Last posts on sade2024-03-28T09:13:33+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/sade/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa fable de Sadetag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-01-27:64824892024-01-27T19:11:00+01:002024-01-27T19:11:00+01:00 La fable de Sade Par Graciela...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6508111" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3670819713.jpg" alt="2152.jpg" width="483" height="604" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>La fable de Sade</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;">Par Graciela Ruiz </span> </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://revistapaco.com/la-fabula-de-sade/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La fable de Sade dit qu'à travers le crime, l'homme collabore avec les nouvelles créations de la nature. Sade propose de tout vider pour recommencer et repartir avec une nouvelle impulsion. Ainsi règne la pulsion de mort, la pulsion de destruction, la volonté de repartir à zéro, la volonté d'Autre chose, la volonté de créer à partir de rien, la volonté de recommencer.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C'est la pulsion de mort comme sublimation créationniste, au-delà de la chaîne signifiante, ex-nihilo. Le sujet au-delà du principe de plaisir ne sait pas. Point ultime de l'ignorance. Les choses n'ont plus de sens. La pulsion de mort chez Freud n'est ni vraie ni fausse.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La perspective créationniste <em>sadéenne </em>élimine radicalement l'Autre. C'est l'acte lui-même, l'acte pur de l'élimination la plus absolue.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sade n'a pas consulté ses victimes, il n'a pas demandé leur consentement, il ne les a pas convaincues de la nécessité de leur sacrifice pour l'avènement d'un monde nouveau.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6508115" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2182359177.jpg" alt="44378904561_2b14334a1a_b.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pourquoi y aurait-il des sujets qui applaudiraient la procédure d'autodestruction totale comme la voie du changement ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il y a de nombreuses réponses à cette question, l'une d'entre elles est la conséquence de la disparition de l'Autre et donc de la perte de la valeur de vérité des mots, qui dit "il ne fera pas tout ce qu'il dit", "il n'en sera pas capable".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une autre réponse est celle de ceux qui voient avec sympathie la destruction de tout ce qu'ils considèrent comme la source du mal et la cause de toutes les souffrances. Cela suppose une destruction chirurgicale dont ils demeureront indemnes. Ils verront l'explosion depuis le balcon. Cette illusion est une conséquence de l'infatuation de l'ego de l'époque et de l'agressivité suicidaire que le narcissisme dissimule.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une autre réponse évoque la phrase du délinquant qui ne peut arrêter son raid criminel et se précipite vers une fin annoncée et dit "je suis déjà joué". "Mais oui ! que tout explose", "on ne peut pas faire pire".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cela suffit à montrer que l'inconscient est politique. La disparition de l'Autre comme instance de vérité, l'installation du Moi à la place vide de l'Autre, la jouissance déchaînée qui exhibe impunément la pulsion de mort dans une agression suicidaire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'individualisme moderne peut nous faire oublier que nous faisons partie d'un ensemble collectif. Tout le monde est fou, il y a aujourd'hui un délire de liberté. Cette liberté témoigne de la structure générale de l'ignorance <em>égoïque </em>qui conduit à la folie, en se prétendant libéré des marques de l'Autre.</span></strong></span></p>
Le Bouquineurhttp://lebouquineur.hautetfort.com/about.htmlLa lecture à travers les âgestag:lebouquineur.hautetfort.com,2023-03-24:64328882023-03-24T07:00:00+01:002023-03-24T07:00:00+01:00 Toi qui t’arrêtes pour la première fois ici, sache que je suis un lecteur...
<p>Toi qui t’arrêtes pour la première fois ici, sache que je suis un lecteur d’un certain âge c’est-à-dire senior, troisième âge, autre, je ne sais plus comment on nomme les gens comme moi aujourd’hui.</p><p>Quand je regarde mon parcours de dévoreur de livres, je constate une nette évolution dans mes choix de lectures au fil des années. Je ne vais pas graduer cette évolution décennie par décennie, ce serait trop long et ennuyeux pour vous alors pour faire plus court je dirais qu’il y a eu trois étapes :</p><p>Entre l’enfance et la préadolescence, je lisais des illustrés (Mickey, Pilote…), des bandes dessinées (Tintin…), des contes, les livres de la Série Verte voire Rose, ce genre de choses que lisent tous les gamins.</p><p>De l’adolescence à l’âge adulte, ce fut l’explosion, les classiques de la littérature mondiale y sont passés soit pour mon parcours scolaire soit par plaisir, en citer un serait indélicat pour tous les autres. Touché par l’évolution du corps j’ai bien entendu louché vers les romans soignant l’acné avec des livres de qualité dissimulant des passages scabreux ou les exposant au grand jour comme ceux Henri Miller, D.H. Lawrence, Sade, Apollinaire… Une belle bibliothèque doit avoir son Enfer. Cette époque a été la plus riche pour moi, lecture voulait dire plaisir et instruction, d’où en plus des romans de toutes les catégories (SF, polars…) la quantité astronomique d’essais ou de livres avec une thématique précise que j’ai ingurgités (Ecologie, Sociologie, Psychologie, Politique, Economie etc.)</p><p>Désormais âgé, je continue à m’informer de la marche du monde et de ses idées du jour mais désespéré dans l’ensemble par ce paysage qui va devenir votre futur, j’ai banni de mes lectures (en général) les romans basés sur les misères relatées dans les médias. Pourquoi en rajouter une couche ?</p><p>Parenthèse : J’ai l’impression que la littérature d’aujourd’hui n’a plus que ces sujets à traiter et que c’est une tendance gangrénant tous les domaines, on s’attarde sur le pire plutôt que sur le meilleur, sur le triste plutôt que sur l’enjoué, la majorité des parutions littéraires et cinéma d’ailleurs, quand j’en lis les résumés, sont mortifères et anxiogènes. Le monde est moche et les masochistes s’en régale. Fin de la parenthèse.</p><p>Alors aujourd’hui je recherche des lectures prenantes (suspense), étonnantes (SF), souriantes/gaies/humoristiques (si rares en qualité…) ou bien loin de tout cela mais m’apportant une certaine sérénité morale comme cette relecture entamée depuis janvier, <em>La Recherche du temps perdu</em> de Marcel Proust où je suis tombé sur cette citation « Il y a déjà bien assez de laideurs dans la vie. Pourquoi au moins ne pas les oublier pendant que nous lisons ? » (<em>Le Côté de Guermantes</em>) </p><p>Je ne sais pas si ma confession éveille des échos chez certains autres lecteurs de ma tranche d’âge, est-ce une tendance observable chez la majorité des lecteurs prenant de l’âge, un travers de la vieillesse ou une situation bien compréhensible résultant de notre longue expérience ?</p><p> </p>
Avignonhttp://avignon.hautetfort.com/about.htmlLi blasoun dóu museon Calvettag:avignon.hautetfort.com,2021-11-02:63459782021-11-02T00:00:00+01:002021-11-02T00:00:00+01:00 Les blasons du musée Calvet Calvet museum blazons Die Wappen des Calvet...
<p><strong>Les blasons du musée Calvet</strong><br /><em>Calvet museum blazons</em><br />Die Wappen des Calvet Museums</p><table style="border-collapse: collapse; width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td colspan="2"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/1237966864.jpg" target="_blanck"><img style="margin: 0 0 10px 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/2872939971.jpg" alt="2872939971.jpg" /></a></td></tr><tr><td style="width: 50%;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/2190816181.jpg" target="_blanck"><img style="margin: 0 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/2024792646.jpg" alt="2024792646.jpg" /></a></td><td style="width: 50%;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/1949280690.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/657782881.jpg" alt="657782881.jpg" /></a></td></tr><tr><td style="width: 50%; padding: 10px; text-align: center;"><strong>Joseph Ignace de Villeneuve<br /></strong>(ca 1713 - Avignon 23-09-1765)<br />comte du Saint-Empire romain, seigneur de Martignan et autres lieux, élu au conseil de la ville d'Avignon (1735), premier consul d'Avignon (1738), viguier (1739), constructeur cet hôtel particulier abritant l'actuel musée Calvet (1741).<br /><em>D'azur à une tour d'or, maçonnée, ajourée et ouverte de sable, donjonnée de trois pièces aussi d'or.</em></td><td style="width: 50%; padding: 10px; text-align: center;"><strong>Henriette Victoire de Sade<br /></strong>(née en 1715)<br />fille de Gaspard François de Sade, marquis de Mazan et ambassadeur de la ville d'Avignon auprès de Clément XI, sœur de Jean-Baptiste de Sade, père du divin marquis, épouse de Joseph-Ignace de Villeneuve (1733).<br /><em>De gueules à l'étoile à huit rais d'or chargée d'une aigle bicéphale de sable, membrée, becquée et diadémée du champ.</em></td></tr><tr><td style="width: 50%;"><img style="margin: 0 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/3784980576.jpg" alt="3784980576.jpg" /></td><td style="width: 50%;"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/3599960834.jpg" alt="3599960834.jpg" /></td></tr></tbody></table>
Le Bouquineurhttp://lebouquineur.hautetfort.com/about.htmlJason Hrivnak : Le Chant de la mutilationtag:lebouquineur.hautetfort.com,2020-12-18:62844072020-12-18T07:00:00+01:002020-12-18T07:00:00+01:00 Jason Hrivnak, né en 1973 à Toronto, est titulaire d'un diplôme en...
<p><img id="media-6204318" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lebouquineur.hautetfort.com/media/00/02/3776111204.jpg" alt="Jason Hrivnak, Sade, Dante, Maurice G. Dantec " />Jason Hrivnak, né en 1973 à Toronto, est titulaire d'un diplôme en littérature et travaille dans le monde de l'édition canadienne. <em>Le Chant de la mutilation</em>, son deuxième roman, est paru en 2019. </p><p>Premier plan : Un démon a jeté son dévolu sur un humain et met tout en œuvre pour l’enrôler dans ses légions. Arrière plan : Récit du parcours d’un jeune homme banal qui finira SDF, de ces malheureux qu’on croise parfois dans nos ville, apparemment « fous », parlant tout seul, vivant dans un monde intérieur complètement hors de la vie des passants qui s’écartent à sa vue…</p><p>Voici grosso modo, le résumé de ce roman, tel que je pense l’avoir compris. Des bouquins incompréhensibles j’en ai lus, mais celui-ci mérite un prix car il frôle même l’illisible ! Du moins est-ce mon avis et je vais tenter de m’expliquer.</p><p>« Toi qui entre ici abandonne toute espérance » la citation de Dante n’a jamais résonné aussi lugubrement.</p><p>Le roman n’a pour ainsi dire, ni début, ni fin, le lecteur tombe dedans et après…. Soit il regagne la rive après quelques pages et se sauve en courant, soit pris par le courant et tout en se débattant, il essaie désespérément de ne pas se noyer, ignorant les trucs affreux et nauséabonds qui flottent à ses côtés, clignant des yeux, recrachant les dégueulasseries ingurgitées contre son gré, se cramponnant à une idée fixe, le texte n’est pas si long que ça, le calvaire finira par cesser.</p><p>Tout le roman n’est qu’une longue litanie diabolique. Le démon, narrateur, s’adresse à sa victime, lui serinant sans cesse son programme « j’ai juré d’entraver l’humanité dans toutes ses entreprises et de veiller à ce que ses fils et ses filles, (…), demeurent à jamais des animaux, à jamais des esclaves. » Pour ce faire, il lui rabâche aux oreilles et avec force détails, toutes les turpitudes et horreurs commises par les hommes (violences sexuelles, tortures, crimes, sur des adultes ou des enfants etc.), prévenant que tout cela n’est rien comparé à ce que lui, et ses affidés sont capables de faire.</p><p>Tout le bouquin est fait de cette liste de crimes et j’ai pensé à certains textes de Sade, ceux de ses plus « gratinés » ou bien aux tableaux de Jérôme Bosch, le tout déployé sur un ton proche de certains romans de Maurice G. Dantec, froid, clinique, inexorable. Nous ne sommes pas dans un thriller d’horreur, l’écrivain ne cherche pas à faire monter la tension, la libérant par des scènes gore ou effrayantes, non, il déroule par la bouche du démon, l’insoutenable réalité des horreurs commises chaque jour par des humains, votre voisin (qui viole ses enfants), cet autre ailleurs qui assassine une femme dans une ruelle sordide… Et tous ces crimes s’empilent, s’empilent… le démon n’hésitant pas à recourir à la répétition pour enfoncer son clou dans le crâne de sa victime qui endure, sombrant chaque jour un peu plus.</p><p>J’arrête là, je vois que vous n’avez plus rien à vomir. Vous avez compris, le monde est affreux, les humains sont les marionnettes du Mal et les « bons » ne sont que des recrues à venir. Les mortels ne doivent pas rechercher la société, ils doivent vivre seuls pour moins souffrir car l’amitié et l’amour n’existent pas.</p><p>Au sortir d’une telle lecture/expérience la vraie question que je me pose n’est pas de quoi parle ce bouquin exactement ? Mais plutôt, quel genre de cerveau peut concevoir un tel roman ? Jason Hrivnak me fiche une trouille d’enfer et certains détraqués diront que Satan l’habite. </p><p> </p><p>« Si tu veux vraiment me rejoindre dans la légion, alors tu dois apprendre non seulement à traiter tous les humains comme tes ennemis jurés, mais en outre à le faire <em>a priori</em>, porté par la foi inébranlable qu’en chacun d’eux gît une infamie au-delà de toute mesure. Ne perds pas de temps à jauger leur comportement, à peser comme un pharmacien des enfers les mérites de chaque cas particulier. Brutalise-les tous, incinère-les tous. La condition humaine est une souillure qui en soi fournit une justification suffisante à qui veut tourmenter et détruire celui qui l’exhibe. »</p><p> </p><p><img id="media-6204319" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lebouquineur.hautetfort.com/media/00/02/1623721446.jpg" alt="Jason Hrivnak, Sade, Dante, Maurice G. Dantec " />Jason Hrivnak <em>Le Chant de la mutilation</em> Editions de l’Ogre – 252 pages –</p><p>Traduit de l’anglais par Claro</p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.htmlSemaine 26 2020 : Rétrospective 2011tag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2020-06-22:62474922020-06-22T22:02:00+02:002020-06-22T22:02:00+02:00 Totem et Sade
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;">Totem et Sade</span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://farm7.static.flickr.com/6203/6059460446_44b055dab0_o.jpg" alt="6059460446_44b055dab0_o.jpg" width="346" height="344" /> <img style="margin: 0.7em 0;" src="http://farm6.static.flickr.com/5091/5459703796_1d082db12f.jpg" alt="5459703796_1d082db12f.jpg" /></p>
Café philosophique de Montargishttp://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/about.htmlCompte-rendu du débat ”La liberté a-t-elle un prix?”tag:cafephilosophique-montargis.hautetfort.com,2018-07-28:60691602018-07-28T21:37:00+02:002018-07-28T21:37:00+02:00 Le café philo se réunissait pour l’avant-dernière fois cette 9e saison au...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le café philo se réunissait pour l’avant-dernière fois cette 9e saison au Belman le vendredi 22 juin 2018 pour cette question : "<em>La liberté a-t-elle un prix ?</em>" Le débat commence par un extrait de l’émission de Raphaël Enthoven portant sur Sartre qui disait : "<em>Si Dieu n’existe pas, tout est permis.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sur cette question, un premier participant commence par dire que la liberté n’est pas cotée en bourse. D’emblée, cette notion de prix ne se rattache nullement à une valeur monétaire et à une cagnotte que l’on mettrait en place pour se servir en liberté. Pour un autre intervenant, la liberté, qui n’est jamais acquise, aurait un prix non-monnayable et difficilement quantifiable : celui de notre vigilance, de la revendication et du combat. Ce n’est pas un prix économique mais un "<em>prix social et psychologique</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour une autre personne du public, la liberté a bien un prix : celui de ma responsabilité. Je ne peux être libre que si j’assume mes responsabilités. Par ailleurs, ma liberté serait cet espace entre moi et les autres, et cette liberté me contrant a des règles et des lois, des conventions dans une société où je vis. Sauf qu’on ne peut pas tous accepter dans ses choix. La liberté est une pièce, disait Jacques Attali, où est inscrit à l’avers la notion de précarité. Ce serait un des prix de cette liberté.</span></p><p><img src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/01/01/3236724818.2.jpg" id="media-5846847" alt="" /></p><p><span style="font-size: 10pt;">La question de ce soir fait entrer en jeu l’aspect monétaire. Se demander si la liberté a un prix s’est se demander si elle est monnayable, si c’est un don, si c’est quelque chose de vendu, de donné, d’acquis. Et si c’est une richesse, quelle valeur lui donner ? Et puis, il y a effectivement cette notion de responsabilité chère à Sartre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une intervenante revient sur la notion de prix. On parle bien, dans le domaine judiciaire, de "libérer quelqu’un sous caution." L’aspect pécuniaire rentre bien en ligne de compte dans cette notion de liberté. Toujours dans le domaine de la justice, il est indéniable qu’une personne souhaitant défendre sa liberté lorsqu’elle est mise en accusation, aura intérêt à mettre le prix pour se trouver un bon avocat susceptible de le défendre au mieux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/00/00/3754775690.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5846848" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/00/00/2133200377.jpg" alt="enthoven,sartre,hobbes,rousseau,montesquieu,thomas d’aquin,attali,sade,nietzsche,marx" /></a>Suis-je libre ? est-il demandé. "<em>L’homme est libre : sans quoi conseils, exhortations, préceptes, interdictions, récompenses et châtiments seraient vains</em>" écrivait s. Thomas d’Aquin. Il est fait remarqué en cours de débat que les préceptes de notre pays sont : <em>"Liberté, égalité fraternité</em>." Or, c’est le mot liberté qui apparaît en premier. Or, Emmanuel Todt remarque, de son côté, qu’anthropologiquement, le peuple français serait "<em>libertaire et égalitaire</em>," le peuple allemand serait, lui, "<em>autoritaire et inégalitaire</em>", le peuple russe serait "<em>autoritaire et égalitaire</em>" et le peuple anglais serait "<em>libertaire et inégalitaire.</em>" Ces trois mots permettent de brosser à gros trait une description anthropologique de quelques peuples européens. Le libéralisme vient aussi du concept de liberté : liberté d’entreprendre, de s’enrichir sans lois contraignantes. Mais si la liberté est si présente, au moins dans notre vision française de ce concept, la part laissée à l’égalité et à la fraternité n’irait-elle pas en s’amenuisant ? Les pères fondateurs de la démocratie française et du "<em>liberté égalité fraternité</em>" avaient ajouté cette dernière locution : "ou la mort." La mort pouvait, à leurs yeux, être le prix de cette liberté. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une personne du public réagit en disant que la liberté est la vie et qu’elle ne se donne pas : la liberté se prend, et parfois avec des contraintes, comme le rappelle une autre personne du public en prenant pour exemple ces personnes sortant de prison et qui regrettent cette servitude : "<em>Ils prennent pour leur état de nature l’état de leur naissance. Ils finissent par s’habituer au poison, celui de nous apprendre à avaler le venin de la servitude sans le trouver amer. Ainsi, la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude</em>" disait Étienne de La Boétie. On n’est pas libres dans tous les domaines. Dans certains on, est soucis à des contraintes, mais notre être appelle à être libre et à ce que les autres doivent être libres. "<em>On n’est pas libre tout seul : on est libre en fonction des autres.</em>" Le fait de pratiquer sa liberté n’est possible qu’avec les autres. Mais on prend des risques car être libre c’est aussi permettre qu’autrui le soit, et si autrui n’est pas d’accord avec vous, allons-nous nous risquer à défendre notre position ou bien chercher la paix et se taire ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/02/00/3876950414.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5846849" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/02/00/2481917341.2.jpg" alt="enthoven,sartre,hobbes,rousseau,montesquieu,thomas d’aquin,attali,sade,nietzsche,marx" /></a>Il a été question, plus haut, de responsabilité. De quoi parlons-nous lorsque l’on parle de responsabilité ? La liberté, dit une intervenante c’est assumer ses actes et les conséquences de ses actes. Je peux faire ce que je veux, mais dans ce cas je prends le risque d’en payer éventuellement le prix. D’une certaine manière, considérer qu’autrui est libre, tout comme moi, c’est accepter sa promiscuité et les contraintes de la liberté d’autrui. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une intervenante parle de l’importance des instincts qui, en soi, seraient la plus parfaite manifestation de notre liberté. La liberté pourrait aussi être un moyen de défense, dans un milieu contraignant : lutter contre des coutumes et des traditions aliénantes pour survivre, telles ces filles qui luttent pour s’en sortir dans un milieu machiste. L’instinct de survie pourrait être le dernier espace de liberté lorsqu’on n’en a plus. Mais est-ce vraiment la liberté ? N’est-ce pas une contrainte bénéfique qui permet de s’en sortir ? La liberté ne pourrait-elle pas être d’abaisser son orgueil et de maîtriser ses passions et avoir un empire sur elles : en d’autres termes, <em>"régner comme un tyran sur elle ?</em>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La liberté est-elle différente selon les circonstances de notre naissance, de notre santé ou de notre environnement, mais aussi de notre travail ( "<em>À la vérité, le règne de la liberté commence seulement à partir du moment où cesse le travail dicté par la nécessité et les fins extérieures</em>" disait Marx)". Et selon le contexte, j’ai un espace de liberté. Après, que puis-je faire de cet espace de liberté ? Le garder tel quel, l’hypothéquer en prenant des risques ou tenir compte des autres ou non ? La liberté est facteur du potentiel que l’on a. La liberté publique est elle aussi fonction de notre époque et de notre lieu de naissance et cette liberté publique s’impose à nous. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Arrêtons-nous sur cette notion de liberté publique. Il est question de règles du jeu qui s’imposent via la société où nous vivons. Le droit codifie notre espace de liberté, et les gens prennent cet espace ou ne le prennent pas. Les citoyens ont la liberté ensuite de faire ou de ne pas faire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/01/02/1604709617.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5846850" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/01/02/1092397242.jpg" alt="enthoven,sartre,hobbes,rousseau,montesquieu,thomas d’aquin,attali,sade,nietzsche,marx" /></a>Dans la liberté, on a la notion de libre-arbitre : un enfant est impulsif et il est mû par ses instincts, mais régulé par son environnement. À différents stades de la vie, on a une certaine liberté, avec des autocensures qui s’effectuent en fonction des héritages culturels notamment. On ne vit pas tout seul : pour une intervenante, la liberté serait une illusion dans la mesure où nous aurions des freins, conscients ou inconscients. "<em>La liberté ce n’est pas de pouvoir tout faire, mais c’est pouvoir s’empêcher de faire ce qu’il ne faut pas faire</em>" dit une personne du public pour paraphraser Sartre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Une citation de Montesquieu est mise en avant : "<em>La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent.</em>" Pour lui, on ne peut être libre qu’à l’intérieur de la loi commune. Est-ce en soi le prix de la liberté ? Ou bien la liberté pourrait-elle sortir de ce carcan ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais la loi serait aussi variable : est autorisé ce qui n’est pas interdit. On parle dans ce cas moins de carcan que de restrictions. Le prix de la liberté-elle pas la restriction de la liberté ? Cette restriction permettant à la liberté du plus grand nombre de s’exprimer et de protéger aussi le plus grand nombre. Être libre, disait Nelson Mandela, c’est ne pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c’est vivre d’une façon qui permette et renforce la liberté des autres. Pour les libertariens, on peut faire ce que l’on veut à partir du moment où on ne nuit à personne. Un autre participant cite Jean-Jacques Rousseau : "<em>La liberté c’est l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite.</em>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La vision de Rousseau est évolutive dans sa réflexion et invite à se pencher sur cette notion de pacte social : "<em>Afin donc que le pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme tacitement cet engagement qui seul peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu’on le forcera d’être libre.</em>" </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Thomas Hobbes parle d’un autre contrat social, celui du <em>Léviathan </em>: les citoyens défendent leur liberté individuelle en acceptant de confier à l’État/Léviathan une parcelle de leur liberté pour vivre dans la paix. Ils acceptent de léguer à cet État la violence légitime, au risque d’en faire un monstre oppressif : "<em>Cela fait, la multitude ainsi unie en une seule personne est appelée une République, en latin Civités. Telle est la génération de ce grand Léviathan, ou plutôt pour en parler avec plus de révérence, de ce dieu mortel, auquel nous devons, sous le Dieu immortel notre paix et notre protection.</em>" Rousseau écrivait également ceci : "<em>Dès l'instant qu'un homme eut besoin du secours d'un autre, dès qu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire et les vastes forêts se changèrent en des campagnes riantes qu'il fallut arroser de la sueur des hommes, et dans lesquelles on vit bientôt l'esclavage et la misère germer et croître avec les moissons.</em>" Il reste au peuple la liberté de s’élever contre un État qui viendrait à rompre ce contrat social. Le prix à payer pour rester libre, ne serait-ce pas, dans cet ordre d’idée, de connaître ses droits ? Une citation éclaire cette idée : "<em>Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté, qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté, mais bien gagné sa servitude</em>" écrivait Étienne de La Boétie.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Le débat s’intéresse au droit, justement, et avec la manière dont les lois sont faites. La loi est le résultat de rapports de forces (élections, lobbies, etc.). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/01/00/1731272111.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5846851" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/01/00/700421199.jpg" alt="enthoven,sartre,hobbes,rousseau,montesquieu,thomas d’aquin,attali,sade,nietzsche,marx" /></a>La liberté, pour un participant, serait par essence conflictuelle : dès lors que l’on exerce sa liberté, on rencontre les différences avec l’autre. Le prix à payer pour la liberté pourrait bien être le consensus afin de pouvoir en relative paix avec l’autre et les autres. On a parlé de cette contrainte qu’est la liberté, mais il y a aussi des contraintes physiques, à l’exemple de ces aventuriers qui choisissent une liberté rude et exigeante, mettant en danger leur intégrité physique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La liberté totale pourrait être un danger et pourrait conduire à une aliénation. Celui qui illustrerait le plus cette conception est Sade, théoricien controversé d’une liberté totale au mépris des conventions, des lois et de la morale : "<em>Tout espèce de chaîne est une folie, tout lien est un attentat à la liberté physique dont nous jouissons sur la surface du globe.</em>" Pour Sade, je peux et je dois tout faire parce que je suis libre. Il existe un autre exemple : celui du satanisme LaVeyen dont la règle première est : "<em>Fais ce que tu veux sera le tout de la loi.</em>" La liberté totale serait donc, quelque part, satanique. Mais si la liberté est totale, réagit une intervenante, on en revient à la nature de l’homme. Est-il bon ou mauvais ? Pour un animateur du café philo, la pire privation de liberté ne serait-elle pas de faire totalement ce que l’on veut ? Et obéir à ses passions sans faire ce que l’on veut. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans la notion de liberté, il y a une échelle de valeurs. La liberté de penser, personne ne songerait à l’interdire, quant à la liberté d’expression, elle peut susciter des oppositions. Quand est-on vraiment libre, finalement ? Chacun peut à sa manière construire pièce par pièce son existence, se libérer de contraintes pour construire son vrai soi après avoir accouché du vrai soi, dans la douleur. Les personnes qui peuvent se targuer d’avoir une vraie liberté pourraient être celles qui décrochent de l’existant. Il y a aussi l’exemple de ces chercheurs qui, intellectuellement, ont l’intuition de réalités scientifiques inédites. Mais ces hommes de sciences qui parviennent à se libérer de dogmatismes, ne pourraient-ils pas eux-même être aliénés dans leur propre vie privée, à l’exemple de Nietzsche ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On a parlé de Hobbes et de ce Léviathan chargé de défendre les citoyens et d’exercer une violence légale : le prix de la liberté ne serait-elle pas la sécurité ? Une sécurité qui pourrait être une contrainte, voire une contrainte dans notre propre liberté. L’État a besoin de cela pour assurer la paix. On lâche un peu de sa liberté, dit un participant, pour laisser les pouvoirs publics s’occuper de notre paix. La liberté s’éprouve et s’expérimente, dit une personne du public. L’autre peut nous aider à aborder la liberté, mais c’est à chacun d’entre nous d’éprouver la liberté. Philippe Lançon, un des rescapés de l’attentat de Charlie Hebdo en 2015, a éprouvé jusque dans sa chair cette liberté : "<em>S'il y a une chose que cet attentat m'a rappelée, sinon apprise, c'est bien pourquoi je pratique ce métier dans ces deux journaux - par esprit de liberté et par goût de la manifester, à travers l'information ou la caricature, en bonne compagnie.</em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/02/01/4145678678.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5846852" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com/media/02/01/2711209701.jpg" alt="enthoven,sartre,hobbes,rousseau,montesquieu,thomas d’aquin,attali,sade,nietzsche,marx" /></a>Or, le législateur a aussi imaginé des lois pour contraindre les libertés de citoyens, à l’exemple du Patriot Act aux États-Unis (écoutes téléphoniques, traçages des communications, procédures judiciaires spécifiques, etc.). La liberté de penser ce n’est pas la liberté de dire n’importe quoi, dit une personne du public, avec le danger de dérapages des hommes de loi (emprisonnements de militants écologiques par exemple, fake news pratiqués par des autorités publiques). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il pourrait y avoir quelque chose de plus important que la liberté : une certaine éthique, une certaine valeur de l’homme. En France, on est plus à l’aise avec l’égalité qu’avec la la liberté, qui fait intrinsèquement partie de notre vie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Finalement, le prix de la liberté ce pourrait être l’angoisse existentielle, mais aussi la peur de devoir sortir pour dire non : "<em>Est ce que j'exprimerai en disant que l'homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu'il ne s'est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jeté dans le monde il est responsable de tout ce qu'il fait</em>" disait Sartre. Peut-être que la meilleure manière d’appréhender et de vivre notre liberté, conclut une personne du public, serait de philosopher et notamment d’apprendre aux enfants de maternelle à philosopher. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le café philo fixe son prochain et dernier rendez-vous, qui sera exceptionnel, aux Tanneries d’Amilly, le samedi 23 juin pour une "Philo sous les Arbres," avec un débat portant sur cette question : "<em>Qu’est-ce que les contes à nous raconter ?</em>", dans le cadre des (f)estivales des Tanneries. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Le 21 septembre, le café philo commencera sa dixième saison avec un sujet qui sera défini au cours de l'été.</strong></span></p>
laserlaserhttp://bijou-noir.hautetfort.com/about.htmlA venir...tag:bijou-noir.hautetfort.com,2018-03-01:60304782018-03-01T03:38:00+01:002018-03-01T03:38:00+01:00
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LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”http://latourcamoufle.hautetfort.com/about.htmlLTC LIve : La VOIX du GRAOULLY !tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2017-09-22:59820612017-09-22T02:27:20+02:002017-09-22T02:27:20+02:00
<p><iframe width="514" height="480" src="https://www.youtube.com/embed/bX-HZ9tDZsA" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/01/2370694832.8.jpg" alt="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/01/2370694832.8.jpg" /></p>
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Debbie Gaineshttp://storiesmothernevertoldme.hautetfort.com/about.htmlDu divin marquistag:storiesmothernevertoldme.hautetfort.com,2017-07-02:59596992017-07-02T23:19:00+02:002017-07-02T23:19:00+02:00
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LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”http://latourcamoufle.hautetfort.com/about.htmlLTC LIVE : LE MéDIA QUI dé-NOTE !tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2016-09-28:58534382016-09-28T00:29:00+02:002016-09-28T00:29:00+02:00
<p><iframe width="501" height="282" src="https://www.youtube.com/embed/YcOpZhQ7MEM" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5465948" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/00/2425290194.2.jpg" alt="ltc live le média rebelle.jpg" /></p>
LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”http://latourcamoufle.hautetfort.com/about.htmlLTC LIVE : LA VOIX DU GRAOULLY !tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2016-09-27:58534272016-09-27T23:56:35+02:002016-09-27T23:56:35+02:00
<p><iframe width="501" height="282" src="https://www.youtube.com/embed/AH7tXaoNRSo" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><img id="media-5465924" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/02/01/2370694832.4.jpg" alt="ltc live a1.jpg" /></p>
LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”http://latourcamoufle.hautetfort.com/about.htmlLTC LIVE : LA MUSIC EST UN FEU D'ARTIFICE DE SAVEURS EN PARTAGEtag:latourcamoufle.hautetfort.com,2016-09-25:58523292016-09-25T16:59:00+02:002016-09-25T16:59:00+02:00
<p><iframe width="477" height="268" style="float: left;" src="https://www.youtube.com/embed/-pjQaBQ_DnQ" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><img id="media-5463768" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/02/3875802249.JPG" alt="ltc live feu d'artifice OK 2.JPG" /></p>
LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”http://latourcamoufle.hautetfort.com/about.htmlLTC LIVE : LA VOIX DU GRAOULLY !tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2016-09-25:58522722016-09-25T13:56:40+02:002016-09-25T13:56:40+02:00
<p><iframe width="498" height="280" style="float: right;" src="https://www.youtube.com/embed/bTp3pXH4YRk" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5463628" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/02/2370694832.11.jpg" alt="ltc live a1.jpg" width="230" height="221" /></p>
la bouche plein de terrehttp://manoeuvres.hautetfort.com/about.htmlLa Carte postale du jour ...tag:manoeuvres.hautetfort.com,2016-09-21:58507492016-09-21T15:48:00+02:002016-09-21T15:48:00+02:00 "Les dégénérés ne sont pas toujours des criminels, des prostituées, des...
<blockquote><div><em><strong><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">"Les dégénérés ne sont pas toujours des criminels, des prostituées, des anarchistes ou des fous déclarés ; ils sont maintes fois des écrivains et des artistes. "</span></strong></em><br /><strong><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">- Max Nordau, Dégénérescence</span></strong></div></blockquote><div><p style="text-align: center;"><img id="media-5460534" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://manoeuvres.hautetfort.com/media/00/00/3844946181.jpg" alt="mercredi 21 septembre 2016.jpg" /></p></div><div> </div><div><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Je me souviens d'avoir découvert Marcel Duchamp avec <strong>Clockdva</strong> et ce <strong><em>Buried Dreams</em> </strong>qui était en 1989 d'une modernité folle et qui, me semble t-il, a vieilli sans toutefois perdre de son intérêt.</span></div><div> </div><div><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Je me souviens bien de ce concert de Clockvda en 1991, à Florence, dans un amphithéâtre en plein air, et d'avoir trouvé qu'ils étaient vraiment digne de Kraftwerk, une de leur influence la plus importante (avec D.A.F. de Sade), mais avec un côté beaucoup plus sombre qui me rappelait plutôt Skinny Puppy...</span></div><div> </div><div><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Je me souviens aussi que cet album possédait (possède encore) une forte radicalité, citant pèle-mêle Camus et Sade, Baudelaire et surtout Krafft-Ebing, ce théoricien de la dégénérescence dont le manuel pour spécialistes - <em>Psychopathia Sexualis</em> - eut, depuis sa parution en 1886, un succès presque comparable aux roman best-sellers d'aujourd'hui, traitant pour la première fois de cas de paresthésie, thème mis en musique par Clockdva, notamment sur le titre <strong><em>Velvet realm</em></strong>.</span></div><div> </div><div><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">https://www.youtube.com/watch?v=e_-CUVlPNog</span></div><div> </div><div> </div><div><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">C'est bien normal que Noël Herpe commence son récit en citant des films, c'est sa spécialité, on lui doit notamment une biographie d'Eric Rohmer, co-écrite avec Antoine de Baecque. Mais ce qui est étonnant, c'est que ce texte au penchant autobiographique qui aurait pu nous faire hausser les épaules et soupirer quelque chose comme "<em>encore une autofiction à la petite semaine</em>", et bien ce texte dissimule en lui les germes de ce qui fait un grand écrivain, celui-là même qui vous emmène là où vous ne pensiez pas aller et qui repense la littérature et la fiction (et le cinéma dans le cas). Ainsi, tout en nous faisant profiter de sa culture sans pédanterie aucune, Noël Herpe se dévoile dans un récit qui débute par ses années d'enseignant à Caen, en compagnie d'un "<em>Don quichotte au pays de Flaubert</em>" comme il le dit si bien, pour se terminer par un strip-tease de l'âme, escorté cette fois dans cette plongée en eau sombre par des d'hommes qui, comme lui, s'habillent en femme dans un monde qui ne veut pas de leur étrangeté. Impossible de ne pas penser à <em>Laurence Anyways</em>, le film de Dolan, dont l'atmosphère est proche, mais reste aussi cette plume dont la beauté brille dans le nuit solitaire des êtes en marge qu'elle décrit... ce livre est mince, certes, mais le poids des mots est là et la littérature ne pourrait pas mieux s'en porter d'ailleurs. Formidable.</span></div><div> </div><div><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Extrait de <strong><em>Dissimulons!</em></strong> de <strong>Noël Herpe</strong> (publié aux éditions Plein Jour) :</span></div><div> </div><blockquote><div><strong><em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">"Je me souviens singulièrement d'un quadragénaire, qui se prénommait Thierry comme Thierry la Fronde, l'idole de ses quinze ans. À cet âge tendre, il s'était fait moquer par ses petits camarades, au vestiaire, parce qu'il portait des collants sous son pantalon. C'est là, me disait-il, qu'il avait compris : les garçons avaient le droit de porter des collants dans les films - mais pas dans la vie. Cet écart entre la fiction et la réalité me déchirait, comme me déchiraient ces bons bourgeois que leur conjointe ne saurait voir travestis.</span></em></strong><br /><strong><em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;"> Pour décliner ce pathétique, j'écrivis le scénario d'un film intitulé </span></em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">C'est l'homme</span><em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">. Le protagoniste émergeait de l'armée des ombres dont j'ai parlé, il osait sortir dans la rue et cherchait même le danger. Il ne manquait pas de le rencontrer, incarné par trois garçons qui lui faisaient subir toutes les humiliations. Et qui le livraient à une foule haineuse, en le faisant passer pour un pédophile. Outre mes travelos tirés du placard, j'avais mis là-dedans beaucoup de choses. les images soulevées par le rapt d'Ilan Halimi, qui venait d'horrifier la France. Les cauchemars que m'avait valus </span></em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Funny Games</span><em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;"> de Haneke. Le souvenir aussi de </span></em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">Panique</span><em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;">, dont j'essayais, avec mes moyens modestes, de reproduire le chemin de croix final, au pied de l'église, avec la grande meute des bien-pensants qui s'acharne sur un homme seul.</span></em></strong><br /><strong><em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;"> C'était un catalogue de mon répertoire, et surtout, pourquoi ne pas le dire ? de mes fantasmes masochistes. Il s'abreuvait au calvaire que je croyais vivre à Caen. Il se gonfla des refus essuyés auprès des festivals, ce qui prolongeait l'atmosphère paranoïaque du film. J'y trouvais le moyen d'exprimer un certain nihilisme christique, qui fait de la Passion l'unique défi à jeter aux mille têtes de la bêtise humaine. Au passage, je réfléchissais sur la phobie du désir masculin qui caractérise notre époque - et qui, au delà du bouc émissaire commode qu'est le pédophile, accable les pulsions considérées comme perverses : toutes les formes de libido, en vérité, coupables de ne point rentrer dans la norme du macho domestiqué.</span></em></strong><br /><strong><em><span style="font-family: helvetica,arial,sans-serif; font-size: 14pt;"> Quand je songe aujourd'hui au film, ce n'est pas cette dimension sulfureuse qui me semble la plus précieuse. Elle me renvoie à un théâtre que je connais bien : celui qui consiste à contredire l'ordre établi, à résister à la répartition des rôles conventionnelle - quitte à se retrouver écrasé, non sans un sombre plaisir, sous l'édifice qu'on prétendait ébranler... Ce qui me touche à présent, ce sont plutôt les premières scènes. Mon alter ego en train de déambuler vainement dans les rues parisiennes, affublé d'un déguisement qui ne trompe personne, ne sachant pas au juste ce qu'il veut. Comme s'il y avait là un mouvement qui pourrait se suffire à lui-même. Le pur rêve d'un autre." </span></em></strong></div></blockquote>
Albert Dreslonhttp://vanvesauquotidien.hautetfort.com/about.htmlGROS CHANTIER CETTE NUIT AU CENTRE ANCIEN DE VANVES POUR UNE CONDUITE D’EAUtag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2015-09-03:56792692015-09-03T05:05:00+02:002015-09-03T05:05:00+02:00 Normal 0 21 false false false FR...
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L’entreprise Sade qui est une spécialiste en la matière, a utilisée la technique du « tubo contact ». pour tirer sur 265 m la nouvelle canalisation à la place de l’ancienne, entre pratiquement la rue Louis Blanc et la place de l’insurrection, avec une tranchée pour la faire entrer dans le tunnel au niveau du cabinet du docteur Monteil (photo de la tranchée avec la tête de la canalisation qui sera introduit dans le tunnel au moment où la SADE la faisait reculer sur la rue A.Fratacci) et une autre pour la sortie et le raccordement au niveau d’Intermarché. Chauffée et étirée, cette nouvelle canalisation a été entubée dans l’emplacement de l’ancienne canalisation et tirée pendant 4 à 5H cette nuit. Une fois refroidie, le tube a repris la forme de l’ancienne canalisation et s’est plaquée sur les anciennes parois. La circulation avait commencée à être déviée dés 19H car il a fallu tirer en arrière la canalisation à l’air libre carrefour du Val et Bd du Lycée pour pouvoir ensuite la retirer dans le sens contraire et la plonger dans la
Kurganhttp://bouquinorium.hautetfort.com/about.htmlSade : Contes licencieuxtag:bouquinorium.hautetfort.com,2015-07-09:56393582015-07-09T10:46:00+02:002015-07-09T10:46:00+02:00 SADE : « Contes licencieux » « Il y a peu...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: Verdana;">SADE : « Contes licencieux »<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Il y a peu d'êtres dans le monde aussi libertins que le cardinal de «...» dont, attendu l'existence saine et vigoureuse encore, vous me permettrez de taire le nom. L'éminence a un arrangement fait à Rome avec une de ces femmes dont le métier officieux est de fournir les débauchés d'objets nécessaires à l'aliment de leurs passions »…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 8.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">conte licencieux</span></strong><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 8.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">est un court</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 8.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">récit</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 8.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">d'origine populaire appartenant au genre de littérature orale et écrite du conte. </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Il traite de sujets généralement réprouvés par la morale dominante, à savoir la</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 8.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">sexualité</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 8.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">et la</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 8.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">scatologie, auxquels peut s'ajouter accessoirement le blasphème vis-à-vis de la religion et de ses représentants. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ces thèmes s'expriment souvent, comme les devinettes grivoises, par des jeux de mots, des doubles sens et des ambiguïtés. </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ils sont une part des cultures populaires et n'ont d'autre but que de susciter le rire par une violation « contrôlée » des interdits, qui n'est en aucun cas une remise en question de la société. Au contraire, la mise en scène d'un curé dans une situation érotique peut être une confirmation</span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 8.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></span><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">a contrario</span></em><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 8.0pt; mso-bidi-font-family: Arial;"> </span></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">de la reconnaissance de son rôle exemplaire.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le conte licencieux est universel, il existe dans toutes les cultures et à toutes les époques, en tant que tradition orale. Le conte retranscrit par l'écriture, puis l'imprimerie, a été nécessairement soumis à l'évolution de la morale publique et des lois, civiles ou religieuses, qui la régissent. (Wikipédia)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: Verdana;"><strong>Note de K :</strong> Un pur régal de polissonnes impertinences, offertes en un français à la fois baroque et étincelant ! Raffiné !</span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Editions Famot – 1974.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">248 pages – 12 x 16 cms – 270 grammes.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Superbe reliure éditeur façon cuir noir, à la tranche et aux plats très richement ornés en dorures. Papier bouffant, huit illustrations originales (signées Jean Kerleroux) hors-texte… c’est un très joli petit « in-12 » que nous vous proposons là, un écrin raffiné semblant comme prédestiné à la prose ciselée du Divin Marquis.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat = Comme neuf !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>4,80 €uros.</strong></span> </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> </span></span><span style="color: #0000ff; font-family: Verdana; font-size: 12px;">Temporairement indisponible.</span><span style="color: #0000ff;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-5096063" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; text-align: center; margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/01/00/1615339893.jpg" alt="Sade, marquis de Sade, divin marquis, Contes licencieux, érotisme, littérature érotique" /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-5096065" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; text-align: center; margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/01/02/669539237.jpg" alt="Sade, marquis de Sade, divin marquis, Contes licencieux, érotisme, littérature érotique" width="400" height="474" /></span></p>
Kurganhttp://bouquinorium.hautetfort.com/about.htmlClassiques de la littérature amoureusetag:bouquinorium.hautetfort.com,2015-03-28:55925322015-03-28T16:16:00+01:002015-03-28T16:16:00+01:00 Collectif : « Classiques de la littérature...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Collectif : </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 1pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Classiques de la littérature amoureuse »</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">« Littérature amoureuse dans tous les sens - et les excès - du terme. Une littérature qui chante l'amour sous toutes ses formes, sans forcément chercher à éveiller chez le lecteur le désir de les expérimenter, mais sans refuser non plus le plaisir de les lui illustrer. Un critère - inattendu peut-être - a guidé notre choix : celui de la période historique qui préside à la naissance des œuvres ici retenues. A savoir la deuxième moitié du XVIIIème siècle et la période de transition entre le XIXème et le XXème siècle, le tournant du siècle. Deux époques capitales pour comprendre l'évolution des mœurs et de la sensibilité modernes ». </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">(<strong>Claude Aziza</strong>)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Avec des textes de : </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">- <strong>Crébillon fils</strong> : « Le sopha » </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">- <strong>John Cleland</strong> : « Fanny Hill » </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">- <strong>Vivant Denon</strong> : « Point de lendemain » </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">- <strong>D.A.F Sade</strong> : « Les infortunes de la vertu »</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">- <strong>Pierre Louÿs</strong> : « La femme et le Pantin » </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">- <strong>Octave Mirbeau</strong> : « Le journal d'une femme de chambre » </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">- <strong>Hugues Rebell</strong> : « Les nuits chaudes du Cap français » </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">- <strong>Guillaume Apollinaire</strong> : « Les exploits d'un jeune Don Juan »</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 9.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; font-family: Verdana;">Ainsi que des poèmes d’Ovide, Lucien, Charles Baudelaire, Clément Marot, Pierre de Ronsard, Paul Verlaine, Louise Labbé, Renée Vivien…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">France Loisirs – 1998.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>942 pages</strong> – 20,5 x 13,5 cms – <strong>850 grammes</strong>. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat/descriptif : Reliure cartonnée entoilée bleu nuit avec titre et noms d’auteurs en doré sur tranche + jaquette couleurs. Quelques inévitables petites marques/traces de manipulations sur la jaquette (elle est là pour ça), sans quoi il serait quasiment comme neuf ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Reliure en parfait état, intérieur propre et sain, papier toujours bien blanc… un gros pavé (pas loin de 1000 pages) qu’on peut sans problème estampiller entre bon+ et très bon !…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 3pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>4,80 €uros.</strong></span> <span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> Temporairement indisponible.</span> <span> </span><span style="color: #ff0000;"> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img id="media-4986722" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; text-align: center; margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/00/00/2367506995.jpg" alt="classiques,grands classiques,littérature amoureuse,érotisme,enfers des bibliothèques,john cleland,avec des textes de crébillon fils : « le sopha » - john cleland,sade,divin marquis,pierre louÿs,octave mirbeau,hugues rebell,guillaume apollinaire,ovide,charles baudelaire,clément marot,ronsard,paul verlaine,renée vivien" width="363" height="443" /></span><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana;"><strong>Ailleurs =</strong> entre 2,50 et 10 €uros sur Priceminister, selon les vendeurs, les états, etc… </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana;">Prix moyen (estimé via plus de 20 ex disponibles), entre 4,50 et 6 €uros.</span><span style="font-family: 'Times New Roman';"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><img id="media-4986723" style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; text-align: center; margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://bouquinorium.hautetfort.com/media/02/01/3401396451.jpg" alt="classiques,grands classiques,littérature amoureuse,érotisme,enfers des bibliothèques,john cleland,avec des textes de crébillon fils : « le sopha » - john cleland,sade,divin marquis,pierre louÿs,octave mirbeau,hugues rebell,guillaume apollinaire,ovide,charles baudelaire,clément marot,ronsard,paul verlaine,renée vivien" /></span></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlVerni (pas) sagetag:willemsconsultants.hautetfort.com,2014-10-14:54677982014-10-14T00:00:00+02:002014-10-14T00:00:00+02:00 L'actualité étant ce qu'elle est, les temps passés au bureau sont rares,...
<p style="text-align: justify;">L'actualité étant ce qu'elle est, les temps passés au bureau sont rares, pour ne pas dire inexistants. Et les soirées relativement studieuses. Et le retard dans les productions quasi-permanent. Bref, la vie normale du consultant qui s'obstine à travailler seul. Mais malgré les urgences, les affaires en cours, les engagements à tenir, il était impossible ce soir de résister. Impossible de ne pas accompagner l'ami qui me fit le cadeau de partager l'invitation au vernissage de l'exposition Sade, Attaquer le Soleil, présenté à Orsay. Impossible de ne pas aller voir le stupéfiant travail d'Annie Le Brun, commissaire générale de l'exposition, qui a sélectionné les 350 oeuvres présentées. Impossible de ne pas, dès la première salle, être saisi par les toiles de Franz von Stuck, qui fournit l'affiche de l'exposition. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4723565" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/00/3896490692.jpg" alt="Franz_von_Stuck_008.jpg" width="412" height="458" /></p><p style="text-align: justify;">Voilà une Judith inhabituelle. En principe vêtue pour laisser entendre que l'honneur est sauf et qu'elle va tuer sans avoir cédé à Holopherne qu'elle va décapiter (ce qui importe moins que le fait d'avoir succombé), elle est ici nue et Holopherne semble moins ivre que repu. Trois salles plus loin, une gravure ira encore plus loin, Judith profitant de l'extase d'Holopherne pour l'occire en pleins ébats. C'est qu'ici, les versions officielles le cèdent à la liberté qui surgit avec toute la force dont sont capables Masson, Picasso, Moreau, Molinier, Bellmer, Jean Benoît, Jean-Jacques Lequeue, Fragonard, Ingres, Delacroix, Cézanne, Degas, Bacon et quelques autres dans une présentation qui ne connaît aucune faiblesse. La cruauté, la violence, les passions, le désir, la luxure se mêlent et vous transportent. On sort lessivé, mais plus libre qu'avant. Avec une spéciale dédicace pour Michel Onfray, qui ne goûte guère Sade : sur le livre d'Or, une jeune femme a laissé ce mot "La main droite me brûle, je suis pourtant gauchère, merci". Messieurs, laissez vos femmes ou compagnes aller voir seules l'exposition Sade : elles le méritent. </p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlSade à haute voix par Hupperttag:fichtre.hautetfort.com,2014-09-05:54023482014-09-05T07:00:00+02:002014-09-05T07:00:00+02:00 ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/02/2914467853.2.jpg" target="_blank"><img id="media-4614045" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/02/2244953724.2.jpg" alt="isabelle huppert,raphael enthoven,marquis de sade,sade" /></a> <a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/2300991997.jpg" target="_blank"><img id="media-4614046" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/3269804075.jpg" alt="isabelle huppert,raphael enthoven,marquis de sade,sade" width="210" height="388" /></a><a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Donatien_Alphonse_Fran%C3%A7ois_comte_de_Sade_dit_le_marquis_de_Sade/141980" target="_blank"><span style="font-size: x-small;"><br />http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Donatien_Alphonse_Fran%C3%A7ois_comte_de_Sade_dit_le_marquis_de_Sade/141980</span></a></p><p> </p><p><strong><span style="text-decoration: underline;">Extrait de "Le plaisir de lire Sade", Raphaëlle Rérolle, <em>Le Monde</em>, samedi 28 juin 2014</span> :</strong></p><p style="text-align: justify;">Il y a quelque ironie à rencontrer Isabelle Huppert dans les salons de l'Hôtel de l'Abbaye, à Paris, pour parler du marquis de Sade : c'est peu dire que les livres du "Divin Marquis" (1740-1814) sentent le soufre. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/00/1796061700.jpg" target="_blank"><img id="media-4614071" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/00/3918237278.jpg" alt="isabelle huppert,raphael enthoven,marquis de sade,sade" /></a><br /><a href="http://teemix.aufeminin.com/stars/isabelle-huppert/album973933/isabelle-huppert-album-du-fan-club-23286290.html#p24" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">http://teemix.aufeminin.com/stars/isabelle-huppert/album973933/isabelle-huppert-album-du-fan-club-23286290.html#p24</span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">L'actrice évoque, pour <em>Le Monde</em>, la lecture qu'elle doit faire des textes de Sade, le 28 juin, à Spolète, en Italie, dans le cadre du <a href="http://www.festivaldispoleto.com/" target="_blank">Festival des deux mondes</a>. Cette manifestation, qui se tient du 27 juin au 13 juillet, mêle musique, théâtre, art et littérature, avec notamment une belle programmation de poésie persane. Isabelle Huppert lira un<strong> montage de textes réalisé par Raphaël Enthoven</strong>. Il s'agit d'extraits de <em>Justine ou les Malheurs de la vertu</em> et de <em>Juliette ou les Prospérités du vice</em>, deux romans parus en 1791 et en 1801. La première, jeune orpheline, tente de défendre sa vertu contre les violences infligées par les hommes croisés sur sa route. La deuxième expérimente toutes les formes de dépravation et se livre à une attaque en règle contre la morale et la religion. Laissons la parole à la comédienne.</p><p style="text-align: justify;">"Je n'ai pas ressenti de difficulté particulière à lire ces textes ou à les assumer. Dans la lecture, il y a une mise à distance. La voix me fait incarner les personnages de Justine et de Juliette. Donc, cela fait diversion à la violence que peut engendrer la lecture silencieuse : c'est un être vivant qui parle. <em>Justine ou les Malheurs de la vertu</em> et <em>Juliette ou les Prospérités du vice</em> permettent des identifications à ces jeunes filles, contrairement à ce qui se passerait avec des personnages des <em>Cent vingt journées de Sodome</em>, un texte nettement plus radical !</p><p style="text-align: justify;">L'histoire de Juliette est assez conceptuelle, mais celle de Justine est très descriptive, y compris topographiquement. Il y a un suspense, une naïveté. C'est <strong><span style="color: #333399;">pathétique</span></strong>, bien sûr, mais aussi très drôle. Il est certain que la plupart des gens ne voient pas Sade comme un auteur comique, mais la chose que je ressens en le lisant, c'est <span style="color: #333399;"><strong>l'humour</strong></span>.</p><p style="text-align: justify;">Dans le public, les gens l'entendent d'ailleurs un peu comme un récit <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_picaresque" target="_blank">picaresque</a>, surtout du côté de Justine. Il s'agit de véritables aventures, elle passe d'un lieu à l'autre, on imagine le paysage, le temps qu'il fait. Il y a quelque chose d'absolument <span style="color: #333399;"><strong>terrifiant</strong> </span>dans son récit, mais ce que fait ressortir la lecture, c'est la naïveté, la confiance aveugle qu'elle met à chaque fois dans ceux qui la tourmentent. il y a aussi chez Sade un comique de l'excès, une telle accumulation de déboires qu'ils finissent par devenir drôles.</p><p style="text-align: justify;">La mise en parallèle des textes est brillante. Le montage de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapha%C3%ABl_Enthoven" target="_blank">Raphaël Enthoven</a> oppose les destins de Justine et de Juliette, leurs attitudes face à la vie, l'une éclairant constamment l'autre. Avec Sade, il y a l'effroi qu'on peut ressentir sur le fond, mais il y a aussi le plaisir d'une langue très voluptueuse.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/2483809009.jpg" target="_blank"><img id="media-4614057" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/2456956681.jpg" alt="isabelle huppert,raphael enthoven,marquis de sade,sade" /></a><br /><a href="http://www.laforgecir.com/Artistique/Projets-en-cours/portrait-isabelle-huppert/portrait-isabelle-huppert.fhtm" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">http://www.laforgecir.com/Artistique/Projets-en-cours/portrait-isabelle-huppert/portrait-isabelle-huppert.fhtm</span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">J'ai ajouté au début une lettre d'amour envoyée à Sade par sa belle-sœur, pour montrer qu'<span style="color: #333399;"><strong>il était quelqu'un à qui on envoyait ce genre de lettres très amoureuses</strong></span>. D'ailleurs, quand il fut pour la première fois condamné à mort, il est parti pour l'Italie avec cette belle-sœur. Et n'oublions pas qu'<span style="color: #993366;"><strong>il s'intéressait beaucoup au théâtre. Amoureux d'une comédienne, il fit restaurer un petit théâtre</strong></span> à l'intérieur du château de Saumane, dans le Vaucluse, où il avait passé une partie de son enfance.</p><p style="text-align: justify;">Ce qui est intéressant dans la lecture, c'est de mettre le spectateur dans un état de découverte. Certains connaissent les textes, d'autres non. Moi, je fais en sorte de les découvrir plus ou moins en même temps qu'eux. Je ne prépare pas du tout : je lis l'ensemble une fois ou deux, pas plus. Je ne prévois pas de faire une rupture à un endroit plus qu'à un autre, de mettre tel ou tel ton. Cela donne une sorte de fraîcheur la lecture, en créant un effet de surprise, une forme de naturel. Je lis différemment chaque fois, de même qu'au théâtre je joue différemment tous les soirs.</p><p style="text-align: justify;">C'est un exercice que je n'ai pas souvent pratiqué. J'ai un jour lu, à Paris, des pages de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Blanchot" target="_blank">Maurice Blanchot</a>, à la Cinémathèque, c'était <em>L'Attente, l'oubli,</em> des textes de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Patti_Smith" target="_blank">Patti Smith</a> et de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Julia_Kristeva" target="_blank">Julia Kristeva</a>, à l'Odéon et, pour la télévision, des textes de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Sarraute" target="_blank">Nathalie Sarraute</a>. Celle-ci disait tout le temps que ses écrits étaient faits pour être dits à haute voix. Elle trouvait d'ailleurs que je les lisais trop vite et elle n'était pas très contente !</p><p style="text-align: justify;">En lisant à haute voix, j'ai l'impression qu'en peu de temps j'arrive à transmettre un texte. Ce n'est pas vraiment difficile, mais il me semble que, quand on lit, on fait tout de même un peu plus que lire. Il ne s'agit pas non plus d'aller trop loin dans l'interprétation, ce n'est pas du théâtre. Je respecte une sorte de frontière invisible. Cela se fait de manière intuitive. Même quand on va assez loin, on est tout naturellement limité par la posture et par <strong><span style="color: #993366;">la feuille qu'on tient dans ses mains ou qu'on regarde. Cette feuille devient une barrière naturelle qu'on ne peut pas franchir</span></strong>. Lorsque je lis, je ne suis pas privée de mon corps, je l'utilise différemment. Cela reste un corps, même dans cette immobilisme partiel.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/2780956245.jpg" target="_blank"><img id="media-4614059" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/3999635389.jpg" alt="isabelle huppert,raphael enthoven,marquis de sade,sade" /></a><br /><a href="http://teemix.aufeminin.com/stars/isabelle-huppert/album973933/isabelle-huppert-album-du-fan-club-23286290.html" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">http://teemix.aufeminin.com/stars/isabelle-huppert/album973933/isabelle-huppert-album-du-fan-club-23286290.html</span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Lorsque j'ai joué dans la pièce <em>4.48 Psychose</em>, de Sarah Kane, aux Bouffes du Nord, à Paris, je ne bougeais pas, mais je n'étais pas dépourvue de corps, uniquement de mouvement. Dans une lecture, c'est pareil : <strong><span style="color: #993366;">on a le souffle, les mains, les yeux</span></strong>. Ce qui est intéressant, et qui transforme les choses, c'est la manière dont on joue avec le regard des spectateurs.</p><p style="text-align: justify;">Quand vous pensez lecture, vous pensez à des yeux qui ne quittent pas la feuille. Or, moi j'aime bien aller de la lecture à l'adresse : c'est dans ce va-et-vient que se déploie l'art de la lecture. <span style="color: #333399;"><strong>Dès que le regard se pose sur quelqu'un, on peut créer de l'imaginaire, du drame à l'infini. Il faut se dire qu'on s'adresse à un grand nombre et en même temps à une seule personne.</strong></span> A un individu plutôt qu'à une masse informe. C'est le metteur en scène Bob Wilson qui m'a appris cela. Cela permet de se concentrer.</p><p style="text-align: justify;">Dans une lecture, on s'en donne à cœur joie, car on est face au public. C'est un peu la situation du gros plan, le rêve de toute actrice. Comme on est tout seul, l'attention n'est pas dispersée.</p><p style="text-align: justify;">Et puis, il y a les silences, les temps. IL y a aussi la manière d'intégrer l'espace : on peut faire mille choses, se déplacer. Là, je ne me déplace qu'à un seul moment, un tout petit peu, vers la fin, quand ça devient vraiment très dur. J'ai ressenti le besoin de le faire.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/1333456102.jpg" target="_blank"><img id="media-4614062" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/4092175520.jpg" alt="isabelle huppert,raphael enthoven,marquis de sade,sade" /></a><br /><a href="http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Isabelle-Huppert-en-plein-film-d-horreur-dans-le-remake-de-Suspiria-3366266" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Isabelle-Huppert-en-plein-film-d-horreur-dans-le-remake-de-Suspiria-3366266</span></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Je ne suis pas une lectrice vorace, mais chronique : je lis tout le temps, quoique pas beaucoup. Cela dit,<strong><span style="color: #993366;"> il m'est difficile d'imaginer la vie sans lecture. Une maison sans livres m'angoisse. Au fond, c'est autant une nécessité qu'un plaisir</span></strong>. Je lis de tout, mais plutôt les romans. Dans un monde idéal, je lirais vraiment tout - toute <em><a href="http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/11/29/dconsiderations-sur-le-sommeil-amoureux-proust.html" target="_blank">La Recherche</a> du<a href="http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/12/24/maxims.html"> temps perdu</a></em>, par exemple, dans l'ordre ! Je me dis que cela doit être bien de s'isoler pendant des jours pour lire <a href="http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/05/06/un-amour-de-swann.html" target="_blank">Proust</a> ou tout <a href="http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/12/27/balzac.html" target="_blank">Balzac</a>. Les lectures, ce sont des promesses, c'est aussi bien de les avoir devant soi que derrière. Ce qui compte, ce n'est pas ce qu'on vous raconte, c'est comment c'est raconté.</p><p style="text-align: justify;">Les livres qui ont compté pour moi, il y en a beaucoup, mais peut-être que les plus importants sont ceux qu'on lit en premier ou très jeune. Ils font alors figure de<strong><span style="color: #993366;"> romans d'apprentissage, à un moment de la vie où les livres peuvent encore façonner votre vision du monde</span></strong>. Par exemple, quand j'avais 15 ans, j'ai aimé lire <a href="http://fichtre.hautetfort.com/archive/2012/05/12/les-amants-du-flore.html" target="_blank">Simone de Beauvoir</a>, <em>Le Deuxième Sexe</em>, entre autres, bien que je ne sache pas si ce texte me ferait le même effet maintenant.</p><p style="text-align: justify;">Je me souviens aussi des <em>Mémoires d'une jeune fille rangée</em>, d'où émanaient un enthousiasme, une puissance de vie, une énergie joyeuse qui me plaisaient. J'aimais la liberté de ce livre, par exemple le fait que Simone de Beauvoir <span style="color: #333399;"><strong>pouvait être heureuse en étant seule, quand elle décrivait ses années de professorat à Marseille. Cette indépendance, c'était une découverte</strong></span>.</p><p style="text-align: justify;">J'ai été très impressionnée aussi par le premier roman de Doris Lessing, <em>Vaincue par la brousse</em>, qu'elle a écrit à 27 ans. C'est une histoire inspirée de celle de sa mère, où il est question d'une femme blanche qui tombe amoureuse de son boy noir, et qui sombre dans la folie, dans la Rhodésie des années 1940. Cette lecture a précédé le film que j'ai fait avec Claire Denis en 2010, <em>White Material</em>.</p><p style="text-align: justify;">Et puis il y a les livres dans lesquels je peux me projeter comme actrice, en y voyant un possible personnage, ce qui m'autorise ainsi lire de mauvais romans, car on sait bien que ce n'est pas forcément la grande littérature qui fait les meilleurs films. Le saut dans la fiction est très excitant : dans ces cas-là, je ne suis plus une lectrice normale, amis une lectrice actrice. <strong><span style="color: #993366;">C'est comme si quelque chose prenait feu tout de suite, une sorte d'incendie. Ou un coup de foudre. Je me représente les choses, des images surgissent, dans une sorte de fusion entre soi et ce qu'on est en train de lire.</span></strong> Et cela, bien que je sache très bien que ces livres ne seront presque jamais, ou très rarement transformés en films : ce livre sur lequel vous avez rêvé, ce personnage dans lequel vous vous êtes projeté doivent ensuite faire naître le désir d'un metteur en scène.</p><p style="text-align: justify;">Pourtant, cela m'arrive parfois. J'avais jeté mon dévolu sur un livre grâce à Michel Polac qui m'en avait parlé : <em>L'inondation</em>, d'Evgueni Zamiatine, dont j'avais pris les droits. Un petit Dostoïevski, en beaucoup plus sec. Un <em>Crime et châtiment</em> au féminin. Igor Minaiev, metteur en scène ukrainien, l'a réalisé en 1994, c'est un très beau film.</p><p style="text-align: justify;">S'il y a un risque à lire Sade, je ne l'ai pas mesuré... Mais il n'y a aucun risque à lire Sade aujourd'hui ! De toute façon, il n'y a vraiment aucun risque à prendre des risque. Je ne sais même pas que ce sont des risques, et cela me donne de la liberté. Il y a une grand part d'inconscience là-dedans. Et peut-être une curiosité qui l'emporte sur tout le reste. Etre curieux, c'est une définition de la vie. Après tout, ça veut dire quoi, se casser la figure ? La peur de rater ? Eh bien, ce n'est pas grave !</p><p style="text-align: justify;">De toute façon, le ratage, c'est très subjectif quelle différence faire entre une chose ratée et une chose réussie ? Et puis, une fois que c'est fait, c'est fait : ce qui compte, c'est le plaisir de l'avoir fait.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/197843929.jpeg" target="_blank"><img id="media-4614066" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/2185696309.jpeg" alt="isabelle huppert,raphael enthoven,marquis de sade,sade" /></a><br /><a href="http://www.ohmymag.com/isabelle-huppert/wallpaper" target="_blank"><span style="font-size: x-small;">http://www.ohmymag.com/isabelle-huppert/wallpaper</span></a></p><p style="text-align: center;"> </p>
Kurganhttp://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/about.html12 mètres... et de retour en France !tag:dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com,2014-04-04:53398012014-04-04T14:46:00+02:002014-04-04T14:46:00+02:00 Le plus sulfureux des manuscrits de Sade, de retour à Paris. ...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Le plus sulfureux des manuscrits de Sade, de retour à Paris.</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">C'est l'épilogue d'une bataille judiciaire de vingt-cinq ans. Le sulfureux manuscrit des <span style="color: #0000ff;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Cent_Vingt_Journ%C3%A9es_de_Sodome" target="_blank"><span style="color: #0000ff;"><em>Cent Vingt Journées de Sodome</em></span></a></span>, écrit par le marquis de Sade à la Bastille en 1785, a été caché, volé, vendu, disputé en justice en Suisse et en France, racheté pour 7 millions d'euros, est revenu à Paris pour l'année du bicentenaire de la mort du « Divin Marquis ».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Ce manuscrit exceptionnel, volé en 1982, signalé à Interpol, et disputé par deux familles, est enfin de retour en France, au terme d'une histoire rocambolesque. Mais il m'a fallu trois ans d'âpres négociations »</span></em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">, avoue à l'AFP son nouveau propriétaire, Gérard Lhéritier, président fondateur d'Aristophil et du <span style="color: #0000ff;"><a href="http://www.museedeslettres.fr/public/" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">Musée des lettres et manuscrits</span></a></span>, un établissement privé.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L'homme d'affaires a <em>« déboursé au total 7 millions d'euros »</em> pour cet original très convoité, qui devient l'un des trois manuscrits les plus chers conservés en France. Il est désormais assuré 12 millions d'euros par les Llyods.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le rouleau autographe de cette œuvre mythique, catalogue de perversions sexuelles d'une violence inouïe, rédigé à l'insu de ses geôliers par un Sade <em>« embastillé »</em>, vient tout juste d'être rapatrié de Genève. Dans un état de conservation parfait, il sera présenté au grand public à l'Institut des lettres et manuscrits à partir de septembre.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">L'histoire du manuscrit est à la hauteur de ce texte, le premier mais aussi le plus extrême rédigé par Sade. Incarcéré en 1777 à Vincennes puis à la Bastille pour les traitements infligés à plusieurs jeunes filles, le marquis croupit en cellule depuis huit ans quand il se décide à faire œuvre littéraire. Seul et privé de ses fantasmes, ou plutôt de leur satisfaction, il se rattrape à travers ses héros : quatre hommes de 45 à 60 ans, enfermés en plein hiver dans un château de la Forêt-Noire, avec quarante-deux filles et garçons livrés à leur pouvoir absolu, ils font subir pendant quatre mois, aux jeunes oies blanches, une succession de six cents perversions.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Insoutenable pour la plupart (même Georges Bataille jugeait sa lecture pénible), génial pour quelques-uns, le texte a de quoi choquer. Meurtres, tortures, humiliations : le texte n'épargne ni Dieu, ni les hommes, ni même les bêtes. Pour ne citer qu'un extrait, choisi par l'écrivain Chantal Thomas en exergue du chapitre consacré aux <em>Cent Vingt Journées</em> dans son livre <em>Sade</em> (Le Seuil, 1994) : <em>« Il encule un cygne en lui mettant une hostie dans le cul, et il étrangle lui-même l'animal en déchargeant. »</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En 1785, le détenu Sade ne risque qu'une chose : la confiscation. Les feuilles de brouillon prennent trop de place. Du 22 octobre au 28 novembre, à raison de trois heures par jour, il couvre donc, d'une écriture minuscule, les deux côtés de petits feuillets de 12 centimètres de largeur. Il assemble ensuite les folios en un rouleau de 12,10 mètres de long, qu'il dissimule entre les pierres de sa cellule. Le document y restera plus de trois ans. Jusqu'aux fameuses journées de juillet 1789.</span></p><p><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Lire aussi son histoire : <span style="color: #0000ff;"><a href="http://aliceadsl.lemonde.fr/livres/article/2012/10/01/cache-vole-rachete-l-histoire-folle-du-manuscrit-de-sade_1767353_3260.html" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">Caché, volé, racheté, l'histoire folle d'un manuscrit de Sade</span></a></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L'épisode est resté célèbre : dès le 2 du mois, Sade est à la fenêtre. De derrière les barreaux, il harangue la foule, lui intime de brûler la prison. L'administration royale le déplace à l'asile de Charenton. La légende le décrit nu au cours du transfert. Il laisse en tout cas derrière lui ses effets, dont le précieux manuscrit. Lorsque la Bastille est détruite, le rouleau et ses brouillons partent en fumée. Du moins, c'est ce dont le marquis est convaincu. Jusqu'à sa mort, en 1814, il regrettera la perte de son chef-d'oeuvre, affirmant avoir versé <em>« des larmes de sang ».</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En fait, le fameux rouleau a été récupéré lors de la destruction de la Bastille et vendu au marquis de Villeneuve-Trans. La famille le conserve pendant trois générations, puis le vend à la fin du XIX<sup>e</sup> siècle à un psychiatre berlinois, Iwan Bloch, qui en publie en 1904 <span style="color: #0000ff;"><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5454984c/f6.image" target="_blank"><span style="color: #0000ff;">une version comportant de nombreuses erreurs</span></a></span>. En 1929, Charles et Marie-Laure de Noailles, elle-même descendante du marquis de Sade par sa mère, rachètent le manuscrit et en publient une édition limitée aux <em>« bibliophiles souscripteurs »</em> pour éviter la censure.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Puis leur fille, Nathalie de Noailles, confie en 1982 le précieux rouleau à son ami l'éditeur Jean Grouet, qui souhaite l'étudier, de même que la partition originale des <em>Noces</em> de Stravinsky. Quelques mois plus tard, et à sa demande, il lui restitue le coffret. La légende — encore une — évoque un écrin de forme phallique. Il n'en est rien. L'étui en cuir présente la forme banale d'un parallélépipède. Surtout, il est vide. Jean Grouet a vendu le rouleau le 17 décembre, pour 300 000 francs, au Suisse Gérard Nordmann.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">S'en suit une féroce bataille judiciaire. La France tranche en juin 1990 : le manuscrit a été volé et doit être restitué à la famille de Noailles. Nordmann a acquis légalement le document, sa <em>« bonne foi est constituée »</em>, conclut de son côté le tribunal fédéral helvétique en mai 1998. Finalement, les héritiers de Gérard Nordmann, disparu en 1992, décident de vendre ce trésor bien encombrant.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« L'important, c'est que le manuscrit revienne en France et que son statut soit clarifié »</span></em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">, estime-t-on à la Bibliothèque nationale de France (BNF), qui ne désespère pas de l'accueillir plus tard dans ses collections.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #0000ff;"><span style="color: #000000;"><strong>AFP</strong> /</span> <a href="http://aliceadsl.lemonde.fr/livres/article/2014/04/03/le-plus-sulfureux-des-manuscrits-de-sade-de-retour-a-paris_4394810_3260.html"><span style="color: #0000ff;">Le Monde.fr</span></a></span>, le 03 avril 2014.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(Crédits photos : AFP - Martin Bureau)</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><img id="media-4508936" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/01/02/2455866888.jpg" alt="Sade-120-Journées_01.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> <img id="media-4508937" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/00/01/3586258136.jpg" alt="Sade-120-Journées_02.jpg" width="402" height="268" /> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x1ll9dd" allowfullscreen=""></iframe></span></p>
la bacchantehttp://lesilesindigo.hautetfort.com/about.htmlJusqu'ici tout va plus ou moinstag:lesilesindigo.hautetfort.com,2014-02-13:52979062014-02-13T22:13:00+01:002014-02-13T22:13:00+01:00 Jusqu'ici tout va plus ou moins. Dimanche dernier, Copé, invité au...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4441392" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/01/02/4292365335.jpg" alt="P1090259.jpg" width="287" height="359" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Jusqu'ici tout va plus ou moins. </span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Dimanche dernier, Copé, invité au grand jury RTL, s'emportait contre l'album <a href="http://www.ricochet-jeunes.org/les-plus-consultes/livre/42895-tous-a-poil-"><em>Tous à poil</em></a>. Ton offusqué et bienpensitude. "On ne sait pas s'il faut sourire, mais comme c'est nos enfants, on n'a pas envie de sourire." Ben nous, on s'est bien poilés sur la fesse du bouc dès lundi: chacun a sorti l'album qu'il ne faudrait pas oublier de censurer. On a allongé la liste avec quelques tableaux tant qu'on y était, chapelle Sixtine et L'origine du monde. Extraordinaire manif' pour touffes sans demande préalable auprès de la préfecture. Rouergue, l'éditeur déséquilibré et pervers, a imprimé une carte pour l'occasion...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4441435" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/01/01/1630598787.2.jpg" alt="1610080_651542124891458_452563761_n.jpg" width="376" height="462" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Jusqu'ici tout va plus ou moins.</span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Hier, ce fut au tour du poète <a href="http://www.cheyne-editeur.com/poemes_grandir/dumortier_mehdi.htm">David Dumortier</a> de passer à la poêle. Invité à rencontrer une classe dans un <a href="http://lesilesindigo.hautetfort.com/archive/2013/05/05/les-mauvaises-gens.html">haut lieu</a> de la bienpensitude française, il avait emporté avec lui Mehdi.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4441461" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/00/01/3207153981.gif" alt="medhimet.gif" width="192" height="323" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">Si <em>Mehdi met du rouge à lèvres</em>, c'est pour que ses baisers restent plus longtemps sur nos joues. Parents offusqués. Rajoutez à cela que l'auteur est homosexuel. Mais que fait l’Éducation Nationale? </span><br /><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;">De cette histoire qui vient se rajouter à la 1ère, je n'ai plus trop envie de me poiler. Moi, je pensais que ça appartenait à des temps révolus, les nuits déchirées par les autodafés.<br />Chez ces gens-là qui crient si régulièrement "au scandale" dans nos rues, le dimanche matin, on récite sans doute au rejeton qui est au collège <em>Sous le pont Mirabeau </em>quand on passe au-dessus. Ont-ils oublié qu'Apollinaire a aussi écrit <em>Les onze mille verges</em>?<br />Chez ces gens-là, on discute avec la rejetonne qui est en Terminale de son épreuve de littérature. Au programme cette année, <em><a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Poesie-Gallimard/Les-Mains-libres">Les mains libres</a></em> de Man Ray et Paul Eluard. L'ont-ils seulement feuilleté jusqu'à la dernière page?<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4441567" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesilesindigo.hautetfort.com/media/00/00/1907936081.jpg" alt="tous à poil,mehdi met du rouge à lèvres,david dumortier" width="224" height="283" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: courier new,courier; font-size: small;"> </span></p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html16 janvier 2014 : le brigand aux ficellestag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2014-01-16:52736842014-01-16T22:27:00+01:002014-01-16T22:27:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://farm8.staticflickr.com/7336/11986207403_0d4d215d8f_o.jpg" alt="" /></p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html15 janvier 2014 : justine et la duboistag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2014-01-15:52727022014-01-15T21:37:00+01:002014-01-15T21:37:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://farm4.staticflickr.com/3768/11969970844_b702538fcc_o.jpg" alt="" /></p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html10 janvier 2014 : la Duboistag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2014-01-10:52684752014-01-10T23:16:00+01:002014-01-10T23:16:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://farm6.staticflickr.com/5546/11878147446_d96030e93d_o.jpg" alt="" /></p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html08 janvier 2014 : coeur de fertag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2014-01-08:52664432014-01-08T20:27:00+01:002014-01-08T20:27:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://farm4.staticflickr.com/3793/11841943236_e94880e87c_o.jpg" alt="" /></p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html07 janvier 2014 : le brigand aux ficelle, coeur de fer, Justinetag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2014-01-07:52655042014-01-07T19:11:00+01:002014-01-07T19:11:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://farm4.staticflickr.com/3740/11822698786_7c8c8b96e5_o.jpg" alt="" /></p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html06 janvier 2014 : justine, croquis 1, 2 et 3tag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2014-01-06:52645082014-01-06T18:35:00+01:002014-01-06T18:35:00+01:00
<p style="text-align: left;"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.45em 0.7em 2em;" src="http://farm8.staticflickr.com/7398/11802292623_7dcb6c342d_n.jpg" alt=" alt=" /> <img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 1.45em;" src="http://farm8.staticflickr.com/7333/11802804466_9edd256f94_n.jpg" alt=" alt=" /> <img style="border-width: 0px; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 1.45em;" src="http://farm3.staticflickr.com/2874/11802804446_c1fd59d65e_n.jpg" alt="" /></p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html05 janvier 2014 : coeur de fer, le brigand aux deux chaises et justine.tag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2014-01-05:52637752014-01-05T22:25:00+01:002014-01-05T22:25:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://farm3.staticflickr.com/2845/11784276835_15e1cbff9f_o.jpg" alt="" /></p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html04 janvier 2014 : le brigand aux ficelles, croquis 1, 2 et 3tag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2014-01-04:52628152014-01-04T22:32:00+01:002014-01-04T22:32:00+01:00
<p style="text-align: left;"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.45em 0.7em 2em;" src="http://farm3.staticflickr.com/2862/11760460855_963ea8e84a.jpg" alt=" alt=" /> <img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 3em;" src="http://farm6.staticflickr.com/5522/11760872104_40055ab962.jpg" alt=" alt=" /> <img style="border-width: 0px; margin: 0.2em 2em 0.7em 1.45em;" src="http://farm4.staticflickr.com/3751/11760704883_1da8d2b783.jpg" alt="" /></p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html01 janvier 2014 : le brigand frappeur, croquis 1, 2 et 3tag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2014-01-01:52601492014-01-01T16:43:00+01:002014-01-01T16:43:00+01:00
<p style="text-align: left;"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.45em 0.7em 2em;" src="http://farm3.staticflickr.com/2844/11687901953_56beec0d3b_n.jpg" alt=" alt=" /> <img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 3em;" src="http://farm6.staticflickr.com/5495/11688020744_2fa828cdb5_n.jpg" alt=" alt=" /> <img style="border-width: 0px; margin: 0.2em 2em 0.7em 1.45em;" src="http://farm3.staticflickr.com/2850/11687901893_52f15a7806_n.jpg" alt="" /></p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html19 novembre 2013 : le croquis rétro, 2011tag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2013-12-19:52512782013-12-19T20:55:00+01:002013-12-19T20:55:00+01:00
<p style="text-align: left;"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.45em 0.7em 2em;" src="http://farm6.static.flickr.com/5215/5459703912_0a105bf583.jpg" alt="" /><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 3em;" src="http://farm6.static.flickr.com/5219/5459098075_406477c7ff.jpg" alt="" /><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 2em 0.7em 1.45em;" src="http://farm6.static.flickr.com/5091/5459703796_1d082db12f.jpg" alt="" /></p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlGraphie d'écrivain - Le marquis de Sadetag:fichtre.hautetfort.com,2013-08-27:47989712013-08-27T07:00:00+02:002013-08-27T07:00:00+02:00 Remerciements à Romain Debluë pour sa correspondance éclairante....
<p> </p><p style="text-align: center;">Remerciements à Romain Debluë<br />pour sa correspondance éclairante.</p><p style="text-align: center;">¤ ¤ ¤</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695004" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/1976642824.JPG" alt="marquis, sade, marquis de sade,librairie,autographe,rue napoléon" /></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3695811" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/1385691391.jpg" alt="marquis,sade,marquis de sade,librairie,autographe,rue napoléon" /><br /><span style="font-size: x-small;">Donatien de Sade (1740-1814)</span></p><p> </p><p style="text-align: center;">"Entendons-nous : <br />rien ne serait plus vain <br />que de prendre Sade <br /><em>à la lettre</em>, au sérieux. <br />Par quelque côté qu'on l'aborde, <br />il s'est à l'avance dérobé." <br /><br />(<em>La littérature et le mal</em>, Georges Bataille, 1957, Gallimard).</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-3694996" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/3919163780.JPG" alt="victor,hugo,librairie,autographe,rue napoléon" /></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: right;">Document photographié </p><p style="text-align: right;">en vitrine de la librairie "Autographes" </p><p style="text-align: right;">rue Bonaparte </p><p style="text-align: right;">dans le VIème arrondissement de Paris. </p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlPuritains sauvagestag:lapinos.hautetfort.com,2013-05-20:50752212013-05-20T14:37:26+02:002013-05-20T14:37:26+02:00 Les musulmans sont des puritains sauvages. Les libertins recherchent la...
<p style="text-align: justify;">Les musulmans sont des puritains sauvages. Les libertins recherchent la jouissance à présent. La récompense des puritains est dans l'au-delà, c'est-à-dire qu'elle est parfaitement virtuelle, puisque cette récompense est de la même nature que celle des libertins - le plaisir ou le soulagement de l'âme.</p><p style="text-align: justify;">Les puritains se font une idée plus sacrée encore du sexe que les libertins. Le Marquis de Sade est moins dément que la nonne aliénée Thérèse d'Avila ; Sade est parfaitement lucide sur ce qui anime véritablement Thérèse d'Avila.</p><p style="text-align: justify;">Les libertins dominent donc habituellement sur les puritains, comme les parents dominent sur les enfants. Pour que les puritains ne touchent pas au grisbi des libertins, ceux-ci ne doivent pas trop montrer qu'ils en palpent. Les élites les mieux organisées font d'ailleurs généralement le sacrifice d'un ou deux de leurs membres afin de montrer qu'elles sont aussi capables de souffrir pour rien - de partager le destin macabre de la société avec ses esclaves.</p><p style="text-align: justify;">Les mères font généralement ce genre de sacrifice d'un coeur léger. Le droit de vie et de mort sur son enfant est quelque chose qui trouble bien peu de femmes, tant le sexe a tendance à se croire sous la protection de Satan.</p><p style="text-align: justify;">En toute mère, il y a une Médée : précision utile parce que les puritains se prosternent généralement devant ce genre d'idole, ressemblant ainsi à ce connard d'Adam, qui chez les musulmans est d'ailleurs tenu pour un prophète.</p><p style="text-align: justify;">Les puritains sauvages ne craignent pas la mort, quand il n'y voient pas la plus grande jouissance, ce qu'elle est en effet dans l'ordre des valeurs humaines : calme, luxe et volupté, plus désirable que n'importe quelle putain ou n'importe quelle vierge sacrée.</p><p style="text-align: justify;">Les chrétiens regardent cette bouillie de chair, aristocrates débauchés et peuple puritain, avec pitié. C'est l'étang de feu.</p><p style="text-align: justify;">Les petites connes plus ou moins puritaines sous le charme de Don Juan, inspirent à Molière plus de colère que Sganarelle ou Don Juan eux-mêmes. Il faut que Shakespeare soit cruel avec Ophélie, stupide rosier taillé par son papa, pour être charitable avec ses lectrices. </p>
LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”http://latourcamoufle.hautetfort.com/about.htmlEN 4X4 MUZIKAL D'LTC LIVE : 4 SONGS SINON RIEN ! ”SPECIAL SADE.”tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2013-05-09:50665492013-05-09T21:06:00+02:002013-05-09T21:06:00+02:00 INFO+ :...
<p><img id="il_fi" style="padding-right: 8px; padding-top: 8px; padding-bottom: 8px;" src="http://www.ngex.com/entertainment/pages/images/sade_armsout.jpg" alt="" width="515" height="571" /><img id="media-3951172" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/00/1282191222.jpg" alt="étienne daho,comme un igloo,lescop,la forêt,chanson française,lucienne boyer,parlez-moi d'amour,1930,ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce,charlotte sometimes,logo solo d'ltc live,vilvadi,gloria,simple minds,up on the catwalk,talk takl,the party's over,faith and the muse,in the amber room,ambre,the promise,when in rome,vivaldi,musique classique,radio classique,madness,ltc live : "la voix du graoully !",paul young,joe jackson,u2 le groupe,jean dorval,jean dorval pour ltc live,ltc live : la voix du graoully,la scène ltc live,la communauté ltc live,listen to your eyes en ltc live,mcl metz,en concert,kel,auteur,compositeur,interprète,concert,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,artiste lorrain,poète musical" width="104" height="114" /></p><p><iframe width="505" height="332" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/UfzmVUrZplw" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> <img class="rg_i" style="margin-top: 0px; margin-left: 0px;" src="http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQyxlsuu74G1sSWl8ZkVv5h7Jsfs1WhlXP4YruOrBII8giqes7T6g" alt="" name="W9bixZ0u37j6hM:" width="154" height="104" data-src="http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQyxlsuu74G1sSWl8ZkVv5h7Jsfs1WhlXP4YruOrBII8giqes7T6g" data-sz="f" /><img id="media-3951172" style="margin-top: 0.7em; margin-bottom: 0.7em; float: right;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/00/1282191222.jpg" alt="étienne daho,comme un igloo,lescop,la forêt,chanson française,lucienne boyer,parlez-moi d'amour,1930,ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce,charlotte sometimes,logo solo d'ltc live,vilvadi,gloria,simple minds,up on the catwalk,talk takl,the party's over,faith and the muse,in the amber room,ambre,the promise,when in rome,vivaldi,musique classique,radio classique,madness,ltc live : "la voix du graoully !",paul young,joe jackson,u2 le groupe,jean dorval,jean dorval pour ltc live,ltc live : la voix du graoully,la scène ltc live,la communauté ltc live,listen to your eyes en ltc live,mcl metz,en concert,kel,auteur,compositeur,interprète,concert,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,artiste lorrain,poète musical" width="260" height="196" /></p><p><iframe width="519" height="321" src="http://www.youtube.com/embed/15WDBuvovXo" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><em><img id="media-3951172" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/00/1282191222.jpg" alt="étienne daho,comme un igloo,lescop,la forêt,chanson française,lucienne boyer,parlez-moi d'amour,1930,ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce,charlotte sometimes,logo solo d'ltc live,vilvadi,gloria,simple minds,up on the catwalk,talk takl,the party's over,faith and the muse,in the amber room,ambre,the promise,when in rome,vivaldi,musique classique,radio classique,madness,ltc live : "la voix du graoully !",paul young,joe jackson,u2 le groupe,jean dorval,jean dorval pour ltc live,ltc live : la voix du graoully,la scène ltc live,la communauté ltc live,listen to your eyes en ltc live,mcl metz,en concert,kel,auteur,compositeur,interprète,concert,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,artiste lorrain,poète musical" width="164" height="173" /></em> <em></em></p><p><iframe width="509" height="399" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/yoLoEw8D0Bg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><em><img id="media-3951172" style="margin-top: 0.7em; margin-bottom: 0.7em; float: left;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/00/1282191222.jpg" alt="étienne daho,comme un igloo,lescop,la forêt,chanson française,lucienne boyer,parlez-moi d'amour,1930,ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce,charlotte sometimes,logo solo d'ltc live,vilvadi,gloria,simple minds,up on the catwalk,talk takl,the party's over,faith and the muse,in the amber room,ambre,the promise,when in rome,vivaldi,musique classique,radio classique,madness,ltc live : "la voix du graoully !",paul young,joe jackson,u2 le groupe,jean dorval,jean dorval pour ltc live,ltc live : la voix du graoully,la scène ltc live,la communauté ltc live,listen to your eyes en ltc live,mcl metz,en concert,kel,auteur,compositeur,interprète,concert,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,artiste lorrain,poète musical" width="164" height="173" /><img id="il_fi" style="padding-top: 8px; padding-right: 8px; padding-bottom: 8px; float: right;" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/02/01/441402551.JPG" alt="" width="233" height="167" /></em></p><p> </p><p> </p><p><iframe width="498" height="394" src="http://www.youtube.com/embed/pKhfoKOTwZY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p><span style="color: #333333; background-color: #993300; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;">INFO+ : <span style="color: #ff6600;"><a href="http://www.sade.com/fr/home/"><span style="color: #ff6600; background-color: #993300;">http://www.sade.com/fr/home/</span></a></span></span></p><p><span style="color: #333333; background-color: #993300; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;">Et <span style="color: #800000;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sade_Adu"><span style="color: #800000; background-color: #993300;">http://fr.wikipedia.org/wiki/Sade_Adu</span></a></span></span></p><p> </p><p><img id="il_fi" style="padding-right: 8px; padding-top: 8px; padding-bottom: 8px; float: right;" src="http://www.cesam-international.com/_upload/ressources/photos//sade_contact_booking.jpg" alt="" width="447" height="561" /><img id="media-3951172" style="margin-top: 0.7em; margin-bottom: 0.7em; float: left;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/00/1282191222.jpg" alt="étienne daho,comme un igloo,lescop,la forêt,chanson française,lucienne boyer,parlez-moi d'amour,1930,ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce,charlotte sometimes,logo solo d'ltc live,vilvadi,gloria,simple minds,up on the catwalk,talk takl,the party's over,faith and the muse,in the amber room,ambre,the promise,when in rome,vivaldi,musique classique,radio classique,madness,ltc live : "la voix du graoully !",paul young,joe jackson,u2 le groupe,jean dorval,jean dorval pour ltc live,ltc live : la voix du graoully,la scène ltc live,la communauté ltc live,listen to your eyes en ltc live,mcl metz,en concert,kel,auteur,compositeur,interprète,concert,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,artiste lorrain,poète musical" /></p>
gdeuxamourhttp://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/about.htmlUn marquis de Sade très relevé tous les soirs au Théâtre Ciné 13tag:tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com,2013-01-04:49464902013-01-04T17:07:11+01:002013-01-04T17:07:11+01:00 ...
<p><img id="media-3908703" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/media/00/02/1772289535.jpg" alt="sade-fabiendumas.jpg" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: small; font-family: andale mono,times;">Envie de vous frotter à Sade, ce grand styliste, penseur, et pornographe notoire dont l'oeuvre fait encore frémir le clergé ? Le Ciné 13, Pierre-Alain Leleu et Nicolas Briançon vous proposent de découvrir l'incroyable modernité de Sade avec cette pièce jouée à partir du 9 janvier au Ciné 13 Théâtre.</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: andale mono,times;">Provocation ? Sincérité ? Réelle perversion ou volonté de choquer le bourgeois ? D’où vient dette impression constante que Sade lui-même ne se prend pas tout à fait au sérieux ?</span></p><p><br /><span style="font-size: small; font-family: andale mono,times;">Nicolas Briançon a mis en scène la pièce <strong>D.A.F Marquis de Sade</strong>, écrite et interprétée par Pierre-Alain Leleu, qui nous replace en 1784. Après six ans de prison à Vincennes, le marquis de Sade est transféré à la Bastille. Il se retrouve confronté à un coquin de geôlier, Lossinote, dont la vue seule lui rappelle le royaume de Lilliput dans lequel il est contraint d’évoluer. </span></p><p><br /><span style="font-size: small; font-family: andale mono,times;"><strong>De Pierre-Alain Leleu, mis en scène par Nicolas Briançon, </strong></span><br /><span style="font-size: small; font-family: andale mono,times;"><strong>Avec Dany Verissimo, Pierre-Alain Leleu, Michel Dussarat, Jacques Brunet <br />Durée : 1H20 au Ciné 13 Théâtre à Paris<br /><br /><a href="http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Theatre-contemporain-D-A-F--MARQUIS-DE-SADE-C13MS.htm"><em>Réservations</em></a></strong></span></p><p><img id="media-3908702" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tucomprendsvitemaisilfauttexpliquerlongtemps.hautetfort.com/media/00/00/1372561612.jpg" alt="sade.jpg" /></p>
starnohttp://starnoweekend.hautetfort.com/about.htmlDAF, Marquis de Sade porté au Théâtre Ciné 13 par Pierre-Alain Leleutag:starnoweekend.hautetfort.com,2013-01-04:49464682013-01-04T16:45:00+01:002013-01-04T16:45:00+01:00 Sade, cela vous parle ? Le voir interprétée avec la présence intense de...
<p><img id="media-3908657" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://starnoweekend.hautetfort.com/media/00/01/1649669804.jpg" alt="sade3-fabiendumas.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small;">Sade, cela vous parle ? Le voir interprétée avec la présence intense de Pierre-Alain Leleu, par ailleurs auteur de la pièce est un grand moment qui donne une vision distanciée de ce maitre littéraire sulfureux, allant au delà de la pornographie et de la violence avec une langue d'une beauté stupéfiante.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small;">A voir, pour un public littéraire averti, connaisseur de l'oeuvre ou voulant découvrir Sade de visu : un choc ! La pièce est mise en scène avec astuce par Nicolas Briançon.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small;">Au Ciné 13 Théâtre, à partir du 9 janvier 21 h 30</span></p><p class="MsoNormal" align="center"><span style="font-size: small;"><a href="http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Theatre-contemporain-D-A-F--MARQUIS-DE-SADE-C13MS.htm">Réservations </a></span></p><p> </p><p><img id="media-3908661" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://starnoweekend.hautetfort.com/media/01/02/1372561612.jpg" alt="sade.jpg" /></p>
joliefillehttp://netravaillezjamais.hautetfort.com/about.htmlEn janvier, on se réchauffe avec Sade au Théâtre Ciné13 !tag:netravaillezjamais.hautetfort.com,2012-12-24:49375642012-12-24T15:00:18+01:002012-12-24T15:00:18+01:00 En 2013, c'est décidé, on prend des risques et on va voir DAF Marquis de...
<p><img id="media-3895298" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://netravaillezjamais.hautetfort.com/media/01/02/3858054639.jpg" alt="sade2-fabiendumas.jpg" /></p><p>En 2013, c'est décidé, on prend des risques et on va voir DAF Marquis de Sade au Ciné13 en haut de la butte Montmartre. Pornographique ? Violent ? Oui, mais d'une langue magnifique, d'une modernité folle, Sade ne laisse jamais indifférent.</p><p>A partir du 9 janvier 2013, au Théâtre Ciné 13 à Paris, sera joué « D.A.F. Marquis de Sade » une pièce de Pierre-Alain Leleu, mise en scène par Nicolas Briançon. On retrouvera sur scène, Dany Verissimo, une actrice porno qui réussit à merveille sa reconversion dans le cinéma conventionnel (« Maison Close », « Banlieu 13 », ...), et Pierre-Alain Leleu que l'on a vu récemment au théâtre dans plusieurs pièces mises en scène par Nicolas Briançon (« La guerre de Troie n'aura pas lieu », « Pygmalion », « La nuit des rois », ...).</p><p><a href="http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Theatre-contemporain-D-A-F--MARQUIS-DE-SADE-C13MS.htm">Réservations</a></p><p><img id="media-3895292" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://netravaillezjamais.hautetfort.com/media/01/00/1372561612.jpg" alt="sade.jpg" /></p>
Soundandfuryhttp://talememore.hautetfort.com/about.htmlSo sadetag:talememore.hautetfort.com,2012-10-14:48626852012-10-14T15:08:00+02:002012-10-14T15:08:00+02:00 La philosophie dans le boudoir , D.A.F. de Sade Avis chrono'...
<h2 style="text-align: justify;"><strong><em><img id="media-3790638" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/01/01/1577628894.jpg" alt="philosophie_boudoir_sade.jpg" /><span style="color: #ffffff; background-color: #800000;">La philosophie dans le boudoir</span></em><span style="color: #ffffff; background-color: #800000;">, D.A.F. de Sade</span></strong></h2><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800000; background-color: #ffffff;"><strong>Avis chrono'</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>Ne voir aucun lien avec la fin de l'article précédent où je déclarais que les romans pour la jeunesse manquaient par trop de sexe à mon goût. Simple hasard de calendrier, je traînais cette lecture entamée depuis près d'un an et j'en suis enfin venue à bout, dans la souffrance. Je suis mûre pour <em>50 shades</em>, ce sera même du pipi de chat! Sade c'est violent, odieux, choquant et pas moyen pour moi de savoir à quel degré prendre ça. Préparez-vous à un article fleuve, j'ai des choses à dire!</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #008080;">"Que nous font, osent-ils dire, les douleurs occasionnées sur le prochain? Les ressentons-nous? Non; au contraire, nous venons de démontrer que de leur production résulte une sensation délicieuse pour nous. A quel titre ménagerions-nous donc un individu qui ne nous touche en rien? A quel titre lui éviterions-nous une douleur qui ne nous coûtera jamais une larme, quand il est certain que de cette douleur va naître un très grand plaisir pour nous?"</span></strong></p><p style="text-align: justify;">Par où commencer?<em> La philosophie dans le boudoir</em>, autrement dit par là où pensent les hommes, paraît-il... Pour ceux qui auraient un doute, si Sade nous a légué sous son nom le charmant concept de sadisme, ce n'est pas en asseyant ses personnages sur des causeuses pour débattre. Ceux-ci ont bien plus souvent les parties charnues à l'air, voire emboîtées les unes dans les autres avec parfois beaucoup d'inventivité.</p><p style="text-align: justify;">A condition de s'en tenir aux toutes premières pages, c'est une lecture stimulante, y'a pas à dire...</p><p style="text-align: justify;">Eugénie arrive chez Mme de Saint-Ange dans le louable but de s'instruire. Vraiment, que le XVIIIe siècle était progressiste, à tant s'investir dans l'éducation du sexe faible! Aussitôt se joignent à la partie un frère et un ami (quelques autres figurants, plus tard, pour l'effet de masse). Chacun donne de sa personne pour instruire la demoiselle de fond en comble, sans rien oublier et la débarrasser de toute pudeur inutile. C'est aussi détaillé qu'un film post-W (ou pré-Y). Et tellement plus audacieux! On sent qu'ils n'avaient pas la télé et qu'il fallait compenser les soirées fraîches d'hiver en faisant un peu d'exercice.</p><p style="text-align: justify;">Bien sûr, vous vous demandez, comme moi lorsque je me suis penchée sur ce classique de notre littérature, où se situe la philosophie là-dedans. Sachez donc que ces experts en développement personnel sont particulièrement aguerris et donc, parfaitement disposer à deviser tout en conduisant leur jeune disciple au sommet de la connaissance. Ainsi, ils prendront le temps d'examiner quelques notions cruciales, comme celles de la pudeur, du plaisir, de la vertu, de la famille ou de la religion toutes aussi inutiles les unes que les autres. Vouloir, c'est pouvoir, sans aucune limite.</p><p style="text-align: justify;">Le discours anti-clérical de Sade est particulièrement étayé. Dieu est une chimère, la nature seule est maîtresse de tout. (Je résume, je précise ne suis pas une experte de Sade et que je n'ai pas étudié le texte en détail). Les moqueries fusent, dans des passages délicieusement sacrilèges:</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><strong><span style="color: #008080;">"Des rites bizarres s'instituent sous le nom de sacrements, dont le plus indigne et le plus abominable de tous est celui par lequel un prêtre, couvert de crimes, a néanmoins, par la vertu de quelques paroles magiques, le pouvoir de faire arriver Dieu dans un morceau de pain."</span></strong></p><p style="text-align: justify;">Le texte est divisé en sept dialogues, le 4e s'intitule "Français, encore un effort si vous voulez être républicains". Les protagonistes n'y font plus de galipettes, il leur faut bien un peu de répit (à nous aussi!) mais en profitent pour justifier, dans une argumentation serrée, le meutre, le viol (y compris sur des enfants) , l'inceste, bref, toutes les barbaries dont l'homme est capable. </p><p style="text-align: justify;">J'ai toujours eu très envie de suivre un cours complet sur Sade, pour savoir enfin ce qu'il pensait vraiment et ce qui relève de la provocation. Car ce qui est déroutant, ce qui choque encore plus que tout ça, c'est qu'en certains passages, il donne véritablement envie d'adhérer à ses théories. Certaines sont même en quelque sorte devenues des piliers de notre société.</p><p style="text-align: justify;">De la séparation de l'église et de l'état:</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008080;"><strong>"Que l'on évite donc avec le plus grand soin de mêler aucune fable religieuse dans cette éducation nationale."</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Du mariage forcé:<strong><span style="color: #008080;"><br /></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><strong><span style="color: #008080;">"Considère en effet, Eugénie, une jeune fille à peine sortie de la maison paternelle ou de sa pension, ne connaissant rien, n'ayant nulle expérience, obligée de passer subitement de là dans les bras d'un homme qu'elle n'a jamais vu, obligée de jurer à cet homme, aux pieds des autels, une obéissance, une fidélité d'autant plus injuste qu'elle n'a souvent au fond de son cœur que le plus grand désir de lui manquer de parole. Est-il au monde, Eugénie, un sort plus affreux que celui-là?"</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">De l'infidélité / de la liberté individuelle: <strong><span style="color: #008080;"><br /></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><strong><span style="color: #008080;">"Mon libertinage ne touche mon mari en rien; mes fautes sont personnelles. Ce prétendu déshonneur était bon il y a un siècle; on est revenu de cette chimère aujourd'hui, et mon mari n'est plus flétri de mes débauches que je ne saurais l'être des siennes."</span></strong></p><p style="text-align: justify;">De la peine de mort:</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #008080;"><strong>"On doit supprimer cette peine, en un mot, parce qu'il n'y a point de plus mauvais calcul que celui de faire mourir un homme pour en avoir tué un autre, puisqu'il résulte évidemment de ce procédé qu'au lieu d'un homme de moins, en voilà tout d'un coup deux, et qu'il n'y a que des bourreaux ou des imbéciles auxquels une telle arithmétique puisse être familière."</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Sade milite pour la création de maisons closes destinées au plaisir des femmes. Mais ailleurs il justifie ainsi le meurtre:</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: #008080;"><strong>"Et qu'est-ce que la guerre, sinon la science de détruire ? Étrange aveuglement de l'homme, qui enseigne publiquement l'art de tuer, qui récompense celui qui y réussit le mieux et qui punit celui qui, pour une cause particulière, s'est défait de son ennemi ! N'est-il pas temps de revenir sur des erreurs si barbares ?"</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je repense à la lettre d'amour écrite à sa femme, dite "ma lolotte", <a href="http://talememore.hautetfort.com/archive/2012/08/27/jtm-moins-si-affinite.html">lue dans ce recueil le mois dernier</a>... ça devait vraiment être un type bizarre mais fascinant.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Quant à la fin de la philosophie dans le boudoir, quelle apothéose! Un bouquet final d'une cruauté que je ne peux même pas qualifier... Une odieuse scène, un viol barbare, à vous mettre le coeur au bord des lèvres.</p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlContre-poison # 1tag:houdaer.hautetfort.com,2012-09-21:48351562012-09-21T05:31:00+02:002012-09-21T05:31:00+02:00 Un film... comme il serait impossible d'en réaliser un de nos jours....
<p><iframe width="480" height="360" src="http://www.youtube.com/embed/bTEloh2UMQY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">Un film... comme il serait impossible d'en réaliser un de nos jours. Merci à <strong><span style="color: #800000;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/tag/topor"><span style="color: #800000;">Topor</span></a></span></strong>.</span></p>
Kurganhttp://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/about.htmlDivin Marquistag:dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com,2012-05-24:47276112012-05-24T16:02:00+02:002012-05-24T16:02:00+02:00 Donatien Alphonse François de SADE SADE :...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: medium;">Donatien Alphonse François de SADE</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: small;"><strong>SADE : « Journal inédit »</strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">Les deux cahiers retrouvés du journal inédit de Sade datant de 1807-1808 et de 1814 nous permettent de compléter notre connaissance du « Divin Marquis ». Le second cahier se révèle particulièrement émouvant, puisque le marquis de Sade y consigne les derniers événements de sa vie jusqu’à l’avant-veille de sa mort.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">Une importante préface de Georges Daumas situe ces cahiers dans la biographie de Sade. Et un appendice intitulé <em>Notice sur Charenton</em> ( par H. de Colins ) ainsi que des notes tirées de l’ouvrage <em>Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale</em> ( Philippe Pinel – 1809 ) nous font ( s’il en était besoin ) comprendre ô combien il ne devait pas être agréable d’être interné au tout début du 19ème siècle !!!…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">Un ouvrage aussi rare que passionnant, pour qui s’intéresse à la vie et à <span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">l’œuvre</span> de Sade.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Idées NRF – Gallimard / 1970. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">184 pages au format « poche » / 120 grammes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Une petite marque de style sur premier plat (visible sur photo), sans quoi il est en parfait état ; tranche non cassée, intérieur propre et sain ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>3,50 €uros.</strong></span><span style="color: #0000ff;"> / <strong>Vendu !</strong> </span></span><span style="color: #0000ff; font-family: Verdana; font-size: 12px;">Temporairement indisponible.</span><span style="color: #0000ff;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>Ailleurs =</strong> 7 €uros sur abebooks.fr</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Entre 3 et 14,90 €uros (!?!?!) sur Priceminister </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">-------------------------------------------------------<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: small;">SADE : « La marquise de Gange » </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Si l'assassinat de la marquise de Gange est objectivement assez atroce, il est impossible de ne pas sentir, à travers les témoignages fragmentaires qui nous sont parvenus, que les âmes de ses criminels beaux-frères, dans leur secret, devaient l'être bien plus encore. C'est là où résidait l'intérêt psychologique et romanesque d'une affaire de cette nature. Et le marquis de Sade, pour s'en être avisé, et avoir su la revêtir de toutes les richesses de son imagination, a donné naissance à un pathétique récit, lequel, s'il ne peut être mis au rang de ses ouvrages capitaux, n'en constitue pas moins une manière de petit chef d’œuvre où son génie luciférien a emprunté à la pitié des couleurs nouvelles. ( G.L ) </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Livre de poche – 1974 – 293 pages – 160 grammes. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Une fine pliure sur tranche et quelques petites marques de stockage sur couv’ et quatrième, mais ça va, tout à fait O.K ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>1,80 €uros.</strong></span> <span style="color: #ff0000;"><span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong></span><strong> </strong><span style="color: #0000ff;">Temporairement indisponible.</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-size: small;">SADE : « La philosophie dans le boudoir »</span></strong></span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Sade (1740-1814) reste l'homme de tous les scandales. </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Scandales provoqués par ses orgies et ses abus, scandales de ses emprisonnements arbitraires, scandales de son œuvre, où ce matérialiste, cet athée à la violence de pamphlétaire fait triompher le Vice.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La <em>Philosophie dans le boudoir</em>, récit, par des libertins dépravés, de <em>l’apprentissage érotique</em> d’une pure jeune fille, laquelle devient, en une journée, un monstre de lubricité, peut être considérée comme la somme de sa doctrine.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cette exaltation de l’érotisme le plus débridé, de la cruauté la plus raffinée est l’un des textes les plus crus, les plus osés de la littérature française. Sade, génie sulfureux, aimait à allier luxure et philosophie, pornographie et psychologie, et pouvait décrire la plus noire débauche dans un style lumineux. Le « divin marquis » fut aussi grand débauché que grand prosateur.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Maxi poche / Classiques français – 1999 – 220 pages – 125 grammes.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat = Une fine pliure sur tranche et quelques petites marques de stockage / manip’ sur la couv’, mais rien de bien méchant, tout à fait bon pour le service ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>1,80 €uros.</strong></span> <span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> </span></span><span style="color: #0000ff;">Temporairement indisponible.</span><span style="color: #0000ff;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">SADE : « Les infortunes de la vertu »</span></span></strong> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #000000; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Les <em>Infortunes de la vertu</em> (1787), première version de <em>Justine…</em>, contient, sans les excès pornographiques d'écrits ultérieurs, tout ce qui fait le génie sulfureux du <em>Divin Marquis</em> : spectacle complaisant de la luxure et de la perversité, imagination débridée mais aussi philosophie et psychologie, l'ensemble servi par la langue et le style lumineux d'un grand prosateur.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">France Loisirs – 1975 – 221 pages – 18,5 x 12 – 270 grammes </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Reliure cartonnée façon cuir bleu + dorures ( tranche et plats ).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Quelques infimes marques de stockage mais très bon état général. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>3 €uros.</strong></span> </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> </span></span><span style="color: #0000ff; font-family: Verdana; font-size: 12px;">Temporairement indisponible.</span><span style="color: #0000ff;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-size: small;">SADE : « Les crimes de l’amour »</span></strong></span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Faxelange</span></em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> qui se signale par l'intérêt de sa fiction et la netteté de son style ; <em>Florville</em> <em>et Courval </em>où l'héroïne la plus vertueuse et la plus aimable est portée à de multiples crimes dont un seul suffirait à faire d'elle un monstre ; <em>La comtesse de Sancerre</em>, cette phèdre sans remords, au paroxysme du drame sombre ; <em>Eugénie de Franval</em> enfin, l'une des œuvres de Sade les plus fortes et les plus hardies : ces quatre nouvelles permettent d'embrasser d'un seul regard la surprenante variété du génie de notre auteur, dans un domaine où la littérature française n'offre rien d'aussi vigoureux ni d'aussi parfaitement original. ( Gilbert Lely ) </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Presses de la Renaissance / Club pour vous – Hachette.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">1975 – 447 pages – 20,5 x 13 – 510 grammes. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Reliure cartonnée façon cuir vert + dorures – Une trace de choc en bas de premier plat ( visible sur la photo ) ainsi que sur le coin supérieur gauche de quatrième… mais rien de bien grave, intérieur sain et propre, tout à fait O.K. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>3 €uros.</strong></span> </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> </span></span><span style="color: #0000ff; font-family: Verdana; font-size: 12px;">Temporairement indisponible.</span><span style="color: #0000ff;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #ff0000;"><img id="media-3596105" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/01/02/1810874779.jpg" alt="SADE-04b.jpg" width="447" height="265" /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><img id="media-3596111" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/00/00/1995108643.jpg" alt="SADE-03b.jpg" width="417" height="290" /><img id="media-3596126" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/02/01/992104488.jpg" alt="SADE-01b.jpg" width="428" height="242" /><img id="media-3596130" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/01/00/3182830214.jpg" alt="SADE-02b.jpg" /></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlCompile Face-Bouquienne # 4tag:houdaer.hautetfort.com,2012-05-20:47218692012-05-20T07:45:00+02:002012-05-20T07:45:00+02:00 Frédérick Houdaer culturellement parlant, aurait dû s'arrêter à Rutebeuf...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Frédérick Houdaer</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">culturellement parlant, aurait dû s'arrêter à Rutebeuf et à Albator. Politiquement aussi, d'ailleurs. / Une élue marseillaise commentant un énième règlement de comptes sanglant, ce matin, à la radio : " <em>Ce n'est pas parce que c'est des trafiquants qu'ils ont le droit de se tuer entre eux.</em> " / "<span style="color: #800000;"><a href="http://remue.net/spip.php?article5173#.T6JrlzjHrS4.facebook"><span style="color: #800000;">Addio carissima mia</span></a></span>" / Très "<em><span style="color: #800000;"><a href="http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4437767"><span style="color: #800000;">Mauvais genre</span></a></span></em>" itou. / Une belle ouverture :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/7FpKrKlzV_A" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Kurganhttp://lantiquoriumduke.hautetfort.com/about.htmlLe petit Pornocratetag:lantiquoriumduke.hautetfort.com,2012-04-06:46684662012-04-06T16:37:00+02:002012-04-06T16:37:00+02:00 Le petit Pornocrate illustré N°1 ( Erotisme )...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; color: #ffcc00; font-size: 13.5pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le petit Pornocrate illustré N°1 </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Verdana; color: #ffcc00;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">( Erotisme )</span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Verdana; color: black; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Avec… au sommaire :</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong></strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Préfesse » – Blandine et Luna</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Attrapez-moi toujours de même » – Marquis de Sade</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Lamentations d’un poil de cul de femme » – Jules Verne</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Poinçonnée » –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Luna</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Sous les étoiles de Catalogne » – Philippe Pissier </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« La maîtresse rousse » – Jules Barbey d’Aurevilly</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Le sonnet du trou du cul » – Verlaine & Rimbaud </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Gamiani ou 2 nuits d’excès » – Alfred de Musset</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Deux grands bols de café bien noir » – Luna</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Treize ans » –<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Jules Barbey d’Aurevilly</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« H. 40aine, généreux… » – Sophie</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Il y a de la place pour deux » – Marquis de Sade</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Mémo » – Blandine</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Le confesseur » – Jean de Villiot</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Victor » – La Cochonne Masquée</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">« Orgie soldatesque » ou « La Messaline moderne » – Anonyme</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 3pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">80 pages format A4 - <span style="color: #ffcc00;"><strong>5 €uros.</strong></span> <span style="color: #ff0000;">/ disponible.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="color: #ff0000;"><img id="media-3525465" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lantiquoriumduke.hautetfort.com/media/01/02/1068404791.jpg" alt="Petit Pornocrate 01.jpg" /></span></span> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> <span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana; color: #ff9900; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;">Les « Pulps » D.U.K.E</span></span></span></strong></span> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les <strong><span style="color: #ffcc00;">«</span></strong> <span style="color: #ffcc00;"><strong>pulps </strong></span><strong></strong><span style="color: #ffcc00;"><strong>»</strong></span>, abréviation de « pulp magazines », étaient des publications peu coûteuses, très populaires aux <span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">É</span>tats-Unis durant la première moitié du <span class="romain1">XXème</span></span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> siècle. Ces magazines publiaient principalement de la fiction et les thèmes abordés étaient très divers, allant de la romance au récit fantastique, en passant par les histoires de détective et la science-fiction. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">( Les quelques <em>pulps</em> encore existants de nos jours sont, pour la majorité, orientés vers la science-fiction et le fantastique ).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">C'est le faible coût des pulps qui leur valut l'immense succès qu'ils connurent auprès des couches populaires… mais malgré son immense succès, le pulp périclita en raison de la hausse du prix du papier et de la compétition avec les comics, la télévision et les romans.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le nom <em>pulp</em> vient du fait que ces magazines étaient imprimés sur du papier de mauvaise qualité, constitué de fibres de bois très grossières ( « woodpulp »<em> </em>), par souci d'économie. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Beaucoup de classiques de la science-fiction ont tout d'abord été publiés sous forme de séries dans les pulps, notamment dans les magazines Weird Tales, Amazing Stories, Astounding Stories ou Black Mask… e</span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">t bon nombre de grands auteurs y ont débuté leurs carrières, comme : Poul Anderson, Isaac Asimov, Robert Bloch, Ray Bradbury, Raymond Chandler, Edgar Rice Burroughs, Arthur C. Clarke, Philip K. Dick, Robert Heinlein, Frank Herbert, L. Ron Hubbard, Seabury Quinn, Robert Silverberg, Clark Ashton Smith ou A. E. Van Vogt…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Voire les non moins célèbres <span style="color: #ffcc00;"><strong>H.P Lovecraft </strong></span>et <span style="color: #ffcc00;"><strong>Robert E. Howard</strong></span> ( le « père » de Conan ), qui, de leur vivant, ne furent publiés QUE via les pulps<em>… </em><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Et notamment le très célèbre <strong><span style="color: #ffcc00;">Weird Tales</span> </strong>!!!…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">And then… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">« Just for you » : <span style="color: #ffcc00;"><strong>D.U.K.E</strong></span> ressuscite le « <span style="color: #ffcc00;"><strong>PULP Zine</strong></span> » !!!…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">----------------------------------------------------------</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">1 série consacrée à la S.F, à l’Heroïc-Fantasy et à l’aventure intitulée : <span style="color: #ffcc00;"><strong>« Les Gestes d’Ailleurs »</strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">1 série consacrée au Fantastique et à l'Horreur intitulée : <span style="color: #ffcc00;"><strong>« L'écho des espaces du Dehors »</strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">1 série consacrée à l’occultisme et à l’ésotérisme, intitulée : <span style="color: #ffcc00;"><strong>« Les archives de l’égrégore » </strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">1 série consacrée à l’érotisme, intitulée : <span style="color: #ffcc00;"><strong>« Le petit pornocrate illustré »</strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">1 série consacrée aux textes étranges et « venus d’ailleurs », intitulée : <span style="color: #ffcc00;"><strong>«</strong> <strong>Delirium Tremens & Controversiae Curiosae »</strong></span></span></p>
Kurganhttp://bouquinorium.hautetfort.com/about.htmlDivin marquistag:bouquinorium.hautetfort.com,2012-03-30:46592902012-03-30T18:23:00+02:002012-03-30T18:23:00+02:00 Donatien Alphonse François de SADE SADE :...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;">Donatien Alphonse François de SADE</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-size: small;">SADE : « Journal inédit »</span></strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">Les deux cahiers retrouvés du journal inédit de Sade datant de 1807-1808 et de 1814 nous permettent de compléter notre connaissance du « Divin Marquis ». Le second cahier se révèle particulièrement émouvant, puisque le marquis de Sade y consigne les derniers événements de sa vie jusqu’à l’avant-veille de sa mort.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">Une importante préface de Georges Daumas situe ces cahiers dans la biographie de Sade. Et un appendice intitulé <em>Notice sur Charenton</em> ( par H. de Colins ) ainsi que des notes tirées de l’ouvrage <em>Traité médico-philosophique sur l’aliénation mentale</em> ( Philippe Pinel – 1809 ) nous font ( s’il en était besoin ) comprendre ô combien il ne devait pas être agréable d’être interné au tout début du 19ème siècle !!!…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt;">Un ouvrage aussi rare que passionnant, pour qui s’intéresse à la vie et à <span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">l’œuvre</span> de Sade.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Idées NRF – Gallimard / 1970. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">184 pages au format « poche » / 120 grammes.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Une petite marque de style sur premier plat (visible sur photo), sans quoi il est en parfait état ; tranche non cassée, intérieur propre et sain ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>3,50 €uros.</strong></span> <span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> </span></span>Temporairement indisponible.<span style="color: #0000ff;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong>Ailleurs =</strong> 7 €uros sur abebooks.fr</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Entre 3 et 14,90 €uros (!?!?!) sur Priceminister </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">-------------------------------------------------------<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: small; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">SADE : « La marquise de Gange » </span></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Si l'assassinat de la marquise de Gange est objectivement assez atroce, il est impossible de ne pas sentir, à travers les témoignages fragmentaires qui nous sont parvenus, que les âmes de ses criminels beaux-frères, dans leur secret, devaient l'être bien plus encore. C'est là où résidait l'intérêt psychologique et romanesque d'une affaire de cette nature. Et le marquis de Sade, pour s'en être avisé, et avoir su la revêtir de toutes les richesses de son imagination, a donné naissance à un pathétique récit, lequel, s'il ne peut être mis au rang de ses ouvrages capitaux, n'en constitue pas moins une manière de petit chef d’œuvre où son génie luciférien a emprunté à la pitié des couleurs nouvelles. ( G.L ) </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Livre de poche – 1974 – 293 pages – 160 grammes. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Une fine pliure sur tranche et quelques petites marques de stockage sur couv’ et quatrième, mais ça va, tout à fait O.K ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>1,80 €uros.</strong></span> <span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> </span></span><span style="color: #0000ff;">Temporairement indisponible.</span><span style="color: #0000ff;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">SADE : « La philosophie dans le boudoir »</span></span></strong></span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Sade (1740-1814) reste l'homme de tous les scandales. </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Scandales provoqués par ses orgies et ses abus, scandales de ses emprisonnements arbitraires, scandales de son œuvre, où ce matérialiste athée à la violence de pamphlétaire fait triompher le Vice.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La <em>Philosophie dans le boudoir</em>, récit, par des libertins dépravés, de <em>l’apprentissage érotique</em> d’une pure jeune fille, laquelle devient, en une journée, un monstre de lubricité, peut être considérée comme la somme de sa doctrine.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cette exaltation de l’érotisme le plus débridé, de la cruauté la plus raffinée est l’un des textes les plus crus, les plus osés de la littérature française. Sade, génie sulfureux, aimait à allier luxure et philosophie, pornographie et psychologie, et pouvait décrire la plus noire débauche dans un style lumineux. Le « divin marquis » fut aussi grand débauché que grand prosateur.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Maxi poche / Classiques français – 1999 – 220 pages – 125 grammes.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat = Une fine pliure sur tranche et quelques petites marques de stockage / manip’ sur la couv’, mais rien de bien méchant, tout à fait bon pour le service ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>1,80 €uros.</strong></span> <span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> </span></span><span style="color: #0000ff;">Temporairement indisponible.</span><span style="color: #0000ff;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">SADE : « Les infortunes de la vertu »</span></span></span></strong> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; color: #000000; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Les <em>Infortunes de la vertu</em> (1787), première version de <em>Justine…</em>, contient, sans les excès pornographiques d'écrits ultérieurs, tout ce qui fait le génie sulfureux du <em>Divin Marquis</em> : spectacle complaisant de la luxure et de la perversité, imagination débridée mais aussi philosophie et psychologie, l'ensemble servi par la langue et le style lumineux d'un grand prosateur.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">France Loisirs – 1975 – 221 pages – 18,5 x 12 – 270 grammes </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Reliure cartonnée façon cuir bleu + dorures ( tranche et plats ).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Quelques infimes marques de stockage mais très bon état général. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>3 €uros.</strong></span> <span style="color: #ff0000;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> </span></span><span style="color: #0000ff;">Temporairement indisponible.</span><span style="color: #0000ff;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> </span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">SADE : « Les crimes de l’amour »</span></span></strong></span> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Faxelange</span></em><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> qui se signale par l'intérêt de sa fiction et la netteté de son style ; <em>Florville</em> <em>et Courval </em>où l'héroïne la plus vertueuse et la plus aimable est portée à de multiples crimes dont un seul suffirait à faire d'elle un monstre ; <em>La comtesse de Sancerre</em>, cette phèdre sans remords, au paroxysme du drame sombre ; <em>Eugénie de Franval</em> enfin, l'une des œuvres de Sade les plus fortes et les plus hardies : ces quatre nouvelles permettent d'embrasser d'un seul regard la surprenante variété du génie de notre auteur, dans un domaine où la littérature française n'offre rien d'aussi vigoureux ni d'aussi parfaitement original. ( Gilbert Lely ) </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Presses de la Renaissance / Club pour vous – Hachette.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">1975 – 447 pages – 20,5 x 13 – 510 grammes. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Reliure cartonnée façon cuir vert + dorures – Une trace de choc en bas de premier plat ( visible sur la photo ) ainsi que sur le coin supérieur gauche de quatrième… mais rien de bien grave, intérieur sain et propre, tout à fait O.K. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">>>> <span style="text-decoration: line-through;"><strong>3 €uros.</strong></span> </span><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #0000ff;">/ <strong>Vendu !</strong> </span></span><span style="color: #0000ff; font-family: Verdana; font-size: 12px;">Temporairement indisponible.</span><span style="color: #0000ff;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #ff0000;"><img id="media-3596105" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/01/02/1810874779.jpg" alt="SADE-04b.jpg" width="447" height="265" /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><img id="media-3596111" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/00/00/1995108643.jpg" alt="SADE-03b.jpg" width="417" height="290" /><img id="media-3596126" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/02/01/992104488.jpg" alt="SADE-01b.jpg" width="428" height="242" /><img id="media-3596130" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/01/00/3182830214.jpg" alt="SADE-02b.jpg" /></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlLYON, BIENNALE, BONBONS, CHOCOLATStag:lantidote.hautetfort.com,2011-11-06:38509302011-11-06T09:00:00+01:002011-11-06T09:00:00+01:00 « UNE TERRIBLE BEAUTÉ EST NÉE » : un catalogue à vous faire...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">« UNE TERRIBLE BEAUTÉ EST NÉE » : un catalogue à vous faire penser contre votre gré (« Nous afons les moyens de fous vaire benzer ! »).</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Comment regarder une œuvre de ce qu’on appelle aujourd’hui « art contemporain » ? Quand on parle de « musique contemporaine », c’est souvent pour parler de stridences, de concert de casseroles et autres gentillesses. Il y a de ça avec l’« art contemporain ». S’il est vrai que l’art exprime quelque chose du monde tel qu’il va, alors le monde est dans un triste état.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">C’est vrai qu’en bien des occasions, j’en ai vu, des gribouillons, des morceaux, des objets, des monceaux de morceaux d’objets, les uns sur les autres, les uns dans les autres, des pneus, des ficelles, de vieilles portes vermoulues : on a parfois l’impression que l’art contemporain, c’est l’art du déchet. Faut-il en conclure que nous vivons dans le monde du déchet ?</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Eh bien ça tombe bien : tout porte à croire que c’est le cas, que nous y sommes, dans le déchet. Ça y est, mes frères, nous sommes arrivés chez nous, à destination, dans la poubelle. Ça a pris du temps, mais « A coeur vaillant rien d'impossible ». Il n’y a aucune raison pour que l’art échappe au sort commun de l’humanité prochaine, et ne soit pas à son tour, comme tout le monde, tympanisé et jeté au rebut.</span> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Il paraît que le ridicule ne tue plus. Alors faisons l'hypothèse que, si ce qui est mort ne saurait plus sombrer dans le ridicule, dans un monde devenu ridicule, l'art ne peut prétendre rester vivant. Simple logique. </span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Alors, dans ces conditions, comment regarder cette Biennale ? J’avoue que je ne sais pas répondre à cette question. Mais pour en parler, je sais à qui il faut s’adresser : au directeur du musée voué à l’art contemporain en personne : THIERRY RASPAIL.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Attention, je ne dirai rien de la Biennale en elle-même. Courageux, mais pas téméraire, je n’ai pas accompli la visite. Je ne sais pas, peut-être un découragement préventif ? Un accablement prémonitoire ? Un abattement avant-coureur ? Mais je dirai quelque chose de quelque chose qui est dit de la Biennale. J’espère que vous suivez.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Pour savoir ce qui est dit de l’exposition, je me suis laissé guider par le magnifique catalogue (32 euros). C’est vrai que, vu de l’extérieur, c’est un bel objet. Pour l’instant, je ne me prononce pas sur l’intérieur. Je lis en particulier ce que le directeur du M. A. C. en dit dans son propos introductif. J’aurais appelé ça « préface » si THIERRY RASPAIL avait placé son propos en tête d’ouvrage. </span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Autant être prévenu avant d’entrer dans le catalogue de cette dixième Biennale : monsieur THIERRY RASPAIL aime l’apocope, vous savez, cette figure de style des paresseux ou des snobs qui, pour dire « art contemporain », se contentent de « contempo ». On ne va pas faire l’inventaire de l’apocope courante, on n’en finirait pas, vélo, ciné, et la flopée de toutes les autres.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Bref, je ne sais pas si THIERRY RASPAIL fait son ciné, ni s’il a un petit vélo qui lui trotte dans la tête, mais il aime l’apocope. Surtout s’agissant du mot « exposition ». Je l’en félicite. Cela donne « expo ». C’est tout à fait seyant. Ça va très bien à son teint. Quand il prononce « exposition » en entier, on se demande si ça ne lui a pas écorché la bouche.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Monsieur THIERRY RASPAIL, par ailleurs, a travaillé, qu’on se le dise. Et il le fait savoir, je dirai comment. Mais comme il est homme de précaution, il prend une précaution. Cela se passe au début de son laïus. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Modestement, il a laissé l’art et les artistes précéder et annoncer le dit laïus, qui commence en page 20, pour s’achever page 24. Mais comme ce sont, comme on dit au scrabble, des « pages compte double », on va compter 10 pages. Desquelles il faut retrancher une et demie, consacrée aux augustes références qui lui servent d’appui, de contrefort et, pour mieux dire, de réconfort et de caution solidaire. </span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Quarante et une références, pas une de moins. Et précises, avec ça : figurent en effet toutes les informations (nom, titre d’ouvrage, année, page) que réclame dûment une méthodologie universitaire en ordre de marche. Aucun nom, aucune citation ne sont laissés à eux-mêmes : toutes les bêtes sont bien attachées à leur anneau par un licou solide, et ne risquent pas de divaguer dans le pré du voisin.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">THIERRY RASPAIL ne manque pas de jugeote : sentant venir l’objection, il la prévient habilement au tout début de son propos : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Y a-t-il seulement un sens à tout cela ? Ou pas ?</em> ». Notez que, s’il y a contestation du sens, celle-ci est contenue (à tous les sens du mot) dans la sécheresse de ce « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Ou pas ?</em> » comminatoire et dédaigneux : on comprend ce que THIERRY RASPAIL en a déjà fait, de la critique. Comme si le mot d’ordre était : « Faites toujours quelque chose ; pour le sens, on verra après, éventuellement ». On est prévenu.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Le propos est peut-être structuré, en tout cas tout est fait pour en donner l’impression, ponctué qu’il est par ce qui se présente comme têtes de chapitres, synthèse, quintessence : « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">multiples étendues, débuter, broder, intrigue, régime, l’art-le monde, récit, vérité, lignes de démarcation, beauté-l’expo, poésie, anthropologie, perplexité, enargeia, livre</em> ». Rien qu'avec ça, on peut mettre en route la machine à réfléchir.</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">On est d’autant plus impressionné, après ce tracé des intentions, par le nom et le nombre des anges tutélaires appelés à la rescousse. Ce ne sont pas moins de soixante-seize noms plus ou moins prestigieux, dont l’autorité incontestable est censée donner à toute l’entreprise sa justification pleine et entière, en même temps qu’ils sont la preuve que THIERRY RASPAIL n’est pas le premier venu, parce que, s'il ne dit pas qu'il a tout lu, il le laisse entendre. Les voici, inchangés (nom, ou prénom + nom), mais remis dans l’ordre alphabétique : </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> </span></p><table class="MsoNormalTable" style="margin: auto auto auto 2.75pt; width: 386px; border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr style="height: 12.75pt; mso-yfti-irow: 0;"><td style="width: 86pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="115"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">aby warburg</span></p></td><td style="width: 111.6pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="149"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">gustav metzger</span></p></td><td style="width: 92pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="123"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">montaigne</span></p></td></tr><tr style="height: 12.75pt; mso-yfti-irow: 1;"><td style="width: 86pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="115"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">alain roger</span></p></td><td style="width: 111.6pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="149"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">hannah arendt</span></p></td><td style="width: 92pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="123"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">musil</span></p></td></tr><tr style="height: 12.75pt; mso-yfti-irow: 2;"><td style="width: 86pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="115"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">antonio pinelli</span></p></td><td style="width: 111.6pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="149"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">hans ulrich obrist</span></p></td><td style="width: 92pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="123"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">pächt</span></p></td></tr><tr style="height: 12.75pt; mso-yfti-irow: 3;"><td style="width: 86pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="115"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">aristote</span></p></td><td style="width: 111.6pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="149"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">hans-ulrich gumbrecht</span></p></td><td style="width: 92pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="123"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">patrick chamoiseau</span></p></td></tr><tr style="height: 12.75pt; mso-yfti-irow: 4;"><td style="width: 86pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="115"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">arjun appadurai</span></p></td><td style="width: 111.6pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="149"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">hayden white</span></p></td><td style="width: 92pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="123"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">paul ricoeur</span></p></td></tr><tr style="height: 12.75pt; mso-yfti-irow: 5;"><td style="width: 86pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="115"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">balzac</span></p></td><td style="width: 111.6pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="149"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">héraclite</span></p></td><td style="width: 92pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="123"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">paul veyne</span></p></td></tr><tr style="height: 12.75pt; mso-yfti-irow: 6;"><td style="width: 86pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="115"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">baudelaire</span></p></td><td style="width: 111.6pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="149"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">imre kertesz</span></p></td><td style="width: 92pt; height: 12.75pt; background-color: transparent; border: #ece9d8; padding: 0cm 3.5pt 0cm 3.5pt;" valign="bottom" nowrap="nowrap" width="123"><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'times n
Tinouhttp://tinouaujourlejour.hautetfort.com/about.html129. Le retour de Sadetag:tinouaujourlejour.hautetfort.com,2011-05-26:35860492011-05-26T22:35:57+02:002011-05-26T22:35:57+02:00 Je ne veux pas vous parler ici du célèbre marquis, mais de la...
<p><img id="media-3050023" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/01/00/1844273879.jpg" alt="sade.jpg.jpg" /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">Je ne veux pas vous parler ici du célèbre marquis, mais de la chanteuse Helen Folasade Adu, plus connue sous le pseudo de Sade.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">Elle a effectué son grand retour sur scène <em><strong>à <a href="http://www.lefigaro.fr/musique/2011/05/20/03006-20110520ARTFIG00539-le-retour-reusside-sade.php"><span style="color: #333399;">Paris le 17 mai dernier </span></a></strong></em>et ce fut un succès (pour les fans en tout cas). </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">Je l'ai découverte tout à fait par hasard il y a environ dix ans et depuis sa musique m'accompagne bien souvent en voiture.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;">Un petit aperçu avec ces deux vidéos : </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium; color: #333399;"><iframe width="480" height="392" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x4k5j"></iframe></span><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x4k5j_sade-paradise_music" target="_blank">Sade - Paradise</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/djoik" target="_blank">djoik</a></em></p><p><iframe width="480" height="264" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xbvrnp"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xbvrnp_sade-soldier-of-love-official-video_music" target="_blank">Sade : Soldier Of Love (Official Video) HQ</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/wonderful-life1989" target="_blank">wonderful-life1989</a></em></p>
Le Corbeau 78http://corboland78.hautetfort.com/about.htmlNikolaj Frobenius : Le valet de Sadetag:corboland78.hautetfort.com,2011-05-05:33189722011-05-05T07:00:00+02:002011-05-05T07:00:00+02:00 Le Salon du Livre de Paris célébrait cette année les écrivains du Nord de...
<p><img id="media-3014880" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/00/2310751014.jpg" alt="Nikolaj Frobenius, Sade, littérature, " />Le Salon du Livre de Paris célébrait cette année les écrivains du Nord de l’Europe, une occasion comme une autre pour faire connaissance avec Nikolaj Frobenius, un romancier Norvégien né à Oslo en 1965 dont plusieurs livres ont déjà été traduits en français, comme <em>Le valet de Sade</em> paru chez nous en 1998. </p><p> </p><p>Nous sommes au XVIIIe siècle quand naît à Honfleur, d’une usurière, un fils nommé Latour. Si la mère était bien laide, l’enfant ne l’est pas moins et tous deux vivent à l’écart de la ville pour éviter le regard malveillant des gens. Bien vite l’enfant découvre qu’il est insensible à la douleur ce qui le met une fois encore au ban dela société. Le hasard lui fait rencontrer un taxidermiste qui lui enseignera les premières bases de son art avant qu’il ne monte à Paris après la mort de sa mère dont il se persuade qu'elle a été empoisonnée par des créanciers parisiens, et un vol de bijoux, maigre pécule pour le voyage.</p><p>C’est dans la capitale qu’il va trouver sa voie, de la taxidermie il passe à la dissection auprès d’un maître. Désormais il veut se consacrer à la connaissance du cerveau humain afin de découvrir le siège de la douleur et par là, comprendre son infirmité. Si l’entreprise est louable, les moyens le sont moins puisqu’il assassine les supposés responsables de la mort de sa mère, pour obtenir des corps.</p><p>Repéré par l’écrivain Sade dans un bordel, celui-ci l’engage comme domestique, « je peux tout t’apprendre sur la jouissance » lui promet-il. Des liens étranges vont alors se tisser entre ces deux hommes. Tous deux se vautrent dans la souffrance, mais leurs objectifs sont différents, le valet fait souffrir dans un but scientifique, pourrait-on dire, afin d’isoler le lieu de la souffrance dans le cerveau humain, alors que pour le divin marquis « la cruauté était devenue invraisemblable et je compris alors que ce n’était pas la jouissance de ces actes que mon maître avait essayé de décrire. Mais bien la solitude. »</p><p>La justice des hommes ne pouvait rester indifférente à leurs turpitudes, les lettres de cachet pleuvent sur Sade qui sera embastillé, de son côté Latour est poursuivi par un policier intrigué par tous ces cadavres sans tête, victimes certainement du même tueur. Au soir de leur vie, ils finiront à l’asile de Charenton où, comme le notera le directeur, « Ce qui était, en effet, fascinant chez ces deux hommes, c’était le mélange de penchants obsessionnels et d’arrogance intellectuelle, de croyance en la raison et de folie, qui avait fait, de l’un un assassin, de l’autre un dramaturge. » </p><p>Nikolaj Frobenius nous mène dans ce Paris boueux où vivent les gueux et dans les lupanars dont Sade nous a tout dit dans son œuvre, mais sans s’appesantir – heureusement – sur les « plaisirs » qu’on y achetait. Un livre étrange, mêlant le sexe et le crime pour la forme, tout en cherchant à explorer les zones troubles du comportement humain pour le fond. Pas mal et intéressant. </p><p>« Ils n’ont jamais retrouvé la fille du jardinier. Je l’ai découpée à la lueur dela lune. J’ai dispersé ses restes dans la propriété. J’ai ouvert la tête dans ma chambre et débité cette sorte de cerneau en tranches fines. Je dois convenir qu’il m’a été difficile d’identifier les organes de Rouchefoucault dans un fruit aussi tendre. Les circonvolutions sont si petites et si entrelacées. La lumière de ma chambre était trop faible et il va de soi que je ne peux travailler que la nuit. C’est irritant au fond. Comment mener à bien un travail scientifique avec une pareille lumière ? »</p><p> </p><p><img id="media-3014881" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://corboland78.hautetfort.com/media/02/01/2153286655.jpg" alt="Nikolaj Frobenius, Sade, littérature, " />Nikolaj Frobenius <em>Le valet de Sade</em> Babel</p><p> </p><p> </p><p> </p>
le croquis de côtéhttp://lecroquisdecote.hautetfort.com/about.html24 février 2011 : nu au bain (d'après photo) & Dom Sévérinotag:lecroquisdecote.hautetfort.com,2011-02-24:31183582011-02-24T10:52:00+01:002011-02-24T10:52:00+01:00
<p style="text-align: left;"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.45em 0.7em 2em;" src="http://farm6.static.flickr.com/5092/5473528036_cabd525f5d.jpg" alt="" /><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 3em;" src="http://farm6.static.flickr.com/5174/5472932803_ae99fba857.jpg" alt="" /><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 2em 0.7em 1.45em;" src="http://farm6.static.flickr.com/5294/5473528090_04c3cf8bcf.jpg" alt="" /></p>