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Stephen KING Challenge chrono
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2023-10-08:6463887
2023-10-08T15:07:00+02:00
2023-10-08T15:07:00+02:00
Où inspirée par d'autres lecteur.ices, blogs ( @tiggerlilly ), je...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6478823" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/01/4249786363.jpg" alt="Stephen king, romans,challenge,SFFF,chronologiquement,horreur,bonheur" /></p><p style="text-align: center;">Où inspirée par d'autres lecteur.ices, blogs (<span style="color: #000080;"><a style="color: #000080;" href="https://dragongalactique.com/">@tiggerlilly</a></span>), je décidais de me lancer à mon tour dans la lecture des romans de Stephen KING <span style="font-size: 8pt;"><em>(et peut-être quelques nouvelles)</em></span>.<br />Tranquillement, chronologiquement autant que faire se peut.<br />Cela fait un paquet d'années qu'en voyant s'aligner les publications, l'envie de me lancer était là.<br />Alors voilà, j'ai commencé il y a quelques mois et, maintenant, parce qu'il faut bien garder une trace quelque part, j'y vais aussi de quelques mots ici.<br /><span style="font-size: 8pt;">(pour ceux déjà lus et/ou chroniqués, je verrai ce que je fais au fur et à mesure)</span></p><p style="text-align: right;"><em>(*avis du plus ancien au plus récent)</em></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6480689" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/665784961.jpg" alt="stephen king,romans,challenge,sfff,chronologiquement,horreur,bonheur" /><span style="color: #ffffff; background-color: #ff0000;"><strong>Carrie (1974)</strong></span><br />Chamberlain, petite ville du Maine, Carrie White a seize ans. De la "vie" elle ne connaît que les images puritaines que sa mère lui serine et ce qu'elle observe timidement au lycée.<br />Harcelée et brimée suite à un incident, elle subit la vindicte d'une élève, prête à tout pour lui faire payer son exclusion du bal de fin d'année.<br />Mais Carrie, bien que honteuse et traumatisée par les derniers évènements, se découvre une force surnaturelle, qui lui donne la volonté de résister. L'intérêt nouveau que semble lui porter Tommy Ross n'est pas non plus sans effet.<br />Le prix en vaut-il la chandelle?</p><p style="text-align: justify;">Premier roman de King, Carrie porte en lui la force de la rébellion d'une adolescente coincée entre une mère fanatique, ravagée par la honte de ses propres pêchés, maltraitante et une éducation porteuse de complexes qui la rendent différente et donc détestable aux yeux des autres élèves.<br />Le fait déclencheur pourrait paraître anodin, mais ici il ne l'est pas. Carrie a 16 ans quand elle est menstruée, et cela survient au lycée. La question n'ayant jamais été abordée à la maison, elle se voit mourir, croyant avoir une hémorragie. Pas de solidarité à attendre ici, elle est moquée, ridiculisée, blâmée même. Il faudra l'intervention d'une enseignante pour lui faire entendre qu'il s'agit d'un épisode normal dans son évolution.<br />Rappelons-nous que nous sommes en 1974, et qu'à fortiori encore plus à l'époque qu'aujourd'hui, le sang menstruel est dans l'esprit de la plupart des gens une abomination, qu'il faut taire et ne surtout pas montrer. Bon les lignes ont un peu bougé depuis, mais pas tant que ça hein <em>(coucou le sang bleu sur les pubs et les termes détournés pour ne pas dire "j'ai mes règles" ^^).</em><br />Bref, c'est assez fort de la part de King de partir de cette détresse morale de Carrie face à ses premières règles pour la mener vers le chemin d'une puissante remise en question de ce qui faisait et commandait sa vie jusque-là.<br />Le sang qui s'écoule sonne le glas d'une révolte.<br />Bien, comme nous sommes dans un roman fantastico-horrifique, il convenait que King apporte un ingrédient surnaturel à tout cela. Ainsi, avec cet aspect féminin qu'elle découvre, la panique qui s'en suit, la frustration face aux moqueuses de service, Carrie ressent une vibration, une force qui la dépasse, hors de tout contrôle.<br />Souvenir évanescent d'un don qu'elle va explorer et chercher à maîtriser, en même temps que sa féminité.</p><p style="text-align: justify;">Face à elle, la mère, qui jusque-là a cherché par tous les moyens à réprimer la féminité de son enfant. Gavée de commandements religieux, au prix de punitions et d'une violence morale folle, elle l'a réduite à une condition d'enfant objet de sa propre rédemption. Carrie, gonflée de son pouvoir, va oser lui tenir tête, quémander un pourquoi, avant de comprendre qu'elle devra passer par sa destruction pour s'en émanciper totalement.</p><p style="text-align: justify;">Dans l'ombre, l'autre ennemie qui œuvre, c'est l'antagoniste de Carrie, Chris, la fille belle et riche, reine du lycée, sexuellement active, un badboy en boyfriend, celle a qui on ne dit pas non, à qui on ne s'oppose jamais et à qui, surtout, on ne vole pas la vedette.<br />Forcément, quand son statut est remis en question, quand l'exclusion du bal de promo où elle se voyait briller, tombe, rage et vengeance sont à attendre, conduisant à l'apothéose et l'hécatombe de cette nuit d'enfer où Carrie se voyait enfin heureuse, aimée et célébrée.</p><p>L'explosion de Carrie sera encore le fait du sang. Une éclaboussure, une salissure qui viendra la souiller sans réparation possible.<br />Une humiliation qui survient de manière si violente, si injuste, qu'elle ne peut engendrer qu'une avalanche dévastatrice.<br />La fin ne sera alors que chaos et champ de ruine.</p><p style="text-align: justify;">Carrie est un roman qui se lit vite, plus de type thriller psychologique qu'horrifique, qui dit ce qu'il a à dire sur les travers d'une éducation bigote maltraitante, sur le harcèlement, etc ; c'est aussi un roman de l'émancipation, de la rupture, d'une force brutale.</p><p style="text-align: justify;"><span style="background-color: #ff0000; color: #ffffff;"><em>"Ils l'ont tous oubliée , comprenez-vous. Ils ont fait d'elle une sorte de symbole et ont oublié que c'était un être humain, aussi réel que vous, lecteur, avec des espoirs et des rêves elle aussi et bla, bla, bla... Inutile de vous dire tout cela, je suppose. Rien ne pourra plus maintenant lui rendre cette réalité dont elle a été retranchée. Mais c'était un être bien vivant et qui souffrait. Plus que nous nous en rendions compte pour la plupart, elle souffrait."</em></span></p><p>(Sinon j'ai vu la dernière adaptation avec Julianne Moore et Chloé Grace Moretz. Et bon, si ça colle plutôt bien au roman, ça reste quelque part assez terne et ne réalise pas son ambition en cela qu'il sera vite oublié)</p><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-6480723" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/02/2361522163.jpg" alt="stephen king,romans,challenge,sfff,chronologiquement,horreur,bonheur" /><span style="color: #ccffff; background-color: #333333;">Salem (1975)</span></strong><br />Ben Mears, enfant du pays, maintenant auteur, revient à Jerusalem's Lot (aka Salem), afin de trouver l'inspiration de ce qu'il espère être son futur best-seller.<br />L'homme entendait s'installer à Marsten's house, une vieille demeure isolée dominant la ville du haut de sa colline. Déception, cette dernière a été acquise par Barlow et Straker, un antiquaire et son acolyte, nouvellement installés dans la bourgade.<br />Lorsqu'un gamin disparaît, Mears y voit une piste d'écriture, mais avec cette histoire refluent aussi des souvenirs traumatiques.<br />Et si c'était encore là?</p><p style="text-align: justify;">Dans Salem ce qui se joue tient à l'ambiance qui est posée d'emblée par King.<br />On est là pour frissonner de peur et d'angoisse et tout est fait dans les descriptions de la ville, dans ce qui survient et dans les émotions traversées par les personnages pour que ça opère et ne vous lâche pas avant le point final.<br />Ce qui fait la réussite de Salem sur le plan horrifique, outre les mystères autour de la maison, c'est l'obscurité qui s'en vient et ce truc inquiétant qui l'accompagne <em>(vous savez cette chose, par-delà le noir profond, qui s'y cache et vous colle l'envie de déguerpir plus vite que votre ombre)</em>.<br />De la nature réelle de cette menace, que l'on devine très rapidement, quand bien même ici elle a tout du portrait effroyable et peu ragoûtant, bien loin de la famille Cullen, n'est pas venue le frisson.<br />Le frisson, la pupille qui se dilate de peur, c'est ce qui ne se sait pas encore, qui n'est pas expliqué mais dont on sait qu'il est là quelque part, à l'affût. C'est une frayeur qui a trait à l'intime parce qu'elle éveille des peurs enfouies en soi.</p><p style="text-align: justify;">Sur les personnages, je ne dirai pas grand chose. Ils font le job et sont bien campés dans leurs rôles. King leur apporte un grand soin et sait en tout cas leur donner une substance qui les anime et les font vivre sous nos yeux.<br />Certains laissent une empreinte plus que d'autres.</p><p style="text-align: justify;">Marsten's House est un de ces visages. Elle incarne une horreur plus grande encore que l'être qui la possède. Dès les premières pages, l'évoquer fait naître un malaise, chez Mears, chez le lecteur aussi. Elle est une incarnation du Mal et en cela, elle file une sacrée pétoche.<br />Alors autant dire que lorsqu'il sera question d'y pénétrer, ce sera le cœur battant et le souffle coupé.</p><p style="text-align: justify;">Dans Salem, on sent tout ce qui travaillera King et reviendra dans ses futurs écrits, la force d'un lieu, d'une maison, d'une ville, porteuse de l'étrange, de l'horreur, l'enfance et ses traumatismes mais aussi le lien et la force de l'amitié, le métier d'écrivain et le travail d'écriture, adulte, les démons que chacun porte en soi et tant d'autres choses.<br />Ce qui me fait dire depuis longtemps que King ne se résume pas qu'à être un maître de l'horreur, mais qu'il est aussi un grand romancier quand il se livre à une peinture sociale en arrière plan de ses histoires.</p><p style="text-align: justify;">Pour la petite histoire, ma version était agrémentée de petites nouvelles que, bizarrement, fatigue ou inattention, je n'ai pas pris comme telles et qui a rendu la lecture de la fin du roman un peu confuse... Bon ce n'est pas venu gâcher mon sentiment final, car Salem s'est révélée être une lecture plus que saisissante.</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ccffff; background-color: #333333;"><em>"Il n’y a pas de thérapie de groupe, pas de cure psychanalytique, pas d’assistance sociale prévues pour le gosse qui doit, nuit après nuit, affronter seul la menace obscure de toutes ces choses qu’on ne voit pas mais qui sont là, prêtes à bondir, sous le lit, dans la cave, partout où l’œil ne peut percer le noir. L’unique voie de salut, c’est la sclérose de l’imagination, autrement dit le passage à l’âge adulte."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ccffff; background-color: #333333;"><em>"Un beau jour, on rencontre quelqu’un qui vous tient la main et qui vous aide à traverser le dédale de ces maisons hantées qui ont pavé votre route depuis vos premiers babillages de bébé jusqu’aux ronchonnades de la vieillesse. Jusqu’au jour où... jusqu’au jour où, comme ce soir, on découvrait qu’aucune de ces terreurs n’était morte, mais qu’elles étaient juste enfouies au fond de votre esprit, bien rangées, chacune dans un petit cercueil de la taille d’un enfant"</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">(j'ai vu la version film de 2004 et si il colle plutôt bien au roman de King dans son déroulé, je lui ai trouvé beaucoup de longueurs mais surtout, l'aspect angoissant du récit n'était pas au rendez-vous)</span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6480744" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/876781468.jpg" alt="stephen king,romans,challenge,sfff,chronologiquement,horreur,bonheur" /><span style="color: #333333; background-color: #e8dfdf;"><strong>Shining (1977)</strong></span><br />Jack Torrance, ancien alcoolo viré de son poste de prof pour violences, n'a pas d'autre choix s'il veut subvenir aux besoins de sa famille que d'accepter le poste de gardien à l'Overlook Palace (un hôtel de luxe situé au milieu de nulle part dans les Rocheuses) que son meilleur ami lui a trouvé. Durant les longs mois d'hiver, le palace est fermé, vidé de son personnel, seul reste le gardien et sa famille. Jack voit aussi, là, l'occasion de finir d'écrire cette fameuse pièce de théâtre synonyme de succès et nouveau départ.<br />Wendy, sa femme, n'est pas très à l'aise avec l'idée de se retrouver bloquée là haut pendant l'hiver mais s'y résigne car c'est la dernière chance de sauver son couple.<br />Danny, leur fils de 5 ans, petit garçon spécial et sensible, a conscience des enjeux mais ses cauchemars se font de plus en plus réels et ici, quelque part, quelqu'un lui en veut...<br /><br /><span style="text-decoration: underline;">(suite de la chronique <span style="color: #000080; text-decoration: underline;"><strong><a style="color: #000080; text-decoration: underline;" href="http://quel-bookan.hautetfort.com/archive/2017/10/02/shining-stephen-king-5985572.html">ICI</a>)</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">(Sinon j'ai vu l'adaptation de Kubrick après ma lecture et bon... j'ai pas apprécié ce qu'il en a fait. Si le personnage de Jack Torrance est excellemment interprété par Nicholson, j'ai détesté ce qu'il a fait du personnage de Wendy Torrance et divers autres ressorts importants du roman de King. Après on ne s'y ennuie pas hein...)<br /></span></p><p style="text-align: right;">(à suivre)</p>
Do
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Le vagabond de Kensington Gardens
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2023-03-02:3775025
2023-03-02T12:00:00+01:00
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6 janvier Je fais toujours des plans sur la comète bien que je n'en...
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: small;">6 janvier</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je fais toujours des plans sur la <strong>comète</strong> bien que je n'en sache pas beaucoup plus sur la vie de Victoria. Elle ne dit rien d'elle; elle est secrète. Pourtant son métier consiste à <strong>communiquer</strong>. Des infos sur le monde, certes, mais communiquer tout de même.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je n'ai pas osé lui déclarer ma <strong>flamme</strong> lorsque je l'ai invitée à boire un verre avant les fêtes. Ses yeux brillaient comme deux <strong>étoiles</strong> ce soir-là. J'aurais peut-être dû me lancer avant qu'un Apollon ne vienne me couper l'herbe sous le pied. Les occasions de rencontrer quelqu'un ne manquent pas dans sa profession. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je vais écrire une <strong>charade</strong> ce soir avec ma vieille plume <strong>sergent-major</strong> et je la glisserai dans sa boîte à lettres demain matin en allant acheter le pain. Pourvu qu'elle ne trouve pas cela farfelu et démodé. Il me vient de ces idées parfois!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: small;">20 janvier</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">J'ai croisé un <strong>vagabond</strong> ce matin dans Kensington Gardens qui m'a proposé des <strong>partitions</strong> pour violon. Il m'a expliqué qu'il n'avait plus la force de jouer et que ce qui l'importait actuellement c'était de manger à sa faim. Il m'a aussi proposé un vieux <strong>jeu</strong> de tarot pour 50 livres. Cela m'a paru bien en-deçà de la valeur d'un exemplaire datant de 1883. Je lui ai dit que je reviendrai samedi prochain car je n'avais pas la somme sur moi. Je vais mettre cette semaine à profit pour me renseigner sur la valeur exacte d'un tel jeu. Quelle histoire que je ne trouve pas dans tout Londres un antiquaire spécialiste des cartes pour une <strong>estimation</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: small;">27 janvier</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Lorsque je suis allé à Kensington Gardens ce matin j'ai trouvé Jamie endormi sur son banc. Une bouteille de scotch bon marché était couchée sur le sol. Elle était vide. Mon bonhomme avait dû réussir à vendre quelques papiers dans la semaine pour s'acheter de quoi s'hydrater le gosier. Je l'ai laissé dormir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pendant ce temps-là j'ai inspecté ses affaires. Il y avait éparpillé autour du banc une pipe et un paquet de tabac entamé aux 2/3, un bâton d'une trentaine de centimètres qu'il a vraisemblablement taillé en pointe pour fouiller les poubelles et la terre, une paire de chaussettes qui n'a plus de couleur, un blouson blanc qui devait être à la mode dans les années 60 et une grande houppelande en laine qui a dû un jour être grise. Parmi les objets étranges une <strong>sarbacane</strong> en bois, un chapeau haut de forme noir et une canne épée au pommeau en argent. Son étui à violon ainsi que les partitions et les cartes étaient sous le banc, dissimulés sous un morceau de tissu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il s'est réveillé deux heures après mon arrivée mais avec ce qu'il avait ingurgité il aurait très bien pu se réveiller qu'à l'<strong>équinoxe</strong> de printemps. Il a eu un peu de mal à se remémorer notre conversation de la semaine passée puis il m'a demandé si le prix me convenait toujours. Je lui ai donné l'enveloppe que j'avais apportée avec la somme que m'avait indiqué un antiquaire de Portobello Road, à savoir 130 livres. Une petite fortune pour Jamie qui pourra peut-être garder quelques partitions s'il souhaite se remettre au violon. </span></p><p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-size: small;">Ce texte a été rédigé dans le cadre de la 38ème édition du jeu "Des mots, une histoire" initié par Olivia du blog <a href="http://www.oliviabillington.com/">Désir d'Histoires</a>. Il n'est pas libre de droits. La photo non plus.</span></strong></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3194567" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/00/2395427210.jpg" alt="textes originaux,littérature,londres,écriture,romans,actu,actualité" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">Kensington Gardens</span></p>
Christian COTTET-EMARD
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Disponibilité de mes livres sur le secteur d'Oyonnax et sa région :
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-12-07:6415743
2022-12-07T00:12:00+01:00
2022-12-07T00:12:00+01:00
J'ai le plaisir d'informer mes lecteurs et lectrices d'Oyonnax (Ain) et...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6407525" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/1842094003.jpg" alt="christian cottet-emard,littérature,livres,romans,nouvelles,récits,poésie,blog littéraire de christian cottet-emard,éditions orage-lagune-express,broché,relié,grand format,poche" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">J'ai le plaisir d'informer mes lecteurs et lectrices d'Oyonnax (Ain) et de sa région que mes plus récents livres sont disponibles au kiosque de l'hôpital d'Oyonnax.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ces ouvrages continuent bien sûr d'être aussi disponibles en vente par correspondance sur Amazon et, pour les plus anciens, sur les autres principaux sites en ligne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Comme d'habitude, les commandes, demandes de service de presse et de renseignements peuvent également m'être adressées personnellement par mail : contact.ccottetemard@yahoo.fr et par Messenger.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><a href="http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2022/11/21/vient-de-paraitre-veilleuses-6413074.html">Le petit nouveau</a> :</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6407526" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/3257301543.jpg" alt="christian cottet-emard,littérature,livres,romans,nouvelles,récits,poésie,blog littéraire de christian cottet-emard,éditions orage-lagune-express,broché,relié,grand format,poche,oyonnax,ain,haut bugey,rhône alpes,france,europe,amazon,fnac,decitre,kiosque" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Format poche : 10 €.</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p> </p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
HenriGolant
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Jean Teulé
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2022-10-23:6407973
2022-10-23T18:16:00+02:00
2022-10-23T18:16:00+02:00
L'écrivain-dessinateur-journaliste vient de nous quitter,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> L'écrivain-dessinateur-journaliste vient de nous quitter, d'une "belle mort" (un arrêt cardiaque, c'est toujours mieux qu'une longue agonie cancéreuse ou alzheimerienne). C'était un personnage de notre monde médiatico-culturel, à la fois très connu et un peu à la marge.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/45311547.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6396406" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/2343565461.jpg" alt="livres,romans,bd,bande dessinée,actu,actualite,actualites,actualité,actualités,littérature,télévision" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Je l'avais découvert à la télévision, dans les années 1980, comme chroniqueur dans l'excellente émission <em><a title="L'Assiette anglaise" href="https://www.youtube.com/watch?v=hHko7fCjRRk" target="_blank" rel="noopener">L'Assiette anglaise</a></em>, présentée par Bernard Rapp. Comme le lien précédent mène à un numéro dans lequel Teulé n'intervient pas, en voici d'autres, qui donnent un bon aperçu du ton qu'il employait : "<a title="Commémoration de la mort de Louis XVI" href="https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab88003582/commemoration-de-la-mort-de-louis-xvi" target="_blank" rel="noopener">Commémoration de la mort de Louis XVI</a>" <em>(un reportage un peu décalé)</em>, "<a title="Loto tragique" href="https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/jean-teule-loto-ecrivain-assiette-anglaise" target="_blank" rel="noopener">Loto tragique</a>" <em>(Teulé, qui a pris du galon, a désormais son fauteuil en plateau)</em> et "<a title="Le mystère de l'inconnu du photomaton" href="https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/1989-le-mystere-de-l-inconnu-du-photomaton" target="_blank" rel="noopener">Le mystère de l'inconnu du photomaton</a>", qui a sans doute inspiré les scénaristes du <em>Fabuleux Destin d'Amélie Poulain</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Je ne lisais pas régulièrement l'écrivain. De lui, j'ai notamment aimé <em>Fleur de Tonnerre</em>, consacré à la tueuse en série <a title="Hélène Jégado" href="https://www.tourisme-rennes.com/fr/decouvrir-rennes/histoire/fleur-tonnerre-jegado/" target="_blank" rel="noopener">Hélène Jégado</a>. Notons que son <em><a title="Magasin des suicides" href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/archive/2012/10/06/le-magasin-des-suicides.html" target="_blank" rel="noopener">Magasin des suicides</a></em> a été adapté au cinéma par Patrice Leconte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> On peut le réentendre dans un florilège de l'émission <em><a title="Affinités culturelles" href="https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affinites-culturelles/jean-teule-un-ecrivain-populaire-est-mort-9561307" target="_blank" rel="noopener">Affinités culturelles</a></em>, diffusé ce dimanche sur France Culture.</span></p>
HenriGolant
http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/about.html
Seule la terre est éternelle
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2022-04-16:6377011
2022-04-16T21:29:00+02:00
2022-04-16T21:29:00+02:00
... pas les écrivains, puisque le romancier et poète Jim...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> ... pas les écrivains, puisque le romancier et poète Jim Harrison est mort en 2016. Ce documentaire, signé François Busnel et Adrien Soland, lui rend un vibrant hommage, tout en célébrant les beautés de l'Amérique de l'intérieur.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/00/2545519437.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6349549" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/00/4087518551.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,littérature,roman,romans,poésie" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Vivant entre le Montana (où il avait hérité d'une demeure familiale) et l'Arizona (où il est décédé), Jim Harrison, qui fut, dans sa jeunesse adulte, un beatnik des villes, avait grandi à la campagne. C'est là qu'il a quasiment perdu son œil gauche, au cours d'une dispute avec une gamine du coin. À l'écran, on voit celui-ci tantôt ouvert, tantôt fermé, à l'image d'un physique déclinant. Âgé de plus de 75 ans, l'écrivain marche avec difficulté, tremble des mains, peine parfois à respirer... mais l'esprit est resté vif. C'est de surcroît un conteur doué.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Le film est nourri d'anecdotes, sur la famille et ses drames. Malgré les années passées, on le sent marqué par le décès du père et d'une sœur au cours d'une partie de chasse... et par la rudesse d'une mère autoritaire (sans doute luthérienne stricte), d'origine suédoise. Ses horizons se sont ouverts à l'école, grâce notamment à une prof francophile, qui lui a fait lire tout Stendhal, mais aussi Apolli</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">naire, Rabelais... Est-ce la raison pour laquelle, lorsqu'il va pêcher, il porte une casquette sur laquelle est écrit, dans la langue d'Emmanuel Macron, "PÊCHE A LA MOUCHE" ? Mystère...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Il reconnaît son alcoolisme et les ravages qu'il a faits (au cas où on ne l'aurait pas remarqué). Il en profite pour détruire une légende : c'est à jeun que l'on écrit le mieux. Lui a besoin d'un calepin classique, de nombreux stylos (de marque Bic... même si des feutres fins Pilot sont aussi visibles sur son bureau), d'un mur blanc... et d'eau plate.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Ses débuts furent laborieux. C'est le journalisme qui a, dans un premier temps, rempli le frigo. A partir du succès de <em>Légendes d'automne</em>, la vie a pris un tour confortable. L'écrivain est même devenu proche de l'acteur Jack Nicholson, qui en avait marre des scénaristes d'Hollywood.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> La grand talent de ce film, qui bénéficie d'une très bonne qualité d'image et de son, est la représentation d'une partie de l’œuvre de Harrison par des paysages, des collines enneigées et boisées du Montana au désert de l'Arizona. Aux souvenirs de l'écrivain (majoritaires dans la première partie) succède un joli <em>road moavie</em>, (passant par entre autres l'Idaho, le Wyoming et le Nebraska) dans le dernier tiers de l'histoire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> C'est un peu long, mais rafraîchissant et passionnant, tant les thématiques abordées sont nombreuses : de l'extermination des Amérindiens au féminisme, en passant par la pêche, la relation aux animaux sauvages (grizzli, loup) et la culture littéraire. J'ajoute que la musique d'accompagnement, jouée sur guitare sèche ou électrique douce, est parfaitement dans le ton.<br /></span></p>
PRALINE
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FETE DU LIVRE ET DU PAPIER
tag:plumeauboutdesdoigts.hautetfort.com,2021-11-13:6349035
2021-11-13T11:26:00+01:00
2021-11-13T11:26:00+01:00
C'est ce dimanche que se déroulera la Fête du livre et du papier à la salle...
<p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;">C'est ce dimanche que se déroulera la Fête du livre et du papier à la salle Léo Lagrange de Lumbres. Je serai présente de 10 h à 18 h en compagnie d'autres auteurs. N'hésitez pas à venir nous rencontrer. </span></p><p><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 14pt;">Retrouvez le programme et la liste des auteurs en copiant le lien suivant : </span></p><p><a title="fête du livre et du papier de Lumbres" href="https://https//fete-du-livre-lumbres.fr/">https://fete-du-livre-lumbres.fr/</a></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6310223" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plumeauboutdesdoigts.hautetfort.com/media/02/02/3763505075.jpg" alt="FETE DU LIVRE LUMBRES.jpg" /></p><p> </p><p> </p>
HenriGolant
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Eugénie Grandet
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2021-11-01:6347251
2021-11-01T23:56:00+01:00
2021-11-01T23:56:00+01:00
Séance de rattrapage ce week-end prolongé, avec l'autre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Séance de rattrapage ce week-end prolongé, avec l'autre adaptation de Balzac encore sur nos écrans, celle-ci moins clinquante et moins populiste qu'<em><a title="Illusions perdues" href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/archive/2021/10/24/illusions-perdues-6345665.html" target="_blank" rel="noopener">Illusions perdues</a></em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Ce fut aussi l'occasion pour moi de me replonger dans un roman que j'avais découvert à l'adolescence. <em>(François Mitterrand était président de la République... c'est vous dire si ça date !) </em>Le film de Marc Dugain (dont j'avais bien aimé <em><a title="L'Échange des princesses" href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/archive/2018/02/02/l-echange-des-princesses-6023105.html" target="_blank" rel="noopener">L'Échange des princesses</a></em>) n'est pas une adaptation fidèle, plutôt une adaptation-transposition, avec une connotation féministe prononcée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> C'est l'un des débats nés autour de ce film : ne dénature-t-il pas l'œuvre de Balzac, pour lui faire dire ce qu'il n'a pas écrit il y a près de 200 ans ? Ainsi, l'écrivain tourangeau n'était pas féministe, mais il s'est intéressé à la condition féminine. Je trouve que, dans ce domaine, les choix de Dugain sont pertinents, mettant en scène la lente émancipation de l'héroïne.<em> (Dans le roman, elle finit par contracter un mariage blanc.)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Un autre débat porte sur l'aspect esthétique. C'est réalisé de manière austère, certaines scènes semblant éclairées uniquement à la chandelle. Le but est de montrer la frugalité du quotidien de la famille Grandet, alors que le père a secrètement placé des millions, auxquels il ne veut pas toucher (et dont sa famille ignore tout). Incidemment, ces scènes sont d'une grande beauté formelle. J'aime cette austérité au service de l'ambiance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Je suis plus partagé sur l'aspect romantique de l'histoire. (L'ironie de Balzac a hélas été en partie gommée.) Dans l’œuvre d'origine, Eugénie est une jeune femme naïve, pas très jolie, qui s'entiche d'un cousin falot, totalement superficiel. Dans le film, il est impossible d'être insensible à la beauté simple de Joséphine Japy, le personnage de Charles ayant été modifié pour le rendre plus séduisant, moins superficiel. </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/02/3016250160.2.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6307802" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/02/3129325208.2.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,histoire,livres,livre,roman,romans" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> En revanche, le portrait du père Grandet (Olivier Gourmet, une fois de plus formidable) a été chargé, lui faisant notamment suggérer la "traite des nègres" comme activité commerciale à son neveu, alors que, pour Balzac, c'est le jeune homme parti en Asie qui a de lui-même choisi ce moyen plus <span style="text-decoration: line-through;">immoral</span> lucratif de gagner sa vie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> J'ajoute que la scène (décisive) se déroulant une nuit, dans la chambre occupée par le cousin, est impensable dans la mentalité de l'époque. Dans le roman, cette nuit particulière est occupée par la rédaction puis la lecture de lettres, qui en apprennent beaucoup à l'héroïne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Quoi qu'il en soit, les acteurs sont excellents. C'est du beau travail, avec cette fin inédite dont on sent qu'elle a été conçue pour faire écho à notre époque.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> P.S.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Je ne résiste pas au plaisir de citer un passage du roman d'Honoré de Balzac, écrivain lucide sur son époque... et sur la nôtre : « <strong>Il est dans le caractère français de s'enthousiasmer, de se colérer, de se passionner pour le météore du moment, pour les bâtons flottants de l'actualité. Les êtres collectifs, les peuples, seraient-ils donc sans mémoire ?</strong> »</span></p>
daniel cunin
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Livrées à elles-mêmes
tag:flandres-hollande.hautetfort.com,2021-04-01:6307016
2021-04-01T19:36:53+02:00
2021-04-01T19:36:53+02:00
La Confession de Nadia Dala ...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="color: #808000; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><em>La Confession</em> de <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="http://nadiadala.info" target="_blank" rel="noopener">Nadia Dala</a></span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6243458" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/00/39075968.jpg" alt="ND3.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #808000;">Nadia Dala - photo <a style="color: #808000;" href="http://www.lieswillaert.be" target="_blank" rel="noopener">Lies Willaert </a></span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Journaliste, enseignante et ancienne reporter, <a href="http://nadiadala.info" target="_blank" rel="noopener"><span style="color: #808000;">Nadia Dala</span></a> a publié plusieurs essais en néerlandais portant sur le monde arabophone ou la société multiculturelle flamande. Arabisante, elle a vécu en Égypte avant de s’établir aux États-Unis où elle a enseigné et poursuivi ses recherches universitaires. Mais Nadia Dala est aussi romancière : <em>Waarom ik mijn moeder de hals doorsneed</em> (Pourquoi j’ai tranché la gorge de ma mère) et <em>De biecht</em> (La Confession) sont les deux titres qu’elle a signés à ce jour. Le délire humain, espace où le mal essaie d’épouser le bien, y occupe une place centrale.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/252893359.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6243460" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/1060399408.jpg" alt="ND2.jpg" /></a>Cernant une relation mère-fille extrêmement malsaine, le premier roman dévoile une prose à la fois accomplie et puissante qui a marqué les lecteurs : narrées à travers les yeux d’une enfant qui n’a pas encore 10 ans, plusieurs scènes âpres soulignent une obsession du corps, nous faisant passer par des évocations masochistes, incestueuses, voire scatologiques d’une mère dont le mal-être et les mécanismes d’introjection ont des conséquences dévastatrices sur sa progéniture. Une confusion des sentiments portée à son paroxysme, accentuée qu’elle est par une quête spirituelle qui déraille de bout en bout, du tout au tout.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>La Confession</em> met également en scène deux sœurs nées dans un milieu mixte, livrées bientôt à leur sort. La mère n’étant pas au centre de la narration, l’imprégnation du catholicisme est bien moins marquée que dans l’œuvre précédente. Cette fois, c’est la perversité du père qui va peu à peu se faire jour. À lire ci-dessous un bref résumé de ce roman ainsi que deux extraits en traduction.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Anversoises, Marie et Frie Darsie sont deux orphelines, leurs parents – mère flamande, père d’origine nord-africaine – sont morts dans un accident de la circulation. La seconde, vient de franchir le seuil de la quarantaine, la première a deux ans de moins. Depuis longtemps, elles n’ont plus de contact l’une avec l’autre.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Marie s’est fait une place dans le journalisme, mais souffrant de troubles psychiques, elle a été renvoyée de son poste. La face sombre d’une rédaction de presse affleure dans bien des pages en même temps que la révolte qui habite cette femme. Perdant toujours plus le nord, ayant une piètre estime de soi, elle se voit malgré tout offrir une dernière chance : réaliser l’interview de sa sœur qui vient d’être emprisonnée pour avoir apporté son soutien à son amant, un baron de la drogue.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Cette confrontation va conduire Marie – narratrice qui, par endroits, s’adresse au lecteur et qui, dans d’autres passages, sans doute pour tenter d’échapper à ses démons, préfère substituer au « je » une « elle » – aux confins de ce qu’elle a pu refouler depuis l’enfance. La confession qu’elle attend de sa sœur ne va-t-elle pas se retourner en la nécessité de se confesser à elle-même ce qu’elle a refusé jusqu’alors de regarder en face ? Va-t-elle sombrer pour de bon ? Va-t-elle se relever comme le laisse peut-être espérer l’épigraphe empruntée à Balzac : « La résignation est un suicide quotidien », ou comme le suggèrent les intermèdes intitulés « Casablanca », Casablanca à la fois lieu d’évasion sur des plages de l’Atlantique et mot de passe que les sœurs s’échangeaient pendant leur enfance dans l’espoir de se protéger du monstre ?</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/02/2532359854.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6243461" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/02/2022970336.jpg" alt="ND1.jpg" /></a></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Visite à la prison</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Dans les minutes qui suivent, la conversation se poursuit avec une étonnante facilité. Nullement contrariée par les remords ou les sentiments conflictuels, Frie confesse dans le détail ce qui la lie au baron de la drogue. Comment, jusqu’à son arrestation, il lui a fait croire qu’il était innocent. Innocence dont elle est d’ailleurs toujours persuadée. Ce pour quoi on l’a arrêtée, ça lui échappe complètement. D’un haussement d’épaules accompagné d’un petit rire, elle rejette les accusations qu’on porte contre sa personne. Je consigne, mot pour mot, tout ce que j’entends et vois. Jusqu’au moment où elle s’adresse à moi. Et d’une simple question me dépouille de tout mon zèle : Comment les choses ont-elles pu mal tourner pour toi, petite sœur ?</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">De nouveau, elle m’attrape la main. Cette fois, un spasme me traverse, me fige. Est-ce moi qui ai besoin d’aide ? Moi qui suis maudite ? Peut-être, qui sait… À cette idée, je sens mes doigts qui tiennent le bic bleu s’amollir.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">À côté de nous, un homme recule sa chaise. Il se redresse, se lève, tâte maladroitement les deux poches de son pantalon, frotte la barbe naissante de son menton. Il cherche, semble-t-il, à se donner une contenance. Puis il se jette avec fougue dans les bras du jeune homme qui lui fait face. Jusque-là, ce dernier, assis l’air hébété à la table des aveux, avait regardé dans le vide. Père et fils fusionnent en une chaude embrassade. Tous deux partagent le même menton fuyant ainsi que des oreilles qui saluent le monde autour d’eux. Le premier engoncé dans cravate et costume. Le second, dans un survêtement Adidas bleu-jaune. Lequel du papa coulant ou du fils à son papa a enfreint la loi, la question ne se pose pas. Une partie de mon être aspire à suivre l’exemple de ce visiteur et d’ainsi me jeter au cou de la sœur qui me fait face, elle qui porte le même patronyme que moi. Oublions cette désagréable aventure ! Frie n’a absolument rien à voir avec ce baron de la drogue ! Pareille accusation est d’une absurdité… ! </span><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">(p. 118-120)</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Un jeu de l’enfance</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: right;"><span style="color: #808000; font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">photo <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="http://www.lieswillaert.be" target="_blank" rel="noopener">Lies Willaert</a></span> </span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/02/3886486252.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6243463" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/02/2960432272.jpg" alt="ND4.jpg" /></a>« On recommence ! » Roucoulant de plaisir, je place la plante de mes pieds contre celles de ma grande sœur. « Encore une fois ! » Des éclats de rire emplissent notre chambre. Les mules sont éparpillées sur le balatum, à côté des petites chaussettes brun-jaune qu’on a enlevées à la hâte. Couchées chacune sur son lit, pieds nus en l’air, nous pédalons à l’unisson. Ce sont les meilleurs moments, les plus beaux moments. La plante de ses pieds sont les pédales de mon vélo, les miennes sont ses pédales à elle. En alternance, j’effectue cinq tours en appuyant sur les pédales en même temps que les roues de Frie tournent, puis j’en effectue cinq en rétropédalant. Quand j’avance, elle rétropédale, et vice-versa. Aucun stylo ne saurait décrire la joie qui inonde nos cœurs ; ma sœur et moi ne faisons qu’une. Jusqu’à présent, nous avons toujours tout partagé.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Pendant ces balades à vélo, nous nous procurons l’une l’autre le plaisir le plus complet et le plus innocent de l’enfance. Au plus profond de moi, il n’y a de place que pour une seule autre personne : Frie-Fra-Fro, ma grande sœur.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Comme elle est plus grande que moi, je lève sur elle des yeux admiratifs. D’un geste maternel, elle me prend la main : « Tant que tu m’écoutes, tout ira bien. » Je lui fais confiance en tout, y compris en tout ce qu’elle dit, jusqu’à la radieuse infinitude des temps.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Nous avons chacune un petit lit dans la même pièce exiguë. Une fois sous les draps, nous entendons la respiration de l’autre ; c’est sur le halètement régulier de Frie que je m’enfonce peu à peu dans le sommeil tandis qu’elle garde ma main serrée dans la sienne.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">« Tu ne me lâcheras jamais, promis ? » Mille et mille fois, mon ange gardien en sueur l’a juré : Non. Une promesse gravée dans des tablettes dorées. Le monde entier autour de nous peut sombrer dans le néant, Frie n’agrippera pas moins ma main pour me guider vers des lieux plus sûrs. Telle est sa tâche, ce sur quoi je me repose.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Tant que nous nous tenons fort par la main, nous sommes en sécurité. Il ne s’approchera pas. Cela aussi, nous nous le sommes répété. Notre geste recèle l’alliance sororale à laquelle personne ne peut avoir accès. Il dresse un mur impénétrable entre les sœurs Darsie et l’homme, la brute, le monstre qui envahit parfois, la nuit venue, notre chambre.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Depuis de nombreux mois, notre pacte fonctionne. Mais cette nuit, l’une des deux mains vient de lâcher l’autre. </span><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">(p. 146-148)</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/IUYpDMEtyC4?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong><span style="color: #808000; font-size: 10pt;">Entretien en français avec Nadia Dala</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> </p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
ETRE BON
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2021-01-22:6292607
2021-01-22T13:57:42+01:00
2021-01-22T13:57:42+01:00
Quand nous sommes heureux, nous sommes toujours bons ; mais quand nous...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; background-color: #ccffff;"><em>Quand nous sommes heureux, nous sommes toujours bons ; mais quand nous sommes bons, nous ne sommes pas toujours heureux.</em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt; background-color: #ffff99;"><em>J'ai peur que les gens, dont on dit qu'ils sont bons, ne fassent beaucoup de mal en ce monde. Et certes le plus grand mal qu'ils font est de donner une importance si extraordinaire aux choses mauvaises.</em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em>(Oscar WILDE)</em></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"><em><img id="media-6219086" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/00/2453008520.jpg" alt="citations,expressions,culture,auteur,livres,poètes,romans" /></em></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffcc99;"><em>Il faut être bon et méchant ! Et quiconque est bon autrement que par faiblesse est toujours méchant à un degré éminent.</em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em>(NIETZSCHE).</em></span></p><p> </p>
daniel cunin
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Promenade kinoise
tag:flandres-hollande.hautetfort.com,2021-01-16:6291080
2021-01-16T10:57:00+01:00
2021-01-16T10:57:00+01:00
Une nouvelle de Koen Peeters ...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="color: #808000; font-size: 14pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>Une nouvelle de Koen Peeters</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond, serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/2058528032.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6216656" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/00/3206602594.png" alt="koen peeters,littérature,flandre,belgique,kinshasa,congo,néerlandais,traduction,daniel cunin" /></a></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 16pt; font-family: Garamond, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;">Auteur d’une quinzaine de titres, </span><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.flandersliterature.be/books-and-authors/author/koen-peeters" target="_blank" rel="noopener">Koen Peeters</a></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;">, entre un périple par les capitales européennes (</span><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.flandersliterature.be/books-and-authors/book/great-european-novel" target="_blank" rel="noopener"><em>Grand roman européen</em></a></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;">, 2007) et une aventure à la découverte de </span><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.les-plats-pays.com/article/lecrivain-koen-peeters-salue-james-ensor-le-peintre-du-sublime-et-du-vulgaire" target="_blank" rel="noopener">la cité d’Ensor</a></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;"> </span><span lang="FR">– </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;">qui voit naître une amitié entre un artiste peintre touche-à-tout plutôt déprimé et un écrivain venant à sa rescousse (</span><em><span style="color: #808000; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;"><span style="caret-color: #808000;"><u>Une</u></span></span><a style="color: #808000;" href="https://www.flandersliterature.be/books-and-authors/book/a-room-in-ostend" target="_blank" rel="noopener"> chambre à Ostende</a></em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;">, 2017) </span><span lang="FR">–</span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;">, non sans passer par l’histoire d’un facteur aussi inspiré que </span><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="http://www.facteurcheval.com" target="_blank" rel="noopener">Ferdinand Cheval</a></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;">, histoire de surcroît jumelée à celle du politicien congolais Patrice Lumumba, Koen Peeters s’est semble-t-il tourné pour de bon vers l’Afrique. Mêlant roman et données autobiographiques, il nous a d’abord entraînés au Rwanda (</span><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.flandersliterature.be/books-and-authors/book/a-thousand-hills" target="_blank" rel="noopener"><em style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Mille collines</em></a></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;">, 2012) puis, avec tout autant de brio, invités, dans </span><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.flandersliterature.be/books-and-authors/book/the-people-healer" target="_blank" rel="noopener"><em>De mensengenezer</em></a></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;"> (Le Guérisseur d’hommes, 2017), à passer d’un coin reculé de sa Flandre natale aux mystères du Congo. Début mars, la </span><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.osburg-verlag.de/seite/501155/der-menschenheiler.html" target="_blank" rel="noopener">traduction allemande</a></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;"> de cette quête de forces invisibles, entre esprit, génie et daïmôn, verra le jour. En néerlandais, une suite paraît cet automne aux </span><span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.debezigebij.nl/auteur/koen-peeters/" target="_blank" rel="noopener">éditions De Bezige Bij</a></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;"> : </span><em style="color: #000000; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">De minzamen</em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: medium;"> (Les Affables).</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #000000;">En attendant, faisons une promenade à Kinshasa dans les pas de Gérard et de… Koen grâce à une nouvelle de ce dernier. En 2019, ce texte a fait l’objet d’un atelier de traduction organisé par <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.passaporta.be/fr/magazine/found-in-translation-koen-peeters-traduit-par-laurence-dulieu" target="_blank" rel="noopener">Passa Porta</a></span>.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/ET09IOw8jWM?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="color: #808000;">Koen Peeters <span lang="FR">– </span>et son personnage <a style="color: #808000;" href="http://www.koenbroucke.com" target="_blank" rel="noopener">Koen Broucke</a> <span lang="FR">–</span></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="color: #808000;">à propos du roman <em>Une chambre à Ostende</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="color: #800000; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Promenade kinoise</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">« La meilleure marque, à peine cinq ans, fait le chauffeur de taxi. »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">En réalité, il veut dire que sa voiture n’est au Congo que depuis cinq ans. « Une <em>occasion d’Europe</em>, ma propriété », ajoute-t-il fièrement.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Le dimanche matin, il va à la messe avec sa famille ; l’après-midi, il bichonne sa voiture à renfort d’éponges, d’huile et de bougies neuves. Occupations qu’il considère comme une réussite personnelle, un bonheur suprême. Peints sur le pare-brise, des mots en lingala : <em>Dieu fera tout</em>.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Il fait chaud à crever, à Kinshasa. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Gérard et moi sommes à bord de la Toyota Corolla, une épave rouge. Tous deux à l’avant à côté du taxi, derrière nous cinq autres passagers. La cuisse de Gérard collée contre ma fesse. On est en sueur. Jésuite de 81 ans, Gérard est un prêtre à la retraite. Il montre du doigt les trous dans la chaussée, les égouts à ciel ouvert. Commente : « Quand l’eau monte, les gosses tombent dedans. »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #808000;">À Rome, sur les pas de Koen Peeters</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/2127324057.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6216657" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/1202778027.jpg" alt="koen peeters,littérature,flandre,belgique,kinshasa,congo,néerlandais,traduction,daniel cunin" /></a>On emprunte le boulevard du Trente-Juin, au-delà du vaste terrain de golf. Conçu jadis par le colonisateur belge comme un no man’s land entre <em>La Ville</em> où résidaient des fonctionnaires vêtus d’uniformes d’un blanc immaculé, coiffés d’un casque tropical, et <em>La Cité</em> où vivaient les Congolais. Tous les matins, au lever du soleil, une vague continue d’indigènes affluait depuis La Cité pour, tous les soirs, au coucher du soleil, refluer de La Ville. Essentiellement des hommes, pieds nus. Aujourd’hui, près de soixante ans plus tard, les Congolais déambulent partout et à tout moment, innombrables et dans toutes les directions, y compris bien sûr des femmes et des enfants.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Le père Gérard est le fils <span style="color: black;">d’un paysan de Beveren-Waas, l’aîné d’une fratrie de six. Lettres classiqu</span>es à Saint-Nicolas, élève le plus sociable à défaut d’être le plus intelligent, observe-t-il en faisant un retour sur le passé. Puis professeur d’anglais, prêtre et supérieur à divers endroits de la province du Kwango et dans celle du Bas-Congo.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">« Des postes importants, on dirait.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">- Oh non, me répond-il, juste <span style="color: black;">régler les questions pratiques de la mission. Et vous ?</span></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">- Je suis écrivain.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">- Un écrivain ? Alors, si je visite Kinshasa avec vous, je vais devenir le personnage de l’un de vos livres ?</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">- D’un livre, d’une nouvelle, d’un récit, je ne sais pas encore.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">- Et qu’est-ce que voulez voir à Kin ? La <span style="color: black;">gare, le ferry pour </span>Brazza, le Parc de la Révolution ? Autre chose ? »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">À chacune de ses propositions, j’acquiesce.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Il se demande d’emblée dans quelle mesure je serai exhaustif : « Qu’allez-vous utiliser ? Et qu’allez-vous laisser de côté ? »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #808000;">Mille collines</span></em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/02/2449960803.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6216658" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/02/811608770.png" alt="koen peeters,littérature,flandre,belgique,kinshasa,congo,néerlandais,traduction,daniel cunin" /></a>Le boulevard du Trente-Juin se compose de deux fois quatre voies très fréquentées. Le trajet en direction du centre-ville ressemble à ce genre de course dans n’importe quelle métropole, à ceci près qu’on est plus secoués et qu’on bouffe plus de poussière qu’ailleurs. Les taxis-fourgonnettes bleu et jaune, des véhicules tout-terrain bath, des SUV noirs à la clim mugissante ainsi que des charrettes qui avancent au pas sur des roues de voitures, laborieusement poussées par des hommes à peine vêtus.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Un vent chaud s’engouffre dans la Toyota. Le soleil tropical est brûlant. Nous passons devant le bâtiment de la poste des années cinquante. Autrefois, un pays aussi immense réclamait un bureau de poste grandiose. L’architecture coloniale de l’époque était moderne, prometteuse, industrielle à l’américaine pour ainsi dire. Les édifices constituaient des déclarations de principe fortes, autant de moteurs qui stimulaient le progrès.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Aujourd’hui, le bâtiment est vide. À l’arrière, dans une pièce sombre, un seul guichet est ouvert. Un petit bureau de Western Union permettant d’envoyer de l’argent à l’étranger ou d’en recevoir. Principalement cette seconde option.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Le taxi nous dépose avenue du Commerce, à deux pas de l’hôtel Memling. <span style="color: black;">Sur le trottoir, </span>des <span style="color: black;">vendeurs à la sauvette</span>. Des hommes jeunes qui attirent l’attention des passants sur les marchandises qu’on trouve dans les boutiques : épais rouleaux de tissu, sous-vêtements, jeans, chemises. Des fruits que je n’ai encore jamais vus de ma vie, sans compter des estomacs de vache et des jouets en plastique <em>made in China</em>. Entre les magasins, de longs passages donnent accès à d’autres boutiques. Tout le monde a quelque chose à vendre, bien peu de passants achètent. Inlassablement, ces jeunes Congolais s’adressent à moi : <em>Vous cherchez ? </em>Sur leurs bras jamais las, ils tiennent des chapelets de montres, de ceintures ou de cravates. De l’or aussi, du moins quelque chose qui scintille dans leurs mains noires.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Gérard et moi visitons la place du marché, entièrement bricolée avec des planches. Au-dessus, un treillage léger couvert de tissu et de plastique. Toutes les bouches chuchotent <em>mundele mundele </em>– en effet, nous sommes des Blancs.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Nous nous laissons entraîner par le mouvement de la foule. À un étal où des cahiers d’écolier se mêlent <span style="color: black;">à de la viande charbonnée, </span>Gérard achète une boîte de cirage. Il s’entretient en français avec le marchand. Puis se tourne vers moi. Il m’imagine en train de nous décrire, lui et moi, à cet endroit. Il tente de lire dans ma tête le récit que je n’ai pas encore écrit.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #808000;">Le Grand roman européen</span></em></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/1401532579.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6216660" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/218104690.png" alt="koen peeters,littérature,flandre,belgique,kinshasa,congo,néerlandais,traduction,daniel cunin" /></a>Sourire aux lèvres, je le mets en garde : « Oui, j’utilise de vraies personnes pour les transformer en personnages.</span></p><p style="font-size: medium; f
Hilde
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Mes dernières lectures #6 Noël
tag:bloghost.hautetfort.com,2020-12-30:6287364
2020-12-30T15:05:00+01:00
2020-12-30T15:05:00+01:00
Aujourd'hui, dans ma hotte livresque : Un essai sur Noël , une belle...
<section class="clearfix box-body"><p style="text-align: center;"><img id="media-6072480" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/2219486810.jpg" alt="mes lectures, Noël" /></p><p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, dans ma hotte livresque : <span style="color: #ff0000;">Un</span> <span style="color: #ff0000;">essai sur Noël</span>, <span style="color: #000080;">une belle histoire de</span> <span style="color: #000080;">bonhomme de neige</span>, <span style="color: #008000;"><span style="color: #ff0000;">une romance qui se déroule en Angleterre</span></span> et <span style="color: #000080;">un moment feel-good de Noël au Cupcake Café</span>. Je vous souhaite de bonnes fêtes et de belles découvertes.</p><a id="more"></a><blockquote><p><img id="media-6209132" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/00/2356078721.jpg" alt="Survivre à Noël, Stéphane Floccari, essai, Noël" /></p><br /><p style="text-align: center;"><strong>Survivre à Noël </strong>de Stéphane Floccari, <a href="https://www.lisez.com/livre-de-poche/survivre-a-noel/9782266305440" target="_blank" rel="noopener">Pocket</a>, 2020</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt;"><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☻☺ <br /></span></span><span style="font-size: 24pt;"><span style="font-size: 18pt;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>Un essai intéressant sur Noël</strong> <strong>!</strong><br /></span></span></span></p><p style="text-align: justify;">"Beaucoup l’attendent impatiemment, quand d’autres le redoutent. Dans un cas comme dans l’autre : impossible d’y échapper. <br />Au carrefour des calendriers religieux et laïc, des mythes ancestraux et de la furie commerciale, Noël impose chaque année son folklore fédérateur, charriant son lot d’angoisses, de tensions familiales, de fééries duplices sous son sapin-totem… [...] " Présentation éditeur</p><p style="text-align: justify;"><strong>Commencé le 25 décembre,</strong> timing parfait pour découvrir cet essai qui nous invite à réfléchir sur Noël, ses origines un peu mystérieuses, les valeurs que cette fête véhicule et le folklore qui l'entoure. <br />Des moments de joie pour certains, un calvaire pour d'autres, en fonction de notre vécu. <br />Le titre pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un livre humoristique mais ce n'est pas le cas. <br />Stéphane Floccari décrypte Noël et nous livre ici des explications assez détaillées ! <br />L'esprit de Noël n'est pas toujours là où on croit ! <br /><span style="color: #ff0000;"><strong>Un essai à découvrir pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur Noël ! </strong></span><br />Je pense le relire et noter quelques passages la prochaine fois.</p></blockquote><hr /><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-6209131" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/2611029174.jpg" alt="Le bonhomme de neige.jpg" />Le Bonhomme de neige </strong>de Michael Morpurgo, Robin Shaw pour les illustrations, Gallimard Jeunesse, 2019<em><br /><br />Une histoire inspirée par Raymond Briggs<br /><br />Dés 8 ans<br /></em><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☻☺ <br /><strong><span style="color: #000000; font-size: 12pt;">La magie de Noël est au rendez-vous!</span></strong><br /></span></p><p style="text-align: justify;">"À minuit, James se réveille pour se glisser dans le jardin où une incroyable surprise l'attend: son bonhomme de neige a pris vie et l'embarque dans une aventure magique !" Présentation éditeur</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-size: 12pt;">Une belle couverture cartonnée, de jolies illustrations au crayon, une ambiance très douce et l'histoire d'une rencontre entre un enfant et un bonhomme de neige. </span><br />J'en ai d'ailleurs profité pour découvrir <em>Le Bonhomme de neige</em> de Raymond Briggs, un album sans texte aux superbes illustrations qui laisse une belle place à l'imaginaire.</p></blockquote><hr /><blockquote><br /><p><strong><img id="media-6209135" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/110564244.jpg" alt="Les ours mal léchés s'apprivoisent à Noël, Valentine Stergann" />Les ours mal léchés s'apprivoisent à Noël </strong>de Valentine Stergann, Hugo Poche, 2020<strong><br /></strong></p><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☻☺ <br /><strong><span style="font-size: 14pt;">Une romance de Noël agréable à lire ! </span></strong><br /></span><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Je l'ai dévoré en deux jours !</span></strong> J'ai été happée par l'histoire d'Irène qui se retrouve seule, à 35 ans, après dix-huit ans de vie commune. La lecture est fluide, agréable, je me suis réjouie pour le nouveau départ de la jeune femme en Angleterre. Quelle chance d'hériter d'une maison dans les Cornouailles ! Beaucoup d'humour, des moments drôles et émouvants avec l'ours mal léché (ayant des circonstances atténuantes), son fils de 9 ans et demi et son septuagénaire de voisin. Les personnages sont attachants et j'ai vraiment passé un excellent moment. La fin ne m'a pas surprise mais aucune déception. C'est une romance de Noël feel-good réussie à mon goût. <strong><span style="font-size: 12pt;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Merci <a href="http://www.myloubook.com/" target="_blank" rel="noopener">Lou</a> pour ce bon moment de lecture! </strong></p></blockquote><hr /><blockquote><p><img id="media-6209138" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/00/1889304272.jpg" alt="Le cupcake café sous la neige, Jenny Colgan, roman, Noël" /></p><p style="text-align: justify;"><strong>Le Cupcake Café sous la neige</strong> de Jenny Colgan, France Loisirs, 2019<br /><span style="font-size: 24pt;"><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☺☺ <br /></span></span><span style="font-size: 24pt;"><span style="font-size: 18pt;"><span style="font-size: 14pt;"><strong>Une lecture gourmande un peu courte<br /></strong></span></span></span></p><p style="text-align: justify;">J'ai beaucoup aimé <strong>Rendez-vous au Cupcake Café </strong>(le premier volume).<strong> </strong>Lire la suite dans la foulée me semblait une bonne idée. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages, l'ambiance gourmande et conviviale du Cupcake Café situé à Londres et découvert joyeusement l'ambiance de Noël qui s'y installe ainsi que les nouvelles recettes partagées (cupcakes de Noël, pain d'épice...). <br />J'aurais peut-être dû m'arrêter là. L'histoire entre Izzy et Austin (ce dernier a décroché un super poste à New York, ce qui complique un peu les choses) et la partie à NY ne m'ont pas tellement captivée. J'avoue avoir déjà un peu oublié la fin ! C'est dommage car l’ambiance est vraiment sympa.</p></blockquote><hr /><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #ff0000;">E</span><span style="color: #008000;">n</span><span style="color: #ff0000;">j</span><span style="color: #008000;">o</span><span style="color: #ff0000;">y</span> <span style="color: #ff0000;">C</span><span style="color: #008000;">h</span><span style="color: #ff0000;">r</span><span style="color: #008000;">i</span><span style="color: #ff0000;">s</span><span style="color: #008000;">t</span><span style="color: #ff0000;">m</span><span style="color: #008000;">a</span><span style="color: #ff0000;">s</span> <span style="color: #ff0000;">C</span><span style="color: #008000;">h</span><span style="color: #ff0000;">a</span><span style="color: #008000;">l</span><span style="color: #ff0000;">l</span><span style="color: #008000;">e</span><span style="color: #ff0000;">n</span><span style="color: #008000;">g</span><span style="color: #ff0000;">e</span><span style="color: #008000;">s</span><span style="color: #ff0000;">!</span></span></p><div class="_3bJ2H CHExY"><div class="_1l8RX _1ByhS"><p style="text-align: center;"><img id="media-6209140" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/1715258463.jpg" alt="les challenges de Noël, logo" width="326" height="261" /></p><div class="_1l8RX _1ByhS"><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #ff0000;">Le Challenge Christmas Time</span> chez <a href="http://mya.books.over-blog.com/2020/11/challenge-christmas-time-2020.html" target="_blank" rel="noopener">Mya Rosa</a></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #008000;">Il était huit fois Noël</span> chez <a href="https://www.laplanquealibellules.fr/2020/11/il-etait-huit-fois-noel.html/" target="_blank" rel="noopener">Chicky Poo</a> et <a href="http://viedecontedefee.blogspot.com/2020/11/1638-il-etait-huit-fois-noel.html" target="_blank" rel="noopener">Samarian</a></span></p></div></div></div><p><strong>Archives</strong></p><p><strong>23 juillet 2018</strong>, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2018/07/22/mes-dernieres-lectures-1-6067904.html" target="_blank" rel="noopener">Mes dernières lectures #1</a><br /><strong>17 novembre 2019</strong>, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2019/11/16/mes-dernieres-lectures-2-6190949.html" target="_blank" rel="noopener">Mes dernières lectures #2</a><br /><strong>25 novembre 2019</strong>, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2019/11/17/mes-dernieres-lectures-3-6191094.html" target="_blank" rel="noopener">Mes dernières lectures #3</a><br /><strong>16 décembre 2019</strong>, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2019/12/11/mes-dernieres-lectures-4-6197433.html" target="_blank" rel="noopener">Mes dernières lectures #4</a><br /><strong>27 décembre 2019</strong>, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2019/12/27/mes-dernieres-lectures-5-noel-6201063.html#article-comments" target="_blank" rel="noopener">Mes dernières lectures #5 Noël</a></p></section>
Hilde
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Ma sélection spéciale ”sorcière(s)”
tag:bloghost.hautetfort.com,2020-10-01:5612227
2020-10-01T07:00:00+02:00
2020-10-01T07:00:00+02:00
Pour commencer le Challenge Halloween 2020, honneur aux sorcières. Je...
<p>Pour commencer le Challenge Halloween 2020, honneur aux <span style="color: #800080;"><strong>sorcières. </strong></span>Je vous propose une petite mise à jour de <span style="color: #800080; font-size: 12pt;"><strong>ma sélection spéciale sorcières</strong></span>.<br /><br />Elles sont belles, quand elles n'ont pas toujours le visage couvert de verrues. Elles sont douées, certaines sont brillantes, d'autres un peu maladroites. Jeunes ou vieilles, <strong>elles méritent qu'on leur consacre un billet.</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/2713712420.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5356745" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/1593337127.jpg" alt="sorcières,sorcière,walpurgis,romans,livres,littérature" width="431" height="304" /></a><br />La petite sorcière en paper toy nommée Hilde, c'est moi avec mon chapeau pointu et mon chat noir. <br /><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span> : Je lis beaucoup de grimoires.</p><p><span style="font-size: medium;">(Albums)<br /></span></p><blockquote><p><span style="font-size: medium;">-> </span> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2019/10/06/la-sorciere-tambouille-6180945.html" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: medium;"> La sorcière tambouille </span></a>de Magdalena Guirao-Jullien, illustré par Marianne Barcilon<br /><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span> : Elle cuisine pour un ogre!</span><br /><em>Lu et chroniqué en 2019<br /></em><span style="font-size: medium;"><br />-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/11/19/susy-la-sorciere-5225111.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Suzy la sorcière</a>,</span> <strong>Colin et Jacqui Hawkins</strong><br /><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span> : Elle a plein d'animaux.</span><br /><br /></p><p><span style="font-size: medium;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2015/05/19/le-noel-de-la-sorciere-camomille-5624955.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le Noël de la sorcière Camomille</a>, <strong><span style="font-size: 10pt;">Enric Larreula</span></strong></span> <br /><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span>: Elle a une réserve rempli d'ingrédients magiques.</span><br /><br /></p><p><span style="font-size: medium;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2015/10/25/only-a-witch-can-fly-5705624.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Only a witch can fly</a>, Alison Mc Ghee et Taeeun Yoo<br /><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span>: Elle s'envole avec son chat noir. </span></span></p></blockquote><p><span style="font-size: 14pt;">(Romans première lecture)</span></p><blockquote><p><span style="font-size: medium;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2014/09/10/sara-apprentie-sorciere-5444277.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Sara Apprentie Sorcière</a>, </span><span style="color: #008000;"><strong>Le garçon tombé du ciel, </strong></span><strong>Paul Thiès, Maëlle Cheval<br /></strong><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span>: Elle n'est pas très douée en magie.</span><strong> <br /><br /></strong></p><p><span style="font-size: medium;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2015/04/07/mini-chronique-3-5598824.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le Panier</a></span>, <strong>Jean Leroy</strong><br /><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span>: Elle n'aime pas les ogres!</span><strong> <br /></strong></p></blockquote><p><span style="font-size: 14pt;"> (Romans Jeunesse)</span></p><blockquote><p><span style="font-size: medium;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2010/10/28/amandine-malabul.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Amandine Malabul</a>, </span><strong>Jill Murphy<span style="font-size: medium;"><br /></span></strong><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span>: C'est la reine des gaffes.<br />Adaptation série Netflix : <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2018/09/29/amandine-malabul-sorciere-maladroite-6093281.html" target="_blank" rel="noopener">Saison 1 et 2</a></span><br /><br /></p><p><span style="font-size: medium;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2014/11/11/la-legende-d-ercilia-5487346.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La Légende d'Ercilia</a></span>, <strong>Christine Rato<br /></strong><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span>: Elle possède celles qui l'ont invoquée.</span><strong> <br /><br /></strong></p></blockquote><p><span style="font-size: 14pt;"> (Romans Ado)</span></p><blockquote><p><span style="font-size: medium;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2010/11/17/journal-d-une-sorciere.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Journal d'une sorcière</a>, </span><strong>Celia Rees</strong><span style="font-size: medium;"><br /></span><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span>: Elle tient un journal.</span><br /><br /></p><p><span style="font-size: medium;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2010/11/19/recherche-sorciere-desesperement.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Recherche sorcière désespérément</a>, </span><strong>Eva Ibbotson<br /></strong><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span> : Elles peuvent être romantiques.</span><strong> <br /><br /></strong></p><p>-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2017/09/30/mon-plan-d-action-pour-jeunes-sorcieres-tres-amoureuses-5984900.html"><span style="font-size: 12pt;">Mon plan d'Action pour jeunes Sorcières Très Amoureuses</span></a>, Mélanie Lafrenière - Laurence Cornou (Illustrations)<br /><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span> : Elle tombe amoureuse et crée des filtres d'amour !</span></p></blockquote><p><span style="font-size: 14pt;">(Romans Adulte)</span></p><blockquote><p><span style="font-size: medium;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2006/04/12/les-annales-du-disque-monde-suite.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trois Soeurcières</a>, </span><strong>Terry Pratchett</strong><br /><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span>: Elles sont bien follasses les mémés et en plus l'une d'entre elle cuisine: Nounou Ogg !</span><br /><br /></p><p><span style="font-size: medium;">-><a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2008/06/30/un-chapeau-de-ciel.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> Un chapeau de ciel</a>, </span><strong>Terry Pratchett<br /></strong><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span> : Elle a un nom bizarre.</span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/01/01/3709451334.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6046475" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/01/3311295618.jpg" alt="sorcères,la puissance invaincue des femmes,mona chollet,essai,féminisime" width="350" height="233" /></a></p><p><span style="font-size: 14pt;">(Essai)<br /></span></p><p><span style="font-size: 12pt;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2019/08/18/sorcieres-la-puissance-invaincue-des-femmes-6170549.html">Sorcières : La Puissance invaincue des femmes</a>,</span> Mona Chollet<br /><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span> :</span> Elle en bave depuis des décennies mais n'a pas décidé de capituler. <br />Lu et chroniqué en 2019</p><p><span style="font-size: 14pt;">(BD)</span></p><blockquote><p><span style="font-size: medium;">-> <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2008/11/26/sorcelleries.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Sorcelleries</a>, </span><strong>Valero, Guarnido</strong><span style="font-size: medium;"><br /></span><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span>: Coïncidence, ça se passe au moment de Walpurgis!</span><span style="font-size: medium;"> <br /><br /></span></p><p><span style="font-size: medium;">-> (BD) <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2013/10/02/melusine-8-5186363.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Mélusine</a>, </span><strong>Halloween</strong> - tome 8, <strong>Clarke</strong> - <strong>Gilson - Cerise<br /></strong><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Singularité</span>: Sa tenue noire et verte.</span><strong><br /></strong></p></blockquote><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/861003204.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5356755" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/2256406554.jpg" alt="sorcières,sorcière,walpurgis,romans,livres,littérature" width="396" height="317" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;">Aimez-vous les histoires de sorcières?</span> <br /><br /></p><ul><li style="text-align: left;"><strong>Je vous invite à partager un "billet sorcière"</strong>, si vous ne l'avez pas déjà fait. <br /><br /><br /> <strong><span style="font-size: 14pt;">Fondant</span></strong> propose <a href="http://croquerlespages.canalblog.com/archives/2013/10/04/33572508.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ses livres des ombres</a>.</li></ul><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/00/01/4004911616.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6174477" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/01/1645231641.jpg" alt="Logo, Challenge Halloween 2020, sorcières" width="357" height="238" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong>Le Challenge Halloween </strong>avec<span style="font-size: 14pt;"> <a href="http://www.myloubook.com/2020/09/08/challenge-halloween-2020-rendez-vous-pour-nos-11-ans/" target="_blank" rel="noopener">Lou</a> & Hilde</span> pour la 11ème édition</p><div id="s3gt_translate_tooltip" class="s3gt_translate_tooltip" style="position: absolute; left: 51px; top: 1157px; opacity: 0;"><div id="s3gt_translate_tooltip_mini_logo" class="s3gt_translate_tooltip_mini" title="Traduire le texte sélectionné"> </div><div id="s3gt_translate_tooltip_mini_sound" class="s3gt_translate_tooltip_mini" title="Lecture"> </div><div id="s3gt_translate_tooltip_mini_copy" class="s3gt_translate_tooltip_mini" title="Copier le texte dans le presse-papiers"> </div></div>
PP
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De Mussolini à la France de 2020 : les pièges de la peur
tag:plunkett.hautetfort.com,2020-09-14:6263203
2020-09-14T08:15:00+02:00
2020-09-14T08:15:00+02:00
M, l'enfant du siècle (Les Arènes) : ce roman-monstre sur la prise du...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6170032" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/3631755613.jpg" alt="aeroritratto-Benito-Mussolini-Aviatore_1930_thumb.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong><em>M, l'enfant du siècle</em> (Les Arènes) : ce roman-monstre sur la prise du pouvoir par Mussolini trouve de singuliers échos dans la France de 2020... Mon éditorial du lundi 7 h 55 à RCF, texte et son :</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Calibri',sans-serif;"><a href="https://rcf.fr/la-matinale/l-edito-de-patrice-de-plunkett">https://rcf.fr/la-matinale/l-edito-de-patrice-de-plunkett</a></span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"><< <span style="color: #000000;">Oui, notre société (il faut le constater) est dominée en ce moment par toutes les peurs possibles : </span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"> peur massive du chômage qui arrive, peur du Covid qui revient… P</span><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">eur aussi, comme vous venez de le dire, de l'insécurité ! Et là, on trouve des échos avec un livre qui vient de paraître : <em>M, l’enfant du siècle, </em>remarquable roman d’Antonio Scurati qui fait vivre la marche au pouvoir de Mussolini dans l’Italie des années 1920. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Nos quotidiens consacrent des pages entières à ce roman. Pourquoi ? Parce que Mussolini, dans son époque à lui, a construit (en quelques années) sa prise du pouvoir uniquement sur un climat de peur : et ça dans un pays, l’Italie, où le politique tournait en rond et ne proposait plus aucun espoir. </span><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Aujourd’hui l’Europe n’est pas guettée par un nouveau Mussolini : tout a changé, on n’est plus dans les années 20 du siècle dernier. Mais comme le dit Scurati, <em>"partout où la peur domine l'espoir" </em>une crise grave peut accoucher de n’importe quoi. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">En ce moment on parle beaucoup de l’insécurité. C’est ambigu. Oui, il y a pas mal de violence dans notre société : mais contrairement à ce qu’on dit, le volume de violence n’a pas augmenté… Ce qui se passe, c’est que la violence prend de nouvelles formes, liées à l’évolution des mentalités. Quelle évolution ? Celle qui va vers un individualisme sans précédent. Et si chacun ne voit plus que <em>soi et les siens</em>, si le bien de tous n’est plus regardé, alors tout fléau (économique, social ou sanitaire) touchant la société nous trouvera dans une impasse collective dont on ne saura pas comment sortir – sinon par une “issue de secours” qui pourra être un piège. Ce ne sera pas sous les mêmes formes qu’en 1924, l’histoire ne se répète pas : mais des causes équivalentes peuvent produire des résultats équivalents. Raison de plus pour lire le très bon roman de Scurati ! Il est fascinant : c’est une éruption volcanique pendant 840 pages. Cette noire histoire italienne, Scurati vous la montre comme un film très vivant, très réaliste. On a rarement l’occasion de lire une œuvre d'une telle envergure. >><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 10pt;">► Prochaine note de notre blog à venir cette semaine autour du livre de Scurati :<em> le national-catholicisme, un national-paganisme</em></span> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6170034" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/4026498390.jpg" alt="20648776lpw-20648774-libre-jpg_7294481.jpg" /></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p>
Elle et Lui
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Vient de paraître
tag:briot-cohenaknin.hautetfort.com,2020-05-28:6241958
2020-05-28T18:39:00+02:00
2020-05-28T18:39:00+02:00
D'azur et de feu - Sept visages de Josette Duc Récit de...
<p style="text-align: left;"><img id="media-6138751" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://briot-cohenaknin.hautetfort.com/media/01/02/4032311379.jpg" alt="Photo D'azur presse.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;" align="left"><span style="font-size: 14pt; color: #3366ff;"><strong><span style="font-family: 'Helvetica Neue';">D'azur et de feu - </span></strong><strong><span style="font-family: 'Helvetica Neue';">Sept visages de Josette Duc</span></strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;" align="left"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">Récit de Geneviève Briot et illustration de Jean-Luc Boiré.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;" align="left"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">Edité par l'association Bleu 31, 2020</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">On y évoque la vie d'une Romanaise, née à Châtillon St Jean en 1927 et décédée en 2019 à l'âge de 92 ans. </span></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">Josette a épousé Robert Passas de Bourg-de-Péage en 1950. Robert était anarchiste, libertaire et poète ; Josette était anti-conventionnelle, spontanée, littéraire. </span></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black; font-size: 12pt;">Selon leur vœu le plus cher, ils deviennent instituteurs, d'abord au Maroc, puis dans la Drôme. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black; font-size: 12pt;">Au fil du récit, on rencontre une femme aux sept visages : la désirante, l'amoureuse, la femme libre, la femme blessée, la voyageuse, la tisseuse de liens, la mystique. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black; font-size: 12pt;">Une femme qui portait les valeurs de fraternité et de liberté des anarchistes.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black; font-size: 12pt;">Une femme en quête de spiritualité sans pour autant appartenir à une religion. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black; font-size: 12pt;">Une femme amoureuse. Josette a aimé d'amitié ou d'amour des gens hors du commun. Elle se souvenait avec émotion de sa passion amoureuse pour le vieil anarchiste libertaire Alexandre Marius Jacob. Elle en témoigna sur France Culture lors d'une émission consacrée à “cet honnête cambrioleur” qui était revenu en métropole après 23 ans de bagne. Dépourvu de jalousie, Robert, son mari, s'était réjoui : <em>"Elle tomba dans l'hiver de Jacob comme une branche d'avril" </em>a-t-il écrit. Marius avait alors 74 ans, elle 27. "<em>L'amour n'a pas d'âge"</em>, disait-elle. Elle vivra son dernier amour à 80 ans, avec René qui l'accompagnera jusqu'à son dernier souffle.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">Geneviève Briot, auteur de romans, poésie, théâtre, a composé ce récit à partir d'entretiens qu'elle a eus avec Josette Duc, tout en y incluant des écrits de cette dernière.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">On peut acheter le livre </span></em><em><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">à Romans, </span></em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">à la Papeterie Deval</span></em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">à la Librairie Les Cordeliers</span></em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">à la Librairie La Manufacture</span></em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">On peut également le commander à l’Association Bleu 31 en envoyant un chèque à l'a</span></em></span><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">dresse postale : </span></em></span><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">Les Chapeliers Bât A - 5 rue du Sergent Bouchet 26300 Bourg-de-Péage</span></em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Arial; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Helvetica Neue'; color: black;">18 € + 4,20 de frais de port</span></em></span></p>
daniel cunin
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Coup de cœur (1)
tag:flandres-hollande.hautetfort.com,2020-05-23:6238497
2020-05-23T15:01:00+02:00
2020-05-23T15:01:00+02:00
Le typhon Rob Verschuren ...
<p> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; color: #993300; font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><strong>Le typhon Rob Verschuren</strong></span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black;"> </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black;"> </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;">La rubrique « Coup de cœur » vise à en mettre en avant des livres ou des écrivains oubliés ou qui ne jouissent pas de l’attention d’un très large public. Les évoquer, ce sera l’occasion, dans certains cas, de s’arrêter sur le travail de leurs éditeurs.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;">Pour commencer, Rob Verschuren : un talent néerlandais qui stupéfie par un imaginaire hors pair glissé dans une prose parfois onirique. On pourrait la rapprocher de celle qui illumine certaines pages du <span style="color: #993300;"><a style="color: #993300;" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2014/09/14/aux-royaumes-de-slauerhoff-5447051.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Royaume interdit</em></a></span> de J. Slauerhoff.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;">Au bord d’un canal d’Haarlem, les éditions <span style="color: #993300;"><a style="color: #993300;" href="https://www.indeknipscheer.com" target="_blank" rel="noopener">In de Knipscheer</a></span> font un travail magnifique. Knipscheer, c’est le patronyme de deux frères, Jos (1945-1997) et Frank. En compagnie de son épouse, ce dernier est actuellement aux commandes de cette entreprise indépendante. Nombre d’écrivains d’expression néerlandaise ont fait leurs débuts au sein de cette maison avant de déménager chez des éditeurs de la capitale Amsterdam.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/01/398353075.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6136645" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/01/803615567.jpg" alt="romans,rob verschuren,in de knipscheer,pays-bas,typhon,scott rollins" /></a>Depuis 1976, In de Knipscheer s’emploie à faire vivre les textes d’auteurs ayant des liens avec les anciennes Indes orientales et l’Indonésie, les Antilles néerlandaises ou encore le Surinam. Le fonds comprend aussi des dizaines d’œuvres d’Indonésiens, de Noirs américains, d’Africains, de Sud-Américains et de Caraïbéens. Mais les portes sont également ouvertes à des poètes et romanciers d’autres horizons.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;">Ainsi, deux romans et un recueil de nouvelles de <span style="color: #993300;"><a style="color: #993300;" href="https://www.indeknipscheer.com/tag/het-karaokemeisje/" target="_blank" rel="noopener">Rob Verschuren</a></span> ont-ils vu le jour ces dernières années « dans le Knipscheer ». Un quatrième titre, intitulé <em>Het witte land</em> (Le Pays blanc) vient tout juste de paraître. Après avoir exercé maints métiers et vécu en Belgique, en France et en Inde, cet auteur s’est établi au Viêtnam, le pays de son épouse. Ses trois livres sont des merveilles de fraîcheur et de virtuosité. Par sa prose envoûtante et extrêmement colorée, <em>Typhon</em> emporte le lecteur sur son passage.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;">Quant à <em>Stromen die de zee niet vinden</em> (Des cours d’eau qui ne rencontrent jamais la mer, 2016, 174 pages), la critique a parlé d’un « délice sensuel » tout en soulignant une tonalité singulière. Les personnages des onze nouvelles sont à la recherche de quelque chose, sans savoir toujours de quoi au juste. Banals ou exotiques, ils prennent vie très naturellement sous nos yeux en l’espace de seulement quelques pages. Les désirs, la sagesse ou la folie qui les habitent nous touchent. Par exemple l’aveugle qui est convaincu d’être marié à la plus belle femme du monde ou la fille qui ne peut s’empêcher de mordre quelqu’un dès lors qu’elle se sent heureuse. « Ne pas trouver ce que l’on cherche, tel est le thème récurrent, nous dit un critique. Dans ces nouvelles d’une teneur universelle, on voyage à travers le monde, mais aussi dans le domaine de l’esprit. Chacune présente différents niveaux de lecture et sonde la vie quotidienne de gens ordinaires au Viêtnam, en Inde, aux Pays-Bas ou encore en France… Je n’ai pu résister au désir d’en lire des passages à voix haute rien que pour savourer le rythme de la langue. »</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/2317533707.2.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6136620" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/2429974870.2.png" alt="romans,rob verschuren,in de knipscheer,pays-bas,typhon, scott rollins" /></a>En 2019 a paru <em>Het karaokemeisje</em> (La Fille karaoké, 190 pages). Dans une bicoque d’une station balnéaire viêtnamienne, la famille <em>Le </em>garde la tête hors de l’eau grâce à toutes sortes d’escroqueries dont les touristes étrangers sont les principales cibles. Ainsi que l’affirme Duc, le père : « L’avenir réside dans la coopération internationale. » Phoenix, l’héroïne de ce roman picaresque est une barmaid à la vie sentimentale un peu compliquée. Elle ne fréquente des hommes que lorsqu’elle a besoin d’argent. En matière de projets vils, son frère jumeau Tommy place la barre encore plus haut en se livrant à des arnaques sur Internet pour vider le portefeuille d’âmes sensibles occidentales. Quant à leur mère, elle tient un étal de fruits et légumes « biologiques » qui proviennent en réalité des rebuts du marché. N’oublions pas le grand-père qui n’a plus prononcé le moindre mot depuis la mort de son épouse ; de surcroît, son corps est resté figé dans la posture qu’il avait dû adopter pour effectuer un long voyage à l’arrière d’une moto. Bref, une famille de criminels enchanteresse portée par une plume subtile pleine de panache et d’humour.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: black;">Mais c’est le roman précédent qui va plus particulièrement retenir notre attention :</span> <em>Tyfoon</em> (Typhon, 2018, 170 pages). Dans un quartier de pêcheurs, deux garçons et une fille sont assis dans une barque, sur la terre ferme. C’est leur dernière semaine d’école. Avant que les garçons ne se risquent sur la mer, la fille leur fait promettre de toujours rester unis. Mais quand la guerre civile éclate, l’un d’eux rejoint les rebelles. Des années plus tard, il revient en tant qu’officier de l’armée victorieuse et ne tarde pas à prendre la tête du Comité populaire local. Le second garçon est devenu un homme solitaire qui vit dans son univers. Cela se traduit par de fréquents allers et retours en barque entre le littoral et une île où, dans les parois élevées d’une mystérieuse grotte, il recueille au péril de sa vie son gagne-pain : des nids d’oiseaux. Les gens l’ont baptisé Duc noir. Malgré l’hostilité qui naît entre les deux hommes, les trois protagonistes restent liés par leur serment. Un jour, alors que la population se prépare à affronter un typhon, Duc noir gagne une dernière fois son île afin de régler ses comptes avec le passé.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">L’action de <em>Typhon</em> se situe dans un pays fictif qui ressemble toutefois beaucoup au Viêtnam. À l’évocation émouvante de l’amitié entre trois jeunes personnes vient s’ajouter la chronique d’une société en mutation, au sein de laquelle les valeurs traditionnelles se doivent de changer pour le meilleur... ou pour le pire. <span style="color: #993300;"><a style="color: #993300;" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2009/02/09/cees-nooteboom-par-mers-et-par-mots.html" target="_blank" rel="noopener">Cees Nooteboom</a></span> a exprimé son enthousiasme à la lecture de cette œuvre : « On ne trouve pas souvent des personnages aussi captivants dans les romans néerlandais… Celui-ci a une teneur féérique même si tout se déroule dans une société ‘‘nouvelle’’ qui n’a rien d’un conte de fées et si pèse sur la localité la menace d’une fin dramatique. » Mario Vargas Llosa estime que le style sert d’abord et avant tout à traduire une nécessité afin de convaincre le lecteur « que l’histoire n’aurait pu être racontée que de cette manière, avec les mots, les phrases et le rythme choisis par l’auteur. » Or tel est bien le sentiment qu’éveille en nous la prose de Rob Verschuren. <span style="color: #993300;">(D. C.)</span></span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/02/2388395186.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6136621" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/02/1749436831.jpg" alt="romans,rob verschuren,in de knipscheer,pays-bas,typhon, scott rollins" /></a></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: black; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #993300;">Le poète <a style="color: #993300;" href="https://www.flandersliterature.be/translators/scott-rollins" target="_blank" rel="noopener">Scott Rollins</a> nous présente quatre passages de <em>Typhon</em></span></strong></span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #993300;">en traduction anglaise.</span></strong></span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #993300;">À commencer par le tout début du roman.</span></strong></span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt; color: #993300;">(1)</span></strong></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Nothing ever changed in the old fishing district. The sun burned on the corrugated iron roofs and the windows and doors stood wide open to let in the sea breezes. It perennially reeked of fish. Of fish that had gone bad, of dried fish, salted squid, and of the noxious fumes of the fish sauce factory, that on some days overpowered all the other smells. There were fishermen who claimed they could find their way home just by following the stench. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">The city arose around the district, wedged between steep hills and the sea, and along the sea the land curled like a sleeping dragon. The land had slept for hundreds of years, through all global storms, but now a rebellion was brewing. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Hardly any of this had permeated the fishing district, where nothing shocking had occurred since the typhoon of 1861. Incense was burned for the ancestors on anniversaries, there were weddings and funerals, and in practically every home a photograph of the new king and his bride was pinned to the wall. The people spoke with indulgence and without envy about the excesses of their young sovereign who had his villas built in the loveliest locations throughout the land. Didn’t they have their own feasts, and didn’t their simple fare taste better to them than it would to him? The sea put food on the table each day and the alleys were crawling with children, who were the fisherman’s real riches. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Generation after generation the fishing district had grown towards the sea. Houses were now standing in the mouth of the river, on poles to which the inhabitants moored their narrow blue boats. Under the houses the water was dark and still. Children sometimes pulled boats into this mysterious world to do their things out of sight of the grown-ups. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">One afternoon at the beginning of summer two young boys and a girl sat in a rocking rowboat beneath the floorboards. They were wearing school uniforms and were having a serious discussion about the future. The girl had just announced the three of them were going to get married. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">The littler of the two boys frowned at her. He moved his lips as if he wanted to taste his thoughts before expressing them. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">“That’s not possible,” he said. “There aren’t any women with two husbands.” </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">“So, I’ll be the first one,” said the girl with calm conviction. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">It was the last week of school. For the first time their bond had come under threat. They were inseparable, the three children in the boat, ever since they had been able to walk. A week from now the boys would go to sea and girl to the River Market, where her mother had a stand selling fish. For the first time ever, the world was hostile. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">“That’s not allowed,” said the boy. He was short and stocky. Anyone who saw him, with his bright, inquisitive eyes knew he would not become a simple fisherman. “Duc?” </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">The other boy shrugged his shoulders with a smile. There was a smile across his narrow face practically all the time, which took the place of words. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">“Because I love you both just as much,” said the girl. “We have to always stay together. Forever and ever. Promise?” </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">They were twelve, all three of them. The girl was no beauty. She looked like she would become one of those strapping housewives who served as a beacon and life buoy for men with wild, misunderstood, and disastrous desires. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">“Promise?” </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">The youngest boy raised his hand. His fingertips reached the rough boards above his head. “I solemnly promise that Mai, Duc and Vinh will always stay together.” </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">“Duc?” </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">“Promise,” said Duc. He smiled his gentle smile at Mai and Vinh. Turning around he squinted across the mouth of the river sparkling like an ocean of shards of glass, at the bay, where five dark rocky islands rose from the water…</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span sty
HenriGolant
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Le chien des Basqueville
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2020-05-22:6240394
2020-05-22T01:41:00+02:00
2020-05-22T01:41:00+02:00
Non, il n'y a pas d'erreur. Ce billet a pour titre celui d'un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Non, il n'y a pas d'erreur. Ce billet a pour titre celui d'un polar historique signé Jean d'Aillon (auquel on doit aussi <em>Une étude en écarlate</em>, dont j'ai parlé <a title="la semaine dernière" href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/archive/2020/05/16/sherlock-au-moyen-age-6238979.html" target="_blank" rel="noopener">la semaine dernière</a>).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/01/905238248.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6136097" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/01/3778230901.jpg" alt="historie,roman,romans,livre,livres,littérature" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Évidemment, le titre est un clin d'oeil à l'oeuvre d'Arthur Conan Doyle (<em>Le Chien des Baskerville</em>). Dans cette nouvelle enquête, le Sherlock Holmes médiéval va faire la rencontre de Gracieux, un... chien, appartenant à la famille des Basqueville. Il va aider notre héros... et parfois se montrer redoutable. Mais ce n'est pas un véritable tueur d'hommes. Non, en ce domaine, les bipèdes sont hélas bien plus efficaces.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Outre la présence d'un chien, l'autre point commun est qu'une affaire d'héritage et de filiation est au coeur de l'intrigue. Mais l'auteur ne se contente pas de décaler l'histoire d'origine, il la replace dans le contexte des années 1420 et des complots politiques qui animent l'époque.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> A la fin de l'ouvrage, Jean d'Aillon prend un malin plaisir à préciser que le nom de famille n'est pas inventé. Il cite même <a title="une étude historique" href="https://archive.org/details/essaihistoriques00hell/page/n7/mode/2up" target="_blank" rel="noopener">une étude historique</a> (ancienne). Les Baskerville anglais descendraient de Basqueville normands ! Les curieux peuvent aussi se rendre sur <a title="un site internet" href="http://bacqueville-en-caux.fr/histoire-de-bacqueville" target="_blank" rel="noopener">un site internet</a> consacré à l'actuelle commune de Bacqueville-en-Caux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Dans cette deuxième <em>(en réalité troisième, la deuxième figurant dans un recueil)</em> enquête, on retrouve Edward Holmes et Gower Watson installés dans la demeure acquise à la fin de leurs précédentes aventures. Le clerc perspicace a désormais l'oreille de la reine Isabeau, qui fait appel à lui quand une affaire délicate nécessite intelligence et discrétion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Cette fois-ci, Holmes (un Anglais de Paris, rappelons-le) est chargé de se rendre en Normandie, pour récupérer un mystérieux coffret, auquel tiennent à la fois une ravissante veuve et la reine Isabeau. La première partie du roman relate le voyage, qui évidemment ne va pas se dérouler comme prévu. Holmes le clairvoyant va se faire berner.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Durant la seconde partie, l'intrigue fait intervenir de nouveaux protagonistes. Outre la reine, le duc de Bourgogne et la belle-mère du dauphin (futur Charles VII) se mettent en quête du contenu du coffret, pendant que sévissent d'étranges maîtres-chanteurs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Contrairement à la trame narrative d'<em>Une étude écarlate</em>, celle-ci ménage longtemps le suspens quant à l'identité de certains comploteurs. Par contre, le même procédé est mis en oeuvre : des groupes de personnages au départ ignorants les uns des autres vont se croiser, voire s'affronter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> C'est toujours aussi bien écrit (avec parfois un foisonnement excessif de détails), documenté... et enlevé. Aux amateurs de l'univers holmsien, je signale que ce roman marque l'apparition d'un enquêteur judiciaire nommé Grégoire Lestrade. On y voit aussi le héros recruter ses deux premiers informateurs irréguliers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Comme le précédent, j'ai adoré.</span></p>
Lizouzou
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”L'école à l'envers” de Séverine Vidal et Gaëlle Duhazé
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2020-03-31:6193506
2020-03-31T15:54:13+02:00
2020-03-31T15:54:13+02:00
Cette semaine en classe, c'est l'école à l'envers ! Ce sont les enfants...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6061555" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/01/796459194.jpg" alt="école,envers,séverine,vidal,gaëlle,duhazé,nathan,premiers,romans" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Cette semaine en classe, c'est l'école à l'envers ! Ce sont les enfants qui font cours aux adultes. Au programme : cours sur l'échange de cartes à la récré, les règles du basket-boulette, des cours de ruse, du hip-hop... entre autres ! C'était la semaine du Grand N'importe Quoi organisé par le maire de la ville ! Les enfants ont adoré mais le lundi suivant : pas facile de reprendre l'école normale !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Quelle idée loufoque de proposer aux enfants et aux adultes d'inverser les rôles le temps d'une semaine. Et pourtant cela fonctionne plutôt bien ! Tout le monde s'applique et cela permet de faire un petit rappel sur le savoir vivre : ne pas oublier la politesse et le respect. Cela permet également de se rendre compte des efforts de chacun.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Cette histoire originale sort tout droit de l'imagination de Séverine Vidal, qui sait de quoi elle parle puisqu'elle a été enseignante avant de se consacrer pleinement à l'écriture de livres pour enfants. Quant aux illustrations de Gaëlle Duhazé, elles sortent de l'ordinaire avec des personnages et des décors haut en couleurs !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, une histoire originale et farfelue, idéale pour les jeunes lecteurs de 7 à 11 ans !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="https://editions.nathan.fr/" target="_blank" rel="noopener">les éditions Nathan</a> !</span></p>
Lizouzou
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”Dragon cherche métier” d'Emmanuel Tredez et Stéphane Nicolet
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2020-02-23:6190655
2020-02-23T15:29:59+01:00
2020-02-23T15:29:59+01:00
Le dragon Harpagon a toujours bien gardé son trésor jusqu'au jour où il...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6057158" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/1168046999.jpg" alt="dragon, cherche, métier, emmanuel, tredez, stéphane, nicolet, premiers, romans, nathan" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le dragon Harpagon a toujours bien gardé son trésor jusqu'au jour où il se le fait voler alors qu'il était chez son frère Crésus. Il va alors devoir trouver un travail. Mais que peut bien faire un dragon ? Il va alors tenter plusieurs métiers : vigile dans une banque, serveur, pompier, livreur de pizza, ... Va-t-il réussir à en garder un ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Voici un petit roman idéal pour les lecteurs débutants, niveau CE1-CE2. D'ailleurs cette histoire fait partie du concours "Plume en herbe" où une classe a été récompensé pour avoir imaginé une fin originale en partant de l'histoire de base.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Cette histoire met en avant deux riches dragons Crésus et Harpagon, qui gèrent leur argent de manière bien différente : l'un est dépensier, l'autre est plutôt avare. Mais quand Harpagon se voit ruiner, il va devoir trouver un travail. Pas évident quand on est un dragon. Il va alors vivre plusieurs scènes assez cocasses, qui vont lui faire perdre ses boulots les uns après les autres. Heureusement, la fin se termine bien pour le dragon grâce à un peu de chance !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L'histoire gagnante des élèves de CE2 est également très originale ! Assez différente du final de l'histoire de base, elle possède cependant quelques détails communs. Le fait d'avoir une deuxième fin possible donnera peut-être envie aux jeunes lecteurs d'imaginer à leur tour leur propre final !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Il y a également de chouettes jeux de mots à découvrir avec le mot TRÉSOR à plusieurs reprises dans l'histoire. Cela pourra également être une idée de jeux à réaliser avec les jeunes lecteurs !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, un roman première lecture bien sympa !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie<a href="https://editions.nathan.fr/" target="_blank" rel="noopener"> les éditions Nathan</a> !</span></p>
Do
http://laplumeetlapage.hautetfort.com/about.html
Une année de lecture
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2020-01-04:6202097
2020-01-04T11:00:00+01:00
2020-01-04T11:00:00+01:00
Je fais habituellement un bilan de mes lectures s'étalant du 1er août d'une...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je fais habituellement un bilan de mes lectures s'étalant du 1er août d'une année au 31 juillet de l'année n+1 mais en 2019 je n'ai rien rédigé. Premièrement le mois d'août a été chargé et deuxièmement je n'avais pas le goût à la rédaction d'articles l'été dernier (et plus largement l'année dernière). Une autre raison qui pourrait expliquer cette absence de bilan lectures en août est le constat que ce bilan était très mauvais...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">En effet, du 1er août 2018 au 31 juillet 2019 je n'ai lu que vingt-quatre livres contre trente-neuf l'année précédente. C'est quand même quinze livres de moins... Fatigue et panne lecture n'ont sans doute pas aidé et expliquent en partie ce bilan catastrophique. Peut-être aussi quelques mauvais choix de livres, dont les histoires ne m'ont pas emballée, mal construites à mon goût. En tout cas très peu de "page-turner" cette année.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Le montant total de mes lectures s'élève donc sur un an à 346,50 euros mais je n'ai réellement dépensé que 167 euros car beaucoup de livres m'ont été prêtés par des amis et certains livres lus résultaient de partenariats.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Malgré ce mauvais bilan, quelques ouvrages sont quand même à retenir. Tout d'abord <strong><em>Madame Pilynska et le secret de Chopin</em> </strong>d'Éric-Emmanuel Schmidt. C'est à la fois fort et léger. Un roman qui ne laisse pas indifférent. J'ai aussi beaucoup aimé <em><strong>Les huit montagnes</strong> </em>de Paolo Cognetti. Une sorte de roman initiatique. <em><strong>Le chemin des fugues</strong> </em>de Philippe Lacoche, roman de terroir d'une causticité délectable, m'a bien plu. <em><strong>La Révolte</strong> </em>de Clara Dupont-Monod, récit historique romancé mettant en scène Aliénor d'Aquitaine, m'a emmenée sur des terres inconnues et m'a contée la vie d'une femme au destin peu ordinaire. Avec <em><strong>Le suspendu de Conakry</strong> </em>de Jean-Christophe Rufin j'ai fait connaissance avec un consul qui a tout de l'anti-héros mais qui néanmoins a de vraies qualités d'enquêteur. Enfin, je suis partie dans l'archipel des Orcades avec <em><strong>L'écart</strong></em> d'Amy Liptrot. L'histoire d'une descente aux enfers et d'une renaissance. Un roman très minéral, où le vent déplace tout sur son passage, où les embruns bouffent la pierre et les visages. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Même si ce bilan est moins bon que le précédent, il n'y a eu aucun abandon. Je vais essayer de faire mieux cette année. Et si je compte un livre de plus au compteur, ce sera déjà une petite victoire.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6074927" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/00/02/1744576330.jpg" alt="lecture,livres,romans,essais,littérature,actu,actualité" /></p>
Hilde
http://bloghost.hautetfort.com/about.html
Mes dernières lectures #3
tag:bloghost.hautetfort.com,2019-11-25:6191094
2019-11-25T10:07:00+01:00
2019-11-25T10:07:00+01:00
Aujourd'hui, vous trouverez dans ma marmite : deux romans de littérature...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6058301" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/00/3542639999.jpeg" alt="lectures,mes dernières lectures,livres" width="382" height="283" /></p><p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, vous trouverez dans ma marmite : deux romans de littérature jeunesse et deux BD. Bon début de semaine et bonne lecture.</p><section class="clearfix box-body"><section class="clearfix box-body"><blockquote><p><img id="media-6060926" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/01/3518332609.jpeg" alt="Megumi et le fantôme, Eric Senabre, roman, littérature jeunesse" /></p><p style="text-align: center;"><strong>Megumi et le fantôme</strong> d'Eric Senabre, <a href="https://didier-jeunesse.com/collections/mon-marque-page/megumi-et-le-fantome-9782278085613" target="_blank" rel="noopener">Éditions Didier Jeunesse</a>, 2017 Roman Jeunesse, 8 - 12 ans<br /><br />Prix des Incorruptibles 2019<br />Prix Chronos de littérature 2019<br />Sélectionné pour le Prix des Embouquineurs 2018-2019<br /><span style="font-size: 24pt;"><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☻☺ Une belle histoire de fantôme entre le Japon et l'Irlande<br /></span></span></p><p style="text-align: justify;">Megumi passe des vacances en Irlande avec ses parents et découvre qu'un de ses ancêtres était irlandais. Sa demeure abandonnée étant réputée hantée, Megumi va quand même s'y aventurer et y faire une drôle de rencontre, qu'elle ramènera avec elle à Tokyo.</p></blockquote><hr /><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-6057734" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/01/2124978179.jpg" alt="Les filles de Brick Lane, Siobhan Curham, Flammarion Jeunesse, roman" />Les filles de Brick Lane </strong>de Siobhan Curhal, <a href="https://www.flammarion-jeunesse.fr/Catalogue/romans-grand-format/les-filles-de-brick-lane/les-filles-de-brick-lane-1-ambre" target="_blank" rel="noopener">Flammarion Jeunesse</a>, 2016<em>, De 14 à 17 ans<br /></em><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☻☺Un très bon moment en compagnie des filles de Brick Lane<br /></span></p><p style="text-align: justify;">Des adolescentes londoniennes attachantes, avec leur personnalité, leur histoires les difficultés qu'elles rencontrent dans leur vie. Une histoire d'amitié, de partage, vraiment sympa avec des passages émouvants, des thèmes qui interpellent. J'ai adoré et réservé le tome 2 à la médiathèque.</p></blockquote><hr /><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-6057728" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/02/2855544426.jpg" alt="Chroniques de l'île perdue, Anne Montel, Loïc Clément, BD" />Chroniques de l'île perdue </strong>de Loïc Clément et Anne Montel, <a href="https://www.soleilprod.com/serie/chroniques-de-l-ile-perdue.html" target="_blank" rel="noopener">Éditions Soleil</a>, Collection Métamorphose<br /><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☺☺</span><span style="color: #ff0000;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;">De très belles illustrations, de chouettes idées sur la matérialisation des peurs, la relation complexe entre les deux frères mais j'ai trouvé l'histoire confuse, un peu longue par moment. <br />Certains passages dérangent et globalement, ça manque d'explications à mon goût. Une seconde lecture s'impose.</p><p style="text-align: justify;">"Sacha et Charlie, deux jeunes frères, font une croisière avec leurs parents.<br />Soudain, une terrible tempête éclate : leur bateau sombre et tous deux échouent séparément sur de mystérieux rivages… <br />À la recherche de son petit frère, Sacha va devoir lutter contre d’étranges entités malveillantes, tandis que Charlie fera la rencontre d’une jeune fille qui le protégera contre une force inconnue. [...] " Présentation éditeur<strong><br /></strong></p></blockquote><hr /><blockquote><p style="text-align: justify;"><span class="serie text-gray text-mulit-light"><strong><img id="media-6057726" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/1866869676.jpeg" alt="Pepper et Carott, tome 1" />Pepper et Carrot, Potions d'envol</strong>, tome 1 de David Revoy, <a href="https://www.glenat.com/hors-collection-glenat-bd/pepper-et-carrot-tome-01-9782344017258" target="_blank" rel="noopener">Glénat</a>, 2016<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☻☺<strong><span style="font-size: 12pt;">Une BD amusante. </span></strong></span><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;">J'ai adoré les aventures de la jeune sorcière Pepper et de son chat Carrot. Les deux comparses pratiquent la magie et surtout l'art de créer des potions dans la forêt de Bout-un-Cureuils. <br /><br />Histoires courtes et gags sur une ou deux pages. Les dessins sont mignons et nous plongent avec bonheur dans un chouette univers.</p><p style="text-align: justify;">A conseiller à toutes les sorcières. <br /><br /><em>David Revoy a développé à l’origine un webcomic libre, gratuit et open-source, financé directement par ses lecteurs<strong>. Pour en savoir plus : <a href="https://www.peppercarrot.com/fr/" target="_blank" rel="noopener">Le site de Pepper et Carrot</a></strong></em><strong><br /></strong></p></blockquote><hr /><p><strong>Archives</strong></p><p><strong>23 juillet 2018</strong>, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2018/07/22/mes-dernieres-lectures-1-6067904.html" target="_blank" rel="noopener">Mes dernières lectures #1</a><br /><strong>17 novembre 2019</strong>, <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2019/11/16/mes-dernieres-lectures-2-6190949.html" target="_blank" rel="noopener">Mes dernières lectures #2</a></p></section></section>
Hilde
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Repérages pour Halloween 2019 #7
tag:bloghost.hautetfort.com,2019-09-22:6177664
2019-09-22T21:16:00+02:00
2019-09-22T21:16:00+02:00
Aujourd'hui, pour notre septième rendez-vous " Repérages pour...
<section class="clearfix box-body"><section class="clearfix box-body"><p style="text-align: center;"><img id="media-6058422" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/00/4187866289.jpeg" alt="livres,romans,halloween,challenge halloowen 2019" width="359" height="286" /></p><p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, pour notre septième rendez-vous "<strong><span style="color: #ff6600;">Repérages pour Halloween</span></strong>", je vous propose une nouvelle sélection démoniaque de titres qui m'ont tapée dans l’œil!</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-6034540" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/00/3717339831.jpg" alt="La maison de cendres, Hope Cook, roman" width="177" height="269" /></strong></p><p><strong>La Maison de cendres</strong>, Hope Cook, <a href="https://www.bayard-editions.com/jeunesse/litterature/des-14-ans/la-maison-de-cendres" target="_blank" rel="noopener">Bayard</a><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;">Date de parution : le 16 octobre 2019 - Roman 14 ans et +</p><p style="text-align: justify;">"<em>XXIe siècle</em>.<br />Quand il entend des voix au milieu d’une étrange clairière, Curtis doit affronter sa plus grande peur : aurait-il hérité de la maladie mentale de son père ? Dans sa quête pour trouver une réponse, il découvre l’histoire de <strong>Gravenhearst, un manoir labyrinthique</strong>, mystérieusement réduit en cendres en 1894. Parmi les rares articles mentionnant l’incendie, Curtis tombe sur la photo de Mila, une habitante des lieux. Fasciné par ce portrait, il le dérobe.<br /><em>XIXe siècle</em>.<br />Mila doit mener ses propres combats quand sa mère disparaît inexplicablement, les laissant sa petite sœur et elle sous la tutelle de leur cruel beau-père. Luttant de toutes ses forces, Mila cherche de l’aide pour s’évader de Gravenhearst, cette <strong>demeure maléfique</strong> qui dissimule bien <strong>des secrets</strong>. Séparés par le temps, Curtis et Mila pourront-ils briser le pouvoir malfaisant qui menace de les engloutir dans le néant ? Certaines choses refusent de rester enfouies dans le passé. " <strong>Présentation éditeur</strong></p></blockquote><hr /><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-6034541" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/2586632531.jpg" alt="Anatomik, Serge Brussolo, roman, SF" width="178" height="267" />Anatomik</strong>, Serge Brussolo, <a href="https://groupe.bragelonne.fr/en/foreign-rights/book/anatomik/" target="_blank" rel="noopener">Bragelonne</a><br /><br />Date de parution : le 13 novembre 2019 - Roman SF</p><p style="text-align: justify;">"<strong>Kurt Angström est mort</strong>, cela ne l'empêche pas d'être employé comme espion par la redoutable firme ANATOMIK Biotech qui a découvert le moyen de <strong>transformer les fantômes en agents secrets</strong> invisibles capables de hacker les programmes informatiques les plus complexes ou de s'introduire dans les pensées des vivants pour leur dicter des idées de meurtre et de suicide.</p><p style="text-align: justify;">Chuck Ozzborn, lui, est un ancien soldat d'élite à la retraite, mal embouché et misanthrope, qui va contre son gré se retrouver mêlé au plus formidable complot de tous les temps.</p><p style="text-align: justify;">Dans une Amérique vaincue par la coalition des barons de la drogue, et qui a perdu la volonté de se battre, les deux hommes se retrouvent confrontés à une menace dépassant tout ce qu'on avait pu imaginer, et dont le premier symptôme prendra l'aspect d'une <strong>possession générale de la population par l'âme des morts</strong>... avec la complicité des gouvernements ! À l'insu de tous, l'Apocalypse entre en phase 2. Serrez les dents !" <strong>Présentation vendeur<br /></strong></p></blockquote><hr /><blockquote><p style="text-align: justify;"><span class="serie text-gray text-mulit-light"><strong><img id="media-6034543" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/2935734361.jpg" alt="Atlas des mondes fantômes, Arnaud Goumand, beau livre" width="187" height="240" />Atlas des mondes fantômes</strong>, Arnaud Goumand, Belles Balades éditions<br /></span></p><p style="text-align: justify;">Date de parution : le 31 octobre 2019 <br /><br /><strong>Atlas<br /></strong></p><p style="text-align: justify;">"Amusez-vous là où le temps s'est arrêté. <strong>Ces lieux tombés dans l'oubli</strong> résonnent encore d'une vie qui semble se réveiller à chaque page. Une station balnéaire sans aucun touriste, un palais envahi par la végétation, une usine fantôme, un orphelinat désert... <br />Dans ce livre, photos et archives exceptionnelles dévoilent une sélection de 80 sites qui racontent l'histoire d'un temps passé. Partez à la découverte d'un patrimoine insolite plein de mystère et de beauté." Présentation vendeur<strong><br /></strong></p></blockquote><hr /><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-6034545" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/2310329434.jpg" alt="Harry Potter et la coupe de feu, J.K. Rowling, livre illustré" width="186" height="219" />Harry Potter et la coupe de feu</strong>, J.K. Rowling, Gallimard<strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"> Date de parution : le 24 octobre 2019</p><p style="text-align: justify;">Je n'ai pas encore craqué pour la version illustrée d'Harry Potter. Ce n'est qu'une question de temps, je crois. Pour l'instant, je me contente de noter la sortie du quatrième tome.</p><p>Et vous, ça vous tente? Avez-vous déjà craqué?</p></blockquote><hr /><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #ff6600;"><img id="media-6022933" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/02/3819010273.2.jpg" alt="livres,lecture,challenge halloween 2019,halloween" width="175" height="118" /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #ff6600;">Le Challenge Halloween</span> </strong>organisé par <a href="http://www.myloubook.com/" target="_blank" rel="noopener">Lou</a> et moi-même reviendra au mois d'octobre pour <strong>la dixième édition</strong>! J'espère que vous serez nombreux à nous rejoindre.<br />En attendant, je profite de mon temps libre pour bouquiner et prendre un peu d'avance pour le Challenge. A bientôt.</p></section></section>
Hilde
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Repérages pour Halloween 2019 #6
tag:bloghost.hautetfort.com,2019-09-15:6176245
2019-09-15T21:21:00+02:00
2019-09-15T21:21:00+02:00
Aujourd'hui, pour notre sixième rendez-vous " Repérages pour Halloween...
<section class="clearfix box-body"><p><img id="media-6058422" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/00/4187866289.jpeg" alt="livres,romans,halloween,challenge halloowen 2019" width="359" height="286" /></p><p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, pour notre sixième rendez-vous "<strong><span style="color: #ff6600;">Repérages pour Halloween</span></strong>", je vous propose une nouvelle sélection en littérature jeunesse.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-6032146" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/2955328454.jpeg" alt="Fingus Malister" width="181" height="262" /></strong></p><p><strong>Fingus Malister</strong>, Feux follets, mandragore et cadavre frais, Ariel Holzl, <a href="https://www.rageot.fr/livre/fingus-malister-feux-follets-mandragore-et-cadavre-frais-9782700273786" target="_blank" rel="noopener">Rageot</a><strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;">Date de parution : le 2 octobre 2019 - Roman 10/12ans</p><p style="text-align: justify;">" 'Préparez une soupe de mandragore avec 120 g de sève de mandragore et 80 g d’or des fous. Mélangez les ingrédients dans un bocal à élixir et faites mijoter une journée à feu follet. Une fois la soupe terminée, il suffit de la répandre sur tout cadavre frais pour qu’il revienne à la vie en quelques minutes. Et le <strong>rituel de zombification</strong> est accompli !' <br /><strong>Apprenti seigneur maléfique</strong>, Fingus Malister sait comment il va éblouir les jurés de sa future académie de magie. Mais il a besoin de l’aide d’une sorcière plus têtue que lui... " <strong>Présentation éditeur</strong></p></blockquote><hr /><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-6032151" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/01/4242650417.jpeg" alt="Pepper et Carott, tome 3" width="180" height="245" />Pepper et Carrot</strong>, tome 3, L'Effet papillon, David Revoy, <a href="https://www.glenat.com/jeunesse-glenat-bd/pepper-et-carrot-tome-03-9782344035672?utm_source=E-mail&utm_medium=nl&utm_content=&utm_campaign=newsletter_glenat_BD" target="_blank" rel="noopener">Glénat</a><br /><br />Date de parution : le 28 août 2019 - BD</p><p style="text-align: justify;">"Leur spécialité : rater <strong>les potions magiques</strong> ! Pepper participe enfin au grand concours de magie d’Hereva ! Seulement, elle qui se voyait briller dans l’arène se retrouve membre du jury, à devoir juger celles qu’elle considérait comme ses rivales. <br /><br />Qui de Camomille, Shichimi, Spiruline, Coriandre et Safran sera la meilleure ? Et surtout, est-ce vraiment la qualité de leur magie qui va les départager ? " <strong>Présentation éditeur<br /></strong></p></blockquote><hr /><blockquote><p style="text-align: justify;"><span class="serie text-gray text-mulit-light"><strong><img id="media-6032154" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/01/1297070047.jpg" alt="Jackaby, tome 3" width="173" height="262" />Jackaby</strong>, tome 3, William Ritter, Bayard<br /></span></p><p style="text-align: justify;">Date de parution : le 16 octobre 2019 <br /><br />Roman<strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;">"Une possession. Jenny voulait essayer <strong>une possession</strong>, et dans ma folle impatience, j'avais accepté. Le bureau disparut dans un brouillard d'une blancheur aveuglante, et nous basculâmes toutes deux dans un monde de brume et de douleur. "</p><p style="text-align: justify;">Présentation vendeur<strong><br /></strong></p></blockquote><hr /><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-6032156" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/1454828806.jpg" alt="Wicca, Le Manoir des sorcelages" width="182" height="273" />Wicca</strong>, Le Manoir des Sorcelage, Marie Alhinho<strong><br /></strong></p><p style="text-align: justify;"> Date de parution : le 3 octobre 2019</p><p style="text-align: justify;">"<strong>De la sorcellerie, des esprits d’antan, un démon maléfique… Découvrez le quotidien de la famille Sorcelage !</strong></p><p>Dans la campagne perdue du Berry, où vivent encore les créatures d'antan, les Sorcelage sont loin d'être une famille ordinaire ! Avril et Octobre, comme leurs ancêtres avant eux, pratiquent en secret la Wicca, une forme de magie naturelle et bienveillante. Lorsque le cercle de pierres magiques qui protège la région est brisé, ils doivent compter sur leur meilleure amie Nour et le feu follet H pour empêcher d'anciens démons de resurgir... "<a href="https://www.lisez.com/livre-grand-format/wicca-le-manoir-des-sorcelage/9782377420872" target="_blank" rel="noopener">Présentation Lisez! </a></p><p> </p></blockquote><hr /><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #ff6600;"><img id="media-6022933" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/02/3819010273.2.jpg" alt="livres,lecture,challenge halloween 2019,halloween" width="175" height="118" /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #ff6600;">Le Challenge Halloween</span> </strong>organisé par <a href="http://www.myloubook.com/" target="_blank" rel="noopener">Lou</a> et moi-même reviendra au mois d'octobre pour <strong>la dixième édition</strong>! J'espère que vous serez nombreux à nous rejoindre.<br />En attendant, je profite de mon temps libre pour bouquiner et prendre un peu d'avance pour le Challenge. A bientôt.</p></section>
papillote
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Bilan lecture : les romans
tag:incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com,2019-02-02:6124766
2019-02-02T14:42:00+01:00
2019-02-02T14:42:00+01:00
Emmanuel Carrère : - La classe de neige - La moustache biographies : -...
<p style="text-align: justify;"><strong><img id="media-5945937" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/media/00/01/442066167.jpg" alt="vies mienne.jpg" />Emmanuel Carrère :</strong> <br />- La classe de neige<br />- La moustache<br /><span style="text-decoration: underline;">biographies</span> :<br />- L'adversaire<br />- Un roman russe<br />- D'autres vies que la mienne<br />- Limonov<br />- Je suis vivant et vous êtes morts (biographie de K Dick)</p><p style="text-align: justify;"><strong>Delphine de Vigan :</strong><br />- Rien ne s’oppose à la nuit <br />- No et moi <br />- Les heures souterraines <br />- D'après une histoire vraie</p><p style="text-align: justify;"><strong>Philippe Jaenada :</strong><br /><img id="media-5945938" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/media/02/00/2315252520.jpeg" alt="histoire vraie.jpeg" />- Le chameau sauvage<br />- Le cosmonaute<br />- La femme et l’ours<br />- Nefertiti dans un champ de canne à sucre<br />- La petite femelle<br />- La serpe</p><p style="text-align: justify;"><strong>Milan Kundera</strong> : <br />- L’identité <br />- La plaisanterie<br />- L'insoutenable légèreté de l'être</p><p style="text-align: justify;"><strong>Romain Monnery :</strong><br />- Libre seul et assoupi, Le saut du requin, Un jeune homme superflu<br /><strong>Carol Joyce Oates : </strong><em>Cher époux</em> et <em>Carthage</em> <br /><strong>Virginie Despentes</strong> : <em>Bye bye blondie</em> et <em>King-Kong théorie<br /></em><strong>Titiou Lecoq</strong> : <em>Les morues</em> et <em>Chroniques de la débrouille</em><br /><strong>Laurie Colwin</strong> : Drôles d'oiseaux, Une vie merveilleuse et Rien que du bonheur<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Adaptés au cinéma</span> :</strong><br /><img id="media-5945939" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://incroyablesaventuresinexistantes.hautetfort.com/media/00/01/3268073379.jpg" alt="vieillir.jpg" />- <strong><em>Nous ne vieillirons pas ensemble</em></strong> de Maurice Pialat<br />- <em>Un singe en hiver</em> d'Antoine Blondin<br />- <strong><em>La chambre des officiers</em></strong> de Marc Dugain</p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Policiers</span> (adaptés au ciné) :</strong> <br />- <strong><em>Monsieur Hire</em></strong> de Simenon<br />- <em>Feux rouges</em> de Simenon<br />- <strong><em>Sueurs froides</em> </strong>de Boileau et Narcejac<br /><span style="text-decoration: underline;"><strong><br /></strong></span><strong><span style="text-decoration: underline;">Humour</span> :</strong><span style="text-decoration: underline;"><strong><br /></strong></span><strong>-</strong><strong><em> Fuck les connards, manuel de survie quand quelqu'un vous pourrit la vie </em></strong>de Michael et Sarah Bennett<strong><br />- <em>Fabrice Luchini et moi</em> </strong>de Olivier Sauton<strong><br />-</strong> <em>Je vais pas me taire parce que t’as mal aux yeux</em> de Sarah Dahan<br />- <em><strong>La fin du monde n'aurait pas eu lieu</strong></em> de Patrick Ourednik<br />- <em>La conjuration des imbéciles</em> de John Kennedy Toole<br />- <strong><em>La vie sexuelle des super héros</em></strong> de Marco Mancassola</p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Drame</span> :</strong><br />- <strong><em>Les coups</em></strong> de Jean Meckert<br />- <em>La chute</em> d'Albert Camus<br />- <strong><em>Thérèse et Isabelle</em></strong> de Violette Leduc<br />-<em> Et au pire on se mariera</em> de Sophie Bienvenu</p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Fantastique /SF</span> :<br /></strong>- <em>Docteur Sleep</em> de Stephen King<br />- <strong><em>Les Tommyknockers</em> </strong>de Stephen King<br />-<em> Docteur Bloodmoney</em> Philip k Dick<br />- <em><strong>1984</strong></em> de George Orwell</p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Nouvelles</span> :</strong><br />- <em>24h de la vie d’une femme</em> et<em> Destruction d’un cœur</em> de Stefan Zweig <br />- <em><strong>Des hommes sans femmes</strong></em> de Haruki Murakami <br />- <em>Des histoires pour rien</em> de Lorrie Moore<br />- <strong><em>Vies cruelles</em></strong> de Lorrie Moore<br />- <em>L'amour d'une honnête femme</em> d'Alice Munro<br />-<strong><em> Les nuits difficiles</em> </strong>de Dino buzzati<br /> - <em>Les filles de l'ombre</em> de Mathieu Terence <br />- <em><strong>La balade du café triste</strong> </em>de Carson Mccullers<br />- <em>L’état de l’Angleterre</em> et<em> Nouvelle carrière</em> de Martin Amis <br />- <strong><em>Superman n’existe pas</em></strong>, nouvelles de Jaenada, Rozen, Urien, Villard<br />-<em> Nouvelles de Mars, </em>de Jaenada et Sophie Fontanel</p><p style="text-align: justify;"> </p>
Estrella Oscura
http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/about.html
Au revoir à l'une, salut à l'autre*
tag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2018-12-31:6117067
2018-12-31T12:34:00+01:00
2018-12-31T12:34:00+01:00
J'allai à vous comme on marche au bord du vide, fouillé par la peur et un...
<blockquote><p><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">J'allai à vous comme on marche au bord du vide, fouillé par la peur et un pressentiment mortel. <br /><strong>Pierre Cendors</strong><br /><br /></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://i.pinimg.com/originals/0c/9e/44/0c9e44b93647e376b400fa28db601e7e.jpg" alt="Résultat de recherche d'images pour "masao yamamoto main papillon"" width="508" height="366" /></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><br />Tiens, 2018</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>Clairement, un virage a été pris.</strong> Je suis toujours là, certes, mais différemment. Je lis moins et, conséquemment, je chronique moins. Certains livres ont même fini par intégrer ma bibliothèque sans trouver de mots ici - une pensée particulière pour <em>Les maîtres de Glenmarkie</em> de Jean-Pierre Ohl qui m'a accompagnée en Ecosse ou les tomes 2 et 3 du <em>Paris des Merveilles</em> de Pierre Pevel qui m'a pas mal aéré l'esprit pendant les travaux d'été. </p><p style="text-align: justify;"><strong>Cette baisse d'assiduité n'est jamais que le symptôme d'un changement plus profond qui chuchote encore.</strong> J'aspire à plus d'équilibre et d'horizon. Je dépouille, je furette, je construis, je pense. <br />Qu'on soit clairs : il m'est toujours inconcevable de sortir sans un livre et j'en ai toujours un en cours. Je suis toujours viscéralement passionnée par la littérature et je suis toujours aussi enthousiaste à l'idée de transmettre cette passion. Mais, l'espace s'agrandit. La vie est aussi ailleurs. Je tâtonne dans des contrées seulement frôlées jusqu'ici. La lecture s'intègre naturellement mais ne prend plus toute la place. C'est très bien comme ça. </p><p style="text-align: center;">*</p><p style="text-align: justify;"><strong style="font-size: 12pt;">Cette année, j'ai aimé... </strong></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">Tout ce qui illuminait à l'intérieur de nous gisait maintenant à nos pieds. </span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">René Char</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: center;"><img id="media-5933311" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/01/01/1715408635.jpg" alt="Bilan 2018 Classiques.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong>... beaucoup de classiques </strong><strong>ébouriffants</strong>, dont quatre, en particulier, me restent à l'esprit. <br />Il y a eu les deux lectures communes avec <a href="https://chezmarketmarcel.blogspot.com/">Nathalie</a> autour de l'oeuvre romanesque d'<strong>Aragon</strong> : <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/04/18/les-cloches-de-bale-de-louis-aragon-6044574.html">Les cloches de Bâle</a></em></strong> en mars puis <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/09/12/les-beaux-quartiers-de-louis-aragon-6084163.html">Les beaux quartiers</a></em></strong> en septembre. Il me reste encore deux oeuvres de son cycle du monde réel à lire ou relire et ce sera le cas du troisième roman le 15 mars prochain avec <em>Les voyageurs de l'impériale</em> qui est déjà dans ma PAL. Aragon a quelque chose de Zola, le grain de folie surréaliste et l'ironie subtile en plus. Ce n'est pas toujours ultra reposant mais on pardonne tout au génie. </p><p style="text-align: justify;">Il y a eu aussi la lecture de très longue haleine d'<em><strong><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/08/21/anna-karenine-de-leon-tolstoi-6073778.html">Anna Karénine de Tolstoï</a></strong></em> dont je garde un souvenir aussi saisissant, passionnant, grandiose, que fréquemment ennuyé. Ce roman-là m'aura mise à rude épreuve et il m'aura bien fallu la farniente d'août pour en venir à bout ! </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">[...] et quelque chose s'échappait de tout son être qui était plus suave que le vin et plus terrible que la mort. </span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Gustave Flaubert</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;">Et puis, il y a eu l'extraordinaire <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/05/12/salammbo-de-gustave-flaubert-6050984.html">Salammbô de Flaubert</a></em></strong>. Ce roman est sans doute ma plus belle lecture 2018. Vous savez, le genre de livres que l'on ouvre sans trop savoir, mi-figue mi-raisin, et dont chaque page s'avère une claque magistrale délicieuse. La quintessence de la poésie baudelairienne faite prose. Absolument indépassable. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5933312" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/00/01/3165765617.jpg" alt="Bilan 2018 ado et graphique.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong>Je me suis remise aussi à chroniquer un peu plus de BD</strong>, même si la plupart de ce que je lis continue à passer à la trappe. <br />J'aime décidément beaucoup <strong>Edith</strong> dont j'ai dévoré <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2017/12/16/la-chambre-de-lautreamont-d-edith-et-corcal-6008942.html">La chambre de Lautréamont</a></em></strong> co-signé avec <strong>Corcal</strong> et <a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/08/10/les-jolies-bd-de-l-ete-6071650.html"><strong><em>Emma G. Wildford</em></strong> </a>co-signé avec <strong>Zidrou. <br /></strong>Et puis, alors même qu'il ne m'attirait pas lorsque tous les blogs en ont parlé, j'ai fini par céder à <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/09/19/la-saga-de-grimr-de-jeremie-moreau-6090828.html">La saga de Grimr de Jérémie Moreau</a></em></strong> et ce fut une sacrée claque graphique. Concrètement, sortir de ses sentiers battus, c'est quasiment toujours une bonne idée. </p><p style="text-align: justify;">En parlant de finir par céder... Ça y est, comme beaucoup, je suis accro à la série de <strong><em>La passe-miroir</em> de Christelle Dabos.</strong> Franchement, au départ, j'étais dubitative. Vous savez ce que c'est : les séries qui ont beaucoup de succès paraissent toujours un peu suspectes. Au final, j'ai plongé dans <em><strong><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/02/08/les-fiances-de-l-hiver-de-christelle-dabos-6024813.html">Les fiancés de l'hiver</a></strong></em> puis dans <em><strong>Les disparus du Clairdelune</strong> </em>comme une bleue et j'ai fondu avec <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/03/14/la-passe-miroir-2-les-disparus-du-clairdelune-de-christelle-6034154.html">La mémoire de Babel</a></em></strong>. Comment vous dire ma hâte que l'auteure boucle son tome 4 pour connaître le fin mot de l'histoire... </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">Ophélie ne savait pas quelle perspective était la plus effrayante. Un monde gouverné par Dieu ou un monde gouverné par des hommes se prenant pour Dieu. </span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Christelle Dabos</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;">En matière d'histoire d'amour ado rock'n'roll, j'ai de nouveau eu quinze ans et ai de nouveau écouté les Smiths en boucle grâce à <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/01/05/eleanor-park-de-rainbow-rowell-6014415.html">Eleanor & Park de Rainbow Rowell</a></em></strong>. Ça ne révolutionne peut-être pas l'histoire de la littérature <em>young adult</em> mais c'est tout bonnement juste et vibrant. En comparaison, j'ai été super déçue de ma découverte de Marie-Aude Murail dont tout le monde m'avait pourtant vanté le talent fou. <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/01/05/3000-facons-de-dire-je-t-aime-de-marie-aude-murail-6014439.html">3000 façons de dire je t'aime</a></em></strong> n'était sans doute pas la bonne lecture pour commencer... </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5933310" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/01/02/3281722810.jpg" alt="Bilan 2018 romans.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">J'en viens finalement à la littérature courante après tout ce périple mais je dois bien reconnaître que je ne retiens pas énormément de lectures marquantes... La rentrée littéraire de cet automne m'aura tout de même offert trois belles découvertes : le premier roman d'<strong>Hernan Diaz</strong>, <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/10/15/au-loin-d-hernan-diaz-6097135.html">Au loin</a></em></strong>, et celui d'<strong>Abnousse Shalmani</strong>, <em><strong><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/11/12/les-exiles-meurent-aussi-d-amour-d-abnousse-shalmani-6104466.html">Les exilés meurent aussi d'amour</a> </strong></em>(D'ailleurs, j'ai reçu<em> Khomeini, Sade et moi </em>pour Noël : je m'en réjouis d'avance !). </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">Les idéalistes ne comprennent pas, ou trop tard, que la geste révolutionnaire est un conte, une longue épopée de prince amoureux. Ils ne peuvent concevoir que c'est la littérature qui réussit les meilleures révolutions. </span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Abnousse Shalmani</span></strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;">J'ai aussi renoué heureusement avec <strong>Jón Kalman Stefánsson</strong> grâce à son <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/12/12/asta-de-jon-kalman-stefansson-6112482.html">Ásta </a></em></strong><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/12/12/asta-de-jon-kalman-stefansson-6112482.html">c</a>harismatique<strong><em>. </em></strong><br />Voilà. <br />A mi-chemin entre le récit et la poésie - du coup, j'hésite à le mettre dans l'une ou l'autre catégorie, et finalement, je le mets à l'impro ici parce qu'il n'y a vraiment pas besoin de case, <strong><em><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/01/26/minuit-en-mon-silence-de-pierre-cendors-6020929.html">Minuit en mon silence de Pierre Cendors</a></em></strong> vaut aussi le détour.</p><p style="text-align: justify;">Aucune découverte de fou en poésie cette année, par contre ; plutôt des redécouvertes délicieuses, notamment celle de <strong><a href="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/archive/2018/11/26/rendez-vous-poetique-avec-rene-char-et-zao-wou-ki-6108254.html">René Char </a></strong>que j'aime de plus en plus. Du côté de la poésie aussi j'ai finalement préféré le classique au contemporain. <br />J'ai adoré partager toute cette année mes rendez-vous poétiques avec <a href="http://www.lireetmerveilles.fr/">Marilyne</a> et j'espère que l'on reconduira ça en 2019 !</p><p style="text-align: center;"><img src="https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/51mT7gmElJL.jpg" width="530" height="337" /><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Salut, 2019</strong></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">Puis quelqu'un sort se mesurer à la vie en combat singulier. </span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Jón Kalman Stefánsson</span></strong></span><br /><br /></p></blockquote><p style="text-align: justify;">Vu ma lenteur à chroniquer, je peux déjà vous dire qu'en 2019 arrivent quelques romans amérindiens, du latino, du québécois, du classique et du graphique, puisque c'est avec ça que j'ai fini ou que je finis décembre sans en avoir encore parlé. </p><p style="text-align: justify;">A part ça... la dilettante ne va pas aller en s'arrangeant, je crois - et c'est très bien. je me réjouis par avance de toutes les découvertes qui me seront offertes durant cette année, à tout point de vue. Je sens qu'elle va être riche ! </p><p style="text-align: justify;">Je vous souhaite exactement la même richesse - de mots, de sens, de plaisir et de joie. </p><p style="text-align: justify;">Bon réveillon à tous, et belle année 2019 à venir*</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://dyw7ncnq1en5l.cloudfront.net/optim/focus/article/20/20703/masao-yamamoto-tori-les-oiseaux-00d73d24__w800.jpg" alt="Résultat de recherche d'images pour "masao yamamoto main oiseau"" width="509" height="343" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">Connaître la nature, disait souvent Lorimer, cela signifie apprendre à être. Et pour cela, il nous faut écouter le perpétuel sermon des choses. Notre plus haute mission consiste à forger les mots qui nous permettront de mieux participer à l'extase de l'existence. </span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><strong>Hernan Diaz</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">NB : Les trois photographies d'illustration du billet sont l'oeuvre du sublime <strong>Masao Yamamoto</strong></p>
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A lire ou à relire : ”Tristesse et Beauté” Yasunari Kawabata
tag:musicbooksandpoems.hautetfort.com,2018-12-16:6113294
2018-12-16T07:16:22+01:00
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Dernier roman écrit par Yasunari Kawabata avant de se donner la mort le 16...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Dernier roman écrit par Yasunari Kawabata avant de se donner la mort le 16 avril 1972, "<em>Tristesse et Beauté" </em>est de ces livres qui, une fois fermé, continue à vous hanter. 1ère édition chez Albin Michel, 1981.</span> </span></p><p style="text-align: center;"><img src="https://www.albin-michel.fr/file/image/aGFuZGxlcj1maXQmd2lkdGg9MzEw/ppm_medias__image__1981__9782226011183-x.jpg" alt="Tristesse et Beauté - Cover image" /></p>
HenriGolant
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Quand sonnera l'heure...
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2018-07-28:6069027
2018-07-28T13:31:00+02:00
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C'est le titre français d'un "vieux" roman du Britannique John...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> C'est le titre français d'un "vieux" roman du Britannique John Boynton Piestley, auteur qui connut son heure de gloire entre 1930 et 1960. Cette oeuvre est parue en 1937 sous le titre <em>The Doomsday Men</em> ("Les Hommes du dernier jour") :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/1492027360.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5846622" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/709183579.jpg" alt="livres,livre,société,littérature" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> L'intrigue suit les pérégrinations de trois personnages principaux, tous des hommes. Le premier est le Britannique Malcolm Darbyshire, un architecte féru de tennis, qui participe à un tournoi sur la Côte d'azur française. Il y rencontre sa partenaire de double, la mystérieuse Andréa Baker, fille d'un milliardaire américain, dont il tombe amoureux. C'est l'aspect romance énigmatique de l'histoire.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Dans le même temps, un jeune scientifique américain, George Hooker, s'est rendu au Royaume-Uni dans l'espoir de retrouver un brillant chercheur qui a disparu des écrans-radar deux ans auparavant. Il est persuadé que celui-ci est sur le point de réaliser une découverte fondamentale, à laquelle le jeune homme souhaiterait collaborer. Nous voilà plongés dans une enquête à l'anglaise, dans le brouillard.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Enfin, Jimmy Edlin, un aventurier qui s'est enrichi en Chine, débarque d'Hawaï en Californie pour résoudre le mystère de l'assassinat de son frère, un journaliste d'investigation qui s'est récemment intéressé à des gangs originaires de la côte Est. On retrouve l'ambiance des polars américains de cette époque.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> Les trois hommes vont finir par se rencontrer et affronter une secte redoutable. Paru en 1937, ce roman est une curiosité parce qu'il est sans doute l'un des premiers à dénoncer les méfaits des mouvements sectaires... et à prévoir le danger que représente la recherche dans le domaine nucléaire. En dépit de certaines considérations datées</span><span style="font-size: 10pt;"> (en particulier sur les femmes, même si deux d'entre elles jouent un rôle actif dans l'histoire)</span><span style="font-size: 10pt;">, cette oeuvre est palpitante à lire et assez prémonitoire sur certains points.</span></p>
Hilde
http://bloghost.hautetfort.com/about.html
Mes dernières lectures #1
tag:bloghost.hautetfort.com,2018-07-23:6067904
2018-07-23T15:17:00+02:00
2018-07-23T15:17:00+02:00
Aujourd'hui, j'expérimente une nouvelle forme de billet pour évoquer mes...
<p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, j'expérimente <strong>une nouvelle forme de billet</strong> pour <strong>évoquer mes dernières lectures</strong>. La rentrée s'annonce studieuse et bien occupée actuellement par mes différentes démarches, j'ai déjà un peu de mal à suivre le rythme. <br /><br />J'ai donc décidé de consacrer quelques lignes, une notation smiley et un ressenti à mes dernières découvertes livresques.</p><p>Le format que j'ai choisi s'inspire des <em>Ronds de Sorcière</em> d'<a href="http://livrement.com/rond-de-sorciere-96-lectures-juin-2018/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Acr0</a>. J'ai toujours aimé la présentation de ses avis de lecture. Je me lance donc avec mes sept dernières lectures. <br /><br /></p><p><img id="media-5844647" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/01/3267451517.jpg" alt="Pourquoi Tokyo, Agathe Parmentier, roman, Au Diable Vauvert" width="140" height="211" /></p><p style="text-align: justify;"><strong>Pourquoi Tokyo?</strong> J<em>ournal d'une aspirante Nipponne</em> - Agathe Parmentier, <a href="https://audiable.com/boutique/cat_litterature-francaise/pourquoi-tokyo/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Au Diable Vauvert</a>, 2016, <em>Récit</em><br /><span style="font-size: 24pt;"><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☺☺</span><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">A découvrir, par curiosité! </span></span><br />Toujours partante pour découvrir le <strong>Japon</strong> et ses différentes facettes, je me suis laissée tenter par ce livre au ton humoristique, racontant le quotidien pas toujours facile et les découvertes souvent surprenantes d'une expatriée au Pays du Soleil Levant.<br />J'ai bien aimé le format journal de bord, les nombreuses anecdotes et la franchise d'Agathe, mais ça manque de contenu à mon goût et de détails qui suscitent l'intérêt. De plus, un petit côté "désenchanté" reste une fois la dernière page tournée, ce qui a rendu ma lecture moins enthousiaste. </p><p style="text-align: left;"> </p><p><img id="media-5844646" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/01/1900882749.jpeg" alt="Des papillons dans le coeur, Petra Hülsmann, éditions L'Archipel, roman, romance" width="118" height="187" /></p><p style="text-align: justify;"><strong>Des papillons dans le cœur</strong> - Petra Hülsmann, <a href="http://www.editionsarchipel.com/livre/des-papillons-dans-le-coeur/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">L'Archipel</a>, 2018, <em>Roman<br /></em><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☻☺</span> <span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #ff0000;">Une lecture distrayante!</span><br /></span>C'est la romance de l'été sur le Livroblog! <br />Je n'ai pas vu le temps passer en compagnie de Lena, gérant ses déboires professionnels et sentimentaux. Léger et agréable à lire, exactement ce dont j'avais besoin pour me déconnecter un peu de mes démarches. <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2018/07/19/des-papillons-dans-le-coeur-6067372.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Billet complet</a><br /> </p><p><img id="media-5844648" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/00/3806375064.2.jpg" alt="J'aime le natto, Julie Blanchin Fujita, roman graphique, BD, Japon" width="140" height="176" /></p><p style="text-align: justify;"><strong>J'aime le natto</strong>, Une aventure au Japon - Julie Blanchin Fujita, <a href="https://hikari-editions.com/products/jaime-le-natto" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Hikari Editions</a>, <em>Roman graphique</em><br /><span style="font-size: 18pt;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☻☺</span><span style="color: #ff0000;">Une très belle découverte ♥</span><br /></span></span>Emprunté à mon beau-frère (possédant une superbe collection d'ouvrages sur le Japon), je l'ai finalement acheté pour pouvoir le relire plus tard et améliorer mon <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2018/07/06/j-aime-le-natto-6064638.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Billet provisoire</a> (Instabook).<br />J'aime beaucoup les dessins, les anecdotes de la vie quotidienne de Julie (une autre expatriée au Japon), les petites scènes humoristiques et le fait qu'on puisse lire un peu de japonais. Un chouette voyage que je vous conseille.</p><p> </p><p><img id="media-5844650" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/02/2295899045.jpg" alt="Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une, Raphaëlle Giordano, roman, développement personnel" width="140" height="205" /></p><p><strong>Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une</strong> - Raphaëlle Giordano - <a href="https://www.eyrolles.com/Loisirs/Livre/ta-deuxieme-vie-commence-quand-tu-comprends-que-tu-n-en-as-qu-une-9782212561166" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Eyrolles</a>, 2015, <em>Roman / Développement personnel<br /></em><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☺☺<span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Vite lu... </span><br /></span></p><p style="text-align: justify;">Si les conseils en matière de développement personnels m'ont intéressée, j'ai trouvé l'histoire un peu plan-plan et les personnages sans grand intérêt. Le concept du "routinologue" est amusant certes mais, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent pour le reste. <br />D'ailleurs, j'ai déjà oublié le nom des personnages. Heureusement, c'est agréable à lire et j'espère m'être un peu imprégnée de tout le contenu positif qui fait quand même du bien. Prochaine étape : rédiger mes billets de blog en pleine conscience! ;)<br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-5844651" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/00/2068641263.jpg" alt="La Dame en Rouge règle ses comptes, Béatrice Bottet, roman, Paris, XIXè, voyance, littérature jeunesse" width="146" height="226" /><strong>La Dame en rouge règle ses comptes</strong> Vol 2 - Béatrice Bottet, <a href="http://www.scrineo.fr/boutique/scrineo/12-ans-et-plus/la-dame-en-rouge-regle-ses-comptes/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Scrinéo</a>, 2018, <em>Roman</em><br /><span style="font-size: 24pt;"><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☺☺</span><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #800080;">Un bon moment de lecture...</span><br /></span></span><em>Qui irez-vous consulter cet été? Madame Euryale, l'hydromancienne ou Madame Anaël en contact avec les anges?</em><br />Je me suis donc aventurée dans le Paris du XIXème, où m'attendaient des intrigues passionnantes et un père fou-furieux de ne pas pouvoir marier sa fille à son gré. Un seul petit bémol, la fin. <br />Je vous laisse découvrir la suite dans mon <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2018/06/25/la-dame-en-rouge-regle-ses-comptes-6062243.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">billet</a>. <br /><br /> </p><p><img id="media-5844652" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/00/3424877070.jpg" alt="Lombres, China Miéville, lecture, roman, londres" /></p><p><strong> Lombres</strong> - China Miéville, <a href="https://www.pocket.fr/tous-nos-livres/science-fiction/fantasy/lombres-9782266215510/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Pocket</a>, 2012, <em>Roman Fantasy<br /></em><a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2018/06/18/instabook-5-lombres-china-mieville-6060385.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Billet provisoire</a> (Instabook)<br /><span style="font-size: 18pt;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☻☺</span><span style="color: #800000;">Une excellente découverte!</span></span><span style="font-size: 12pt; color: #800000;"> ♥</span></span><br /><em><span style="font-size: 14pt;"><strong>Lombres... </strong></span>Une "transville" de Londres, une prophétie qui ne se réalise pas, des quêtes qui n'ont aucun sens, une héroïne qui n'a pas été choisie ou "shwazzy" pour sauver la ville du Smog, des créatures étranges,</em> bref une aventure bien déjantée!<br />L'univers est original ! Au départ il faut s'accrocher un peu mais ça vaut le coup, je ne me suis pas ennuyée un seul instant dans cette drôle de ville de Lombres où les objets cassés ou perdus se retrouvent et reprennent vie.</p><p> <br /><br /></p><p><img id="media-5844653" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/1676452950.jpg" alt="La brève histoire de ma vie, Stephen Hawking, autobiographie, scientifique" width="144" height="233" /></p><p><strong>La brève histoire de ma vie</strong>, Stephen Hawking, <a href="https://www.jailu.com/Catalogue/biographie/la-breve-histoire-de-ma-vie">J'ai lu</a>, 2014, <em>Biographie</em></p><p> <span style="font-size: 18pt;">☻☻☻☺☺<span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #000080;">Une lecture hommage</span><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;">C'est le portrait d'un brillant physicien, qui a pu transmettre son savoir et ses découvertes scientifiques malgré une maladie invalidante : la maladie de Charcot.<br />J'ai apprécié la lecture de cette autobiographie avec ses quelques photos en noir et blanc. <br />Ayant vu <em>Une Merveilleuse histoire du temps</em> et <em>Stephen Hawking</em> avec Benedict Cumberbatch, ce livre vient compléter mes connaissances. Et c'est un peu comme un livre-hommage que je l'ai envisagé. <br />Les passages évoquant ses projets scientifiques m'ont un peu perdue par moment mais ça me donne quand même envie de me procurer <em>Une brève histoire du temps</em> et d'ouvrir mon esprit à la physique. Tout est possible! </p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”H.E.N.R.I” d'Yves Grevet et Jess Pauwels
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2018-07-12:6039300
2018-07-12T13:41:25+02:00
2018-07-12T13:41:25+02:00
- H.E.N.R.I. endort les grands Issa se fait embêter dans le cour...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5793009" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/01/2370616740.JPG" alt="HENRI.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">- H.E.N.R.I. endort les grands</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Issa se fait embêter dans le cour par des grands de CM2. Heureusement H.E.N.R.I arrive à la rescousse et hypnotise les grosses brutes. Mais H.E.N.R.I. est blessé : un liquide vert sort de son bras. Serait-ce du sang ? Et comment H.E.N.R.I. a-t-il fait pour calmer les grands ? Manon se rend alors de chez H.E.N.R.I. pour en savoir un peu plus. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">- H.E.N.R.I. chante comme un chat</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C'est le carnaval et un spectacle est organisé. Les enfants doivent chanter une chanson mais H.E.N.R.I. poussent des sons étranges. A tel point, que deux tigres font irruption dans la cour de l'école. Comment est-ce possible ? Y a-t-il un rapport avec H.E.N.R.I. ? </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Voici deux nouvelles histoires sur le personnage étrange mais attachant H.E.N.R.I. !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Encore une fois, c'est Manon, la narratrice de ces deux nouveaux épisodes. Elle est amie avec H.E.N.R.I. et ne cesse de se poser des questions sur lui. Dans le premier livre, elle va enfin découvrir le secret d'H.E.N.R.I. et dans le second, on peut dire que leur relation évolue. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Pour une fois, c'est une série qui demande de les lire dans l'ordre pour que cela soit cohérent pour le jeune lecteur. Il s'agit ici des tomes 5 et 6.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J'aime toujours autant le style d'écriture simple d'Yves Grevet et les chouettes illustrations de Jess Pauwels.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, deux épisodes sympas de la série H.E.N.R.I. !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="https://editions.nathan.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les éditions Nathan</a> !</span></p>
Do
http://laplumeetlapage.hautetfort.com/about.html
Ce qu'on entend quand on écoute chanter les rivières - B. NORRIS
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2018-02-27:6029385
2018-02-27T22:30:00+01:00
2018-02-27T22:30:00+01:00
Je n'imagine pas une vie digne de ce nom qui ne s'enchevêtre pas à une...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><img id="media-5775766" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/00/2465293523.jpg" alt="livres,romans,littérature,lecture,barney norris,actu,actualité" />Je n'imagine pas une vie digne de ce nom qui ne s'enchevêtre pas à une autre comme le lierre. Le quotidien prend du relief et de l'importance quand on fait rire l'autre, quand on l'émeut, quand on crée à deux un motif plus riche. Pour moi, c'est la seule véritable beauté en ce monde.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><strong>Ce qu'on entend quand on écoute chanter les rivières</strong></em> est ma troisième lecture pour le Prix des lecteurs de l'Armitière. C'est un très beau premier roman. Barney Norris, jeune dramaturge anglais, nous emporte avec sa plume qui décrit merveilleusement les sentiments humains et les ressentis de plusieurs personnes qui vont se croiser lors d'un accident. Cinq personnes au total, impliquées à divers degrés, qui prennent chacune leur tour la parole dans des parties bien distinctes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">La première s'appelle Rita, une vieille dame fleuriste et vendeuse d'herbe à l'occasion, cabossée par la vie, au sens propre comme au sens figuré. Il y a ensuite Sam, jeune homme timide qui fait l'expérience des premiers émois amoureux. Vient ensuite un vieil homme dont la femme est morte à l'hôpital le jour-même de l'accident. Puis il y a cette femme de soldat, esseulée, au bord de la dépression, qui se bourre de cachets et qui s'en veut. Enfin, nous faisons la connaissance de Liam, un trentenaire qui a du mal à trouver sa place dans la vie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Chaque personnage prend la parole et nous raconte sa vie avant ou après l'accident, nous raconte l'enchaînement des événements, ce qui l'a conduit à être là au moment du drame. Et l'auteur pointe avec subtilité les hasards et les coïncidences que nous réserve la vie. Il y a de très beaux passages. Un texte fort. A lire! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; font-size: 14pt;"><strong><em>Ce qu'on entend quand on écoute chanter les rivières</em> - Barney NORRIS - Ed. du Seuil - 2017</strong></span></p>
Alexandre Cauchois
http://jevisauhavre.hautetfort.com/about.html
Le polar s'invite à nouveau au Havre
tag:jevisauhavre.hautetfort.com,2018-02-02:6022983
2018-02-02T14:31:29+01:00
2018-02-02T14:31:29+01:00
Ce dimanche 4 février, la bibliothèque Oscar Niemeyer donne un avant goût...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt; color: #00ccff;"><img id="media-5763346" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/02/02/2696046286.jpg" alt="polar à la plage,polars,le havre,romans,livres,lire,lire au havre" />Ce dimanche 4 février, la bibliothèque Oscar Niemeyer donne un avant goût de l'édition 2018 de Polar à la Plage.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">Les amateurs de livres à la couverture noire peuvent dès dimanche se mettre l'eau à la bouche, avec une présentation par l'association <em>Les Ancres Noires</em> de la 16ème édition du festival Polar à la Plage, qui aura lieu du 13 au 17 juin 2018.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">Au programme ce dimanche, une présentation des auteurs phares de cette édition toujours aussi attendue, ainsi que les romans sélectionnés pour le prix des Ancres noires 2018.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">Rendez-vous dimanche 4 février 2018, à 16h30, bibliothèque Oscar Niemeyer - 2 place Oscar Niemeyer au Havre. Entrée libre et gratuite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; color: #00ccff;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En attendant le festival... un roman à lire !<a title="Le Havre, estuaire de toutes les vengeances" href="https://www.amazon.fr/gp/product/B00BBZPODQ/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B00BBZPODQ&linkCode=as2&tag=httpwwwjevisa-21&linkId=c8b9725c2b1f52b5aed7d8d4c9118390"><img id="media-5763347" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/00/01/142457286.jpg" alt="polar à la plage,polars,le havre,romans,livres,lire,lire au havre" /></a></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="https://www.amazon.fr/gp/product/B00BBZPODQ/ref=as_li_tl?ie=UTF8&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=B00BBZPODQ&linkCode=as2&tag=httpwwwjevisa-21&linkId=c8b9725c2b1f52b5aed7d8d4c9118390">Trafic d'âmes: Le Havre, estuaire de toutes les vengeances</a> (éd. Polars Région)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt;"> "Jérémy, étudiant aux dents longues, a été victime d'un guet-apens. Dans la forêt de Mongeon, Rico et ses sbires l'ont laissé pour mort après un règlement de comptes d'une rare violence. Mais Jérémy est toujours vivant et décidé à se venger. Après quelques jours d'hôpital, le voici à nouveau sur pieds et doté de multiples personnalités. Alors que Rico et ses complices le recherchent pour se débarrasser définitivement de lui, il entreprend de les mettre hors d'état de nuire. Les policiers chargés de l'enquête assistent impuissants à une guerre des gangs qui les dépasse."<img style="border: none !important; margin: 0px !important;" src="//ir-fr.amazon-adsystem.com/e/ir?t=httpwwwjevisa-21&l=am2&o=8&a=B00BBZPODQ" alt="" width="1" height="1" border="0" /></span></p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”Le livre qui fuit” de Roland Fuentès et Amandine Laprun
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2018-01-18:6007632
2018-01-18T18:57:43+01:00
2018-01-18T18:57:43+01:00
Timéo a reçu de son père un livre très rare pour apprendre à écrire des...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5736653" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/01/2864727145.jpg" alt="livre, fuit, roland, fuentès, amandine, laprun, nathan, premiers, romans" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Timéo a reçu de son père un livre très rare pour apprendre à écrire des poèmes. Ce livre se transmet de génération en génération et permet de déclarer son amour à l'élue de son cœur. C'est ce qu'espère faire Timéo pour la belle Juliette. Oui mais voilà, le livre fuit ! Il perd ses lettres et commence peu à peu à avoir des pages blanches... Vite Timéo doit trouver une solution !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J'ai toujours aimé les histoires qui parlent de livres, de librairies et de bibliothèques. Cette fois, il s'agit d'un livre très spécial mais qui est atteint d'une maladie étrange puisqu'il perd ses lettres !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Vous l'aurez compris, pour adhérer à cette histoire un peu décalé, il faut d'abord adorer les livres et surtout avoir beaucoup d'imagination !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Cet univers un peu spécial est renforcé par les illustrations d'Amandine Laprun, qui s'appuie sur des dessins assez simples et avec peu de couleurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La particularité de ce livre est qu'il se découpe en deux parties. La première est consacrée à l'histoire originale crée par l'auteur Roland Fuentès. La seconde a été crée par les élèves de CE2 d'une école d'Avion (Pas-de-Calais) qui ont gagné le concours Plumes en Herbe des éditions Nathan. Cela nous donne deux versions finales de l'histoire. C'est original, cela fait participer les enfants et c'est un bel aboutissement de voir leur histoire publiée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, une histoire originale pour les amoureux des livres et des mots ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://editions.nathan.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">les éditions Nathan</a> !</span></p>
Do
http://laplumeetlapage.hautetfort.com/about.html
Quand sort la recluse - F. VARGAS
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2017-11-27:5998277
2017-11-27T23:00:00+01:00
2017-11-27T23:00:00+01:00
Une amie m'a passé le dernier polar de Fred Vargas il y a quelques...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><img id="media-5729491" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/02/678487738.jpg" alt="livres,littérature,romans,polars,quand sort la recluse,fred vargas,actu,actualité" />Une amie m'a passé le dernier polar de Fred Vargas il y a quelques semaines et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé le commissaire Adamsberg. L'intrigue de <em>Quand sort la recluse</em> est bien ficelée. Jusqu'au bout on cherche le coupable (même si mon esprit tordu avait quand même de sérieux soupçons). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">L'enquête ne débute pas tout de suite. La brigade est sur une autre affaire. Mais, c'est en faisant des allées et venues entre les bureaux que le commissaire repère quelque chose d'étrange sur l'ordi d'un de ses collègues. Ce dernier a fait des recherches sur une araignée, "la recluse". Une bestiole inoffensive si on ne vient pas l'embêter. Si par malheur elle nous mord, il faut consulter un médecin, mais pas de quoi s'affoler. Une morsure de recluse ne peut pas tuer un homme. Or, dans le sud, on compte déjà deux morts par recluse depuis le début de l'année. Deux morts assez rapprochées. Les deux bonhommes n'étaient pas tout jeunes mais ils étaient originaires du même coin. Adamsberg ressasse l'information. Pas de quoi ouvrir une enquête, qui du reste ne serait pas de son ressort. Mais l'araignée revient gratter régulièrement son esprit, quand ce n'est pas sa nuque. Il discute de l'affaire avec le dit collègue qui lui aussi est très intrigué. Ils vont commencer à enquêter en embarquant avec eux la responsable informatique du service. Mais tout cela reste confidentiel. Ils n'ont pas d'éléments suffisants pour ouvrir une enquête et l'ambiance n'étant pas au beau fixe avec le commandant Danglard, ils ne parlent pas de leurs recherches.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Adamsberg, sous un prétexte fallacieux, va interroger un spécialiste des araignées qui lui affirme qu'un homme ne peut pas mourir d'une morsure de recluse, qu'il faudrait le venin de plusieurs dizaines de ces bestioles pour envoyer un humain à l'hôpital. Franchement, la théorie ne tient pas debout. Le jour de l'entrevue avec le scientifique il rencontre une petite mamie qui semble bien connaître cette fameuse araignée, d'ailleurs elle comptait en donner une morte au spécialiste avec qui elle avait également rendez-vous. Originaire du sud, elle connaît les deux premières victimes, qui elles-mêmes se connaissaient. Adamsberg fait alors des recherches sur les deux hommes et remonte à un mystérieux pensionnat pour garçons difficiles...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">L'intuition d'Adamsberg est-elle bonne où se perd-il dans les brumes de son esprit? Je vous laisse découvrir la suite. Ce fut un bon moment de lecture pour ma part. Non seulement l'intrigue est bien menée mais elle est aussi étayée par de nombreux détails scientifiques. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; font-size: 14pt;"><strong><em>Quand sort la recluse</em> - Fred VARGAS - Ed. Flammarion - 2017</strong></span></p>
MLire
http://librairiemlire.hautetfort.com/about.html
Présentation de romans à la librairie - mardi 14 nov
tag:librairiemlire.hautetfort.com,2017-11-10:5997834
2017-11-10T16:24:42+01:00
2017-11-10T16:24:42+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-5720143" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://librairiemlire.hautetfort.com/media/00/02/1070915538.jpg" alt="rentrée littéraire.jpg" /></p>
Le+Bras Thierry
http://circuitmortel.hautetfort.com/about.html
Thierry Le Bras ou l’obsession de la fiction automobile et mécanique
tag:circuitmortel.hautetfort.com,2017-11-06:5996504
2017-11-06T15:53:00+01:00
2017-11-06T15:53:00+01:00
Romans et nouvelles automobiles, je suis là ! Quoi de...
<p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Romans et nouvelles automobiles, je suis là ! </span></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5718150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/01/4177130427.JPG" alt="fictions,romans,polars,nouvelles,feuilletons,david sarel,philippe georjan,rallye,rallycross,le mans,thierry le bras" /></p><p><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Quoi de plus fort que les émotions de la compétition aux commandes d’un engin à moteur conçu pour la vitesse ? Rien à ma connaissance...</span></em></strong></p><p><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">« <em>La course, c’est la vie</em>, </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">affirmait Steve McQueen par l’intermédiaire de son personnage Michael Delaney dans le film Le Mans</span><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">. <em>Avant et après, il n’y a que l’attente </em></span></em><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">».</span></em></p><p><strong><em> </em></strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">J’ai eu le privilège de connaître les moments d’exception qu’offre le pilotage en compétition. Alors, quand les années passent, que les contraintes de divers ordres conduisent à ranger son casque et sa combinaison ou à songer aux épreuves de véhicules historiques, il faut trouver d’autres challenges excitants. Sinon, la vie deviendrait banale, normale, médiocre, ennuyeuse, sinistre. Mon challenge, mon défi, c’est d’écrire, de photographier, de créer des univers parallèles. Parmi mes favoris, ceux où l’automobile tient une place de choix. </span></span></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Exploiter mes fondamentaux</span></strong></span></span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Sans prétention, je fais partie de ceux qui savent créer une fiction auto. Les sports mécaniques apparaissent en toile de fond dans la plupart des romans et nouvelles dont je suis l’auteur. Certains scenarii se déroulent à la période contemporaine, tels <em>Circuit mortel</em>, <em>Faits d’enfer à Carnac</em>, <em>Chicanes et dérapages de Lorient au Mans, Le pacte du tricheur</em>. D’autres invitent à voyager dans le temps, à l’époque vintage, comme <em>Vengeance glacée au coulis de sixties</em>. </span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">J’ai commencé à écrire mon premier roman à l’âge de dix ans. Je ne l’ai pas terminé et e en sais pas ce qu’est devenu le cahier d’écolier sur lequel je le rédigeais. C’était sûrement trop tôt. Mais l’envie d’écrire existait déjà. Elle m’a permis s’être publié par les Éditions Gautier-Languereau l’année du bac. Il ne s’agissait que d’une nouvelle, l’histoire d’un jeune motard qui participait à son premier moto-cross. Un texte sans prétention destiné à de jeunes lecteurs. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5718151" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/00/2533145689.JPG" alt="fictions,romans,polars,nouvelles,feuilletons,david sarel,philippe georjan,rallye,rallycross,le mans,thierry le bras" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Écrire, raconter des histoires, ne relève pas d’une idée apparue tardivement. Elle fait partie de mes bases, avec mes deux autres passions, les sports mécaniques et la photo. J’ai concilié les trois. Avant de piloter, j’ai pris beaucoup de photos sur quantité d’épreuves. Les années où je courais, j’ai continué à en réaliser lors de courses auxquelles je ne participais pas. Une fois que j’ai arrêté de piloter en compétition, j’ai immortalisé avec passion l’action des pilotes sur pellicule puis sur carte mémoire. </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">J’ai ainsi collectionné des souvenirs, expériences, anecdotes qui nourrissent mes récits et fictions. D’autant que je continue à suivre de près les carrières d’acteurs de ce monde extraordinaire. Je suis intimement convaincu qu’un écrivain donne le meilleur de lui-même lorsqu’il raconte ce qu’il connaît, ce qui lui tient le plus à cœur, c’est-à-dire quand il partage ses passions. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5718153" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/02/2015915989.JPG" alt="fictions,romans,polars,nouvelles,feuilletons,david sarel,philippe georjan,rallye,rallycross,le mans,thierry le bras" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">L’automobile, la moto et tous les sports mécaniques offrent une matière première fabuleuse à travailler. Il s’agit d’univers concurrentiels et impitoyables, dégageant des émotions incomparables. Les acteurs des championnats mettent en avant ce qu’ils ont de meilleur et parfois de pire. Les enjeux financiers favorisent les dérapages. Les supporters ne se comportent pas forcément en gentlemen. Tous les ingrédients d’une intrigue, parfois simplement psychologique, souvent dans la trajectoire du polar n’attendent que le tour de main d’un auteur afin de devenir menu de lecture. </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pas besoin d’une Delorean pour voyager dans le temps</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">J’ai beaucoup aimé Marty et Doc. Les films dont ils sont les héros avec la Delorean ont le mérite de l’audace. Leurs créateurs ont osé jouer avec un fantasme éternel, le voyage dans le temps.</span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pas de Delorean dans mes scenarii cependant... A chacun ses coups de cœur, ses paradis mécaniques. Chez moi, d’autres voitures de diverses époques contribuent à l’action. Elles ne manquent pas de caractère non plus. Les aventures de David Sarel se déroulent de nos jours. Le personnage s’associe aux modèles d’une marque imaginaire, Vivia (par exemple au Mans <a href="http://bit.ly/1fCkQ2z">http://bit.ly/1fCkQ2z</a> ).</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5718154" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/01/239730600.JPG" alt="fictions,romans,polars,nouvelles,feuilletons,david sarel,philippe georjan,rallye,rallycross,le mans,thierry le bras" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Ronnie, personnage secondaire de l’univers de David, appartient à la génération précédente. Il pilotera notamment une Simca 1200 S (cf <a href="http://bit.ly/2bAFnbr">http://bit.ly/2bAFnbr</a> ), puis une Chevrolet Camaro après avoir cherché des sponsors en vue de disputer Le Mans (cf <a href="http://0z.fr/DwoeM">http://0z.fr/DwoeM</a> ). </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5718155" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/02/948145848.jpg" alt="fictions,romans,polars,nouvelles,feuilletons,david sarel,philippe georjan,rallye,rallycross,le mans,thierry le bras" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Philippe Georjan assiste à ses premières 24 Heures en 1966, alors qu’il fréquente encore le collège. Bientôt, il naviguera son pilote préféré en rallye avant de prendre lui-même le volant dans diverses épreuves (cf <a href="http://bit.ly/26SOPvm">http://bit.ly/26SOPvm</a> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">puis <a href="http://0z.fr/110Cx">http://0z.fr/110Cx</a> ).</span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5718160" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/02/315807069.jpg" alt="fictions,romans,polars,nouvelles,feuilletons,david sarel,philippe georjan,rallye,rallycross,le mans,thierry le bras" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pas encore de roman mettant en scène Jocelyn dont le projet de vie tient en un mot écrit en majuscules : RALLYE. Dès avant le permis, le jeune Vendéen au tempérament de Chouan s’est fait remarquer en Rallycross. Une fois le bac et le permis en poche, en avant, cœur battant, dans sa discipline de prédilection. Ses modèles s’appellent Yoann Bonato, Sébastien Loeb, Henri Toivonen. Vaguement superstitieux, il s’est demandé un matin si la fin du monde n’était pas arrivée (cf <a href="http://bit.ly/J521qF">http://bit.ly/J521qF</a> puis <a href="http://bit.ly/193TZEL">http://bit.ly/193TZEL</a> ). Ces nouvelles m’ont permis de commencer à travailler le personnage de Jocelyn ainsi que son entourage. Au fur et à mesure qu’ll va progresser et approcher son objectif, les obstacles vont se multiplier. Mauvais sort, vengeance, simple jalousie, fantômes surgis du passé ? Il faudra encore patienter un peu avant d’obtenir la réponse. Moi-même, je ne sais pas tout. Je ne suis que son biographe, comme celui des autres personnages dont je rapporte des tranches de vie après les avoir mijotées. Je découvre les faits au fur et à mesure, en les suivant, en les poussant dans leurs retranchements, en recueillant leurs confidences. </span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">D’autres idées de personnages et d’univers sur fond de sports mécaniques progressent sur les pistes sinueuses tracées dans mes neurones. Mais je ne vais pas tout vous dire aujourd’hui... Cependant, je ne saurais cacher qu’une quatrième et une cinquième série de personnages vrombissent dans mon imagination. Sans délaisser pour autant ceux qui existent déjà. Juste pour les laisser se reposer de temps en temps entre deux aventures. </span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">J’entendais récemment à la télévision une phrase attribuée à Claude Lelouch. « <em>Les gens sur l’écran sont plus intéressants que ceux dans la rue </em>», aurait dit le réalisateur. Une journaliste qui m’interviewait au sujet d’un recueil de nouvelles intitulé <em>7 nouvelles pimentées</em> (cf <a href="http://bit.ly/2tu3KjI">http://bit.ly/2tu3KjI</a> ) m’avait fait observer que je parlais de mes personnages comme s’ils étaient des amis. Pas faux ! Ils existent dans mon esprit et j‘espère que des lecteurs de plus en plus nombreux s’intéresseront à eux. Ils ne sont pas ternes car ils partagent une passion avec tous les lecteurs de ce blog. Cette passion s’appelle LES SPORTS MÉCANIQUES !!! </span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Un créneau à défendre </span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">L’automobile et la moto ont vocation à tenir le rôle de personnages dans les scénarii. Elles possèdent des personnalités affirmées, soulignent celles de leurs partenaires, ancrent l’action dans l’espace et dans le temps. Elles suscitent les passions. Leurs apparitions dans un univers ravivent les souvenirs, rajeunissent ceux qui ont déjà un vécu riche d’expérience, donnent aux plus jeunes l’envie de foncer vers de nouvelles aventures. Elles s’associent aux moments les plus forts de chaque existence. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5718163" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/02/106810000.jpg" alt="fictions,romans,polars,nouvelles,feuilletons,david sarel,philippe georjan,rallye,rallycross,le mans,thierry le bras" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Des géants y croient. Dysney et Pixar ont lancé une opération gigantesque avec <em>Cars 3</em>. L’équipe qui a produit et réalisé <em>Overdrive </em>est composée de professionnels expérimentés qui ont, à mon sens, réalisés un film enthousiasmant (vivement la suite des aventures des frères Foster et de leurs copines.</span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Alors, soyeux nombreux à soutenir ceux qui travaillent sur le créneau des fictions mécaniques. Cliquez sur les liens (gratuits) qui vous pilotent vers des nouvelles accessibles gratuitement en ligne. Partagez-les sur les réseaux sociaux. D’abord, vous prendrez plaisir à découvrir ces fictions et à les faire connaître à vos amis. En outre, vous lutterez sans provocation contre tous les politiciens et lobbyistes qui insinuent sournoisement mais sans relâche que l’automobile, la moto et tous les moteurs sont des fléaux, que vous êtes l’ennemi public numéro 1dès que vous montez dans (ou sur) votre machine. Lire des fictions mécaniques, c’est quelque part militer en faveur d’outils au service de l’homme, d’œuvres d’art roulantes qui expriment le génie humain. Soutenir la fiction automobile et plus généralement les blogs et médias auto (et moto), c’est refuser la dictature autophobe, rejeter la société aseptisée, liberticide et sans intérêt à laquelle nous risquons de nous trouver réduits. Une société uniforme, étouffée, qui dit oui à tout, sans alternative, qui vote petit doigt sur la couture du pantalon ce que des médias asservis auront promu. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5718164" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/00/1821497503.JPG" alt="fictions,romans,polars,nouvelles,feuilletons,david sarel,philippe georjan,rallye,rallycross,le mans,thierry le bras" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pour ma part en tout cas, je reste fidèle à mes passions et convictions. Je continue d’écrire des fictions automobiles. J’ambitionne de leur offrir la meilleure diffusion possible. Par le livre papier et électronique évidemment, et pourquoi pas d’autres stratégies complémentaires ? Le feuilleton en ligne, la nouvelle, ou d’autres supports (ou associations de contenus à inventer)... J’ai songé un moment à un blog entièrement consacré à la fiction mécanique mixant les contenus gratuits et payants. Puis à un double produit, Artwork d’un modèle de voiture présente dans une fiction et texte de la fiction en question. Des idée abandonnée car trop difficiles à mettre en application, tout au moins pour moi. Il faut tout de même vivre et rentabiliser un peu les fruits de son travail, ce qui ne me paraît pas réaliste via les blogs dans le contexte actuel. Mais je ne désespère pas, loin s’en faut. J’espère vraiment que vous serez de plus en plus nombreux à lire des fictions automobiles, à les faire connaître, à les défendre, et à soutenir aussi mes confrères auteurs sur le même créneau ! Chaque clic sur un lien vers une fiction (ou une note parlant d’une fiction), chaque like, chaque partage sur les réseaux sociaux nous aide au niveau du référencement, de l’impact, du poids de nos projets face aux éditeurs, investisseurs, producteurs, clients... </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Je travaille</span></strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> <strong>avec la volonté inébranlable de servir la fiction automobile dans tous les domaines, du roman au scénario en passant par la nouvelle, le feuilleton, l’histoire racontée en BD ou en docufiction destiné à booster les ventes d’un produit ! Tous les encouragements et tous les soutiens sont les bienvenus. Toutes les possibilités de partenariats seront étudiées avec intérêt. </strong></span></span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">QUELQUES LIENS</span></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Un blog dont une partie reste entièrement consacrée aux fictions automobiles </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><a href="http://circuitmortel.com/cat/fiction/">http://circuitmortel.com/cat/fiction/</a></span></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">C’était il y a longtemps. J’ai repris ici ma première publication dans le domaine des sports mécaniques </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://bit.ly/1pzMLQz">http://bit.</a></span></span></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><a href="http://bit.ly/1pzMLQz">ly/1pzMLQz</a></span></span></span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif';"> </span></span></span></span></strong></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">2 polars automobiles à lire en ebooks en attendant les versions papier (au cœur d’un rallye </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://amzn.to/1jAhsoF">http://amzn.to/1jAhsoF</a> - aux 24 Heures du Mans <a href="http://amzn.to/1nCwZYd">http://amzn.to/1nCwZYd</a> )</span></strong></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Overdrive, des voitures, des filles, des gangsters, du suspense <a href="http://bit.ly/2wMhwjS">http://bit.ly/2wMhwjS</a></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Richar
Do
http://laplumeetlapage.hautetfort.com/about.html
Les jours enfuis - J. McINERNEY
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2017-10-24:5988325
2017-10-24T17:00:00+02:00
2017-10-24T17:00:00+02:00
Tout était là, mais Jack en disait trop dans sa première mouture, il...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><img id="media-5711195" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/01/1654939578.jpg" alt="livres,lecture,romans,littérature,littérature américaine,jay mcinerney,actu,actualité" />Tout était là, mais Jack en disait trop dans sa première mouture, il doutait trop de la qualité de son matériau alors qu'en fait, il avait déjà tout mis en place et fourni chaque détail dont le lecteur avait besoin. Russell lui avait montré ce qui s'y trouvait déjà et comment dépasser sa crainte de ne pas être assez explicite, citant l'éternel cliché qui veut que "moins c'est plus".</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 14pt;">J'ai découvert Jay McInernay dans la Grande Librairie il y a quelques mois. Il était interviewé chez lui, à New York, à l'occasion de la sortie de son dernier livre, <em>Les jours enfuis</em>. Ce roman fait partie d'une trilogie dont le premier volet a été publié en 1993 sous le titre <em>Trente ans et des poussières</em>. L'auteur y auscultait sans compromis les années folles de la finance dans les années 80. La suite, intitulée <em>La Belle vie</em>, a paru en 1997. Les protagonistes étaient projetés au cœur de l'après 11 septembre. Dans la dernière partie, on plonge dans l'année précédant l'investiture d'Obama à la tête des Démocrates pour la course à la Présidentielle américaine.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 14pt;">Russell et Corinne Calloway, la cinquantaine, vivent à New-York dans le très chic quartier de TriBeCa et passent leurs vacances dans les Hamptons. Ils ont des jumeaux, Storey et Jeremy, âgés de onze ans. Lui est directeur d'une maison d'édition, elle s'occupe d'une association caritative. Ils sortent beaucoup: vernissages, lancements de livres, galas de charité dans la haute société new-yorkaise... La vie est belle. Mais - parce qu'il y a un mais - quand on pénètre leur intimité, on voit que leur vie n'est peut-être pas si belle que l'on croyait. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 14pt;">Tous les couples ont leurs hauts et leurs bas, et là, pour le coup, il y a plus de bas que de hauts. Outre la maison d'édition de Russell menacée de faillite, refait surface un ancien amant de Corinne. Elle est elle-même étonnée qu'il l'attire toujours autant. Et elle succombe de nouveau à son charme, prétextant un week-end avec une amie pour aller le retrouver. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 14pt;">Jay McInernay peint une société new-yorkaise où l'argent coule à flot (même si la crise financière est là) et où tromper sa femme (ou son mari) semble presque normal. En tout cas ça semble normal pour la plupart des personnages masculins. Et pour quelques personnages féminins. J'avoue que ça m'a un peu dérangée. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 14pt;">Il y a bien sûr des chapitres qui s'attardent sur l'opposition entre l'Amérique profonde et le microcosme new-yorkais, sur le fait de savoir si les Américains sont prêts à élire un noir à la Maison blanche, mais tout de même, ce n'est pas ce qui fait la majorité du roman. Et j'ai donc beaucoup de mal à dire si j'ai aimé ce livre ou pas.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; font-size: 14pt;"><strong><em>Les jours enfuis</em> - Jay McINERNAY - Ed. de l'Olivier - 2017</strong></span></p>
Le+Bras Thierry
http://circuitmortel.hautetfort.com/about.html
Clin d’œil à la Ford 20 M TS
tag:circuitmortel.hautetfort.com,2017-10-22:5991730
2017-10-22T16:10:00+02:00
2017-10-22T16:10:00+02:00
Parce que l’automobile est toujours une star Films, publicité,...
<p><strong><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Parce que l’automobile est toujours une star</span></strong></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5709936" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/00/399031477.JPG" alt="ford,vintage,romans,nouvelles,philippe georjan" /></p><p><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Films, publicité, romans, la voiture tient toujours un rôle important. </span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Elle ne cherche à voler la vedette aux humains qui la choisissent. Mais elle les accompagne dans leur vie quotidienne. Dès lors, au premier regard, la voiture apporte des informations sur l’époque de l’action, la personnalité du conducteur, sa situation financière, ses contraintes familiales, ses goûts. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5709937" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/00/2558270148.JPG" alt="ford,vintage,romans,nouvelles,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Certes, il ne saurait s’agir de présomptions irréfragables. Sherlock Holmes prendrait tous les éléments observés en considération avant de déduire d’une voiture la vie de son utilisateur. Comme une règle juridique, le choix d’un véhicule correspond à la résultante de contraintes et de finalités. Un monospace diesel ne signifie pas forcément que le conducteur se montre indifférent au plaisir automobile. Peut-être rêve-t-il d’une BMW M4 mais a acheté un modèle moins cher en raison de ses revenus, logeable à cause de ses jeunes enfants, économique à l’usage parce que sa vie professionnelle impose un kilométrage important. </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">La Ford Taunus 20 M TS des sixties</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Dans les messages publicitaires, le scénario raconte une histoire destinée à séduire une cible de clientèle déterminée. Dans les fictions, la voiture du héros doit paraître logique compte tenu de la situation du personnage. Mais sans s’interdire un peu d’originalité, voire un clin d’œil à un passé vécu ou observé.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5709938" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/02/1005204104.JPG" alt="ford,vintage,romans,nouvelles,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">L’action du roman <em>VENGANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTIES</em> se déroule en 1966. Philippe Georjan, le personnage principal, va sur ses 14 ans. Il n’a pas encore le droit de conduire ni de passer le permis. Il adore les voitures, rêve de piloter en compétition plus tard. Sa préférence va aux modèles les plus sportifs, Cooper S, Lotus Elan... Mais bien qu’il se montre plutôt généreux avec lui, son père ne saurait se conformer à ses souhaits automobiles. Il roule au quotidien en Ford 20 M TS, une berline classique. </span></span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pourquoi une Ford 20 M TS ?</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le choix d’une automobile intègre des facteurs objectifs et subjectifs. Au milieu des sixties, la 20 M TS offrait quelques solides arguments face à la concurrence. Une rivale de la 404 et la DS, une voiture qui flirtait avec le luxe sans s’afficher ostentatoire, des lignes rondes originales, un V6 assez onctueux et performant, un prix de vente compétitif. Une voiture dans l’esprit du slogan publicitaire de la marque, « il y a toujours une Ford pour vous »,</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5709939" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/2563677717.jpg" alt="ford,vintage,romans,nouvelles,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> <span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le moteur de la Ford Taunus 20 M TS est un 1988 cm3 qui développe 100 cv (11 cv fiscaux) et la propulse à 158 km/h. Un peu moins bien qu’une DS 21, au niveau d’une Peugeot 404 Injection. Déjà ce qu’il était alors convenu d’appeler une grosse voiture.</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5709940" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/804959078.JPG" alt="ford,vintage,romans,nouvelles,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">En outre, les Taunus étaient des modèles fabriqués en Allemagne sous une marque américaine. Leur carrosserie solide rassurait les mères de famille. Celle de Philippe se sentait plus en sécurité quand l’aiguille du compteur de vitesse montait au-dessus des 120 km/ que dans la DS 21 de sa sœur et de son beau-frère ou dans la 404 que possédait la famille avant. Vraisemblablement à tort d’ailleurs car à cette époque, aucune ceinture de sécurité n’équipait encore les voitures de tourisme. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5709941" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/00/3890931694.JPG" alt="ford,vintage,romans,nouvelles,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pour sa part, Philippe trouvait une qualité particulière à la Ford 20 M TS. Un duel fabuleux opposait Ford et Ferrari dans les épreuves d’endurance et notamment au Mans à cette époque. Or, Philippe se montrait un farouche supporter de Ford face à Ferrari ! Alors, que son père roule dans une voiture de la marque qui voulait battre les modèles du Commendatore ne pouvait que le réjouir... </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">QUELQUES LIENS </span></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">VENGANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTIES</span></em></strong><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">, le roman où Philippe assiste à la première victoire Ford au Mans </span></strong><a href="http://www.designmoteur.com/2014/12/roman-polar-passion-automobile/"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://www.designmoteur.com/2014/12/roman-polar-passion-automobile/</span></strong></a></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">VENGANCE GLACÉE AU COULIS DE SIXTIES</span></em></strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> <strong>est disponible ICI</strong> </span><a href="http://amzn.to/1nCwZYd"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://amzn.to/1nCwZYd</span></strong></a></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Des voitures d’hier à Saint-Malo </span></strong><a href="http://bit.ly/2itIWpe"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/2itIWpe</span></strong></a></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">DS et Cooper S, d’autres voitures emblématiques des sixties dans l’univers de Philippe Georjan </span></strong><a href="http://bit.ly/1nR7R3i"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/1nR7R3i</span></strong></a></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Quand la Ford 20 M TS suscite des jalousies et cause une agression contre Philippe </span></strong><a href="http://bit.ly/2oDlE0I"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/2oDlE0I</span></strong></a></span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Thierry Le Bras<span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> </span></span></span></span></span></span></strong></span></p>
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La Salamandre - J.-Ch. RUFIN
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2017-09-30T23:30:00+02:00
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Elle était passée de l'autre côté, là où le monde est sans pitié et sans...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><img id="media-5697147" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/00/3910614861.jpg" alt="livres,littérature,romans,jean-christophe rufin,la salamandre,brésil,actu,actualité" />Elle était passée de l'autre côté, là où le monde est sans pitié et sans égard, où la misère impose ses rudesses au corps et à l'esprit, où la vie n'est que le solde d'un compte entre la violence reçue et celle que l'on administre. Les scrupules, la prévenance, la politesse sont réservés aux étrangers, aux riches, à ceux que l'on respecte mais que l'on vole. La brutalité, elle, est la part des familiers, de ceux que l'on piétine mais que l'on aime.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en ouvrant ce bouquin même si j'aime assez le style de l'auteur. Ce n'est pas le premier livre que je lis de Jean-Christophe Rufin. J'avais beaucoup aimé <em>Un léopard sur le garrot</em>. Pas un roman, pas une autobiographie non plus, une sorte de récit où il passe à la loupe les moments importants de sa vie et ce qui a compté pour lui. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Ici le registre est différent. Il s'agit bel et bien d'un roman. Catherine, la quarantaine bien entamée, parisienne à la vie bien réglée et un peu terne, décide un jour de prendre de vraies vacances et d'aller rendre visite à une amie d'enfance installée au Brésil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Quand elle arrive, c'est le Brésil des cartes postales qui l'accueille. Le soleil, la chaleur, les après-midi à la plage... rien ne manque. Les hommes à la peau mate font eux aussi partie du décor. C'est d'ailleurs sur les conseils de son amie que Catherine débute une relation avec l'un de ces hommes, de ceux qui traînent sur la plage en quête de touristes étrangères esseulées et en mal d'aventures. Il se prénomme Gilberto. Un prénom imprononçable quand on ne parle pas brésilien. Pas question d'argent entre eux. Catherine lui fait cependant des cadeaux, à chaque fois toujours un peu plus beaux, comme si elle avait une dette envers lui. Lui qui se donne sans compter au lit. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">L'histoire aurait pu s'arrêter là. Catherine aurait pu repartir en France à la fin de vacances, reprendre sa vie paisible à Paris. Mais elle s'est attachée à Gilberto, et serait prête à n'importe quoi pour lui, même si elle sait qu'il habite dans les favelas et que les gens de ces quartiers ne sont pas forcément bien intentionnés. Elle lui demande ce qui lui ferait plaisir. Il aimerait s'acheter un bar. Catherine fait rapidement ses calculs, additionne ses placements et la vente de son appartement, soustrait les liens qui pourraient la retenir à Paris, et la voilà installée à Rio. Cependant, tout ne va pas se passer comme elle l'avait imaginé. L'amour qu'elle ressent pour Gilberto n'est pas réciproque et il devient méchant, voire indifférent, abusant jusqu'à l'extrême de la faiblesse de Catherine. Elle l'a dans la peau. Lui a compris qu'elle ne lui refuserait rien. Et cette passion destructrice va aller crescendo.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Autant vous dire que j'ai eu envie de la secouer plus d'une fois cette Catherine, de lui faire entendre raison, de lui prouver par A + B que ce Gilberto n'est <span style="font-size: 14pt;">pas un type bien. Et là plusieurs questions me viennent à l'esprit. Est-ce qu'on peut aimer un homme jusqu'à ce qu'il nous détruise? Peut-on tout accepter par amour? N'y a-t-il pas une limite à la souffrance? Comment ne pas finir par haïr cet homme qui vous fait du mal? Un amour enfui peut-il conduire à vouloir mourir? Ce roman ne m'a pas laissée indifférente. Si Jean-Christophe Rufin voulait provoquer ses lecteurs, on peut dire qu'avec moi il a gagné son pari!</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; font-size: 14pt;"><strong><em>La Salamandre</em> - Jean-Christophe RUFIN - éditions Folio - 2016</strong></span></p>
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Une année de lecture
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2017-08-03:5967227
2017-08-03T23:15:00+02:00
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Comme chaque année, le début du mois d'août sonne l'heure du bilan de mes...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Comme chaque année, le début du mois d'août sonne l'heure du bilan de mes lectures. Et bien je suis heureuse de vous annoncer que celui de cette année est, de loin, meilleur que celui de l'an passé. En effet, du 1er août 2016 au 31 juillet 2017, j'ai lu en tout 32 livres, soit plus du double qu'à la même période l'année dernière. Ai-je eu plus de temps pour lire cette année? Pas sûr. Disons que j'ai davantage pris le temps. Me gavant même de lecture certains jours. Et quel bonheur de plonger dans toutes ces lignes qui m'ont fait croiser des destins extraordinaires et découvrir des histoires palpitantes!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Mais revenons à notre bilan. Ces 32 livres représentent un coût de 522,50 euros. Mais je me dois d'ajouter qu'en réalité mes lectures ne m'ont réellement coûté que 165,10 euros. La majorité des bouquins m'a été prêtée (merci les amies). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Quelques livres à retenir de cette année. <em>Le temps est assassin</em> de Michel Bussi. Un excellent polar que j'ai dévoré. Pour le dépaysement, j'ai beaucoup voyagé du côté de l'Australie avec <em>Une vie entre deux océans</em> de M. L. Stedman et <em>Fleurs sauvages</em> de Kimberley Freeman. J'ai également voyagé aux Etats-Unis avec Tracy Chevalier et son excellent <em>A l'orée du verger</em> ainsi qu'avec Sylvain Tesson qui a traversé la France <em>Sur les chemins noirs</em>. Puis dans des genres différents, j'ai énormément apprécié <em>Un saint homme</em> d'Anne Wiazemsky, <em>Trois jours chez ma mère</em> de François Weyergans, et <em>Chagrin d'école</em> de Daniel Pennac. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Un bon bilan en somme et je vais essayer de faire aussi bien cette année.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Bonne lecture à tous!</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5668504" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/01/01/398224504.jpg" alt="livres,lecture,littérature,essais,romans,polars,actu,actualité" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5668505" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/00/2330018470.jpg" alt="livres,lecture,littérature,essais,romans,polars,actu,actualité" /></p>
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Le temps est assassin - M. BUSSI
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2017-07-21:5964824
2017-07-21T18:30:00+02:00
2017-07-21T18:30:00+02:00
C'est le dixième polar de Michel Bussi que je lis et une fois de plus j'ai...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><img id="media-5662685" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/00/02/2322655785.jpg" alt="livres,littérature,lecture,polars,romans,michel bussi,le temps est assassin,actu,actualité" />C'est le dixième polar de Michel Bussi que je lis et une fois de plus j'ai été bluffée par sa capacité à tenir le lecteur en haleine<strong>. <em>Le temps est assassin</em> </strong>est un excellent cru. Pour ma part je le classe dans le top 3 des intrigues. Jusqu'à la fin on cherche le coupable aux côtés de l'héroïne. Les portraits des protagonistes sont fouillés, le portrait physique, mais surtout le portrait psychologique. Les réactions et les ressentis sont développés. C'est par ailleurs extrêmement fluide et abouti dans la construction.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Clotilde retourne en Corse 27 ans après le décès de ses parents et de son frère dans un accident de voiture. Elle vient se recueillir sur les lieux. Rien n'a changé, ou presque. Ces vacances ressemblent à une sorte de pèlerinage sur les lieux de son enfance et de son adolescence. Jusqu'au moment où elle reçoit une lettre pour le moins étrange. Cette lettre a été écrite par sa mère. Sa mère qui est décédée dans ce terrible accident de voiture il y a 27 ans... Comment cela peut-il être possible? Clotilde va essayer d'éclaircir les zones d'ombre entourant la mort de ses proches et va aller de surprises en surprises. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Autre élément important du roman, la Corse, ses traditions, ses coutumes. C'est un personnage à part entière. Un endroit idyllique qui est la proie de l'avidité des hommes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #0000ff; font-size: 14pt;"><strong><em>Le temps est assassin</em> - Michel Bussi - Ed. Pocket - 2017</strong></span></p>
Le+Bras Thierry
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Une photo, un flash-back (2)
tag:circuitmortel.hautetfort.com,2017-07-11:5962312
2017-07-11T19:15:00+02:00
2017-07-11T19:15:00+02:00
Été 1977, une saison de course de côte en VW Golf GTI Un...
<p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Été 1977, une saison de course de côte en VW Golf GTI </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658317" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/02/1585969492.JPG" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,fictions,romans,nouvelles,david sarel" /></p><p><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Un souvenir personnel, la réflexion avec mon père sur la chasse au chrono.</span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">40 ans déjà à quelques jours près... Jamais je ne me serais projeté à mon âge actuel. Jamais, je n’aurais imaginé la société des années 2010, les voitures contemporaines, l’évolution de mes relations avec certaines personnes. Jamais je n’aurais pensé vous parler de tout ça sur un média personnel grâce à une technologie accessible aux ignares en informatique comme moi. </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">1977, année fantastique, année où tout a commencé, développe le magazine hebdomadaire du Parisien – Aujourd’hui en France en supplément de son quotidien du 7 juillet 2017. Quelques bonnes nouvelles, la victoire de Marie Myriam à l’Eurovision, le premier volet de <em>Star Wars</em>, l’apparition de l’ordinateur personnel Apple, la première liaison Paris – New-York du Concorde... Et des événements peu réjouissants, la collision de deux Boeing 747 à Tenerife, la mort d’Elvis Presley, la naissance d’un certain Emmanuel Macron (toutes les conséquences ne sont pas encore mesurées ni peut-être même envisagées)... </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658319" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/2625556464.jpg" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,fictions,romans,nouvelles,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">1977, Laurent Voulzy chante <em>Rockollection</em>, Boney M <em>Ma Baker</em>, Sylvie Vartan <em>Petit Rainbow</em>, Michel Sardou interprète <em>Le France</em> et <em>Je vais t’aimer</em> à chacun de ses concerts. En octobre, il sortira l’album <em>La java de Broadway</em> sur lequel est aussi enregistré <em>Mon fils</em>.... <em>« Je m'en vais quelque part, Essayer de refaire ma vie, Je penserai à toi souvent, Je te verrai de temps en temps... » </em>Au cinéma<em>, Alain Delon </em>joue dans<em> L’homme pressé </em>et<em> Mort d’un pourri. </em>Oui, il arrive que certain(e)s pourri(e)s meurent jeunes, mais pas toujours, je le pressens déjà. Carlos Monzon débute au cinéma dans <em>El Macho</em>, un western. Carlos fut un des meilleurs boxeurs de tous les temps. Sa prestation d’acteur n’affiche pas le même punch, il faut bien l’avouer. </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">1977, une année significative pour moi. Obtention de ma maîtrise en Droit des affaires, premières victoires de classe en course automobile, et début du service national à l’automne. Je ne sais pas encore que Michel Sardou disputera deux Dakar avec Jean-Pierre Jabouille, ni qu’un bébé dont on change alors les couches sera élu président 40 ans plus tard, ni qu’une employée subalterne assez médiocre que mon père parlait de virer quelques mois plus tôt obtiendrait des promotions jusqu’à celle de nouvelle épouse et mettrait fin à notre belle complicité. « <em>Rien d’humain n’est éternel</em> », chante Sardou... </span></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Une saison de courses de côtes</span></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">1977, une belle saison de courses de côtes. Christian Debias remportera le championnat sur sa Ralt BMW. Il a chassé le moindre gramme inutile jusqu’à percer des trous dans les pédales de frein et d’accélérateur ! Jimmy Mieusset se classe second avec une Martini BMW, devant le premier proto, la Chevron Roc de Michel Pignard. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658320" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/02/3276771170.jpg" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,fictions,romans,nouvelles,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">De superbes bagarres en groupe 2 avec des BMW très spectaculaires, à commencer par la 2002 de Evrard et la 30 CSL de « La Torche ». Bien qu’ils ne soient pas là à toutes les épreuves, Jacques et Jean-Marie Almeras font parler la poudre dès qu’ils engagent leurs Porsche groupe 4 et groupe 5. Le plus rapide des pilotes de voiture de tourisme, c’est Jacky Ravenel, dominateur du groupe 1 à peu près partout, y compris au Mont-Dore malgré l’opposition de la Ford Escort 2000 RS officielle de l’Allemand Stenger. A noter l’arrivée en groupe 6 de Jean-Philippe Grand sur un proto Lola, un garçon qui fera parler de lui, comme pilote d’abord, comme patron d’écurie plus tard. Une pensée aussi pour Marcel Grué, invincible en côte avec sa Berlinette Alpine groupe 3. Un gentleman driver à tous les sens de l’expression, amateur, mais terriblement rapide et toujours solidaire des autres pilotes. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658321" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/01/3500204954.JPG" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,fictions,romans,nouvelles,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">1977, après le début de l’apprentissage sur quatre courses sur Opel Ascona SR en 1976, me voilà au volant d’une VW Golf GTI groupe 1. Les deux premières courses ne se passent pas trop bien. Je dispute Hébecrevon avec l’auto strictement de série. Je n’ai même pas d’amortisseurs course. Et surtout, je pars avec des pneus de route, les slicks n’étant pas arrivés à temps. Puis je découvre Corcoué. On m’a conseillé un écart de pression des pneus entre l’avant et l’arrière qui rend l’arrière anormalement baladeur sur une traction... Nous le réduisons le dimanche et je commence à me sentir mieux. Mais je ne suis pas en confiance après les chaleurs de la veille. Je me fais nettement taper dans la classe par Buchet – bon, pas déshonorant – et un jeune pilote qui a trouvé le mode d’emploi de l’auto avent moi. Ironie du sort, si je m’étais engagé en groupe 2, j’aurais remporté la catégorie des 1301 – 1600 cm3 devant une R12 Gordini ! J’aurais dû y penser. A l’époque, j’ai vu des pilotes de Porsche partir tantôt en groupe 3, tantôt en groupe 4 et j’imagine que la concurrence expliquait les choix. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658322" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/02/2091658157.JPG" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,fictions,romans,nouvelles,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">A partir de Saint-Germain – sur – Ille, tout ira mieux. Je remporte ma première victoire catégorie. Au total, je gagnerai 7 fois la classe sur 11 départs cette saison-là. Piloter et gagner, c’est encore mieux que dans les rêves les plus fous. L’extase totale. Rien ne vaut la sensation qu’éprouve un pilote au volant de sa machine. Des moments forts, si extraordinaires qu’il faut se trouver de sacrés défis pour garder le sentiment de vivre en dehors des moments de pilotage. Bon, on y arrive quand les années passent et que le pied soulage naturellement l’accélérateur un peu plus tôt. Et les souvenirs restent merveilleux, même si certaines photos vieillissent comme celle d’un retour au parc à Pluméliau (photo ci-dessus) après une montée d’essai le samedi (devant la R12 Gordini de mon ami Philippe Paviot et, je pense, la barquette HM de Joël Moullé). </span></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Ce qui a existé a existé, quoi qu’il arrive plus tard</span></strong></p><p><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">« Dans la cohue du temps qui passe, les souvenirs les plus tenaces, ce sont trois notes de musique, entrainantes ou mélancoliques </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">», chanta Michel Sardou. Je pourrais adapter ce couplet aux vrombissements de moteurs. Car de « <em>De la coqueluche à la retraite »</em> (enfin, à son approche), plusieurs scènes imprimées de manière indélébile dans mes neurones se sont jouées avec mon père. Il y eut d’abord les reportages radiophoniques de Tommy Franklin aux 24 Heures du Mans et lors d’autres épreuves. Rodriguez, Gendebien, Shelby, Frère, Hill... des noms qui sonnaient à mes oreilles comme un jour de fête. Sans oublier John Simone, dit le colonel Simone en raison de son passé glorieux dans l’US Air Force durant la seconde guerre mondiale. Le colonel, qui avait piloté lui-même en course au début des années 50, engageait des Maserati au Mans avec l’objectif d’y remporter la victoire. Mon père écoutait tous les reportages de Tommy Franklin. Ces moments restent associés à mon enfance. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658323" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/02/1989534539.jpg" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,fictions,romans,nouvelles,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Si j’ai oublié certains contes populaires qui m’ont été racontés comme à tous les enfants (de toute façon, ils tournent le plus souvent autour d’une abominable marâtre qui veut asservir ou tuer les enfants du premier lit du nouveau mari dont elle tire profit), je me rappelle très bien des histoires d’hommes remarquables rapportées par mon père avant d’allant me coucher. Celle de Louis-Rosier, vainqueur des 24 Heures avec son fils sur une Talbot. Une histoire qu’adorait mon père, et moi un peu moins, parce que le fils n’avait roulé que quelques tours, son père monopolisant le volant pendant presque toute la course. Celle de Jean-Pierre Wimille, deux fois vainqueur dans la Sarthe, engagé en résistance avec des amis également pilotes (Robert Benoist et William Grover-Williams). Il reviendrait en compétition après le conflit et trouverait la mort au volant d’une Simca Gordini en 1949 à Buenos-Aires. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658324" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/01/2833871701.JPG" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,fictions,romans,nouvelles,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">En 1977, mon père m’accompagnerait fréquemment sur les épreuves, ravi d’être avec des acteurs de la course (fussent-ils modestes) et plus simplement auditeur ou spectateur. J’apprendrais qu’il montrait des photos de moi en course aux clients avec lesquels il entretenait des rapports amicaux et qu’il amena même à certains ma combinaison et mon casque afin de leur montrer « pour de vrai » la tenue d’un pilote. Il vivait un rêve de jeunesse par procuration. Ensuite, je l’inviterais plusieurs fois aux 24 Heures du Mans. Mon cadeau pour la Fête des pères, jusqu’à ce que je réalise qu’il valait mieux éviter dans le contexte de sa nouvelle vie qui n’était pas mon histoire. Car notre belle complicité était affectée par l’irruption d’un facteur polluant. La chair est faible. Quand les rapports avec une femme déterminée à atteindre ses objectifs passent du mode vertical aux positions horizontales, beaucoup de relations évoluent. L’isolement de la cible s’organise. Les proches de personnes célèbres ont dénoncé des situations qui les choquaient. Je pense par exemple aux affaires Jean-Luc Delarue et Helmut Kohl. Et je pourrais en citer bien d’autres car, après réflexion et en utilisant ma formation initiale de juriste, j’ai décidé d’écrire une série d’essais sur les opérations troubles au sein des familles recomposées. Un créneau porteur et surtout le besoin de combattre des injustices insupportables dont sont victimes les premières familles au profit de nouvelles épouses et marâtres cupides. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658325" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/01/691701466.jpg" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,fictions,romans,nouvelles,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Un ami m’a fait observer récemment que je ne parlais jamais de mon père. J’ai réalisé que c’était exact. Je corrige cette omission. Cet ami me rappela que, s’il faisait lui-même partie de ceux qui avaient pris ses distances à cause de la pièce rapportée, il conservait de lui un souvenir globalement positif<em>. « N’oublie pas ce qu’il disait toujours de sa bonne femme</em>, a-t-il insisté. <em>Tu sais comment elle est...</em> » Pas faux. J’ai entendu cette phrase souvent, moi aussi. Et d’autres confidences également, avant puis après cette union. Des anecdotes que j’aurais préféré ne pas connaître au fond, surtout celles qui confortaient des faits dont j’étais témoin. La vie éloigne des proches sans que les liens affectifs s’effacent vraiment malgré des mots prononcés ou relayés pour avoir la paix. Ce qui a existé a existé. L’histoire de mes parents, tous deux en photo ci-dessus derrière un coupé Fiat 850 dont ma mère venait de prendre livraison. Mes liens avec mon père. Une de ses amies disait toujours que nous nous comprenions et échangions sans avoir même besoin de parler. Nos ressemblances ont existé. Elles sont imprescriptibles. Comme il me l’a appris, je m’efforce généralement d’aborder chaque problématique avec un esprit de synthèse, de hiérarchiser les urgences, de ne jamais oublier les attitudes des autres envers moi. Jamais, absolument jamais, et tant pis si ça me fait paraître rancunier. Je sais où sont mes amis et ceux qui ne le sont pas et ne doivent pas approcher. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658326" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/02/2262170045.JPG" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,fictions,romans,nouvelles,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Je me demande si, quand mon père a voulu une Alfa Romeo (baptisée ici avec toute la famille, ma mère, notre dogue de Bordeaux), il a réalisé qu’il allait rouler dans un modèle d’une marque pour laquelle son héros Jean-Pierre Wimille avait piloté ? Les performances de l’Alfa l’avaient emballé et il la trouvait formidable à conduire. Le concessionnaire faisait partie de ses amis. Ce furent vraisemblablement les facteurs principaux de son choix, avec la satisfaction pour lui qui n’avait pas eu une jeunesse facile, de se payer une voiture un peu chère, synonyme de réussite sociale. Une acquisition que j’avais trouvée excellente et opportune, naturellement ! </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Mon père n’est plus là aujourd’hui. Je ne pourrai plus lui poser la question de l’association d’idées avec Jean-Pierre Wimille. Plusieurs de ses amies se sont rapprochées de moi après sa disparition. C’est avec moi et pas avec sa nouvelle famille qu’elles ressentaient le besoin de parler de lui. Preuve qu’elles savaient la profondeur de notre relation nonobstant la distance « officielle ». Elles m’ont confié des moments qui m’ont rappelé l’homme que j’avais connu avant, que j’avais admiré. Aucune n’a témoigné de relations avec lui ayant dépassé une grande amitié assortie de complicité. Je n’ai pas l’indécence de leur en demander plus. Mais franchement, j’espère que mon père a franchi le pas avec certaines de ces femmes pleines de qualités humaines. Je ne leur en voudrais pas d’avoir accepté de beaux cadeaux, au contraire. Elles méritaient toutes tellement plus d’attentions qu’une certaine créature.... </span></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">1977, la rencontre avec l’Auvergne qui donnera naissance à un roman</span></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">La vie tourne-t-elle en boucle à l’instar d’un pilote sur un circuit ? Peut-être après tout. En tout état de cause, je dois reconnaître que mon premier texte publié intégrait un sport mécanique, une relation père-fils, une passion partagée... Une histoire de moto éditée par Gautier-Languerau à la suite d’un concours organisé l’été de mes 17 ans. J’ai fait partie des heureux lauréats. L’ouvrage étant épuisé depuis longtemps, j’ai reproduit ce texte ICI </span><a href="http://bit.ly/1pzMLQz"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/1pzMLQz</span></strong></a><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> . J’évoquais plus haut la nécessité de trouver d’autres défis forts après la course automobile. Un des miens reste lié à la compétition et tourne autour de trois passions qui se rejoignent, l’écriture, la photo et... la course que je raconte désormais. Je m’efforce de participer à la mémoire du sport automobile en rapportant des épisodes de son histoire, de son actualité autour de pilotes que j’apprécie particulièrement, de chroniques sur des ouvrages et films. J’installe des fictions (romans, nouvelles et pourquoi pas un jour scenarii de BD) dans son univers. C’est un challenge qui me tient à cœur. Je veux attiser la passion des sports mécaniques et, si possible, aider des pilotes pas encore célèbres. J’ambitionne de faire plaisir aux supporters de tous les pilotes sur lesquels j’écris, contemporains ou d’hier, gentlemen drivers, futurs champions ou icônes de leurs disciplines. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658327" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/00/3542852964.jpg" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,fictions,romans,nouvelles,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Les fictions d’un auteur s’inspirent forcément de son vécu. Un roman n’est pas une autobiographie. Par contre, les thèmes qui passionnent l’auteur se trouveront logiquement déclinés dans ses écrits. Parmi mes souvenirs forts, la course de côte du Mont-Dore - Chambon – sur – Lac en l’Auvergne. Pourtant, je n’ai pas gagné là-bas. J’étais encore un peu tendre pour une telle épreuve en 1977 malgré les conseils prodigués par Marcel Grué qui m’a beaucoup aidé à progresser rapidement.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5658328" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/00/2715817007.jpg" alt="thierry le bras,courses de côtes,vintage,vw,golf gti,ficti
Do
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Les romans ont-ils du pouvoir?
tag:laplumeetlapage.hautetfort.com,2017-06-09:5952366
2017-06-09T22:30:00+02:00
2017-06-09T22:30:00+02:00
Je naviguais sur Instagram il y a quelques jours et j'ai...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je naviguais sur Instagram il y a quelques jours et j'ai découvert sur un compte la Une du <em><strong>1Hebdo</strong></em>. Y figurait le <em>Bibliothécaire</em>, portrait anthropomorphe d'Arcimboldo, avec un titre pour le moins insolite: <em>Les romans ont-ils du pouvoir?</em> La question m'a interpellée. Est-ce qu'un livre, qui plus est un roman, peut avoir un impact sur le cours des choses, et plus largement, peut changer le cours du monde? Curieuse de savoir comment le sujet avait été traité, je me suis empressée d'acheter le journal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Les regards croisés de plusieurs auteurs sont proposés. Ainsi, Kamel Daoud explique que selon lui le roman peut avoir un impact que l'on vive en démocratie ou dans une dictature. Il peut changer un esprit en bien ou en mal. Un roman peut être à double tranchant. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Boualem Sansal est lui aussi dans la nuance, jugeant la littérature à la fois inutile et essentielle, dans le sens où elle ne peut rien (et qu'on gaspille des arbres pour imprimer des livres) mais en mettant en avant la centaine de livres qui a transfiguré le monde comme les textes religieux, les grands textes politiques ou linguistiques, et les grands auteurs tels Dostoïevski, Shakespeare, ou encore Dante. Il se désole par ailleurs de l'état de la littérature contemporaine qui, selon lui, dure (pour les meilleurs romans) une saison mais ne propose pas de réels chefs-d'oeuvre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Un autre regard intéressant est celui de Michel Houellebecq, rapporté par la journaliste Aude Ancelin. Pour l'auteur de <em>Soumission</em> le "roman est toujours ambigu". D'après lui, si l'auteur est bon, "il est d'accord avec tous ses personnages, il plonge dans une espèce de relativisme généralisé". Houellebecq considère qu'un roman ne peut pas changer le monde contrairement à "des propos idéologiques purs, sans personnages, ni complications de ce genre". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Après lecture de presque la totalité des articles je constate que la question est loin d'être tranchée. Mais, comme Carole Martinez (auteure de trois romans dont l'excellent <em>Du domaine des murmures</em> paru chez Gallimard), j'aurais tendance à penser que le roman n'impose rien. Il nous permet simplement d'explorer des possibles, de vivre d'autres vies, d'éprouver une multitude de sentiments, d'émotions et de sensations. C'est par ailleurs un regard sur notre monde, sur la société à un moment T. Il consigne les évolutions de notre temps. Le roman, quoi qu'on en dise, permet de s'ouvrir à l'autre, de réfléchir. Et imperceptiblement, il nous influence. Pas au point de changer le cours du monde, j'en conviens. Mais tout de même. Plutôt que de dire que les romans ont du pouvoir je dirais plutôt qu'ils ont un <em>certain pouvoir</em>.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5642051" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://laplumeetlapage.hautetfort.com/media/02/01/1699508956.jpg" alt="médias,presse,le 1,littérature,actu,actualité" /></p>
Le+Bras Thierry
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Une photo, un flash-back
tag:circuitmortel.hautetfort.com,2017-05-26:5948062
2017-05-26T19:55:00+02:00
2017-05-26T19:55:00+02:00
Touraine 1979, un rallye du Championnat de France en VW Golf GTI...
<p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Touraine 1979, un rallye du Championnat de France en VW Golf GTI </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5633202" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/01/3917713657.jpg" alt="rallye,vw golf gti,thierry le bras,romans,nouvelles,fictions,david sarel" /></p><p><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Un souvenir personnel, juste après l’arrivée d’une ES.</span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Contrairement à mon navigateur, Bernard Pesnel (en combinaison blanche), je n’ai pas encore retiré mon casque. La scène ne se déroule pas lors d’une épreuve tout-terrain, ni d’un rallye sur terre, mais pendant le Touraine 1979. Une édition bien arrosée... </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Nous étions très jeunes à l’époque. J’avais couru en côte en 1976 (4 épreuves sur une Opel Ascona SR), puis effectué une saison complète en Golf l’année suivante. Une saison où je m’étais fait énormément plaisir, avec 7 victoires de classe en 11 courses. </span></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">L’appel du rallye</span></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">1978 s’était résumée à une saison quasi blanche. tentative avortée de programme comportant plusieurs rallyes avec une autre auto, grosse sortie au printemps en tentant d’en faire trop avant de l’avoir en main et de l’avoir adaptée à mon pilotage (ou de m’être adapté à ses exigences). Emploi du temps compliqué car j’effectuais mon service national... En fait, je ne me plains pas de ces 12 mois à l’armée, mais je mentionne seulement que les contraintes inhérentes à cette année au service de la Nation ne favorisaient pas la pratique du sport automobile pour un amateur qui ne cherchait pas à devenir pro. Et ce malgré des chefs compréhensifs et des copains sympas et arrangeants lorsqu’il s’agissait de fixer des week-ends de permanence au quartier. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5633203" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/01/981472765.JPG" alt="rallye,vw golf gti,thierry le bras,romans,nouvelles,fictions,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Retour à la vie civile le 30 septembre 1978 et décision de repartir en VW Golf GTI pour la saison 1979. Je débute la saison au Côte Fleurie, navigué par Didier Caradec. Un câble d’accélérateur cassé nous retarde une première fois. Nous devons nous arrêter en pleine spéciale. Le problème se reproduit sur le routier et nous coûte une pénalité car nous pointerons avec un retard significatif après la réparation. </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Trois semaines plus tard, j’arrive au Touraine bien décidé à prendre ma revanche. Didier pilote cette fois une Capri 2600 RS groupe 5. Je pars avec Bernard Pesnel, un copain connu à l’armée que la course intéresse beaucoup. Les reconnaissances se sont bien passées, sur le sec. Mais voilà, le dimanche matin, jour du départ du rallye, il pleut des cordes. Ce n’est que mon deuxième rallye au volant. J’ai peu roulé sous la pluie. Juste deux montées en côte les années précédentes... Nous n’avons pas de pneus pluie, juste des mixtes. Quant à Bernard dont c’est la première course, il va apprendre « le métier » dans des conditions difficiles. Au début de l’épreuve, nous avons l’impression de voir des voitures sorties de route partout, dans les champs, dans les fossés... De très bons équipages figurent parmi les piégés. Nous nous faisons plusieurs frayeurs. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5633204" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/02/36439267.jpg" alt="rallye,vw golf gti,thierry le bras,romans,nouvelles,fictions,david sarel" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Nous irons toutefois jusqu’à l’avant-dernière boucle et commençons à espérer voir l’arrivée. Mais voilà, dans cette ES, je me laisse surprendre dans une épingle malgré la mise en garde de Bernard. Sous-virage, fossé dans lequel nous restons coincés plus de six minutes. Fin d’ES très prudente car la voiture part dans tous les sens. En fait, les dégâts ne sont pas importants. Le train avant est déréglé et il y a de la terre – enfin, de la boue partout sous la voiture -, ce qui explique que la Golf ; d’ordinaire si saine, soit devenue imprévisible. Nous ne repartirons pas pour la dernière boucle. Déception et quelques satisfactions quand même. Nous avons participé à la même épreuve que les Andruet, Mouton, Clarr, Vincent, Ravenel... Un jour, forcément, nous ferions beaucoup mieux ! Mais la suite, c’est une autre histoire... </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">QUELQUES LIENS </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5633205" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/00/1759526806.jpg" alt="rallye,vw golf gti,thierry le bras,romans,nouvelles,fictions,david sarel" /></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">David Sarel, son premier Rallye des vins de Touraine </span></strong><a href="http://bit.ly/17ZTQTh"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/17ZTQTh</span></strong></a></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Au volant de la VW Golf GTI première génération </span></strong><a href="http://www.designmoteur.com/2016/04/vw-golf-gti-annees-70/"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://www.designmoteur.com/2016/04/vw-golf-gti-annees-70/</span></strong></a></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pourquoi choisir une VW Golf GTI première génération dès sa sortie </span></strong><a href="http://bit.ly/2cjhbqI"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/2cjhbqI</span></strong></a></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le blouson vert de Ronan, futur gentleman driver </span></strong><a href="http://bit.ly/2pXbeKh"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/2pXbeKh</span></strong></a></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">De la piste au roman </span></strong><a href="http://bit.ly/2hjfyxa"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/2hjfyxa</span></strong></a></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Thierry Le Bras</span></strong></p>
Le+Bras Thierry
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Quand automobile rime avec Poisson d’avril !
tag:circuitmortel.hautetfort.com,2017-04-01:5927032
2017-04-01T02:05:00+02:00
2017-04-01T02:05:00+02:00
Car en plus de ses autres qualités, l’automobile ne manque pas d’humour......
<p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Car en plus de ses autres qualités, l’automobile ne manque pas d’humour...</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5596119" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/02/1382448253.JPG" alt="humour,livres,romans,polars,panhard,renault,philippe georjan" /></p><p><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Je l’avoue sans détour, le 1<sup>er</sup> avril est ma fête préférée ! Je vous convie donc à une pêche au poisson d’avril, avec bonne humeur, comme si nous partions en vacances avec une Simca P60 après avoir installé l’épuisette et les cannes sur la galerie. </span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Pourquoi suis-je aussi fan du 1<sup>er</sup> avril ? Tout simplement parce que ce jour s’associe à l’imagination et à l’humour. L’auteur de fictions y trouve l’occasion idéale de tester son pouvoir de conviction. L’appel des planches excitera ceux qui n’ont pas décelé leur vocation théâtrale ou l’ont étouffée dans l’œuf avant Pâques. </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Je vais vous faire une confidence. Quand j’étais jeune adulte, il m’est arrivé plus souvent qu’à mon tour de me prêter à des gags téléphoniques. Soit en écrivant leurs scenarii, soit, beaucoup plus rarement, en les jouant pour le compte d’amis. Pourtant, je n’ai jamais songé à devenir acteur. Scénariste, pourquoi pas ? Mais comédien, jamais, malgré mon immense respect envers ceux qui savent habiter un rôle, créer un personnage crédible à l’écran ou sur scène. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5596121" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/01/2638045064.jpg" alt="humour,livres,romans,polars,panhard,renault,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Les années ont passé. En mûrissant, j’ai oublié ces canulars montés avec un copain qui rêvait de faire carrière dans le show-bizz. J’écrivais les scènes, il les jouait en appelant au téléphone des personnes à qui quelqu’un de notre bande voulait faire une bonne blague. Certains ont cru qu’ils avaient gagné un appareil photo en répondant <em>« Europe 1, c’est naturel</em> ». D’autres qu’un militant communiste avait confondu leur numéro avec celui de la permanence départementale du parti et attendait des consignes afin de parler aux camarades et de de faire voter la grève à l’usine. Rien de bien méchant. Et puis il y a prescription. Tout cela s’est déroulé il y a plusieurs décennies maintenant. Le goût u bon gag s’est tout de même réveillé à plusieurs reprises à l’occasion du 1<sup>er</sup> avril. J’ai utilisé deux techniques à cette fin. </span></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Les fake news appliquées aux constructeurs automobiles </span></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Qui se rappelle Panhard en tant que constructeur automobile ? La Dyna Junior Roadster ? La PL 17 ? La PL 24, très jloli coupé 2+2 ? Des voitures séduisantes, intelligentes, une marque qui s’illustra en compétition. Mais hélas, la concentration industrielle et les impératifs de rationalisation de la production eurent raison du constructeur français dont le capital était contrôlé par Citroën. Un jour de 1967, la production de voitures s’arrêta. Panhard continuerait à vivre, mais en se cantonnant à la fabrication de véhicules militaires. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5596122" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/01/1119714498.jpg" alt="humour,livres,romans,polars,panhard,renault,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">J’adorais la PL 24... J’avais 12 ans lorsque sa production prit fin. J’espérais qu’un jour, une nouvelle Panhard verrait le jour. Les dirigeants de la marque aux chevrons l’avaient laissé espérer dans leurs déclarations publiques afin d’apaiser la déception des amateurs de Panhard. Ce ne fut jamais le cas. Alors, j’ai imaginé dans un texte mis en ligne le 1<sup>er</sup> avril 2010 que Panhard revenait avec un petit spider, la New 24 ! Une auto ludique, vive, sportive, qui se verrait garantir un programme en compétition. Une japonaise joua le rôle après une retouche sommaire sur la photo </span><a href="http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/04/01/panhard-le-retour.html"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2010/04/01/panhard-le-retour.html</span></a></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Ce serait bien une New 24 portant haut les couleurs de Panhard, non ? </span></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">En 2011, j’ai mijoté la même recette avec un nouvel ingrédient, une Renault cette fois. J’ai toujours regretté que la marque au losange n’utilise pas la mode néo-rétro afin de nous offrir une 4cv du XXIème siècle. Les nouvelles Coccinelle, Mini Cooper et Fiat 500 enthousiasmèrent les acheteurs. Alpine renaît. Le groupe PSA a réveillé le sigle DS au point d’en faire une marque à part entière. Certes, Renault a décliné quelques versions sportives avec des bandes blanches et le G de Gordini, mais assez timidement. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5596123" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/00/3836282517.jpg" alt="humour,livres,romans,polars,panhard,renault,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Quel dommage de ne pas exploiter l’histoire du modèle, sa bouille sympathique, son association avec l’explosion de la société automobile dans l’Hexagone. Face à la négligence des dirigeants de Renault (MDR, c’était un poisson d’avril), je me suis dévoué. J’ai imaginé non pas une 4cv, mais toute une gamme incluant des versions spéciales, une Gordini WRC, une <em><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif';">Dolce Gabbana </span></em><span style="color: black;">» pour les fans de mode, une <em>Labeyrie </em> destinée aux fins gourmets, une électrique pour les bobos. Une <em>Laetitia et Mamour</em> aurait même été envisagée... Toute la gamme est présentée ICI </span></span><a href="http://circuitmortel.hautetfort.com/archives/2011/04/index-1.html"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://circuitmortel.hautetfort.com/archives/2011/04/index-1.html</span></a></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Voilà, j’ai avoué avoir écrit des fake-news... Est-ce que vous croyez que les lobbyistes qui se sont associés aux médias amis du pouvoir encore en place à ce jour, cette bande qui rêve de nous imposer un monde dont nous ne voulons pas, ces gougnafiers qui vont s’acharner à étouffer l’expression non conforme à la propagande officielle vont me faire incarcérer ? Oh là là que j’ai peur... Je devrais sans doute, car je crains fort que le défaut de pluralité dans les médias et la collusion des chaines, radios et titres avec un bord politique ne menace très gravement nos intérêts, notre liberté et notre mode de vie. Ça, ce n’est pas un poisson d’avril et ce n’est pas drôle du tout. </span></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Les fictions crédibles </span></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">En 2012, autre année électorale, je redoutais ce qui est arrivé, le pire pour la France. Alors, je me suis efforcé d’aspirer mes lecteurs sur la trajectoire de la fête avant les cinq ans (voire plus) de larmes qui les attendaient. Nous voilà sur la piste d’une tournée de spectacles au bord des circuits de F1. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5596124" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/3378404142.jpg" alt="humour,livres,romans,polars,panhard,renault,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Le journaliste Jimmy Calvert Jr enquêtera tel un authentique Sherlock Holmes. Et il découvrira un scoop énorme ! ABBA revenait sur scène afin de financer la carrière d’un jeune pilote suédois jusqu’à la F1 avec Ikea et Volvo. N’oublions pas que </span><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif';">Bjorn Ulvaeus aime la course automobile et que le groupe avait déjà financé un pilote de F1, Mamma Mia ! Toute l’histoire ICI </span><a href="http://circuitmortel.hautetfort.com/archives/2012/04/index-1.html"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://circuitmortel.hautetfort.com/archives/2012/04/index-1.html</span></a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5596126" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/4025821381.jpg" alt="humour,livres,romans,polars,panhard,renault,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">En 2013, je me laisse aller à rêver. J’imagine un prochain rallye Paris Saint-Malo qui opposerait des voitures d’exception sur des ES routières et des circuits. Un rêve éveillé presque prémonitoire dans la mesure où le Tour Auto fait étape à Saint-Malo le 25 avril 2017 ! D’accord, tous les pilotes que j’annonçais ne seront pas présents, les bolides engagés seront des véhicules historiques et pas des Super GT, mais la course arrivant sous les remparts de la Cité corsaire va se dérouler ! Sans doute sans certains traits d’humour imaginés alors... Cf </span><a href="http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2013/03/21/bientot-un-rallye-paris-saint-malo.html"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2013/03/21/bientot-un-rallye-paris-saint-malo.html</span></a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5596138" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/2516166116.JPG" alt="humour,livres,romans,polars,panhard,renault,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">2014, l’occasion d’un voyage dans le temps jusqu’en 1966. Sans la Delorean de Doc et Marty mais avec une Estafette un peu spéciale, la version développée grâce à une idée du capitaine Rozadec. Il s’agissait du premier véhicule rapide de la Gendarmerie, une Estafette destinée à courir après les bandits qui disposaient de véhicules rapides, Mercedes, Fiat 2300... Une fiction placée dans l’univers de Philippe, un de mes héros de polars </span><a href="http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2014/03/28/vous-rappelez-vous-l-estafette-gordini-1966-5334339.html"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2014/03/28/vous-rappelez-vous-l-estafette-gordini-1966-5334339.html</span></a></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Un romancier aura-t-il une idée comparable dans 50 ans ? Pas sûr... Peut-être que la société qui nous attend fera des voyous et trafiquants des nouveaux héros qui, avec la bénédiction d’un nouveau parti sectaire (PS), massacreront sans limites ni risques de sanctions les forces de l’ordre et les braves gens avec des véhicules monstrueux payés par les impôts des vaches à lait sacrifiées. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5596134" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/01/4213322255.2.jpg" alt="humour,livres,romans,polars,panhard,renault,philippe georjan" /></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Dans cette nouvelle France, restera-t-il une place pour un nouveau Bolo, le bandit en 2cv ? Espérons-le, mais ce n’est pas certain. Eh 2015, je vous ai raconté ses méfaits au début des années 70, l’époque où il attaquait les banques et commerces puis s’enfuyait en 2cv. Bolo avait ses fans, et même des adoratrices, les Bolettes ! Aux dernières nouvelles, il songeait à devenir une star en publiant sa biographie puis en enregistrant un disque ! </span><a href="http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2015/03/30/la-bande-a-bolo-5593718.html"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://circuitmortel.hautetfort.com/archive/2015/03/30/la-bande-a-bolo-5593718.html</span></a></p><p><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Je n’ai pas écrit de Poisson d’avril en 2017. Pas seulement parce que l’époque ne prête pas à rire. Il vaudrait mieux profiter de la liberté d’expression tant qu’elle n’est pas complètement étouffée par une association dangereuse entre une certaine classe politique et les médias « bien-pensants »... ou « bien menteurs »... Je ne manque pas d’idées de canulars non plus. Mais maintenant, ma passion d’avril étant connue, le poisson du jour ne surprendrait plus. En 2015, un ami m’a confié qu’il avait bien ri en découvrant l’histoire de Bolo, le bandit en 2cv. Il avait noté de visiter mon blog le 1<sup>er</sup> avril, certain d’y trouver une nouvelle humoristique et naturellement fausse. Pour les poissons d’avril, nul doute que je suis grillé auprès de mes lecteurs. Me voilà réduit à rappeler ceux du passé, avec un zest d’humour piquant comme un citron. </span></em></strong></p><p><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">QUELQUES LIENS </span></p><p><strong><em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">DESIGNMOTEUR</span></em></strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;"> <strong>présente la Panhard PL 17</strong> </span><a href="http://www.designmoteur.com/2016/04/panhard-pl17-ultime-auto-125-ans/"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://www.designmoteur.com/2016/04/panhard-pl17-ultime-auto-125-ans/</span></strong></a></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">La DS ne manque pas d’humour </span></strong><a href="http://bit.ly/1pA2vbl"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/1pA2vbl</span></strong></a></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Quand Ronnie se venge sur la 2cv de la mère Poupoune </span></strong><a href="http://0z.fr/SBfWH"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://0z.fr/SBfWH</span></strong></a></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Ronnie raillé par plus fort que lui </span></strong><a href="http://bit.ly/2bAFnbr"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/2bAFnbr</span></strong></a></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">L’auto-école en Lotus </span></strong><a href="http://bit.ly/1Q5ghzu"><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">http://bit.ly/1Q5ghzu</span></strong></a></p><p><strong><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 12pt;">Thierry Le Bras</span></strong></p>
Le+Bras Thierry
http://circuitmortel.hautetfort.com/about.html
Un tour de piste bouclé pour Circuit Mortel
tag:circuitmortel.hautetfort.com,2016-09-16:5848738
2016-09-16T19:42:00+02:00
2016-09-16T19:42:00+02:00
Des grands événements, une réédition, des envies... Me...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5456612" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/00/3055494606.jpg" alt="fictions,livres,romans,polars,bd,nouvelles,rallye,pilotes,david sarel,philippe georjan,ronnie" /></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Des grands événements, une réédition, des envies...</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Me voici de retour ici, sur la version d’origine du blog, là où tout a commencé. Une adresse à laquelle vous restez fidèles chers amis. Je sais que le nombre de notes référencées contribue aux statistiques malgré l’absence de nouvelles publications depuis plusieurs mois. Mais continuer à être lu sur ce support qui n’a plus bénéficié de promotion depuis près d’un an représente un réel réconfort et une grande satisfaction. Les presque dix années de travail sur cette version initiale du blog n’auront pas été vaines.</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Si vous aimez mes publications, j’espère que vous avez plaisir à les suivre sur d’autres supports. Car je n’ai pas cessé d’écrire sur mes sujets de prédilection, loin s’en faut. </span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Les grands événements automobiles </span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Tour de France auto, 24 Heures du Mans, Championnat du monde de Rallycross, Grand-Prix F1 d’Allemagne, autant de temps fort qu’i m’ont inscrit sur la trajectoire de voyages dans le temps automobiles. Sans Delorean, mais avec des photos d’époque. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5456613" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/00/2992114921.jpg" alt="fictions,livres,romans,polars,bd,nouvelles,rallye,pilotes,david sarel,philippe georjan,ronnie" /></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><em><span style="font-size: 12pt;">Le Tour Auto pour commencer ;</span></em></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">1976 – 2016 : 40 ans se sont écoulés, toujours une Porsche Almeras, Guy Fréquelin et Jacques Delaval </span><a href="http://bit.ly/1rK3hG6"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1rK3hG6</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Du visuel et des souvenirs de son départ de Dinard en 1976 </span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">1 - </span><a href="http://bit.ly/1SOgtPT"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1SOgtPT</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">2 - </span><a href="http://bit.ly/24d0i6H"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/24d0i6H</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><em><span style="font-size: 12pt;">Les 24 Heures du Mans, mythe absolu </span></em></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Saviez-vous que des Renault 4cv se sont lancées à l’assaut des Hunaudières </span><a href="http://bit.ly/28WBtXx"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/28WBtXx</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">1969, la Porsche 917 arrive dans la Sarthe : </span><a href="http://bit.ly/1TidL9Q"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1TidL9Q</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">1976 : Didier Pironi découvre Le Man au volant d’une Porsche 934 </span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">1976 : quelques photos et faits de course de cette édition où brillèrent des pilotes l’ouest </span><a href="http://bit.ly/1WTS6aQ"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1WTS6aQ</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Quand Maître Hervé Poulain adjuge au Mans Classic une Porsche qu’il a pilotée aux 24 Heures </span><a href="http://bit.ly/2aAJyT4"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/2aAJyT4</span></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5456614" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/02/01/3102307348.JPG" alt="fictions,livres,romans,polars,bd,nouvelles,rallye,pilotes,david sarel,philippe georjan,ronnie" /></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Des marques à l’honneur dans la Sarthe </span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">1 – les anglaises </span><a href="http://bit.ly/29qjP0A"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/29qjP0A</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">2 – les Porsche </span><a href="http://bit.ly/29tLQpx"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/29tLQpx</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">3 – les Ford </span><a href="http://bit.ly/29Mt78f"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/29Mt78f</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">4 – les Alfa Romeo </span><a href="http://bit.ly/29zfjJQ"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/29zfjJQ</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">5 – les BMW 30 CSL </span><a href="http://bit.ly/29Xp97L"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/29Xp97L</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><em><span style="font-size: 12pt;">La F1 au début des années 80</span></em></strong><span style="font-size: 12pt;"> et plus précisément</span></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">1 – Didier Pironi sur Ligier puis Ferrari </span><a href="http://bit.ly/2b5renK"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/2b5renK</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">2 - Elio de Angelis, Beppe Gabbiani et le groupe ABBA soutenant un pilote suédois </span><a href="http://bit.ly/2bfq8BS"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/2bfq8BS</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><em><span style="font-size: 12pt;">Le Rallycross</span></em></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Les Porsche de Raymond Touroul </span><a href="http://bit.ly/2c5bQ76"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/2c5bQ76</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Sébastien Loeb dans un conte d’Hansen </span><a href="http://bit.ly/1W91Fkj"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1W91Fkj</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Quelques voitures, ces outils indispensables aux pilotes </span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Personne ne s’étonnera que je célèbre à ma façon les 40 ans de la VW Golf GTI MKI ! Pourquoi choisir une VW Golf GTI dès sa sortie à l’automne 1976 ? Et bien parce que... </span><a href="http://bit.ly/2cjhbqI"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/2cjhbqI</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Dans le groupe VAG, il y a aussi Audi, notamment la Quattro groupe B :</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">1 - en course de côte </span><a href="http://bit.ly/1TzIn2d"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1TzIn2d</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">2 – et ailleurs </span><a href="http://bit.ly/1U6o4K0"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1U6o4K0</span></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5456615" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/3005472094.JPG" alt="fictions,livres,romans,polars,bd,nouvelles,rallye,pilotes,david sarel,philippe georjan,ronnie" /></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Nous n’avons pas oublié les Peugeot, Alfa Romeo, Lancia, Ferrari, ces belles qui ont porté des robes Pininfarina </span><a href="http://bit.ly/1O6xr0m"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1O6xr0m</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Coup de cœur enfin pour un monstre, la BMW qui fit trembler le Bundestag, celle qui a inspiré le concept car que la marque de Munich présenta cette année au Concours d’élégance de la Villa d’Este </span><a href="http://bit.ly/1RmXxGI"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1RmXxGI</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Fictions, nouvelles, polars</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Que ce soit dans sa version initiale ou dans la suite en ligne sur </span><a href="http://circuitmortel.com/"><strong><span style="font-size: 12pt;">http://circuitmortel.com</span></strong></a><span style="font-size: 12pt;"> , j’ai toujours accordé une place particulière à Michel Vaillant. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5456616" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/00/657046206.JPG" alt="fictions,livres,romans,polars,bd,nouvelles,rallye,pilotes,david sarel,philippe georjan,ronnie" /></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Les supporters du pilote français le plus éclectique sont gâtés cette année. D’abord, les Éditions Ouest France ont publié un album sur « Michel et Le Mans », des mots qui vont très bien ensemble </span><a href="http://bit.ly/1UV0fW4"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1UV0fW4</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Puis nous avons pu lire « <em>Renaissance</em> », le dernier album de Michel Vaillant, une BD pleinement réussie: Au programme du suspense, des problématiques contemporaines, de l’angoisse. Plaisir aussi d’y croiser un de mes pilotes réels préférés, Loïc Duval </span><a href="http://bit.ly/29itFA4"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/29itFA4</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Au cours des 60’s et 70’s, Michel Vaillant fut plus qu’une excellent fiction automobile. Il ne me semble pas exagéré de le citer comme un des premiers médias au cœur de la course. Merci au journal de Tintin de l’avoir diffusé. Le magazine fêtait un anniversaire récemment. Le journal de Tintin, 70 ans et plein d’amis dont Jari le tennisman, Ric Hochet le journaliste porschiste, Taka Takata et ses compères aux patronymes suggestifs, Hassi Hamoto, Toushpa Hamamoto, Yamamoto Kadératé<span style="color: #787878;">, </span> </span><a href="http://bit.ly/2bYa2io"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/2bYa2io</span></a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5456617" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/01/2236520420.jpg" alt="fictions,livres,romans,polars,bd,nouvelles,rallye,pilotes,david sarel,philippe georjan,ronnie" /></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">En 2006, j’avais ouvert le blog <em>CIRCUIT MORTEL</em> dans le but de promouvoir mn premier polar dans l’univers de la course automobile. Souvenirs, souvenirs... Cet ouvrage est aujourd’hui réédité. Je l’ai dédicacé cet été à Lorient au moment du Festival interceltique. Un tour de piste est bouclé. J’ai présenté la réédition de Circuit Mortel sur deux supports : </span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">1 - </span><a href="http://bit.ly/1XEpx1J"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/1XEpx1J</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">2 - </span><a href="http://bit.ly/29fHooI"><span style="font-size: 12pt;">http://bit.ly/29fHooI</span></a></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">Au début de l’année, <strong><em>CIRCUIT MORTEL</em></strong> fêtait ses 10 ans au moment où il entamait le défi du transfert sur une autre plateforme plus propice à un restylage et à une mise en valeur des illustrations photographiques. Un défi car la sortie de piste au niveau de l’audience et du référencement n’est pas écartée. J’espère que vous m’aiderez, chers amis lecteurs, à retrouver les chiffres que nous avons connus ici, des statistiques qui en 2015 m’ont conforté dans la conviction que ce que je pouvais mettre en ligne intéressait des lecteurs et que ça valait la peine de continuer. Changer de plateforme se révèle beaucoup plus compliqué que je le pensais. D’autant que mon référencement « d’avant » concurrence quelque part celui du nouveau blog et le devance. Je ne gagnerai le pari que si vous me suivez sur </span><a href="http://circuitmortel.com/"><strong><span style="font-size: 12pt;">http://circuitmortel.com</span></strong></a><strong><span style="font-size: 12pt;">.. </span></strong><span style="font-size: 12pt;">Sinon, le transfert sera un échec malgré la qualité technique du nouveau support. Alors, ne presque que pour récompenser le webdesigner du nouveau site, j’ai besoin de vous. Car le nouveau <strong><em>CIRCUITMORTEL.COM</em></strong> aura réussi d’entrée son premier objectif, mettre en valeur le savoir-faire de </span><a href="https://www.pixelmoteur.com/"><strong><span style="font-size: 12pt;">https://www.pixelmoteur.com/</span></strong></a> <span style="font-size: 12pt;">, un créateur de sites à recommander. </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5456618" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/01/02/310075954.JPG" alt="fictions,livres,romans,polars,bd,nouvelles,rallye,pilotes,david sarel,philippe georjan,ronnie" /></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: 12pt;">A mon sens, la prochaine étape de la nouvelle version de <strong><em>CIRCUITMORTEL.COM</em></strong> est de s’affranchir de son rédacteur principal. La réussite complète de la poursuite du concept initial sous une forme autonome passe par la collaboration régulière ou occasionnelle d’autres rédacteurs et photographes. Du sang neuf, de nouveaux angles, de nouvelles ambitions, un nouveau souffle. La qualité technique assurée par </span><a href="https://www.pixelmoteur.com/"><strong><span style="font-size: 12pt;">https://www.pixelmoteur.com/</span></strong></a> <span style="font-size: 12pt;">le permet. Le contenu de base, plus de 80 notes aujourd’hui, garantit aux nouveaux intervenants d’être lus et vus d’entrée. Le référencement a été prévu dans ce sens. <strong><em>CIRCUITMORTEL.COM</em></strong> n’est pas le blog de Thierry Le Bras. Rechercher mon patronyme et mon prénom sur Google ne conduit pas au nouveau blog. Mon nom n’apparaît dans aucun titre de note susceptible de créer une personnalisation entravant la liberté du blog et son indépendance par rapport à moi. C’est une excellente option et je m’en réjouis car une évidence m’apparaît de jour en jour davantage. Dans son livre <em>Le marteau et son maître</em>, Hervé Poulain explique que l’intérêt d’une collection est de rassembler à un moment donné des objets déterminés. Mais il arrive un temps où il faut rendre leur liberté aux objets. Je crois qu’il en est de même pour un support qui accueille les écrits et photos. Quel intérêt conserverait une galerie qui n’exposerait qu’un seul peintre ou photographe, un journal qui ne publierait qu’un seul chroniqueur ? Le public se lasserait. Il en est de même pour un blog. Il est temps que <strong><em>CIRCUITMORTEL.COM</em></strong> grandisse et prenne son indépendance, maintenant qu’il en a les moyens techniques grâce à </span><a href="https://www.pixelmoteur.com/"><strong><span style="font-size: 12pt;">https://www.pixelmoteur.com/</span></strong></a> <span style="font-size: 12pt;">. Il faut qu’il serve l’expression de nouveaux talents, surprenne de nouveaux lecteurs. Je me rappelle avec plaisir et émotion un commentaire d’Adrien B, lecteur fidèle, écrit en 2009 sur la version initiale du blog <em>: « il y a à coup sûr une <span style="color: black;">"marque" Thierry Le Bras, je reconnaitrais ton style narratif parmi des centaines de textes. Tes articles passionnés restent une référence pour moi et c'est un plaisir que de te lire et te voir alimenter ce blog au fil des années... ». </span></em><span style="color: black;">C’était il y a 7 ans. Il est temps que d’autres marques d’auteurs prennent la suite. Alors, si vous avez quelque chose à exprimer sur le sport auto, son histoire, ses pilotes, n’hésitez pas à nous faire part de vos idées. Et ce, qu’il s’agisse d’une intervention ponctuelle ou de chroniques régulières à la fréquence que vous souhaiterez. Je ne laisse pas </span><strong><em>CIRCUITMORTEL.COM</em></strong><span style="color: black;"> à l’abandon et je continuerai à mettre des notes en ligne le temps que le relais s’opère - voire encore après si j'apporte un vrai plus au blog, si l'équipe de rédacteurs a encore besoin de moi et si l'envie demeure de part et d'autre -, mais un nouveau dynamisme devient indispensable dans les prochains mois. </span></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5456619" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://circuitmortel.hautetfort.com/media/00/01/3960304107.jpg" alt="fictions,livres,romans,polars,bd,nouvelles,rallye,pilotes,david sarel,philippe georjan,ronnie" /></p><p><span s
Kurgan
http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/about.html
Jean MABIRE : Les paras perdus
tag:dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com,2016-08-05:5596983
2016-08-05T18:14:43+02:00
2016-08-05T18:14:43+02:00
Jean MABIRE : « Les paras perdus » ...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: Verdana;">Jean MABIRE : « Les paras perdus »</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 5pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Présentation éditeur : </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le 6 juin 1944, peu après deux heures du matin, une quinzaine de parachutistes sautent d'un <em>Dakota</em> au-dessus des marais du Cotentin. Ils appartiennent à la 82ème airborne, dite division "All Americans" ou Américains à 100 %. En réalité, à part un Indien Sioux, ce sont presque tous des émigrés de fraîche date, à qui la vieille Europe colle encore à la peau. Une peau qui ne va pas valoir chère dès qu'ils seront au sol, en butte aux ennemis qui leur font une chasse impitoyable et aux sortilèges d'un pays que traverse au galop un mystérieux cavalier sur son cheval fou.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Pendant trois nuits et trois jours, les paras du sergent Müller, un Germano-Américain, vont tourner en rond et rencontrer non la gloire qu'ils étaient venus chercher en Normandie, mais la mort. Pris dans une atmosphère d'angoisse et de suspicion, ils finiront par se méfier les uns des autres, d'autant qu'apparaît un inconnu aux yeux gris qui prétend appartenir à la 101ème airborne. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dans ce pays ensorcelé où les eaux dormantes et le brouillard règnent en maîtres, vit une population assez insolite, avant tout préoccupée de la "faisance-valoir" et prise bien malgré elle dans les remous de l'occupation et de la libération.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Sur une île, au château de Barnehou, un aristocrate original regrette de n'être point délivré par des soldats britanniques et partage les passions hippiques d'un vieil officier hanovrien, mutilé et pessimiste. L'Allemand Kurt Schäfer prouve, par contre, que l'amour et la guerre vont bien ensemble, ce qui est aussi l'avis de l'américain Trystan Raider…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 5pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">France Loisirs, 1987 – 395 pages – 24 x 15,5 cms – 660 grammes. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 5pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Etat / descriptif = reliure cartonnée entoilée de rouge + jaquette couleurs / Quelques petits accros (3 ou 4 mm, restaurés) sur les bords d’une jaquette néanmoins bien brillante et quasiment sans traces… et c’est à peu près tout ! Reliure et intérieur (resté bien blanc) tous deux en excellent état ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 5pt;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Entre bon et bon+<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>>>> <strong>5,80 €uros.</strong> <span style="color: #ff0000;">/ disponible. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 9pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; text-align: center;" href="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/02/02/2907571620.jpg" target="_blank"><img id="media-4994178" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/02/02/3958102124.jpg" alt="Ann.0010_MABIRE_Paras-Perdus_01.jpg" width="417" height="465" /></a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small; text-align: justify;"><strong>Ailleurs :</strong> de 4,94 à 10,50 sur Amazon.fr / de 3 à 10 €uros sur abebooks.fr</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="font-family: Verdana; font-size: x-small;">De 3,49 à 9,50 euros sur Priceminister, pour des ex même éditions, avec jaquette, bon état.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><a href="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/00/02/883712933.jpg" target="_blank"><img id="media-4994181" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://dieunaussprechlichenkulteneditions.hautetfort.com/media/00/02/2890638012.jpg" alt="Ann.0010_MABIRE_Paras-Perdus_02.jpg" /></a></p>
HenriGolant
http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/about.html
Tarzan
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2016-07-18:5827699
2016-07-18T23:19:00+02:00
2016-07-18T23:19:00+02:00
Attention : cette nouvelle version cinématographique des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> Attention : cette nouvelle version cinématographique des aventures de l'homme-singe n'est pas une production Disney, mais de la Warner Bros. Ce n'est donc pas un film destiné au jeune public, que de nombreuses scènes risquent d'effrayer. D'une certaine manière, cet opus se veut plus fidèle à l'oeuvre d'Edgar Rice Burroughs (qui n'était pas très satisfait de la manière dont on avait adapté ses romans), dont je parlerai un peu plus loin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> Deuxième écueil à éviter : ne pas s'attendre à ce que l'on nous raconte l'histoire à partir du début. L'intrigue commence alors que Tarzan (devenu Lord Greystoke) vit au Royaume-Uni, en compagnie de sa chère Jane. A plusieurs moments, au cours du film, des retours en arrière (en partie visibles dans la bande-annonce) vont nous rappeler ce qu'il s'est passé avant, de l'enfance du héros jusqu'à sa rencontre avec sa dulcinée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> Ici, l'intrigue tourne autour de la conquête coloniale et d'une vengeance. Un chef de tribu africain veut mettre la main sur Tarzan et le tuer. Pour ce faire, il va s'appuyer sur la cupidité des Européens, dont l'action néfaste est dénoncée tout au long du film, qui fait un procès sans nuance de la colonisation. Les scénaristes ont aussi fait en sorte de donner l'image la moins négative possible des Africains, au risque de passer à côté d'une partie de la réalité historique des années 1884-1889. Les spectateurs pointilleux tiqueront aussi à certaines inexactitudes, la plus flagrante étant la référence à un roi de France... sous la IIIe République !<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> A part le couple de héros, le seul Occidental montré positivement est... un Noir américain, ancien soldat nordiste durant la guerre de Sécession. (Ah, les gentils Zaméricains contre les méchants Zeuropéens !...) Samuel L. Jackson lui donne sa prestance et sa truculence.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/3168105806.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5417635" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/2684522673.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,littérature,livres,romans" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> Mais il n'est pas le personnage le plus marquant. Ce n'est pas non plus Tarzan, correctement incarné par Alexander Skarsgård, qui a acquis une musculature impressionnante... et de sacrées paluches, ce qui au passage le rend physiquement plus proche de l'être décrit jadis par Edgar Rice Burroughs. Tous ces acteurs passent au second plan, derrière le méchant le plus machiavélique de l'histoire, cet homme à tout faire du roi de Belgique, interprété (avec brio) par Christoph Waltz.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/1415626509.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5417634" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/792880401.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,littérature,livres,romans" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> C'est donc un film d'aventures, avec ses grands espaces, ses mystères, ses complots et ses trahisons... mais aussi de l'amour et un peu de philanthropie. David Yates (auquel on doit plusieurs <em><a title="Harry Potter" href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/archive/2011/07/18/harry-potter-et-les-reliques-de-la-mort-ii.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Harry Potter</a></em>) est aux manettes. Toutes les scènes avec les animaux sont emballantes, qu'elles soient intimes (avec la maman gorille ou les félins) ou spectaculaires (avec les troupeaux en marche). Du côté des femmes, on a (heureusement) modernisé le schéma d'origine : Jane n'est plus cette jeune fille en fleur que tout effraie. Margot Robbie incarne (superbement) une femme de tête, qui partage avec Tarzan une certaine communion avec la nature.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> C'était le gros point faible du roman d'origine, qui date de 1912 et qui vient d'être réédité en collection de poche par les éditions de l'Archipel :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/02/3584299750.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5417624" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/02/162564816.jpeg" alt="cinéma,cinema,film,films,littérature,livres,romans" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> Jane y apparaît un peu godiche, qui n'ose guère se rebeller contre la domination masculine, hélas prégnante à cette époque. Au quotidien, elle est servie par Esmeralda, une Noire présentée comme particulièrement stupide, prompte à s'évanouir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> Dans le roman, la vie du jeune Tarzan ("peau blanche") en compagnie des grands singes est décrite dans le détail... et c'est très violent. Les Africains avec lesquels le héros va entrer en contact ne bénéficient pas d'un meilleur traitement, bien au contraire : ils sont dépeints comme des êtres cruels, cannibales et adeptes de la torture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> L'auteur (Burroughs) réussit à nous plonger dans le psychisme du garçon, qui devient un homme hors du commun. Hors du commun par le physique (ce que le film traduit partiellement). Hors du commun aussi par l'intellect, puisque, grâce aux affaires abandonnées dans la cabane de ses parents, il va réussir à apprendre à lire et écrire l'anglais... sans savoir le parler. <em>(A ce propos, je me demande dans quelle mesure il est possible qu'un enfant qui n'a jamais entendu parler une langue humaine puisse l'apprendre, une fois devenu adulte.)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> La France occupe une place non négligeable dans l'intrigue. Le pays est d'abord montré comme un concurrent du Royaume-Uni dans la conquête de l'Afrique. Toutefois, lorsqu'un équipage français débarque dans la crique où certains personnages ont été abandonnés, ses membres sont présentés de manière très positive : ce sont des hommes courageux et serviables. De plus, la France va jouer un rôle important dans le changement de statut de Tarzan : il s'y familiarise au mode de vie occidental, y apprend plusieurs langues et y découvre un moyen de déterminer avec certitude son identité. La langue française est aussi à l'honneur, puisque le père de Tarzan l'utilise pour rédiger son journal... et que c'est la première langue que l'homme-singe va apprendre à parler, avant de passer à l'anglais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> Quant à la fin de ce premier volume (Burroughs en a écrit une trentaine, plusieurs ayant été mis à contribution pour construire l'intrigue du film), elle est ouverte. L'histoire s'interrompt non pas au Royaume-Uni, mais aux Etats-Unis, alors que Jane a beaucoup de mal à choisir l'homme avec lequel elle va passer sa vie.</span></p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”Dans le silence de ton coeur” d'Alice Ranucci
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2016-06-15:5796500
2016-06-15T16:27:26+02:00
2016-06-15T16:27:26+02:00
Claudia, 16 ans est une jeune fille populaire qui se laisse peu à peu...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5360950" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/00/114969053.jpg" alt="dans,silence,coeur,alice,ranucci,hachette,romans" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Claudia, 16 ans est une jeune fille populaire qui se laisse peu à peu partir à la dérive : elle tient tête à sa mère, quitte le domicile sans prévenir pour rejoindre ses amis, boit, se drogue par moment et se moquent des autres. Elle se rapproche du séduisant mais dangereux Rodrigo. Puis du jour au lendemain, la vie de Claudia bascule après une terrible nouvelle. Petit à petit, Claudia fait le point sur sa vie et décide de changer les choses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Lorsque l'on m'a proposé de recevoir ce livre, j'ai tout de suite accepté car l'histoire de Claudia m'a attiré dès le départ, ainsi que la très jolie couverture. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Dès le début du roman, on sent que cela ne va pas être une histoire simple et facile. Nous faisons la connaissance de Claudia, en pleine rébellion contre ses parents. J'ai limite eu l'impression de voir un épisode tv de "Pascal le grand frère" (vive la référence culturelle...) où l'ado en question fait tout et n'importe quoi. Malgré tout, dans les propos et les réflexions de Claudia, on sent que le changement est proche puisqu'elle semble toujours regretter ce qu'elle retranscrit. Et puis vient la terrible nouvelle (dont je ne dirais rien pour garder un minimum de suspense) et à partir de là, le personnage de Claudia va petit à petit se transformer et mûrir. Un nouveau chemin s'ouvre à elle et où le pardon devient inévitable.</span><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Je dois dire que j'avais beaucoup de mal avec Claudia, l'ado qui envoyait tout balader, puis je me suis très vite réconcilier avec elle lors de la seconde moitié du bouquin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">C'est une histoire touchante et pleine d'émotions : aussi bien négatives que positives. On ne peut rester indifférent au destin de Claudia et de son entourage. L'histoire aborde plein de thèmes différents et d'actualité comme : l'adolescence, l'alcoolisme, les drogues, l'immigration, le deuil,...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">De plus, j'ai particulièrement apprécié l'interview de l'auteur en fin d'ouvrage et qui porte justement sur le livre en lui-même.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, un très bon moment passé avec Claudia !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://www.lecture-academy.com/" target="_blank">les éditions Hachette Romans</a> !</span></p>
ITENARASA
http://quel-bookan.hautetfort.com/about.html
PAGE des Libraires N°177 printemps 2016 - Les nuances du polar
tag:quel-bookan.hautetfort.com,2016-06-06:5811755
2016-06-06T20:38:00+02:00
2016-06-06T20:38:00+02:00
Avis à gogo Le magazine Page des libraires a été créé il y a plus...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/02/3072539208.jpg" target="_blank"><img id="media-5389738" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/02/02/140411039.jpg" alt="PAGE des libraires, numéro177 printemps 2016 les nuances du polar, collectif de libraires indépendants de toute la France, magazine littéraire, des centaines de recommandations, tout genre confondu, romans, bds, essais et documents, jeunesse, des interviews à gogo, de quoi rendre un lecteur gaga" /></a><span style="color: #ffffff; background-color: #000000;">Avis à gogo</span></span></p><p style="text-align: justify;">Le magazine <strong>Page des libraires</strong> a été créé il y a plus de vingt ans. Des libraires indépendants, de toute la France, soucieux de contrer les grandes surfaces culturelles, nourrissent ce magazine de leurs critiques, du choix de leurs lectures, d'interviews d'auteurs, etc.<br />Le réseau <strong>Page des Libraires</strong> c'est aussi <span style="text-decoration: underline; color: #000000;"><strong><a style="color: #000000; text-decoration: underline;" href="http://www.pagedeslibraires.fr/">un site internet</a></strong></span> qui reprend toute la sélection des livres lus et conseillés par ses libraires, des actus, des Exclu web et plus encore.<br /><br /></p><p style="text-align: justify;">J'ai découvert ce magazine grâce à <span style="text-decoration: underline; color: #000000;"><strong><a style="color: #000000; text-decoration: underline;" href="http://www.unchocolatdansmonroman.fr/2016/02/les-pages-que-j-aime-1-la-page-des-libraires.html">l'article qu'Unchocodansmonroman</a></strong></span> a publié sur son blog en Février 2016, jusque-là ce magazine m'était à tort totalement inconnu. Aussi quand Livraddict a proposé ce partenariat "particulier", je me suis dit "tiens, je vais postuler pour voir le contenu de ce magazine d'un peu plus près". J'étais d'autant plus intéressée que le n° proposé porte sur "Les nuances du polar".</p><p style="text-align: justify;">141 pages! Autant dire que le magazine est fourni et qu'il requiert un certain temps pour le lire. Mais un magazine littéraire ne se lit pas comme un roman. On peut le parcourir dans le sens que l'on veut, en piochant un article de-ci, de-là, au hasard ou parce qu'une mise en page ou une couverture ou un titre capte le regard, puis l'attention.<br />Attentive, parce qu'il s'agit d'un partenariat, j'ai dû l'être. Sans doute plus que si je l'avais acheté dans le commerce. Là, je me serais octroyée encore plus de temps pour le lire. Le plaisir d'un magazine est là aussi, on peut en mettre sa lecture en pause sans que cela ne lui nuise. Et puis, on n'est pas obligé de tout lire parce que dans un magazine tout ne nous intéresse pas forcément, alors on jette sans remords un œil à la sauvette sur tel ou tel article en se disant "peut-être que j'y reviendrai plus tard... ou pas."</p><p style="text-align: justify;">Ce que j'ai aimé : <br /><br />- <strong>La couverture.</strong> Numéro consacré aux nuances du polar oblige, est reprise ici l'affiche du Festival Quais du polar 2016 dont je suis férue!</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/02/1612133896.jpg" target="_blank"><img id="media-5389761" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/02/3098814647.jpg" alt="page des libraires,numéro177 printemps 2016 les nuances du polar,collectif de libraires indépendants de toute la france,magazine littéraire,des centaines de recommandations,tout genre confondu,romans,bds,essais et documents,jeunesse,des interviews à gogo,de quoi rendre un lecteur gaga" /></a><br />- <strong>La mise en page</strong> qui alterne interviews d'auteurs et recommandations des libraires avec des couleurs et notes de page (en haut sur les côtés) qui permettent tout de suite de savoir si on est dans la littérature française, étrangère, dans un interview, dans le thème du numéro, etc.<br />- <strong>L'éclectisme</strong>. Certes le magazine a un thème de prédilection par numéro et une trentaine de pages y sont consacrées mais, 100 et quelques autres pages suivent qui viennent élargir le choix des lectures recommandées par nos libraires. Et là, tous les genres et tous les livres présentés peuvent trouver preneur. Les tentations sont d'ailleurs à la hauteur de la variété et du nombre faramineux de livres mis en avant (qu'ils soient d'auteurs déjà connus ou de jeunes auteurs publiant leur premier roman).<br />Preuve en est le nombre incalculable de croix que j'ai mises à côté des articles. Mesdames et messieurs les libraires ma wishlist vous remercie! Et si jamais je venais à en oublier les titres (ce qui m'arrivent malheureusement souvent), pas grave, je n'aurais qu'à ré-ouvrir le magazine ^^</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/02/907514167.jpg" target="_blank"><img id="media-5389749" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/02/282491134.jpg" alt="PAGE des libraires, numéro177 printemps 2016 les nuances du polar, collectif de libraires indépendants de toute la France, magazine littéraire, des centaines de recommandations, tout genre confondu, romans, bds, essais et documents, jeunesse, des interviews à gogo, de quoi rendre un lecteur gaga" /></a><br />- <strong>Les interviews</strong> sont faites par les libraires eux-mêmes. Pas de modus operandi, chacun les mène avec sa sensibilité et avec intelligence. Je les ai toutes trouvées intéressantes et propres à donner envie de découvrir ou poursuivre la découverte de leurs auteurs.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/503221073.jpg" target="_blank"><img id="media-5389751" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/2827375616.jpg" alt="PAGE des libraires, numéro177 printemps 2016 les nuances du polar, collectif de libraires indépendants de toute la France, magazine littéraire, des centaines de recommandations, tout genre confondu, romans, bds, essais et documents, jeunesse, des interviews à gogo, de quoi rendre un lecteur gaga" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/3806450167.jpg" target="_blank"><img id="media-5389752" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/1929495339.jpg" alt="PAGE des libraires, numéro177 printemps 2016 les nuances du polar, collectif de libraires indépendants de toute la France, magazine littéraire, des centaines de recommandations, tout genre confondu, romans, bds, essais et documents, jeunesse, des interviews à gogo, de quoi rendre un lecteur gaga" /></a></p><p style="text-align: justify;">Et au détour d'une interview, parfois un mot d'auteur que l'on veut retenir, qui donne à réfléchir.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/953874845.jpg" target="_blank"><img id="media-5389755" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/00/01/1661438387.jpg" alt="PAGE des libraires, numéro177 printemps 2016 les nuances du polar, collectif de libraires indépendants de toute la France, magazine littéraire, des centaines de recommandations, tout genre confondu, romans, bds, essais et documents, jeunesse, des interviews à gogo, de quoi rendre un lecteur gaga" /></a><br />- <strong>Les avis des libraires</strong>. Certains sont succincts, d'autres plus approfondis. Certains sont sobres sur le contenu, d'autres plus parlants (rarement trop!). Ici encore, la sensibilité du lecteur-libraire prime, avec bien sûr des mots choisis pour transmettre l'envie.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/212369921.jpg" target="_blank"><img id="media-5389753" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/2530002334.jpg" alt="PAGE des libraires, numéro177 printemps 2016 les nuances du polar, collectif de libraires indépendants de toute la France, magazine littéraire, des centaines de recommandations, tout genre confondu, romans, bds, essais et documents, jeunesse, des interviews à gogo, de quoi rendre un lecteur gaga" /></a><br />- Il n'y en a pas que pour les romans dans la Page des Libraires. <strong>BDS</strong>, essais et documents sont aussi mis à l'honneur. De beaux encarts dans ce numéro consacrés aux BDs de Luz, <em>Ô vous, frères humains</em> et <em>L'odeur des garçons affamés</em> de Frederik Peeters et Loo Hui Phang.<br />De même (le meilleur pour la fin diraient certains), la littérature jeunesse trouve aussi sa place dans les pages du magazine. De quoi puiser des idées de lectures pour tout petits jusqu'aux adolescents. Et je connais des adultes qui se laisseraient séduire aussi par bon nombre de ces titres estampillés jeunesse (chut il m'arrive d'en être) :)</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/02/3913877233.jpg" target="_blank"><img id="media-5389754" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/02/1879570516.jpg" alt="PAGE des libraires, numéro177 printemps 2016 les nuances du polar, collectif de libraires indépendants de toute la France, magazine littéraire, des centaines de recommandations, tout genre confondu, romans, bds, essais et documents, jeunesse, des interviews à gogo, de quoi rendre un lecteur gaga" /></a><br />- Y retrouver un ou des <strong>titres que j'ai aimé</strong> et partager l'avis du libraire en tout point.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/1301456241.jpg" target="_blank"><img id="media-5389743" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://quel-bookan.hautetfort.com/media/01/00/3802915535.jpg" alt="PAGE des libraires, numéro177 printemps 2016 les nuances du polar, collectif de libraires indépendants de toute la France, magazine littéraire, des centaines de recommandations, tout genre confondu, romans, bds, essais et documents, jeunesse, des interviews à gogo, de quoi rendre un lecteur gaga" /></a><br />- Pour finir, j'ai bien aimé <strong>la rubrique Librairie</strong>, comme un clin d’œil. Elle présente sous les titres "la vie du libraire", "l'avis de l'auteur" une vision d'un libraire sur son métier et le point de vue d'un auteur sur la librairie. Je me suis dit "tiens, pourquoi ne pas avoir ajouté un "l'envie du lecteur" (ni libraire, ni auteur) pour récolter aussi son point de vue?" (la mise en page peut-être?)</p><p style="text-align: justify;">Un reproche ou pas?<br />C'est dense! Mais là pour le coup, c'est une qualité parce que cela ouvre des tonnes de perspective de lectures. Les compulsifs de la wishlist seront comblés :)</p><p style="text-align: justify;">Vous l'aurez compris à me lire, avec ce magazine <strong>La PAGE des Libraires</strong> impossible de ne pas y trouver de quoi fournir le garde-manger du lecteur.</p><p style="text-align: justify;">Merci à <span style="text-decoration: underline; color: #000000;"><strong><a style="color: #000000; text-decoration: underline;" href="http://www.livraddict.com/">Livraddict</a></strong></span> et à <strong><span style="text-decoration: underline; color: #000000;"><a style="color: #000000; text-decoration: underline;" href="http://www.pagedeslibraires.fr/">PAGE des libraires</a></span></strong> pour ce partenariat.</p><p style="text-align: justify;">(sur le site internet vous retrouverez toutes les informations relatives à <span style="color: #000000;"><span style="text-decoration: underline;"><strong><a style="color: #000000; text-decoration: underline;" href="http://www.pagedeslibraires.fr/abonnement.html">l'abonnement</a></strong></span> et <span style="text-decoration: underline;"><strong><a style="color: #000000; text-decoration: underline;" href="http://www.pagedeslibraires.fr/points-vente.html">où se procurer le magazine</a></strong></span>)</span></p>
Jacques-Emile Miriel
http://jemiriel.hautetfort.com/about.html
Hommage à Imre Kertész
tag:jemiriel.hautetfort.com,2016-04-12:5787579
2016-04-12T14:58:00+02:00
2016-04-12T14:58:00+02:00
Le mois dernier a disparu le grand écrivain hongrois Imre...
<p style="text-align: left;"><img id="media-5344866" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jemiriel.hautetfort.com/media/01/00/3354256424.jpg" alt="kertesz.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"> Le mois dernier a disparu le grand écrivain hongrois Imre Kertész. Né en 1929, il avait tout connu des calamités du siècle : la déportation à Auschwitz par les nazis, puis la dictature communiste pendant quarante ans. Il n'avait pas voulu quitter la Hongrie, uniquement par fidélité à sa langue natale, la langue de ses livres. Mais il n'aimait pas vraiment son pays d'origine. Il ne se sentait pas particulièrement juif non plus, si ce n'est par son passage dans les camps de la mort, qu'il a raconté dans <em>Être sans destin</em>. Imre Kertész se ressentait surtout comme européen. Il a passé les dernières années de sa vie à Berlin. Entre-temps, la célébrité était arrivée, avec le Nobel en 2002. L'obscur écrivain, asphyxié par le régime soviétique, s'était déployé avec l'ouverture des pays de la Mitteleuropa. On retrouve dans ses œuvres, romans et journaux intimes, une voix singulière, qui essaie d'exprimer la sincérité d'un homme pris dans le piège de la vie et de la société. Un certain nihilisme affleure souvent, qui me fait penser à bien des égards à celui de Thomas Bernhard. Comme lui, Kertész n'a pas peur des mots et de les pousser à leur ultime limite. Je lis par exemple dans son Journal des années 2001-2003, <em>Sauvegarde</em>, la notation suivante : "La vie est une erreur que même la mort ne répare pas. La vie, la mort : tout est erreur." Il ne faudrait pas croire cependant que Kertész s'abandonne définitivement à une sorte de dépression envahissante. Il n'a pas réchappé à Auschwitz pour continuer à se désespérer dans le monde dit libre. Il a au contraire essayé de bien mener son jeu, et de sauver ce qui pouvait l'être. Voilà ce qu'en toute lucidité il nous a fait partager avec son œuvre, et pourquoi il sera lu encore longtemps : comme un de ces auteurs dont l'<em>utilité</em> n'est plus à démontrer. </span></p>
evechambrot
http://evechambrot.hautetfort.com/about.html
Patience dans l'écriture
tag:evechambrot.hautetfort.com,2016-03-31:5782194
2016-03-31T11:32:00+02:00
2016-03-31T11:32:00+02:00
Je n'ai pas écrit de billet depuis longtemps, mais c'est tout simplement...
<p><span style="font-size: 10pt;">Je n'ai pas écrit de billet depuis longtemps, mais c'est tout simplement parce que… je n'avais rien d'intéressant à dire. J'ai lu quelques livres pendant ce temps, mais j'ai surtout lu "utile" pour les ateliers, et donc pas de sujet à notes de lectures. Quant à mon actualité… désertique comme les flancs de la belle <a href="http://www.routard.com/guide_voyage_lieu/2065-lanzarote.htm">Lanzarote, </a>j'y pense parce qu'un ami vient de m'en rapporter des photos renversantes. J'aurais pu parler encore de Michel Houellebecq, il y a toujours matière à, mais j'ai eu peur de vous lasser.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Tiens, juste à propos de :<br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5335243" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evechambrot.hautetfort.com/media/02/01/4216749409.jpg" alt="MH-LANZA.jpg" /></p><p><span style="font-size: 10pt;">Quelques informations tout de même à ce jour, pour la rentrée de septembre qui, elle, s'annoncera très agréablement chargée :<br /></span></p><p><span style="font-size: 10pt;"> - la sortie fin août de mon prochain roman intitulé <em><a href="http://editionsenvolume.com">La Fuite</a>, </em>l'histoire d'un homme étranglé par ses propres mensonges<em>. </em> Si tout va bien, je serai avec lui au <a href="http://www.lelivresurlaplace.fr/auteurs-et-illustrateurs/">Livre sur la place</a>.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">- la sortie en septembre d'un recueil de nouvelles intitulé <em><a href="http://www.lapigne.org/">Crève Suzette</a></em> aux Editions de la Pigne à Saint-Dié. À l'intérieur, une de mes nouvelles : <em>Le Dictionnaire.</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5335237" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evechambrot.hautetfort.com/media/00/01/2275524944.jpg" alt="Crève_Suzette.jpg" /></p><p><span style="font-size: 10pt;">Et certainement une surprise dont je parlerai quand elle sera officielle…</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Il n'y a plus qu'à patienter !</span></p><p> </p>