Last posts on adamsberg2024-03-29T08:32:17+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/adamsberg/atom.xmlEstrella Oscurahttp://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/about.htmlTemps glaciaires de Fred Vargastag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2020-08-27:62597172020-08-27T16:12:00+02:002020-08-27T16:12:00+02:00 Chose promise, chose due : voici le deuxième Vargas dont je vous parlais...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6164956" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/00/00/3692213393.jpg" alt="Temps galciaires.jpg" width="280" height="452" /><strong>Chose promise, chose due :</strong> <strong>voici le deuxième Vargas dont je vous parlais dans le précédent billet</strong> - et puisqu'il m'a offert quelques bons jours de dévoration livresque, j'espère qu'il saura aussi me remettre le pied à l'étrier du blog après cet été d'intense procrastination. J'avoue que là, je peine un peu à trouver la motivation, très engluée dans une flemme intense et probablement aussi un genre de déni de rentrée. Et vous, ça se passe comment ?</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Temps glaciaires</em> est l'exception qui confirme la règle de tous les Vargas que j'ai lus jusqu'ici</strong> puisque le début n'est pas lent du tout et ça fait du bien. C'est là le premier point qui fait que ce titre est mon préféré de l'auteure à ce jour. Très rapidement, on se trouve confronté à plusieurs suicides qui n'en sont pas, évidemment. C'est d'abord Danglard puis Adamsberg qui participent à l'élucidation de ces morts suspectes, liées entre elles par un étrange signe qui pourrait être une initiale, un signe dans une langue étrangère ou une guillotine stylisée. Allez savoir. En grattant un peu, on se retrouve assez vite (décidément, ce n'est tellement pas courant qu'il faut le souligner) face à deux pistes possibles : celle d'un voyage en Islande vieux de plusieurs années et celle d'une association de reconstitution historique centrée autour de la figure de Robespierre. Dans un cas comme dans l'autre, ça fait un peu froid dans le dos, n'est-ce pas ?</p><p style="text-align: justify;"><strong>L'enquête est passionnante de bout en bout,</strong> non seulement pour son aspect strictement policier puisque le mystère est impeccablement entretenu mais aussi pour son aspect historique - et je retrouve exactement ici ce que j'aime chez Vargas : une auteure qui sait distiller des pointes d'érudition sous un style enlevé, à la fois familier et poétique, et une intrigue qui pique la curiosité. Toutes les discussions entre les personnages autour de la Révolution et de la figure de Robespierre étaient si intéressantes qu'elles m'ont donné envie de creuser le sujet par la suite (A cet égard, je vous conseille l'excellente conférence d'Henri Guillemin sur le sujet disponible sur Youtube : probablement ce que j'ai entendu de plus passionnant et de plus éclairé sur la question).</p><p style="text-align: justify;"><strong>Au coeur des dites discussions,</strong> Danglard tire indéniablement son épingle du jeu et montre une facette de sa personnalité trop peu exploitée jusqu'ici au profit des intuitions d'Adamberg. Je suis ravie que l'auteure lui donne enfin un rôle à sa mesure. En contrepoint, Adamsberg apparaît aussi plus complexe, plus humain à dire vrai. D'une manière générale, j'ai aimé ces personnages de la maturité, moins caricaturaux et plus profonds.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Je n'ai pas enchainé sur un troisième titre de Vargas après ça,</strong> bien que j'en aie déniché un nouveau en bouquinerie depuis. Je préfère, pour l'heure, profiter de ce coup de cœur policier comme il m'arrive rarement d'en avoir et le conseiller à tous ceux qui veulent bien m'entendre prêcher la bonne parole (j'ai déjà fait une victime aussi enthousiaste que moi depuis. J'espère avec ce billet grossir les rangs des adeptes). En attendant,<a href="https://plaisirsacultiver.com/"> le mois américain de Titine</a> attaque très bientôt. Croisons les doigts que cela réveille un peu mon envie d'écrire !</p>
Estrella Oscurahttp://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/about.htmlSous les vents de Neptune de Fred Vargastag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2020-08-08:62543262020-08-08T14:35:01+02:002020-08-08T14:35:01+02:00 Peu de temps avant de partir au Québec pour une formation de quinze jours...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6157194" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/00/00/1380206992.jpg" alt="sous les vents de neptune, fred vargas, polar, rompol, roman policier, adamsberg, danglard, enquête, meurtre, serial killer, québec, trident, neptune, souvenir, frère, famille" width="250" height="404" /><strong>Peu de temps avant de partir au Québec pour une formation de quinze jours avec son équipe,</strong> Adamsberg fait face à une panne de chaudière au commissariat (remarquez, ça donne un avant-goût de la caillante canadienne qui attend tout le monde sous peu), à un Danglard complètement fébrile à l'idée de prendre l'avion et à plusieurs malaises sans gravité qu'il finit par relier à une ancienne affaire. Affaire d'autant plus pénible qu'elle l'a occupé douze ans, est ancrée dans son enfance et lui a valu de perdre son frère Raphaël. Plus Adamsberg creuse, plus la plaie de cette ancienne affaire se rouvre. Il se pourrait même qu'elle le suive, armée de son trident, jusqu'aux confins de la banlieue d'Ottawa...</p><p style="text-align: justify;"><strong>Comme dans beaucoup de romans de Fred Vargas,</strong> le début de ce titre est très lent et se concentre sur la psychologie, le caractère et l'histoire des personnages de façon riche et fouillée, principalement celles d'Adamsberg, évidemment, de Danglard, de Retancourt et de quelques-uns de leurs acolytes québécois ensuite. Définitivement, je n'apprécie que peu Adamsberg. Il a beau être présenté comme quelqu'un d'à part dans sa manière d'être flic et sa manière d'être tout court, cela le conduit surtout à être assez lâche et égoïste les trois quarts du temps dans quasi tous les domaines de sa vie. Mais soit, peu importe (d'autant que cette antipathie inspirée par Adamsberg est faite exprès par Vargas - ainsi Adamsberg s'inscrit dans la lignée de Holmes et de Poirot : Très compétent au boulot mais humainement aux fraises), car j'aime tous les autres personnages. Danglard et Retancourt m'apparaissent de plus en plus délicieux à mesure que je les découvre - et accessoirement plus compétents qu'Adamsberg dans ce roman. </p><p style="text-align: justify;"><strong>Le début est lent, disais-je, et on serait tenté de se demander pourquoi tous ces détails parfois.</strong> Mais c'est parce que les intrigues vargassiennes sont toujours hyper fouillées et pleines de ramifications alambiquées. Dans ce roman-là, Adamsberg sait qui est le coupable - et nous aussi par la même occasion. Sauf que ce n'est qu'une énième intuition du célèbre commissaire contre qui joue un fait <em>a priori</em> irréfutable et sauf que ce coupable est intelligent et puissant comme Neptune - comme Moriarty face à Holmes. Aussi, la tension est toute dirigée vers le moyen de démontrer la théorie d'Adamsberg puis de faire fléchir ce colosse. Que voilà un parti pris original (bien que complètement irréaliste, entendons-nous bien) qui va, en plus, se compliquer au fur et à mesure du récit - mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas spoiler plus avant.</p><p style="text-align: justify;"><strong>C'est globalement un très bon cru de Fred Vargas</strong>, même si ce n'est pas mon titre préféré de la série Adamsberg. Clairement, pour moi, le polar est toujours une bonne pioche pour les lectures de vacances, surtout lorsqu'on a à domicile une petite six ans qui accapare pas mal et rend la lecture parfois compliquée. Au moins, avec un polar, je suis tranquille, j'ai le neurone aéré et l'avantage avec Vargas, c'est que ça reste toujours de qualité. J'ai fait une croix depuis longtemps sur les polars au style douteux - je ne parle même pas des traductions dégueulasses de certains polars nordiques - et aux intrigues sempiternellement identiques. Aération neuronale, oui mais purée de neurones, non. A l'heure où je rédige ces lignes, j'en suis déjà à mon deuxième Vargas de la semaine (et pour le coup, il est génialissime donc je vous en parle bientôt). On est pas mal en terme d'aération, là.</p><p style="text-align: justify;"> </p>
S. Lle noelhttp://defensederire.hautetfort.com/about.htmlOn dirait que je suis policier...tag:defensederire.hautetfort.com,2013-10-20:52010522013-10-20T16:13:00+02:002013-10-20T16:13:00+02:00 Les adultes sont de grands enfants quoiqu'ils en...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="margin-top: 0.2em; margin-right: 1.4em; margin-bottom: 0.7em;"><img id="media-4294815" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/00/01/795930405.jpg" alt="murder, jeu, enfant, cluedo, adamsberg, UJAP badminton, quimper" /></span><span style="font-size: medium;">Les adultes sont de grands enfants quoiqu'ils en pensent et le besoin qu’ils ont de jouer est aussi nécessaire que salutaire.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Il y a plusieurs manières d’aborder la chose pour un adulte. On peut le réprimer. C’est moche et ça fait des psychopathes en puissance qui n’utilisent pas le pouvoir d’exutoire du jeu. Si vous connaissez des gens comme cela, dénoncez les, vous ferez œuvre utile pour la société ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">On peut être sous conduite addictive avec les jeux d’argent, du vénérable et inusable PMU au très à la mode poker : quelques-uns s’en sortent, d’autres se mettent sur la paille après avoir vendu père, mère, femme et enfants et même enfants à naître. Les jeux en ligne font des ravages, des hordes de zombies passant une part non négligeable de leur temps, libre mais aussi professionnel, à jouer aux plateformes liées aux réseaux sociaux. Ainsi se multiplient les épitaphes : Ci-git le joueur tombé dans Candy Crush.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">On peut aussi courir après un ballon, mais cela implique un peu de condition physique et de savoir insulter un arbitre, ce qui n’est pas donné à tout le monde ou encore faire des jeux de société, bref jouer au sens large.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Mais il manque toujours ce petit truc qui faisait que le jeu était incomparable lorsque nous étions enfant. Ce qui manque, c’est jouer à être quelque chose d’autre, quelqu’un d’autre : on aurait dit que j’étais un cow-boy, une actrice célèbre, un super héros, bref, tout sauf moi. On dirait que…cette phrase c’est la magie de l’imaginaire en marche, des histoires qu’on écrit, scénarise et joue d’un seul tenant. Certains en font leur métier ou un loisir : faire l’acteur, au fond c’est rechercher cette sensation perdue de la prime jeunesse. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Entre les deux, il y a le jeu grandeur nature. S’habiller en chevalier, en mousquetaire, en dame des années folles, en policier du futur ou en enquêteur et jouer comme quand on était minot. Un des exercices c’est la murder. Comme ça, ça fait un peu peur mais traduit par « c’est un cluedo grandeur nature, en mieux », tout de suite, ça rend le concept plus sympathique. Et disons-le sans détour : une murder, c’est le kiff, le pied ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Dans une murder, il y a un corps ou un objet volé. C’est classique, c’est du policier. Si le nœud de l’affaire est un bisounours, vous faites fausse route, c’est un traquenard et la personne qui vous a invité ne vous souhaite pas forcément tout le bonheur du monde, allez savoir pourquoi.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><img id="media-4294812" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/00/01/2092607121.jpg" alt="murder, jeu, enfant, cluedo, adamsberg, UJAP badminton, quimper" />Il y a donc une enquête à résoudre, et comme le commissaire Adamsberg de Vargas, plus surement que comme un héros des experts, il va rapidement devenir nécessaire de démêler les fils que vous n’allez pas manquer de tirer au gré de votre aventure. Il y a plusieurs variantes mais la mécanique est la même, il y a un ou plusieurs coupables sur le lieu de la murder, il faudra les interroger, confronter les témoignages, discerner le mensonge, ne pas s’enfermer dans la fausse piste, ne pas passer à côté de l’indice crucial. Le joueur se prend rapidement au jeu et se fait policier sans même s’en apercevoir.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Si au départ les questions sont convenues, assénées sur un ton peu assuré, la confiance et la crédibilité s’installent chez le participant, qui découvre que le bluff, une voix pressante mais sure d’elle déstabilise même jusqu’au plus sérieux des acteurs. Pouls qui s’accélère, paupières qui tressautent, regard fuyant, même pour jouer, dans le mensonge, le corps lance mille signaux !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Je sens déjà poindre la question : peut-on être très entreprenant à la limite de la violence pour extorquer des informations ? N’ayant jamais été invité à une murder SM je ne saurais dire mais il est tout à fait possible d’imaginer que l’usage de la force puisse transformer une partie bien innocente en une véritable enquête dont vous serez le héros bien malheureux, alors comme le dit l’adage, dans le doute abstiens toi !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Le temps de la partie est limité. Elle s’arrête par la découverte du ou des coupables et du mobile ou à la fin du temps imparti, chacun des participants proposant son hypothèse. Le temps file à toute vitesse, et faut-il le dire, il est difficile de quitter son personnage, même pour le meurtrier. Et peut-être même plus pour lui : ce n’est pas tous les jours que l’on peut être coupable sans conséquence ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Alcool et murder font ils bon ménage ? Si la tradition littéraire policière dépeint souvent un détective carburant au whisky pour oublier une vie privée totalement ratée, d’expérience, la sobriété est le meilleur allié pour conserver le minimum de jugement nécessaire pour démasquer un coupable. Répéter trente fois la même question au même témoin, ça peut être drôle (ou lassant si on est le questionné) mais ne permettra pas de faire avancer l’enquête d’un iota. Si en revanche vous jouez le témoin alcoolique, ne vous privez pas ! Mieux, buvez pour les autres, ils ne vous en remercieront pas mais pourront vous ramenez chez vous.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Au final, une murder repose sur quelques ingrédients : il faut y entrer pleinement, jouer le jeu (on y revient, encore et toujours), une main de sérieux dans un gant de bonne humeur et un scénario béton : le travail de l’organisateur, du scénariste est titanesque, n’oubliez pas de le remercier à la fin, avec de la chance il vous invitera à nouveau la prochaine fois ! </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">En tout cas, après une murder votre serviteur se sent rajeuni de 20 ans et n’a qu’une envie, vous dire qu’on dirait que je suis un cow-boy et toi le voleur, si je t’attrape t’es mort et puis on échange !</span></p>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlLe chant du signetag:talememore.hautetfort.com,2010-09-17:29038782010-09-17T22:24:00+02:002010-09-17T22:24:00+02:00 Pars vite et reviens tard , Fred Vargas Mon second livre audio....
<h2><span style="color: #800080;"><strong><em><img id="media-2651329" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://talememore.hautetfort.com/media/01/01/2812572730.jpg" alt="Pars_vite_reviens_tard_vargas.jpg" /><span style="color: #ffffff; background-color: #993300;">Pars vite et reviens tard</span></em><span style="color: #ffffff; background-color: #993300;">, Fred Vargas</span></strong></span></h2><p style="text-align: justify;"><img id="media-2651389" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://talememore.hautetfort.com/media/01/01/3852008944.2.jpg" alt="note.jpg" width="25px" />Mon second livre audio. J'ai décidé d'apposer, par commodité, un petit signe! </p><p style="text-align: justify;">Le retour des articles sérieux, mes amis, avec ce roman policier. Image de couv, résumé et tout le bazar. Royal, non?</p><p style="text-align: justify;">Ma première lecture de Vargas. Oui, à mon âge, mais que voulez-vous, je ne peux pas être partout. J'ai vu qu'il y en avait 3 dans le baby challenge polar! Quelle diversité... M'enfin...</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008080;">L'histoire débute sur une place parisienne, sur laquelle Joss, breton expatrié, s'est installé comme crieur de nouvelles. Entre les annonces pour des ventes <span style="text-decoration: line-through;">de poireaux</span> de concombres et les déclarations d'amour, apparaissent d'étranges messages qui mêlent citations latines et menaces de fléaux d'un autre temps.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008080;">Au même moment, des portes d'immeubles se couvrent d'étranges signes tracés à la peinture noire: des 4 à l'envers.</span></p><p style="text-align: justify;">Difficile d'en dire plus sans en dire trop. Je craignais de voir mon plaisir gâché par ma connaissance du film, heureusement, il y a des avantages à ma mémoire de poisson rouge! Si je me souvenais du thème, qui n'est pourtant révélé qu'assez avant dans le roman, je ne me souvenais pas du tout de la fin, ou très vaguement et j'ai pu profiter un peu du suspense.</p><p style="text-align: justify;">Profiter même d'un surcroît de suspense puisqu'il m'a fallu gérer la gravure des Cds (consommés au rythme d'un par jour) entre le soir et le matin suivant, avec quelques ratages dans la succession des pistes et quelques oublis purs et simples d'où un retour forcé à la radio.</p><p style="text-align: justify;">Un très bon livre, lent à démarrer, parce qu'il prend le temps de croquer toute une série de délicieux personnages. Joss, déjà cité, repris de justice qui n'a jamais pu retravailler en mer et conclut avec nostalgie sa criée par des récits de naufrages. La petite Eva, femme battue réfugiée chez l'érudit de la place, Decambrais. Lisbeth, l'ancienne prostituée. Damas, le crétin aux gros muscles. Le patron du bar le Viking, qui se prend pour un descendant de Thor...</p><p style="text-align: justify;">Et bien sûr, Jean-Baptiste Adamsberg, le flic mal fagoté, qui n'a pas vraiment le profil, qui snobe les ordinateurs, se trimballe en sandales et ciré, passe son temps de travail en vadrouille et vadrouille de même en amour. J'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'un personnage récurrent chez Vargas (ne me demandez pas où j'ai péché l'info. Et non, pas envie de vérifier, je compte sur vous, comme toujours). Si c'est le cas, ça ne me dérangera pas de le retrouver, même s'il est loin d'être mon préféré. Dommage, il avait tout pour me plaire.</p><p style="text-align: justify;">Mais je crois que mon jugement a été altéré par un paramètre incontrôlable: la voix du lecteur. J'ai oublié son nom mais c'était excellent! J'ai fini par m'y croire. Bon, au début, quand à 6h30 du mat', sur une route de campagne, vous entendez un mec vous faire la voix de la grosse Lisbeth, la prostituée, avec son accent indéfinissable ou celle de Joss, le marin... ça fait un effet curieux. Mais on s'habitue, puis on aime, puis on succombe complètement, comme moi. Mais je dois dire qu'avec les Lisbeth, j'ai déjà des histoires de coeur bien avancées (Je pense à Millénium, par exemple).</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080;">Un sacré plus, cette lecture audio.</span> J'en souligne la qualité, car j'étais toute impatiente d'enchaîner sur <em><strong>les mystères de Paris</strong></em>, d'Eugène Sue, qui me font envie depuis des années, mais je n'ai tenu que... 1 minute et 18 secondes! Voix luuuuugubre, irrespect total de la prosodie, de la ponctuation... L'horreur! J'ai bien tenté un second essai, après une pause radio. Mais non, vraiment, pas possible de m'habituer. Tant pis, je ferai mieux la semaine prochaine.</p><p style="text-align: justify;">En cours de lecture-pour-de-vrai-avec-du-bon-papier-bien-de-chez-nous: <strong><em>La voix du couteau</em></strong>. Mais il faudra attendre un peu, rythme de lecture en nette régression. Trop fatiguée le soir!</p>
Blophttp://impromptu.hautetfort.com/about.htmlUn lieu incertaintag:impromptu.hautetfort.com,2009-09-04:22830422009-09-04T16:05:00+02:002009-09-04T16:05:00+02:00 Normal 0 21 false false false...
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