Last posts on 19462024-03-29T10:36:12+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/1946/atom.xmlCinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlLe père tranquille: la vie d'une famille française pendant l'occupationtag:cinemamilitant.hautetfort.com,2015-12-17:57321072015-12-17T00:26:24+01:002015-12-17T00:26:24+01:00 Réalisation: René Clément Année de sortie: 1946 Pays: France...
<p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;"><strong><img id="media-5242577" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/00/00/2720539693.jpg" alt="Le père tranquille,la vie d'une famille française pendant l'occupation,deuxième guerre mondiale,occupation,résistance,france,rené clément,1946" />Réalisation:</strong> René Clément</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Année de sortie:</strong> 1946</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Pays:</strong> France</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Durée:</strong> 1 h 35</p><p lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="justify">Pendant la Deuxième Guerre mondiale, alors que la France est occupée par l'armée allemande, Édouard Martin est un homme discret. À l'insu de ses concitoyens qui le surnomment le père tranquille, de sa famille et plus particulièrement de son fils qui lui reproche ce qu'il croit être de la passivité, il est en fait un des chefs de la résistance ...</p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARDhttp://surduvent.hautetfort.com/about.html1946 : PLUS de MAISONtag:surduvent.hautetfort.com,2014-02-12:52773962014-02-12T21:30:00+01:002014-02-12T21:30:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-4410600" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/00/3760148316.png" alt="1946,122,maisons closes," /></p>
ZAhttp://zoomarriere.hautetfort.com/about.htmlSur vos écrans en 1946tag:zoomarriere.hautetfort.com,2012-10-01:48344342012-10-01T21:13:00+02:002012-10-01T21:13:00+02:00 EDITORIAL : Par Vincent J. 1946. Mongénéral claque la porte en...
<p style="text-align: justify;"><strong>EDITORIAL</strong> <strong>:</strong></p><p align="JUSTIFY">Par Vincent J.</p><p align="JUSTIFY"><img id="media-3747177" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://zoomarriere.hautetfort.com/media/02/01/720578982.jpg" alt="laura00.jpg" />1946. Mongénéral claque la porte en janvier. La France ferme le bagne de Cayenne et les maisons closes. Comme presque partout en Europe, on entreprend un difficile travail de reconstruction auquel l'Amérique apporte son aide. La France nationalise et travaille à une nouvelle Constitution tout en négociant avec son allié les accords Blum-Byrnes. Signés le 28 mai 1946 ils portent sur un effacement de la dette, une aide et un nouveau prêt. Mais les américains ne perdent pas le nord et remettent sur le tapis une négociation sur le cinéma entamée en 1936. Il s'agit de définir un quota annuel de films yankees autorisés à se faire voir sur les écrans français. Ce point est discuté avec acharnement. Les bobines frétillent d’impatience dans les cales des avions et des navires entre les locomotives et les machines-outils. On parle de 2000 titres prêts à déferler, toute une production interdite d'écrans depuis 1939 et dont les spectateurs se sentent terriblement frustrés. L'accord débouche finalement sur l'abandon du principe des quota et prévoit qu’ "<em>à partir du 1er juillet 1946, le contingent à l’écran réservé aux films français sera au maximum de quatre semaines par trimestre</em>".<br />Le cinéma français crie à l'assassin. La revue <em>L’écran français</em> parle de "<em>l’arrêt de mort du cinéma français</em>" et <em>Arts</em> rappelle que le cinéma est certes une industrie mais aussi un art. Les réalisateurs pétitionnent, Marcel Carné et Jacques Becker en tête. Tout ce mouvement, dramatisé en partie pour des questions de politique intérieure, débouche sur la création du Centre National de la Cinématographie, de son petit nom CNC, en vertu de la loi du 25 octobre 1946.<br />Il n'y avait pas forcément de quoi crier si fort. 1946 a vu 86 films français pour 140 films américains, ce qui n'est pas si mal compte tenu des conditions de production et du fait que nombre de réalisateurs prestigieux ne sont pas encore revenus d'outre Atlantique, créant d'ailleurs d'amusants paradoxes : les plus récentes œuvres visibles de René Clair, Julien Duvivier ou Jean Renoir étant issues des studios hollywoodiens.<br />Il faut avouer que le contingent américain est de qualité très diverse, mêlant fonds de tiroir du milieu des années trente, films majeurs de la période de guerre et nouveautés parfois excitantes. Au spectateur de faire le tri. Il pourra découvrir les derniers films de John Ford (<em>Quelle était verte ma vallée</em> qui lui a valu un Oscar) ou William Wyler (<em>La vipère</em> avec Bette Davis et <em>Le cavalier du désert</em> avec Gary Cooper qui fait rêver tous les petits garçons) avant leur départ pour l'armée, quelques films emblématiques dont on a pu que rêver jusqu'ici comme l'adaptation du <em>Wizard of Oz</em> par Victor Fleming, le <em>Zorro</em> de Rouben Mamoulian, le musical et extravagant <em>Fantasia</em> des Studios Disney, le classieux <em>Soupçons</em> d'Alfred Hitchcock, et constater que le bikini de Maureen O'Sullivan jouant Jane aux côtés de Tarzan – Weissmuler s'est tristement allongé. De Hollywood, ce sont encore des films raffinés signés Capra, Lubitsch, DeMille, Lang. Nous vivons un âge d'or ou je me trompe fort.<br />Mais c'est surtout l'occasion de faire connaissance avec une nouvelle génération de réalisateurs américains. Les écrans français présentent enfin les premiers films des scénaristes Billy Wilder (<em>Uniforme et jupons courts</em> et <em>Assurance sur la mort</em>) et John Huston (<em>Le faucon maltais</em>), l’envoûtant film noir et romantique <em>Laura</em> d'Otto Preminger avec la sublime Gene Tierney, l'adaptation de Raymond Chandler par Edward Dmytryk (<em>Adieu ma belle</em> /<em> Le crime vient à la fin</em>), et surtout les deux premières œuvres du fameux Orson Welles. De ce dernier on a beaucoup entendu parler de son <em>Citizen Kane</em> réalisé à 25 ans dans des conditions de liberté exceptionnelles. Grand coup de publicité, habile synthèse ou grand film génial, il est possible de juger sur pièce après les avis opposés de Jean-Paul Sartre (qui a pu voir le film aux USA en 1945) et de Roger Leenhardt exprimés dans L'écran français. Cette découverte s'enrichira du suivant <em>La splendeur des Amberson</em>, peut être plus ambitieux mais aussi plus malchanceux. Welles s'est vu dépossédé de son film, coupé sur injonction du studio par son monteur Robert Wise dans le dos du réalisateur parti tourner au Mexique. Welles depuis a entrepris <em>The lady of Sanghai </em>avec son ex-femme, la belle Rita Hayworth, attendu l'an prochain. Et pour ce qui est des nouveaux visages, on retiendra celui de la jeune Ella Raines dans un autre film noir, décidément à la mode, <em>Les mains qui tuent</em> de Robert Siodmak.<br />Le cinéma Français s'est remis des heurts de la Libération, des règlements de comptes de l'épuration (ou presque), et travaille. Marcel Carné peine à retrouver la magie des <em>Enfants du paradis</em>, Marcel Pagnol retrouve la caméra avec <em>Naïs</em> qu'il laisse signer par Raymond Leboursier, René Clément avec son épique <em>Bataille du rail</em> séduit le festival de Cannes qui s'est tenu du 20 septembre au 5 octobre après une interruption de six ans. Jean Cocteau a mis en images le conte de Madame Le Prince de Beaumont <em>La belle et la bête</em>. Le film s'est fait dans des conditions très difficiles en raison des restrictions (d'électricité en particulier) et Cocteau l'a porté au risque de sa santé. Il a tiré de l'aventure un journal publié chez J. B. Janin tout à fait passionnant. La bête, filmée par Henri Alekan et incarnée par Jean Marais maquillé par Hagop Arakelian est ce que l'on a vu de plus impressionnant sur un écran depuis le singe de <em>King Kong</em>. Le film reçoit le prix Louis Delluc et fait un triomphe en salles. Son producteur André Paulvé persiste dans la veine fantastique avec <em>Sylvie et le fantôme </em>que réalise Claude Autant-Lara, nous faisant découvrir la longue silhouette de Jacques Tati, fantôme du titre.<br />Les réalisateurs "<em>exilés</em>", s'ils ne sont pas tous revenus, sont présents de différentes façon. Jean Renoir sort une nouvelle version de <em>La grande illusion</em> qui avait été interdit en Europe. Coupé, le film ne reçoit pas un bon accueil, son portrait humaniste des soldats allemands, son éloge de la fraternité, passant mal chez certains après cinq années d'occupation. Sort également <em>Partie de campagne</em> tourné en 1936 mais resté inédit jusqu'alors, et <em>Vivre libre</em> tourné à Hollywood et qui sera assez vivement critiqué. René Clair montre <em>La belle ensorceleuse</em>, comédie en costume avec la sublime Marlène Dietrich, et Julien Duvivier <em>Obsessions</em> avec Edward G. Robinson. Il y a de la gène, de l'irritation, face à ces films tournés au loin. Le cinéma français a hâte de se retrouver au complet et de serrer les rangs.<br />Ailleurs aussi, le cinéma reprend ses droits. L'URSS nous envoie une adaptation de Gorki qui date un peu mais surtout la première partie d'<em>Ivan le terrible</em> de Sergueï Eisenstein sur une musique composée par Serge Prokofiev. Le film est visuellement grandiose et ne cède en rien aux grosses productions américaines.<br />D'italie, Roberto Rossellini offre <em>Rome, ville ouverte</em>, tourné avec de petits moyens, dans les rues avec des non professionnels et la Magnani. Le film fonde quelque chose de neuf. Il est le bon film au bon moment.<br />Et les anglais ? Ils font ce qu'ils font d'habitude, de fort jolies choses entre la découverte féerique du <em>Voleur de Bagdad</em> en couleurs, le <em>Brève rencontre</em> de David Lean et le film fantastique à épisodes, <em>Au cœur de la nuit</em> avec sa terrible marionnette et son angoissante fin en forme de boucle qui n'a pas fini d'inspirer les amateurs du genre.<br />1946 c'est aussi la disparition d'un géant. Orson Welles en visite à Paris s'est rendu chez Marcel Pagnol et a demandé à rencontrer Raimu qu'il aimerait faire tourner. L'américain adore <em>La femme du boulanger</em>. Pagnol lui annonce alors que Jules Auguste Muraire est mort. Une bête crise cardiaque en septembre. Welles se désole "<em>C'était le meilleur de nous tous !</em>".</p><p style="text-align: right;"> </p><p><strong>LES CONSEILS DE NOTRE EQUIPE :</strong></p><p>Une liste de 76 longs métrages (sur les 248 sortis en salles) et 1 court métrage avec, pour les étoiles en couleur, des liens vers des textes écrits par les contributeurs.</p><table border="0" frame="VOID" rules="NONE" cellspacing="0"><colgroup><col width="326" /><col width="57" /><col width="57" /><col width="57" /><col width="57" /><col width="57" /><col width="57" /><col width="57" /><col width="57" /><col width="57" /><col width="57" /><col width="57" /><col width="57" /></colgroup><tbody><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" width="326" height="21"><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;"> </span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Antoine</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Asketoner</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Buster</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Christophe</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Dr.Orlof</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Edouard</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jean-Luc</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Jocelyn</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Ludovic</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Nolan</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Timothée</span></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER" valign="MIDDLE" width="57"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Vincent</span></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Laura (Preminger)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://fromafog.blogspot.fr/2012/09/laura-otto-preminger-1944.html">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/preminger/laura.htm">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Assurance sur la mort (Wilder) </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://desoncoeur.over-blog.com/article-assurance-sur-la-mort-etre-et-est-ou-consommer-39972378.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/wilder/assurancesurlamort.htm">***</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">Citizen Kane (Welles)</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2012/09/28/citizen-kane.html">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://www.cineclubdecaen.com/realisat/welles/citizenkane.htm">****</a></span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a href="http://inisfree.hautetfort.com/archive/2008/11/23/non-citizen-kane-n-est-pas-le-meilleur-film-du-monde.html">**</a></span></strong></td></tr><tr><td style="border: 1px solid #000000;" align="LEFT" height="21"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: xx-small;">La Splendeur des Amberson (Welles) </span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">****</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times New Roman; font-size: small;">***</span></strong></td><td style="border: 1px solid #000000;" align="CENTER"><strong><span style="color: #000000; font-family: Times N
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlPoème du Jour...tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2011-02-16:31079002011-02-16T07:45:04+01:002011-02-16T07:45:04+01:00 WALLY Les champs de toutes les couleurs ont finalement...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;"><img id="media-2895069" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/01/01/3342091311.3.jpeg" alt="Unknown.jpeg" />WALLY</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;">Les champs de toutes les couleurs ont finalement jeté leur dévolu sur une ville dont le nom, désormais, égarera le voyageur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;">Les rues sont pleines de gens qui ont souci de rire, qui rient de leur état civil et de l'heure qui patiente dans leur poche sans s'avouer battue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;">D'étranges petites filles que l'on croyait paralytiques et auxquelles leurs parents avaient promis des béquilles neuves pour leur anniversaire, font leurs premiers pas sur une corde raide.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;">Un voyou lance une pierre qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau à une passante qui ressemble, mais à quoi ressemble-t-elle, à quoi sinon à l'image que les miroirs à sens unique se font des passantes non-rencontrées et c'est bien suffisant pour qu'ils volent en éclats, pour qu'ils volent à la rencontre des éclats de passante, des éclats qui brillent dans la main d'un voyou et le sang n'est pas long à paraître.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;">La pierre cependant parle de s'étendre. On ne sait à quels archipels mène l'éloquence des pierres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;">Je vous souhaite une longue et heureuse existence dit une femme qui venait de mourir à un enfant qui songeait à naître...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;">... Vous n'aurez que le temps de sécher vos plaies au hasard du soleil.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #00ccff;"><em>(Poème Georges Hénien - publié dans "troisième convoi" - 1946)</em></span></p>
Pataouetehttp://patawet.hautetfort.com/about.htmlTour des Campstag:patawet.hautetfort.com,2010-04-22:27055172010-04-22T07:59:00+02:002010-04-22T07:59:00+02:00 J'ai fait quelques notes sur les camps des oubliés en Algérie, je...
<p> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">J'ai fait quelques notes sur les camps des oubliés en Algérie, je trouve aujourd'hui un article de Philippe Thomas dans le Canard Enchainé qui nous évoque d'autres camps, plus anciens mais crées ,eux aussi, par la République.</span></span></p> <h2>Tour des Camps</h2> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/00/01/1941704457.jpg" target="_blank"><img src="http://patawet.hautetfort.com/media/00/01/650466686.jpg" id="media-2410142" alt="BibLaFranceDesCamps.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2410142" /></a>Pourquoi se montrer si modestes? En matière de camps d'internement, nous n'avons pas été que des bricoleurs. On en compte plus de 200 dans notre pays entre novembre 1938 et mai 1946 : de quoi enfermer près de 600 000 personnes. C'est à un aspect de ce tourisme, négligé depuis des dizaines d'années, que nous a convié Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS, avec « La France des camps », ce jeudi 8 avril dans « Infrarouge» (France 2).</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">La visite guidée commence par le camp d'Argelès, près de Perpignan, une longue plage ceinte de barbelés où les Besson, les Hortefeux de l'époque, incarnés par le président du Conseil Daladier, décidèrent, en toute démocratie, d'interner les étrangers indésirables. En l'occurrence les Espagnols républicains défaits par un général putschiste, Franco, au nom de la paix des chaumières. Civils demeurés fidèles au gouvernement légal, femmes, enfants, vieillards, combattants, parmi lesquels de nombreux blessés, malades, engagés volontaires dans les Brigades internationales, ils seront 500 000 à déferler à pied vers la frontière du Perthus, hagards d'épuisement et de faim, croyant dans le pays des droits de l'homme. On leur dépêcha gendarmes et goumiers à cheval de notre armée d'Afrique, pour cantonner sur la plage ces « fauteurs de troubles » potentiels. « C'était le mois de février, racontent des survivants aux cheveux blancs. On creusait des trous dans le sable. On s'y glissait à quatre ou cinq. La tramontane nous projetait dans la figure les petits graviers de la plage. C'était horrible. Nous étions cent mille. » Le 3 septembre 1939, la guerre est déclarée. Le pacte d'alliance entre Hitler et Staline est signé. Dès lors le Parti communiste est interdit. Tout ce que la police peut rafler de sympathisants, puis de syndicalistes est interné. S'y ajoutent Allemands et Autrichiens antinazis, déjà persécutés dans leurs pays, tous les étrangers, suspects parce que étrangers.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">La plupart sont passés par les centres de rétention comme on ne disait pas encore, de Roland-Garros ou de Colombes, avant d'être expédiés vers le sud de la France, dit zone non occupée depuis le mois de juin 1940 et l'armistice signé par Pétain. Ainsi à la fin de cette année-là compte-t-on 55 000 internés. Il a fallu ouvrir d'autres camps.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Mais ce fut après les lois antisémites et la visite à Paris, le 5 mai 1942, du patron SS Heydrich que fut notable un changement de clientèle. Et de destination. La zone sud ayant disparu, tout ce qui était juif fut regroupé dans les camps de triage comme Pithiviers, Châteaubriant.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Drancy surtout, avant la destination finale, Auschwitz et autre Birkenau. Entre 1942 et 1944, sur 75 000 déportés, 2 500 ont survécu.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Ensuite, la république revenue, on enterra à Drancy les suspects de collaborationnisme et de marché noir. Le dernier interné fut libéré en mai 1946. Et on ne parla plus de rien.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Parce que la France avait eu honte de découvrir ce que la démocratie avait commencé en 1938. Et ce que Vichy sous pression allemande avait accompli contre des concitoyens accusés d'avoir pollué la France en attendant le redressement moral.</span></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: small;"><a href="http://patawet.hautetfort.com/media/02/00/771278196.jpg" target="_blank"><img src="http://patawet.hautetfort.com/media/02/00/1847099983.jpg" id="media-2410144" alt="GURSm20EmorialVuDalleBetonXL.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-2410144" /></a></span></div> <p> </p> <p style="text-align: justify;"> </p>
Cinéma militanthttp://cinemamilitant.hautetfort.com/about.htmlLa bataille du railtag:cinemamilitant.hautetfort.com,2010-03-19:26599722010-03-19T16:18:00+01:002010-03-19T16:18:00+01:00 Réalisation : René Clément Année de sortie: 1946 Pays: France...
<p><strong><img id="media-2344395" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cinemamilitant.hautetfort.com/media/02/00/1342666603.jpg" alt="La bataille du rail.jpg" />Réalisation</strong>: René Clément</p><p><strong>Année de sortie:</strong> 1946</p><p><strong>Pays:</strong> France</p><p><strong>Durée</strong>: 1h25</p><p style="text-align: justify;">Ce film exalte la résistance des cheminots français face à l'armée allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale.</p><p> </p><p>La bande-annonce:</p><p><iframe width="364" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xwtdof" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>