Last posts on suspense2024-03-29T10:42:12+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/suspense/atom.xmlevechambrothttp://evechambrot.hautetfort.com/about.html”Tu” voyagetag:evechambrot.hautetfort.com,2021-11-09:63484542021-11-09T16:25:00+01:002021-11-09T16:25:00+01:00 J'ai le plaisir de voir, pour la première fois, mon roman à la devanture de...
<p>J'ai le plaisir de voir, pour la première fois, mon roman à la devanture de nombreuses librairies en France, la diffusion est bonne, merci aux <a href="https://editionsenvolume.com/">Éditions Envolume </a>et à François Sirot. <em>"Tu"</em> commence donc à faire son chemin !</p><p>J'ai aussi la bonne surprise de voir qu'on en parle beaucoup sur Instagram, dont j'ignorais l'existence lors de ma dernière parution :-) Merci à toutes les blogueuses qui ont eu la gentillesse de mettre un commentaire, une critique, voire une mise en scène photo !</p><p>Enfin, le plus étonnant, voir mon livre commandé depuis l'Australie et prenant l'air sous les palmiers ! Merci à Olivier Vojetta :-)</p><p><img id="media-6309438" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evechambrot.hautetfort.com/media/02/01/1603495537.jpg" alt="eve chambrot,roman,emprise, thriller psychologique, suspense, relation amoureuse" /></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlCaricature Emmanuel Macrontag:fanzine.hautetfort.com,2021-03-31:63067722021-03-31T16:01:29+02:002021-03-31T16:01:29+02:00 Caricature par ZOMBI
<p>Caricature par ZOMBI</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/1902932049.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6243050" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/2706574097.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,gratuit,caricature,emmanuel macron,suspense,discours,20h,coronavirus,covid,épidémie,confinement,dessin,presse,satirique,zombi" /></a></p>
papillotehttp://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/about.htmlGreta, un rôle à la mesure d'Isabelle Hupperttag:incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com,2019-06-29:61609982019-06-29T23:32:00+02:002019-06-29T23:32:00+02:00 C'est-à-dire foldingo . La jeune Frances ( Chloë Grace Moretz, Kick-Ass...
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: line-through;"><img id="media-6007911" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/media/00/01/609552304.jpg" alt="cinéma,thriller,suspense" />C'est-à-dire foldingo</span>.<br />La jeune Frances (<strong>Chloë Grace Moretz, <em>Kick-Ass</em></strong>) trouve un sac à main égaré dans le métro de New York. Elle le rapporte à sa propriétaire, <strong>Greta (Isabelle Hupert)</strong>. Cette dernière se sent seule, depuis son veuvage et le départ de sa fille adulte. Frances vient justement de perdre sa mère. Les deux femmes se lient d’amitié, comblant ainsi les manques de leurs existences. Mais le comportement de Greta se révèle de + en + étrange... <a href="https://www.youtube.com/watch?v=g8Ff_3g4JMM" target="_blank" rel="noopener">Voir bande annonce</a> en lien.<br />Greta est l'oeuvre de <strong>Neil Jordan</strong>, réalisateur de <em><strong>Michael Collins</strong></em> et <strong><em>La compagnie des loups</em></strong>. Le goût de <strong>la manipulation</strong> et son sens du <strong>suspense</strong> s'observaient déjà dans ses précédents films comme <em><strong>Entretiens avec un vampire</strong></em>, <em>A vif</em> ou<em> Prémonitions</em>, et se voient encore illustrés dans Greta.<br /><br />Quel plaisir de retrouver Chloë Grace Moretz, qui a bien grandi depuis <em>Kick-Ass</em>, où elle n'avait que 13 ans ! Le garçon manqué ultra combatif qui préférait les armes aux poupées est devenu une jeune femme fragilisée par le décès de sa mère. Petite fleur qui ploie sous le poids du chagrin, un peu écrasée par la grande ville de New-York, où elle occupe le poste difficile de serveuse dans un grand restaurant, un peu écrasée par le caractère de sa meilleure amie Erica, très extravertie, Frances préfère se replier sur elle-même. Jusqu'à sa rencontre avec Greta. Cette femme semble encore plus perdue et seule que Frances : elle ne sait pas se servir d'un portable, voudrait bien adopter un chien... Greta est ravie de l'aider : elle oublie ses propres soucis et a l'impression de retrouver sa mère. Greta est bien un peu excentrique, avec son franc-parler, mais elle est rigolote, un peu comme Erica ! Celle-ci trouve la nouvelle fréquentation de sa copine bizarre, mais n'est-elle pas plutôt jalouse ? Car Frances et Greta deviennent de plus en plus proches. Un peu trop...<br /><strong>L'angoisse monte crescendo</strong>, j'étais aussi tendue que Frances, pensant comme elle : "est-ce que c'est normal ça ? Ou bien suis-je <strong>parano</strong>, pas assez confiante, j'ai trop d'imagination? Elle est juste gentille et compréhensive, ou elle se fait avoir ? Et là, comment devrait réagir Frances? Que va faire Greta? " J'ai apprécié <strong>les ressorts psychologiques</strong> et de jouer la psy qui tente de décrypter les personnages.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Isabelle Huppert, toujours extravagante, a trouvé un rôle à sa mesure.</strong> Elle est au début touchante et marrante, puis troublante, effrayante, enfin grotesque... En un mot, elle est <strong>déstabilisante</strong>. Je me demandais parfois, surtout vers la fin, s'il était judicieux qu'elle en fasse autant, car ses réactions étaient parfois si bizarres qu'elles en étaient plus risibles qu'angoissantes. En tout cas, le suspense est nourrit jusqu'à la fin et il fonctionne, car je suis sortie de la séance avec les bras raidis : malgré moi, je m'étais agrippée à mon siège. D'autres spectateurs journalistes soufflaient aussi pour relâcher la pression (même si j'en ai lu certains se ressaisir ensuite en critiquant, comme s'ils voulaient dire "<em>nan pas vrai ! J'ai pas eu peur !"</em>)<br />Par sa <strong>relation d'emprise</strong>, Greta m'a rappelé l'excellente adaptation du <strong><a href="https://www.youtube.com/watch?v=fprf5FzOuOY" target="_blank" rel="noopener"><em>Misery</em></a> de Stephen King</strong>. Si vous aimez ce genre, vous apprécierez forcément Greta. </p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlGrossir le ciel de Franck Bouyssetag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2019-03-14:61359552019-03-14T20:04:00+01:002019-03-14T20:04:00+01:00 Grossir le ciel de Franck Bouysse "C'était une drôle de...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">Grossir le ciel</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">Franck Bouysse</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5964764" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/02/3795008549.jpg" alt="grossir le ciel, franck bouysse, le livre de poche, cévennes, monde rural, suspense, tension, intrus, doute" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"><em>"C'était une drôle de journée, une de celles qui vous font quitter l'endroit où vous étiez assis depuis toujours sans vous demander votre avis. Si vous aviez pris le temps d'attraper une carte, puis de tracer une ligne droite entre Alès et Mende, vous seriez à coup sûr passé par ce coin paumé des Cévennes. Un lieu-dit, appelé les Doges, avec deux fermes éloignées de quelques centaines de mètres, de grands espaces, des montagnes, des forêts, quelques prairies, de la neige une partie de l'année et de la roche pour poser le tout. Il y avait aussi des couleurs qui disaient les saisons, des animaux, et puis des humains, qui tour à tour espéraient et désespéraient, comme des enfants battant le fer de leurs rêves, avec la même révolte enchâssée dans le cœur, les mêmes luttes à mener, qui font les victoires éphémères et les défaites éternelles."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Gus habite dans une des deux fermes du lieu-dit les Doges. Son quotidien s'écoule toujours ou quasiment de la même façon: soins aux bêtes, entretien de ses terrains, coupe du bois, promenades avec son chien Mars. Et, parfois, pour meubler cette solitude qui s'étire, quelques verres avec le voisin, Abel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Mais, en ce jour de la mort de l'abbé Pierre, rien ne va comme il veut. Il se décide à aller chasser la grive. Au moment où il s'apprête à tirer, un coup de feu retentit, provenant de la ferme d'Abel. Des gémissements le suivent. Puis, plus rien. Gus se rapproche du bâtiment pour comprendre l'origine de ces grognements de douleur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"><em>"Longtemps après, Gus se dirait qu'il n'aurait jamais dû baisser les yeux, mais on fait parfois des choses qui sont plus fortes que nous, quand l'instinct seul dicte sa loi. Il y avait cette grosse tache dans la neige. Comme du sang. Les flocons qui tombaient de nouveau, essayaient bien de l'effacer en martelant inlassablement, mais ils n' y parvenaient pas encore. Gus était immobile, incapable de comprendre.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">A partir de cette découverte, tout se dérègle dans cet ordinaire si bien huilé. Entre ses soupçons vis-à-vis d'Abel, ces intrus de plus en plus présents, ces traces inexpliquées, Gus se sent de plus en plus oppressé. Et la tension qui enserre les Doges s'accroît d'heure en heure. Jusqu'à l'escalade....</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5964766" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/2258421634.jpg" alt="grossir le ciel, franck bouysse, le livre de poche, cévennes, monde rural, suspense, tension, intrus, doute" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Cela faisait quelque temps que j'entendais le plus grand bien de la plume de Franck Bouysse. Quand j'ai appris que j'allais recevoir<em> Né d'aucune femme</em> dans le cadre du Grand prix des Lectrices Elle, j'ai eu envie de me plonger dans <em>Grossir le ciel</em>, un de ses précédents ouvrages. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">J'ai été immédiatement frappée par son style, sa manière à la fois âpre et poétique de saisir les impressions, de retranscrire les émotions et de décrire les lieux et les ambiances. Dès les premières lignes, il nous embarque dans une aventure que l'on sait différente de toutes celles déjà lues. Nous voilà happés et surtout captifs de son écriture et de son histoire maîtrisée de bout en bout.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Gus, son personnage principal, est un paysan (il se revendique de ce titre et rejette celui d'agriculteur lors d'une discussion avec un banquier), replié sur lui-même et qui savoure sa solitude et son existence bien réglée.<em> Grossir le ciel</em> nous raconte comment cette mécanique va s'enrayer et comment notre héros va basculer dans une sorte d'enfer. L'écrivain introduit cette tension grandissante par des touches successives qui transforment le tableau initial. Tâches de sang, gémissement, traces de pas, attaque du chien Mars...tout contribue à enfermer Gus dans un état de peur et de suspicion permanentes. Et à nous faire douter en même temps, nous lecteurs...Est-ce que Gus ne souffre pas tellement de solitude qu'il dérive doucement vers la folie et voit des signes là où il n'en existe pas?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Doute du héros, doute du lecteur...Ou comment cet ouvrage entretient un suspense haletant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">J'ai donc été séduite par cette intrigue retorse. Mais aussi par la description sociologique de la condition rurale que dresse son auteur. Solitude, pauvreté, divertissements rares...Ou comment la télé comble le désert social de certains. Rapport à l'église, aux banques, au futur. Tout est décortiqué en quelques phrases et quelques dialogues extrêmement ciselés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">De plus, Franck Bouysse démontre un talent pour fouiller les ressorts psychologiques de ses protagonistes et de leurs rapports. J'ai beaucoup aimé l'analyse de la relation entre Gus et Abel. Deux taiseux qui s'entraident et partagent des verres à l'occasion. Deux solitaires qui se jaugent et se questionnent. Au fil des pages, par le jeu d'une construction enchâssée entre certaines de leurs soirées et leurs souvenirs, on comprend mieux ce qu'ils partagent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Bref, vous l'aurez compris:<em> Grossir le ciel</em> a constitué une très belle lecture pour moi. J'ai dévoré ce roman en un après-midi, tant je me sentais à la fois prisonnière de cette tension, de ce lieu et de ces héros. Vivement avril, que je découvre <em>Né d'aucune femme</em>!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Le Livre de Poche, 2017, 234 pages</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
NLGhttp://fais-moilespoches.hautetfort.com/about.htmlRebecca, Daphné du Mauriertag:fais-moilespoches.hautetfort.com,2018-06-17:60602432018-06-17T18:36:00+02:002018-06-17T18:36:00+02:00 Si Hitchcock a décidé d'adapter ce roman au cinéma en 1940, c'est que...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-5830675" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/media/02/02/2391080560.jpg" alt="daphné.jpg" /></span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Si Hitchcock a décidé d'adapter ce roman au cinéma en 1940, c'est que l'ambiance y est garantie étrange et fascinante à souhait. Voyez un peu : une jeune femme, dame de compagnie d'une richissime américaine, rencontre M. de Winter, un homme au frais veuvage, dans un hôtel de Monte Carlo. En quelques jours, la jeune femme accepte la proposition de mariage du Britannique, quitte son employeuse et après la lune de miel, part s'installer avec son mari dans sa somptueuse villa. Les domestiques les y attendent, mais réservent un accueil glacial à la nouvelle Mme de Winter. De pièces secrètes en chuchotements, la narratrice dessine au jour le jour la silhouette de l'ancienne propriétaire des lieux, morte mais étrangement omniprésente. Et trouve plus de questions que de réponses, face à un mari moins jovial que ne le laissait présager la rencontre.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Un grand classique de la littérature, à découvrir ou redécouvrir absolument.</span></p><p align="RIGHT"> </p><p align="RIGHT"><span style="font-size: 12pt;"><em>Rebecca</em>, Daphné du Maurier (Grande-Bretagne). Le livre de poche.</span></p><p align="RIGHT"><span style="font-size: 12pt;">640 pages. 8, 40 €</span></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlLa Disparition de Stephanie Mailer de Joël Dickertag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2018-04-19:60450382018-04-19T23:07:00+02:002018-04-19T23:07:00+02:00 La Disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker " A propos...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">La Disparition de Stephanie Mailer</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 24pt;">Joël Dicker</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5803054" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/02/128721461.jpg" alt="la disparition de stephanie mailer, joël dicker, editions de fallois, roman à tiroirs, roman policier, meurtre, enquête, haletant, suspense" /></p><p style="text-align: justify;"><em>"<span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">A propos des événements du 30 juillet 1994.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman, times, serif;">Seuls les gens familiers avec la région des Hamptons, dans l'Etat de New York, ont eu vent de ce qui se passa le 30 juillet 1994 à Orphea, petite ville balnéaire huppée du bord de l'océan.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: times new roman, times, serif;">Ce soir-là, Orphea inaugurait son tout premier festival de théâtre, et la manifestation, de portée nationale, avait drainé un public important."</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Ce soir-là, aux alentours de 20h, un homme cherchait désespérément sa femme partie courir et pas encore revenue. Elle allait être découverte morte devant la maison du maire. Victime sans doute d'avoir été le témoin de l'assassinat dudit maire et de sa famille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Un coupable allait être trouvé. Mais 20 ans plus tard, lors du pot de départ d'un des inspecteurs chargés de l'enquête, une certaine Stephanie Mailer allait semer le doute. En affirmant que le meurtrier courrait toujours.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Alors, mystification d'une journaliste carriériste? Ou réelle révélation?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Les pistes allaient encore plus se brouiller suite à sa disparition...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5803055" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/1304813020.jpg" alt="la disparition de stephanie mailer, joël dicker, editions de fallois, roman à tiroirs, roman policier, meurtre, enquête, haletant, suspense" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">J'avais vraiment beaucoup aimé <em>l'Affaire Harry Quebert</em>. A la fois pour son intrigue alambiquée. Cette sorte d'immense labyrinthe où les impasses se multipliaient. Mais également pour la réflexion sur l'écriture et sur son pouvoir. Je me souviens encore du plaisir de me plonger dans cet ouvrage tous les soirs, pendant mon voyage à Amsterdam. Et de cette envie de n'arrêter qu'une fois l'énigme policière résolue. Aussi, j'ai été ravie de pouvoir emprunter ce nouvel opus dans ma médiathèque.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Comme pour le titre précédemment mentionné, Joël Dicker reprend le principe de deux schémas narratifs enchâssés: l'un qui se déroule dans le présent et l'autre dans le passé. On suit ainsi l'enquête autour de la disparition de Stephanie Mailer et, comme un écho, celle menée 20 ans plus tôt autour des tragiques quatre meurtres. Cette construction se révèle diablement efficace. En effet, elle maintient le lecteur en haleine et en même temps, elle nous éclaire sur la personnalité des différents protagonistes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Les crimes ont été commis en 1994 lors du premier festival de théâtre d'Orphea. 20 ans plus tard, une menace de nouvelle "Nuit noire" plane sur les représentations de ce même festival. Je n'en dirai pas plus car je veux pas révéler les ressorts de l'histoire. Mais cet élément théâtral, au cœur de l'intrigue, se retrouve dans la structure du livre. Effectivement, le roman s'articule en trois parties: <em>Dans les abysses</em>, <em>Vers la surface</em> et <em>Élévation</em>. Trois parties qui nous font penser aux trois actes d'une pièce.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Dans ce drame en trois actes, le lecteur est confronté à une troupe conséquente. Les rôles sont nombreux, les tirades se succèdent et certains acteurs du passé deviennent véritablement des acteurs. Comme si la mise en abyme était poussée à son extrême.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Cette construction m'a beaucoup intéressée. Cependant, ce choix d'une distribution trop importante présente quelques bémols. En effet, je n'ai pas trouvé la psychologie toujours assez fouillée pour tous. Et certains des personnages m'ont semblé superflus. Comme si à trop multiplier les points de vue et les possibilités, l'auteur se perdait et nous perdait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Pour nous conter la disparition de Stephanie Mailer, Joël Dicker recourt à une écriture cinématographique. Les plans s'enchaînent, les dialogues et les monologues aussi. Et voilà le lecteur totalement happé. C'est addictif: les pages se tournent toutes seules et on veut SAVOIR! COMPRENDRE! Jusqu'au rebondissement final...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Je dois avouer que je n'ai pas été complètement convaincue par les derniers chapitres. Certes, tout se tient et la résolution est bien ficelée. Néanmoins, certaines scènes m'ont paru de trop. Le ou les coupables s'étaient déjà dessinés et ces ultimes péripéties ne pouvaient plus perdre le lecteur. De même, l'épilogue final ne m'a pas emballée. J'apprécie l'idée de ne pas tout savoir du futur de ceux qui restent. Et de laisser libre cours à mon imagination.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Bref, vous l'aurez compris: malgré quelques réserves, ce roman a constitué un joli moment de lecture. Parfois, cela fait du bien de tout simplement se faire capter par une intrigue et de vouloir savoir à tout prix comment elle se finit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Éditions de Fallois, 2018, 640 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">Billet dans le cadre du <a href="https://deslivresdeslivres.wordpress.com/2014/06/05/challenge-1-pave-par-mois/">challenge de Bianca Un pavé par mois</a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5803059" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/02/4086380978.4.jpg" alt="la disparition de stephanie mailer, joël dicker, editions de fallois, roman à tiroirs, roman policier, meurtre, enquête, haletant, suspense" width="220" height="160" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Hildehttp://bloghost.hautetfort.com/about.htmlLe Chat qui a tout vutag:bloghost.hautetfort.com,2018-02-08:60242972018-02-08T11:12:00+01:002018-02-08T11:12:00+01:00 Aujourd'hui, je vous propose une enquête avec le chat Mildred comme témoin...
<p style="text-align: center;">Aujourd'hui, je vous propose une enquête avec le chat Mildred comme témoin principal!</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5765930" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/01/3618768831.jpeg" alt="Le chat qui a tout vu, Sam Gasson, couverture" width="154" height="246" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;">Sam Gasson</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.editionsarchipel.com/livre/le-chat-qui-a-tout-vu/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">L'Archipel</a>, 2018</p><p style="text-align: center;"><strong>Suspense</strong></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>" Bruno, 11 ans</strong>,<strong> rêve de devenir détective privé</strong>, comme son père. Des sujets d’investigation, il en voit partout autour de lui ! <br />Lorsque la mère de son ami Dean est retrouvée assassinée, baignant dans une mare de sang, Bruno est bien décidé à mettre la main sur le coupable. <br /><strong>Son arme secrète ? Sa chatte Mildred</strong>, seul témoin du crime grâce à la caméra miniature installée sur son collier. Mais Mildred a disparu… <br />Tout semble accuser le père de Dean, un homme violent et jaloux, mais le voisinage de ce quartier a priori sans histoire cache quelques secrets inavouables… qui ne sauraient échapper à l’œil perçant d’un chat ! " <em>Présentation éditeur</em></p></blockquote><h3 style="text-align: center;">Enquête dans un quartier résidentiel de Brighton...</h3><p style="text-align: justify;">Je suis entrée sans difficulté dans l'histoire. Le style est fluide. L'intrigue évolue entre jeux d'enfants et suspects potentiels pour découvrir qui a commis ce crime. <br />Connaît on vraiment bien ses voisins? La réponse est non! Ce qu'on y découvre peut paraître effrayant et les monstres ne sont pas toujours ceux qu'on imagine. Un petit frisson paranoïaque ? Je vous propose un bonbon au citron ou un petit caramel à la fraise de la confiserie de St Andrew's road.</p><p style="text-align: justify;">Le climat est un peu malsain, la violence des actes est bien réelle mais la présence de Bruno allège l'ambiance. <br />Ce dernier joue au détective et se prend très au sérieux avec son petit carnet, à la recherche du moindre indice, guettant les faits et gestes de ses voisins, cherchant son chat qui a disparu au moment du meurtre. Déterminé le garçon! Bien que certains passages manquent un peu de crédibilité, ça reste captivant de suivre cette enquête et les chapitres défilent à un bon rythme.<br /><br />Un peu d'humour aussi, la déposition de Bruno après sa visite chez "Alan le fouineur" est à mon avis le passage le plus drôle du roman.</p><p style="text-align: justify;">Sinon, Mildred a un comportement typique d'un félin : indifférente, curieuse, jamais là où on l'attend mais proche tout de même de ses familiers et surtout utile pour l'enquête, enfin à condition de la retrouver!</p><p style="text-align: justify;">L'ensemble est vraiment bien ficelé, avec une bonne donne de suspense sur la fin jusqu'au dénouement. Avec Lotus, tous ces rebondissements nous ont bien distraits.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5766545" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/00/4054362663.jpg" alt="le chat qui a tout vu,sam gasson,roman,suspense" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">Un bon moment de lecture.</span></p><p style="text-align: center;"> Un grand merci à <strong>Mylène</strong> et aux éditions <strong>L'Archipel</strong> pour la découverte de ce roman.</p><blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://mya.books.over-blog.com/2018/02/le-chat-qui-a-tout-vu.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mya Rosa </a>a aussi enquêté avec Bruno et Mildred!</p></blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/01/00/280614720.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5764152" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/00/3245060451.jpg" alt="gâteaux aux raisins secs d'asta,recette islandaise" width="299" height="149" /></a></p><p style="text-align: center;">Lecture partagée dans le cadre du <strong>Mois du Polar</strong> organisé par <a href="https://deslivresetsharon.wordpress.com/2018/02/01/le-mois-du-polar-2018-cest-parti-et-cest-ici/#comments" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Sharon</a></p>
Alicehttp://booksaremywonderland.hautetfort.com/about.htmlLa Diabolique de James Pattersontag:booksaremywonderland.hautetfort.com,2017-08-28:59739952017-08-28T10:47:00+02:002017-08-28T10:47:00+02:00 Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/00/00/3098130467.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5677400" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/00/00/2551729065.jpg" alt="castle,partie de poker,policier,thriller,suspense,james patterson,la diabolique" /></a></span></span></span></span></span></span></span></span></strong></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>La Diabolique </em>?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "Encore un auteur de polar qui me tentait depuis longtemps et que je me promettais de lire à chaque fois qu'il apparaissait dans une partie de poker de la série Castle, et je remercie Archipoche de m'avoir donné l'occasion de le découvrir enfin."</span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"> "Il y a des années, pour sauver sa vie et celle de sa fille, Maggie Bradford a du tirer sur son premier mari. L'état de légitime défense ne faisait pas de doute à l'époque mais aujourd'hui, elle est accusée d'avoir tué le second et fait figure de veuve noire. Alors, angélique ou diabolique ?"</span></em></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"> "Même si on essaie de ne pas toujours croire l'héroïne sur parole, de peur de se faire berner, on ne peut s'empêcher de la prendre très rapidement en affection, compte tenu de son passé. À partir de là, forcément, le suspense est haletant. A-t-elle vraiment tué son second mari ? Si oui, pourquoi ? Et quel sera le verdict de la cour ? On veut savoir, et vite, et les pages se tournent toutes seules. Personnellement, je ne l'ai pas lâché avant d'avoir le fin mot de l'histoire. Les révélations sont distillées sur un rythme parfait et nous réserve des surprises qui ne font qu'accentuer la pression petit à petit. Le dosage est parfait. D'ailleurs, je vous déconseille (une fois de plus !! À se demander à quoi pensent les maisons d'édition !) de lire la quatrième de couverture qui donne l'impression d'un roman people, ce qu'il n'est pas, et dévoile un élément qu'elle aurait mieux fait de taire. Le seul bémol, peut-être, est qu'il est quand même assez difficile de croire qu'il arrive autant de choses aussi extraordinaires, en mal comme en bien, à une seule et même personne."</span></em></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "La fin est toute aussi bien amenée que le reste avec ce qu'il faut de retournement de situation d'abord, d'apaisement ensuite et la toute dernière petite touche de vengeance qui fait du bien quand même !"</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...</span></strong></span></p>
Alicehttp://booksaremywonderland.hautetfort.com/about.htmlMessage sans Réponse de Patricia MacDonaldtag:booksaremywonderland.hautetfort.com,2016-10-17:58585922016-10-17T10:22:21+02:002016-10-17T10:22:21+02:00 Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/02/01/2769439553.jpg" target="_blank"><img id="media-5475302" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/02/01/922583825.jpg" alt="message sans réponse,patricia macdonald,policier,enquête,albin michel,suspense" /></a></span></span></span></span></span></span></span></span></strong></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>Message sans Réponse </em>?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "Patricia MacDonald est l'un des auteurs que j'ai découvert plus jeune dans la bibliothèque de ma mère et que j'ai toujours plaisir à retrouver."</span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><font size="3" face="book antiqua, palatino"> "Eden apprend, un matin, que sa mère s'est suicidée en emmenant son demi-frère, lourdement handicapé, avec elle. Même si elles n'étaient plus très proches l'une de l'autre, la jeune femme a du mal à croire à cette version des faits et s'interroge sur le rôle de son beau-père dans cette histoire..."</font></em></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><font size="3" face="book antiqua, palatino"> "J'ai quasiment lu ce livre d'une traite. Il est court, efficace, dans la veine des <a title="Mary Higgins Clark" href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/tag/mary+higgins+clark">Mary Higgins Clark</a> et autres policiers américains de ce genre qui se lisent facilement. Dès les premières pages, on ressent de l'empathie pour Eden et, comme elle, on a envie de savoir quels sont les secrets qui se cachent derrière ce drame. J'ai d'ailleurs regretté que certains éléments ne soient plus exploités, comme le travail d'édition sur le livre du beau-père. En plus d'être intéressant en soi, il aurait pu, au travers d'extraits, nous dévoiler des pans de la vie de sa femme et de son fils et nous immerger dans le désespoir de cette femme condamnée à regarder mourir son enfant."</font></em></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><font size="3" face="book antiqua, palatino"> "Le dénouement nous apporte toutes les réponses que l'on attendait même si elles ne résultent pas de l'enquête. Certaines sont inattendues et d'autres choquantes, comme il se doit pour un bon policier, mais j'ai quand même trouvé qu'un ou deux personnages peu sympathiques s'en sortaient en peu trop bien."</font></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à lundi prochain...</span></strong></span></p>
Bibliothèque Eclats de Lirehttp://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/about.htmlLe passage du diabletag:bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com,2016-02-19:57608802016-02-19T10:22:00+01:002016-02-19T10:22:00+01:00 Le passage du diable Anne FINE Ecole des loisirs (Médium), 365...
<p><font size="+0"><img id="media-5295674" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/media/00/02/3476490416.jpg" alt="roman,suspense" width="108" height="161" /></font></p><p><br /><strong><span style="font-size: 12pt; color: #ff0000;">Le passage du diable</span></strong><br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff0000;">Anne FINE</span><br />Ecole des loisirs (Médium), 365 p., 7.80€</p><p style="text-align: justify;">Daniel vit depuis sa naissance enfermé dans sa maison avec pour seule compagnie sa mère, ses livres et sa maison de poupée ; sa mère prétextant une grave maladie. Jusqu’au jour où des voisins, ayant eu vent de la présence d’un enfant dans la maison, entrent de force dans la maison, arrachant Daniel à sa condition. Isolé en lieu sûr chez un médecin, il ré-apprend à vivre, découvre le monde et se lie d’amitié avec cette famille et surtout avec la plus jeune des trois filles du docteur. Mais un « oncle » se manifeste et demande à Daniel de venir le voir. Cet « oncle » bizarre semble s’intéresser de très près à la maison de poupée …</p><p style="text-align: justify;">Ténébreuse histoire de famille. Un mystère plane dès les premières lignes quand le narrateur « je » raconte son enfermement pendant plusieurs années dans sa chambre. On se doute que cette affaire est liée à un secret de famille dont la mère est l’élément central. Anne Fine arrive à nous emmener dans son univers où la maison familiale est un personnage à part entière : immense demeure gothique et familiale qui cache bien des secrets. L’histoire arrive à son moment le plus frissonnant lors de l’apparition du personnage de l’ « oncle », sombre et d’humeur très changeante. Terrorisant, il sera la clé du mystère quand Daniel mènera son enquête auprès du jardinier et de la cuisinière de la famille. Finalement il apprendra que la fuite sera peut-être son seul moyen de survivre. Roman, un brin fantastique, qui fera froid dans le dos des lecteurs.</p><p>A partir de 13 ans.</p><p style="text-align: right;">Céline</p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlN'oublie pas (M. GAGNON)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2016-02-13:57594342016-02-13T16:05:51+01:002016-02-13T16:05:51+01:00 « Noa, réveille-toi ! Allez, faut qu’on se tire ! » Quatre. Ils ne...
<p>« Noa, réveille-toi ! Allez, faut qu’on se tire ! »</p><p><img id="media-5293147" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/media/00/00/2256301875.JPG" alt="IMG_2962.JPG" />Quatre. Ils ne sont plus que quatre : l'Armée de Persefone a été décimée. Noa, Peter et les autres sont traqués, dévastés, épuisés… Mais où qu'ils aillent, quoi qu'ils fassent, leurs ennemis parviennent toujours à les retrouver, et l'étau se resserre. Pourtant, ils n'abandonnent pas. Ils veulent affronter l'homme qui a créé le monstrueux Projet Perséphone. Quitte à se jeter dans la gueule du loup. Après tout, ils n'ont plus rien à perdre…</p><p>C’est la lutte finale ! Le grand dénouement. L’issue fatale - ou pas. Non a retrouvé son complice du premier tome, Peter, mais ne parvient pas à oublier Zeke, qu’elle a abandonné, mort. Seuls Teo et Daisy sont restés avec eux, mais pour combien de temps ? Chacun d’entre eux se lasse de cette vie d’errance, où le danger est partout et Noa vit de plus en plus mal avec ce thymus étranger dans son corps.</p><p>Si la première partie du roman est vraiment séduisante, menée tambour battant, la deuxième est plus languissante et la fin est, disons-le, plutôt décevante au regard de toutes les attentes soulevées lors des précédents ouvrages. </p><p>Cette trilogie reste néanmoins un très bon moment de lecture.</p><p><em>Noa s’installa sur un canapé en face de lui et lui résuma tout ce qui s’était passé au cours des sept derniers mois, faisant cependant l’impasse, comme à son habitude, sur le fait qu’on lui avait greffé un thymus supplémentaire. En l’écoutant évoquer l’attaque de la propriété de Santa Cruz, Peter ressentit une pointe de jalousie familière. Noa se mettait toujours à bafouiller quand elle racontait comment Zeke était mort sur la plage en aidant les autres à s’échapper. Lorsqu’elle eut fini son récit, Loki la dévisagea, le menton appuyé sur une main.</em></p><p><em>— Donc désormais, tu es Persefone, déclara-t-il.</em></p><p><em>— Oui, en quelque sorte, admit-elle.</em></p><p><em>— J’ai lu tes messages. Ce que tu disais m’avait l’air un peu… abracadabrant. Mais tu as fait du bon boulot.</em></p><p><em>— Merci, murmura Noa.</em></p><p style="text-align: right;"><em>Michelle GAGNON, N’oublie pas - tome 3</em></p><p style="text-align: right;">Nathan</p><p style="text-align: right;">440 pages – 16,90 €</p><p><span style="text-decoration: underline;">Titre original :</span> Don’t Let Go – Paru en 2014 – Traduit en Français en 2016</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur :</span> Michelle GAGNON est née en 1971 et est américaine. Elle est auteur de romans policiers et, après <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2015/02/22/ne-t-arrete-pas-m-gagnon-5564351.html"><em>Ne t'arrête pas</em></a> et <a href="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/archive/2015/08/16/ne-regarde-pas-tome-2-m-gagnon-5671238.html"><em>Ne regarde pas</em></a>, <em>N’oublie pas</em> est le dernier volume de sa trilogie « Expérience Noa Torson ».</p><p><span style="text-decoration: underline;">Site internet de l’auteur</span> (en anglais) : http://www.michellegagnon.com</p>
GOUTTES D'EAUhttp://gouttesdo.hautetfort.com/about.htmlLe Livre des Baltimoretag:gouttesdo.hautetfort.com,2015-12-27:57364002015-12-27T19:05:00+01:002015-12-27T19:05:00+01:00 Comme beaucoup de lecteurs du précédent opus, j’étais curieuse de découvrir...
<p style="text-align: justify;">Comme beaucoup de lecteurs du précédent opus, j’étais curieuse de découvrir <em>le livre des Baltimore, </em>roman inscrit dans le prolongement logique de <em>la Vérité sur l’affaire Harry Quebert. </em>La suite? Rien n’est moins avéré. Mais la récurrence du personnage central, narrateur omniscient et écrivain à succès de surcroît, établit sans contestation la cohérence d’un « univers » Marcus Goldman.</p><p style="text-align: justify;">Une amie me faisait remarquer hier soir que ce roman ne semble pas « écrit ». Elle entendait par là qu’il lui semblait rédigé sans artifice, « <em>comme ça vient</em>, » au rythme de l’histoire qui se déroule. Rien n’est plus faux, évidemment. L’écriture de Joël Dicker, qui a été comparée à ses modèles d’outre-atlantique lors du succès précédant, est tout sauf <em>« pas-écrite </em>». La construction de l’œuvre elle-même témoigne de l’agencement minutieux de l’intrigue, d’une analyse acérée des personnages, d’une recherche pointilleuse de l’environnement historique et contextuel des événements fictifs. Bref, du bon boulot d’écrivain, et vous pouvez ouvrir en confiance le roman. Ses 470 pages se liront sans pauses, vous emportant sans rechigner à la poursuite de cette nouvelle vérité cachée que le narrateur nomme le Drame.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">D’entrée de jeu, Marcus Goldman ne cache pas que sa vie a connu un avant et un après le Drame. Le prologue s’ouvre <em>le Dimanche 24 Novembre 2004, un mois avant le Drame. </em>Et l’injonction qui achève ce bref chapitre vaut condamnation pour tout lecteur, derechef obligé d’obtempérer :</p><p style="text-align: justify;"><em> Si vous trouvez ce livre, s’il vous plaît, lisez-le.</em></p><p style="text-align: justify;"><em>Je voudrais que quelqu’un connaisse l’histoire des Goldman-de-Baltimore.</em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Une invite pressante à la découverte du destin d’une famille qui semble d’abord correspondre à l’image lisse et heureuse des Américains tels qu’ils sont célébrés dans les magazines à lire chez le coiffeur, héros d’une Amérique glorieuse qui offre argent, notoriété et bonheur à ceux qui « réussissent » — comprendre gagnent beaucoup d’argent. Tels les voit avec son cœur d’enfant le petit Marcus, le neveu héritier d’une branche moins argentée mais aussi méritante, les Goldman-de-Montclair.</p><p style="text-align: justify;">À travers cinq <em>livres</em> (parties), Joël Dicker tresse peu à peu les faisceaux d’une histoire familiale, d’une <em>saga </em> comme on les aime, fixant les avers et les revers d’une famille aux prises avec les contraintes de la vraie vie.</p><p style="text-align: justify;">Selon la structure chronologique rigoureuse établie par l’auteur, <em>le livre de la jeunesse perdue</em> dresse le portrait de ces deux branches d’une même famille. Les Goldman-de- Baltimore, Oncle Saul, tante Anita, Hillel et Woody ont tout bon, ils sont beaux, riches et généreux. <em>« De toutes les familles que j’avais connues jusqu’alors, de toutes les personnes que j’avais pu rencontrer, ils m’étaient apparus comme supérieurs : plus heureux, plus accomplis, plus ambitieux, plus respectés. Longtemps, la vie allait me donner raison. (…) J’étais fasciné par la facilité avec laquelle ils traversaient la vie, ébloui par leur rayonnement, subjugué par leur aisance. J’admirais leur allure, leurs biens, leur position sociale. »</em> ( Page 25). Et l’on comprend ainsi la focalisation de l’enfant Marcus sur un mode de vie sublimé par l’admiration ostensible des grands-parents, Max et Ruth :</p><p style="text-align: justify;"><em>« Dans la prononciation du lexique familial, mes grands-parents avaient fini par associer dans leurs intonations les sentiments privilégiés qu’ils éprouvaient pour la tribu des Baltimore : au sortir de leur bouche, le mot « Baltimore » semblait avoir été coulé dans de l’or, tandis que les « Montclair » était dessiné avec du jus de limaces. Les compliments étaient pour les Baltimore, les blâmes pour les Montclair. » </em>( Pages 28-29)</p><p style="text-align: justify;">Marcus multiplie les séjours chez son oncle, d’autant qu’il s’entend à merveille avec son cousin Hillel, né la même année que lui. À toute lectrice au tempérament un peu famille, il semblera étonnant que les parents « Montclair « acceptent ce semi abandon du fiston. Joël Dicker distille dans la progression du récit quelques morceaux de puzzle qui laissent entendre combien les apparences cachent des réalités complexes. `</p><p style="text-align: justify;">Au titre de ces réalités apparaît le thème de la jalousie : avouée immédiatement quand elle est provoquée par l’arrivée de Woody dans la famille « Baltimore ». Ce cousin opportunément intégré au clan arrange quand même tout le monde et donne bonne conscience aux parents adoptifs, dont l’image s’en trouve encore grandie.</p><p style="text-align: justify;"><em>Le livre de la fraternité perdue, </em> montre les fissures que d’autres jalousies engendrent. Même dans le meilleur des mondes, les enfants grandissent, les sentiments et les ambitions évoluent, chaque frustration rentrée germe en silence dans les personnalités en devenir. La fragilité physique et psychologique d’Hillel, la brutalité à peine canalisée de Woody, les confrontations au monde extérieur à la tribu, autant d’éléments incontrôlables qui composent peu à peu un terrain miné. La fraternité partagée par les cousins est soumise au séisme des amours refoulées et des projections sociales.</p><p style="text-align: justify;">L’histoire est-elle un éternel recommencement ? À la toute fin du roman, le merveilleux oncle Saul tente de soulager Marcus du poids du Drame :</p><p style="text-align: justify;">— <em>Arrête avec le Drame, Marcus. Il n’y a pas un Drame mais des drames. Le drame de ta tante, de tes cousins. Le drame de la vie. Il y a eu des drames, il y en aura d’autres et il faudra continuer à vivre malgré tout. (…) Ce qui compte, c’est la façon dont on parvient à les surmonter.</em> ( Page 468)</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Le lecteur connaît à ce moment du récit les raisons de cet engrenage terrible qui a anéanti la famille Baltimore. Engrenage dont la source est antérieure aux événements relatés dans les deux premières parties et que Joël Dicker ne livre qu’au milieu du roman, comme un joyau serti dans l’épaisseur des épisodes vécus par le narrateur. Il fallait en effet donner de la densité à l’origine du Mal, éclairer d’un jour nouveau la complexité des rapports Baltimore- Monclair par la relation de l’histoire aux grands-parents. Une histoire d’héritage moral en quelque sorte, où les apparences doivent être restaurées et respectées. Une histoire où se devinent les ruminations, les humiliations et les revanches, et dont chacun des protagonistes porte plus ou moins consciemment le poids.</p><p style="text-align: justify;">Les deux derniers grand chapitres du Livre des Baltimore vont enfin exposer le Drame et la manière dont le narrateur va pouvoir sublimer l’épreuve. Ma première réserve concernant ce roman, que je trouve plutôt réussi, tient à cette happy end tout à fait romanesque entre le narrateur et Alexandra, personnage périphérique dont le caractère n’est pas négligeable. Néanmoins, fallait-il plomber la tension permanente du récit par cette péripétie à l’eau de rose ? Dicker me paraît moins doué pour la bluette que pour le suspense.</p><p style="text-align: justify;">Décidément, je préfère retenir la conclusion qui rehausse les dernières lignes de l’épilogue :</p><p style="text-align: justify;"><em>Pourquoi j’écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l’inviolable muraille de notre esprit, de l’imprenable forteresse de notre mémoire.</em> ( Page 476)</p><p style="text-align: justify;">Une très belle dernière page qui procure une réelle émotion.</p><p><a href="http://gouttesdo.hautetfort.com/media/02/02/3722803695.jpg" target="_blank"><img id="media-5250994" style="display: block; margin: 0.7em auto 0.7em auto;" title="" src="http://gouttesdo.hautetfort.com/media/02/02/4061865660.jpg" alt="Joel dicker, éditions de Fallois, roman francophone, littérature contemporaine, suspense" /></a></p><p style="text-align: justify;">Le livre des Baltimore</p><p style="text-align: justify;">Joël Dicker</p><p style="text-align: justify;">Éditions de Fallois /Paris</p><p style="text-align: justify;">( Août 2015)</p><p style="text-align: justify;">ISBN :978-2-87706-947-2</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Personne n'en saura rien” de Sylvie Granotiertag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2015-05-21:56157382015-05-21T20:21:50+02:002015-05-21T20:21:50+02:00 Jean Chardin, homme obèse et que tout le monde considère...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5030023" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/01/4250972199.JPG" alt="personne,n'en,saura,rien,sylvie,granotier,albin michel,suspense" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Jean Chardin, homme obèse et que tout le monde considère comme bon copain prêt à aider, aime regarder les jeunes filles... mais pas que... Plusieurs filles sont portées disparues sans que l'on retrouve leur corps. Isabelle a subit le même sort qu'Irène, Jeanne ou Mélusine, sauf qu'elle a eu la chance de s'en sortir vivante. Le procès de Jean Chardin s'ouvre et Isabelle est au première loge pour se venger de son agresseur...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">On m'avait dit du bien des polars de Sylvie Granotier et ayant reçu son dernier roman, je ne pouvais pas passer à côté. De plus, la quatrième de couverture annonce une histoire de vengeance et de manipulation, cela présage quelque chose de bon !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Le premier chapitre s'ouvre à l'été 2005 et correspond au kidnapping, viol et meurtre de Mélusine. Puis le deuxième chapitre commence par le procès de Jean Chardin pour l'affaire concernant Isabelle. Le troisième chapitre correspond à la vie d'Isabelle au moment des faits et le quatrième reprend la vie de Jean Chardin. Vous l'aurez compris, ce livre est fait de flash-backs dans le passé mais aussi dans le présent des différents protagonistes, pour enfin revenir par moment au procès lui-même. Cette construction permet au lecteur de s'offrir une vision de plus en plus précise des faits et des conséquences.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Très vite, nous nous faisons un portrait rapide de Jean Chardin. C'est un type que tout le monde a l'air d'apprécier, malgré une vie de famille assez imposante, malheureusement le côté sombre de Jean se réveille à plusieurs reprises et notamment face aux jeunes adolescentes qu'ils matent à la plage... Le personnage d'Isabelle m'a semblé un peu plus énigmatique mais tout aussi intéressant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Ce n'est pas un simple roman où nous suivons un procès du début à la fin. Il y a une sorte de non-dits et de mystère qui entourent cette histoire. Qui dit la vérité et qui ment ? Ce ne sont que dans les dernieres pages que le fin mot de l'histoire nous sera révélé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Je ne me suis pas ennuyée une seconde, je dois dire que j'ai même adoré ce genre de construction, mais je dois aussi avouer que la fin m'a un peu laissé perplexe. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Bref, une bonne première découverte de l'auteur Sylvie Granotier !</span></p><p><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Et en bonus, une petite vidéo de l'auteur sur son roman :</span></p><p><br /><iframe width="480" height="270" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="https://www.youtube.com/embed/qqXqOfHVYRg?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Sophiehttp://lespapotisdesophie.hautetfort.com/about.htmlJuste une mauvaise action d'Elizabeth Georgetag:lespapotisdesophie.hautetfort.com,2015-02-18:55279022015-02-18T07:00:00+01:002015-02-18T07:00:00+01:00 Suspense et psychologie Lorsque la fille de son meilleur ami est...
<p> <span style="color: #339966; font-size: medium;"><strong>Suspense et psychologie</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4839380" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/media/01/01/777119434.jpg" alt="juste.jpg" />Lorsque la fille de son meilleur ami est enlevée en Italie, le sergent Barbara Havers va tout faire pour aider à la retrouver, quitte à enfeindre la loi. Son ami l'inspecteur Thomas Linley est envoyé sur place. L'enquête démarre.</p><p style="text-align: justify;">C'est avec plaisir qu'on retrouve le duo Havers, Linley. 18 romans policiers avec ces personnages, je les ai tous lus, c'est comme un peu retrouver de vieilles connaissances.</p><p style="text-align: justify;">Elizabeth George, grande dame du polar, déploie lentement sa plume et développe l'enquête tout en analysant finement la psychologie de ses personnages.</p><p style="text-align: justify;">Un roman de plus de 690 pages, avec parfois des longueurs, donc prévoir quelques heures de lecture !!!</p><p> </p><p><span style="font-size: x-small;"><em>Presses de la cité, 2014 Public : adultes</em></span></p><p> </p><p> </p>
GOUTTES D'EAUhttp://gouttesdo.hautetfort.com/about.htmlCollisionstag:gouttesdo.hautetfort.com,2015-01-15:55344852015-01-15T11:38:00+01:002015-01-15T11:38:00+01:00 Normal 0 0 1 637 3632 30 7 4460 11.1539...
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La vraie vie n’est-elle pas assez noire en ce début d’année ?<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>En fait, il me semble que lire des horreurs bien au chaud dans son lit ou blotti sur son canapé revient à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>s’octroyer des vacances de la vraie vie, plombée par son cortège d’incertitudes et d’angoisses, en accédant temporairement à la vision délirante d’événements dont on sait bien, à tout prendre, qu’on sortira indemne. C’est le propre de la <strong>fiction.</strong><span style="font-weight: normal;"> La construction d’une histoire inventée dont la fonction permet la prise de recul face à une réalité étouffante, sordide, révoltante… Donc, j’ai achevé </span><strong><em>Collisions,</em></strong><span style="font-weight: normal; font-style: normal;"> un polar<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>signé </span><strong><em>Emma Dayou</em></strong><span style="font-weight: normal; font-style: normal;"> alors que commençait tout juste le cauchemar de la semaine dernière. Et de me dire que cette intrigue<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fondée sur d’obscurs secrets, pour effroyable qu’elle soit, se révèle moins barbare que l’actualité.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">Pourtant, l’ambiance de cette nuit lilloise est sinistre, plombée par la pluie et la découverte d’un premier cadavre de femme pour la jeune Claire, dont<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>cette affaire constitue le baptême au sein<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la police judiciaire. Emma Dayou pose d’entrée<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le décor et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’atmosphère avec justesse et poésie :</p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><em>« La pluie répandait des milliers de gouttes d’eau. Elles martelaient sans répit le sol, rebondissaient, dégoulinaient des toits, s’infiltraient dans le col du blouson de Claire (…)Les lampes aveuglantes de l’équipe scientifique éclairaient le cadavre d’une femme blonde et nue. Une photographie de l’ensemble s’imposa à elle. Le blanc du corps. Le noir de la nuit. La blondeur des cheveux auréolée par le halo des lumières<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des projecteurs troublé par la pluie. </em><span style="font-style: normal;">» (Incipit du Roman, page 9)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">En une suite de courts chapitres aux connotations précises, personnage concerné date et heure, l’auteure<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>confère au développement de son intrigue un aspect détaché de l’affect, une précision documentaire, comme s’il s’agissait d’un rapport. Paradoxalement, la psychologie des personnages, en particulier les caractères féminins en paraissent d’autant plus touchants.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Claire, en premier lieu que le caractère sexuel de l’agression déstabilise plus qu’elle ne le souhaiterait. Très rapidement se juxtapose le drame caché de Rose, une jeune adolescente élevée par un père solitaire. Les progrès de l’enquête se dévoilent peu à peu au rythme des pistes suivies par les différents membres de l’équipe. Emma Dayou tire un parti intéressant des différences entre les quatre policiers. Les « vieux de la vieille » aux pratiques expérimentées, l’informaticien aux astuces geek, la jeune femme et ses intuitions qu’elle doit imposer.</p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;">Bien sûr, je ne vous dévoilerai pas davantage les ressorts du suspense, qui promet fausses pistes et frissons de bout en bout.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>L’auteur joue à maintenir l’équilibre entre les deux intrigues, et le lien ténu tissé subtilement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>entre les protagonistes. Les derniers chapitres sont prenants à souhait, la résolution de l’enquête se double d’une menace mortifère concernant une nouvelle victime, le lecteur<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est contraint de se hâter pour en finir… Bref, mission réussie pour ce roman noir.</p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Si <strong><em>Collisions </em></strong><span style="font-weight: normal; font-style: normal;">répond aux critères du genre policier, je voudrais pour ma part souligner l’écriture d’Emma Dayou. Au-delà du rythme des phrases et du découpage de l’intrigue, qui appartiennent bien à l’évolution du genre— j’ai noté plus haut les descriptions du décor—je reviens<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sur la psychologie des personnages féminins. Chacune d’elles<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>oppose sa fragilité à une force intérieure qui lui permet de résister : ainsi Rose, l’adolescente<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mentionnée plus haut, dont nous mesurons simultanément la confusion et le désir de surmonter<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>son épreuve : </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><em>« Son seul désir maintenant était de tenir dans le monde des Autres. Ne pas tomber. Des gestes simples comme se lever le matin, s’habiller, monter dans un bus, s’asseoir à côté de quelqu’un en classe lui demandaient beaucoup d’efforts, mais elle y arrivait. Elle devait y arriver sinon elle serait en danger. Personne ne devait apprendre ce qui s’était passé. Les flocons de coton devaient rester dans la taie d’oreiller. Elle devait avoir les cheveux lissés. Ne rien dire, ne rien montrer. Rester debout. </em><span style="font-style: normal;">« ( Page 23) </span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Des mots qui suscitent une empathie instinctive par des portraits en creux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de personnages humains, forcément attachants.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Une incursion captivante dans ce quartier de la cité nordiste qui vaut le détour…</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://gouttesdo.hautetfort.com/media/02/02/1759351109.jpg" target="_blank"><img id="media-4849507" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://gouttesdo.hautetfort.com/media/02/02/1213257090.jpg" alt="Collisions162.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal">Collisions</p><p class="MsoNormal">Emma Dayou</p><p class="MsoNormal">L’aube (septembre 2014)</p><p class="MsoNormal">ISBN :978-2-8159-1075-0</p><div> </div><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.45pt; line-height: 150%;"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--></p><p><!--EndFragment--></p>
Bibliothèque Eclats de Lirehttp://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/about.htmlL'invité du soirtag:bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com,2014-09-14:54331902014-09-14T10:17:00+02:002014-09-14T10:17:00+02:00 Normal 0 21 false false false...
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'Arial','sans-serif'; color: #333333;">Ed. de l’Olivier, 2014, 22,50 €</span></strong></p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: small; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: #333333;">Traduit de l’australien</span><strong><span style="font-size: small; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: #333333;"> The Night Guest </span></strong><span style="font-size: small; font-family: 'Arial','sans-serif'; color: #333333;">par Carine Chichereau</span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Arial','sans-serif';">Ruth, 75 ans, vit seule avec ses chats dans une maison isolée sur la côte australienne. Son mari Harry est mort depuis quelques années, ses deux fils vivent au loin. Elle profite de son indépendance, de sa maison agréable, de la vue sur l’océan et les baleines, tout en se restreignant peu à peu à cause de son dos douloureux. Ses souvenirs de jeunesse, dans les îles Fidji, fille de médecin missionnaire, lui reviennent avec de plus en plus de force.</span></p><p class="MsoNormal" style="t
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Lésions dangereuses” de Christian Jungersentag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-07-09:54046682014-07-09T16:02:48+02:002014-07-09T16:02:48+02:00 Mia est mariée à Frederik et ils ont ensemble un fils adolescent...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4618179" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/02/2817625227.2.JPG" alt="lésions,dangereuses,christian,jungersen,denoël,suspense" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Mia est mariée à Frederik et ils ont ensemble un fils adolescent Niklas. Frederik est un homme instable avec des tendances adultères. Mais il y a environ deux ans, il a changé du tout au tout, a arrêté ses bêtises et depuis ce temps se montre particulièrement proche de sa famille. Mais lors de leurs vacances d'été, ils ont un accident de voiture et Frederik est particulièrement touché. A l'hôpital, les médecins découvrent une tumeur au cerveau. Ce qui expliquerai son changement d'attitude, ses sautes d'humeurs ou son comportement étrange. Mia va petit à petit voir son mari changer et va se rappeler les bons moments et se plonger dans ses souvenirs. Mais va-t-il redevenir comme avant ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Voici mon premier partenariat avec les éditions Denoël. Parmi leurs nouveautés, j'ai repéré ce titre classé en suspense et je m'attendais à avoir un thriller psychologique car on présente Frederik comme devenant un véritable monstre à cause de sa maladie. Et pourtant, je me suis trompée car ce livre est bien un roman psychologique mais pas de meurtres ou de choses particulièrement glauques que l'on pourrait retrouver dans un thriller ou un polar. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas apprécié ce roman.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ici, la narratrice est Mia, la femme de Frederik. Elle nous présente sa famille et plus particulièrement son mari qu'elle a vu changé maintes et maintes fois. Il est passé d'un homme adultère à un époux attentionné avant de devenir par moment complètement passif et à d'autres moments surexité. Pas facile de vivre quotidiennement avec un être instable et malade. Une grande partie du roman est basée sur le quotidien des proches de malades neurologiques. Mia se rapproche alors d'un groupe de soutien, se penche sur des articles neurophilosophiques pour tenter de comprendre la maladie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Une autre partie du roman est consacrée à une histoire d'escroquerie. Car Frederik s'occupait d'une école avant sa maladie et il aurait détourné des millions d'argent. A qui la faute ? Frederik était-il pleinement conscient des faits ? Ou la maladie a-t-elle joué un rôle déterminant dans cette histoire ? Encore un choc pour Mia et sa famille. A la maladie s'ajoute les problèmes financiers et avec la justice.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Et enfin le roman se penche sur les souvenirs de Mia et parfois ses rêves. Par moment, j'ai eu un peu de mal à savoir détecter le réel de la fiction. Le personnage de Mia évolue énormément durant cette période. On pourrait la croire atteinte des mêmes maux que son mari, la croire par moment complètement paranoïaque ou au contraire extrêmement lucide. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Vous l'aurez compris, ce petit pavé d'environ 470 pages se lit de plusieurs manières. Et même si je ne m'attendais pas à ce genre de roman, je n'ai pas été déçue par cette histoire. J'ai appris pas mal de choses sur les maladies neurologiques et j'ai parfois eu de réelles prises de consciences. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce livre nous fait réfléchir et nous questionne : Qu'est-ce qu'on ferait à la place de Mia ? On reste ? On fuit ? Faut-il sacrifier sa vie pour se consacrer à son conjoint malade ? Impossible de rester indemne face à ce roman.</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Au niveau du style, j'ai trouvé certains passages un peu longuet, avec par moment quelques répétitions. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bref, une lecture qui pourrait paraître assez complexe quant au sujet exploité mais qui reste au final un moment agréable et instructif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie <a title="les éditions Denoël" href="http://www.denoel.fr/" target="_blank">les éditions Denoël</a>.<br /><br />Le petit + : Pour feuilleter les premières pages du livre, c'est <a title="ici" href="http://flipbook.cantook.net/?d=%2F%2Fwww.edenlivres.fr%2Fflipbook%2Fpublications%2F41205.js&oid=31&c=&m=&l=&r=&f=pdf" target="_blank">ici </a>!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petite citation pour la route</span> : "Il y a quelques mois de cela, j'ignorais qu'il existait un monde secret dans lequel des milliers de famille abritaient en leur sein une personne souffrant d'une maladie du cerveau. Je pense aux gens bornés avec qui j'ai pu me disputer dans les supermarchés ou qui se mettaient en colère sans raison au milieu de la rue, des imbéciles qui se mettaient à proférer des âneries pendant une réunion. Je réalise tout à coup que certains d'entre eux souffraient peut-être d'une pathologie mentale, et qu'ils étaient aimés par leurs proches qui, comme moi, allaient rejoindre des groupes de soutien pour tenir le coup."</span><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Titre : Lésions Dangereuses<br />Auteur : Christian Jungersen<br />Traducteur : Caroline Berg<br />Date de publication : 13 mai 2014.</span></em></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlLa soeur de l'ombre, de Patricia MacDonaldtag:unpolar.hautetfort.com,2013-04-24:50538752013-04-24T18:13:28+02:002013-04-24T18:13:28+02:00 Une chronique de Jacques. Quand la « reine du suspense » se...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em><img id="media-4073464" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/00/01/3064145914.jpg" alt="soeur_de_l_ombre.jpg" />Une chronique de <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://unpolar.hautetfort.com/chroniques-de-jacques.html" target="_self"><span style="color: #0000ff;">Jacques.</span></a></span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em>Quand la « reine du suspense » se plante en beauté !</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Comme souvent chez Patricia MacDonald, l’enquête va être menée par une jeune femme qui part à la découverte de la Vérité et, ce faisant, va sauver sa Famille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Car <em>la Famille</em>, chez cet auteur, est bien une obsession récurrente, quasi obsessionnelle, qui occupe la place centrale de son univers au détriment des rapports sociaux, politiques, financiers ou simplement humains qui ne sont la plupart du temps que vaguement esquissés, de façon parfois caricaturale. Et si nous voyons l’héroïne de cette histoire, entrer à la fin de ses études dans le monde du travail, celui-ci ressemble à un gentil conte de fées, uniquement destiné à mettre en relief les nombreuses qualités de la jeune femme. Loin des dures réalités de notre temps.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Cela dit, il n’est pas interdit d’aimer les contes de fées ! À chacun de voir...</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">L’intrigue imaginée par l’auteur, sans être d’une grande complexité, est bien ficelée et pourrait tenir la route. On trouve beaucoup de bons romans, y compris de suspense, qui n’ont pas une intrigue meilleure que celle-ci. Pourquoi, dans ces conditions, ce livre m’a-t-il laissé un tel sentiment de ratage, d’insatisfaction, de déception ?</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">La première raison est liée à son écriture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Alors que certains bons romans sont difficilement adaptables au cinéma en raison même de la qualité de leur écriture, souvent intransmissibles par l’image, c’est l’inverse pour Patricia MacDonald. Son écriture est terne, d’une grande platitude et les dialogues sans grand relief, mais ses intrigues sont suffisamment astucieuses pour offrir au cinéma où à la télévision un scénario solide, pouvant servir de support à de bons téléfilms. Ainsi, <em>L’étrangère</em> (adapté de son roman <em>l’expiation</em>), ou <em>Mort prématurée</em>, sans être des chefs d’œuvre, sont plaisants à regarder, bien faits, bien construits.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le fait que les dialogues occupent plus de la moitié du livre est d’ailleurs une indication sur le souci qu’a l’auteur de tirer son histoire en direction des scénarios de films, et permet de comprendre le peu d’épaisseur de ses personnages, y compris des personnages principaux.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">La deuxième raison porte sur le manque de crédibilité du personnage d’Alex.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Voici une jeune femme qui va voir en prison une inconnue, accusée d'un meurtre horrible. Celle-ci se montre avec elle désagréable, violente, égoïste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">N’importe qui, dans la vie réelle, la laisserait moisir en prison, d’autant plus qu’elle a été jugée, reconnue coupable, et que tout l’accuse. Mais pas Alex ! Parce qu’elles ont une « proximité génétique », notre héroïne va s’occuper d’elle, la défendre, la comprendre, la soutenir, chercher à se faire aimer d’elle. Elle ira même jusqu’à prendre pour elle des risques qui pourraient s’avérer mortels.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le lecteur que je suis est resté abasourdi devant un tel comportement, qui dépasse les limites de l’absurdité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Naturellement, un roman est un roman et l’auteur a le droit de tout imaginer, y compris un personnage ayant un comportement absurde. Mais pour que son histoire fonctionne, il faut l’auteur réussisse à donner à ce personnage-là un minimum de crédibilité.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Or à aucun moment le personnage d’Alex n’est crédible, Patricia MacDonald n’a pas réussi à nous faire sentir ce qui la motive à risquer ainsi sa vie pour cette inconnue antipathique, ses ressorts psychologiques ne sont pas travaillés de façon suffisamment pertinente pour nous faire vivre « de l’intérieur » sa démarche et ses choix.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Alex est pourvue de qualités multiples : obstinée, intelligente, talentueuse, sympathique, aimable, généreuse... et j’en oublie, certainement. C’est bien, je suis heureux qu’elle possède toutes ces qualités. Mais elles ne suffisent pas à en faire autre chose qu’un personnage de papier, inconsistant, sans épaisseur, sans vie, sans une once de chair.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Dommage...</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Il reste l’intrigue, qui sauve le livre du désastre total. Peut-être permettra-t-elle de tirer du livre un film ou un téléfilm potable, si le réalisateur arrive à gommer les défauts du roman ?</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">C’est ce que je peux souhaiter de mieux à Patricia MacDonald, qui pour le coup, s’est bel et bien plantée en beauté.</span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong><em> </em></strong>Jacques<strong>, </strong><em><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.un-polar.com/"><strong>lectures et chroniques</strong></a></span></em></span></p><p> </p><p><strong><em>La sœur de l’ombre<br />Patricia MacDonald<br />Editions Albin-Michel (27 mars 2013)<br />352 pages; 20,90 €<br /></em></strong></p>
Bibliothèque Eclats de Lirehttp://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/about.htmlHunger gamestag:bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com,2012-07-17:47834462012-07-17T08:27:00+02:002012-07-17T08:27:00+02:00 Hunger Games, de Suzanne COLLINS C'est l'histoire,...
<p><span style="font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: black; font-family: 'Comic Sans MS';">Hunger Games, de Suzanne COLLINS</span></span><span style="color: black; font-family: 'Comic Sans MS';"> </span></span></p><p><span style="color: black; font-family: 'Comic Sans MS'; font-size: medium;">C'est l'histoire, racontée au présent, de Katniss, une jeune fille de 16 ans appelée pour participer aux Hunger Games, un jeu télévisé sanguinaire et cruel organisé par la Capitale de son pays, consistant à mettre douze garçons, et douze filles dans une arène afin qu'ils s'y entre-tuent. Une seule règle dans l'arène : survivre à tout prix.</span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: black; font-family: 'Comic Sans MS';">Hunger Games</span></span><span style="color: black; font-family: 'Comic Sans MS';"> est une trilogie intense à ne surtout pas manquer, remplie de suspense, de frisson et d'angoisse. </span></span></p><p><span style="color: black; font-family: 'Comic Sans MS'; font-size: medium;">Iris, 14 ans</span></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlLa loi du plus faible, de John Grishamtag:unpolar.hautetfort.com,2012-07-07:30403762012-07-07T18:51:00+02:002012-07-07T18:51:00+02:00 Une chronique de Jacques Ce roman n’est pas une nouveauté...
<p style="text-align: justify;" dir="ltr"><span style="color: #0000ff;"><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><img id="media-3059216" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/01/02/965722675.jpg" alt="laloiduplusfaible.jpg" /><span style="font-size: small;">Une chronique de Jacques</span></span></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ce roman n’est pas une nouveauté puisqu’il a été publié pour la première fois en France il y a plus de dix ans. Je le découvre donc avec beaucoup de retard, alors que pourtant Grisham est un de mes auteurs préféré : après ma découverte de cet auteur avec le grandiose <strong><em>l’affaire Pélican</em></strong>, j’ai ensuite lu <strong><em>l’accusé</em></strong>, <strong><em>la confession</em></strong>, <strong><em>le contrat</em></strong> et surtout <strong><em>la firme</em></strong> et je n’ai jamais été déçu. Il faut dire que Grisham a un sens du suspense peu commun. Tout comme le fait Guy Bedos dans son sketch sur l’humour et l’annuaire, il serait capable de nous faire frémir avec un scénario tiré de l’annuaire téléphonique !</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Je n’ai pas été déçu avec <strong><em>la loi du plus faible</em></strong>, dans lequel il se montre à la hauteur de sa réputation. Pourtant, la trame du livre peut paraître mince si l’on se contente de la raconter en occultant ce qui fait la substance et la chair du livre, son écriture.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Jugez-en : Michael Brock, un jeune avocat ambitieux, travaille pour le prestigieux cabinet Drake & Sweeney, dont il est l’un des fleurons et dans lequel il a visiblement un grand avenir. Tout va bien pour lui…en apparence !</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> En réalité son couple se déglingue, sa femme Claire est tout autant préoccupée par son travail de médecin qu’il l’est par son boulot d’avocats, ils n’ont plus guère de temps pour se parler, à peine pour se voir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Sa vie va basculer le jour où un SDF bardé de dynamite pénètre dans l’immeuble luxueux de <em>Drake & Sweeney</em> pour y perpétrer une prise d’otages. Que veut-il au juste, ce SDF ?</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Les avocats pris en otage n’ont pas le temps de la savoir : il est abattu par la police et son sang gicle sur Michael Brock. C’est suffisant pour que ce dernier, choqué, se décide à prendre contact avec des bénévoles s’occupant des SDF dans la ville de Washington. Il cherche à comprendre les raisons qui ont poussé le preneur d’otages à ce geste de désespoir, et il va les trouver. Michael va découvrir que sa société est responsable d’expulsions illégales. L’une de ces expulsions a provoqué la mort d’une jeune femme et de ses enfants, et cette découverte va faire basculer sa vie. Il va changer de camp, s’opposer à la direction de sa société – devenue son ex-société – pour faire triompher la « <em>loi du plus faible</em> » et obliger <em>Drake & Sweeney</em>, à payer au prix fort ses pratiques criminelles.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le moment précis où Michael bascule dans le camp des « <em>plus faibles</em> » est sans doute le passage le moins réussi du livre. L’histoire aurait gagné en crédibilité si John Grisham avait insisté sur les raisons qui pouvaient inciter le jeune et brillant avocat à passer « de l’autre côté du miroir » doré de sa société d’opulence, pour entrer dans le monde de la pauvreté extrême. Ce basculement existentiel, point de départ du roman, est trop rapidement expédié pour être convaincant.</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Cette faiblesse oubliée, il reste une histoire bien racontée, bien menée, des personnages campés avec talent. Grisham sait, en quelques mots, poser un personnage : « <em>Abraham est entré. Un petit bonhomme tout en nerfs d’une quarantaine d’années ; on reconnaissait d’emblée un avocat ayant à cœur le bien public. Juif, barbe noire et lunettes à monture d’écaille, blazer froissé, pantalon tire-bouchonné et chaussures crasseuses ; il était baigné de l’aura de ceux qui essaient de sauver le monde.</em> »</span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Le cœur du roman et son intérêt principal se situent dans l’opposition, magistralement décrite, entre le monde de la misère et celui de la plus extrême richesse. Deux mondes qui se côtoient sans jamais se rencontrer, chacun des deux étant consubstantiel à l’autre, chacun d’eux ne pouvant exister sans l’autre. Le choc éprouvé par Michael, devenu l’avocat des sans-abri, lors de sa découverte de ceux qui n’ont rien, est succulent de justesse et de vérité. Sans avoir l’air d’y toucher, Grisham aborde la question de la réponse à apporter à la misère : réponse individuelle (charité) ou collective (prise en charge par la société). Sans doute, le point du vue américain sur cette question diffère-t-il sensiblement du nôtre, mais c’est une problématique qui soulève chez le lecteur français des échos qui sont toujours d’actualité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Bien sûr, il ne faut pas attendre de ce roman une analyse politique radicale des causes de la misère, ou une remise en cause globale d’une société dont la structure sécrète de si effarantes disparités. Il ne s’agit que d’un thriller, et il ne prétend à rien d’autre. Mais c’est, incontestablement un bon thriller, dans lequel l’intérêt du lecteur ne faiblit jamais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Malgré la faiblesse évoquée plus haut, vous serez pris par l’écriture et la maîtrise de l’auteur et vous aurez du mal à vous détacher de l’histoire, comme des personnages.</span></p><p style="text-align: center;"> <em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Jacques (<a href="http://www.un-polar.com/" target="_self"><span style="text-decoration: underline;">lectures et chroniques</span></a>)</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><strong>Présentation de l'éditeur :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em>Il avait toutes les cartes en main pour devenir l'un de ces riches associés sans états d'âme qui font prospérer les gros cabinets juridiques de Washington. Une prise d'otages commise par un S.D.F désespéré va totalement bouleverser sa vie... Le mettre face à la réalité de ces milliers d'exclus que personne n'écoute. Faire voler en éclats son existence de jeune avocat d'affaires ambitieux et talentueux. Et l'entraîner dans un bras de fer à hauts risques contre son ancien employeur afin que triomphe une certaine idée de la justice : la défense du plus faible.</em><em> </em></span></p>
Kurganhttp://bouquinorium.hautetfort.com/about.htmlArthur CONAN DOYLE / Part.1tag:bouquinorium.hautetfort.com,2012-03-26:46535922012-03-26T20:05:00+02:002012-03-26T20:05:00+02:00 Du lundi 26 mars au lundi 30 avril 2012… Mois du livre de...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Du lundi 26 mars au lundi 30 avril 2012… </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Mois du livre de poche ! </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><br /> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: small;"><strong>CONAN DOYLE Arthur : « La vallée de la peur »</strong></span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Un crime mystérieux à Birlstone, une énigme de plus à résoudre pour le maître des détectives : le fameux Sherlock Holmes, accompagné de son fidèle Watson. Une enquête qui va les mener jusque dans la lointaine Amérique, sur les traces du roi du crime, le professeur Moriarty.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le livre de poche policier – 1965 – 254 pages – 135 grammes.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat = marques de stockage et manip’, de petites pliures sur plats, mais tout à fait bien pour du 1965, bon pour le service ! : <span style="text-decoration: line-through;"><strong>1,80 €uros.</strong></span><strong> </strong><span style="color: #ff0000;"><span style="color: #0000ff;">/ Vendu - Temp. indisponible.</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>Egalement disponible dans la version :</strong> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le livre de poche policier – 1979 – 254 pages – 130 grammes. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat = marques de stockage et de manipulations sur plats mais tranche OK et intérieur sain et propre, bon pour le service ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>1,80 €uros.</strong></span><strong> </strong><span style="color: #0000ff;">/ Vendu - Temp. indisponible.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>---------------------------------</strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">CONAN DOYLE Arthur : « Les aventures de Sherlock Holmes » </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Un fiancé disparaît le matin même de son mariage; un meurtre est commis dans la campagne anglaise; une photo compromettante doit être récupérée. Relatées par le fidèle Watson, douze affaires captivantes, aux écheveaux les plus inextricables, que le célèbre détective Sherlock Holmes réussit à dénouer grâce à ses dons d'observation aigus, sa logique implacable, ses méthodes subtiles autant que hardies.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le livre de poche – 1995 – 438 pages – 215 grammes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat = quelques petites marques de stockage / manipulations, mais très bon état, intérieur sain et propre, tranche non cassée.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>2 €uros.</strong></span><strong> </strong><span style="color: #0000ff;">/ Vendu - Temp. indisponible.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong><span style="font-size: small;">CONAN DOYLE A./ CARR J.D. : « Les exploits de Sherlock Holmes »</span> </strong></span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L'aventure des sept horloges, du chasseur d'or, des joueurs en cire, du miracle de Highgate, du sombre baronnet, de la chambre hermétiquement close, de Foulkes Rath, du rubis d'Abbas, des Anges noirs, de l'horreur de Deptford…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Relatés par le fidèle Watson, douze exploits de Sherlock Holmes, douze affaires captivantes, inextricables, que le célèbre détective réussit à dénouer grâce à ses dons d'observation aigus, sa logique implacable, ses méthodes subtiles et hardies. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le livre de poche – 1989 – 376 pages – 180 grammes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Etat = quelques marques d’usage / stockage sur plats ainsi qu’une fine cassure sur la tranche, mais intérieur propre et sain, tout à fait OK !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>1,80 €uros.</strong></span><strong> </strong><span style="color: #0000ff;">/ Vendu - Temp. indisponible.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: small;"><strong>CONAN DOYLE Arthur : « Sherlock Holmes : Le chien des Baskerville » </strong></span></span></span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Une malédiction pèse sur les Baskerville, qui habitent le vieux manoir de leurs ancêtres, perdu au milieu d'une lande sauvage quand un chien-démon, une bête immonde, gigantesque, surgit, c'est la mort. </span></span></span></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le décès subit et tragique de Sir Charles Baskerville et les hurlements lugubres que l'on entend parfois venant du marais, le grand bourbier de Grimpen, accréditent d'une façon saisissante la sinistre légende. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dès son arrivée à Londres, venant du Canada, Sir Henry Baskerville, seul héritier de Sir Charles, reçoit une lettre anonyme : « Si vous tenez à votre vie et à votre raison, éloignez-vous de la lande. » </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Malgré ces menaces, Sir Henry décide de se rendre à Baskerville Hall. Consulté, Sherlock Holmes charge son fidèle Watson de l'accompagner. </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Roman captivant, angoissant, Le Chien des Baskerville est l'une des plus célèbres aventures de Sherlock Holmes du grand Conan Doyle.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le livre de poche « policiers » – 1966 – 254 pages – 135 grammes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat = très légères marques d’usage et stockage sur plats, tranche OK, intérieur sain et propre, excellent exemplaire : <span style="text-decoration: line-through;"><strong>2 €uros.</strong></span><strong> </strong><span style="color: #0000ff;">/ Vendu - Temp. indisponible.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">CONAN DOYLE Arthur : « Les aventures du brigadier Gérard » </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Hardi cavalier, beau sabreur et cœur ardent, tel doit être un hussard de la Grande Armée napoléonienne et tel a été Etienne Gérard, officier fidèle à son Empereur au point de finir dans la peau d'un demi-solde avec pour seule fortune ses souvenirs. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Mais quels souvenirs ! </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Au temps donc où Napoléon fait un pas de conduite aux ennemis de la France dans leur propre pays, il y a de quoi se distinguer - les Italiens, les Russes, les Espagnols ou les Anglais et les Autrichiens n'étant pas gens à vous ménager quand l'occasion s'en présente. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ainsi Gérard a-t-il perdu un bout d'oreille pour avoir appris l'italien des lèvres d'une belle Vénitienne et il aurait bien fini dans Saragosse cloué comme chouette sur porte de grange sans son astuce et son sang-froid qui lui permettent de prendre la ville.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Rien de moins? Hé oui, Gérard est un brave et l'avoue avec une parfaite modestie, qu'il sauve une armée au Portugal ou Napoléon à Waterloo, de même qu'il raconte en toute franchise certain noble succès remporté en Angleterre, certaine mise à mort de renard au Portugal ou voyage aller et retour à Minsk, dont l'humour au second degré est irrésistible. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Exploits et périls où se mêlent panache, misères et cocasserie, voilà l'essence de ces récits contés avec un merveilleux talent</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le livre de poche – 1972 – 252 pages – 135 grammes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Etat = une fine cassure sur tranche ainsi qu’une ( assez nette ) trace de pliure sur couv’ sans quoi OK, propre et sain : <span style="text-decoration: line-through;"><strong>1,50 €uros.</strong></span><strong> </strong><span style="color: #0000ff;">/ Vendu - Temp. indisponible.</span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong><img id="media-3506896" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/00/01/2526274855.jpg" alt="arthur conan doyle,sherlock holmes,docteur watson,chien des baskerville,brigadier gérard,polars,suspense,enquêtes" /><img id="media-3506902" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/01/02/3964909127.jpg" alt="arthur conan doyle,sherlock holmes,docteur watson,chien des baskerville,brigadier gérard,polars,suspense,enquêtes" /><img id="media-3506900" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/01/02/3509821431.jpg" alt="arthur conan doyle,sherlock holmes,docteur watson,chien des baskerville,brigadier gérard,polars,suspense,enquêtes" /></strong></span></span></p>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlRentrée littérairetag:talememore.hautetfort.com,2011-09-20:37871282011-09-20T23:55:00+02:002011-09-20T23:55:00+02:00 L'ombre du vent , Carlos Ruiz Zafon _________________________...
<p><strong><span style="color: #800080;"><em><img id="media-3207212" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/02/01/3631535829.jpg" alt="carlos ruiz zafon, ombre du vent, litt espagnole, aventure, amour, suspense, un best seller avec tous les bons ingrédients, diable, maisons maudites, police, guerre civile, cimetière des livres oubliés" />L'ombre du vent</em>, Carlos Ruiz Zafon</span></strong></p><p><strong>_________________________</strong></p><p><strong>Avis chrono'</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Je n'ai pas été déçue par ce roman qu'on me recommandait depuis si longtemps! J'ai même réussi à oublier que ça se passait en Espagne, c'est dire si j'étais plongée dans l'histoire... Les méchants sont bien méchants, les gentils sont nombreux et attachants, chacun à sa manière. Daniel est fait pour nous toucher. De bonnes recettes, de bons ingrédients, un bon moment.</strong></p><p><strong>_________________________</strong></p><p style="text-align: center;">Humour...</p><p> <span style="color: #008080;">"Avec le temps, elle apprit à se concentrer sur la mince part des élèves, pas plus de dix pour cent, qui s'élevaient au dessus de leur condition de petits animaux parfumés"</span></p><p style="text-align: center;">Emotion...</p><p> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #008080;">"Loin de se vanter de son éthique de travail, il plaisantait sur cette frénésie de production et la décrivait comme une forme mineure de la lâcheté.</span><br /><span style="color: #008080;">- Pendant qu'on travaille, on ne regarde pas la vie dans les yeux ».</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;">J'ai réussi! Quel sprint sur la ligne finale! Je publie mon billet à une heure indécente, mais le jour exact de la LC, ce qui était inespéré avant-hier, lorsque je me suis aperçue que je n'avais lu que la moitié du livre en un mois et qu'il me restait deux jours pour le finir.</p><p style="text-align: justify;">Je parlais de recette, un peu plus haut ... ma toute première impression de lecture a été "whaou, on dirait un roman comme j'en dévorais étant gamine" et le titre qui m'est venu à l'esprit, c'est <em>Le comte de Monte-Christo</em>. Qu'est ce que j'ai pu aimer ce livre!</p><p style="text-align: justify;">Je serais tentée de parler de roman d'aventure, même s'il n'y a pas dans <em>l'ombre du vent</em> assez d'action pure, de coups d'épée, ou d'air marin. <br />Nous sommes plutôt dans la littérature qui s'aime elle-même et se met en scène, puisque l'objet au coeur du roman est un livre perdu, mystérieux, recueilli par le jeune héros Daniel.</p><p style="text-align: justify;">L'auteur de ce livre, Julian Carax, semble avoir disparu dans des circonstances étranges et depuis, un homme qui sent le souffre cherche chaque exemplaire de ses livres pour les brûler... Quel suspense!</p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080;">"Les raisons de dire la vérité sont limitées, mais le nombre de celles qui poussent à mentir sont infinies".</span></p><p style="text-align: justify;">S'en suit une enquête, en compagnie d'un drôle de zigue, Fermin, un peu libidineux, vaguement provocateur, mais si attachant. D'une ou deux filles parfois écervelées. N'oublions pas: des prostituées, des concierges, des prêtres, des femmes torturées par leur passé, des hommes monstrueux excités par l'odeur du sang de la guerre civile, des pères désemparés et j'en passe... Ah! Et les histoires d'amour, sortez les violons... Avec du sexe à même le sol, of course, c'est ça la jeunesse. Et des blessures par balles... Faudrait vraiment bouder son plaisir!</p><p style="text-align: justify;">Bien sûr, au fil du texte, des liens se dessinent entre Carax et Daniel... C'est le petit côté superstitueux qu'on aime trouver dans les romans, ce lien ténu, vaguement mystique, entre deux destinées, cet écho humain, parce que c'était lui et parce que c'était lui (l'autre lui) et blablabla...</p><p style="text-align: justify;">C'est assez foisonnant, dans la forme, ce mélange de personnages, ces rebondissements parfois trop évidents, les séquences émotions où on sort les mouchoirs... Et je n'ai pas particulièrement aimé tous ces passages un peu "faciles" en italiques, où l'on nous sort d'un chapeau un épisode du passé (au compte-gouttes, faut en garder pour la fin), en dévoilant plus que le narrateur supposé de l'épisode n'en pourrait véritablement savoir...</p><p style="text-align: justify;">Je crois qu'une grande partie de cette sensation d'être happée dans le récit m'est venue de cet artifice d'écriture qui consiste à brasser beaucoup, et très vite, et tout le temps...</p><p style="text-align: justify;">Car si j'y réfléchis bien, je n'ai pas été souvent surprise, même pas tellement à la fin, mais j'ai joué le jeu, j'ai fait "comme si"... Ce que je n'aurais pas fait si je n'avais pas eu l'impression de prendre beaucoup de plaisir à lire.</p><p style="text-align: justify;">La vision de la femme est un peu décevante... Les hommes occupent tout l'espace et sont les seuls personnages consistants du récit, qui sortent du registre émotionnel. Pas bien, ça... tssss...</p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080;">"Comme nous l'enseigne Freud, la femme désire l'opposé de ce qu'elle pense ou déclare."</span></p><p style="text-align: justify;">Mais le seul personnage vraiment raté, à mes yeux, c'est le père de Daniel. <br />Qu'en pensent mes compagnons de LC? Je crois que je vais remettre à demain la lecture de vos critiques!</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #008080;"><br /></span></p><p><strong><img style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" src="http://talememore.hautetfort.com/list/challenges/1590023268.jpg" alt="1590023268.jpg" /><span style="text-decoration: underline;">La minute culturelle - Leçon de vocabulaire par Carlos Ruiz Zafon:</span></strong><br />- Incunable: Livre qui date de l'origine de l'imprimerie.<br />- Morticole: Personne incompétente.<br />- Vistemboire: Pas dans mon Larousse. Et suis pas du genre à en pincer pour Robert... Désignerait un objet indéfini et mystérieux...?<br />- Rhapsode: Chanteur antique (= pré star-académicien).<br />- Caque: Barrique pour les harengs. Version géante de la boîte de sardines.</p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong>Liens vers les billets des autres participants:</strong></span></p><p><a href="http://lillyterrature.canalblog.com/archives/2011/09/20/22099957.html">L'organisatrice, Lilly!</a></p><p><a href="http://xx-au-fil-des-pages-xx.over-blog.com/article-l-ombre-du-vent-carlos-ruiz-zafon-84721484.html">Audrey</a> - <a href="http://surlaroutedejostein.over-blog.com/article-l-ombre-du-vent-84678645.html">Jostein</a> - <a href="http://opaleetoile.blogspot.com/2011/09/lombre-du-vent-carlos-ruiz-zafon.html?showComment=1316599836898#c3070213807774350080">ô pâle étoile</a> - <a href="http://escapade-feerique.blogspot.com/2011/09/lombre-du-vent-carlos-ruiz-zafon.html">Laura</a> - <a href="http://gabyelle.vefblog.net/8.html#Lombre_du_vent-com3113572">Gabyelle</a> - <a href="http://libre-et-ris.cowblog.fr/l-ombre-du-vent-carlos-ruiz-zafon-3138897.html">Nienor</a> - </p><p><strong><span style="color: #ff6600;">P.A.L à <span style="text-decoration: line-through;">87</span> --> 80</span></strong></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlRobe de marié, de Pierre Lemaitretag:unpolar.hautetfort.com,2011-09-01:37617842011-09-01T16:47:00+02:002011-09-01T16:47:00+02:00 Une chronique de Jacques En quatre romans : Travail soigné,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong><em><img id="media-3180404" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/01/01/3878336267.jpg" alt="robedemarie.jpg" />Une chronique de <a href="http://unpolar.hautetfort.com/chroniques-de-jacques.html"><span style="color: #0000ff;">Jacques</span></a></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En quatre romans : <em>Travail soigné, Robe de marié, Cadres noirs, Alex</em>, Pierre Lemaitre s’est imposé comme un remarquable auteur de suspense. </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Son roman <em>Robe de marié</em> vient de sortir en livre de poche, et pour 6,50 € il serait franchement dommage de vous en priver !</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L’histoire de <em>Robe de marié</em> est celle d’une double vengeance. Mais dans ce roman, ne cherchez pas le gore, les tortures physiques raffinées, le tueur en série halluciné dont l’imagination pour faire souffrir ses victimes est sans limite : rien de tout ça chez Pierre Lemaitre, dont l’écriture est raffinée, précise, sans fioriture, presque sèche. Il suffit d’ailleurs de lire les premières lignes du roman, où il nous présente son héroïne Sophie pour la première fois, pour se faire une idée précise de son style :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <em>Ce matin là, comme beaucoup d’autres, elle s’est réveillée en larmes et la gorge nouée alors qu’elle n’a pas de raison particulière de s’inquiéter. Dans sa vie, les larmes n’ont rien d’exceptionnel : elle pleure toutes les nuits depuis qu’elle est folle. Le matin, si elle ne sentait pas ses joues noyées, elle pourrait même penser que ses nuits sont paisibles et son sommeil profond. Le matin, le visage baigné de larmes, la gorge serrée sont de simples informations.</em> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Sophie est folle, nous en sommes très vite persuadés, une folle meurtrière qui va la pousser à tuer un enfant dont elle a la garde, sans aucune raison. Elle-même d’ailleurs n’a aucun doute sur sa folie. Pendant le premier tiers du livre, nous la suivons dans ses tentatives désespérées d’échapper à un désordre mental qui va en s’aggravant, puis à la police qui la recherche pour plusieurs meurtres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais voilà, il y a l’apparence et la réalité. Et la force de Pierre Lemaitre consiste à bousculer nos premières certitudes, grâce à une construction narrative astucieuse et au surgissement tardif d’un autre personnage : Frantz.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Impossible d’en dire plus sur le rôle de celui-ci, ce serait priver le lecteur d’une partie du plaisir de la lecture. Mais la double vengeance est particulièrement machiavélique, des deux côtés. Deux joueurs s’affrontent et rivalisent d’intelligence en une partie hallucinante, Sophie et Frantz sont capables de toutes les ruses pour parvenir à leur fin, et le lecteur est pris par leur affrontement comme dans une nasse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Pourquoi cette vengeance ? Comment le manipulateur retors finira-t-il par être lui-même manipulé et tombera dans un piège étonnant ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Quel rôle va jouer cette robe de marié, et pourquoi le mot marié est-il au masculin ? Le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à la dernière page du roman. Et quand vous aurez terminé ce livre, je suis prêt à parier que vous n’aurez qu’une idée : vous précipiter sur les trois autres que Pierre Lemaitre a écrits, pour pouvoir les déguster comme vous l’aurez fait pour cette <em>Robe de marié</em> !</span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Jacques</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong><em>Robe de marié<br />Pierre Lemaitre<br />Livre de Poche<br />337 pages<br />6,50 €</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Présentation de l'éditeur</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Nul n'est à l'abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s'accumulent puis tout s'accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n'a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape... Les ombres de Hitchcock et de Brian de Palma planent sur ce thriller diabolique.</em></span></p><div style="text-align: justify;" align="center"><hr align="center" noshade="noshade" size="1" width="100%" /></div>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlLe jaguar sur les toits, de François Arangotag:unpolar.hautetfort.com,2011-04-28:33065742011-04-28T08:51:00+02:002011-04-28T08:51:00+02:00 Une chronique de Jacques François Arango publie son premier...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="color: #0000ff;"><em><strong><img id="media-3007606" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/00/01/3945051799.jpg" alt="lejaguarsurlestoits.jpg" />Une chronique de Jacques</strong></em></span><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">François Arango publie son premier roman aux éditions Métailié, une maison connue du grand public pour avoir publié le best-seller de Luis Sepúlveda, <em>le vieux qui lisait des romans d’amour, </em>et qui a créé une collection de romans noirs comptant une quinzaine de titres dans laquelle on trouve aussi bien Serge Quadruppani que Zelda Popkin ou le portugais João Aguia.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong><em>Le jaguar sur les toits</em></strong> mise délibérément sur l’exotisme et le dépaysement, puisqu’il nous fait voyager dans le Mexique contemporain tout en nous plongeant dans la grande tradition des Indiens aztèques et de leurs terrifiantes coutumes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Les deux personnages principaux, le journaliste français Alexandre Gardel et l’anthropologue mexicaine à la beauté ravageuse Catarina Marin, sont confrontés à un meurtre d’une rare cruauté faisant appel aux meilleures et plus émoustillantes traditions des sacrifices des anciens aztèques. D’autres meurtres identiques vont suivre peu de temps après. Le but du jeu est clair : nos deux héros, aidés par une partie (celle qui n’est pas corrompue) de la police mexicaine, vont tenter d’élucider les raisons profondes de ces crimes en voyageant dans différentes parties du pays, depuis Mexico jusqu’à San Cristobal et le Chiapas, en résolvant au passage des mystères dont l’obscurité aurait effrayé Sherlock Holmes en personne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Je me garderai de vous livrer la clé de l’énigme finale. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’elle tourne autour de l’industrie pharmaceutique et des propriétés d’une certaine plante connue des Indiens depuis une époque fort reculée. L’essentiel du roman ne se situe pas là en effet, mais plutôt dans la façon dont François Arango va jusqu’au bout de son récit, de ses personnages et du suspense indispensable à ce type d’histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Premier point : sans être bouleversante, l’écriture est habile et même plaisante. « <em>L’œillade qu’elle lui décocha l’atteignit comme une gifle. Sèche et glaciale. Pourtant, ses yeux gris tempête étaient plus troublants que jamais. Gardel se dit que les yeux les plus beaux, chez une femme, étaient ceux de la tristesse ou de la colère, ce qui lui apparaissait comme un énorme gâchis.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Elle lui tendit la main sans un sourire. Une main longue et fine, où un chapelet de bagues en or faisait écho à la laque de ses ongles : rayon féminité, Catarina Marin avait passé la surmultipliée </em>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">De la même façon, l’intrigue est bien construite, amenée avec doigté et, comme souvent dans les thrillers bien faits, le suspense va croissant lorsqu’on approche de la fin du récit. Enfin, la documentation de François Arango sur les indiens Aztèques et le Mexique est fouillée, précise, intégrée avec habileté à l’histoire sans que le lecteur ait l’impression d’un placage artificiel et hâtif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Avec toutes ces qualités, il est dommage que l’auteur se soit montré par moments si bavard, sans véritable nécessité narrative. Le suspense qu’il a cherché à créer aurait été amplifié si, à chaque page, des descriptions ou considérations inutilement longues ne venaient casser le rythme du roman : « <em>à cette heure, une foule dense coulait dans les artères de Mexico, comme une hémorragie entraînant des millions de particules humaines. Il erra un long moment et dériva, sans trop savoir comment, jusqu’à l’avenue du 20 novembre. Là, une gargote proposait des jus de fruits à l’angle de San Jeronimo, comme un saint-bernard avec son tonneau. Son immense costume d’arlequin chatoyait sur un pan entier de mur, une explosion de taches multicolores et, en se rapprochant, autant de noms juteux inscrits à la craie : naranja, toronja, limoni… </em>etc. ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Non seulement ces longueurs jouent contre le suspense, mais elles agissent aussi sur les personnages et leur caractère, décrits à trop grands traits, sur leurs rapports qui auraient gagné à être plus approfondis. Ainsi, l’histoire d’amour qui mûrit entre Alexandre Gardel et Catarina Marin reste évoquée de façon superficielle au fil des pages, alors qu’elle aurait pu nous révéler une part de la vie intime de ces deux personnages qui les aurait rendus plus attachants, plus « vrais ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais cette critique est presque secondaire si on considère le résultat final. François Arango nous livre là un premier roman bien construit, à la lecture plaisante, qui maintient le suspense, et dont l’histoire tient la route. Le journaliste Alexandre Gardel, a tout ce qu’il faut pour devenir un héros récurrent populaire si l’auteur le décide et s’il parvient à lui donner un peu plus de densité dans les romans qui vont suivre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Un nouvel auteur à découvrir, donc. N’hésitez pas !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong><em>Jacques</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Présentation de l'éditeur</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Le cœur de l'homme d'affaires enlevé a été restitue a sa famille. Il a été arraché de sa poitrine selon la tradition des sacrifices aztèques, il est posé sur un socle portant le dessin d'une feuille mystérieuse. Des messages arrivent qui utilisent le calendrier aztèque et les vers d'un roi-poète pour annoncer les meurtres à venir. Des hommes politiques sont enlevés et sacrifiés. Le suspect boiteux porte le nom d'un botaniste mort depuis des siècles, les autorités du pays font preuve d'une mauvaise volonté manifeste... La police ne mettant pas toute l'énergie nécessaire à la résolution de ces énigmes, les recherches sont menées par un trio d'enquêteurs. Dans un gigantesque jeu de piste à travers la ville de Mexico et ses sites archéologiques, ils vont croiser un hippie spécialiste des plantes médicinales de la forêt lacandone, un vieil Américain qui dit avoir connu Zapata, et des Indiens qui ne vieillissent pas. Ce magnifique thriller qui plonge dans les racines de la culture mexicaine nous révèle les secrets de la mort programmée des cellules, parle de la nécessité de protéger les savoirs et les patrimoines botaniques indiens et nous fait vivre des aventures ébouriffantes sous la conduite d'un nouvel auteur, au style solide et brillant, fin connaisseur et amoureux du Mexique.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Le jaguar sur les toits<br /> François Arango</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Editeur :</strong> Editions Métailié (10 février 2011)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Collection :</strong> Noir</span><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Prix : 19 €</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlLe monstre dans le placard mentaltag:talememore.hautetfort.com,2011-04-27:33012092011-04-27T11:17:00+02:002011-04-27T11:17:00+02:00 Comme ton ombre , Elizabeth Haynes ________________________...
<p style="text-align: left;"><a href="http://talememore.hautetfort.com/media/02/01/1170530284.jpg" target="_blank"><img id="media-3003937" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/02/01/3153117632.jpg" alt="comme ton ombre, elizabeth haynes, thriller PSYCHOLOGIQUE j'insiste, coup de coeur, violence conjugale, suspense, tocs, compulsion, fascination du mal(e), plongée dans la psychologie du personnage, livre pour ramper vers son conjoint pour chercher du réconfort et de la sécurité" /></a><span style="color: #800080;"><strong><em><img id="media-3003938" style="float: right; margin: 0.2em 0pt 1.4em 0.7em;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/02/01/3712763385.jpg" alt="comme ton ombre, elizabeth haynes, thriller PSYCHOLOGIQUE j'insiste, coup de coeur, violence conjugale, suspense, tocs, compulsion, fascination du mal(e), plongée dans la psychologie du personnage, livre pour ramper vers son conjoint pour chercher du réconfort et de la sécurité" />Comme ton ombre</em>, Elizabeth Haynes</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #800000;">________________________</span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #800000;">Avis Chrono'</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800000;">Gros coup de coeur pour ce roman inqualifiable, pas tout à fait thriller, mais pas seulement roman. Une plongée terrifiante dans le traumatisme de Cathy, dont la vie n'est plus faite que de vérifications interminables des portes et autres tocs qui rendent la vie impossible. </span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #800000;">________________________</span></p><p style="text-align: justify;">Pourquoi faut-il toujours que mes coups de coeur commencent par un malentendu? Le mot thriller ne figure pas sur la couverture mais l'illustration est telle... Et la petite phrase "Un simple coup de téléphone. Et le cauchemar recommence"...</p><p style="text-align: justify;">Il m'est donc arrivé exactement la même chose qu'avec un autre excellent roman, <a href="http://talememore.hautetfort.com/archive/2010/10/21/j-ai-trouve-mon-tueur-charmant.html"><em>La théorie des six</em></a>: à trop vouloir s'annoncer comme thriller (sans préciser "<span style="color: #ffff00;">psychologique</span>"), le livre m'a trompée. Donc, j'ai eu du mal à entrer dedans.</p><p style="text-align: justify;">D'autant que les sauts chronologiques toutes les trois pages sont toujours un cauchemar pour moi...</p><p style="text-align: justify;">J'ai dû passer par une assez longue phase d'attente (de rebondissements, de crimes, d'actions, que sais-je...) puis de déception (quand j'ai compris qu'il n'y en aurait pas, ou pas comme je les attendais) puis enfin j'ai pu aimer ce livre comme il le mérite!</p><p style="text-align: justify;">Construit sous la forme d'une sorte de <span style="color: #ffff00;">journal intime</span>, le roman fait alterner des passages "avant" et das passages "après" de la vie de Cathy, une jeune britannique.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008080;">Elle était extravertie, aimait sortir avec ses amies, boire beaucoup, coucher avec des inconnus (là, il faut comprendre qu'elle allait bien... je sais, c'est une curieuse conception de l'équilibre mental mais enfin... Elle est jeune...)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008080;">A présent, elle n'a plus aucune vie sociale. Avant d'aller travailler, elle doit passer deux heures à vérifier sa porte d'entrée. Elle ne supporte plus le rouge, ne sort pas faire ses courses n'importe quel jour: elle souffre de tocs qui l'handicapent lourdement. (là, oui, en comparaison, on comprend qu'abandonner un slip par soir dans des toilettes de bars c'était la belle époque).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008080;">Entre ces deux périodes, il y a sa rencontre avec Lee. Homme charmant, parfait, idéal, beau comme un dieu, qui suscite l'envie des copines, qui apporte le petit déjeuner au lit... Et qui va mettre un certain temps à révéler sa vraie nature.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Ce roman est une pure merveille... D'un côté on suit Cathy qui lutte pour s'en sortir et retrouver une vie normale et de l'autre, on avance très lentement dans la compréhension des <span style="color: #ffff00;">causes de son état actuel</span>. Et là... ça sonne affreusement juste. Cela fait quelque chose, croyez-moi, on souffre avec elle. Injustice de la situation, incompréhension des proches, peur... Rien ne nous est épargné.</p><p style="text-align: justify;">La construction de l'intrigue en elle-même est impeccable, avec une pression qui va en augmentant. La preuve, j'ai commencé la lecture de mon côté du lit et pendant les dernières pages, j'ai lentement mais sûrement rampé vers la gauche du lit, dévolue à Amour. Comme au ciné quand j'ai peur!</p><p style="text-align: justify;">Il y a véritablement du suspense, l'appellation thriller n'est donc pas complètement usurpée... C'est captivant, fascinant, terrible... <span style="color: #ffff00;">Mais surtout pas triste ou déprimant</span>, écueil qui n'était pas simple à éviter avec ce genre de sujet!</p><p style="text-align: justify;">J'admire. D'un point de vue de non-auteure qui voudrait bien l'être...</p><p style="text-align: justify;">J'adore. Je le redis au cas où vous commenceriez par la dernière ligne.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;">Ce livre pour...?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;">Ce livre pour ceux et celles qui souhaitent comprendre comment on peut se retrouver et surtout rester sous l'emprise d'une personne dangereuse. </span><br /><span style="color: #800000;">Ce livre pour ceux qui savent apprécier l'expertise d'un auteur en matière de psychologie.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800000;">Un grand merci à <a href="http://www.babelio.com">Babelio</a>!!<br /></span></p>
Cassiopéehttp://unpolar.hautetfort.com/about.htmlLa Rigole du diable, de Sylvie Granotiertag:unpolar.hautetfort.com,2011-02-07:30967402011-02-07T14:15:00+01:002011-02-07T14:15:00+01:00 Une chronique de Jacques Mon premier contact avec le nouveau roman...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em><strong><img id="media-3145352" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/00/01/2914586610.jpg" alt="sylvie,granotier,rigole,diable,suspense" />Une chronique de Jacques</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mon premier contact avec le nouveau roman de Sylvie Granotier <em>la Rigole du Diable</em> ne fut pas positif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En flânant dans la librairie, mon regard se posa sur le livre et ma première réaction fut de trouver le titre plutôt racoleur. <em>Initiative d’un éditeur expérimenté à la recherche d’un titre choc ? </em>me dis-je. C’était en effet possible. <em>Mais après tout,</em> rectifiai-je in petto, <em>le titre n’est pas le plus important d’un livre : si</em> Voyage au bout de la nuit <em>s’était appelé</em> Les ricanements de Satan, <em>ça ne l’aurait pas empêché d’être un grand roman !</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Puis je me souvins de « <em>Double Je</em> », un précédent roman de Sylvie Granotier lu quelques années plus tôt, que j’avais trouvé bien construit et inventif, et cela me décida de tenter le coup avec celui-ci.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Je venais de terminer « <em>Zulu</em> » de Caryl Férey, qui<em> </em>avait produit en moi un tel choc que je craignais de trouver une saveur fadasse à n’importe quel autre livre. Après avoir lu quelques pages, quand je compris que <em>la Rigole du diable</em> était entièrement écrite au présent de l’indicatif je crus que mes craintes allaient être confirmées : c’est un temps qui demande à un auteur une grande maîtrise de son art, et beaucoup s’y cassent les dents. Or, en poursuivant ma lecture, j’appréciai la façon dont Sylvie Granotier surmontait avec une maestria tranquille les difficultés que le présent impose à la narration ; elle parvenait à donner à son récit du rythme, de la souplesse et surtout un suspense qui croissait au fil des pages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La narratrice, Catherine, jeune avocate parisienne débutante, est prise dans le réseau d’une double intrigue où les mensonges, les faux semblants et les ambiguïtés des différents personnages qui l’entourent sont décrits avec justesse et profondeur. Trois personnages gravitent autour d’elle et l’auteur nous permet de voir sporadiquement les événements à travers leurs yeux. Catherine est chargée de sa première grosse affaire : la défense d’une jeune femme d’origine africaine, Myriam, accusée d’avoir empoisonné son mari, un paysan ayant trente ans de plus qu’elle. L’affaire est jugée dans la Creuse, à Guéret, région où Violet, la mère de Catherine est morte assassinée vingt ans plus tôt. Catherine était présente sur les lieux au moment du drame, sans rien en voir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Avant même la recherche de la vérité sur le meurtre de Violet, Catherine est à la recherche désespérée de l’identité réelle de sa mère. Qui est cette inconnue ? Pourquoi a-t-elle épousé un homme ayant vingt-cinq ans de plus qu’elle ? Avait-elle un amant, plus jeune ? Violet se préparait-elle à quitter son mari ? Des plongées dans ce passé permettent au lecteur de se faire une idée plus précise de l’identité réelle des protagonistes et de comprendre, avec un temps d’avance sur Catherine le déroulement possible des événements. Ce temps d’avance, crée chez le lecteur un effet d’attente propice au suspense, jusqu’à la scène finale où Catherine découvre enfin l’identité du meurtrier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La deuxième histoire entrelacée avec celle-ci, celle de Myriam, est également racontée avec habileté. Elle aurait pu être l’objet unique d’un roman, mais le décalage entre les deux récits, en montrant l’insertion de Catherine dans sa vie professionnelle, donne du relief et de l’originalité à l’ensemble. La découverte de la vérité sur l’assassinat du mari de Myriam survient presque en même temps que la découverte de la vérité sur l’assassinat de la mère de Catherine : les deux récits s’imbriquent parfaitement, jusqu’au bout.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Les deux intrigues, prises de façon isolée, seraient plutôt banales, mais le point fort du roman porte sur l’articulation entre les deux récits. Le suspense est situé dans la psychologie et l’évolution des personnages, ainsi que le dévoilement progressif de leur personnalité. De ce point de vue, la réussite est totale. Entre Paris et la Creuse, l’histoire déroule ses méandres dans des descriptions fines et précises, des dialogues sobres autant qu’efficaces. Sylvie Granotier s’accorde, sans en abuser, un plaisir d’écriture dans des paragraphes ayant une tonalité poétique, ce qui augmente encore le plaisir du lecteur. Ainsi de cette description d’une petite route de la Creuse, en automne :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <em>En ce dimanche froid et sec, la voûte est de brocart, un somptueux tissu éclairé à contre-jour, aucun dessin visible, un réseau minutieux de fines broderies suivant le désordre d’une inspiration débridée, du vieil or aux reflets noisettes au rouge grenade, de l’argent vieilli à l’ocre, le rouille de plus en plus intense jusqu’à l’orange vif, les sous bois restent opportunément dans l’ombre, baissant le vert et le brun, un fond simple et modeste posé pour mettre en valeur la splendeur du plafond céleste.</em> »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Au final, <em>La Rigole du Diable</em> est un bon roman de suspense français, plaisant à lire, bien construit, dont l’écriture est fine, précise, ciselée. Un beau travail d’artisan.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlContraintes d'écrituretag:talememore.hautetfort.com,2011-01-29:30741382011-01-29T23:52:00+01:002011-01-29T23:52:00+01:00 Misery, Stephen King Avis chrono' On a beau savoir, à force,...
<h2 style="text-align: left;"><strong><span style="color: #800080;"><em><img id="media-2867713" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://talememore.hautetfort.com/media/00/00/2388258734.jpg" alt="misery,stephen king,suspense,maladie,accident,paul sheldon,écrivain,écriture,écrire sous la contrainte,folie,crauté,drogue,annie,ferme,litt us" /></em></span></strong><span style="color: #ffffff; background-color: #000000;">Misery, Stephen King</span></h2><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ffffff;"><strong>Avis chrono'</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>On a beau savoir, à force, et nous y attendre... Qu'est ce que c'est long à démarrer! Mais ensuite, c'est un régal. King met en scène le cauchemar de l'écrivain. J'y vois, peut-être à tort, une forme d'allégorie.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Un titre à ne pas manquer!</strong></p><p style="text-align: justify;">L'expérience d'un King en audio-livre, c'est quelque chose. J'ai serré les dents pendant des heures, au début, tellement c'était lent... mais lent... Et cette interminable métaphore filée des poteaux recouverts par la mer, puis découverts... Au secours!</p><p style="text-align: justify;">J'ai dû écouter les premiers chapitres petits bouts par petits bouts pour éviter de m'endormir. Je n'ai poursuivi ma lecture que parce je suis une habituée, à présent, du diesel Stephen King. Je savais que ça ne pouvait que monter en puissance.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080;">Misery est une jeune femme, une héroïne de roman inventée par le célèbre écrivain Paul Sheldon. Un jour, celui-ci se lasse de la série et décide de la faire mourir au cours d'un ultime volume. Il se consacre alors à un tout autre genre et pense être parvenu à un chef d'oeuvre.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #008080;">Mais suite à un grave accident de voiture, Paul est recueilli par Annie, une ancienne infirmière, au milieu de nulle part. Pour Paul, c'est un enfer qui commence. Pour nous, un huis-clos étouffant.</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;">J'aimerais être en état de rendre justice à cette lecture, qui a vraiment été un grand moment. A ne pas vouloir quitter la voiture le soir, garée devant la maison, pour finir d'écouter la piste.</p><p style="text-align: justify;">Vous savez combien j'aime les récits qui traitent de la folie. Elle est double, dans celui-ci. Il y a celle de Paul, une folie "autorisée", "médicale". Une souffrance, d'ailleurs, plus qu'une aliénation. Une perte de contrôle et de conscience. Une fuite pour échapper à la cruauté de sa geolière.</p><p style="text-align: justify;">Quant au personnage d'Annie, il est si complexe que je suis incapable de dire si j'ai pitié d'elle, à la fin, ou si je la considère comme un monstre abominable. Ces deux sentiments doivent-ils s'exclure, d'ailleurs?</p><p style="text-align: justify;">Le thème de l'écriture à l'intérieur du roman est bien sûr un point fort. Certains chapitres sont détachés: ce ne sont plus les pages du <em>Misery</em> de King mais celles du <em>Misery</em> de Sheldon. Des chapitres entiers d'un roman dans le roman, d'un genre tout à fait différent comme si le maître du suspense tenait à nous dire:</p><p style="text-align: justify;">"Regardez, si je voulais, je pourrais écrire tout à fait autre chose".</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Je n'ai été déçue que par une seule chose, après autant d'intensité: la fin. Sans aucun intérêt à mon sens. Ou alors je n'ai rien compris? C'est bien possible.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;">Ce livre pour...?</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;">Pour mon frère, qui en fait collection. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;">Et pour ceux qui ne se cachent pas en piaillant sous les fauteuils au cinéma dès que le héros se fait un bobo au doigt. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;">Certains passages sont... costauds.</span></strong></p><p><a href="http://club-stephenking.fr/"> Lien vers le Club Stephen King</a></p>
Blophttp://impromptu.hautetfort.com/about.htmlTransparences, d'Ayerdhaltag:impromptu.hautetfort.com,2010-02-25:26169412010-02-25T09:55:00+01:002010-02-25T09:55:00+01:00 Ayerdhal est connu pour ses romans d'anticipation et de science-fiction,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><img src="http://impromptu.hautetfort.com/media/02/01/952851723.jpg" id="media-2289324" alt="234201.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" /><span style="color: #003366;">Ayerdhal est connu pour ses romans d'anticipation et de science-fiction, mais avec <i>Transparences,</i> il livre un thriller contemporain, étonnant de vivacité et d'originalité. Stephen Bellanger est criminologue à Interpol et suit avec un intérêt croissant l'histoire d'Ann X, une tueuse en série qui a commencé sa carrière à 12 ans, en assassinant ses parents. Elle a pour particularité d'être quasi invisible aux yeux des personnes et des caméras qui l'entourent. Stephen essaie de la comprendre, via les dossiers qu'il étudie, et fait des découvertes surprenantes...<br /></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #003366;"><span style="font-size: small;">Pour tout dire, j'ai lu ce roman il y a quelques temps déjà, et j'en garde un souvenir vivace... et impressionné.</span> <span style="font-size: small;">Le récit est un peu fouilli mais se lit avec beaucoup de plaisir.</span> <span style="font-size: small;">La psychologie des personnages est très soignée, la narration nous tient en haleine.</span> <span style="font-size: small;">Ayerdhal digresse sur des sujets tout à fait hors de propos avec virtuosité (il m'a fallu aller chercher un ou deux mots dans le dictionnaire...) et revient à son récit avec une surprenante efficacité. La vie</span> <span style="font-size: small;">de l'invisible A</span><span style="font-size: small;">nn X est ancrée dans l'histoire contemporaine, elle l'éclaire et la rend paradoxalement plus... nette.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #003366;"><span style="font-size: small;">Un roman qu'on ne lâche pas !</span></span></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;">Au diable Vauvert, 2004, ou LGF, 2006.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: xx-small;">Genre : thriller politique</span><br /></span></p>
Blophttp://impromptu.hautetfort.com/about.htmlLe serment des limbestag:impromptu.hautetfort.com,2009-08-25:22830402009-08-25T06:42:00+02:002009-08-25T06:42:00+02:00 Normal 0 21 false false false...
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pressohttp://alamanieredelost.hautetfort.com/about.htmlRéflexions du soir, peu d'espoir...tag:alamanieredelost.hautetfort.com,2008-08-05:17369192008-08-05T07:42:00+02:002008-08-05T07:42:00+02:00 Cette note est un dialogue avec moi-même ou est-ce que le terme plus...
<p>Cette note est un dialogue avec moi-même ou est-ce que le terme plus approprié serait monologue? Je suis pas certaine. Bref encore une fois je ressasse du vieux, rien de nouveau, je rumine encore et encore, zêtes avertis, passez votre chemin si ça vous saoule, je ne m'en formaliserai pas même si vous savez bien que je suis hyper susceptible et rancunière alors gaffe à vous, vous venez de mettre le doigt dans l'engrenage sans même le savoir... Allez bon on peut respirer, je suis pas si terrible (car je suis fatiguée!)...</p> <p>Bon j'étais en train de penser à vous savez quoi (pour changer un peu). Bon faut pas croire que je pense à lui tout le temps non plus mais bon là je considérais le foutoir de mon appart et je me disais que s'il venait au moins ça me ferait une bonne raison de ranger, n'importe quoi, parce que s'il vient pas, va falloir que je me secoue les puces quand même, sauf que là je répondrai pas vraiment à un stimulus agréable... On peut pas tout avoir je suppose (ne me dites pas le contraire de grâce!).</p> <p>Bref maintenant que je me suis (pathétiquement) justifiée et que je me suis donnée des baffes de me faire des films alors que je suis sûre que je serai déçue (comme d'habitude, j'ai pas trop de mérite), je me pose une question cruciale : pourquoi laisse-t il la porte entrouverte???</p> <p>Par pure cruauté et par sadisme?</p> <p>Parce qu'il dit n'importe quoi sans réfléchir et que c'était le meilleur moyen de couper court à toute récrimination de ma part?</p> <p>Parce qu'il n'est pas capable de dire les choses telles qu'elles sont (pourtant il l'a fait une ou 2 fois récemment) et préfèrer laisser trainer un doute qui évite pour un temps les explications gênantes et autres "outbursts" incontrôlables et désagréables à lire pour lui, pauvre petit!</p> <p>Parce qu'il le considère vraiment??? Ça finalement c'est l'alternative la moins probable mais la plus perturbante... Entre nous, je vois pas pourquoi il laisse trainer le doute alors qu'il a été très clair quand je voulais le voir pendant mes vacances. Il avait même eu des mots plutôt durs du genre que c'était sans appel et qu'il y avait des décisions plus faciles pour lui à prendre que ses histoires de boulot, ah oui, sympa, délicat mais bon je commençais à me faire une raison à force de me prendre des portes en pleine gueule, je suis maso mais j'ai pas envie de devenir un clone d'elephant man pour ses beaux yeux.</p> <p>Bref dans mon email début juillet où j'étais vraiment dégoutée par son attitude je voulais faire quelque chose de sans appel tout en lui disant que la balle était dans son camp pour sauver un peu les meubles... C'est ce qu'il a fait, maladroitement mais il l'a fait, je comprends pas trop pourquoi d'ailleurs... Pour pas passer pour un lâche complètement? Parce qu'il est vraiment embêté? Pourquoi?</p> <p>Le coup de ses vacances non plus, je comprends pas. Je vois pas l'intérêt qu'il a à me dire qu'il considère la chose juste comme ça, s'exposant à un autre email d'insultes (oui c'est vrai je suis charmante quand je m'y mets)... Mais il ne PEUT PAS venir ici, ce serait complètement illogique, après m'avoir dit en gros qu'il en avait rien à foutre de moi, qu'il y avait des décisions faciles à prendre comme me jeter, qu'il ne jouait pas "hard 2 get" cette fois, qu'il ne changerait pas d'avis, je vois pas trop comment je pourrais interpréter ce revirement... Bon j'en serais ravie bien que ça ne serait certainement pas facile parce que je lui en veux beaucoup alors je lui ferais certainement un minimum la gueule, tout en ne sachant pas comment agir avec lui, ayant envie de lui sauter au cou et de l'étrangler en même temps (pratique ça se situe dans le même coin), je pense que les premiers temps seraient embarassés et embarassants et vu sa grande facilité à communiquer, on peut imaginer le topo... Non franchement je vois pas comment ça pourrait se réaliser...</p> <p>Malgré tout je me fais des films à un point que vous pouvez pas imaginer (par exemple l'autre fois j'ai rêvé que je rencontrais sa mère, qui était conquise bien sûr comme tous les parents de mes amis/ants, je suis la fille dont tout le monde rêve faut croire,... à part le principal intéressé), je me catastrophe moi-même devant tant de bêtise... et je me demande si je dois réaborder le sujet ou attendre qu'il fasse la mauvaise annonce, c'est garanti je pourrai pas m'empêcher de faire un email assassin avant de me draper dans ma dignité et de me demander comment je ferai en ayant zéro email de lui pendant 2 semaines... ça ferait bien un an et demi que ce n'est pas arrivé, et ça va être dur, même si encore une fois je me sens complètement ridicule... Non vraiment je ne saisis pas du tout sa dernière stratégie, est-ce que quelqu'un peut m'aider à décoder? Un ami me dirait que j'essaie de décoder le néant, possible en effet, il a peut-être juste écrit ça comme ça (et auquel cas, je vais avoir envie de l'étrangler une fois de plus à cause de sa légèreté alors que maintenant il ne peut pas prétendre qu'il ne sait pas que je vais prendre TRÈS à coeur certaines chose vu mes réactions précédentes)</p> <p>Franchement je me demande pourquoi ce type me fait tant d'effet... et s'il se torture autant que moi à cause de moi? Ça j'en doute je dois dire, de toute façon il est établi que c'est un homme et à ce titre, il ne pense pas beaucoup (et s'en flatte en plus!) alors la torture de l'esprit encore moins ;-) Je suis sexiste et alors?</p>
pressohttp://alamanieredelost.hautetfort.com/about.htmlDans une autre vie...tag:alamanieredelost.hautetfort.com,2008-08-01:17295552008-08-01T13:08:00+02:002008-08-01T13:08:00+02:00 j'ai du faire quelque chose de vraiment terrible! Parce que sinon je...
<p>j'ai du faire quelque chose de vraiment terrible!</p> <p>Parce que sinon je comprends pas pourquoi tout ceci m'est infligé... Bon je ne crois pas en une justice divine immanente (ça s'écrit comme ça???), ni en la réincarnation mais bon quand même parfois je voudrais juste savoir "pourquoi"!!!</p> <p>Parce que là vous savez qui me sort ceci :</p> <p>Bon, si je ne veux pas envoyer un email selectif encore une fois quelques mots au sujet de mes vacances, mais en anglais:<br /> I don't know yet where to go. Have to think over the weekend/beginning of next week.<br /> It's really nice of you if you still would like me to visit you in Mtl (especially since I made such trouble when you wanted to come to visit me).<br /> But let's stop writing about this now, since I don't want to be sadique;-).</p> <p>Et là tout ce que je peux dire c'est "argh"! Et en même temps ça confirme ce que je sentais, la porte n'est pas fermée... loin de là! Au secours là je sens que je vais m'emballer et paf il va me tirer la nappe de sous les pieds bien sûr.</p> <p>J'ai répondu en premier point que c'était pas que j'étais really nice mais purement egoïste en fait, 2ème point vieeeeeeeeeeeeens et 3ème steuplait ;-)</p> <p>Mouais je suis sûre que ses petits camarades vont lui proposer des choses hachement plus palpitantes comme d'aller draguer l'allemande à Majorque (c'est bien la peine de voyager pour ça) et de s'en taper une nouvelle chaque jour au lieu de la même pendant 10 jours, et là comment résister à une telle argumentation?</p> <p>Malgré tout je ne peux m'empêcher d'être un peu contente et pleine d'espoir... Pathétique je sais... Au moins je n'ai pas besoin d'aller au cinéma pour vivre des émotions fortes et du suspense, et toc!</p>