Last posts on scripto2024-03-28T21:07:51+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/scripto/atom.xmlfrenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlLa Vie au bout des doigtstag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2014-11-04:54831052014-11-04T22:36:00+01:002014-11-04T22:36:00+01:00 La Vie au bout des doigts de Orianne Charpentier ...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">La Vie au bout des doigts</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Orianne Charpentier</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4748677" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/00/1930119237.jpg" alt="la vie au bout des doigts,orianne charpentier,scripto,gallimard,roman première guerre mondiale,héroïne féminine" width="270" height="414" /></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"La surveillante de nuit passa dans le dortoir, un sifflet aux lèvres et une lampe à la main. C'était une de ces lampes-tempêtes en cuivre, avec une bougie à l'intérieur qui brillait faiblement. La lumière était douce quand on ouvrait les yeux, mais les oreilles restaient douloureuses, toutes bourdonnantes encore du sifflement strident."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Mardi 11 novembre 1913, Guenièvre, 14 ans, n'arrive pas à s'acclimater au pensionnat dans lequel l'a placé sa grand-mère, après la mort de ses parents lors d'un accident du transsibérien. Pour oublier sa peine et les moqueries de ses congénères, elle se réfugie dans la nourriture pourtant peu ragoûtante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Jusqu'au jour où elle fait la connaissance de Pauline, une "grande" qui entend la protéger et l'initier au monde moderne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Puis,à Noël, les bouleversements surviennent dans la vie de notre héroïne. Chassée du pensionnat, elle reprend sa place dans le foyer de sa grand-mère et retrouve ses repères d'antan.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Mais ce bonheur n'est qu'éphémère. En effet, à l'été 1914, la guerre éclate et balaie tout sur son passage. Guenièvre, comme tout son entourage, va devoir faire face. Tout en continuant son apprentissage.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><img id="media-4748678" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/00/2050859679.jpg" alt="la vie au bout des doigts,orianne charpentier,scripto,gallimard,roman première guerre mondiale,héroïne féminine" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">J'avais entendu beaucoup de bien de ce roman. Aussi, je n'ai pas hésité longtemps quand il est arrivé dans ma médiathèque.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Comme dans<a href="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/archive/2014/10/08/le-choix-d-adelie-5464357.html"> <em>le Choix d'Adélie</em> de Catherine Cuenca</a> dont je vous parlais le mois dernier, Orianne Charpentier a abordé les années 1913-1919 par le prisme féminin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Mais, contrairement à Adélie, Guenièvre est une adolescente mal dans sa peau, sans réels objectifs et rejetée des autres. Sa différence l'effraie et elle n'entend pas l'exploiter, de peur de se démarquer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Au fil des pages et des six années où nous suivons son itinéraire, on va la voir évoluer et s'affirmer de plus en plus. Comme sa grand-mère, notre héroïne possède un don. Celui de guérir miraculeusement les blessures. Elle manifeste aussi un talent pour pressentir le futur de certaines personnes qu'elle croise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">J'ai trouvé cette dimension fantastique assez intéressante, notamment en ce qui concerne l'analyse qu'elle suscite sur la place des guérisseurs et guérisseuses dans les campagnes françaises au début du vingtième siècle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">En effet, sans jamais alourdir l'intrigue ou donner l'impression de se livrer à un cours magistral, l'auteur parvient à brosser un tableau très fouillé de cette époque. Place des femmes, opinions et combats politiques (le pacifisme, l'Action française), milieux intellectuels et artistiques, avancées scientifiques, impact de la guerre à l'arrière, attente des nouvelles du front, fuite devant l'ennemi, vie à la campagne...constituent autant de sujets traités.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Et ce travail de reconstitution extrêmement poussé m'a bluffée. J'ai aimé en apprendre plus sur cette période et sur le climat qui y régnait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">De même, je me suis beaucoup attachée aux personnages imaginés par Orianne Charpentier. Que ce soient Guenièvre, Perpétue, la servante de sa grand-mère aux idées et prévisions farfelues (Henriette Pottier m'a bien fait rire), Petit Dan ou Edmond, ils se révèlent tous très vivants et intéressants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">J'ai également apprécié la construction de l'intrigue en deux parties: avant 1914 et pendant la guerre. On est en présence d'un narrateur omniscient qui se focalise sur la jeune fille dont on suit l'évolution. Néanmoins, il prend la liberté d'introduire des ruptures dans le récit (apartés de connivence avec le lecteur). De plus, même si la troisième personne du singulier prévaut, de temps en temps, le "je" s'impose. Notamment par le biais de lettres ou de journaux intimes. Une manière de donner encore plus de poids aux confidences des soldats chers à Guenièvre et aux femmes qui gravitent autour d'elle. Une manière aussi d'exprimer leur douleur et l'horreur des combats.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Bref, vous l'aurez compris: j'ai été happée par ce roman dense, bien écrit, prenant, émouvant et je ne suis pas passée loin du coup de cœur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Gallimard Jeunesse, collection Scripto, 2014, 411 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Billet dans le cadre du <a href="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/archive/2014/04/24/challenge-de-la-premiere-guerre-mondiale-5354636.html">Challenge Première Guerre mondiale</a> et <a href="https://deslivresdeslivres.wordpress.com/2014/06/05/challenge-1-pave-par-mois/">Un pavé par mois</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><img id="media-4748679" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/00/1328650574.2.jpg" alt="la vie au bout des doigts,orianne charpentier,scripto,gallimard,roman première guerre mondiale,héroïne féminine" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> <img id="media-4748680" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/00/4086380978.jpg" alt="la vie au bout des doigts,orianne charpentier,scripto,gallimard,roman première guerre mondiale,héroïne féminine" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
sandaleshttp://librairiesandales.hautetfort.com/about.htmlNouveauté roman : Le regard des princes à minuit / Erik L'Hommetag:librairiesandales.hautetfort.com,2014-03-07:53157842014-03-07T08:42:00+01:002014-03-07T08:42:00+01:00 Le grand retour d'Erik L'Homme pour notre plus grand plaisir dans la...
<p style="text-align: center;"><strong>Le grand retour d'Erik L'Homme pour notre plus grand plaisir dans la collection Scripto. D'un clic découvrez tout et plus encore ! </strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.gallimard-jeunesse.fr/Catalogue/GALLIMARD-JEUNESSE/Scripto/Le-regard-des-princes-a-minuit" target="_blank"><img id="media-4468262" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiesandales.hautetfort.com/media/01/00/1593240919.jpg" alt="A65840.jpg" /></a></p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlMax (S. COHEN-SCALI)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2012-07-27:47919192012-07-27T13:37:10+02:002012-07-27T13:37:10+02:00 « Je ne sais pas encore comment je vais m'appeler.» En Bavière, les service...
<p>« Je ne sais pas encore comment je vais m'appeler.»<br /><br />En Bavière, les service d'Himmler ont initié le premier Lebensborn, un programme destiné à créer une jeunesse parfaite, destinée à régénérer l'Allemagne en produisant de purs représentants de la race aryenne. Parents soigneusement choisis puis soigneusement oubliés afin de produire des « bébés duTroisième Reich » qui n'auront d'autre ambition que de servir le régime nazi. Max s'apprête à naître : il a soigneusement attendu le 20 avril, jour anniversaire du Führer. Nourri de doctrine nazie, il sera un prototype parfait : baptisé Konrad, il va grandir dans le foyer, sans affection, sans tendresse et sans mère, et sera la parfait outil du régime...<br /><br />C'est un livre absolument glaçant. Par son sujet, par sa manière de le dire, par les enjeux qu'il sous-entend. Sarah COHEN-SCALI a parfaitement réussi son projet : dire l'indicible, raconter la « personnification du mal dont sont capables les hommes envers les enfants en temps de guerre ». Et le résultat est bouleversant : car l'effroi se mêle à la pitié et l'on se demande à chaque page si l'on sera capable de passer à la suivante, tant l'histoire est lourde, brutale, violente.<br /><br />Avoir choisi de donner la parole à l'enfant - car le monstre est un enfant - rend l'ensemble absolument terrifiant ; parce que l'on comprend comment le conditionnement peut produire des individus qui font le mal car on a complètement bouleversé leur système de valeurs. Max est aussi pitoyable qu'il est abominable, malheureux jouet dans les mains des adultes, objet sans sujet, sinon celui de servir la « bête immonde ».<br /><br /><em>Max</em> est une lecture difficile, à réserver à de jeunes adultes, qui nécessite d'être encadrée. Mais qui peut se révéler salutaire. <br /><br /><em>Je crois que maman a eu mal, lorsqu'elle s'est unie à mon père.</em><br /><em>Je crois qu'elle ne connaissait pas la signification du mot codé schwester.</em><br /><em>Je crois qu'elle a failli renoncer et s'enfuir, elle aussi. Mais mon futur père et moi, nous avons encouragé. Mon père, en lui faisant boire une bonne rasade de schnaps, pour la réchauffer, pour qu'elle se détendre et se prête à son devoir. Quant à moi, moi qui n'étais alors qu'une vague idée dans l'esprit de maman, juste une voix intérieure, je n'ai cessé aussi de la stimuler en lui répétant : « Il faut le faire, maman ! Il le faut ! Pour le mouvement national-socialiste ! Pour le Reich ! Pour ses mille ans de règne ! Pour le futur ! » Alors elle a gardé les yeux rivés sur le portrait du Führer, accroché au mur dans la chambre claire et froide. Elle a serré les dents et elle a tenu bon.</em><br /><em>Elle l'a fait.</em><br /><em>Et je suis là.</em><br /><em>Et maintenant il est minuit passé, j'y vais.</em><br /><em>Je sors !</em><br /><em>Vite ! le plus vite possible ! Je veux être le premier de notre Heim à naître le 20 avril. Dans les salles d'accouchement, j'ai déjà plusieurs rivaux potentiels. Il me faut les devancer, ne serait-ce que d'une seconde.</em><br /><em>Encouragez-moi !</em><br /><em>Pensez à ce que je vous ai dit : je DOIS être blond. Je DOIS avoir les yeux bleus. Je DOIS être vif.</em><br /><em>Élancé.</em><br /><em>Dur.</em><br /><em>Coriace.</em><br /><em>De l'acier de Krupp.</em><br /><em>Je suis l'enfant du futur. L'enfant conçu sans amour. Sans Dieu. Sans loi. Sans rien d'autre que la force et la rage.</em><br /><em>Heil Hitler !</em></p><p style="text-align: right;"><em></em><br />Sarah COHEN-SCALI, Max<br />Gallimard - Scripto<br />480 pages - 15,90€<br />Paru en 2012</p><p style="text-align: left;"><br />L'auteur: Sarah Cohen-Scali est née en 1958 à Fès, au Maroc. Licenciée en Philosophie, elle a aussi suivi des études d Art dramatique. Elle écrit des romans policiers et fantastiques pour les petits, les adolescents et les adultes, ainsi que des romans noirs. Elle a publié une vingtaine de livres.</p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2070643891&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlMon Amie Sophie Scholl (P. Du BOUCHET)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2012-06-25:47626782012-06-25T18:06:19+02:002012-06-25T18:06:19+02:00 « Je suis dans ma petite chambre. » Elisa n’a pas vingt ans. Elle...
<p>« Je suis dans ma petite chambre. »</p><p>Elisa n’a pas vingt ans. Elle est allemande et vit à Munich, en 1943. Avec d’autres étudiants, ils jouent à l’insouciance mais le cœur n’y est pas. Car les amis d’Elisa sont pour la plupart des résistants : Sophie Scholl, son frère Hans et le frère d’Elisa, Thomas, sont les fondateurs de la Rose Blanche, un mouvement antihitlérien. A leurs côtés, Elisa observe, doute, voudrait s’engager mais craint de le faire, consciente des dangers qui les attendent…</p><p>« Spécialiste » des journaux historiques, Paule du BOUCHET nous livre ici le journal d’une Elisa imaginaire, qui aurait côtoyé la jeune résistante Sophie Scholl. L’histoire se déroule en quatre mois, de février à mai 1943, et cette concentration permet de dire l’essentiel sans s’encombrer de fioritures.</p><p>Au combat politique s’ajoute une dimension familiale et amoureuse : car les opinions d’Elisa et de son frère sont loin de plaire à leurs parents, farouches partisans d’Hitler, et que, de surcroît, Elisa est amoureuse de Léo, un jeune Juif en fuite pour échapper au sort qui lui est réservé.</p><p>Déchirée entre ses devoirs de fille, son cœur d’amoureuse et sa conscience politique, Elisa nous livre le dilemme tout à fait réaliste qui pu être celui de nombreux jeunes gens à cette époque.</p><p>- <em>L’homme est décidément un animal très adaptable. Et vous allez voir que nous allons nous réhabituer très vite à notre vie de Munich. C’est bien cela le danger : les hommes sont capables de s’adapter à des situations que toute la morale humaine, toute la conscience, devrait interdire. Cette faculté-là, d’anesthésie générale, c’est là-dessus que comptent les nazis ! C’est contre cela qu’il faut lutter, garder les yeux ouverts, rester en éveil ! C’est cela le plus difficile… Rester en éveil !</em></p><p><em>Pour l’heure, ce qui me gardait en éveil, c’était l’amour de Léo. J’adhérais à tout ce que disait Hans. Mais pour l’amour de Léo. (…)</em></p><p><em>Tout cet été-là 1939 qui me paraît une vie entière parce que j’aimais Léo et que le temps s’était arrêté. Ensuite, il y a eu la guerre et cela m’a paru incongru, inadapté, sans rapport avec l’essentiel. Absurde, mesquin. Et puis terrible, déchirant. Mais nous n’y croyions pas.</em></p><p align="right">Paule Du BOUCHET, <em>Mon amie Sophie Scholl</em></p><p align="right">Scripto – Gallimard</p><p align="right">140 pages – 7,50 €</p><p align="right">Paru en 2009</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : Passionnée de musique, pianiste, Paule du BOUCHET a enseigné la philosophie avant de s’orienter vers l’édition et la littérature de jeunesse. <br /> Elle est actuellement responsable du département Musique de Gallimard Jeunesse et de la collection de livres lus «Écoutez lire».<br /> Elle est auteur de plusieurs ouvrages pour la jeunesse.</p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2070625036&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&npa=1&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlToi et moi à jamais (A. BRASHARES)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2011-07-27:37247892011-07-27T03:33:00+02:002011-07-27T03:33:00+02:00 « Alice attendait Paul sur le quai. » Il y a Riley et Paul, deux...
<p>« Alice attendait Paul sur le quai. »</p><p>Il y a Riley et Paul, deux presque jumeaux tant ils sont similaires. Et puis il y a Alice, la petite sœur de Riley. Celle qui a toujours voulu suivre les autres, celle qui s’est toujours senti à la traîne, celle que l’on taquinait, celle que l’on feignait d’oublier, sauf que… Cet été, Paul est de retour, et les sentiments qu’il avait toujours tenté de contenir vont se libérer et que, cette fois, c’est Riley qui va se sentir exclue.</p><p>Ouvrant sur une citation extraite de <em>Peter Pan</em>, le roman d’Ann BRASHARES donne d’emblée le ton : il s’agira d’enfance, de passage, d’injustice, de destinée inéluctable. Ce qui commence comme une bluette sur des amours de vacances dans une station balnéaire où se retrouvent rituellement les mêmes gens d’une année sur l’autre va peu à peu glisser vers une histoire tragique, sombre et définitive comme la vie peut l’être.</p><p><em>Toi et moi à jamais</em> sait brosser un tableau sensible et touchant d’une situation qui ne l’est pas moins : la construction d’un couple qui doit surmonter aléas de la vie et poids du passé. L’écriture d’Ann BRASHARES est toujours juste, d’une plume presque épidermique tant elle sait aller au plus près des sentiments et des âmes et on se laisse gagner par l’empathie à côtoyer ses personnages attachants.</p><p>Plus réfléchi, plus introspectif que ses précédents romans, <em>Toi et moi à jamais</em> saura séduire les lectrices à partir de quatorze-quinze ans.</p><p><em>Une pensée lancinante tournait en rond dans sa tête, comme un cauchemar éveillé qui se répète sans cesse. L’amour peut-il durer toute une vie ? Peut-il passer indemne de l’enfance à l’âge adulte en survivant aux écueils et aux tourments de l’adolescence ? Est-il toujours le même à l’arrivée, simplement exprimé de façon différente ? Ou ces deux formes d’amour sont-elles radicalement incompatibles ?</em></p><p><em>Peut-être n’était-ce pas la réponse qui était déroutante, mais la question qui était mal posée. Peut-être n’y avait-il pas deux sortes d’amour mais des milliards. Ou alors une seule.</em></p><p align="right">Ann BRASHARES, <em>Toi et moi à jamais.</em></p><p align="right">Scripto – Gallimard</p><p align="right">336 pages – 13€</p><p align="right">Sorti en poche en 2010 – Pôle fiction – 7,60€</p><p align="right">Titre original : <em>The Last Summer (of you and me)</em> – Paru en 2007 – Traduit en français en 2008</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur </span>: Ann BRASHARES a grandi dans le Maryland aux États-Unis, avec ses trois frères. Après des études de philosophie, elle travaille dans une maison d'édition à New York. <br /> Le métier d'éditrice lui plaît tellement qu'elle ne le quitte plus. Très proche des auteurs, elle acquiert une solide expérience de l'écriture. En 2001, elle décide à son tour de s'y consacrer. C'est ainsi qu'est né « Quatre filles et un jean », son premier roman. Ann BRASHARES est âgée d'une trentaine d'années et vit à Brooklyn, New York, avec son mari et ses trois jeunes fils.</p><p><span style="text-decoration: underline;">Site internet</span> : http://annbrashares.com</p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2070619389&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlMauvais Plans (C.J. SKUSE)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2011-05-08:33362592011-05-08T11:42:00+02:002011-05-08T11:42:00+02:00 « Simpson bataillait avec le magnétoscope pour enfiler la cassette,...
<p>« Simpson bataillait avec le magnétoscope pour enfiler la cassette, elle était toute genre « J’appuie sur quel bouton déjà ? ».</p><p>Paisley et Beau sont jumeaux. A l’âge de six ans, ils sont devenus des célébrités nationales en fuguant pour retrouver leur père alors que leur mère venait de mourir. Retrouvés, ils sont devenus les enfants chéris de l’Amérique, ont été couverts de cadeaux… et récupérés par leur grand-père, une harpie qui ne se remet pas d’avoir été actrice de sitcom. Elle s’est employée à couper tout lien avec leur père, en prison, jusqu’à ce que Beau découvre les lettres qu’il n’a cessé de leur envoyer et apprennent qu’il vient de sortir et cherche à les retrouver.</p><p><em>Mauvais plans</em> est un roman mal élevé, où deux adolescents prennent le pouvoir et décident de se lancer dans une folle cavale afin de retrouver leur géniteur. Las Vegas est leur seul indice et ils vont régler quelques comptes avec leur grand-mère qui n’en veut qu’à leur fortune (amassée grâce à la générosité des téléspectateurs, émus par les « super jumeaux » de six ans et bloquée jusqu’à leur majorité…) avant de partir à l’assaut de cette ville insensée. Maîtrisant les codes de notre société actuelle, c’est en utilisant à nouveau les médias qu’ils vont tenter de parvenir à leurs fins. Pour le meilleur et pour le pire…</p><p>Alternant les points de vue de chacun des jumeaux, celui de Paisley, l’insolente, l’indomptable, la rebelle, et celui de Beau, le timide, le complexé, l’intellectuel, la narration est menée tambour battant, ne lançant aucun répit au lecteur qui appréciera l’insolence et la joyeuse vitalité des deux adolescents. Cependant, <em>Mauvais plans</em> n’est pas que cette surface clinquante, c’est aussi un livre qui dit les douleurs de l’enfance, la force des souvenirs – heureux ou malheureux – et la puissance de la fratrie.</p><p>Démontrant également le pouvoir des medias et la déroute des esprits qui ne savent plus où ils en sont et font des stars d’individus qui ne le méritent (et le reconnaissent eux-mêmes), C.J. SKUSE ouvre la porte sur une réflexion plus profonde sur une société de l’immédiateté, où seuls comptent le fait de faire parler de soi et de le faire bien.</p><p><em>J’ai secoué la tête.</em></p><p><em>- Je pige pas. Expliquez-moi la raison de cette filature frénétique ? C’est parce que j’ai un flingue et que YouTube diffuse un montage de nous deux sur une musique de Bon Jovi ?</em></p><p><em>- En fait, c’est les Who, a corrigé AC/DC.</em></p><p><em>- Le morceau Baba O’Reilly ? a demandé papa.</em></p><p><em>- Oui, a dit AC/DC.</em></p><p><em>- Cool, a dit papa.</em></p><p><em>« Non mais ce papa, me suis-je dit, à fond avec les jeunes. »</em></p><p><em>- On veut juste vous aider comme vous nous avez aidés, a dit Fanfare. Vous montrer notre gratitude. S’il te plaît. On pourrait te donner un coup de main pour retrouver Beau.</em></p><p><em>- Comment ça, on vous a aidés ? Je vous signale qu’on est des voleurs, pas des stars du rock ni des chirurgiens du cœur. On vole les gens pour avoir de l’argent et aller où on veut. C’est tout. On est pas des modèles.</em></p><p><em>- On veut pas de modèles, a dit Lèvre baguée. On en a ras-le-bol des modèles. Vous êtes ce qui est arrivé de mieux à l’Amérique depuis Bonnie et Clyde. Ça nous donne de l’espoir.</em></p><p align="right">C.J. SKUSE, <em>Mauvais plans.</em></p><p align="right">Scripto - Gallimard jeunesse</p><p align="right">335 pages – 13,90 €</p><p align="right">Titre original : <em>Pretty Bad Things</em> – Paru en 2010 – Traduit en français en 2011</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : C. J. SKUSE est née en 1980 à Weston super Mare en Angleterre. Elle est éditrice junior chez Chicken House et se consacre à l’écriture de romans pour adolescents. <em>Mauvais plans</em> est son premier roman</p><p><span style="text-decoration: underline;">Site de l’auteur (en anglais) </span>: http://www.facebook.com/prettybadthings</p><p style="text-align: center;"><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?t=tempsdesconte-21&o=8&p=8&l=as1&asins=2070634248&ref=tf_til&fc1=000000&IS2=1&lt1=_blank&m=amazon&lc1=0000FF&bc1=000000&bg1=FFFFFF&f=ifr" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlOù vas-tu, Sunshine ? (S. DOWD)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2010-09-08:28892542010-09-08T14:33:31+02:002010-09-08T14:33:31+02:00 « Je déambulais d’un air dégagé le long de la file de véhicules,...
<p><img id="media-2635521" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/media/01/02/2387765457.jpg" alt="Où vas-tu, Sunshine.jpg" />« Je déambulais d’un air dégagé le long de la file de véhicules, blonde à l’allure nonchalante dont les cheveux, ou plutôt la perruque, captaient les moindres rayons de lumière. »</p><p>Holly Hogan a quatorze ans. Depuis ses cinq ans, elle alterne séjours en famille d’accueil et retours au foyer, dont elle est une des plus anciennes. Dans ses rêves, il y a « la maison-du-ciel » où elle vivait avec sa mère et le petit ami de cette dernière, et puis l’Irlande, où elle veut aller pour retrouver la retrouver. Alors qu’elle est placée dans une nouvelle famille, elle va fuguer et partir, après avoir découvert le sésame qui la rend plus belle, plus forte, plus vieille : une perruque blonde… Sur la route, rencontres et souvenirs vont s’enchaîner.</p><p>Récit d’une résilience, le roman de Siobhan DOWD est d’une force incroyable. Sous ses dehors de récit de voyage, traçant une route qui va de Londres aux côtes irlandaises,<em> Où vas-tu, Sunshine ? </em>dessine le cheminement intérieure d’une petite fille perdue qui va grandir brutalement au fil de ses errances. Cette Holly aux airs d’oiseau tombé du nid qui se métamorphose en sculpturale Sunshine, c’est autant un moyen de dynamiser la narration qu’une manière de raconter, en filigrane, une <em>autre</em> histoire, celle qui émergera finalement : la véritable.</p><p>Le point de vue interne – c’est Holly qui raconte – permet de jouer sur l’ambiguïté : c’est à la narratrice que l’on fait entièrement confiance et pourtant… En dépliant avec elle les replis de sa mémoire, les souvenirs mis à jour vont révéler des faits différents que ceux évoqués au début du texte, et c’est tout l’intérêt de ce roman que de ménager jusqu’à bout l’incertitude. Difficile, souvent dérangeant, <em>Où vas-tu, Sunshine ?</em> est à réserver aux lecteurs de quatorze ans et plus.</p><p><em>Je m’assis devant le miroir, tête baissée, et soufflai un grand coup. Puis je mis la perruque.</em></p><p><em>Je levai la tête et regardai dans le miroir. La pièce parut s’assombrir. Dehors, la pluie s’était changée en neige. Les faux cheveux blonds et mes vrais cheveux châtain foncé – des cheveux tout fin de bébé – se mêlaient le long des temps et du front. L’image que me renvoyait la glace, c’était moitié une Holly Hogan, moitié une cinglée d’étrangère. </em>T’énerve pas, ma fille<em>, me dis-je à moi-même. </em>Arrange ça.<em></em></p><p><em>Le cœur battant, je rentrai soigneusement les petits cheveux fous plus foncés à l’intérieur de la résille. Après quoi, je brossai les longues, les magiques mèches blond cendré, les peignant en avant puis en arrière, rectifiant le tracé de la raie.</em></p><p><em>Quand j’eus fini, je posai la brosse et respirai à nouveau un bon coup avant d’allumer la lampe de chevet, de façon à refouler les ombres dans les coins de la pièce. Alors seulement je me regardai dans le miroir.</em></p><p style="text-align: right;">Siobhan DOWD, <em>Où vas-tu, Sunshine ?</em></p><p style="text-align: right;">Scripto – Gallimard</p><p style="text-align: right;">348 pages – 13€</p><p style="text-align: right;">Titre original : <em>Solace of the Road</em> – Paru en 2009 – Traduit en français en 2010</p><p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : Siobhan DOWD est née à Londres de parents irlandais. Elle a obtenu un diplôme de lettres classiques à l'université d'Oxford. Elle a vécu pendant sept ans à New York où elle dirigeait le PEN, une fondation d'écrivains qui œuvre pour la liberté d'écrire. Dans ce cadre, elle s'est rendue en Indonésie et au Guatemala pour enquêter sur l'application des droits de l'homme pour les écrivains. De retour en Angleterre, elle a poursuivi cette mission en faisant intervenir des écrivains dans des écoles défavorisées et dans des prisons.</p><p>Elle a écrit des nouvelles et des articles avant de publier <em>Sans un cri</em>, son premier roman, qui a recueilli les honneurs de la critique et a permis à son auteur d'avoir été élue parmi les vingt-cinq «auteurs du futur» par «The Guardian». En août 2007, à quarante-sept ans, Siobhan DOWD est décédée d'un cancer du sein. <a href="http://www.gallimard-jeunesse.fr/3nav/contenu.php?age=&page=detail&code_article=A62096"><em>La Parole de</em> <em>Fergus</em></a> et <a href="http://www.gallimard-jeunesse.fr/3nav/contenu.php?age=&page=detail&code_article=A62672"><em>Où vas-tu, Sunshine ?</em> </a>sont ses deux romans posthumes.</p><p>Les quatre romans pour la jeunesse de Siobhan DOWD constituent une œuvre littéraire magistrale d'autant plus précieuse qu'elle fut interrompue au summum de son accomplissement. Elle témoigne de son immense talent d'écrivain, de sa profonde passion pour la vie et de l'attachement qu'elle a toujours gardé pour l'Irlande où elle se rendait régulièrement.</p><p><span style="text-decoration: underline;">Site internet</span> : <a href="http://www.siobhandowdtrust.com/">http://www.siobhandowdtrust.com</a> (tous les droits d’auteur de Siobhan DOWD sont reversés à cette fondation créée juste avant sa mort pour améliorer l’accès des jeunes à la lecture)</p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlLa Face cachée de Margo (J. GREEN)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2010-08-15:28600012010-08-15T17:44:00+02:002010-08-15T17:44:00+02:00 « Voilà comment je vois les choses, tout le monde a droit à son...
<p><img id="media-2600735" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/media/00/01/1040206676.jpg" alt="La face cachée de Margo.jpg" />« Voilà comment je vois les choses, tout le monde a droit à son miracle. »</p> <p>Quentin termine sa dernière année du lycée. Pas très sportif, plutôt « intello », il appartient au clan de ceux qui ne sont pas populaires, les souffre-douleur qui rasent les murs pour éviter d’attirer sur eux les foudres des vedettes. Tout le contraire de Margo, la star du lycée. Voisine de Quentin, ils partagent également un secret enfoui dans leur enfance. Depuis, ils se côtoient, de loin. Jusqu’au soir où Margo va faire irruption dans la chambre de Quentin pour l’entraîner dans une expédition nocturne qui va le faire changer à jamais.</p> <p>Roman initiatique, roman qui signe la fin de l’adolescence, <em>La Face cachée de Margo</em> tourne autour du personnage à la fois fascinant et agaçant de la fameuse Margo Roth Spiegelman. Ni toute à fait la même, ni toute à fait une autre, elle semble pivoter sur elle-même pour offrir à chacun la facette de ce qu’il a envie de voir. Quentin ne fera pas exception, choisissant de se mirer dans le miroir qu’elle lui tend pour devenir ce qu’il a toujours rêvé d’être : plus fort, plus audacieux.</p> <p>Choisissant de confier la narration à son personnage masculin, John GREEN propose un récit qui ressemble à un périple vers la connaissance et l’âge adulte. Des poèmes de Walt WHITMAN tissent un réseau de fils qui permettront à Quentin de parvenir à la vérité sur Margo, une vérité où réalité et littérature s’entremêlent pour brosser un tableau d’une certaine adolescence, celle de lycéens américains dans leur banlieue douillette, celle – aussi – des séries américaines qu’affectionnent les adolescents de tous pays.</p> <p>Une remarque : pourquoi n’avoir pas conservé le titre original de <em>Villes de papier</em>, beaucoup plus représentatif du roman que cette <em>Face cachée de Margo</em> ?</p> <p><em>Voilà ce qui est laid dans cette ville, a-t-elle dit. D’ici, on ne voit pas la rouille ni la peinture écaillée ni je ne sais quoi, en revanche on peut dire avec certitude ce qu’elle est. Voir à quel point elle est factice, même pas assez solide pour être en plastique. C’est une ville de papier. Mais regarde là, Q. Regarde toutes ces impasses, ces rues qui tournent sur elles-mêmes, toutes ces maisons construites pour ne pas durer. Tous ces gens de papier vivant dans leur maison de papier, brûlant l’avenir pour avoir chaud. Tous ces gosses de papier buvant la bière qu’un clochard est allé acheter pour eux à l’épicerie en papier du coin. Tous atteints de possessite aiguë. Toute chose aussi fine que du papier, aussi fragile que du papier. Et les gens, idem. Ça fait dix-huit ans que je vis ici et je n’ai jamais rencontré personne qui s’intéresse vraiment aux choses importantes.</em></p> <p style="text-align: right;">John GREEN, <em>La Face cachée de Margo.</em></p> <p style="text-align: right;">Scripto – Gallimard</p> <p style="text-align: right;">390 pages – 14€</p> <p style="text-align: right;">Titre original : <em>PaperTowns</em> – Paru en 2009 – Traduit en français en 2009</p> <p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : John GREEN est un écrivain américain qui a grandi en Floride avant de partir étudier dans l’Alabama. Il a été commentateur sur la radio nationale NPR et critique pour le «New York Times» et a écrit pour plusieurs magazines. Diplômé de l'université en 2000, il a travaillé comme aumônier dans un hôpital pour enfants. C'est là que l'envie lui est venue d'écrire pour les adolescents un roman sincère sur le désir de transgresser les règles et sur l'expérience de la perte. Il vit actuellement à New York avec sa femme. Après <em>Qui es-tu Alaska ?,</em> son premier roman publié en français, <em>La Face cachée de Margo</em> est son troisième roman, mais le second traduit.</p> <p><span style="text-decoration: underline;">Site internet</span> : http://johngreenbooks.com</p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.html13 Petites Enveloppes bleues (M. JOHNSON)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2010-08-03:28481932010-08-03T11:31:00+02:002010-08-03T11:31:00+02:00 « Chère Ginger, Je n’ai jamais beaucoup aimé les règles. Tu le sais....
<p><img id="media-2585197" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/media/01/00/1973133622.jpg" alt="13petites enveloppes bleues.jpg" />« Chère Ginger, Je n’ai jamais beaucoup aimé les règles. Tu le sais. Alors tu vas sans doute trouver bizarre que cette lettre soit remplie de règles que j’ai établies et que je veux que tu suives. »</p> <p>Ginny est une jeune américaine de dix-sept ans qui mène une vie bien rangée chez ses parents. Timide, un peu gaffeuse et plutôt introvertie, trop bien élevée, « trop normale », elle a cependant toujours adoré rendre visite à sa tante Peg, la petite sœur de sa mère. Tante Peg, c’était la fantaisie à l’état pur, l’imprévisible permanent, l’absence totale de règles.</p> <p>Le problème, c’est que tante Peg vient de décéder d’un cancer du cerveau et qu’elle a laissé à sa nièce chérie un gros paquet : à l’intérieur treize petites enveloppes bleues et une carte bancaire. Ginny va alors s’embarquer dans un périple qui va lui faire traverser l’Europe et rencontrer une foule de gens inattendus.</p> <p>Le roman de Maureen JOHNSON propose une jolie vision de l’adolescence, moment des grandes découvertes et des timidités irraisonnées. En suivant les « consignes » de sa tante, Ginny va apprendre à se dépasser, à oser ce qu’elle n’aurait jamais tenté par elle-même, à grandir tout simplement.</p> <p>Si ce premier roman de Maureen JOHNSON n’a pas le charme du suivant (<a href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/%C2%AB%20Ch%C3%A8re%20Ginger,%20Je%20n%E2%80%99ai%20jamais%20beaucoup%20aim%C3%A9%20les%20r%C3%A8gles.%20Tu%20le%20sais.%20Alors%20tu%20vas%20sans%20doute%20trouver%20bizarre%20que%20cette%20lettre%20soit%20remplie%20de%20r%C3%A8gles%20que%20j%E2%80%99ai%20%C3%A9tablies%20et%20que%20je%20veux%20que%20tu%20suives.%20%C2%BB%20Ginny%20est%20une%20jeune%20am%C3%A9ricaine%20de%20dix-sept%20ans%20qui%20m%C3%A8ne%20une%20vie%20bien%20rang%C3%A9e%20chez%20ses%20parents.%20Timide,%20un%20peu%20gaffeuse%20et%20plut%C3%B4t%20introvertie,%20trop%20bien%20%C3%A9lev%C3%A9e,%20%C2%AB%20trop%20normale%20%C2%BB,%20elle%20a%20cependant%20toujours%20ador%C3%A9%20rendre%20visite%20%C3%A0%20sa%20tante%20Peg,%20la%20petite%20s%C5%93ur%20de%20sa%20m%C3%A8re.%20Tante%20Peg,%20c%E2%80%99%C3%A9tait%20la%20fantaisie%20%C3%A0%20l%E2%80%99%C3%A9tat%20pur,%20l%E2%80%99impr%C3%A9visible%20permanent,%20l%E2%80%99absence%20totale%20de%20r%C3%A8gles.%20Le%20probl%C3%A8me,%20c%E2%80%99est%20que%20tante%20Peg%20vient%20de%20d%C3%A9c%C3%A9der%20d%E2%80%99un%20cancer%20du%20cerveau%20et%20qu%E2%80%99elle%20a%20laiss%C3%A9%20%C3%A0%20sa%20ni%C3%A8ce%20ch%C3%A9rie%20un%20gros%20paquet%20:%20%C3%A0%20l%E2%80%99int%C3%A9rieur%20et%20une%20carte%20bancaire.%20Ginny%20va%20alors%20s%E2%80%99embarquer%20dans%20un%20p%C3%A9riple%20qui%20va%20lui%20faire%20traverser%20l%E2%80%99Europe%20et%20rencontrer%20une%20foule%20de%20gens%20inattendus.%20Le%20roman%20de%20Maureen%20JOHNSON%20propose%20une%20jolie%20vision%20de%20l%E2%80%99adolescence,%20moment%20des%20grandes%20d%C3%A9couvertes%20et%20des%20timidit%C3%A9s%20irraisonn%C3%A9es.%20En%20suivant%20les%20%C2%AB%20consignes%20%C2%BB%20de%20sa%20tante,%20Ginny%20va%20apprendre%20%C3%A0%20se%20d%C3%A9passer,%20%C3%A0%20oser%20ce%20qu%E2%80%99elle%20n%E2%80%99aurait%20jamais%20tent%C3%A9%20par%20elle-m%C3%AAme,%20%C3%A0%20grandir%20tout%20simplement.%20Si%20ce%20premier%20roman%20de%20Maureen%20JOHNSON%20n%E2%80%99a%20pas%20le%20charme%20du%20suivant%20(Suite%20Scarlett),%20il%20en%20pr%C3%A9sente%20n%C3%A9anmoins%20nombre%20de%20caract%C3%A9ristiques%20communes%20:%20une%20h%C3%A9ro%C3%AFne%20un%20peu%20emprunt%C3%A9e,%20d%C3%A9couvrant%20l%E2%80%99amour%20et%20ses%20affres,%20un%20univers%20un%20peu%20boh%C3%A8me%20et%20un%20personnage%20fantasque%20qui%20jouera%20les%20initiatrices.%2013%20petites%20enveloppes%20bleues%20est%20rafra%C3%AEchissant%20et%20saura%20s%C3%A9duire%20les%20jeunes%20filles%20d%C3%A8s%20onze-douze%20ans.%20%C2%ABR%C3%A8gle%20n%C2%B0%201%20:%20tu%20ne%20peux%20emporter%20que%20ce%20qui%20tiendra%20dans%20ton%20sac%20%C3%A0%20dos.%20R%C3%A8gle%20n%C2%B0%202%20:%20tu%20ne%20dois%20emporter%20ni%20guides%20de%20voyage%20ou%20de%20conversation,%20ni%20aucune%20aide%20pour%20les%20langues%20%C3%A9trang%C3%A8res.%20R%C3%A8gle%20n%C2%B0%203%20:%20tu%20ne%20peux%20pas%20prendre%20d'argent%20en%20plus,%20ni%20de%20carte%20de%20cr%C3%A9dit,%20de%20ch%C3%A8ques%20de%20voyage,%20etc.%20R%C3%A8gle%20n%C2%B0%204%20:%20pas%20d'exp%C3%A9dients%20%C3%A9lectroniques.%20Ce%20qui%20signifie%20pas%20d'ordinateur%20portable,%20de%20t%C3%A9l%C3%A9phone%20portable,%20de%20musique,%20d'appareil%20photo.%20C'est%20tout%20ce%20que%20tu%20as%20besoin%20de%20savoir%20pour%20l'instant.%20Rendez-vous%20%C3%A0%20la%20Quatri%C3%A8me%20Nouille.%C2%BB%20Maureen%20JOHNSON,%2013%20Petites%20Enveloppes%20bleues.%20Scripto%20%E2%80%93%20Gallimard%20360%20pages%20%E2%80%93%2013%E2%82%AC%20Sorti%20en%20poche%20en%20juin%202010%20%E2%80%93%20P%C3%B4le%20fiction%20%E2%80%93%206,60%E2%82%AC%20Titre%20original%20:%20Suite%20Scarlett%20%E2%80%93%20Paru%20en%202008%20%E2%80%93%20Traduit%20en%20fran%C3%A7ais%20en%202010%20L%E2%80%99auteur%20:%20Maureen%20Johnson%20est%20n%C3%A9e%20et%20a%20grandi%20%C3%A0%20Philadelphie,%20en%20Pennsylvanie.%20Enfant,%20Maureen%20lisait%20sans%20arr%C3%AAt,%20comme%20beaucoup%20de%20lecteurs%20qui%20finissent%20par%20%C3%A9crire.%20Elle%20a%20%C3%A9tudi%C3%A9%20la%20dramaturgie%20et%20l'%C3%A9criture%20romanesque%20%C3%A0%20l'Universit%C3%A9%20de%20Columbia.%20Avant%20de%20pouvoir%20vivre%20de%20sa%20plume,%20elle%20a%20pratiqu%C3%A9%20bon%20nombre%20de%20petits%20boulots%20de%20New%20York%20%C3%A0%20Londres%20en%20passant%20par%20Las%20Vegas.%20Elle%20vit%20aujourd'hui%20%C3%A0%20New%20York%20avec%20son%20mari.%20Treize%20petites%20enveloppes%20bleues,%20son%20quatri%C3%A8me%20roman%20pour%20adolescents,%20%C3%A9tait%20le%20premier%20publi%C3%A9%20en%20France.%20Suite%20Scarlett,%20le%20second%20est%20paru%20en%202010.%20Site%20internet%20:%20www.maureenjonhsonbooks.com"><em>Suite Scarlett</em></a>), il en présente néanmoins nombre de caractéristiques communes : une héroïne un peu empruntée, découvrant l’amour et ses affres, un univers un peu bohème et un personnage fantasque qui jouera les initiatrices. <em>13 petites enveloppes bleues</em> est rafraîchissant et saura séduire les jeunes filles dès onze-douze ans.</p> <p><em>«Règle n° 1 : tu ne peux emporter que ce qui tiendra dans ton sac à dos.<br /> Règle n° 2 : tu ne dois emporter ni guides de voyage ou de conversation, ni aucune aide pour les langues étrangères.<br /> Règle n° 3 : tu ne peux pas prendre d'argent en plus, ni de carte de crédit, de chèques de voyage, etc.<br /> Règle n° 4 : pas d'expédients électroniques. Ce qui signifie pas d'ordinateur portable, de téléphone portable, de musique, d'appareil photo.<br /> C'est tout ce que tu as besoin de savoir pour l'instant. Rendez-vous à la Quatrième Nouille.»</em></p> <p style="text-align: right;">Maureen JOHNSON, <em>13 Petites Enveloppes bleues.</em></p> <p style="text-align: right;">Scripto – Gallimard</p> <p style="text-align: right;">360 pages – 13€</p> <p style="text-align: right;">Sorti en poche en juin 2010 – Pôle fiction – 6,60€</p> <p style="text-align: right;">Titre original : <em>13 Little Blue Enveloppes</em> – Paru en 2006 – Traduit en français en 2007</p> <p><span style="text-decoration: underline;">L’auteur</span> : Maureen Johnson est née et a grandi à Philadelphie, en Pennsylvanie. Enfant, Maureen lisait sans arrêt, comme beaucoup de lecteurs qui finissent par écrire. Elle a étudié la dramaturgie et l'écriture romanesque à l'Université de Columbia. Avant de pouvoir vivre de sa plume, elle a pratiqué bon nombre de petits boulots de New York à Londres en passant par Las Vegas. Elle vit aujourd'hui à New York avec son mari.<br /> <em>Treize petites enveloppes bleues</em>, son quatrième roman pour adolescents, était le premier publié en France. <em>Suite Scarlett</em>, le second, est paru en 2010.</p> <p>Site internet : www.maureenjonhsonbooks.com</p>
Patricia Sarriohttp://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/about.htmlSuite Scarlett (M. JOHNSON)tag:siletaitencoreunefois.hautetfort.com,2010-03-29:26752092010-03-29T15:58:00+02:002010-03-29T15:58:00+02:00 « Ce livre est dédié à quiconque a joué le rôle d'un corps mort, sur...
<p><img id="media-2363710" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://siletaitencoreunefois.hautetfort.com/media/02/02/58700495.jpg" alt="Suite Scarlett.jpg" />« Ce livre est dédié à quiconque a joué le rôle d'un corps mort, sur scène ou à l'écran. Il faut être très bon acteur pour demeurer allongé au sol en silence. Lâchez-vous, amis sans vie. »</p><p>Scarlett a une vie de rêve : elle habite New York, à hauteur de la Soixantième Avenue, non loin de Central Park, dans un hôtel Art Déco datant de la fin des années 20. Sauf que... cet hôtel, ses parents en sont les propriétaires, et il n'est pas loin de tomber en ruine ! Plus de climatisation, très peu de clients, et des corvées à la pelle !</p><p>Résultat : alors que tous ses amis se préparent à des vacances plus excitantes les unes que les autres, l'été de Scarlett, celui de ses quinze ans, s'annonce atroce. Heureusement, l'arrivée d'une nouvelle cliente, à la fois mystérieuse et extravagante, va tout changer...</p><p>Drôle, juste, bien mené, le roman de Maureen Johnson a tout pour plaire aux filles à partir de treize ans. L'héroïne y est à la fois naïve et déterminée, les péripéties foisonnent : première histoire d'amour, découverte du milieu des « théâtreux » new yorkais, éloge de la fratrie, et surtout, Big Apple tient un rôle déterminant dans l'histoire, à la fois décor et partie-prenante de l'action. On ressort de cette lecture avec la furieuse envie de débarquer là-bas, et nous aussi voir le Chrysler Building depuis les fenêtres de l'hôtel Hopewell, « à supposer que l'on efface les bâtiments construits au milieu... »</p><p><em>De façon générale, New York est la ville idéale pour fêter son anniversaire. On peut aller au spectacle, faire du shopping, déguster toutes sortes de plats et jouer au touriste. A bien réfléchir, tout ou presque est possible à New York.</em></p><p><em>Néanmoins, le bât peut blesser pour deux raisons : si vous êtes seul et si vous êtes dans la dèche. Imaginez par exemple qu'il reste environ seize dollars sur votre compte et que vous n'ayez aucune perspective pour le renflouer... Que vos amis soient éparpillés autour du monde, que votre sœur aînée travaille dix heures par jour, que votre petite sœur préfère vous voir brûler vive plutôt que de vous venir en aide, que votre grand frère, qui normalement aurait dû passer la journée avec vous, se concentre sur son propre parcours professionnel... Et encore, ça n'est pas tout. Vous vivez sur place, à New York, par conséquent vous connaissez par cœur tous les endroits à voir, et ces endroits à voir sont au pied de chez vous.</em></p><p style="text-align: right;">Maureen JOHNSON, <em>Suite Scarlett</em>.</p><p style="text-align: right;">Scripto - Gallimard</p><p style="text-align: right;">384 pages - 13€</p><p style="text-align: right;">Titre original : <em>Suite Scarlett</em> - Paru en 2008 - Traduit en français en 2010</p><p><span style="text-decoration: underline;">L'auteur :</span> Maureen Johnson est née et a grandi à Philadelphie, en Pennsylvanie. Enfant, Maureen lisait sans arrêt, comme beaucoup de lecteurs qui finissent par écrire. Elle a étudié la dramaturgie et l'écriture romanesque à l'Université de Columbia. Avant de pouvoir vivre de sa plume, elle a pratiqué bon nombre de petits boulots de New York à Londres en passant par Las Vegas. Elle vit aujourd'hui à New York avec son mari.</p><p> </p>
MLirehttp://librairiemlire.hautetfort.com/about.htmlOn s'est juste embrassés (Isabelle Pandazopoulos) - Chronique de Claire # 22tag:librairiemlire.hautetfort.com,2009-08-03:23102942009-08-03T18:25:00+02:002009-08-03T18:25:00+02:00 On s'est juste embrassés Isabelle Pandazopoulos Scripto...
<p><img src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/02/01/1390180457.jpg" id="media-1904114" alt="41VUB0GIfUL._SL500_AA240_.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><span style="font-size: medium;"><span style="color: #800000;"><i><b>On s'est juste embrassés</b></i></span></span></p> <p><b>Isabelle Pandazopoulos</b></p> <p>Scripto Gallimard - 8€</p> <p>Aicha a embrassé Walid. Son amour secret et le frère de sa meilleure amie, Sabrina. Elle a juste embrassé Walid, pourtant dans la cité, c'est une toute autre histoire qui se raconte : Aicha a couché avec Walid, Aicha est une sal...</p> <p>Cet évenement qui va bouleverser sa vie et les circonstances qui suivent vont la pousser à creuser dans son passé. Ballotée entre rumeur et jugement, Aicha oublie de se préserver et bascule dans une interminable chute.</p> <p>D'une belle écriture, Isabelle Pandazopoulos nous confronte aux états d'ames de cette jeune fille de 15 ans qui de page en page écrase les mensonges qui ont construit sa vie jusqu'à ce fameux baiser. Les sentiments qu'elle crache l'emmènent toujours plus loin. Aicha va découvrir des vérités qui écorchent mais soulagent.</p> <p>Ce roman balaye différents thèmes. Le premier, déclencheur, est la condition féminine traduite dans l'humiliation publique. S'en suivent l'adolescence et la prise de concience, la famille, l'amour ...</p>
MLirehttp://librairiemlire.hautetfort.com/about.htmlGuadalquivir ( stephane Servant ) - Chronique de Claire #20tag:librairiemlire.hautetfort.com,2009-02-12:20442912009-02-12T12:34:00+01:002009-02-12T12:34:00+01:00 Guadalquivir Stéphane Servant Gallimard - Scripto - 9€...
<p><img src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/01/01/1653120775.jpg" id="media-1573894" alt="guadalquivir.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p><span style="color: #993300;"><b><i>Guadalquivir</i></b></span></p> <p><b><i>Stéphane Servant</i></b></p> <p><b>Gallimard - Scripto - 9€</b></p> <p>Frédéric a la rage contre tous ceux qui ont "osé passer la frontière". Avec sa bande, il est prêt à faire mordre la poussière à tous les étrangers qui vivent dans la cité d'en face. Agressif et plein de ressentiment, il devient Croco. De violence en croix gammées, il se façonne un destin à la dimension de sa douleur. Profonde et intolérable.</p> <p>Un événement va venir bouleverser ses projets. Sa grand-mère, dans un dernier élan de vie, l'embarque sur les traces de ses origines. En fuite vers l'Andalousie, entre passé et présent, Frédéric va faire des rencontres déterminantes. Il trouve les mots pour exprimer sa haine et ses idéaux se confrontent à de nouveaux sentiments.</p> <p>Bien que la fin de ce roman soit prévisible, l'histoire est servie par des rebondissements inattendus et des personnages à vif très attachants.</p> <p>Un très bon moment de lecture !</p>