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Christian COTTET-EMARD
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Pour les personnes d'Oyonnax et sa région,
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mes livres les plus récents, notamment Chroniques oyonnaxiennes (Boulevard...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">mes livres les plus récents, notamment <em>Chroniques oyonnaxiennes (Boulevard de l'enfance, tome 1)</em> sont en vente à la librairie Buffet, 13 avenue Jean Jaurès, Oyonnax.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-6500513" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/3313908872.3.jpg" alt="ChroOYOcouv.jpg" /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500509" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/3307673043.jpg" alt="sentierRec.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500510" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/3236244637.jpg" alt="folleNuitCouv.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500519" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1995211185.jpeg" alt="poèmesBois.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500512" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/2363005941.jpg" alt="italie promiseCouv.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500514" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/3722084295.jpg" alt="tu écristjrs.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Nouvelle édition. Texte intégral)</span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500516" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/3257301543.3.jpg" alt="veilleusesCouv .jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500517" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/3339032990.jpg" alt="mariageaut.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Nouvelle édition)</span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6500518" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1966494313.jpg" alt="enLisant.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ces ouvrages sont aussi disponibles au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax.</span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Conseils aux écrivains qui s’installent à la campagne
tag:cottetemard.hautetfort.com,2024-01-18:6480761
2024-01-18T01:19:00+01:00
2024-01-18T01:19:00+01:00
Les villes connaissent un tel développement qu’on finit par y...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6505107" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/3722084295.jpg" alt="tu écris toujours ?,feuilleton,humour,christian cottet-emard,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,condition d'auteur,orage lagune express,le pont du change,magazine des livres,joseph vebret,david miège,dominique goubelle,dessinateurs,jean-jacques nuel,lafont presse,campagne,écrivains,conseils" /></p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les villes connaissent un tel développement qu’on finit par y rencontrer trop d’êtres humains. Le contact humain est comme toutes les bonnes choses, il ne faut point en abuser. Aussi avez-vous décidé d’écrire à la campagne. Bien, mais n’oubliez pas que les êtres humains peuplent aussi les zones rurales. Vous pourriez en croiser un lors de vos promenades, y compris dans les forêts les plus profondes.</span></p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Lors d’une rencontre inopinée avec un autochtone, préférez le classique <em>bonjour</em> au problématique <em>holà mon brave !</em> peu prisé des ruraux du vingt-et-unième siècle et encore moins des néo-ruraux, vous savez, les citadins en rupture qui construisent à côté de leurs fermes rénovées des yourtes, des wigwams ou des tipis pour y animer des stages avec hébergement Feng shui tels que <em>Développement personnel et lombriculture, Tondre la chèvre angora</em> <em>ou Reconnaître une empreinte de dinosaure</em>. Si l’autre promeneur ne vous a pas détecté, vous pouvez toujours vous carapater dans un taillis ou vous dissimuler derrière un buisson mais j’attire votre attention sur les risques d’une telle stratégie en période de chasse, surtout si vous avez jugé opportun d’étrenner ce jour-là Loden et chapeau tyrolien à plume. </span></p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La vie à la campagne ne nécessite pas d’habit particulier mais ce n’est pas une raison pour survoler tout nu le potager comme des néo-ruraux de ma connaissance qui proposent un stage Accro-branche et sauna finlandais. N’en rajoutez pas trop dans l’élégance rustique. Le costume de tweed n’est pas indispensable, au comptoir de la supérette locale, à l’achat d’une baguette, d’une bouteille de rouge et d’un fromage surpris en flagrant délit de tentative d’évasion. Misez plutôt sur de bonnes chaussures adaptées aux longues soirées d’hiver pour lesquelles je recommande les pantoufles à motifs écossais de la marque <em>J’y vais</em> (100 % laine avec semelles antidérapantes) bien que les dérapages en pantoufles soient assez rares. À la campagne, la tentation est grande de chausser les pantoufles en permanence. Si vous avez tendance à les porter même pour les courses à la supérette, reprenez-vous tant qu’il est encore temps. Peut-être avez-vous besoin de vacances en ville ?</span></p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Venons en maintenant aux problèmes de voisinage auxquels vous pouvez être confronté car le voisin est une espèce humaine si répandue qu’il a conquis même les territoires les plus reculés avec, évidemment, une prédilection pour votre espace vital personnel. Ces problèmes portent le plus souvent sur des aspects triviaux de l’existence que je m’excuse par avance d’avoir à traiter auprès de mes très littéraires, estimables et distingués lecteurs et lectrices. </span></p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ainsi que cela se produit aussi en ville, les animaux de compagnie sont à l’origine des tensions les plus fréquentes mais la vie en zone rurale doit vous conduire à une plus grande circonspection. Par exemple, dans le cas d’une pollution organique de votre pelouse, avant d’accuser votre voisin le plus proche, je veux dire l’animal domestique de votre voisin, inspectez avec attention l’objet du délit dont le coupable n’est peut-être qu’une bête sauvage. Pour l’identifier, je ne connais pas de meilleur ouvrage que le <a href="https://www.ebay.fr/itm/285188478832?chn=ps&norover=1&mkevt=1&mkrid=709-134431-41854-0&mkcid=2&mkscid=101&itemid=285188478832&targetid=1653413117987&device=c&mktype=pla&googleloc=9110651&poi=&campaignid=20841691198&mkgroupid=156215475053&rlsatarget=pla-1653413117987&abcId=9351429&merchantid=116392064&gclid=EAIaIQobChMIq4aC5dblgwMVGmdBAh2zWA6YEAQYAyABEgIm7PD_BwE"><em>Guide des traces d’animaux</em> de messieurs Preben Bang et Preben Dahlström (éditions Delachaux & Niestlé)</a> que vous ouvrirez en dehors des heures de repas aux chapitres intitulés <em>Laissées, crottes et fientes</em> et <em>pelotes de réjection</em> comportant des doubles pages avec des illustrations grandeur nature. </span></p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Puisque nous évoquons les animaux, admettons une fois pour toutes que l'écrivain de la campagne n’a pas obligatoirement besoin d’un chien. Si vous tenez absolument à vous faire photographier en compagnie d’une de ces créatures en vue de la publication de votre portrait dans le hors-série <em>Écrivains et terroirs</em> d’un célèbre magazine animalier, empruntez ou louez le canidé. </span></p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C’est ce qu’avait fait mon proche voisin, jadis auteur à succès, qui s’était ainsi entiché après usage d’un Saint-Bernard excessivement baveux dont les vieux jours furent gâchés par l’arrivée à la maison du chat Sir Alfred. Je pense que la principale qualité du Saint-Bernard se limite au tonnelet d’eau de vie qu’on lui attachait au collier dans le bon vieux temps. On doit pouvoir aisément se procurer le tonnelet sans le Saint-Bernard.</span></p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La campagne, source d’inspiration ? Voyez les réactions de votre éditeur. S’il ne donne plus signe de vie depuis l’envoi de vos nouveaux manuscrits (un recueil de poèmes intitulé <em>Le Vieux biniou</em>, une monographie traitant du hameau de Corneille-en-Désert après l’exode rural et une biographie du justement méconnu Aimé Duchemin, poète à ses heures et rien de spécial le reste du temps), posez-vous la question.</span></p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Extrait de <a href="https://www.amazon.fr/Tu-%C3%A9cris-toujours-lauteur-entourage/dp/B0BTRRBS4V?asin=B0BTRRBS4V&revisionId=&format=4&depth=1"><em><strong>Tu écris toujours</strong>, manuel de survie à l'usage de l'auteur et de son entourage</em></a>. (Édition intégrale).</span></p><p style="margin-left: 0.1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour les habitants d'Oyonnax et sa région, ce livre est en vente au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax au prix de 10 €.</span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Sur un sentier recouvert
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-11-18:6471568
2023-11-18T02:08:00+01:00
2023-11-18T02:08:00+01:00
Les derniers temps de la canicule, j'écrivais dans la salle à manger en...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6490487" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/1205268607.jpg" alt="carnet, note, journal, autobiographie, publication, parution, édition, christian cottet-emard, écriture, littérature, sur un sentier recouvert, blog littéraire de christian cottet-emard, orage-lagune-express, journal intime,sanglier,forêt" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les derniers temps de la canicule, j'écrivais dans la salle à manger en pleine nuit, sous le halo d'une petite lampe. La baie vitrée était grande ouverte pour que je puisse me rafraîchir. Dehors, il faisait noir, pas de clair de lune. J'ai entendu un souffle, comme un animal qui flaire, juste devant la baie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J'ai d'abord cru à un chien en goguette mais je pense maintenant que c'était un sanglier qui ne m'avait pas senti. Peut-être était-il venu boire dans la piscine gonflable installée pour mon petit-fils. Plusieurs jours après, des pelouses de ma propriété et de celles des voisins ont été retournées ainsi que cela se produit assez souvent dans les villages. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Deviner la présence toute proche du sanglier qui est un animal puissant aux perceptions d'une extrême finesse est une sensation forte. J'ai encore en mémoire cet épisode de l'époque où j'arpentais les forêts presque tous les jours, en particulier en demi-saison. Pour accéder à une clairière depuis un ancien sentier en perdition recouvert de basses ramures d'épicéas, je rampais entre deux fourrés de hautes herbes très épaisses et très denses où persistaient quelques plaques de neige. J'ai alors entendu renifler et grogner à proximité sans pouvoir détecter ne serait-ce qu'un mouvement. Inutile de préciser que je me suis vite éloigné, de crainte de surprendre une laie avec des petits, ce qui peut arriver si le vent ne lui est pas favorable pour flairer l'humain. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Rencontrer le sanglier dans la nature (comme tout animal sauvage) n'est pas forcément un problème à condition de ne pas oublier qu'il défend ses intérêts. Pour le jeune homme de vingt ans que j'étais à l'époque de ces longues incursions dans les bois, il ne s'agissait pas d'éprouver ma résistance physique, encore moins de faire du sport ou de me lancer je ne sais quel défi. Je recherchais la force consolatrice de la nature parce qu'il ne m'était encore jamais venu à l'idée que j'étais moi-même une partie de cette nature, au même titre que le sanglier qui venait de détaler en silence pour m'éviter. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je dois cette prise de conscience à une promenade matinale dans la forêt du Chemin de la guerre au-dessus d'Oyonnax et au poème que j'ai écrit en rentrant (<em>Dans l'automne flamboyant</em>, intégré à mes <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2022/09/07/vient-de-paraitre-une-nouvelle-edition-de-mes-poemes-du-bois-6399900.html"><em>Poèmes du bois de chauffage</em></a>). J'avais quarante-six ans mais j'avais beau connaître depuis longtemps la musique de Janáček * (à laquelle j'ai emprunté le titre du <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2023/11/11/vient-de-paraitre-6470506.html">deuxième tome de mes carnets qui vient de paraître</a>), il me restait encore à réaliser que j'allais marcher de plus en plus souvent sur un sentier recouvert c'est-à-dire un sentier non pas perdu mais soustrait au regard puis revenant de temps en temps en lumière parce que tracé dans la petite éternité du temps humain.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;">* <em>Sur un sentier recouvert</em> est un cycle de quinze pièces pour piano de <a href="https://www.google.fr/search?q=leo%C5%A1+jan%C3%A1%C4%8Dek&sca_esv=583505300&tbm=isch&source=lnms&sa=X&ved=2ahUKEwiPlZ-DrMyCAxViRqQEHcJ4Mos4UBDSlAl6BAgDEAQ&biw=1240&bih=577&dpr=1">Leoš Janáček (1854-1928)</a> qui m’a inspiré le titre de ce deuxième volume de mes carnets. J’ai failli choisir le titre de la dixième pièce <em>La chevêche ne s’est pas envolée !</em> car les animaux ont une grande place dans mon imagination et mes rêves. La chevêche est une petite chouette attachée à son territoire. On peut écouter <a href="https://www.google.fr/search?q=janacek+la+chev%C3%AAche+ne+s%27est+pas+envol%C3%A9e&sca_esv=583505300&source=hp&ei=Rg5YZYfiJvq7kdUPhd2Q-AU&iflsig=AO6bgOgAAAAAZVgcVoioJA5Hu6fyKvk3oprFKY6aY-jb&ved=0ahUKEwiHndX-rcyCAxX6XaQEHYUuBF8Q4dUDCAk&uact=5&oq=janacek+la+chev%C3%AAche+ne+s%27est+pas+envol%C3%A9e&gs_lp=Egdnd3Mtd2l6IipqYW5hY2VrIGxhIGNoZXbDqmNoZSBuZSBzJ2VzdCBwYXMgZW52b2zDqWUyBxAhGKABGApI-b0BUABYmbsBcAB4AJABAZgBlAWgAbAdqgEIMzcuMy41LTG4AQPIAQD4AQHCAgoQLhiABBiKBRhDwgIOEC4YgAQYigUYsQMYgwHCAgsQLhiABBixAxiDAcICChAAGIAEGIoFGEPCAgUQLhiABMICCBAuGIAEGLEDwgIOEAAYgAQYigUYsQMYgwHCAgsQLhiDARixAxiABMICCxAAGIAEGLEDGIMBwgILEC4YgAQYxwEYrwHCAgUQABiABMICBxAuGIAEGArCAgYQABgWGB7CAgcQABiABBgTwgIIEAAYFhgeGBPCAgoQABgWGB4YExgKwgIFECEYoAHCAgoQIRgWGB4YDxgdwgIEECEYFQ&sclient=gws-wiz#fpstate=ive&vld=cid:15357e4a,vid:jDtRlyxxTMI,st:0">cette pièce et tout le cycle de cette œuvre sur YouTube</a>. Le titre du premier tome de mes carnets, <em>Prairie Journal</em>, était aussi en lien avec la musique, celle d’Aaron Copland (1900-1990). Très souvent, le processus d’écriture est chez moi déclenché et parfois entretenu par la musique.</span> <br /></span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
La tête froide
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-11-14:6471048
2023-11-14T22:34:43+01:00
2023-11-14T22:34:43+01:00
Après le premier volume, Prairie Journal , paru en 2016, la publication...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6489847" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/3307673043.jpg" alt="carnet,note,journal,autobiographie,publication,parution,édition,christian cottet-emard,écriture,littérature,sur un sentier recouvert,blog littéraire de christian cottet-emard,orage-lagune-express,journal intime" />Après le premier volume, <em>Prairie Journal</em>, paru en 2016, la publication du deuxième tome de mes carnets, <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2023/11/11/vient-de-paraitre-6470506.html"><em>Sur un sentier recouvert</em></a>, arrive plus tôt que prévu. Je vais encore entendre ou lire quelques reproches (complaisance narcissique, nombrilisme). Ces critiques me sont le plus souvent adressées par des personnes qui considèrent mes livres du haut de leurs préjugés, qui les lisent en diagonale ou qui ne les lisent pas du tout. Comment être encore narcissique à soixante-trois ans ? Si quelqu'un a la recette, je suis preneur !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quant au nombrilisme, le nombre de pages consacrées à des sujets de société et d'actualité me semble démentir cette accusation. J'ajoute quand même que si je me résous à traiter parfois ce genre de sujets, ce n'est pas vraiment par plaisir car je ne suis plus journaliste, ce métier qui m'a déplu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les livres ont souvent un curieux destin, parfois celui d'être achetés sans être lus. Je me rappelle un ami peintre hélas décédé qui faisait une visite annuelle à la librairie de sa bourgade pour se procurer tous les grands prix littéraires de l'année afin de les offrir en cadeau de Noël à son épouse. Elle m'avait confié qu'elle n'en lisait souvent qu'un seul, extrait de cet encombrant paquet cadeau, parfois aucun. Heureusement, le couple vivait dans une immense maison avec les possibilités de stockage qu'on imagine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette anecdote me semble révélatrice de l'écart entre la réalité de l'édition et la perception qu'en a le grand public. Beaucoup de livres sont imprimés, publiés et expédiés chez les libraires dans des cartons qui ne sont pas ouverts puis renvoyés plus tard à leurs expéditeurs. Cela paraît absurde mais il existe pourtant une logique économique, certes perverse, à cette aberration. En tant qu'auteur, il m'est arrivé comme à d'autres d'en faire les frais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C'est la raison pour laquelle j'observe avec satisfaction et intérêt toutes les innovations technologiques entraînant de profondes mutations dans l'industrie du livre avec les conséquences prévisibles sur la diffusion, la distribution et la vente. Je connais des auteurs dans la même situation que moi qui déplorent cette évolution. Je me demande pourquoi ils défendent bec et ongles un système qui les malmène ou les ignore. Moi, je m'en réjouis car je n'ai plus l'âge (et le souhait) d'attendre des mois ou des années la bénédiction d'un inconnu retranché derrière sa pile de manuscrits et la signature d'un improbable contrat qui me sera de surcroît défavorable d'un point de vue financier, qu'il s'agisse d'un grand ou d'un petit éditeur. Je me reproche d'avoir attendu si longtemps avant de consentir enfin à garder la tête froide.</span></p>
Christian COTTET-EMARD
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À propos de mon nouveau roman :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-09-18:6461981
2023-09-18T16:08:23+02:00
2023-09-18T16:08:23+02:00
Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, mon roman Une folle nuit...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour les personnes d'Oyonnax et sa région, mon roman <em>Une folle nuit d'amour ou un bon dîner chez Lapin ?</em> qui vient de paraître est en vente au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax et du Haut-Bugey au prix public de 10 €.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6476084" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/2550801601.JPG" alt="christian cottet-emard, service de presse, roman, parution, publication, édition, exemplaires, livre, littérature, fiction, porto, portugal, lyon, nantua, blog littéraire de christian cottet-emard, une folle nuit d'amour ou un bon dîner chez lapin ?, france, éditions orage lagune express, ©2023, dépôt office notarial n°, dépôt électronique n°, dépôt société d'auteurs n°, lisbonne" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quatrième de couverture :</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Une folle nuit d’amour ou un bon dîner ? Faut-il se résoudre à ce choix diabolique quand on se trouve en proie au démon de midi et à la crise de la cinquantaine comme Julius qui erre dans les rues de Porto à la recherche de sa femme et de ses repères dans la vie ? </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">« Voici donc la recette de la comédie sentimentale aigre-douce façon Cottet-Emard : un fond d’humour décalé, un zeste d’absurde et un brin de cynisme adouci d’une bonne dose de tendresse.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Souvent étiqueté « réac » par des critiques, (en vérité juste ce qu’il faut pour notre plus grand plaisir) l’auteur du très ironique</span></em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> <em>Club des Pantouflards</em></span><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> revient avec un petit roman incisif, volontiers politiquement et socialement incorrect. »</span></em><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">- Club Cigare Info -<br /></span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Christian Cottet-Emard est né en 1959 à Montréal (Ain). Il a vécu jusqu’en 2009 à Oyonnax (Ain) avant de s’installer dans le Haut-Jura.</span><br /><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Bourse d’écriture du CNL (Centre National du Livre) en 2006.</span><br /><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Depuis 2005, il tient un blog : http://cottetemard.hautetfort.com (ISSN 2266-3959) </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Renseignements, commandes, extrait du premier chapitre sur <a href="https://www.amazon.fr/folle-nuit-damour-d%C3%AEner-Lapin/dp/B0CGKWQ282/ref=sr_1_1?qid=1693518889&refinements=p_27%3AChristian+Cottet-Emard&s=books&sr=1-1">la librairie en ligne</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ASIN : </span> B0CGKWQ282</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Éditeur : Orage-Lagune-Express, diffusion </span> Independently published (26 août 2023)</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Langue : </span> Français</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Broché : </span> 117 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8859129720</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 154 g</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 11 x 0.76 x 18.01 cm </span></p>
Avignon
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Enri Bosco au Grand Cafè de la Bourso
tag:avignon.hautetfort.com,2023-09-03:6459152
2023-09-03T00:00:00+02:00
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Henri Bosco au Grand Café de la Bourse Henri Bosco at the Grand Café de...
<p><strong>Henri Bosco au Grand Café de la Bourse</strong><br /><em>Henri Bosco at the Grand Café de la Bourse</em><br />Henri Bosco im Grand Café de la Bourse</p><table style="border-collapse: collapse; width: 100%; margin-left: auto; margin-right: auto;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="width: 50.8721%; text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/115082266.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0 1em 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/4079244968.jpg" alt="4079244968.jpg" /></a></td><td style="width: 49.1279%; text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/4082934490.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/124482235.jpg" alt="124482235.jpg" /></a></td></tr><tr><td style="text-align: center; width: 100%;" colspan="2"><a href="https://www.aisne-encheres.com/lot/143783/22551465-autographe-henri-boscoavignon" target="_blank" rel="noopener">https://www.aisne-encheres.com/lot/143783/22551465-autographe-henri-boscoavignon</a></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/1498219887.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/3597382684.jpg" alt="3597382684.jpg" /></a><br />Jean Mazet <em>Les Cafés d'Avignon</em> page 52.</p>
Christian COTTET-EMARD
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Vient de paraître :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-09-01:6459106
2023-09-01T00:00:00+02:00
2023-09-01T00:00:00+02:00
Quatrième de couverture : Une folle nuit d’amour ou un bon dîner ?...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6471794" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/3236244637.jpg" alt=" christian cottet-emard, service de presse, roman, parution, publication, édition, exemplaires, livre, littérature, fiction, porto, portugal, lyon, nantua, blog littéraire de christian cottet-emard, une folle nuit d'amour ou un bon dîner chez lapin ?, france, éditions orage lagune express, ©2023, dépôt office notarial n°, dépôt électronique n°, dépôt société d'auteurs n°" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quatrième de couverture :</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Une folle nuit d’amour ou un bon dîner ? Faut-il se résoudre à ce choix diabolique quand on se trouve en proie au démon de midi et à la crise de la cinquantaine comme Julius qui erre dans les rues de Porto à la recherche de sa femme et de ses repères dans la vie ? </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">« Voici donc la recette de la comédie sentimentale aigre-douce façon Cottet-Emard : un fond d’humour décalé, un zeste d’absurde et un brin de cynisme adouci d’une bonne dose de tendresse.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Souvent étiqueté « réac » par des critiques, (en vérité juste ce qu’il faut pour notre plus grand plaisir) l’auteur du très ironique</span></em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> <em>Club des Pantouflards</em></span><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> revient avec un petit roman incisif, volontiers politiquement et socialement incorrect. »</span></em><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">- Club Cigare Info -<br /></span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Christian Cottet-Emard est né en 1959 à Montréal (Ain). Il a vécu jusqu’en 2009 à Oyonnax (Ain) avant de s’installer dans le Haut-Jura.</span><br /><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Bourse d’écriture du CNL (Centre National du Livre) en 2006.</span><br /><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Depuis 2005, il tient un blog : http://cottetemard.hautetfort.com (ISSN 2266-3959) </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Renseignements, commandes, extrait du premier chapitre sur <a href="https://www.amazon.fr/folle-nuit-damour-d%C3%AEner-Lapin/dp/B0CGKWQ282/ref=sr_1_1?qid=1693518889&refinements=p_27%3AChristian+Cottet-Emard&s=books&sr=1-1">la librairie en ligne</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ASIN : </span> B0CGKWQ282</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Éditeur : Orage-Lagune-Express, diffusion </span> Independently published (26 août 2023)</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Langue : </span> Français</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Broché : </span> 117 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8859129720</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 154 g</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 11 x 0.76 x 18.01 cm </span></p>
Christian COTTET-EMARD
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De la protection des œuvres littéraires inédites ou en voie de publication
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-08-13:6456451
2023-08-13T00:00:47+02:00
2023-08-13T00:00:47+02:00
En une époque lointaine, lorsque je ne rechignais pas encore à...
<h3 id="p3"></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6419531" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/555096211.JPG" alt="littérature,manuscrit,œuvre,fiction,plagiat,protection juridique,droit,édition,publication,dépôt,sociétés d'auteurs,office notarial,notaire,christian cottet-emard,parution,blog littéraire de Christian Cottet-Emard,©,preuve,antériorité,copyright" />En une époque lointaine, lorsque je ne rechignais pas encore à intervenir dans des établissements scolaires et des médiathèques pour présenter mes livres et mes activités littéraires, on me posait presque toujours des questions à propos du plagiat et de la manière de s’en protéger. Ce sujet préoccupait notamment les jeunes tentés par l’envoi de manuscrits mais inquiets à l’idée de s’en faire déposséder sans recours. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je répondais en énumérant les différentes solutions de dépôt garantissant une protection efficace des œuvres (enregistrement dans des sociétés d’auteurs, en office notarial, dépôts électroniques, enveloppes cachetées adressées à soi-même, etc…). Ne pas négliger le risque de plagiat n’implique pas d’en faire une obsession. Personnellement, ma nature méfiante m’a quand même toujours conduit à prendre les dispositions appropriées, même lorsque j’ai cessé de soumettre des manuscrits en envois spontanés à des éditeurs voici plus d’une vingtaine d’années. Tout au long de ma vie, j’ai d’ailleurs proposé très peu de projets non sollicités aux maisons d’édition. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C’est avec la publication d’extraits de certains de mes ouvrages sur internet, en particulier sur mon blog, avant leur « édition papier », que le problème s’est à nouveau présenté. Je l’ai résolu en inscrivant désormais tous mes livres en pré-publication sur Amazon, ce qui équivaut à un dépôt parfaitement enregistré et daté car en matière de protection d’une œuvre, le principal est d’établir l’antériorité qui constitue la preuve irréfutable en cas de plagiat total (rare) ou partiel (plus fréquent). Pour cette partie de ma production adaptée à cette forme de publication, l’un des nombreux avantages est aussi de pouvoir planifier les dates de parution et de gérer la promotion. Mais ceci est une autre histoire !</span></p></div></div></div>
Christian COTTET-EMARD
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Bientôt :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-08-01:6454949
2023-08-01T15:10:28+02:00
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Le petit dernier est en cours de parution. Les habituels dépôts...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Le petit dernier est en cours de parution. Les habituels dépôts administratifs sont effectués.Les premiers exemplaires du service de presse sont livrés. On peut en demander d’autres dès maintenant à contact.ccottetemard@yahoo.fr</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6465874" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/619690154.jpg" alt="christian cottet-emard,service de presse,roman,parution,publication,édition,exemplaires,livre,littérature,fiction,porto,portugal,lyon,nantua,blog littéraire de christian cottet-emard,une folle nuit d'amour ou un bon dîner chez lapin ?,france,éditions orage lagune express,©2023,dépôt office notarial n°,dépôt électronique n°,dépôt société d'auteurs n°," /></p>
Christian COTTET-EMARD
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Livre : un système devenu fou
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-06-24:6449019
2023-06-24T00:29:46+02:00
2023-06-24T00:29:46+02:00
Plus qu'un simple article sur le pilon, une analyse à connaître sur les...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Plus qu'un simple article sur le pilon, une analyse à connaître sur les dérives d'un système éditorial devenu fou et qui mérite d'être connue du grand public, tout au moins des lecteurs qui ne mesurent la valeur d'un livre et d'un auteur qu'à l'aune de la notoriété de ses éditeurs. À lire <span style="font-size: 18pt;"><a href="https://www.slate.fr/story/248665/que-deviennent-livres-invendus-pilon-rouleaux-papier-toilette-recyclage-edition?fbclid=IwAR18RD04gxYCbiyzVS5o86J0mRhFsD8ehVIukOVpSY2_pSlvIBnPhhSn4ws">ici</a>.</span></span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Aux grands jours (un livre de saison)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-06-02:6445848
2023-06-02T00:56:04+02:00
2023-06-02T00:56:04+02:00
Empressé ou patient, fragile et lumineux comme un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6451273" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/3435749230.2.jpg" alt="aux grands jours,littérature,édition,publication,© club,blog littéraire de christian cottet-emard,club littéraire des amateurs de cigares,christian cottet-emard,empressé ou patient,fragile et lumineux,comme un coquelicot,chaque poème,avec audace,se dédie aux grands jours,droits réservés,sous presse,le pétrin de la foudre,le congé du buveur,le passant du grand large,l'alerte joyeuse,la jeune fille,le monde lisible,poèmes rescapés,la jeune fille aux sandales de sable,l'île des libellules transparentes,entretien,été,jean-jacques nuel,gabriel guy,amazon" /></p><p class="p1" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span class="s1">Empressé ou patient, </span><span class="s1">fragile et lumineux comme un coquelicot, </span><span class="s1">chaque poème avec audace </span><span class="s1">se dédie aux grands jours</span></span></em></span></p><p class="p1" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span class="s1">(Poème de 4ème de couverture) </span></span></em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6451274" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/2043394359.jpg" alt="aux grands jours,littérature,édition,publication,© club,blog littéraire de christian cottet-emard,club littéraire des amateurs de cigares,christian cottet-emard,empressé ou patient,fragile et lumineux,comme un coquelicot,chaque poème,avec audace,se dédie aux grands jours,droits réservés,sous presse,le pétrin de la foudre,le congé du buveur,le passant du grand large,l'alerte joyeuse,la jeune fille,le monde lisible,poèmes rescapés,la jeune fille aux sandales de sable,l'île des libellules transparentes,entretien,été,jean-jacques nuel,gabriel guy,amazon" />Pour une fois, je serai en phase avec l’actualité, au moins celle de la saison. Les grands jours sont revenus et peut-être en leur lumière le moment de tourner les pages de ce recueil dont l’un des principaux thèmes est tout simplement l’été.</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quelques liens pour découvrir ce livre :</span></p><h3 id="p3"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2022/05/26/a-propos-de-mon-livre-aux-grands-jours-6383958.html">À propos de mon livre AUX GRANDS JOURS</a></h3><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une critique de Jean-Jacques Nuel : </span><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2022/04/19/vient-de-paraitre-aux-grands-jours-en-edition-reliee-6377272.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Vient de paraître / AUX GRANDS JOURS en édition reliée</span></a></p><h3 id="p3"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2021/02/09/d7a598430aaaf18ec9eceba021be361b-6296356.html">Un petit hommage à Balthus</a></h3><h3 id="p2"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2020/11/19/villanelle-des-promis-extrait-de-aux-grands-jours-6278300.html">Villanelle des promis (Extrait de : Aux grands jours, paru l'été dernier)</a></h3><p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=UlyiXG4PSDs"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une brève vidéo de présentation</span></a></p><h3 id="p1"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2020/06/17/a-propos-de-aux-grands-j-6246345.html">À propos de Aux grands jours</a></h3><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">En vente sur : </span><a href="https://www.amazon.fr/Aux-grands-jours-Christian-Cottet-Emard/dp/B08DBYPXHY/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=1H3AME8WZHM9W&dchild=1&keywords=aux+grands+jours+christian+cottet-emard&qid=1596360678&s=books&sprefix=aux+grands+jours%2Caps%2C185&sr=1-1">https://www.amazon.fr/Aux-grands-jour...</a></em></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Et pour les gens d'Oyonnax et de sa région, recueil disponible (ainsi que mes autres livres récents) au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax).</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Aux grands jours</em> est aussi disponible au prêt à la <a href="https://mediatheque.oyonnax.fr/index.php?option=com_opac&view=DetailNotice&task=DetailNtcFull&num_ntc=1303903547:197&fas=0&Itemid=372&is_media_ntc=0">médiathèque municipale d'Oyonnax</a> (centre culturel Aragon).</span></p>
Christian COTTET-EMARD
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2023-05-04T00:03:46+02:00
2023-05-04T00:03:46+02:00
Les services de presse sont à demander par mail à :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6444436" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/1261603640.jpg" alt="italie, livre, l'italie promise, christian cottet-emard, orage lagune express label, parution, édition, publication, textes de voyages, carnet, chroniques, blog littéraire de christian cottet-emard, venise, turin, bergame, vérone, sardaigne, alghero, rome, burano, lagune vénitienne,récits de voyage" /></p><p style="text-align: center;"><strong><em>Les services de presse sont à demander par mail à : contact.ccottetemard@yahoo.fr</em></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quatrième de couverture :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>L'Italie promise</em> est une collection de moments suspendus dans le temps qui se sont imprimés dans mon esprit tels des instantanés photographiques. Si ces pages que je souhaite légères et divertissantes peuvent être lues comme on dégusterait une coupe de champagne, ou mieux en l’occurrence, de prosecco, j’estimerai mon but atteint et la terre promise de ma petite Italie portative partagée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ASIN : </span> B0C2SG2F2Z</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Éditeur : </span> Orage-Lagune-Express (diffusion Independently published, 24 avril 2023)</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Langue : </span> Français</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Broché : </span> 122 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8392391752</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 159 g</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 11 x 0.79 x 18.01 cm (poche)</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item">Prix : 10,55 €</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="a-list-item">Commandes : <a href="https://www.amazon.fr/LItalie-promise-Christian-Cottet-Emard/dp/B0C2SG2F2Z"><span style="font-size: 18pt;">ici</span></a></span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Parution en mai :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-04-24:6439771
2023-04-24T00:13:00+02:00
2023-04-24T00:13:00+02:00
Les services de presse sont à demander par mail à :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6441918" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/2363005941.jpg" alt="italie,livre,l'italie promise,christian cottet-emard,orage lagune express label,parution,édition,publication,textes de voyages,carnet,chroniques,blog littéraire de christian cottet-emard,venise,turin,bergame,vérone,sardaigne,alghero,rome,burano,lagune vénitienne" /></p><p style="text-align: center;"><strong><em>Les services de presse sont à demander par mail à : contact.ccottetemard@yahoo.fr</em></strong></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
À propos de Tu écris toujours ? (ou comment dégonfler les baudruches)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-03-08:6431938
2023-03-08T00:03:00+01:00
2023-03-08T00:03:00+01:00
Un article de Jean-Jacques Nuel, sur son blog , à propos de Tu écris...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6430874" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/3722084295.2.jpg" alt="tu écris toujours ?,humour,auteur,christian cottet-emard,orage-lagune-express,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,littérature,chroniques,chroniques humoristiques,humour anglais,jean-jacques nuel,blog,l'annexe blog,livre de poche" /></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un article de Jean-Jacques Nuel, <a href="http://nuel.hautetfort.com/archive/2023/03/04/tu-ecris-toujours-de-christian-cottet-emard-6431402.html">sur son blog</a>, à propos de <em>Tu écris toujours ?</em> , mon recueil de chroniques humoristiques sur la condition d'auteur.</span></p><p><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Ne cherchez pas dans ce livre un traité de la réussite ou une méthode infaillible pour écrire des best-sellers et devenir un auteur à succès. Cottet-Emard va détruire vos illusions et ramener les poètes chimériques à la réalité la plus prosaïque. Il dégonfle les baudruches. (J-J N)<br /></span></span></em></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour les gens d'Oyonnax et sa région, ce livre est disponible au prix de 10 € au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax.</span></p><div id="detailBullets_feature_div"><ul class="a-unordered-list a-nostyle a-vertical a-spacing-none detail-bullet-list"><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ASIN : </span> B0BTRRBS4V </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Éditeur : Orage-Lagune-Express (diffusion </span> Independently published).</span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Langue : </span> Français </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 210 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8376160671 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 236 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 11 x 1.35 x 18.01 cm </span></li></ul></div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Également en vente par correspondance sur :</span></em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">- <a href="https://www.amazon.fr/Tu-%C3%A9cris-toujours-lauteur-entourage/dp/B0BTRRBS4V">Amazon</a></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">- <a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/">Orage-Lagune-Express</a></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p>
Christian COTTET-EMARD
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Vient de paraître : Tu écris toujours ? (Version intégrale)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-02-15:6428321
2023-02-15T00:50:00+01:00
2023-02-15T00:50:00+01:00
Tu écris toujours ?, mes chroniques humoristiques sur la condition...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6421223" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/3722084295.jpg" alt="christian cottet-emard,tu écris toujours,feuilleton,chroniques,humour,édition,auteur,écrivain,condition d'auteur,feuilleton humoristique,blog littéraire de christian cottet-emard,éditions orage lagune express,magazine,presse" /></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Tu écris toujours ?,</span></em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> mes chroniques humoristiques sur la condition d'auteur ont été publiées en feuilleton illustré par les dessinateurs David Miège et Dominique Goubelle à l'initiative de Joseph Vebret entre 2007 et 2012 dans le trimestriel </span><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le Magazine des livres</span></em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> édité par le <em>groupe Lafont presse</em>.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les éditions </span><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le Pont du change</span></em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> créées et dirigées par Jean-Jacques Nuel ont publié une sélection de ces épisodes en un recueil de 93 pages paru en 2010. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cet éditeur ayant cessé ses activités, </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">c'est aujourd'hui le label <em>Orage-Lagune-Express</em> qui reprend la publication de l'intégralité de ces textes dont plus de la moitié était restée inédite en volume.<em><br /></em></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cela donne une nouvelle édition au format de poche de 210 pages comportant l'intégralité du feuilleton.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><div id="detailBullets_feature_div"><ul class="a-unordered-list a-nostyle a-vertical a-spacing-none detail-bullet-list"><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ASIN : </span> B0BTRRBS4V </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Éditeur : Orage-Lagune-Express (diffusion </span> Independently published).</span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Langue : </span> Français </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 210 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8376160671 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 236 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 11 x 1.35 x 18.01 cm </span></li></ul></div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Déjà en vente par correspondance sur :</span></em></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">- <a href="https://www.amazon.fr/Tu-%C3%A9cris-toujours-lauteur-entourage/dp/B0BTRRBS4V">Amazon</a></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">- <a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/">Orage-Lagune-Express</a></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">- Pour les lecteurs d'Oyonnax (Ain) et sa région : en point de vente (kiosque du centre hospitalier d'Oyonnax) à partir du 25 février.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un extrait :</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Conseils aux écrivains qui ont la migraine</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La migraine n’est pas seulement une maladie d’écrivain, elle touche aussi les journalistes et probablement d’autres créatures. Parfois, j’ai l’impression qu’elle tourmente même Sir Alfred, le chat de mon voisin, lorsqu’il multiplie les aventures. Et les céphalopodes ? Souffrent-ils de la migraine ? On peut se poser la question et toute une série du même genre mais à quoi bon se casser la tête ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À propos de tête, je me demandais, attablé à une terrasse de café en cette fin de matinée, à quoi pouvait bien ressembler celle de la journaliste avec qui j’avais rendez-vous pour lui parler d’une chose aussi importante pour l’humanité souffrante qu’un pet de souris mais à laquelle j’accorde tout de même un peu d’intérêt : la parution de mon dernier livre. Lors du contact téléphonique, j’avais proposé à la rédactrice de l’attendre en ce lieu si propice à l’échange culturel qu’est le bistrot en arborant un signe de reconnaissance, le <em>Républicain Populaire Libéré du Centre</em> ouvert à la page culturelle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette idée pourtant originale faillit échouer. En effet, on était lundi et la page culturelle avait disparu au profit de la publication des résultats d’un tournoi interdépartemental de pétanque particulièrement endiablé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cet inconvénient eût été négligeable si la moitié des clients du bar n’avaient pas tous décidé le même jour de déplier le <em>Républicain Populaire Libéré du Centre</em> en s’hydratant le gosier. La localière finit tout de même par me reconnaître au milieu de tous ces passionnés de pétanque. Sans doute ne ressemblais-je point à un lecteur régulier de son journal. J’en conclus que mon idée de signe de reconnaissance avait finalement fonctionné mais à l’envers. Qu’importe ? La vie n’est pas un exercice de mathématiques dont le résultat pourtant juste est considéré comme faux s’il n’est pas établi au moyen du bon raisonnement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je vis donc se plier sur la chaise en face de moi une grande jeune femme au style neurasthénique. Elle s’excusa de garder au visage ses larges lunettes noires en raison d’une migraine qui avait dû lui déclencher pour quelques temps des humeurs aussi chagrines que celles d’une araignée veuve noire privée de son amant qui est aussi, ne l’oublions pas, son déjeuner. À certains moments, la vie nous dépossède de tout. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Bienvenue au club des migraineux ! lançai-je pour dédramatiser. Les lunettes descendirent d’un cran et deux yeux sombres noyés de douleur coulèrent en direction de mon insignifiante personne, fait remarquable quand on sait que le vrai migraineux en crise n’est plus en mesure de s’intéresser aux affaires du monde puisque pour lui, plus rien n’existe, pas même le monde, rien que la migraine. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un pâle sourire s’évada sous les verres fumés : « alors vous aussi ? » Connexion en cours, à la bonne heure ! « Hélas... » répondis-je d’un air contrit. Il faut toujours se mettre à la portée de son interlocuteur. Jai lu cette recommandation dans un manuel intitulé <em>Bien communiquer avec les autres</em> écrit par un ancien directeur des ressources humaines devenu moine trappiste puis ermite des montagnes quelque part dans l’Himalaya où il a auto-édité tous ses autres livres à tirage limité sur feuilles de papier de riz humectées à la bave de lama et reliées avec des poils tressés du même animal. Pourquoi du papier humecté à la bave de lama ? Je préfère ne pas m’étendre sur un sujet aussi dégoûtant juste avant le repas. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">« Que prenez-vous pour soulager votre migraine ? » s’enquit la journaliste. Nous nous livrâmes alors à un échange d’une rare intensité sur le thème des différents mérites et inconvénients de l’effervescence et des anti-inflammatoires combinés aux trucs et astuces permettant de tenir le fléau à distance au moins quelques minutes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">« Dans nos activités littéraires, c’est embêtant la migraine » assénai-je au bout d’une heure de considérations pharmaceutiques dans l'espoir de rappeler à la journaliste que nous n’étions pas là pour préparer l’assemblée générale des meurtris de la casquette mais pour présenter mon livre aux lecteurs avides. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La jeune femme opina du chef qu’elle avait semble-t-il encore plus douloureux qu’à son arrivée et me demanda pardon de devoir prendre congé car elle risquait de s’évanouir. Elle oublia sur la table l’exemplaire dédicacé de mon ouvrage qu’elle avait reçu en service de presse et m’abandonna au moment où je sentis naître au fond de mes yeux un mal pesant. Contagieuse, avec ça ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quelques jours plus tard, je lui téléphonai pour solliciter un autre rendez-vous mais elle m’expliqua qu’elle avait finalement trouvé ma prose « un peu trop prise de tête » (selon son expression) pour les lecteurs d’une rubrique locale. Si j’avais su, j’aurais écrit un livre moins brillant, baissé un peu le niveau, mais que voulez-vous, je doute fort d’en être capable.</span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
De la protection des œuvres littéraires inédites ou en voie de publication
tag:cottetemard.hautetfort.com,2023-01-25:6424462
2023-01-25T02:16:50+01:00
2023-01-25T02:16:50+01:00
En une époque lointaine, lorsque je ne rechignais pas encore à intervenir...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6419531" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/555096211.JPG" alt="littérature,manuscrit,œuvre,fiction,plagiat,protection juridique,droit,édition,publication,dépôt,sociétés d'auteurs,office notarial,notaire,christian cottet-emard,parution,blog littéraire de Christian Cottet-Emard,©,preuve,antériorité,copyright" />En une époque lointaine, lorsque je ne rechignais pas encore à intervenir dans des établissements scolaires et des médiathèques pour présenter mes livres et mes activités littéraires, on me posait presque toujours des questions à propos du plagiat et de la manière de s’en protéger. Ce sujet préoccupait notamment les jeunes tentés par l’envoi de manuscrits mais inquiets à l’idée de s’en faire déposséder sans recours. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je répondais en énumérant les différentes solutions de dépôt garantissant une protection efficace des œuvres (enregistrement dans des sociétés d’auteurs, en office notarial, dépôts électroniques, enveloppes cachetées adressées à soi-même, etc…). Ne pas négliger le risque de plagiat n’implique pas d’en faire une obsession. Personnellement, ma nature méfiante m’a quand même toujours conduit à prendre les dispositions appropriées, même lorsque j’ai cessé de soumettre des manuscrits en envois spontanés à des éditeurs voici plus d’une vingtaine d’années. Tout au long de ma vie, j’ai d’ailleurs proposé très peu de projets non sollicités aux maisons d’édition. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C’est avec la publication d’extraits de certains de mes ouvrages sur internet, en particulier sur mon blog, avant leur « édition papier », que le problème s’est à nouveau présenté. Je l’ai résolu en inscrivant désormais tous mes livres en pré-publication sur Amazon, ce qui équivaut à un dépôt parfaitement enregistré et daté car en matière de protection d’une œuvre, le principal est d’établir l’antériorité qui constitue la preuve irréfutable en cas de plagiat total (rare) ou partiel (plus fréquent). Pour cette partie de ma production adaptée à cette forme de publication, l’un des nombreux avantages est aussi de pouvoir planifier les dates de parution et de gérer la promotion. Mais ceci est une autre histoire !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
MCSJuan
http://tramesnomades.hautetfort.com/about.html
L’homme aux ailes bleues. Livre collectif d’hommage à l’éditeur François Mocaër, Unicité
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2022-06-21:6388092
2022-06-21T18:47:00+02:00
2022-06-21T18:47:00+02:00
Pablo Poblete , natif du Chili, poète et directeur d’une collection à...
<p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><img id="media-6367179" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/01/4214192446.jpg" alt="l'homme aux ailes bleues,françois mocaërpablo poblete,éditions unicité,poésie,écriture,humanisme,édition,éditeur,laurence bouvet,francis coffinet,éric desordre,éric dubois,christiane peugeot,rui prazeres,philippe tancelin,mario urbanet,kitty holley,woytek konarzewski" />Pablo Poblete</span>, natif du Chili, poète et directeur d’une collection à <span style="text-decoration: underline;">Unicité</span>, <span style="text-decoration: underline;"><em>Poètes francophones planétaires</em></span>, y a publié un hommage à l’éditeur, celui qui a créé cette édition il y a une dizaine d’années (en 2010 précisément), <span style="text-decoration: underline;">François Mocaër</span>. Avec un groupe d’amis, auteurs ou artistes, il a initié et réalisé ce projet, qu’il préface pour faire le portrait de celui qu’il estime particulièrement, en insistant sur la passion pour la poésie de celui qui en a écrit aussi (même s’il se consacre totalement maintenant à publier celle des autres). Pablo Poblete note son humanisme et la générosité de son engagement d’éditeur. À lire certains textes on comprend que le projet a été lancé et commencé pour les dix ans de l'édition, le temps qui a suivi correspond à la mise en forme de l'ensemble.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Poésie francophone et pas seulement française, car effectivement dans la liste de ceux qui ont offert un poème pour cette anthologie, on voit apparaître bien des horizons, certains lointains.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><em>L’homme aux ailes bleues</em></span>… Pourquoi ce superbe titre ?</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">On le comprend page 48, en lisant le poème de <span style="text-decoration: underline;">Pablo Poblete</span>, dont c’est le titre. Magnifique texte, écrit dans un souffle d’émotion (celle du cœur), on le sent. Mais j’y reviendrai ensuite. Car les textes sont classés en suivant l’ordre alphabétique des noms des auteurs (que des pages présentent après les textes, certains que je connais, d’autres pas du tout).</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le titre, donc. Bleues, les ailes, sans doute pour rappeler <em>l’horizon océanique breton originel</em>, dit le poème. Mais on peut y voir plus, en acceptant le symbolisme de cette couleur et les clés qu’en donne Pablo Poblete dans son texte. Les ailes représentent beaucoup aussi. Envol qui élève, valeur spirituelle, espace protecteur de celui qui embrasse, de son regard sur les mots des autres, un large pan de la poésie (on imagine les bras métaphoriques écartés). Et, comme écrit aussi, des <em>ailes-antennes</em> d’intuition qui servent à capter…</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">La photographie de couverture, portrait, est de <span style="text-decoration: underline;">Woytek Konarzewski.</span></span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je trouve beau cet hommage à l’éditeur, et beau que quelqu’un, d’abord, suivi par des amis, ait pensé à dire merci (et à le faire ainsi au nom de tous). À travers <span style="text-decoration: underline;">François Mocaër</span> c’est toute une profession qui est honorée aussi. Je pense là particulièrement aux éditeurs de poésie (livres et revues) qui font vivre des entreprises souvent en danger économiquement – et le contexte de crises n’arrange rien (pandémie, confinement, guerre, climat, etc.).</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Ce livre collectif est une anthologie, comme la trace de l’histoire de l’édition, son ancrage dans les années, des présences. Les poèmes ne sont pas des lettres à l’éditeur honoré (parfois cependant). Tous les sujets sont abordés, mais certains l’évoquent lui, directement, ou parlant de l’écriture, de la poésie, renvoient à son rôle, à leur rapport avec lui.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je ne peux tout relever, je vais donc faire une sélection subjective, invitant à lire l’ouvrage entier, pour découvrir tous les textes. Et des textes aller aussi vers des livres... </span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mes préférences…</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">...</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Antemanha</span>, France-Allemagne</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Son poème, qui ouvre le recueil collectif, colore de lumière l’intention…</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je nourris l’écho des étincelles</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">dans un ascenseur de lumière</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Sur la cime dansent des lucioles</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Excitées par l’excès d’ondes sonores</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Claudine Bertrand</span>, Québec, évoque le <em>poète errant</em>, <em>le marcheur</em>, terminant par deux vers avec ce mot, <em>unicité</em>.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le poème seul avance</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">à ce point d’unicité</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Laurence Bouvet</span>. Poète, et directrice d’une collection, <span style="text-decoration: underline;"><em>Le Vrai Lieu</em></span>, a écrit sur le désir. C’est très beau, très pur, subtil, riche d’une conscience des significations profondes de nos élans, de notre façon de donner sens à notre présence (à soi, à l’autre).</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le bruit autour est un talisman</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">et nous courons après les signes du ciel</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Une main aveugle rompt le destin </span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">des corps sans les brusquer.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le vide et l’intention sont un seul</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">et même tabernacle plus sûr</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">que la ligne d’horizon.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Orpheline et discrète la main</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(...)</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">elle est cette branche</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">que l'arbre remercie.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Francis Coffinet</span> (qui a repris, en collection, des publications des <span style="text-decoration: underline;"><em>Cahiers bleus</em></span> de <span style="text-decoration: underline;">Dominique Daguet</span>, choix dont je suis heureuse car j’étais très attachée à cette collection qui a tant fait pour <span style="text-decoration: underline;">René-Jean Clot</span>, poète et peintre, lui qui m’est très cher – édition qui avait publié aussi <span style="text-decoration: underline;">Mohamed Grim</span> dont il faudrait retrouver et éditer un jour le texte sur la bonté, publié en revue il y a longtemps). Mais retour à son poème…</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Les deux premiers vers pourraient être un mantra pour éditeurs et… poètes.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Je trouve aussi qu’ils correspondent bien à ce que je perçois de sa poésie (ayant lu certains de ses livres).</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Laisser s’agiter la langue des oiseaux</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dans la bouche des hommes.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Marie-Josée Christien</span> élève un C<em>airn</em> <em>pour les éditeurs et les revuistes</em>. Belle image que ce monticule de pierres fait de mots.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Sur le bateau</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">l’éditeur tient la barre</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">veille à l’appareillage</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">en expert de la carte des vents</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">et des courants</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">qui mèneront l’équipage</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">à bon port</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Anne de Commines</span> (qui dirige la collection <span style="text-decoration: underline;"><em>Le Metteur en Signe</em></span>) écrit un poème-lettre.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Tu as classé les illusions fugitives et de la poésie tu as relevé les empreintes.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le temps de la graine atteint sa maturité et tu l’écris d’une encre silencieuse.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Tu trouves là ton envol le plus probable, l’aune de ton méridien.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Conjugue-toi dans le vœu du regard et œuvres aux ardences.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Tu récoltes les hauteurs où te nomme la Beauté.</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Éric Desordre</span>, écrit un poème au titre-programme, <em>Parvenir au tranchant des étoiles</em>. De lui j’ai déjà recensé des écrits, et dois sous peu en recenser d’autres qui attendent, auteur dont j'aime particulièrement les photographies (elles correspondent à ce que je conçois de cet art)… </span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Son texte parle de la forge, la vraie, celle des réels forgerons, ouvriers alchimistes (c’est ainsi que je les vois, et c’est ainsi que je les ai perçus en parlant de ce métier avec mon père dont ce fut un des premiers apprentissages…). Mais le lisant je saisis autant une parole sur des êtres et un métier que la métaphore de la démarche poétique, aussi. Et le titre autorise cette lecture. Forge, matière. Forge, alchimie. Forge, poésie. Par le feu symbolique, le rapport aux étoiles, au cosmos. Le feu qui transforme, métamorphose du regard qui passe par le corps, la main.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Un métal dont la main chaude se repaît</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">D’une densité d’atomes alignés</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le feu aidait les nôtres</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">À rendre le saisissement des astres</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Des forges de campagne</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le sentiment du fer remontait à la main</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Se pourrait-il que la fumée nous garde aussi des cohortes ?</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Laurent Desvoux-D’Yrek</span> offre un <em>Estrambot pour François M.</em></span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mais il ne faut pas l’entendre comme sonnet en 17 vers, à la structure volontairement irrégulière, et construite ainsi. Ce n’est pas ce que l’on a sous les yeux. Ni 17 vers, ni un sonnet avec quatrains et tercets dans un ordre inhabituel. Alors on peut garder seulement la connotation du mot espagnol (venant de l’italien) estrambótico. Désordre formel et thématique, voulu. Ainsi il crée des images de mer pour passer de Pablo (Poblete) à François (Mocaër).</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…) <em> François l’éditeur</em></span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Homme passionné de spiritualité</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">. Qui rit de lui-même, unies, cités !</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De ne se savoir pas du tout zen ! À méditer !</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Et dévoué aux poètes et à leurs projets</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De faire livre sur livre, espérant l’Œuvre !</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"> </p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Suzanne Dracius</span>, Martinique, écrit un texte commençant par des vers et se prolongeant en paragraphe de prose, évoquant aussi la période de confinement et couvre-feu en Martinique, associant douleurs et fêtes, culture locale et poésie, démarche de vie et partage convivial qui réunit tant les êtres d’un lieu que les poètes d’une édition…</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Une décennie d’Unicité</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">dans la diversité fêtée</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">en dépit de l’adversité</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">En poétique déconfinement, visite autorisée et bienvenue dans le cercle, non pas des poètes disparus, mais des poètes apparus et réunis au mitan de l’univers d’Unicité !</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Éric Dubois</span> (De lui aussi je connais plusieurs des recueils, recensions ici, et lui aussi il sait le partage pour faire lire autrui - en revuiste, éditeur, lecteur)… Il reprend l’image de la bouteille à la mer, pour le poème… Mais le deuxième vers est celui de l’attente de la réponse. <em>Océan</em>, le titre suggère un espace de mots, ou un espace inconscient, celui que le poète va traduire en phrases qui sont des messages tant pour soi que pour les autres, travail de déchiffrement (en soi, de soi), exercice de lucidité, exigence.</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">L’hydre s’étend dans son manteau d’ombre</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…)</span></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">L’océan ne remplira pas d’iode nos larmes désuètes</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le poème dans la bouteille sera avalé par la baleine</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Croisée aux confins des terres australes</span></em></p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;">.</p><p style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Catherine Jarrett</span> se fait <em>chevalier du poème</em>, parl
Christian COTTET-EMARD
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Bientôt :
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2022-06-15T00:10:00+02:00
2022-06-15T00:10:00+02:00
...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6365595" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1517489258.jpg" alt="atelier,publication,livre,essais,littérature,recueil d'essais,christian cottet-emard,édition,parution,blog littéraire de christian cottet-emard" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Ratatosk
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Dominique et Pierre-Guillaume de Roux
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-05-20:6382921
2022-05-20T14:25:03+02:00
2022-05-20T14:25:03+02:00
Dominique et Pierre-Guillaume de Roux Par Davide Bellomo...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6359019" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/865625515.jpg" alt="indomdrdex.jpg" width="471" height="471" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Dominique et Pierre-Guillaume de Roux</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Par Davide Bellomo</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://domus-europa.eu/2022/05/09/12150/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dominique et Pierre Guillaume de Roux, père et fils morts jeunes, privés de ce que le destin aurait souhaité et que le destin a refusé, de sorte qu'il reste d'eux un homme inachevé, pris dans l'embuscade de la mort.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Éditeurs par urgence impraticables, gaullistes à la droite du Général, Dominique païen posthume de tout serment et Pierre Guillaume chrétien par la foi : il a choisi l'Église orthodoxe comme un Byzantin après l'implosion des Croisades, prostitué à un souk d'indulgences, d'honneurs, de manœuvres avec l'Islam.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Des éditeurs prosaïques avec peu à faire mais beaucoup à créer, une prairie d'idées et de courage, pour ne pas épater les bourgeois mais pour ne pas prêter cœur et cervelle à l'amas d'enclaves à la puanteur sartrienne dans le nez des livrets rouges agités du Grand ( ?!) Timonier.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6359021" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/943586564.jpg" alt="003977815.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6359022" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1882243213.jpg" alt="9782262037093-475x500-1.jpg" width="352" height="595" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Robert Levrac-Tournières en aurait fait le meilleur portrait, avant la salle de bal et les délires de Voltaire, car la grandeur doit être recherchée dans l'histoire et dans l'ici et maintenant. Quand la fierté d'être conservateur est une valeur auto- et hétéro-perceptive non négociable, voici les de Roux, qui ont regardé un monde à secouer la tête mais ont tiré droit devant.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">N'étaient les termes <em>ad quem,</em> dans l'ordre chronologique, 1977, à 41 ans, et 2021, à 58 ans, ils auraient pu être interchangeables dans leurs rôles. Dominique clôt le <em>spiel </em>à dix-sept ans: il n'y a pas un seul séducteur sur la chaise, tout au plus des commis avec un registre et un crayon rouge et bleu. La vieille et aisée famille languedocienne - son grand-père Marie De Roux avait été l'avocat de Charles Maurras et de l'Action française - sait que le garçon est au crédit de la vie: il paie les droits de banquier de son père à Londres, travaille brièvement dans la City - vu son âge, comme employé de bureau -, puis en Allemagne dans une fabrique de feutre, et à vingt ans, il est déjà cycliste pour l'Herne, qu'il transformera, aidé de sa femme Jacqueline Brusset, en la série des <em>Cahiers de l'Herne,</em> des monographies sur les figures les plus significatives de la littérature du siècle. A vingt-sept ans, il publie son premier roman, <em>Mademoiselle Anicet,</em> et des dizaines d'essais ; il est l'âme des éditions Christian Bourgois, d'<em>Exil</em>, de la collection 10/18 ; ses amis sont ses auteurs : la convenance ne sait pas ce que c'est. Consultant aux Presses de la Cité, défenseur de Céline, de Pound, d'Abellio et de tous les incommodes, les pestiférés et les enlevés, il s'attaque au futur locataire de l'Elysée, Georges Pompidou, qui succédera à De Gaulle, le traitant de véto... et à deux des plus intouchables, Maurice Genevoix et Roland Barthes. Le pouvoir réagit, Elysée ou Académie, toujours, avec l'embargo : collaborations tronquées, silence de la presse sur le Gavroche des pages écrites. Carbonaro sans en être un, posthume volontaire de lui-même, pendu à son propre compte, chaque jour à Nuremberg, <em>mestatore </em>qui ne cache jamais son bras, il a rassemblé, avec les <em>Cahiers</em>, les points de <em>rhumb-line</em> des routes de la culture de front, en dehors du pouvoir qui contrôle la presse, la télévision, l'édition, le cinéma, l'école. Qui a eu une relation aussi profonde avec Witold Gombrowitz, l'écrivain le plus baroque du siècle, avec Emilio Gadda, peut-être, sinon Dominique de Roux ? Qui s'est jamais rendu compte de ce que la littérature lui doit aux dehors des académies, au massacre des prix littéraires, à l'assoupissement de la médiocrité élue comme démiurge? Ce serait un projet de loi inconfortable pour les parvenus de ce "truc" prêt et enclin à la délégitimation. Le départ : les dernières courtes années, 1973-1976, sont toutes dans le roman <em>Le cinquième empire,</em> publié deux semaines après sa mort. Le Portugal et l'Afrique australe, les événements politiques et la fidélité narrative qui vient à être elle-même, l'événement. Comme les aphorismes d'<em>Immédiatement</em>, moins quelques bavures bienvenues. Beaucoup de ceux qui auraient dû les lire ont tourné leur visage vers le mur.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6359023" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2211529648.jpg" alt="5WSQFJKYKJFX7JBDX62QU2NX5I.jpg" width="438" height="658" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pierre-Guillaume, le front haut d'un mathématicien pur et les mains pour un Nocturne de Chopin, a été à la hauteur de son père, pas un segment de vie mais cette vie, sans faille. Le labyrinthe de la rue Richelieu était une tranchée entre les livres rassemblés, lus, publiés et les manuscrits attendus avec confiance, dans un temps suspendu partagé avec Balzac et Nerval et les nombreux inconnus qui avaient réuni deux cents dossiers dans le corps douze. Il n'a pas été facile de passer sous silence la lâcheté de la mémoire de son père ni la critique du catalogue de sa maison d'édition - les logos sont ses initiales - car il fallait le faire, un sacrifice qualitatif pour financer les publications "nécessaires", les sorties, magnifiques !, difficilement compatibles avec une balance excédentaire. Le style est l'homme même, a écrit George-Louis Leclerc de Bouffon. A dix-neuf ans, il travaille pour l'éditeur Christian Bourgois, nervure de la Presse de la Cité et indépendant depuis 1992 ; à vingt et un ans, il est directeur éditorial de Table Ronde, puis de Juillard, Bartillat, Rocher, Criterion, Les Syrtes et enfin PGDR, acronyme de ses initiales. Le présent pour l'avenir, le livre comme un défi, comme un guerrier sinon un vainqueur qui connaît les conventions et s'en moque. Voici, parmi beaucoup d'autres, François Billot de Lochner et son analyse de la double dérive du banlieu au croissant de lune, n'incluant que le désastre social, Tarr de l'incatable peintre-romancier Windham Lewis - une splendide biographie, celle de Stenio Solinas ! et Roger Nimier, le génial scénariste d'<em>Ascenseur pour l'échafaud</em> de Louis Malle et romancier de premier ordre, Ezra Pound, et, pour ne pas être en reste, le déflagrant <em>Éloge littéraire d'Anders Breivik</em> de Richard Millet, sur le meurtrier de soixante-dix-sept personnes, résultat, selon l'auteur, du multiculturalisme, de l'abandon des racines chrétiennes et de l'islamisation. Quatre ans avant le Bataclan, nous ajoutons pour mémoire. Les rares apparitions à la télévision ont démantelé le paradigme d'une intelligence cultivée confinée au rôle de curiosité dangereuse, mais l'ensemble sentait l'<em>excusatio non petita,</em> le bon droit. Le fossé culturel entre l'intervieweur et l'interviewé a été décliné en un verbe défectif et donc <em>honny soit qui mal y pense.</em></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Davide Bellomo.</span></strong></span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Une nouvelle édition reliée et grand format de mes Poèmes du bois de chauffage
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-05-01:6379535
2022-05-01T15:11:00+02:00
2022-05-01T15:11:00+02:00
Présentation de l'éditeur : Un nouvel habit pour un livre hors du...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6353834" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1043139563.jpg" alt="christian cottet-emard,poèmes du bois de chauffage,éditions germes de barbarie,bernard deson,poésie,littérature,blog littéraire christian cottet-emard,édition,réédition,deuxième édition,parution,publication,poèmes,le fleix,périgord,aquitaine,sud ouest" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Présentation de l'éditeur :<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em><strong><span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql oi732d6d ik7dh3pa ht8s03o8 a8c37x1j fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v b1v8xokw oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto">Un nouvel habit pour un livre hors du temps...</span></strong></em><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Poèmes du bois de chauffage et autres récits de l'homme invisible</em> par Christian Cottet-Emard, version Club (reliée & grand format).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Aux éditions Germes de barbarie chaque livre reste éternellement une nouveauté et sera donc toujours disponible au catalogue (même 30 ans après sa publication). Cela vaut pour les auteurs de la collection Poésie-poche avec, en ce qui les concerne, un petit plus : la sortie d'un faux-jumeau en grand format dans une édition soignée (je n'oserais pas dire "luxe") avec couverture cartonnée, reliure et papier ivoire 100g. Et cela change tout! Pour ceux qui voudront glisser le livre dans un sac à dos pour lire dans les transports ou perdu dans les bois, la version "grand poche", pour ceux qui préfèreront le ranger dans leur bibliothèque pour qu'il fasse bonne figure au milieu de leurs éditions originales, la version grand format.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql oi732d6d ik7dh3pa ht8s03o8 a8c37x1j fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v b1v8xokw oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour se le procurer : </span> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 py34i1dx" tabindex="0" role="link" href="https://germesdebarbarie.weebly.com/poeacutesie-poche.html?fbclid=IwAR02405FHSk2BrFBQAv17EVvjvf7IlS966rNCHaPuDwvcSoXQhMGBZ_j4j0" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://germesdebarbarie.weebly.com/poeacutesie-poche.html </a></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql oi732d6d ik7dh3pa ht8s03o8 a8c37x1j fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v b1v8xokw oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Paiement par chèque (rajouter 4€ pour le port) à l'ordre de Bernard Deson, 619 rue Henri de Navarre, 24130 Le Fleix ou via PayPal à : bdeson@yahoo.fr</span></span></p><p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une lecture de Bernard Deson :</span></strong></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans la même veine que Jim Harrison ou plus près de nous de James Sacré, Christian Cottet-Emard a écrit au jour le jour une sorte de journal poétique au ras des mots. Pas d'effets de manche, pas de fioritures, juste l'essentiel saisi dans l'urgence. "Ces brefs poèmes bricolés à l’air libre sous les frênes autour de ma maison et rafistolés sur un coin de table n’ont pas d’autre ambition que celle de s’assembler en un petit livre au milieu de millions d’autres. Les appeler poèmes est ironique de ma part. Si quelqu'un s’avise de les trouver zen, qu’il sache que je ne suis pas vraiment le genre de type zen. J’ai juste voulu faire peu avec pas grand-chose et je crois que j’ai réussi même si pas mal de gens penseront le contraire. Sans vouloir commander à qui aura la drôle d’idée de lire ces poèmes qui n’en sont pas tout à fait, je voudrais juste suggérer de ne pas trop s’échiner à trouver un message au lieu d’un lézard sous chaque pierre." Si le poète mène une vie quotidienne percluse de routines et de mauvaises habitudes il l'assume pleinement et la sublime : "Le matin tu n'arrives pas à te lever tôt tu aimerais / rejoindre l'aube pour vivre plus / L'aube avec ses beaux sentiments / mais tu n'adhères pas tu n'y crois pas (pas encore) / pas avant dix heures pas avant l'heure du facteur". Tout lyrisme semble exclu de ces pages et c'est tant mieux. La poésie est là, dans chaque geste, dans chaque regard posé sur les objets du quotidien, dans une bouteille de whisky, dans une montagne de bûches que le camion du livreur vient de benner. Christian Cottet-Emard est entré en poésie à reculons un jour de neige sur les hauteurs du Jura qui l'hébergent depuis son départ volontaire de la ville industrielle de l'Ain qu'il n'avait jamais quittée jusque là. Les cinq sens aux aguets, il vit, tout simplement, sans demander son reste : "Tu as longtemps cru que la poésie était un diamant à extraire de la boue / Qu'il fallait s'acharner à le trouver puis à le tailler jusqu'à la perfection qui n'est pourtant pas du monde des humains / mais non le diamant naît des catastrophes et les provoque". </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Christian Cottet-Emard est né le 24 novembre 1959 à Montréal dans l’Ain. Auteur de poèmes (<em>Le Monde lisible</em>, éd. Orage-Lagune-Express), d'essais (<em>Jean Tardieu, un passant, un passeur</em>, éd. La Bartavelle), de romans (<em>Le Grand Variable</em>, éd. Éditinter, <em>Le Club des pantouflards</em>, éd. Nykta) et de nouvelles (<em>Dragon, ange et pou</em>, éd. Le pont du Change). Membre du comité de lecture de la revue de littérature <em>Le Croquant</em> de 1987 à 2010. Collaboration au <em>Magazine des Livres</em> dans lequel ont paru de nombreux épisodes de son feuilleton <em>Tu écris toujours</em> ? publié en volume en 2010 aux éditions Le Pont du Change. Bourse d’écriture du Centre National du Livre en 2006. Depuis 2005, il consacre l'essentiel de son temps à la littérature. Actuellement, membre du comité de rédaction de la revue littéraire Instinct nomade.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em><strong>Derniers ouvrages parus :</strong></em> <em>Prairie Journal</em> (carnets), 2016, <em>Charmes</em> (roman), 2020, <em>Le Grand Variable</em> (roman), nouvelle édition revue et corrigée en 2021 aux éditions Orage-Lagune-Express, <em>Aux grands jours</em> (Poèmes), 2020, et aux éditions Club en deuxième édition reliée, 2022, et <em>Mariages d'automne</em> (nouvelles), 2017, aux éditions germes de barbarie.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Présentation du livre à la radio, à l'initiative du regretté Christian Lux :</span></strong></em></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2018/12/04/mes-poemes-du-bois-de-chauffage-sur-radio-b-6110250.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2018/12/04/mes-poemes-du-bois-de-chauffage-sur-radio-b-6110250.html</span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 18pt;"><a href="https://www.radio-b.fr/podcast-15185">Ici, podcast</a> </span>de l'émission.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql oi732d6d ik7dh3pa ht8s03o8 a8c37x1j fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v b1v8xokw oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto"><a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab 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Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Parutions aux éditions Germes de Barbarie
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-04-29:6379125
2022-04-29T00:43:00+02:00
2022-04-29T00:43:00+02:00
À paraître ce mois-ci aux éditions Germes de barbarie dans la collection...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6353278" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/696382069.jpg" alt="livre,publication,édition,littérature,poésie,éditions germes de barbarie,bernard deson,daniel malbranque,éric poindron,christian cottet-emard,anthologie personnelle" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À paraître ce mois-ci aux éditions Germes de barbarie dans la collection <em>Poésie</em> : <em>Risques et périls</em>, anthologie personnelle 1974-2014 par Bernard Deson. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette collection publie des ensembles conséquents (l'équivalent de plusieurs recueils) qui permettent de plonger en profondeur dans l'œuvre d'un poète qui a déjà beaucoup publié. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Après Christian Cottet-Emard (<em>Poèmes du bois de chauffage</em>), Éric Poindron (<em>Le Fou et la Licorne</em>), Daniel Malbranque (<em>Des nuits de l’outre-soi et de certains jours renaissants</em>, anthologie personnelle 1973-2018), Bernard Deson vient rejoindre la fine équipe. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À noter que chacun de ces titres existe en version « grand poche » et en version « club » (format plus grand et couverture rigide).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Rodogune<br />Fille de roi<br /></span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>Rodogune avait la cuisse majuscule </em><br /><em>et le sein interrogateur.</em><br /><em>Ses épaules antiques étaient vastes</em><br /><em>et sa toison châtaigne.</em><br /><em>J'y plongeai mon nez</em><br /><em>avec la science toute neuve</em><br /><em>qu'elle m'avait apprise :</em><br /><em>des ailes me poussèrent aux narines</em><br /><em>et ma bouche se remplit d'oiseaux-mouches.</em><br /><em>J'avais pris pied sur les rivages de Syrie</em><br /><em>au royaume des Parthes.</em><br /><em>Je sus très vite que j'allais mourir.</em><br /><em>Dès le deuxième jour Rodogune</em><br /><em>portait déjà mon deuil</em><br /><em>comme elle l'avait déjà fait</em><br /><em>pour Nicator et Antiochus.</em><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">- Bernard Deson -</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Poème extrait de <em>Risques et périls</em>, anthologie poétique 1974-2014 de Bernard Deson éd. Orage-Lagune-Express, bientôt republié en édition club aux éd. Germes de barbarie)<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong>Illustration :</strong> <em>Rodogune</em>, papiers collés, Bernard Deson, 1986.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a><span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql oi732d6d ik7dh3pa ht8s03o8 a8c37x1j fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v b1v8xokw oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto"><a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/edition?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#edition</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/publication?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#publication</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/poesie?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#poesie</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/litterature?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#litterature</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/bernarddeson?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#bernarddeson</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/christiancottetemard?__eep__=6&__cft__[0]=AZWq97mXC60TvmaA_uAYtcJER8uOEtSMW7ow8qLTotd-7LHN3oHm61nEzesLoCJ5eq4SoOiY1ebgEZXdl92PN-SnlTmkIv1UWw8aGfbEWLIgHA&__tn__=*NK-R">#christiancottetemard</a></span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Un bref extrait de mon roman CHARMES. (Une scène à Nantua, Ain)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-04-06:6375223
2022-04-06T00:12:00+02:00
2022-04-06T00:12:00+02:00
Résumé et critique du roman à lire sur le blog de Jean-Jacques Nuel :...
<h3 id="p3"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">Résumé et critique du roman <a href="http://nuel.hautetfort.com/archive/2021/06/08/charmes-de-christian-cottet-emard-6320724.html">à lire sur le blog de Jean-Jacques Nuel :</a></span></span></span></em></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; font-style: normal; line-height: 0.56cm; text-decoration: none;" align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">« Le roman se constitue des récits croisés des différents protagonistes, qui forment comme les pièces d'un puzzle. On se déplace à Lyon, Paris, Barcelone, Venise et Lisbonne, on prend quelques détours par Oyonnax et Nantua. L'action progresse vers une fin surprenante. »<br /></span></span></span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6288547" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/2494796116.jpeg" alt="charmes, roman, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, littérature, fiction, blog littéraire de christian cottet-emard, parution, publication, édition, musique, piano, pianiste, orgue, oyonnax, nantua, lyon, barcelone, venise, lisbonne, france, espagne, italie, portugal, jura, rhône-alpes, rhône" /></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; font-style: normal; line-height: 0.56cm; text-decoration: none;" align="JUSTIFY"><strong><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">Reprise du journal de Charles Dautray.</span></span></span></em></strong></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Dans les bourrasques glaciales, les vaguelettes du lac de Nantua luisaient comme des écailles d’acier sur une plaque de tôle. L’allée de platanes nus soulignait durement la courbe de l’esplanade, se cognait au ciel bas et butait contre le mur des nuées en direction de La Cluse. À l’opposé, seule l’enseigne mauve fluo du camion du vendeur de hot-dogs, de gaufres et de churros retenait le regard. Quelques silhouettes frileuses s’en approchaient. Un adolescent encapuchonné marchait la tête baissée sur son téléphone en direction du centre-ville. Il bifurqua sur la droite et moi sur la gauche. Je ralentis devant la vitrine de la maison de la presse, traversai la place d’Armes et entrai dans l’abbatiale Saint-Michel. </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Après avoir introduit quelques pièces dans le tronc de la chapelle du Sacré-Cœur, je choisis un petit photophore bleu parmi les rouges, les verts et les jaunes et j’allumai la bougie avec le briquet jetable accroché au mur par un bout de ficelle. Je déposai le photophore au milieu des autres sur le candélabre en métal noir auquel la flamme paisible de chaque bougie donnait l’allure d’un buisson piqueté de petits fruits.</span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Bien qu’étant agnostique, je trouve un peu d’apaisement dans ce geste que j’accomplissais même à l’époque encore pas si ancienne de mes heures de gloire. Des sons légers que je connaissais bien rompirent le silence : le tour de clef dans la serrure de la porte ouvrant sur l’escalier en colimaçon qui permet d’accéder à la tribune de l’orgue, le cliquetis des interrupteurs, le froissement du papier des partitions, le profond soupir du soufflet, le claquement sourd des jeux qu’on tire, quelques notes hésitantes, des jeux qu’on tire à nouveau et la voix patinée, unique, de ce merveilleux instrument sur lequel je ne jouerai plus. C’était fini. </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Cette époque qui avait quand même duré quelques trop brèves années s’était dissipée comme un songe même s’il en restait des preuves tangibles, mes disques. Comme je regrette de n’avoir pas pris le temps d’enregistrer un disque d’orgue... J’avais tout donné au piano, pour moi bien sûr, mais aussi parce que c’était la volonté de Marina. Et maintenant, Marina n’était plus là. </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Depuis la fin de mes longs mois d’hospitalisation, j’allais mieux mais je me sentais encore plein d’amertume, de colère et d’incompréhension. J’étais encore loin d’avoir accompli le chemin sinueux dans ces brumes où mon seul repère était la flamme têtue d’une bougie dans l’ombre silencieuse d’une chapelle. Je me doutais bien que tout cela finirait un jour mais je ne voulais pas y penser. J’avais reçu un don, on me l’avait repris. D’autres ont reçu un don et ils l’ont gardé. Pourquoi eux et pas moi ? Ai-je perdu ce don parce qu’il ne m’était pas vraiment destiné ? Ai-je perdu Marina parce qu’elle ne m’était pas destinée ? Parce que je l’avais déçue ? Parce que je n’avais pas été à la hauteur ? </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Je ne cesse de me poser ces questions même si je sais bien au fond de moi-même que Marina était dangereuse pour moi et peut-être pour tous ceux qui croisaient son chemin et prenaient le risque de s’attacher à elle. Peut-être n’y pouvait-elle rien, peut-être était-ce sa destinée. En amour, nous savons que nous allons souvent à la catastrophe mais nous y allons quand même. </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Il y avait chez Marina une fêlure, ce qui, comme toutes les personnes blessées, la rendait périlleuse à fréquenter. L’assurance ou l’inconscience que nous prodigue le sentiment amoureux peut nous conduire à penser que nous allons devenir le baume de cette blessure alors qu’en réalité, nous ne ferons que rouvrir nos propres plaies. Le piège se referme alors avec notre consentement. Il n’y avait peut-être rien d’autre à comprendre. </span></span></span></span></span></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Dans un de mes carnets, j’avais recopié une phrase du romancier Haruki Murakami, extraite de son roman </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">La Ballade de l’impossible</span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;"> : </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">Ce n’était pas mon bras qu’elle cherchait mais un bras. Ce n’était pas ma chaleur qu’elle cherchait mais une chaleur. J’étais gêné de n’être que moi. </span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">En ce qui concerne Marina, je pourrais ajouter : ce n’étaient pas mes mains qu’elle cherchait mais des mains. Moi aussi, </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">j’étais gêné de n’être que moi</span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">.</span></span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6288548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1130775708.2.jpg" alt="charmes,roman,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,littérature,fiction,blog littéraire de christian cottet-emard,parution,publication,édition,musique,piano,pianiste,orgue,oyonnax,nantua,lyon,barcelone,venise,lisbonne,france,espagne,italie,portugal,jura,rhône-alpes,rhône" /></p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les personnages que l'on rencontre dans <a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?dchild=1&qid=1629842377&refinements=p_27%3AChristian+Cottet-Emard&s=books&sr=1-1">ce roman</a> :</span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Charles Dautray, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Aaron Jenkins, agent artistique, producteur.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Antoine Magnard, rédacteur. (Antoine-Marie Magnard Mongins de la Force).</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Marina, jeune femme en colère.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Docteur Émilien Bouvardel.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le Butler, agent immobilier.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le curé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nelson Gahern, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La prostituée-voyante extra-lucide.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L'agent de sécurité.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le barman au nœud papillon de travers.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nuno.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Reynald Osborne, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Constantin Machialys, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Oleg Vorodine, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le notaire aux ongles peints.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une passante de Lisbonne.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le pianiste du café Florian à Venise.</span></p><p> </p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></em></strong></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><ul><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 218 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8745269714 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 299 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.85 x 1.4 x 19.84 cm </span></li></ul><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></em></strong></p><p><a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=charmes+roman+cottet-emard&qid=1622847776&s=books&sr=1-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p></div></div></div><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a><span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql oi732d6d ik7dh3pa ht8s03o8 a8c37x1j fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v b1v8xokw oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto"><a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/christiancottetemard?__eep__=6&__cft__[0]=AZW6sDUt-S7fpiV_f7yptGkuEA0Qq0SeCt56_Ix3acuH8rB0IFWDhDJ8nDoiYtnAQDs7583PE-ZUUOVz82PFfQWYJrHO33-Gf--j1hpE_lwTkw&__tn__=*NK-R">#christiancottetemard</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz 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Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Réponses à quelques questions et remarques récurrentes à propos de mon activité d’auteur.
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-03-13:6371105
2022-03-13T17:47:00+01:00
2022-03-13T17:47:00+01:00
Vos livres sont difficiles à trouver ! Pas du tout. La...
<div dir="ltr" style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><img id="media-6341575" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/2406737077.JPG" alt="carnet,note,journal,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,publication,manuscrits,envois de manuscrits,maisons d'édition,christian cottet-emard,éditions le pont du change,éditions germes de barbarie,éditions orage lgune express,amazon,fnac,decitre,passe vaccinal,nantua,salon du livre de nantua,ain,haut bugey,rhône alpes,france,europe,site clunisien,médiathèque oyonnax,centre culturel aragon,littérature,poésie,chroniques,essais,romans,récit,éditions club,gauche télérama,bien pensance,pensée unique,cancel culture,élections,présidentielle 2022,politique,opposition,contestation,bibliographie christian cottet-emard,service de presse" /></p></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Vos livres sont difficiles à trouver !</span></strong></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pas du tout. La plupart de mes ouvrages sont disponibles à la vente sur Amazon. Pour ceux qui sont opposés par principe à l’achat sur Amazon, on les trouve aussi bien sûr sur les sites de mes éditeurs (avec paiement sécurisé), sur les sites de certaines librairies et même sur le marché de l’occasion ! Dans ma région, la plupart de mes livres sont aussi disponibles en prêt et en lecture sur place à la médiathèque municipale d’Oyonnax (Ain), au centre culturel Aragon. Et puis, si par extraordinaire quelqu’un a épuisé tous ces recours, il suffit de m’envoyer un mail à l’adresse figurant sur mon blog pour être approvisionné. Je ne refuse jamais de dépanner. Pour cela, je n’hésite pas à puiser dans les exemplaires éventuellement réservés aux journalistes qui sont la plupart du temps envoyés en pure perte. Autant en faire profiter une personne intéressée ! </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pourquoi vos livres sont-ils publiés par de petits éditeurs ?</span></strong></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Parce que je préfère confier mes textes à des personnes que je connais et qui sont des amis plutôt que de soumettre (le verbe est tout à fait approprié) des manuscrits à des inconnus. </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Aimeriez-vous travailler avec de plus grandes maisons d’édition ?</span></strong></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Comme je ne leur envois pas de manuscrits, je n’en sais rien. Si je m’y aventurais, je crois que je serais refusé parce que je suis trop vieux (62 ans), trop provincial, trop réac, pas assez communiquant et pas dans l’air du temps. Je connais quelques auteurs publiés par ces grandes maisons et mécontents de la manière dont ils y sont traités, tant sur le plan humain que financier. De plus, en France, le marché de l’édition est de plus en plus aseptisé car sous l’influence de la bien-pensance voire de la <em>cancel culture</em>, ce qui ne m’inspire pas du tout confiance. À mon âge, je ne me vois pas sous l’autorité d’un directeur de collection, probablement un gamin ou une gamine entre vingt-cinq et quarante ans qui risquent de me chercher des noises en allant farfouiller sur les réseaux sociaux pour m’y reprocher mes opinions et prises de position politiquement incorrectes. La majorité des grandes maisons d’édition françaises sont tenues par ce que j’appelle la gauche Télérama. La pensée unique y fait rage ! Cette tendance n’épargne hélas pas non plus ce qu’on appelle les petits éditeurs ou l’édition dite alternative. Il m’est arrivé d’en faire les frais il y a quelques années avec l’annulation de certaines de mes parutions alors que j’étais officiellement annoncé au programme. Heureusement, il s’agissait d’éditeurs de poésie minuscules qui ont disparu et qui, de toute façon, dans ce domaine de la poésie, n’auraient pas fait mieux que si je m’étais auto-édité. </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pourquoi n’êtes-vous pas présent dans les salons, par exemple au salon du livre de Nantua, pourtant très proche de chez vous ?</span></strong></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette année, je ne suis pas allé à Nantua, ne serait-ce qu’en tant que simple visiteur, parce que je n’ai pas de passe vaccinal. Le salon avait lieu les 12 et 13 mars et le passe est suspendu le 14 ! (À ce propos, ça les démange déjà de le remettre, alors si vous ne voulez plus de cette infamie, souvenez-vous en aux élections !) Les années précédentes, j’y suis allé incognito pour voir ce qui était proposé. Plus généralement, j’ai participé en tant qu’auteur à pas mal de salons mais je me suis rendu compte que je n’y prenais pas vraiment plaisir. J’ai donc cessé de signer dans ce genre de manifestations. D’une manière générale, je ne suis pas à l’aise lors des séances de dédicaces qui ne me paraissent adaptées qu’aux auteurs de best-sellers très médiatisés et non pas à un auteur comme moi qui vit isolé à la campagne et qui ne fait pas de publicité (à part sur mon blog et sur les réseaux sociaux). </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour en revenir au salon de Nantua, il a le mérite d’exister et d’être effectivement proche de chez moi. Il est plutôt bien organisé, dans un cadre agréable et dans une bonne ambiance (les bénévoles aux fourneaux y sont pour beaucoup) mais il a aussi le défaut d’être mal annoncé et mal couvert par la presse. Pour ne citer qu’un exemple, sauf erreur de ma part, hormis les affiches, je n’ai jamais vu la liste détaillée des auteurs inscrits paraître dans la presse ou même sur internet. C’est pourtant l’usage dans de nombreux autres salons et c’est aussi un minimum.</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quelques adresses pour se procurer mes livres :</span></strong></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><a href="http://www.lepontduchange.fr/pages/ouvrages/dragon-ange-et-pou-de-christian-cottet-emard.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Le Pont du change</span></a></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><a href="https://germesdebarbarie.weebly.com/"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Germes de barbarie (revue Instinct nomade)</span></a></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></a></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.google.fr/search?q=amazon+christian+cottet-emard&sxsrf=APq-WBv4WE3ULelBI8cmcXhSYoF1F_mCyg%3A1647188449616&source=hp&ei=4RkuYuLZI8GblwTTqqZY&iflsig=AHkkrS4AAAAAYi4n8ScvqqAVZWQlwx_vPUGeNGnp8OSt&ved=0ahUKEwiizqmTv8P2AhXBzYUKHVOVCQsQ4dUDCAY&uact=5&oq=amazon+christian+cottet-emard&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EAMyBQgAEKIEOgQIIxAnOgsIABCABBCxAxCDAToICC4QgAQQsQM6CAgAEIAEELEDOgUIABCABDoOCC4QgAQQsQMQxwEQowI6CwguEIAEELEDEIMBOg4ILhCABBCxAxDHARDRAzoFCC4QgAQ6BwgjEOoCECc6EQguEIAEELEDEIMBEMcBENEDOgsILhCABBDHARDRAzoLCC4QgAQQsQMQ1AI6CggAEIAEEIcCEBQ6CwguEIAEEMcBEK8BOgYIABAWEB46CAgAEBYQChAeOgUIIRCgAToHCCEQChCgAToECAAQEzoICAAQFhAeEBM6BggAEA0QHlAAWKfOAmC31QJoD3AAeACAAZ8EiAHVYZIBDTAuMS4yMS4xOS4wLjGYAQCgAQGwAQo&sclient=gws-wiz">Amazon</a> (Taper : Amazon Christian Cottet-Emard)</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.google.fr/search?q=fnac+christian+cottet-emard&sxsrf=APq-WBvCL_VICGcjNXcuWwrkGZSeTPNffg%3A1647189728405&source=hp&ei=4B4uYo3oFsG8aZWWudgF&iflsig=AHkkrS4AAAAAYi4s8BPKBwQrbipUydmZ-0pdb_k8zIAe&ved=0ahUKEwiN2Iz1w8P2AhVBXhoKHRVLDlsQ4dUDCAY&uact=5&oq=fnac+christian+cottet-emard&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EAMyBAgjECc6DQguELEDEMcBEKMCEEM6EQguEIAEELEDEIMBEMcBENEDOg4ILhCABBCxAxDHARCjAjoLCC4QgAQQsQMQgwE6CAguELEDEIMBOhMILhCABBCHAhCxAxDHARCjAhAUOgQIABBDOgsILhCABBDHARCvAToOCC4QgAQQsQMQxwEQrwE6DQgAEIAEEIcCELEDEBQ6BQgAEIAEOggIABCABBCxAzoLCC4QsQMQxwEQrwE6CggAEIAEEIcCEBQ6EAguEIAEEIcCEMcBEK8BEBQ6BggAEBYQHjoICAAQCBANEB5QAFiHZGDdaWgAcAB4AIABsQKIAe42kgEIMC4xLjI1LjGYAQCgAQE&sclient=gws-wiz">Fnac </a>(Taper : Fnac Christian Cottet-Emard)</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="https://www.google.fr/search?q=decitre+christian+cottet-emard&sxsrf=APq-WBtYfwuFit6vCC88FFdc08gfl9L05w%3A1647188613801&ei=hRouYsTAMKyKlwTusZSwDw&ved=0ahUKEwiEl9Dhv8P2AhUsxYUKHe4YBfYQ4dUDCA0&uact=5&oq=decitre+christian+cottet-emard&gs_lcp=Cgdnd3Mtd2l6EANKBAhBGAFKBAhGGABQoBhYniRg_z9oA3AAeACAAe4CiAGjE5IBBTItMy41mAEAoAEBwAEB&sclient=gws-wiz">Decitre</a> (Taper : Decitre Christian Cottet-Emard)</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Blog littéraire de Christian Cottet-Emard</span></a></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 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Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Lectures d'automne
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-11-10:6348511
2021-11-10T00:04:00+01:00
2021-11-10T00:04:00+01:00
Commandes : Mariage d'automne (nouvelles) Poèmes du bois de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6309524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/2243646094.JPG" alt="lecture,édition,publication,livre,lectures d'automne,saison,automne,mariage d'automne,nouvelles,christian cottet-emard,éditions germes de barbarie,poèmes du bois de chauffage,cottet-emard,le fleix,dordogne,blog littéraire de christian cottet-emard,bois de chauffage,poème,poésie,poésie narrative" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.amazon.fr/Mariage-dautomnes-nouvelles-Christian-Cottet-Emard/dp/1545431167"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Mariage d'automne (nouvelles)</span></em></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;"><a href="https://germesdebarbarie.weebly.com/"><em><span style="font-size: 12pt;">Poèmes du bois de chauffage</span></em></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour les personnes de ma région, ces deux livres sont disponibles à la médiathèque municipale d'Oyonnax (Ain), au centre culturel Aragon.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Demandes de services de presse : <a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/"><span style="font-size: 18pt;">ici.</span></a></span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Sauvetage
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-10-21:6345062
2021-10-21T01:04:00+02:00
2021-10-21T01:04:00+02:00
Dans un carnet de mai dernier, j’évoquais le sujet du rangement de la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans un carnet de mai dernier, j’évoquais <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2021/05/21/carnet-de-la-bibliotheque-6317252.html">le sujet du rangement de la bibliothèque</a> et de ses conséquences (choix rigoureux, sacrifices, renoncements, purges, ventes, destructions, mises à l’écart, mais parfois quelques sauvetages) !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6304943" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/3933910323.JPG" alt="carnet,note,journal,lectures,blog littéraire de christian cottet-emard,antonio tabucchi,récits avec figures,valerio adami,les règles du montage,édition,gallimard,plon,christian cottet-emard,bibliothèque,rayonnages,livres,littérature,peinture" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À la fin des années 80, j’avais acheté un livre du peintre Valerio Adami que je commençais à découvrir et que j’apprécie de plus en plus parce qu’il est ce que j’appellerais peut-être à tort un peintre littéraire. Il s’agissait de <em>Les règles du montage</em>, un ouvrage paru dans la collection <em>Carnets</em> des éditions Plon. À l’époque, je n’avais pas réussi à entrer dans ce recueil, peut-être parce que j’étais trop jeune ou immature. Les rencontres avec les livres sont comme les rencontres avec les gens, elles doivent se produire au bon moment, ce que je pressentais sans en avoir la certitude comme aujourd’hui. J’ai donc conservé ce livre depuis tout ce temps, j’ai même essayé de le relire plusieurs fois, sans succès. À chaque fois, je le trouvais un peu affecté, snob comme l’étaient souvent les livres publiés dans les années 80, période de snobisme par excellence. Lors de la récente purge de ma bibliothèque, je venais donc de le jeter dans un sac destiné aux vendeurs de livres d’occasion lorsque, ces derniers jours, l’achat de <em>Récits avec figures</em>, un recueil de textes d’Antonio Tabucchi, un des rares écrivains dont j’ai lu presque tous les ouvrages, m’a ramené devant les yeux les compositions de Valerio Adami.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6304941" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/1887694064.jpg" alt="carnet,note,journal,lectures,blog littéraire de christian cottet-emard,antonio tabucchi,récits avec figures,valerio adami,les règles du montage,édition,gallimard,plon,christian cottet-emard,bibliothèque,rayonnages,livres,littérature,peinture" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La couvertu</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">re de ce livre est un détail d’une de ses œuvres, une sérigraphie intitulée <em>Écrits de l’éphémère</em>. <em>Récits avec figures</em> reproduit aussi, de Valerio Adami, un <em>Portrait d’Antonio Tabucchi</em> (2000), <em>Le Minotaure</em> (1996) et <em>L’heure du sommeil de l’enfant</em> (1993). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quant à la couverture du recueil de Valerio Adami, <em>Les règles du montage</em>, elle reproduit un détail d’une œuvre intitulée Ascension (1984), ce qui m’a conduit à le récupérer in extremis et, une fois encore, à tenter de le lire d’un œil différent si je m’en montre capable. Dans la foulée, j’ai consulté sur internet <a href="https://www.youtube.com/watch?v=d0Sfxv75w7Q">une vidéo dans laquelle Valerio Adami s’exprime</a> d’une manière qui m’encourage à persévérer dans l’exploration tardive de son œuvre et, probablement, à réintégrer son recueil de carnets dans mes rayonnages où les places sont désormais devenues si rares et si chères !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Entourloupes et réveil
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-10-13:6343174
2021-10-13T01:27:00+02:00
2021-10-13T01:27:00+02:00
J’ai lu dans Livres Hebdo qu’un joueur de ballon célèbre auprès de ceux...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6302472" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/3091610912.jpg" alt="carnet,note,journal,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,christian cottet-emard,politique,passe de la honte,élection,libertés,égalité,citoyen de seconde zone" />J’ai lu dans <em>Livres Hebdo</em> qu’un joueur de ballon célèbre auprès de ceux qui fréquentent les stades allait publier un livre en auto-édition. Tirage prévu : 300 000 exemplaires. Autres auteurs à gros tirages, Joël Dicker et Éric Zemmour ont suivi le même chemin. Bien que ne jouant pas dans la même cour, le journaliste Jean-Michel Aphatie a eu lui aussi recours à l’auto-édition. </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour ceux qui ont intérêt à faire croire que l’auto-édition est réservée aux auteurs sans lecteurs, il va devenir compliqué de camper sur cette position qui n’est que l’expression d’une forte angoisse face à l’inéluctable évolution des pratiques éditoriales.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans un domaine qui semble tout autre mais pas tant que cela quand on y pense puisqu’il s’agit de chiffre et d’entourloupe, il va être très difficile à l’actuel président de la République de se poser au second tour de l’élection de 2022, face à tout adversaire présumé non démocrate, en protecteur et garant de l’égalité et des libertés menacées, lui qui a piétiné les plus fondamentales d’entre elles avec l’instauration du passe de la honte et qui a ainsi créé de fait un statut de citoyen de seconde zone.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Voilà qui est aussi triste qu’intéressant mais après tout, si le réveil est à ce prix...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Pourquoi j'ai modifié la fin de mon GRAND VARIABLE dans la nouvelle édition
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-09-11:6336863
2021-09-11T00:37:00+02:00
2021-09-11T00:37:00+02:00
Samia, l'un des personnages du Grand variable (dessin de Frédéric...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6292449" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/689700740.jpg" alt="le grand variable, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, aventures contemporaines, récit, littérature, fiction, prose, édition, publication, blog littéraire de christian cottet-emard,nouvelle édition,modification" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 10pt;">Samia, l'un des personnages du Grand variable (dessin de Frédéric Guénot)</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour cette nouvelle édition du <em>Grand variable</em>, j'ai légèrement modifié la fin, le centième épisode dont le sens risquait aujourd'hui de porter à confusion. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour m'en expliquer, je dois préciser que beaucoup n'ont vu dans ce livre qu'un récit onirique, une sorte de fantaisie, alors que l'ouvrage ne néglige pas, en filigrane, quelques thèmes de société concrets. Par exemple, les personnages vivent en retrait d'un monde dont l'évolution ne leur convient pas. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ils s'insurgent à leur manière contre les dérives les plus absurdes du travail, l'embrigadement collectif, l'enlaidissement de l'environnement, le mensonge politique, les idéologies faussement progressistes et la langue de bois de la communication. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je ne vais pas jusqu'à qualifier <em>le Grand variable</em> d'œuvre engagée car j'ai une trop piètre opinion de ce genre de littérature qui produit rarement de bons textes. Cependant, contrairement aux apparences, ce livre n'est pas hors-sol et la fin, ce centième chapitre que j'ai modifié, en témoigne. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il ne s'agit d'ailleurs pas d'une modification mais d'une précision, d’une actualisation. Dans les premières éditions, l'épilogue du <em>Grand variable</em> évoquait les dangers des conséquences de l'injustice sociale sans appeler pour autant au désordre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C'est toujours le cas dans cette nouvelle édition mais avec une dimension supplémentaire, l'urgence de porter l'étendard d'un renouveau occidental indissociable de la défense de notre monde ancien mais toujours renaissant. De ce combat de civilisation qui passe aujourd'hui au premier plan en Occident, dépendent tous les autres.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Version de la nouvelle édition (2021) :</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6292454" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/341731168.jpg" alt="le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard,nouvelle édition,modification" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Survint une nouvelle saison. Elle ne ressemblait à aucune autre. Des foules anonymes rejoignirent les solitudes que j’arpentais, des cohortes de splendides impatients réconciliés avec leur monde ancien mais toujours renaissant. Les grandes fleurs qui me nourrissaient exhalèrent une odeur d'orage. Pour qui en verrait l’accomplissement, c’était une belle saison qui commençait dans la fureur et dans la joie. Pour qui en verrait le lendemain, c’était un jour flamboyant.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Version de l'ancienne édition (2002) :</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6292455" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/1841494236.jpg" alt="le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard,nouvelle édition,modification" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Survint une nouvelle saison. Elle ne ressemblait à aucune autre. Des foules anonymes rejoignirent les solitudes que j’arpentais, des cohortes de splendides impatients peu enclins au pardon. Les grandes fleurs qui me nourrissaient exhalèrent une odeur de sang. Pour qui en verrait l’accomplissement, c’était une belle saison qui commençait dans la fureur et dans la joie. Pour qui en verrait le lendemain, c’était un jour flamboyant.</span></p><p> </p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></em></strong></p><ul><li><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Broché : </span>168 pages</span></li><li><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span>979-8452583851</span></li><li><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span>245 g</span></li><li><span class="a-list-item"><span class="a-text-bold">Dimensions : </span>12.7 x 1.07 x 20.32 cm</span></li><li><span class="a-list-item">Prix : 12,66 €</span></li></ul><p>Informations :</p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em>Éditions Orage-Lagune-Express</em></a></p><p>Commandes :</p><p><a href="https://www.amazon.fr/grand-variable-Aventures-contemporaines/dp/B09C1DMS16/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=le+grand+variable+aventures+contemporaines&qid=1629582917&sr=8-1"><em>Amazon</em></a></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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L'homme qui sent la patate
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-09-02:6335135
2021-09-02T01:09:00+02:00
2021-09-02T01:09:00+02:00
(Extrait de mon livre, Le grand variable , qui vient de sortir dans une...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Extrait de mon livre, <a href="https://www.amazon.fr/grand-variable-Aventures-contemporaines/dp/B09C1DMS16/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=le+grand+variable+aventures+contemporaines&qid=1629582917&sr=8-1"><em>Le grand variable</em></a>, qui vient de sortir dans une nouvelle édition.)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6289708" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/1663372334.jpg" alt="le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard,usine,patate,pomme de terre,travail,machine" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le jour de mon entrée à l'usine, je suis pris en charge par l'homme qui sent la patate. Petit, rondouillard, toujours suant, cet homme a pour mission de m'apprendre le maniement de la machine à lier des boîtes en carton pliées à plat. Il sent les pommes de terre car il en consomme de si grandes quantités que sa transpiration a fini par s'imprégner de leur odeur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">On empile dix boîtes bien à plat les unes sur les autres à cet endroit de la machine et on presse le bouton, explique l'homme qui sent la patate. Un poids en bois descend et comprime les boîtes. À ce moment-là, il faut appuyer sur la pédale de la machine pour que le lien en plastique entoure les boîtes, poursuit-il d'un ton docte. Et d'insister : d'abord le bouton, ensuite la pédale. À toi maintenant. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Mais voilà. J'appuie sur la pédale avant de presser le bouton, non pas parce que je suis incapable de comprendre la consigne, mais parce que je suis troublé par l'idée d'avoir à coordonner ces gestes toute la matinée, toute la journée, toute la semaine, tout le mois, toute l'année, toute la vie... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Non, non, dit l'homme qui sent la patate. D'abord le bouton, ensuite la pédale. Sinon, regarde, le lien entoure les boîtes sans les comprimer et après, elles ne tiennent plus sur les palettes. L'homme qui sent la patate est contrarié car il lui faut maintenant s'occuper de retendre le lien en plastique après ma fausse manœuvre. Mais il essaye de n'en rien laisser paraître car il faut être patient avec les nouveaux. Voilà. Recommence quand je te le dirai. Et n'oublie pas : le bouton puis la pédale... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Au moment où il se penche au-dessus de la machine pour vérifier si le lien est bien tendu, l'homme qui sent la patate grommelle quelque chose et j'interprète ce grognement comme le signal. Le bouton puis la pédale... Et voilà l'homme qui sent la patate empêtré dans le lien en plastique car la machine, bien que de conception ingénieuse, ne fait pas la différence entre une pile de boîtes en carton et un homme. Dès l'instant qu'on presse le bouton et qu'on appuie sur la pédale, elle lie tout ce qui passe à sa portée. Et cette machine n'a aucune raison de faire une exception au bénéfice d'un homme, qu'il sente ou non la patate.</span></p><p><img id="media-6289711" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1478677564.2.jpg" alt="le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard,usine,patate,pomme de terre,travail,machine" /></p><ul><li style="text-align: left;"><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 168 pages</span></li><li style="text-align: left;"><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8452583851 </span></li><li style="text-align: left;"><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 245 g </span></li><li style="text-align: left;"><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.7 x 1.07 x 20.32 cm </span></li><li style="text-align: left;"><span class="a-list-item">Prix : 12,66 €</span></li></ul><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></p><p style="text-align: left;"><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></p><p style="text-align: left;"><a href="https://www.amazon.fr/grand-variable-Aventures-contemporaines/dp/B09C1DMS16/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=le+grand+variable+aventures+contemporaines&qid=1629582917&sr=8-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Un bref extrait de mon roman CHARMES, récemment paru.
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-08-29:6334440
2021-08-29T01:41:00+02:00
2021-08-29T01:41:00+02:00
Résumé et critique du roman à lire sur le blog de Jean-Jacques Nuel :...
<p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; font-style: normal; line-height: 0.56cm; text-decoration: none;" align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">Résumé et critique du roman <a href="http://nuel.hautetfort.com/archive/2021/06/08/charmes-de-christian-cottet-emard-6320724.html">à lire sur le blog de Jean-Jacques Nuel :</a></span></span></span></em></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; font-style: normal; line-height: 0.56cm; text-decoration: none;" align="JUSTIFY"><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">« Le roman se constitue des récits croisés des différents protagonistes, qui forment comme les pièces d'un puzzle. On se déplace à Lyon, Paris, Barcelone, Venise et Lisbonne, on prend quelques détours par Oyonnax et Nantua. L'action progresse vers une fin surprenante. »<br /></span></span></span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6288547" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/2494796116.jpeg" alt="charmes, roman, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, littérature, fiction, blog littéraire de christian cottet-emard, parution, publication, édition, musique, piano, pianiste, orgue, oyonnax, nantua, lyon, barcelone, venise, lisbonne, france, espagne, italie, portugal, jura, rhône-alpes, rhône" /></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; font-style: normal; line-height: 0.56cm; text-decoration: none;" align="JUSTIFY"><strong><em><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;">Reprise du journal de Charles Dautray.</span></span></span></em></strong></p><p style="text-indent: 0.5cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 0.56cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">Dans les bourrasques glaciales, les vaguelettes du lac de Nantua luisaient comme des écailles d’acier sur une plaque de tôle. L’allée de platanes nus soulignait durement la courbe de l’esplanade, se cognait au ciel bas et butait contre le mur des nuées en direction de La Cluse. À l’opposé, seule l’enseigne mauve fluo du camion du vendeur de hot-dogs, de gaufres et de churros retenait le regard. Quelques silhouettes frileuses s’en approchaient. Un adolescent encapuchonné marchait la tête baissée sur son téléphone en direction du centre-ville. Il bifurqua sur la droite et moi sur la gauche. Je ralentis devant la vitrine de la maison de la presse, traversai la place d’Armes et entrai dans l’abbatiale Saint-Michel. Après avoir introduit quelques pièces dans le tronc de la chapelle du Sacré-Cœur, je choisis un petit photophore bleu parmi les rouges, les verts et les jaunes et j’allumai la bougie avec le briquet jetable accroché au mur par un bout de ficelle. Je déposai le photophore au milieu des autres sur le candélabre en métal noir auquel la flamme paisible de chaque bougie donnait l’allure d’un buisson piqueté de petits fruits. Bien qu’étant agnostique, je trouve un peu d’apaisement dans ce geste que j’accomplissais même à l’époque encore pas si ancienne de mes heures de gloire. Des sons légers que je connaissais bien rompirent le silence : le tour de clef dans la serrure de la porte ouvrant sur l’escalier en colimaçon qui permet d’accéder à la tribune de l’orgue, le cliquetis des interrupteurs, le froissement du papier des partitions, le profond soupir du soufflet, le claquement sourd des jeux qu’on tire, quelques notes hésitantes, des jeux qu’on tire à nouveau et la voix patinée, unique, de ce merveilleux instrument sur lequel je ne jouerai plus. C’était fini. Cette époque qui avait quand même duré quelques trop brèves années s’était dissipée comme un songe même s’il en restait des preuves tangibles, mes disques. Comme je regrette de n’avoir pas pris le temps d’enregistrer un disque d’orgue... J’avais tout donné au piano, pour moi bien sûr, mais aussi parce que c’était la volonté de Marina. Et maintenant, Marina n’était plus là. Depuis la fin de mes longs mois d’hospitalisation, j’allais mieux mais je me sentais encore plein d’amertume, de colère et d’incompréhension. J’étais encore loin d’avoir accompli le chemin sinueux dans ces brumes où mon seul repère était la flamme têtue d’une bougie dans l’ombre silencieuse d’une chapelle. Je me doutais bien que tout cela finirait un jour mais je ne voulais pas y penser. J’avais reçu un don, on me l’avait repris. D’autres ont reçu un don et ils l’ont gardé. Pourquoi eux et pas moi ? Ai-je perdu ce don parce qu’il ne m’était pas vraiment destiné ? Ai-je perdu Marina parce qu’elle ne m’était pas destinée ? Parce que je l’avais déçue ? Parce que je n’avais pas été à la hauteur ? Je ne cesse de me poser ces questions même si je sais bien au fond de moi-même que Marina était dangereuse pour moi et peut-être pour tous ceux qui croisaient son chemin et prenaient le risque de s’attacher à elle. Peut-être n’y pouvait-elle rien, peut-être était-ce sa destinée. En amour, nous savons que nous allons souvent à la catastrophe mais nous y allons quand même. Il y avait chez Marina une fêlure, ce qui, comme toutes les personnes blessées, la rendait périlleuse à fréquenter. L’assurance ou l’inconscience que nous prodigue le sentiment amoureux peut nous conduire à penser que nous allons devenir le baume de cette blessure alors qu’en réalité, nous ne ferons que rouvrir nos propres plaies. Le piège se referme alors avec notre consentement. Il n’y avait peut-être rien d’autre à comprendre. Dans un de mes carnets, j’avais recopié une phrase du romancier Haruki Murakami, extraite de son roman </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">La Ballade de l’impossible</span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;"> : </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">Ce n’était pas mon bras qu’elle cherchait mais un bras. Ce n’était pas ma chaleur qu’elle cherchait mais une chaleur. J’étais gêné de n’être que moi. </span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">En ce qui concerne Marina, je pourrais ajouter : ce n’étaient pas mes mains qu’elle cherchait mais des mains. Moi aussi, </span></span></span><span style="color: #000000;"><em><span style="text-decoration: none;">j’étais gêné de n’être que moi</span></em></span><span style="color: #000000;"><span style="font-style: normal;"><span style="text-decoration: none;">.</span></span></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6288548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1130775708.2.jpg" alt="charmes,roman,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,littérature,fiction,blog littéraire de christian cottet-emard,parution,publication,édition,musique,piano,pianiste,orgue,oyonnax,nantua,lyon,barcelone,venise,lisbonne,france,espagne,italie,portugal,jura,rhône-alpes,rhône" /></p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les personnages que l'on rencontre dans <a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?dchild=1&qid=1629842377&refinements=p_27%3AChristian+Cottet-Emard&s=books&sr=1-1">ce roman</a> :</span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Charles Dautray, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Aaron Jenkins, agent artistique, producteur.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Antoine Magnard, rédacteur. (Antoine-Marie Magnard Mongins de la Force).</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Marina, jeune femme en colère.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Docteur Émilien Bouvardel.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le Butler, agent immobilier.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le curé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nelson Gahern, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La prostituée-voyante extra-lucide.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L'agent de sécurité.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le barman au nœud papillon de travers.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nuno.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Reynald Osborne, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Constantin Machialys, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Oleg Vorodine, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le notaire aux ongles peints.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une passante de Lisbonne.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le pianiste du café Florian à Venise.</span></p><p> </p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></em></strong></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><ul><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 218 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8745269714 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 299 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.85 x 1.4 x 19.84 cm </span></li></ul><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></em></strong></p><p><a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=charmes+roman+cottet-emard&qid=1622847776&s=books&sr=1-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Épuisé peu de temps après sa publication en 2002, mon GRAND VARIABLE sort dans une nouvelle édition illustrée, revue et
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-08-27:6334138
2021-08-27T00:48:00+02:00
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Curieux destin que celui des livres. Je me suis attelé à mon Grand...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><img id="media-6288049" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/1478677564.jpg" alt="le grand variable, christian cottet-emard, éditions orage lagune express, aventures contemporaines, récit, littérature, fiction, prose, édition, publication, blog littéraire de christian cottet-emard" />Curieux destin que celui des livres. Je me suis attelé à mon <em>Grand variable</em> en novembre 1996, en même temps qu’à un autre livre, et j’ai terminé la version manuscrite en octobre 1997, l’année du passage près de la Terre de la comète Hale Bopp. J’utilisais des cahiers en papier recyclé offerts par ma fille alors écolière. J’écrivais avec des stylos à plume jetables à l’encre de couleur, souvent dans le jardin, au soleil. J’avançais assez vite malgré le contexte défavorable de cette année. J’avais presque renoncé à publier ce texte lorsque deux événements se produisirent. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">En visite à Oyonnax lors de Pâques très neigeuses, mon ami et éditeur Bernard Deson pianota sur mon Macintosh Performa 6300 pour disposer dans un ordre que je trouvai judicieux les cent séquences du récit. Il m’avait préalablement révélé que les deux livres auxquels je croyais travailler n’en formaient en réalité qu’un seul, ce que je n’avais pas réalisé, le nez dans mes cahiers et sur mon écran depuis trop longtemps. Quelques semaines ou quelques mois après cette intervention, il établit une première édition hors commerce du <em>Grand variable</em>. On en trouve un exemplaire relié à la bibliothèque municipale d’Oyonnax. Bernard composa aussi spécialement pour <em>Le Grand variable</em> un collage que j’ai partiellement reproduit sur mon blog, <a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2007/06/30/c-est-curieux-mais-c-est-ainsi.html">en illustration de la séquence 72</a>, mais qui ne put malheureusement pas être retenu pour la couverture. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Entre temps, j’avais aussi porté le manuscrit à mes nouveaux amis, Emmanuelle et Roland Fuentès, qui le publièrent en 1999 sous forme de feuilleton en trois épisodes dans leur revue <em>Salmigondis</em>, le tout rehaussé de superbes dessins de Frédéric Guénot. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">L’idée me vint ensuite d’envoyer le manuscrit aux éditions Editinter qui l’acceptèrent. <em>Le Grand variable</em> est le seul texte abouti que j’ai proposé à l’édition par envoi postal spontané. Les autres ont été publiés à la suite de commandes et de rencontres avec les éditeurs intéressés par mon travail. Robert Dadillon, le patron d’Editinter, que je regrette de n’avoir jamais rencontré, en fit en 2002 une édition très soignée, ornée d’une encre du peintre Gabriel Guy. Dans un courrier, Robert Dadillon m’apprit qu’il avait lu certains de mes textes dans des revues. J’ignore s’il parlait des épisodes du <em>Grand variable</em> parus dans <em>Salmigondis</em> et je n’en sais pas plus aujourd’hui puisque nous n’avons pas eu l’occasion de discuter, même par téléphone. Je téléphone peu et je me déplace rarement, excepté lors de courtes vacances. Par un hasard assez incroyable, <em>Le Grand variable</em>, aujourd’hui épuisé dans l’édition d’Editinter, parut en même temps et dans la même maison que <em>Portraits d’écrivains</em>, le beau livre de mon ami et éditeur Jean-Jacques Nuel. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>Le Grand variable</em> est le dernier livre que j’ai directement écrit au stylo-plume. Le premier jet du manuscrit est un grand cahier aux pages très raturées que je perds et que je retrouve régulièrement dans mon désordre. Mes pattes de mouche ont absorbé toute l’encre d’un gros étui de stylos jetables de différentes couleurs et quand ils furent tous secs, le livre était terminé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Je me souviens d’une coupure accidentelle de courant qui avait plongé la moitié de mon quartier dans le noir lorsque j’habitais encore en ville. Il en résulta une ambiance étrange, comme si toutes les étoiles du ciel s’allumaient en même temps, telles d’innombrables veilleuses. C’est cet incident qui a déclenché l’écriture des premières pages du <em>Grand Variable</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Je suis encore étonné aujourd’hui d’avoir réussi à publier ce texte alors qu’il était déjà si difficile, à l’époque, d’imposer une écriture non calibrée, c’est-à-dire s’aventurant aux limites de plusieurs genres littéraires. C’est en ce sens que j’avais sous-titré l’ouvrage <em>Aventures contemporaines</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Lorsque <em>Le Grand variable</em> était candidat à l’édition, avant la signature du contrat chez Editinter, Maurice Nadeau avait lu le manuscrit et m’avait écrit que les personnages manquaient d’épaisseur, remarque tout à fait pertinente puisque l’écriture de ce livre était focalisée sur les paysages et non sur les personnages. Je n’ai lu qu’une phrase de l’écrivain américain Thomas Savage mais elle me frappe : « J’ai toujours cru que le paysage formait les gens. » Depuis la publication du <em>Grand variable</em>, j’ai exploré pas mal de pistes qui se présentaient à moi. Mais j’aime revenir aux rapports entre personnages et paysages, quand bien même cela ne soit pas propice au roman et à la nouvelle. Pour aggraver mon cas, j’aime écrire et lire des romans courts et des longues nouvelles. Daniel Delort, de la revue <em>Brèves</em> (Atelier du Gué éditeur), m’a écrit un jour que j’étais plutôt un romancier (sous-entendu, plus qu’un nouvelliste). Lorsque les éditions Nykta ont publié mon bref roman <em>Le Club des pantouflards</em>, certains m’ont étiqueté nouvelliste... Ma réticence à maintenir mes textes de fiction dans le cadre étroit des genres littéraires a probablement pesé dans le refus du <em>Grand variable</em> par l’éditeur Cheyne dont la collection <em>Grands fonds</em> me semblait pourtant adaptée à sa publication. Son directeur littéraire du moment (dont j’ai oublié le nom malgré sa longue carrière dans l’usine à gaz du <em>Printemps des poètes</em>) avait pris la peine de m’écrire pour me notifier son rejet en me précisant qu’il avait hésité. Voilà qui me fit une belle jambe ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Au lieu de me dissuader de continuer dans cette manie de m’asseoir entre deux chaises, les triomphes du nouveau conformisme et de la pensée unique m’inciteraient plutôt à me remettre dans la peau de mon double inversé, de mon contraire, l’improbable et opportuniste enseigne de vaisseau Mhorn qui ne prend pas le temps d’avoir peur du monde parce qu’il a appris à ne rien espérer ni désirer et à se tenir à distance d’à peu près tout, du moment qu’il sent près de sa main son vieux <em>Makarov</em> au fond d'une poche de son caban, en cas de mauvaise rencontre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">C’est ainsi que pendant la dégustation nocturne d’un <em>Por Larrañaga</em> au milieu de mes massifs de lilas par les belles nuits de mai, certains de mes personnages romanesques viennent me visiter comme s’ils ne m’avaient pas encore tout dit. Telle est sans doute la raison de cette réédition.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><ul><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 168 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8452583851 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 245 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.7 x 1.07 x 20.32 cm </span></li></ul><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></p><p><a href="https://www.amazon.fr/grand-variable-Aventures-contemporaines/dp/B09C1DMS16/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=le+grand+variable+aventures+contemporaines&qid=1629582917&sr=8-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Carnet / Pourquoi j'ai écrit CHARMES
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-08-25:6333761
2021-08-25T00:25:48+02:00
2021-08-25T00:25:48+02:00
Je voulais depuis longtemps écrire sur le thème du don et de la hantise...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6287411" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/1130775708.2.jpg" alt="charmes,roman,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,littérature,fiction,blog littéraire de christian cottet-emard,parution,publication,édition,musique,piano,pianiste,orgue,oyonnax,nantua,lyon,barcelone,venise,lisbonne,france,espagne,italie,portugal,jura,rhône-alpes,rhône" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je voulais depuis longtemps écrire sur le thème du don et de la hantise mais je ne trouvais pas la forme adaptée. J’ai fini par choisir le roman, genre certes incontournable et laborieux mais qui autorise les digressions, fantaisies, étrangetés, excentricités, fantasmagories, paradoxes, extravagances et autres bizarreries. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Avec un léger recours au fantastique comme moyen et non comme fin, ce livre peut être lu, je l’espère, comme un simple divertissement, au premier degré, ou donner matière à réflexion. Avoir un don, n’est-ce pas être hanté ? Qu’apporte un don dans une vie ? Peut-on le négliger, s’en détourner, le fuir ? Un don fait-il un destin ? Peut-il être un fardeau ? Ne sommes-nous que ce que nous faisons ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le don est un mystère qui m’a toujours tourmenté, sans doute parce que j’en suis dépourvu, en particulier de celui qui m’a le plus cruellement manqué, écrire et jouer de la musique. Ce manque étant une de mes hantises les plus lourdes, je m’en suis un peu allégé en inventant cette fable où rôdent les ombres et les esprits de ce qui ne peut trouver ni repos ni fin. Chaque personnage raconte l’histoire en donnant son point de vue mais il revient bien sûr à qui voudra s’y intéresser d’en trouver la cohérence.</span></p><p> </p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les personnages que l'on rencontre dans <a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?dchild=1&qid=1629842377&refinements=p_27%3AChristian+Cottet-Emard&s=books&sr=1-1">ce roman</a> :</span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Charles Dautray, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Aaron Jenkins, agent artistique, producteur.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Antoine Magnard, rédacteur. (Antoine-Marie Magnard Mongins de la Force).</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Marina, jeune femme en colère.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Docteur Émilien Bouvardel.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le Butler, agent immobilier.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le curé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nelson Gahern, pianiste.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La prostituée-voyante extra-lucide.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L'agent de sécurité.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le barman au nœud papillon de travers.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nuno.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Reynald Osborne, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Constantin Machialys, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Oleg Vorodine, pianiste décédé.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le notaire aux ongles peints.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une passante de Lisbonne.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le pianiste du café Florian à Venise.</span></p><p> </p><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></em></strong></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><ul><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 218 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8745269714 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 299 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.85 x 1.4 x 19.84 cm </span></li></ul><p><strong><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></em></strong></p><p><a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=charmes+roman+cottet-emard&qid=1622847776&s=books&sr=1-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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2021-08-22T00:02:00+02:00
2021-08-22T00:02:00+02:00
Nouvelle édition illustrée, revue et commentée 4ème de couverture :...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Nouvelle édition illustrée, revue et commentée</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6286563" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/1478677564.jpg" alt="le grand variable,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,aventures contemporaines,récit,littérature,fiction,prose,édition,publication,blog littéraire de christian cottet-emard" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">4ème de couverture :</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans sa solitude, le narrateur a braqué la lunette astronomique de l’enseigne de vaisseau Mhorn sur le monde terrestre, beaucoup plus énigmatique que les plus lointaines planètes.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Que voit-il ? Des personnages pétris de <em>matière solaire</em> ou encore une jeune fille qui pourrait bien être une comète. C’est que la perspective a changé et les priorités aussi. On rêve de manquer des trains, de poser des lapins, d’organiser un trafic de billets d’absence et de descendre au jardin.</span><br /><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans ce livre qui mêle fiction romanesque et narration onirique, la vie se conjugue au <em>conditionnel des enfants</em> et se construit entre l’art de la fugue et le voyage immobile.</span></p><ul><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Broché : </span> 168 pages </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">ISBN-13 : </span> 979-8452583851 </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Poids de l'article : </span> 245 g </span></li><li><span class="a-list-item"> <span class="a-text-bold">Dimensions : </span> 12.7 x 1.07 x 20.32 cm </span></li></ul><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Informations :</span></p><p><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express</span></em></a></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Commandes :</span></p><p><a href="https://www.amazon.fr/grand-variable-Aventures-contemporaines/dp/B09C1DMS16/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=le+grand+variable+aventures+contemporaines&qid=1629582917&sr=8-1"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Amazon</span></em></a></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Ratatosk
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De Nietzsche à Mitteleuropa, l'univers culturel de Roberto Calasso
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-07-31:6329861
2021-07-31T11:39:19+02:00
2021-07-31T11:39:19+02:00
De Nietzsche à la Mitteleuropa, l'univers culturel de Roberto...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6281417" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3095522676.jpg" alt="roberto-calasso-morto-1627556890.jpg" width="475" height="709" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #cc99ff;"><strong>De Nietzsche à la Mitteleuropa, l'univers culturel de Roberto Calasso</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99ccff;"><strong>Hommage à l'éditeur Roberto Calasso (1941-2021)</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Andrea Muratore</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Roberto Calasso, décédé ce 28 juillet, était, en fin de compte et tout simplement, un homme cultivé et libre. Et cela suffit pour comprendre l'incisivité de son travail dans le monde de l'édition italienne des XXe et XXIe siècles. Dans ce cas, ce n'est pas le caractère extraordinaire de l'ordinaire qui est frappant, mais plutôt la capacité de Calasso à façonner une structure éditoriale capable de donner l'exemple en Europe, une maison d'édition à l'image et à la ressemblance de sa vision du monde et de la culture.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En tant que directeur éditorial de la célèbre maison d'édition italienne Adelphi, Roberto Calasso a donné la parole à un éventail large et pluriel d'auteurs. De son époque et du passé. Parfois, on peut dire, de l'avenir, car il a anticipé la célébrité de certains auteurs ou a permis la transposition d'écrivains et d'essayistes en icônes "pop" grâce à ses intuitions réfléchies. Ce qui est particulièrement frappant, cependant, c'est l'ampleur des sujets sur lesquels s'est penchée la bibliothèque Adelphi, qui a rassemblé plus de 700 titres depuis 1965.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6281433" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3050115838.jpg" alt="6109192_1054_morto_roberto_calasso_editore_adelphi.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Une ampleur qui reflète la profonde curiosité culturelle du <em>deus ex machina </em>qui règnait sur Adelphi. Ethologie (Konrad Lorenz) et littérature du fantastique (J.R.R. Tolkien), ésotérisme (Gurdjeff et Guénon) et foi (Ignace de Loyola), penseurs séculiers (Benedetto Croce) et vrais mystiques (Simone Weil). Un courant de conscience continu, polymorphe, capable de s'adapter aux nombreux stimuli que Calasso et la maison Adelphi ont su saisir et transmettre, donnant naissance à des textes qui "risquaient de ne jamais devenir des livres", comme il l'écrivit en 2013 dans <em>L'impronta dell'editore.</em></span></strong></p><p><span style="color: #cc99ff;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Calasso et Adelphi entre le sacré et le profane</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Calasso était un personnage <em>sui generis,</em> qui ne pouvait être classé dans des groupes, des courants d'expression ou des domaines politiques précis. Il était le Franco Battiato de l'édition, capable de créer un univers de référence capable de visiter métaphoriquement des mondes lointains et de recevoir des stimuli hétérogènes de la part de ceux qui ont la bonne prédisposition pour y entrer. Parmi les auteurs publiés par Calasso figure Manlio Sgalambro, un philosophe dont la collaboration avec le maître sicilien est à l'origine de certains de ses textes les plus profonds ; il y avait aussi de la place pour un grand hérétique de la culture italienne comme Curzio Malaparte, un opposant à tous les conformismes; et les voyages dans des terres lointaines et les épopées culturelles, historiques, naturalistes et ethnographiques du britannique Bruce Chatwin, inaugurées par <em>En Patagonie,</em> un texte ayant la capacité profonde de mener à la découverte d'une accumulation profonde d'histoires et de récits humains, racontant une terre rude, glacée et inhospitalière aux antipodes de notre Europe.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6281420" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2199508749.jpg" alt="M08845917509-source.jpg" width="395" height="610" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6281421" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/883778394.jpeg" alt="9782253176770-001-T.jpeg" width="377" height="610" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Chez Adelphi, sous la houlette de Calasso, le fleuve de la connaissance coule à un rythme inhabituel à l'ère de la société de l'information de masse. Et les protagonistes de ses collections sont souvent les grands hérétiques, les libres penseurs, les voix hors du chœur. Cela permet d'apprécier plus profondément le travail d'une maison d'édition qui, comme le rappelle Pangea, a su se distinguer par son autonomie, et a continué à le faire au cours du dernier demi-siècle, dans une phase où " les grands éditeurs, étourdis par le climat de l'après-guerre, pressés par les exigences moralisatrices et pédagogiques, par les préjugés politiques et culturels de la société bourgeoise naissante, ont publié des œuvres évidentes, laissant de côté "une grande partie de l'essentiel". Le sectarisme laïc, l'afflux catholique ou marxiste, semblaient obliger les éditeurs à n'accepter que des auteurs alignés, catalogués en grappes".</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6281424" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1699727961.jpg" alt="potere-e-sopravvivenza-saggi.jpg" width="353" height="617" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6281425" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3640954969.jpg" alt="unnamedecmp.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Qui d'autre, après tout, aurait pu apporter en Italie la meilleure version de <em>Masse et puissance,</em> le texte analysant le rapport entre les sociétés et l'autorité écrit par le penseur germano-britannique Elias Canetti, prix Nobel de littérature en 1981, une critique désacralisante des principales idéologies du vingtième siècle? Qui, dans les années 1970, redécouvrait Joseph Roth et, avec des romans fondamentaux tels que <em>La crypte des capucins,</em> un afflux considérable d'oeuvres venues d'Europe centrale, avec une belle nostalgie d'une Europe qui pouvait encore être considérée comme le centre du monde? Qui voudrait entreprendre un voyage culturel à la découverte des grandes religions du monde, en abordant l'hindouisme (avec une édition de la Bhagavadgita), le bouddhisme (avec <em>Les actes du Bouddha</em> du moine et poète Asvaghosa), le canon biblique et la traduction chrétienne?</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6281429" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/323305608.jpg" alt="51U8OzQIdxL.jpg" width="373" height="586" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6281430" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/726979858.jpg" alt="frontImagesLinkjrcc.jpg" width="362" height="620" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans ce dernier domaine, la maison Adelphi de Calasso a publié des versions éditées et commentées du <em>Livre de Job,</em> "nourriture, vêtement et baume pour ma pauvre âme" pour Soren Kierkegaard, et du <em>Cantique des Cantiques</em> de Saint François, en confiant l'édition au philosophe Guido Ceronetti, répondant avec la simplicité de la sagesse antique aux appels pompeux de l'hégémonie culturelle de l'époque ?</span></strong></p><p><span style="color: #cc99ff;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La redécouverte de Nietzsche</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Calasso était un éditeur, mais aussi une énigme. On peut se demander si, en fin de compte, il n'a pas fait tout cela juste pour s'amuser. Pour le plaisir intellectuel de montrer que la culture est la culture, sans adjectifs, et par conséquent de se moquer des guerres tribales mises en scène par les "hégémons", les fidèles des partis et les écrivains du courant dominant. Profondeur et simplicité se rejoignent là où les auteurs "Adelphistes", les frères unis dans une vision culturelle commune, laissent leur empreinte en montrant les risques inhérents à un catalogage excessif des œuvres littéraires dans des schémas idéologiques et politiques. Irrévérencieux à l'égard des censeurs qui entendaient biffer des auteurs tels que Ernst Junger, qu'il a porté à l'attention du public italien à juste titre, Calasso a pu construire son <em>opera omnia</em> en restituant Friedrich Nietzsche à la culture italienne, dont la traduction presque intégrale représente une opération visant à rendre une justice culturelle et philologique à la mémoire d'un auteur controversé, trop souvent mal interprété dans notre contexte national.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6281432" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1367167506.jpg" alt="md30819719809.jpg" width="405" height="635" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En particulier, dans la traduction et le commentaire de l'<em>Ecce Homo</em> de Nietzsche, qu'il réalise en 1969 à l'âge de 28 ans, on retrouve toute la curiosité, le flair et le sens culturel de Calasso. Comme pour s'acquitter d'une dette envers le grand philosophe rococo, Calasso traduit l'œuvre et la commente pour inverser la traditionnelle interprétation "dégénérative", en lisant, en fin de compte, dans le "Christ ou Dionysos ?" avec lequel se termine l'œuvre la plus autobiographique de Nietzsche, non pas la question irrésolue devant le déclin de son esprit<span style="color: #cc99ff;"> mais le grand dilemme existentiel de l'homme contemporain, dont le démêlage est peut-être le grand don du penseur allemand. Il était conscient que l'Europe du 20e siècle serait perpétuellement imprégnée du dualisme entre sa vocation traditionnelle et un mouvement systémique vers l'entropie.</span> Le fait même de rendre justice à la traduction littérale du terme "Übermensch", en balayant les éventuels qualificatifs obscurs inhérents au sulfureux "Superman", témoigne d'une telle attention et d'un tel soin pour les détails culturels et la pensée d'un auteur, même décédé, que cela dénote le profond respect de Calasso pour toutes les formes d'expression culturelle. Comme un véritable intellectuel libre. Capable de s'adresser au monde dans plusieurs langues, dans plusieurs styles et dans plusieurs modes d'expression. Avec la force perturbatrice des livres.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #cc99ff;">Source:</span> https://it.insideover.com/societa/da-nietzsche-alla-mitteleuropa-luniverso-culturale-di-roberto-calasso.html</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6281435" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/292155377.jpg" alt="9788845927744_0_0_626_75.jpg" width="424" height="726" /></p>
Christian COTTET-EMARD
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2021-05-13T01:10:30+02:00
2021-05-13T01:10:30+02:00
Quatrième de couverture : Passionné de musique mais dans l’incapacité...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6257853" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/1130775708.jpg" alt="charmes,roman,christian cottet-emard,éditions orage lagune express,littérature,fiction,blog littéraire de christian cottet-emard,parution,publication,édition,musique,piano,pianiste,orgue,oyonnax,nantua,lyon,barcelone,venise,lisbonne,france,espagne,italie,portugal,jura,rhône-alpes,rhône" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quatrième de couverture :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Passionné de musique mais dans l’incapacité de la pratiquer, Charles vit seul, au bord du monde. Il rédige son journal intime. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À la suite de son étrange rencontre avec l’inquiétante et mystérieuse Marina, il se trouve subitement en possession de ce don musical dont il a toujours rêvé et qui fait de lui un autre homme en l’entraînant sous les feux de la rampe. Mais le halo des projecteurs ne protège qu’un temps de ce qui réclame la part de l’ombre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Avoir un don, n’est-ce pas être hanté ? Qu’apporte un don dans une vie ? Peut-on le négliger, s’en détourner, le fuir ? Un don fait-il un destin ? Peut-il être un fardeau ? Ne sommes-nous que ce que nous faisons ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans ce roman aux limites du fantastique, comme dans une fable, Christian Cottet-Emard pose ces questions qui nous concernent tous dans un récit que chaque personnage raconte de son point de vue. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À qui voudra bien s’y intéresser d’assembler les pièces du puzzle en prenant quelques détours par Oyonnax et Nantua, dans la région natale de l’auteur, ainsi qu'à Lyon, Barcelone, Venise et Lisbonne où s’aventure cette histoire d’un vertige.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">En savoir plus : <a href="https://www.amazon.fr/Charmes-Roman-Christian-Cottet-Emard/dp/B093MQL5RD/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=charmes+roman+cottet-emard&qid=1620859251&sr=8-1">informations et commandes.</a></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://editionsorage-lagune-express.hautetfort.com/archive/2021/05/11/extrait-du-catalogue-6315295.html"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Éditions Orage-Lagune-Express.</span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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2021-04-16T23:59:30+02:00
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Après la chasse aux œufs, la chasse aux coquilles (lecture et relecture des...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Après la chasse aux œufs, la chasse aux coquilles (lecture et relecture des épreuves). Parution fin avril.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6248531" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/4136304256.jpg" alt="charmes,roman,christian cottet-emard,parution,publication,édition,fiction,blog littéraire de christian cottet-emard" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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L'île des libellules transparentes
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-03-12:6302931
2021-03-12T00:22:00+01:00
2021-03-12T00:22:00+01:00
Un soir de mai, il en a assez d'entendre crépiter la toile de son grand...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6236198" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1268583737.JPG" alt="aux grands jours,littérature,édition,publication,© club,blog littéraire de christian cottet-emard,club littéraire des amateurs de cigares,christian cottet-emard,empressé ou patient,fragile et lumineux,comme un coquelicot,chaque poème,avec audace,se dédie aux grands jours,droits réservés,sous presse,le pétrin de la foudre,le congé du buveur,le passant du grand large,l'alerte joyeuse,la jeune fille,le monde lisible,poèmes rescapés,la jeune fille aux sandales de sable,l'île des libellules transparentes,entretien,été,jean-jacques nuel,gabriel guy,amazon" /></p><p class="p3" style="text-align: left;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un soir de mai, il en a assez d'entendre crépiter la toile de son grand parapluie noir. Il décide de descendre à la mer. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un autorail l'emporte loin de ses forêts, un train express l'abandonne tôt le matin dans la gare d'une ville portuaire et un autocar le dépose sur le parking d'un village aux rues sablonneuses. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pendant que son parapluie finit de sécher à des centaines de kilomètres, un bon soleil l'encourage ici à acheter quelques fruits vendus par une grosse femme qui somnole sur un banc au fond d'une cahute en mauvais bois. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Vous êtes un des premiers vacanciers de la saison, dit-elle avant de faire rouler quelques pêches jaunes en plus dans le sachet en papier. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je suis là tous les jours sauf le lundi et vous savez, c'est bien pratique si vous voulez avoir des fruits frais sur la plage ou en revenant de la baignade. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Elle désigne du regard une grande dune. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C'est derrière, vous n'avez qu'à suivre le caillebotis. Mais peut-être cherchez-vous à vous loger ? Il y a juste en face ce petit hôtel que je vous recommande. En haute saison, il est toujours complet mais en ce moment, pas de problème. Ça vous fait deux-cinquante.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il doit être onze heures et le voyage de nuit l'a privé de son petit déjeuner. L'idée d'un bon café au lait remplace toutes les autres. Pour tester un hôtel, rien de tel que de demander le petit déjeuner à onze heures. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je vais voir ce que je peux faire promet une jeunette à tablier blanc et à jupe noire. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Depuis la terrasse fleurie de larges parasols bleus où il grille une cigarette, il la voit parlementer dans la salle, près du comptoir avec une belle femme à la cinquantaine épanouie, sans doute la patronne. Elle regarde sa montre puis disparaît de son champ de vision. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Une petite brise salée s'est invitée à sa table lorsque la patronne arrive avec un grand plateau. Nous n'avons plus de croissants à cette heure mais j'ai pu vous faire griller du pain. Cela vous conviendra-t-il ? </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un quart d'heure après, il s'allonge sur le lit d'une grande chambre claire. La porte-fenêtre du balcon ouvre sur des pins et sur des albizias odorants. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un regard vers la fenêtre ouverte et sa conscience s'égare dans le gonflement des voilages. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Toute la chambre s'emplit d'une fraîche lumière blanche dans laquelle s'éternise son sommeil. Du moins le croit-il car à son réveil, il est à peine treize heures. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il a rêvé abondamment et émerge de cette courte sieste plus fatigué qu'avant. Assis sur le bord du lit, il tente de reprendre ses esprits quand on frappe doucement à la porte. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Apparaît la jeunette au tablier blanc et à la jupe noire. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Désirez-vous déjeuner ? Moules-frites ou poisson grillé. C'est le dernier service. Il prend une douche presque froide, enfile un pantalon et une chemise propres bien qu'un peu froissés et descend sur la terrasse. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il s'attable à la même place devant une assiette de sardines grillées et un pichet de vin blanc léger. Sachant que ce petit vin risque de l'endormir quand même, il commande un grand café noir. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il se met en tête de se rappeler ses rêves de tout à l'heure. Il n'en reste rien. Juste quelques bribes mêlant images et mots dispersés où il était question d'une île et de libellules. Des libellules transparentes. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le tablier blanc et la jupe noire le frôlent en débarrassant. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Connaissez-vous l'île des libellules transparentes ? demande-t-il pour plaisanter. </span></p><p class="p2"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ah oui, répond la jeunette. À vingt minutes par la navette. Mais elle n'intéresse pas grand-monde ; et tous deux se regardent, perplexes, avant qu'elle ne disparaisse avec son plateau.</span></p><p class="p3"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(Extrait de mon livre <a href="https://www.amazon.fr/Aux-grands-jours-Christian-Cottet-Emard/dp/B08DBYPXHY/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=aux+grands+jours+cottet-emard&qid=1615501023&s=books&sr=1-1"><em>Aux grands jours</em></a>, paru l'été dernier.)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6236200" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/3457922233.jpg" alt="aux grands jours,littérature,édition,publication,© club,blog littéraire de christian cottet-emard,club littéraire des amateurs de cigares,christian cottet-emard,empressé ou patient,fragile et lumineux,comme un coquelicot,chaque poème,avec audace,se dédie aux grands jours,droits réservés,sous presse,le pétrin de la foudre,le congé du buveur,le passant du grand large,l'alerte joyeuse,la jeune fille,le monde lisible,poèmes rescapés,la jeune fille aux sandales de sable,l'île des libellules transparentes,entretien,été,jean-jacques nuel,gabriel guy,amazon" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Ratatosk
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En hommage à Pierre-Guillaume de Roux: petit témoignage personnel sur «l’éditeur des proscrits»
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-02-24:6299690
2021-02-24T10:12:06+01:00
2021-02-24T10:12:06+01:00
En hommage à Pierre-Guillaume de Roux: petit témoignage personnel sur...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6230881" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3785764997.jpg" alt="21346699lpw-21346772-libre-jpg_7711082.jpg" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #cc99ff;"><strong>En hommage à Pierre-Guillaume de Roux: petit témoignage personnel sur «l’éditeur des proscrits»</strong></span></h1></header><div class="entry-content clearfix"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Par Michel LHOMME</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://metainfos.com </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il faut reconnaître que mis à part les crétins du <em>Monde </em>ou du <em>Nouveau Magazine littéraire, </em>tous pressés de surligner au cas où l’on n’aurait pas compris son engagement droitier pour l’ostraciser jusque dans le tombeau de peur sans doute de voir de potentiels lecteurs se précipiter à la <em>Nouvelle Librairie</em> pour se procurer les ouvrages qu’il édita, les hommages furent unanimes pour saluer ce qui restera le plus grand éditeur français du début du vingtième-et-unième siècle. Et on peut lire ce florilège sur le site d’<em>Eléments.</em> (<a style="color: #999999;" href="https://www.revue-elements.com/pierre-guillaume-de-roux-chevalier-du-beau-paladin-du-bien/" rel="nofollow">https://www.revue-elements.com/pierre-guillaume-de-roux-chevalier-du-beau-paladin-du-bien/</a>)</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous avions, pour notre part, rencontré l’éditeur Pierre-Guillaume De Roux par deux fois, la première très jeune et tout juste débutant en écriture, la deuxième récemment rue de Richelieu, fin juillet 2017, il y a déjà quatre ans. Après chaque rendez-vous, il n’édita rien car comme Diderot et Leibniz – excusez du peu ! – j’ai, semble-t-il, de par mes voyages et mes déplacements incessants, fait le vœu secret de ne travailler qu’à une œuvre posthume. (<a style="color: #999999;" href="https://unmondelitteraire.com/ces-ecrivains-celebres-a-titre-posthume" rel="nofollow">https://unmondelitteraire.com/ces-ecrivains-celebres-a-titre-posthume</a>). Lol !…. Pourtant, alors qu’il était souvent débordé et pressé, avare par nécessité de son temps, notre conversation dura à chaque fois quelques heures. C’est cela qui demeure le plus surprenant et dont je voulais témoigner. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La première fois, je lui amenai du Pérou, je me souviens dans un sac rouge <em>Air France</em> un essai-diatribe, resté d’ailleurs toujours dans une malle quelque part. C’était il y a vingt-ans, place St-Sulpice, en 2001, pour les Editions du Syrte. Il l’avait lu et m’avait complimenté, il est vrai d’un air hautain au début un peu désagréable mais pas de bol, il était alors en pleine tourmente avec les propriétaires de la maison et allait devoir bientôt quitter les lieux. Quant à moi, je repartais très vite par monts et par vaux, cette fois-ci en Inde, je crois pour me perdre dans quelques ashrams à Tiruvamalei, ma quête devant en passer un temps par Sri Aurobindo, Ramana Maharshi, la théosophie et l’expérience communautariste d’Auroville.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais c’est là bien sûr qu’est mon problème : je ne suis jamais là où il faudrait être, toujours parti et dans le milieu littéraire, il faut répondre au téléphone et surtout fréquenter St-Germain en bon normalien ou fin aristocrate. Or j’ai indéniablement des manières de fils d’ouvrier avec en plus ce petit air de délinquant, la voix de stentor qui ne révèle pas de bonnes manières, tout l’opposé, oui, de ce qu’il était, lui, Pierre-Guillaume, élégant, cravaté, de très bonne éducation et irrésistiblement de la capitale !</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6230882" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3294797016.jpg" alt="71ZXoPl+E+L.jpg" width="469" height="708" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après une petite correspondance entre nous, la deuxième rencontre eut lieu dans son bureau capharnaüm de la rue de Richelieu. Je me souviens, que, dans un coin, derrière une pile de livres, Patrice Jean était absorbé par envoyer aux service de presse les exemplaires tout neuf de ce qui restera le roman phare de l’ année 2017, <em>L’homme surnuméraire </em>(<a style="color: #999999;" href="https://institut-iliade.com/lhomme-surnumeraire-un-splendide-exemple-de-subversion-classique/" rel="nofollow">https://institut-iliade.com/lhomme-surnumeraire-un-splendide-exemple-de-subversion-classique/</a>) avec un autre roman tout aussi ambitieux et peu remarqué l’<em>Opera Palas </em>publié chez un autre très bon éditeur aujourd’hui en arrêt, Alexipharmaque.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous conversâmes ce jour là assez longuement : je lui avais apporté un volume de pièces de théâtre que je venais de fignoler et puis une nouvelle traduction complète et annotée de l’œuvre complète de Rupert Brooke que j’avais potassé en m’enfermant littéralement, éditions anglaises et américaines sur toutes les banquettes dans un pavillon sans charme de Raiatea où tous ceux qui venaient me voir ne pouvaient même pas s’asseoir et où comble de ma situation géographique du moment, je n’allais même me prélasser comme tous mes collègues sur un motu ou voir la mer.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6230883" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3493225629.jpg" alt="41ojdU7edkL._SX316_BO1,204,203,200_.jpg" />Mais ce fut encore raté, il venait de publier sur le poète britannique, un Barthelet, <em>Le ciel de Cambridge Rupert Brooke, la mort et la poésie, </em>qui n’avait obtenu qu’un succès d’estime et sans le rejeter, il ne voyait pas l’intérêt de publier maintenant du Brooke dont tout le monde se fichait.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Quant au théâtre, il n’en publiait pas !… Fermons le ban ! … Je vous l’ai dit : je suis condamné, par mon idiotie et ma connerie, au posthume…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C’est alors que très curieusement et sans m’y attendre, il dériva la conversation sur Mayotte puisque je venais tout juste de descendre cette fois-ci de l’Airbus d’<em>Air Austral</em> en provenance de la Réunion. L’anecdote a de quoi surprendre mais alors qu’on remarque souvent que la politique politicienne ne l’intéressait pas, il était très au courant de ce qui se passait dans le cent-et-unième département français, du « lâchage » de Paris, de l’arrivée permanente des <em>kwassas</em>, embarcations clandestines des Comores, désormais remplies de plus en plus d’Africains des grands lacs, de l’insécurité qui conduit la population locale, les Mahorais de souche qui seront sans doute un jour les futurs pieds-noirs de la République, à se défendre par eux-mêmes sous forme de milice.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Comme moi, il y voyait la dégradation à l’œuvre du pays tout entier et son futur probable et il ne cessa de m’interroger, d’en décrire un peu plus voulant en quelque sorte tout savoir. Rétrospectivement et pas seulement pour cet hommage, cela me surprit énormément, lui que je voyais éthéré et complètement absorbé par la littérature.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C’est alors qu’il tint à me remercier – tiens donc, mais pourquoi ! – mais c’est qu’il avait lu – il trouvait donc le temps de surfer sur internet ! – l’hommage bref que j’avais rédigé en 2015 quelques jours seulement après l’annonce du décès de l’érudit André Coyné, traducteur du portugais Pessoa et spécialiste du poète péruvien César Moro, sur l’ancien site <em>Metamag</em> (aujourd’hui devenu <em>metainfos.com</em>).</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6230885" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3052998694.jpg" alt="71DK2yBOC5L.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Et de là, nous en vînmes forcément à évoquer son père qu’André Coyné accompagnait quotidiennement à Lisbonne, à l’Amérique latine, à la revue <em>Exil</em> mais aussi, signe de nos temps apocalyptiques, à toutes ces bibliothèques d’érudits que l’on retrouve au petit matin sur les trottoirs de la capitale ou dispersés dans les enchères au point que l’été, je lui avouais qu’à Paris, je commençais à faire les poubelles par cet amour maladif et compulsif des livres qui finalement me définit. Car comme tant d’autres, de la bibliothèque de Coyné, il ne reste plus rien, l’appartement ayant été vidé par des héritiers incultes en un seul week-end comme le fut l’été dernier à Boulogne-sur-Mer la bibliothèque unique et quasi complète d’une grande dickensienne française. Pierre-Guillaume avait tout de même réussi, me dit-il, à retrouver et à racheter par hasard la correspondance de Coyné avec son père auquel il tenait tant dans une petite salle de ventes ! Mais du reste et surtout des derniers manuscrits de l’auteur sur César Moro, Martin Adan et de nouveau Pessoa, des derniers travaux laissés en plan par Coyné, nous ne savons rien.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Là encore de Coyné auquel récemment Luc-Oliver D’Algange a dédié un article « Fernando Pessoa. Un cartulaire héraldique » dans la revue franco-russe <em>Méthode</em> (<a style="color: #999999;" href="http://www.revuemethode.org/m122027.html" rel="nofollow">http://www.revuemethode.org/m122027.html</a>) , il voulut tout savoir et aborda en particulier la question de son homosexualité, sachant peut-être que je l’accompagnai à Lima ces dernières années dans la chasse aux garçons…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De là, nous en vînmes à évoquer à brûle-pourpoint Ernest Psichari (curieusement dans l’hommage que lui a rendu le critique littéraire Rémi Soulié, son évocation réapparaît), Max Jacob, Marcel Jouhandeau et Elise, puis soudainement, sur mon initiative, un autre grand britannique, le nouvelliste Somerset Maugham. Nouvelle surprise et qui l’aurait cru : il en était un happy few !…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Coup de chance : cela tombait bien, je préparai une longue étude aujourd’hui achevée sur Somerset Maugham mais il était midi et un autre rendez-vous pour un déjeuner plus sérieux attendait à la porte… Je dus m’éclipser : il me raccompagna comme il se devait et sur le palier me souhaitant bien sûr « <em>Bon voyage </em>» – je repartais cette fois-ci pour l’Afrique !- il me promettait : « <em>Somerset !… ah ça !… Oui !… </em>». Qui l’eut cru, de son affection pour Willy comme de sa mort si soudaine !…</span></strong></p></div>
Ratatosk
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Sur le pamphlet de Dominique de Roux
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-02-22:6299345
2021-02-22T18:06:02+01:00
2021-02-22T18:06:02+01:00
Sur le pamphlet de Dominique de Roux par Georges FELTIN-TRACOL...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6230233" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/4051577886.jpg" alt="838_dominique_de_roux.jpg" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #cc99ff;"><strong>Sur le pamphlet de Dominique de Roux </strong></span></h1><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></strong></span></h1><div class="entry-meta" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span class="posted-on" style="color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://www.europemaxima.com/sur-le-pamphlet-de-dominique-de-roux-par-georges-feltin-tracol/" rel="bookmark"><time class="entry-date published" datetime="2021-02-21T18:02:52+00:00">Ex: http://www.europemaxima.com </time></a></span></strong></span></div></header><div class="entry-content"><p style="text-align: left;" align="justify"><span style="color: #99ccff; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En hommage au fils de Dominique de Roux, l’éditeur non-conformiste et homme libre Pierre-Guillaume de Roux qui vient de disparaître.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;" align="justify"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">*</span></strong><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">**</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Les dimensions de l’entreprise néo-radicaliste, avec ses ambitions, ses rouages, ses tentacules européennes [sic !], son arsenal financier, cette volonté de vampiriser les masses, s’apparente beaucoup plus à une tentative de pouvoir totalitaire, utilisant les voies démocratiques de la légalité, plutôt que de la confrontation authentiquement démocratique des intérêts, des positions diverses à l’intérieur de la vie française d’aujourd’hui (pp. 74 – 75). » C’est ainsi que l’écrivain et éditeur français Dominique de Roux s’attaque aux pontes de la plus vieille formation politique de l’Hexagone, le Parti radical, et en particulier à son sémillant secrétaire général d’alors, Jean-Jacques Servan-Schreiber, dans un pamphlet justement intitulé <em>Contre Servan</em>.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6230235" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2224224314.2.jpg" alt="unnamed.jpg" />Jean-Jacques Servan-Schreiber (1924 – 2006) (ou JJSS) ne dit plus rien aux nouvelles générations. Fondateur en 1953 de l’hebdomadaire <em>L’Express</em> et auteur en 1967 du <em>Défi américain</em>, celui qu’on prenait (et qui se prenait) pour le « Kennedy français » représente la Meurthe-et-Moselle à l’Assemblée nationale de 1970 à 1978. Président du conseil régional de Lorraine (avant les lois de décentralisation) de 1976 à 1978, il est ministre des Réformes pendant treize jours sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing et dans le gouvernement de Jacques Chirac, cette « étrange éclosion de traîtres, d’UDR défraîchis et de polissons, Schreiber, Lecanuet, le mépris, le dégoût nous monte à la tête (1) ». Adversaire farouche du « Programme commun » conclu entre le PS de François Mitterrand, le PCF de Georges Marchais et une moitié du Parti radical qui se scinde pour l’occasion en Radicaux de gauche et en Parti radical valoisien (son siège social se trouvant dans le 1<sup>er</sup> arrondissement de Paris, place de Valois), il préside à deux reprises ce parti d’audience négligeable de 1971 à 1975 d’abord, puis de 1977 de 1979. Soutien critique à Giscard d’Estaing, il accepte néanmoins que son mouvement intègre l’entente de centre-droit nommée UDF (Union pour la démocratie française).</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="color: #cc99ff;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Contre le néo-centrisme</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En 1970, avec l’aide de Michel Albert, Jean-Jacques Servan-Schreiber publie <em>Le Manifeste radical</em>. D’abord ronéotypé, ce texte de 197 pages, qui sera bientôt édité (2), est largement diffusé la veille d’un énième congrès tenu les 14 et 15 février 1970. Les auteurs souhaitent arrêter le déclin d’un parti politique qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Naguère pivot des majorités dans les dernières décennies de la III<sup>e</sup> République, le Parti radical (3) poursuit une inexorable déchéance électorale. Pour Dominique de Roux, « le <em>Manifeste radical</em> exige que la France abdique la première le privilège de sa souveraineté nationale, en acceptant qu’il lui soit interdit de l’exercer au-delà de ses frontières (p. 89) ».</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Néo-Jeune Turc » du Parti radical, Jean-Jacques Servan-Schreiber défend, à l’encontre du jacobinisme centralisateur historique de son propre parti, la décentralisation politique, la fin de la dissuasion nucléaire française au profit de l’OTAN, la réintégration dans le giron atlantiste ainsi que l’avènement des États-Unis d’Europe occidentale. « C’est ainsi que le Manifeste prouvera fidélité à la ligne traditionnelle du radical-socialisme français, dont le vœu suprême a toujours été de ramener les destinées de la France à la politique de décervelage, vision de vieillards forclos, séniles et lâches, écume misérable et obscène d’une classe dirigeante ayant assis ses prérogatives d’origine sur la spoliation et le lucre, et que l’excès même de ses crimes a épuisée, réduite à ne plus aspirer qu’aux délices tranquilles de la déchéance et de l’assujettissement (pp. 98 – 99). »</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dédié à Mao Tsé-Toung, <em>Contre Servan</em> ne ménage pas « le vautour – capon de <em>L’Express</em> (p. 104) ». Dominique de Roux y lit l’« hystérie d’un <em>compradore</em> en cavale qui se rue sur le pouvoir et agit en conséquence (p. 17) ». « <em>Compradore</em> » désigne, en Amérique hispanique, les indigènes par l’intermédiaire desquels se faisaient obligatoirement le commerce entre les compagnies coloniales et les populations que leurs dirigeants, souvent corrompus, interdisaient tout rapport avec les étrangers. Ce texte de Servan-Schreiber confirme « la démagogie d’un Parti radical tombé entre les mains d’un état-major assujetti à des principes d’internationalisme boiteux, [qui] vise non seulement à l’aliénation de la politique gaulliste de souveraineté nationale française, mais au déboulonnage final de sa destinée (p. 87) ».</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6230237" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3705809449.jpg" alt="HZugx.jpg" />Lucide, l’auteur de <em>L’Harmonika-Zug</em> reconnaît cependant que « depuis Saint-Simon, en France, les idées générales ne servent qu’à soutenir la carrière de quelques-uns, de même que les grandes réussites finissent toujours par se perdre dans les divers ruisseaux, voire dans les égouts du courant de l’histoire qui les porte (p. 21) ». Il dénonce donc la profonde <em>insincérité</em> de ce manifeste. « Le <em>compradore</em> Servan-Schreiber ment comme tout grand cabotin nihiliste qui veut se couronner, tenir ne serait-ce qu’une seule seconde le téléphone présidentiel d’une Europe allemande, d’un nouveau <em>Reich</em> germano-américain (p. 17). » « À la pointe de la démagogie ignoble qui permet au Parti radical d’encadrer psychologiquement et politiquement les masses françaises, un but inavouable, continue-t-il : l’abdication de la France et, sur les entrailles du sacrifice rituel de la France, l’Europe des grands arrangements monétaires (p. 85). » Pour l’auteur de <em>La mort de Louis-Ferdinand Céline</em>, « les États-Unis d’Europe, but stratégique ultime des commanditaires cachés de Servan-Schreiber ne sauraient être réalisés que par l’Allemagne, la France n’étant que défaillance morale, économique, politique (p. 80) ».</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="color: #cc99ff;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Non aux nouveaux <em>compradores </em>!</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Contre Servan</em> suscite un intérêt familier en 2020. Jean-Jacques Servan-Schreiber anticipe un comportement servile qui se généralisera dans les quatre décennies suivantes et que contestera, parmi d’autres, Emmanuel Todd à partir de 1997. « Si le <em>compradore</em> Servan-Schreiber propose à la France le modèle allemand c’est parce que l’Allemagne, pense-t-il, s’est <em>admirablement libérée</em> de son histoire (pp. 58 – 59). » Dominique de Roux développe un argumentaire virulent. Il explique que « le pouvoir politique aujourd’hui n’est rien, semble-t-il, sans les arrières d’une économie de croissance. S’emparer du pouvoir revient en fin de compte à s’emparer des postes clés de l’économie (p. 36) ». À travers Jean-Jacques Servan-Schreiber et son <em>Manifeste radical</em>, une conjuration qui « dévoile son projet en le cachant (p. 53) », en <em>gaullien transfiguré</em> depuis <em>L’Écriture de Charles de Gaulle</em> (1967), il s’indigne des menées cosmopolites en ce début de décennie 1970. S’il n’évoque jamais le Club Bilderberg ou les dîners mensuels du Siècle, il mentionne en revanche son fondateur, Georges « Bérard-Quélin, le vice-président et trésorier du groupe (p. 71) » radical qui s’oppose d’ailleurs au très opportuniste Servan-Schreiber…</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6230241" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2960259430.jpeg" alt="dominique-de-roux-b15fc801-43d3-421d-9849-3a4158598e0-resize-750.jpeg" /></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour Dominique de Roux, « l’heure des grands <em>compradores</em> est là et comme d’habitude ils vont droit au but, liés à leur itinéraire de rapines de bijoux, de gonzesses et de tam-tam (p. 23) ». Il révèle que « les structures capitalistes d’oppressions sociales et de colonialisme économique sur le territoire se trouvent complètement séparées de la nation, des couches populaires, fonctionnant soit par l’intermédiaire du régime en place, soit à travers la contre-option d’une éventuelle prise de pouvoir centriste (p. 25) ». Dans quatre ans, la France se donnera de peu à Valéry Giscard d’Estaing, chantre d’un « libéralisme avancé » qui va accélérer la décadence française en autorisant <em>à la fois</em> l’avortement incontrôlé (et non eugénique), le regroupement familial allogène et l’immigration de travail. Si <em>Contre Servan</em> assimile les propositions de JJSS à la « Nouvelle Société » du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas (1969 – 1972) sous la présidence de Georges Pompidou (1969 – 1974), son auteur qui incline vers un PCF revigoré par le « tribun » Georges Marchais et qui prend au cours de cette période une relative apparence nationale-populiste, ne se doute pas que, d’une part, Giscard éliminera dès le premier tour de la présidentielle anticipée de 1974 le candidat « vieux-gaulliste » Chaban-Delmas grâce à la trahison des « 43 » gaullistes-pompidoliens parmi lesquels Jacques Chirac et que, d’autre part, Marchais renoncera à se présenter à ce scrutin afin de soutenir la candidature d’union de la gauche de François Mitterrand. Il annonce en outre qu’« en réalité, depuis le départ du général de Gaulle, les mêmes puissances capitalistes anti-nationales dirigent et manœuvrent et le gaullisme en place et le centrisme des congrès (p. 24) ». En se référant à Mao, Dominique de Roux inaugure sans le savoir un tournant politique que les maoïstes de <em>L’Humanité rouge</em>, anciens de PCMLF (Parti communiste marxiste-léniniste de France), adopteront quelques mois plus tard en approuvant la force de frappe nucléaire française et en soutenant la réunification allemande.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En citant de longs passages du <em>Manifeste radical</em>, Dominique de Roux y voit encore une ferme volonté d’« effacement de la “ souveraineté nationale ” (p. 58) ». Dans un empressement tout polémique, il ne remarque pas l’influence du fameux essai de James Burnham <em>L’ère des organisateurs</em> (4). Il estime pourtant que pour Jean-Jacques Servan-Schreiber, « la géopolitique relève du <em>managering</em>, tout comme la philosophie politique de la pédicure (p. 19) ».</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="color: #cc99ff;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Refuser l’américanisation de l’Europe</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6230243" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3248182690.jpg" alt="imagesWGDDR.jpg" />La défiance de Dominique de Roux à l’égard du projet européen se renforce avec l’américanisation croissante des esprits et des modes de vie en Europe occidentale. « Donner la Californie aux Français, comme s’en vantent les faquins de la place de Valois, c’est encore prendre la France en viager pour le compte des négriers en gants jaunes du supercapitalisme mondial, oser donner au peuple le moins valet du monde des bijoux en verre de siphon comme jadis les Frères de la Côte, dans les pays d’extorsion, les mers du Sud, et la Bretagne (p. 96). » Constatant qu’« on invente les sociétés “ multinationales ” pour donner au pouvoir des Empires, ceux des <em>ice-cream</em> en boîte ou des poulets en berlingo, un air azuréen d’œcuménique innocence (p. 63) », il juge que « l’anti-civilisation de l’objet total domine. L’Europe, aujourd’hui ne constitue plus qu’une marche contestée (p. 61) ». Pis, « le problème n’est pas de savoir si l’Europe d’aujourd’hui deviendra l’Amérique d’hier (p. 63) ». Il se fait même prophétique : « Les écumeurs maoïstes ou les névropathes trotskystes […] céderont […] à la main qui les flattera (p. 69). » Le parfait exemple n’est-il pas l’ancien maoïste Serge July, ex de <em>Libération</em>, signataire d’un récent <em>Dictionnaire amoureux de New York</em> (5) ?</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dominique de Roux accuse Jean-Jacques Servan-Schreiber et son Parti radical d’œuvrer en faveur de la Subversion en Espagne, en Grèce et au Portugal. Depuis que JJSS a obtenu la libération et l’exil du compositeur et musicien Mikis Théodarakis, les étudiants qui affrontent la junte des colonels d’Athènes considèrent l’élu lorrain « comme le <em>leader</em> d’une certaine Europe de la subversion bourgeoise qui n’aspire qu’à la puissance de nouvelles classes privilégiées (p. 68) ». Dominique de Roux en profite pour s’attarder un instant sur les rapports de forces internes qui parcourent la junte. Celle-ci dépendrait d’un Conseil national de la Révolution lui-même divisé entre « modérés » libéraux – conservateurs pro-Washington et « ultras » nationaux-révolutionnaires plus « neutralistes ». « Nationalistes, violemment anti-capitalistes au moins autant qu’anti-monarchistes et anti-marxistes, la fraction dure du Conseil de la Révolution est en marche vers des prises de position analogues à celles de la Yougoslavie titiste, de la Révolution nassérienne ou du régime du colonel Boumédienne. Au-delà de l’Union Soviétique et des relations politico-économiques étroites avec l’Albanie, la Bulgarie et la Roumanie, les extrémistes de la Junte regardent, depuis juin 1969, vers Pékin. Par l’intermédiaire de l’Ambassade de Chine à Bucarest, plaque tournante de l’ensemble stratégique de la politique chinoise en Europe de l’Est, la Grèce se trouve déjà en relation avec le commandement de l’armée populaire chinoise. Aussi la fraction extrèmiste de l’État-Major révolutionnaire secret d’Athènes envisagerait-elle un changement de ligne qui risque d’être fatal à l’ensemble du dispositif stratégique occidental en Méditerranée et dans le Sud-Est européen. Comme la question d’un retour aux délices équivoques de la démocratie royale n’est possible que dans les salons de l’<em>intelligentsia</em> parisienne, “ tendance <em>Nouvel Obs</em> ou Préfecture de Police ”, et que le passage, avec armes et bagages, dans le camp socialiste est à exclure, vu l’attitude monolithique du peuple grec lui-même, la seule carte à jouer en Grèce, pour le “ capitalisme à la papa ”, capitalisme d’Onassis et des commanditaires d’un Servan-Schreiber, reste, malgré tout, celle de la fraction modérée de la Junte (pp. 106 – 107). » Dominique de Roux est le seul à mentionner ce Conseil national de la Révolution. On peut se demander s’il ne serait pas ici victime d’une fausse interprétation des événements. En revanche, « en 1973, souligne Georges Prévélakis, Papadopoulos aurait été renversé par Ioannidis manipulé par la CIA à cause de son refus d’accorder aux Américains l’utilisation de l’espace aérien grec pour soutenir Israël (pendant la guerre du Kippour). Beaucoup d’officiers qui soutenaient Georges Papadopoulos étaient très influencés par le colonel Kadhafi (6) ». Était-il nécessaire d’évoquer la Grèce des colonels ? Pendant les sept années de la junte hellène, « les organisations para-étatiques ont pris la forme d’un État anti-communiste au service des intérêts américains (7) ».</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif
Ratatosk
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L'éditeur Pierre-Guillaume de Roux est décédé
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-02-22:6299330
2021-02-22T17:28:00+01:00
2021-02-22T17:28:00+01:00
L'éditeur Pierre-Guillaume de Roux est décédé par Duarte...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6230216" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2247951177.png" alt="capture_d_e_cran_2021_02_15_a__11.25.28.png" /></p><p class="yiv3536039565MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; line-height: normal; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #cc99ff;"><strong>L'éditeur Pierre-Guillaume de Roux est décédé<br clear="none" /></strong></span></p><p class="yiv3536039565MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; line-height: normal; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif;"> </p><p class="yiv3536039565MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; line-height: normal; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 18pt; color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;">par Duarte Branquinho</span></strong></p><p class="yiv3536039565MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; line-height: normal; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><br clear="none" />Pierre-Guillaume de Roux (1963-2021), éditeur français au talent et au courage reconnus, qui a travaillé pour plusieurs maisons d'édition de renom avant de fonder la sienne il y a une dizaine d'années, est décédé le 12 février dernier à l'âge de 57 ans.<br clear="none" /><br clear="none" />Il est impossible de parler de Pierre-Guillaume de Roux sans se souvenir de son père, Dominique de Roux (1935-1977). Écrivain, journaliste et éditeur français, il a été responsable des célèbres "Cahiers de l'Herne" et auteur de plusieurs essais, dont "La Mort de L.-F. Céline", publié en 1966, a également été correspondant en Angola, au Mozambique et en Guinée pendant la guerre d'outre-mer, créant ainsi un lien fort avec le Portugal et le monde lusophone. Le 25 avril 1974, il est le seul journaliste français à Lisbonne, un événement qu'il couvre pour plusieurs médias. Parmi les nombreux romans qu'il a écrits, il faut citer "Le Cinquième Empire", publié en 1977, 15 jours avant sa mort soudaine d'une crise cardiaque, à l'âge de 41 ans.<br clear="none" /><br clear="none" />Pierre-Guillaume de Roux a gardé le lien avec notre pays, qu'il visitait parfois pour être avec des amis. Mais il a surtout conservé la veine éditoriale anticonformiste de son père.<br clear="none" /><br clear="none" /><span lang="EN-US"><img id="media-6230218" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/4086318959.jpg" alt="001204012.jpg" />Il a commencé sa carrière comme éditeur chez Christian Bourgois en 1982, tout en collaborant à plusieurs publications. Il est, avec Yves Loiseau, l'auteur du livre "Portrait d'un révolutionnaire en général : Jonas Savimbi", sur le leader de l'UNITA, publié en 1987.<br clear="none" /><br clear="none" />Au cours de sa longue carrière, il a également été directeur littéraire des Éditions de la Table Ronde, des Éditions Julliard et des Éditions du Rocher, qu'il a quitté en 2008, en désaccord avec la politique éditoriale.<br clear="none" /><br clear="none" /></span>En 2010, il a fondé sa propre maison d'édition, qui porte son nom, en se concentrant sur la littérature et les essais, poussé par le besoin d'indépendance vis-à-vis des détenteurs du pouvoir médiatique, qu'il définit, sans complexe, comme la "gauche idéologique".<br clear="none" /><br clear="none" />L'un des premiers livres publiés par les Éditions Pierre-Guillaume de Roux est "Un samouraï d'Occident : Le Bréviaire des insoumis", de Dominique Venner, en 2013, une édition posthume qui est sortie peu après le suicide rituel de l'historien français cette année-là, qui a suscité une certaine controverse. <span lang="EN-US">Parmi beaucoup d'autres, des auteurs tels qu'Alain de Benoist, Richard Millet, François Bousquet, Christopher Gérard, Hervé Juvin, Robert Redeker, Michel Marmin, Rémi Soulié ou Renaud Camus suivront. Mais aussi des classiques comme Ezra Pound, Drieu la Rochelle, Wyndham Lewis, Thorstein Veblen, Paul Sérant, ou la correspondance monumentale entre Ernst Jünger et Carl Schmitt, sans compter plusieurs livres en collaboration avec l'Institut Iliade.<br clear="none" /><br clear="none" /></span>Ferme dans ses convictions, il n'a jamais eu peur de faire face aux critiques et aux détracteurs. La presse de gauche l'appelait "l'éditeur du diable" ou "des proscrits ", mais l'impressionnant catalogue d'ouvrages soigneusement publiés par sa maison d'édition montre que son critère était avant tout la qualité. Dans une interview qu'il a accordée il y a deux ans au magazine L'incorrect, il a déclaré : "Ma droite, elle s’incarne surtout dans des écrivains qui ont défendu le noyau spirituel de la personne humaine contre toutes les abstractions idéologiques, contre toutes les idoles modernes.”</span></strong></p><p class="yiv3536039565MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; line-height: normal; background-image: initial; background-position: initial; background-size: initial; background-repeat: initial; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></p>
Ratatosk
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Adieu à Pierre-Guillaume de Roux
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-02-15:6297531
2021-02-15T00:35:00+01:00
2021-02-15T00:35:00+01:00
Adieu à Pierre-Guillaume de Roux par Christopher Gérard...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6227364" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3116301002.jpg" alt="pierre-guillaume-de-roux.jpg" /></p><h3 id="p1" style="text-align: left;"><span style="color: #cc99ff; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Adieu à Pierre-Guillaume de Roux</strong></span></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>par Christopher Gérard</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ex: http://archaion.hautetfort.com </strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Terrible nouvelle, à moi parvenue comme cela arrive de plus en plus souvent par le biais de la toile : Pierre-Guillaume de Roux, mon ami, mon éditeur, vient de mourir d’un cancer caché avec autant de soin que de courage à presque tout son entourage. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’autre jour, je recevais encore l’un de ces services de presse qui illuminent ma journée, le livre d’un ami, Ludovic Maubreuil, autour du cinéaste Claude Sautet, empaqueté par son éditeur et dont l’étiquette portait son écriture. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">A l’instar de son ami et parrain dans l’Orthodoxie, Vladimir Dimitrijevic, alias Dimitri, Pierre-Guillaume aura travaillé jusqu’au bout. Le premier est tombé sur la route, au volant de sa camionnette bourrée de livres ; le second, aux commandes de sa maison, avec droiture et courage. Comment, aujourd’hui, ne pas unir ces deux magnifiques figures dans pensées & prières ?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">« Je souhaite qu’il soit Attila », écrivait un jeune père - et quel père, le comte Dominique de Roux, un vrai corsaire ! - le jour de la naissance de Pierre-Guillaume, son premier fils. Un demi-siècle et des poussières plus tard, Attila était désigné, si l’on en croit des gazettes, comme « l’éditeur des proscrits », voire comme « celui du Diable ». A l’heure des gestionnaires et des curateurs, Pierre-Guillaume de Roux, actif dans l’édition depuis presque quarante ans, tour à tour à La Table ronde, chez Julliard et chez Critérion, aux Syrtes ou au Rocher, continuait d’incarner la figure solitaire du passeur, totalement dévoué à cet art austère, souvent délicat, dangereux parfois, de l’édition <em>vécue comme un sacerdoce</em>. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6227367" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1484238144.jpg" alt="Pierre-Gui.jpg" />Il l’a payé cher : sa collaboratrice, une consoeur, me rappelait hier à quel point, pour avoir osé publier un auteur considéré comme maléfique, il fut agoni d’injures et même menacé de mort, jour après jour. L’envie, la méchanceté, la rage idéologique ont sapé cet homme d’une folle intégrité qui n’aimait que la littérature en tant qu’expérience spirituelle et initiatique. Toutes nos conversations tournaient autour de ce thème – <em>qu’est-ce qu’éditer ? Comment résister aux étouffoirs spirituels de notre temps ? </em>- qu’il défendait avec une ferveur de jeune homme, mais sans naïveté aucune, car lucide était l’homme que je pleure aujourd’hui.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il y a vingt ans, lors de son départ des éditions des Syrtes, qu’il avait fondées et dont il fut exclu (un peu comme son père le fut de L’Herne), il expliquait à un confrère que son objectif était de « maintenir très haut la barre » et d’assurer le renouvellement et de « nouvelles échappées du génie français, issues des marges, des parages incontrôlables ». Tout Pierre-Guillaume, que j’appelais parfois Louis-Ferdinand, son autre prénom, est là, dans cette inflexible volonté de résister au fatal renoncement.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">J’aimais chez Pierre-Guillaume qu’il incarnât<em> </em>une figure, fidèle aux rêves de l’enfant qui lisait Bloy et Shakespeare, entre deux missives de son père, occupé à éditer Pound ou Céline, quand il ne fomentait pas quelque révolution dans la brousse africaine.</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">J’aimais qu’il m'ait accueilli dans son capharnaüm de la rue de Richelieu par ces mots : « vous êtes ici chez vous ». J’aimais qu’il ait repris le flambeau de son maître, Vladimir Dimitrijevic, et qu’il voulût jouer pour moi comme pour tant d’autres le rôle de Dimitri. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lors de mes trop rares passages parisiens, j’aimais me retrouver en face de cet homme élégant (je ne l’ai jamais vu sans cravate), un tantinet distant, hautain peut-être (par timidité et parce que ce monde le blessait, lui aussi), toujours attentif, d’une si rare affabilité, qui croisa Pound et Gracq, conversa avec Abellio et Savimbi, et qui parlait - cet imparfait me crucifie - comme personne de Gregor von Rezzori ou de Boris Biancheri. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6227368" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1115835305.jpg" alt="07d2379_11822-1lgwx14.ngdcn2ke29.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">J’aimais qu’il publiât de nouveaux maudits que les censeurs ne prenaient pas la peine de lire, tout aveuglés par la haine aux noires prunelles. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">J’aimais qu’il me confiât sa passion pour Dickens ou pour l’Italie, quand il me demandait des nouvelles de tel ami. J’aimais lui transmettre mes hommages à Madame Mère, à qui vont aujourd’hui mes fidèles pensées. J’aimais cette raideur de la nuque sans rien de sec, cette tenue et la vision chevaleresque qu’il avait de son métier - je devrais dire, <em>de son destin</em>. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">J’aimais enfin cette modestie devant la chose écrite, son émerveillement intact, sa passion d’éditer malgré les embûches et les cabales. </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Adieu, jeune frère, que la terre te soit légère !</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Christopher Gérard</span></strong></span><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le 14 février MMXXI</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6227369" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1323169609.jpg" alt="266369466.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #99ccff;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Face à un géant, en compagnie de Madame Mère. </span></strong></em></span></p></div></div></div>
Christian COTTET-EMARD
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Les plus mal chaussés
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-02-11:6296748
2021-02-11T00:00:00+01:00
2021-02-11T00:00:00+01:00
Je comprends que des auteurs puissent tenter de gagner un peu d’argent...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6226192" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/2345322023.JPG" alt="chaussures,ateliers d'écriture,coach,édition,roman,auteur,conseil,blog littéraire de christian cottet-emard,billet,humeur,christian cottet-emard" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je comprends que des auteurs puissent tenter de gagner un peu d’argent en animant des ateliers d’écriture ou en communiquant leur expérience littéraire ou éditoriale ainsi que la mode en a été lancée dans les années 80 du siècle dernier. En revanche, les motivations de leur étrange public m’échappent un peu, surtout ce besoin de se trouver des maîtres, des professeurs. La meilleure et à mon avis la seule formation valable pour apprendre à écrire est la lecture.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">En lisant la presse et en écumant les réseaux sociaux, je suis impressionné par la quantité d’offres de services émanant d’auteurs qui se prétendent « <em>coachs</em> en écriture ou en édition » (le mot qu’ils emploient augure mal de la suite). Examiner leurs différents profils laisse à penser que l’enseignement qu’ils dispensent ne fonctionne pas pour eux-mêmes, surtout ceux qui vous expliquent « comment écrire un roman » et, pendant qu’on y est « comment le publier » !</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cela me fait penser à tous ces « thérapeutes » eux-mêmes perclus de problèmes (allusion à quelques personnes que j’ai connues) et qui exercent dans des spécialités qui laissent rêveur.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je sais bien que les cordonniers sont les plus mal chaussés, mais tout de même...</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Ah, la bonne ou la mauvaise littérature !
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-01-29:6293954
2021-01-29T03:37:00+01:00
2021-01-29T03:37:00+01:00
Chaque fois qu’on parle de livre et de « création » littéraire,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6221406" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/2180021518.JPG" alt="carnet,note,journal,littérature,édition,publication,livre,lecture,blog littéraire de christian cottet-emard,presse,figaro littéraire,christian cottet-emard" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Chaque fois qu’on parle de livre et de « création » littéraire, (j’emploie les guillemets pour <em>création</em> car je ne crois en aucune création — mais il faut bien employer une convention de langage pour désigner cette production de l’esprit) la question du bon et du mauvais finit toujours par polluer le débat. Il faudrait pourtant aborder le sujet sous un autre angle. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Au lieu de s’enliser dans des critères totalement subjectifs visant à désigner ce que serait un bon livre ou un mauvais, mieux vaudrait établir la distinction entre un produit et ce qui n'en est pas un. Là encore, il est préférable de veiller à conserver une certaine flexibilité de jugement car un produit n’est pas forcément de mauvaise qualité. Reconnaissons tout de même qu’un livre qui est un produit a beaucoup moins de chance d’être bon qu’un autre parce qu’il est écrit et publié pour d’autres raisons que celles relevant de la seule motivation littéraire de l’auteur.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’ai lu récemment un article du Figaro littéraire signé Mohammed Aïssaoui sur Les dix auteurs français qui ont vendu le plus en 2020. Il s’agit du palmarès du Figaro et de l’Institut GFK <em>qui analyse le marché de l’édition et établit chaque semaine le classement des meilleures ventes</em> (sources : Figaro littéraire du jeudi 21 janvier 2021). </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">On y retrouve dix auteurs que je n’ai jamais lu (je n’ai donc rien de négatif ou de positif à dire sur eux) et leurs chiffres de vente : Guillaume Musso, Virginie Grimaldi, Michel Bussi, Franck Thilliez, Joël Dicker, Marc Levy, Bernard Minier, Aurélie Valognes, Marie-Bernadette Dupuy et Agnès Martin-Lugand. On parle ici de chiffres de vente compris entre 1 509 662 exemplaires (Guillaume Musso, n°1 du classement) et 565 392 exemplaires (Agnès Martin-Lugand, n°10).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ce classement, nous dit l’auteur, <em>« est une photographie réelle de ce que les Français achètent vraiment. »</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1">J’ai particulièrement retenu quelques lignes de cet article : <em>« ... l’édition de poche et un important travail marketing sont des conditions nécessaires pour pérenniser sa place dans ce palmarès : </em></span><span style="text-decoration: underline;"><span class="s2"><em>l’auteur doit publier régulièrement (une fois par an pour la plupart)</em></span></span><span class="s1"><em> </em>— c’est moi qui souligne —<em> et ses livres doivent être disponibles en petit format, histoire de créer un cercle vertueux, chaque succès du grand format relançant le petit. »</em></span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je crois que nous touchons là à un des grands maux de l’édition, l’obligation pour des auteurs de publier régulièrement, une fois par an, dans le souci et celui de leurs éditeurs d’occuper le terrain en permanence. Cette fuite en avant ne concerne bien sûr pas que les best-sellers que je viens de citer et sur lesquels, je le répète, je ne porte pas de jugement parce que je ne les ai pas lus. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour évoquer des auteurs que j’ai lus ou commencé de lire avant que leurs livres ne me tombent des mains (il serait trop long de citer des noms !), je constate comme beaucoup de lecteurs que chaque rentrée littéraire connaît une inflation d’ouvrages écrits à la va-vite dans le seul but d’honorer des contrats et de ne jamais quitter l’espace médiatique. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Comment peut-on croire, lorsqu’on connaît l’intensité de travail requise pour s’appliquer à un roman, que les livres écrits et publiés sous cette pression de la régularité de publication puissent être autre chose que des produits (comme, du reste, leurs auteurs) ? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">C’est à mon avis un critère d’évaluation, de choix et, assumons le mot, de jugement, qui me paraît plus fiable et plus objectif que celui de la bonne ou de la mauvaise littérature.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Bo Dimanche
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Latitude Nord
tag:lesbeauxdimanches.hautetfort.com,2021-01-23:6293557
2021-01-23T10:15:00+01:00
2021-01-23T10:15:00+01:00
On vient de m'offrir Payer la terre de Joe Saco et j'ai bien de la...
<p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/218673957.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220672" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/1511429256.2.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;">On vient de m'offrir <em>Payer la terre</em> de Joe Saco et j'ai bien de la chance. Encore une fois son enquête graphique est un bijou. Il nous amène cette fois dans le Nord-Ouest canadien à la rencontre des Denes, indiens de l'Arctique. Au fil des rencontres il découvre comment l'homme blanc a réussi à déposséder les Denes de leur culture et de leurs terres. De tromperies en mensonges, du pétrole à la fracturation hydraulique petite histoire d'une grande escroquerie toujours à l'œuvre aujourd'hui, que ce soit dans ce grand blanc ou sous les tropiques.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;"><em>Payer la terre</em><br />Joe Saco<br /><a href="https://www.futuropolis.fr/" target="_blank" rel="noopener">Futuropolis</a> & XXL<br />272 pages. 200 x 272 mm</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;">*Comme d'habitude un clic sur l'image pour un format plus grand</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/1275818054.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220687" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/2047083113.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/01/3588822599.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220688" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/01/1034188985.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;">Une chose en amenant une autre, cette lecture m'a ramené là où tout a commencer. Mon premier livre, ma première lecture. <em>Apoutsiak, le petit flocon de neige</em>, de Paul-Émile Victor aux éditions du Père Castor. J'ai retrouvé mon exemplaire (en assez bon état pour autant d'usage). Je n'avais pas réalisé à l'époque que<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-%C3%89mile_Victor" target="_blank" rel="noopener"> Paul-Émile Victor</a> en était aussi l'illustrateur et même aujourd'hui cela m'épate que l'on puisse réunir autant de talents : scientifique, ethnologue, écrivain, dessinateur…</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/3556513243.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220693" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/3628272213.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;">C'était un livre à double lecture. Un texte en gros caractère, pour l'apprentissage de la lecture, qui raconte la vie de la naissance à la mort d'Apoutsiak esquimau du Groenland.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;"><span style="font-size: 12pt;">Un texte plus petit, plus didactique, sur lequel les parents s'appuyaient pour répondre à mes multiples questions et que j'avais hâte de savoir lire et comprendre. </span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/00/2759569993.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220705" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/00/1466140794.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">Format à l'italienne 270 x 210 mm fermé</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/02/1710583177.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220706" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/02/1778622922.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/02/1288599562.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220707" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/02/3626204634.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/02/2369824714.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220708" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/02/3846394986.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/346210763.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220709" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/2732797626.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/3576438283.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220710" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/2676164362.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/1188358861.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220712" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/500404443.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">Tous les dessins sont de Paul-Émile-Victor pour Flammarion</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/01/4197410151.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220714" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/01/1098402186.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">Un peu de géographie sur la 4e de couverture</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;">Je ne sais pas si aujourd'hui il aurait autant d'attraits, déclencherait autant de rêveries, tant les images du Grand Nord sont accessibles par les documentaires. Toujours est-il que Flammarion continue de l'éditer et qu'il est accompagné de croquis supplémentaires et d'une version lue par l'auteur sur CD. <a href="https://www.flammarion-jeunesse.fr/apoutsiak-le-petit-flocon-de-neige/9782081421004" target="_blank" rel="noopener">ICI</a>.<br /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;">Je découvre en écrivant cette note que sa fille Daphné Victor vient de publier chez Paulsen <em>Paul-Émile Victor, Le rêve et l'action,</em> j'essaierai d'y jeter un œil.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/02/653331249.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6220721" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/02/3066279236.jpg" alt="Joe Saco,Paul-Emile Victor,Apoutsiak,dessin,illustration,BD,Futuropolis,Livre,édition" /></a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;"><span id="VictorDugast2020" class="ouvrage"><span id="Daphné_VictorStéphane_Dugast2020" class="ouvrage"><span style="font-size: 12pt;">Daphné <span class="nom_auteur">Victor</span> et Stéphane <span class="nom_auteur">Dugast</span>, <cite class="italique">Paul-Émile Victor, Le rêve et l'action (Beau-Livre, biographie illustrée)</cite>, Paulsen, <time>2020</time>, 216 </span><abbr class="abbr" title="pages"><span style="font-size: 12pt;">pages. A voir <a href="http://stephanedugast.com/livre-illustre-paul-emile-victor-le-reve-et-laction" target="_blank" rel="noopener">ICI</a>.</span><br /></abbr></span></span></span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
La petite musique de Nuel
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-01-19:6291809
2021-01-19T01:22:00+01:00
2021-01-19T01:22:00+01:00
Mémoire cash , de Jean-Jacques Nuel. Éditions Gros Textes. 84 p. 10 €....
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="https://grostextes.fr/publication/memoire-cash/"><em><span style="font-size: 14pt;">Mémoire cash</span></em></a>, de Jean-Jacques Nuel. Éditions Gros Textes. 84 p. 10 €.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6217795" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/3819736383.jpg" alt="jean-jacques nuel,mémoire cash,éditions gros textes,poésie,littérature,recueil,blog littéraire de christian cottet-emard,édition,publication" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Jean-Jacques Nuel aurait-il un côté Modiano de la poésie ? </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Cette idée n’est pas tout à fait absurde pour qui fréquente régulièrement son œuvre, notamment lorsqu’on ouvre son dernier recueil publié chez <em>Gros Textes</em>. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La nostalgie toujours présente n’est qu’un léger voile. Pas vraiment de <em>C’était mieux avant</em> qui pourrait alourdir le propos, juste un art de retenir un peu le temps à travers une narration brève, très visuelle, qui évoque souvent des photos jaunies ou en train de s’effacer, même si ces images n’ont pas été capturées par un objectif </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>(ce qui était merveilleux / en ce temps-là / c’est qu’on ne prenait pas / de photos / on vivait sans le moindre appareil / jamais l’idée ne me serait venue / d’immortaliser / les instants que nous vivions / et que je recrée depuis / à volonté / dans la chambre noire / de mon cerveau / en fermant les yeux / je te revois encore / comme en rêve / je n’ai de toi aucune photographie / aucun négatif / aucune image arrêtée / aucune chose / morte</em>)<em>.</em> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Des noms de rues et de quartiers parfois disparus ou méconnaissables où circulaient, têtus, des autocars avec leurs arrêts comme autant de balises dans le mouvement perpétuel et pourtant précaire de la vie quotidienne attestent d’une réalité certes ténue et provisoire mais vécue. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Des objets (distributeurs automatiques, illustrés d’enfance petits formats <em>Akim Zembla, Blek le Roc et Mandrake</em> <em>le magicien</em> vendus au bureau de tabac entre 50 et 80 centimes, cigarettes <em>Gitanes</em>, banquettes en skaï gris des compartiments de trains, carcasse d’une <em>Peugeot 404</em>, monnaies qui n’ont plus cours) racontent une époque pas si lointaine mais déjà emportée au large de l’océan sans retour. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Un visage en filigrane, une blessure qu’on a du mal à garder secrète et l’angoisse diffuse de l’impermanence imprègnent lieux et mémoire. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Omniprésentes dans l’univers nuélien où toute fixité est trompeuse (et où même les gares déménagent !), les gares, dis-je, sont des hauts lieux de la mélancolie avec leurs trains du soir voués, malgré l’exactitude de leurs horaires, à s’évaporer dans des atmosphères à la Paul Delvaux. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Comme dans les tableaux de ce peintre, règne une irrémédiable solitude jamais vaincue par les fulgurants progrès des outils de communication. Opérateurs du téléphone, cabines téléphoniques, téléphones fixes, téléphones portables, adresses de messageries, réseau internet, <em>sans compter la boîte aux lettres</em> (!), rien n’y fait. Le monde extérieur se fait avare de ses signes <em>(c’est à se demander s’il n’est pas en permanence en dérangement</em>), se demande le narrateur qui a fait le grand écart entre le petit appartement de la grande ville et la grande demeure de la petite campagne. Entre les deux, les kilomètres d’autoroute ont repoussé les horizons sans faire bouger la ligne.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Tout cela pourrait sembler bien sombre mais une magie opère dans le style de Jean-Jacques Nuel, d’abord parce que l’humour n’est jamais loin :</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">(<em>les poètes auront beau dire / les éditeurs auront beau faire / les 2 stands les plus fréquentés / statistiquement / du marché de la poésie / restent la buvette / et les toilettes</em>).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L’autre registre de cette magie est le discret lyrisme qui affleure sous cette écriture blanche en apparence mais jamais distante. Presque rien ne sépare le poète du passant ordinaire de la vie, celui que nous sommes tous et qui, par les mots de Jean-Jacques Nuel, devient, malgré le vertige du doute et de l’insignifiance, un passant considérable.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1" style="text-align: right;"><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Christian Cottet-Emard</span></em></p><p class="p1" style="text-align: right;"> </p><p class="p1" style="text-align: right;"> </p><p class="p1" style="text-align: right;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Hier comme aujourd’hui ! Et bien pire aujourd'hui :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2021-01-11:6289854
2021-01-11T01:01:00+01:00
2021-01-11T01:01:00+01:00
« Pour comprendre l’attitude de certains critiques comme de certains...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6213318" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/371078161.jpg" alt="blog littéraire de christian cottet-emard,citation,alliés substantiels,édition,reconnaissance,poésie,littérature,peinture,art,giorgio de chirico,mémoires,éditions flammarion" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">« Pour comprendre l’attitude de certains critiques comme de certains éditeurs tant étrangers qu’italiens, il faut savoir qu’éditeurs et critiques sont fréquemment eux-mêmes des écrivains ; lorsque l’on sait cela, on s’explique mieux pourquoi certains écrivains et poètes de valeur ne sont jamais publiés ou sont mal publiés et ne voient jamais leurs livres exposés dans les vitrines des libraires. Et, quand l’éditeur n’est pas écrivain lui-même, il est toujours entouré par les soi-disant « lecteurs » qui sont des espèces d’éminences grises — « lecteurs » qui sont aussi des écrivains plus ou moins ratés et qui éprouvent instinctivement, inconsciemment, automatiquement, le besoin de laisser dans l’ombre tout ce qui possède une valeur réelle. Plus cette valeur est grande, plus on la laisse dans l’ombre ; et, par contre, ces mêmes lecteurs conseillent à l’éditeur qu’ils assistent tout ce qui est médiocre, dénué de valeur véritable, ennuyeux, tout ce qui se conforme aux lieux communs, aux modes, et au « soi-disant »<span class="Apple-converted-space"> </span>goût du public, goût qui ne possède qu’une existence théorique. En ce qui concerne l’expression : <em>écrivain raté</em> ou <em>artiste raté</em>, il convient de ne pas oublier que je n’entends pas désigner par là un écrivain inconnu ou peu connu, pas plus que je ne fais allusion à une absence de réussite financière ; un écrivain — ou un artiste — peut très bien être très connu, gagner beaucoup d’argent et être tout de même un raté et, dans ce cas-là, il sent bien que ce qu’il fait ne mérite pas ce qu’il en obtient et, ainsi, il ne peut connaître aucune sérénité ni porter aucun jugement sincère. Moi qui suis le contraire par excellence d’un raté, je n’ai jamais éprouvé d’envie à l’endroit de personne, même du temps où j’étais inconnu ou peu connu et où je ne gagnais que peu ou pas du tout d’argent. Évidemment, lorsque je constate qu’un individu dénué de valeur est magnifié dans la presse et gagne beaucoup, je suis indigné; mais il n’y a là aucune envie : il ne faut y voir que mon sens de la justice. Tout comme je m’indigne lorsque je vois des artistes de valeur tenus à l’écart. »</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">- Giorgio de Chirico - (1888-1978) <a href="https://editions.flammarion.com/memoires/9782081225015"><em>Mémoires</em>, éditions Flammarion</a>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Villanelle des promis (Extrait de : Aux grands jours, paru l'été dernier)
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-11-19:6278300
2020-11-19T00:40:00+01:00
2020-11-19T00:40:00+01:00
Le gamin raille les foudres des dieux mendiants L'épicéa vacille où...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6194809" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/3457922233.jpg" alt="aux grands jours,christian cottet-emard,club,poésie,édition,livre,littérature,club littéraire des amateurs de cigares,recueil,poème,blog littéraire de christian cottet-emard,le pétrin de la foudre, le congé du buveur, le passant du grand large, l'alerte joyeuse, la jeune fille, le monde lisible, poèmes rescapés, la jeune fille aux sandales de sable, l'île des libellules transparentes, entretien, été, jean-jacques nuel, gabriel guy,amazon,villanelle des promis" /></p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le gamin raille les foudres des dieux mendiants</span></p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L'épicéa vacille où le pic les aborde</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L'instant et le coquelicot courent le vent</span></p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Grande cymbale suspendue quitte ta horde !</span></p><p class="p4"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L'œillet rit dans le pré à l'odeur de renard</span></p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le drap claque aux coups d'air l'ombre tire la corde</span></p><p class="p4"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le gosse attache à l'heure un collier de pétards</span></p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Grande cymbale suspendue quitte ta horde !</span></p><p class="p4"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Les genoux couronnés de racines de frêne</span></p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">la fillette répond du ciel de sa marelle</span></p><p class="p4"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Joue avec le tonnerre avant que je ne prenne</span></p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">sa place dans ton heure au rang des étincelles !</span></p><p class="p3"> </p><p class="p3"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span style="font-size: 8pt;">© Club, 2020, et blog littéraire de Christian Cottet-Emard</span> </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 8pt;">ISSN 2266-3959</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Détails <a href="https://www.youtube.com/watch?v=UlyiXG4PSDs">ici</a></span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto">En vente sur : </span><a href="https://www.amazon.fr/Aux-grands-jours-Christian-Cottet-Emard/dp/B08DBYPXHY/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=1H3AME8WZHM9W&dchild=1&keywords=aux+grands+jours+christian+cottet-emard&qid=1596360678&s=books&sprefix=aux+grands+jours%2Caps%2C185&sr=1-1">https://www.amazon.fr/Aux-grands-jour...</a></em></span></p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Bo Dimanche
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Prouts toujours
tag:lesbeauxdimanches.hautetfort.com,2020-11-16:6279256
2020-11-16T15:49:00+01:00
2020-11-16T15:49:00+01:00
Il a déjà été plusieurs fois question de prouts et de pets sur ce blog. On...
<p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;">Il a déjà été plusieurs fois question de prouts et de pets sur ce blog. On peut tout retrouver <a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/apps/search?s=pets&search-submit-box-search-137808=OK" target="_blank" rel="noopener">ICI</a>. <br />Force est de constater que c'est un sujet, parfois brûlant sur lequel on ne peut s'asseoir. Nouvelle note donc, avec de nouvelles représentations graphiques du pet. Et on ouvre cette note sous l'égide du dieu romain des flatulences, le dieu Crépitus.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/02/1488166804.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196235" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/02/2115710363.jpg" alt="PET, PROUT, FLATULENCE,ILLUSTRATION,COLLAGE,ILLUSTRATEUR,PEINTURE, SCULPTURE,livre, édition,L'art du pet" width="400" height="541" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em>Grands spectateurs de la flature,</em></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><em>Venez et confessez tout net</em></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><em>Qu'on reconnaît à ma posture</em></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><em>Le très salutaire dieu PET.</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/00/2827104291.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196424" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/00/4261615475.png" alt="pet,prout,flatulence,fart,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet" width="400" height="559" /></a></p><p class="p1" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">Lettrine décorée de la lettre "S" du code de Bruges de 1542.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/02/1100124062.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196427" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/02/2959186356.png" alt="pet,prout,flatulence,fart,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">Le pet puissant du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonnacon" target="_blank" rel="noopener">bonnacon</a>, tel que représenté dans <em>MS Bodley 264</em>, Flandres, 1344. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/219751015.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196433" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/2770340459.png" alt="pet,prout,flatulence,fart,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em>Mais je résiste au diable, et c'est souvent avec un pet que je le chasse</em>. - Martin Luther</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;">Du plus récent maintenant avec l'illustrateur <a href="http://paulbommer.blogspot.com/" target="_blank" rel="noopener">Paul Bommer</a> qui a réalisé une grande série de faux carreaux de Delft, dont quelques-uns se rapportent aux pets.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/320668188.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196439" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/550463371.png" alt="pet,prout,flatulence,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet,fart" width="498" height="498" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/01/354759647.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196440" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/01/936684232.png" alt="pet,prout,flatulence,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet,fart" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/02/4109337487.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196441" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/02/2943868570.png" alt="pet,prout,flatulence,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet,fart" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/1324074396.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196442" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/201574545.png" alt="pet,prout,flatulence,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet,fart" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/1517404958.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196444" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/02/3458617080.png" alt="pet,prout,flatulence,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet,fart" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/97393386.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196446" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/00/4186505423.jpg" alt="pet,prout,flatulence,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet,fart" /></a></p><p class="p1" style="text-align: center;">A voir au chateau d’Amagasaki au Japon. Pas trouvé l'auteur.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/00/2985772116.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196447" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/02/00/40044459.png" alt="pet,prout,flatulence,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet,fart" /></a></p><p class="p1" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em>Fart Painting</em>. John Kilduff. Huile sur toile. (En vente chez Saatchi !?)</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/02/4276111013.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196448" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/00/02/96205323.png" alt="pet,prout,flatulence,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet,fart" width="446" height="565" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><a href="https://xavierlandry.com/" target="_blank" rel="noopener">Xavier Landry</a>. 2014</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/4106019434.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6196456" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesbeauxdimanches.hautetfort.com/media/01/00/247605315.png" alt="pet,prout,flatulence,illustration,collage,illustrateur,peinture,sculpture,livre,édition,l'art du pet,fart" width="424" height="648" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">Pas trouvé le nom de l'auteur de ce détournement.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;">Pour visualiser un pet, soit on possède une caméra thermique, soit on filme sous l'eau…</span></p><div style="padding: 56.25% 0 0 0; position: relative;"><iframe style="position: absolute; top: 0; left: 0; width: 100%; height: 100%;" src="https://player.vimeo.com/video/191443906?byline=0&portrait=0" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen" data-mce-fragment="1"></iframe></div><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;"><script src="https://player.vimeo.com/api/player.js"></script><br /><span style="font-size: 12pt;">Après le plaisir des yeux, et parce que l'odorama n'est pas encore disponible quelques images du film du réalisateur italien Pasquale Festa Campanile <em>Il Petomane, </em>histoire du pétomane français Joseph Pujol ici interprété par Ugo Tognazzi.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/z6qvFlgvCgM" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt;">Mais il s'agit ici d'une reconstitution, alors pour les puristes voilà ce que nous faisait véritablement entendre André Pujol en 1904.</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/tixKopGjn5s" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Christian COTTET-EMARD
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À propos des livres envoyés en service de presse
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-11-16:6277457
2020-11-16T01:42:00+01:00
2020-11-16T01:42:00+01:00
Je n’ai jamais souhaité être critique littéraire mais j’ai fréquemment...
<p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6193432" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/3795897262.jpg" alt="livre,édition,service de presse,amazon,promotion,littérature,blog littéraire de christian cottet-emard,note de lecture" />Je n’ai jamais souhaité être critique littéraire mais j’ai fréquemment publié des notes de lecture plus ou moins développées dans diverses revues et sur mon blog. Pour cette raison, je reçois souvent des demandes d’auteurs qui me proposent leurs livres en service de presse. Il m’arrive d’accepter mais je suis de plus en plus sélectif car cette activité prend beaucoup de temps.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je ne ferme pas pour autant la porte car je suis honoré de la confiance qui m’est ainsi témoignée. Pour éviter les envois inutiles, voici quelques précisions sur ma façon de procéder. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Tout d’abord, mieux vaut d’abord me contacter par mail pour que je puisse effectuer une première sélection. Je ne réponds que si j’ai l’intention de rédiger une note ou un article.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Lorsque j’ai pris ma décision, mon seul critère est le texte, quelle que soit la manière dont il a été publié, que ce soit par un grand ou un petit éditeur, qu’il s’agisse d’une édition par Amazon ou tout autre prestataire, d’une auto-édition ou même d’une publication à compte d’auteur à l’exception des officines dont les pratiques sont véritablement abusives. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’ai toujours pensé qu’il existe partout de bons textes même si leurs chances de trouver leur public sont inégales.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Christian COTTET-EMARD
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Les éditions Germes de barbarie
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-11-13:6276660
2020-11-13T01:10:00+01:00
2020-11-13T01:10:00+01:00
présentées par leur fondateur, Bernard Deson. Les...
<div class="" dir="auto"><div id="jsc_c_dg" class="ecm0bbzt hv4rvrfc ihqw7lf3 dati1w0a" data-ad-comet-preview="message" data-ad-preview="message"><div class="j83agx80 cbu4d94t ew0dbk1b irj2b8pg"><div class="qzhwtbm6 knvmm38d"><div class="kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: center;"><p style="text-align: left;"><img id="media-6192012" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/1391257276.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /></p></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">présentées par leur fondateur, Bernard Deson.</span></strong></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Les éditions Germes de barbarie ont été créées en 1979 et ressuscitées en 2014 après une longue éclipse. </span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">La priorité est donnée à la publication d'une revue littéraire semestrielle, Instinct nomade, et de carnets d'écrivain ou d'artistes. Nous ne nous interdisons pas de publier de la poésie, des romans, du théâtre, des nouvelles ou des essais si les manuscrits sont de qualité et si les auteurs ont bien compris notre mode de fonctionnement : une édition 100% à compte d'éditeur (c'est bien nous qui assumons le coût du projet) qui optimise les nouveaux circuits de distribution (notamment la vente directe sur notre un site). </span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Nos livres se trouvent aussi dans les rayons d'une soixantaine de librairies partenaires ainsi que dans une dizaine de FNAC et une quinzaine d'espaces culturels Leclerc. Site de notre maison d'édition : <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl py34i1dx gpro0wi8" tabindex="0" role="link" href="https://germesdebarbarie.weebly.com/?fbclid=IwAR2B7TvaxD-XG8KRhomhAz0_Mfo7urxiH-KQVrPEd7Xg46e--2YPRDXRrtk" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://germesdebarbarie.weebly.com/</a></span></div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div><div dir="auto" style="text-align: justify;"><img id="media-6192008" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/00/2808889468.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192009" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/2584504780.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192010" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/00/674018780.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192011" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/357342316.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192013" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/02/1871499020.jpg" alt="littérature,poésie,carnet d'écrivain,peinture,dessin,éditions germes de barbarie,bernard deson,édition,publication,écriture,blog littéraire de christian cottet-emard,alliés substantiels,christian cottet-emard" /><img id="media-6192014" style="float: left; 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Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Promenade littéraire / Lisbonne, Pessoa et ses ombres
tag:cottetemard.hautetfort.com,2020-11-08:6275350
2020-11-08T03:38:00+01:00
2020-11-08T03:38:00+01:00
Lisbonne, le quartier des Nations (photo Christian Cottet-Emard)...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6189564" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/2864516838.2.JPG" alt="dominique stoenesco,luso jornal,revue instinct nomade,bernard deson,christian cottet-emard,fernando pessoa,lisbonne,portugal,mes collaborations presse,édition,publication,éditions germes de barbarie,poésie,littérature,essai,presse littéraire,blog littéraire de christian cottet-emard,josé correa,pessoa,ombres,funiculaire,elevador da bica,bairro alto,cais do sodré,azulejos,rua da buca de duarte belo,lisbonne pessoa et ses ombres,promenade littéraire,évocation,voyage,carnet de voyage,carnet de lecture,photographie,luis vaz de camões,antonio tabucchi,josé maria de eça de queirós,fernão lopes,pedro nunes,gomes eanes de azurara,joão de barros,fernão lopes de cantanhede,vasco mousinho de quevedo,jerônimo corte-real" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Lisbonne, le quartier des Nations <span style="font-size: 8pt;">(photo Christian Cottet-Emard)</span></span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J’ai longtemps vécu sans l’idée de découvrir Lisbonne. Trop loin et presque trop exotique pour moi comme voyage ! Et puis j’ai lu Pessoa, fantôme de Lisbonne déjà de son vivant. Je voulais guetter ce spectre de papier, marcher derrière son ombre ou plutôt ses ombres frôlant désormais tous les murs de la capitale portugaise, attraper le tram de la ligne 28 comme tous les touristes et enfin, par nécessité dirais-je, chercher où souffle encore l’esprit de l’Occident en ces temps angoissants où l’on veut lui faire la guerre pour ce qu’il a de plus beau et de plus noble. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Et si le réveil de l’Occident aliéné pouvait encore venir du Portugal, ce pays pourtant devenu le confetti de son propre empire où une ligne directe relie l’immense et malchanceux Luis Vaz de Camões à l’insaisissable Fernando António Nogueira Pessoa, les deux héros posthumes du panthéon littéraire portugais dont les gloires tardives croisent désormais toutes voiles dehors telles deux caravelles sur l’océan du temps ?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6189603" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/00/2824855414.JPG" alt="dominique stoenesco,luso jornal,revue instinct nomade,bernard deson,christian cottet-emard,fernando pessoa,lisbonne,portugal,mes collaborations presse,édition,publication,éditions germes de barbarie,poésie,littérature,essai,presse littéraire,blog littéraire de christian cottet-emard,josé correa,pessoa,ombres,funiculaire,elevador da bica,bairro alto,cais do sodré,azulejos,rua da buca de duarte belo,lisbonne pessoa et ses ombres,promenade littéraire,évocation,voyage,carnet de voyage,carnet de lecture,photographie,luis vaz de camões,antonio tabucchi,josé maria de eça de queirós,fernão lopes,pedro nunes,gomes eanes de azurara,joão de barros,fernão lopes de cantanhede,vasco mousinho de quevedo,jerônimo corte-real" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Lisbonne 2013, Estafette librairie <span style="font-size: 8pt;">(photo Christian Cottet-Emard)</span></span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1"><em>Les Lusiades</em> de Camões et </span><em>Message</em><span class="s1"> de Pessoa sont à mes yeux les deux grandes épopées occidentales modernes. Ma lecture en français du grand œuvre de Camões se réfère à l’édition Poésie / Gallimard avec la traduction et la préface de Hyacinthe Garin et une préface de Vasco Graça Moura. La traduction en alexandrins rimés qui n’ont rien à voir avec le vers portugais permet cependant une lecture aisée pour le lecteur français non lusophone. Pour ma lecture de <em>Message</em> de Pessoa, je m’appuie sur l’édition établie à l’enseigne de José Corti avec la préface de José Augusto Seabra et la traduction de Bernard Sesé.</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans son roman à la publication posthume <em>Pour Isabel </em>sous-titré <em>Un mandala</em>, Antonio Tabucchi, l’un des ambassadeurs de l’œuvre de Pessoa en France et en Italie, fait dire à un des personnages évoquant des années de lycée à l’époque où le Portugal avait encore des colonies : </span><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>on y divisait en morceaux stupides le poème national Les Lusiades, qui est un beau poème de mer, mais qui était étudié comme s’il s’agissait d’une bataille africaine.</em> </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je pense qu’il ne faut bien sûr pas lire <em>Les Lusiades </em>comme s’il s’agissait seulement d’une bataille africaine mais les lire comme un simple beau poème de mer serait tout aussi réducteur.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6189607" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/771397134.2.JPG" alt="dominique stoenesco,luso jornal,revue instinct nomade,bernard deson,christian cottet-emard,fernando pessoa,lisbonne,portugal,mes collaborations presse,édition,publication,éditions germes de barbarie,poésie,littérature,essai,presse littéraire,blog littéraire de christian cottet-emard,josé correa,pessoa,ombres,funiculaire,elevador da bica,bairro alto,cais do sodré,azulejos,rua da buca de duarte belo,lisbonne pessoa et ses ombres,promenade littéraire,évocation,voyage,carnet de voyage,carnet de lecture,photographie,luis vaz de camões,antonio tabucchi,josé maria de eça de queirós,fernão lopes,pedro nunes,gomes eanes de azurara,joão de barros,fernão lopes de cantanhede,vasco mousinho de quevedo,jerônimo corte-real" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Plus je lis et relis les <em>Lusiades</em> de Camões publiées en 1572 et <em>Message</em> de Pessoa sorti en 1934, une année avant sa mort, plus je mesure la puissance du lien entre ces deux épopées. L'une est dans l'espace et l'autre dans le temps. Ces deux œuvres débordent largement du cadre national portugais. Pour le lecteur moyen du XXIème siècle que je suis, elles irriguent ma réflexion sur la renaissance de l’idéal occidental. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">À plus de trois siècles et demi de distance, les <em>Lusiades</em> et <em>Message </em>sont des balises, des repères dans ce cheminement vers l’espoir d’un nécessaire renouveau de l’Occident, espérance qui peut trouver ses racines dans les références de Pessoa au principe du Cinquième Empire (Quint-Empire, <em>Quinto Império</em> en Portugais) élaboré au XVIIème siècle par António Vieira, intellectuel et écrivain désigné dans <em>Message</em> comme l’<em>Empereur de la langue portugaise</em>.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6189572" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/8967984.JPG" alt="dominique stoenesco,luso jornal,revue instinct nomade,bernard deson,christian cottet-emard,fernando pessoa,lisbonne,portugal,mes collaborations presse,édition,publication,éditions germes de barbarie,poésie,littérature,essai,presse littéraire,blog littéraire de christian cottet-emard,josé correa,pessoa,ombres,funiculaire,elevador da bica,bairro alto,cais do sodré,azulejos,rua da buca de duarte belo,lisbonne pessoa et ses ombres,promenade littéraire,évocation,voyage,carnet de voyage,carnet de lecture,photographie,luis vaz de camões,antonio tabucchi,josé maria de eça de queirós,fernão lopes,pedro nunes,gomes eanes de azurara,joão de barros,fernão lopes de cantanhede,vasco mousinho de quevedo,jerônimo corte-real" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Lisbonne, fresque murale <span style="font-size: 8pt;">(photo Christian Cottet-Emard)</span></span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1">Pourtant, Pessoa n’est pas dans le cœur des Portugais comme Camões. J’ai l’impression (peut-être fausse ?) qu’ils vénèrent l’auteur des <em>Lusiades</em> mais semblent plus circonspects avec le poète aux hétéronymes. À Lisbonne, la statue de Camões s’impose en majesté sur la place qui porte son nom tandis que celle de Pessoa, en bronze elle aussi, se trouve modestement attablée dans la rue avec les touristes en terrasse au café A Brasileira de nos jours envahis de badauds acceptant de bonne grâce de payer le prix fort pour une modeste Ginja juste pour le plaisir de visiter l’établissement. </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1">La gloire de Camões s’inscrit dans la pierre et celle de Pessoa dans les vitrines, en pochoirs sur les murs et en silhouettes sur les couvertures de carnets et autres articles de papeterie qu’on trouve partout dans les magasins, jusqu’aux boutiques de l’aéroport d’où on les ramène en souvenir.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6189780" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/2695811320.JPG" alt="dominique stoenesco,luso jornal,revue instinct nomade,bernard deson,christian cottet-emard,fernando pessoa,lisbonne,portugal,mes collaborations presse,édition,publication,éditions germes de barbarie,poésie,littérature,essai,presse littéraire,blog littéraire de christian cottet-emard,josé correa,pessoa,ombres,funiculaire,elevador da bica,bairro alto,cais do sodré,azulejos,rua da buca de duarte belo,lisbonne pessoa et ses ombres,promenade littéraire,évocation,voyage,carnet de voyage,carnet de lecture,photographie,luis vaz de camões,antonio tabucchi,josé maria de eça de queirós,fernão lopes,pedro nunes,gomes eanes de azurara,joão de barros,fernão lopes de cantanhede,vasco mousinho de quevedo,jerônimo corte-real" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1">La même silhouette se découpe à l’encre verte sur la couverture de l’édition française de <em>Message</em> publiée par José Corti. Le livre devait s’intituler <em>Portugal </em>mais Pessoa choisit <em>Message </em>(en Portugais <em>Mensagem</em>, acronyme</span> <span class="s1">de <em>Mens agitat molem </em>signifiant <em>L’esprit fait se mouvoir la matière</em>. Seul recueil édité en portugais du vivant de l’auteur qui ne publiait qu’en revues et qui ne laissa que de minces recueils de poèmes écrits en anglais, <em>Message</em> peut encore être aujourd’hui considéré à tort avec suspicion en raison de son orientation nationaliste avec une circonstance aggravante : un prix décerné en 1934 par une officine de propagande du pouvoir à cet ensemble de poèmes truffés entre autres éléments épiques, lyriques, ésotériques et symboliques de références historiques improprement interprétées comme des révérences politiques à un régime dictatorial.</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1">Dans son essai reproduit en préface du recueil <em>Fragments d’un voyage immobile</em>, le poète Octavio Paz écrit à propos de <em>Message</em> : <em>À première vue, c’est un hymne à la gloire du Portugal, ainsi qu’une prophétie d’un nouvel empire (le Cinquième), qui ne sera pas matériel mais spirituel</em>... Et plus loin : <em>Le livre est un galerie de personnages historiques et légendaires, extraits de leur réalité traditionnelle et transformés en allégories d’une autre tradition et d’une autre réalité...</em> </span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1">Paz précise très justement que <em>le caractère ésotérique de Message nous interdit de le lire comme un simple poème patriotique, ainsi que le souhaiteraient certains critiques officiels.</em> Plus modérément, on s’accorde de nos jours à considérer Pessoa comme un conservateur mais bien malin qui pourrait en dire plus sur ses éventuelles orientations politiques, ambiguïté renforcée lorsque parlent les hétéronymes.</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans son magistral roman <em>Pereira prétend</em>, Antonio Tabucchi campe le personnage ambigu du doutor Pereira, journaliste solitaire à l’âme poétique végétant dans la rédaction d’un journal à la solde du pouvoir pour lequel il rédige d’inoffensives chroniques littéraires dont les maigres profits lui permettent de nourrir son corps obèse d’omelettes avalées entre d’innombrables déambulations dans une Lisbonne en proie au contraste entre la lumière de ses paysages et les ténèbres de son régime politique. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Même si la comparaison avec la fable sociale de Tabucchi ne peut s’appliquer à l’existence anonyme de Pessoa vivotant lui aussi dans un travail administratif routinier dans une société d’import-export, comment ne pas garder à l’esprit la proximité entre les deux silhouettes, celle, massive, du personnage de fiction et celle, ascétique, du poète certes réel mais tout à la fois quelqu’un, personne et, quelques-uns ! </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il faut dire que Pessoa hante littéralement l’œuvre de Tabucchi ainsi qu’en témoignent plusieurs titres, tout d’abord des fictions : <em>Requiem</em> où le narrateur s’endort sous un mûrier en lisant le <em>Livre de l’intranquillité</em> de l’hétéronyme Bernardo Soares avant de se perdre en rêve dans une Lisbonne caniculaire et déserte, propice aux rencontres spectrales, et <em>Les trois derniers jours de Fernando Pessoa</em> où Tabucchi met en scène le poète recevant en son agonie ses hétéronymes et s’entretenant avec eux. Les essais ne sont pas en reste de cette présence de l’auteur du puissant poème <em>Bureau de tabac</em> par lequel Tabucchi entra dans l’œuvre à l’automne 1964 : <em>Une malle pleine de gens</em> propose une approche sensible et subtile de l’univers des hétéronymes et <em>La nostalgie du possible</em> réunit des conférences introduisant à l’œuvre de Pessoa données en 1994 à des étudiants.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6189583" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/02/3175832168.JPG" alt="dominique stoenesco,luso jornal,revue instinct nomade,bernard deson,christian cottet-emard,fernando pessoa,lisbonne,portugal,mes collaborations presse,édition,publication,éditions germes de barbarie,poésie,littérature,essai,presse littéraire,blog littéraire de christian cottet-emard,josé correa,pessoa,ombres,funiculaire,elevador da bica,bairro alto,cais do sodré,azulejos,rua da buca de duarte belo,lisbonne pessoa et ses ombres,promenade littéraire,évocation,voyage,carnet de voyage,carnet de lecture,photographie,luis vaz de camões,antonio tabucchi,josé maria de eça de queirós,fernão lopes,pedro nunes,gomes eanes de azurara,joão de barros,fernão lopes de cantanhede,vasco mousinho de quevedo,jerônimo corte-real" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Affiche de la chanteuse <span class="s2">Mísia à Lisbonne</span> <span style="font-size: 8pt;">(photo Christian Cottet-Emard)</span></span></em></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><span class="s1">À l’évidence, Pessoa n’est pas qu’un piéton de la Baixa, il se promène dans les œuvres des autres, dans leurs livres (notamment ceux de Tabucchi, ainsi qu’on vient de le voir, et dans les chansons, par exemple celles de Cristina Branco, </span><span class="s2">Mísia</span><span class="s3">, </span><span class="s1">Mariza et Bévinda pour ne citer qu’elles). On le rencontre même dans la musique plus savante comme celle du compositeur suisse Xavier Dayer.</span></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Quel rayonnement, hélas posthume, pour un homme dont la vie sociale et professionnelle symbolise aujourd’hui jusqu’à l’épure la notion d’échec ! Il quitte l’université, tente sans succès la création d’entreprise, s’enkyste le restant de sa vie dans un emploi de rédacteur commercial purement alimentaire, dédaigne d’être récupéré, certes par la petite porte, par le monde universitaire et voit sa candidature à un poste de bibliothécaire refusée. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ne parlons pas de sa vie amoureuse (une seule idylle connue et avortée). Ce n’est guère mieux du côté de l’édition avec la publication de quelques poèmes rédigés en anglais évoquée précédemment et cette récompense embarrassée voire embarrassante que fut ce deuxième prix de consolation décerné par malentendu à <em>Message</em> par un jury du Secrétariat à la Propagande Nationale qui s’était sans doute perdu dans les travées de cette <em>cathédrale textuelle </em>pour reprendre l’expression du préfacier de l’édition Corti, José Augusto Seabra. </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Et puis voici cette fameuse malle devenue coffre au trésor pour les éditeurs des XXème et XXIème siècles mais qui ne fut pour le locataire du modeste appartement de la rue Coelho da Rocha que l’ultime classement de vingt-sept mille feuillets sauvés de justesse de la vente avant d’être récupérés par la Bibliothèque Nationale de Lisbonne d’où ils commencèrent contre toute attente leur voyage vers la postérité.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6189570" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/1137579809.JPG" alt="dominique stoenesco,luso jornal,revue instinct nomade,bernard deson,christian cottet-emard,fernando pessoa,lisbonne,portugal,mes collaborations presse,édition,publication,édition