Last posts on agronomie2024-03-19T04:22:24+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/agronomie/atom.xmlfredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlLE MONDE DANS UN SALE ETATtag:lantidote.hautetfort.com,2018-05-09:58109692018-05-09T09:00:00+02:002018-05-09T09:00:00+02:00 5 juin 2016 2 Les multiples diagnostics posés...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><img id="media-5387989" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/2630743746.jpg" alt="2016 NICOLINO FABRICE.jpg" /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">5 juin 2016</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">2</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Les multiples diagnostics posés par des gens de multiples disciplines sur la santé actuelle et à venir de la planète, des hommes qui la peuplent et de la civilisation que les occidentaux (disons plutôt les Américains) ont échafaudée et exportée partout dans le monde, ces diagnostics sont donc très clairs : sale temps pour l’humanité.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Je viens d’ajouter un livre à la somme démoralisante des lectures citées hier. <u>Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture</u> (Les Echappés, 2015) n’est pas seulement un pamphlet où le journaliste Fabrice Nicolino tire à boulets rouges sur la conception de l’agriculture que responsables politiques, capitalistes et ingénieurs (agronomes, chimistes, etc.) ont imposée au reste du monde. C’est aussi un essai (« </span><em><span style="font-size: 14pt;">brillant </span></em><span style="font-size: 14pt;">», lit-on en 4<sup>ème</sup> de couverture, en tout cas très bref : en 120 pages, la messe est dite) très informé, où l’auteur raconte l’histoire de la crise de démence industrielle dans laquelle l’humanité a été plongée au 20<sup>ème</sup> siècle.</span><span style="font-size: 14pt;"> A commencer par le premier massacre industriel de ce siècle passé : la guerre de 1914-1918.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Cette démence porte de jolis noms : la « </span><em><span style="font-size: 14pt;">rationalisation </span></em><span style="font-size: 14pt;">», la mécanisation de tout le travail humain, en attendant sa robotisation. En un mot, l’industrialisation à outrance de toutes les tâches humaines. Même de la mort, comme l'ont prouvé les camps de Maidanek, Sobibor, Treblinka et un autre dont le nom trop connu est devenu un emblème. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">L'industrialisation, c’est-à-dire la séparation radicale de la conception de la tâche et de son exécution. C’est-à-dire la décomposition du processus de production d’un objet en une multitude d’opérations simples. C’est-à-dire l’interposition de la machine entre le travailleur et ce qu’il fabrique. C’est Christopher Lasch qui le dit dans <u>La Culture du narcissisme</u> : la majorité des travailleurs qui ont été mis à la chaîne de fabrication sont dépossédés de l’essentiel.</span><span style="font-size: 14pt;"> Karl Marx (eh oui !), longtemps avant lui, avait appelé ça l'"aliénation".</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Fabrice Nicolino, s’il concentre son propos sur les problèmes spécifiques de l’agriculture, est bien obligé d’élargir le champ d’investigation. Que signifie en effet l’industrialisation de la production alimentaire ? Deux choses : la mécanisation et la chimie, dont le livre retrace l'histoire de l'installation catastrophique et définitive dans le paysage des campagnes françaises que les deux fléaux s'acharnent à détruire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Au départ, Nicolino oppose deux conceptions radicalement incompatibles de la production agricole, qu'il personnifie en les personnes d'André Pochon et Michel Debatisse. L'auteur a croisé la route du premier il y a vingt ans. Ce paysan de Saint-Mayeux, qui ne tient pas à devenir un esclave du métier (il tient à consacrer du temps à sa famille et à la sieste), exerce son art sur huit hectares, qui produisent « <em>autant que sur vingt et même vingt-cinq hectares </em>», s'épargne un énorme labeur inutile en ayant des idées. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Par exemple, il innove par rapport à la tradition en plantant ses prairies, ce que ses ancêtres ne faisaient pas. Il assemble ainsi "ray-grass" et trèfle blanc, un fertilisant qui lui évite le recours aux engrais azotés. Son refrain s'inspirait de René Dumont, l'agronome qui fut candidat-président : « <em>Regardez bien votre vache, c'est un animal extraordinaire ; elle a une barre de coupe à l'avant, et un épandeur à l'arrière. Si vous flanquez cet animal dans le milieu d'un pré, elle fait le travail toute seule </em>». L'INRA de Quimper s'intéresse d'abord aux pratiques d'André Pochon, mais ne tarde pas à les jeter au panier : « <em>Que seraient devenus les marchands d'engrais et de matériels, qui font toutes les lois agricoles ou les sabotent ? </em>». Sans compter la terreur que faisait régner le Crédit Agricole sur l'ensemble du milieu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">On a envie de fredonner Brassens, vous savez : « <em>Que la vie serait belle en toute circonstance, si vous n'aviez tiré du néant ces jobards </em>» (<span style="text-decoration: underline;">Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part</span>). Le premier jobard dont il est question est Michel Debatisse, futur président de la toute-puissante FNSEA, un féroce partisan du productivisme agricole. Cette conception entre tout à fait dans les vues d'un célèbre ministre de l'Agriculture : Edgard Pisani. C'est ce dernier qui déclare, le 20 février 1965 : « <em>La Bretagne doit devenir un immense atelier de production de lait et de viande </em>». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Nicolino précise que cette conception productiviste est directement empruntée aux Américains : plusieurs hauts responsables ont été littéralement estomaqués par leur visite aux abattoirs de Chicago, d'énormes usines-cathédrales capables de "traiter" des milliers de bêtes dans un temps ridiculement court. Jean Bustarret, futur directeur de l'INRA, fait aussi le voyage : « <em>Comme les copains, il en revient émerveillé par la productivité, et devient un militant du maïs </em>». Résultat : « <em>Une plante tropicale, grosse consommatrice d'eau d'irrigation, d'engrais et de pesticides, déferle sans que quiconque ait la moindre idée des conséquences </em>». Tiens, pour voir les dégâts, longez seulement en voiture la plaine d'Alsace du sud au nord (ou l'inverse).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-5388182" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/658567275.jpg" alt="fabrice nicolino,lettre à un paysan sur le vaste merdier,agronomie,agrochimie,industrie chimique,christopher lasch,la culture du narcissisme,michel debatisse,fnsea,écologie,rené dumont,georges brassens,les imbéciles heureux qui sont nés quelque part,edgard pisani,ministre de l'agriculture,inra,ddt,remembrement" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ce n'est pas Chicago : c'est Cincinnati dans les années 1880.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Source : le Journal des Voyages, même époque</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">On devine qu'André Pochon a perdu, puisque c'est Michel Debatisse qui a gagné. Fabrice Nicolino complète son tableau d'un désastre annoncé en faisant mention de l'invention des pesticides et de leur application massive dans les pratiques agricoles. Il s'attarde bien sûr sur le cas du DDT, ce poison encore en usage, me semble-t-il, dans pas mal de pays, qui finira par être abandonné, pour cause de nuisances, dans les pays industriels. Il évoque aussi la destruction des paysages sous les coups de la mécanisation à outrance : il est indispensable de permettre aux engins d'enginer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Résultat : plus de haies, fini, le découpage invraisemblable de la terre en parcelles de plus en plus minuscules au gré des successions. Il est vrai qu'on ne peut laisser le cadastre se transformer en sac de confettis, mais ce qui était une nécessité raisonnable a été utilisé comme prétexte pour laisser libre cours à l'invasion des machines. On a appelé ça le Remembrement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">On doit à cette Terreur administrative des paysages comme ceux de la Beauce, où la terre, sur des dizaines de milliers d'hectares, est désormais morte, et ne parvient à produire qu'à coups d'injections massives d' "intrants". </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/7ipPmc5RplU?feature=oembed" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> Ci-dessus, pour les amateurs, trente-six minutes de constat et de dénonciation par Claude Bourguignon et d'autres intevenants. Attention : certaines images, mais surtout l'ensemble des propos et des "acteurs" de cette vidéo sont de nature à heurter les âmes sensibles. Ne pas s'abstenir : s'accrocher !</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Rien qu'en Bretagne, selon les estimations de Jean-Claude Lefeuvre (un universitaire spécialiste de la biodiversité), « <em>280.000 kilomètres de haies et de talus boisés auraient été arasés dans cette région entre 1950 et 1985 </em>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">L'état actuel de la France agricole (mais ça vaut pour la plupart des pays) est le résultat de la confiscation des métiers agricoles par des technocrates, des crânes d’œuf, des rats de bureau qui ont fait de l'agriculture une construction intellectuelle et ont élaboré pour elle des modèles théoriques, d'une grande rationalité en apparence, mais déconnectés de la terre concrète, qu'on l'appelle terroir, territoire ou terrain. Leur idéal, c'est de faire de la terre nourricière une usine, une machine à nourrir. Il y a eu clairement, en haut lieu, une implacable volonté politique d'imposer ce modèle, à l'exclusion de toute autre possibilité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Fabrice Nicolino s'approche de la vérité idéologique contenue dans un tel projet, quand il écrit : « <em>Tous mêlés dans une structure clairement paratotalitaire, vouant un véritable culte à la chimie de synthèse et aux pesticides, tout l'espace est occupé. Cinquante personnes peut-être, dans cette France de la Libération, décident du sort des pesticides, et tous mangent dans la main de Willaume, qui multiplie les occasions - congrès, banquets, conférences, foires - de les réunir </em>». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Et ce n'est pas avec la terrible et bureaucratique FNSEA, et ce n'est pas avec l'impitoyable « <em>concurrence libre et non faussée </em>» imposée par une Europe totalement aveugle, que quiconque va pouvoir changer quoi que ce soit à l'épouvantable situation dans laquelle se trouve cette frange de la population (réduite désormais à pas grand-chose), qui portait autrefois la fière appellation de Paysannerie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">De profundis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span> </span></p>
AMDhttp://www.lioneltardy.org/about.htmlMon intervention CONTRE la nomination du directeur de cabinet de Stéphane Le Foll à la tête de l'INRAtag:www.lioneltardy.org,2016-07-13:58258882016-07-13T12:22:00+02:002016-07-13T12:22:00+02:00 Le Président de la République envisage de nommer Philippe Mauguin, directeur...
<p style="text-align: justify;">Le Président de la République envisage de nommer Philippe Mauguin, directeur de cabinet de Stéphane Le Foll, à la présidence l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA).</p><p style="text-align: justify;">Ce projet de <strong>nomination politique</strong> suscite l’émoi de la communauté scientifique dans son ensemble.</p><p style="text-align: justify;">En application de l’article 13 de la Constitution, la Commission des Affaires économiques devait se prononcer sur ce choix.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong>Je suis intervenu mercredi matin CONTRE cette nomination<a class="_58cn" style="color: #000000;" href="https://www.facebook.com/hashtag/inra?source=feed_text&story_id=10207001486860000" data-ft="{"tn":"*N","type":104}"><span class="_58cm"></span></a>, qui est bien loin de la "République exemplaire" prônée par François Hollande.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;">Mon intervention :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><iframe width="360" height="260" allowfullscreen="allowfullscreen" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4k29oe" frameborder="0"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/00/128201157.JPG" target="_blank"><img id="media-5414175" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/00/558525925.JPG" alt="le foll,mauguin,inra,cabinet,nomination,scientifique,agronomie,institut,copinage" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/02/01/2489107715.JPG" target="_blank"><img id="media-5414176" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/02/01/2736454196.JPG" alt="le foll,mauguin,inra,cabinet,nomination,scientifique,agronomie,institut,copinage" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/02/02/3324702213.JPG" target="_blank"><img id="media-5414177" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/02/02/472532053.JPG" alt="le foll,mauguin,inra,cabinet,nomination,scientifique,agronomie,institut,copinage" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; background-color: #ffffff;">DL du 15 juillet 2016:</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/01/4189090850.jpg" target="_blank"><img id="media-5418264" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/01/3863055768.jpg" alt="le foll,mauguin,inra,cabinet,nomination,scientifique,agronomie,institut,copinage" /></a></p>
Equisetum (prêle)http://prele.hautetfort.com/about.htmlQui connaît le procédé Polyter?tag:prele.hautetfort.com,2016-01-31:57527622016-01-31T07:14:51+01:002016-01-31T07:14:51+01:00 Pour ma part, jusqu'au 29/1/2016 je n'avais jamais entendu parler de ce...
<p></p><p>Pour ma part, jusqu'au 29/1/2016 je n'avais jamais entendu parler de ce procédé révolutionnaire mis au point depuis des années par un agronome français. C'est grâce à la 5ème chaîne de la télévision et à un film présenté dans l'après midi nommé«Les maîtres de l'eau» que j'ai pu comprendre la problématique de l'eau douce dans le monde et le rôle exceptionnel joué par le polyter.</p><p> </p><p>A travers ce film, en effet, j'ai appris le nom de l'inventeur du polyter: Mr Philippe Ouaki di Giorno.</p><p>Un exposé clair, émaillé d'exemples, nous a montré comment par ce procédé l'eau de pluie est maintenue à la racine des plantes au lieu d'être gaspillée en ruisselant sur le sol. Car il faut bien réaliser que, sur des sols érodés par des exploitations minières ou laissés nus après déforestation, l'eau de pluie, si rare dans certains points du globe ou qui tombe en averses violentes, glisse sur la terre et n'est de ce fait absorbée ni par les racines des arbres, ni par celles des plantes.</p><p> </p><p>En Nouvelle Calédonie, une pépiniériste, filmée et présentée dans le documentaire, montre comment elle a utilisé avec succès le polyter pour reboiser des secteurs où l'exploitation du nickel avait laissé le sol totalement infertile. Peu à peu, elle a entrepris le reboisement de ces zones. Partout dans le monde, que ce soit en Egypte, au Sénégal, au Burkina Fasso, au Maroc ou dans le Sahel, le polyter a permis de fertiliser des zones jusque là désertiques.</p><p> </p><p>Ce procédé, dont nul si ce n'est son inventeur ne connaît la composition, ressemble à une sorte d'eau solide. Je suis étonnée que dans notre pays on fasse si peu de cas de cet hydroorienteur biodégradable, qui rend de tels services. Il réduit en effet la consommation d'eau douce dans l'agriculture de quelques 50%. Je considère que c'est pourtant une invention majeure.</p><p> </p><p>Je me demande si le fait que Mr Ouaki di Giorno ne veuille pas vendre son brevet à des sociétés industrielles ne joue pas contre la diffusion du polyter. Néanmoins, en gardant la maîtrise de son invention, cet agronome français évite qu'elle ne soit détournée de son objet ou qu'elle n'incite à de la spéculation. Pour se renseigner sur le polyter, aller sur Internet consulter le site: <a href="http://www.polyter.net/">www.polyter.net</a></p><p>Lyliane</p><p> </p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlL'agroécologie, plus qu'une alternative agronomiquetag:opapilles.hautetfort.com,2014-06-14:53884602014-06-14T05:53:00+02:002014-06-14T05:53:00+02:00 Selon Pierre Rabhi, l'agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple...
<strong>Selon Pierre Rabhi, l'agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l'être humain dans sa responsabilité à l'égard du vivant.</strong> Le projet de loi d'avenir pour l'agriculture définit l'agroécologie comme un système de production privilégiant l'autonomie des exploitations agricoles et l'amélioration de leur compétitivité en diminuant la consommation d'énergie, d'eau, d'engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires. Le passage d'un modèle agricole productiviste vers une « agroécologie », volonté affichée du projet de loi d'avenir pour l'agriculture, avait provoqué de vifs débats en janvier à l'Assemblée.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/00/3775562752.jpg" id="media-4590268" title="" alt="agroécologie,agriculture,agriculture durable,pesticides,apiculture,rabhi,agronomie,écologie,changement climatique" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>C'est un modèle qui entreprend de réconcilier l'agronomie et l'écologie</strong>, tout en redynamisant le monde rural et en protégeant la santé des agriculteurs et des consommateurs. Le modèle agricole actuel contribue à aggraver les problèmes en matière de conservation de l'eau, de qualité des sols, de sécurité alimentaire, de santé humaine. Les caractéristiques du modèle agricole actuel sont l'élevage en batterie, la sélection de fruits et légumes sans goût pour satisfaire les besoins de transport et les normes de conservation, la mise à l'écart de ceux étant jugés comme « difformes », le recours massif aux colorants et agents de texture. Avec l'intensification du changement climatique, les agriculteurs vont devoir transformer leurs comportements, en choisissant des variétés et des cultures plus adaptées au climat, mais aussi en optimisant l'irrigation. L'agroécologie équivaut aussi à substituer des pratiques naturelles pour protéger les végétaux au détriment des pesticides. D'autre part, la revitalisation de l'apiculture est essentielle, dans la mesure où 1/3 de ce que nous mangeons n'existerait pas si les abeilles disparaissaient. L'économie circulaire doit être introduite dans les fermes, car les effluents d'élevages et autres déchets produits par les activités agricoles (lisiers, fumiers) peuvent être valorisés comme fertilisants, et aussi comme source d'énergie renouvelable, grâce à la méthanisation.</br><br /><br />Source : <a href="http://www.notre-planete.info/actualites/4036-agroecologie" target="_blank">notre-planete.info</a>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlPour avoir des oeufs biologiquestag:opapilles.hautetfort.com,2014-05-24:53733082014-05-24T06:05:00+02:002014-05-24T06:05:00+02:00 Pour avoir des oeufs biologiques , il faut que la poule qui les pond mange...
<strong>Pour avoir des oeufs biologiques</strong>, il faut que la poule qui les pond mange au moins 95% de grains issus de l'agriculture biologique. Or si la consommation d'oeufs bios est en hausse en France, plus 16% en moyenne par an sur 5 ans, selon l'Institut Technique de l'Aviculture (ITAVI), la production de céréales certifiées bio, elle, ne suit pas. En 2012, la barre des 20.000 hectares de céréales certifiées bio a été franchie (et même 25.000 en comptant les hectares en conversion), mais les céréaliers bio ne produisent pas que pour les volailles.</br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/01/00/3206785236.jpg" id="media-4563602" title="" alt="oeufs,poulet,alimentation biologique,bio,consommation,consommer autrement,céréales,agronomie" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>Selon l'agronome et industriel Pierre Weill, une poule mange des grains</strong>, mais on n'en produit pas assez en France, il faut donc faire appel aux importations. Il raconte avoir importé un chargement de graines de lin bio d'Italie. "On est passé par un courtier suisse sérieux et elles sont arrivées certifiées... Et puis récemment j'ai reçu un courrier du ministère italien de l'agriculture annonçant, navré, qu'après enquête il s'agissait en fait de lin de Moldavie, pas bio du tout".</br><br /><br />En savoir plus sur <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/que-mangent-les-poules-qui-pondent-des-oeufs-bios_1507589.html#t3dqgmhDd6rGL7fC.99" target="_blank">lexpress.fr</a>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlJan Althentag:avignon.hautetfort.com,2013-03-31:60881562013-03-31T00:00:00+01:002013-03-31T00:00:00+01:00 Jean Althen Jean Althen
<p><a title="Jean Althen" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Althen" target="_blank" rel="noopener">Jean Althen</a><br /><a title="Jean Althen" href="http://en.wikipedia.org/wiki/Jean_Althen" target="_blank" rel="noopener"><em>Jean Althen</em></a></p><table style="width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="width: 50.73%;"><img style="width: 337px; margin: 0 1em 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/4197123331.jpg" alt="3558026907.jpg" /></td><td style="width: 49.27%;"><a title="Jan Althen" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/3018077116.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="width: 337px;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/3402029865.jpg" alt="419040264.jpg" /></a></td></tr></tbody></table>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlUne alternative à l’agriculture conventionnelletag:opapilles.hautetfort.com,2012-11-24:48987552012-11-24T06:13:00+01:002012-11-24T06:13:00+01:00 Alors que la Terre comptera 9 milliards d'habitants en 2050, existe-t-il une...
<strong>Alors que la Terre comptera 9 milliards d'habitants en 2050, existe-t-il une d’alternative à l’agriculture conventionnelle ?</strong> Après un tour de France de dix-neuf mois à la rencontre de paysans, de chercheurs et de techniciens, Vincent Tardieu, journaliste scientifique, révèle que le monde agricole est en pleine mutation : la crise du modèle productiviste actuel engendre une puissante révolution vers une nouvelle agriculture où les processus naturels sont au cœur des méthodes de production. Cette agriculture écologique est riche d’une belle diversité d’itinéraires qui dépasse la seule agriculture biologique et de réseaux humains. </br><br /><p style="text-align: center"><img src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/00/1657940614.jpg" id="media-3838893" title="" alt="agriculture intensive,agriculture durable,agriculture biologique,consommer autrement,livre,agroécologie,agronomie,écologie" style="margin: 0.7em 0;" /></p><br /><strong>Le livre de Vincent Tardieu apporte la preuve qu'on peut nourrir la planète</strong> tout en préservant l’environnement. Mais quelles sont les conditions de cette mutation écologique ? Bouleversements des marchés, des organisations agricoles, de la façon de consommer...</br><br />Vive l'agro-révolution française ! de Vincent Tardieu, édité chez Belin <br />
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlL'eau au coeur de l'agriculture durabletag:opapilles.hautetfort.com,2012-03-28:46552002012-03-28T05:28:00+02:002012-03-28T05:28:00+02:00 EAU et QUALITÉ :" Quand l'agriculteur se met à protéger l'eau ", thème de...
<p><strong>EAU et QUALITÉ :"<em>Quand l'agriculteur se met à protéger l'eau</em>",</strong> thème de la conférence du salon agriculture durable à Agen ce jeudi 29 mars à 9h30.<br /> Comment concilier attentes de la société, contraintes agronomiques, économiques et environnementales? L'agriculture peut elle rester productive et protéger la qualité de l'eau ? En quoi l'agriculture biologique, la diversité culturale, l'agroforesterie et autres pratiques durables sont elles des réponses adaptées ?</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3508594" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://opapilles.hautetfort.com/media/00/00/2295278196.jpg" alt="eau,eau potable,agriculture durable,agriculture biologique,agronomie,aquitaine,salon" /></p><p><strong>Cette conférence sera l'occasion de faire un état des lieux de l’eau en Aquitaine,</strong> de l'application de la loi sur l'eau et de ses répercussions dans l'agriculture suivie d'une présentation très concrète d’une initiative sur la région, de zone de captage d'eau potable avec ses bénéfices qualitatifs et financiers, d'un bilan du dispositif Ecophyto 2018 et des solutions concrètes à disposition des agriculteurs : rotations des cultures, travail du sol spécifique, choix des variétés adaptées. Les solutions sont multiples et elles seront toutes envisagées afin de mettre en oeuvre une stratégie à l’échelle des exploitations. Des témoignages de différentes gestions d’effluents, élevage, vinicole et serres seront entendus.<br />Cette conférence permettra de donner, aux professionnels agricoles, un aperçu très pratique sur des expériences qui préservent à la fois la qualité des eaux et la capacité productive des sols.</p><p>Pour en savoir plus, on peut consulter le site <a title="Agriculture durable" href="http://www.salon-agriculture-durable.org/evenements.html">salon-agriculture-durable.org</a></p>
Opapilleshttp://opapilles.hautetfort.com/about.htmlQuelle agriculture pour nourrir la planète ?tag:opapilles.hautetfort.com,2010-02-14:25970262010-02-14T06:05:00+01:002010-02-14T06:05:00+01:00 Avec Michel Griffon, président du conseil scientifique du Fonds français...
<p>Avec Michel Griffon, président du conseil scientifique du Fonds français pour l'environnement mondial, directeur général adjoint de l’ANR, et John Thomson, directeur de recherche au Cirad. Débat en 3 parties accessibles dans MENU / chapitres. Réalisation : Sylvie Allonneau Production : Cité des sciences et de l'industrie 2009</p> <p><object height="269" width="462" data="http://www.dailymotion.com/swf/xc0pxc" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/xc0pxc" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xc0pxc_quelle-agriculture-pour-nourrir-la_tech">Quelle agriculture pour nourrir la planète ?</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/universcienceTV">universcienceTV</a>. - <a href="http://www.dailymotion.com/fr/channel/tech">Regardez plus de vidéos de science.</a></i></p>