Last posts on 62024-03-28T10:42:50+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/6/atom.xmlEstrella Oscurahttp://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/about.htmlHappy 6 !tag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2017-08-12:59707722017-08-12T11:38:00+02:002017-08-12T11:38:00+02:00 Nous y voilà, et cette fois-ci je n'ai pas oublié la date , malgré ma...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5671808" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/02/02/442328882.jpg" alt="6 ans.jpg" /><strong>Nous y voilà, et cette fois-ci je n'ai pas oublié la date</strong>, malgré ma traditionnelle baisse de régime estivale. Ce n'est pas faute de me pencher sur le blog ces derniers jours - depuis mon retour de vacances exactement - mais aucune envie ne se manifeste d'écrire quoique ce soit malgré les livres qui s'accumulent. Qu'à cela ne tienne, ça reviendra en septembre : 6 ans maintenant que je fais le coup, ça devient une habitude. </p><p style="text-align: justify;"><strong>Parce qu'au bout de six ans, on commence à bien se connaître, le blog et moi.</strong> On se connait tellement bien qu'on s'affranchit maintenant des règles qu'on se fixait arbitrairement jadis (arbitrairement, c'est bien le mot : c'est fou les barrières qu'on se met tout seul parfois, n'est-ce pas ?). A présent, je n'ai plus de jours ni de dates précis pour publier - je fais ce que je veux quand je peux et c'est très bien comme ça. Je m'amuse à de nouvelles photos (avec chats) pour illustrer mes billets. Je me suis même lancée sur instagram (qui l'eut cru ?!). Je me fais plaisir avant tout dans les espaces que me laisse la vraie vie. </p><p style="text-align: justify;">Au fur et à mesure que l'âge avance aussi, beaucoup de blogs que j'ai suivi au tout début ont disparu ou se sont ralentis. Six ans, c'est aussi l'âge des au revoir silencieux (mais la pensée reste vivace pour certaines copinettes que j'ai particulièrement chéries) et des nouvelles rencontres passionnantes. On laisse et on découvre. On se réjouit de l'offrande des mots et de personnalités nouvelles, merveilleuses. </p><p style="text-align: justify;"><strong>En bref, merci pour ces six années pétillantes ! Que la septième commence ! </strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Annabel Andre Laurenthttp://annabelandrelaurent.hautetfort.com/about.htmlProgramme de ce week end sur le terrain............tag:annabelandrelaurent.hautetfort.com,2015-02-16:55602542015-02-16T11:42:00+01:002015-02-16T11:42:00+01:00 Terrain un peu "allégé" ce week-end, St Valentin oblige, ... mais tout de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Terrain un peu "allégé" ce week-end, St Valentin oblige, ... mais tout de même 2 très beaux événements, dimanche, avec tout d'abord, la coupe de France et les championnats régionaux d'Apnée puis la réception, en mairie, organisée en l'honneur du tournoi des 6 stations, en présence des organisateurs et de très nombreux joueurs de rugby. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Beaux moments, belles ambiances et superbes rencontres !!!</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908739" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/01/2742975027.jpg" alt="rugbymen.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908741" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/02/4243278911.jpg" alt="rugby dd bien.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908742" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/02/2668048906.jpg" alt="rugby avec dd de face.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908743" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/02/2788625616.jpg" alt="rugby avec dd.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908744" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/01/1302891137.jpg" alt="rugby avec.jpg" /></p><p style="text-align: center;">avec Serge BETSEN :=))</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908745" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/00/3132629790.JPG" alt="tous.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908760" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/01/1450911995.JPG" alt="aal et stephane.JPG" /></p><p style="text-align: center;">avec Stéphane TOURREAU, ... le sportif à suivre ...</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908746" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/00/3377635604.JPG" alt="remise homme et mixte.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908747" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/00/1586974701.JPG" alt="remise h et m.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/02/3867840975.JPG" alt="remise avec fille.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908756" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/02/3659957035.JPG" alt="aal et jean pierre coste.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908758" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/00/3255081799.JPG" alt="aal et jp coste.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908749" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/00/4223797792.JPG" alt="nagt.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908750" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/00/2208436025.JPG" alt="nageurb.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908751" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/01/3540153619.JPG" alt="nageur.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908752" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/00/3250374168.JPG" alt="nag.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908753" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/02/3957566371.JPG" alt="aal sonai b.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4908754" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/02/3681584812.JPG" alt="aal et sonia.JPG" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
GregDamonhttp://gregoiredamon.hautetfort.com/about.htmlPour une débénabarisation du quotidien 123/129tag:gregoiredamon.hautetfort.com,2015-02-02:55504932015-02-02T16:08:00+01:002015-02-02T16:08:00+01:00 Reprise du web-feuilleton poétique à quatre mains, dont celles de Manu...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Reprise du web-feuilleton poétique à quatre mains, dont celles de Manu Campo. <a href="http://www.ecampo.fr/?p=420">Ici</a> l'épisode précédent.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">123) MESDAMES & MESSIEURS VOTRE ATTENTION S'IL VOUS PLAIT - EN RAISON D'UN INCIDENT TECHNIQUE, CETTE RAME EST ARRÊTÉE POUR UNE DURÉE INDÉTERMINÉE - MERCI DE NE PAS TENTER D'OUVRIR LES PORTES - EN CAS DE PANIQUE, NE PANIQUEZ PAS - LES PERSONNES SUSCEPTIBLES DE SOUFFRIR DE CLAUSTROPHOBIE OU DE SPASMOPHILIE SONT PRIÉS DE SE RAPPROCHER DU DÉFIBRILLATEUR SE TROUVANT À L'AVANT DE CETTE RAME - MERCI DE VOTRE</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">124) C'est comme une mélodie dans la tête. On le sait depuis les Grecs, chacun a besoin d'une mélodie pour survivre à sa journée. Quand le niveau de vibration statique émise par l'ensemble des cerveaux d'une société baisse, les autorités envoient un petit stimulus et la machine repart. Les cœurs battent. Et les cerveaux s'en retournent à leurs occupations. D'abord la bouffe. Puis le papier peint. Après, l'amour. Tu vois mon fils, pour le droit des peuples à disposer et toutes ces jolies choses, on a le temps, on a le temps.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">125) <em>(La Nature Sauvage me regarde d'un œil ensommeillé. Il écoute, je ne sais pas ce qu'il comprend. Pour lui, </em>AMOUR<em>, ça veut dire la même chose que </em>MANGER<em>. Il faut faire gaffe au par</em>c<em>.</em> <em>Il a déjà arraché un bras à deux assmats et unijambé une fliquette municipale. Les pédiatres disent que c'est normal, qu'il faut bien le laisser s'exprimer, tant qu'il ne perturbe pas la minute de silence il n'y a pas lieu de s'alarmer. Et puis tout le monde le trouve si mignon. Nous, on se dit qu'il vaut mieux </em>AMOUR <em>avec membre arrach</em>é <em>que</em> pas d'amour du tout<em>.</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">126) <em>(Au square) </em>Les gens sont là. Les gens sont vivants. Les gens sont tout à fait capables de vivre malgré tout. Ils engueulent leurs gosses comme si le plus urgent était les bonnes manières et pas les abris antiatomiques. Je cours pour épousseter la Nature Sauvage. Je m'excuse auprès de la dame. Pas de problème, elle dit, il lui a seulement bouffé son bonnet. C'était un vieux bonnet, il avait fait son temps. Et puis, il est mignon, il a vos yeux, non ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"> 127) Les yeux de la Nature Sauvage ont présentement l'aspect du goûter que j'ai oublié. S'il savait ce que je sais, il serait aussi allé au square, mais il se serait posé tranquillement sur un banc et il aurait ouvert une 8.6. Et il n'aurait pas loupé la chaleur d'un cm² sur sa peau. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">128) Ce que je sais de cet enfant : comment ne pas exhaler ma peur. Comment être certain, même devant un détecteur de mensonge. Comment choisir au pif une réaction possible et s'y tenir comme si c'était ce qu'on appelle <em>la bonne</em>. Comment garder les clés de la marche du monde et n'en laisser filtrer qu'une pincée après l'autre, toujours avec miroir déformant. Comment commencer à haïr ce qui ne semble pas <em>normal</em>. Comment recongeler le monde après l'avoir décongelé en attendant qu'une autre génération fasse l'effort d'aller au magasin. Comment faire comme si mes doutes et mes tares génétiques étaient de simples marques de <em>caractère</em>, bien pardonnables, bien pardonnables. Comment entendre parles de crédits et de placements à la pause de midi et comment ne cracher sur personne.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">129) Chérie, tu le croiras jamais. J'ai rêvé que je parlais comme un vrai connard. Je sais, je sais. Mais comme un vrai connard qui sait. Qui ne doute pas. Qui nous aurait réglé ça en deux temps et dans le sang s'il était le gouvernement. Alors chérie, je peux le dire, maintenant je sais ce que c'est la vivre sans la boule dans l'estomac. Je sais, maintenant. Ce que c'est que la détente. Et tu sais pas le plus fort ? J'étais le meilleur pour allumer un barbecue.</span></p>
Annabel Andre Laurenthttp://annabelandrelaurent.hautetfort.com/about.htmlprogramme sportif du week-end 6 et 7 septembre 2014tag:annabelandrelaurent.hautetfort.com,2014-09-07:54424482014-09-07T19:14:00+02:002014-09-07T19:14:00+02:00 Ce week end, une fois encore, le sport à été à l'honneur ! Samedi, toute...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Ce week end, une fois encore, le sport à été à l'honneur !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Samedi, toute la journée, sur le Paquier, au parc des sports, mais aussi à la base nautique et à la patinoire de nombreuses associations sportives ont fait des démonstrations et ont pris les inscriptions de leurs jeunes licenciés. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/00/3729616642.jpg" target="_blank"><img id="media-4682163" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/00/870926947.jpg" alt="rugby matin.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/00/39946059.jpg" target="_blank"><img id="media-4682164" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/00/1879627015.jpg" alt="rugby matin2.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/02/829574319.jpg" target="_blank"><img id="media-4682165" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/02/241960194.jpg" alt="velo club.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/01/1199265738.jpg" target="_blank"><img id="media-4682166" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/01/3177570427.jpg" alt="base nautique b.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/01/1131309623.jpg" target="_blank"><img id="media-4682167" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/01/3471443291.jpg" alt="base nautique.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Samedi soir, toujours au parc des sports, l'USAR commençait bien sa saison et battait L'équipe de Rugby de Rumilly 36 à 5!</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/02/2039097987.jpg" target="_blank"><img id="media-4682174" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/02/3987479193.jpg" alt="usar match contre rumilly.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Autre évenement important de ce 6 septembre : la fête départemental de l'UMP!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;"> Comme chaque année, de très nombreux militants de tout le département ont fait le déplacement pour ce moment convivial que nous apprécions tous. Merci aussi à l'UDI pour sa présence.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/02/2794066050.jpg" target="_blank"><img id="media-4682179" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/02/1114935401.jpg" alt="ump2.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/00/3042020652.jpg" target="_blank"><img id="media-4682180" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/00/2438303653.jpg" alt="fete departemental de l'UMP.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Enfin, ce dimanche, alliant le plaisir de la pratique sportive et le terrain, j'ai profité d'une balade en VTT pour aller à Mésigny, assister, à la course sur herbe de Moto Cross anciennes. Impressionnant!</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/02/2467957099.jpg" target="_blank"><img id="media-4682183" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/02/1017781432.jpg" alt="velo et moto mesigny.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Merci à vous tous, pour vos actions, votre présence et votre participation.</span></p><p> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlEdvard Grieg (1843-1907) - Lyric Suite, Op. 54 (1. Gjætergut/Sherherd’s Boy & 6. Klokkeklang/Bell Ringing)tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-02-01:52869052014-02-01T07:27:33+01:002014-02-01T07:27:33+01:00 Gothenburg Symphony Orchestra - Dir. Neeme Jarvi
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/V_lkjnaIXB8?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;"><strong>Gothenburg Symphony Orchestra - Dir. Neeme Jarvi</strong></span></span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlTeaser Zébra 6tag:fanzine.hautetfort.com,2013-11-13:52183782013-11-13T00:14:00+01:002013-11-13T00:14:00+01:00 - Le nouveau Zébra tout en couleurs sera bientôt disponible en version...
<p style="text-align: justify;"><strong>- Le nouveau Zébra tout en couleurs sera bientôt disponible en version papier et pdf.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- Après une tentative infructueuse de financement d'un numéro gratuit par quelques encarts de pub, nous avons décidé de tenter l'expérience de l'auto-édition en ligne.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- En attendant ce numéro complet, en voici un large extrait pour vous faire patienter.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- A noter que Zébra participera avec son prochain n° (comme l'an passé), au concours de fanzines organisé par le festival-off d'Angoulême fin janvier. + d'infos bientôt sur le blog.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Nous réservons quelques pages aux auteurs ne faisant pas partie de l'association, mais qui souhaiteraient présenter quelques planches de BD, chronique, conte, etc. au jury du festival. Ils peuvent <a href="mailto:zebralefanzine@gmail.com">écrire à la Rédaction</a> et nous soumettre leur travail. Attention, date butoir le 15 décembre. Le concours de la meilleure couverture est également ouvert à tous (propositions à envoyer à la même adresse). Tout ce que vous voulez savoir sur Zébra figure sur ce blog ou presque, mais n'hésitez pas à poser une question dans la rubrique "commentaires"...</strong></p><div class="issuuembed" style="width: 525px; height: 742px;" data-configid="3884096/5596213"> </div><p style="text-align: justify;"><strong><script type="text/javascript" src="http://e.issuu.com/embed.js"></script><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><script type="text/javascript" src="http://e.issuu.com/embed.js"></script><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>- Au sommaire de ce n°, une majorité d'inédits et quelques reprises en couleur des auteurs habituels : W.Schinski, Louise Asherson, Naumasq, Michel Tamer, Aurélie Dekeyser, Zombi, ainsi qu'un petit nouveau, Zinocircus ; et quelques pages d'actualités-BD illustrées, des critiques-BD, des jeux...</strong></p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.html6tag:almasoror.hautetfort.com,2013-07-13:50896452013-07-13T16:03:00+02:002013-07-13T16:03:00+02:00 « Il y a un monde sans fin, ô mon frère, et il y a l'Être...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.universdesara.org/" target="_blank"><img id="media-4132159" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/00/2994409246.jpg" alt="2012.07.Bourges.Marais.11.jpg" /></a></p><p><object id="gsSong2337407581" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" width="250" height="35" data="http://grooveshark.com/songWidget.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="window" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="flashvars" value="hostname=grooveshark.com&songID=23374075&style=metal&p=0" /><param name="src" value="http://grooveshark.com/songWidget.swf" /><img src="http://www.hautetfort.com/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/img/trans.gif" class="mceItemMedia mceItemFlash" width="250" height="35" data-mce-json="{'video':{},'params':{'wmode':'window','allowScriptAccess':'always','flashvars':'hostname=grooveshark.com&songID=23374075&style=metal&p=0','src':'http://grooveshark.com/songWidget.swf'},'object_html':'<span><a href="http://grooveshark.com/search/song?q=Zbigniew%20Preisner%20Apocalypse%3A%20Qui%20Erat%20et%20Qui%20Est" title="Apocalypse: Qui Erat et Qui Est by Zbigniew Preisner on Grooveshark">Apocalypse: Qui Erat et Qui Est by Zbigniew Preisner on Grooveshark</a></span>'}" alt="" /></object></p><p><span class="st">«</span>Il y a un monde sans fin, ô mon frère, et il y a l'Être sans nom, de qui rien ne peut être dit<span class="st">»</span>.</p><p>Kabir, <em>Poèmes</em>, LXXVI</p>
Annabel Andre Laurenthttp://annabelandrelaurent.hautetfort.com/about.htmlConférence sur la cannabis article de l'essortag:annabelandrelaurent.hautetfort.com,2012-12-14:49273182012-12-14T09:49:00+01:002012-12-14T09:49:00+01:00 article Essor du 13 décembre 2012 article DL du 8 décembre 2012
<p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/01/621534762.jpg" target="_blank"><img id="media-3881517" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/01/1863660272.jpg" alt="Essor du 13 dec2.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">article Essor du 13 décembre 2012</p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/01/127672688.jpg" target="_blank"><img id="media-3882158" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/01/166000000.jpg" alt="cannabis,conference,6,decembre,2012,cap,periaz,débat" /></a></p><p style="text-align: center;">article DL du 8 décembre 2012</p>
Annabel Andre Laurenthttp://annabelandrelaurent.hautetfort.com/about.htmlConférence sur le Cannabis : Merci à tous!tag:annabelandrelaurent.hautetfort.com,2012-12-07:49212752012-12-07T10:19:00+01:002012-12-07T10:19:00+01:00 Plus de 200 personnes étaient présentes, hier soir, pour assister à la...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: Verdana;">Plus de 200 personnes étaient présentes, hier soir, pour assister à la conférence sur la dépénalisation du cannabis !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: small;">Merci au public très nombreux,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: Verdana;">Merci aux intervenants de très grande qualité et passionnants,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: Verdana;">Merci à Françoise Camusso et à Annecy Activ’,</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: Verdana;">Merci aux médias d’avoir relayé cet évènement.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: 13pt; font-family: Verdana; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><strong><span style="font-size: small;">Sans vous tous, cette soirée n’aurait pas été aussi réussie.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/01/2037747865.JPG" target="_blank"><img id="media-3871936" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/01/1797460699.JPG" alt="photo (20).JPG" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/00/250298985.JPG" target="_blank"><img id="media-3871939" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/01/00/3988217973.JPG" alt="conférence,debat,cannabis,reunion,depenalisation,6,decembre,2012" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/02/2504920582.JPG" target="_blank"><img id="media-3871940" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/02/652981200.JPG" alt="conférence,debat,cannabis,reunion,depenalisation,6,decembre,2012" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/00/3338905519.jpg" target="_blank"><img id="media-3871942" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/00/488926070.jpg" alt="conférence,debat,cannabis,reunion,depenalisation,6,decembre,2012" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/02/127672688.jpg" target="_blank"><img id="media-3873547" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/00/02/166000000.jpg" alt="conférence,debat,cannabis,reunion,depenalisation,6,decembre,2012" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: 13pt; font-family: Verdana; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial;"><strong><span style="font-size: small;"><br /></span></strong></span></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlchakib en prisontag:snpsp1.hautetfort.com,2012-12-05:49188732012-12-05T01:13:25+01:002012-12-05T01:13:25+01:00 CHAMBRE D’ACCUSATION/AFFAIRE SONATRACH Le verdict attendu aujourd’hui...
<p><span style="color: #ff0000;"><span class="text" style="color: #363636;"><strong> CHAMBRE D’ACCUSATION/AFFAIRE SONATRACH<br /> Le verdict attendu aujourd’hui</strong></span></span><br /> </p><p align="justify"><strong><span class="text">La chambre d’accusation, près la cour d’Alger se prononcera-t-elle aujourd’hui dans l’affaire Sonatrach ? Tout porte à le croire, d’autant que cette juridiction a ajourné pour la quatrième fois consécutive sa délibération. <br />Abder Bettache (Alger – Le Soir) - La décision de reporter pour la énième fois le verdict a soulevé moult interrogations parmi la défense et les proches des personnes mises en cause dans cette affaire. Pour un grand nombre d’entre eux, ce report a été décidé car «les magistrats en charge de cette affaire, très complexe, veulent disposer de suffisamment de temps pour trancher et faire éclater toute la vérité». Autrement dit, l’institution judiciaire devra ainsi statuer sur les recommandations du magistrat instructeur et les décisions qu’il avait notifiées dans son ordonnance de renvoi (devant la chambre d’accusation) en date du 26 septembre 2011. Pour rappel, la chambre d’accusation près la cour d’Alger avait déjà examiné les premières conclusions de l’instruction qui faisaient état de la correctionnalisation du dossier et de l’annulation des poursuites à l’encontre de trois prévenus. Cependant, elle a ordonné un complément d’enquête sur les biens détenus en Algérie et à l’étranger par l’ensemble des prévenus afin de vérifier «s’il n’y a pas eu de délit de blanchiment d’argent». Ainsi, deux commissions rogatoires (le 31 janvier et le 30 décembre 2010), dont une adressée au doyen des juges du tribunal parisien, ont été délivrées. Le juge en charge de l’affaire veut avoir, dit-on, toutes les informations relatives aux biens en Algérie et à l’étranger de l’ensemble des prévenus, et ceux de Réda Hemche en particulier, qui aurait joué un grand rôle dans l’affaire des marchés et de la surfacturation. La chambre d’accusation a formulé récemment des demandes de saisie des biens détenus par les prévenus en France. Avec cette nouvelle donne, il ressort nettement que la chambre d’accusation a opté pour les prolongations en attendant de statuer définitivement sur l’affaire. Selon des sources citées par le journal El Watan, Mohamed Meziane, sous contrôle judiciaire, et ses deux fils, en détention provisoire depuis plus d’une année, sont concernés par un nouveau chef d’inculpation lié au blanchiment d’argent, d’où la mise en place des commissions rogatoires. En mai dernier, le même magistrat a procédé à des interrogatoires concernant leurs biens immobiliers et leurs comptes ainsi que ceux de leurs épouses. Les premières auditions des quatorze prévenus et celles d’une quinzaine de témoins se sont achevées sur la question de la responsabilité politique et administrative de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, dans ce scandale. En effet, que ce soit pour l’ancien P-dg Mohamed Meziane, ses deux enfants ou les vice-présidents, Benamar Zenasni, chargé de l’activité transport par canalisation (sous mandat de dépôt), Belkacem Boumedienne, chargé de l’activité amont (en détention provisoire) et Chawki Rahal, chargé de l’activité commercialisation (placé sous contrôle judiciaire), il est clair que tous les actes de leur gestion étaient soumis à l’appréciation de l’ex-ministre de l’Energie, expliquent nos sources, qui révèlent que Mohamed Meziane, l’ex-P-dg, «ne faisait rien sans en référer à Chakib Khelil». <br />A. B. </span></strong></p>
Amandio DE OLIVEIRAhttp://reguengo.hautetfort.com/about.htmlSeis Portugueses morreram na A-10 - 5 eram de Livry Gargantag:reguengo.hautetfort.com,2011-04-28:33050622011-04-28T18:27:01+02:002011-04-28T18:27:01+02:00 Cinco das sete vítimas da colisão entre um mini...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"><span id="Sp1.s3_o" class="systran_seg"><span id="p1.t3_26" class="systran_token_word"><a href="http://reguengo.hautetfort.com/media/00/02/583561039.jpg" target="_blank"><img id="media-3006133" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://reguengo.hautetfort.com/media/00/02/2033237469.jpg" alt="acid.jpg" /></a>Cinco</span> <span id="p1.t3_0" class="systran_token_word">das</span> <span id="p1.t3_28" class="systran_token_word">sete</span> <span id="altmeaning_8" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t3_29" class="systran_token_word">vítimas</span></span> <span id="p1.t3_0" class="systran_token_word">da</span> <span id="altmeaning_9" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t3_31" class="systran_token_word">colisão</span></span> <span id="p1.t3_32" class="systran_token_word">entre</span> <span id="p1.t3_0" class="systran_token_word">um</span> <span id="altmeaning_10" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t3_34" class="systran_token_word">mini</span><span id="p1.t3_34" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p1.t3_0" class="systran_token_word">bus</span></span> <span id="p1.t3_35" class="systran_token_word">e</span> <span id="p1.t3_0" class="systran_token_word">um</span> <span id="p1.t3_37" class="systran_token_word">veículo pesado</span> <span id="altmeaning_11" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t3_38" class="systran_token_word">deitado</span></span> <span id="p1.t3_39" class="systran_token_word">sobre</span> <span id="p1.t3_0" class="systran_token_word">a</span> <span id="altmeaning_12" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t3_41" class="systran_token_word">auto</span><span id="p1.t3_41" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p1.t3_41" class="systran_token_word">estrada</span></span> <span id="p1.t3_42" class="systran_token_word">A10</span> <span id="p1.t3_43" class="systran_token_word">eram</span> <span id="p1.t3_44" class="systran_token_word">com efeito</span> <span id="altmeaning_13" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t3_45" class="systran_token_word">originária</span></span> <span id="p1.t3_0" class="systran_token_word">da</span> <span id="p1.t3_47" class="systran_token_word">cidade</span> <span id="p1.t3_0" class="systran_token_word">de</span> </span><span id="Sp1.s2_o" class="systran_seg"><span id="p1.t2_16" class="systran_token_word">Livry</span><span id="p1.t2_16" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p1.t2_16" class="systran_token_word">Gargan</span> <span id="p1.t2_17" class="systran_token_word">- </span></span><span id="Sp1.s3_o" class="systran_seg"><span id="p1.t3_49" class="systran_token_word">Seine</span><span id="p1.t3_49" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p1.t3_49" class="systran_token_word">Saint</span><span id="p1.t3_49" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p1.t3_49" class="systran_token_word">Denis</span><span id="p1.t3_50" class="systran_token_punctuation">.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"> <span id="Sp1.s4_o" class="systran_seg"><span id="altmeaning_14" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t4_53" class="systran_token_word">Trata</span><span id="p1.t4_53" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p1.t4_53" class="systran_token_word">se</span></span> <span id="p1.t4_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="p1.t4_55" class="systran_token_word">dois</span> <span id="altmeaning_15" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t4_56" class="systran_token_word">casais</span></span> <span id="p1.t4_57" class="systran_token_word">e</span> <span id="p1.t4_0" class="systran_token_word">um</span> <span id="p1.t4_60" class="systran_token_word">homem</span> <span id="p1.t4_61" class="systran_token_word">deficiente</span> <span id="p1.t4_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="p1.t4_63" class="systran_token_numeric">40</span> <span id="p1.t4_64" class="systran_token_word">anos</span><span id="p1.t4_65" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="altmeaning_16" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t4_66" class="systran_token_word">filhos</span></span> <span id="p1.t4_0" class="systran_token_word">dos</span> <span id="p1.t4_68" class="systran_token_word">uns</span> <span id="p1.t4_0" class="systran_token_word">dos</span> <span id="altmeaning_17" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t4_70" class="systran_token_word">casais</span></span><span id="p1.t4_71" class="systran_token_punctuation">.</span></span> <span id="Sp1.s5_o" class="systran_seg"><span id="p1.t5_0" class="systran_token_word">A</span> <span id="altmeaning_18" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t5_73" class="systran_token_word">criança</span></span> <span id="p1.t5_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="p1.t5_75" class="systran_token_word">oito</span> <span id="p1.t5_76" class="systran_token_word">anos</span><span id="p1.t5_77" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p1.t5_78" class="systran_token_word">neto</span> <span id="p1.t5_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="p1.t5_80" class="systran_token_word">outro</span> <span id="altmeaning_19" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t5_81" class="systran_token_word">casal</span></span> <span id="p1.t5_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="altmeaning_20" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t5_83" class="systran_token_word">reformados</span></span><span id="p1.t5_84" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p1.t5_86" class="systran_token_word">não era</span> <span id="p1.t5_88" class="systran_token_word">residente</span> <span id="p1.t5_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="p1.t5_90" class="systran_token_word">Livry</span><span id="p1.t5_90" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p1.t5_90" class="systran_token_word">Gargan</span><span id="p1.t5_90" class="systran_token_punctuation">.</span><span id="p1.t5_90" class="systran_token_word">No</span> <span id="altmeaning_21" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t5_92" class="systran_token_word">bairro</span></span> <span id="p1.t5_93" class="systran_token_word">onde</span> <span id="altmeaning_22" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t5_94" class="systran_token_word">habitavam</span></span> <span id="p1.t5_95" class="systran_token_word">os</span> <span id="p1.t5_96" class="systran_token_word">cinco</span> <span id="p1.t5_97" class="systran_token_word">Livryens</span><span id="p1.t5_98" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p1.t5_0" class="systran_token_word">a</span> <span id="altmeaning_23" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t5_100" class="systran_token_word">notícia</span></span> <span id="altmeaning_24" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t5_102" class="systran_token_word">tem chegado</span></span> <span id="p1.t5_103" class="systran_token_word">muito</span> <span id="altmeaning_25" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t5_104" class="systran_token_word">rapidamente</span></span> <span id="p1.t5_105" class="systran_token_entity">quinta-feira de manhã</span><span id="p1.t5_106" class="systran_token_punctuation">.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"> <span id="Sp1.s6_o" class="systran_seg"><span id="p1.t6_107" class="systran_token_word">Várias</span> <span id="p1.t6_108" class="systran_token_word">pessoas</span> <span id="altmeaning_26" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_111" class="systran_token_word">pararam</span><span id="p1.t6_111" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p1.t6_111" class="systran_token_word">se</span></span> <span id="p1.t6_112" class="systran_token_word">cerca de</span> <span id="altmeaning_27" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_113" class="systran_token_word">momentos</span></span> <span id="p1.t6_114" class="systran_token_word">na frente</span> <span id="p1.t6_0" class="systran_token_word">das</span> <span id="altmeaning_28" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_116" class="systran_token_word">vertentes</span></span> <span id="altmeaning_29" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_117" class="systran_token_word">fechadas</span></span> <span id="p1.t6_0" class="systran_token_word">do</span> <span id="altmeaning_30" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_119" class="systran_token_word">rés</span><span id="p1.t6_119" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p1.t6_119" class="systran_token_word">do</span><span id="p1.t6_119" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p1.t6_119" class="systran_token_word">chão</span></span> <span id="p1.t6_0" class="systran_token_word">do</span> <span id="altmeaning_31" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_121" class="systran_token_word">edifício</span></span> <span id="p1.t6_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="p1.t6_123" class="systran_token_word">três</span> <span id="altmeaning_32" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_124" class="systran_token_word">andares</span></span> <span id="p1.t6_125" class="systran_token_word">onde</span> <span id="altmeaning_33" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_126" class="systran_token_word">viviam</span></span> <span id="p1.t6_127" class="systran_token_word">três</span> <span id="p1.t6_0" class="systran_token_word">das</span> <span id="altmeaning_34" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_129" class="systran_token_word">vítimas</span></span><span id="p1.t6_130" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p1.t6_0" class="systran_token_word">um</span> <span id="altmeaning_35" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_132" class="systran_token_word">casal</span></span> <span id="p1.t6_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="altmeaning_36" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_134" class="systran_token_word">reformados</span></span> <span id="p1.t6_135" class="systran_token_word">e</span> <span id="p1.t6_0" class="systran_token_word">o</span> <span id="p1.t6_136" class="systran_token_word">seu</span> <span id="altmeaning_37" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t6_137" class="systran_token_word">filho</span></span><span id="p1.t6_138" class="systran_token_punctuation">.</span></span> <span id="Sp1.s7_o" class="systran_seg"><span id="altmeaning_38" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t7_141" class="systran_token_word">Tinham tomado</span></span> <span id="p1.t7_0" class="systran_token_word">a</span> <span id="altmeaning_39" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t7_143" class="systran_token_word">estrada</span></span> <span id="p1.t7_144" class="systran_token_entity">quarta-feira à tarde</span><span id="p1.t7_145" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="altmeaning_40" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t7_0" class="systran_token_word">direção</span></span> <span id="p1.t7_0" class="systran_token_word">a</span> <span id="p1.t7_147" class="systran_token_word">sua</span> <span id="altmeaning_41" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t7_148" class="systran_token_word">casa</span></span> <span id="p1.t7_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="altmeaning_42" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t7_150" class="systran_token_word">feriados</span></span> <span id="p1.t7_151" class="systran_token_word">perto</span> <span id="p1.t7_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="p1.t7_152" class="systran_token_word">Porto</span><span id="p1.t7_153" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p1.t7_0" class="systran_token_word">no</span> <span id="p1.t7_156" class="systran_token_word">norte</span> <span id="p1.t7_0" class="systran_token_word">do</span> <span id="altmeaning_43" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t7_158" class="systran_token_word">país</span></span><span id="p1.t7_159" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p1.t7_160" class="systran_token_word">com</span> <span id="p1.t7_0" class="systran_token_word">o</span> <span id="p1.t7_162" class="systran_token_word">outro</span> <span id="altmeaning_44" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t7_163" class="systran_token_word">casal</span></span> <span id="p1.t7_0" class="systran_token_word">de</span> <span id="altmeaning_45" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t7_165" class="systran_token_word">reformados</span></span> <span id="p1.t7_166" class="systran_token_word">e</span> <span id="p1.t7_0" class="systran_token_word">o</span> <span id="p1.t7_167" class="systran_token_word">seu</span> <span id="p1.t7_168" class="systran_token_word">neto</span><span id="p1.t7_169" class="systran_token_punctuation">.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span id="Sp1.s2_o" class="systran_seg" style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"><span id="p1.t2_1" class="systran_token_punctuation">“</span><span id="p1.t2_2" class="systran_token_word">Aquilo</span> <span id="altmeaning_1" class="systran_altmeaning"><span id="p1.t2_3" class="systran_token_word">faz</span></span> <span id="p1.t2_4" class="systran_token_word">muito</span> <span id="p1.t2_5" class="systran_token_word">mal</span><span id="p1.t2_6" class="systran_token_punctuation">”</span></span><br /><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"> <span id="Sp2.s2_o" class="systran_seg"><span id="p2.t2_1" class="systran_token_word">Eléonore</span><span id="p2.t2_2" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p2.t2_0" class="systran_token_word">uma</span> <span id="p2.t2_4" class="systran_token_word">vizinha</span> <span id="p2.t2_5" class="systran_token_word">e</span> <span id="altmeaning_2" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t2_6" class="systran_token_word">amiga</span></span> <span id="altmeaning_3" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t2_7" class="systran_token_word">próxima</span></span><span id="p2.t2_8" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="altmeaning_4" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t2_10" class="systran_token_word">é desmoronadas</span></span><span id="p2.t2_11" class="systran_token_punctuation">.</span></span> <span id="Sp2.s3_o" class="systran_seg"><span id="altmeaning_5" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t3_15" class="systran_token_word">Tinha</span><span id="p2.t3_15" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p2.t3_15" class="systran_token_word">o cumprimentado</span></span> <span id="p2.t3_16" class="systran_token_word">antes</span> <span id="p2.t3_0" class="systran_token_word">da</span> <span id="p2.t3_17" class="systran_token_word">sua</span> <span id="altmeaning_6" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t3_18" class="systran_token_word">partida</span></span><span id="p2.t3_19" class="systran_token_punctuation">.</span></span> <span id="Sp2.s4_o" class="systran_seg"><span id="p2.t4_20" class="systran_token_punctuation">“</span><span id="p2.t4_22" class="systran_token_word">Era</span> <span id="altmeaning_7" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t4_23" class="systran_token_word">parte</span></span> <span id="p2.t4_0" class="systran_token_word">uma</span> <span id="p2.t4_25" class="systran_token_word">semana</span> <span id="p2.t4_26" class="systran_token_word">com</span> <span id="p2.t4_0" class="systran_token_word">as</span> <span id="p2.t4_27" class="systran_token_word">minhas</span> <span id="p2.t4_28" class="systran_token_word">netas</span> <span id="p2.t4_0" class="systran_token_word">em</span> <span id="altmeaning_8" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t4_30" class="systran_token_word">feriados</span></span><span id="p2.t4_31" class="systran_token_punctuation">.</span></span> <span id="Sp2.s5_o" class="systran_seg"><span id="p2.t5_32" class="systran_token_word">De trás</span><span id="p2.t5_33" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="altmeaning_9" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t5_36" class="systran_token_word">vi</span></span> <span id="p2.t5_0" class="systran_token_word">o</span> <span id="p2.t5_38" class="systran_token_word">marido</span><span id="p2.t5_39" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p2.t5_40" class="systran_token_word">que</span> <span id="altmeaning_10" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t5_43" class="systran_token_word">disse</span><span id="p2.t5_43" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p2.t5_43" class="systran_token_word">me</span></span><span id="p2.t5_44" class="systran_token_punctuation">:</span></span> <span id="Sp2.s6_o" class="systran_seg"><span id="p2.t6_45" class="systran_token_word">bah</span> <span id="altmeaning_11" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t6_47" class="systran_token_word">vês</span></span><span id="p2.t6_48" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p2.t6_50" class="systran_token_word">vens</span> <span id="altmeaning_12" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t6_52" class="systran_token_word">chegar</span></span><span id="p2.t6_53" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="altmeaning_13" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t6_54" class="systran_token_word">agora parto eu</span></span><span id="p2.t6_60" class="systran_token_punctuation">'</span><span id="p2.t6_61" class="systran_token_punctuation">.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;"> <span id="Sp2.s8_o" class="systran_seg"><span id="p2.t8_82" class="systran_token_punctuation">“</span><span id="p2.t8_84" class="systran_token_word">Estavam</span> <span id="p2.t8_0" class="systran_token_word">na</span> <span id="altmeaning_19" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t8_86" class="systran_token_word">reforma</span></span><span id="p2.t8_87" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p2.t8_88" class="systran_token_word">e</span> <span id="p2.t8_90" class="systran_token_word">tinham</span> <span id="p2.t8_0" class="systran_token_word">uma</span> <span id="altmeaning_20" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t8_92" class="systran_token_word">criança</span></span> <span id="p2.t8_93" class="systran_token_word">que</span> <span id="p2.t8_94" class="systran_token_word">era</span> <span id="p2.t8_95" class="systran_token_word">ligeiramente</span> <span id="p2.t8_96" class="systran_token_word">deficiente</span><span id="p2.t8_97" class="systran_token_punctuation"> as </span></span><span id="Sp2.s9_o" class="systran_seg"><span id="altmeaning_21" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t9_99" class="systran_token_word">Vezes</span></span><span id="p2.t9_100" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="altmeaning_22" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t9_102" class="systran_token_word">partiam</span></span> <span id="p2.t9_0" class="systran_token_word">um</span> <span id="p2.t9_104" class="systran_token_word">mês</span><span id="p2.t9_105" class="systran_token_punctuation">,</span> <span id="p2.t9_107" class="systran_token_word">sou</span> <span id="p2.t9_108" class="systran_token_word">eu</span> <span id="p2.t9_109" class="systran_token_word">quem</span> <span id="altmeaning_23" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t9_110" class="systran_token_word">recuperava</span></span> <span id="p2.t9_0" class="systran_token_word">o</span> <span id="altmeaning_24" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t9_112" class="systran_token_word">correio</span></span> <span id="p2.t9_113" class="systran_token_word">e</span> <span id="altmeaning_25" class="systran_altmeaning"><span id="p2.t9_115" class="systran_token_word">ocupava</span><span id="p2.t9_115" class="systran_token_punctuation">-</span><span id="p2.t9_115" class="systran_token_word">me</span></span> <span id="p2.t9_0" class="systran_token_word">dos</span> <span id="p2.t9_117" class="systran_token_word">seus</span> <span id="altm
Amandio DE OLIVEIRAhttp://reguengo.hautetfort.com/about.html06-12-2009 - Festa de natal em Deuil la Barretag:reguengo.hautetfort.com,2009-11-27:24872922009-11-27T10:08:00+01:002009-11-27T10:08:00+01:00
<div style="text-align: center"><a href="http://reguengo.hautetfort.com/media/02/02/1541087900.jpg" target="_blank"><img src="http://reguengo.hautetfort.com/media/02/02/1322187415.jpg" id="media-2128251" alt="arbre.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-2128251" height="526" width="389" /></a></div>
Amandio DE OLIVEIRAhttp://reguengo.hautetfort.com/about.html06-07-2008 - Associação ESTRELAS DOURADAS DE VERSAILLES 43 ° Anniversariotag:reguengo.hautetfort.com,2008-06-07:16513032008-06-07T10:50:00+02:002008-06-07T10:50:00+02:00 Allée des Mortemets, Les Matelots. Route de St Cyr L'Ecole...
<div style="text-align: center"><br /></div> <div style="background-color: #99cc00" align="center"><b><span style="text-decoration: underline"><span style="color: #111111"><span style="color: #222222">Allée des Mortemets, Les Matelots. Route de St Cyr L'Ecole</span></span></span></b></div> <div style="text-align: center"> </div> <div align="center"><font color="#FFFF00"><b style="background-color: #000080"> No sabado 5 de Julho pelas 21h :</b></font><br /> <br /> Terço em honra a Nossa Senhora de Fatima e procissao de velas com a presença do S. Padre Agostinho vindo de Cabaços, Ponte de Lima.<br /> <br /> <font color="#FFFF00"><b style="background-color: #000080">No Domingo 6 de Julho :</b></font><br /> <br /> <b style="background-color: #ccffcc">Pelas 11h00 :</b><br /> Missa Campal em honra a Nossa Senhora de Fatima celebrada pelo S.Padre Agostinho e o grupo coral dos Portugueses de Versailles.<br /> <br /> <b style="background-color: #ccffcc">Pelas 12h30 :</b><br /> Cantares ao desafio com a participaçao de o CARLOS PIRES e do ERIC DE LINDOSO.<br /> Seguido da actuaçao do artista de hip hop « O ANTIGO» (www.oantigo.com)<br /> <br /> <b style="background-color: #ccffcc">Pelas 13h30 :</b><br /> Actuaçao do grupo de Cavaquinhos da Casa dos Arcos em Lisboa vindos de<br /> Portugal.<br /> <br /> <b style="background-color: #ccffcc">A partir das 14h30</b><br /> <br /> Festival folclorico com a participaçao dos seguintes grupos :<br /> <br /> JUVENTUDE E RAIZES de Chatenay Malabry<br /> ESTRELAS DO NORTE de Montluçon<br /> CASA DOS ARCOS em Paris<br /> ESTRELAS DO NORTE Morêt sur Loing<br /> PORTUGUESES UNIDOS Savigny sur Orge<br /> ESTRELAS DO MINHO Trappes<br /> ALDEIAS DO MINHO de Malakoff<br /> ESTRELAS DOURADAS de Versailles<br /> CASA DOS ARCOS EM LISBOA vindos directamente de Portugal<br /> <br /> Bar com « comes e bebes » a partir do 12h00 com vinho branco e tinto da cooperativa de Ponte da Barca</div>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlN°6 - Sommaire ”L'amour brisé ?”tag:lesepees.hautetfort.com,2002-09-26:9029552002-09-26T23:45:00+02:002002-09-26T23:45:00+02:00 Le trimestre des Épées par Anne-Cécile Molitor et Michel Collin...
<p><img style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left;" src="http://www.lesepees.fr/images/thumb_couv6-pench.gif" alt="medium_couv6-pench.gif" /><strong>Le trimestre des Épées</strong><br /> par Anne-Cécile Molitor et Michel Collin<br /> <br /> <strong>Revue des revues</strong><br /> par Sébastien de Kerrero<br /> <br /> <strong>Actualité</strong><br /> À l’Est, retour des Princes ou de la monarchie ? par Benoît Carey<br /> Georges Mathieu : le véritable enjeu par Marie-José de Bravura<br /> <br /> <strong>Politique</strong><br /> Le terrain miné des réformes constitutionnelles par Christophe Boutin<br /> Vive la démocratie ? (2) par Jean-Baptiste Bartélémy<br /> Le monde comme il ne va pas<br /> Le site nucléaire de Bure<br /> <br /> <strong>DOSSIER : L’Amour brisé ?</strong><br /> Le tombeau de Richard Durn par Alain Raison<br /> Dans les décombres du romantisme : Entretien avec Gérard Leclerc<br /> La modernité contre l’amour par l’abbé Guillaume de Tanoüarn<br /> La déviance comme norme sociale : Entretien avec Christian Authier<br /> La politique amoureuse par Antoine Clapas<br /> <br /> <strong>Nos humanités</strong><br /> Thésée par Jacqueline de Romilly, de l’Académie française<br /> <br /> <strong>Cinéma</strong><br /> Hulot contre les robots par Laurent Dandrieu<br /> <br /> <strong>Livres</strong><br /> Léon Daudet et Victor Hugo par Antoine Foncin<br /> <br /> <strong>Notes de lectures</strong><br /> Par Philippe Aleyrac, A. Clapas, Sébastien de Kerrero, Jules Hyppolite, Pierre Lafarge, E. Marsala, Clémence de Maloy de Misilli.<br /> <br /> <strong>L’humeur de E. Marsala</strong><br /> Voyage en Thanatopie (cinquième partie)</p><p><input type="hidden" name="add" value="1" /><input type="hidden" name="cmd" value="_cart" /><input type="hidden" name="business" value="achatenligne@lesepees.com" /><input type="hidden" name="item_name" value="N° 6 : " L Amour brisé ? " " /><input type="hidden" name="amount" value="5.00" /><input type="hidden" name="no_note" value="1" /><input type="hidden" name="currency_code" value="EUR" /> <input type="hidden" name="bn" value="PP-ShopCartBF" /></p><form action="https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr" method="post" target="paypal"></form>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlN°6 - Editorial ”L'amour brisé ?”tag:lesepees.hautetfort.com,2002-09-26:9029582002-09-26T23:10:00+02:002002-09-26T23:10:00+02:00 Le souci politique de l’amour ne serait-il pas à redécouvrir ? Sans amour,...
<p align="justify">Le souci politique de l’amour ne serait-il pas à redécouvrir ? Sans amour, l’être humain se dessèche, l’ordre social se perd, et la civilisation se dissout. Dans l’amour que se vouent deux êtres, la société demande à naître, à se renouveler, à se désirer elle-même en établissant la continuité des hommes. A travers l’amour, c’est au fond l’ordre de l’être que la société humaine recherche ou magnifie. Il suffit que l’amour soit tronqué pour que se brisent les familles, semant doute et discorde dans le cœur des enfants, et c’est ainsi que l’Etat en vient à remplacer le rôle des parents. Il suffit que l’amour ne soit plus ressenti comme la plus haute responsabilité et la plus grande joie de l’homme pour que la perception de la Justice et du pardon, pour que le goût des solidarités humaines tendent à se dissoudre, au profit de l’amertume et du dégoût.<br /> <br /> Aujourd’hui, les pathologies de l’amour (ou de ses mille différentes copies) révèlent la faillite de la philosophie moderne à <img src="http://www.lesepees.fr/images/thumb_nounours.jpg" alt="medium_nounours.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" />assurer la pérennité des relations humaines, à fonder la société sur le propre de l’homme. Le divorce, le suicide, la pornographie, la solitude amère signalent toute la crise de l’amour, qui ne cesse de fragiliser ou d’amputer l’homme, alors même que la satiété est le grand Credo de notre société. Il y a dans les représentations modernes de l’amour une imposture : l’amour n’y est plus que plaisir, objet de consommation, il n’est plus cette noble volonté de donner, d’espérer et de s’engager pleinement envers l’autre. Ces représentations ont une incidence dramatique dans les mentalités et les comportements : l’amour mal dirigé ou mal incarné ne révèle-t-il pas une haine de soi, un renoncement à l’humanité même ?<br /> <br /> Dénoncer les illusions qui minent l’amour est donc devenu une mission à la fois morale et politique, soucieuse de l’être et de la civilisation. Ce n’est pas un hasard si notre dossier, à propos de l’amour, parle de politique, de philosophie, de sociologie et de littérature : c’est que dans tous les cas, la tâche consiste à retrouver un ordre vivant.</p> <p> </p> <div align="right">Les Épées</div>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlN°6 - À l'Est, retour des Princes ou de la monarchie ?tag:lesepees.hautetfort.com,2002-09-26:14307592002-09-26T15:10:00+02:002002-09-26T15:10:00+02:00 Par Benoît Carey Plus de dix ans après la dislocation du bloc communiste,...
<div align="justify">Par Benoît Carey<br /> <br /> Plus de dix ans après la dislocation du bloc communiste, les Princes sont aujourd'hui de retour en Europe du sud-est : Siméon II de Saxe-Cobourg-Gotha est revenu d'exil pour devenir Premier Ministre de la Bulgarie, après avoir remporté triomphalement les élections législatives de juin 2001 ; le prince héritier et prétendant au trône de Serbie, Alexandre Karadjorjevic, est rentré à Belgrade après la chute de Milosevic, et occupe depuis juillet 2001 les deux palais royaux qui furent les résidences officielles de Tito, puis de Milosevic ; en Roumanie, le roi Michel s'est vu restituer sa nationalité et ses propriétés, confisquées par le pouvoir communiste, et a effectué plusieurs visites marquantes dans le pays. Peut-on pour autant parler dans cette région d'un retour de l'idée monarchique, et cette forme de régime peut-elle avoir un rôle à jouer dans la recomposition politique d'une région qui peine à sortir des affres du communisme et de la guerre ethnique ? Le dernier numéro de la revue La Nouvelle alternative, consacré à ces "retours d'exil", donne des éléments utiles pour mener une réflexion sur ce thème souvent négligé dans les études consacrées à l'Europe post-communiste.<br /> <br /> <b>Recours au Prince</b><br /> <br /> Alors que les pays d'Europe centrale (Pologne, Hongrie, République tchèque) ont réussi à reconstruire un système politique, à redonner une direction à leur histoire nationale, les nations de l'Europe du sud-est ont vécu une décennie tragique et désespérante, qui laisse ces peuples sans repères et sans perspectives, incertains sur leur passé comme sur leur avenir. Dans cette situation, les Princes apparaissent souvent comme des recours, et jouissent d'une popularité qui se nourrit à des sources multiples : héritier des dynasties nationales, le Prince est celui qui peut renouer le lien avec un passé parfois mythique, et souvent idéalisé ; installé en Occident après avoir été chassé de son pays, il symbolise une réussite que la nation veut réaliser à son tour, et apparaît comme celui qui peut faire cesser l'autre exil, celui de la nation elle-même, coupée de l'Occident. Pour peu qu'il soit doté de charisme, le Prince peut représenter simplement l'homme providentiel qu'attend toute nation qui préfère le rêve politique à une réalité trop amère. Bonnes ou mauvaises, toutes ces raisons ouvrent aux Princes des perspectives politiques réelles, en même temps qu'elles font peser sur leurs épaules une responsabilité historique devant leur peuple.<br /> <br /> C'est la conscience de cette responsabilité qui guide aujourd'hui l'action de certains de ces Princes, figures marquantes, parfois étonnantes, de l'Europe d'aujourd'hui. Étonnantes, comme le prince Nikola Petrovic, architecte parisien, breton par sa mère, et héritier de la très ancienne dynastie du Monténégro par son père. Sans prétendre à une restauration, il a joué depuis 1989 un rôle d'autorité morale essentiel pendant cette période troublée, refusant de servir de caution aux communistes reconvertis en ultra-nationalistes, et n'hésitant pas à appeler ses concitoyens à la désertion lors du siège de la ville croate de Vukovar, en 1991. En Serbie, Alexandre II, qui s'est engagé personnellement pour aider à surmonter les divisions d'une opposition incapable de s'unir contre Slobodan Milosevic, aspire aujourd'hui à restaurer la monarchie abolie en novembre 1945, et à incarner l'unité d'une nation meurtrie : « mon devoir et mon obligation en tant que Prince héritier est d'assumer que la Couronne reste au-dessus des partis politiques et ne s'occupe que des intérêts de la nation ». Le modèle, pour Alexandre II, est celui d'une monarchie constitutionnelle dans laquelle « le gouvernement est élu par le peuple et gouverne, [tandis que] le monarque règne en assurant l'unité et la continuité ».<br /> <br /> <b>Mission politique</b><br /> <br /> Assurément, l'institution monarchique serait à même, dans certains de ces pays, d'apporter des repères politiques indispensables au développement d'une nation. Située au-dessus des partis, elle pourrait incarner l'unité nationale, dans des pays qui souffrent de divisions politiques profondes : on peut penser à la Bulgarie, déchirée depuis dix ans entre les "rouges" (les anciens communistes) et les "bleus", partisans d'un ancrage du pays à l'Occident. On peut penser aussi à la Serbie, où le fossé grandissant entre le président Kostunica et le premier ministre Djindjic menace la stabilité du pays. Susceptible de conforter et de clarifier une identité nationale souvent perçue comme fragile et menacée, un monarque pourrait permettre de concilier affirmation nationale et ouverture à l'Occident, aussi indispensable l'une que l'autre à la santé politique de ces peuples et à celle de tout le continent. Encore faudrait-il que les Princes eux-mêmes apportent à leur peuple le meilleur, et non pas le pire : l'exemple de Leka Zog, prétendant à la couronne d'Albanie, soufflant sur le feu du nationalisme grand-albanais, montre que le rôle des hommes, dans ces périodes historiques décisives, est déterminant, et que l'institution monarchique n'est pas une garantie contre la manipulation des symboles nationaux, l'utilisation sélective de l'histoire, la démagogie mise au service d'ambitions personnelles. Ce que l'histoire agitée de ces Couronnes, entre les deux guerres mondiales, nous avait déjà appris.<br /> <br /> Que penser, dès lors, du retour spectaculaire de Siméon II de Bulgarie, le Tsar premier ministre ? Il est sans doute trop tôt pour dresser le bilan d'une entreprise dont le but réel n'est pas encore très clair. Force est de constater que pour l'instant, le roi n'est pas à sa place, et qu'il gouverne au lieu de régner. Saura-t-il transformer son pouvoir, ou cette expérience de gouvernement, forcément décevante, surtout au regard de tant de promesses, ne sera-t-elle qu'une illusion de plus pour un peuple qui n'a plus confiance en ses gouvernants ? « Le droit du Prince naît du besoin du peuple » et de sa qualité à y répondre.</div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> <div align="right">Benoît Carey<br /></div> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">- Dossier "Retour d'exil, entrée en politique" de la revue La Nouvelle alternative, printemps-été 2002, 202 p., 18 g.<br /> - À noter aussi, deux publications intéressantes sur la région : sous la direction de Dominique Colas, L'Europe post-communiste, Paris, PUF, 2002, 693 p., 29 g, synthèse utile (mais sans génie) des études politiques, sociologiques, démographiques et stratégiques sur la région ; et surtout, sous la direction de Chantal Delsol, Michel Maslowski et Joanna Nowicki, Mythes et symboles politiques en Europe centrale, Paris, PUF, 2002, qui prolonge la remarquable Histoire des idées politiques de l'Europe centrale parue en 1998 dans la même collection.<br /> <br /> <br /></div>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlN°6 - Entretien avec Gérard Leclerctag:lesepees.hautetfort.com,2002-09-26:14307512002-09-26T15:05:00+02:002002-09-26T15:05:00+02:00 Dans les décombres du romantisme Entretien avec Gérard Leclerc Gérard...
<div align="justify"><b>Dans les décombres du romantisme</b><br /> Entretien avec Gérard Leclerc<br /> <br /> <i>Gérard Leclerc est éditorialiste à France Catholique. Écrivain, il a notamment publié : Jean Paul II, le résistant (1996), Portrait de M. Guitton (1998), L'amour en morceaux (2000) et Le bricolage religieux (2002).</i><br /> <br /> <b>Il semble que l'on n’ait jamais autant parlé de l'amour mais que son sens n'ait jamais été aussi équivoque. Quel regard portez-vous sur l'amour aujourd'hui ?</b><br /> <br /> Je partirai d'un constat qui est de plus en plus dans les médias, c'est celui d'un amour cassé et plus grave, cassé dans la tête des enfants. Curieusement c'est le quotidien Libération qui a jeté un cri d'alarme en disant que de plus en plus d'enfants, dès dix ans, regardent des films pornographiques. On commence à se rendre compte que la pornographie n'est pas neutre, comme le disait Claudel, « on ne compose pas avec le mal parce que le mal décompose ». Il décompose en particulier les plus fragiles, car donner dès le départ une image bafouée, violée, de l'amour humain, c'est destructurer profondément des enfants qui vont se débattre jusqu'au bout de leur vie pour se construire eux-mêmes, c'est déstabiliser la société future. Le lien entre la libération sexuelle et les tournantes est indéniable. Qu'un journal comme Libération jette un cri d'alarme est un signe parce que, précisément, ce journal a exalté tous les thèmes de la révolution sexuelle.<br /> <br /> <b>Dans L'amour en morceaux, quelle a été votre démarche pour trouver les racines de l'actuelle crise de l'amour ?</b><br /> <br /> L'amour humain était semble-t-il parasité par des illusions qui en dénaturaient le sens et qui établissaient un couple étrange entre l'amour et la mort. Cela me renvoyait à la question « qu'est-ce que c'est qu'aimer ? » Pour répondre, nous disposons d'un champ immense qu'est la littérature, qui sans l'amour humain serait réduite à peu de chose. Notamment dans l'univers du roman européen apparaissent précisément l'amour et ses pathologies. J'ai fait le choix de deux romans du XVIIIe pour essayer de comprendre la rupture moderne, La nouvelle Héloïse de Jean Jacques Rousseau et Les souffrances du jeune Werther de Goethe. Je me suis rendu compte qu'entre l'avènement de la modernité et les pathologies contemporaines de l'amour, il y a un lien extrêmement étroit. Ce n'est pas un hasard si ces romans de l'amour sont des romans de l'échec qui consacrent l'impossibilité de l'amour. Comme le dit Aragon « il n'y a pas d'amour heureux », c'est le constat des modernes. L'amour est impossible en ce monde, donc on le transpose dans un au-delà mythique : Werther se suicide, Julie, l'héroïne de La nouvelle Héloïse meurt noyée et sa mort est aussi significative d'un amour qui ne peut pas s'accomplir ici-bas. Tout le romantisme va s'inscrire dans la même logique d'un amour impossible parce qu'il est aux prises avec sa propre pathologie : la passion. La passion est destructrice et mène à la mort et cela s'explique parce que comme disait Maurras à propos de Musset et de Sand « Ont-ils aimé ? Ont-ils vraiment aimé ? ». Je ne crois pas, parce que leur amour était fondamentalement destructeur et ne permettait pas la construction d'un "nous" et le prolongement de ce “vivre ensemble” dans la fondation de la société. Pour examiner cette logique de mort, je reprends Rougemont et Girard, en montrant que la mimesis girardienne, avec ce caractère triangulaire du désir qui fait qu'on fixe son désir sur celui d'un rival, explique l'insatiabilité de la passion destructrice. Rougemont a fait le parallèle avec l'univers Cathare, parce qu'il y a un refus commun des limites humaines. L'amour ne peut s'épanouir que dans un monde mythique qui est au-delà de notre propre amour et cela aboutit à une condamnation même de l'amour dans sa finitude, par une diabolisation de l'amour dans la chair et sa fécondité. Alors que dans l'amour chrétien il y a une béatification de la chair qui est bienheureuse comme l'a montré Michel Henry, parce qu'elle reproduit la vie. Ce romantisme aboutit inévitablement au nihilisme ; l'absolutisation du désir individuel de bien-être, devenant une volonté de puissance destructrice qui fait perdre à l'homme la mesure du réel et le sens des choses. De cette haine d'une réalité bornée, on arrive logiquement à la haine de ce qui peut contraindre l'amour, et principalement sa condition fondamentale, la différence sexuelle d'où se déduit la complémentarité homme-femme.<br /> <br /> <b> Que reste t-il ensuite de l'amour ?</b><br /> <br /> On en revient à l'amour cassé. Les ouvrages de Michel Houellebecq constituent une grande parabole de cet écroulement d'un monde et de la responsabilité de la révolution sexuelle dans la dissolution sociale et le désamour. On en reste au constat que l'amour humain est détruit et, qu’à force d'obsession du sexe, on a tué le sexe, et on y a perdu notamment le sens de l'amour et de la relation qui précède tout rapport sexuel. Lacan disait d'ailleurs qu'il n'y a pas de rapport sexuel ; il avait parfaitement raison, il y a de l'amitié, de l'amour mais pas à proprement parler de rapport sexuel, c'est l'amour qui met les gens en rapport et la sexualité prend seulement sens dans cette relation profonde. Sans faire d'idéalisme, la sexualité est partie prenante de l'amour humain et de ce point de vue-là on pourrait prendre un philosophe comme Michel Henry pour restituer à la chair toute sa signification forte, mais le rapport sexuel déconnecté de la chair, c'est à dire de la totalité de l'être, de l'individu et de la personne, ça n'a plus de sens et tout disparaît. C'est la logique de l'individualisme qui tue l'individu, c'est la logique du plaisir qui tue le plaisir et, par delà, qui tue le sens même des choses de la vie en société. Cela on s'en aperçoit dans un processus cumulatif qui fait que l'on passe de la dévaluation de cette relation fondamentale structurante qu'est la différence sexuelle, à l'exaltation de différentes formes d'homosexualité où on met à égalité toutes les pratiques sexuelles sans comprendre précisément que les pratiques sexuelles ne signifient rien en dehors des relations fondamentales qui leur donnent sens. De là, on passe à l'exaltation du Queer, ce règne intermédiaire de l'étrange, à l'encontre de ce qui fait sens dans la conception judéo-chrétienne : la création comme séparation. Le Pape Jean Paul II, qui a réfléchi depuis toujours sur l'amour humain a justement été frappé par cette phrase de la Genèse (1,27) « Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa ». La création à la ressemblance de Dieu est associée directement à la création de la différence sexuelle. L'image de Dieu s'imprime notamment dans la nature humaine au travers de la séparation des sexes qui donne sens à l'humanité. S'il peut y avoir un amour humain, c'est justement parce qu’au travers de cette différence sexuelle, Dieu a imprimé son image d'amour dans la réalité humaine. Nous avons affaire ici à une réalité d'une grandeur singulière mais que notre modernité s'acharne à détruire. Tout cela n'est pas une simple spéculation intellectuelle mais retentit dans la vie sociale, parce que l'amour en morceaux, c'est la dissolution des couples, c'est la souffrance des enfants, c'est la violence sociale des quartiers.<br /> <br /> <b> Une conception fausse de l'amour ébranle donc jusqu'à l'ordre social ?</b><br /> <br /> Le lien social repose sur cette différence fondatrice qui est le point de départ de toute l'histoire humaine comme l'a montré le Père Gaston Fessard. Le rapport social fondamental n'est pas la relation du maître à son esclave de Hegel ou de Marx, mais la relation amoureuse fondée sur la différence sexuelle à partir duquel toute l'arborescence de l'histoire va se constituer. À partir de la filiation, mais aussi de cette réalité importante qu'est la prohibition de l'inceste qui va produire un processus de fraternisation qui doit être déconnecté de l'amour génésique pour produire le lien social.<br /> <br /> Vouloir effacer le principe de la différence sexuelle comme fondatrice du lien social est une erreur anthropologique fondamentale. Cela aboutit à effacer des notions aussi essentielles que paternité, maternité, filiation, qui sont les marques les plus structurantes du corps social et qui permettent comme le dit Pierre Legendre, le processus d'humanisation. Il y a une articulation naturelle entre l'amour qui est le point de départ de la génération humaine et ce qui crée le lien social, ce qui fait que l'amour nous renvoie à la loi. On ne peut séparer l'un et l'autre. Il y a dans l'amour humain quelque chose qui aspire à s'instituer, parce que la vie civilisée passe par l'institution de la vie précisément. Quand l'amour n'aboutit pas à l'institution de la vie, on tombe dans l'anomie et le processus d'humanisation ne peut plus se faire. L'amour chrétien institutionnalisé et fondé sur la liberté des consentements est devenu le pivot même de la vie sociale. Le mariage est forcément pris en compte par l'État comme noyau de la société. Auparavant l'Église était la garante de cette institutionnalisation de l'amour mais dans une société laïque c'est à l'État de reprendre ce rôle-là. C'est une fonction nécessaire, l'État doit être garant de cette institution de la vie, c'est la mission du politique, et s'il n'y a pas cette garance, l'humanité est mise au péril d'elle-même. À partir d'une réflexion sur l'amour s'offre une entrée royale dans la politique au plus noble sens du terme. Ce qui nous place devant la nécessité de ne pas se tromper en ce qui concerne l'amour, sinon les conséquences sont gravissimes, c'est la pérennité de l'humanité, toute la vie sociale, l'histoire même qui est en cause.<br /> <br /> <b>Que dire à la génération sacrifiée par cette libération sexuelle qui n'a été qu'une aliénation de l'homme ?</b><br /> <br /> Il y a une difficulté fondamentale de l'amour moderne. C'est qu'il n'y a plus les formidables soutiens des sociétés holistes où les rôles étaient fixés par avance. Dans les sociétés modernes nous sommes abandonnés à notre propre fragilité et à la fragilité de l'autre. Tout le problème consiste en un pari : ces fragilités peuvent-elles être transcendées dans une promesse ? C'est tout le risque de la liberté et de l'amour. Gabriel Marcel et Paul Ricœur ont bien réfléchi à cette question. Il y a deux notions incluses dans la promesse, celle de parole donnée mais aussi la notion de projet commun qui fait que l'on a foi l'un en l'autre, mais que cette foi se traduit en un projet qui est toujours en devenir et va nous permettre de libérer notre propre liberté pour qu'elle ne soit plus adolescentrique, égotique, etc. L'amour, c'est construire ensemble une histoire. C'est sortir de soi-même et trouver la bonne distance par rapport à l'autre, c'est ce qui va permettre à l'autre d'exister tout en vous permettant d'exister, c'est ça le mystère de l'amour, formidable risque, et fragilité, mais formidable chance. C'est l'appel de l'amour engagement qui ne va pas sans l'alliance et la promesse biblique. Tandis que nos individualismes modernes sont des individualismes faibles dans la mesure où ce sont des fantômes qui se cherchent eux-mêmes et qui n'ont pas l'audace de l'alliance. L'amour humain est un risque à un prix très élevé mais n'en vaut-il pas la peine ?<br /> <br /> Propos recueillis par Alain Raison.</div> <div align="justify"> </div>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlN°6 - Le tombeau de Richard Durntag:lesepees.hautetfort.com,2002-09-26:14307542002-09-26T15:05:00+02:002002-09-26T15:05:00+02:00 Par Alain Raison De l’amour à la destruction totale Non, il n'a pas...
<div align="justify">Par Alain Raison</div> <div align="justify"><br /> <b>De l’amour à la destruction totale</b><br /> <br /> Non, il n'a pas hurlé, achevant sa besogne avec l'obstination méthodique de celui qui n'est déjà plus de ce monde. Hurler ? Peur de mourir ? L'expression d'un regret, non. Qu'importe ! Vivre, mourir, apparences changeantes, le même vide, le même ennui seulement : « Pourquoi continuer à vivre ? Je peux juste pendant quelques instants me sentir vivre en tuant. »<br /> <br /> La nuit est tombée comme un rideau métallique, le ciel est blanc comme un écran vide, la lueur des néons a chassé les étoiles, déjà on aperçoit les gyrophares des ambulances. Richard Durn est calme, « Il faisait des gestes très nets, il tendait le bras, il tirait, il tendait le bras, il tirait. Il était très froid. » La résignation a creusé en lui une paix minérale. La frustration a usé tous les obstacles, il n'est plus vestige d'un espoir. « Il remettait des chargeurs, il a dû tirer 40 ou 50 cartouches. » Conjurant son impuissance, Durn a soumis le monde : 8 morts, 15 blessés graves. Capturé, l'accomplissement de son plan est différé de deux jours. La chute fut courte, du quatrième étage de la conciergerie, Richard Durn s'est suicidé. « J'ai capitulé, il y a bien longtemps. Je voulais aimer, apprendre à travailler, apprendre à me battre pour des gens et des choses que j'aime. Je voulais être libre. Mais j'ai une mentalité d'esclave et de faible. Je me sens si sale. Depuis des années, depuis toujours, je n'ai jamais vécu. Je me suis trop branlé, au sens propre comme au sens figuré. Je suis foutu. Mon corps se délabre car je ne me respecte pas, je ne m'aime pas. Je ne mérite pas de vivre. C'est pour cela que je dois tuer des gens. J'éprouverais le sentiment de puissance d'être quelqu'un. » écrivait-il.<br /> <br /> <b>L'utopie du libéralisme amoureux</b><br /> <br /> Richard Durn a-t-il existé ? La perfection narrative de son destin, la qualité de son journal, nous porteraient à croire que c'est un personnage de roman. À moins que le réel ne soit devenu fiction et qu'il ait crevé l'écran de sa peau, pour sortir d'un jeu de miroir infernal où le vrai n'est plus qu'un moment du faux. Sans doute. En franchissant le seuil de la mort, en tuant, en se tuant, Durn a voulu sortir du tombeau d'une vie qui est privation de vivre, parce qu'elle est mensonge. Tel un héros de Dostoïevski, son destin nous invite dans le « souterrain », où toutes les contradictions de son âme reflètent l'état de notre société. Suivons-le : « Je ne veux pas crever sans avoir beaucoup baisé. Je ne veux pas crever sans avoir été amoureux et sans qu'une femme ait été amoureuse de moi, même si je suis faible, déglingué et immature et que j'ai déjà plus de trente ans. » Du désir d'amour à la haine de soi et au meurtre, Durn semble paradoxal, sauf si embusqué sous l'apparence de l'amour ne se cache un piège fatal.<br /> <br /> Qui ne voudrait pas aimer ? Sans l'amour, l'homme se réduit à peu de chose et c'est chercher à accomplir notre humanité que de chercher à aimer. Véritable iconostase du monde moderne, le corps glorieux de la femme nue excite ce désir. À son buste, tel un arbre prodigue, les paires de seins semblent des fruits abondants qu'il suffit de cueillir en bon sauvage, libre de satisfaire son appétit. Gary Becker, prix Nobel d'économie, a théorisé ce rousseauisme publicitaire. L'amour n'est qu'un marché comme un autre livré à la concurrence pour les ressources rares et le couple n'est durable que s'il accroît la fonction d'utilité de chaque partenaire. Mais le ver est dans le fruit, la légitimité de la compétition postule l'égalité des concurrents. Là se loge la perversité du marché amoureux ; elle apparaît à l'observation de sa plus optimale concrétisation : la boîte de nuit.<br /> <br /> <b>Le prolétariat des frustrés</b><br /> <br /> Prenons le Paramango Club, à la sortie de Loury. Comme toutes les fêtes, la boîte est l'institution d'un monde à l'envers. La foule, la musique, la déco, configurent les contours d'un autre monde en rupture avec l'ordinaire extérieur et sa structuration sociale. L'alcool et les danses en font un univers où la transgression est loi. Tous les moyens habituels de communication sont renversés. Le bruit ne permet pas la discussion, et l'échange de l'intimité nécessaire à l'accouplement, passe par le regard et le toucher, seuls sens qui survivent à cet environnement. Le soin des tenues manifeste cette contrainte, le corps est érotisé par l'instrumentalisation vestimentaire et gestuelle du désir. C'est la seule présentation de soi possible, c'est la règle du marché ; l'impératif de transparence réduit la personne à son corps pour que chacun puisse l'estimer du regard. Dès lors la piste de danse laisse libre jeu à la concurrence, d'autant plus que les danses ne nécessitent plus de "cavalier", chacun peut y prétendre dans un cercle de danseurs plus large. La piste a donc une structuration pluripolaire qui très vite se hiérarchise. Les plus sexuellement attractifs, disposent d'un espace plus large au centre, ce qui leur permet d'être vus et désirés par tous. Le marché produit la frustration en ignorant l'inégalité originelle. En périphérie, les individus corporellement peu convoitables sont masqués par la foule, ou développent des stratégies alternatives de séduction par la parole, autour d'une table. Pour ceux qui restent sur la piste, l'offre rencontre la demande, le choix se faisant selon la constatation réciproque de la performance. La rencontre est signifiée par une débauche de signes corporels intimes dans une dimension, cette fois exclusivement bipolaire. Les deux membres du couple miment le coït par un ajustement du mouvement des hanches et des flexions parallèles des deux corps. La contractualisation est manifestée par les premiers attouchements. Véritable industrie de la rencontre ; la productivité sensuelle optimisée par la concurrence, permet d'obtenir un bon rendement d'associés sexuels provisoires. Durex s'en félicite.<br /> <br /> Ne restent aux marginalisés condam-nés à désirer sans être désirés à leur tour ? Que les marchés marginaux des petites annonces et des serveurs minitels. Houellebecq lucide, a dévoilé dans L'extension du domaine de la lutte, le mal être de ce prolétariat amoureux : « J'ai de quoi me payer une pute par semaine ; le samedi soir, ça serait bien. Je finirai peut-être par le faire. Mais je sais que certains hommes peuvent avoir la même chose gratuitement, et en plus avec de l'amour. Je préfère encore essayer. » Les sociétés traditionnelles avaient leurs tantes marieuses, les structures sociales permettaient à chacun de trouver une femme. Mais « tout comme le libéralisme économique sans frein, et pour des raisons analogues, le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue. (...) C'est ce qu'on appelle la "loi du marché". Dans un système économique où le licenciement est prohibé, chacun réussit plus ou moins à trouver sa place. Dans un système sexuel où l'adultère est prohibé, chacun réussit plus ou moins à trouver son compagnon de lit. En système économique parfaitement libéral, certains accumulent des fortunes considérables ; d'autres croupissent dans le chômage et la misère. En système sexuel libéral, certains ont une vie érotique variée et excitante ; d'autres sont réduits à la masturbation et à la solitude. »(1)<br /> <br /> Ceux comme Richard Durn, qui n'ont plus pour se satisfaire que les images exhibées de corps idéals, sont condamnés au phantasme, à l'éjaculation triste devant le calendrier LVMH : « Je suis onaniste depuis au moins vingt ans. Je ne sais plus ce qu'est le corps d'une femme et je n'ai jamais vécu de véritable histoire d'amour. Je me branle par solitude, par habitude du dégoût de moi-même, par volonté d'oublier le vide de ma vie et sans doute par plaisir. Mais quelle sorte de plaisir ai-je véritablement ? »<br /> <br /> <b>Le nihilisme du bonheur</b><br /> <br /> Le mendiant d'amour est victime de tous les marchands de bonheur, Barbara Cartland, Men's Health, Vingt Ans, qui tous les mois sortent leur mini guide pour « bien être en couple », « Le bonheur c'est facile », ou « le faire plus jouir ». Le bonheur ou l'amour sont toujours présentés comme un état sensible à acquérir. Cette promesse excite le désir. Tout le monde veut "son" histoire d'amour, être emporté par la passion aux confins du possible, aux frontières de la mort. Le droit au bonheur est brandit. Toutes les relations qui n'auront pas le sceau de l'enfin, "enfin elle", "enfin jouir", le bonheur conquis, la conscience anéantie dans les affects, paraîtront dérisoires et méprisables. Illusion fatale ! Denis de Rougemont l'a dénoncé : « Le bonheur est une Eurydice : on l'a perdu dès qu'on veut le saisir. Il ne peut vivre que dans l'acceptation, et meurt dans la revendication. C'est qu'il dépend de l'être et non de l'avoir (...). Tout bonheur que l'on veut sentir, que l'on veut tenir à sa merci ? Au lieu d'y être comme par grâce ? Se transforme instantanément en une absence insupportable ».<br /> <br /> En sus, la quête sensuelle de bien-être, met les individus en parallèle sans espoir de rencontre authentique ; au mieux les corps se pénètrent, mais l'autre reste un écran, travesti par la logique égotique du désir qui y projette ses phantasmes. Le "je", du « je t'aime » est déjà piégé. « Moi je », « moi je », autant de barreaux à leurs geôles ! Chacun aimera son amour, jamais l'autre, le miroir est trop épais. L'homme est définitivement seul avec son désir, l'aliénation de la vie est complète, la raison s'épuise à déchiffrer une réalité que l'utopie lui rend inintelligible ; coupé du monde, séparé de lui-même, il est dans un tombeau.<br /> <br /> <b>La prison du désir égotique</b><br /> <br /> Car le réel résiste aux promesses de la passion. Quid de la souffrance ou de l'échec, devenus la part maudite d'un monde affichant sa bedaine replète ; l'utopie de l'amour moderne creuse le sillon de la haine puisque, privé du bonheur des autres, ce miroir aux alouettes en suspens sur toutes les couvertures des magazines. Les "machines désirantes" qui s'épuisent à l'atteindre, ne tardent à se haïr par mépris de leur impuissance, à haïr autrui comme idéal introuvable, à haïr le monde créé comme carcan de limites humiliantes. Les mensonges des fictions amoureuses mènent à l'anorexie, à la dépression, au suicide ou au meurtre ! Durn en est le sanglant prophète, derrière lui, une armée entière de désespérés va ébranler le monde.<br /> <br /> N'en doutons pas, la guerre va se poursuivre au corps à corps. Certains fuiront leur être, la chirurgie esthétique les calquera sur la star du moment, mais à l'inflation des seins gonflés de silicone, la bourgeoisie sexuelle répondra avec des moyens conséquents. Des divisions de chirurgiens et de généticiens garderont son pouvoir. Bientôt, ils pourront "tuner" leur corps et le "manager" comme une équipe sportive dont on peut, par la greffe, changer les membres pour gagner en zones érogènes. Ils parleront à leur sexe ; l'emmèneront chez le toiletteur comme un caniche. Sur internet, on trouvera des clitoris au marché noir, les dernières frigides se les arracheront. Bientôt, il sera possible d'en avoir plusieurs, et l'absolutisation du bien-être individuel fera sortir l'humanité de son orbite.<br /></div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="right">Alain Raison<br /></div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">1 : Michel Houellebecq, L'extension du domaine de la lutte, J'ai lu.<br /> 2 : Les citations du journal de Richard Durn, sont tirées des extraits publiés dans Le Monde du 10 avril 2002.<br /> <br /> <br /></div>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlN°6 - Dossier : L'amour brisétag:lesepees.hautetfort.com,2002-09-26:14307572002-09-26T15:05:00+02:002002-09-26T15:05:00+02:00 Pourquoi les relations humaines se distendent-elles ? Pourquoi tant de...
<div align="justify">Pourquoi les relations humaines se distendent-elles ? Pourquoi tant de célibataires, de divorces, de manque de fécondité ? Pourquoi la publicité et l’avilissement sexuels ? Il y a dans ces questions, non pas une vue exhaustive de la réalité, mais un doute légitime face aux discours convenus, qu’ils soient sociologiques ou psychanaleux, mais aussi face à l’anthropologie dérivée des Lumières. Derrière elles, c’est en effet l’avenir même de notre pays et de toute civilisation, qui est en cause. C’est ce problème à la fois général et particulier que ce dossier a voulu ressaisir. Contre toute attente, nous voulons rappeler qu’à l’opposé des démesures du froid glacial de notre temps, nos Anciens considéraient également l’amour comme un acte politique…<br /> <br /> <br /></div>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlN°6 - Hulot contre les robotstag:lesepees.hautetfort.com,2002-09-26:14307412002-09-26T15:00:00+02:002002-09-26T15:00:00+02:00 Par Laurent Dandrieu Un ouvrier s'approche d'un portier d'immeuble qui a...
<div align="justify">Par Laurent Dandrieu<br /> <br /> Un ouvrier s'approche d'un portier d'immeuble qui a la cigarette au bec et lui demande du feu ; au lieu de lui tendre immédiatement son briquet, celui-ci lui fait signe de le suivre quelques mètres plus loin : on s'aperçoit alors que les deux hommes étaient séparés par une paroi de verre. Un peu plus tard, dans le même immeuble, M. Hulot court vainement après le bureaucrate avec qui il a rendez-vous : de part et d'autre d'une cour vitrée, les deux hommes se font signe, mais dès lors qu'ils font mine de se rapprocher, ils s'éloignent inexplicablement l'un de l'autre : c'est que, sans le savoir, ils étaient tous les deux du même côté du miroir, et que chacun cherchait à rentrer en contact avec le reflet de l'autre. Quelques années avant ces scènes extraites de Playtime, le petit garçon de Mon Oncle, cherchant sa mère dans leur maison ultramoderne, entièrement domotisée, croit l'avoir trouvée lorsqu'il entend, à distance, le ronronnement de l'aspirateur ; l'enfant se précipite en criant « Maman », mais se trouve face à face avec le robot ménager qui fonctionne tout seul.<br /> <br /> Un enfant qui ne fait plus la différence entre sa mère et un robot, des immeubles en verre censés établir la communication entre les hommes et ne suscitent que le désordre et l'incompréhension : quelques exemples qui suffisent à prouver que le burlesque de Jacques Tati, dont on célèbre cette année le vingtième anniversaire de la disparition, n'est pas un comique gratuit, mais est aussi l'occasion d'une mise en scène de l'état de l'homme et de la société.<br /> <br /> <b>Robotisation</b><br /> <br /> Si la célèbre définition du rire donnée par Bergson (« Du mécanique plaqué sur du vivant ») a un sens, c'est bien à propos de Tati, tant l'essence même de son comique repose, justement, sur la confrontation du vivant et du mécanique, celui d'une société en voie de robotisation. Les Vacances de M. Hulot mises à part, simple juxtaposition d'un individu lunaire et maladroit avec une société bien huilée, tous les films de Tati, de Jour de fête à Trafic en passant par Mon oncle et Playtime, tournent autour du choc brutal entre un homme ordinaire, produit d'une société ancienne où la sociabilité n'était pas un vain mot, et la modernité la plus agressive. Modernité fantasmée encore dans Jour de fête (1949), où un facteur de village se met en tête de faire sa tournée postale "à l'américaine". Modernité bien réelle celle-ci, même si Tati a beaucoup d'avance sur son temps, dans Mon oncle (1958), où le débonnaire M. Hulot sème la panique dans la maison robotisée de son beau-frère Arfel, comme dans son usine de tuyaux en caoutchouc à la chaîne, ou dans Playtime (1967), où le même Hulot erre dans un Paris de cauchemar, américanisé et "gratte-cielisé", ou encore dans Trafic (1971), où il affronte cette fois les aléas de la société automobile.<br /> <br /> À l'époque où tournait Tati, les jeux n'étaient pas encore faits : le village de Jour de fête était un vrai village, celui de Sainte-Sévère, dans le Berry, dont le cinéaste avait pris les vrais habitants pour acteurs. La France provinciale et anarchique où habitait Hulot, qu'il quittait pour aller rendre visite à son neveu dans la villa futuriste de Mon oncle, était encore bien vivante. Ladite villa, en revanche, fut bâtie de toute pièce pour les besoins du film, comme allait l'être le Paris monstrueux de Playtime, où les monuments les plus célèbres de Paris ne pouvaient plus être aperçus qu'en reflet sur les parois des buildings de style anonyme, dont on pouvait admirer les jumeaux exacts sur les affiches vantant un voyage à Moscou, New York ou Rio.<br /> <br /> <b>L’arme du comique</b><br /> <br /> D'où l'optimisme de Tati : dans cette époque entre chien et loup, où la modernité balbutiante ressort encore bien souvent du futurisme, et le progressisme technologique de l'ère gaullo-pompidolienne n'est encore qu'une obsession volontariste, M. Hulot et ses semblables n'ont guère de peine à être les grains de sable humains qui vont bloquer la belle mécanique robotique, à l'image du chien dont le bout de la queue suffit à détraquer le garage automatique de la villa Arfel, et quelques personnalités résolument rétives à la normalisation suffiront à humaniser l'univers froid et technologique qui n'a pas encore eu le temps de les transformer en machines, comme le montre l'extraordinaire scène de Playtime où Hulot et quelques autres transforment un restaurant international en une gargote parisienne où il fait bon chanter Nini peau de chien.<br /> <br /> À l'heure où l'américanisation et la mondialisation prophétisées par Playtime ne sont plus une simple potentialité, mais une réalité quotidienne ; à l'heure où le Loft a institutionnalisé ces appartements transparents où chacun peut vérifier que la vie du voisin est rigoureusement interchangeable avec la sienne ; à l'heure où, comme Diogène cherchant un homme, il faut promener sa lanterne de plus en plus loin pour dénicher un de ces Hulot qui semblaient encore proliférer aux yeux de Tati, et désormais remplacés par des clones formatés qui ne songent pas un instant qu'on puisse ne pas vivre avec son temps ; à l'heure où Internet semble avoir accompli cet idéal de transparence où tout communique, mais rien ne s'échange, il est permis d'être moins optimiste.<br /> <br /> Du moins est-il désormais impossible de se tromper sur la nature de l'œuvre de Tati, qui est bien un appel à la sédition vis-à-vis d'une modernité agressive et déshumanisante. Que Tati soit lui-même un cinéaste on ne peut plus précurseur, inventant un comique à retardement tout à fait inédit, mettant au point un jeu avec le silence et la durée tellement novateur qu'ils reste à ce jour presque sans continuateur, effaçant les dialogues jusqu'à, dit-il, les faire rentrer « à l'intérieur du son », ne change rien au fait qu'il est, littéralement, un auteur réactionnaire : s'opposant à l'esprit niveleur de l'époque, prenant le parti, comme Perret ou Aymé ont pu le faire avec d'autres moyens, de l'individu ou, pour mieux dire, de la personne contre la philosophie matriculaire du temps, le cinéma de Tati est véritablement une œuvre de résistance – ce qui n'ôte rien, bien au contraire, à son extraordinaire puissance comique.<br /></div> <div align="justify"> </div> <div align="justify"> </div> <div align="right">Laurent Dandrieu<br /></div> <div align="justify"> </div> <div align="justify">À lire :<br /> Tati, de Marc Dondey, Ramsay, 272 p., 30 g.<br /> Tati, de Michel Chion, Cahiers du cinéma (1987), 128 p., 14,50 g.<br /> <br /> <br /></div>
Sitemestrehttp://lesepees.hautetfort.com/about.htmlN°6 - Entretien avec Christian Authiertag:lesepees.hautetfort.com,2002-09-26:14307492002-09-26T15:00:00+02:002002-09-26T15:00:00+02:00 Du pédéraste à la gay pride, la déviance devenue norme sociale Entretien...
<div align="justify">Du pédéraste à la gay pride, la déviance devenue norme sociale<br /> Entretien avec Christian Authier<br /> <i>Christian Authier, est journaliste à L'opinion indépendante, auteur du Nouvel ordre sexuel, Bartillat 2002.</i><br /> <br /> <b>L'homosexualité est une pratique ancienne. Elle est devenue un problème social quand elle a eu prétention a être une identité fondatrice équivalente à l'hétérosexualité. Christian Authier revient sur un processus de normalisation, où la question du sens de la norme sociale amoureuse n'est jamais posée, les voix seules et l'argent sont comptés.</b><br /> <br /> <b>Comment une déviance telle que l'homosexualité devient-elle une norme sociale ? Comment s'institutionnalise-t-elle ?</b><br /> <br /> Je dirais que l'"institutionnalisation" de l'homosexualité a été un phénomène lent depuis l'après-guerre et fulgurant ces 10 ou 15 dernières années. Elle a plusieurs explications : l'évolution des mœurs liée aux conquêtes et aux luttes du féminisme et des avant-gardes minoritaires militantes. Peu à peu, l'homosexualité s'est intégrée, en particulier par une imprégnation culturelle, au travers de l'art, de la musique populaire, la mode, etc.<br /> <br /> <b>L'épidémie du SIDA a t-elle accéléré ce processus ?</b><br /> <br /> Effectivement, l'épidémie du SIDA, fut un tournant décisif au milieu des années 80, mettant l'homosexualité au cœur de débats sanitaires et publics. Il a résulté de cette tragédie une sensibilisation de l'opinion publique à la fois à l'épidémie et à la condition homosexuelle en général. Les représentations ont été également fortement modifiées sous l'effet d'œuvres littéraires comme celles d'Hervé Guibert ou cinématographiques telles, Les nuits fauves, qui aura été un des plus gros succès populaires du cinéma de la fin des années 80. Une aura à la fois noire, désespérée et romantique, qu'ont charriée ces œuvres, a amorcé toutes sortes de débats et amené un regard plus tolérant de la société française sur l'homosexualité.<br /> <br /> <b>La logique du marché a ensuite avalisée l'institution du groupe gays dans la société, par la production de biens culturels et identitaires ?</b><br /> <br /> Plus près de nous, l'intégration de la culture gay, jusque-là minoritaire, dans le système marchand dominant a largement diffusé des codes et des produits dans le grand public via la publicité, la mode ou la musique. Rappelons pour l'anecdote que la chanson qui a fait danser la France lors de la victoire de la Coupe du monde 98, I will survive, était auparavant l'"hymne" des gays américains. Cette marchandisation est propre à tous les communautarismes. Les appartenances se débitent en tranches, en rondelles identitaires, puis se créent des produits, des programmes audiovisuels, des magazines, des tarifs préférentiels ou des contrats d'union spécifiques. En ce qui concerne les homosexuels, on a pu voir de nombreuses campagnes publicitaires ou la création de produits ciblés. Par exemple, des entreprises comme la Maïf ou Bouygues Télécoms ont investi ces parts de marché, Bouygues proposant notamment un "Pacs téléphonique".<br /> <br /> Si on en croit les analystes économiques, les homos sont une cible de choix puisque, souvent célibataires et sans enfants à charge, ils ont des revenus supérieurs à la moyenne, tournés vers les loisirs et la consommation... Ce "type d'homosexuel", peut-être largement rêvé par les annonceurs, incarne le consommateur idéal, ce qui explique l'intérêt que le marché lui porte. Par ailleurs, dans l'ambiance générale favorable à l'homosexualité, quoi qu'en disent les campagnes de presse, il est toujours bon pour n'importe quelle entreprise d'avoir la touche gay friendly, sorte de brevet de citoyenneté et de tolérance. Est-ce que la condition homosexuelle avance avec ce genre de gadget cynique ? Chacun jugera. On peut relever deux attitudes relatives à cette intégration : l'une qui l'observe avec bienveillance et se félicite de la chute de nouveaux tabous ; l'autre plus circonspecte, plus critique sur ce que l'on peut considérer comme une récupération. Ainsi, Benoît Duteurtre, dans son roman Gaieté parisienne, pose un regard satirique et critique sur un milieu gay aussi conformiste et uniforme que le reste de la société. Désormais, certains homosexuels semblent plus enclins à courir après tous les stéréotypes de l'époque moderne (consumérisme frénétique, hédonisme béat…), et l'on peut se demander si la "gay attitude" n'est pas devenue le fer de lance de l'ordre social et moral du capitalisme contemporain. C'est, me semble-t-il, l'aspect le plus intéressant de cette intégration et de cette banalisation de l'homosexualité. On a oublié commodément l'analyse de Pasolini, qui afficha son homosexualité à une époque où elle n'était pas encore "branchée", se livrant dès le milieu des années 70 à une critique impitoyable du nouveau capitalisme qui dénaturait, à ses yeux, les anciennes exigences libérales et progressistes en une banale tolérance morale avide de biens de consommation.<br /> <br /> <b>On projette actuellement un film sur les déportés homosexuels. Il semble que l'homophobie ait été instrumentalisée en levier de reconnaissance sociale : les gays jouant du statut de victime persécuté par analogie au génocide juif, pour stimuler une solidarité à leur égard.</b><br /> <br /> Très vite, les milieux militants homosexuels américains ont usé d'analogies entre le sida et le génocide juif, représentations reprises en France par certaines associations comme Act-Up. Ce qui est frappant ces dernières années dans les débats autour de l'homosexualité, c'est la réduction de l'individu à sa sexualité, en l'occurrence à l'homosexualité, puis la réduction de l'homosexuel au statut de victime. L'homosexuel devenant ainsi le paria ultime subissant les pires discriminations, la victime des victimes. En France, l'universitaire et essayiste Didier Eribon, réduit ainsi dans une vision quasi-paranoïaque la condition d'homosexuel à celle d'un individu évoluant dans « un monde d'injures » (sic). De fait, il réclame des lois pour réprimer une homophobie supposée envahissante. Selon les termes d'Eribon, il s'agirait de se prémunir contre « l'injure réelle ou potentielle ». Ce concept d'« injure potentielle » est assez inquiétant et n'est pas sans évoquer les cauchemars orwelliens. Paradoxe : on n'a jamais autant parlé d'homophobie alors que jamais l'homosexualité, du moins en France et en Occident, n'a été autant intégrée dans les normes sociales. L'adoption du Pacs, le succès de la Gay Pride comme de films (Pédale douce, Le placard…) ou de livres prônant la tolérance ou l'élection à la mairie de Paris d'un homme politique ayant fait son coming-out, en sont autant de signes forts. La mode de la "pride" (la fierté en VF) et de la parade, pourrait-elle s'épanouir dans une société homophobe ? On pourrait aussi s'interroger sur cette nouvelle "fierté"… Doit-on être fier de sa sexualité ? S'il n'y a pas de honte à être homosexuel ou hétérosexuel, quel motif de fierté peut-on en tirer ? Raisonnablement aucun, à moins de considérer le narcissisme et le contentement de soi comme l'un des traits dominants de notre époque.<br /> <br /> <b>Peut-on dire en résumé qu'ils utilisent leur statut de victimes, pour partie réel et pour partie fantasmée, pour obtenir des droits ?</b><br /> <br /> être homosexuel, en caricaturant à peine, cela peut être aussi un label, ou servir de caution par le biais justement du statut de victime. Comme le montre l'exemple de Philippe Meynard, conseiller municipal pendant dix d'une commune de Gironde de deux mille habitants, qui, du jour où il a fait son coming out et qu'il s'est plaint de réactions homophobes dans son village, est devenu une star des médias, a publié un livre et a été promu dans les instances de son parti politique. En faisant part de sa seule inclination sexuelle, il a acquis un statut médiatique et politique que dix ans de carrière ne lui avaient pas permis. C'est une promotion stupéfiante.<br /> <br /> <b>Lors du vote du PACS, on ne parlait que d'héritage, de colocation, de loyer... Il s'agissait essentiellement d'affaires de gros sous. Alors, le PACS, institution bourgeoise ?</b><br /> <br /> C'est l'accusation qu'ont lancée notamment certains homosexuels attachés à ce qui faisait, à tort ou à raison, une certaine identité homosexuelle liée à la marginalité, au refus des règles établies et de l'ordre bourgeois. Il est vrai que l'on n'imagine guère Jean Genet en train de se pacser. Le plus intéressant fut de voir que ce sont les avantages fiscaux et de succession qui ont été souvent mis en avant par les médias traditionnels pour faire la promotion du PACS. Il faut dire aussi, au vu des chiffres (environ 35 000 PACS conclu après les dix-huit premiers mois d'entrée en vigueur de la loi), que le PACS ne concernait finalement que très peu de monde. Contrairement à ce que l'ampleur des débats politiques et médiatiques laissaient supposer, il ne s'agissait sans doute pas d'une mesure essentielle et primordiale pour les Français, homosexuels ou non. Plus profondément, le PACS me semble traduire l'émergence de contrats spécifiques, de lois précaires ou dépréciées, censées répondre aux attentes de communautés ou d'intérêts particuliers. Ce n'est plus le bien commun qui guide le législateur, mais le corporatisme ou le clientélisme.<br /> <br /> Propos recueillis par S. de Kererro<br /> <br /> <br /></div>