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Alice
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Persuasion 1995
tag:janeausten.hautetfort.com,2022-09-12:6395690
2022-09-12T10:26:00+02:00
2022-09-12T10:26:00+02:00
Je n'avais jamais écrit mon avis sur cette adaptation et c'est...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"><a href="http://janeausten.hautetfort.com/media/02/01/3260914651.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6378364" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://janeausten.hautetfort.com/media/02/01/4201142206.jpeg" alt="persuasion,persuasion 95,persuasion 1995,jane austen,jane austen france,adaptations,amanda root,ciaran hinds" /></a> Je n'avais jamais écrit mon avis sur cette adaptation et c'est peut-être tant mieux parce que je pense que je suis plus indulgente aujourd'hui que je ne l'aurais été lors de mon premier visionnage. Ce qui ne veut pas dire pour autant que j'ai adoré !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> Je pense que <strong>c'est une adaptation qui a ses mérites</strong>, et qui en avait surtout beaucoup à l'époque où elle a été tournée. Malgré tout, <strong>elle n'a pas très bien passé l'épreuve du temps</strong>, et j'ai du mal à croire qu'elle est sortie la même année que le <a href="http://janeausten.hautetfort.com/archive/2011/06/20/pride-and-prejudice-adaptation-de-1995.html">Pride and Prejudice avec Colin Firth</a> ou le <a href="http://janeausten.hautetfort.com/archive/2011/06/20/emma-avec-gwyneth-paltrow.html">Emma avec Gwyneth Paltrow</a>. <strong>L'image est datée et même la façon de jouer est datée</strong>. Il est certain cependant que c'est, sans coller complètement au roman (mais on en reparlera), <strong>la plus fidèle des trois dernières adaptations de <em>Persuasion</em></strong>. Même les atmosphères sont fidèles à l'époque, avec l'éclairage à la bougie pour les scènes nocturnes. Ce n'est pas très satisfaisant visuellement mais cela plaira sûrement aux grands défenseurs de la fidélité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> <strong>Le casting est assez interessant, bien que trop vieux</strong> (sauf l'acteur qui joue le cousin de Anne,<a href="http://janeausten.hautetfort.com/media/01/00/160811265.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6378369" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://janeausten.hautetfort.com/media/01/00/1516427541.jpeg" alt="persuasion,persuasion 95,persuasion 1995,jane austen,jane austen france,adaptations,amanda root,ciaran hinds" /></a> créant un contraste plutôt mal venu). J'ai eu plaisir à retrouver la tante Petunia de Harry Potter dans le rôle de Mrs Croft (Fiona Shaw) ou encore la même actrice qui joue Maria dans <a href="http://janeausten.hautetfort.com/archive/2011/09/14/mansfield-park-adaptation-avec-frances-o-connor.html">Mansfield Park 99</a> (Victoria Hamilton) et qui est ici Henrietta. Elle jouait même Mrs Forster dans <a href="http://janeausten.hautetfort.com/archive/2011/06/20/pride-and-prejudice-adaptation-de-1995.html">Pride and Prejudice 95</a> ! <strong>Ciaran Hinds fait un bon Capitaine</strong> et, contrairement à la première fois, <strong>je lui trouve beaucoup de charme</strong>, que voulez-vous, je vieillis...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> Mais <strong>la façon dont est dépeinte Anne ne me convient pas du tout. On dirait une petite chose appeurée, voire suppliante</strong> devant le Capitaine, plutôt imposant et charismatique, et elle passe son temps les yeux écarquillés. Certes, <strong>on sent bien sa déprime</strong> mais on ne voit ni son esprit, ni son intelligence, ni ses qualités d’observation. <strong>Elle est juste passive à en être ridicule.<span class="Apple-converted-space"> </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> Pour ce qui est de la réalisation elle-même, j</span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">e n'ai pas du tout aimé non plus les effets de caméra qui bouge, heureusement peu nombreux. Mais j'ai surtout trouvé que<strong> ça manquait cruellement de rythme et d'humour.</strong> Il y avait trop de blanc, trop de langueur. <strong>C'est une adaptation un peu fade </strong>en somme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> <strong>Malgré tout, j’ai bien aimé</strong>. Je sais que je n'en donne pas vraiment l'impression parce que je <a href="http://janeausten.hautetfort.com/media/00/01/1176194974.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6378371" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://janeausten.hautetfort.com/media/00/01/3257811770.jpeg" alt="persuasion,persuasion 95,persuasion 1995,jane austen,jane austen france,adaptations,amanda root,ciaran hinds" /></a>pointe tout ce qui ne vas pas mais cette adaptation montre quand même qu’<strong>en 1h40 de film</strong>, en choisissant les bonnes scènes,<strong> on peut faire quelque chose d'à la fois fidèle et plaisant</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"><span class="Apple-converted-space"> Mais alors, <strong>pourquoi changer la fin ?</strong> Vraiment, ça m'interroge. Quand on a choisi de coller à ce point au texte original pourquoi, tout à coup, et au meilleur moment, s'en éloigner ? </span></span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">La scène du concert est ridicule, Mr Elliot est soi-disant ruiné, le Capitaine vient demander à Anne si elle va vraiment épouser son cousin... Autant d'éléments inventés de toute pièce (ou presque). Et <strong>o</strong></span><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;">n dirait que si Anne ne court pas après la Capitaine, et qu'ils ne s'embrassent pas en pleine rue, aucune adaptation n’est complète !</span></strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://janeausten.hautetfort.com/media/02/02/612737634.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6378372" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://janeausten.hautetfort.com/media/02/02/3910984657.jpeg" alt="persuasion,persuasion 95,persuasion 1995,jane austen,jane austen france,adaptations,amanda root,ciaran hinds" /></a></p>
ITENARASA
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Utopiales 2021 - TRANSFORMATIONS
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2021-09-19:6338492
2021-09-19T13:40:00+02:00
2021-09-19T13:40:00+02:00
© Alex Alice Comme l'an dernier, Alex Alice signe à nouveau l'affiche de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6295055" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/1057896004.jpg" alt="utopiales 2021,festival international de science-fiction,thème transformations,alex alice,affiche, présentation" />© Alex Alice</p><p style="text-align: justify;">Comme l'an dernier, Alex Alice signe à nouveau l'affiche de la 22ème édition des Utopiales, sous le signe du thème Transformations et toujours en s'inspirant de la ville de Nantes.</p><p style="text-align: justify;"><em>"Né en 1974, Alex Alice est l’un des auteurs de bande dessinée les plus doués de sa génération. Il connaît un succès immédiat au tournant des années 2000 avec une série devenue mythique, Le Troisième Testament. Son ambitieux projet Siegfried, inspiré de l’opéra de Wagner, lui vaut le Spectrum Gold Award, référence mondiale de l’illustration fantastique. Après plus d’un million d’albums vendus, traduits dans une vingtaine de langues, Alex Alice n’hésite pas renouveler son style avec sa nouvelle série tout-public, Le Château des étoiles, au succès immédiat. Entièrement réalisées à l’aquarelle, ses pages évoquent à la fois les illustrations de Jules Verne et le souvenir enchanté de voyages de jeunesse dans les châteaux de Bavière…"<br /><span style="font-size: 8pt;"><span style="color: #003366;"><strong>(sources</strong></span> <span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="color: #003366; text-decoration: underline;"><a style="color: #003366; text-decoration: underline;" href="https://www.utopiales.org/">site internet officiel du Festival International de Science Fiction des Utopiales</a></span></strong>)</span></span><br /></em></p><p style="text-align: justify;"><em><br /></em>J'y lis quelque chose qui a trait aux changements climatiques, la fonte des glaciers, les inondations et la Tour LU sous les eaux, les changements qu'il faudrait opérer pour sauver la Terre avec ses 4 figures unies et solidaires dans cette tâche. Et bien d'autres choses encore. Il y a un côté steampunk avec cet astronef. Les couleurs sont douces au regard tranchant avec le drame qui se joue. Hâte d'avoir la vision de l'auteur!</p><header class="entry__header entry__header__default"><div class="app-container entry__header__content"><h1 class="entry__title" style="text-align: center;">Le Thème 2021<br />Transformations</h1></div></header><div class="entry__content__default"><h2 class="has-text-align-center" style="text-align: center;">Quand? Du 29 octobre au 1er novembre</h2><p class="has-text-align-center" style="text-align: center;"><em>"Chaque progrès donne un nouvel espoir, suspendu à la solution d’une nouvelle difficulté. </em><br /><em>Le dossier n’est jamais clos."</em> <br />Claude Levi Strauss</p><p class="has-text-align-center" style="text-align: justify;"><strong>La science-fiction l’avait prédit et le Fléau est là. Pour la première fois de son histoire peut-être notre espèce doit affronter globalement une calamité commune. La transformation est peut-être la clé de l’avenir. </strong></p><p class="has-text-align-center" style="text-align: justify;">En 2020, attaché à décliner toutes les variations que contiennent nos Traces, le festival des Utopiales a tenté d’analyser les signaux envoyés par un monde en crise profonde, et également déceler ceux qui ouvraient d’autres pistes ou dessinaient d’autres horizons porteurs d’espoirs. Mais, à la onzième heure, le festival a dû renoncer à se tenir à cause de cette crise même.</p><p class="has-text-align-center" style="text-align: justify;"><br />Cette année, les Utopiales questionnent les transformations mineures et majeures qui en découlent, chevauchent la transition, évoluent pour mieux s’adapter en même temps que l’humanité toute entière.<br />La science-fiction l’avait prédit et le Fléau est là. Pour la première fois de son histoire peut-être notre espèce doit affronter globalement une calamité commune. Nous sommes tous, les êtres humains, au coude à coude pour gérer la situation collective. Que ferons-nous demain ? Parviendrons-nous à réformer suffisamment nos désirs, comportements et usages afin de faire face aux épreuves prochaines ?<br />La transformation est peut-être la clé de l’avenir.</p><p class="has-text-align-center" style="text-align: justify;">C’est pourquoi, les Utopiales 2021 traiteront des Transformations, que nous subirons, que nous provoquerons ou que nous choisirons.</p><p class="has-text-align-center" style="text-align: justify;"><br />Et en cet instant T, où notre planète bascule, serons-nous décroissants ou survivalistes ?<br />Solidaires prêts à tout construire et reconstruire ou loups solitaires se nourrissant des restes d’un monde jusqu’à épuisement total ?<br />Existe-t-il encore une place pour l’utopie d’une post apocalypse heureuse ?</p><h2 class="is-style-heading-section" style="text-align: justify;">Évolutions</h2><p style="text-align: justify;">Nous sommes les enfants de l’univers. Dès les premiers frémissements du Big Bang, les aléas des transformations de la matière inerte ont façonné l’évolution : des quarks aux atomes, de l’hydrogène et de l’hélium au dioxygène et au CO2, des polynucléotides aux cellules procaryotes jusqu’aux fougères, au chiendent, aux ornithorynques, aux palourdes et, par hasard, à l’espèce humaine… ou même aux Klingons qui nous attendent peut-être au détour d’une ceinture d’astroïdes. Nous sommes nés dans ce monde et avons coévolué avec lui au point d’être désormais les agents souvent désastreux de son évolution, sans même l’aide controversée du monolithe mystérieux de 2001 : L’Odyssée de l’espace. Parfois pour mieux comprendre ces périodes si anciennes, il nous faut aller jusqu’à étudier les roches d’autres astres, comme la Lune, Mars, Ryugu ou Bennu… Et si nous trouvons dans les poussières d’étoiles la clé de notre passé, pouvons-nous espérer y lire notre avenir ?<br />Et depuis la sortie des cavernes, les institutions humaines se sont transformées, elles aussi. Les fondements des nations sont juridiques. Les évolutions du droit rendent compte des parcours politiques, philosophiques et scientifiques de l’humanité. De la criminalisation du viol au droit à l’avortement et à la PMA pour tout.e.s, de la fin des sacrifices humains à l’abolition de la peine de mort, de l’apartheid aux droits civiques des populations ségréguées, de la lapidation pour adultère ou de la condamnation à mort pour homosexualité à la reconnaissance du mot féminicide, y aurait-il une composante darwinienne non négligeable dans ces évolutions en ce qu’elles jouent sur un algorithme similaire de « variation, sélection et rétention » ?</p><h2 class="is-style-heading-section" style="text-align: justify;">Transitions</h2><p style="text-align: justify;">Dans ses périodes de transition, si terriblement angoissantes, l’humanité se tourne souvent vers les prophètes, les diseurs de bonne aventure, lecteurs de cartes ou de diagrammes. Millénaristes et complotistes tentent de donner des raisons et un sens, même délirants et bancals, aux bouleversements qui nous submergent. À l’évidence, notre modèle trouve aujourd’hui ses limites. Ne serait-ce que dans la gestion de la pandémie de Covid 19, mais aussi dans l’anticipation des désastres à venir, climatiques, pénuries énergétiques ou de matière première. Sans parler de cet élément essentiel à la vie : l’eau devenue un prégnant enjeu économique et politique.<br />De plus, dans ces avenirs et même ce présent, la raréfaction de l’emploi, la disparition de métiers rendus obsolètes par les machines qui devaient libérer les humains des vicissitudes du travail mais ne semblent que l’en priver sans compensation, devraient peut-être amener à repenser fondamentalement la notion même de travail.<br />Où sont les prospectivistes, les futurologues, les rêveurs et rêveuses d’avenir ou les visionnaires influents qui nous aideront à traverser les catastrophes annoncées ? Greta Thunberg sera-t-elle longtemps considérée comme une Cassandre trop jeune et trop manipulée, que l’on tente encore de décrédibiliser par son autisme, tandis qu’on continuera à ignorer résolument les rapports du GIEC et les avertissements des scientifiques ? Dans les romans d’Ursula Le Guin, la transition peut être également celle de l’identité. Dans la réalité, certain.e.s d’entre nous ne se reconnaissent pas dans leur genre de naissance. La transidentité, les personnes intersexes, viennent faire bouger les lignes du genre et de ses constructions sociales.</p><h2 class="is-style-heading-section" style="text-align: justify;">Adaptations</h2><p style="text-align: justify;">La science-fiction, en tant qu’expérience de pensée, ne cesse de traiter de l’adaptation de l’humanité à de nouvelles situations, de nouvelles technologies, et des transformations parfois fondamentales qui en découlent. L’adaptation est la clé de la survie pour toutes les espèces. Les altérations quelquefois cataclysmiques des milieux forcent le vivant à changer pour s’y maintenir au mieux, s’il y parvient. L’espèce humaine est la seule à avoir adapté le milieu à ses besoins, et à l’échelle planétaire de surcroît. En une poignée de siècles à peine, nous avons bouleversé le visage de la Terre au point de modifier si absolument notre monde que la sixième grande extinction est en cours. Nous faudra-t-il nous transformer physiquement pour nous adapter aux conséquences de nos actions ? Jusqu’à nous permettre de survivre au voyage spatial, aux conditions de vie sur Mars, ou sur des lunes et autres astéroïdes afin de nous éloigner, peut-être pour toujours, de ce qui fut notre berceau ? Les avancées médicales et technologiques donnent la possibilité à nos corps d’être soignés, pallier nos handicaps et, peut-être augmenter nos capacités tant physiques que cognitives. Pourtant, nous ne sommes sans doute pas adaptables à l’infini, bien que cette injonction se retrouve à tous les niveaux de notre vie collective.<br />La politique pourrait être l’art de l’adaptation… Bouger, changer, trouver la résilience, nous montrer disruptifs, nous développer personnellement, et non plus collectivement, accepter de gré mais plus souvent de force des régressions sociales au motif de soutenir l’effort commun, l’adaptation ne cacherait-elle pas un piège finalement mortel pour la démocratie ?<br />Lorsqu’après un an de pandémie, la question revient, récurrente, de laisser mourir les plus âgés et les plus fragiles pour laisser la place aux plus jeunes et aux plus forts, que faisons-nous du principe de solidarité qui semblait acquis dans nos sociétés républicaines et dont la science-fiction n’a cessé de démontrer la fragilité ? Y aurait-il un lien entre l’adaptation et les régimes de plus en plus autoritaires du néolibéralisme ?</p><h2 class="is-style-heading-section" style="text-align: justify;">Mutations</h2><p style="text-align: justify;">Nous avons changé notre monde mais nous avons changé avec lui, depuis le premier mammifère et même avant lui. La théorie de l’évolution de Charles Darwin est pour une bonne part l’histoire des mutations du vivant. Après lui, on a démontré que notre corps n’avait cessé de changer, de se modifier, d’accepter en son sein bactéries et virus pour les plier à ses propres besoins. Et plus simplement, tandis que l’humanité est un écosystème auquel s’adapte le SARS-CoV-2, le vaccin contre lui ne serait-il pas une tentative délibérée de mutation individuelle au service du collectif ?<br />Le progrès technique est facteur de changements profonds, de mutations radicales : l’apparition des réseaux accessibles d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur a créé le village global en moins d’une génération. Et Skynet, est peut-être déjà là à guetter le moment propice, à moins que le transhumanisme et la fusion à la machine ne fassent de nous les premiers êtres cyborg, les premiers Robocops.<br />Nombreux, d’ailleurs, sont ceux qui comptent sur nos avancées technologiques pour sauver ce qui peut l’être encore. D’autres misent sur une autre vision de la technologie, une transformation foncière de la pensée même de progrès. Au lieu d’aller vers le plus puissant, le plus productif et, souvent, par voie de conséquence le plus destructif, ils se tournent vers des voies centrées autant sur l’efficacité que sur la non nocivité. Les low tech tentent d’allier le meilleur du passé et les connaissances du présent jusqu’à tordre le cou à cette notion de progrès qui pourrait se révéler mortifère et qui n’est bien souvent que le reflet de l’autoglorification d’une civilisation. Entre une tribu amazonienne parfaitement adaptée à son milieu et les groupes humains des cités tentaculaires qui ne vivent que du sang, du travail, d’autres humains, quelle civilisation peut se targuer d’être la plus progressiste ?</p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;">(<strong>Sources : <span style="color: #003366; text-decoration: underline;"><a style="color: #003366; text-decoration: underline;" href="https://www.utopiales.org/">site internet officiel du Festival International de Science Fiction des Utopiales</a></span></strong>)</span></p><p style="text-align: center;">Quel programme!<span style="text-decoration: underline;"><br /></span>Plus que jamais le thème des Utopiales s'inscrit dans le temps et les problèmatiques présentes tout en essayant de dégager une ou des visions sur le futur de l'humanité.<br />Entre rêve et réalité.<br />Cela me parle, me questionne, me transforme jour après jour.</p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #003366; text-decoration: underline;"><strong><a style="color: #003366; text-decoration: underline;" href="https://www.utopiales.org/guest/">Les invités</a></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.utopiales.org/selection-prix-utopiales-2021/"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #003366;"><strong>Sélections Prix Utopiales 2021 et Prix Utopiales Jeunesse 2021</strong></span></span></a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6295077" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/00/4118724798.jpg" alt="utopiales 2021,festival international de science-fiction,thème transformations,alex alice,affiche,présentation, Evolutions,transitions,adaptations,mutations, so interesting!, Tellement hâte" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Le programme reste à venir mais vivement d'y être!</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6295081" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/02/3196609231.jpg" alt="utopiales 2021,festival international de science-fiction,thème transformations,alex alice,affiche,présentation, Evolutions,transitions,adaptations,mutations, so interesting!, Tellement hâte" /></p></div>
Bruno Chiron
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Il était une fois le jazz
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-04-28:6309652
2021-04-28T00:00:00+02:00
2021-04-28T00:00:00+02:00
Morricone Stories, Le dernier album du saxophoniste italien Stefano...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/2232196991.png" id="media-6247626" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Morricone Stories, </em>Le dernier album du saxophoniste italien <a href="http://www.stefanodibattista.eu/fr" target="_blank" rel="noopener">Stefano di Battista</a> est consacré, comme son nom l'indique, exclusivement à Ennio Morricone, l’homme aux 500 musiques de films, disparu en juillet 2020.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il faut souligner que le répertoire exceptionnel de Morricine ne se limitait pas aux BO de Sergio Leone, loin s’en faut. </span><br /><span style="font-size: 10pt;">C’est justement cette richesse qui est donnée à voir par Stefano di Battista, à travers ses 12 titres et adaptations, sachant jouer de couleurs, de rythmes mais aussi d’improvisations ("Il grande silenzio", "La donna della Domenica").</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur pourra y trouver quelques œuvres phares ("Il était une fois en Amérique", "Gabriel’s Oboe", "Le bon, la brute et le truand") et d’autres moins connues ("La cosa buffa", "Verushka", le séduisant et mélancolique "Flora" ou "Metti, una sera a cena"). Les bandes originales de films sont bien entendu largement présentes (<em>Il était une fois en Amérique, 1900, Mission, Le bon, la brute et le truand, Peur sur la ville, La Femme du dimanche, Le Grand</em> Silence et <em>Mais... qu'avez vous fait à Solange ?</em>).</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>La construction mélodique et le choix de l’épure dans la composition</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur pourra y faire de jolies découvertes, à l’instar du "Cosa avete fatto a Solange" mais aussi découvrir toute la palette de Stefano di Battista et de son quatuor (André Ceccarelli à la batterie, Frédéric Nardin au piano et Daniele Sorrentino à la contrebasse), des amis qui ne semblent pas tétanisés par ce titan de la musique, à l’exemple de leur version toute en densité de "Peur sur la ville", aux teintes très contemporaines. L’une des surprises de l’opus viendra sûrement du titre "Gabriel’s Oboe" (<em>Mission</em>), joué cette fois au saxophone et que l’on croirait avoir été composé pour un film de François Truffaut plutôt que pour un récit sur la colonisation sud-américaine à l’époque baroque.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Jazz, contemporain et classique viennent se rencontrer avec élégance dans des harmonies colorées et des mélodies vivantes que n’aurait pas renié le maître italien ("La cosa buffa"). </span><span style="font-size: 10pt;">Et pour le formidable "Verushka", le jazz se fait salsa. L’œuvre d’Ennio Morricone permet aussi au saxophoniste italien et à ses amis de se déployer avec bonheur et élégance, à l’exemple du morceau "Apertura della caccia", tiré du film <em>1900</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Plus connu, si le "Thème de Deborah" ne surprendra pas dans son aspect mood, plus sentimental que mélancolique, il permet à l’auditeur d’apprécier la construction mélodique et le choix de l’épure dans la composition.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un esprit sixties et seventies souffle indéniablement dans cet album qui surprend par sa fraîcheur et son audace rythmique ("Metti, una sera a cena"), sachant toujours rendre grâce aux créations mélodiques de Morricone ("Flora").</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur sera enfin sûrement très attentif à la derrière piste, proposant une étonnante adaptation du thème <em>Le Bon, la Brute et le Truand</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà un album qui ravira les fans de musiques de films comme les amoureux du jazz. Et l’on peut gager que Stefano di Battista ne s’arrêtera pas en si bon chemin dans sa relecture de l’œuvre de son génial compatriote. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Stefano Di Battista, <em>Morricone Stories</em>, Warner Music, 2021</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.stefanodibattista.eu/fr" target="_blank" rel="noopener">http://www.stefanodibattista.eu/fr</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/stefano.d.battista.10" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/stefano.d.battista.10</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/07/22/si-la-musique-est-bonne-5965319.html" target="_blank" rel="noopener">"Si la musique est bonne"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/jjqhpeoGups" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>