Last posts on adjani2024-03-29T13:16:42+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/adjani/atom.xmlHoudaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlExclusiftag:houdaer.hautetfort.com,2024-01-28:64825542024-01-28T09:00:00+01:002024-01-28T09:00:00+01:00 Exclusif Cash Investigation : Elise Lucet a filmé le quotidien d'un...
<div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Exclusif <em>Cash Investigation</em> :</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elise Lucet a filmé le quotidien d'un couple de poètes en janvier 2024, l'un(e) ayant signé une fameuse tribune, pas l'autre.</span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Emission déconseillée au moins de 12 ans.</span></div><div dir="auto"><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/1169923790.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6508277" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/02/1565538249.jpg" alt="420110182_10161285897203872_8945773020525973485_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p></div>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlSortir du rôletag:houdaer.hautetfort.com,2021-12-14:63549942021-12-14T18:49:24+01:002021-12-14T18:49:24+01:00 Isabelle Adjani & Lino Ventura, tournage de La gifle
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/1066856316.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6318669" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/01/3805112475.jpg" alt="53646134_10157175820238872_1602758005319794688_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Isabelle Adjani & Lino Ventura, tournage de <em>La gifle</em></span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlAppel à témoignagestag:houdaer.hautetfort.com,2021-10-23:63454892021-10-23T05:53:38+02:002021-10-23T05:53:38+02:00 Et autrement, au Marché de la Poésie place Saint-Sulpice, du côté de...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/00/2624554126.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6305424" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/00/3170614122.jpg" alt="246532148_10159723805863872_3754148730710108309_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et autrement, au Marché de la Poésie place Saint-Sulpice, du côté de la grosse tension érotique, on en est où ?</span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlAprès avoir écouté not' bon président...tag:houdaer.hautetfort.com,2021-07-13:63267382021-07-13T06:48:21+02:002021-07-13T06:48:21+02:00
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/02/1270718510.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6276477" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/02/556285868.png" alt="207432112_4743542865662137_2342336430752211482_n.png" /></a></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/01/3303199871.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6276478" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/01/1065535593.png" alt="206019133_4743543195662104_2596936159684144420_n.png" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p>
Bruno Lagrangehttp://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/about.htmlCamille Claudel, de Bruno Nuyttentag:leblogdebrunolagrange.hautetfort.com,2021-05-19:59561822021-05-19T10:41:00+02:002021-05-19T10:41:00+02:00 Le portrait d’une artiste passionnée Camille Claudel...
<p align="center"><em><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Le portrait d’une artiste passionnée</span></u></em></p><p align="center"><strong><span style="font-size: 18.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Camille Claudel</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Isabelle Adjani a fait sortir de l’ombre Camille Claudel en retraçant sa vie dans ce film dont elle a confié la réalisation à Bruno Nuytten. Elle incarne une jeune femme convaincue de sa vocation d’artiste. Sa rencontre avec Rodin doit être la chance de sa vie. Ce sera la source de son malheur.</span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Dans la famille Claudel on connaissait Paul, l’écrivain, mais on avait oublié l’existence de sa sœur Camille, le sculpteur, jusqu’à ce qu’Isabelle Adjani lui redonne vie dans un film biographique sorti en 1988. Elle en confia la réalisation à Bruno Nuytten, lequel centra le film sur la relation qu’entretinrent Camille et Rodin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> <a href="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/00/02/3420346931.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6260072" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdebrunolagrange.hautetfort.com/media/00/02/3124694026.jpg" alt="camille claudel,bruno nuytten,adjani,depardieu,laurent grévill,alain cuny,madeleine robinson" /></a> L’histoire débute en 1882, au moment de leur première rencontre : Rodin, ou plutôt maître Rodin, ainsi qu’on l’appelle respectueusement, est un artiste reconnu et couvert d’honneur ; il est dans la force de l’âge, tandis que Camille est une jeune fille qui fait ses débuts dans la vie ; elle est convaincue de sa vocation d’artiste, et sa rencontre avec Rodin semble être la chance de sa vie. Le maître s’intéresse à son travail et la prend sous sa protection. Il la fait venir dans son atelier et l’initie à son art. Rodin a une personnalité hors du commun et fascinante : ainsi, quand il est amené à découvrir une sculpture faite par un autre, plutôt que de la regarder d’emblée, il préfère, dans un premier temps, fermer les yeux et la tâter pour en sentir les formes. Il donne à Camille des conseils judicieux, lui recommandant de ne pas penser en surface, mais en relief, et de ne pas hésiter à forcer sur les muscles pour donner du volume à ses œuvres. La proximité entre les deux êtres est devenue telle que Camille est non seulement la collaboratrice de Rodin, mais aussi l’un de ses modèles et l’une de ses maîtresses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Camille mène une vie d’artiste qui est en complet décalage avec son milieu social : les Claudel sont de grands bourgeois fiers de leur nom, et Mme Claudel est profondément choquée de voir que sa fille préfère jouir de sa liberté, plutôt que de se ranger et de mener une vie convenable. Mais M. Claudel, lui, a des idées plus larges, et il croit en la vocation de Camille. Il l’autorise à entamer sa dot pour assouvir sa passion. Plein d’admiration, il se constitue une espèce de <em>press-book</em> dans lequel il colle soigneusement les coupures de presse consacrées à sa fille et à ses expositions. Cependant, avec le temps, il commence à douter de sa fille et se demande si sa rencontre avec Rodin, plutôt que d’être une chance, ne pourrait pas être la source de son malheur. Il soupçonne le grand homme de l’exploiter et s’inquiète de savoir si au moins il la paye.</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Dans un moment de furie,</span></strong></span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Camille détruit une bonne partie de son œuvre</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Quand Camille ouvre les yeux et prend conscience que Rodin l’a utilisée à son profit, il est trop tard ; les années ont passé et sa jeunesse a fui. Elle l’accuse alors de lui avoir tout volée, ses années et son travail. Lui, il s’en défend, prétextant d’avoir à chaque fois cherché à l’aider. En fait, l’attitude du grand homme est difficile à cerner. D’un côté on a l’impression qu’il n’hésite pas à mettre ses femmes et ses ouvriers au service de son art et de sa réussite : on le voit mener une vie de grand bourgeois habitant dans une vaste demeure, il n’est pas un artiste maudit condamné à la misère, mais un ambitieux assoiffé d’honneurs et prêt à toutes les bassesses pour avancer dans la carrière ; d’un autre côté on apprend, au cours du film, qu’il n’hésite jamais à user de ses relations pour appuyer Camille et lui susciter des commandes, quand l’occasion lui en est fournie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Au milieu de ses déboires, Camille trouve un restant de stabilité auprès de son frère cadet Paul, dont elle est très proche. Elle contribue à son initiation en lui faisant découvrir un écrivain à la réputation sulfureuse : Rimbaud. Mais elle est décontenancée quand il lui annonce sa conversion au catholicisme. Et quand, devenu diplomate, il quitte la France pour New-York, elle est carrément déboussolée ; car, en perdant Paul, elle perd son dernier repère. Elle se réfugie alors dans son art et y met toute son énergie. Elle vit dans l’isolement, enfermée dans son atelier qui se transforme peu à peu en cour des miracles. Elle a soif de reconnaissance et souffre de ne pas la trouver. Devenue aigrie, elle finit par indisposer les âmes bienveillantes à son égard. Elle se montre désagréable avec ceux qui lui offrent leur aide et n’honore pas les commandes qu’ils lui procurent. Elle se consume peu à peu et, à force de ne plus parler à quiconque, elle commence à perdre l’usage de la parole. Dans un moment de furie, elle détruit une bonne partie de son œuvre. Constatant sa folie, sa famille envisage de l’interner.</span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Dans le film, une espèce de clair-obscur</span></strong></span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">donne du volume aux êtres de chair et aux œuvres de marbre</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Isabelle Adjani dans le rôle de Camille Claudel n’est pas sans rappeler le personnage d’Adèle Hugo, qu’elle avait joué dix ans plus tôt, sous la direction de Truffaut. Elle est pleine de passion et se montre presque violente dans ses sentiments. Depardieu joue un Rodin à la silhouette imposante, reconnaissable à son chapeau d’artiste à larges bords ; c’est un jouisseur qui dévore la vie et les femmes. Alain Cuny dans le personnage de M. Claudel est grave, hiératique et sombre. Il est dans son propre rôle d’homme de théâtre quand il déclame à haute voix des vers de son fils Paul.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Avant d’être réalisateur, Bruno Nuytten avait d’abord été chef opérateur, si bien qu’ici il a particulièrement soigné l’image. Le film a été tourné en décors naturels ; seule fait exception la tour Eiffel, montrée en arrière-plan, et que l’on voit s’élever vers le ciel au fur et à mesure que l’histoire avance dans le temps. La lumière est très importante : une espèce de clair-obscur donne du volume aux êtres de chair et aux œuvres de marbre. Seule la bande-son et les dialogues auraient gagné à un être un peu plus clairs. Le film est long, il dure près de trois heures, et il est lent, ce qui peut décourager les spectateurs impatients. Mais, les autres, après avoir vu ce film, garderont longtemps en mémoire le personnage de Camille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> Isabelle Adjani, en incarnant Camille Claudel, aura largement contribué à faire sortir son œuvre de l’ombre. Depuis un musée Camille-Claudel a ouvert ses portes, à Nogent-sur-Seine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial', 'sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Camille Claudel,</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> de Bruno Nuytten, 1988, avec Isabelle Adjani, Gérard Depardieu, Laurent Grévill, Alain Cuny et Madeleine Robinson, DVD Studiocanal.</span></span></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlUne pensée...tag:houdaer.hautetfort.com,2021-04-11:63090412021-04-11T15:41:29+02:002021-04-11T15:41:29+02:00 ... pour tous les vignerons récemment frappés par le gel.
<p><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">... pour tous les vignerons récemment frappés par le gel.</span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/00/2324012160.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6246715" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/00/00/168683939.jpg" alt="171761020_10159343572638872_1259082999732968623_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlMon variant anglais* vous présente...tag:houdaer.hautetfort.com,2021-04-01:63070492021-04-01T23:01:00+02:002021-04-01T23:01:00+02:00 Cannes 82. Annonce du prochain tournage de Zulawski ( "L'amour...
<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/02/1366775257.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6243540" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/01/02/2662711078.jpg" alt="167276608_10159320868993872_4200628540441705465_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Cannes 82. Annonce du prochain tournage de </span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 18.6667px;">Zulawski (</span><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">"L'amour braque) avec son premier casting prévu : Adjani, Huster, Dutronc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Rien ne se déroule jamais, jamais comme prévu.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">* : je compte lui confier la gestion de mon blog, vu la place qu'il a pris dans mon cerveau.</span></p><p style="text-align: left;"> </p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.html4 prétendants pour la direction du PStag:creseveur.hautetfort.com,2018-01-11:60161452018-01-11T15:16:27+01:002018-01-11T15:16:27+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5751696" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/02/3690978065.JPG" alt="4 prétendants pour toucher le fond de la piscine.JPG" /></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlUn été meurtriertag:www.bla-bla-blog.com,2015-08-19:56722512015-08-19T09:29:00+02:002015-08-19T09:29:00+02:00 Depuis quand n'a-t-on pas vu de polar français au caractère aussi bien...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/1285389899.jpg" id="media-6110283" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Depuis quand n'a-t-on pas vu de polar français au caractère aussi bien trempé que <em>L'Été meurtrier</em> ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les raisons de ce succès cinématographique de ce film de 1982 tient d'abord au scénario adapté du roman de Sébastien Japrisot, qui l'avait d'ailleurs écrit pour Jean Becker. Convaincu par le livre, le réalisateur releva le défi. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'autre ingrédient capital de ce long-métrage noir et sulfureux tient son actrice principale. Isabelle Adjani tenait là l'un de ses plus beaux rôles : femme fatale autant que meurtrie, celle que l'on surnomme "Elle" se sert de son physique pour faire tourner les têtes des hommes du village et fomenter une vengeance contre un village qu'elle hait plus que tout. Star au zénith, Isabelle Adjani qui recevra un César pour ce rôle, est entourée dans <em>L'Été meurtrier</em> d'acteurs qui font plus que tirer leur épingle du jeu. Suzanne Flon sera elle aussi récompensée pour son rôle de "Cognata". Citons aussi Alain Souchon, Pin-Pon dans le film, le pompier sans histoire et naïf qui va devenir le jouet de l'érinye provinciale. Un autre second rôle brille par sa présence, François Cluzet (Mickey), qui tournait là son cinquième film. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais en dehors de ces brillants personnages, de cette histoire de souffre, de pleurs et de sang, de son actrice glamour au sommet de son art, soulignons l'autre grande qualité du film : la plongée dans un village provençal ordinaire des années 70, avec des habitants simples, bien loin de certains archétypes du polar à la française qui inonde petits et grand écrans. </span><span style="font-size: small;">C'est en cela aussi que le caractère bien trempé de </span><em style="font-size: small;">L'Été meurtrier</em><span style="font-size: small;"> détonne.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><strong><em>L'Été meurtrier</em>, film de Jean Becker, avec Isabelle Adjani, Alain Souchon, <br />Suzanne Flon et François Cluzet et Michel Galabru, 1982, 130 mn </strong></span></p><p><iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/ASVYqY4TsE0" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlLe mangeur de fèvestag:solko.hautetfort.com,2015-01-06:55273122015-01-06T12:13:00+01:002015-01-06T12:13:00+01:00 D'une certaine façon, bien plus que l'euro qui plonge à nouveau, Michel...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;">D'une certaine façon, bien plus que l'euro qui plonge à nouveau, Michel Houellebecq qui publie </span><em style="color: #000000; font-family: helvetica; font-size: medium;">Soumission</em></span><span style="font-family: helvetica; font-size: medium;"><span style="color: #000000;">, ou Adjani qui refuse de jouer dans l'adaptation du récit de Trierweiler, c'est lui le héros du jour, l'<em>anonyme du moment</em>, comme on dit sur certaines chaines. Il trône dans la salle de l'apothéose du palais Colonna, col ouvert et coude levé. Si dorées et croustillantes que scintillent à votre œil les galettes des vitrines de janvier shootées à l'appétant, vous n'engloutirez jamais en un mois autant de fèves que lui en un repas. D'ailleurs nous, nous les recrachons, les fèves de notre temps, lorsque le bout de la dent s'y heurte au détour d'un malaxage prudent. Parait même qu'aux États-unis, la fève s'achète séparée de la galette, par crainte des procès que le client qui s'y casserait les dents pourrait entreprendre. De <em>fèves</em>, les figurines de l'Épiphanie ne conservent donc que le nom, comme bien des ustensiles de notre monde faux. Petits tacots, instruments de musique, personnages de comics, objets surprises en tous genres pour fabophiles de tout crin : ce qu'on risque de trouver dans une galette est aussi varié que la fève d'antan était banale, comme si le signe avait pris sur lui l'intérêt de la chose qu'il représentait : les trois Rois se sont démultipliés en autant de citoyens depuis que les couronnes en papier de Melchior, Balthazar ou Gaspard emplissent les cartons de, nos pâtisseries. Suceurs et non plus mangeurs de fèves, nous pouvons tirer les rois tant qu'on veut, une fois, deux fois, trois fois, en famille, au boulot, et ce jusqu'à la fin du mois, tant l'unique se démultiplie sans vergogne dans cette société qui se prétend en crise, et qui l'est bel et bien, mais peut-être pas par le bout, le coin où elle le prétend.</span><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4838394" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/02/02/3147178055.jpg" alt="Annibale_Carracci_The_Beaneater.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><em><span style="font-family: helvetica;">Annibale Carracci, le mangeur de fèves, 1583, galerie Colonna, Rome</span></em></span></p><p><a style="color: #0b0080; font-family: sans-serif; font-size: 20px; line-height: 36px; background-image: none; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;" title="Annibale Carracci" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Annibale_Carracci"> </a></p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlUn rêve adjanien surréaliste - Botticellitag:fichtre.hautetfort.com,2012-12-27:49092022012-12-27T08:00:00+01:002012-12-27T08:00:00+01:00 La naissance de Vénus , Botticelli Source :...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3854480" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/00/1320129432.jpg" alt="botticelli - la naissance de Vénus.jpg" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>La naissance de Vénus</em>, Botticelli</span></p><p> </p><p> </p><p><strong><span style="text-decoration: underline;">Source : Entretien avec Isabelle Adjani, <em>Madame Figaro</em> supplément au <em>Figaro</em> n°21229 et 212230 des 2 et 3 novembre 2012</span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Il y a une vingtaine d'années, j'ai fait un rêve incroyable qui débutait sur un terrain un peu particulier, celui de l'intimité du corps. Rien de scabreux, au contraire, le cheminement du songe est merveilleux, comme dans un conte de fées.</p><p style="text-align: justify;">Je me vois en tenue d'Eve, un peu comme dans un Botticelli. Les couleurs autour de moi sont vives et tendres. Et mon corps rejette des toxines, celles de la vie et de l'âme. Il en sort aussi un matière douce, crayeuse, à l'odeur exquise vanillée comme celle du halva, cette confiserie orientale.</p><p style="text-align: justify;">Dans cette pâte de sésame, éblouissement absolu, je découvre un magnifique arbre de vie en cristal. Un objet parfait, raffiné et ciselé comme un bijou. Je ressens la grandeur du sacré.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Je sais que cette vision n'était pas anodine. Surtout à ce moment précis de mon existence. J'y ai réfléchi par la suite car j'adore analyser mes rêves de façon cabalistique ou lacanienne ou jungienne. Celui-ci, très marquant, s'y prêtait bien. La pâte de sésame, par exemple, signifiait-elle "Sésame, ouvre-toi ?" Les anagrammes de "halva" étaient comme un jeu de piste : "Va là" ? J'ai ressenti clairement dans ce récit onirique une promesse initiatique de renaissance."</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3895088" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/00/4124894310.jpg" alt="barbe à papa.jpg" /><br /><img id="media-3895090" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/00/2247159697.jpg" alt="fontaine.jpg" /><br /><img id="media-3895099" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/01/3515529726.jpg" alt="robe du soir violette.jpg" width="262" height="426" /> <img id="media-3895100" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/212067533.jpg" alt="robe du soir noire.jpg" width="235" height="426" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: x-small;">Vitrines du Printemps, boulevard Haussmann, Paris 2012</span></span> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3895094" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/2336555733.jpg" alt="sur le toit de Paris.jpg" /><br /><img id="media-3898026" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/2737274333.2.jpg" alt="1.jpg" /><br /><img id="media-3895095" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/1107347218.jpg" alt="à terre.jpg" /><br /><img id="media-3895097" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/3858807784.jpg" alt="envol.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlCamille Claudel - Rodin, Adjani, Depardieutag:fichtre.hautetfort.com,2012-06-06:46988022012-06-06T08:33:00+02:002012-06-06T08:33:00+02:00 Film : Camille Claudel (1988, durée 2h50)...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3615229" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/00/2310220023.jpg" alt="Claudel rivière.jpg" /></p><p> </p><p>Film : Camille Claudel (1988, durée 2h50)</p><p>Réalisateur : Bruno Nuytten</p><p style="text-align: justify;">Auguste Rodin (Gérard Depardieu), Camille Claudel (Isabelle Adjani), Paul Claudel le frère de Camille (Laurent Grévil), Eugène Blot marchand d'art (Philippe Clévenot), Louis-Prosper Claudel le père de Camille et Paul (Alain Cuny), Louise-Athanaise Claudel la mère de Camille et Paul (Madeleine Robinson), Jessie Lipscomb amie anglaise de Camille (Katrine Boorman), Rose Beuret la compagne de Rodin (Danièle Lebrun) </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615208" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/2451995930.JPG" alt="Claudel face.JPG" width="300" height="207" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Auguste Rodin à Camille Claudel : Ne comptez pas sur l'inspiration, elle n'existe pas. Qu'est-ce que vous voulez que je vous apprenne ? Une sculpture demande du temps. Il faut la laisser se reposer. L'oublier pour mieux la juger. </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615233" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/1719895030.jpg" alt="Claudel pied.jpg" width="314" height="164" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Auguste Rodin à Camille Claudel : On n'en parle pas, mais c'est très important, le chauffage. Quand j'avais votre âge, j'avais loué une écurie qui me servait d'atelier. Il faisait un froid de canard. Je devais y faire mon premier buste, d'après nature, une femme du monde. Alors comme je n'avais pas le sou, je suis allé chez le cordonnier du coin, chercher plein de vieilles paires de chaussures. Me voilà parti à fourguer tout ça dans le poêle pour donner un peu de chaleur, n'est-ce pas. La femme est arrivée, s'est installée. Mais l'odeur, l'odeur ! Elle n'a pas résisté. Elle tourne de l'oeil et hop ! la voilà partie dans les pommes. J'ai eu la frousse de ma vie, j'ai cru qu'elle était morte.</p><p> </p><p><img id="media-3615220" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/290831340.jpg" alt="Claudel atelier.jpg" /> </p><p style="text-align: justify;">La mère de Camille Claudel : Ca vous amuse ? Moi pas. On verra si vous baillerez dimanche devant Papa. Jusqu'ici ton père était d'accord avec cette histoire d'atelier, Camille. Mais cette fois il ne te donnera pas raison. Tu n'as pas supporté la discipline de l'académie de Colarossi. Tu préfères ta liberté, partager un atelier avec une étrangère délurée. Et tu t'en moques que ça nous coûte trois fois plus cher ! Les cours, le loyer... Et si Papa n'est pas là, c'est justement pour gagner cet argent, sou par sou, au point de tout sacrifier. Mais tu crois que c'est une vie pour un homme de son âge ! de voir sa famille une seule fois par semaine. Et pour moi ? Quand il apprendra que tu découches pour aller voler de la terre dehors, que tu nous obliges à passer des nuits blanches, que ton frère risque de tripler sa philo à cause de tes lubies, et tout ça pour ta soi-disant vocation ! Et puis tu le perturbes, à lui faire lire des cochonneries qui ne sont pas de son âge, l'âge de personne d'ailleurs.</p><p> </p><p>¤ ¤ ¤</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Paul Claudel à Camille Claudel : Je te remercie de m'avoir fait connaître la poésie de Rimbaud. Il m'arrache les pieds de la terre. Est-ce que j'arriverais un jour à m'enfuir comme lui ? </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615215" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/114939306.JPG" alt="Claudel dos.JPG" width="430" height="234" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Rodin : Je vais peut-être vous surprendre, mais j'ai failli entrer dans les ordres. J'étais jeune, j'avais une s<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur aînée, Maria, que j'adorais. Maria est devenue novice à la suite d'une promesse de mariage qu'un ami à moi n'a pas tenu. Elle en est morte de chagrin. Alors après sa mort, je suis entré au monastère. Pour la garder vivante, j'ai mené sa vie. A ma grande surprise, mon directeur de conscience m'a demandé de faire un buste de lui. En m'obligeant à sculpter, il m'a rendu à la vie, à la mienne je veux dire.</p><p style="text-align: justify;">Le père de Camille Claudel : Par miracle, cet homme-là a su faire la différence entre un chagrin et une vocation.</p><p style="text-align: justify;">Rodin : Sans doute, sans doute.</p><p style="text-align: justify;">Camille : Je crois que si j'avais un chagrin pareil, je ferais la même chose.</p><p style="text-align: justify;">La mère : Toi, Camille, tu deviendrais religieuse ?</p><p style="text-align: justify;">Camille : Je m'arrêterai.</p><p style="text-align: justify;">La mère : Quel orgueil. Je me demande de qui tu tiens ça.</p><p style="text-align: justify;">Le père : Camille n'est pas une orgueilleuse. Seulement elle ne cède jamais une once de ce qu'elle estime devoir lui revenir. Là où elle est violente, ce n'est que parce qu'elle est passionnée. Quand elle était enfant, elle s'amusait à reproduire avec de la glaise des os de squelette humain. Ensuite elle les mettait au four pour les cuire. Elle en perdait le boire et le manger. C'était stupéfiant. Là où elle est ombrageuse, c'est parce qu'elle est d'une grande intention.</p><p style="text-align: justify;">Camille : Papa...</p><p style="text-align: justify;">Le père : Monsieur Rodin, lui, a dû s'en rendre compte, n'est-ce pas monsieur Rodin ?</p><p>Rodin : ah monsieur Claudel, le témpérament, d'où nous vient le tempérament ?</p><p>La mère : Ca, on sait pas d'où ça vient mais on sait ce que ça fait, le tempérament. </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615214" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/3189712532.jpg" alt="claudel diner.jpg" width="469" height="195" /></p><p> </p><p>Camille Claudel à Auguste Rodin : Peux-tu faire des ronds de jambes à des gens qui ne comprennent pas ce que tu fais ?</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615216" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/4030194748.jpg" alt="Claudel baiser.jpg" width="397" height="243" /></p><p> </p><p>Eugène Blot : Votre s<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur se remet mal de sa séparation avec Rodin.</p><p>Paul Claudel : Elle a tout misé sur lui. Elle a tout perdu avec lui, ma s<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615223" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/4279545419.jpg" alt="Claudel deux.jpg" width="428" height="296" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Eugène Blot : On vous bafoue parce qu'on ne peut pas vous détuire. Un génie est toujours un effroi pour son temps. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615219" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/2342652758.jpg" alt="claudel famille.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
nonohttp://nono.hautetfort.com/about.htmlOhiotag:nono.hautetfort.com,2011-05-04:33190402011-05-04T09:48:00+02:002011-05-04T09:48:00+02:00
<p><iframe width="425" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/BwvYkxZrGZ0" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMammuth film de Kervern & Delépinetag:corboland78.hautetfort.com,2010-05-09:27380472010-05-09T13:09:03+02:002010-05-09T13:09:03+02:00 Si vous n'avez pas vu le film la confusion est possible aussi je précise...
<p><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/01/1152609071.jpg" alt="100509 Mammuth.jpg" id="media-2448616" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Si vous n'avez pas vu le film la confusion est possible aussi je précise immédiatement que Mammuth désigne la référence de la motocyclette et non le personnage joué par Gérard Depardieu. Dans le film, Depardieu s'appelle Serge Pilardosse, il vient d'avoir 60 ans et l'heure de la retraite a sonné pour lui. Il bosse depuis l'âge de 16 ans et il a fait différents petits boulots plus ou moins déclarés. C'est d'ailleurs là son problème aujourd'hui, il lui manque des justificatifs pour toucher sa retraite à taux plein. Poussé par sa femme, la toujours excellente Yolande Moreau dans ses rôles de petites gens, il va partir à la recherche des papiers manquants avec sa vieille moto.</p> <p>Les deux compères, Gustave Kervern et Benoît Delépine (La bande à Grosland sur Canal+) réalisent un road movie à la française, sans que le terme soit péjoratif. Depardieu va remonter le cours de sa vie et retrouver les gens qui ont marqué son passé ou d'autres qui ponctueront son voyage. Des deux réalisateurs il fallait attendre un film déjanté et c'est réussi sur la forme, les figures et les tronches des personnages sont toutes extravagantes, la nièce « attardée » qui touche la pension de son père décédé enterré dans le jardin, le vieux cousin avec lequel il rejoue sans succès une partie de branlette mutuelle ( !), un type mort dans l'allée d'un supermarché auquel personne ne prête attention etc. Et puis tout le long de son périple, le souvenir de son premier amour, Isabelle Adjani, décédée dans un accident de voiture alors qu'il conduisait.</p> <p>C'est salement filmé avec des images crades et des couleurs laides, Depardieu devenu énorme (dans la vie réelle) avec de longs cheveux dégueulasses (pour le film) ne respire pas la propreté et son monde, sa vie, est un peu moche mais c'est la vie de tous ceux qui sont au bas de l'échelle sociale. On rit un peu mais le plus souvent, sous la forme grossière adoptée par les réalisateurs perce la mélancolie et la mise en abîme de nos propres existences. A la fin quand Gérard Depardieu et Yolande Moreau s'étreignent d'amour, lourds dans leurs gestes et mots, l'émotion nous submerge.</p> <p>Un film pas très « beau » à regarder mais très juste et très sensible qui restera très certainement dans les esprits et nos mémoires.</p> <p> </p> <p><i>Mammuth</i> film de Gustave Kervern et Benoît Delépine durée : 1h32 avec Gérard Depardieu et Yolande Moreau </p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlCamille Claudel, ce qu'on fait à la beautétag:off-shore.hautetfort.com,2010-03-19:26546842010-03-19T09:02:00+01:002010-03-19T09:02:00+01:00 J e me suis déjà arrêté sur cette photo de Camille Claudel pour...
<p align="center"><img src="http://www.internet-normandie.eu/wp-content/uploads/2007/06/cc2.png" name="Image1" id="Image1" align="bottom" border="0" height="520" width="319" /></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">J</span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">e me suis déjà arrêté sur cette photo de Camille Claudel pour souligner combien sa beauté me fascinait et il n'est pas question de nuancer ce premier propos. En revanche, ce cliché ouvre sur une réflexion plus large touchant à la redéfinition des valeurs que peut entraîner l'apparition aussi soudaine d'une telle image.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La première fois que je vis ce portrait, et sans doute n'ai-je pas été le seul dans ce cas, c'était à l'occasion de la parution en poche de la biographie que lui a consacré Anne Delbée reprenant le texte publié aux Presses de la Renaissance en 1982. Les contraintes malheureuses de la répartition administrative m'avaient amené à suivre un cours sur la littérature féminine</span></span>, <span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">ce qui ne me passionnait guère, tant ce genre d'intitulé me laisse perplexe : je n'ai jamais compris comment on pouvait formuler de telles découpages et je gage fort que dans une lecture à l'aveugle de quelques pages d'écrivain(e)s bien des partisan(e)s</span></span> <span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">des <i><span style="font-size: large;">ge</span>nder studies</i> se retrouveraient, comme on dit familièrement, le bec dans l'eau.</span><br /></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La féminisation des études littéraires étant un fait (sur lequel je ne porte aucun jugement de valeur), je me retrouvai donc au milieu de jeunes femmes qui furent très largement émues des malheurs de Camille Claudel, ce qu'on peut comprendre. Et sa fin tragique, dans un mouroir psychiatrique en 1943, n'en est pas l'épisode le moins poignant (épisode qui, d'un autre côté, nous éclaire sur ce que fut aussi la grandeur de l'État français à cette époque). Nous découvrîmes donc, pour la plupart, la splendeur passée sous silence d'une œuvre devant laquelle un monde masculin (de Rodin au frère, Paul Claudel) avait, d'une certaine manière, reculé. Elle n'était que la énième victime de cette appréciation sexuée de l'art mais ses sculptures parlent désormais pour elle, ce qui est malgré tout l'essentiel.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Néanmoins cette photographie apportait un supplément rageur à la détresse de Camille et je ne cessai d'entendre des commentaires estudiantins sur la beauté de cette jeune femme, comme si ce constat rendait plus injuste l'occultation de son aventure artistique. Eût-elle été moins séduisante, voire laide, me disais-je parfois, qu'on aurait eu, à son égard, moins de compassion, moins de révolte. C'est, autant qu'il m'en souvienne, l'une des premières fois où m'apparaissait le basculement progressif du champ artistique dans une mythologie en train de se faire à grands coups de clichés (au double sens du mot) : une femme belle, intelligente, entière, géniale... Tout pour réussir, si l'on veut reprendre la vulgate d'une société qui aime tout mesurer.</span></span></p> <p align="center"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><img src="http://ilyaunsiecle.blog.lemonde.fr/files/2009/10/claudelb.1255185796.jpg" name="Image2" id="Image2" align="bottom" border="0" height="293" width="293" /></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Cela était d'autant plus facile à construire que le repoussoir était trouvé : plus que Rodin, le frère, Paul Claudel (et sur ce plan, évitons les ambiguïtés : Anne Delbée n'en est nullement responsable, qui a servi avec constance l'œuvre de l'écrivain). Celui-ci avait tous les atouts du méchant : la masculinité hautaine, la réussite exemplaire, littéraire et sociale (ambassadeur, tout de même), une écriture si peu accessible, un catholicisme militant, à l'heure où déjà celui-ci était la cible de tous les progressismes grotesques, comme s'il avait constitué l'alpha et l'oméga de tous les malheurs du monde. Oui, Paul Claudel, dont la rondeur bourgeoise, le visage quelconque ne pouvaient faire fantasmer une époque qui demandait des symboles photogéniques (c'était un temps où l'éclat du Che ou de Rimbaud remplissait la jeunesse d'un supplément d'âme... Et bientôt nous verrions sur la couverture des œuvres littéraires le bandeau où l'auteur, s'il (ou elle) est présentable, jeune et dynamique, pose, un peu sérieux. La littérature <i>photo-Harcourt</i> de l'ère moderne.). Par images interposées, il s'agissait de prendre parti, de se définir dans une logique manichéenne où à l'outrance conformiste et à la banalité esthétique de l'un répondaient, <i>visiblement</i>, la déraison, la liberté et la beauté insondable de l'autre. L'attitude de Paul Claudel vis-à-vis de sa sœur pouvait alors passer pour une illustration symbolique de ce qu'il était : un être à la catholicité peu estimable.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Il n'est pas étonnant que le cinéma se soit emparé <i>illico presto</i> de cette figure, sous les traits d'Isabelle Adjani. <i>Camille Claudel</i> est un cas d'école où l'occasion fait le larron. Il y a alors un créneau à occuper : prenons-le. Pourquoi pas ? Mais c'est, là encore, une forme d'indécence qui pointe son nez, la récupération facile d'une image à des fins bassement commerciales, permettant de passer d'une beauté qui ne fut pas que beauté, mais artiste aussi, à la platitude d'une interprétation sans surprise, dans un film médiocre jouant sur les bons sentiments. On appelle cela de la récupération, mais c'était bien dans l'air du temps, et Camille Claudel ne méritait pas un tel traitement.</span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></span></p> <p> </p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMa semaine télé du 22 au 28 marstag:corboland78.hautetfort.com,2009-03-29:21210182009-03-29T14:07:07+02:002009-03-29T14:07:07+02:00 Dimanche Isabelle Adjani occupe tous les écrans, conséquence de sa...
<p><img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/01/765936423.jpg" alt="ADJANI.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1665959" />Dimanche Isabelle Adjani occupe tous les écrans, conséquence de sa prestation dans <i>La journée de la jupe</i> déjà évoquée chaleureusement ici. C'est sur TF1 dans <b>Sept à Huit</b> que je suis son interview. Celle qu'on nous présente comme une star, écrit en lettres majuscules, assez distante, n'est semble-t-il qu'une femme simple et qui a fait le choix de vivre sa vie personnelle et familiale avant sa vie professionnelle, c'est son droit et il n'est nullement critiquable. Ses yeux sont toujours magnifiques. Je passe rapidement sur ARTE pour <b>Grand'Art</b> où l'ami Hector nous parle du Titien. J'espère que vous aussi vers 20h15 vous êtes branchés sur cette émission consacrée à la peinture car en plus de son intérêt culturel, son présentateur à lui tout seul vaut le déplacement ! J'enchaîne ensuite sur France3 avec <b>Inspecteur Lewis</b> une série policière anglaise agréable et un peu dans la lignée de l'Inspecteur Barnaby mais en moins rustique et champêtre. Lundi soir sur ARTE <b>Propriété Interdite</b>, film de Sidney Pollack (1966) avec Robert Redford et la sexy Nathalie Wood, adapté d'une nouvelle de Tennessee Williams. La Dépression des années 30 dans une petite ville d'un état du Sud des Etats-Unis, les problèmes sociaux, la chaleur moite, la passion, « un film sombre et flamboyant » comme il était écrit dans mon programme télé. Le mardi je suis toujours sur France2 pour leurs <i>Contes et nouvelles du XIX siècle</i>, ce soir <b>La maison du chat-qui-pelote</b> adapté de Balzac. Un peu moins bien que d'habitude m'a-t-il semblé, mais une bonne soirée quand même. Mercredi c'est toujours sur TF1 que je suis branché avec le <b>Dr House</b> particulièrement en verve ce soir. <img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/01/02/513927818.jpg" alt="HOUSE.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-1665960" />Si la semaine passée je l'avais trouvé faiblard, cette fois-ci il s'est largement rattrapé et durant les deux épisodes diffusés, les répliques dévastatrices ont fusé. Quel salaud ce House ! Excellente soirée. Jeudi soir j'ai hésité, sur France2 Dominique Strauss-Kahn expliquant la crise aux petits enfants ou bien France5 et <img src="http://corboland78.hautetfort.com/media/00/01/369568822.JPG" alt="HARRISON.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1665961" /><b>La Grande Librairie</b> ? J'ai vite fait mon choix, la crise étant là pour longtemps et le sujet n'étant pas près de s'épuiser alors qu'il y avait Jim Harrison en personne sur le plateau de Jean-François Busnel, un de mes écrivains contemporains préférés. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir à la télé, la gueule ravagée du gros américain. Son interview m'a paru bien trop courte hélas ! mais l'émission ne dure qu'une heure et il y avait deux autres invités. Enfin samedi il y avait le match de football <b>Lituanie/France</b>. Dilemme, ma femme déteste le foot mais le match était capital pour la qualification en Coupe du Monde, d'un autre côté je pressentais qu'il serait un peu chiant au mieux, voire qu'on allait perdre au pire. Finalement comme il n'y avait aucun autre programme pouvant tenter ma femme, j'ai regardé le football... La France a gagné, bien. Nous ne lui en demandions pas plus alors nous en resterons là pour les commentaires et mercredi prochain nous verrons lors du match retour à Paris... </p>
Mathildehttp://www.parisienne-avertie.com/about.htmlLa Journée de la Jupe en sallestag:www.parisienne-avertie.com,2009-03-25:21139452009-03-25T08:28:00+01:002009-03-25T08:28:00+01:00 Soit tu développes un petit syndrome Doris, soit tu n'auras pas oublié que...
<p style="text-align: justify;"><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/00/701434402.jpg" id="media-1657820" alt="adjani-cinema-magazine-263385.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Soit tu développes un petit syndrome Doris, soit tu n'auras pas oublié que je t'en ai déjà parlé de La Journée de la Jupe. <a href="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/archive/2008/12/04/adjani-arte-et-la-journee-de-la-jupe-le-trio-gagnant.html">Une première fois</a> quand je l'ai vu, et <a href="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/archive/2009/02/16/la-journee-de-la-jupe-au-cinema-en-mars.html">la seconde</a> quand on a enfin su que ça passerait au cinéma.</p> <p style="text-align: justify;">Depuis, il s'est tout de même passé pas mal de choses : la bande-annonce a été visionnée près de 500 000 fois, Isabelle Adjani s'est prêté volontiers au jeu de la promo à coup de journaux télévisés, de divan rouge chez Drucker, de Grand Journal sur Canal+, d'A Nous Paris, etc. Le film a été diffusé sur Arte comme prévu le 20 mars, explosant les scores de la chaînes avec 2 246 000 spectateurs, NAF NAF et KOOKAI se sont mobilisés offrant des réductions à toute détentrice d'un ticket de cinéma pour La Journée de la Jupe.</p> <p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, c'est le jour tant attendu pour Jean-Paul Lilienfeld et d'Isabelle Adjani. le jour de la sortie en salles <a href="http://www.allocine.fr/recherche/?motcle=75&rub=0001&cprojection=148510">à Paris</a> et en France (salles visibles sur <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142311.html">Allociné</a>). Ce soir, à la séance de 20H du MK2 Beaubourg, les spectateurs auront la chance de rencontrer Isabelle et Jean-Paul (oui on est intimes presque maintenant).</p> <p style="text-align: justify;">Je vais me répéter une dernière fois, ce film c'est une perle. Une vraie. Quelque chose de rare et précieux, tu vois, alors on pardonne les petites facilités scénaristiques (le mobile magique par exemple) et on profite. Ce soir je suis d'anniv' mais c'est sûr, ce week-end, j'y retourne !</p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlMa semaine télé du 15 au 21 marstag:corboland78.hautetfort.com,2009-03-22:21083442009-03-22T08:08:40+01:002009-03-22T08:08:40+01:00 Le dimanche fut une rude journée, puisque c'est ce jour que le match...
<p>Le dimanche fut une rude journée, puisque c'est ce jour que le match <b>Angleterre-France</b> de rugby sur France 2 engloutit nos derniers espoirs insensés de victoire dans le Tournoi des VI Nations. Il n'y eut pas de match car les Français inexistants firent se retourner dans sa tombe le pauvre Roger « Allez les petits ! » Couderc ; ce dimanche les petits étaient minuscules et quand le 8 février j'avais écrit ici même que le XV bleu nous ferait souffrir dans les prochaines semaines, je n'imaginais pas encore que ma peine serait si grande. Nous étions au-delà du cauchemar alors pour rester dans le ton, le soir je branchais NRJ12 pour suivre un ou deux épisodes de <b>X-Files</b>. Le paranormal me sembla plus crédible que l'extravagante défaite de l'après-midi. Lundi j'ai visionné l'hommage à <b>Bashung</b> enregistré la veille sur France 2, une émission sobre et sans pathos ou éloges à n'en plus finir, mais des clips, des extraits de passages à Taratata avec une superbe reprise du <i>River Deep Mountain High</i> de Ike & Tina Turner, et le concert du Bataclan enregistré en 2003. Ni trop, ni trop peu, parfait. Mardi sur France 2 <b>Le bonheur dans le crime</b> adapté de Barbey d'Aurevilly. J'avais beaucoup aimé le premier numéro de ces <i>Contes et nouvelles du XIX siècle</i> programmé la semaine passée, cette fois encore ce fût très bien avec des acteurs parfaits, Didier Bourdon et surtout Marie Kremer perverse idéale. Mercredi sur TF1 le <b>Dr House</b> m'a semblé en petite forme, un coup de fatigue certainement passager ?</p> <p> Je saute directement au vendredi pour ne pas louper Isabelle Adjani, actrice assez rare pour qu'on fasse un effort, sur ARTE dans <strong>La journée de la jupe.</strong> La chaîne programme le film avant sa sortie en salle mercredi prochain. Adjani joue une prof de français qui pète un câble et prends une classe en otage. Excellent film où sont abordés à petites touches mais très clairement, la violence, les viols et le sexisme, la cohabitation multiraciale ratée, les religions, le fameux « respect », etc. tous ces sujets de conflits dans nos collèges et lycées. Bien mais sombre, comment peut-on espérer étudier dans de telles conditions, pour ceux qui en auraient envie ? Comme tout le monde je suis allé au lycée mais quand je regarde un tel film, j'ai l'impression de voir un documentaire sur une civilisation sous-développée qui m'est complètement inconnue, pourtant ça se passe au bout de ma rue ! Si les jeunes ont la rage, moi ça me fout les boules de voir où nous en sommes arrivés. Le point de non retour ? Les personnels enseignants sont des héros.</p> <p>Le lendemain après-midi je me devais d'assister au dernier match des rugbymen français contre l'Italie. Dimanche dernier les Bleus trop mauvais avaient rendu le match insipide, aujourd'hui trop forts ils l'ont rendu bien chiant ! Le <b>tournoi des VI Nations</b> est terminé, nous en sortons avec autant d'interrogations que lorsque nous y sommes entrés, que vaut notre XV ? Pas grand-chose à l'heure actuelle, à mon avis. Bien entendu la finale allait clore la journée en beauté, les Verts contre les Rouges, Irlandais contre Gallois. Si les premiers l'emportaient ils réalisaient le Grand Chelem, si c'étaient les seconds, ils pouvaient (« sur le papier » comme on dit, en fonction du nombre de points marqués) remporter le Tournoi. Le match fût âpre et disputé comme on l'espérait, les Rouges disputèrent jusqu'à la dernière seconde la suprématie Irlandaise, mais les Verts étaient dans le fruit et la récompense suprême couronna une attente de près de soixante ans, l'Irlande remporta son Grand Chelem. Epuisé et gavé de télé, j'éteignis le poste au bord de la surchauffe. </p>
Mathildehttp://www.parisienne-avertie.com/about.htmlLe 25 mars, La Journée de la Jupe sort au cinétag:www.parisienne-avertie.com,2009-02-16:20525992009-02-16T13:26:00+01:002009-02-16T13:26:00+01:00 Je t'en avais déjà parlé de ce film . De cette Journée de la Jupe avec...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/archive/2008/12/04/adjani-arte-et-la-journee-de-la-jupe-le-trio-gagnant.html">Je t'en avais déjà parlé de ce film</a>.<br /> De cette Journée de la Jupe avec une Adjani si juste et troublante. Alors je viens te dire que si tu rates la diffusion d'Arte le 24 mars, c'est pas si grave... Et mieux que ça,car dès le 25 mars, tu vas pouvoir aller le voir ce film, au cinéma !</p> <p>Je ne vais pas te redire tout le bien que j'en pense... Je te laisse le lien vers le <a href="http://www.facebook.com/home.php#/group.php?sid=c7808f6a66b80dc110a126149ad1ca8c&gid=43881003514">groupe facebook dédié</a>, et la bande annonce du film.</p> <p><object height="217" width="351" data="http://www.youtube.com/v/bH21MtRbwS0&hl=en&fs=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/bH21MtRbwS0&hl=en&fs=1" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: justify;">Et comme tu me connais bien maintenant, tu sais que j'ai déjà super hâte de le revoir ce film et que je serai une des entrées du 25 mars au cinéma.</p> <p style="text-align: justify;"><i>PS : C'est lundi, c'est fantaisie alors je te laisse un autre genre de journée de la jupe, performé par une Folrence Foresti en pleine forme à l'époque de Ruquier... Enjoy !</i></p> <p><object height="231" width="286" data="http://www.youtube.com/v/IoVi5TSGPx4&hl=en&fs=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/IoVi5TSGPx4&hl=en&fs=1" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
nonohttp://nono.hautetfort.com/about.htmlnostalgietag:nono.hautetfort.com,2008-09-13:17982552008-09-13T15:21:04+02:002008-09-13T15:21:04+02:00 ISABELLE ADJANI [1983 ] envoyé par modinelly
<div><object codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" classid="clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000" width="420" height="336"><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/k7vBGKcHfUUWFDHXaD&related=1" /> <embed src="http://www.dailymotion.com/swf/k7vBGKcHfUUWFDHXaD&related=1" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always" width="420" height="336" type="application/x-shockwave-flash" /></object><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x68izr_isabelle-adjani-1983_creation">ISABELLE ADJANI [1983 ]</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/modinelly">modinelly</a></i></div>
Mathildehttp://www.parisienne-avertie.com/about.htmlTout feu tout flammetag:www.parisienne-avertie.com,2008-07-17:17075712008-07-17T10:41:00+02:002008-07-17T10:41:00+02:00 Un des films que j'ai vu le plus quand j'étais petite... J'aimais la...
<p align="justify">Un des films que j'ai vu le plus quand j'étais petite...<br /> J'aimais la musique signée Michel Berger, Isabelle Adjani sublime comme d'habitude, Yves Montand exubérant, menteur, égoïste, tourbillonnant et pourtant attachant. Cette tribu de femmes de tous les âges toutes folles de lui. La grand-mère si émouvante, dans son amour inconditionnel et Alain Souchon qui joue là encore le transi d'Isabelle (pas trop difficile) quelques années après l'Été Meurtrier autre film culte. Cette saga familiale bordée de rancoeurs, remplie d'amour et pleine de cris et d'envolées au piano... Et le rire d'Isabelle.<br /> C'est gros, c'est facile, ça a vieilli mais j'adore toujours.</p> <div><object height="314" width="393" data="http://www.dailymotion.com/swf/x4tqaa&related=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/x4tqaa&related=1" /></object> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x4tqaa_tout-feu-tout-flamme-1982_shortfilms"><br /></a></b><i><a href="http://www.dailymotion.com/mariodelpais"></a></i></div> <p>C'était le petit revival du jour.</p>
Mathildehttp://www.parisienne-avertie.com/about.htmlPour la culture gé de Blü !tag:www.parisienne-avertie.com,2007-10-26:12845602007-10-26T00:00:00+02:002007-10-26T00:00:00+02:00 Parce que quand même si on connaît pas, ça manque, même si on t'a fait un...
<p align="justify">Parce que quand même si on connaît pas, ça manque, même si on t'a fait un extrait spécial le lâcheur de petits hommes bleus et moi.<br /> Donc, voici, pour toi, cadeau : Isabelle Adjani et son tube, <a href="http://fr.youtube.com/watch?v=wLGOschQ-Fc" target="_blank">Ohio</a>. Attention le clip c'est du lourd !<br /> Allez joyeuse rtt va...</p>