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Notes sur le tag : Étienne faure

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Dernières notes

Étienne FAURE ENTEND des VOIX

  ... La voix suraiguë en chantant devient grave, souterraine, sauvegardée de la vie courante, et resurgit plus sourde, libérée du torse où habitent, une octave en-dessous, l'ogre et ses cordes rauques, le plus sépulcral des gospels. Ainsi font les bègues en fredonnant qui retrouvent semblablement la fluidité rêvée, ou bien prolongées d'une trompette les voix qui chantaient faux...

Publié le 26/07/2022 dans Sur du vent par SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD | Lire la suite...

Étienne Faure, Et puis prendre l'air

           L’ennui léger à la fenêtre enduré dès l’enfance, à regarder passer dans le ciel quelque chose, attendre un événement venu des nues, infime : un nuage effilé par le vent, la vitesse de l’avion disparu par l’embrasure des arbres, un V d’oiseaux très haut en solitude rebroussant leur chemin et lançant des signaux aux autres...

Publié le 25/09/2021 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Étienne Faure, Penchants aux fenêtres

L’été, fenêtre ouverte, nous voyageons avec les avions qui s’en vont, quittant le territoire en vrombissant comme soulevés d’un destin trop lourd — deux août, même chaleur anniversaire qui jour pour jour avait saisi les aïeux de fureur dans la mobilisation des corps soudain suspendus à des déclarations d’amour, non, de guerre, peaux empourprées aux moindres caresses,...

Publié le 20/06/2021 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Étienne Faure, Ciné-plage

Logeaient-ils dans la grandiloquence, le bruit sec bien réel des chaussures les ramenait, comédiens jour et nuit sur les planches — presque des étagères —, à se déplacer lentement, parole et gestes, dans une jeune ou vieille chair bientôt carne, mince à passer les portes du décor, ou tonitruante et tremblante sous le trouble du verbe en mouvement, experts à...

Publié le 12/09/2020 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Étienne Faure, Vues Prenables

Et puis après tout ce remue-ménage laisser les dieux se reposer, les meubles se déglinguer, lentement retrouver le guingois propice à la résonance. Sans inquiétude à l’idée de chute il reste et prend goût en précaire imposture à la minime durée qui lui échoit, pour rire, traverser la langue et s’attarder dans un vérisme où le soleil dru tombe sur des motifs...

Publié le 09/09/2020 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Étienne Faure, Légèrement frôlée

Où est l’exil, en sueur, en train jadis accompli si les avions, presque à la vitesse du mensonge nous déposent en des lieux prémédités de loin, transmis par la parole, des papiers traduits ou rédigés dans la langue des mères, où est l’exil, un écart temporel réduit à rien — espace crânien où l’on revient sur ses pas pour retrouver l’idée perdue en route —...

Publié le 31/05/2020 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Étienne Faure, Scrutations

Dans la ville à pied, sans repli, sans arrière pays, origines, hors cela, il emprunte sous le nom de rue, pont, grève un parcours exempté de fil, anonyme, laissant l’impasse pour attraper les quais via les passages, les cours et circuler inclus dans la foule  en mue sans arrêt selon l’heure ou l’allure à laquelle on passe, interdit soudain sous un nom, un...

Publié le 03/07/2019 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Étienne Faure, Tête en bas — rencontre, lecture

             Étienne Faure et Jean-Baptiste Para pour la remise du prix Max Jacob 2019   Le mot Départ  taillé dans la pierre  au fronton de la  gare est resté comme  Liberté, Égalité, Fraternité ou  École de garçons il y a beau temps devenue mixte, cris indécis,  simple inscription, vieil...

Publié le 07/04/2019 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Étienne Faure, Poèmes d'appartement

                                   De ses nuits à deux corps dans un lit il garde le réflexe de dormir sur le bord, non pas au centre, en souvenir de l’autre qui pourrait resurgir, se lover contre lui, demander asile un soir de neige à pas feutré traverser la chambre où le rêve et sa...

Publié le 25/04/2017 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

Étienne Faure, Vues prenables

        Puis les crues avaient délogé les morts et les cadavres d’animaux qi dormaient sous l’eau en un boueux désordre. Une table flottait dans la Seine, à quel repas en aval conviée, emportée sans hâte — ce fut à Rouen qu’elle s’arrêta à l’auberge où Flaubert l’attendait avec d’autres ; toute la littérature était là, à boire, à dévorer,...

Publié le 11/03/2017 dans litteratured... par Littérature de partout | Lire la suite...

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