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Bruno Chiron
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Le 102e siècle sera religieux ou ne sera pas
tag:www.bla-bla-blog.com,2024-03-16:6487956
2024-03-16T00:00:00+01:00
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La deuxième partie de Dune , avec toujours Denis Villeneuve à la...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/550666256.jpg" id="media-6516051" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La deuxième partie de <a href="https://newsroom.warnerbros.fr/dune-deuxieme-partie-decouvrez-de-toutes-nouvelles-images-du-film-dans-la-deuxieme-bande-annonce" target="_blank" rel="noopener"><em>Dune</em></a>, avec toujours Denis Villeneuve à la réalisation, sortait en ce début d’année, <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/06/14/denis-villeneuve-dune-critique-6385518.html" target="_blank" rel="noopener">trois ans après le premier opus</a> qui laissait Paul Atréide et sa mère en compagnie des Fremen, une peuplade indigène de la planète Arrakis, connue pour son paysage désertique, sa chaleur insupportable, ses vers des sables et aussi son épice, une substance rare aux pouvoirs nombreux. La précieuse épice convoitée par l’Empire de Padishah Shaddam IV pour permettre les </span><span style="font-size: 10pt;">voyages spatiaux. Ajoutez à cela des Maisons aristocrates concurrentes (les Atréides, du jeune Paul et les Harkonnen se vouent une haine mutuelle), l’ordre religieux féminin des Bene Gesserit et des planètes innombrables soumises à un Empire impitoyable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà donc, dans ce <em>Dune II</em>, Paul Atréide et sa mère Dame Jessica aux mains des Fremen, la peuplade des sables, des hommes et des femmes aux yeux bleus – à cause de la fameuse épice. Otages précieux ou alliés de circonstances ? Peut-être les deux. Jessica, la mère de Paul et membre des Bene Gesserit a la révélation que son fils pourrait bien accomplir la prophétie d’un messie espéré.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il est vrai que bon nombre de Fremen voit en Paul un guide qui les conduira vers un jihad, une guerre sainte. Chani, une jeune femme du désert, observe avec attention, fascination et néanmoins un œil critique, ce brillant et ambitieux étranger. Les deux se rapprochent pendant que la Maison des Harkonnen lance une opération sur la planète des sables, avec un redoutable héritier, le jeune et "<em>sociopathe</em>" Feyd-Rautha.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Le couple Paul/Timothée Chalamet-Chani/Zendaya dominent le film</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La première partie de <em>Dune</em> avait patiemment installé les personnages et les paysages – dans tous les sens du terme. Les stratégies et la politique devenaient un conflit violent avec, pour enjeu, une épice et une production industrielle, source de richesse et de domination.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans cette deuxième partie, s’ajoute un facteur puissant : la religion. On y parle de jihad, de prophéties, de rituels, d’un messie divin, de prières, de textes sacrés (les tatouages de Jessica offrent des images marquantes). Les coutumes et les traditions des Fremen sont décrites et montrées avec soin. En choisissant de filmer les scènes sur la planète Dune en images réelles, Denis Villeneuve a pris le parti du réalisme, bien décidé à faire de ce deuxième opus un film qui nous parlerait à nous, hommes et femmes du XXIe siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le 102e siècle, lui, est flagrant dans les séquences avec les Harkonen, et en premier lieu le Baron Vladimir Harkonnen et ses neveux Rabban et Feyd-Rautha. Décors froids et sombres, images numériques, travaux sur les couleurs (le fameux blanc de la scène des arènes) viennent en contrepoint aux séquences naturelles, à la lumière éclatante et aux couleurs chaudes d’Arrakis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le couple Paul/Timothée Chalamet-Chani/Zendaya dominent le film. Mais à côté, il y a ces personnages secondaires incroyables, à commencer par Rebecca Ferguson dans le rôle de Dame Jessica (formidable!) et Austin Butler dans celui de Feyd-Rautha, présent avant tout dans deux scènes de combats appelés à devenir cultes. Ajoutons à cela des acteurs et actrices prestigieux, que ce soit Josh Brolin, Florence Pugh, Christopher Walken, Léa Seydoux, Javier Bardem, Stellan Skarsgård et Charlotte Rampling.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Impressionnant, ambitieux, culte, et avec un fin à la fois cruelle et ouverte, ce <a href="https://newsroom.warnerbros.fr/dune-deuxieme-partie-decouvrez-de-toutes-nouvelles-images-du-film-dans-la-deuxieme-bande-annonce" target="_blank" rel="noopener"><em>Dune </em></a>en deux parties invite à un troisième opus. On nous promet qu’il sera tourné. Chic. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Dune : Deuxième Partie</em>, science-fiction américano-canadienne de Denis Villeneuve,<br />avec Timothée Chalamet, Zendaya, Rebecca Ferguson,<br />Josh Brolin, Austin Butler et Florence Pugh, 2024, 166 mn</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://newsroom.warnerbros.fr/dune-deuxieme-partie-decouvrez-de-toutes-nouvelles-images-du-film-dans-la-deuxieme-bande-annonce" target="_blank" rel="noopener">https://newsroom.warnerbros.fr</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/06/14/denis-villeneuve-dune-critique-6385518.html" target="_blank" rel="noopener">"Épicé"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/e-_NMJ1JIbk?si=USZQh8tFUqlqCGCR" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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On n’a pas marché sur la lune
tag:www.bla-bla-blog.com,2024-02-01:6478611
2024-02-01T00:00:00+01:00
2024-02-01T00:00:00+01:00
Imaginez un moment que le premier humain a avoir marché sur la lune en...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/3236694959.jpg" id="media-6501705" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Imaginez un moment que le premier humain a avoir marché sur la lune en 1969 n’était pas américain mais russe. Voilà le point de départ de la série de SF la plus incroyable de ces trois dernières années. Pour <a href="https://tv.apple.com/fr/show/for-all-mankind/umc.cmc.6wsi780sz5tdbqcf11k76mkp7" target="_blank" rel="noopener"><em>For All Mankind</em>,</a> les créateurs Ronald D. Moore, Matt Wolpert et Ben Nedivi, les créateurs de <em>Battlestar Galactica, Outlander </em>et <em>Fargo,</em> revisitent la conquête spatiale à la mode uchronie. À ce sujet, il faut absolument regarder avec attention les premières minutes des saisons 2 et 3 pour suivre les bouleversements qu’auraient pu entraîner les premiers pas hors du berceau terrestre d’un Soviétique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le premier épisode imagine des millions d’Américains subjugués par ce que leur montre la télévision : les premiers pas du cosmonaute Alexeï Leonov – qui a vraiment existé – sur l’astre lunaire. Les États-Unis ont perdu une bataille capitale de la course à l’espace, enjeu stratégique majeur dans la Guerre Froide. Et, bientôt, c’est une femme russe qui lui emboîte le pas. Humiliée, la NASA entend poursuivre son rêve d’espace, et bientôt c’est sur Mars que se dirigent les regards. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Conséquences incalculables : colonisation de la lune, progrès de la science, conquête de mars</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>For All Mankind</em> est de la science-fiction, de la vraie, tant l’uchronie incarne la fiction élevée au rang de réflexion puissante. La série d’Apple+ entend montrer que la victoire – imaginée – des Russes a permis à la course à l’espace de ne jamais s’arrêter. Et les conséquences sont incalculables : colonisation de la lune, progrès de la science (les premières voitures électriques se développent dans les années 70), conquête de Mars et astronautes devenus de véritables héros que le grand public suit avec intérêt.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les trois saisons suivent d’ailleurs les péripéties de ces hommes et femmes (car la conquête spatiale se féminise rapidement) devant gérer leurs projets spatiaux tout en s’occupant de leur famille. Ce n’est déjà pas facile lorsque l’on travaille sur terre ; alors, pensez, sur la lune…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les personnages imaginés se nomment Ed Baldwin et sa femme Karen (la formidable Shantel VanSanten), l’étonnant et passionnant Gordo Steven, Ellen Wilson dont le destin va la conduire très loin et l’étonnante Molly Cobb.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On peut être agacé par des facilités dans le scénario et les dialogues mais, en tout cas, <em>For All Mankind</em> mérite de figurer parmi les séries de SF les plus passionnantes du moment. Et tout cela avec les moyens importants d’une superproduction. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>For All Mankind</em>, série américaine de Ronald D. Moore, Matt Wolpert et Ben Nedivi,<br />avec Joel Kinnaman, Michael Dorman, Wrenn Schmidt, Sarah Jones,<br />Shantel VanSanten, Jodi Balfour et Olivia Trujillo, 3 saisons depuis 2019</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://tv.apple.com/fr/show/for-all-mankind/umc.cmc.6wsi780sz5tdbqcf11k76mkp7" target="_blank" rel="noopener">https://tv.apple.com/fr/show/for-all-mankind</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/12/22/vega-critique-avis-6475061.html" target="_blank" rel="noopener">"Cantique du quantique"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/04/25/les-gouttes-de-dieu-serie-critique-avis-6439567.html" target="_blank" rel="noopener">"Sans modération"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/yUVzed1bQ9I?si=Suc6LmcWe-smp9jj" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Cantique du quantique
tag:www.bla-bla-blog.com,2023-12-22:6475061
2023-12-22T00:00:00+01:00
2023-12-22T00:00:00+01:00
C’est par hasard que je suis tombé sur cette étonnante et somptueuse BD...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/894035048.jpg" id="media-6496374" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est par hasard que je suis tombé sur cette étonnante et somptueuse BD sortie l’an dernier aux éditions <a href="https://www.albin-michel.fr/vega-9782226459114" target="_blank" rel="noopener">Albin Michel</a>. Serge Lehman au texte et Yann Legendre au dessin proposaient <em>Vega</em>, un de ces albums dont chaque page – que dis-je ? Chaque vignette – semble être un authentique tableau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais parlons avant tout de l’histoire. <em>Vega</em> débute en 2060 à Djarkata. Sur une terre dominée par la technologie - une technologie qui a d’ailleurs épuisé les ressources de la terre - la scientifique Ann Vega quitte son mari Rio et leur petite fille Dewi pour partir en mission. Sur l’île de Java, elle et son équipe viennent de découvrir le dernier orang-outan encore vivant. Au même moment, des terroristes s’attaquent à l’immeuble où se trouvent Rio et Dewi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Quelques années plus tard, dans un Chicago hyper pollué, Ann Vega étudie cet orang-outan qu’elle a ramené d’Indonésie. Mais ce travail de recherche déplaît en haut lieu. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 40px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Arche de Noé spatiale, amour entre une humaine et un singe, luttes terroristes, deuil impossible, poésie et métaphysique</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Vega</em> peut être apparenté au cyberpunk (sombre, anticipation dystopique, part importance accordée aux technologies et à la robotique), tout en faisant le choix d’un graphisme des plus alléchants. Chaque planche est conçue avec le plus grand soin. On peut saluer <a href="https://www.yannlegendre.com" target="_blank" rel="noopener">Yann Legendre</a> pour son travail sur le noir, les ombres mais aussi les couleurs, avec un grand sens du détail. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La scientifique Ann Vega est l’héroïne forte mais aussi blessée d’une histoire qui nous parle d’environnement, d’éthique mais aussi du salut (ou non) de la science. Une science souvent insaisissable, à l’image de la découverte des notes de Rio par son épouse ("<em>C’est de la physique quantique… Et je n’y ai jamais compris grand-chose</em>"). L’aventure mêlant arche de Noé spatiale, amour entre une humaine et un singe, luttes terroristes, deuil impossible, poésie et métaphysique devient aussi un conte fantastique. Tout à fait fascinant. Et à découvrir si ce n'est pas déjà fait.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Yann Legendre et Serge Lehman, <em>Vega,</em> éd. Albin Michel, 2022</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.albin-michel.fr/vega-9782226459114" target="_blank" rel="noopener">https://www.albin-michel.fr/vega-9782226459114</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.yannlegendre.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.yannlegendre.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/12/08/anais-nin-bd-nouvelles-avis-critique-6472539.html" target="_blank" rel="noopener">"Qui n’aime pas Anaïs Nin ?"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/11/23/tokyo-kaido-avis-critique-6469619.html" target="_blank" rel="noopener">"Folles, bizarres, normaux et autres monstres"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/1BcnhVVQhxA?si=vyZ8OGCA6Cl-qACV" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Invasion Los Angeles
tag:www.bla-bla-blog.com,2023-12-17:6476115
2023-12-17T00:00:00+01:00
2023-12-17T00:00:00+01:00
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/2377174165.jpg" id="media-6498048" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film <em>Invasion Los Angeles</em>. Il sera visible du 14 au 19 décembre 2023. Soirée débat ce dimanche 17 décembre à 20h30.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un ouvrier au chômage découvre un groupe discret qui fabrique des lunettes noires. Intrigué, il en essaie une paire et découvre un monde effrayant : de nombreux humains sont en réalité des extraterrestres aux visages hideux et écorchés ; les panneaux publicitaires ordonnent la soumission dans des termes dignes de Big Brother. Avec un autre ouvrier, il affronte les envahisseurs. Mais quel jeu joue Holly, la séduisante responsable des programmes du canal 54 ?</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Invasion Los Angeles</em>, SF américaine de John Carpenter</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">avec Keith David, Roddy Piper, Meg Foster, 1989, 93 mn</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">D’après la nouvelle Eight O’Clock in the Morning de Ray Nelson</span></strong><br /><strong><a href="https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1376" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: 10pt;">https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1376</span></a></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/12/13/the-old-oak-6472722.html" target="_blank" rel="noopener">"The Old Oak"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/b6WER_nxA2M?si=kmBThl1dvryLx2T2" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
ITENARASA
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En BREF, j'ai lu... - Séries en cours #1 Journal d'un AssaSynth de Martha Wells
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2023-09-23:6462652
2023-09-23T16:36:00+02:00
2023-09-23T16:36:00+02:00
Petite modification de ce format, histoire de retracer mes lectures de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6476979" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/2289080656.jpg" alt="journal d'un assasynth,martha wells,nouvelle,novella,roman,sf,androïde,ia,voyage dans l'espace,vaisseau,planète,série,journal,aventure" /></p><p style="text-align: center;">Petite modification de ce format, histoire de retracer mes lectures de séries en cours et surtout en conserver une petite trace quelque part ^^<br />Encore une fois, il va me falloir puiser loin dans mes souvenirs de lectures passées (non qu'elles soient nombreuses ces derniers mois... l'intensité au boulot ne baisse pas, mon temps de lecture malheureusement oui)<br />Bref, on verra ce que ça donne et, au moins, j'arrêterai un instant de me désoler de laisser mon blog à l'abandon.</p><p style="text-align: center;"><strong>SAGA JOURNAL D'UN ASSASYNTH de Martha WELLS<br /></strong>(ordre chrono = du dernier tome lu au plus ancien)</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6476980" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/1481054646.jpg" alt="journal d'un assasynth,martha wells,nouvelle,novella,roman,sf,androïde,ia,voyage dans l'espace,vaisseau,planète,série,journal,aventure" /><span style="color: #ffffff; background-color: #800000;"><strong>#5 - Effet de réseau </strong></span><br /><span class="" title="Modifié">●</span> AssaSynth part pour une mission planétaire au côté d'Arada et de la fille du Dr Mensah, Amenah. Alors que leur vaisseau navigue vers Expédition, ils se voient attaquer par le vaisseau E.V.E. aux mains d'étranges pirates. Gros hic, E.V.E. ne donne aucun signe de vie et les pirates semblent prêts à exterminer tout le monde afin de récupérer la SecUnit.<br /><br /><span class="" title="Modifié">●</span> Passage au format long pour ce tome. Et c'est une belle réussite. Martha Wells prend le temps de développer son scénario, ses personnages et les motivations de chacune des parties en présence.<br />AssaSynth et ses coéquipiers sont en réel péril, E.V.E. et son équipage sont aux abonnés absents et les pirates qui s'emploient avec détermination à les attaquer, semblent contrôlés par une force étrange et sans pitié. AssaSynth est furax, perdu, mais déterminé et jamais à cours de ressources. <br />Loin d'être au bout de ses surprises, partager entre soulagement et colère d'avoir été manipulé, il lui faudra accepter de répondre présent aux sollicitations d'E.V.E. et risquer sa vie sur une planète convoitée mais ô combien dangereuse.</p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">●</span> Énorme plaisir que cette lecture. AssaSynth poursuit son évolution, et dans son autonomie et dans sa relation aux autres. Dur dur de se tenir à distance de l'autre, lorsqu'on réalise les liens tissés, l'appartenance à un groupe pouvant s'apparenter à "une famille", l'attachement à son insu...<br />J'ai aimé lire le trouble, la colère, les émotions qui jaillissent hors de tout contrôle. J'ai aimé le ton résolu, caustique. J'ai aimé celleux qui l'accompagnent, l'entourent, l'aiment. J'ai aimé le temps de l'action, de la réflexion, de l'engagement.</p><p style="text-align: justify;">Un très bon tome qui m'a amusée, passionnée.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #800000;"><em>« Le libre arbitre, parfois, ça craint. »</em></span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6476983" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/00/1980488944.jpg" alt="journal d'un assasynth,martha wells,nouvelle,novella,roman,sf,androïde,ia,voyage dans l'espace,vaisseau,planète,série,journal,aventure" /><span style="color: #ffffff; background-color: #c8982b;"><strong>#4 - Stratégie de sortie</strong></span><br /><span class="" title="Modifié">●</span> AssaSynth a pu obtenir des éléments importants confondants GrayCris dans ses exactions et s'apprête à retrouver le Dr Mensah afin de lui en faire part. Il apprend alors que cette dernière a été enlevée et que sa vie est en péril.<br />Murderbot va devoir la jouer serrer afin de retrouver son amie.</p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">●</span> Action garantie dans cette nouvelle où notre AssaSynth va mettre en jeu toutes ces compétences d'infiltration et de spécialiste du combat à distance et rapproché. D'autant plus qu'une SecUnit tout aussi puissante que lui est sur sa route et compte bien lui régler son compte.<br />C'est qu'on en tremblerait presque pour notre SecUnit séditieuse préférée. Heureusement, il peut aussi compter sur de précieux alliés.</p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">●</span> Outre l'action battant son plein, ce tome n'est pas dénué de réflexion sur la condition humaine et/ou d'humain augmenté. J'aime voir les humains à travers le prisme de Murderbot, le voir se dépatouiller avec ce que cela provoque de trouble en lui, l'humanisant ainsi un peu plus.<br />AssaSynth développe son libre arbitre, apprend à gérer ses émotions, sa relation à l'autre. Si les humains le laissent parfois circonspect, il sait faire preuve de recul et de finesse. Son humour décapant, sa gêne sociale ne cessent de me faire sourire.<br />Gros plaisir aussi de retrouver dans ce tome le Dr Mensah.<br />Que j'aime cette relation ouverte, bienveillante et respectueuse que ces deux-là ont. Cela participe à mon appréciation de la série.</p><p style="text-align: justify;"><em><span style="color: #ffffff; background-color: #c8982b;">« A mon retour sur HaveRatton, des humains ont essayé de me descendre. Vu le nombre de fois où j'avais moi même envisagé d'en tuer, ce n'était que justice. »</span> </em></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6476986" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/02/4129201941.jpg" alt="journal d'un assasynth,martha wells,nouvelle,novella,roman,sf,androïde,ia,voyage dans l'espace,vaisseau,planète,série,journal,aventure" /><span style="color: #ffffff; background-color: #2f99bd;"><strong>#3 - Cheval de Troie</strong></span><br /><span class="" title="Modifié">●</span> AssaSynth se lance au galop dans sa quête de preuves contre GrayCris. Le voici donc rendu sur Milu où il pense dégotter de quoi accabler la compagnie.<br />Cependant, un groupe de scientifiques et leur bot, présents sur la planète, se retrouvent piégés et en danger car la Corporation n'aime pas que l'on vienne mettre son nez dans ses affaires. AssaSynth va devoir agir tout en préservant son "anonymat".</p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">●</span> Qui a dit qu'il y avait moyen de se lasser des turpitudes spatiales d'AssaSynth? On pourrait penser que le format court laisse peu de place au renouvellement du scénario, que le schéma "piège/action/sauvetage/évasion" apparaît par trop répétitif... Que nenni!<br />Chaque histoire apporte son lot de nouvelles rencontres, actions trépidantes et émotions. Avec par ailleurs, la capacité à raccrocher les wagons, entre chaque tome.</p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">●</span> AssaSynth découvre à travers Mikki, un bot un tantinet naïf, qu'il est possible pour un androïde d'être fou de ses humains. Le contraste entre les deux est frappant. Pour autant, les deux arrivent à développer une relation fort drôle et sympathique, touchante même.<br />Il est par ailleurs fort agréable de constater que la SecUnit bien que s'évertuant à se montrer fort asociale (bah oui rien ne vaut une bonne série TV plutôt que des interactions avec autrui), s'est faire preuve d'un véritable altruisme. Et sans doute, en est-iel fort surprise aussi.</p><p style="text-align: justify;">Personnellement, je ne me lasse pas de cette série, elle est une vraie récréation dont je ne boude pas le plaisir.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #2f99bd;"><em>« Je déteste prendre les choses à cœur, parce qu’apparemment, une fois qu’on a commencé, on en peut plus s’en empêcher. » </em></span> </p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6476991" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/02/1660576119.jpg" alt="journal d'un assasynth,martha wells,nouvelle,novella,roman,sf,androïde,ia,voyage dans l'espace,vaisseau,planète,série,journal,aventure" /><span style="color: #ffffff; background-color: #47c960;"><strong>#2 - Schémas artificiels</strong></span><br /><span class="" title="Modifié">●</span> AssaSynth s'embarque incognito sur un vaisseau cargo en direction de RaviHyral. En quête de son passé et de l'incident qui l'a conduit à pirater son système afin de s'en libérer, l'IA synthétique, se retrouve embauchée comme consultant en sécurité.<br />Les scientifiques ont fomenté un plan foireux pour se jouer de l'employeur avec qui ils sont en bisbille et il va falloir que la SecUnit la joue fine pour les sortir du pétrin.</p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">●</span> 2ème tome, dans lequel hormis le murderbot, tous les protagonistes font peau neuve. Entrée en jeux d'humains pas très dégourdis, mais surtout d'une nouvelle A.I., maître de son vaisseau, E.V.E.<br />Les interactions entre AssaSynth et E.V.E. sont savoureuses. L'A.I. se révèle un allier précieux et contribue à renforcer par ses conseils l'anonymat de la SecUnit, qui arrive ici à se faire passer pour un.e humain.e augmenté.e. Bien qu'inquiet.e d'être découvert.e, les scientifiques accaparés par leurs problèmes n'y voient que du feu et s'en remettent totalement à ellui.</p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">●</span> AssaSynth, nouvellement émancipé, ne se projetait certainement pas aussi vite dans de nouvelles péripéties. Force est de constater que les humains et la mise en péril que représentent leurs initiatives, le font se sentir bien plus concerné qu'il ne le voudrait. Il faut croire que le Murderbot bien que dorénavant libre de ses actes, reste avant tout un androïde sécurité au service d'humains.</p><p style="text-align: justify;">Gros point fort de ce tome, la relation entre AssaSynth et E.V.E. qui vient largement supplanter l'enjeu des humains. Si l'attachement au bot rebelle grandit, celui à l'A.I. du vaisseau est tout autant agréable à ressentir.</p><p style="text-align: justify;"><em><span style="color: #ffffff; background-color: #47c960;">« Les jeunes humains font souvent preuve d'impulsivité. l'astuce consiste à les garder à l'oeil assez longtemps pour qu'ils vieillissent. » </span></em></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6476992" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/01/918825672.jpg" alt="journal d'un assasynth,martha wells,nouvelle,novella,roman,sf,androïde,ia,voyage dans l'espace,vaisseau,planète,série,journal,aventure" /><span style="color: #ffffff; background-color: #ff0000;"><strong>#1 - Défaillances systèmes </strong></span>(je pompe ici mon avis publié en sept'22)</p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">●</span> Un androïde de sécurité, un SecUnit appelé AssaSynth, escorte une équipe de scientifiques en mission d'exploration d'une planète à peine terraformée.<br />La situation pourrait être idyllique, si ce n'est les menaces auxquelles ils se voient soudainement confrontés.<br />Tel est le pitch de ce 1er tome ouvrant la porte à cette série de novellas récompensée de plusieurs prix.<br /><span class="" title="Modifié">●</span> Bien que sa présence ne soit pas au goût de tous, et que l'AssaSynth lui-même trouve les humains ennuyeux au possible, leur préférant le visionnage de séries, les évènements vont finir par prouver son utilité au plus récalcitrant.<br />C'est que ce SecUnit, contrairement aux androïdes synthétiques comme lui, dispose, après un petit hack personnel, de son libre arbitre.<br />De quoi lui garantir une formidable et indépendante capacité d'analyse des évènements, lui permettre d'anticiper les risques et de réagir au quart de tour, à sa manière. <br />De quoi aussi laisser émerger sa part enfouie d'humanité et laisser s'exprimer émotions et empathie.<br />Évidemment, iel est aussi une bête de guerre, équipée tel un char.<br />Quant aux scientifiques, humains augmentés, ils forment une équipe éclectique dont nous ne savons en définitive quasi rien. Certain.es plus que d'autres semblent dignes d'intérêt et d'un attachement. Cependant, ils ne semblent être là dans ce tome que pour donner du poids à notre cyborg.<br /><span class="" title="Modifié">●</span> J'avoue avoir craint au début de la novella de ne pas accrocher. Cependant, la narration laissant place à l'action, aux échanges, à une réflexion aussi sur la condition robotique et autres IA, j'ai fini par me laisser prendre dans les filets de cet AssaSynth, caustique et ma foi fort sympathique.<br />L'issue de l'histoire est bienveillante, pt'être un chouïa trop convenue mais qu'importe, elle ouvre la porte à une suite riche de nouvelles aventures où ce sera un plaisir de retrouver notre AssaSynth émancipé.</p><p style="text-align: justify;">Un tome introductif pas mal plaisant, même s'il ne révolutionne pas le genre. En tout cas, la sympathie que m'inspire AssaSynth compte pour beaucoup dans l'envie de poursuivre l'aventure.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffffff; background-color: #ff0000;"><em><span style="color: #ffffff; background-color: #ff0000;">« </span>Je ne sais pas m’y prendre avec les vrais humains, d’accord ? Ça n’a rien à voir avec mon module superviseur piraté (je ne suis pas paranoïaque), ni même avec eux ; c’est moi. Je suis un effroyable AssaSynth, on le sait tous, et ça rend tout le monde nerveux, ce qui me stresse encore plus<span style="background-color: #ff0000;">.</span><span style="color: #ffffff; background-color: #ff0000;">» </span></em></span></p>
Bruno Chiron
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Les aliens sont parmi nous
tag:www.bla-bla-blog.com,2023-07-19:6450334
2023-07-19T00:00:00+02:00
2023-07-19T00:00:00+02:00
Attention aux homonymes : le réalisateur japonais dont nous parlons ici,...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/2129094168.jpg" id="media-6458958" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Attention aux homonymes : le réalisateur japonais dont nous parlons ici, Kurosawa, n’est pas le maître du cinéma classique et auteur des<em> Sept Samouraïs, </em>de <em>Barberousse </em>ou de <em>Ran</em>. Kiyoshi Kurosawa, bien vivant, n’en reste pas moins un artiste important du septième art, remarqué depuis quarante ans avec des œuvres aussi singulières que <em>Charisma </em>(1999), l’excellent <em>Shokuzai </em>(2012) et le délicieux <em>Tokyo Sonata</em>, remarqué à Cannes en 2008. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le réalisateur a fait du cinéma de genre (fantastique, SF, zombies et fantômes) sa vraie marque de fabrique, contribuant à renouveler en profondeur le cinéma japonais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il est temps de le découvrir ou de le redécouvrir avec l’un de ses derniers films, <em>Invasion</em>, relecture d’une fin du monde par des aliens sur un mode minimaliste, intimiste mais non moins efficace. Le récit suit Etsuko, une Japonaise employée dans une entreprise de textile qui s’inquiète de voir son mari Tetsuo, médecin hospitalier, soudainement changer. Alors qu’à son travail son patron ne semble pas lui aussi dans son état normal, Etsuko finit par s’inquiéter lorsque sa collègue Miyuki vient se confier sur son angoisse : un fantôme vit chez elle. Etsuko l’amène à l’hôpital de son mari et croise un collègue de son mari, l'étrange et inquiétant Dr Makabe.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><em><strong>Invasion des profanateurs </strong></em></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les amateurs de cinéma de SF verront dans cet excellent <em>Invasion </em>une revisite du classique <em>L'Invasion des profanateurs de sépultures</em> (1956). Sans artifice, Kurosawa imagine un monde inquiétant – la ville d’Etsuko n’est pas clairement identifiée – où des aliens prennent la figure d’humains ordinaires, au point de duper leurs proches.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sans l’artifice des grosses productions américaines, le réalisateur japonais avance ses pions grâce à un excellent trio d’acteurs : l’inoubliable Kaho, la star montante nippone Masahiro Higashide et Shota Sometani, dans le rôle du mari paumé. </span><span style="font-size: 10pt;">Adapté d’une série télé à succès, <em>Invasion </em>propose – et ce n’est pas la moindre de ses originalités – une lecture humaniste et un hommage à notre monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’inquiétant Makabe vient non seulement en avant-garde de la future guerre des monde mais aussi et surtout ressentir et comprendre des concepts on ne peut plus humains : la peur, la violence, le souvenir ou l’amour. Un couple, soudé malgré tout, est au centre de cette <em>Invasion des profanateurs</em> d’un autre genre. Étonnant et à découvrir. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Invasion</em>, science-fiction japonaise de Kiyoshi Kurosawa,<br />avec Kaho, Shota Sometani et Masahiro Higashide, 2017, 140 mn, en DVD et Blu-Ray</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://japoncinema.com/critique-du-film-invasion-kiyoshi-kurosawa-2018" target="_blank" rel="noopener">https://japoncinema.com/critique-du-film-invasion-kiyoshi-kurosawa-2018</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/04/26/plan-75-critique-6437346.html" target="_blank" rel="noopener">"La vieille femme et la mort"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/gMyHL5bgm-A" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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La vieille femme et la mort
tag:www.bla-bla-blog.com,2023-04-26:6437346
2023-04-26T00:00:00+02:00
2023-04-26T00:00:00+02:00
Lorsque le Japon se pique de cinéma SF et d’anticipation, cela peut...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/2935689222.jpg" id="media-6438264" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Lorsque le Japon se pique de cinéma SF et d’anticipation, cela peut donner ça :<a href="https://www.unifrance.org/film/54896/plan-75" target="_blank" rel="noopener"> <em>Plan 75,</em> </a>un terrible et subtil drame d’anticipation qui donne le frisson autant qu’il interroge sur notre avenir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans un avenir proche, le Japon doit faire face au vieillissement de sa population, comme d’ailleurs beaucoup de pays occidentaux. Une solution officielle est trouvée : permettre aux personnes de plus de 75 ans de se faire euthanasier, moyennant finance et un accompagnement sur mesure.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Michi, une vieille dame dont la vie est devenue absurde et sans intérêt depuis qu’elle a perdu son travail, prend contact pour abréger ses jours. Pendant ce temps, Hiromu, un jeune fonctionnaire affecté à ce "Plan "75" commence à avoir des doutes lorsque réapparaît un lointain oncle perdu de vue qui cherche lui-même à mourir. Il y a aussi Maria, cette jeune recrue chargée d’accompagner les personnes âgées pour leur dernier voyage. Toutes ces personnes vont finir par se croiser et s’interroger sur ce programme, comme sur leur propre existence. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Voilà un film de SF à la fois d’une grande subtilité et d’une grande force </strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les passionnés de cinéma et cinéphiles verront sans doute a priori dans cet étonnant film de SF japonais, mais coproduit en France, en Philippine et au Qatari, une lointaine influence du côté du désormais classique <a href="https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=300.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Soleil Vert</em></a>. Un problème démographique insoluble, une solution radicale pour y résoudre et des personnages pris au piège de leur environnement. La comparaison s’arrête pourtant là.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La réalisatrice Chie Hayakawa choisit une voie moins spectaculaire qu’intimiste pour aborder ce sujet. Dans <em>Plan 75,</em> la caméra suit les personnages au plus près, sans misérabilisme mais avec une puissance incroyable. Le spectateur français verra dans les premières scènes avec Michi, au travail dans un hôtel malgré son âge, un clin d’oeil involontaire à l’actualité récente sur les retraites. La mort plane sur tous ces personnages, sans qu’elle soit réellement montrée – à l’exception des vingt dernières minutes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et l’humanité derrière tout ça ? Elle prend forme grâce aux regards de la vieille dame, aux hésitations du jeune fonctionnaire, aux non-dits avec son oncle qu’il accompagnera jusqu’au bout et à ces moments brefs mais essentiels : la scène bouleversante du bowling, la préparation du repas de Hiromu avec son oncle ou la chanson interprétée par les amies de Michi. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà un film de SF à la fois d’une grande subtilité et d’une grande force qui ne peut que nous interroger sur les problèmes éthiques de l’euthanasie comme de son utilisation.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 13.3333px;"><em>Plan 75 </em>sera proposé par les Cramés de la Bobine, à l'Alticiné de Montargis le 14 mai 2023 à 14 heures, dans le cadre du Week-End japonais (les 13 et 14 mai 2023).</span></strong></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Plan 75</em>, drame SF japonais, philippin, français et qatari de Chie Hayakawa, avec Chieko Baishō, Hayato Isomura, Stefanie Arianne, Taka Takao et Yūmi Kawai, 2022, 112 mn</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.unifrance.org/film/54896/plan-75" target="_blank" rel="noopener">https://www.unifrance.org/film/54896/plan-75</a></span></strong><br /><a href="https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1329" target="_blank" rel="noopener"><strong><span style="font-size: 10pt;">https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1329</span></strong></a></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/04/11/tempura-critique-6435430.html" target="_blank" rel="noopener">"Retenez-moi ou je fais un malheur"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2023/04/19/ennio-critique-6436410.html" target="_blank" rel="noopener">"Ennio Morricone, une vie filmée et en musique" </a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/BPE32o6P7_4" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Junky et sans complexes
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-11-22:6411693
2022-11-22T00:00:00+01:00
2022-11-22T00:00:00+01:00
Avec Junky Cable (éd. Shockdom) , le dessinateur italien Claudio...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/2914914501.jpg" id="media-6401580" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Avec<a href="https://fr.shockdom.com/boutique/shock/junky-cable" target="_blank" rel="noopener"> <em>Junky Cable</em> (éd. Shockdom)</a>, le dessinateur italien<a href="https://www.facebook.com/ClaudioAvellaArt" target="_blank" rel="noopener"> Claudio Avella</a> propose une bande dessinée de SF qui réjouira les amateurs de récits à la fois déjantés et lorgnant du côté de la dystopie. Mais ce serait une dystopie presque joyeuse où se mêlent des humains shootés à l’hornet, une drogue synthétique, robots maléfiques et vamps bioniques. Le tout dans un monde qui aurait le pied droit dans <em>Bad Runner</em> et l’autre dans un univers à la <em>One Piece.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Allister et Cheap, deux hors-la-loi pourchassés par des chasseurs de prime, aussi défoncés qu’amoureux, vivent de contrebandes de porogoces, de drôles de petites bestioles. Après être partis négocier une vente auprès de Janet, une sculpturale mafieuse, Allister et Cheap se retrouvent dans la cité de New Okinawa, à la recherche de Siri, une enfant dont ils s’occupaient et dont ils ont perdu la trace. Depuis, la jeune fille a bien grandi et est même devenue une figure importante de cette ville importante. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Janet, la "<em>reine des insectes ultrasexy</em>"</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La dystopie fait florès en SF. Trop sans doute. Clairement, il faut avoir le moral pour se plonger dans des récits post-apocalyptiques. <a href="https://avellart7.wixsite.com/claudioavella" target="_blank" rel="noopener">Claudio Avella</a> prend le contre-pied de cette mode en proposant une BD colorée et un récit vif. Ajoutez à cela deux anti-héros attachants et des personnages secondaires hauts en couleurs. Voilà qui donne une bande dessinée attrayante et audacieuse où l’humour et la sensualité sont bien présents.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Graphiquement, le dessinateur italien revendique l’influence des mangas. Junky Cable est l’exemple quasi parfait de BD mêlant les écoles européennes (on oserait parler de "<em>ligne claire</em>") et japonais, pour notamment les scènes de combats.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une grande attention est portée aux figures féminines (Janet, la <em>"reine des insectes ultrasexy</em>") ou l’inquiétante Suzy. Pour corser le tout, Claudio Avella inclus une histoire de double disparition, que nous ne dévoilerons bien entendu pas ici.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pas mal du tout. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Claudio Avella, <em>Junky Cable</em>, éd. Shockdom, 2022, 128 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://fr.shockdom.com/boutique/shock/junky-cable" target="_blank" rel="noopener">https://fr.shockdom.com/boutique/shock/junky-cable</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/ClaudioAvellaArt" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/ClaudioAvellaArt</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://avellart7.wixsite.com/claudioavella" target="_blank" rel="noopener">https://avellart7.wixsite.com/claudioavella</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/11/06/loputyn-art-book-critique-6407942.html" target="_blank" rel="noopener">"L'art de Loputyn"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/HtsZ_Ba_0QY" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Un podcast sur la fantasy pour les présenter tous
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-09-11:6399400
2022-09-11T00:00:00+02:00
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Alors que sort sur Amazon Les Anneaux de Pouvoir, le préquel du...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/1259388945.jpeg" id="media-6383761" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Alors que sort sur Amazon <em>Les Anneaux de Pouvoir,</em> le préquel du <em>Seigneur des Anneaux, </em>il n’est sans doute pas inutile de faire un focus sur ce genre littéraire passionnant qu’a révolutionné Tolkien en profondeur et pour longtemps. Mais que recouvre la fantasy ? d’où vient-elle ? Qui l’a créé ? Pour répondre à ces questions, rendez-vous sur la série de podcasts,<em> <a href="https://podcast.ausha.co/c-est-plus-que-de-la-fantasy" target="_blank" rel="noopener">C’est plus que de la fantasy</a></em>, proposé par le site <a href="https://www.cestplusquedelasf.com" target="_blank" rel="noopener">C’est plus que de la SF d</a>u journaliste Lloyd Chéry. Anne Besson, la marraine de la saison 1, est l’invitée du premier épisode, "Introduction à la fantasy".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’universitaire et spécialiste en fantasy répond aux questions de Lloyd Chéry avec un plaisir et une passion communicative, balayant en moins d’une heure près d’un siècle et demi d’un genre littéraire finalement très jeune. Elle commence par répondre à une question fondamentale : quel est le point commun de toutes ses œuvres de fantasy aussi différentes que <em>Le Seigneur des Anneaux,</em> la saga des <em>Conan</em>, <em>Le Trône de Fer </em>ou les œuvres de Robin Hobb. <em>"La magie"</em>, répond-elle et les "<em>mondes magiques</em>", qu’ils soient autonomes, décalés, qu’ils ressemblent aux nôtres ou qu’ils y soient reliés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’Heroic fantasy, ce sous-genre ancré dans un monde médiéval imaginé (avec l’influence des légendes arthuriennes), est souvent identifié à la Fantasy. C’est un raccourci, commente Anne Besson, qui rappelle les autres sous-genres comme la dark fantasy.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur découvrira un auteur peu connu William Morris, l’auteur à la fin XIXe d’une série de romans constitués de contes et de mythes imaginaires (<em>Aux Forges de Vulcain</em>). Il est redécouvert des années plus tard et réédité. La fantasy est identifié comme un genre à part entière avec Linn Carter dans les années 60, mais il ne deviendra une littérature dite "<em>sérieuse</em>" qu’avec la reconnaissance de Tolkien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les années 30 voient l’arrivée d’une deuxième étape dans l’émergence de la fantasy, avec la série <em>Conan </em>de Robert E. Howard, imprimée en pulps. Pourtant, c'est bien Tolkien qui "<em>re-relance</em>" la fantasy avec le Hobbit en 1937 et <em>Le Seigneur des Anneaux</em> en 1954. Des éditions pirates dans les années 60, puis le succès de <em>Conan </em>dans le même temps, voit l’explosion de la fantasy, y compris dans des aspects jusque là inédits : la naissance des jeux de rôles, des éditions pirates de Tolkien et des copies grossières du<em> Seigneur des Anneaux.</em></span></p><blockquote><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Fantasy et SF restent statistiquement genrés</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les années 1990 seront celles d’un retour fracassant de la fantasy en France, avec de jeunes maisons d’éditions spécialisées (<a href="https://mnemos.com/" target="_blank" rel="noopener">Mnémos</a>, <a href="https://www.bragelonne.fr/" target="_blank" rel="noopener">Bragelonne</a>) et les premières recherches universitaires. Par contre, nuance Anne Besson, les universités n’ont pas encore ouverts complètement leurs cours à la fantasy, pour de bonnes et de mauvais raisons.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La fantasy est un genre aimé particulièrement par un public jeune car il y "<em>un lien fondamental avec l’enfance</em>", que ce soit la place du merveilleux, de la magie ou encore l'importance de jeunes héros avec qui les enfants et les adolescents peuvent s'identifier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Qui dit fantasy, dit science-fiction. Entre les deux genres, la spécialiste fait remarquer que le premier est plus présent en littérature alors que le second est plébiscité au cinéma. Il est vrai que sur grand ou petit écran "<em>la fantasy fait facilement kitsch</em>". Deuxième observation : il faut admettre que fantasy et SF restent statistiquement genrés, la fantasy étant plus apprécié du public féminin et la SF plus masculin. Pour l’universitaire, la grande tradition des conteuses explique en partie l’attrait du public féminin pour les œuvres de Tolkien ou Hobb. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Anne Besson évoque deux sagas importantes : <em>Game of Thrones </em>d’abord, plus réaliste, plus politique, plus historique aussi. Mais est-ce un renouvellement ? Oui, répond l’universitaire, en ce qu’il plus âpre et plus manipulateur… Populaire grâce à la télévision, <em>Le Trône de Fer</em> est devenu une saga poids lourd.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Autre œuvre poids lourd : <em>Harry Potter.</em> Mais est-ce de la fantasy ? Oui, répond Anne Besson. Et c’est aussi une œuvre qui a renouvelé la fantasy en la rapprochant du fantastique, avec des moments d’horreur gothique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’épisode se termine par l’évocation des autres univers de la fantasy : la fantasy africaine, asiatique et plus généralement non-occidental.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Honneur enfin à la France, avec une fantasy de qualité mais manquant d’un grand succès pour faire sa mue. Il manque sans doute de relais – médiatiques ou adaptations télés à succès – pour faire sortir la "french fantasy" de sa niche. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Avec cette introduction à la fantasy, C<em>’est plus que de la fantasy</em> entend bien participer à la reconnaissance d’un genre encore – très jeune – et appelé à se développer avec le temps. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un autre podcast est d'ores et déjà en ligne : "La Quête de l'Oiseau du Temps - Régis Loisel & Serge Le Tendre"</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Podcasts, <em>C’est plus que de la fantasy</em>, saison 1, 2022</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://podcast.ausha.co/c-est-plus-que-de-la-fantasy" target="_blank" rel="noopener">https://podcast.ausha.co/c-est-plus-que-de-la-fantasy</a></span></strong><br /><a href="https://podcast.ausha.co/c-est-plus-que-de-la-sf" target="_blank" rel="noopener"><strong><span style="font-size: 10pt;">https://podcast.ausha.co/c-est-plus-que-de-la-sf</span></strong></a></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2014/08/31/vous-reprendrez-bien-un-peu-de-fantasy-5437659.html" target="_blank" rel="noopener">"Vous reprendrez bien un peu de fantasy ?"</a></span></em></p><p><iframe height="220" style="border: none; width: 100%; height: 220px;" frameborder="0" loading="lazy" id="ausha-5bJh" src="https://player.ausha.co/index.html?podcastId=2VqWwTqVeN4D&v=3&playerId=ausha-5bJh"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p><script src="https://player.ausha.co/ausha-player.js"></script></p>
Bruno Chiron
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Le monstre est parmi nous
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-06-20:6386668
2022-06-20T00:00:00+02:00
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Brightvale, petit village d’environ 1000 habitants, a, au sein de sa...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/02/1906478602.jpg" id="media-6364796" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Brightvale, petit village d’environ 1000 habitants, a, au sein de sa communauté, six "F<em>ils du Soleil Noir</em>". Une incongruité statistique, alors que 0,1 % seulement de la population mondiale peut être identifié comme tel, soit 6 millions de personnes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais que sont ces "<em>Fils du Soleil Noir</em>" ? Ce terme désigne un phénomène inexpliqué : seize ans plus tôt, un matin, les habitants du globe ont découvert au-dessus de leur tête un astre noir. Il s’est levé pour une journée de 24 heures avant de laisser place le lendemain à un soleil normal. Quatre ans plus tard, le même phénomène s’est reproduit : "<em>Ce jour-là, les gens furent victimes d’une tristesse terrible. un désespoir profond et sans fin, comme cela n’était jamais arrivé auparavant</em>". Dans la petite bourgade de Brightvale, les conversations tournent régulièrement autour de cette bizarrerie que des scientifiques n’ont jamais pu expliquer, en dépit d’hypothèses des plus sérieuses aux plus farfelues : prions, physique quantique ou ésotérisme. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les fils du Soleil Noir sont ces enfants nés suite à ce phénomène étrange : <em>"Toutes les femmes qui furent… fécondées… sous l’influence de cet astre obscur, donnèrent naissance à des enfants avec de petites mais importantes altérations génétiques</em>". Matthew et Clementine font partie de ces parias et ne peuvent compter que sur leur amitié et leur soutien respectif pour lutter contre les rejets des habitants. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Fable horrifique autour du rejet, de la peur de l’étranger et des superstitions</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://fr.shockdom.com/boutique/yep/soleil-noir" target="_blank" rel="noopener"><em>Soleil noir,</em></a> de Dario Sicchio, Letizia Cadonici et Francesco Segala (édité en France chez <a href="https://www.facebook.com/ShockdomSrl" target="_blank" rel="noopener">Shockdom</a>), n’est pas seulement une histoire de SF dont l’influence du <em>Village des Damnés </em>de John Carpenter (1995) semble être évidente. C’est aussi une fable horrifique autour du rejet, de la peur de l’étranger et des superstitions. Matthew et Clementine incarnent les victimes innocentes dans un village des plus ordinaires tombant dans la paranoïa. Pour autant, les auteurs refusent tout manichéisme, grâce à ces deux personnages interlopes que sont Ivan et Ofelia.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Soleil noir </em>nous parle aussi de superstitions, de religions, de peur apocalyptique, dans un livre dont les chapitres sont imaginés comme un compte-à-rebours impitoyable. Qui sont les monstres, se demandent en substance les trois auteurs italiens ? "<em>Le soleil noir n’est pas juste sorti du néant. Il y est aussi retourné. Tout ce qu’il reste de cette horreur, c’est vous</em>".</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Dario Sicchio, Letizia Cadonici et Francesco Segala, <em>Soleil noir</em>,<br />trad. Jose Maniette, éd. Shockdom, 2022, 96 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://fr.shockdom.com/boutique/yep/soleil-noir" target="_blank" rel="noopener">https://fr.shockdom.com/boutique/yep/soleil-noir</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/ShockdomSrl" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/ShockdomSrl</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/01/20/retour-sur-debiles-dragons-6361293.html" target="_blank" rel="noopener">"Retour sur Débiles & Dragons"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/yeV7CVmDP3k" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Épicé
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2022-06-14T00:00:00+02:00
2022-06-14T00:00:00+02:00
Il ne faut jamais dire jamais. L’idée que la saga de Franck Herbert,...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/3972882707.jpg" id="media-6362664" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il ne faut jamais dire jamais. L’idée que la saga de Franck Herbert, <em>Dune</em>, soit <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2015/07/19/les-films-que-vous-ne-verrez-jamais-5659366.html" target="_blank" rel="noopener">inadaptable </a>était devenue proverbiale. David Lynch lui-même, qui était pourtant venu à bout d’un premier opus, le mythique <em>Dune </em>de 1984, avait fini par désavouer un film mal-aimé, si ce n’est moqué. <a href="http://rockyrama.com/super-stylo-article/dune-les-adaptations-perdues" target="_blank" rel="noopener">Le site Rockyrama a par ailleurs consacré un article sur les adaptations perdues de cette œuvre</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le réalisateur canadien Denis Villeneuve a sorti l’an dernier son <em>Dune</em>, un film d’autant plus attendu qu’il était une bouffée d’air frais – si j’ose dire – en pleine crise du Covid. Le premier film de sa saga – deux autres films sont déjà en préparation – se concentre sur le cœur de l’histoire : la planète Arrakis, un astre modeste dominé par le désert, dont le surnom a été tout trouvé : "Dune". Les Fremen, une peuplade du désert rétive à la domination impériale, cohabite avec des colons dans une guerre larvée où les indigène sont réputés indociles. Les Fremen se sont adaptés à Arrakis, redoutable par son environnement, ses températures extrêmes mais aussi les vers des sables qui y vivent. Dune est inhospitalière, dangereuse et inadaptée à l’homme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Elle a pourtant une richesse qui la rend incontournable : l’Épice. Cette substance rarissime, qui est capable de prolonger la vie comme de permettre les voyages spatiaux-temporels est uniquement présente sur Arrakis et l’Empire ne peut se permettre de se passer de son exploitation. L’empereur y envoie le Duc Leto de la Maison des Atréides, avec sa compagne Dame Jessica, membre de l’organisation Bene Gesserit, et son jeune fils et héritier, Paul. Leur armée les suit. Tout ce beau monde est chargé de reprendre en main l’exploitation de l’Épice à la suite d’une autre Maison, les Harkonnen. Mais rapidement, une évidence s’impose : il s’agit d’un piège. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Denis Villeneuve nous épargne dans "son" <em>Dune </em>de 2021 tout l’apanage de l’univers de Franck Herbert, et on l’en remercie</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Autant dire que pour ce nouveau <a href="https://www.dunemovie.net" target="_blank" rel="noopener"><em>Dune</em></a>, Denis Villeneuve était attendu au tournant, lui qui s’était déjà attaqué à de la science-fiction dans ces deux précédents films, <em>Premier Contact </em>et <em>Blade Runner 2049</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est dire que le réalisateur canadien cochait beaucoup de cases. Il restait à bâtir une solide adaptation pour rendre compréhensible une histoire se déroulant en 10 191 et mettant en scène un empire galactique, des lignées d’aristocrates rassemblés en Maisons, une communauté féminine aux pouvoirs religieux, ésotériques et politiques et de multiples autres organisations redoutables permettant la survie d’un Empire puissant et étendu dominé par Padishah Shaddam IV.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Denis Villeneuve nous épargne dans "son" <em>Dune </em>de 2021 tout l’apanage de l’univers de Franck Herbert, et on l’en remercie. </span><br /><span style="font-size: 10pt;">Ce premier Dune séduit d’abord par la puissance des images, l’inventivité des costumes, des décors et des vaisseaux et la découverte de la redoutable et convoitée Arrakis. L’histoire se veut aussi un récit initiatique, pour ne pas dire messianique, avec un jeune homme devant survivre après une attaque surprise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Timothée Chalamet, l’enfant-chéri d’Hollywood, endosse avec bonheur le rôle de Paul Leto, accompagné de la convaincante Rebecca Ferguson dans le rôle de Jessica. La presse s’est enthousiasmé sur la présence de Zendaya, l’autre (jeune) star du film. Mais il faut être honnête : elle n’apparaît qu’épisodiquement, dans les dernières minutes, ou alors sous forme de flash.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Évidemment, Zendaya aura un rôle plus important dans le deuxième opus de la saga, prévue en 2023, et que l’on attend déjà avec impatience. <a href="https://www.canalplus.com/articles/cinema/dune-le-film-de-sf-au-format-xxl" target="_blank" rel="noopener">En attendant, il y a ce premier <em>Dune</em>, à découvrir sur Canal+</a>.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Dune</em>, film de science-fiction américano-canadien de Denis Villeneuve,<br />avec Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson, Oscar Isaac, Zendaya, <br />Josh Brolin et Jason Momoa, 2021, 155 mn</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.dunemovie.net" target="_blank" rel="noopener">https://www.dunemovie.net</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.canalplus.com/articles/cinema/dune-le-film-de-sf-au-format-xxl" target="_blank" rel="noopener">https://www.canalplus.com/articles/cinema/dune-le-film-de-sf-au-format-xxl</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2015/07/19/les-films-que-vous-ne-verrez-jamais-5659366.html" target="_blank" rel="noopener">"Les films que vous ne verrez jamais"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/gHt8tCHbB2M" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Nourrir son monde
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-02-28:6368179
2022-02-28T00:00:00+01:00
2022-02-28T00:00:00+01:00
La Nuée de Just Philippot faisait partie cette année de la sélection...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/3906414920.jpg" id="media-6337464" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>La Nuée</em> de Just Philippot faisait partie cette année de la sélection des<a href="https://www.academie-cinema.org/films/la-nuee/" target="_blank" rel="noopener"> Césars 2022 comme Meilleur Premier Film</a></span><span style="font-size: 10pt;">, récompense qu'il a ratée de peu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Plus que cette nomination, ce qui justifie de parler de ce film est la facture d'une œuvre unique, un drame qui se frotte à l’anticipation, avec un discours particulièrement riche sur les notions de famille, de maternité, de nature, d’alimentation et de folie. Pour le dire autrement <em>La Nuée</em> pourrait être présentée comme un <em>Petit Paysan</em> au féminin qui rencontrerait David Cronenberg ou Julia Ducournau (<em>Grave</em>, <em>Titane</em>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Veuve depuis peu, Virginie s’occupe seule d’un élevage de sauterelles. Dans ce sud de la France, l’agricultrice, élevant seule ses deux enfants (les formidables jeunes acteurs Marie Narbonne et Raphaël Romand), peut vite passer pour une douce illuminés avec ses serres high-tech avec son élevage d'insectes. En dépit de sa foi de charbonnière elle peine à nourrir son monde, à défaut de pouvoir nourrir un jour le monde. Mais, entre elle et ses animaux, une étrange relation commence à se développer. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>La formidable Suliane Brahim fait figure de mère nourricière effrayante de conviction</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>La Nuée</em> avait fait son effet au Festival de Cannes 2020 (Semaine de la critique) mais aussi au Festival international du film fantastique de Sitges 2020 (Prix spécial du jury et Prix de la meilleure interprétation féminine) et au Festival international du film fantastique de Gérardmer 2021 (Prix du public et Prix de la critique).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le premier long-métrage de Just Philippot frappe par son art de complètement déstabiliser le spectateur. Commençant comme un drame social, <em>La Nuée</em> se transforme en film hitchcockien (version <em>Les Oiseaux</em>), avec des fulgurances horrifiques dans les vingt dernières minutes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La formidable Suliane Brahim fait figure de mère nourricière effrayante de conviction. On voit aisément dans cet excellent premier film une parabole sur la planète mais aussi sur la maternité : voilà une femme délaissant sa progéniture (par exempls, elle laisse à sa fille le soin de conduire son frère aux entraînements de foot) pour nourrir ses enfants de substitution.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>La Nuée </em>est un incroyable drame fantastique à découvrir. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>La Nuée,</em> drame fantastique français de Just Philippot,<br />avec Suliane Brahim, Sofian Khammes, Marie Narbonne et Raphaël Romand, 2020, 101 mn</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://capricci.fr/wordpress/product/la-nuee/" target="_blank" rel="noopener">https://capricci.fr/wordpress/product/la-nuee</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/09/09/marguerite-et-margot-6336569.html" target="_blank" rel="noopener">"Marguerite et Margot"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/c3l9x-QYw5Y" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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La menace fantôme
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-01-24:6361752
2022-01-24T00:00:00+01:00
2022-01-24T00:00:00+01:00
L’homme invisible , imaginé par HG Wells à la fin du XIXe siècle, vient...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/1387533881.jpg" id="media-6327708" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>L’homme invisible</em>, imaginé par HG Wells à la fin du XIXe siècle, vient d’avoir un nouvel avatar grâce au film de Leigh Whannell, sobrement intitulé : <em>Invisible Man</em>. L’excellente Elisabeth Moss (<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/08/08/maitres-et-servantes-5969804.html" target="_blank" rel="noopener"><em>La Servante écarlate</em></a>) est au cœur de cette aventure mêlant sciences et fantastique, dans lequel ce fameux homme invisible s’avère moins important que le parcours de sa compagne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Compagne ou plutôt ex compagne, car lorsque le film démarre, Cecilia Kass fuit le domicile conjugal et son mari Adrien Griffin. Grâce à la complicité de sa sœur Emily, elle se met à l’abri, chez un ami commun, James Lanier, où elle loge. L’avenir s’éclaircit pour cette femme harcelée par son mari lorsqu’elle apprend qu’Adrien s’est suicidé. Mieux, son testament l’informe que le mari violent, mais aussi scientifique renommé en optique, lui a laissé plusieurs millions de dollars.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Or, quelques jours plus tard, elle se dit victime d’actes malveillants dont le coupable ne serait qu’Adrien, non seulement bien vivant, mais aussi invisible.</span></p><blockquote><p style="text-align: left; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Le film s’aventure moins vers l’horreur que vers le film de SF, voire vers le film de super-héros</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Leigh Whannell a choisi pour cette histoire d’invisibilité de s’intéresser à une victime, car ce scientifique apprenti-sorcier s’avère d’une perversité et d’une violence bien peu recommandables. Le film commence comme un thriller psychologique, distillant les effets grâce à des jeux de cadrages et de regards – ceux précisément d’Elisabeth Moss. Peu à peu, le film s’aventure moins vers l’horreur que vers le film de SF, voire vers le film de super-héros (ou plutôt anti-super-héros).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">À cet égard, Invisible Man est une rencontre inattendue entre le film hitchcockien,<em> La Mouche</em> ou <em>Venom</em>. En outre, dans cette période post-#Meetoo, le message adressé aux femmes battues et harcelées est évident. Cependant, les créateurs ont refusé le manichéisme en proposant une fin déstabilisante. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les effets spéciaux se font discrets, ce qui les rend d’autant plus efficaces. On retiendra surtout le visage d’effroi de Cecilia Kass/Elisabeth Moss lorsqu’elle piège l’agresseur invisible grâce à un seau de peinture blanche.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une revisite inattendue du chef d’œuvre de H.G. Wells.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Invisible Man</em>, film fantastique américain de Leigh Whannell, avec Elisabeth Moss, Oliver Jackson-Cohen et Harriet Dyer, 2020, 125 mn, Canal+</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.canalplus.com/sport/invisible/h/10309375_50001" target="_blank" rel="noopener">https://www.canalplus.com/sport/invisible/h/10309375_50001</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.universalpictures.fr/micro/invisible-man" target="_blank" rel="noopener">https://www.universalpictures.fr/micro/invisible-man</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/01/16/incendies-theatre-film-critique-6360555.html" target="_blank" rel="noopener">"Abominables additions"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2017/08/08/maitres-et-servantes-5969804.html" target="_blank" rel="noopener">"Maîtres et servantes"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/7biiwa5DfFg" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><em><span style="font-size: 10pt;"> </span></em></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Taisez-vous, Mrs Dalloway
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2021-09-08T00:00:00+02:00
2021-09-08T00:00:00+02:00
Sorti un an avant Célestine du Bac , un ouvrage de jeunesse de...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/3510173270.jpg" id="media-6290943" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sorti un an avant <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/07/21/celestine-et-martin-6328302.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Célestine du Bac</em></a>, un ouvrage de jeunesse de <a href="http://www.tatianaderosnay.com" target="_blank" rel="noopener">Tatiana de Rosnay</a>, son roman <em>Les Fleurs de l’Ombre</em> (<a href="https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-fleurs-de-lombre/9782221240779" target="_blank" rel="noopener">éd. Robert Laffont/ Héloïse d’Ormesson</a>) est en réalité le dernier qu’elle ait écrit à ce jour. Il est sorti en librairie en mars 2020, quelques jours seulement avant le début du Grand Confinement. Autant dire qu’éditorialement, ce livre a une histoire compliquée pour le faire simple. Mais c’est aussi un roman qui mérite d’être lu à la lumière des bouleversements environnementaux et sanitaires de notre société.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Après une séparation tumultueuse avec son mari François, séparation dont le lecteur connaîtra les détails sordides en fin de roman, Clarissa Katsef, une auteure franco-britannique dont le succès est plus ou moins derrière elle, trouve un nouveau logement dans un appartement flambant neuf au cœur du 8e arrondissement d’un Paris traumatisé par un attentat. C’est une opportunité unique pour l’artiste qui a été choisie au terme d’une sélection rigoureuse menée par CASA, une obscure organisation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Voilà donc Clarissa, fraîchement célibataire, se retrouve entre les murs d’un appartement pourvu d’une domotique dernier cri, avec notamment une voix synthétique portant le nom de Mrs Dalloway (en référence à Virginia Wolf), chargée de veiller à ses moindres souhaits. Mais la vie de Clarissa devient assez rapidement angoissante. Elle sent dans ce lieu aseptisé que quelque chose ne tourne pas rond. Sauf que personne ne semble la croire, hormis sa petite-fille, Andy. E</span><span style="font-size: 10pt;">t ce n’est pas l’intervention régulière de Mrs Dalloway, son assistante personnelle, qui la rassure. En prenant contact avec quelques résidents de l’immeuble, Clarissa remarque que tous sont, comme elle, des artistes. Troublant. Au même moment, une mystérieuse étudiante, Mia White, la contacte. Elle se présente comme une admiratrice de son œuvre et souhaite la rencontrer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Tatiana de Rosnay avait déjà, dans un de ses précédents livres, <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/13/des-hommes-des-eaux-et-des-arbres-6096622.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Sentinelle de la Pluie</em></a> (2018) fait de Paris une ville apocalyptique. Après la pluie et les inondations, c’est le soleil et la chaleur qui s’abattent impitoyablement sur la capitale des <em>Fleurs de l’Ombre</em>. Le monde subit les conséquences du dérèglement climatique et la nature est en train d’agoniser. La nouvelle thébaïde de Clarissa fait donc figure de havre sécurisant – en apparence cependant.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Virginité mémorielle et artificielle</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Tatiana de Rosnay revient au thème central de son œuvre : la mémoire des lieux, d’autant plus qu’il s’agit également d’un sujet intéressant la protagoniste principale des <em>Fleurs de l’Ombre</em>. Sauf que l’appartement qu’occupe Clarissa n’a précisément pas de mémoire car il est neuf, et c’est justement cette virginité mémorielle et artificielle (artificielle comme Mrs Dalloway) qui perturbe l’occupante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans cette intrigue hitchcockien que Tatiana de Rosnay a bâti comme un roman de science-fiction à la Philip K. Dick, la romancière se fait encore plus sombre que dans ses livres précédents : dérèglement climatique, destructions de la nature, menaces technologiques, sociétés de surveillance et dangers planant sur les artistes. Il est singulier que ces sujets de préoccupation sont portés par une héroïne qui apparaît comme le double de l’auteure : "Élevée par un père britannique et une mère française, elle [Clarissa] était parfaitement bilingue. Elle avait deux langues d’écriture, et n’avait pu choisir l’une au dépend de l’autre". Cela ne vous rappelle personne ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il faut enfin mentionner que Tatiana de Rosnay a écrit <em>Les Fleurs de l'Ombre</em> simultanément en français et en anglais. Un roman qui est sorti peu de jours avant le déclenchement apocalyptique de la crise sanitaire. Un signe, sans aucun doute.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Tatiana de Rosnay, <em>Les Fleurs de l’Ombre</em>,<br />éd. Robert Laffont Héloïse d’Ormesson, 2020, 336 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.tatianaderosnay.com" target="_blank" rel="noopener">http://www.tatianaderosnay.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-fleurs-de-lombre/9782221240779" target="_blank" rel="noopener">https://www.lisez.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/hors-serie-tatiana-de-rosnay" target="_blank" rel="noopener">"Tatiana de Rosnay, son œuvre"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/13/des-hommes-des-eaux-et-des-arbres-6096622.html" target="_blank" rel="noopener">"Des hommes, des eaux et des arbres"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/07/21/celestine-et-martin-6328302.html" target="_blank" rel="noopener">"Célestine et Martin"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/IGTOwfDhWnw" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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S’il vous plaît, rembobinez
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2021-07-19T00:00:00+02:00
2021-07-19T00:00:00+02:00
Le plus beau coup que pouvait faire Christopher Nolan au spectateur de...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/80816579.jpg" id="media-6277254" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le plus beau coup que pouvait faire Christopher Nolan au spectateur de <a href="https://www.tenetfilm.com" target="_blank" rel="noopener"><em>Tenet </em></a>est de le contraindre à rembobiner et revoir les aventures du protagoniste. Car visionner plusieurs fois ce long-métrage mémorable s’avère plus que nécessaire pour comprendre – un peu – les secrets de ce film mêlant espionnage et science-fiction et jouant essentiellement sur des retours-arrières temporels.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’histoire peut se résumer de manière la plus classique qui soit : le personnage principal (qui se nommera plus tard lui-même "le protagoniste"), joué par un impeccable John David Washington, est un agent secret. Lorsque le film commence, il est engagé dans une mission dangereuse lors d’une prise d’otage dans un opéra qui se termine dans la confusion et avec la mort de l’agent, torturé sans en avoir révélé des informations sur sa présence et sur son but. Une mort qui n’en est pas vraiment une puisque le protagoniste se réveille sain et sauf sur un bateau. Il apprend qu’il est recruté pour une nouvelle opération dont le code, qui est aussi le nom d’une organisation secrète, est "Tenet".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce palindrome, au cœur de milliers de commentaires autour de ce film, cache un danger universel : une guerre mondiale infiniment dangereuse, provoquée ni par des armes nucléaires ni par des États terroristes mais par une technologie venue du futur capable d’inverser l’entropie. Pour faire simple, l’entropie est la qualité physique d’un objet d’aller dans un sens ou dans un autre. Le protagoniste a d’ailleurs pu voir une balle "inversée" manquer de le tuer lors de sa précédente opération. Pour dire les choses autrement, il semble que l’avenir ait déclaré la guerre à notre présent en raison d’une arme physique capable d’annihiler son passé et donc notre présent.</span></p><blockquote><p style="text-align: left; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Le spectateur aura besoin de quelques clés pour naviguer dans un film qui promet de rester dans les annales du cinéma</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Vous me suivez toujours ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le protagoniste se lance sur la trace d’objets "inversés" que le futur a envoyé à notre époque grâce à des sortes de tourniquets – et que le spectateur pourra voir à l’œuvre. Un homme a la clé de cette mission : Sator. Véritable génie du mal, c’est lui qui manipule cette arme d’un genre nouveau grâce à sa maîtrise du temps. Son seul point faible est sa femme Kat (Elizabeth Debicki), approchée par le protagoniste, allié avec le mystérieux Neil – un Robert Pattinson vraiment au sommet. Elle et son jeune fils Max sont entre les griffes du mafieux russe qui tient entre ses mains pas moins que l’existence de l’humanité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Lors de la sortie de <em>Tenet,</em> Christopher Nolan – qui est aussi l’auteur du scénario travaillé pendant des années – a prévenu les futurs spectateurs qu’il fallait "ressentir" plutôt que de "comprendre" une histoire mettant en scène des agents secrets sans peur et sans reproche, un méchant absolu joué avec un plaisir manifeste par Kenneth Branagh, une arme fatale, des innocents empêtrés dans des intrigues insolvables et, the last but not the least, des personnages allant dans un sens ou dans l’autre, lorsqu’ils ne passent pas d’un présent à un autre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il faut objecter au réalisateur que le spectateur aura besoin de quelques clés pour naviguer dans un film qui promet de rester dans les annales du cinéma. Rembobiner le film – et pas qu’une fois ! – peut s’avérer nécessaire pour savourer des indices parsemées ici ou là : les deux voix de chemin de fer entre lesquelles le protagoniste est torturé, la boucle rouge du sac à dos, un signe des mains, les références au <a href="https://www.konbini.com/fr/cinema/carre-sator-inspire-nolan-pour-prochain-film-tenet" target="_blank" rel="noopener">carré Sator</a> ou bien la présence de Neil, en complice obstiné.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour ce long-métrage malin, intelligent et de très haute volée (<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/05/14/mando-l-autre-boba-fett-6238427.html" target="_blank" rel="noopener">Ludwig Göransson</a> signe en plus une bande originale qui semble elle aussi se jouer du sens de la lecture), Christopher Nolan met le cerveau du spectateur à contribution, à telle enseigne que des théories, parfois très bien vues, se multiplient sur Internet. Je vous en ai trouvé <a href="https://oblikon.net/analyses/tenet-theories-et-explications-du-film-de-christopher-nolan/" target="_blank" rel="noopener">ici </a>et <a href="https://www.journaldugeek.com/2020/08/26/tenet-rien-compris-film-reponses/" target="_blank" rel="noopener">là</a> ou <a href="https://www.huffingtonpost.fr/entry/tenet-les-meilleures-explications-des-internautes-sur-le-film-de-christopher-nolan_fr_5f4cfb09c5b64f17e140a16f" target="_blank" rel="noopener">encore là</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Alors, je vous donne un ultime conseil : regardez, concentrez-vous, savourez, puis rembobinez.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Tenet,</em> espionnage et SF anglo-américain de Christopher Nolan, avec John David Washington</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Robert Pattinson, Elizabeth Debicki et Kenneth Branagh, 2020, 150 mn</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.tenetfilm.com" target="_blank" rel="noopener">https://www.tenetfilm.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.warnerbros.com/movies/tenet" target="_blank" rel="noopener">https://www.warnerbros.com/movies/tenet</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/07/05/homme-fatal-6325031.html" target="_blank" rel="noopener">"Homme fatal"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GpoaAp1mSmg" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
ITENARASA
http://quel-bookan.hautetfort.com/about.html
Le chant du Drille - Ayerdhal
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2021-01-09:6289547
2021-01-09T14:08:00+01:00
2021-01-09T14:08:00+01:00
A death song Alors que les Drilles, une population autochtone de...
<p><span class="" title="Modifié"><img id="media-6212817" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/00/1855926543.jpg" alt="le chant du drille,Ayerdhal,SF,roman sf,polar SF,SF écolo,planet opera,auteur engagé,world building de fou" /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span class="" style="background-color: #471c67; color: #ffffff;" title="Modifié">A death song</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">Alors que les Drilles, une population autochtone de la planète Taheni aujourd'hui en danger, se pressent aux abords de la ville pour émettre leur dernier chant, Lodève Dallelia, inspectrice générale des Colonies est mandée pour enquêter sur ce peuple mystérieux et les dérives qui mettent en danger, au-delà des Drilles, l'ensemble du système mis en place par la Fédération homéocrate.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">Le chant du Drille est ce que l'on nomme un planet opera, l'action se situant uniquement sur cette planète (exoplanète?) nommée Taheni. Planète ouverte à la colonisation à une époque où les humains ont repoussé les limites de l'âge et du voyage intergalactique. <br />Malheureusement, qui dit colonisation humaine, dit population indigène peu, voire pas du tout respectée. Ainsi, sur cette planète où il fait bon vivre, les Drilles sont poussés hors de leur territoire, et par là, sacrifiés. Forts d'un chant unique en son genre, les voici qui se rassemblent au sein des colonies, générant des comportements suicidaires et faisant craindre le pire pour la société tahénite. Révolte de la dernière chance ou sacrifice ultime? Toujours est-il que les ploutocrates tahénites sont mal.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">Dès lors, la situation ne pouvant perdurer, la Fédération homéocrate, envoie sur la planète son inspectrice générale des colonies, Lodève Dallelia, pour régler la question. Lodève, qui est aussi xénologue, aura a cœur de percer le mystère du chant des Drilles et celle de la disparition d'un homme, que tout laisse penser à croire qu'il est l'instigateur de ce merdier.<br />C'est alors que le roman prend le chemin du polar SF avec les ressorts qui collent bien au genre.<br />L'enquête n'est pas simple, tant Lodève se heurte à l'omerta de la population, des colons et certains fonctionnaires malveillants.<br />Et puis, c'est sans compter les Drilles eux-mêmes dont l'habitat demandera à être percé, le langage interprété à défaut d'être totalement compris.<br />Mais la dame est persévérante, perspicace, convaincante, indépendante. Un personnage féminin (et pas le seul de ce roman) fort, comme Ayerdhal sait les poser et qui donc en impose.<br />Une enquête savamment construite, minutieuse, étoffée de révélations et autres rebondissements.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">La question écologique est aussi au centre du Chant du Drille. Forcément ici, la question de la sauvegarde de l'écosystème (faune, flore, population) se pose. L'engagement d'Ayerdhal est ici dans ce roman. Il donne à voir l'impact humain sur la planète Taheni, son interaction avec l'environnement et en quoi s'il n'est pas contrôlé et bienveillant, il tend à lui être nuisible.<br />Le chant du Drille combat le spécisme, le colon qui se pose en dominant en un lieu où il ne trouve pas son origine, est voué à l'échec s'il ne compose pas harmonieusement avec ce qui le constitue et l'habite.<br />Il est question de sauvegarde d'une espèce.<br />Ayerdhal interroge nos comportements comme il sait si bien le faire, de manière non manichéenne mais percutante.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="" title="Modifié">J'ai découvert avec ce premier roman d'Ayerdhal, que cet auteur, que j'apprécie immensément, se pose en véritable maître du world building. Mais quel cadre il a créé pour ce récit! Impressionnant, dense, complexe et formidable.<br />Je ne vais pas le cacher, c'est une lecture qui m'a demandé un grand effort de concentration (notamment au début) pour suivre sa construction et en comprendre toute sa portée. Mais quelle bonne lecture! Je crois qu'à distance de plusieurs mois de celle-ci, je reste assez fascinée par ce planet opera.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #471c67; color: #ffffff;"><em><span class="" title="Modifié">"La forêt ici, est un émerveillement permanent, un rêve de poète enfin incarné, magnifique à perdre le sens du réel, apaisant jusqu'à l'hypnose et si vaste, si mouvante, que l'ennui en est banni. C'est un cauchemar de névropathe, aussi, où la survie tient de l'érudition et l'érudition s'y paie, chèrement! On y croise tant de pièges, tant de tueurs sous tant de parures, qu'il faut l'apprendre en permanence et se garder de la connaître."</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="background-color: #471c67;"><em><span class="" title="Modifié"><a href="https://unpapillondanslalune.blogspot.com/2020/02/defi-cortex-sfff-takes-over-world.html"><img id="media-6212822" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/02/1776525200.jpg" alt="le chant du drille,ayerdhal,sf,roman sf,polar sf,sf écolo,planet opera,auteur engagé,world building de fou" /></a></span></em></span><span class="" style="color: #ff00ff;" title="Modifié">si tu cliques sur l'image, tu voyages gratos vers Un papillon dans la lune</span><span style="background-color: #471c67;"><em><span class="" title="Modifié"><br /></span></em></span><span class="" title="Modifié"><strong>Avec ce titre, je valide le point 4 de la liste Lieux Extraordinaires - Hors système solaire</strong></span></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
New age
tag:www.bla-bla-blog.com,2020-10-22:6271028
2020-10-22T00:00:00+02:00
2020-10-22T00:00:00+02:00
En cette période où le courant apocalyptique et post-apocalyptique est...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/497686381.png" id="media-6184091" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En cette période où le courant apocalyptique et post-apocalyptique est devenu un genre en vogue, pour le meilleur et pour le pire, intéressons-nous à un de ces nombreux court-métrages, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=33fjioJzG5c&ab_channel=RomainDemongeot" target="_blank" rel="noopener"><em>La dernière prophétie</em></a>. Ce dessin animé d’un peu plus de 3 minutes frappe par le soin graphique, à telle enseigne que le voir développer en long-métrage (qui est le projet originel), voire en série, ne serait pas une absurdité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Son réalisateur, un véritable touche-à-tout (pub, films, recherche) est Romain Demongeot. Il dirige la création de l’agence Londonienne <a href="https://www.unit9.com/" target="_blank" rel="noopener">UNIT9</a>. UNIT9 group et unit 9 films se sont associés <a href="https://variety.com/2018/tv/news/los-angeles-nowhere-launching-films-television-exclusive-1202898682/" target="_blank" rel="noopener">à une boîte de production de longs métrages en Californie</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Romain Demongeot s’était fait remarquer avec ses deux premiers courts métrages, <a href="https://www.youtube.com/watch?v=m-WNt0y9M6g" target="_blank" rel="noopener"><em>Love 2062</em></a> (2012), déjà un film d’anticipation autour de la pollution, puis <a href="https://www.youtube.com/watch?v=_cj0jc3hBlM" target="_blank" rel="noopener"><em>Krokodil Requiem</em></a>, (2016) qui entendait sensibiliser à la drogue. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Tout aussi engagé et new age,<em> La dernière prophétie</em> est un voyage dans le temps et dans l’espace. C'est aussi une vraie réflexion utopique, singulièrement rare dans la mouvance millénariste. Les auteurs du court-métrage (Romain Demongeot, Sebastien Novac et Elvire Cheret) imaginent la manière dont les hommes pourraient se saisir des religions monothéistes mais aussi de l’intelligence artificielle pour donner une nouvelle chance aux quelques humains réfugiés sur une autre planète habitable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Romain Demongeot a condensé en quelques minutes ce récit de SF, qui est aussi une autre manière de mettre l’humanisme au cœur du discours.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette curiosité qu’est <em>La dernière prophétie</em> est à surveiller d’autant plus près qu’il pourrait bien devenir un projet de grande envergure. C’est tout le mal que nous lui souhaitons.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Romain Demongeot, <em>La dernière prophétie</em>, court-métrage français, 2020, 3 mn 17</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Scénario : Romain Demongeot, Sébastien Novac et Elvire Cheret<br />Musique : Christophe Menassier</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=33fjioJzG5c&ab_channel=RomainDemongeot" target="_blank" rel="noopener">https://www.youtube.com/watch?v=33fjioJzG5c&ab_channel=RomainDemongeot</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.youtube.com/user/romaindemongeot" target="_blank" rel="noopener">https://www.youtube.com/user/romaindemongeot</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Voir aussi : </em><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/07/02/ce-film-que-vous-ne-verrez-jamais-mais-que-vous-ecouterez-6248767.html" target="_blank" rel="noopener"><em>"Ce film que vous ne verrez jamais (mais que vous écouterez)"</em></a></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/33fjioJzG5c" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
Hilde
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Frank Herbert, Dune
tag:bloghost.hautetfort.com,2020-09-14:6260059
2020-09-14T10:04:00+02:00
2020-09-14T10:04:00+02:00
Aujourd'hui, nous partons sur une autre planète, celle de Dune . Un...
<p>Aujourd'hui, nous partons sur une autre planète, celle de<strong> Dune</strong>.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/256205622.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6170084" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/329494332.2.jpg" alt="dune,frank herbert,roman,sf,le mois américain" /></a><br /><span style="font-size: 8pt;"><a href="http://www.recettes-de-geek.fr/cafe-depice-darrakeen/" target="_blank" rel="noopener">Un café d'épice d'Arrakeen</a> pour accompagner la lecture de Dune</span></p><blockquote><p style="text-align: left;">Paul, quinze ans s'apprête à quitter Caladan pour Arrakis (Dune) avec sa mère, Dame Jessica (Bene Gesserit) et son père, Le duc Leto, appartenant à la Maison Atréides. <br />La semaine qui précède, il est soumis à une terrible épreuve et sa mère a un mauvais pressentiment. La menace plane, elle peut venir de n'importe où et des rumeurs renforcent le sentiment qu'une terrible trahison est en cours, inéluctable.</p></blockquote><p style="text-align: justify;">Arrakis est une planète constituée de<strong> contrées désertiques plutôt dangereuses</strong> avec de violentes tempêtes et la présence d'énormes vers des sables, qui engloutissent tout. Un peuple y vit pourtant, celui des <strong>Fremen</strong>. Ils recyclent leur eau, entretiennent de nombreuses croyances et rituels et s'adaptent tout en développant une conscience écologique. <br /><br />Cette planète est aussi convoitée par les puissants pour la fameuse épice qui y est cultivée mais qui détient vraiment le pouvoir. <br /><br />J'ai mis du temps à entrer dans le roman, à me familiariser avec les personnages et leur univers. C'est une lecture exigeante et j'ai dû enchaîner plusieurs chapitres à la suite pour me sentir plus à l'aise et avoir vraiment envie de découvrir la suite.</p><p style="text-align: justify;">On ressent les tensions, les intrigues du pouvoir avec l'ennemi des Atréides :<strong> Les Harkonnens</strong>. Les attaques et les trahisons sont nombreuses. <strong>L'empereur Padishah</strong> décide de ses alliances et de ses intérêts. Les drames se produisent sans prévenir. J'ai été surprise par la chronologie, certaines accélérations dans le temps et la soudaineté des évènements. <br /><br />On découvre aussi les pensées des personnages, leurs craintes, leurs désirs, leurs dons de prescience et leurs croyances religieuses très ancrées.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La destinée de Paul est captivante et c'est passionnant à lire.</span> Je ne regrette pas de m'être lancée dans le cycle de Dune!</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/00/02/3307113059.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6170099" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/02/2301128780.4.jpg" alt="notation, étoiles, " /></a></p><p>Une nouvelle adaptation doit sortir sur les écrans au mois de novembre. A découvrir!</p><p><strong>Dune</strong>, Frank Herbert, édition France Loisirs, 1985 pour la présente édition</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/01/00/3258234359.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6170086" style="margin: 0.7em 0em;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/00/2299819185.jpeg" alt="dune,frank herbert,roman,sf,le mois américain" width="193" height="126" /></a><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/00/01/3099844149.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6170088" style="margin: 0.7em 0.5em;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/01/3064336961.2.jpg" alt="logo, fin de série, Acro" width="123" height="126" /></a><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/00/02/2360464619.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6170089" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/02/2145525555.jpg" alt="Challenge des livres en cuisine, Fondant, Bidib" width="182" height="126" /></a></p><p>- <strong>Le Mois américain</strong> organisé par <a href="https://plaisirsacultiver.com/2020/07/16/le-mois-americain-2020/" target="_blank" rel="noopener">Titine</a><br />- Une série ou plutôt un cycle qui commence dans le cadre du Challenge <strong>Fin de série</strong> d'<a href="http://livrement.com/2010/10/14/fin-de-serie/comment-page-2/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Acr0</a>.<br />- Challenge <strong>Des Livres en cuisine</strong> de <a href="http://croquerlespages.canalblog.com/archives/2020/01/11/37910785.html" target="_blank" rel="noopener">Fondant</a> & <a href="http://mapetitemediatheque.fr/2020/01/des-livres-en-cuisine-2020/" target="_blank" rel="noopener">Bidib</a> avec un détective gourmand et plusieurs références à la cuisine indienne</p>
LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”
http://latourcamoufle.hautetfort.com/about.html
LTC LECTURE : 2430
tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2020-04-18:6230986
2020-04-18T11:47:00+02:00
2020-04-18T11:47:00+02:00
A propos de confinement (durable)… (1) (2) ...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong><img id="media-6120194" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/02/01/1306523206.jpg" alt="2430,cher jupiter,isaac asimov,éditions denoêl,sf,science-fiction,folio science-fiction, anne villemin-sicherman transforme le metz du xviiie siècle, en scène de crimes, anne villemin-sicherman, auteure, messine, passionnée d'histoire messine, histoire, tc lecture annonce, médiathèque du sablon, metz-sablon, une langue bien pendue avec darina sainciuc, metz-sablon. Édith caroline : une gueule d’amour, michaël jackson, carole romane, la vie morte, éditions amalthée, viol, social, amour du prochain, il était une fois jd au 6ème salon du livre "boulay bouq’in", ltc lecture annonce..., jean dorval pour ltc lecture, boulay bouq'in 2015, porte des allemands, manifestation estivales du livre, pascal serra, « sur la piste des primitifs – groogh nous voilà ! », yil editions, jean dorval, poète lorrain, dédicacera, son ouvrage de poésie, « le semeur de sentiments », paru chez edilivre, loÏs mÈne l’enquÊte, de l’ocÉan indien au mont saint-michel, sandra reinflet, journaliste, voyageuse, écrivain, photographe, animatrice" /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 14pt; background-color: #333333;"><strong>A propos de confinement (durable)… (1) (2)</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 14pt; background-color: #333333;"><strong>"(…) 2430. Entre Minuit et l’aube, quand le sommeil ne veut pas venir et que toutes les vieilles blessures commencent à faire mal, j’ai souvent la vision cauchemardesque d’un monde futur dans lequel il y a des milliards de gens, tous numérotés et enregistrés, sans un éclair de génie nulle part, sans un esprit original, sans une personnalité éclatante, sur l’ensemble de ce globe surpeuplé. J. B. PRIESTLEY (…)"</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>"(…) Nous avons finalement exploité la Terre et nous l’avons peuplée de l’espèce humaine. (…) Vous êtes vous plongé dans l’histoire du XXe siècle ? (…) »</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>"(…) J’espère que vous ne l’avez pas hyper-romantisé. J’ai étudié sa folie, aussi. Le monde était alors vide, quelques milliards, à peine, et ils trouvaient qu’il était surpeuplé… et avec de bonnes raisons. Ils dépensaient plus de la moitié de leurs biens en guerres et en préparatifs de guerre, ils dirigeaient leur économie sans réflexion, ils gaspillaient et s’empoisonnaient à plaisir, ils laissaient au pur hasard le soin de régir le fonds commun génétique et toléraient les normes venant des excentriques de toutes sortes. Bien entendu, ils craignaient ce qu’ils appelaient l’explosion démographique, rêvaient d’atteindre d’autres mondes comme une sorte d’évasion. Nous aurions fait la même chose dans ces conditions.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>"Je n’ai pas besoin de vous parler du concours de circonstances et de progrès scientifiques qui a tout changé, mais laissez-moi vous le rappeler brièvement au cas où vous essaieriez d’oublier. Il y eut l’établissement d’un gouvernement mondial, le développement de l’énergie nucléaire, et l’extension de l’art de la technique génétique. Avec la paix planétaire, l’abondance d’énergie, et une humanité sereine, les hommes purent se multiplier paisiblement, et la science se développa parallèlement à cet accroissement.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>"On savait d’avance exactement combien d’hommes la Terre pouvait nourrir. Tant de calories d’énergie solaire arrivaient sur la Terre et, d’après cela, tant de tonnes seulement de gaz carbonique pouvaient être fixées par les plantes vertes chaque année, et tant de tonnes seulement de vie animale pouvaient subvenir aux besoins de deux billions de tonnes animale…"</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Cranwitz, finalement, l’interrompit :</strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Et pourquoi ces deux billions de tonnes ne seraient-elles pas toutes humaines ?</strong></span></li><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Même si cela signifiait la destruction de toute vie animale ?</strong></span></li><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>C’est la loi de l’évolution, dit Bunting, en colère. Celui qui s’adapte survit.</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>De nouveau, Alvarez toucha le genou de l’autre.</strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Bunting a raison, Cranwitz, dit-il doucement. </strong></span><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Les téléostéens ont remplacé les placodermes, lesquels ont remplacé les trilobites. Les reptiles ont remplacé les amphibiens, et ont été à leur tour remplacés par les mammifères. Maintenant, enfin, l’évolution a atteint son apogée. La Terre porte sa puissante population de quinze billions d’êtres humains…</strong></span></li></ul><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Mais comment ? demanda Cranwitz. Ils vivent dans un unique et immense bâtiment qui occupe toute la surface d’une terre aride, sans plantes ni animaux autour d’eux, en dehors de ce que j’ai ici. Et Tout l’océan inhabité est devenu une soupe de plancton ; pas de vie, mais du plancton. Nous le récoltons indéfiniment pour nourrir les gens, et, tout aussi indéfiniment, nous restituons de la matière organique pour nourrir le plancton.</strong></span></li><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Nous vivons très bien, dit Alvarez. Il n’y a pas de guerre. Il n’y a pas de crimes. Nos naissances sont réglementées. Nos morts son paisibles. Nos enfants sont adaptés génétiquement et, sur la Terre, il y a maintenant vingt milliards de tonnes de cerveau normal ; la plus grande quantité concevable de la matière la plus complexe qu’on puisse concevoir dans l’univers.</strong></span></li><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Et tout ce poids de cerveau fait quoi ?</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Bunting poussa un soupir d’exaspération, assez fort pour être audible, mais Alvarez, toujours aussi calme, dit :</strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Mon cher ami, vous confondez le moyen avec la fin. Cela vient peut-être de ce que vous vivez avec vos animaux. Quand la Terre était en cours de développement, il était nécessaire à la vie de faire des expériences et de prendre des risques. Ça valait même la peine d’être gaspilleur. La Terre était vide en ce temps-là. Il y avait une place infinie, et l’évolution devait faire des expériences avec dix millions d‘espèces ou plus – jusqu’à ce qu’on trouve la bonne espèce.</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>"Même après la venue des hommes, elle a dû apprendre à se conduire. Pendant cette période d’apprentissage, elle a dû prendre des risques, tenter l’impossible, être insensée ou folle… Mais l’humanité est rentrée chez elle maintenant. Les hommes ont occupé la planète et n’ont besoin que d’une seule chose : profiter de la perfection."</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Alvarez s’arrêta pour laisser ses paroles faire impression sur Cranwitz, puis il dit :</strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Nous la voulons, Cranwitz. Le monde entier veut la perfection. C’est par notre génération que la perfection a été atteinte, et nous voulons l’honneur de l’avoir atteinte. Vos animaux sont sur notre route.</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Cranwitz hocha la tête, d’un air entêté.</strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Ils prennent si peu de place ; ils consomment si peu d’énergie. Si on les supprimait tous, vous auriez de la place pour quoi ? Pour vingt-cinq êtres humains de plus ? Vingt-cinq sur quinze billions ?</strong></span></li><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Vingt-cinq êtres humains, dit Bunting, représentent trente-cinq kilos de cerveau humain. Avec quelle mesure pouvez-vous évaluer trente-cinq kilos de cerveau humain ?</strong></span></li><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Mais vous en avez déjà des milliards de tonnes.</strong></span></li><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Je sais, dit Alvarez, mais la différence entre la perfection et la pas-tout-à-fait perfection est celle qui existe entre la vie et la pas-tout-à-fait vie. Nous sommes si proches du but maintenant. Toute la Terre se prépare à célébrer cet an 2430. C’est l’année où l’ordinateur nous dit que la planète est enfin pleine ; le but est atteint ; tous les efforts de l’évolution sont couronnés de succès. Devrions-nous échouer faute de vingt-cinq êtres – même sur quinze billions. C’est une imperfection minuscule, minuscule, mais c’est une imperfection.</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>"Réfléchissez, Cranwitz ! La Terre a attendu cinq milliards d’années pour être parachevée. Devons-nous attendre plus longtemps ? Nous ne pouvons pas et ne voulons pas vous forcer, mais si vous vous soumettez volontairement, vous serez un héros pour tous.</strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Oui, dit Bunting. Dans l’avenir, les hommes diront que Cranwitz a fait un geste, et que, par ce seul geste, nous avons atteint la perfection.</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Et Cranwitz dit, imitant l’intonation de l’autre :</strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Et les hommes diront qu’Alvarez et Bunting l’ont persuadé d’agir ainsi.</strong></span></li><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Si nous réussissons ! dit Alvarez, avec un chagrin visible. Mais, dites-moi, Cranwitz, pouvez-vous espérer tenir éternellement contre la volonté éclairée de quinze billions de gens ? Quels que soient vos mobiles – et je reconnais qu’à votre façon, vous êtes un idéaliste -, pouvez-vous priver tant de gens de cette dernière bribe de perfection ?</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Cranwitz baissa les yeux en silence, et Alvarez fit doucement un geste de la main en direction de Bunting, et Bunting se tut. Le silence continua à planer tandis que s’écoulaient lentement les minutes.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Puis Cranwitz murmura :</strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Puis-je passer encore une journée avec mes animaux ?</strong></span></li><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Et après ?</strong></span></li><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Et après… je ne veux pas me dresser entre l’humanité et la perfection.</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Et Alvarez dit :</strong></span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Je le ferai savoir au monde. On vous honorera.</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Bunting et lui partirent.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Dans les vastes bâtiments continentaux, quelque cinq billions d’êtres humains dormaient tranquillement ; quelque deux billions d’êtres humains mangeaient tranquillement ; un demi-billion faisait soigneusement l’amour. D’autres billions parlaient sans chaleur, ou surveillaient paisiblement les ordinateurs, ou conduisaient les véhicules, ou étudiaient les machines, ou organisaient des bibliothèques de microfilms, ou amusaient leurs compagnons. Des billions allaient dormir ; des billions s’éveillaient ; et le train-train quotidien ne changeait jamais.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Les machines fonctionnaient, se vérifiaient elles-mêmes, se réparaient elles-mêmes. La soupe de plancton de l’océan planétaire cuisait au soleil, et les ellules se divisaient, se divisaient, se divisaient, tandis que des dragues les ramassaient indéfiniment et les séchaient et, par millions de tonnes, les transféraient dans les convoyeurs et les conduits qui les amèneraient aux quatre coins des bâtiments sans fin.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Et dans les quatre coins des bâtiments, les déchets humains étaient rassemblés, irradiés et séchés, et les cadavres humains étaient broyés, traités et séchés, et, éternellement, les résidus étaient ramenés à l’océan. Et pendant des heures, alors que tout cela continuait, comme cela avait continué pendant des décennies, et pouvait être condamné à continuer pendant des millénaires, Cranwitz nourrissait, une dernière fois, ses petites créatures, caressait son cochon d’Inde, soulevait une tortue pour plonger son regard dans ses yeux indéchiffrables, promenait un brin d’herbe vivante entre ses doigts.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Il les compta tous, un par un - dernières choses vivantes sur la Terre qui n’étaient ni des hommes ni de la nourriture pour hommes -, puis il empoisonna le sol dans lequel poussaient les plantes et les tua. Il inonda les cages et les pièces dans lesquelles se déplaçaient les animaux avec le gaz approprié, et ils cessèrent de bouger, et bientôt ils cessèrent de vivre.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Ces survivants avaient disparu, et maintenant, entre l’humanité et la perfection, il n’y avait plus que Cranwitz, dont les pensées encore rebelles sortaient de la norme. Mais, pour Cranwitz, il y avait aussi les gaz, et il ne voulait pas vivre.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999; font-family: arial black, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #333333;"><strong>Et, après cela, il y eut vraiment la perfection, sur toute la surface de la Terre, po
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Travail de mémoire
tag:www.bla-bla-blog.com,2020-03-21:6222226
2020-03-21T11:18:00+01:00
2020-03-21T11:18:00+01:00
Cet essai sous forme d'encyclopédie est le livre posthume de Claude-Jean...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/2611747681.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6104789" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/1869835735.jpg" alt="claude-jean poignant,traditions,bretagne,côtes d’armor,sf" /></a>Cet essai sous forme d'encyclopédie est le livre posthume de Claude-Jean Poignant que j'ai eu la chance de rencontrer et dont j’ai plaisir à me souvenir. </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Saint-Aaron est une petite ville des côtes d'Armor ou l'auteur a posé ses valises et est parti à la rencontre de ses habitants et de leurs souvenirs qui démarre singulièrement comme un roman de SF. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Des histoires de <a href="https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/bretons-croyances-populaires-1293235.html" target="_blank" rel="noopener">traditions</a>, de travaux, de fêtes locales. Des histoires de chevaux aussi. Un recueil touchant.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Claude-Jean Poignant, <em>Travailleries de Mémoire<br />Dictionnaire encyclopédique de Saint-Aaron et des environs<br /></em>Éd. A la ville d'y d'en bas, 2008, 141 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://data.bnf.fr/en/atelier/12225250/claude-jean_poignant" target="_blank" rel="noopener">Data BNF</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Vour aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2010/09/14/sortie-de-mon-premier-roman-il-n-y-a-pas-de-requins-dans-la.html"" target="_blank" rel="noopener">"Il n'y a pas de Requins dans la Loire"</a></span></strong></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/8L-X8SIJVRo" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Hilde
http://bloghost.hautetfort.com/about.html
Pour toujours l'humanité
tag:bloghost.hautetfort.com,2019-08-20:6170898
2019-08-20T09:47:00+02:00
2019-08-20T09:47:00+02:00
J'avais envie de relire un peu de SF cet été et de me procurer le Bifrost...
<p style="text-align: justify;">J'avais envie de relire un peu de SF cet été et de me procurer le <a href="https://www.belial.fr/revue/bifrost-95" target="_blank" rel="noopener">Bifrost N°95 spécial lune</a>. En réalité, je me suis surtout plongée dans des romans de genre fantastique / horreur présents dans ma PAL, rédigeant des billets à l'avance pour le mois d'octobre, mais <strong>cette nouvelle</strong> <strong>a attisé ma curiosité et a réveillé mon envie de voyages dans l'espace</strong>.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6023426" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/00/1412970223.jpg" alt="Pour toujours l'humanité, Léo Henry, nouvelle, SF, uchronie, lune" width="193" height="283" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Couverture d'Olivier Jumbo</em></span></p><p style="text-align: justify;">Cette nouvelle de 2016 de <strong><span style="font-size: 14pt;">Léo Henry</span></strong> est proposée en ce moment, en téléchargement gratuit par <a href="https://www.belial.fr/leo-henry/pour-toujours-l-humanite" target="_blank" rel="noopener">les Éditions Le Belial'</a> pour "<strong>le cinquantenaire de l'alunissage d'Apollo 11</strong>". J'ai donc rallumé ma liseuse Sony PRS1. Elle fonctionne toujours mais souffre de quelques petits dysfonctionnements nécessitant une prise en main... personnalisée convenant pour l'instant à l'usage que j'en fais mais revenons à notre nouvelle!</p><blockquote><p style="text-align: justify;">En 2010, une femme décide d'interrompre un long trajet en voiture et s'arrête dans le petit village de Fleurs, pour se reposer un peu et y passer la nuit. Elle choisit l'hôtel "L’Étoile", et y rencontre l'astronaute Michael Collins, avec qui elle partage le repas du soir. Il revient sur le voyage spatial qui a marqué sa vie tandis qu'elle se replonge dans ses souvenirs d'enfance.</p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-6023447" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/2454018926.jpg" alt="uchronie, à découvrir" width="106" height="107" /></p><p style="text-align: justify;">J'ai beaucoup aimé cette<strong> uchronie*</strong>, son atmosphère un peu étrange au départ et nostalgique. Michael Collins n'est plus tout jeune. <br />Je ne m'attendais pas à cette révélation qui invite à la fois à la réflexion et à la mélancolie, à se demander ce qui se serait passé si... .</p><blockquote><p style="text-align: justify;">"La Lune, masse colossale et noire. Et cette minuscule miette de l'humanité dans le vide du Cosmos."</p></blockquote><p style="text-align: justify;">La nouvelle est courte, agréable à lire, et donne envie d'en découvrir d'autres du même genre. </p><p style="text-align: left;">► Découvrir l'avis de <a href="http://philemont.over-blog.net/2019/07/pour-toujours-l-humanite-leo-henry.html" target="_blank" rel="noopener">Philémont</a></p><p style="text-align: justify;"><strong>* </strong>: <em>Récit d'événements fictifs à partir d'un point de départ historique. <br /></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6023435" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/00/2686376453.jpg" alt="diapositive, homme sur la lune, " width="199" height="182" /></p><p style="text-align: justify;"><em>Pour l'anecdote, mes parents se sont mariés, il y a 50 ans, le 21 juillet 1969. Parmi les diapositives de leur mariage, on en a retrouvé une montrant Edwin "Buzz" Aldrin sur la Lune. Cette dernière était offerte par... Buitoni!</em></p>
Faelys
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Je n'existe plus, Béatrice Bottet
tag:www.petitesmadeleines.fr,2019-04-29:6146947
2019-04-29T06:33:00+02:00
2019-04-29T06:33:00+02:00
Armance disparaît peu à peu... une seule solution pour sauver...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/00/1650862232.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5984441" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/00/2398620353.png" alt="jenexisteplus.png" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Armance disparaît peu à peu...</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt;">une seule solution pour sauver son existence: voyager dans le passé !</span></strong></p><p style="text-align: justify;">De la SF, un compte à rebours avant de s'effacer complètement, des bonds dans l'Histoire, et une petite romance au passage....voilà de quoi donner un roman d'anticipation attractif !</p><p style="text-align: justify;">Béatrice Bottet est pour moi une référence en romans historiques pour la jeunesse, avec sa touche fantastique particulière et son talent pour les ambiances, elle m'a déjà plusieurs fois embarquée dans ses récits comme <a href="http://www.petitesmadeleines.fr/archive/2012/12/28/penelope-green-par-beatrice-bottet.html" target="_blank" rel="noopener">"Pénélope Green"</a>, et bien d'autres.</p><p style="text-align: justify;">Ici s'ajoute une dose de science-fiction, pour un nouvel exercice, mais les bonds spatio-temporels permettent toujours de passionnants bonds historiques.</p><p style="text-align: justify;"><em>"Ça y est, le compte à rebours est lancé pour Armance : plus les heures passent, plus elle devient transparente aux yeux de tous ! </em><br /><em>Sauf à ceux de son fidèle associé, Al, avec qui elle a monté une agence de recherche spatio-temporelle. Pour rester en état "d'existence certaine", Armance devra retourner dans le passé pour corriger l'erreur qui a provoqué sa disparition. Mais avec des concurrents jaloux qui lui mettent des bâtons dans les roues, le tâche va s'avérer particulièrement compliquée..."</em></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.scrineo.fr/boutique/scrineo/12-ans-et-plus/je-nexiste-plus/" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-5984449" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.petitesmadeleines.fr/media/02/00/1258820536.jpg" alt="sf,voyage dans le temps" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 8pt;">source image: <a href="https://www.scrineo.fr/boutique/scrineo/12-ans-et-plus/je-nexiste-plus/" target="_blank" rel="noopener">éditions Scrinéo</a></span></p><p style="text-align: justify;">J'ai peut-être mis davantage de temps à accrocher à l'histoire que pour d'autres romans de la même autrice. Je pense que les nombreuses explications du contexte SF ont un peu alourdi le propos. Mais un fois campé, le décor laisse enfin la place à l'action, et à cette course pour éviter l'oubli. Je pense que ce récit est accessible aux plus jeunes ados, agréable et efficace, avec ses intrigues et rebondissements, sa belle idée d'agence de recherches spatio-temporelles avec des détectives de l'Histoire. ça aurait peut-être même mérité d'être davantage développé à mon goût, laissant une impression de trop peu. Mais peut-être pourra-t-on revoir le duo un jour dans une nouvelle aventure, qui sait? </p><p><em>Je n'existe plus,</em> Béatrice Bottet, éditions Scrinéo (avril 2019), 280p. 12,90€</p><p><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Blog littérature jeunesse, blog livres, blog lecture, blog livres ados, blog livres parentalité</a></p>
ITENARASA
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Superposition - David Walton
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2018-10-09:6095472
2018-10-09T00:49:00+02:00
2018-10-09T00:49:00+02:00
Ici ou ailleurs Jacob Kelley, ancien chercheur en physique quantique...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-5897495" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/1179424488.jpg" alt="Superposition_David Walton.jpg" /><span style="color: #000000; background-color: #c8bae3;">Ici ou ailleurs</span></span></p><p style="text-align: justify;">Jacob Kelley, ancien chercheur en physique quantique au SCNJ, le super accélérateur de particules du New Jersey, mène une vie paisible avec femme et enfants à Swarthmore où il enseigne maintenant à la fac. Un soir, son ancien collègue et meilleur ami, Brian Vanderhall, débarque chez lui de manière inopinée. Deux ans qu'ils ne s'étaient revus. Jacob sent qu'en ouvrant la porte à Brian, il ouvre la porte aux problèmes.<br />Il ne se trompe pas, plus rien ne sera pareil.</p><p style="text-align: justify;">Qui aurait cru que moi, la noob de chez noob es sciences, ai pu prendre autant de plaisir à lire un roman ayant pour ressort la physique quantique? Vous peut-être, moi pas du tout.<br />Encore moins quand au bout d'à peine quelques pages, Jacob et Brian ont commencé à converser théorie pancomputationaliste<strong>*</strong> <span style="font-size: 8pt;">(ce mot n'est pas sale rassurez-vous)</span>.<br />Mais malgré ma circonspection, en quelques pages, j'étais déjà liée à Jacob Kelley et à sa sympathique petite famille. Puis, rapidement intriguée et happée par la tournure que prirent les évènements.<br /><br />Un mort, un coupable tout désigné, un procès, une course contre la montre pour infirmer ou pas le meurtre, retrouver des personnes, échapper à la mort. Rien de plus classique n'est-ce pas? Et pourtant, ce qui va donner à ce roman sa saveur originale (sans doute pour certains relative) est l'insertion dans l'intrigue, justement, de la physique quantique et de cette fameuse théorie de la superposition quantique.<br />C'est bien fait, intelligemment construit et amené avec délicatesse et pédagogie. De sorte qu'il n'est pas besoin d'être un pro dans le domaine, pour en comprendre les tenants et aboutissants. Et surtout, pour comprendre ce que ça implique dans l'histoire que David Walton nous raconte.<br /><br />Je n'aurai pas la prétention de dire que ce thriller quantique m'a rendue plus intelligente, mais il m'a peut-être rendue un peu moins ignare. Et surtout, il a ouvert mon esprit au champ des possibles d'une "réalité alternative". C'est déjà pas mal non?<br /><br />Tout ça pour dire que <strong>Superposition</strong> est un récit plus que crédible, particulièrement prenant et intense. Je vais vous dire, il est même assez rare qu'un livre m'occasionne une réaction épidermique (comme peuvent le faire certains films), et bien ici, certains passages en ont provoquée une.<br />Qui plus est, il y a dans le récit une véritable intensité narrative, un vrai suspens avec des enjeux importants qui vous font bien serrer les fesses jusqu'à leurs conclusions.<br /><br />Je ne dirais pas que tout dans ce roman est parfait.<br />Par exemple, le nœud de l'histoire s'est dénouée un peu trop vite pour moi <span style="font-size: 8pt;">(ou alors j'ai été très perspicace... Call me modesty)</span>. Mais ça n'a pas été défavorable en soi puisque ça n'a pas généré de baisse d'intérêt <span style="font-size: 8pt;">(et à titre personnel, je ne sais pas vous, mais moi, je me sens toujours très fière de moi lorsque je découvre qui a fait quoi et son mobile :p ).</span><br />Par exemple, ce n'est pas le genre de thriller qui se lit en mettant son cerveau en pause, il demande une véritable attention <span style="font-size: 8pt;">(en tout cas à mon humble niveau)</span>. Je ne vais pas vous cacher qu'il m'a fallu, malgré toutes les précautions de vulgarisation scientifique prises par l'auteur, relire des passages de "haute volée" scientifique <span style="font-size: 8pt;">(selon mon propre baromètre)</span>. Heureusement, les exemples venant étayés préceptes et autres théories quantiques sont judicieusement introduits par l'auteur. Ils servent en tout cas à merveille l'intrigue au moment adéquat (mention spéciale à l'histoire de la pièce "pile ou face").<br /><br />Je dirais que ce qu'il faut retenir de <strong>Superposition</strong>, c'est qu'il s'agit vraiment d'un bon thriller SF.<br />Il ne faut pas non plus croire que le côté SF ne se vaut que par rapport à la physique quantique, le roman comporte d'autres éléments propres au genre.<br />Après qu'il soit quantique, je ne sais pas si ça a une importance si fondamentale pour la majorité des lecteurs.<br />Est-ce que ça en a plus que d'avoir affaire à des personnages bien construits et attrayants? Plus important que sa crédibilité <span style="font-size: 8pt;">(je n'ai pas dit véracité hein)</span>? Plus que de savoir que sa construction narrative est bien pensée <span style="font-size: 8pt;">(alternance des voix et de l'espace-temps)</span>.<br /><br />Les faits sont là, David Walton nous livre un page-turner au rythme haletant, un roman qui se lit avec envie et plaisir et qui ne souffre aucunement de ce qui en fait sa particularité. C'est tout ce qui m'a importé et c'est pourquoi il emporte mon adhésion.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><strong>*</strong>idée que l'univers ne serait qu'un immense ordinateur quantique, dixit les gars dans le texte</em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; background-color: #c8bae3;"><em>"Le vrai monde, le monde quantique, est sombre, terrifiant et dénué du moindre sens."</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Roland Lehoucq (Président des Utopiales et astrophysicien) a agrémenté cette édition Folio SF d'une postface qui vient éclairer et appuyer les concepts quantiques dont il est question dans le roman. Nul doute que certains sauront en apprécier la teneur!</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Je remercie les <span style="text-decoration: underline; color: #003300;"><strong><a style="color: #003300; text-decoration: underline;" href="http://www.folio-lesite.fr/SF-Fantasy">Éditions Folio</a></strong></span> chez qui ce livre est paru en poche avec pour traducteur, Eric Holstein</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">L'avis de Tigger Lilly : <span style="text-decoration: underline; color: #000080;"><strong><a style="color: #000080; text-decoration: underline;" href="https://dragongalactique.com/2019/02/01/superposition-thriller-quantique-david-walton/">Le dragon galactique</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5897496" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/00/2443594114.2.jpg" alt="superposition,david walton,sf,thriller,thriller quantique,physique quantique,probabilité,champ des possibles ouverts,superposition quantique,ici et maintenant,être ou ne pas être" /></p>
Faelys
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La planète des sept dormants, Gaël Aymon
tag:www.petitesmadeleines.fr,2018-07-12:6065950
2018-07-12T10:41:22+02:00
2018-07-12T10:41:22+02:00
Choc de civilisations pour un roman de SF prenant ! "Leur...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/00/3224946978.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5841008" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/00/3672899587.png" alt="sf,science-fiction" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>Choc de civilisations pour un roman de SF prenant !</strong></p><p style="text-align: justify;"> <em>"Leur vaisseau endommagé, des explorateurs spatiaux se retrouvent coincés sur une planète inconnue. Lorsqu’ils découvrent les ruines d’une civilisation disparue, cela ravive l’espoir de la capitaine : cette nouvelle planète pourrait-elle être habitable ? L’équipage, lui, est profondément divisé. Vaut-il mieux prendre le risque de rester dans cet environnement désertique, ou bien repartir malgré l'état du vaisseau ?</em><br /><em>La rencontre soudaine d'un peuple d'humanoïdes primitifs qui les prend pour leurs divinités, les Sept Dormants, les place devant un choix crucial : jouer les usurpateurs ou détromper les indigènes…"</em></p><p style="text-align: justify;">Dans son 1er essai de roman SF, Gaël Aymon a mis la psychologie des personnages à l'honneur, les questions de survie, de différences, de prises de positions ultimes quand se jouent la vie et la mort. L'intrigue se révèle au fur et à mesure d'une alternance de points de vue intéressante. Pas d'hyper technologie ou de combats spatiaux dans cette science-fiction-là, mais bien une mise en lumière des grandes questions de société: comprendre l'autre, découvrir l'humanité dans sa grandeur et ses pires vices, imaginer l'évolution de notre civilisation, construire les mythes et croyances, réfléchir sur l'autorité, la loyauté et même sur l'amour. Le tout dans une ambiance pesante, aussi étouffante parfois que cette dangereuse planète désolée.</p><p style="text-align: justify;">J'ai apprécié la galerie de personnages très soignée, dans laquelle les personnages féminins ont une place majeure, les parias deviennent indispensables, les sauvages semblent finalement civilisés, les personnages de l'ombre passent dans la lumière, etc.. Un jeu d'équilibres précaires tisse un suspens haletant: la cohésion de l'équipage résistera-t-elle aux tensions internes? de qui se méfier après un meurtre, puis un autre? la décision de duper les primitifs les sauvera-t-elle ou les condamnera-t-elle ? partir ou rester ? et qu'est-il advenu de l'expédition dont on a plus de nouvelles ? Malgré quelques passages plus longs, des révélations que l'on devine et une fin trop succincte, j'ai dans l'ensemble apprécié cette lecture, d'autant plus que la SF en littérature jeunesse manque bien souvent de visibilité et de renouveau à mon goût.</p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/RDSx6BrRZ_Q" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><em>La planète des sept dormants,</em> Gaël Aymon, Editions Nathan (juin 2018), 272p. 16,95€</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Blog littérature jeunesse, blog livres, blog lecture, blog livres ados</a></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Un conte de Bilal
tag:www.bla-bla-blog.com,2018-03-14:6034310
2018-03-14T21:35:00+01:00
2018-03-14T21:35:00+01:00
La sortie d'un nouveau Bilal est toujours un événement. Le dernier en...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/150777451.jpg" id="media-6288200" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La sortie d'un nouveau Bilal est toujours un événement. Le dernier en date, <em>Bug</em> (éd. Casterman) est le premier volume d'une série de BD d'anticipation. Ou bien, devrions nous dire "<em>de conte d'anticipation</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous sommes en 2048, dans un monde futuriste gris et angoissant (on reconnaît là l'univers d'Enki Bilal) dominé par les technologies. Un bug informatique majeur survient, vidant les serveurs du monde entier et rendant impossible l'accès aux réseaux. Dans l'espace, un groupe d'astronautes est en proie à toutes les difficultés pour rejoindre la terre. Parmi ces hommes de l'espace, il y a Obb, que sa fille Gemma attend impatiemment à Paris. Obb devient bientôt un enjeu le dépassant lui-même : ses capacités cognitives se sont développées de manière anormale, ce qui le rend d'autant plus intéressant en cette période de panne informatique généralisée. Ne serait il pas l'origine et la réponse au bug mondial ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Bilal signe là un brillant conte d'anticipation qui entend nous alerter sur les dangers d'une dépendance aux outils technologiques. Comme toujours chez l'auteur des <em>Phalanges de l'Ordre noi</em>r, l'histoire semble écraser des personnages dessinées telles de superbes statues antiques et évoluant dans un décor hyper réaliste. Les trouvailles graphiques sont nombreuses, que ce soit cette case montrant le palais de l’Élysée ou ces unes de journaux écrites sans vérificateur d'orthographe. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le rire grinçant de Bilal semble se faire entendre par moment, mais c'est le rire d'un conteur autant qu'un des grands maîtres de la bande dessinée.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Enki Bilal, <em>Bug</em>, tome 1, éd. Casterman, 2017, 86 p.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/qLG9hA6Uh3I" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Christian
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3457
tag:kronix.hautetfort.com,2018-03-05:6031649
2018-03-05T12:38:00+01:00
2018-03-05T12:38:00+01:00
Lancé dans un récit (de prospective, anticipation, SF... comme vous...
<p style="text-align: justify;">Lancé dans un récit (de prospective, anticipation, SF... comme vous voudrez), déroulant un futur sur plusieurs millénaires, je suis contraint de m'arrêter et de tout remettre en question à cause de nouvelles données scientifiques. Certaines échéances catastrophiques, que, lors de l'écriture de <em>Mausolées</em> (1995, mais publié en 2013), je plaçais à un siècle, semblent se profiler à moins de trente ans. Il devient de plus en plus délicat de faire correspondre la chronologie de mon vieux roman (chronologie cachée, à l'époque : les points de repères étaient volontairement laissés dans le flou) avec le calendrier plus vaste du récit que j'entreprends. Ah, c'est inconfortable, la SF ! Je comprends que des auteurs amoureux de l'imaginaire, emmènent leurs lecteurs dans d'autres mondes, créent un moyen-âge fantastique ou n'importe quelle société débarrassée des cadres de la nôtre, passée ou présente. De même, le roman historique a bien des atouts, car le passé est acquis ; ou encore le roman contemporain, qui est en droit de se concentrer sur les affres des personnages, sans s'inquiéter de déployer un arsenal de contexte, puisque le contexte est celui des lecteurs. <br />Ce qui est compliqué, c’est la confusion (entretenue, par moi notamment, c’est bien fait), entre contes futurs et divination. Nous ne sommes pas des prophètes, mais aucun auteur du genre ne reniera la bête fierté d'avoir décrit les phénomènes à venir. <br /><br /><br /></p>
midier
http://icilleurs.hautetfort.com/about.html
Interstellar... :((((
tag:icilleurs.hautetfort.com,2017-09-26:5983443
2017-09-26T11:03:14+02:00
2017-09-26T11:03:14+02:00
Vu Interstellar , passé sur France2 récemment. Film à prétention...
<p>Vu <strong>Interstellar</strong>, passé sur France2 récemment.</p><p>Film à prétention scientifique, sauf que tout cela n'est qu'hypothèses aussi peu démontrées que spectaculaires (ce qui incline au manque de rigueur). Surfer sur les bords d'un trou noir (comme on le fait en mécanique spatiale classique pour promener nos sondes dans le système solaire) me paraît bien capillotracté. Kubrick avait au moins un oeil critique sur la technoscience.</p><p>Et c'est quand même un film de propagande U.S. particulièrement intense. L'Américain, rustique mais fidèle et imaginatif, sauvera le monde (enfin... une partie du monde... et si ce n'est lui, ce sera donc sa fille.). Il y a des drapeaux zaméricains partout sur toutes les planètes !</p><p>Amusant: sur les 2h38 du film, pas une fois il n'est fait référence aux causes des problèmes "environnementaux" de la Terre, à savoir l'activité technologique humaine. Je suppose qu'ils ne voulaient pas perdre les $ des spectateurs Trumpiens.</p><p>Fort content de ne pas avoir eu à payer ma place.</p><p>Note : 3/20</p><p> </p>
Sophie
http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/about.html
La maison des reflets de Camille Brissot
tag:lespapotisdesophie.hautetfort.com,2017-02-18:5909753
2017-02-18T05:18:00+01:00
2017-02-18T05:18:00+01:00
Daniel vit en famille, mais seul son père est vivant, sa...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5564507" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/media/01/02/763936647.jpg" alt="Maison-des-Reflets_8637.jpg" />Daniel vit en famille, mais seul son père est vivant, sa mère et ses grands-parents ont disparu mais restent présents. En effet, son père a inventé un procédé qui permet de garder le "reflet vivant" de défunts, nourris par les souvenirs, photos des proches. Daniel a des amis "virtuels", mais si lui continue à grandir, les reflets restent figés à l'heure de leur disparition. Un jour pourtant, l'adolescent commence à s'interroger : retarder la disparition : est-ce au final bien ou encore plus douloureux ?</p><p style="text-align: justify;">Ce roman de science-fiction permet à Camille Brissot de nous offrir un très beau livre sur le deuil, la mort, la souffrance. A quoi est-on prêt pour garder encore un peu l'être cher ? Daniel nous touche, par sa fragilité, perdu entre des fantômes et un père pris par son travail. Un texte original à découvrir sans tarder.</p><p><span style="font-size: 8pt;"><em>Syros, 2017 Public : ados à partir de 14/15 ans </em></span></p>
Faelys
http://www.petitesmadeleines.fr/about.html
Power Club T.1: l'apprentissage, Alain Gagnol
tag:www.petitesmadeleines.fr,2017-01-07:5895761
2017-01-07T10:40:41+01:00
2017-01-07T10:40:41+01:00
Devenir une super- héroïne , oui, mais à quel prix? Une...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/00/195885474.png" target="_blank"><img id="media-5540310" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/00/1193251185.png" alt="powerclub.png" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Devenir une super-</span><span style="font-size: 16px;">héroïne</span><span style="font-size: 12pt;">, oui, mais à quel prix?</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img src="http://petitesmadeleines.hautetfort.com/media/02/00/1460675085.gif" alt="coeur_026.gif" /></p><p style="text-align: justify;"> Une série française qui promet, SF à la fois plausible et extraordinaire ! Les ingrédients sont épatants: des supers-pouvoirs, mais aussi de l'amitié à toute épreuve, du réalisme glaçant. Ou comment tout est loin d'être parfait dans une société superficielle prête à tout pour garder une image de rêve...</p><p style="text-align: justify;"><em>"Anna n’est pas née sur Krypton, pourtant elle s’apprête à devenir une super-héroïne. Jeune et riche, elle répond aux critères du Power Club© ! Les termes du contrat sont les suivants : on lui inocule des boosters, une technologie de pointe qui la rend en quelques jours surhumaine, elle entre dans la légende aux côtés des huit super-héros déjà célèbres. En échange, elle se doit d’incarner le rêve absolu, de vendre son image aux médias, aux plus grandes marques. Et, accessoirement, elle est libre de sauver le monde."</em></p><p style="text-align: justify;">J'ai beaucoup aimé ce premier volume efficace et prenant. Le lecteur expérimente avec Anna de nouveaux supers-pouvoirs grisants, mais aussi d'énormes doutes et dilemmes. Quand l'un des membres du Power Club supposé invincible décède d'une mort mystérieuse, et qu'elle décide d'en savoir plus, elle se met alors en grand danger. Avec sa meilleure amie Lisa, super à sa manière, elles vont découvrir de noirs secrets..</p><p style="text-align: justify;">L'intelligence de plume d'Alain Gagnol dévoile le cynisme d'une société de consommation à outrance qui récupère le mythe des supers-héros. Mais il n'oublie ni l'humour, ni l'originalité dans ce début de série croustillant.</p><p>Feuilleter un extrait :<a href="http://www.syros.fr/feuilletage/viewer.php?isbn=9782748521504" target="_blank"> http://www.syros.fr/feuilletage/viewer.php?isbn</a><a href="http://www.syros.fr/feuilletage/viewer.php?isbn=9782748521504" target="_blank">=9782748521504</a></p><p><em>Power Club T.1: l'aprpentissage,</em> Alain Gagnol, Editions Syros (janvier 2017), 504p., 17,95€</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/" target="_blank">Blog littérature jeunesse, blog livres, blog lecture, blog livres ados</a></p><p> </p>
Sophie
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Les effets du hasard de Marie Leymarie
tag:lespapotisdesophie.hautetfort.com,2016-09-27:5799385
2016-09-27T05:22:00+02:00
2016-09-27T05:22:00+02:00
A 15 ans, Maïa correspond à toutes les attentes de ses parents :...
<p><img id="media-5440825" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/media/02/02/76129402.jpg" alt="effets-du-hasard-768440-250-400.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">A 15 ans, Maïa correspond à toutes les attentes de ses parents : normal elle a été choisie sur un catalogue. Devenue amie avec Anthony, elle apprend avec stupeur l'existence d'enfants désirés et fabriqués par leurs parents. Lorsque ses parents cherchent un petit frère sur catalogue avec un QI plus important que le sien elle s'affole : ne va-t-elle plus être aimée ?</p><p style="text-align: justify;">Un roman de science fiction palpitant, qui propose comme souvent pour ce genre une réflexion sur la société et ses possibles dérives. La science progresse mais doit-on choisir un enfant ou laisser faire la nature ? Tomber amoureux est-ce une maladie comme le redoute Maïa ? Avec humour parfois mais toujours avec tact, Marie Leymarie aborde ces divers sujets.</p><p><span style="font-size: 8pt;"><em>Syros, 2016 Public : ados à partir de 14/15 ans</em> </span></p><p> </p>
Faelys
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Les effets du hasard, Marie Leymarie
tag:www.petitesmadeleines.fr,2016-05-04:5797285
2016-05-04T11:53:11+02:00
2016-05-04T11:53:11+02:00
"Si vous tombez amoureux, ne vous affolez pas, [...] quelques...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/01/2025455856.png" target="_blank"><img id="media-5362230" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/01/3334408979.png" alt="sf,anticipation,amour,adolescence" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt;">"Si vous tombez amoureux, ne vous affolez pas, [...] quelques comprimés de Deluvio 300, et c'est réglé"</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><em>"Maïa a les yeux noisette, les cheveux châtains, un petit nez légèrement retroussé et un QI de 117. Elle correspond en tout point aux critères choisis par ses parents sur catalogue, quinze ans plus tôt. Un soir, elle est abordée par Anthony, un garçon aux yeux verts. Maïa accepte de prendre un verre avec lui, bien qu’il lui semble beaucoup trop intelligent pour elle. Et dans sa tête tourne en boucle l'avertissement de sa prof de biologie : « Si vous tombez amoureux, ne vous affolez pas... ça fait partie des maladies bénignes de l'adolescence. Quelques comprimés de Deluvio 300, et c’est réglé. » "<br /></em></p><p style="text-align: justify;">Un roman de SF accessible et intelligent, le quotidien d'une ado du futur qui complexe de son QI, surtout depuis que ses parents projettent de commander un petit frère plus parfait qu'elle... Une société où l'amour se soigne dès l'adolescence et où les enfants se choisissent sur catalogue, ça fait froid dans le dos, ça fait réfléchir, ça donne une très bonne histoire pour ados ! Pour les jeunes ados même. (les plus grands seront peut être frustrés de ne pas voir l'intrigue plus approfondie, l'héroïne plus engagée, la rébellion se mettre en place.....pardon, je m'égare vers une trilogie...). Encore un bon texte de <a href="http://www.marie-leymarie.fr/" target="_blank">Marie Leymarie</a>.</p><p><em>Les effets du hasard,</em> Marie Leymarie, editions <a href="http://www.syros.fr/index.php?option=com_catalogue&page=ouvrage&param_y=F_ean13&value_y=9782748520941&retour=0&espace=0&Itemid=2" target="_blank">Syros </a>(avril 2016), 208p., 14,50€</p><p style="text-align: center;"> <a href="http://www.petitesmadeleines.fr/" target="_blank">blog littérature jeunesse, blog livres</a></p>
Faelys
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Les pierres qui pleurent, Danielle Martinigol
tag:www.petitesmadeleines.fr,2016-04-11:5786271
2016-04-11T06:59:00+02:00
2016-04-11T06:59:00+02:00
"Ils bâtissent un château fort": à Guédelon en Bourgogne, des...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/01/4099985202.png" target="_blank"><img id="media-5342431" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/01/1827771665.png" alt="sf,historique,roman historique" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt;">"Ils bâtissent un château fort": à Guédelon en Bourgogne, des passionnés reconstruisent un château avec les méthodes de l'époque. Quand une géniale auteure de SF y place sa nouvelle intrigue pour la jeunesse, mêlant l'imaginaire au réel, l'aventure commence !!</span></strong></p><p style="text-align: justify;">Je visite ce chantier médiéval de Guédelon depuis des années, quand mes vacances m'emmènent dans cette belle Bourgogne. Alors quand les éditions ActuSF me parlent d'un projet de série jeunesse dans ce décor si particulier que le chantier de Guédelon, je fonce, bien sûr!</p><div style="text-align: justify;"><em>"Les jumeaux Pierrel et Tim vivent de nos jours au chantier médiéval de Guédelon. Avec leur amie Najoie, ils rencontrent Tessa et Wally dont la mère est historienne. Un phénomène étrange se produit : des larmes semblent couler de certaines pierres du château.</em></div><div style="text-align: justify;"><em>Brusquement projetés au 13e siècle, les adolescents doivent aider Pacqueline, servante du Roi Saint Louis, à sauver l’honneur de son père, un tailleur de pierre.</em></div><div style="text-align: justify;"><em>Qui pourra les conseiller ? Sûrement pas l’homme inquiétant venu du passé qui espionne à notre époque la construction du château fort de Guédelon…"</em></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Dans ce roman à découvrir à partir de 7/8 ans, on bascule d'une époque à l'autre avec bonheur, apprenant au passage une foule de détails historiques passionnants. Jeunes amateurs d'histoire, d'archéologie, de moyen-âge, de castellologie (si, si), et de suspens, vous allez être servis!</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://martinigol.monsite-orange.fr/" target="_blank">Danielle Martinigol</a> connaît très bien l'univers de <a href="http://www.guedelon.fr/" target="_blank">Guédelon</a>, et elle réussit à nous faire voyager dans le temps, à nous offrir de nouveaux amis, à lancer une série qu'on aura plaisir à suivre, et à (re)donner envie d'aller visiter ce chantier unique. Coup de chapeau à la vraisemblance historique, du patois médiéval bourguignon aux détails de construction. Un joli petit roman court, efficace et accessible.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">En savoir plus sur le blog de la série : <a href="http://www.actusf.com/blogs/guedelon/" target="_blank">là</a></div><div style="text-align: justify;">Lire l'interview de Jérôme Vincent par "mes premières lectures" à propos d'Actu Sf et de cette série: <a href="http://mespremiereslectures.com/Interview-de-Jerome-Vincent.html" target="_blank">là</a></div><p><em>Les pierres qui pleurent,</em> Danielle Martinigol, Editions actuSF, (mars 2016), 160p., 5€</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/" target="_blank">blog littérature jeunesse, blog livres</a></p>
Greg Armatory
http://dartetdamour.hautetfort.com/about.html
Fallout 4 [Jeux Vidéo/Aperçus]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2015-11-08:5634865
2015-11-08T20:16:00+01:00
2015-11-08T20:16:00+01:00
Dernière ligne droite pour Fallout 4 qui va débarquer dans les rayons...
<p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/00/4141940045.jpg" target="_blank"><img id="media-5205201" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/00/3498097577.jpg" alt="bethesda,fallout 4,post-apo,post-apocalyptique,sf,anticipation,jeux vidéo monde ouvert,open world,rpg,uchronie" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;"><em>Dernière ligne droite pour Fallout 4 qui va débarquer dans les rayons le 11 novembre et qui nous régale à cette occasion d'un ultime trailer :</em> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><em><iframe width="399" height="299" src="https://www.youtube.com/embed/_bZCN4rB_Ao" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/00/3155960198.jpg" target="_blank"><img id="media-5074303" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/00/1294077432.jpg" alt="bethesda,fallout 4,post-apo,post-apocalyptique,sf,anticipation,jeux vidéo monde ouvert,open world,rpg,uchronie" width="400" height="273" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;"><em>L'ambiance de cette image me rappelle pas mal une course-poursuite dans ma fanfic <br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2010/02/01/1-johnny-behemoth-contre-dr-nuke.html" target="_self"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/02/849103681.png" alt="" width="401" height="174" /></a></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Il n'y aura peut-être pas de véhicule terrestre, mais on pourra voyager en vertiptère (de manière scriptée ou libre, la question reste encore ouverte) et même voler puisque l'armure de la Confrérie de l'Acier inclura un jet-pack !!! Une bonne idée en guise de compromis.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: #000000;">La conférence de Bethesda a eu lieu cette nuit aux environs de 4h du mat' avec en prime plusieurs vidéos de gameplay (non traduites) que je vous laisse le soin de (re)découvrir. Le moins qu'on puisse dire c'est que l'éditeur présente déjà un contenu effarant, propre à combler les fans de la série et les nouveaux-venus amateurs de liberté. En tout cas, ça donne furieusement envie d'être déjà au 15 novembre de cette année, date de sortie du jeu (sauf report). <br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/21541676.jpg" target="_blank"><img id="media-5074298" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/4135251464.jpg" alt="bethesda,fallout 4,post-apo,post-apocalyptique,sf,anticipation,jeux vidéo monde ouvert,open world,rpg,uchronie" width="422" height="239" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Vous trouvez pas que l'enquêteur a un air de ressemblance avec Todd Howard, producteur et game designer attitré de Bethesda ?</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/00/3652313712.jpg" target="_blank"><img id="media-5074299" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/00/2192560068.jpg" alt="bethesda,fallout 4,post-apo,post-apocalyptique,sf,anticipation,jeux vidéo monde ouvert,open world,rpg,uchronie" width="421" height="251" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Greg Armatory
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Retour vers le Futur : 30 ans ! [Cinéma/Hommages]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2015-10-23:5704602
2015-10-23T01:19:00+02:00
2015-10-23T01:19:00+02:00
Dans Retour vers le Futur 2, Marty et Doc se propulsaient dans le futur,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><em>Dans Retour vers le Futur 2, Marty et Doc se propulsaient dans le futur, plus précisément le 21 octobre 2015. Nom de Zeus, voilà une occasion en or de fêter cette trilogie culte de Robert Zemeckis (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/01/10/flight-cinema-critiques-5267783.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Flight</span></a></span>) produite par Spielberg (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/10/19/e-t-l-extraterrestre-cinema-critiques-5471899.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">E.T.</span></a></span>, <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2013/05/05/jurassic-park-3d-cinema.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Jurassic Park</span></a></span>) et ça c'est le pied ! Spéciale dédicace à Nico, fan absolu !<br /></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/1745934727.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-5192799" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/2115533187.jpg" alt="retour vers le futur,retour vers le futur 30 ans,back to the future,sf,anticipation,voyage dans le temps" /></span></a></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/yMAC2HXic-E" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/vr5RoWTNQtk" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/bkol2SYrl_g" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/MPphWCr4ba8" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Le thème mémorable de la trilogie avec son compositeur, Alan Silvestri (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/10/26/predator-cinema-critiques-5476567.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Predator</span></a></span>), aux commandes de l'orchestre.</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/02/266312231.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-5192800" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/02/1082942556.jpg" alt="retour vers le futur,retour vers le futur 30 ans,back to the future,sf,anticipation,voyage dans le temps" /></span></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Vision futuriste de la fameuse Delorean.</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: medium; color: #000000;"><em>En Lien :</em></span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2015/08/05/the-lexus-hoverboard-societe-technologie-5666724.html" target="_self"><span style="font-size: medium; color: #3366ff;">The Lexus Hoverboard</span></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2010/07/12/le-voyage-dans-le-temps.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Le Voyage dans le Temps</span></a></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #3366ff; font-size: medium;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2012/10/28/mon-top-5-caisses-de-cinoche.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Mon Top 5 Caisses de Cinoche</span></a></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Greg Armatory
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Red Faction Guérilla [Jeux Vidéo/Critiques]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2015-10-09:5696046
2015-10-09T23:47:00+02:00
2015-10-09T23:47:00+02:00
TU TE CASSES SUR MARS ! Vous incarnez Alex Mason, un...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/1589126854.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #000000;"><img id="media-5179806" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/1578847045.jpg" alt="jaquette-red-faction-guerrilla-xbox-360-cover-avant-g.jpg" /></span></a></span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-size: x-large; font-family: book antiqua,palatino; color: #000000;"><strong>TU TE CASSES SUR MARS !</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: medium;">Vous incarnez Alex Mason, un mineur fraîchement débarqué sur Mars qui va se retrouver malgré lui à la tête d'une révolte contre la dictature en place incarnée par l'EDF (non rien à voir avec notre électricité).</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">On pourrait en toute logique penser que son concept de destruction massive et permanente (tout est destructible et de manière définitive) est le seul argument de Red Faction Guerilla, mais le fait est que ce n'est pas la vérité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Outre un monde ouvert convainquant et un gameplay très agréable, le jeu de Volition met également en avant un système de Moral. Vos actions en faveur de la population et donc contre l'EDF rallieront de plus en plus de citoyens à votre cause, ce qui vous octroiera différents avantages comme plus de caisses de munitions, d'avantages de Métaux comme récompenses aux missions et donc plus de renforts lors des escarmouches.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Mais le système marche aussi dans l'autre sens et c'est cela qui le rend très intéressant. Ainsi, si vous tuez des civils, si vous perdez trop d'hommes ou si vous mourrez, votre Moral baissera proportionnellement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Sachant que les missions principales se débloquent selon un certain niveau de Moral, à l'image du Respect dans les <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2015/08/13/saints-row-2-jeux-video-critiques-5670270.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Saints Row</span></a></span> et du Chaos dans les <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2016/10/07/just-cause-2-jeux-video-critiques-5857383.html">Just Cause</a></span>, on comprend vite l'intérêt de bien faire les choses pour pouvoir progresser. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Les Actions de Guérilla, certaines missions annexes uniques (les missions avec Jenkins) d'autres rejouables (défis de démolition) vous permettront de renforcer également le Moral, de réduire le contrôle de l'EDF et/ou de gagner du Métal. Egalement des évènements aléatoires qui donnent une certaine dynamique. Elles sont totalement optionnelles et les ignorer n'entraîne aucun malus un peu comme celles de <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2015/02/01/far-cry-4-jeux-video-critiques-5549571.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Far Cry 4</span></a></span>.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Le Métal est donc la monnaie du jeu. Vous l'obtenez en détruisant des édifices, en réussissant des missions, des défis annexes. Il vous permet d'acheter des items spéciaux (jet-pack, déplacement rapide,...), de nouvelles armes, de les améliorer et d'augmenter leurs munitions. Les armes sont plutôt variées, cela va de divers explosifs à des mitraillettes plus classiques en passant par le fusil à nanites (qui désintègre la matière), le broyeur (un lance-disques) et les armes de corps à corps (le marteau, la lance des maraudeurs). Dès que l'on ramasse une nouvelle arme, elle est automatiquement enregistrée dans notre stock, donc pas besoin de toutes les acheter. On apprécie.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Le monde ouvert est réussi, peu vivant comparé à ce qui se fait maintenant, mais cela reste suffisant.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><img class="irc_mi" style="margin-top: 0px;" src="https://www.windowscentral.com/sites/wpcentral.com/files/styles/xlarge/public/field/image/2018/03/red_faction_guerilla_remarstered_edition_1.jpg?itok=tTFsFqim" alt="Résultat de recherche d'images pour "red faction guerrilla"" width="503" height="283" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><img class="irc_mi" style="margin-top: 0px;" src="https://www.newgamenetwork.com/images/uploads/gallery/redfactionguerrilla/Red%20Faction%20Guerrilla%20Oct09-10.jpg" alt="Résultat de recherche d'images pour "red faction guerrilla"" width="505" height="284" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><img class="transparent" src="https://torrentpong.com/data/editor/1710/1893624324_PNrFxzX8_5a0acbcc783f9324ac748c1c47c2d77a892092c1." alt="https://torrentpong.com/data/editor/1710/1893624324_PNrFxzX8_5a0acbcc783f9324ac748c1c47c2d77a892092c1." width="505" height="284" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><em><span style="color: #000000;">Si un jeu encourage bien la destruction de l'environnement, c'est bien celui-ci ! </span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><img class="transparent" src="https://thumbs.gfycat.com/LimpingPlainDanishswedishfarmdog-size_restricted.gif" alt="https://thumbs.gfycat.com/LimpingPlainDanishswedishfarmdog-size_restricted.gif" width="504" height="283" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Si Mars peut se résumer à des plaines désertiques et des montagnes, l'ambiance est très réussie, on se croirait vraiment sur la planète rouge. Les différents secteurs ont chacun des couleurs spécifiques qui changent d'ailleurs radicalement dès que l'on passe de l'un à l'autre. La topographie accidentée permet en outre des cascades assez fun. Les véhicules sont d'ailleurs taillées pour ce type de terrain. Assez variés et plutôt originaux, avec une mention spéciale pour les véhicules des maraudeurs qui nous donnent la sensation d'être en plein <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2015/05/05/mad-max-2-cinema-critiques-5616683.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Mad Max</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Peu d'intérêt à l'exploration en dehors des dépôts de minerais à extraire, des enregistrement audio à trouver et en lien les bombes Ultor à détruire. Ultor qu'on retrouve dans <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2015/08/13/saints-row-2-jeux-video-critiques-5670270.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Saints Row 2</span></a></span>, normal c'est Volition qui a également développé cette série.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Pas mal de griefs à retenir qui nuisent à l'ensemble et qui en font donc un jeu très fun, mais à court terme seulement :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Scénario bateau fort de quelques séquences intéressantes, mais qui manque de belles occasions de réellement nous passionner. A ce titre la rencontre avec les maraudeurs aurait pu être beaucoup mieux exploitée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Beaucoup d'allers-retours inutiles qui plombent le rythme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">L'on ne peut sauvegarder que si l'alerte est verte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Certains véhicules ne peuvent accueillir plus d'un passager et les otages délivrés étant incapables de conduire eux-mêmes, on se retrouve à les attendre tandis que l'ennemi nous mitraille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">On sort parfois de la zone de mission sans y prendre garde et on en est averti que lorsqu'il est trop tard.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">On veut faire une activité annexe de démolition, mais on s'aperçoit qu'on a pas l'arme requise et le jeu ne le prenant pas en compte ne nous la donne pas et le chrono défile comme si de rien n'était.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Contrairement aux armes, il est impossible de stocker les véhicules que l'on trouve au gré de notre exploration. Si bien que pour avoir le plaisir de les piloter il faudra noter les emplacements précis où les trouver dans certains cas (véhicules des maraudeurs, robots) ou provoquer les conditions requises pour les voir apparaître (véhicules militaires de l'EDF). <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Une fois reconquise, les zones n'offrent plus trop d'intérêt puisque l'EDF s'en est allée. C'est logique et en même temps un monde ouvert implique qu'on y joue sur le long terme. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Et enfin une difficulté exacerbée qui même en mode Facile vous verra mourir de nombreuse fois à cause du nombre très important d'ennemis et de l'agressivité de l'IA.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Sophie
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L'enfant papillon de Gabrielle Massat
tag:lespapotisdesophie.hautetfort.com,2015-09-13:5591199
2015-09-13T06:10:00+02:00
2015-09-13T06:10:00+02:00
Angoissant Maïa vit dans une cité protégée par de hauts et épais...
<p> <span style="color: #339966; font-size: medium;"><strong>Angoissant</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-5100128" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/media/01/00/637157428.jpg" alt="papillon.jpg" />Maïa vit dans une cité protégée par de hauts et épais murs. Sous lieutenant, elle est promise à un bel avenir. Nous sommes au 22ème siècle, une épidémie a ravagé les humains. Maia commence à douter des réelles raisons de son isolement ; à la mort de son père, elle sort pour chercher des réponses.</p><p style="text-align: justify;">Elle trouvera de l'aide dans le ghetto, où sévissent la pauvreté et la loi du plus fort. Elle va rencontrer un tueur à gage redouté Zéphyr et surtout Nathanaël, un jeune homme qui souffre d'une mutation génétique ; c'est un Lazuli bleu et son peuple est rejeté par la population.</p><p style="text-align: justify;">Un roman de Sf très noir, dureté des propos, des attitudes, des actions, de beaux personnages avec qui on accroche tout de suite. Je ne connaissais pas cet auteur. J'en redemande.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;"><em>Hachette, 2015 Public : à partir de 15/16 ans </em></span></p><script type="text/javascript">// <![CDATA[(function(i,s,o,g,r,a,m){i['GoogleAnalyticsObject']=r;i[r]=i[r]||function(){ (i[r].q=i[r].q||[]).push(arguments)},i[r].l=1*new Date();a=s.createElement(o), m=s.getElementsByTagName(o)[0];a.async=1;a.src=g;m.parentNode.insertBefore(a,m) })(window,document,'script','//www.google-analytics.com/analytics.js','ga'); ga('create', 'UA-64751720-1', 'auto'); ga('send', 'pageview');// ]]></script>
Greg Armatory
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Spring, Automata, Faults [Cinéma/Critiques]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2015-08-02:5665780
2015-08-02T23:56:00+02:00
2015-08-02T23:56:00+02:00
Un jeune californien perd en peu de temps tout ce qui pouvait le...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/1822313164.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-5115835" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/742990623.jpg" alt="spring film,automata,faults film,drame,thriller,fantastique,sf,anticipation" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><em>Un jeune californien perd en peu de temps tout ce qui pouvait le raccrocher à son existence. Sur les conseils de ses proches il décide de refaire sa vie en Italie. Là-bas, il va faire la connaissance d'une mystérieuse et troublante autochtone qui va lui faire oublier définitivement son infortune.</em> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Dès la première scène (et quelle scène !) le film nous prend aux tripes. Le destin du héros nous bouleverse instantanément et l'on s'attache à lui, espérant qu'il trouvera le bonheur qu'il est en droit de mériter malgré un penchant pour l'alcool et les mauvaises fréquentations.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Ce petit caïd des banlieues va progressivement se métamorphoser sous nos yeux au contact des beautés de l'Italie et en particulier d'une. On assiste alors à la naissance d'une belle love-story qu'on suit avec intérêt grâce au charme de ce couple inattendu.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/01/2574694674.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-5115848" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/01/593988432.jpg" alt="spring film,automata,faults film,drame,thriller,fantastique,sf,anticipation" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Très crédible grâce à une narration fluide et une interprétation très naturelle, Spring est le type de film dont il est difficile de cerner les intentions si on ne sait rien à son sujet sans pour autant nous lasser ou nous ennuyer et c'est là l'une de ses grandes qualités.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Aussi lorsque l'ambiance s'altère quelque peu, l'aspect intimiste a tellement bien été retranscrit qu'on accepte d'emblée l'intrusion du surnaturel. On accepte d'autant mieux le fantastique lorsque le cadre dans lequel il apparait est hyper-réaliste. C'est vraiment le cas ici. Mais malheureusement un malaise survient lorsque c'est le surnaturel qui prend clairement le dessus, revoyant les ambitions des réalisateurs brutalement à la hausse, mais plombant le crédit de l'histoire et des personnages. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Ce n'est pas visuellement que cela pose problème puisque les effets spéciaux sont bien dosés et de qualité, mais c'est bien à cause de la révélation et du devenir du couple que naît une incrédulité croissante. Le concept est fort attrayant, mais on passe du coq à l'âne et au même titre que les personnages on nous demande d'y croire dur comme fer en quelques instants. Un peu trop grosses à avaler ces couleuvres d'autant que la fin se termine en queue de poisson (oui il est question d'animalité, mais je ne vous en dirai pas plus).<br /></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/00/4063119211.jpg" target="_blank"><img id="media-5115860" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/00/2134932379.jpg" alt="spring film,automata,faults film,drame,thriller,fantastique,sf,anticipation" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Les premières minutes plantent immédiatement le décor : une mégalopole pluvieuse, des hologrammes géants, un homme armé vêtu d'un imperméable transparent brandit son arme vers un androïde... Les amateurs de SF sont en terrain connu, l'ombre de Blade Runner plane sur ce film. Hommage appuyé ? Certainement. Ambition de faire aussi bien ? Mieux ? On attend de voir, car le sujet a déjà été maintes fois abordé et même très récemment (Ex-Machina) et cela a donné lieu à quelques chefs d'oeuvre et de bonnes exploitations.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Qui dit robot, dit Asimov ? Pas forcément, pourtant l'auteur culte se voit régulièrement associé au septième art directement ou non. Les fameuses lois de la robotique, c'est lui et c'est un peu devenu la bible en matière d'interaction homme/humanoïde en témoignent les adaptations de I, Robot et de L'Homme Bicentenaire. </span></p><p style="text-align: center;"> <iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/hVkVrAzyJI4" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Dans Automata, elles sont citées d'une certaine façon et constituent le point de départ de l'intrigue. Un robot commet un acte qui remet en question les directives auxquelles il est censé être soumis. A partir de là, un simple agent d'assurance va se transformer en détective privé afin d'éclaircir ce mystère qui, bien entendu, va prendre des proportions croissantes au fur et à mesure de son enquête avec son lot de menaces et de révélations.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Oui ça rappelle énormément le pitch de I, Robot. Mais pas que. Le film renvoie également à Intelligence Artificielle. Ca aurait pu n'être qu'anecdotique, sauf que Automata, après nous avoir bien émoustillé, finit par nous mettre le doute sur sa capacité à s'inscrire dignement parmi toutes les références précitées. Et puis après c'est carrément l'autoroute pour l'ennui. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">En fait la traversée du désert que subit littéralement Antonio Banderas pendant un très long moment, le spectateur la vit aussi d'un point de vue émotionnel. Car rien ne se passe. Exceptés une phrase ou deux et des envolées poétiques rapidement avortées, le film passe à côté de son potentiel, tourne en rond, pour nous offrir un final abracadabrant qui finit de nous convaincre que tout a été dit avant et beaucoup mieux. Banderas s'implique totalement (mais en vain) et c'est ce qu'on retiendra le plus. (ah et il partage quelques scènes avec sa femme Melanie Griffith).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Et les robots dans tout ça ? Un design intéressant car atypique, mais pourquoi les avoir rendus aussi impotents physiquement alors qu'ils sont censés pouvoir défendre un humain lors d'un affrontement ? D'ailleurs ils n'y parviennent pas. La script devait être en congé maladie, de même que les techniciens...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">En même temps quand je vois à quel point j'ai changé d'avis sur Looper, je préfère annoncer que cette critique n'est peut-être pas définitive. C'est ça qui est bien avec le cinéma. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/3262346956.jpg" target="_blank"><img id="media-5115862" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/1313632619.jpg" alt="spring film,automata,faults film,drame,thriller,fantastique,sf,anticipation" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Leland Orser fait partie depuis des années des éternels seconds rôles que chérit Hollywood. Vous ne connaissez peut-être pas son nom, mais vous l'avez certainement déjà vu, pas longtemps, mais à chaque fois dans des prestations mémorables : l'infortuné porteur du godemichet de Se7en ? C'était lui. La bombe à retardement de Alien Resurrection ? Lui à nouveau. Le pote de Liam Neeson dans la trilogie Taken ? Encore lui !<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Le genre d'acteur qui aligne les bons points, mais qui squatte pourtant désespérément le fond de la classe. Heureusement la roue tourne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Dans Faults, il a le premier rôle et c'est pour lui l'occasion rêvée de montrer tout ce qu'il a et il ne s'en prive pas. Le film prend ainsi des allures tragi-comiques malgré son sujet ô combien délicat. Le sujet du film ? La mission de Leland : déconditionner une jeune femme suite à son séjour dans une secte, à la demande de ses parents. Et résoudre en parallèle un problème financier avec son agent littéraire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">La performance de l'acteur suffirait à rendre Faults indispensable, mais il y a encore deux arguments de poids pour vous convaincre de vous jeter sur cette pépite majoritairement en huit-clos (à vos risques et périls, on en sort pas indemne).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/1204917704.jpg" target="_blank"><img id="media-5116413" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/4244248925.jpg" alt="spring film,automata,faults film,drame,thriller,fantastique,sf,anticipation" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Mary Elizabeth Winstead est bien connue elle aussi (Die Hard 4, Boulevard de la Mort, Scott Pilgrim) comme l'éternelle fiancée idéale dira-t-on. Adorable, mais d'un tempérament de feu. Dans Faults (dont elle est également productrice, oui elle est intelligente en plus !) elle incarne Claire, victime donc d'une secte qui lui a implanté un paquet d'idée bien débiles. La manière dont elle y croit fait froid dans le dos et l'actrice de nous bluffer elle aussi par un contre-emploi qu'on ne pouvait que lui souhaiter.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Troisième argument : le rebondissement et le message du film qui du coup peut difficilement être plus percutant. Là je me tais, car ça se mérite pas autrement qu'en les découvrant soi-même. Vous savez ce qu'il vous reste à faire. Moi j'en ai encore la nausée. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: medium; color: #000000;">A noter la présence de Beth Grant dans le rôle de la mère de Claire connue des cinéphiles pour avoir incarné la directrice d'école de <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/09/13/donnie-darko-cinema-critiques-5446831.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Donnie Darko</span></a></span> ainsi que Lance Reddick connu des amateurs de séries grâce à son rôle de Broyles (le patron d'Olivia) dans Fringe, ici dans la peau d'un homme de main dissuasif.</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Greg Armatory
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Half Life 2 [Jeux Vidéo/Critiques]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2015-06-18:5641852
2015-06-18T10:25:00+02:00
2015-06-18T10:25:00+02:00
Le visage de Gordon Freeman, le héros, qu'on ne verra jamais dans le...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-5077294" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/00/2534690784.jpg" alt="urlytyjkydty.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Le visage de Gordon Freeman, le héros, qu'on ne verra jamais dans le jeu (Vue subjective oblige) et Alyx, partenaire sur qui il pourra compter aux moments décisifs.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><em>A l'heure où Microsoft vient d'annoncer une rétrocompatibilité des jeux entre 360 et One (c'est pas dommage !), une bonne occasion de revenir sur un titre majeur rétrocompatible entre Xbox et 360.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Half Life 2 a une place très particulière dans mon coeur de gamer puisqu'il s'agit sans doute du premier jeu qui a su véritablement m'immerger dans un univers et m'impressionner par sa dimension cinématographique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">A ce titre, les première minutes demeurent encore pour moi aujourd'hui un modèle d'introduction que je refais à chaque fois avec le même plaisir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">On arrive en train dans la cité 17 comme un anonyme voyageur et les premiers pas dans cette ville suintant le totalitarisme sont aussi frappants que notre capacité à interagir avec les PNJ et les objets dans un jeu qui se présente tout d'abord comme un simple FPS.<br />Valve annonce très tôt ses ambitions et ce n'est bien entendu qu'un apéritif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Notre progression est linéaire, puisque le chemin est balisé, mais l'impression de liberté est très présente et les scripts que l'on déclenche ont le don de nous convaincre que les scènes dramatiques auxquelles on assiste ne sont que le fruit du hasard. Tout ceci renforcé par un système de sauvegarde manuel et souple qui permet de reprendre précisément où l'on sest arrêté. Ou l'art de créer subtilement l'illusion d'un monde ouvert...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Il faut dire que ce second épisode a un ingrédient de taille, un directeur artistique de génie en la personne de Viktor Antonov (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2013/02/20/dishonored-jeux-video-tests-xbox-360.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Dishnored</span></a></span>). Les ambiances se suivent sans jamais se ressembler, renouvelant constamment l'intérêt. On a ainsi le sentiment de passer d'un jeu à un autre, d'un FPS nerveux à un Horror Survival en passant par un jeu de course, ou encore un jeu d'exploration et d'énigmes à la Tomb Raider. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5077326" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/02/3290016504.jpg" alt="half-life 2,gordon freeman,valve,dystopie,futuriste,anticipation,sf,fps" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>On peut faire difficilement plus emblématique comme image : le gravity gun couplé à une lame de scie circulaire. Un plaisir jamais épuisé ! <br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Et bien sûr, grâce à l'exploitation remarquable du gameplay et de la physique (révolutionnaire pour l'époque), on expérimente sans cesse les interactions avec les objets et le décor, ce qui annihile complètement l'aspect linéaire de certains niveaux.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">La narration est très mise en avant et la mise en scène attractive sans pour autant envahir le jeu (pas comme aujourd'hui). On salue la performance qui a permis d'obtenir un rendu des visages très réaliste. Même aujourd'hui Half Life 2 n'a pas à rougir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Mais comme aucun jeu n'est parfait, il faut signaler la rigidité des déplacements et des chargements fréquents qui cassent le rythme.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: x-large; color: #000000;"><strong> Bonus : </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: x-large; color: #000000;"><strong>Alyx et le gravity gun en action et en live<br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: x-large; color: #000000;"><strong><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/5yCGRy_dR30" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></strong></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/eiaqhgRFtRM" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Greg Armatory
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Kung Fury [Vidéos/Court-métrages]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2015-05-30:5631181
2015-05-30T10:33:00+02:00
2015-05-30T10:33:00+02:00
Une fois n'est pas coutume, le travail d'une équipe de passionnés...
<p style="text-align: center;"><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/bS5P_LAqiVg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Une fois n'est pas coutume, le travail d'une équipe de passionnés explose le cinéma d'Hollywood dans tous les sens du terme. Dialogues, musique et mise en scène, rien n'est laissé au hasard, ça déborde d'humour et d'imagination. Totalement jouissif !!!</em></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large; color: #000000;">En Lien</span></strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/02/3267012392.jpg" target="_blank"><img id="media-5057788" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/02/1476598684.jpg" alt="kung fury,années 80 parodie,sf années 80,sf,humour" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>A l'époque de <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2012/11/27/far-cry-3-test-en-cours.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Far Cry 3</span></a></span>, Ubisoft nous avait déjà offert un pastiche en jeu vidéo bien délire dans le même esprit et qui a marqué les nôtres.</em> <em>La guest n'était pas David Hasselhoff, mais Michael Biehn (Terminator, Aliens) qui prête sa voix au héros.</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GmuxdNR_z58" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></em></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/0A4CEg57B0k" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span> </p>
Oderik
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Voyage dans l'espace
tag:lesvoyagesoderik.hautetfort.com,2015-04-21:5607751
2015-04-21T15:14:18+02:00
2015-04-21T15:14:18+02:00
Le développement des ebooks permet à certains auteurs de pouvoir publier...
<p><img id="media-5013350" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lesvoyagesoderik.hautetfort.com/media/01/00/3029127420.jpg" alt="FullShare.jpg" />Le développement des ebooks permet à certains auteurs de pouvoir publier leurs œuvres sans passer par des maisons d'éditions. En voici certains que j'ai bien aimé dans le genre science-fiction</p><p>- The Lost Fleet de Jack Campbell : le meilleur, une histoire passionnante avec beaucoup d'action. Du Space-Opera avec des combats dans l'espace.</p><p>- Solar Clipper Trader de Nathan Lowell : Pas de combats mais du commerce, l'évolution d'un homme dans la flotte de commerce.</p><p>- Frontiers Saga de Ryk Brown : Un vaisseau doté d'une technologie nouvelle tente de combattre une flotte d'envahisseurs. </p><p>- Odyssey One d'Evan Currie : un peu la même histoire</p><p>- Ark Royal de Christopher Nuttall : là c'est le contraire , un ancien vaisseau qui sauve l'humanité.</p><p>- Battlecruiser Alamo de Richard Tongue : un bon Space-Opera</p><p>Et bien d'autres qu'il me reste à lire</p>
Sophie
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Eutopia de Jean-Marie Defossez
tag:lespapotisdesophie.hautetfort.com,2015-04-12:5508837
2015-04-12T07:07:00+02:00
2015-04-12T07:07:00+02:00
Un monde meilleur ? Tous les 50 ans, sous la bulle...
<p><span style="color: #339966; font-size: medium;"><strong> Un monde meilleur ?</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4800695" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/media/01/02/1617243702.jpg" alt="eutopia.jpg" />Tous les 50 ans, sous la bulle protectrice d'Eutopia, les habitants peuvent être régénérés et renaitre dans un corps plus jeune. Seul inconvénient, leur mémoire aussi est toute neuve. </p><p style="text-align: justify;">Orian a déjà vécu plusieurs renaissances. Mais là, il se pose des questions. Une fille venue de l'extérieur surgit, il va l'aider, sortir de la cité protégée et découvrir un autre monde d'humains GM, qui triment comme au moyen âge pour produire du blé pour alimenter la cité.</p><p style="text-align: justify;">Un roman de SF qui parle de dictature, manipulation, pollution, écologie, dérives diverses.</p><p style="text-align: justify;">Je suis une FAN de Jean-Marie Defossez. Il a écrit de nombreux romans tous aussi passionnants les uns que les autres. Mes préférés : <em>Face nord</em>, <em>L'Etincelle.</em></p><p style="text-align: justify;">Là, je suis restée un peu sur ma faim, n'éprouvant pas trop d'empathie pour les personnages. Dommage.</p><p style="text-align: justify;">Seuil, 2014 Public : ados à partir de 12/13 ans </p><p> </p>
Greg Armatory
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The Giver [Cinéma/Critiques]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2015-04-11:5601442
2015-04-11T16:14:00+02:00
2015-04-11T16:14:00+02:00
Le pouvoir de Jonas est des plus fascinants : il puise sa volonté...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/00/544975665.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-5002725" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/00/2709116948.jpg" alt="the giver" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Le pouvoir de Jonas est des plus fascinants : il puise sa volonté dans des souvenirs qui ne lui appartiennent pas, il évolue grâce à des émotions que ni lui, ni ses semblables ne connaissent. Difficile de résister à l'envie de les partager.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><em>Dans une société où tout est contrôlé afin de ne pas reproduire les erreurs du passé, chacun reçoit sa fonction en accord avec ses aptitudes. Alors que Jonas semble être le grand oublié de la cérémonie, la Doyenne le confie aux bon soins du Passeur afin de lui fournir une formation très spéciale qui va élargir violemment sa perception de la réalité.</em><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">A sa sortie, j'ai délibérément ignoré ce film sentant à plein nez le parfait produit ciblé pour ados comme on en voit se multiplier depuis quelques années. Adapté lui aussi d'un livre à succès, mettant en scène de jeunes et beaux héros, victimes d'une société idéale et aliénante dont ils vont vouloir forcément se libérer avec en filigrane une gentille petite love story. Bah oui, dit comme ça, on a qu'une envie, c'est de passer son chemin, tellement ça sent le réchauffé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Sauf que The Giver réserve des surprises et des bonnes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">A commencer par le parti pris de sa mise en scène. De par ce choix esthétique évolutif et l'histoire centrée sur l'abolition des émotions et leur découverte, on pense malgré cette originalité apparente à deux films mémorables : Pleasantville et Equilibrium. Dans un premier temps, on craint donc légitimement que The Giver se retrouve pris en tenaille entre ces deux références et ne parvienne pas à tirer son épingle du jeu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Mais heureusement ce n'est pas le cas. Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, la transmission des souvenirs se fait de manière très progressive et c'est elle qui fait véritablement la force du film, réservant de grands moments d'émotion. Certains souvenirs renvoient directement à des évènements emblématiques, de notre histoire, symboles d'espoir ou de noirceur et il faut dire que l'actualité aidant, on se sent impliqué d'une manière ou d'une autre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Encadrés par les deux vétérans que sont Meryl Streep et Jeff Bridges (également producteur) et secondés par une Katie Holmes très austère, les jeunes acteurs (dont Brendon Thwaites vu dans <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2015/04/25/son-of-a-gun-cinema-critiques-5610414.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Son of a Gun</span></a></span>) sont convaincants et on suit leurs tribulations avec intérêt. La relation entre Jonas et Fiona aurait mérité, cependant, une construction plus progressive.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Il y a une réflexion intéressante sur les émotions et leurs conséquences qui aurait sans doute, elle aussi, gagné à être plus approfondie plutôt que de servir de simple justification.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Philip Noyce (à qui l'on doit déjà l'excellent <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2013/04/04/salt-cinema-critiques.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Salt</span></a></span>) tourne peu ces dernières années, mais semble toujours se passionner pour des sujets percutants. Dommage que la fin soit aussi expédiée et ne bénéficie pas de la même attention que le reste du film, créant un déséquilibre et frustrant le spectateur : on a le sentiment que le film a été amputé de son épilogue.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Malgré ce défaut, The Giver demeure une oeuvre captivante et intelligente qui trouve une place de choix au rayon anticipation. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><strong><em><span style="font-size: medium;">Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être :</span></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img title="Pleasantville" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/91/32/19069157.jpg" alt="Pleasantville" /> <img title="Equilibrium" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/35/10/12/affiche.jpg" alt="Equilibrium" /> <img title="Bienvenue à Gattaca" src="http://fr.web.img3.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/17/53/18458816.jpg" alt="Bienvenue à Gattaca" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Greg Armatory
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The Island [Cinéma/Critiques]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2015-04-11:5601166
2015-04-11T10:25:00+02:00
2015-04-11T10:25:00+02:00
Etant un détracteur du cinéma de Michael Bay, j'aurais pu aisément...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/3051408503.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #000000;"><img id="media-5002316" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/1990965594.jpg" alt="18435448.jpg" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Etant un détracteur du cinéma de Michael Bay, j'aurais pu aisément choisir n'importe quel produit de sa filmo et tirer dessus à boulets rouges. Mais je trouve plus intéressant de mettre en avant l'un des deux seuls films qui trouve grâce à mes yeux, l'autre étant Pearl Harbor.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/00/2662307508.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #000000;"><img id="media-5002331" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/00/1375951910.jpg" alt="the-island_jpg_627x325_crop_upscale_q85.jpg" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><em>Scarlett Johansson (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/03/24/her-cinema-critiques-5330805.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Her</span></a></span>, <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2012/04/30/avengers.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Avengers</span></a></span>, <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/03/31/iron-man-2-cinema-critiques-5336092.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Iron Man 2</span></a></span>, <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/12/15/lucy-cinema-critiques-5513729.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Lucy</span></a></span>, <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/03/31/captain-america-the-winter-soldier-cinema-critiques-5336613.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Captain America 2</span></a></span>) et Ewan McGregor (Star Wars, Une Vie moins Ordinaire, <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2015/04/25/son-of-a-gun-cinema-critiques-5610414.html">Son of a Gun</a></span>) incarnent des jeunes gens innocents, à priori destinés au bonheur (et à la routine). Sauf que l'intimité est proscrite et que la sélection pour rejoindre l'Ile est pour le moins aléatoire. Le personnage d'Ewan commencera à se poser des questions de plus en plus pressantes qui finiront par sceller leur destin à tous les deux. L'actrice s'est investie dans ce film à gros budget après s'être fait remarquer sur des films plus indépendants. Depuis elle alterne très régulièrement entre les deux. On la retrouvera bientôt dans <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2015/08/26/avengers-l-ere-d-ultron-cinema-critiques-5675833.html">Avengers 2</a></span> toujours en tant que Veuve Noire et dans deux ans en cyborg dans le Ghost in The Shell de Rupert Sanders (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2012/06/13/blanche-neige-et-le-chasseur.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Blanche-Neige et le Chasseur</span></a></span>).</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">The Island fait donc pour moi figure d'exception grâce à un scénario passionnant et solide qui permet au cinéaste d'exprimer enfin des idées qu'on aurait jamais pensé lui associer. Pour autant c'est bel et bien un blockbuster, il ne s'en cache pas : le montage est hyper nerveux dès qu'il y a de l'action, les course-poursuites ont toujours tendance à partir dans la démesure pyrotechnique, quitte à sacrifier le minimum de réalisme requis, sans oublier les nombreux placements de produits made in Hollywood. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Mais même ces abus ne parviennent pas à plomber la narration et le charme du tandem dont on suit les aventures avec un intérêt croissant, mêlant humour et drame de manière efficace.</span><span style="color: #000000;"> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/1370256957.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #000000;"><img id="media-5002352" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/2891929099.jpg" alt="the island film, anticipation, sf" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Sean Bean (Le Seigneur des Anneaux, <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2016/11/28/game-of-thrones-saison-1-cinema-critiques-5880356.html">Game of Thrones</a></span>) interprète le directeur du centre. Le parfait salaud qui croit que la science peut avoir raison sur tout. Hélas, ce n'est pas que de la science-fiction.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">La première partie du film et d'une manière générale toutes les séquences se déroulant sur l'Ile sont très réussies. On oublie que Bay est derrière la caméra tant la mise en scène s'attache aux personnages et au concept. Le film prend son temps pour installer l'ambiance et l'histoire et c'est justement ce qu'il fallait. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">On sourit en découvrant les règles de ce microcosme qui cache une réalité pas belle du tout. Et lorsque vient le moment des révélations, on est aussi écoeuré que les héros. La scène de l'accouchement en est un bon exemple.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">L'aspect visuel est aussi pour beaucoup dans la réussite de The Island. Hormis quelques incrustations nettement datées lors de la course en moto-jets, c'est propre et souvent bourré de détails percutants et de bonnes idées.</span><span style="color: #000000;"> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/00/3614785852.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #000000;"><img id="media-5002355" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/00/1697373227.jpg" alt="the island film, anticipation, sf" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Après Armageddon, Steve Buscemi incarnait à nouveau le clown de service, mais cette fois moins dans la démesure ce qui lui permettait de mieux prouver son utilité.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Une fois en ville, le style est nettement différent et le caractère d'anticipation beaucoup plus en retrait. A ce moment là, on retrouve davantage Bay dans son élément familier. Hormis quelques véhicules et une verticalité plus prononcée l'espace de quelques plans, le caractère futuriste de la ville est plutôt discret.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">On notera également pour finir littéralement sur une note positive que la musique offre de bons moments elle aussi comme sur le final où le thème principal et les plans larges dans le désert font merveille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">On regrette juste que Bay n'ait pas poursuivi sur la même voie par la suite et que son association avec Spielberg n'ait pas plus lorgné du côté de ce cinéma-là alors que c'était clairement ce qu'on pouvait en attendre.</span><span style="color: #000000;"> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/01/3157958216.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #000000;"><img id="media-5002357" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/01/3825616711.jpg" alt="the island film, anticipation, sf" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Djimon Hounsou (Amistad, Blood Diamond, Constantine) est chargé de retrouver les deux fugitifs. Sa particularité à lui et son équipe : pouvoir en un éclair se faire passer pour n'importe quel service et ainsi justifier leur intervention : Police, SWAT, FBI,... Si sa résolution est sans faille, son passé et les méthodes de son commanditaire vont changer quelque peu sa perception.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Le détail qui tue : The Island est plus que jamais à voir cette année puisque l'année 2015 est placée dans une réplique. Ca fait son petit effet.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Sophie
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Le croque-mitaine de Jérémy Bouquin
tag:lespapotisdesophie.hautetfort.com,2015-03-21:5506712
2015-03-21T07:16:00+01:00
2015-03-21T07:16:00+01:00
Un texte de science fiction angoissant Le matricule U75 est...
<p> <span style="color: #339966; font-size: medium;"><strong>Un texte de science fiction angoissant</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4827034" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/media/02/01/3080858215.jpg" alt="croque.jpg" />Le matricule U75 est brutalement kidnappé. Pourquoi cet ado de 13 ans qui vit dans une école fermée, presque militaire intéresse-t-il ses agresseurs ? Pourquoi des jeunes disparaissent régulièrement ?</p><p style="text-align: justify;">Que représente cette institution ? D'où viennent ces jeunes pensionnaires ? </p><p style="text-align: justify;">Lentement, il va comprendre qu'il n'est qu'un objet destiné à fournir un organe si besoin. Un texte de science fiction qui fait peur et pose des questions sur le clonage. </p><p> </p><p> <span style="font-size: x-small;"><em>Oskar, 2014 Public : ados à partir de 14/15 ans</em></span></p>
Hilde
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Les profondeurs de la terre
tag:bloghost.hautetfort.com,2015-02-07:5551707
2015-02-07T09:24:07+01:00
2015-02-07T09:24:07+01:00
Lecture en cours! Robert Silverberg Le Livre de Poche , 1972...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Lecture en cours!</span> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4891126" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/01/114219941.jpeg" alt="Les profondeurs de la terre.jpeg" width="206" height="314" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Robert Silverberg</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.livredepoche.com/les-profondeurs-de-la-terre-robert-silverberg-9782253025771" target="_blank">Le Livre de Poche</a>, 1972</p><table style="border: 8px ridge black; margin-left: auto; margin-right: auto; width: 420px; height: 86px;" cellspacing="1" cellpadding="1"><tbody><tr><td style="text-align: justify;">"<strong>Gundersen</strong>, qui fut administrateur de la <strong>planète Belzagor</strong>, séduit par son mystère, revient sur ce monde après son indépendance.<br /><br />Il sait que Belzagor détient un secret que personne n'a percé.<br /><br />Et il s'enfonce dans la jungle épaisse à la recherche d'un impossible Pays de la Transformation." Présentation éditeur<br /><br /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><strong>Page 54</strong>, Arrivée de Gundersen au Poste des serpents: Première impression, je suis surprise par la fluidité de l'écriture, la lecture est agréable, pour l'instant sans complication. <br />Gundersen reprend ses marques sur la planète Belzagor, peuplée de <strong>Nildoror</strong> et de <strong>Sulidoror</strong>, des créatures intelligentes et encore bien mystérieuses qui ne sont plus dépendantes des humains mais leur rendent encore service, pour les déplacement par exemple. </p><p style="text-align: justify;">Je reviens dans une cinquantaine de pages. Bon week-end.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4895239" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/01/2488371952.jpg" alt="Logo rencontre troisième type.jpg" width="175" height="210" /></p><ul><li>Février: Découverte d'un roman de <strong>Robert Silverberg</strong></li><li>Mars: Découverte d'un roman de <strong>Ben Aaronovich</strong></li></ul><p style="text-align: center;">Rendez-vous proposés par <strong><span style="font-size: large;"><a href="http://sofynet2008.canalblog.com/" target="_blank">Sofynet</a> & Hilde</span></strong></p>
Hilde
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No Man's Land
tag:bloghost.hautetfort.com,2015-02-06:5551068
2015-02-06T10:03:00+01:00
2015-02-06T10:03:00+01:00
Aujourd'hui, je vous invite dans le No Man's Land de Loïc Le Pallec , à...
<p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, je vous invite dans le <strong>No Man's Land</strong> de <strong>Loïc Le Pallec</strong>, à la rencontre des robots, derniers survivants sur Terre.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4890101" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/3502553377.jpg" alt="no man's land.jpg" width="166" height="264" /></p><p style="text-align: center;"><strong>Collection Exprim'</strong>, vous pouvez lire un extrait sur le site des <a href="http://editions-sarbacane.com/no-mans-land/" target="_blank">Éditions Sarbacane</a>, 2013</p><p style="text-align: center;">+<strong> Bande son originale</strong> de No Man's Land: <a href="http://lightbulb15.com/" target="_blank">Lightbulb 15</a></p><p style="text-align: center;"> Dés 14 ans</p><p style="text-align: center;">317 pages</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/01/00/1110162031.jpg" target="_blank"><img id="media-4419919" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/00/1120849680.2.jpg" alt="documentaire,merveilleux cosmos" width="135" height="97" /></a></p><table style="border: 8px ridge black; margin-left: auto; margin-right: auto; width: 420px; height: 138px;" cellspacing="1" cellpadding="1"><tbody><tr><td style="text-align: justify;">I<strong>l fallait s'y attendre, notre bonne vieille planète Terre n'a pas supporté tout ce qu'on lui faisait subir</strong> et nous, les humains avons disparu. Seuls les robots ont redémarré, en ayant acquis au passage une certaine autonomie. <br /><strong>Archi, un robot biblio</strong> nous raconte comment la vie s'est organisée avec ses compagnons mécaniques, après "l'incident"!</td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"> J'ai passé <strong>un très bon moment de lecture en compagnie des robots</strong>, je me suis vite attachée à Archi, Meph, Doc, Domo et à leur petite organisation au quotidien. On découvre leurs réflexions métaphysiques autour de l'autonomie et de leurs nouvelles capacités cognitives. C'est particulièrement intéressant de les voir évoluer, de partager leur questionnement.</p><p style="text-align: justify;">La lecture reste agréable avec des chapitres cours qui s'enchaînent plutôt bien. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant.</p><p style="text-align: justify;">Pas besoin d'être spécialiste en robotique pour apprécier ce roman qui envoie quelques messages forts aux humains, concernant le respect de la planète, notamment mais sans devenir moralisateur. J'ai senti plusieurs pincements, de la surprise et un peu de tristesse aussi. C'est bien mené.</p><p style="text-align: justify;">Enfin pour terminer, je ne peux pas m'empêcher de penser aux films d'animation. Disons que ce serait un mélange entre <strong>Robots</strong> (Disney) et <strong>Wall-E</strong> (Pixar), sans le côté enfantin, avec davantage de profondeur et une petite touche originale.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4891191" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/00/11098069.jpg" alt="robots,sf,no man's land,loïc le pallec" width="100" height="98" /></p><p style="text-align: center;">Bref, un roman sympathique, intelligent, à mettre entre toutes les mains et pas uniquement celles des adolescents.</p><p style="text-align: center;"><strong>Challenge Culture Geek </strong>organisé par <strong><span style="font-size: large;"><a href="http://sofynet2008.canalblog.com/" target="_blank">Sofynet</a> & Hilde</span></strong></p><p dir="ltr"><img id="media-4836566" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/01/2314809952.jpg" alt="logo, challenge culture geek, 2015" width="238" height="160" /></p>
Greg Armatory
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Interstellar [Cinéma/Critiques]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2014-12-28:5521519
2014-12-28T10:15:00+01:00
2014-12-28T10:15:00+01:00
L'Humanité est née sur Terre. Rien ne l'oblige à y mourir....
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/2703879438.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-4828228" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/2538551510.jpg" alt="interstellar,christopher nolan,sf,métaphysique" /></span></a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>L'Humanité est née sur Terre. Rien ne l'oblige à y mourir.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><em>Alors que l'Humanité subit les effets d'une Terre mourante, Cooper (Matthew McConaughey) et trois autres astronautes sont envoyés dans l'espace dans l'espoir de découvrir un nouveau foyer pour leur espèce.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">On se rappelle que dans <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2015/02/19/contact-cinema-critiques-5562445.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Contact</span></a></span> (de Robert Zemeckis), Matthew McConaughey (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/03/11/dallas-buyers-club-cinema-critiques-5320202.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Dallas Buyers Club</span></a></span>) se résignait à voir Jodie Foster quitter la Terre pour tenter d'établir un contact du troisième type via un trou de ver, ne sachant si elle reviendrait et si oui, dans combien de temps, la fameuse relativité d'Einstein menaçant leurs retrouvailles.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Dans Interstellar, Matthew semble prendre sa revanche, puisque c'est lui qui part, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons. Et de ce fait, il laisse derrière lui des personnes qu'il aime et qui l'aiment en particulier sa fille, Murphy. Leur lien n'étant pas sans rappeler la relation fusionnelle de Ellie Arroway/Jodie Foster avec son propre père dans Contact.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/2442980202.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-4828248" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/3550197764.jpg" alt="interstellar,christopher nolan,sf,métaphysique" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Il n'y a pas que la ferme et le champs de maïs qui rappellent furieusement Signs de Shyamalan. Cette histoire de fantôme au début du film et cette possible intervention des aliens dans l'apparition du trou noir aussi. Cela aurait dû me mettre sur la voie...</em></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/01/4036278043.jpg" target="_blank"><img id="media-4828290" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/01/1843324544.jpg" alt="interstellar,christopher nolan,sf,métaphysique" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Pour sauver sa famille, il doit l'abandonner...</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Si vous êtes un cinéphile qui mangez au râtelier SF depuis des années des références comme celles-ci vous en trouverez légion dans Interstellar. Quelles ne soient pas délibérées n'empêche hélas nullement de les remarquer. 2001, Mission to Mars, Solaris, Abyss, Signs et donc Contact, c'est toute la SF empreinte de métaphysique de ces quarante dernières années que Nolan semble avoir convié ici comme si le trou noir qu'il met en scène les avait toutes aspiré et régurgité. Pour autant est-ce une raison de bouder la nouvelle pépite de Nolan ? Bien sûr que non.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Il y a évidemment beaucoup à dire sur cette oeuvre ambitieuse et de ce point de vue, l'on ne peut être déçu. La thématique est riche et l'audace bien présente de même que l'originalité. Nolan parvient à réunir des sujets très emblématiques qu'on associerait pas forcément faisant de cette odyssée en apparence simple une réflexion majeure sur le pouvoir de l'esprit et des sentiments humains.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/00/1388648993.jpg" target="_blank"><img id="media-4830900" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/02/00/1072856372.jpg" alt="interstellar,christopher nolan,sf,métaphysique" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Anne Hathaway (la Catwoman de <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2012/07/31/dark-knight-rises-nolan-falls.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">The Dark Knight Rises</span></a></span>) incarne Brand, la fille du professeur Brand (ci-dessous), leur guide pour la NASA sur cette mission capitale. Pour les deux explorateurs, le plus dur sera sans doute d'entendre les décisions de l'autre aux moments les plus cruciaux, malgré leurs convictions respectives.</em> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/1639834717.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-4828273" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/4193431774.jpg" alt="interstellar,christopher nolan,sf,métaphysique" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;">Michael Caine (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2010/07/26/inception-de-christopher-nolan.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Inception</span></a></span>, <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2016/05/30/the-dark-knight-cinema-critiques-5808550.html">The Dark Knight</a></span>, Le prestige, <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2013/08/05/insaisissables-cinema-critiques-5135823.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Insaisissables</span></a></span>), fidèle de Nolan joue à nouveau les vieux sages, aussi peu avare de conseils que de secrets.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">De base il y a tout pour émouvoir, surprendre, et transporter. Las, Nolan n'y parvient qu'à moitié à chaque fois. Pourquoi ? Parce que comme craignant de ne pouvoir insuffler naturellement l'émotion au spectateur, il rend ses personnages beaucoup trop bavards, une tendance très nette chez lui qu'on a déjà lourdement regretté dans <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2012/07/31/dark-knight-rises-nolan-falls.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">The Dark Knight Rises</span></a></span>. Sous couvert de faire part de leurs états d'âme, les héros annoncent systématiquement des scènes clés du film à venir, l'un des plus gros artifices du cinéma hollywoodien qui sied mal à un film de cette trempe. Paradoxalement, cela ne vous empêchera peut-être pas d'être surpris (tout comme moi) par des retournements de situation fort appréciables, il faut en convenir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Les séquences s'enchaînent aussi trop vite et nuisent au crédit et à l'implication. Cooper a par ailleurs la manie de comprendre tout très rapidement et même si le personnage est indéniablement fort et attachant, on ne fait pas corps avec lui autant qu'on le voudrait dans ses diverses péripéties, au contraire d'une Ellie Harroway dans Contact lors notamment du final mémorable où son humanité prenait clairement l'ascendant sur son esprit scientifique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Cela dit, on ne voit pas les trois heures passées, le film est prenant de bout en bout, l'histoire se suivant sur deux fronts intimement liés. Nolan a la bonne idée de nous épargner un interminable départ de navette, mais piétine inutilement sur une séquence dite à suspens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">C'est d'ailleurs le principal reproche qu'on peut faire au cinéaste sur ce film. Il sabote, désamorce continuellement ce qu'il parvient à mettre en place. Il ne trouve pas l'équilibre entre démonstration et sous-entendu. Le film est complexe et subtil, mais pas toujours aux bons moments et du coup on comprend la grandeur du sujet sans en ressentir tous les effets.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/3258829351.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img id="media-4828274" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dartetdamour.hautetfort.com/media/01/01/648593241.jpg" alt="interstellar,christopher nolan,sf,métaphysique" /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>Interstellar n'est pas noyé sous un déluge d'effets spéciaux, cela ne l'empêche pas d'être étonnant visuellement comme ici avec cet océan où les héros ont pied.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Visuellement, c'est propre, c'est modérément spectaculaire et c'est là l'une des qualités propres de Nolan (cf <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2010/07/26/inception-de-christopher-nolan.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Inception</span></a></span>). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Niveau sonore, c'est tout aussi soigné avec des silences efficaces et respectueux des lois spatiales (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2013/10/23/gravity-cinema-critiques-5203624.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Gravity</span></a></span> est passé par là) ainsi que des compositions remarquables de Hans Zimmer (<span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2010/07/26/inception-de-christopher-nolan.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Inception</span></a></span>, <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2013/06/19/man-of-steel-cinema-critiques.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Man of Steel</span></a></span>) qui font parfois écho aux motifs spécifiques des films de John Carpenter, apportant beaucoup à l'ambiance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Le film mérite indubitablement plusieurs visions car une fois n'est pas coutume les interprétations peuvent être nombreuses et de ce fait la compréhension du film et le ressenti du spectateur seront amenés à évoluer de concert. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Si Nolan réussit encore une fois à titiller notre imaginaire et notre réflexion, il faut aussi avouer qu'il commence à souffrir du syndrome qui a touché Shyamalan il y a déjà quelques années et qui l'a condamné depuis, victime de son propre système narratif (cf aussi Tarantino sur <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/04/08/django-unchained-cinema-critiques-5342473.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Django Unchained</span></a></span>). La malédiction des grands cinéastes semble-t-il lorsqu'ils ne cèdent pas carrément sous le poids du dictat hollywoodien (Alex Proyas et <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/04/29/time-out-cinema-critiques-5358182.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Andrew Niccol</span></a></span> pour ne citer qu'eux).<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><strong><em> Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être :</em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img title="2001 : l'odyssée de l'espace" src="http://fr.web.img5.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/00/00/01/27/69197311_af.jpg" alt="2001 : l'odyssée de l'espace" /> <img title="Solaris" src="http://fr.web.img3.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/00/02/54/17/affiche.jpg" alt="Solaris" /> <a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2015/02/19/contact-cinema-critiques-5562445.html" target="_self"><img title="Contact" src="http://fr.web.img4.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/83/99/25/19721074.jpg" alt="Contact" /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>A l'instar d'Interstellar, tous ces films ont en commun de mettre en scène une grande aventure humaine à l'issue de laquelle la perception de l'Homme sur lui-même et sur l'univers s'en trouvera à jamais changée.</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img title="Mission to Mars" src="http://fr.web.img1.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/85/98/03/19816213.jpg" alt="Mission to Mars" /><img title="Abyss" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/36/08/77/19178897.jpg" alt="Abyss" /> </span><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2014/08/02/sphere-cinema-critiques-5421785.html" target="_self"><img title="Sphere" src="http://fr.web.img6.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/04/02/73/040273_af.jpg" alt="Sphere" width="164" height="213" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Greg Armatory
http://dartetdamour.hautetfort.com/about.html
Le Cycle de Tschaï [Livres/SF]
tag:dartetdamour.hautetfort.com,2014-12-05:5504408
2014-12-05T19:37:00+01:00
2014-12-05T19:37:00+01:00
La lune rose Az et la bleue Braz, iconiques du cycle...
<p><span style="font-size: medium; color: #000000;"><img id="pbImage" style="top: 206px; left: 595px; width: 232px; height: 350px; float: left;" src="http://www.images-booknode.com/book_cover/307/full/cycle-de-tschai-1---le-chasch-307112.jpg" alt="" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><img src="http://www.images-booknode.com/book_cover/307/cycle-de-tschai-2---le-wankh-307292-250-400.jpg" alt="Couverture de Cycle de Tschaï 2 - Le Wankh" width="229" height="350" border="0" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><a class="image_link" href="http://booknode.com/cycle_de_tschai_3_-_le_dirdir_0129822"><span style="color: #000000;"><img src="http://www.images-booknode.com/book_cover/308/cycle-de-tschai-3---le-dirdir-307552-250-400.jpg" alt="Couverture de Cycle de Tschaï 3 - Le Dirdir" width="231" height="350" border="0" /><img id="pbImage" style="top: 206px; left: 596px; width: 230px; height: 350px;" src="http://www.images-booknode.com/book_cover/308/full/cycle-de-tschai-4---le-pnume-307752.jpg" alt="" width="233" height="353" /><br /></span></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #000000;"><em>La lune rose Az et la bleue Braz, iconiques du cycle tout comme le soleil 4269 de La Carène, trois astres qui créeront des ambiances uniques au long des jours passés sur Tschaï.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Peu de grandes oeuvres de SF ont échappé à une adaptation cinématographique. Mais s'il y en a bien une qui a résisté malgré elle à la machine hollywoodienne c'est bien le Cycle de Tschaï de Jack Vance (Cugel Saga).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Un bien étrange paradoxe étant donné son univers foisonnant digne de Starwars, sa réflexion sur la condition humaine le rapprochant de La Planète des Singes et sa crédibilité qui n'est pas sans rappeler l'authenticité d'un Seigneur des Anneaux, sans parler des complots et manoeuvres liant les grandes races de la planète à l'instar des familles de Dune.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Peut-être justement sont-ce ces liens indirects avec ces différentes références qui ont plongé Le Cycle de Tschaï dans un anonymat dont il peine encore aujourd'hui à sortir malgré une adaptation BD - qui l'a sans doute plus desservi qu'autre chose - et sa nette prédisposition à susciter le plus vif engouement auprès des amateurs de mondes imaginaires, grâce à sa forme autant que son fond.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><img id="pbImage" style="top: 206px; left: 595px; width: 232px; height: 350px;" src="http://www.images-booknode.com/book_cover/307/full/cycle-de-tschai-1---le-chasch-307112.jpg" alt="" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Le Chasch est à ce titre un monument, sans doute le meilleur des quatre volumes. Comme tous les premiers épisodes, il a comme qualité de nous faire découvrir le héros, l'univers dans lequel il va évoluer et les enjeux qui vont créer l'immersion la plus immédiate. Le rythme est soutenu - excepté un passage un peu longuet lors de la fuite de Dadiche - l'écriture est précise sans jamais être alourdie de détails superflus, donnant juste ce qu'il faut au lecteur pour le guider et nourrir sa propre imagination. En cela le style de Vance est idéal et contribue énormément à la magie de l'oeuvre. Et dès lors il est aisé de visualiser le film qui pourrait en découler tant les ambiances et les personnages nous apparaissent avec une netteté qui ne cesse de nous étonner. Tant et si bien qu'o</span><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">n pourrait penser que Vance a écrit une version romancée d'un scénario hollywoodien préexistant.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Et puis à l'instar d'Hemingway, Vance s'attache à l'aspect sensitif, en précisant les couleurs, les odeurs, les sons et les saveurs, ce qui renforce la crédibilité de Tschaï qui apparaît de plus en plus au lecteur comme une planète réelle faisant du cycle moins une simple fiction qu'un véritable récit de voyage doublé d'une étude géo-politique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Il faut enfin souligner la densité, la richesse du Chasch, son aspect roboratif dans son action, sa dynamique et son discours, sans jamais nous perdre, ni nous noyer alors que pourtant à l'instar du héros, on a tout à apprendre de Tschaï. Mais tout est question d'équilibre et force est de reconnaître que dans Le Chasch, Vance parvient à doser tous les ingrédients avec une maîtrise exemplaire.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img src="http://www.images-booknode.com/book_cover/307/cycle-de-tschai-2---le-wankh-307292-250-400.jpg" alt="Couverture de Cycle de Tschaï 2 - Le Wankh" border="0" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">En comparaison le Wankh est presque son opposé. Si la croisière est l'occasion d'une discussion intéressante (quoiqu'un peu longue) et d'un événement tragique (assez prévisible) endeuillant l'équipée, le rythme est désespérément lent, l'intérêt demeurant en surface. Hormis la rencontre avec quelques nouveaux personnages d'envergure (Dordolio, Zarfo le Lokhar, Esse), on suit avec un détachement croissant les péripéties d'Adam Reith et de ses amis qui se résument à marcher, voyager, parlementer et ainsi de suite, sans offrir de saveur et de tension dignes de la précédente aventure. Seule compensation, la découverte de la langue des Wankh, passionnante puisque basée sur l'émission d'harmoniques. L'écriture des Wankh se présente elle-même sous la forme de symboles cunéiformes - dont l'interprétation n'est pas sans rappeler les idéogrammes asiatiques - qui lues par les Wankh leur apparaissent naturellement sous forme d'images mentales, chacune associée à un son spécifique. A ce niveau, Vance et Tolkien peuvent se serrer la main pour ce qui est de savoir imaginer un langage à la fois crédible et novateur.<br /></span></p><div class="subcover"><span style="color: #000000;"><a class="image_link" href="http://booknode.com/cycle_de_tschai_3_-_le_dirdir_0129822"><span style="color: #000000;"> <img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.images-booknode.com/book_cover/308/cycle-de-tschai-3---le-dirdir-307552-250-400.jpg" alt="Couverture de Cycle de Tschaï 3 - Le Dirdir" border="0" /> </span></a></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Heureusement Le Dirdir va redonner un coup de fouet à la narration avec la mythique zone des Carabas où les sequins - la monnaie de Tschaï - peuvent être ramassés en abondance pour peu qu'on ait de la chance et surtout le courage d'affronter les Dirdir, véritables prédateurs doté d'un instinct de chasse primitif parfaitement aiguisé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Une fois encore, Reith trouvera une stratégie payante pour non seulement neutraliser ses adversaires, mais également se rapprocher de son but : fabriquer un vaisseau de toutes pièces à l'abri des regards indiscrets. Heureux hasard - ou intelligence de l'auteur - c'est au moment précis où l'on se dit, blasé, que décidément rien ne résiste à l'éclaireur, que celui-ci se trouvera enfin un adversaire digne de lui en la personne d'Aïla Woudiver. Si Jabba le Hutt se réincarnait en homme, il aurait probablement les traits d'Aïla. Adipeux, intelligent, pervers, et sans pitié, il incarne à merveille la némésis d'Adam Reith et à ce titre il mettra ses nerfs à rude épreuve, le forçant à la compromission comme personne avant lui. Pour la première fois depuis son arrivée sur Tschaï, le terrien va apprendre à mettre de l'eau dans son vin. Il faut dire que le jeu en vaut la chandelle. Reith et ses amis n'ont jamais été aussi près de quitter la planète. Mais bien entendu, tout ne se passera pas comme prévu, pour le plus grand plaisir du lecteur qui fera ainsi connaissance avec la quatrième et dernière grande race de Tschaï.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="pbImage" style="top: 206px; left: 596px; width: 230px; height: 350px;" src="http://www.images-booknode.com/book_cover/308/full/cycle-de-tschai-4---le-pnume-307752.jpg" alt="" /> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Dans une première partie, Adam Reith va faire connaissance avec les Pnume et leurs moeurs d'une manière plutôt originale. Peuple souterrain pour le moins mystérieux dont la discrétion confine au sacré, les Pnume vont avoir le mérite de surprendre plus d'une fois le terrien. Reith va (enfin) se sentir vraiment en insécurité dans ces galeries où la lumière et l'espoir de rejoindre la surface sont aussi faibles. Sa rencontre avec une jeune Pnumekin du nom de Zap 210 va heureusement changer ses perspectives d'avenir...mais comme d'habitude pas que les siennes. Le lien qui va s'établir entre les deux êtres que tout semble opposer va être le principal intérêt de ce périple tout en tension, puisque Reith devra à la fois convaincre sa partenaire de coopérer en dépit - une fois n'est pas coutume - des convenances et de la menace constante d'être découvert.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Une fois revenu à la surface, les principales préoccupations du terrien seront de se constituer un petit pécule suffisant pour regagner Sivishe ainsi que de familiariser Zap 210 aux moeurs des habitants de la surface qui n'ont évidemment rien à voir avec celles qu'elle a toujours connues. Dans le même temps leur intimité va croître en dépit des troubles de la jeune Pnumekin de constater à quel point la pudeur est une notion très secondaire à la surface. Reith sera pour le coup l'enseignant, l'éducateur, lui qui est, pourtant, à la base, le parfait étranger. Un paradoxe savoureux.</span><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #000000;">On peut reprocher à la fin de ce volume et donc du cycle entier un déroulement un peu précipité allant trop dans le sens des objectifs du héros ce qui l'amène à résoudre de manière expéditive une situation complexe qui aurait pu une nouvelle fois remettre en question son départ voire sa survie. On sent que son statut d'ennemi publique n°1 finit paradoxalement par être son plus gros atout. Une manière peut-être de dire qu'Adam Reith est devenu malgré lui le prophète dont les Pnume ainsi que toutes les races attendaient en secret la venue. On peut dire que de ce point de vue ils n'ont pas été déçus. Le lecteur non plus. Même si comme vous l'aurez compris l'intérêt est inégal, le travail sur l'univers et la capacité d'imagination de Vance en revanche sont inattaquables. </span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"><strong><span style="color: #000000;">Adam Reith, Héros Ultime ?</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Si chaque volume est consacré à une race en particulier, Vance ne fait pas l'erreur de compartimenter les informations au sujet de chacune d'elles. Il les dilue tout au long de cette véritable odyssée, complétant progressivement une encyclopédie qui - si elle laissera énormément de lacunes et de doutes - saura combler le lecteur avide de satisfaire sa curiosité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Adam Reith est une sorte de demi-dieu moderne. En apparence simple humain, il défie des créatures qui lui sont à priori supérieures que ce soit en nombre ou en moyens. Etranger, paria, fugitif, suspect, ennemi publique, il ne cessera de se mettre à dos les peuples dominants, provoquant leur fureur puisque retournant contre eux leurs us et coutumes sans oublier de remettre en question l'ordre et les lois établis, non sans user de la violence. Mais Adam Reith sait aussi faire naître des révoltes par son seul raisonnement et c'est sans doute ce qui le rend encore plus dangereux aux yeux des autochtones. C'est ainsi que captif et privé de toute arme, il parvient à semer le trouble dans les esprits des Wankh.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Si au départ son objectif est simple (retrouver son vaisseau pour rejoindre la Terre) constater à quel point les hommes sont soumis et conditionnés par la mentalité de leurs maîtres extraterrestres nourrira son âme rebelle, le proclamant malgré lui comme leader, berger, un libérateur que personne n'espérait, mais que tous attendaient.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Et ce n'est sûrement pas un hasard si Traz l'homme-emblème et Anacho l'homme-dirdir, ses deux inséparables acolytes, le suivront contre vents et marées alors qu'ils différent tant de lui et comprennent rarement ses motivations. Car il est un fait que parce que Adam Reith n'a aucune raison de se comporter autrement que comme lui-même, comme un terrien, comme un homme, conquérant et insoumis, il redonnera l'espoir d'un renouveau, d'un changement jusque-là pétrifié par la peur d'une guerre couvant entre les grandes puissances de Tschaï. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">De là à dire que la Terre elle-même aurait besoin d'un Adam Reith afin de sortir de sa léthargie et de ses convictions...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Car Adam Reith est l'archétype absolu du héros de fiction : c'est un aventurier, fait plus que tout autre pour explorer et s'adapter à toute situation. Et le moins que l'on puisse dire c'est que cette faculté va lui servir en permanence, jusqu'à le repousser dans ses retranchements. Il sait se battre, argumenter, séduire, planifier, patienter, improviser. Pour lui rien d'impossible, il faut seulement trouver la bonne méthode, celle dont le résultat sera toujours à la hauteur des efforts placés en elle. Et c'est à la fois la force et la faiblesse de l'histoire. On admire, mais en même temps on regrette que les obstacles posés sur le chemin d'Adam Reith n'apparaissent que comme des occasions de prouver une énième fois sa force et son audace, ridiculisant des menaces dont la simple évocation suffisait à nous faire dresser les cheveux sur la tête. On réalise alors que c'est la difficulté qu'il associe à une entreprise, le danger qu'il associe à un ennemi qui détermine l'importance de ceux-ci. Adam Reith est un véritable prisme dans lequel va finir par se refléter la planète tout entière. Il est un moteur vivant, un être constamment en mouvement. Même lorsqu'il est acculé, il est vivace, peut-être même plus encore. Car son si corps est parfois entravé, son esprit, lui, est toujours libre et actif. Il incarne à merveille l'esprit de survie et avec lui une dignité mâtinée d'un égo souverain. Peut-être tout simplement parce que Adam Reith se sait être le seul véritable être humain digne de ce nom sur Tschaï, pour le meilleur et pour le pire. Il est malgré lui le représentant de tout un peuple. Il va donc se faire le devoir de montrer de quoi est capable un être humain, érigeant ses actes en exemple comme s'il devait réparer toutes les injustices commises sur Terre. Et de ce fait s'il ploie ou s'il périt, c'est l'humanité entière qui viendra à disparaître de la surface de Tschaï. Une sacrée responsabilité vue sous cet angle. On comprend alors mieux pourquoi notre héros va remuer ciel et et terre pour parvenir à ses fins. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Peut-être ce qui manque au récit pour le rendre complet d'un point de vue émotionnel est une forme de flaschback ou de révélation qui aurait expliqué de manière plus intime ce formidable esprit guerrier qui anime Adam Reith, lacune qu'on perçoit encore plus dans le film <span style="color: #3366ff;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2009/12/17/avatar.html" target="_self"><span style="color: #3366ff;">Avatar</span></a></span>. Il est assez évident qu'Adam Reith et Jake Sully partagent pas mal de points communs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; color: #000000;">Dans le cas de Jake, on sent dès le début que l'introduction ne colle pas avec les ambitions générales du film et le talent de scénariste reconnu de James Cameron. Une séquence où on l'aurait vu oeuvrer en tant que soldat et perdre ses jambes par exemple n'aurait pas été superflue. Elle aurait eu le mérite de surcroît de peut-être mieux nous faire accepter sa témérité parfois excessive.<br /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: x-large; font-family: book antiqua,palatino; color: #000000;"> <strong> En lien :</strong></span></p><p><span style="color: #000000;"><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2012/07/05/john-carter-of-mars-de-andrew-stanton.html" target="_self"><span style="color: #000000;"><img style="float: left;" title="John Carter" src="http://fr.web.img2.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/84/84/75/19998370.jpg" alt="John Carter" /></span></a></span></p><p><a href="http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2009/12/17/avatar.html" target="_self"><img title="Avatar" src="http://images.allocine.fr/r_160_240/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/78/95/70/19485155.jpg" alt="Avatar" /></a></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: small;"><em>Spéciale dédicace à ma Grand-mère très perspicace grâce à qui j'ai découvert cette oeuvre majeure !</em></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ffffff;">Ce blog c'est pas juste un passe-temps</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">j'y bosse dur tous les jours</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Je ne te demande pas d'argent</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">mais juste en retour</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">un petit commentaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">Ce sera mon salaire</span><br /><span style="background-color: #ffffff;">C'est plus précieux que ça en a l'air</span></span></em></span></p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”La soif primordiale” de Pablo de Santis
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-10-30:5472231
2014-10-30T11:34:51+01:00
2014-10-30T11:34:51+01:00
Buenos Aires, dans les années 50. Santiago, un jeune réparateur de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4730140" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/02/2193496005.JPG" alt="soif, primordiale, pablo, de santis, folio, SF" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Buenos Aires, dans les années 50. Santiago, un jeune réparateur de machine à écrire se retrouve un peu par hasard, journaliste d'une rubrique ésotérique. Il travaille alors pour le ministère de l'Occulte. A travers plusieurs missions, il commence par y croire. Il rencontre "les antiquaires" que l'on pourrait également appelé vampires. Santiago va finir par en devenir un...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ai tout de suite était attiré par cette couverture qui nous montre une bibliothèque avec plein de livres ! Et lorsque j'ai lu la quatrième de couverture, où l'éditeur nous parle du mythe du vampire revisité, je n'ai pas pu résister !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Nous faisons la connaissance du jeune Santiago, qui passe de réparateur de machine à écrire à journaliste en une soirée. Mais, en plus d'être journaliste, il va devoir travailler pour le ministère de l'occulte. Au début, on sent qu'il ne croit pas à l'occulte. Mais, lors d'une de ses missions, il va rencontrer un antiquaire. Il s'agit d'un être exceptionnel qui en plus de collectionner les choses, vous permet de rentrer en relation avec une personne décédée, et il est également en proie la soif primordiale, autrement dit le sang ! Ici, le mot vampire n'est jamais employé, mais le lecteur le comprend assez rapidement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ai aimé voir le mythe du vampire exploité sous un autre genre. C'est autre chose que la bit-lit traditionnelle, on est loin de Twilight ou Le journal d'un vampire ! Et ce n'est pas plus mal !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">C'est un roman d'ambiance. L'auteur nous emmène, à travers le personnage de Santiago, dans les rues de Buenos Aires des années 50. Nous entrons dans le cercle très fermé des antiquaires avec lui. C'est un roman dont le rythme monte crescendo. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bref, un roman intéressant qui m'a apporté un autre regard sur les vampires !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie <a title="Folio" href="http://www.folio-lesite.fr/Folio/accueil.action" target="_blank">les éditions Folio</a> !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petite citation pour la route</span> : "- Je suis habitué au vieux papier. De plus, je relis toujours les mêmes livres. Je ne lis jamais en entier, juste quelques pages, des chapitres isolés. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">- Moi, je ne pourrais pas m'en contenter. Chaque livre est une totalité.</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">- C'est une illusion. Comme dire qu'une vie est une totalité. Même s'il s'agit d'une longue vie d'une très longue vie , rien ne se complète. Il n'y a que des chapitres isolés."</span></p>
Sophie
http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/about.html
Pixel noir de Jeanne-A Debats
tag:lespapotisdesophie.hautetfort.com,2014-09-23:5439551
2014-09-23T07:37:00+02:00
2014-09-23T07:37:00+02:00
La science, amie ou ennemie ? Victime d'un grave accident, Pixel est...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #339966; font-size: medium;"><strong>La science, amie ou ennemie ?</strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4677360" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lespapotisdesophie.hautetfort.com/media/02/01/4214681076.jpg" alt="pixel.jpg" />Victime d'un grave accident, Pixel est plongé dans un monde virtuel où il pourra vivre pendant que son corps protégé dans une sorte de cocon se regènera. Nous sommes en 2119 et la science propose beaucoup d'innovations pour le bien être de la population. Mais un bug survient et cet univers idyllique se détraque. L'adolescent, as de l'informatique comme sa mère, va essayer de trouver les failles du système avant que le programme ne détruise le cerveau des malades.</p><p style="text-align: justify;">Il devra affronter ses peurs, se lier d'amitié lui qui a du mal à faire confiance, lutter contre un tyran proclamé et va découvrir l'amour.</p><p style="text-align: justify;">On nous propose ici un regard sur notre société, son devenir, ses évolutions possibles et ses conséquences. Avec brio, comme toujours, Jeanne A- Débats amène la reflexion, sous prétexte de faire du bien la science peut-elle tout régenter ? Doit-on maintenir absolument en vie une personne ? Un regard aussi sur l'homosexualité car un personnage est rejeté car il aime les garçons. Au lecteur de se faire sa propre opinion. Un clin d'oeil au majestueux roman de William Golding <em>Sa majesté des mouches.</em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: x-small;">Syros, 2014 Public : ados à partir de 13/14 ans </span></em></p><p> </p>