane elle ne fait que pousser la femme a devenir un connard comme les autres, de vivre dans un respect profond de la terre, de l'environnement dans lequel on vit, et d'éduquer les enfants à se développer, s'épanouir véritablement et non point à être formaté, Pierre Rabhi vise avant tout la joie de vivre. Il s'agit d'habiter chaque chose que l'on fait intensément et avec du sens. Comme il le dit si bien, des siècles d'intellectuels se sont posés la question de la vie après la mort, il est temps de se poser la question de cette vie-ci. <br />En outre, il donne divers liens de projets agroécologiques et éducatifs en fin d'ouvrage et synthétise avec des petits encarts très clairs son cheminement. Tout cela comme des petits cailloux offerts afin de continuer, si le coeur nous en dit, une réflexion que le livre pourra avoir suscité.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;">*</p><p style="text-align: center;"><strong> Extrait :</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: justify;">"Paradoxalement, ce choix de la simplicité a comporté des contraintes et des complications de toute nature, parfois à la limite du supportable. Même la simplicité, dans un monde voué au profit sans limite, a un coût. Mais cette quête nous a donné la sensation de cheminer sur une voie juste et libératrice, intimement liée à une nature dont la beauté et le mystère ont instillé dans notre esprit cette étrange sensation d'être véritablement reliés au principe originel et à l'énergie incommensurable qu'il a engendrée Nous en avons été irrigués, et c'est ainsi que nous avons eu, par la force de notre conviction, le courage de faire d'un lieu dénudé et austère une modeste oasis, un petit royaume de patience."</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote><p style="text-align: justify;"> </p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlL'agroécologie, plus qu’une simple alternative agronomique.tag:opapilles.hautetfort.com,2011-04-13:31740702011-04-13T06:11:00+02:002011-04-13T06:11:00+02:00 L’agroécologie a pour objectif la relation harmonieuse entre l’humain et la...
<p><strong>L’agroécologie a pour objectif la relation harmonieuse entre l’humain et la nature.</strong> C'est à la fois une pratique agricole et une éthique de vie. Elle considère le respect de la terre nourricière et la souveraineté alimentaire des populations sur leurs territoires comme les bases essentielles à toute société équilibrée et durable.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2970654" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/02/2749685360.jpg" alt="agroécologie,écologie,environnement,agriculture biologique,santé,alimentation,consommer autrement" width="418" height="319" /></p><p><strong>L’agroécologie présente à la fois des avantages écologiques</strong> (fertilisation organique des sols, optimisation de l’usage de l’eau, respect et sauvegarde de la biodiversité, lutte contre la désertification et l’érosion), <strong>des avantages économiques</strong> (économie du coût des intrants et du transport, valorisation des ressources locales), <strong>des avantages sociaux et sanitaires </strong>(production d’une alimentation de qualité, garante de bonne santé, autonomie alimentaire des individus et stabilisation des populations sur leurs terres, revalorisation de la place des paysans dans les sociétés, création et renforcement des liens sociaux).<br /><em>“L’agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l’être humain dans sa responsabilité à l’égard du Vivant.”</em> Pierre Rabhi</p><p>Pour en savoir plus sur l'agroécologie, on peut se connecter sur le site <a href="http://www.terre-humanisme.org/article52.html">terre-humanisme.org</a></p>
FloraTrekhttp://floratrek.hautetfort.com/about.htmlPierre Rabhitag:floratrek.hautetfort.com,2008-01-12:19622192008-01-12T11:03:00+01:002008-01-12T11:03:00+01:00 Photo/ copyright Fanny Dion "La Terre... Combien...
<p style="text-align: center;"><a href="http://floratrek.hautetfort.com/media/01/02/510007696.jpg" target="_blank"><img id="media-3111610" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://floratrek.hautetfort.com/media/01/02/2983905299.jpg" alt="agroécologie,développement durable,écologie" /></a></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><em>Photo/ copyright <a href="http://www.fannydion.com/Fanny_Dion_Photographe/Fanny_Dion.html">Fanny Dion</a></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Arial;">"La Terre... Combien sommes-nous à comprendre cette glèbe silencieuse que nous foulons toute notre vie ? </span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Arial;">Pourtant, c'est elle qui nous nourrit, elle à qui nous devons la vie et devrons irrévocablement la survie"</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Pierre Rabhi</strong> (Kenadsa, Algérie 1938).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #000000;">Agriculteur, homme politique, écrivain et penseur français d'origine algérienne, inventeur du concept « Oasis en tous lieux ».Il défend un mode de société plus respectueux des populations et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et préservant les ressources naturelles, notamment dans les pays arides.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #000000;"><strong>2 livres</strong> pour mieux connaître les idées de Pierre Rabhi:</span></p><p><a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2742789677/ref=as_li_qf_sp_asin_tl?ie=UTF8&tag=flor08-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=2742789677">Vers la sobriété heureuse</a><img style="border: none !important; margin: 0px !important;" src="http://www.assoc-amazon.fr/e/ir?t=flor08-21&l=as2&o=8&a=2742789677" alt="" width="1" height="1" border="0" /></p><p><a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2226133186/ref=as_li_qf_sp_asin_tl?ie=UTF8&tag=flor08-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=2226133186">Du Sahara aux Cévennes : Itinéraire d'un homme au service de la Terre-Mère</a><img style="border: none !important; margin: 0px !important;" src="http://www.assoc-amazon.fr/e/ir?t=flor08-21&l=as2&o=8&a=2226133186" alt="" width="1" height="1" border="0" /></p><script type="text/javascript" src="http://www.assoc-amazon.fr/s/link-enhancer?tag=flor08-21&o=8">// <![CDATA[<a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2226133186/ref=as_li_qf_sp_asin_tl?ie=UTF8&tag=flor08-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=2226133186 />// ]]></script>