Last posts on abidjan2024-03-29T06:45:44+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/abidjan/atom.xmlA lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlAlbum de terrain (Abidjan 2022)tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2022-12-19:64177282022-12-19T02:13:00+01:002022-12-19T02:13:00+01:00 Voici proposé un album de voyage (sorte de carnet de terrain), à...
<p style="text-align: center;"><a href="https://www.flickr.com/photos/pilgrimseb/albums/72177720304385424"><img id="media-6410395" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/614883838.jpg" alt="Abidjan, Côte d'Ivoire, Afrique, Eglises postcoloniales, Eglises africaines, flickr, théologie de la prospérité, protestantisme" /></a></p><p>Voici proposé un <a href="https://www.flickr.com/photos/pilgrimseb/albums/72177720304385424"><strong>album de voyage</strong></a> (sorte de carnet de terrain), à l'occasion d'un <a href="https://www.flickr.com/photos/pilgrimseb/albums/72177720304385424"><strong>séjour de recherche à Abidjan (Côte d'Ivoire) </strong></a>du 12 au 20 décembre 2022.<br />Objectif : étudier sur place les recompositions postcoloniales de la francophonie protestante évangélique.</p><p>Avec notamment un terrain de recherche à l'Eglise Vases d'Honneur conduite par Mohammed Sanogo, et un repérage des différents types de rapport entre christianisme postcolonial ivoirien et prospérité.</p><p><a href="https://www.flickr.com/photos/pilgrimseb/albums/72177720304385424"><strong>Lien</strong></a></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlClaude-Hélène Perrot (1928-2019)tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2019-09-24:61779752019-09-24T00:00:00+02:002019-09-24T00:00:00+02:00 Elle s'en est allée cet été sans (trop) faire de bruit, à l'âge de 90...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/2493606162.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6035111" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/3579616588.jpg" alt="Perrot.jpg" /></a>Elle s'en est allée cet été sans (trop) faire de bruit, à l'âge de 90 ans. C'était une grande historienne de l'Afrique, disciple de l’ethnologue et sociologue Georges Balandier.</p><p>Elève à l’Ecole pratique des hautes études, à Paris. elle obtient ensuite un congé sans solde de deux ans pour préparer, à partir des archives des missions protestantes conservées à Paris, une thèse sur le Lesotho du roi Moshoeshoe (XIXe siècle), soutenue en 1963 et qui sera publié sept ans plus tard à Abidjan (<em>"Les Sotho et les Missionnaires européens au XIXe siècle"</em>, université d’Abidjan, 1970).</p><p>Elle développa ensuite une oeuvre forte et éclairante sur l'histoire de "sociétés sans Etat' africaines,.. qui ont rendu à cette grande dame l'estime qu'elle leur portait</p><p> </p><p><a href="https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/07/22/claude-helene-perrot-historienne-de-l-afrique-est-morte_5492102_3382.html"><strong>Lien.</strong></a></p><p> </p>
CPRhttp://poesie-sous-roche.hautetfort.com/about.htmlAbidjan - Poème de Claire Bethmonttag:poesie-sous-roche.hautetfort.com,2017-03-14:59213412017-03-14T15:38:00+01:002017-03-14T15:38:00+01:00 ABIDJAN, Capitale initiale d'un noir alphabet, Ville aux flamboyants de...
<p>ABIDJAN,<br /><br />Capitale initiale d'un noir alphabet,<br />Ville aux flamboyants de parade<br />Hantés par la brousse dépeuplée,<br />Te voici :<br />Tu ouvres ta main sombre<br />Sur ta Côte d'Ivoire,<br />Et tes doigts sculptés aux ébènes profonds<br />Implorent<br />La flèche de marbre d'une folle cathédrale.<br />Le soleil des pagnes et le feu des piments<br />Éclaboussent<br />Ses flancs insolents.<br />Mais elle, elle boit en silence ce pluriel de lumières.<br />Et à l'heure où tremble enfin la voix du balafon,<br />Elle brandit l'apogée meurtrier<br />De sa lance de neige<br />Dans le ciel déchiré par les jets d'Occident :<br /><br />ABIDJAN !</p><p><strong>Claire Bethmont</strong><br /><strong>Amoin Djéa</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://poesie-sous-roche.hautetfort.com/media/00/02/482174632.jpg" target="_blank"><img id="media-5584507" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://poesie-sous-roche.hautetfort.com/media/00/02/399190616.jpg" alt="Abidjan, cathédrale, Claire Bethmont," /><br /></a>La cathédrale Saint-Paul d'Abidjan au crépuscule</p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlL'armée française engagée sur trois théâtres d'opérations : un reportage de TF1 utile pour son récapitulatif des chiffretag:lafautearousseau.hautetfort.com,2011-04-09:31777332011-04-09T00:20:00+02:002011-04-09T00:20:00+02:00 Abidjan, Tripoli, Kaboul : l'armée française peut-elle faire...
<div><object width="480" height="270" data="http://www.wat.tv/swfpu/175923nIc0K116028431" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="src" value="http://www.wat.tv/swfpu/175923nIc0K116028431" /><param name="flashvars" value="oasTag=TF1/videos/catchup/jt-20h&recoTf1=http%3A%2F%2Fwww.tf1.fr%2Fjs%2Fvideo%2Fpoursuite%2F0%2C%2C3696596-e0NIQUlORV9JRCBVTlZfSUR9IHsyNTY2MzI3IDF9%2C00.js%3F1302032403&permalink=http%3A%2F%2Fvideos.tf1.fr%2Fjt-20h%2Fabidjan-tripoli-kaboul-l-armee-francaise-peut-elle-faire-face-6361291.html&v40=1&unvId=1&chaId=2566327&conId=3696596" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></div><div class="watlinks" style="text-align: center; padding-bottom: 4px; padding-left: 0px; width: 480px; padding-right: 0px; background: #cccccc; font-size: 11px; padding-top: 2px;"><a class="waturl" href="http://videos.tf1.fr/jt-20h/abidjan-tripoli-kaboul-l-armee-francaise-peut-elle-faire-face-6361291.html" target="_blank">Abidjan, Tripoli, Kaboul : l'armée française peut-elle faire face sur 3 fronts ?</a></div>
Catherine Morandhttp://est-cebienraisonnable.hautetfort.com/about.htmlLe portable de Valentintag:est-cebienraisonnable.hautetfort.com,2009-10-03:49495482009-10-03T22:53:40+02:002009-10-03T22:53:40+02:00 Par Catherine Morand, journaliste - Le Matin Dimanche - le 4 octobre 2009...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Par Catherine Morand, journaliste - Le Matin Dimanche - le 4 octobre 2009</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">A peine débarqué de son Burkina Faso natal, Valentin a consacré à l’achat d’un téléphone portable la totalité de son premier salaire de jardinier dans un quartier chic d’Abidjan. Il passait ensuite ses journées avec son « cellulaire » vissé à l’oreille, parlant haut et fort, afin que nul n’ignore qu’il avait lui aussi rejoint la grande famille des « connectés ».</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il fut un temps en Afrique où un téléphone portable était un signe extérieur de richesse, que seuls pouvaient s’offrir les « en haut d’en haut », comme on appelle les riches et puissants dans le français d’Abidjan. Mais son usage s’est répandu comme une traînée de poudre jusque dans la brousse la plus profonde. Aujourd’hui, pas un chauffeur ni une vendeuse au marché ou encore un « businesseur » qui n’ait son portable. Même les féticheurs sont atteignables 24 heures sur 24. Du coup, les « grands quelqu’un » sont obligés de faire de la surenchère : dans les dîners en ville, les personnes importantes alignent ostensiblement trois ou quatre « phones » dernier cri.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Au cours de ces trois dernières années, la téléphonie mobile a certes explosé dans le monde entier. Mais c’est le continent africain qui a connu l’accélération la plus spectaculaire, avec une croissance de près de 50% par année. Et 100 millions de nouvelles lignes activées sur le continent pour la seule année 2008. Du côté des grands opérateurs mondiaux, c’est la ruée. Ils sont tous là - Orange, Vodaphone, mais aussi le groupe koweitien Zain, sud-africain MTN, indien Bharti Airtel - à se disputer un marché en plein boom, qui génère des bénéfices colossaux.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Valentin a donc rejoint la grande cohorte de tous ceux qui jour après jour, consacrent beaucoup d’énergie à acquérir des « unités » pour leur portable, ces cartes prépayées adaptées à tous les budgets, vendues dans la rue, aux carrefours, dans les kiosques. Afin de capter une clientèle aux revenus souvent précaires, les compagnies de téléphonie mobile rivalisent de promotions alléchantes, vantées à grand renfort de panneaux publicitaires ou de spots TV et radio.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;">Dans des pays où les lignes de téléphone fixe sont en mauvais état ou ont cessé d’exister, l’arrivée du téléphone portable a profondément modifié les échanges. Plus besoin de parcourir des kilomètres pour avoir des nouvelles de la famille restée au village. Et les transferts d’argent sont désormais possibles via les mobiles, par un système de virement par sms baptisé M-Pesa. Bon pour le business ! Autant dire qu’on n’a pas fini d’entendre le fameux « Allo, t’es où ? » résonner en langue swahili, wolof, bambara, lingala, à l’unisson de la planète Terre, en voie de totale connexion.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="mso-ansi-language: FR-CH;" lang="FR-CH" xml:lang="FR-CH"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p>