Last posts on adolphe2024-03-29T08:00:02+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/adolphe/atom.xmlLe déclinologuehttp://dernieregerbe.hautetfort.com/about.htmlLES MEILLEURS APHORISMES DE BENJAMIN CONSTANTtag:dernieregerbe.hautetfort.com,2015-02-18:55620422015-02-18T19:10:00+01:002015-02-18T19:10:00+01:00 Benjamin Constant (1767-1830)...
<p style="text-align: justify;"><span style="mso-bidi-font-size: 11.0pt; font-family: 'Georgia','serif'; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="font-size: small;"><img id="media-5305080" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/01/01/993517994.jpg" alt="benjamin constant" /> Benjamin Constant (1767-1830) fait partie de ces hommes dont la diversité étonne et dont notre époque semble avoir perdu le secret. L’auteur d’<em>Adolphe</em>, ce classique du roman d’analyse à la française, fut en outre le traducteur d’une pièce de Schiller (en alexandrins !) et son introducteur en France, un théoricien de la tragédie qui publia aussi quelques essais littéraires, l’auteur d’un important journal intime, un penseur majeur du libéralisme politique, un philosophe de la religion. Et avec ça, il joua un rôle politique non négligeable sous le Directoire, pendant les Cent-Jours et à l’avènement de la monarchie de Juillet. Animateur avec <a href="http://dernieregerbe.hautetfort.com/archive/2015/02/22/citations-choisies-de-mme-de-stael-5568425.html">Mme de Staël</a> du groupe de Coppet sous l’Empire, il fut ensuite le principal orateur de l’opposition sous la Restauration, bénéficia de funérailles nationales et faillit être transféré incontinent au Panthéon. Pour s’en faire quelque idée contemporaine, il faudrait imaginer la réunion en un seul homme de Gabriel Matzneff, de John Rawls et de René Girard, un seul homme qui aurait de surcroît dirigé la revue <em>Commentaire</em>, mené la carrière politique d’Alain Madelin ou Henri Guaino, traduit Harold Pinter, écrit les essais littéraires de Roland Barthes… et <em>Bonjour tristesse</em> de Françoise Sagan !</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="mso-bidi-font-size: 11.0pt; font-family: 'Georgia','serif'; mso-fareast-language: EN-US;"><span style="font-size: small;"> J'ai constitué six rubriques : <a href="#autobiographie">Œuvres autobiographiques</a> <a href="#correspondance">Correspondance</a> <a href="#littérature">Œuvres littéraires</a> <a href="#liitéraires">Essais littéraires</a> <a href="#politique">Essais politiques</a> <a href="#religion">Sur la religion</a></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="mso-bidi-font-size: 11.0pt; font-family: 'Georgia','serif'; mso-fareast-language: EN-US;"> </span></p><p><span style="mso-bidi-font-size: 11.0pt; font-family: 'Georgia','serif'; mso-fareast-language: EN-US;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;"><a name="autobiographie"></a><strong>ŒUVRES AUTOBIOGRAPHIQUES</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Presque tous les vieux gouvernements sont doux parce qu'ils sont vieux et tous les nouveaux gouvernements durs, parce qu'ils sont nouveaux <a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1"><span class="MsoFootnoteReference"><!-- [if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[1]</span><!--[endif]--></span></a>. (Benjamin Constant, <em>Le Cahier rouge</em> (1811) ; Pléiade, 1957, p. 130).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Je suis assez susceptible d'être effrayé par une chose inattendue qui agit sur mes nerfs. Mais dès que j'ai un quart d'heure de réflexion, je deviens, sur le danger, d'une indifférence complète. (Benjamin Constant, <em>Le Cahier rouge</em> (1811) ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 132). <img id="media-5697140" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/00/00/2242180137.jpg" alt="benjamin constant,adolphe,journal intime,de l'esprit de conquête et de l'usurpation,le cahier rouge,alfred roulin,oeuvres,pléiade" /><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Je l’aime beaucoup mieux quand je ne la vois pas que quand je la vois. En absence, mon imagination retranche ce qui la choque, ajoute quelque chose de ce qui manque, suppose ce qui lui convient. Je l’ai pensé souvent : le sentiment de l'amour n'a rien de commun avec l'objet qu'on aime. C’est un besoin du cœur qui revient périodiquement, à des époques plus éloignées que les besoins des sens, mais de la même manière ; et comme l’attrait des sexes fait qu’on cherche une femme dont on puisse jouir, n’importe laquelle, le besoin du cœur cherche à se placer sur un objet qui l’attire ou par de la douceur, ou par de la beauté, ou par telle autre qualité qui devient le prétexte que le cœur allègue à l’imagination pour justifier son choix. (Benjamin Constant, <em>Amélie et Germaine</em>, § 11. 26 janvier 1803 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 199).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. La plupart des hommes, en politique comme en tout, concluent des résultats de leurs imprudences à la fausseté <a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2"><span class="MsoFootnoteReference"><!-- [if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[2]</span><!--[endif]--></span></a> de leurs principes. (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 7 mars 1804 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 241-242).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. N’oublions pas que toutes les situations ont leurs peines secrètes, qu’on ne juge que lorsqu’on s’y trouve. (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 6 avril 1804 ; Pléiade p. 253).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Pour avoir raison contre quelqu’un et être approuvé, il faut ou être dur ou être injuste ou être un sot. Quand on est dur, on profite de tous ses avantages, sans être ému par la douleur de l’autre. Quand on est injuste, on accueille les exagérations des ennemis de son adversaire, qui accourent à notre secours avec beaucoup plus de zèle que nos propres amis. Quand on est un sot, on a tous les sots pour soi. (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 6 avril 1804 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 254).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. J'ai remarqué en général qu'il fallait remercier les hommes le moins possible, parce que la reconnaissance même qu'on leur témoigne leur persuade aisément qu'ils en font trop. J’ai vu plus d’une fois des gens reculer au milieu d’une bonne action parce que ceux pour qui ils la faisaient, dans leurs transports, leur en exagéraient l’étendue. (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 12 avril 1804 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 257).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Les hommes qui passent pour être durs sont de fait beaucoup plus sensibles que ceux dont on vante la sensibilité expansive. Ils se font durs, parce que leur sensibilité, étant vraie, les fait souffrir. Les autres n’ont pas besoin de se faire durs : ce qu’ils ont de sensibilité est si facile à porter ! (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 23 avril 1804 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 263-264).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Il faut se décider, agir et se taire. (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 30 avril 1804 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 267).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. La vie est une lutte, plus ou moins déguisée, plus ou moins adoucie. Le plus habile est celui qui sait lutter en éprouvant le moins de peine ; le meilleur est celui qui en cause le moins à son adversaire. (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 16 juillet 1804 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 304). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;"><img id="media-4912077" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/00/02/2063520000.jpg" alt="benjamin constant,journal intime" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Comme la nature est rude aux vieillards, qui se replient en mille sens pour la désarmer ! Énigme du monde, j'ai peur qu'elle n'ait que deux mots : pour les espèces, propagation ; pour les individus, douleur, douleur, il est vrai, mêlée de quelques plaisirs et qui le serait davantage sans les maux factices de la société. Mais comme la vieillesse et la mort sont toujours à la fin de la vie, quelle perspective, et comme elle rejette une teinte sombre sur tout le passé ! (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 21 juillet 1804 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 306).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Les jouissances de l'amour-propre d'auteur ont quelque chose d’un plaisir physique. Tous les traits s'épanouissent et il y a visiblement dans toute la personne une titillation voluptueuse. (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 23 août 1804 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 324).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. C’est un grand avantage dans toutes les affaires de la vie, que de savoir prendre l’offensive. L’homme attaqué transige toujours. (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 5 septembre 1804 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 332).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Les autres sont-ils ce que je suis ? Je l'ignore. Certainement, si je me montrais à eux ce que je suis, ils me croiraient fou. Mais s'ils se montraient à moi ce qu'ils sont, peut-être les croirais-je fous aussi ? Il y a entre nous et ce qui n'est pas nous une barrière insurmontable. On met un caractère, comme on met un habit, pour recevoir. (Benjamin Constant, <em>Journal</em>, 18 décembre 1804 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 394).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Approbation de mes amis. L'approbation ne me fait aucun plaisir, le blâme me ferait beaucoup de peine <a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3"><span class="MsoFootnoteReference"><!-- [if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference">[3]</span><!--[endif]--></span></a>. (Benjamin Constant, <em>Journal abrégé</em>, 30 janvier 1806 ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 529).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;"><a name="correspondance"></a><strong>CORRESPONDANCE</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">[à compléter]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small; font-weight: normal;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;"><a name="littérature"></a><strong>ŒUVRES LITTÉRAIRES</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">. Je lisais de préférence les poètes qui rappelaient la brièveté de la vie humaine. Je trouvais qu’aucun but ne valait la peine d’aucun effort. (Benjamin Constant, <em>Adolphe</em> (1816), chap. I ; Pléiade, 1957, p. 15).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Je n’avais de haine contre personne, mais peu de gens m’inspiraient de l’intérêt ; or les hommes se blessent de l’indifférence, ils l’attribuent à la malveillance ou à l’affectation ; ils ne veulent pas croire qu’on s’ennuie avec eux naturellement. (Benjamin Constant, <em>Adolphe</em> (1816), ch. I ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 16).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Les sots font de leur morale une masse compacte et indivisible, pour qu’elle se mêle le moins possible avec leurs actions et les laisse libres dans tous les détails. (Benjamin Constant, <em>Adolphe</em> (1816), ch. I ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 16). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Il faut du temps pour s'accoutumer à l'espèce humaine. (Benjamin Constant, <em>Adolphe </em>(1816), ch. I ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 17).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Presque toujours, pour vivre en repos avec nous-mêmes, nous travestissons en calculs et en systèmes nos impuissances ou nos faiblesses : cela satisfait cette portion de nous qui est, pour ainsi dire, spectatrice de l’autre. (Benjamin Constant, <em>Adolphe </em>(1816), ch. II ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 22).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Il n’y a point d’unité complète dans l’homme, et presque jamais personne n'est tout à fait sincère ni tout à fait de mauvaise foi. (Benjamin Constant, <em>Adolphe </em>(1816), ch. II ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 23).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. La société m’importune, la solitude m’accable. (Benjamin Constant, <em>Adolphe </em>(1816), ch. III ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;"> p. 30).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; color: windowtext; font-weight: normal;">. Malheur à l'homme qui, dans les premiers moments d'une liaison d'amour, ne croit pas que cette liaison doit être éternelle ! Malheur à qui, dans les bras de la maîtresse qu'il vient d'obtenir, conserve une funeste prescience, et prévoit qu'il pourra s'en détacher ! (Benjamin Constant, <em>Adolphe </em>(1816), ch. III ; Pléiade</span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size: small;">, 1957,</span><span style="color: windowtext; font-family: 'Trebuchet MS', sans-serif; font-size:
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlSamedi 27 septembre 2014tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-09-27:54558842014-09-27T05:10:00+02:002014-09-27T05:10:00+02:00 Calendrier liturgique
<p style="text-align: center;"><span style="color: #008080; font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><span style="color: #990000;"><strong><a title="Calendrier liturgique mensuel" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/au_fil_des_jours/calendrier_liturgique_2014_09.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Calendrier liturgique</span></a></strong></span></span></p>