Last posts on adultère2024-03-29T14:15:41+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/adultère/atom.xmlBruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlTrahisons et cachotteriestag:www.bla-bla-blog.com,2018-12-02:61098682018-12-02T17:36:00+01:002018-12-02T17:36:00+01:00 Parmi les onze nouvelles de Son Carnet Rouge , publié par Tatiana de...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/1082946140.jpg" id="media-6290079" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Parmi les onze nouvelles de <em>Son Carnet Rouge</em>, publié par Tatiana de Rosnay en 2014, neuf avaient fait l’objet d’un précédent recueil, <em>Mariés, Pères de Famille</em> (1995). <em>Son Carnet rouge</em>, titre bref et énigmatique – et qui est aussi celui d’une des histoires –, s’avère plus fidèle que <em>Mariés, Pères de Famille</em>. "<em>Fidèle</em>", comme le thème de ce recueil qui entend, contrairement à la précédente version, mettre les femmes au centre du jeu – et non plus les maris. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’adultère est décliné à travers neuf histoires tour à tour cruelles, cyniques, drôles ou tragiques. Les protagonistes de ces récits ? Le plus souvent des femmes, des mères de famille soit trompées (<em>La Clé USB</em>) ou suspectes d’être trompées (<em>La jeune Fille au Pair</em>), soit elles-même infidèles (<em>Son Carnet rouge</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Tatiana de Rosnay s’empare de ce sujet sulfureux, mais pas de la manière que l’on penserait : chez elle, pas d’idylles amoureuses, de cinq à sept ou de scènes torrides (si l’on excepte un passage cocasse dans <em>« Toki-Baby »</em>) mais des constats. Les personnages du <em>Carnet Rouge</em> sont au bord du vide plus que dans le brasier d’une relation sexuelle. Ce qui est en jeu est l’après, le bilan, les conséquences et, finalement, la responsabilité dans ces histoires de cachotteries et de trahisons. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans la nouvelle qui porte le titre du livre, la découverte d’un journal intime met au jour la déliquescence d’un couple. Dans <em>Le Bois</em>, l’auteure suit un homme dans plusieurs de ses nombreuses aventures avec des prostituées, jusqu’à l’entrée en scène de l'épouse trompée. <em>La Brune de la Rue du Ranelagh</em> est cette mystérieuse femme qu’un mari visite régulièrement et dont son épouse apprend l’existence.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>La vie du couple subit de sérieux coups de canif</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La vie du couple subit, tout au fil de ses onze nouvelles, de sérieux coups de canif : il est d’abord question de mensonges, de dissimulations, de secrets, voire de mépris pour le pas dire de détestations et de haines ("<em>Guy est irréprochable. Il est d’un ennui mortel. Que faire, à part le tromper, ce qui est le cas depuis belle lurette ?</em>", <em>Son Carnet rouge</em>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le retour de bâton est souvent terrible dans ces histoires de personnages cocufiés : ici, c’est la réaction d’une future "<em>ex-femme</em>" lors de la découverte d’un cheveu suspect (<em>Le Cheveu</em>) ; là, c’est la vengeance toute romanesque d’Hunter, une étudiante humiliée par un professeur pour le moins goujat (<em>Le Mot de Passe</em>). L’infidélité est terrible mais Tatiana de Rosnay a l’art d’en parler avec une sorte de détachement, voire avec un humour tout flegmatique, à l’exemple de la conversation entre Marie et Marguerite dans <em>La Jeune Fille au Pair</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On trouvera dans <em>Hotel Room</em> la marque de la romancière dans cette histoire de rendez-vous secret se transformant en drame insurmontable. Du beau suspense, comme Tatiana de Rosnay sait en faire dans ce recueil vif et acide.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Tatiana de Rosnay, <em>Son Carnet rouge</em>, éd. Héloïse d’Ormesson, 2014, 190 p.</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.tatianaderosnay.com" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.tatianaderosnay.com</a></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/09/07/tatiana-de-rosnay-ses-oeuvres-6082996.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Tatiana de Rosnay, son œuvre"</a></em></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><em><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/11/06/juste-un-moment-d-egarement-6103000.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Juste un moment d’égarement"</a></em></span></p><p style="text-align: center;"> <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/MUHgQXHxdR0" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong><a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Likez, partagez</a>, <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #808080;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a> </strong>les blablas de Bla Bla Blog !</span></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlJuste un moment d’égarementtag:www.bla-bla-blog.com,2018-11-07:61030002018-11-07T00:00:00+01:002018-11-07T00:00:00+01:00 Il y a quelques chose du Voisin dans le Spirales de Tatiana de...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/1792842437.jpg" id="media-6290063" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il y a quelques chose du <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/09/20/ne-dors-pas-ma-belle-6091204.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Voisin</a> dans le <em>Spirales</em> de Tatiana de Rosnay (éd. Plon), un thriller psychologique écrit quatre ans plus tard. On peut même dire que <em>Le Voisin</em>, <em>La Mémoire des Murs</em> (2003) et <em>Spirales</em> font partie d’une trilogie noire dans laquelle des femmes ordinaires se débattent dans des lieux oppressants et où la mort rôde, menace et finit par frapper. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans le <em>Voisin,</em> comme dans <em>Spirales,</em> il est question de deux femmes aux points communs frappants : deux mères de famille effacées et cloîtrées dans une existence morne, deux anonymes contraintes de se sortir d’un piège qui peut s’avérer fatale, deux personnes déconsidérées et catapultées dans des circonstances exceptionnelles. D’un côté, nous avons Colombe confrontée à un voisin bruyant et au-dessus de tout soupçon. De l’autre, nous avons son aînée de quelques dizaines d’années, Hélène, une quinquagénaire qui "<em>ne se plaignait de rien. D’ailleurs, de quoi pourrait-elle se plaindre ? Son existence feutrée, calme, stable, ne lui apportait que des petites joies prévisibles, faciles à digérer</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà pour camper le personnage, propulsé en quelques minutes dans un véritable cauchemar. Aimantée par un inconnu qui l’alpaguée dans la rue, Hélène le suit dans un appartement sordide et fait l’amour avec lui : c’est un moment d’égarement qu’elle n’a jamais connu, un "<em>accouplement sauvage, charnel dans lequel elle puisait une volupté frénétique</em>". Cette parenthèse adultère, Hélène la considère comme une respiration dans sa vie trop calme et trop lisse. Une respiration qu’elle se promet de garder secrète, alors même que cette mère de famille, qui n’avait jamais dévié de sa rigueur, se demande si elle aura une suite ou non. La réponse à cette interrogation ne se fait pas attendre : son amant s’effondre, victime d’un malaise, et meurt sur le coup. Affolée, Hélène se hâte de se rhabiller et s’enfuit. Lorsqu’elle est de retour chez elle, et certaine que personne ne l’a vue, elle s’aperçoit qu’elle a oublié dans l’appartement son sac à main où se trouvent ses papiers.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Un accouplement sauvage</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Spirales</em> est, comme son titre l’indique, le récit d’un piège diabolique. L’auteure ausculte, telle une entomologiste, un être ordinaire se débattant pour sortir d’un labyrinthe. Tatiana de Rosnay tourne autour de son personnage avec la même empathie que dans Le Voisin. Le terme de thriller psychologique n’a jamais aussi bien porté son nom que dans cette histoire où la lutte pour retrouver sa vie d’avant se heurte à des considérations morales sur la responsabilité et le remord : "<em>Le pli était pris. Quelque chose en elle s’était fortifié. Elle ne s’était pas effondré. Elle avait fait face. Elle avait incorporé la nouveauté comme un organisme avale un corps étranger et le fait sien. En elle, désormais, vivait une entité à part, une bride d’acier qui la faisait tenir</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">À l’instar d’Alfred Hitchcock dans ses propres films, Tatiana de Rosnay apparaît aussi dans une scène de café ("<em>Un long visage fin, des cheveux cendrés… un regard de chat</em>") et converse avec une Hélène aux abois. Hitchcockien : le terme fait complètement sens pour ce thriller psychologique digne de <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/09/13/sur-les-pas-de-daphne-du-maurier-6084437.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Daphné du Maurier</a>, l’auteure de <em>Rebecca</em> et des <em>Oiseaux</em>. Dans la brève conversation qui a lieu entre Hélène et cette cliente plongée dans l’écriture, cette dernière adresse une leçon à la femme adultère qui s’est mise dans un sacré pétrin : "<em>Le train lancé à toute vitesse. Le train de la vie. Comment l’arrêter ? Et bien, on ne peut pas. Ou alors on saute du train. Et c’est la fin.</em>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette invitation au combat et à assumer ses actes, Hélène l’assume à sa manière, au prix de mille efforts. La mère de famille bourgeoise et effacée devient une femme déterminée, jusqu’au dernier chapitre à la fois rempli de zones d’ombres et déstabilisant. <em>Le Voisin</em> se terminait par une sorte de renaissance ; dans <em>Spirales,</em> le lecteur y trouvera une fin presque aussi perverse que le parcours de cette femme qui a eu le malheur de succomber à un bref, intense mais fatal moment d'égarement.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Tatiana de Rosnay, <em>Spirales</em>, éd. Plon, 2004, 200 p. </strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.tatianaderosnay.com" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.tatianaderosnay.com</a></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Voir aussi : </em><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/09/07/tatiana-de-rosnay-ses-oeuvres-6082996.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"<em>Tatiana de Rosnay, son œuvre</em>"</a> </span><br /><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/09/20/ne-dors-pas-ma-belle-6091204.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"</a><em><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/09/20/ne-dors-pas-ma-belle-6091204.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ne dors pas ma belle"<br /></a><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/09/13/sur-les-pas-de-daphne-du-maurier-6084437.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Tatiana de Rosnay sur les pas de Daphné du Maurier"</a></em></span></p><div id="blogvision" style="text-align: center;"> <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/pScoDK0Csok" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong><a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Likez, partagez</a>, <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #808080;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a> </strong>les blablas de Bla Bla Blog !</span></p></div><p> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlAudience générale de ce mercredi 31 octobre 2018tag:www.chemindamourverslepere.com,2018-10-31:61014322018-10-31T14:27:00+01:002018-10-31T14:27:00+01:00 Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue sur la Place...
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/cphlJe7EEiE?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi sa réflexion sur le sixième commandement, « Tu ne commettras pas d’adultère », en mettant en évidence le fait que « l’amour fidèle du Christ est la lumière pour vivre la beauté de l’affectivité humaine ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2018-10/audience-generale-commandement-amour.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Vatican News</a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.zenit.org/articles/catechese-sur-le-6eme-commandement-la-beaute-de-laffectivite-humaine-traduction-integrale/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Zenit.org</a></span>.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Résumé en français :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais compléter la catéchèse sur la sixième parole du Décalogue : « Tu ne commettras pas d’adultère », en soulignant que l’amour fidèle du Christ est la lumière pour vivre la beauté de l’affectivité humaine. Ce commandement de la fidélité est un appel de Dieu adressé à tout homme et à toute femme. Devenir hommes et femmes adultes veut dire arriver à vivre l’attitude sponsale et parentale qui se manifeste dans les diverses situations de la vie. C’est une attitude globale de la personne qui sait assumer la réalité et entrer dans une relation profonde avec les autres, en en prenant soin. La personne qui n’est pas fidèle est immature car elle garde sa vie pour elle-même et interprète les situations sur la base de son propre bien-être. Pour se marier, il ne suffit pas de célébrer le mariage. Il faut faire un chemin qui va du moi au nous. Nous décentrer de nous-mêmes, fait que chacun de nos actes est sponsal. En ce sens, toute vocation chrétienne est sponsale parce qu’elle est le fruit du lien d’amour avec le Christ qui nous régénère. Le sacerdoce l’est parce qu’il est appel à servir la communauté avec toute l’affection, le soin concret et la sagesse que donne le Seigneur. De même, la virginité consacrée dans le Christ se vit avec fidélité et joie, comme relation sponsale et féconde de maternité et de paternité. Le corps humain est le lieu de notre appel à l’amour, et dans l’amour authentique il n’y a pas de place pour la luxure et sa superficialité. Les hommes et les femmes méritent mieux ! »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Je salue cordialement les pèlerins francophones, venus de France, de Suisse, en particulier les diocésains d’Evry, avec l’évêque, Mgr Michel Pansard, la Communauté de l’Arche de Montpellier ainsi que les jeunes de Metz, du Mans et de Lille. Chers amis, à la veille de la fête de la Toussaint, je vous invite à laisser grandir en vous le désir de marcher sur les chemins de la sainteté, pour la plus grande gloire de Dieu. Que Dieu vous bénisse ! »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2018/documents/papa-francesco_20181031_udienza-generale.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">site internet du Vatican</a></span>.</span></p>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlLa mère promisetag:talememore.hautetfort.com,2018-10-10:60939582018-10-10T13:08:44+02:002018-10-10T13:08:44+02:00 Douleur , Zeruya Shalev J'ai beau être piètre cuisinière, je ne peux...
<h2><span style="color: #ffffff; background-color: #cc99ff;"><em><img id="media-5898059" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/02/01/1614468273.jpg" alt="douleur,zeruya shalev, souverture, folio" />Douleur</em>, Zeruya Shalev</span></h2><p style="text-align: justify;">J'ai beau être piètre cuisinière, je ne peux pas toujours vous donner des surgelés. Voici une lecture toute fraîche d'une semaine à peine (et savoureuse) qui me permet d'ajouter un pays à ma carte de lecture, là en tout petit, au milieu !</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a href="http://talememore.hautetfort.com/media/00/01/3163945272.PNG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5894676" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/00/01/3251246733.PNG" alt="carte lecture" width="413" height="239" /></a></p><p style="text-align: justify;">Israël. Comme c'est tombé en plein au moment de l'arrivée d'un nouveau collègue qui nous a tout de suite fait part de son admiration pour Dieudonné et de sa crainte de la domination sioniste du monde, j'ai eu peur un instant de faire partie du complot à l'insu de mon plein gré. N'hésitez pas à me le dire si vous me trouvez suspecte.</p><p style="text-align: justify;">En attendant, je suis contente de mon choix, même si c'est comme acheter des broyés du Poitou : ne prendre aucun risque, partir sur un produit <span style="text-decoration: line-through;">qu'on aime et</span> qu'on connait bien.</p><p style="text-align: justify;">A savoir, ici, l'adultère. <br />Iris est mère de deux adolescents. Elle a connu deux grands chocs dans sa vie : dix ans plus tôt, elle a été victime d'un attentat, l'explosion d'un bus qui lui a causé de graves blessures dont elle souffre encore. L'autre choc, à la fin de son adolescence, lorsque le garçon dont elle était amoureuse l'a quittée, brutalement, pour un motif qui lui reste incompréhensible.</p><p style="text-align: justify;">Ce sont les retrouvailles avec ce garçon, devenu un homme, un médecin qu'elle croise en consultant pour ses douleurs, qui sont le point de départ de cette oeuvre intense et plutôt surprenante.</p><p style="text-align: justify;">Le côté broyés du Poitou, c'est le rendu des émotions liées à cette relation qui tente de reprendre là où elle s'était arrêtée, comme si les êtres étaient toujours les mêmes, comme si le mari n'était pas dans l'équation. Le mélange de culpabilité et d’insouciance totale, cet instant quand ils sont seuls où toute considération extérieure cède devant l'amour. Car ils s'aiment.</p><p style="text-align: justify;">Mais bien sûr ça n'est pas si simple. Est-ce que ça efface la rupture et les mois de souffrance qui ont suivi ? Est-ce que le fait d'être, avec son mari, dans une mauvaise passe est signifiant ? L'égoïsme qui teintait leur ancienne séparation n'est-il pas toujours tapi là, dans cet amant qui ne semble pas plus que ça se préoccuper de ses inquiétudes actuelles ?</p><p style="text-align: justify;">Le traitement du thème était à la hauteur de mes attentes. J'avais un peu peur. Un peu d'appréhension quant à la fin. ça finit rarement bien, les histoires d'adultère. Je suis reconnaissante à l'auteure de m'avoir épargné cela. La surprise était ailleurs.</p><p style="text-align: justify;">Je suis incapable d'expliquer pourquoi mais je me suis rendue compte que bien sûr, je me projetais dans Iris, ce qui était à la fois prévisible et souhaité, mais pas dans l'amante. Dans la mère. De façon croissante pendant ma lecture, puis, à partir de la moitié, totalement, avec intensité, au point que l'autre thème s'est effacé.</p><p style="text-align: justify;">Autre coeur du récit, les enfants. Un ado plein de vie, qui est encore à la maison, en conflit avec son père, et une jeune fille qui part travailler à Tel Aviv et pour laquelle l'inquiétude grandit. Elle serait tombée sous l'influence d'une sorte de gourou. Toutes les réflexions qui tournaient autour de ce thème, de sa relation avec ses enfants, avant et après l'attentat, avec sa fille presque adulte, de la compétition qui parfois peut opposer les parents entre eux dans la conquête de l'affection des enfants, de la mauvaise lecture de leurs attentes, m'ont semblé très intéressantes. </p><p style="text-align: justify;">Les deux thèmes se mêlent dans l'esprit d'Iris. Si sa fille va mal, c'est parce qu'elle agit mal, dans une sorte de charge superstitieuse, de loi qui voudrait qu'il faille payer pour cet amour, que le prix soit au moins aussi exorbitant que la culpabilité ressentie et qu'un sacrifice soit nécessaire. Si elle renonce à l'homme, alors sa fille ira mieux. </p><p style="text-align: justify;">Je sens qu'il y a beaucoup à creuser et discuter, dans ce livre; Pourquoi le bookclub ne sert-il pas à cela plutôt qu'à manger des nems en parlant pour la 36e fois de la même série que je n'ai pas vue ???!!<br />Où sont/vont les gens qui veulent vraiment partager des livres ?</p><p style="text-align: justify;">Je m'aperçois en me relisant que j'ai bien plus apprécié cette oeuvre que je ne pensais... J'ai peut-être été un peu sévère dans mon classeur, je vais ajouter une étoile. </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.html” Le 5 juillet...tag:houdaer.hautetfort.com,2016-07-05:37021942016-07-05T09:11:17+02:002016-07-05T09:11:17+02:00 ... 1845 : Victor Hugo, qui vient d'être fait Pair de France par...
<p style="text-align: justify;"><span class="messageBody" data-ft="{"type":3}"><em><span style="font-size: large;">... 1845 : Victor Hugo, qui vient d'être fait Pair de France par Louis-Philippe, est pris en flagrant délit d'adultère avec Léonie Briard dans un hôtel du passage Saint-Roch à Paris. C'est le mari de la jeune femme, le peintre Auguste Briard qui les surprend. La récente distinction qu'a reçue Victor Hugo lui permet d'échapper à la prison. Léonie n'a pas la même chance. Elle est emprisonnée pendant deux mois. Dès le lendemain, tous les journaux parisiens relatent l'événement</span></em>. "</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Nuits hirsuteshttp://nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com/about.htmlParis au crépusculetag:nuitshirsutesetpagesfoutraques.hautetfort.com,2016-06-29:58207502016-06-29T13:07:49+02:002016-06-29T13:07:49+02:00 À Arthur Schnitzler Il descendit de voiture. Il fit les cent pas....
<p style="padding-left: 480px;">À Arthur Schnitzler</p><p style="padding-left: 480px;"> </p><p>Il descendit de voiture. Il fit les cent pas. La lumière des éclairages publics vacillait dans la petite rue et éclairait à peine La Fontaine Molière, qui s'écoulait dans un mouvement continu. La chaussée n'avait pas encore séché de la pluie de la veille. "C'est curieux pensa Éric, on est à cent pas du palais Royal et nous pourrions nous croire dans quelque ville de province. Nous pourrions jeter des pièces dans la fontaine.Quoi qu'il en soit nous serons à l'abri des curieux et nous ne rencontrerons aucune de ses connaissances."</p><p>Il songea à cela en regardant distraitement la devanture de bijoux en argent vendus au poids. Il consulta sa montre : 21 heures. Il faisait nuit noire. L'automne s'épanouissait et puis cette sacrée tempête qui avait fait tomber les tuiles des toits...mais le temps était clément comme s'il était averti de leur rendez-vous.</p><p>"Encore une demi-heure", pensa-t-il, près de la fontaine au carrefour. Il observa distinctement les quatre rues par lesquelles elle pouvait venir. Il remonta le col de son trench. " Elle viendra aujourd'hui. Vendredi, réunion du conseil d'administration, elle osera sûrement sortir et pourra même rentrer plus tard que d'habitude"; la sonnerie du bus tinta. Quelques clients du restaurant italien sortaient, il distinguait un piano à l'intérieur. La rue se peupla de touristes élégants prêts à s'étourdir dans les établissements du Premier arrondissement. Mais ils n'entamèrent pas sa tranquillité.</p><p>Personne ne fit attention à lui. Soudain, il aperçut une silhouette qui lui parut familière. Il alla vivement à la rencontre de la jeune femme sans voiture. C'était elle. En l'apercevant, elle hâta le pas. <br />- Tu arrives à pieds? <br />- J'ai renvoyé la voiture Place Colette. Je crois que le taxi m'a déjà conduite une fois.</p><p>Un homme passa et les fixa. Éric le toisa, l'oeil sévère,</p><p>- Je suis sûr que tu ne le connais pas. Mon taxi nous attendait, dit-il, suis-moi.<br />- C'est ton taxi ? <br />- Oui, si luxueux? <br /> - Nos rendez-vous sont courts, autant que le taxi soit agréable.</p><p>Ils rejoignirent la voiture mais le taximan s'était absenté.<br />- Où donc est-il?<br />Éric inspecta les environs.<br />- Seigneur, murmura-t-elle.<br />- Attends une minute Sweetheart! Il doit être par là.<br />Il tourna la tête et vit la terrasse du café où le chauffeur était tranquillement attablé. <br />- Je suis à vous dans une minute. Quelle direction?<br />- Place de l'Odéon, s'il-vous-plaît.</p><p>La jeune femme se blottit dans les bras d'Eric et releva sa capuche.<br />- Tu ne veux pas me dire "Bonjour"?<br />- Laisse-moi une minute, je t'en supplie, le temps de reprendre haleine. <br />La voiture avait atteint la Place de la Concorde et s'engagea sur Le Pont-Neuf. Emma enlaça son amant, ils s'embrassèrent dans le rétroviseur du taxi., les langues faisaient des lacets.<br />- Et sais-tu depuis quand nous ne nous sommes pas vus?<br />- Dimanche? Oui, seulement de loin.<br />- Comment cela? Tu es venue chez nous? <br />- Oui, chez vous, vraiment, cela ne peut continuer, je ne reviendrai jamais chez vous. Une voiture nous dépasse.<br />- Du calme, avec la pluie, on ne peut pas nous reconnaître.<br />- Si, si je les connais. Allons ailleurs je t'en supplie !<br />- Taxi, nous allons rebrousser chemin, conduisez-nous Place des Vosges, s'il-vous-plaît !</p><p>Emma s'accrochait aux poignées...<br />- Allez moins vite, merci.<br />- Pas à cette allure, vous avez perdu la raison!<br />- Excusez-moi, je m'emballe.<br />- Pourquoi tu n'es pas venue hier? Chez ma sœur? Je croyais tu étais invitée toi-aussi.<br />-Je ne supporte plus de te voir au milieu de gens. Je veux te voir seule sur un lit...<br />Elle étendit ses jambes, dont on distinguait à peine les bas de soie blancs.</p><p>Le taxi eut l'air de glisser, heurta un trottoir, et zigzagua...<br />- Ralentissez et reprenez vos esprits, vous êtes épuisé, nous descendons, attendez-nous.</p><p>Près du Pavillon de l'Arsenal, les lumières rouges se reflétaient dans l'eau et vacillaient. Les phares des voitures balayaient les quais de Seine.</p><p>- Suivez-nous, dit-il au Taxi. <br />Ils marchaient sur le trottoir.<br />- Nous devrions partir, partir tout à fait...<br />- C'est impossible.<br />- Nous sommes lâches, Emma, voilà pourquoi c'est impossible.<br />- Et mon fils?<br />- Il te le laisserait, j'en suis certain.<br />- Et comment?<br />- En taxi, immédiatement, viens !<br />- Non.<br />- Donc, c'est la dernière fois! <br />- Quoi donc?<br />- Que nous nous voyons, reste auprès de lui.<br />- Parles-tu sérieusement?<br />- Oui.<br />-Tu vois, c'est toujours toi qui gâches nos rendez-vous. Et nous irions où si nous partions?<br />-À Calais, à Douvres, je ne sais pas, en Angleterre.<br />Ils regardèrent le Taximan.<br />- à Calais, s'il vous plaît, s'exclama Éric.</p><p>Ils s'engouffrèrent dans la voiture et s'embrassèrent. la voiture démarra à pleine vitesse, elle accéléra sur la route détrempée et heurta un panneau signalétique. À cet instant il sembla à Emma que la voiture s'élevait dans l'espace, elle se sentit projetée dans l'air, son corps décrivant une rotation vertigineuse. Elle se retrouva étendue sur le sol. Elle ne voyait rien, sa peur ne fit que croître, car elle ne percevait pas le son de sa voix. Elle comprit tout à coup très distinctement les événements. La voiture avait buté sur quelque chose, une borne sans doute s'était renversée et ils avaient été projetés. "Où est-il lui ? Pensa-t-elle. " Elle ne perçut aucune réponse. Elle essaya de se mettre debout et ne parvint qu'à s'asseoir, ses mains exploraient le sol, à tâtons, et rencontrèrent une masse. Éric était étendu à côté d'elle. Elle allongea le bras, toucha son visage. Quelque chose de chaud et humide coula entre ses doigts. Éric était blême, et le Taximan? pas de réponse. <br />- Je n'ai aucun mal, pensa-t-elle.</p><p>Le chauffeur de Taxi se pencha en titubant et s'agenouilla. Emma était à ses côtés. Il regardait fixement le visage livide. Les paupières ne laissèrent paraître que le blanc des yeux. Un filet de sang ruisselait lentement de la tempe droite. Aucune place pour le doute. Il saisit la tête entre ses deux mains et la souleva.</p><p>- Que faites-vous ! s'écria Emma, d'une voix étranglée.</p><p>-Mademoiselle, je crois qu'il est arrivé un grand malheur.</p><p>Elle prit le chauffeur par le col de de sa chemise.</p><p>-Ce n'est pas possible, tu n'es pas blessé ! Ni toi ! Ni moi !...</p><p>La tête inerte retomba sur les genoux du taximan. Elle fondit en larmes. Il regarda l'avant de la voiture broyé par le choc.</p><p>-Courez, allez, cherchez quelqu'un ! Appelez un véhicule d'urgence !<br />-Nous ferions mieux d'arrêter une bagnole!<br />- Non, ce sera peut-être trop tard, oui, trop tard, il nous faut un médecin.<br />- L'ambulance, le docteur, vous savez, ça ne servira plus ! <br />- Mais dépêchez-vous, bon dieu !<br />-J'y vais, courage, toute seule.</p><p>Emma conserva le visage sur ses genoux, contre un mur, dans l'obscurité.</p><p>"Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible,non, ce n'est pas possible se répétait-elle, sans cesse." Un frisson la parcourut, "Quelle idiote, c'est un mort, je suis seule avec un mort, elle prit conscience de l'abandon total dans lequel se trouvait le visage. Elle se raccrocha à la lumière d'un lampadaire, qui n'était qu'un piètre réconfort mais qui avait le mérite d'être là. Ses yeux se brouillèrent, elle les ferma. Puis se redressa comme en sursaut.</p><p>Elle imagina le retour du taxi.</p><p>- On ne peut pas me trouver là, c'est impossible!</p><p>Elle posa la tête délicatement sur le sol. Des voix se firent entendre. Elle écouta tétanisée. Les voix venaient d'une ruelle à droite. Ce sont deux femmes, trois peut-être qui ont aperçu la voiture. Les yeux du mort s'agrandissent, il veut la garder en son pouvoir...la voilà partie, elle marche puis court sur la route, en retenant sa robe pour ne pas tomber, détale, fuit. Elle voit passer une ambulance de premier secours, elle sait bien où ils vont, elle les suit des yeux, se retourne, et continue à courir, elle a un mari, un fils, non on ne peut pas la trouver là. L'accident, c'est la fin de l'anneau de Gyges. Elle hèle un taxi, elle n'aspire qu'à rentrer chez elle. Le retour est interminable. Paris défile, puis elle passe le boulevard des maréchaux et croise des prostituées, la voilà loin, hors de Paris. La sonnette retentit, elle entend la femme de chambre qui ouvre la porte, elle entend la voix de son mari, incline sa tête, sa robe est maculée de sang. Elle sent que le moment est venue d'être forte, elle se dirige vers la salle à manger et y entre au même instant que son époux. Dans la lumière tamisée.</p><p>-Ah, tu es déjà rentrée ! <br />-Mais oui, depuis longtemps.<br />-Apparemment, on ne t'a pas vu arriver, le petit boude dans sa chambre. Elle sourit d'un air très naturel, mais se sent épuisée. Elle n'entend plus rien. Et voit ....qui ouvre les yeux avec l'aide des secours. "S'il vit, s'il a repris connaissance ?"</p><p>-Qu'as tu ? Son mari se lève, l'air grave.<br />-Quoi, comment?<br />-Mais enfin qu'est-ce que tu as? Tu allais t'endormir et tu as poussé un cri.</p><p>Elle considère son propre visage déformé dans la glace. Deux mains se posent sur ses épaules.</p><p>" Il ne se vengera pas, il est mort, et les morts se taisent."</p><p>-Pourquoi dis-tu cela? Elle regarde son mari épouvantée. Il lui semble qu'elle vient de tout raconter à haute voix.</p><p>-Qu'ai-je dit alors?</p><p>Son mari articule lentement "Les morts se taisent".</p><p>-Oui, dit-elle, oui.</p><p>C'est sa dernière épreuve. Elle sait qu'elle a perdu. Dans ses yeux, elle lit qu'elle n'a plus rien à lui cacher.</p><p>-Va coucher le petit, et tu as quelque chose à me dire.</p><p>Elle sait que dans l'instant qui va suivre , elle dira toute la vérité à un homme qu'elle a trompé depuis de longues années. Et un calme immense l'envahit. Elle sourit à son fils.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlQuelle déception !tag:blogdeblagues.hautetfort.com,2016-05-31:30838592016-05-31T08:00:00+02:002016-05-31T08:00:00+02:00 Une jeune femme arrive en pleurs chez sa mère. - Qu'est-ce qui t'arrive,...
<p><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">Une jeune femme arrive en pleurs chez sa mère.</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">- Qu'est-ce qui t'arrive, ma chérie ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">- Oh maman, quelle déception... Richard m'a battue !</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">- Ton mari ? Mais je le croyais en voyage d'affaires ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">- Moi aussi !</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlHabité par le doutetag:blogdeblagues.hautetfort.com,2016-05-11:30547242016-05-11T08:00:00+02:002016-05-11T08:00:00+02:00 Un jeune enseignant se confie à un collègue : - Je commence à douter de...
<p><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">Un jeune enseignant se confie à un collègue :</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">- Je commence à douter de la fidélité de ma femme.</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">- Ah bon ? Pourquoi ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">- J'ai commencé ma carrière à Paris. L'année suivante, j'ai été muté à Strasbourg. Deux ans plus tard ici, à Bordeaux...</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">- Et alors ?</span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">- Et alors on a toujours le même facteur.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlOn en apprend tous les jourstag:blogdeblagues.hautetfort.com,2016-05-03:30570412016-05-03T08:00:00+02:002016-05-03T08:00:00+02:00 A la cantine de l'usine, un ouvrier commence à agacer sérieusement ses...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">A la cantine de l'usine, un ouvrier commence à agacer sérieusement ses collègues :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Hé, les gars. Planck, vous savez qui c'est ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Non, font les autres.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- C'est un physicien qui a trouvé une constante pour décrire la taille des quanta. Je l'ai appris aux cours du soir.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- On en a rien à foutre.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Et Ingres ? Vous savez qui sait ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Lâche-nous la grappe, tu veux ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- C'est un peintre néo-classique du XIXème siècle. Je l'ai appris aux cours du soir.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Mais bons sang, fous-nous la paix !</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">A ce moment-là, un ouvrier demande au bavard :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Et toi qui es si malin, tu sais qui c'est, Sineau ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Euh... non.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- C'est le mec qui saute ta femme pendant que t'es aux cours du soir.</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlAngelus de ce dimanche 13 mars 2016tag:www.chemindamourverslepere.com,2016-03-13:57735362016-03-13T13:06:00+01:002016-03-13T13:06:00+01:00 Au cours de la prière de l’Angélus, le Pape François est revenu sur...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;"><iframe width="420" height="236" src="https://www.youtube.com/embed/zcXsXWo4yxs" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Au cours de la prière de l’Angélus, le Pape François est revenu sur l’Évangile de ce cinquième dimanche de Carême, tiré de Saint Jean qui relate l’épisode de la femme adultère. Un Évangile qui met en avant le thème de la miséricorde de Dieu, qui ne veut jamais la mort du pécheur mais qui souhaite qu’il se convertisse et vive, a t-il précisé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Cette femme se trouve entre Jésus et la foule, entre la miséricorde du Fils de Dieu et la violence de ses accusateurs. Ceux-là ne sont pas venus en réalité pour demander au Maître un avis, mais bien pour lui tendre un piège, a rappelé le Pape : si Jésus devait suivre la loi, alors il aurait approuvé la lapidation de la femmes adultère, mais en étant miséricordieux, il va contre la loi, lui qui a dit qu’il n’était pas venu pour l’abolir, mais pour l’accomplir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Jésus, a poursuivi le Saint-Père, en ne répondant pas à la question provocatrice des scribes (« et toi, que dis-tu ? ») invite au calme, à ne pas répondre de façon impulsive, invite à chercher la justice de Dieu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">La réponse déconcertante de Jésus « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre » éloigne un à un les accusateurs et Jésus se retrouve seul avec la femme pécheresse, la misère et la miséricorde sont l’une en face de l’autre. Le regard plein de miséricorde et d’amour du Christ fait sentir à cette personne, peut-être pour la première fois, a souligné le Pape, qu’elle a une dignité, qu’elle ne peut être réduite à son péché, qu’elle peut changer de vie, sortir de l’esclavage et marcher sur un chemin nouveau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Cette femme nous représente tous, a poursuivi le Saint-Père, nous pécheurs qui sommes adultères devant Dieu, qui avons trahi sa fidélité. Son expérience représente la volonté de Dieu pour chacun de nous : non pas notre condamnation mais notre salut en Jésus, qui sauve du péché et de la mort. Dieu ne nous cloue pas à notre péché, ne nous nous identifie pas au mal que nous avons commis. Il veut au contraire nous libérer et veut que nous soyons avec lui. Dieu veut que notre liberté se convertisse du mal au bien, et cela est possible avec sa grâce.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://fr.radiovaticana.va/news/2016/03/13/ang%C3%A9lus_%C2%AB_dieu_ne_nous_nous_identifie_pas_au_mal_que_nous_avons_commis_%C2%BB/1215073" target="_blank">Radio Vatican</a></span> (OB).</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5318637" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/2647885506.jpg" alt="angelus,pape,françois,miséricorde,femme,adultère,péché" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Après la prière de l'Angelus, le Pape François a renouvelé la distribution d'un Évangile aux fidèles présents place Saint-Pierre, comme il l'avait fait l'an dernier. « Le livret a été intitulé ainsi : "L’Évangile de la Miséricorde de Saint Luc" ; En effet, l'évangéliste rapporte les paroles de Jésus : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (6,36), qui a inspiré le thème de cette année jubilaire. Il sera distribué gratuitement par des bénévoles du dispensaire pédiatrique "Santa Marta" du Vatican, avec les anciens et les grands-parents de Rome. Comme sont méritants les grands-pères et grands-mères qui transmettent la foi à leurs petits-enfants ! Je vous invite à prendre cet évangile et à le lire, un paragraphe tous les jours ; de sorte que la miséricorde du Père habitera dans votre cœur et sera apportée à tous ceux que vous rencontrez. Et à la fin, à la page 123, il y a les sept œuvres de miséricorde corporelle et les sept œuvres de miséricorde spirituelle. Ce serait bien que vous les appreniez par cœur, ainsi il serait plus facile de les faire ! Je vous invite à prendre cet Évangile, pour que la miséricorde du Père opère en vous. »<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Texte intégral traduit en français sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.zenit.org/articles/dieu-ne-nous-cloue-pas-a-notre-peche-traduction-complete/" target="_blank">Zenit.org</a></span>.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia,palatino,serif; color: #000000;">Texte intégral original en italien sur le <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/it/angelus/2016/documents/papa-francesco_angelus_20160313.html" target="_blank">site internet du Vatican</a></span>.</span></p>
Espérance Nouvellehttp://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.htmlLes réponses limpides du Cardinal Arinze à propos du synode sur la familletag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2015-10-22:57033962015-10-22T21:30:00+02:002015-10-22T21:30:00+02:00 Le Cardinal Francis Arinze, le Cardinal-Évêque de Velletri-Segni...
<p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le Cardinal Francis Arinze, le Cardinal-Évêque de Velletri-Segni auquel les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI ont confié la charge de Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a accordé le 16 octobre un entretien au journaliste américain John L. Allen Jr. pour <em>Crux</em>, relayée par Father Z sur <em>WDTPRS</em> et traduite par <em>Espérance Nouvelle.</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><a href="http://wdtprs.com/blog/2015/10/card-arinze-speaks-on-issues-discussed-at-the-synod/" target="_blank"><img id="media-5192629" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/media/02/02/258411045.jpg" alt="cardinal arinze,synode sur la famille" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Rome - 16 octobre 2015 - Par John L. Allen Jr. <br />Traduction française : <em>Espérance Nouvelle</em> - 22 octobre 2015</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">Quelle issue les Africains souhaitent-ils pour ce synode ?</span></strong><br /><br /><span style="font-size: small;">Je pense qu'ils aimeraient que le synode affirme d'une voix claire que le mariage vient de Dieu, comme une union entre un homme et une femme. Dieu a créé un Adam et une Ève. Lorsque le Christ est venu, il a béni cette unité du mariage. Il est allé à la fête de mariage à Cana, et il a fait son premier miracle connu en changeant l'eau en vin, ce qui signifie qu'il a confirmé que le mariage vient de Dieu, pas des êtres humains, donc les êtres humains ne peuvent pas le réinventer ni le redéfinir.</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><strong>Êtes-vous convaincu qu'il n'est pas possible d'inviter les catholiques divorcés et civilement remariés à recevoir la communion ?</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small;">C'est exact, en ce sens que le Christ a dit: «Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas», et selon l'interprétation traditionnelle donnée par l’Église catholique, cela signifie qu'un mariage consommé sanctifié par le sacrement ne peut être rompu par aucune autorité.</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><strong>Y compris l'autorité de l’Église ?</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small;">En effet, même l'autorité de l'Église ne peut le rompre. Par conséquent, si un homme quitte une femme ou lui demande de partir, ou si elle fait la même chose, et qu'ils trouvent un nouveau partenaire, cela ne peut être approuvé. Le Christ n'a qu'un mot pour une personne qui fait cela: "adultère". On ne peut pas améliorer ce que le Christ a dit. On ne peut pas être plus sage que lui, ni dire qu' "il y a une circonstance qu'il n'avait pas prévue". On ne peut pas être plus miséricordieux que le Christ.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Nous devons trouver un moyen d'aider les "divorcés remariés", [mais] nous ne les aidons pas en disant: "Venez recevoir la Sainte Communion".</span><br /><br /><span style="font-size: small;">L'Eucharistie n'est pas quelque chose que nous possédons, et que nous pouvons donner à nos amis et à ceux avec qui nous sympathisons... L'idée du péché n'est pas une chose nouvelle inventée par des conservateurs modernes dans l'Église. C'est le Christ Lui-même qui a appelé cela un péché, et il a utilisé le mot "adultère". Il sait de quoi Il parle. Comment pourrions-nous faire marche arrière sur ce point sans quitter le Christ ?</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Rappelez-vous, c'est Dieu seul qui fera le jugement dernier, pas nous, pas même une demi-douzaine de cardinaux du Vatican. Dieu jugera les circonstances de chaque personne, mais objectivement on ne peut pas approuver [le divorce et le remariage]. [...]</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><strong>Il y a eu une discussion au synode sur la recherche d'un «nouveau langage», en particulier sur l'homosexualité, décrit comme quelque chose de plus inclusif et accueillant. Quelle impression cela donne-t-il du point de vue africain?</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small;">Je serais suspicieux, parce que je me demanderais quel type de nouveau langage que vous voulez. Ne devrions-nous pas appeler les choses par leur nom, en appelant le bien "bien" et le mal "mal" ? Nous ne condamnons pas la personne, mais nous n'approuvons pas l'acte.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">L'un des devoirs des évêques est d'enseigner, et il est très important que l'Évangile reste sans dilution, sans ajouter ni soustraire du sel ou du poivre. Le message n'est pas le nôtre. Le message du Christ doit briller clairement sur ce qu'est le mariage. Si deux hommes se réunissent à des fins commerciales, nous ne nous en inquiétons pas. Mais s'ils commencent à appeler cela un mariage, ne voyez-vous pas que ça ne va plus du tout ?</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><strong>Certains au synode ont parlé de permettre que les décisions sur les divorcés remariés, ou sur l'homosexualité, soient décentralisées, et prises au niveau des conférences épiscopales régionales ou nationales ou par les évêques individuels. Quelle est votre impression à ce sujet ?</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small;">Allez-vous me raconter qu'il peut y avoir une conférence épiscopale nationale dans un pays qui approuverait quelque chose qui, dans une autre conférence épiscopale, serait considérée comme un péché ? Le péché va-t-il changer en fonction des frontières nationales ? Nous deviendrions des églises nationales. N'y a-t-il pas d'autres appartenances religieuses dans le monde qui sont dangereusement proche de cela ?</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Les conférences épiscopales nationales sont importantes et devraient avoir un rôle clair, mais je ne pense pas que cela devrait inclure ces domaines-là. Cela ressemble dangereusement à une nationalisation du bien et du mal. [...]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>De nombreux observateurs parlent d'un "moment africain" dans le catholicisme. Que peut apporter l'Afrique à l'Église pour ses besoins actuels ?</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small;">Sans nous vanter ni prétendre que l'Afrique a le monopole sur les bonnes choses, il y a certaines choses que nous pouvons apporter. [Par exemple], les Africains peuvent partager la joie d'être chrétien. Le christianisme est une bonne nouvelle en Afrique. Les jeunes s'engagent dans le christianisme avec un profond sens du sacrifice.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Lorsque j'étais archevêque, j'ai établi un monastère de religieuses bénédictines cloîtrées en 1978, l'année des trois papes. Un couvent italien a envoyé quatre religieuses, trois Italiennes et une Nigériane, pour le fonder. Maintenant il y a 120 moniales. Elles ont fondé un autre monastère au Nigeria avec 50 religieuses, et elles en ont repris plus d'un en Italie, où il y a 10 moniales, tous Nigérianes. Les Italiennes sont décédées, seules restent les Nigérianes. Elles ont aussi envoyé des moniales à d'autres couvents en Italie et en Espagne, tranquillement, sans aucun bruit.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Les jeunes sont prêts à se donner. Ils répondent à l'appel. Les jeunes ne sont pas allergiques au sacrifice, et les Africains peuvent partager cela. Les Africains prennent part à la mission de l'Église.<span id="result_box" lang="fr"></span> </span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Sources: <a href="http://wdtprs.com/blog/2015/10/card-arinze-speaks-on-issues-discussed-at-the-synod/">WDTPRS</a> / <a href="http://www.cruxnow.com/church/2015/10/16/a-synod-conversation-with-catholic-africas-lion-in-winter/">Crux</a>. Traduit de l'anglais par <a href="http://esperancenouvelle.hautetfort.com/"><em>Espérance Nouvelle</em></a>.</span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;">Lire aussi:</span></p><p><span style="font-size: small;"><a title="Permalink to VIDEO: Wherein Card Arinze explains “conscience”" href="http://wdtprs.com/blog/2015/10/video-wherein-card-arinze-explains-conscience/" rel="bookmark">> [VIDEO] : Wherein Card Arinze explains “conscience”</a></span></p><p><a href="https://www.lifesitenews.com/news/arinze-rebuts-cardinals-claim-that-catholic-faith-is-unrealistic-who-do-you?utm_source=LifePetitions+petition+signers&utm_campaign=f3749b0742-10_22_2015&utm_medium=email&utm_term=0_c5c75ce940-f3749b0742-397791917"><span style="font-size: small;">> [VIDEO] Arinze rebuts cardinal’s claim that Catholic faith is unrealistic: ‘Who do you think you are? Greater than Christ?’</span></a></p><p><a href="https://www.lifesitenews.com/news/video-romanian-doctor-at-synod-says-leninist-minority-are-hijacking-it-with?utm_source=LifePetitions+petition+signers&utm_campaign=f3749b0742-10_22_2015&utm_medium=email&utm_term=0_c5c75ce940-f3749b0742-397791917"><span style="font-size: small;">> [VIDEO] Romanian doctor at Synod says Cupich, others giving encouragement to homosexuality is ‘criminal’</span></a></p><p><span style="font-size: small;"><a title="Permalink to Card. Urosa Savino of Caracas to the Synod: Can we contradict the teachings of the Lord, St. Paul, the Church?" href="http://wdtprs.com/blog/2015/10/card-urosa-savino-of-caracas-to-the-synod-can-we-contradict-the-teachings-of-the-lord-st-paul-the-church/" rel="bookmark">> Card. Urosa Savino of Caracas to the Synod: Can we contradict the teachings of the Lord, St. Paul, the Church?</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a title="Permalink to Archbp. Aquila: German bishops promote “cheap grace”" href="http://wdtprs.com/blog/2015/10/archbp-aquila-german-bishops-promote-cheap-grace/" rel="bookmark">> Archbp. Aquila: German bishops promote “cheap grace”</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a title="Permalink to URGENT: Romanian Greek Catholic Doctor’s speech to Synod! Members (all) get a serious talking to!" href="http://wdtprs.com/blog/2015/10/urgent-romanian-greek-catholic-doctors-speech-to-synod-members-all-get-a-serious-talking-to/" rel="bookmark">> URGENT: Romanian Greek Catholic Doctor’s speech to Synod! Members (all) get a serious talking to!</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a title="Permalink to Sam Gregg: Intrinsic Evils, Final Realities, and the Synod" href="http://wdtprs.com/blog/2015/10/sam-gregg-intrinsic-evils-final-realities-and-the-synod/" rel="bookmark">> Sam Gregg: Intrinsic Evils, Final Realities, and the Synod</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a title="Permalink to EWTN (Fr. Murray) analysis of Synod from a couple days ago." href="http://wdtprs.com/blog/2015/10/ewtn-fr-murray-analysis-of-synod-from-a-couple-days-ago/" rel="bookmark">> EWTN (Fr. Murray) analysis of Synod from a couple days ago</a></span></p><p><span style="font-size: small;"><a title="Permalink to Synod Nightmare Scenario: Card. Burke on devolution of doctrine to local bishops and conferences" href="http://wdtprs.com/blog/2015/10/synod-nightmare-scenario-card-burke-on-devolution-of-doctrine-to-local-bishops-and-conferences/" rel="bookmark">> Card. Burke on devolution of doctrine to local bishops and conferences</a></span></p><p> </p>
Espérance Nouvellehttp://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.htmlPrécisions sur la notion de ”mariages ayant échoué”tag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2015-10-06:56957972015-10-06T11:38:00+02:002015-10-06T11:38:00+02:00
<p> </p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/7k2dRh6pIfE?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlAu placardtag:blogdeblagues.hautetfort.com,2015-08-14:30062212015-08-14T12:00:00+02:002015-08-14T12:00:00+02:00 Profitant de l'absence de son mari en voyage d'affaires, une femme a fait...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Profitant de l'absence de son mari en voyage d'affaires, une femme a fait venir son amant chez elle. Et voilà que vers minuit, une clé tourne dans la serrure.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ciel, mon mari ! s'écrie-t-elle. Il ne devait rentrer que demain soir...</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Où est la porte de service ? demande l'amant en se rhabillant précipitamment.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">-Il n'y en a pas, répond la femme, affolée. Viens vite dans la chambre du gosse, je vais te cacher dans le placard à jouets...</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Sitôt dit, sitôt fait. Il était temps, car quelques secondes plus tard, le mari rejoint son épouse, qui lui dit combien elle est heureuse qu'il ait pu rentrer plus tôt que prévu.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Les lumières s'éteignent, la maison retombe dans le silence. C'est alors que le petit garçon se lève, va vers son placard à jouets, et frappe à la porte en disant :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Je voudrais mon nounours.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Pas de réponse.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Je sais qu'il y a quelqu'un. Donne-moi mon nounours.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Je ne peux pas ouvrir de l'intérieur, murmure une voix étouffée.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Moi, je ne peux pas dormir sans mon nounours ! Alors donne-moi dix euros.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ça va pas ? Petit salaud !</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Bon, je vais chercher papa. Il ouvrira le placard et il me donnera mon nounours...</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ne fais pas ça, petit salaud ! Attends...</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Et un billet de dix euros glisse sous la porte.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Une demi-heure plus tard, le gosse se relève.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Je ne dors toujours pas...</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Je m'en fous.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Très bien. Je vais chercher papa, et il va me donner mon nounours.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Fais pas ça, petit salaud !</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Alors, je veux vingt euros.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Tiens, les voilà ! grommelle l'autre en glissant le billet sous la porte, mais c'est fini, je n'ai plus rien sur moi.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le gamin se recouche et s'endort.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le lendemain il part à l'école, le mari au bureau, et la femme libère l'amant. Mais voilà qu'en classe, l'après-midi, le petit garçon a un cours de morale. Sujet : le chantage. Il en sort livide, en se disant qu'il a fait quelque chose d'épouvantable, et va droit à l'église pour se confesser. Agenouillé dans le confessionnal, il commence ainsi :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Figurez-vous, mon père, que je ne peux pas dormir sans mon nounours...</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le curé l'interrompt :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Encore toi, petit salaud !</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlAmicalement vôtretag:blogdeblagues.hautetfort.com,2015-07-21:56551222015-07-21T08:00:00+02:002015-07-21T08:00:00+02:00 Dans un bar, deux gars discutent : - Dis donc, tu as su pour ma femme ?...
<div><span style="font-size: small; color: #000000;">Dans un bar, deux gars discutent :</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Dis donc, tu as su pour ma femme ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Non, quoi ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Elle est partie avec mon meilleur ami !</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Hééé attends. Je croyais que c'était moi, ton meilleur ami ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ah, plus maintenant.</span></div>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlQuoi de neuf ?tag:blogdeblagues.hautetfort.com,2015-06-10:56347312015-06-10T08:00:00+02:002015-06-10T08:00:00+02:00 Ce sont deux copains qui ne sont pas vus depuis plus de dix ans. - Alors...
<div><span style="font-size: small; color: #000000;">Ce sont deux copains qui ne sont pas vus depuis plus de dix ans.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Alors Gérard, quoi de neuf ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Oh ! si tu savais ! Je suis cocu !</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Je t'ai demandé : quoi de neuf ?</span></div>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlGros chagrintag:blogdeblagues.hautetfort.com,2015-04-27:56097352015-04-27T08:00:00+02:002015-04-27T08:00:00+02:00 Dans un compartiment de train, un gosse pleure à fendre l'âme. - Mais...
<div><span style="font-size: small; color: #000000;">Dans un compartiment de train, un gosse pleure à fendre l'âme.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Mais pourquoi pleures-tu comme ça ? lui demande un voyageur.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">Et le gamin répond entre deux reniflements :</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Parce que ma mère a pris un amant.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Mais enfin, dit l'autre, ce n'est pas une raison pour pleurer. Ce sont des choses qui arrivent. Tiens ! Tu veux que je te dise ? Moi aussi, ma mère, elle avait des amants. Est-ce que je pleure ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">Et tous les autres voyageurs font chorus pour avoir la paix. Il y en a un qui dit :</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Moi aussi, ma mère avait un amant ! Je ne m'en porte pas plus mal.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">Et un autre :</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Et moi aussi. Tiens ! Prends un mouchoir et arrête de sangloter.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">Et un autre encore :</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Moi, ma mère, elle en a eu mille, des amants. Ça ne m'a jamais mis dans des états pareils.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">Il n'y a qu'un type, dans le coin du couloir, qui ne dit rien. Mais au bout d'un moment, il sort une cigarette de sa poche et demande négligemment :</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Parmi tous ces fils de putes, il y en a un qui aurait du feu, par hasard ?</span></div>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.html29 BALZAC : LA FEMME DE TRENTE ANStag:lantidote.hautetfort.com,2014-03-03:53120752014-03-03T09:00:00+01:002014-03-03T09:00:00+01:00 Drôle de livre que La Femme de trente ans . Pour une raison qui paraîtra...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Drôle de livre que <span style="text-decoration: underline;">La Femme de trente ans</span>. Pour une raison qui paraîtra évidente, mais qui peut désarçonner à la lecture quand on n’est pas au courant : ce n’est qu’en 1842 que Balzac décide de fusionner six nouvelles écrites séparément. D’où un ensemble tant soit peu hétérogène, voire décousu, par la longueur des récits, mais aussi par les thèmes abordés.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">De plus, le titre est très réducteur, car la trame, que Balzac a vu se dessiner après coup pour lier les six récits, repose sur six périodes de la vie d’une femme, de la jeunesse nubile jusqu’au lit de mort. Certes le troisième chapitre s’intitule « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">A trente ans</span></em><span style="font-size: 14pt;"> », mais il n’occupe qu’un dixième du volume. Il ne faudra pas non plus s’attarder sur la faiblesse de certaines soudures : l’auteur a colmaté tant bien que mal les brèches existant entre des récits d’abord indépendants.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Pour Balzac et pour son époque, une femme est fraîche à dix-huit ans, vieille à quarante. A trente ans, elle n'est plus l'une et pas encore l'autre. Être une femme de trente ans, cela veut dire, aux yeux de Balzac, qu'elle peut encore séduire, mais avec une supériorité sur la jeune fille : elle « <em>connaît la vie</em> ». Elle n'a plus sa fraîcheur innocente de jeune vierge, et elle peut encore prétendre capturer des amants par sa façon de se rendre désirable et par les ruses et moyens qu'elle déploie pour arriver à ses fins. Aujourd'hui, foin de ces considérations désuètes, pensez, même les maisons de retraite son devenues des théâtres amoureux.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Les deux épisodes les plus développés sont le premier, où Balzac s’amuse à dépeindre la fatale étourderie d’une jeune vierge, véritable oie blanche qui s’amourache d’un homme nul, et le cinquième, où il raconte les dégâts accomplis dans une famille par le poids du secret qui fait de la mère et de la fille des complices (la fille connaît l'adultère maternel et a provoqué la mort du fils adultérin). </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Au début, Julie, au désespoir de son père, est complètement entichée du colonel Victor d’Aiglemont, qu’elle voit parader en compagnie de l’Empereur, un beau jour de 1813, scène sur laquelle Balzac s’attarde un peu longuement : il a beau être légitimiste, il ne se fait pas faute d’admirer le grand homme. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">L’année suivante, dans la France envahie par les troupes étrangères, Julie, devenue madame d’Aiglemont, se mord déjà amèrement les doigts de sa toquade exaltée de jeune ignorante. Victor, ce piètre époux, conduit sa femme chez une tante, comtesse ou marquise suivant les pages : Mme de Listomère-Landon. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Celle-ci prend Julie sous son aile et lui promet de la former en lui apprenant comment manœuvrer un mari stupide. Malheureusement, elle meurt « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">de joie et d’une goutte remontée au cœur</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » (sic !) en revoyant à Tours le duc d’Angoulême. « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Julie sentit toute l’étendue de cette perte</span></em><span style="font-size: 14pt;"> ». Son inexpérience des choses de la vie lui donne un temps l’espérance de mourir jeune. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Il n’y aurait rien à raconter ensuite, si un jeune Anglais, lord Arthur Grenville, n’était tombé raide dingue amoureux de Julie d’Aiglemont. Il se consume d’amour, le pauvre garçon, et en pure perte, parce que Julie a décidé de rester vertueuse. Le malheur veut que, au moment où elle accepte de le recevoir chez elle au motif que son mari est à la chasse pour plusieurs jours, il fasse un retour inopiné après l’annulation. Brusquement obligée de le cacher, elle ne sait pas qu’elle lui a broyé les doigts en claquant la porte, et qu’il préfère se laisser mourir de froid plutôt que de compromettre celle qu’il aime. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le deuxième épisode nous montre Julie venue se cloîtrer dans le château de son domaine de Saint-Lange. On voit là une marquise en proie aux remords causés par la mort de son amant (qui n’a pas eu le temps de le devenir). Elle ne veut voir personne et dépérit. Seul le vieux prêtre de l’endroit parvient à forcer sa porte. Effaré, il découvre une femme sans religion, qui lui avoue tout uniment son indifférence pour son mari et son amour contrarié pour lord Arthur Grenville. Il échouera à la ramener dans le sein de notre très sainte mère l’Eglise. Oui, bof, passons.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le troisième chapitre voit apparaître Charles de Vandenesse, sans doute un parent du Félix du <span style="text-decoration: underline;">Lys dans la vallée</span>, qui ambitionne de faire carrière dans la diplomatie. Madame Firmiani (dont le nom fait ailleurs l’objet de tout un récit) le présente à Julie, un jour où elle reçoit dans son salon. Avant de l’aborder, il la contemple, puis engage avec elle une conversation qui leur fait constater la déjà parfaite unisson dans laquelle chantent leurs deux âmes. </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">L’intérêt romanesque de l’épisode, en dehors de laisser pressentir le futur adultère, est une tirade typiquement balzacienne sur … sur … sur LA FEMME. Eh oui, et même farcie de formules propres au grand écrivain : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Il existe des pensées auxquelles nous obéissons sans les connaître</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » ; « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Emanciper les femmes, c’est les corrompre</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » ; « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">La jeune fille n’a qu’une coquetterie, et croit avoir tout dit quand elle a quitté son vêtement </span></em><span style="font-size: 14pt;">». </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Mais il y a aussi des formules bien senties sur les contemporains de l’écrivain, qui n’y va pas de main morte. Parlant de « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">certains hommes toujours en travail d’une œuvre inconnue </span></em><span style="font-size: 14pt;">» : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">statisticiens tenus pour profonds sur la base de calculs qu’ils se gardent bien de publier ; politiques qui vivent sur un article de journal ; auteurs ou artistes l’œuvre reste toujours en portefeuille ; gens savants avec ceux qui ne connaissent rien à la science (…) </span></em><span style="font-size: 14pt;">», j’arrête là les vacheries. Oui vraiment, ce sera tout pour aujourd’hui.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.html15 BALZAC : PETITES MISERES DE LA VIE CONJUGALEtag:lantidote.hautetfort.com,2014-01-25:52802722014-01-25T09:00:00+01:002014-01-25T09:00:00+01:00 Physiologie du mariage disséquait tous les risques encourus par...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 14pt;">Physiologie du mariage</span></span><span style="font-size: 14pt;"> disséquait tous les risques encourus par l’homme qui décidait de se marier, à commencer par celui de se faire « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">minotauriser </span></em><span style="font-size: 14pt;">» par un « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">célibataire </span></em><span style="font-size: 14pt;">» au bout d’un temps plus ou moins long, qu’il appelait la « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">lune de miel</span></em><span style="font-size: 14pt;"> », évaluée par Balzac à la durée approximative de trois ans. L’ouvrage se voulait en quelque sorte un traité scientifique, un manuel théorique. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Et de même que la science fondamentale est complétée par la science appliquée (où la technique joue le rôle déterminant), Balzac jugea utile d’adjoindre à ses hautes considérations un « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">manuel pratique</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » consignant un ensemble de faits observés dans la réalité et scrupuleusement rapportés. </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Il le déclare dans le bien nommé chapitre « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Ultima ratio</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Cette œuvre qui, selon l’auteur, est à la <span style="text-decoration: underline;">Physiologie du mariage</span> ce que l’Histoire est à la Philosophie, ce qu’est le Fait à la Théorie, a eu sa logique, comme la vie prise en grand a la sienne</span></em><span style="font-size: 14pt;"> ». Cela donne <span style="text-decoration: underline;">Petites misères de la vie conjugale</span>, livre brillant, qui braque cette fois la longue vue – et avec quelles délices de gourmet ! – sur le champ de bataille où ces deux armées que sont le mari et la femme s’affrontent sans que mort s'ensuive (en général). </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Certains voient ici un roman. Quelle drôle d’idée ! Franchement, s’il y a du romanesque dans ce livre, c’est sous une forme fragmentaire et esquissée. Je m’explique. Certes, le couple est formé d’une Caroline et d’un Adolphe, mais ce sont une Caroline et un Adolphe purement virtuels, que Balzac se plaît, au fil des courts et nombreux chapitres, à plonger successivement dans toutes sortes d’éprouvettes et de corps chimiques pour en décrire la couleur, l'odeur et la teneur du précipité ainsi obtenu.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Je veux dire que l’auteur mêle allègrement les situations, les époques, les contextes et que, dans ces conditions, on ne saurait parler d’un roman à proprement parler, avec sa scène d’exposition, ses péripéties, sa construction et son dénouement. Comme le dit encore l’auteur, c’est un « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">livre plein de plaisanteries sérieuses </span></em><span style="font-size: 14pt;">». </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Concédons cependant que l'auteur suit une sorte de trame chronologique, qui irait du premier appétit pour la jolie personne et la jolie dot qui l'accompagne jusqu'au moment où le mari se résout et se résigne à la plus vaste indifférence pour tout ce qui concerne la personne de son épouse.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Ce qui est sûr, c'est que Balzac s’amuse énormément aux dépens des malheurs conjugaux de tous les Adolphes de la terre : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Il a lu des romans dont les auteurs conseillent aux maris gênants tantôt de s’embarquer pour l’autre monde, tantôt de bien vivre avec les pères de leurs enfants …</span></em><span style="font-size: 14pt;"> ». On sent l’habitué des salons mondains qui, en compagnie de quelques amis, se divertit en taillant en pièces la réputation de quelques figures qui se pavanent sous ses yeux.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Qu’est-ce que vous pensez de « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">maris gênants</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » ? Et de « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">bien vivre avec les pères de leurs enfants </span></em><span style="font-size: 14pt;">» ? C’est pas beau, ça ? Je ne sais pas vous, mais moi ça me fait penser à Georges Brassens, et plus précisément à la chanson « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">A l’ombre des maris</span></em><span style="font-size: 14pt;"> » : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Si madame Dupont, d’aventure, m’attire, Il faut que, par surcroît, Dupont me plaise aussi ! </span></em><span style="font-size: 14pt;">». Brassens a le « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">célibataire </span></em><span style="font-size: 14pt;">» difficile.</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Mais la strophe que je préfère, et celle qui commente avantageusement l’ouvrage de Balzac, c’est l’avant-dernière : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Et je reste et, tous deux, ensemble on se flagorne. Moi je lui dis </span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">ʺ</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">C’est vous mon cocu préféré</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">ʺ</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">. Il me réplique alors : </span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">ʺ</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Entre toutes mes cornes, Celles que je vous dois, mon cher, me sont sacrées</span></em><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">ʺ</span></em><span style="font-size: 14pt;"> ». Cet éloge, ce dithyrambe en l’honneur de la femme adultère (« </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt;">Ne jetez pas la pierre ...</span></em><span style="font-size: 14pt;">») ressemble fort à une adhésion sans réserve à la théorie de Balzac développée à la fin de <span style="text-decoration: underline;">Petites misères</span> … Cocu et content de l'être, en somme ? </span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Après tout, Balzac et Brassens, ça commence par la même lettre. Et ce sont deux célibataires. Rien de mieux pour partager une "philosophie" identique.</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi. </span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlLe Christ anarchistetag:lapinos.hautetfort.com,2013-06-06:50904302013-06-06T14:16:35+02:002013-06-06T14:16:35+02:00 Ne pas lapider la femme adultère qui contrevient aux lois et préjugés...
<p style="text-align: justify;"><strong>Ne pas lapider la femme adultère qui contrevient aux lois et préjugés sociaux.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><em>- Que ceux qui n'ont jamais commis le péché de fornication jettent la pierre aux gays, </em>pourrait-on dire aujourd'hui, et comme l'invention du mariage catholique est un tel péché, la société n'est formée que de spécimens qui s'accusent les uns les autres afin de se justifier.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Le Christ regarde la société comme la chaîne qui relie le maître à l'esclave, et l'esclave au maître, indéfiniment. Le Christ est totalement indifférent à l'art ou à l'anthropologie : il sait son pacte passé avec le diable, et la solution finale irrémédiable de ce pacte. Pas de place dans la société pour l'amour, auquel l'anthropologie ne laisse pas de place.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong></strong><strong>Le discours du clergé de la synagogue de Satan consiste à humaniser le Christ. L'apôtre Paul est justifié d'affirmer qu'il a part à l'éternité, grâce à l'esprit.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Les apôtres, n'ayant pas encore été confirmés par l'esprit de dieu, sont stupéfaits d'apprendre que leur maître n'a cure de la ruine du temple de Jérusalem.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>L'attachement aux institutions de toutes sortes est la marque des esprits qui n'ont pas reçu l'appui de l'Esprit, réclamant de lui un confort ou une vertu qu'il ne procure pas.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>L'anarchisme ou le mépris du Messie pour l'art et les institutions humaines est la contrepartie logique de son amour pour l'humanité. L'attachement à l'ordre humain empêche l'homme de s'aimer. L'infraction de la femme adultère ne regarde pas la justice divine, qui sonde bien au-delà de la capacité de l'homme à se soumettre ou à transgresser le code civil.</strong></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlPuissamment raisonnétag:blogdeblagues.hautetfort.com,2013-05-16:50709372013-05-16T08:00:00+02:002013-05-16T08:00:00+02:00 Trois Belges discutent : - Ma femme me trompe avec un boulanger, dit le...
<div><span style="font-size: small; color: #000000;">Trois Belges discutent :</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ma femme me trompe avec un boulanger, dit le premier.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Comment tu peux savoir que c'est un boulanger ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- J'ai retrouvé de la farine dans le lit.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Eh bien, moi, dit le deuxième, ma femme me trompe avec un ramoneur.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Tu le connais ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Non, mais j'ai retrouvé de la suie dans le lit.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ben moi aussi, dit le troisième, ma femme me trompe. Et avec un cheval, en plus.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">Les deux autres, interloqués :</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Un cheval ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Oui ! J'ai retrouvé un jockey dans le lit.</span></div>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlFilaturetag:blogdeblagues.hautetfort.com,2012-12-02:49158692012-12-02T08:00:00+01:002012-12-02T08:00:00+01:00 C'est un homme qui engage un détective pour savoir si sa femme le trompe....
<div><span style="font-size: small; color: #000000;">C'est un homme qui engage un détective pour savoir si sa femme le trompe. Au bout d'une semaine, le détective fait son rapport :</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Eh bien, jeudi soir, votre femme a rencontré un jeune homme...</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Et ensuite ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ils se sont rendus dans un hôtel borgne. Là, ils ont pris une chambre...</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Et après ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Moyennant un gros pourboire, j'ai pu obtenir la chambre contiguë et je suis allé coller mon oeil au trou de la serrure...</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Et puis ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ils se sont déshabillés frénétiquement...</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Et puis ?</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ben là, ils ont éteint la lumière.</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">Alors le mari se prend la tête à pleines mains et se met à gémir :</span></div><div><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ah ! le doute, toujours le doute !</span></div>
Fabien Rotheyhttp://fabienrothey.hautetfort.com/about.htmlMardi, après Noëltag:fabienrothey.hautetfort.com,2012-08-26:48142192012-08-26T18:46:00+02:002012-08-26T18:46:00+02:00 Marti, dupa craciun , Radu Muntean, 2010 « Mardi, après...
<p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> <span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong>Marti, dupa craciun</strong>, Radu Muntean, 2010</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3717957" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fabienrothey.hautetfort.com/media/00/02/1662108117.jpg" alt="Marti, dupa craciun.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">« Mardi, après Noël » est un film sur une histoire simple et banale. Un homme (Paul Hanganu) est marié à une femme plutôt jolie, ils ont une petite fille, et depuis quelques mois, il a une maîtresse plus jeune que lui. Il finit par l’avouer à sa femme, qui réagit mal ; la séparation s’installe en quelques instants. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Juste après que Paul avoue sa liaison extraconjugale, sa femme passe de la surprise à la colère, au ressentiment, à l’esprit vengeur, puis à la douleur et à l’effondrement. Cette succession est concentrée en une seule scène pour éviter de s’étendre sur des poncifs. Le réalisateur les ramasse en quelques minutes comme pour nous indiquer que l’intérêt du film n’est pas là. Il n’est pas dans la désintégration d’un couple, encore moins dans son analyse. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le style de la réalisation, ses longs plans-séquences et son peu de mouvement, connote le réalisme épuré, et l’on pourrait croire que l’essentiel du travail du Radu Muntean a consisté à effacer sa présence. Il ne nous indique pas où l’on doit éprouver des émotions et pour qui l’on doit ressentir de l’empathie. La femme n’est pas une mégère, la maîtresse ne cherche pas à ce qu’il divorce pour elle. Il serait subjectif d’affirmer que l’une est plus belle que l’autre. Il n’y a donc aucun argument de poids à ce qu’il ruine sa vie de famille pour aller vivre avec cette nouvelle femme. Cette absence de fondement provoque principalement deux types de réaction chez le spectateur. La première est romantique. Elle consiste à s’exclamer : « c’est l’amour, c’est le désir ! » Mais Paul, lorsqu’il s’installe dans le studio de sa maîtresse, trahit des expressions de visage bien trop abruties pour qu’on puisse croire à une quelconque passion. On a l’impression qu’il sait déjà qu’il a fait une bêtise. La seconde réaction est moins naïve, et surtout moins enjouée : elle prétend qu’il n’y a pas vraiment d’explication, que c’est « comme ça », « c’est la vie ». Et, pour se donner un peu de crédibilité intellectuelle, on se raccroche alors à ce mot de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">réalisme</em>, qu’on prend dans son acception la plus pauvre, celle qui consiste à représenter une réalité en évitant les jugements moraux et les techniques du mélodrame. Mais le réalisme n’est pas uniquement un travail négatif ; il ne devient vraiment intéressant que lorsqu’il crée, lorsqu’il suggère ou met en évidence des liens nouveaux. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Plus qu’à Bergman, c’est à Tchekhov que Radu Muntean renvoie, à cette lassitude déchirante qui se dégage de certaines de ses nouvelles (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Une Histoire ennuyeuse<a style="mso-endnote-id: edn1;" title="" name="_ednref1" href="#_edn1"></a><span class="MsoEndnoteReference"><span class="MsoEndnoteReference"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">[i]</strong></span></span></em>, par exemple). Paul ne semble pouvoir en sortir qu’en adoptant une attitude puérile (que le premier plan séquence du film, où lui et sa maîtresse jouent nus sur un lit, souligne assez nettement). Ce n’est pas la passion qui illumine soudainement sa vie tranquille et un peu terne. Sa relation avec sa maîtresse est bien plus triviale que ça : elle est neuve. Il la désire, il se préoccupe de la voir, parce qu’elle est encore fuyante. Elle n’est liée à lui par aucune obligation, elle ne lui est pas soumise. Ils ne se sont pas encore enfoncés dans l’inévitable routine d’un couple, et encore moins d’une famille. Paul ne sort de la lassitude que pour retomber dans un comportement adolescent, avant de se laisser rattraper par la lassitude. Si Muntean ne le juge pas, il ne le justifie pas non plus. Il semble davantage intéressé par la puissance de cet abrutissement ambiant. </span><span style="font-size: small;"> </span></p><p> </p><div style="mso-element: endnote-list;"><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" /><div id="edn1" style="mso-element: endnote;"><p class="MsoEndnoteText"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a style="mso-endnote-id: edn1;" title="" name="_edn1" href="#_ednref1"></a><span class="MsoEndnoteReference"><span class="MsoEndnoteReference">[i]</span></span> <span lang="RU">Скучная история</span></span></p></div></div>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.htmlLa dernière diguetag:theatrummundi.hautetfort.com,2012-08-02:47961462012-08-02T11:46:00+02:002012-08-02T11:46:00+02:00 Crédits photographiques : Benoît Stitchelbaut ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3690644" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/00/01/4217671967.jpg" alt="Benoit_Stitchelbaut_Phare_des_Pierres_Noires (1).jpg" /></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #ff0000;">Crédits photographiques : Benoît Stitchelbaut</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;">Egarée dans ses propres rêves, elle se sentait aspirée à l’envers de sa vie confortable et normée, saisie de désirs impérieux et charnels qu’elle s’interdirait toujours de réaliser – condition même pour qu’elle se les pût offrir si consciemment – et qu’elle laissait vagabonder à loisir. Le vendredi, jour de la passion et du poisson pané, elle se faisait contractuellement sauter en pensant à tel autre qu’elle n’avait jamais vu et, après tout, c’était bien suffisant. Elle était en réalité dévouée à l’éducation de ses enfants, auxquels elle transmettait selon leur sexe, et bien plus sûrement que tout ce à quoi positivement elle s’échinait, la recherche en la femme de cette résignation consentie, ou son imitation. Et de toute façon, c’était ça ou bien, les mêmes causes ayant mêmes effets, la destruction de tout ce qu’elle avait admiré chez ses propres parents, dont le couple jusqu’à la mort avait enduré toutes épreuves. Elle opposait en somme à ses désirs de plus en plus terribles son propre sacrifice sur l’autel d’un patriotisme familial quelque peu désuet, certes, dans lequel elle voyait toutefois une résistance à la dissolution des mœurs d’une société civilisée ; dans ses moments les plus lucides, elle admettait pourtant qu’elle n’endiguerait plus bien longtemps, que tout, bientôt, serait rompu, et peut-être, au fond, le souhaitait-elle à sa fille ; mais ainsi, d’une façon qu’elle eût presque pu dire chevaleresque, abandonnait-elle encore à son mari les réalités concrètes de la vie adultère. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: 'times new roman', times;"> </span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlCause toujourstag:blogdeblagues.hautetfort.com,2012-03-28:46559432012-03-28T08:00:00+02:002012-03-28T08:00:00+02:00 Une femme est au lit avec son amant quand soudain le téléphone sonne. Elle...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Une femme est au lit avec son amant quand soudain le téléphone sonne. Elle décroche et dit :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Allô ? Oui, ça va. Non, je ne m'ennuie pas trop, je bricole... Bon, eh bien ne rentre pas trop tard.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Qui c'était ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Mon mari. Il est en train de prendre un verre avec toi.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlQuelques longueurs d'avancetag:blogdeblagues.hautetfort.com,2012-02-29:46177132012-02-29T08:00:00+01:002012-02-29T08:00:00+01:00 Le propriétaire d'une écurie de courses rentre chez lui à l'improviste et...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Le propriétaire d'une écurie de courses rentre chez lui à l'improviste et trouve sa femme au lit avec Paul, son meilleur jockey.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Paul, dit-il avec calme et dignité, c'est la dernière fois que vous montez pour moi.</span></p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlExtrait III...tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2012-02-16:46017912012-02-16T16:58:00+01:002012-02-16T16:58:00+01:00 Nicolas Poussin "Le Christ et la femme adultère" Si je me...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #99cc00;"><strong> Nicolas Poussin "Le Christ et la femme adultère"</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3442304" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/00/01/4166868729.jpg" alt="livre,écriture,adultère,Poussin, mariages,marivaudage" /></p><p class="MsoPlainText">Si je me permets l'écriture de ce qui va suivre, c'est que beaucoup d'eaux, impures, certes, se sont écoulées sous les ponts de nos mémoires à tous, et que cela, avec le recul, ne semble n'avoir été qu'un rêve. Mon je est un autre...</p><p class="MsoPlainText">Nous sommes en 2007, cela fait sept ans que nous sommes mariés.</p><p class="MsoPlainText">Un soir le bruit du téléphone retentit, il s'agissait de J, me demandant si je me sentais capable d'écrire un album en espagnol pour Chico, alors leader des Gypsies Kings. Il me dit que je n'avais que très peu de temps, que le CD devrait être prêt dans un délai d'un mois, et qu'il me fallait présenter deux titres d'ici deux jours. Branle-bas de combat, un producteur connu vint corroborer l'histoire, la pression fut si forte que je fus prise dans un tourbillon d'adrénaline, ne me laissant pas d'autres alternatives que d'accepter la mission.</p><p class="MsoPlainText">M. Était aux anges, il voyait déjà mon nom (en l'occurrence le sien), gravé sur la pochette de l'album.</p><p class="MsoPlainText">Des lors, je travaillais sans relâche jour et nuit, vite, vite, il fallait que tout soit au point, les pieds, en accord avec la mélodie, enfin, vite, vite, plus un instant à perdre. Je ressortis mes vieux manuels de conjugaison espagnole, car bien que je comprisse et parle cette superbe langue, passionnée et légèrement teintée de vulgarité, j'étais malgré tout consciente de mes lacunes. Je fus initiée à l’espagnol, tout d’abord à l'école, puis reçus un diplôme après une formation approfondie, et, pour clôturer le tout, et le parfaire malgré moi, je vécus au milieu d'une population majoritairement hispanique durant un an, lors d’une cure de désintoxication. </p><p class="MsoPlainText">Je ne me dérobai pas, relevai le défi, et présentai à Chico les paroles des chansons dans les temps. Plusieurs textes écrits en deux jours, au bout desquels il ferait le tri. Rendez-vous au studio. Chico fut satisfait, toute la grande famille des Gitans étaient présents, je n'étais pas impressionnée, je fis une démonstration verbale de mes écrits, afin de les rendre plus vivants, plus chantants, ce qui était le but. Ça sonnait, comme on dit dans le jargon musical.</p><p class="MsoPlainText">Au final, deux de mes textes figureront sur l'album. Je reçus quelques euros, et mon nom sur la pochette du CD. Sans oublier la carte de membre de la SACEM. À partir de cet instant, ma vie d'"écriveuse" reprit ses droits, malgré les travers que cela engendrera, et continuais d'écrire cette fois des textes poétiques que je postais sur des sites prévus à cet effet. Pratiquement toute ma prose était acceptée et les commentaires allaient bon train, au bout desquels, hélas pour mon couple, je fis quelques rencontres, dont certaines à l'importance plus ou moins périlleuse et condamnable...</p><p class="MsoPlainText">Je reçus un matin par la poste une webcam, de Belgique, d'un certain A, avec lequel je correspondais virtuellement depuis quelques temps. A était fou amoureux de moi, (il le crût), fit plus de 20 mille kilomètres pour me voir, mon mari était alors en réunion professionnelle à Paris pour trois jours, ce qui me laissait le champ libre. Je n'étais pas réellement consciente de ce que je faisais, il y a cinq ans, encore en mode post pubère, et les fameux coups des sept ans venaient bien de retentir... Période surréaliste. Totalement. Atrocement. Mélange de joie et de folie. Je venais de terminer la lecture de "Manifestes du surréalisme" de Breton...</p><p class="MsoPlainText">À partir de ce moment, tout bascula. Marivaudages et compagnie… A me harcelait sans répit, me fit converser avec son épouse à travers de la webcam, une dame adorable et charmante au demeurant, qui ne comprenait pas cette frénésie aussi soudaine qu'impromptue dont sont mari faisait preuve à mon égard. Je lui dis qu'il en était de même pour moi, et que je ne voulais pas la faire souffrir, que j'étais prête à tout arrêter, que mon époux, lui, n'avait pas eu vent de notre histoire, enfin pas encore, et que je ne me sentais pas le courage de lui annoncer, pas plus que je ne possédais la force de faire de mal à l'un comme à l'autre. Je nageais alors en pleine confusion des sens. Océan houleux, mer morte ressuscitée, horizon brouillé.</p><p class="MsoPlainText">A. voulait tout et tout de suite. Il postula alors dans différents domaines, quittât son emploi, et prit la décision de venir travailler dans le sud dans l'espoir d'y couler des jours heureux à mes côtés. Il m'envoya son curriculum vitae afin de me persuader de la bonne foi de ses sentiments, c’est du moins ce qu'il croyait, cela n'était rien d'autre qu'un grand désir. Il ne fallut pas confondre. La frontière était aussi fine que difficile à percevoir. Il m'écrivait sans cesse, voulant toujours plus et toujours plus vite. Encore une fois, je fus prise malgré moi dans une chevauchée aussi inimaginable que destructrice dont je ne tenais les rênes d'une seule main. L’autre main ne lâchât jamais celle de mon mari, pas plus que celles de A ne quittèrent la main de sa femme. Dieu merci. Irisation de la vie, lorsque les couleurs pâlissent...</p><p class="MsoPlainText">A ce jour, A. n'en reste pas moins un ami, avec lequel je converse par courriel de temps en temps, le plus clairement qui soit. Les ambiguïtés faillirent ruiner le reste de mes jours, et les siens, alors maintenant, oui, je tiens bien les rênes de ma monture, et de plus, j’ai acquis une très bonne assiette!!!</p><p class="MsoPlainText">Mais avant d'en arriver là.... L'homme adultère est un play-boy, et la femme dans tout ça?...</p><p class="MsoNormal"> </p><p> </p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlConscience professionnelletag:blogdeblagues.hautetfort.com,2012-01-03:42337642012-01-03T08:00:00+01:002012-01-03T08:00:00+01:00 Une femme entre dans une pharmacie et demande de l'arsenic. - Qu'est-ce...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Une femme entre dans une pharmacie et demande de l'arsenic.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Qu'est-ce que vous comptez en faire ? lui demande le pharmacien, soupçonneux.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- C'est pour tuer mon mari.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Comment ? Vous plaisantez ! Je ne peux pas vous vendre de quoi commettre un meurtre !</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">La femme ouvre alors son sac à main et en sort une photo montrant son mari couché avec la femme du pharmacien.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ah, évidement, si vous avez une ordonnance...</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlConfessionstag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-11-17:38705662011-11-17T08:00:00+01:002011-11-17T08:00:00+01:00 C'est le curé qui confesse son sacristain : - Dis-moi, qui vole mes...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">C'est le curé qui confesse son sacristain :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Dis-moi, qui vole mes tomates dans mon jardin ? </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Comment, mon père ? Je ne vous entend pas bien de ce côté.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le curé répète plus fort :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Qui vole mes tomates dans mon jardin ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Je vous assure, on n'entend pas bien de ce côté-ci ! </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Alors change de place avec moi.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Ils échangent leurs places et le sacristain demande au curé :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Dites-moi, mon père, qui saute ma femme quand je ne suis pas là ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ah oui, c'est vrai qu'on n'entend pas bien de ce côté.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlUne bonne raisontag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-10-14:38246382011-10-14T08:00:00+02:002011-10-14T08:00:00+02:00 Un bambin entre en courant dans un poste de police : - Venez vite,...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Un bambin entre en courant dans un poste de police :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Venez vite, monsieur l'agent, y a un salaud qu'est en train de casser la gueule à mon père !</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le policier sort dans la rue et voit deux hommes en train de se battre. Il se tourne vers l'enfant :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- C'est lequel, ton père ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Je sais pas. C'est justement pour ça qu'ils se battent.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlFarceurtag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-09-23:37848472011-09-23T08:00:00+02:002011-09-23T08:00:00+02:00 Toto arrive en courant près de sa mère en train de préparer le repas à la...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Toto arrive en courant près de sa mère en train de préparer le repas à la cuisine.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Maman ! Maman ! Y a un monsieur qui couche avec la bonne !</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Sa mère sursaute.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Comment ça, un monsieur ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Toto éclate de rire.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Mais non, c'est une blague. C'est juste papa.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlUn mari attentionnétag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-09-22:37824722011-09-22T08:00:00+02:002011-09-22T08:00:00+02:00 Un couple arrive dans un hôtel. Le groom monte leurs bagages dans la...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Un couple arrive dans un hôtel. Le groom monte leurs bagages dans la chambre et demande au monsieur : </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Avez-vous besoin de quelque chose ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Non merci. </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Et pour votre femme ? </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ah, vous faites bien de m'y faire penser. Montez-moi une carte postale et un timbre.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlY a pas d'âgetag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-08-27:37548952011-08-27T08:00:00+02:002011-08-27T08:00:00+02:00 Une petite vieille assiste à la messe, quand tout à coup le curé dit : -...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Une petite vieille assiste à la messe, quand tout à coup le curé dit : </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Que tous ceux qui ont commis le péché d'adultère s'avancent.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">La petite vieille, un tantinet dure d'oreille, demande à son voisin : </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Qu'est-ce que vient de dire monsieur le curé ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le voisin facétieux répond : </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- II a dit que tous ceux qui désirent une pastille à la menthe s'avancent.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">La petite vieille, chancelante et s'appuyant sur sa canne, se lève alors avec peine. Le curé lui lance un regard offusqué.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Vous, madame ? A votre âge ! vous n'avez pas honte ? </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Mais non ! C'est pas parce que j'ai plus mes dents que je suis pas capable d'en sucer une de temps en temps.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlPrémonitionstag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-08-18:37442042011-08-18T08:00:00+02:002011-08-18T08:00:00+02:00 Un papa va coucher sa petite fille de trois ans. Il lui raconte une...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Un papa va coucher sa petite fille de trois ans. Il lui raconte une histoire et écoute ses prières, qu'elle termine en disant : </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Protège ma maman, protège mon papa, protège ma grand-mère et au revoir grand-père. </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le papa demande : </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Pourquoi dis-tu au revoir grand-père ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Je sais pas, ça me semblait la seule chose à dire. </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le lendemain, le grand-père meurt. Le père se dit que c'est une étrange coïncidence. Quelques mois plus tard, le père couche sa fille et écoute ses prières, qui se terminent par : </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Protège ma maman, protège mon papa et au revoir grand-mère.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le lendemain, la grand-mère meurt. Le père, abasourdi, se dit que sa fille est en contact avec l'au-delà. Et quelques semaines plus tard, alors qu'il vient de lui raconter une histoire, il écoute ses prières :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Protège ma maman et au revoir papa.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Terrifié, l'homme ne dort pas de la nuit et part au travail très tôt le matin. Nerveux toute la journée, il regarde sa montre sans arrêt et reste au bureau jusqu'à minuit. A minuit, il est toujours vivant et se décide à rentrer à la maison.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- C'est bien la première fois que tu rentres si tard du travail, lui dit sa femme. Qu'est-ce qui s'est passé ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Oh là là ! C'était la pire journée de ma vie. Mais n'en parlons plus.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Tu as peut-être eu une mauvaise journée, mais tu n'imagines pas ce qui m'est arrivé. Ce matin, on sonne. Je vais ouvrir. Et là, le facteur tombe raide mort devant notre porte !</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlQuand le chat n'est pas là...tag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-08-13:37400742011-08-13T08:00:00+02:002011-08-13T08:00:00+02:00 Une brune, une rousse et une blonde travaillent dans le même bureau avec la...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Une brune, une rousse et une blonde travaillent dans le même bureau avec la même chef. Chaque jour, elles remarquent que la chef s'en va tôt en fin de journée. Un jour, les filles décident que quand la chef s'en va, elles pourraient partir juste après elle. Après tout, la chef ne téléphone ni ne revient jamais, donc comment pourrait-elle s'en apercevoir ? </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Aussitôt dit, aussitôt fait. La brune, toute contente de rentrer tôt à la maison, fait un peu de jardinage et se couche tôt. La rousse est ravie de pouvoir se délasser dans son bain à remous avant de se rendre à un rendez-vous au restaurant.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Quant à la blonde, tandis qu'elle approche de sa chambre, elle entend un bruit assourdi à l'intérieur. Doucement, elle entrouvre la porte. Et que voit-elle ? Son mari au lit avec la chef ! Tout aussi doucement, elle referme la porte et se glisse hors de la maison.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le lendemain, pendant la pause café, la brune et la rousse parlent de partir plus tôt à nouveau.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ah non, pas question ! fait la blonde. Hier, j'ai failli me faire prendre.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlConfessiontag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-08-12:37400502011-08-12T08:00:00+02:002011-08-12T08:00:00+02:00 C'est une femme qui est à l'article de la mort. Son mari lui tient la main,...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">C'est une femme qui est à l'article de la mort. Son mari lui tient la main, près du lit. La femme essaie de parler : </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Chéri...</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le mari l'interrompt :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Chut. Ne parle pas.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Mais la femme insiste, de sa voix fatiguée et chevrotante :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Chéri, laisse-moi parler. Je dois t'avouer quelque chose... </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Tu n'as rien à avouer. Tout va bien. </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">La femme :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Non, tout ne va pas bien. Il faut que je t'avoue une chose. Sinon je ne pourrai pas mourir en paix... Je t'ai trompé.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le mari lui sert la main avec affection et répond : </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ne te préoccupe pas de ça. Je suis au courant. Sinon, pourquoi aurais-je mis du poison dans ton café ?</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlHonnêtetag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-07-19:37164202011-07-19T08:00:00+02:002011-07-19T08:00:00+02:00 Un homme dit à sa femme : - Pourquoi tu ne me dis jamais quand tu jouis...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Un homme dit à sa femme : </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Pourquoi tu ne me dis jamais quand tu jouis ? </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Je le ferais bien, mais tu ne veux pas que je t'appelle au bureau.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlRoboclaquestag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-06-30:36966732011-06-30T08:00:00+02:002011-06-30T08:00:00+02:00 Un homme rentre du travail avec un robot détecteur de mensonge. Son fils...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Un homme rentre du travail avec un robot détecteur de mensonge.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Son fils de 12 ans arrive de l’école avec deux heures de retard.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Où étais-tu tout ce temps-là ? demande le père.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- J’étais à la bibliothèque pour préparer un devoir.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Le robot se dirige vers le fils et lui assène une claque.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Mon fils, ce robot est un détecteur de mensonge. Tu ferais mieux de dire la vérité.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- OK… J’étais chez un copain et on a regardé un film. C'était "Les dix commandements".</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Et paf ! Le robot balance de nouveau une claque au fils.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Aïeuuu ! Ben oui, en fait c’était un film porno.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- J’ai honte de toi ! s'écrie le père. A ton âge, je ne mentais jamais à mes parents !</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Et paf ! Le robot assène une baffe au père.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">La mère éclate de rire :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Décidément, c’est bien ton fils !</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Et le robot lui colle une baffe.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlInadmissibletag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-04-15:31857482011-04-15T08:00:00+02:002011-04-15T08:00:00+02:00 Un mari suisse rentre chez lui à l'improviste. Il trouve sa femme,...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Un mari suisse rentre chez lui à l'improviste. Il trouve sa femme, haletante, nue sur le lit. Furieux, il fonce vers la salle de bains et se trouve nez à nez avec un homme cachant tant bien que mal ses attributs derrière une serviette.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Espèce de dégueulasse ! hurle le mari. C'est la serviette pour les mains !</span></p>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlL'ancêtre d'MSN à l'honneurtag:talememore.hautetfort.com,2011-03-20:31519512011-03-20T12:52:00+01:002011-03-20T12:52:00+01:00 Je veux parler, bien sûr, du courrier , ce truc avec plein de mots qui ont...
<p style="text-align: justify;">Je veux parler, bien sûr, du <strong>courrier</strong>, ce truc avec plein de mots qui ont plein de lettres, car autrefois, on écrivait "JTM" avec pas moins de... <strong>7 caractères</strong>! Et une <strong>apostrophe</strong>, j'expliquerai un jour de quoi il s'agit...</p><p style="text-align: justify;"> </p><h2 style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #800080;"><em><img id="media-2946620" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://talememore.hautetfort.com/media/01/01/2547238347.jpg" alt="lettres de la marquise au comte,crébillon fils,littérature du xviii,galanterie,amour,adultère,société,satire de la société,badinage,tout le monde sait qu'écrire c'est courir à sa perte,ancetre du mail" /><span style="color: #ffffff; background-color: #993300;">Lettres de la Marquise de M*** au comte de R***</span></em><span style="color: #ffffff; background-color: #993300;">, Claude Crébillon</span></span></strong></h2><p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300; background-color: #ffffff;"><strong>Avis chrono'</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>Une liaison amoureuse narrée de ses prémices à sa fin de façon originale puisque vous n'avez ici que les lettres de la dame. Jolie prouesse, des passages savoureux, on grince un peu des dents car rien ne ressemble tant à une déclaration d'amour qu'une autre déclaration d'amour... Mais il manque un petit quelque chose pour en faire un chef d'oeuvre.</strong></p><hr /><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #008080;">« Quelque chose qu'on dise de la constance elle ne dure qu'autant que l'amour »</span></p><p style="text-align: justify;">Tout est bidon là dedans puisque ce ne sont pas des lettres authentiques, mais un roman épistolaire... que la dame est en réalité M. Crébillon fils, auteur du XVIIIe siècle (il est mort, bon pour mon challenge nécro ça).</p><p style="text-align: justify;">Vous connaissez sans doute <em>Les liaisons dangereuses</em>, de Laclos? Sinon il faut au plus vite réparer cette lacune. Hé bien vous avez avec cette délicieuse marquise un avant goût (50 ans plus tôt) du piquant des <em>Liaisons</em>.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008080;">En effet, cette dame, mariée bien sûr, entame un échange de lettres avec un comte</span>, dont les réponses ne nous sont pas données, mais que l'on devine très aisément, un peu comme on reconstitue la teneur de la conversation téléphonique du gars qui, au restaurant, répond à un appel à la table d'à côté en parlant bien fort.</p><p style="text-align: justify;">Non seulement on arrive bien à suivre, ce qui est un minimum pour un livre, si vous voulez mon avis, mais en plus, cette absence de réponse est un excellent ressort de l'action. Ainsi, côte à côte, nous trouvons une lettre: "Va-t-en, méchant, je ne veux plus te voir" et tout de suite après "Oh, mon chéri, comme tu me manques, viens dépêche-toi". Avouez que s'il y avait entre les deux le plaidoyer du comte sur 3 pages, ça gâcherait l'effet "papillon".</p><p style="text-align: justify;">Je ne vous fait pas de résumé, il vous suffit de savoir qu'on prend leur idylle tout au début et qu'on la suit jusqu'à la fin. Tout y est: amour, craintes, jalousie, raccommodement, amour, craintes, jalousie...</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-2946616" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://talememore.hautetfort.com/media/01/00/3894665776.jpg" alt="lettres de la marquise au comte, crébillon fils, littérature du xviii, galanterie, amour, adultère, société, satire de la société, badinage, tout le monde sait qu'écrire c'est courir à sa perte, ancetre du mail, " />La répétitivité des motifs est volontaire: quelle meilleure façon de nous faire sentir combien l'amour est vain, convenu, qu'il répond à des schémas immuables? Qu'aucune lucidité ne permet d'en éviter les écueils?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Car la marquise, dans ses premiers écrits, affiche sa connaissance de ce qui va arriver. Elle tient une sorte de métalangage amoureux. Celui de la femme qui sait qu'elle est en train de parler de l'amour et qui décrit minutieusement les étapes de sa chute, parfois avant même qu'elles n'aient lieu.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> <span style="color: #008080;">"A force de vous écrire que je ne vous aimais pas, je vins enfin à vous écrire que je vous aimais"</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Elle désamorce même ses propres tactiques de séduction en dévoilant leur objectif, n'hésite pas à lui dire qu'elle est en train de le manoeuvrer...</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #008080;">« Vous vous connaissez trop bien pour ne pas croire ma froideur affectée; je ne veux que vous éprouver , et par un peu de résistance, vous rendre ma conquête plus agréable ».</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Je pense qu'on peut voir l'ensemble de l'oeuvre de deux façons: ou bien on considère que c'est un avertissement. A quoi bon être infidèle, puisque ça n'apportera rien de neuf, que ça ressemblera en tout point à l'expérience de tous les autres amants du monde? C'est d'un ennui...</p><p style="text-align: justify;">Ou bien on s'en réjouit: si c'est si commun, à quoi bon se priver, tout le monde fait pareil. Crébillon en était déjà convaincu il y a près de 300 ans et ce roman ressemble à s'y méprendre au scénario des Feux de l'Amour.</p><p style="text-align: justify;">La première proposition est fort bien-pensante, la seconde passera pour immorale.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Et moi... ceux qui commencent à me connaître à force de fréquenter ces pages savent que mes positions morales sont toujours extravagantes! <br />Ce que je retiens de cette histoire, c'est sa tendresse. Je trouve ça mignon de nous donner ainsi à voir nos défauts amoureux. Mieux vaut en rire!</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Montrer que nous pouvons vivre trois fois la même histoire, la reconnaître chez les autres... Savoir où l'on va, savoir que ça va mal finir... Et quand même y retourner... C'est une belle preuve de la puissance de la nature et des instincts en nous. Nous passons vraiment trop de temps à nous croire les plus forts, dans cette vie...</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #008080;">« En connaissant le péril que je courrais, je n'eus pas la force de l'éviter »</span></p><p style="text-align: justify;">Terminons sur une petite note pour l'égalité des sexes:</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #008080;">« Que vous êtes heureux, vous autres hommes, de pouvoir sans honte vous livrer à votre penchant; pendant que, soumises à des lois injustes, il faut que nous vainquions la nature, qui nous a mis dans le coeur les mêmes désirs qu'à vous. »</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">P.S. Si après cet article merveilleux vous vous sentez l'envie irrépressible de m'écrire des mails enflammés, mon adresse est dans la colonne de gauche.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #800000;"><strong>Ce livre pour...?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #800000;"><strong>Ce livre pour servir de modèle à vos courriers galants, si vous manquez d'imagination. A offrir à vos prétendants ou vos prétendantes préhistoriques qui en restent aux sms "komen ça va JTM". Il y a là dedans un très beau "Gaffe si tu t'appliques pas un peu je vais aller me trouver un mec meilleur que toi"</strong></span>. <strong><span style="color: #800000;">Ne pas hésiter à surligner le passage.</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;"> </p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlTripléstag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-03-01:31249732011-03-01T08:00:00+01:002011-03-01T08:00:00+01:00 Un homme discute avec le médecin qui a accouché sa femme. - Dites moi,...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Un homme discute avec le médecin qui a accouché sa femme.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Dites moi, docteur, des triplés, c'est incroyable ! Ça dépend de quoi ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Eh bien, ça peut dépendre de plusieurs facteurs...</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ah ! les salauds ! J'aurais dû m'en douter.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlRapporteurstag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-02-10:31008722011-02-10T16:00:00+01:002011-02-10T16:00:00+01:00 Trois chasseurs discutent des prouesses de leur chien : - Le mien, je lui...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Trois chasseurs discutent des prouesses de leur chien :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Le mien, je lui ai fait sentir une patte de lapin, il m'a rapporté un lapin. </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ouais, pas mal, mais le mien, je lui ai fait sentir une plume de faisan, eh ben il m'a rapporté un faisan. </span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Tout ça, c'est rien à côté du mien : je lui ai fait renifler le string de ma femme, il m'a rapporté les couilles du voisin.</span></p>
Kyralhttp://blogdeblagues.hautetfort.com/about.htmlMauvaise nouvelletag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-01-30:30860012011-01-30T10:00:00+01:002011-01-30T10:00:00+01:00 Un gars rencontre un de ses amis : - Tu en fais une tête ! Tu as perdu...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Un gars rencontre un de ses amis :</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Tu en fais une tête ! Tu as perdu quelqu'un ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Non, c'est même le contraire. Je vais être père.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Et c'est pour ça que tu tires une tronche pareille ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Oui. Je ne sais pas comment l'annoncer à ma femme.</span></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlSOS Alibi, trop fort !tag:heresie.hautetfort.com,2010-01-09:25489562010-01-09T00:04:00+01:002010-01-09T00:04:00+01:00 Alors ça, il fallait l'inventer :-D Imaginez une société qui prend en charge...
<p>Alors ça, il fallait l'inventer :-D Imaginez une société qui prend en charge la facture (au sens premier du mot, c'est à dire la fabrication) de vos alibis si vous commettez quelques infidélités de temps à autre. <a href="http://sos-alibi.com/" title="SOS Alibis">Sos-alibi.com est pour vous</a>. Invraisemblable, mort de rire. J'adore leur page de présentation, un vrai bijou. Jugez-en donc :</p> <p><i>Besoin de trouver un alibi ? Vous trouverez ici toutes les réponses à vos questions.</i></p> <ul> <li><i>Envie d'une nouvelle relation cachée, d'une nouvelle vie. Justifier vos nouvelles dépenses et absences à répétition. Sos alibi à pour but de vous couvrir et que votre entourage n'endosse plus le mauvais rôle.</i></li> <li><i>Vous devez annoncer votre rupture à votre conjoint(e), annoncer un événement (naissance, mariage, ...). Sos alibi s'occupe de tout à votre place.</i></li> <li><i>Faire des cadeaux en toute discrétion, des achats sans trace sur votre relevé de compte. Avec Sos alibi tout est possible</i></li> </ul> <p><i>Tous nos alibis sont personnalisés et nous mettons en oeuvre les solutions les plus appropriées en fonction de chaque cas individuel. Dans un souci de votre besoin d'intimité, nous serons totalement discrets et confidentiels</i>.</p> <p>Extraordinaire.On n'arrête pas le progrès :-) A combiner harmonieusement avec <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2009/09/30/gleeden-trop-fort-l-adultere-aux-encheres.html" title="l'hérétique">Gleeden</a>, l'Éden de l'adultère !</p>
VALERIE BERGMANNhttp://valeriebergmann.hautetfort.com/about.htmlCitation d'une Anonyme...tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2010-01-06:25449962010-01-06T14:06:00+01:002010-01-06T14:06:00+01:00 "Les liens du mariage sont si lourds qu'il faut être deux pour les...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: small;">"Les liens du mariage sont si lourds qu'il faut être deux pour les porter, parfois trois ou ...quatre!"</span></span></strong></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlGleeden, Eden de l'adultère !tag:heresie.hautetfort.com,2009-09-30:23970802009-09-30T23:56:00+02:002009-09-30T23:56:00+02:00 Y'en a, j'vous jure, s'ils n'existaient pas, faudrait les inventer. Je sais...
<p>Y'en a, j'vous jure, s'ils n'existaient pas, faudrait les inventer. Je sais que tout se vend, mais l'idée de mettre en place le premier marché de l'adultère, il fallait y penser. Vous allez me dire que je suis un salaud, mais très franchement, c'est une pensée (celle de monter un site consacré spécifiquement aux rencontres adultères) qui m'a traversé l'esprit par le passé. Mais, faute de temps, de compétences techniques, de fonds et surtout d'audace, l'idée n'a jamais dépassé le stade du songe fugitif. Ce dont l'hérétique rêvait, <a href="http://www.gleeden.com/">Gleeden</a> l'a fait. Avec un concept comme le leur, pas besoin de se payer une campagne de pub, elle va se faire toute seule. Même le titre est pensé, bien évidemment : il n'aura échappé à personne qu'il y a Eden dans Gleeden. Un concept religieux, au demeurant et pas vraiment sulfureux.</p> <p>J'ai lu la <a href="http://www.gleeden.com/index.php?page=FAQ">FAQ de Gleeden</a>, et à vrai, dire, il y a tout de même quelques points qui m'interpellent : on y trouve quelques prudes recommandations sur les photos susceptibles d'atterrir sur la plate-forme. Ah... Ah bon ? Mais qu'est-ce qui empêche un conjoint ou une conjointe de s'inscrire faussement, ou même pire, un maître-chanteur, de récupérer l'air de rien des données et des coordonnées sur un usager et de le faire chanter ensuite ? Je suis un tantinet sceptique sur la confidentialité d'une plate-forme qui voudrait s'adresser à ceux qui souhaitent folâtrer en toute quiétude.</p> <p>Cela dit, les concepteurs de la palte-forme sont prévoyants, jugez-en plutôt en lisant le point III, 11 :-DDDDDD</p> <p><i>Le bouton STOP ! (en haut à droite de l’interface) permet dans un moment de panique de sortir en vitesse de l’interface du site. Vous pouvez retourner ultérieurement sur le site sans que les crédits aient été comptabilisés si vous aviez démarré un section de chat. Vous pouvez choisir dans quel site web vous voulez être « expédié » quand vous tapez sur STOP! Vous avez la possibilité de choisir la page vers laquelle vous souhaitez être dirigé(e). Dans la section Mon profil – Mon compte</i>.</p> <p>Mort de rire quand j'ai lu ça :-DDDDD Tiens, puisque je suis sympa, je suggère également aux utilisateurs de naviguer sur ce site avec le logiciel Chrome et de choisir une fenêtre de navigation privée. Chrome plante rarement, est léger, et avec la fenêtre de navigation privée, pas de traces sur l'ordinateur :-)</p> <p>En tout cas, j'attends en la savourant par avance la levée de boucliers qui ne devrait en principe pas tarder :-) C'est curieux, d'ailleurs, ce site me rappelle drôlement faismesdevoirs.com qui a finalement renoncé à ouvrir. Et apparemment, <a href="http://www.lepost.fr/article/2009/09/30/1719888_qui-se-cache-vraiment-derriere-gleeden-com-le-site-de-rencontres-extra-conjugales.html">je ne suis pas le seul à m'être fait la réflexion</a>...</p> <p> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARDhttp://surduvent.hautetfort.com/about.htmlLa LETTRE TROUVÉE (2/2)tag:surduvent.hautetfort.com,2009-06-10:22265412009-06-10T21:30:00+02:002009-06-10T21:30:00+02:00 Elle n'était pas curieuse. C'est donc par le plus grands des...
<p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></span></p> <blockquote> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Elle n'était pas curieuse. C'est donc par le plus grands des hasards, en brossant un costume qu'il ne mettait plus que rarement qu'elle avait découvert cette lettre écrite il y a plusieurs années, dont les termes érotiques prouvaient qu'il avait eu une aventure avec sa meilleure amie. L'amour qu'elle lui portait était sans partage. Mais la gestapo venait de l'emmener ; alors, quelle importance ? Elle a mis la lettre au feu et l'a attendu. Il n'est jamais revenu.</span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></span></p> <p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Jean RIVET, Ce qui existe un instant existe pour toujours, Le Dé Bleu, 1987.</span></span></p> <p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></span></p> </blockquote> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Alors, salaud ou héros tragique ?</span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></span></p> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Fin.</span></span></p> <p style="text-align: left;"> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARDhttp://surduvent.hautetfort.com/about.htmlLa LETTRE TROUVÉE (1/2)tag:surduvent.hautetfort.com,2009-06-09:22265352009-06-09T21:30:00+02:002009-06-09T21:30:00+02:00 Elle n'était pas spécialement curieuse. C'est par le plus pur...
<blockquote> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Elle n'était pas spécialement curieuse. C'est par le plus pur des hasards, en brossant un costume qu'il ne mettait plus, qu'elle avait découvert cette lettre dont les termes crus prouvaient qu'il avait eu une aventure avec sa meilleure amie. Son amour était sans partage, elle s'était tout simplement jetée par la fenêtre, la lettre à la main. Mais la lettre s'était envolée pendant la chute.</span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></span></p> <p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">Jean RIVET, Ce qui existe un instant existe pour toujours, Le Dé Bleu, 1987.</span></span></p> <p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;"><br /></span></span></p> </blockquote> <p style="text-align: left;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva;">À suivre...</span></span></p>
Martinehttp://legendesvivantes.hautetfort.com/about.htmlLe voeu de Messire Arnulphtag:legendesvivantes.hautetfort.com,2006-09-08:6339212006-09-08T15:05:00+02:002006-09-08T15:05:00+02:00 An de grâce 1440 Dame Ermeline traverse le pont Arnaud qui enjambe...
<p><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;">An de grâce 1440</span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://legendesvivantes.hautetfort.com/images/thumb_Pont_Arnaud_3.3.jpg" alt="medium_Pont_Arnaud_3.3.jpg" />Dame Ermeline traverse le pont Arnaud qui enjambe la Deûme de ses deux arches de pierre. En dessous, la rivière tourbillonne et se précipite vers le Pied de Bœuf<sup>1</sup> où elle se jette dans la Cance. Mais la damoiselle<sup>2</sup> n’est pas le moins du monde émue à la pensée de ces tendres épousailles, elle se dirige à grands pas vers le faubourg de Bourgville qui s’étend au pied du château d’Annonay. A l’exception du moulin à moudre la moutarde toujours actif au bord de l’eau, les maisons de ce quartier ne sont plus que des mures<sup>3</sup> envahies par le lierre et les orties.</span></span> <span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;">Dame Ermeline franchit la belle porte de Bayas et se retrouve sur la place des Estimes ; une foule bruyante et colorée se presse autour du Banc des Chevaliers. Mais il n’est pas question de s’attarder, la donzelle<sup>2</sup> se fraye un passage jusqu’à la demeure de son amie, Jeanne, où elle est attendue.</span></span> <span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;">Après les embrassades, nos deux commères s’assoient. Parmi les nombreuses nouvelles qui passent de bouche à oreille, une en particulier mérite toute leur attention. Qui aurait pu penser que la jeune Guillemette puisse tromper son pauvre Béranger avec un escoffier ? Le coquin lui fait sans doute bonnes chaussures à son pied !</span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;">Mais personne en vérité n’aurait connu l’affaire si la belle n’était pas allée se confesser au prieur. Avant de lui donner l’absolution, ce dernier se renseigne : quand, où, comment et <img style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px;" src="http://legendesvivantes.hautetfort.com/images/thumb_Impasse_des_Recollets.2.jpg" alt="medium_Impasse_des_Recollets.2.jpg" />combien de fois l’adultère est-il consommé ? Guillemette répond sans méfiance et, le lendemain, alors que les amants sont au lit, on vient les arrêter ! En effet, le clergé d’Annonay possède le droit d’appréhender, de jour comme de nuit, les couples adultérins ou concubins et de les conduire dans un lieu dépendant de l’Eglise. Là, un abbé leur propose de payer une amende afin d’échapper à un infâme châtiment. L’escoffier n’est qu’apprenti et il n’a pas un sou vaillant ; Béranger refuse de donner un seul de ses écus pour sauver une ribaude qu’il a eu le malheur d’épouser. Alors, les amants sont condamnés à courir dans les rues aussi nus que des vers ! Rouges de honte, tels Adam et Eve fuyant le Paradis Terrestre, ils font le tour de la ville sous les huées et les crachats.</span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;">Depuis, Guillemette l’infidèle, chassée par son époux, est recluse dans un couvent où elle prie et jeûne pour le salut de son âme. Quant à l’escoffier, dame Jeanne affirme qu’après l’avoir vu courir par les rues dans le plus simple appareil, toutes les dames soupirent maintenant à fendre l’âme lorsqu’elles passent devant sa boutique !</span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;">Mais un nouveau spectacle attire les deux amies vers la fenêtre. Sous bonne escorte, Messire Arnulph descend péniblement la colline du château. En sa qualité de bailli d’Annonay, il siège chaque semaine au Banc des Chevaliers pour y rendre la justice. Déjà de nombreux plaignants l’y attendent. Mais ce matin, le poids des ans lui semble bien lourd à porter. Malgré le soleil de printemps, il est glacé jusqu’aux os. Au crépuscule de sa vie, peut-être est-il tourmenté par l’idée de la mort.</span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://legendesvivantes.hautetfort.com/images/thumb_Porte_de_Bourgville_1.2.jpg" alt="medium_Porte_de_Bourgville_1.2.jpg" />Le banc des chevaliers est installé au pied de la montée du château sous un orme centenaire. Messire Arnulph se laisse tomber lourdement sur son fauteuil tendu de velours cramoisi et ramène sur lui les pans de son manteau. Tour à tour, chacun vient exposer ses griefs et s’en remettre au jugement du vieux bailli. Mais ce dernier n’accorde qu’une oreille distraite aux parties en présence. Pour l’instant, une seule pensée occupe son esprit : ne pas se laisser surprendre par la Grande Faucheuse ; mettre ses affaires en ordre avant que tout soit dit. </span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;">A midi, toutes les plaintes ont été entendues, jugées et consignées sur les registres. Messire Arnulph rentre chez lui et demande qu’on appelle un notaire ; il a décidé de faire son testament.</span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Book Antiqua';">« Je, Arnulph, en mon sain entendement et en ma bonne connaissance, rappelant à ma mémoire que rien n’est plus certain que la mort, j’établis et ordonne mon dernier testament et mon dernier devis en cette manière… » </span></span></span><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;">Certes, le bailli est fort riche ; il a soin de répartir équitablement toutes ses possessions entre les membres de sa nombreuse famille. Mais il ne s’en tient pas là car il lui reste à exprimer une toute dernière volonté : « donner à treize pauvres, en l’honneur de Notre Seigneur et de ses douze apôtres, un bon dîner et une paire de chaussures ». Ce vœu pieux fut-il exprimé dans l’espoir de faire taire quelque remord de conscience ou révèle-t-il une âme compatissante à la misère d’autrui ? Cent ans de guerre contre les Anglais ont ruiné le royaume et le pillage d’Annonay par les soudards de Rodrigue Villandrando est encore dans toutes les mémoires. Les miséreux affamés s’entassent dans les hospices de la ville : le vieil hôpital de l’Aumone, l’hôpital des Pauvres de Notre-Dame-La-Belle fondée par le Cardinal Bertrand et la commanderie Saint-Antoine où les corps affaiblis se consument du Mal des Ardents.</span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;">Louis Arnulph pousse un soupir ; il se sent soulagé. Le visage de la mort ne lui paraît plus si terrible ; il sait maintenant qu’il a mis de l’ordre dans sa vie et à l’heure venue de faire ses adieux, il pourra s’en aller en paix.</span></span></p><p> </p><p align="center"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><span style="font-size: medium;">« Frères humains qui après nous vivez<br /> N'ayez les coeurs contre nous endurciz,<br /> Car, se pitié de nous pauvres avez,<br /> Dieu en aura plus tost de vous merciz. »<sup>4</sup></span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: 'Book Antiqua';"><img style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://legendesvivantes.hautetfort.com/images/thumb_Voute_derriere_place_Mayol.2.jpg" alt="medium_Voute_derriere_place_Mayol.2.jpg" /></span></div><p><span style="font-size: medium;"><sup><span style="font-family: 'Book Antiqua';">1</span></sup> <span style="font-family: 'Book Antiqua';">Pied de bœuf : confluent</span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><sup><span style="font-family: 'Book Antiqua';">2</span></sup> <span style="font-family: 'Book Antiqua';">Jusqu’au XVII<sup>ème</sup> siècle, mots employés pour désigner une femme mariée de la petite noblesse ou de la haute bourgeoisie.</span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><sup><span style="font-family: 'Book Antiqua';">3</span></sup> <span style="font-family: 'Book Antiqua';">Mure : maison en ruine</span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><sup><span style="font-family: 'Book Antiqua';">4</span></sup> <span style="font-family: 'Book Antiqua';">François Villon </span></span></p>