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L'OTAN prévoit une provocation contre le Belarus
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-02-26:6487078
2024-02-26T19:50:25+01:00
2024-02-26T19:50:25+01:00
L'OTAN prévoit une provocation contre le Belarus Par Lucas...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6514670" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3019935001.jpg" alt="70d2b2660e4f289bff1e0c54a9b6429b.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>L'OTAN prévoit une provocation contre le Belarus</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Par Lucas Leiroz, </strong></span><br /><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>journaliste, chercheur au Centre d'études géostratégiques, consultant en géopolitique</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://jornalpurosangue.net/2024/02/25/otan-planeja-provocacao-contra-belarus/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les pays de l'OTAN semblent vouloir lancer de nouvelles manœuvres de provocation contre la République du Belarus. Selon un récent rapport des services de renseignement publié par le gouvernement bélarussien, des informations montrent que la Pologne envisage d'attaquer sa propre population dans le cadre d'une opération sous fausse bannière contre Minsk. L'objectif serait d'utiliser un tel événement pour justifier l'escalade du conflit contre la Russie, alliée du Belarus.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'information a été révélée par le président du Belarus, Alexandre Loukachenko, lors d'un discours prononcé le 20 février. Il a déclaré que les services de renseignement du pays avaient identifié plusieurs menaces terroristes à proximité de ses frontières au cours des derniers jours. Certaines de ces menaces visent le peuple biélorusse lui-même, ce qui a motivé, par exemple, l'opération antiterroriste à Gomel, près de la frontière avec l'Ukraine. Toutefois, près des frontières polonaises, des menaces d'une autre nature sont également proférées, visant des citoyens non bélarussiens.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">M. Loukachenko a déclaré qu'il existait des preuves d'un plan d'attaque contre des civils polonais dans les régions limitrophes du Belarus. Ce plan vise à susciter l'indignation de l'opinion publique en Pologne et dans les pays occidentaux et à justifier ainsi l'escalade des mesures politiques et militaires à l'encontre du Belarus et de la Fédération de Russie. Selon les services de renseignement bélarussiens, les services secrets polonais et américains participent conjointement à ce plan et il s'agit donc d'une conspiration de Varsovie contre son propre peuple.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6514671" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/966893130.jpg" alt="7038442-new-project---2024-02-25t115432_690x387.067_690x387.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le président biélorusse a comparé le prétendu plan américano-polonais aux pratiques nazies pendant la Seconde Guerre mondiale, rappelant comment Hitler a utilisé le territoire polonais pour déclencher les hostilités. Il a également souligné que les dirigeants de l'OTAN ne se souciaient pas de la vie des citoyens des pays "alliés" et qu'ils étaient prêts à combattre "jusqu'au dernier" Polonais ou Ukrainien, si nécessaire, afin de continuer à attaquer la Russie et le Belarus. Enfin, M. Loukachenko a exhorté la Pologne à la prudence et à l'attention, appelant les décideurs polonais à repenser leurs actions.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce n'est pas la première fois que des rapports révèlent des plans visant à impliquer le Belarus dans des hostilités armées. Depuis 2022, le pays a subi diverses provocations dans les régions frontalières, notamment des attaques terroristes perpétrées par des radicaux ukrainiens et des exercices militaires agressifs menés par les troupes de l'OTAN en Pologne et dans les États baltes. Minsk a permis d'éviter un conflit militaire, mais le gouvernement du pays est constamment contraint de lancer des opérations antiterroristes aux frontières pour neutraliser les saboteurs et les infiltrés.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ces provocations ont un sens stratégique très simple. L'Occident souhaite que le Belarus réagisse militairement contre l'Ukraine ou contre la Pologne et les pays baltes de l'OTAN. Une situation de conflit serait ainsi justifiée et impliquerait directement la Russie sur un second front, puisque Moscou et Minsk ont conclu un pacte de défense collective dans le cadre du traité de l'Union des États.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme on le sait, l'Ukraine n'a plus la capacité de mener une guerre prolongée contre la Russie. Le pays, dévasté par les conséquences du conflit, est militairement affaibli et incapable de tenir son rang. C'est pourquoi il est "nécessaire" pour l'OTAN d'ouvrir au plus vite un nouveau front contre la Russie, puisque Kiev s'est déjà montré inefficace pour "user" Moscou. Des provocations anti-russes ont été observées dans des pays comme la Moldavie et la Géorgie, où l'OTAN a l'intention de reprendre les conflits contre les groupes séparatistes pro-russes. Dans le même ordre d'idées, une guerre impliquant la Biélorussie a également été recherchée, car elle obligerait les Russes à s'impliquer directement.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les responsables de l'OTAN ne semblent toutefois pas comprendre que ce type de manœuvre serait extrêmement risqué pour l'alliance et pour le monde entier. Le gouvernement russe a déjà fait savoir que toute attaque contre le Bélarus serait considérée comme une attaque contre la Russie elle-même, ce qui signifie que les manoeuvres de la Pologne pourraient conduire à une véritable guerre directe entre les États de l'Union et l'OTAN, ce qui signifierait une troisième guerre mondiale - avec d'éventuelles conséquences nucléaires.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">D'autre part, un scénario tout aussi possible est simplement l'"abandon" de la Pologne et des pays baltes par l'OTAN. En théorie, l'Alliance atlantique est tenue d'intervenir dans tout conflit dans lequel l'un de ses membres est impliqué. Mais en pratique, cette clause de défense collective n'a jamais été mise à l'épreuve dans un conflit pertinent. De nombreux analystes doutent que Washington autorise une intervention de l'OTAN dans une guerre directe entre la Pologne et la Russie, raison pour laquelle Varsovie pourrait se lancer involontairement dans un conflit dans lequel elle n'aurait aucun soutien.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il convient également de rappeler que le Belarus est actuellement un pays nucléarisé. Minsk a reçu des armes nucléaires tactiques russes sur son territoire et le gouvernement local a l'autonomie de choisir de les utiliser s'il le juge nécessaire pour garantir sa sécurité nationale. En d'autres termes, Minsk dispose d'un pouvoir de dissuasion nucléaire, ce qui lui confère automatiquement un avantage militaire par rapport à ses voisins, mandataires américains.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans tous les scénarios possibles, provoquer le Belarus semble être une grave erreur.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Vous pouvez suivre Lucas Leiroz sur: <span style="color: #ffcc99;">https://twitter.com/leiroz_lucas</span></span></strong></span></p>
Le Photon
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C'était le 13 février...
tag:lephoton.hautetfort.com,2024-02-13:2047247
2024-02-13T21:10:00+01:00
2024-02-13T21:10:00+01:00
1241. Franchissant la Vistule, les Mongols envahissent la Pologne...
<p>1241.<br />Franchissant la Vistule, les Mongols envahissent la Pologne occidentale.</p><p>1769.<br />Naissance à Moscou de l'écrivain et fabuliste russe Ivan Krylov. Après avoir écrit des drames et des comédies, il publia ses premières fables en 1809, en empruntant la plupart de ses sujets à Ésope et La Fontaine.</p><p>1804.<br />Conçu par Richard Trevithick, le premier train de l'histoire circule sur une distance de 16 km sur les voies des aciéries de Pen-y-Darren, au Pays de Galles, remorquant 10 tonnes de charbon et 70 hommes à la vitesse moyenne de 4 km/h (avec des pointes à 8 km/h).</p><p>1883.<br />Mort à Venise du compositeur allemand Richard Wagner.</p><p>1903.<br />Naissance à Liège du romancier belge Georges Simenon, auteur de plusieurs centaines de romans et de nouvelles, créateur du personnage du commissaire Maigret. Son frère Christian, ancien dirigeant rexiste, fut volontaire auprès de la Waffen-SS Wallonie, puis engagé dans la Légion étrangère, il trouva la mort durant la guerre d'Indochine. Georges Simenon fut lui-même inquiété à la Libération.</p><p>1910.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/827531504.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/965520343.jpg" alt="William Bradford Shockley.jpg" /></a>Naissance à Londres du physicien américain William Bradford Shockley. Il recevra le prix Nobel en 1956 pour sa contribution à l'invention du transistor, avec John Bardeen et Walter H. Brattain. Il se fit à la fin de sa vie un fervent défenseur de l'eugénisme, ce qui ne l'empêcha pas d'être désigné par <em>Time Magazine</em> comme l'une des 100 personnes les plus influentes du XXe siècle.</p><p><br />1934.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/769343307.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/581733227.jpg" alt="José Antonio Primo de Rivera.jpg" /></a>En Espagne, les Juntas de Ofensiva Nacional Sindicalistica de Ramiro Ledesma Ramos fusionnent avec la Phalange de José Antonio Primo de Rivera. La nouvelle formation prend le nom de Falange Española de las Juntas de Ofensiva Nacionalsindicalistica. Primo de Rivera sera élu quelques mois plus tard à la direction de son conseil national.</p><p> </p><p><br />1945.<br />L'Armée rouge s'empare de Budapest.</p><p>1991.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/00/2327415118.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-3970176" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/00/2434740747.jpg" alt="musique,allemagne,science,physique,invention,etats-unis,fascisme,phalangisme,espagne,1883,1910,1934" /></a>Mort à Düsseldorf, à l'âge de 91 ans, du sculpteur allemand Arno Breker.</p>
Ratatosk
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Jadis, sauveur de l'Europe, bientôt son destructeur?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-02-12:6484936
2024-02-12T17:35:16+01:00
2024-02-12T17:35:16+01:00
Jadis, sauveur de l'Europe, bientôt son destructeur? Source:...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6511571" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/912592731.jpg" alt="e75585f66db9540a97ae8e3ef3ac26c5.jpg" width="471" height="662" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Jadis, sauveur de l'Europe, bientôt son destructeur?</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://opposition24.com/politik/vom-retter-europas-zum-zerstoerer/</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Pologne a joué à plusieurs reprises un rôle clé dans la survie des civilisations européennes. Le moment le plus important où la Pologne a "sauvé" l'Europe des Turcs a peut-être eu lieu lors du siège de Vienne en 1683. Dans un effort européen combiné, les troupes du Saint Empire romain germanique et de Pologne se sont réunies pour repousser les Ottomans. Le roi Jan III Sobieski de Pologne a dirigé la Ligue catholique, qui est intervenue au moment crucial de la bataille et a joué un rôle déterminant dans la victoire sur les forces ottomanes et la levée du siège. Cette victoire de la Pologne a marqué un tournant dans l'histoire de l'Europe, car elle a façonné les conditions politiques et culturelles du continent pour des siècles et a effectivement empêché l'avancée ottomane.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les Polonais n'ont guère tiré bénéfice de leur engagement pour la préservation de l'Occident chrétien. En tant que zone tampon entre la Russie, l'Autriche-Hongrie et la Prusse, puis l'Empire allemand, elle a toujours été divisée entre les grandes puissances et privée de son statut d'État. Cette situation a perduré jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Au cours de la guerre, les soldats polonais ont combattu dans différents camps. Les espoirs d'indépendance se sont concrétisés le 11 novembre 1918, peu après l'armistice à l'Ouest. La Pologne retrouva sa souveraineté et Józef Piłsudski devint chef d'État.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Deux ans plus tard, la Pologne battait l'Armée rouge et sauvait l'Europe des Soviétiques, comme on le dit aujourd'hui de manière un peu exagérée.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6511572" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/97316384.jpg" alt="Polish-soviet_war_1920_Polish_defences_near_Milosna,_August.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le miracle de la Vistule</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La bataille de Varsovie, souvent appelée "Miracle de la Vistule", s'est déroulée du 12 au 25 août 1920 pendant la guerre polono-soviétique. Au cours de cette bataille, l'armée polonaise, commandée par le maréchal Józef Piłsudski et le général Tadeusz Rozwadowski, a vaincu l'Armée rouge dirigée par Mikhaïl Toukhatchevski. La bataille fut décisive car elle permit non seulement de garantir l'indépendance de la Pologne, mais aussi de stopper l'expansion soviétique vers l'ouest et peut-être vers le reste de l'Europe. Elle a peut-être aussi empêché la propagation du bolchevisme en Allemagne et en d'autres pays de l'ouest, et a donc eu une grande importance pour l'orientation politique de l'Europe dans l'entre-deux-guerres.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le rôle de la Pologne jusqu'à la Seconde Guerre mondiale</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">A l'approche de la Seconde Guerre mondiale, l'antisémitisme s'est développé au sein de la société et avec le soutien des institutions. Dans les années 1930, une augmentation des boycotts contre les magasins juifs et les universités, qui ont introduit des mesures contre les étudiants juifs, a conduit de nombreux Juifs de l'Est à fuir vers le Reich allemand.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les différends avec l'Allemagne qui ont conduit à la Seconde Guerre mondiale étaient principalement la demande centrale de révision du Traité de Versailles de 1919, par lequel l'Allemagne avait perdu des territoires après la Première Guerre mondiale, y compris des territoires qui ont contribué à la création de la Pologne indépendante. La demande de restitution de la ville libre de Danzig (Gdańsk) et du corridor polonais qui séparait la Prusse orientale du reste de l'Allemagne a été un élément déclencheur décisif. Comme on le sait, la Pologne a été occupée par l'Allemagne, vaincue, puis "libérée" par les Soviétiques et intégrée au bloc de l'Est. Et elle n'était plus là, la souveraineté qu'elle venait de retrouver.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6511573" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3099582533.jpg" alt="klassenbrueder-waffenbrueder_plakat_L-1994-02-0005.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Pologne se prépare à la guerre avec la Russie</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Depuis l'effondrement du bloc de l'Est, la Pologne est redevenue souveraine. La méfiance envers l'Allemagne et l'hostilité ouverte envers la Russie sont restées. Qui peut blâmer les Polonais d'avoir cherché à se protéger dans l'OTAN et à rejoindre l'UE ? L'Alliance occidentale traverse actuellement sa crise la plus profonde. La Grande-Bretagne, la Suède, la Finlande et le Danemark ont rejoint les cris de guerre que l'on entendait encore le plus fort en Allemagne. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6511574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/511499254.jpg" alt="sdpolarmyault.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le gouvernement polonais fraîchement élu annule l'une après l'autre les réformes du gouvernement conservateur précédent. Le mariage pour tous et une loi plus libérale sur l'avortement devraient bientôt voir le jour dans la Pologne catholique, comme le souhaite Bruxelles. Le nouveau ministre de la Défense prévoit une guerre contre la Russie, et un appel à la conscription est lancé dans tout le pays pour environ 230.000 personnes. Et la plus grande manœuvre de l'après-guerre est organisée à la frontière avec la Russie, avec une forte participation allemande. En criant si fort à la guerre, on augmente les chances de l'obtenir.</span></strong></p>
Le Photon
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C'était le 8 février...
tag:lephoton.hautetfort.com,2024-02-08:2038139
2024-02-08T17:45:00+01:00
2024-02-08T17:45:00+01:00
1220. Mort (en un lieu inconnu) du poète et compositeur bavarois Wolfram von...
<p>1220.<br />Mort (en un lieu inconnu) du poète et compositeur bavarois Wolfram von Eschenbach, auteur du roman courtois <em>Parzival</em>.</p><p>1795.<br />Inhumé au Panthéon le 21 septembre 1794, le révolutionnaire Jean-Paul Marat en est officiellement retiré. Deux jours plus tard, le monument élevé en son honneur place du Carrousel est détruit.</p><p>1806.<br />Mort à Paris de Nicolas-Edme Restif de la Bretonne, à l'âge de soixante-douze ans. Fils d'un riche cultivateur de Sacy (Yonne), il a publié de son vivant plus de 200 ouvrages dont la plupart constituent un témoignage très vivant sur les mœurs de son temps. Parmi les plus célèbres figurent notamment <em>Le Paysan et la paysanne pervertis</em>, <em>Monsieur Nicolas</em>, <em>Les Nuits de Paris</em> et une émouvante <em>Vie de mon père</em>. Ce polygraphe aux mœurs déréglées n'en avait pas moins des ambitions philosophiques et moralisatrices. On l'avait surnommé le "Rousseau du ruisseau".</p><p>1861.<br />À Montgomery (Alabama), proclamation de la Constitution provisoire des États confédérés "souverains et indépendants de la Caroline du Sud, de la Géorgie, de la Floride, de l'Alabama, du Mississippi et de la Louisiane". Jefferson Davis inaugure son mandat de président.</p><p>1874.<br />Mort à Ludwigsbourg (Bade-Wurtemberg) de l'historien allemand David Friedrich Strauss. Sa <em>Vie de Jésus</em> (1835) marqua les débuts de l'interprétation "mythiste" des évangiles. Nietzsche publia contre lui l'une de ses <em>Considérations inactuelles</em>, et Renan lui adressa deux lettres restées célèbres.</p><p>1888.<br />Naissance à Alexandrie du poète italien Giuseppe Ungaretti (<em>Allegria di Naufragi</em>, 1919). Volontaire durant la Première guerre mondiale, il fréquenta Bergson à Paris, collabora avec Giovanni Papini et Ardengo Soffici à la revue <em>Lacerba</em>, et fut nommé professeur à l'Université de Rome en 1942.</p><p>1924.<br />La première exécution capitale au moyen d'une chambre à gaz se déroule aux États-Unis, à la prison de Carson City (Nevada).</p><p>1927.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/3385768923.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-3960135" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/2751672276.jpg" alt="histoire,royalisme,pologne,urss,communisme,1936,1940" /></a>Naissance à Paris de l'écrivain et critique littéraire normand Jean Mabire.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><br />1936.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/1855612112.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/2077402056.jpg" alt="Jacques Bainville.jpg" /></a>Mort à Paris de l'historien Jacques Bainville. Rallié très tôt aux idées de Maurras, il tint pendant plus d'un quart de siècle le feuilleton de politique étrangère de <em>L'Action française</em>. Son essai sur <em>Les Conséquences politiques de la paix</em> prévoyait les conséquences catastrophiques du traité de Versailles. Anti-allemand au point de prôner l'alliance anglaise, il professait en économie des idées plutôt libérales.</p><p>1940.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/00/846974251.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/00/1597034665.JPG" alt="Lavrenti Beria.JPG" /></a>Secondé par l'Armée rouge et la Milice, le NKVD, sous les ordres de Beria, entame une série de rafles massives dans les territoires pris à la Pologne. En l'espace de quinze mois, plus d'un million et demi de personnes seront déportées vers les camps d'Asie centrale et du Kazakhstan.</p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
La fin de la ”Pologne traditionnelle”, de la Pologne dirigée par les conservateurs
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-02-03:6483590
2024-02-03T18:28:03+01:00
2024-02-03T18:28:03+01:00
La fin de la "Pologne traditionnelle", de la Pologne dirigée par...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6509732" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1962234069.jpeg" alt="poland-1699723265.jpeg" width="644" height="644" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>La fin de la "Pologne traditionnelle", de la Pologne dirigée par les conservateurs</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Nick Krekelbergh</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 14pt; color: #999999;">Source : <em>Nieuwsbrief Knooppunt Delta, </em>no 186, janvier 2024</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'année dernière, la pression migratoire a encore fortement augmenté en Europe et, selon certains analystes, nous serons à nouveau confrontés en 2024 à une vague sans précédent depuis la crise des réfugiés de 2015-2016. À l'époque, celle-ci avait créé un phénomène inédit depuis la fin de la guerre froide, à savoir un clivage entre l'Europe de l'Ouest et l'Europe de l'Est, avec des visions nettement différentes quant à l'avenir du continent. La Pologne et la Hongrie ont refusé de se plier aux plans de dispersion de l'Union européenne, et en Hongrie, un mur a même été érigé à la frontière sud pour endiguer le flux de migrants empruntant ce qu'on appelle les "routes des Balkans". En outre, la réticence à accueillir des populations importantes en provenance du Moyen-Orient et d'Afrique était partagée par de nombreux pays d'Europe de l'Est, ce qui a donné lieu au phénomène dit de "Visegrád". La presse et la littérature professionnelle universitaire ont parfois parlé de "démocraties illibérales".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'un des grands déclencheurs et de loin le plus grand pays avec une population équivalente à celle du reste du groupe de Visegrád a été la Pologne. Le parti national-conservateur <em>Prawo i Sprawiedliwość </em>(PiS en abrégé, traduit par <em>Droit et Justice)</em> y était au pouvoir depuis 2015. Le PiS a été fondé par les frères jumeaux Lech et Jarosław Kaczyński, et avait déjà été en concurrence pour le pouvoir avec la <em>Plateforme civique,</em> le parti libéral de Donald Tusk, avec plus ou moins de succès pendant une décennie et demie. En 2015, cependant, ils sont devenus le plus grand parti de la Diète (parlement polonais), juste après l'éclatement de la grande crise européenne des réfugiés. Lech Kaczyński, quant à lui, était mort dans un accident d'avion à Smolensk en 2010, à propos de quoi une tension fondamentale subsisterait entre la Pologne et la Russie depuis ce jour-là. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6509736" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3439075269.jpg" alt="gf-JsG4-4Ky7-XHLu_andrzej-duda-i-jaroslaw-kaczynski-jakie-sa-ich-relacje-994x828.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Jarosław Kaczyński (photo) était le leader incontesté du parti. Au fil des années, le PiS a développé en Pologne un modèle de société considéré comme exemplaire par de nombreux conservateurs et identitaires à travers l'Europe. Tout d'abord, le PiS s'est obstinément opposé à tout projet d'accueil de réfugiés extra-européens. Il s'en est pris nommément aux migrants originaires de pays musulmans, ce qui ne leur a pas rendu service à l'heure où des mesures draconiennes étaient prises dans les grandes villes d'Europe de l'Ouest pour prévenir les attentats terroristes. Dans le même temps, le pays a absorbé des centaines de milliers de travailleurs migrants en provenance d'Ukraine en tant que "réfugiés", ce qui était nécessaire pour maintenir à flot son économie à croissance relativement rapide: après tout, les écarts de salaires relativement élevés ont poussé une grande partie des travailleurs les plus productifs sont partis en Europe occidentale pour aller travailler dans des secteurs tels que la construction, l'agriculture et les entreprises de nettoyage. En outre, sur le front social, le PiS lui-même a poursuivi une politique sociale et interventionniste forte pendant toutes ces années, ce qui lui a valu les éloges de Sahra Wagenknecht, politicienne de <em>Die Linke</em> (à l'époque), entre autres.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un deuxième élément qui, à l'époque du Brexit et d'une réévaluation de l'État-nation, pouvait compter sur beaucoup de sympathie était l'opposition à l'ingérence de l'Union européenne dans ce qui était considéré comme des affaires nationales. Un dossier symbolique important à cet égard était celui de la réforme du système judiciaire, que les puissances européennes considéraient comme une érosion de l'État de droit libéral. Que Kaczyński et ses acolytes aient réellement voulu mettre un terme au gouvernement des juges par ce biais ou qu'ils aient surtout voulu construire un réseau loyaliste de fonctionnaires fidèles au PiS, comme ils l'avaient fait dans les autres branches de l'administration nationale, il vaut mieux ne pas se prononcer, car la vérité se trouve peut-être aussi quelque part à ce niveau médian. Quoi qu'il en soit, cela a valu à la Pologne un blâme de la Cour de justice de Luxembourg, à l'issue d'une procédure de deux ans engagée par la Commission européenne. Les projets de réforme du système judiciaire polonais étaient "contraires au droit communautaire".</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6509738" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3171947470.jpg" alt="flat,750x,075,f-pad,750x1000,f8f8f8.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un troisième aspect du gouvernement était son approche culturellement conservatrice et son profond attachement à l'Église catholique polonaise, qui reste à ce jour d'une popularité sans précédent dans le pays. Quiconque a déjà assisté à une messe en Pologne pourra confirmer qu'il s'agit d'une expérience très différente de celles que l'on éprouve dans les églises disparues d'Europe occidentale aujourd'hui. Cette même Église catholique a pu ensuite marquer de son empreinte les politiques culturelles et éthiques conservatrices du PiS. L'avortement y a été de facto interdit et, après 2020, il y a eu un conflit ouvert avec l'"idéologie LGBTQ+", qui peut être considérée comme le terme est-européen pour "woke" puisqu'il s'agit de son aspect le plus manifeste (le discours de décolonisation est beaucoup moins répandu en Pologne pour des raisons historiques évidentes). Et puis, bien sûr, il y a le patriotisme populaire, qui n'a jamais été très refoulé en Pologne, même sous le régime national-communiste de la PZPR dans la seconde moitié du 20ème siècle. Sous le PiS, ce patriotisme s'est transformé en un culte identitaire mettant l'accent sur la victimisation des Polonais tout au long de l'histoire. La marche annuelle de l'indépendance à Varsovie était ouvertement soutenue par le PiS et attirait non seulement des dizaines de milliers de patriotes et de nationalistes polonais, mais aussi toutes sortes de pèlerins et de sympathisants venus d'autres pays, principalement d'Europe occidentale. Dans l'argot anglo-saxon de l'internet, on parlait de "based Poland", ce qui signifie aussi bien "inébranlable" que "non influencé par l'opinion des autres".</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6509740" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3102850536.jpg" alt="111226248-jpg-100-1920x1080.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Se réveiller dans une nouvelle Europe de l'Est</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">À l'automne 2023, cependant, cette "Pologne directrice", conservatrice, a pris fin. Le PiS est à nouveau sorti des élections en tant que premier parti, mais l'opposition libérale, qui s'était unie dans une liste d'unité comme en Hongrie un an et demi plus tôt, avait de meilleures cartes en main pour former une majorité. Ainsi, à la fin de l'année dernière, le pays avait un gouvernement composé de libéraux, de centristes chrétiens et de la gauche <em>woke</em>, et ce sous la direction du vétéran Donald Tusk. En outre, le PiS avait tenté de combiner les élections avec un référendum sur l'immigration, mais comme seuls 40 % des électeurs avaient pris la peine de le remplir, le résultat de ce référendum n'était pas suffisamment représentatif pour être déclaré légalement valide. La Pologne s'est dotée d'un nouveau gouvernement présentant une image résolument différente de la société, saluée par les eurocrates comme un "retour à la maison au sein de la grande famille européenne". Cependant, on peut imaginer que de nombreux électeurs polonais ont voté en faveur de l'intégration à l'Occident et, par conséquent, à son système de valeurs, non pas tant parce qu'ils souhaitaient consciemment une telle société, mais parce qu'ils avaient simplement "besoin de quelque chose de différent pour une fois". Ces dernières années, le PiS a donc été hanté par des scandales d'abus de pouvoir, de mauvaise gestion et de corruption, y compris - ironiquement - un scandale de visas pour lequel deux anciens membres du gouvernement PiS sont aujourd'hui poursuivis. En outre, l'Église catholique polonaise a également été mêlée à des scandales d'abus sexuels et de décadence, alors qu'elle avait été jusqu'alors relativement épargnée par rapport à d'autres pays. La haine entre les conservateurs et l'opposition libérale a atteint des sommets inégalés au cours de la dernière décennie et, bien plus que d'autres pays d'Europe centrale et orientale, la Pologne est désormais en proie à des guerres culturelles (importées) en réaction de l'opposition à l'omnipotence de l'Église catholique. Les conséquences peuvent être devinées. Immédiatement après l'arrivée au pouvoir de Donald Tusk, le régime libéral a pris un tournant autoritaire, les médias d'État conservateurs ont été retirés des ondes et plusieurs anciens membres du gouvernement PiS ont été poursuivis en justice. Selon David Engels, l'opinion publique est également prête à mettre fin au strict refoulement des migrants à la frontière biélorusse (<span style="font-family: arial; font-size: large;"><span style="color: black;"><a href="https://notesfrompoland.com/2024/01/11/hundreds-of-ngos-and-public-figures-call-on-tusk-to-stop-migrant-pushbacks-at-belarus-border/"><span style="color: #ffcc99;">https://notesfrompoland.com/2024/01/11/hundreds-of-ngos-and-public-figures-call-on-tusk-to-stop-migrant-pushbacks-at-belarus-border/</span></a></span></span> ). 101 ONG et 550 activistes, artistes et universitaires ont déjà signé une lettre ouverte à Donald Tusk à cet effet. Agnieszka Dziemianowicz-Bak (photo, ci-dessous), femme politique de gauche ouvertement anti-chrétienne et éthiquement progressiste, a été nommée ministre de la famille, du travail et des affaires sociales (<span style="font-family: arial; font-size: large;"><span style="color: black;"><a href="https://www.corrigenda.online/politik/agnieszka-dziemianowicz-bak-offen-linksradikal-das-ist-polens-neue-familienministerin"><span style="color: #ffcc99;">https://www.corrigenda.online/politik/agnieszka-dziemianowicz-bak-offen-linksradikal-das-ist-polens-neue-familienministerin</span></a></span></span>).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6509741" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/772533361.3.jpg" alt="images.jpg" />Mais ce qui a peut-être joué, plus que toute autre chose, dans la chute de la "Pologne fondée", c'est que depuis 2022, nous nous sommes réveillés dans une autre Europe de l'Est. La guerre entre la Russie et l'Ukraine, plutôt que les flux migratoires ou le <em>wokeness</em>, est le thème dominant dans cette région, et le PiS a toujours lutté pour trouver un équilibre entre la défense de sa propre souveraineté nationale et le fonctionnement au sein de la coalition internationale (occidentale) chargée de soutenir l'Ukraine par un appui militaire et économique. Les conservateurs et les libéraux polonais ont tendance à être fortement anti-russes (à l'exception du parti <em>Konfederacja</em>, relativement nouveau et plus radical, qui gagne en popularité, surtout parmi les jeunes), mais lorsque le discours sur le <em>soft power</em> de la Russie repose en partie sur des principes éthiquement conservateurs très similaires à ceux du PiS, le maintien d'un discours anti-russe virulent joue naturellement à l'avantage des libéraux à long terme. Le déversement de grandes quantités de céréales ukrainiennes sur le marché polonais, qui a mis les agriculteurs polonais dans une situation difficile, a provoqué d'importantes tensions entre les deux pays. L'escalade a été telle qu'à un moment donné, la Pologne a menacé de réduire son soutien militaire à Kiev. Les conséquences ne se sont pas arrêtées là. Une semaine avant les élections, tous les hauts gradés de l'armée (intégrée à l'OTAN) ont démissionné en signe de protestation contre le gouvernement PiS.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nick Krekelbergh</span></strong></p>
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C'était le 12 janvier...
tag:lephoton.hautetfort.com,2024-01-12:1991282
2024-01-12T12:05:00+01:00
2024-01-12T12:05:00+01:00
1519. Mort au château de Wels de l'empereur Maximilien Ier d'Autriche....
<p>1519.<br />Mort au château de Wels de l'empereur Maximilien Ier d'Autriche. Surnommé "le dernier chevalier", il mit sur pied le corps des lansquenets ("Landsknechte") et réunit sous sa couronne une grande partie des États bourguignons de Charles le Téméraire, dont il épousa la fille, Marie de Bourgogne.</p><p>1665.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/1323712558.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/2002507859.jpg" alt="Pierre de Fermat.jpg" /></a>Mort à Castres du mathématicien français Pierre de Fermat. Il développa la géométrie analytique et travailla avec Blaise Pascal sur le calcul des probabilités.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p>1668.<br />Première audition publique, au théâtre du Palais Royal, de l'<em>Amphitryon</em> de Molière. Jouée trois jours plus tard aux Tuileries devant Louis XIV, la pièce remporte un succès immédiat.</p><p>1794.<br />L'adjoint au Comité de salut public Marie Pierre Adrien Francastel, représentant la Convention à Angers, fait fusiller aux Ponts-de-Cé 1500 prisonniers qui s'étaient rendus de leur propre gré après la bataille du Mans. Les fusillades se poursuivront jusqu'au 16 avril.</p><p>1841.<br />À Paris, le ministre du Commerce, le manufacturier Laurent Cunin-Gridaine, fait l'éloge du travail des enfants : "Il ne faut pas perdre de vue que l'admission des enfants dans les fabriques dès l'âge de huit ans est, pour les parents, un moyen de surveillance [...] L'enfant entré à huit ans dans l'atelier, façonné au travail, ayant acquis l'habitude et l'obéissance, arrivera à dix ans plus capable de supporter la fatigue qu'un enfant du même âge élevé dans l'oisiveté".</p><p>1928.<br />À Paris, la Chambre des députés ordonne l'arrestation des communistes Marcel Cachin, directeur de <em>L'Humanité</em>, et Paul Vaillant-Couturier, à qui l'on reproche d'avoir dénoncé l'occupation de la Ruhr. Ils seront finalement innocentés par le Sénat et libérés.</p><p>1949.<br />Le général polonais Wladislaw Anders ayant adressé au <em>Daily Telegraph</em> une lettre dans laquelle il accusait l'Armée rouge d'avoir commis le massacre de Katyn, <em>L'Humanité</em> déclare qu'il ne fait que reprendre à son compte les "calomnies de Goebbels".</p><p>1961.<br />Mort à Louvain du philologue belge Albert Carnoy. Outre des travaux d'anthroponymie et de toponymie, on lui doit un livre sur <em>Les Indo-Européens</em> (1921) et un <em>Dictionnaire étymologique du proto-indo-européen</em> (1955).</p><p>1990.<br />Mort à Rome du poète et écrivain français Pierre Pascal. Exilé en Italie depuis 1944, il avait créé en 1933 la revue <em>Eurydice</em> et avait été l'un des secrétaires de Charles Maurras.</p><p>2009.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/677299124.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/1627899207.jpg" alt="Arne Naess.jpg" /></a>Mort à Oslo du philosophe norvégien Arne Naess. Fondateur de l'écologie "profonde" (<em>deep ecology</em>) à partir d'un article paru en 1973 : <em>The shallow and the deep long-range ecology movement</em>, il prit position tant contre l'anthropocentrisme que contre l'écologie réformiste, notamment le "développement durable".</p>
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C'était le 24 novembre...
tag:lephoton.hautetfort.com,2023-11-24:1912915
2023-11-24T08:17:00+01:00
2023-11-24T08:17:00+01:00
1438. Naissance à Horb am Neckar (Bade-Wurtemberg) du...
<div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><div style="text-align: center;"><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/01/661360474.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2121859" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/01/1591429675.jpg" alt="Retable de Cracovie.jpg" /></a></div></div><p>1438.<br />Naissance à Horb am Neckar (Bade-Wurtemberg) du sculpteur allemand Veit Stoss, auteur du célèbre retable de la basilique Sainte-Marie de Cracovie, chef-d'œuvre de l'art gothique.</p><p>1632.<br />Naissance à Amsterdam du philosophe d'origine portugaise Baruch Spinoza.</p><p>1642.<br />Le Hollandais Abel Tasman découvre un territoire qu'il nomme "Terre de Van Diemen". On l'appellera plus tard la Tasmanie.</p><p>1830.<br />À Bruxelles, le Congrès national déclare que "les membres de la famille d'Orange-Nassau sont à perpétuité exclus de tout pouvoir en Belgique".</p><p>1842.<br />À Cologne, en Allemagne, première rencontre entre Karl Marx et Friedrich Engels.</p><p>1854.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/2327375906.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2765893" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/1869387277.png" alt="Charles de Montalembert.png" /></a>L'historien Charles de Montalembert, membre de l'Académie française depuis 1851, adresse à Edmond de Coussemaker, qui a fondé un an plus tôt le Comité flamand de France, une lettre l'encourageant dans sa lutte pour la défense des libertés et de la langue flamandes.</p><p><br /><br />1872.<br />Naissance à Karaoul, au sein d'une famille aristocratique originaire du Kazakhstan, du diplomate russe Gueorgi Vassilievitch Tchitchérine. Ancien menchevik (il adhéra en 1914 au Parti socialiste à Paris), il succéda en 1918 à Trotski au poste de "commissaire du peuple" aux Affaires étrangères, et fut avec le comte allemand Ulrich von Brockdorff-Rantzau l'un des artisans du traité de Rapallo (1922).</p><p>1929.<br />Mort à Paris de Georges Clemenceau, ancien président du Conseil de 1906 à 1909 et de 1917 à 1920. Mis en cause dans le scandale de Panama, le futur "Père la Victoire" s'était taillé une solide réputation de "briseur de grèves" lorsque la CGT avait entériné son tournant syndicaliste-révolutionnaire avec la charte d'Amiens (1906).</p><p>1935.<br />Mort à Bruxelles de l'historien belge Henri Pirenne.</p><p>1940.<br />Mort à Dresde du médiéviste et philologue allemand Gustav Neckel. Il publia, à partir de 1915, de nombreux ouvrages sur la religion et la culture des anciens Germains, traduisit en allemand moderne une partie de l'<em>Edda</em> et soutint la thèse de l'origine autochtone de l'écriture runique.</p>
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C'était le 21 octobre...
tag:lephoton.hautetfort.com,2023-10-21:1856354
2023-10-21T06:00:00+02:00
2023-10-21T06:00:00+02:00
Date traditionnelle. Fête de saint Walfroy le Stylite, évangélisateur des...
<p>Date traditionnelle.<br />Fête de saint Walfroy le Stylite, évangélisateur des Ardennes, mort vers 600. Sa tombe, située en France non loin d'Orval, se trouve sur une "colline inspirée" anciennement dédiée à la déesse Arduinna.</p><p>1556.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/4122850989.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2707062" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/2101507189.jpg" alt="L'Arétin.jpg" /></a>Mort à Venise de l'écrivain italien Pietro Aretino, dit l'Arétin.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><br />1702.<br />Fondation par l'empereur d'Autriche Léopold Ier de Habsbourg de l'Université de Breslau (aujourd'hui Wroclaw en Pologne).</p><p>1772.<br />Naissance à Ottery St Mary, dans le Devonshire, du poète anglais Samuel Taylor Coleridge. Ancien jacobin devenu royaliste, il publia en 1796, avec William Wordsworth, un manifeste de la poésie romantique (<em>Lyrical Ballads</em>) qui fit date.</p><p>1805.<br />À Trafalgar, l'écrasante défaite de la France et de son alliée espagnole oblige Napoléon Ier à renoncer à débarquer en Angleterre. Grâce à l'anéantissement de la flotte française, les Britanniques s'assurent la suprématie des mers pour plus d'un siècle.</p><p>1929.<br />Pour la première fois, un avion Dornier DO-X emporte à son bord plus de cent passagers. Le vol se déroule au-dessus du lac de Constance.</p><p>1952.<br />Proclamation de l'état de siège au Kenya, où sévit l'insurrection mau-mau. L'un des motifs de la révolte a été l'interdiction par les Anglais de la clitoridectomie. Après la proclamation de l'indépendance, Jomo Kenyatta fera rétablir cette pratique.</p><p>1985.<br />Mort à Marseille de Victor Barthélémy. Ancien communiste, il suivit Jacques Doriot dans la dissidence et devint secrétaire général du Parti Populaire Français (PPF) en 1939. Membre du Comité central de la Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme (LVF) pendant la guerre, il fut emprisonné à la Libération et publia ses mémoires en 1978 (<em>Du Communisme au fascisme</em>).</p><p>2001.<br />Mort à Versailles de l'écrivain monarchiste et historien français d'origine corse Jean-François Chiappe. Neveu du préfet Jean Chiappe, il avait épousé en 1961 Marina Grey, fille du général russe "blanc" Anton Dénikine.</p>
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C'était le 11 octobre...
tag:lephoton.hautetfort.com,2023-10-11:1839503
2023-10-11T11:55:00+02:00
2023-10-11T11:55:00+02:00
Antiquité. Dans la Rome antique, fête du Vin nouveau, censé protéger des...
<p>Antiquité.<br />Dans la Rome antique, fête du Vin nouveau, censé protéger des maladies (voir aussi au <a href="http://lephoton.hautetfort.com/archive/2008/09/30/c-etait-le-30-septembre.html#comments" target="_blank" rel="noopener noreferrer">30 septembre</a>).</p><p>1605.<br />Publication du premier volume du <em>Don Quichotte</em> de Cervantès (le volume suivant paraîtra dix ans plus tard).</p><p>1830.<br />Chopin donne son dernier concert à Varsovie.</p><p>1882.<br />Naissance à Barmen du poète et écrivain nationaliste allemand Will Vesper. Son fils épousera Gudrun Ensslin, future égérie de la "bande à Baader".</p><p>1899.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/940515844.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2033637" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/1587371392.jpg" alt="Lizzie van Zyl (enfant boer - camp de Bloemfontein).jpg" /></a>En Afrique du Sud, début de la guerre des Boers. Elle durera jusqu'au 31 mai 1902. En plus des tués au combat, 27 927 hommes, femmes et enfants mourront dans les camps de concentration britanniques, tels celui de Bloemfontein.</p><p>1925.<br />Naissance à Paris de l'écrivain et poète basque Jon Mirande Ayphasorho. Né dans une famille d'origine souletine, considéré comme l'un des plus grands écrivains de langue basque (son roman <em>Haur besoetakoa</em> a souvent été comparé à <em>Lolita</em>, de Nabokov), il fonda en 1962, avec Txomin Peillen, la revue <em>Igeta</em>. Sa détestation du christianisme et de la démocratie chrétienne lui valut aussi bien des inimitiés.</p><p>1973.<br />Le prix Nobel de médecine et de physique est attribué à Konrad Lorenz, Nikolaas Tinbergen et Karl von Frisch, pour leurs travaux d'éthologie.</p><p>1984.<br />Mort du journaliste Paul Camus. Ancien secrétaire de Charles Maurras, il avait fondé en 1958 l'Association pour la défense de la langue française.</p><p>1986.<br />Mort à Paris du linguiste et philologue Georges Dumézil.</p>
Ratatosk
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L'Ukraine ne sert plus la Pologne ? Ce que la dispute sur les armes et les céréales enseigne
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-09-23:6462712
2023-09-23T18:25:59+02:00
2023-09-23T18:25:59+02:00
L'Ukraine ne sert plus la Pologne ? Ce que la dispute sur les armes...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6477038" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2749636420.jpg" alt="2309-38-d1d0b.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>L'Ukraine ne sert plus la Pologne ? Ce que la dispute sur les armes et les céréales enseigne</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Andrea Muratore</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://it.insideover.com/nazionalismi/lucraina-non-serve-piu-alla-polonia-cosa-insegna-lo-strappo-su-armi-e-grano.html</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ces dernières semaines, la Pologne a asséné à l'Ukraine un coup de massue. En quelques jours, Varsovie a d'abord coupé les ponts avec Kiev à propos de l'accord sur le blé, opposant de fait un veto aux importations européennes de céréales produites en Ukraine, puis a cessé d'envoyer des systèmes d'armement au pays envahi par la Fédération de Russie depuis le 24 février 2022.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Des positions qui peuvent surprendre à première vue, étant donné la ténacité avec laquelle la Pologne a soutenu Kiev avant et après l'invasion. Avec le Royaume-Uni, Varsovie était la puissance de l'OTAN la plus disposée à soutenir l'Ukraine contre l'opération russe. Selon l'outil de suivi du soutien à l'Ukraine <em>(Ukraine Support Tracker)</em> de l'Institut Kiel, les armes et le matériel militaire utilitaire (de l'infrastructure médicale à l'équipement de protection des soldats, en passant par le transport logistique et les rations) envoyés par Varsovie à Kiev s'élèvent au total à près de 4,3 milliards d'euros.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Varsovie, Londres et les États baltes ont été les seuls pays à comprendre la guerre en Ukraine comme une guerre par procuration contre Moscou dès le début, bien avant que le soutien américain, initialement hésitant, ne s'accroisse. Mais depuis quelques semaines, la réalité des faits s'impose: le nationalisme polonais du gouvernement conservateur de Mateusz Morawiecki et le nationalisme ukrainien issu de la guerre voulue par les "faucons" belliqueux de l'équipe de Volodymyr Zelensky tendent à être irréconciliables. Et celle entre la Pologne et l'Ukraine, granitique en paroles, est en réalité une alliance instrumentale. Fondamentale pour que Varsovie puisse faire place nette face à la Russie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De ce point de vue, l'arrêt des armes, dont le flux était déjà drastiquement réduit depuis un certain temps, est compréhensible: la Pologne a utilisé son soutien à Kiev pour accélérer le processus de liquidation de ses arsenaux et accélérer son réarmement, principalement avec des systèmes américains, britanniques et sud-coréens. Mais le soutien à Kiev pour lutter contre les prétentions russes est une chose, l'égoïsme sacré que le nationalisme polonais au sein de l'Union européenne vise à consolider en est une autre.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le blé est donc la véritable pomme de discorde entre Varsovie et Kiev. La gifle polonaise refusant à l'Ukraine l'accès de son blé aux marchés européens n'est pas une mesure de représailles pour un manque de courtoisie, mais un jeu à plusieurs niveaux. Il en va de l'avenir de l'agriculture polonaise, mais aussi des relations entre Varsovie et Bruxelles : "Les tensions sur les exportations agricoles n'ont cessé de croître depuis que la Commission européenne a décidé d'autoriser les ventes de blé ukrainien dans l'ensemble de l'Union, mettant ainsi fin aux restrictions sur les importations de blé que cinq pays de l'Est de l'UE avaient initialement tenté d'imposer pour protéger leurs agriculteurs de la concurrence", avec la Pologne en tête de liste, note <em>Politico.eu.</em> "La Pologne, la Hongrie et la Slovaquie ont réagi à la décision de la Commission en imposant des interdictions unilatérales sur les importations de blé ukrainien, ce à quoi l'Ukraine a répondu en intentant des actions en justice contre les trois pays auprès de l'Organisation mondiale du commerce puis en les retirant, jusqu'à présent, mais uniquement contre la Slovaquie. Dont les prochaines élections risquent cependant d'exposer le soutien à l'Ukraine, considérée comme un problème politique par les formations pro-russes en nette progression.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6477039" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2193495081.jpg" alt="20230921-img-fachee-avec-kyiv-sur-les-cereales-la-pologne-cesse-ses-livraisons-d-armes-l-ukraine-1.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les nationalistes de Varsovie craignent que le rapprochement entre l'Ukraine et l'UE ne nuise aux perspectives de la Pologne de recevoir des financements de l'UE au titre des fonds de développement et de cohésion et, surtout, de la politique agricole commune (PAC) de l'UE, qui représente plus d'un tiers du budget de l'UE et alloue des fonds de manière proportionnelle. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'Ukraine, avec ses immenses plaines agricoles et une capacité d'exportation agricole de 27,8 milliards d'euros avant la guerre, soit 41 % de la valeur totale des exportations nationales, perturberait la PAC en rejoignant l'UE en drainant des ressources vers de grands pays comme la Pologne, subventionnant effectivement son blé avec les fonds de Bruxelles. Tout cela sans tenir compte du fait que, comme le souligne la fondation écologiste <em>Arc</em> <em>2000</em>, en Ukraine, "les conglomérats dirigés par des oligarques pourraient avoir droit à des dizaines de millions d'euros d'argent des contribuables".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dix-sept des 25 milliards de dollars de la PAC que la Pologne recevra entre 2023 et 2027, la deuxième phase du budget actuel de l'UE, seront alloués aux 1,4 million de petites et moyennes exploitations agricoles du pays, souvent individuelles. Un bastion électoral pour le PiS, le parti Droit et Justice qui vise une reconduction aux prochaines élections d'automne, et qui entend mobiliser sa base catholique-conservatrice et nationaliste enracinée dans la Pologne rurale et agricole contre toute menace éventuelle au statu quo. Le calcul électoral et la dynamique politique convergent lorsque la Pologne fait la distinction entre l'utilisation instrumentale du soutien à l'Ukraine comme levier anti-russe et le désir sincère de contribuer au développement de Kiev sur la voie de l'intégration européenne. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après tout, les nationalismes polonais et ukrainien sont intrinsèquement rivaux, comme le montre leur focalisation sur les terres historiquement polonaises et désormais ukrainiennes de Galicie et de Lviv et leurs expériences douloureuses sur la "terre de sang" à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. La Pologne a déjà protesté symboliquement contre son amie l'Ukraine au sujet de l'expansion du culte public de Stepan Bandera, le collaborateur pro-allemand de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) qui a contribué à l'assassinat de 100.000 Polonais au cours de la Seconde Guerre mondiale. Désormais, des divisions bien plus convaincantes pourraient diviser les deux intérêts nationaux et la marche de Kiev vers l'Europe pourrait s'en trouver bien plus embrouillée. Tout cela pour une poignée de céréales.</span></strong></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Donnez-nous encore une minute de votre temps !</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Si vous avez aimé l'article que vous venez de lire, posez-vous la question suivante : si je ne l'avais pas lu ici, l'aurais-je lu ailleurs ? S'il n'y avait pas InsideOver, combien de guerres oubliées par les médias le resteraient ? Combien de réflexions sur le monde qui vous entoure ne pourriez-vous pas faire ? Nous travaillons tous les jours pour vous offrir des reportages de qualité et des articles de fond totalement gratuits. Mais le journalisme que nous pratiquons est loin d'être "bon marché". Si vous pensez que cela vaut la peine de nous encourager et de nous soutenir, faites-le maintenant.</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Tucker Carlson après l'interview du président serbe Vucic : l'OTAN et les États-Unis détruisent l'économie allemande
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-08-26:6458238
2023-08-26T19:08:18+02:00
2023-08-26T19:08:18+02:00
Tucker Carlson après l'interview du président serbe Vucic : l'OTAN...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6470684" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2107957088.jpg" alt="maxrtcarlssonefault.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Tucker Carlson après l'interview du président serbe Vucic : <span style="color: #99cc00;">l'OTAN et les États-Unis détruisent l'économie allemande</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Source: http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/historico-de-noticias/41336-2023-08-24-12-07-00</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C'est ce qu'a déclaré Tucker après sa rencontre et son entretien avec le président serbe Aleksandar Vucic, ce que ce dernier a confirmé.</span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"L'intérêt principal des États-Unis, pour lequel nous avons mené des guerres pendant des siècles - la Première, la Seconde et la Guerre froide - a été la relation entre l'Allemagne et la Russie, parce qu'unies, elles sont la seule force qui peut nous menacer. Et nous devons nous assurer que cela ne se produise pas". </span></strong></em></p><p style="text-align: right;"><em><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">George Friedman, directeur général de STRATFOR au Conseil des affaires étrangères de Chicago</span></strong></em></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De plus en plus de journalistes renommés et d'hommes politiques internationaux confirment ce qui est déjà clair pour tout le monde.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'un des principaux objectifs de la guerre en Ukraine est d'empêcher la coopération commerciale germano-russe, qui constitue une menace majeure pour la puissance économique des États-Unis.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C'est un sujet sur lequel j'ai écrit à plusieurs reprises. Avec l'énorme croissance de la Chine et la croissance rapide actuelle des économies de l'Inde, de l'Indonésie, etc., le monde devient trop petit pour trois empires économiques ou plus donc l'un des empires en déclin (les États-Unis et/ou l'Europe) devra bien vite être inscrit sur la liste des pays du tiers monde. Les États-Unis utilisent leur puissance militaire dans le monde pour s'assurer que l'Europe soit précisément celle qui échoue.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'Allemagne, qui possède la plus grande économie d'Europe, avait commencé, bien avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, à développer des liens commerciaux et à forger des accords avec la Russie. La Russie a approvisionné l'industrie allemande en énergie bon marché et a fourni du gaz bon marché aux ménages allemands.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'Allemagne et la Russie avaient commencé à créer du progrès économique et une prospérité énorme pour leurs citoyens et les citoyens de toute l'Europe, tandis que les États-Unis assistaient depuis leur fenêtre d'Outre-Atlantique au déploiement de cette vaste synergie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Celle-ci a également constitué une grande menace pour l'OTAN, dont l'organisation n'existe que grâce à la propagande des médias en raison d'une hypothétique menace de la part de la Russie qui, à l'époque, coopérait pourtant étroitement avec l'Europe. Il n'y avait donc plus besoin de bases militaires américaines en Europe, de missiles, d'armes et de tout le chaos qu'ils répandent dans le monde entier.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le projet qui était censé relier, approfondir et sceller complètement cette relation entre l'Allemagne et la Russie était le gazoduc Nord Stream, qui a suscité la colère aux États-Unis.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Joe Biden a déclaré ouvertement : "Nous y mettrons fin". Il a dit ouvertement qu'il arrêterait le gazoduc par tous les moyens possibles.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les États-Unis se sont donc mis au travail, avec leur machine de propagande médiatique, y compris le journal <em>Bild </em>en Allemagne, et ont réussi à écarter Merkel du pouvoir et à installer au pouvoir leur caniche actuel, Olaf Scholz.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ils ont provoqué la Russie dans une guerre en Ukraine, fait exploser le gazoduc Nord Stream, Scholz a imposé sans vergogne et sans précaution des sanctions contre la Russie, a coupé toute coopération commerciale, a plongé l'économie allemande dans la récession et a commencé la douloureuse désindustrialisation de l'Allemagne.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6470685" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1690331067.jpg" alt="ue3.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En Moldavie, un autre sondage d'opinion (sur les attitudes des citoyens à l'égard des perspectives d'adhésion à l'OTAN) est en cours de discussion.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Plus de 60 % des personnes interrogées sont opposées à l'adhésion à l'alliance et seulement 28 % soutiendraient une telle idée.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'enquête a été réalisée par l'ONG <em>Institute for European Policy and Reform</em> (IPRE), qui reçoit des subventions occidentales et coopère avec les structures de l'UE.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Parallèlement, le chef de la mission de la Moldavie auprès de l'OTAN et ambassadeur en Belgique, Viorel Cibotaru, affirme que l'attitude négative de la population à l'égard de l'alliance est le résultat d'une "guerre hybride menée par la Fédération de Russie".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Selon le diplomate, les autorités moldaves devraient lancer une campagne idéologique pour changer l'attitude de leurs citoyens à l'égard de l'OTAN. Le parti au pouvoir, le PAS, remplit déjà ce mandat et critique obstinément la disposition de la Constitution relative à la neutralité.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Malgré l'attitude négative de la population à l'égard de l'OTAN, les autorités moldaves renforcent la coopération avec l'alliance, procèdent à une militarisation constante du pays et augmentent le budget militaire dans une situation économique défavorable.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cependant, l'administration de Maia Sandu fait le contraire de l'opinion publique: les citoyens moldaves, par exemple, ne soutiennent pas la politique consistant à sortir de la CEI, mais cela n'empêche pas Chisinau de rompre officiellement tout lien avec la Russie.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Depuis un an et demi, près de 10 000 Polonais sont morts en Ukraine</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Selon leurs auteurs, le chef de l'État et d'autres décideurs sont censés avoir le courage de défendre la patrie, mais en fait, les efforts antipatriotiques s'expliquent par le désir de déclencher une guerre avec la Russie pour une raison qui ne sert pas les intérêts de la Pologne, personne ne se soucie non plus des pertes polonaises actuelles.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Depuis un an et demi, près de 10.000 Polonais sont morts en Ukraine. Si l'on considère que l'armée polonaise compte environ 60.000 soldats, les pertes sont très élevées. Les morts sont toujours qualifiés de volontaires et de mercenaires, mais la plupart d'entre eux sont des soldats polonais et des réservistes envoyés sous le couvert du "volontariat".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Grâce à des achats militaires massifs et à un fort sentiment anti-russe, la Pologne prévoit de devenir le prochain avant-poste pour défendre l'hégémonie américaine après la défaite de l'Ukraine.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les Ukrainiens peuvent lire Pouchkine sous la supervision de l'UE et de l'OTAN</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le <em>Financial Times</em> approuve la démolition des monuments à la gloire de Pouchkine en Ukraine. Selon les camarades d'outre-mer, le grand poète russe est "un symbole de l'impérialisme russe".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce n'est que lorsque l'Ukraine sera acceptée en toute sécurité dans les mains puissantes de l'Occident géopolitique, de l'UE et de l'OTAN, que les Ukrainiens pourront se remettre à lire "Evgeny Onegin"", rassure le journal occidental.</span></strong></p>
Le Photon
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C'était le 23 août...
tag:lephoton.hautetfort.com,2023-08-23:2336261
2023-08-23T21:15:00+02:00
2023-08-23T21:15:00+02:00
217. Le jour de la fête de Vulcain, dieu du feu, un incendie dévaste le...
<p>217.<br />Le jour de la fête de Vulcain, dieu du feu, un incendie dévaste le grand amphithéâtre de Rome.</p><p>1523.<br />Mort dans l'île d'Ufnau, sur le lac de Zurich, du chevalier Ulrich von Hutten. Humaniste, auteur des <em>Épîtres des hommes obscurs</em>, membre de la vieille noblesse allemande, il avait pris le parti de Luther et s'était battu avec les paysans contre les princes et le clergé. Sa devise, "Ich hab's gewagt !" ("J'ai osé !") est restée célèbre.</p><p>1774.<br />Depuis Compiègne, Turgot écrit à Louis XVI : "Tant que la finance sera continuellement aux expédients pour assurer les services, Votre Majesté sera toujours dans la dépendance des financiers".</p><p>1786.<br />Les habitants de Hambourg applaudissent le Français Jean-Pierre Blanchard, qui survole leur ville à bord d'un ballon à hydrogène d'où il largue, avec succès, un mouton équipé d'un parachute. Dix-huit mois plus tôt, Blanchard avait franchi la Manche à l'aide d'un ballon similaire.</p><p>1789.<br />L'Assemblée nationale décrète qu'aucun citoyen ne peut être inquiété à cause des opinions qu'il professe. Quatre ans plus tard, la "loi des suspects" inaugurera la Terreur.</p><p>1793.<br />En France, la Convention décrète la "levée en masse". La guerre sera désormais "démocratique", c'est-à-dire qu'elle touchera indistinctement les militaires et les civils.</p><p>1831.<br />Mort à Posen (royaume de Prusse) du maréchal Neithardt von Gneisenau, chef de l'armée prussienne lors de la guerre contre Napoléon Ier. Il fut en 1807 à la tête de la résistance héroïque de Kolberg, et succéda en 1814 au général von Scharnhorst comme chef d'état-major de Blücher.</p><p>1903.<br />À Bâle, en Suisse, lors du 6e congrès sioniste, les "territorialistes" font adopter le mot d'ordre "Une terre sans peuple pour un peuple sans terre".</p><p>1926.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/00/3509103034.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2609850" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/00/289459450.jpg" alt="Rudolph Valentino.jpg" /></a>Mort à New York de Rodolfo Guglielmi di Valentina d'Antonguolla, alias Rudolph Valentino, à l'âge de 31 ans. Incarnation à l'écran du <em>latin lover</em> hollywoodien, sa mort soudaine provoqua des émeutes et poussa au suicide un grand nombre de midinettes américaines.</p><p> </p><p> </p><p><br />1936.<br />À Madrid, à la faveur d'un incendie déclaré la veille, une foule déchaînée envahit la prison Modelo, où la majorité des détenus politiques sont massacrés. Parmi les victimes figurent le catholique populiste Delgado Barreto, les phalangistes Fernando Primo de Rivera et Julio Ruiz de Alda, le nationaliste Albiñana, mais aussi les anciens ministres et parlementaires républicains Martinez de Velasco, Alvarez Valdes et Rico Avello.</p><p>1939.<br />Signature à Moscou du pacte de non-agression germano-soviétique ("pacte Molotov-Ribbentrop"). Une annexe secrète prévoit le partage de la Pologne entre Hitler et Staline.</p>
Ratatosk
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La deuxième phase de la guerre est sur le point de commencer : la Pologne s'échauffe avec d'énormes achats d'armes
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-08-23:6457805
2023-08-23T18:57:12+02:00
2023-08-23T18:57:12+02:00
La deuxième phase de la guerre est sur le point de commencer: la...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470119" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3775985749.jpg" alt="160928092d29c53.jpg" width="592" height="355" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>La deuxième phase de la guerre est sur le point de commencer: la Pologne s'échauffe avec d'énormes achats d'armes</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Par Marcelo Ramirez</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 10pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://noticiasholisticas.com.ar/la-segunda-etapa-de-la-guerra-esta-por-comenzar-polonia-precalienta-con-enormes-compras-de-armamento-por-marcelo-ramirez/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le match a commencé, la première mi-temps s'achève sur une performance décevante de l'attaquant chargé de marquer les buts. Le DT (le <em>Míster </em>dans certains pays) décide que son temps est écoulé et que l'attaquant de remplacement doit entrer sur le terrain. Mais le problème n'est pas que le buteur ne joue plus, c'est simplement que son équipe ne fonctionne pas. Le fait de partir à la mi-temps va le montrer comme le responsable de la défaite alors que le reste de ses coéquipiers, à commencer par l'entraîneur lui-même, n'ont pas fait ce qu'il fallait.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Non, vous ne vous trompez pas, cher lecteur, vous ne lisez pas un média sportif commentant un match du week-end, vous lisez un article géopolitique centré sur la guerre en Europe entre la Russie et l'OTAN.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le WP aux multiples facettes n'est rien d'autre que la métaphore d'un modèle anglo-saxon qui a mené l'Ukraine à la ruine et entend entraîner le reste de l'Europe dans sa chute afin d'éreinter la Russie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le grand pays eurasien est trop puissant, ses forces armées, contrairement à ce que la presse et les réseaux diffusent, sont extrêmement fortes et ne sont pas en train de perdre la guerre avec l'Ukraine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Elle ne l'a jamais perdue, elle a été menée conformément à ses intérêts depuis le tout début. La guerre, comme cela est déjà évident, est menée contre l'OTAN, le terrain sur lequel les adversaires se battent est l'Ukraine, et il est important de ne pas perdre de vue ce fait.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'OTAN est le bras armé des centres de décision de Washington et de Londres, deux capitales qui voient le monde peuplé de citoyens de différentes catégories. Les citoyens de second rang sont les leurs, car les citoyens de premier rang ne sont que les élites. Derrière eux se trouvent les Européens de l'Ouest et au bas de l'échelle les Européens de l'Est.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les autres peuples du monde ne peuvent même pas être considérés comme autre chose que des outils et des ressources à utiliser lorsque la situation le justifie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Russie est demeurée insoumise et, à l'Ouest, ses élites cherchent à diviser ce pays géant en plusieurs petits pays, peut-être 35, afin de liquéfier son pouvoir et de déterminer la fin de cette nation gênante pour leurs intérêts.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'Ukraine est le fer de lance qui fut choisi pour frapper Moscou avec le soutien engagé de l'OTAN. Sachant que Kiev ne peut espérer qu'une défaite si écrasante qu'elle mettra probablement fin à l'existence même de l'État ukrainien, elle a d'autres cartes à jouer.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Pologne est le joueur en train de s'échauffer, qui attend d'entrer en scène et de remplacer les Ukrainiens battus et épuisés. L'échauffement est visible et, vu son intensité, nous pouvons voir que le moment où elle deviendra un acteur militaire est imminent.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470120" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2873624181.jpg" alt="0f1cbcfb-e143-403c-93f7-ab4da01a2fb3.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le gouvernement polonais se prépare à la guerre en achetant d'énormes quantités d'armes, mais contrairement à Zelensky et aux siens, il s'agira cette fois d'armes occidentales. Les armes héritées des Soviétiques ont été détruites lors de la campagne militaire ukrainienne.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">À l'occasion de la très récente journée de l'armée polonaise, il a organisé une exposition militaire avec 200 unités d'équipement militaire polonais et étranger, 92 avions et 2000 militaires. De quoi ébranler l'armée russe, certes, mais ces chiffres sont évidemment insignifiants pour Moscou. Le Belarus est l'autre pays visé, mais Loukachenko a reçu des armes nucléaires et le PMC Wagner.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La présence de 10.000 soldats à la frontière de l'allié local de la Russie est un signe des intentions de Varsovie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Pologne se réarme avec l'achat de 32 F35 pour 4,2 milliards de dollars, 500 unités de Himars pour 10 milliards de dollars, et a déjà reçu 18 de ces lanceurs. 366 unités de chars américains Abrams, 116 M1A1, en plus des 250 M1A2 SEP v3 qui ont déjà été commandés.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Varsovie a commandé 48 obusiers blindés automoteurs K9 A1 pour un coût estimé à 200 millions d'euros par unité.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6470149" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4041154333.jpg" alt="K2_Black_Panther.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Elle a également acheté 980 chars coréens K2 Black Panther (photo, ci-dessus) pour une valeur marchande d'environ 8 millions d'euros par char. Elle a également acheté 48 avions de chasse FA-50 pour 3,5 milliards d'euros, des systèmes de lance-roquettes multiples K239 Chunmo et 400 véhicules blindés d'éclaireur 4×4 KIA K-151.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Pologne a également l'intention d'ajouter à ses forces 1400 véhicules de combat d'infanterie locaux Borsuk, d'une capacité de transport de six personnes. Cette acquisition a suscité la controverse, certains la considérant comme une simple copie de véhicules occidentaux similaires construits à partir de matériaux étrangers, mais présentée comme une réalisation polonaise. Le coût est estimé entre 6 et 10 millions d'euros, ce qui est bien supérieur à ce qu'il vaudrait s'il était fabriqué de manière compétitive. La Pologne a notamment investi 2,16 milliards d'euros dans des missiles de la société européenne MDBA, les Camm et les Launchers.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce montant pèsera lourdement sur l'économie polonaise, mais Andrzej Duda, enhardi, a déclaré qu'il fallait arrêter la Russie avant de sacrifier la vie de soldats américains. M. Duda a déclaré que l'Occident devait arrêter la Russie maintenant, avant que "les soldats américains ne doivent verser leur sang et perdre leur vie en Europe pour rétablir la paix et la liberté dans le monde".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'ancien Premier ministre polonais, Donald Tusk, surestime la menace que représente le Belarus et affirme que le parti au pouvoir, Droit et Justice, de M. Duda, utilise des tactiques d'intimidation pour obtenir de meilleurs résultats aux élections législatives.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Indépendamment des querelles internes, la Pologne commet la même erreur que l'Ukraine en sous-estimant les capacités de la Russie tout en surestimant les siennes. Pour ne rien arranger, elle compte sur le soutien des États-Unis en cas de confrontation.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les Polonais feraient bien de se souvenir de l'histoire. La dernière fois qu'ils se sont appuyés sur l'Occident, c'était dans le cadre de l'accord avec Hitler, qui s'est soldé par une invasion allemande de leur pays. Si nous regardons comment les États-Unis ont agi au Viêt Nam ou en Afghanistan lorsque la situation devenait défavorable, M. Duda et ses amis devraient se méfier d'un compromis de la part des Anglo-Américains.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si vous avez des doutes, vous pouvez regarder comment l'Ukraine a été poussée à la guerre par ces mêmes pays, comment ils lui ont refusé la possibilité d'un règlement à plusieurs reprises et comment ils suggèrent maintenant que Kiev doit négocier et céder des terres pour la paix.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le jeu se déroule entre la Russie et les États-Unis, l'Ukraine aujourd'hui et la Pologne demain ne sont que des pions servant de chair à canon pour épuiser la Russie et permettre un changement de gouvernement à Moscou. Le coût en vies humaines et en destruction d'infrastructures n'est pas supporté par les décideurs, mais par les pays misérables qui se prêtent à ce jeu suicidaire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le sort des hommes et les territoires sont étrangers à ces décideurs. Jusqu'à présent, ils ont brûlé au combat le matériel soviétique dont ils ont hérité et les décideurs ont profité de l'occasion pour vendre du matériel de remplacement occidental. De plus, ils ont donné leurs propres équipements obsolètes qui rouillaient dans des entrepôts vieux de plusieurs dizaines d'années et anachroniques pour la guerre moderne.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'entrée en scène d'équipements modernes tels que les systèmes Patriot et les Leopard II A6, entre autres, a été l'un des aspects négatifs de l'aventure ukrainienne pour l'Occident, compte tenu du discrédit dont elle a fait l'objet. Ces systèmes ont été présentés comme les meilleurs et les plus performants au monde, ce qui explique qu'ils étaient nettement plus chers que ceux fabriqués par les Russes ou les Chinois, mais au vu de leurs récentes performances, cela s'est avéré faux.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'autre point négatif est que les problèmes d'approvisionnement de la production occidentale sont devenus visibles. Les arsenaux de l'OTAN se sont vidés à un rythme beaucoup plus rapide qu'ils n'auraient dû l'être, compte tenu de leur capacité de production militaire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Pologne commence à se préparer à une confrontation avec la plus grande puissance nucléaire du monde. Une puissance qui entretient une rivalité de longue date et qui n'aura pas, à l'égard de la Pologne, les mêmes réserves qu'avec l'Ukraine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette dernière nation est considérée par la Russie comme faisant partie du même peuple, et beaucoup considèrent la guerre comme une tragédie parce qu'il s'agit d'une guerre interne. Avec la Pologne, c'est une autre histoire, car il subsiste de vieilles rancunes, aggravées par le sentiment d'ingratitude de Varsovie lorsque les Russes l'ont sauvée de l'Allemagne nazie. Moscou comprend qu'elle a donné son sang pour défendre ses ennemis polonais et, une fois de plus, ceux-ci n'ont pas été reconnaissants.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Aujourd'hui, la Pologne cherche à récupérer les terres ukrainiennes jadis influencées par la Pologne, à l'ouest de son voisin aujourd'hui en guerre avec la Russie, tout comme son ambition s'étend parfois au centre même du pays.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Russie, qui a initié une confrontation sanglante pour repousser l'OTAN loin de ses frontières, ne laissera pas faire et n'aura pas les scrupules amicaux qui ont assez longtemps ralenti l'opération militaire en Ukraine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette fois, nous pouvons nous attendre à une réaction russe extrêmement violente contre la Pologne. Les analystes russes estiment que l'OTAN n'interviendra pas dans une guerre directe. Les Anglo-Saxons ne veulent pas de destruction chez eux et ne se battront pas pour la Pologne.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'OTAN dans son ensemble pourrait intervenir, mais la Russie ne se soucie pas de savoir si les États-Unis sont ou ne sont pas au milieu du jeu. L'Allemagne semble mal à l'aise dans son suicide économique et, si la situation s'étend à la Pologne, elle ne sera pas heureuse avec une guerre à ses frontières directes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La France a trop de problèmes en Afrique et chez elle pour se chercher d'autres ennemis. Les autres pays n'ont pas de capacités sérieuses pour affronter la Russie.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6470121" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/327067597.jpg" alt="230815153703-06-poland-military-parade.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La démarche est risquée, mais la situation est en train de changer. La deuxième phase de la guerre est sur le point de commencer, alors que l'Ukraine affronte avec ses dernières réserves le mur de défense russe, qui à son tour se prépare à une offensive qui sera au moins trois fois plus forte que la première en février 2022.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il s'agirait d'une offensive contre un ennemi usé; les chances de survie de l'Ukraine sont en effet très limitées.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Russie peut désormais voir que les États-Unis commencent à chercher une trêve et, lorsqu'elle verra que les renforts cessent d'arriver en Ukraine, elle lancera certainement une offensive finale à peu de frais.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En fin de compte, avec le recul de l'OTAN, il ne sert plus à rien de résister aux attaques ukrainiennes. À ce stade, les États-Unis devront décider s'ils envoient finalement la Pologne au combat ou s'ils acceptent les demandes russes de se retirer jusqu'aux frontières de 1997.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les autorités de Varsovie seront confrontées au même dilemme que Zelensky, et comme lui, elles sont complaisantes et ne mesurent pas le risque auquel elles sont confrontées.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le reste de l'Europe doit en tenir compte et agir en conséquence, car l'heure tourne et la situation est plus tendue que jamais. Seront-ils prêts à suivre la voie de l'Ukraine ou accepteront-ils que le monde a changé et que l'hégémonie est terminée ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Leur existence en dépend.</span></strong></span></p>
Le Photon
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C'était le 7 août...
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2023-08-07T18:05:00+02:00
2023-08-07T18:05:00+02:00
1786. À Lyon, une grève générale déclenchée par les ouvriers de la soie, la...
<p>1786.<br />À Lyon, une grève générale déclenchée par les ouvriers de la soie, la "révolte des deux sous", est écrasée par l'armée royale.<br />Non loin de là, les Français Jacques Balmat et Michel Paccard réussissent la première ascension du Mont-Blanc.</p><p>1895.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/1857859921.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/2011608332.jpg" alt="Alfred.jpg" /></a>Naissance à Colombes du dessinateur et humoriste Alain Saint-Ogan, créateur en 1925 des personnages de Zig, Puce et du pingouin Alfred. Adopté comme mascotte par Mistinguett et l'aviateur Charles Lindbergh, Alfred fut également choisi comme emblème par l'amiral Byrd pour son expédition au pôle Sud, avant d'être celui du salon de la bande dessinée d'Angoulême.<br /> </p><p><br />1932.<br />Adoption en Ukraine d'une loi sur la "propriété socialiste". Elle autorise la Guépéou à tirer à vue sur toute personne glanant des épis de blé. La famine organisée par Staline fera six millions de morts.</p><p>À Rennes, à l'aube du quatrième centenaire de cet événement, le monument célébrant la réunion du duché de Bretagne à la France est dynamité par des autonomistes. Ceux-ci ne seront jamais identifiés.</p><p>1934.<br />Les restes du maréchal von Hindenburg sont solennellement déposés au mémorial de Tannenberg, dédié à la victoire des Allemands sur les Russes en août 1914. Le cercueil en sera retiré en janvier 1945 par une unité allemande en retraite, afin d'en éviter la profanation par les troupes russes. Partiellement détruit à cette occasion, le monument sera totalement démoli par les Polonais en 1952-1953.</p><p>1941.<br />Bruno Mussolini, fils du Duce, trouve la mort aux commandes de son bombardier alors qu'il s'apprêtait à atterrir à Pise. Son corps sera transporté à Predappio par un train spécial circulant entre deux files ininterrompues d'Italiens.</p><p>1946.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/2004828541.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/2121084915.jpg" alt="Pierre-Henri Teitgen.jpg" /></a>Publication au <em>Journal officiel</em> du discours de Pierre-Henri Teitgen, Garde des Sceaux, qui, évoquant l'épuration en cours, a déclaré à la Chambre : "Vous pensez sans doute que par rapport à Robespierre, Danton et d'autres, le Garde des Sceaux est qui est devant vous est un enfant. Eh bien, si l'on en juge par les chiffres, ce sont eux qui furent des enfants !".</p><p> </p><p><br />1960.<br />À La Havane, Fidel Castro décrète la nationalisation de toutes les compagnies américaines opérant à Cuba.</p><p>1962.<br />Mort à Gand de l'écrivain flamand Filip De Pillecyn (<em>Monsieur Hawarden</em>, <em>Le Soldat Johan</em>). Surnommé "le prince du roman flamand", il fut l'un des fondateurs du pèlerinage de l'Yser. Rédacteur en chef du mensuel <em>Volk en cultuur</em>, membre du Conseil culturel flamand, il fut condamné à dix ans de prison à la Libération.</p>
Ratatosk
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”Partenariat stratégique 2030”: les Polonais se font à nouveau l'épée continentale de Londres
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-07-13:6452142
2023-07-13T20:56:15+02:00
2023-07-13T20:56:15+02:00
"Partenariat stratégique 2030": les Polonais se font à nouveau...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6461606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2675151677.JPG" alt="UID_14~1.JPG" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>"Partenariat stratégique 2030": les Polonais se font à nouveau l'épée continentale de Londres</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://zuerst.de/2023/07/13/strategische-partnerschaft-2030-polen-machen-sich-wieder-zum-festlandsdegen-londons/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Londres/Varsovie . Rien n'a été appris de l'histoire à Varsovie : le ministre polonais de la Défense Błaszczak a signé mercredi avec son homologue britannique Cleverly un accord sur un "partenariat stratégique 2030" entre les deux pays. Il s'agira de renforcer la coopération en matière de politique étrangère, de sécurité et de défense.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le partenariat stratégique définit des priorités communes à Londres et à Varsovie. Celles-ci incluent non seulement la coopération militaire entre les deux pays, mais aussi une action coordonnée sur certains théâtres d'opérations comme la Biélorussie et la Chine. Le nouveau traité s'appuie à cet égard sur un précédent accord de coopération entre les deux pays dans le domaine de la défense et de la sécurité conclu en 2017.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Notre partenariat 2030 engage le Royaume-Uni et la Pologne à une coopération encore plus forte en matière de défense, de sécurité et de politique étrangère à l'avenir", a déclaré le ministre britannique de la Défense, M. Cleverly.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6461607" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2208407415.jpg" alt="F0SKqvjXsAIddMu.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le partenariat vise également à renforcer la coopération entre les forces armées des deux pays en "augmentant l'intensité et la fréquence des exercices conjoints, en renforçant la position de dissuasion et de défense de l'OTAN et en restant unis dans nos approches de la région indo-pacifique", selon un communiqué de presse de Londres, qui ajoute : "En tant que partenaire historique de la défense et allié de l'OTAN, le Royaume-Uni est aux côtés de la Pologne pour défendre le flanc est de l'OTAN et soutenir l'Ukraine contre l'agression russe".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Varsovie a déjà bénéficié d'un soutien particulier de Londres en 1939, après que Londres eut accordé au gouvernement polonais ce que l'on appelle un "chèque en blanc" en cas de guerre avec l'Allemagne. Lorsque cela s'est produit, la Pologne a été envahie par la Wehrmacht en 17 jours, et il n'a plus été question du soutien britannique (mü).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Demandez ici un exemplaire gratuit du magazine d'information allemand ZUERST ! ou abonnez-vous dès aujourd'hui à la voix des intérêts allemands !</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Suivez également ZUERST ! sur Telegram : <span style="color: #ffcc99;">https://t.me/s/deutschesnachrichtenmagazin</span></span></strong></span></p>
Ratatosk
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”Griffin Storm 2023”. Les véritables plans de l'OTAN dévoilés en Lituanie
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-06-28:6449650
2023-06-28T15:19:01+02:00
2023-06-28T15:19:01+02:00
"Griffin Shock 2023". Les véritables plans de l'OTAN dévoilés en...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6458159" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2913619211.png" alt="mndne2-hLiVX1.png" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>"Griffin Shock 2023". Les véritables plans de l'OTAN dévoilés en Lituanie</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>par Fabrizio Poggi</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://www.lantidiplomatico.it/dettnews-griffin_storm_2023_in_lituania_svelati_i_reali_piani_nato/45289_50186/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le 26 juin, lors de sa visite à Vilnius pour les manœuvres de l'OTAN dites "Griffin Shock 2023", le ministre allemand de la Guerre Boris Pistorius a annoncé son intention de déployer en Lituanie, de manière permanente, quatre mille soldats supplémentaires - en plus des 800 présents depuis 2017 - pour renforcer le flanc oriental de l'OTAN. Le président lituanien Gitanas Nauseda a assuré que Vilnius, d'ici 2026, préparera tout ce qui est nécessaire (casernes, logistique et plus encore) pour que la brigade allemande puisse rester. Quelques jours plus tôt, le ministre lituanien de la guerre, Arvydas Anusauskas, avait fait part à une délégation du Sénat américain de l'intérêt de la Lituanie à rendre permanente la présence des 500 soldats yankees qui alternent dans le pays depuis 2019.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Même certains observateurs occidentaux considèrent la démarche allemande comme "une marche lente vers une potentielle future confrontation directe de l'OTAN avec la Russie". La Pologne augmente le déploiement de moyens et d'hommes autour de Kaliningrad, écrit Evgenij Umerenkov dans <em>Komsomol'skaja Pravda, </em>et maintenant la présence de l'OTAN dans les pays baltes, mise en œuvre jusqu'à présent sur une base rotative avec les "Bataillons multinationaux", auxquels l'Italie participe également, déployés depuis 2017, est en train d'être renforcée.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour l'expert militaire Aleksandr Nosovic, la décision allemande va de pair avec le déploiement de systèmes HIMARS dans la région de Gdansk : ces étapes, l'une après l'autre, doivent tôt ou tard conduire à un point, au-delà duquel s'enclenche soit le processus inverse, soit la confrontation armée directe. Pour l'instant, la Pologne et la Lituanie poursuivent l'encerclement de Kaliningrad: il y a, face à l'enclave, "des Américains, des Allemands, des Français". Avec une telle concentration de forces de part et d'autre des frontières de la région, cela ne peut que très mal se terminer".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6458160" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1864631330.png" alt="Griffin Schock 23 Exercise Logo.png" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bien que l'initiative vienne officiellement de Vilnius et de Varsovie, le fait que l'OTAN la soutienne fait partie des plans américains, qui durent depuis "vingt ans, pour se positionner à nos frontières".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lorsqu'en 2004, avec l'énième élargissement de l'OTAN, les États baltes ont rejoint l'Alliance atlantique, l'objectif d'en faire un avant-poste de l'OTAN était déjà clair: ce n'est pas un hasard si, avant même le 24 février 2022, Washington et Bruxelles clamaient la "nécessité de défendre les pays baltes", parce que la Troisième Guerre mondiale "commencera par une agression russe contre les démocraties baltes". Maintenant que les troupes du groupe "Wagner" sont cantonnées en Biélorussie, les dangers pour "la liberté de la Pologne et de la Lituanie" augmenteraient.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">D'ailleurs, dans la question du Bélarus, de la Pologne et de la Lituanie, il n'est pas inutile de rappeler ce que l'OTAN considère comme le point faible de son flanc oriental, à savoir le "fossé de Suwalki", l'hypothétique corridor terrestre d'environ 100 km de long reliant le territoire biélorusse à la région de Kaliningrad. Si ce "corridor" passait sous le contrôle total de la Russie et du Belarus, toute la région de la Baltique se retrouverait dans une "poche". C'est pourquoi, selon M. Nosovic, il ne serait pas mauvais que les Allemands, avant de déployer des unités de la Bundeswehr en Lituanie, réfléchissent à la question ; "d'un autre côté, si l'OTAN se dirige lentement vers une guerre directe avec la Russie, même cette considération ne l'arrêtera pas".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La RT russe rappelle que le 26 juin, outre Pistorius, Jens Stoltenberg était également présent à Vilnius et qu'il aurait déclaré que lors du prochain sommet de l'OTAN, prévu à Vilnius dans quelques semaines, il serait question de passer des seules patrouilles aériennes au-dessus des pays baltes - mises en œuvre sur une base rotative : depuis mars dernier, des avions de chasse allemands et britanniques sont sur place - à un système de défense antiaérienne et antimissile rotatif, avec le déploiement de systèmes SLM IRIS-T allemands en Estonie et en Lettonie également.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais, comme nous le savons, c'est la Russie qui se meut vers l'ouest.</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Attentat contre le Nord Stream: les traces polonaises commencent à émerger
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-06-19:6448309
2023-06-19T17:10:50+02:00
2023-06-19T17:10:50+02:00
Attentat contre le Nord Stream: les traces polonaises commencent...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6456112" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2967374831.jpg" alt="phpaM2nn7.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Attentat contre le Nord Stream: les traces polonaises commencent à émerger</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>par Fabrizio Poggi</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: <a style="color: #999999;" href="https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/25738-fabrizio-poggi-attentato-al-nord-stream-iniziano-ad-emergere-le-tracce-polacche.html">https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/25738-fabrizio-poggi-attentato-al-nord-stream-iniziano-ad-emergere-le-tracce-polacche.html</a></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les enquêteurs allemands auraient établi que le navire "Andromeda", qui avait transporté les explosifs HMX (ottogène) dans la zone de l'attentat contre les tracés des gazoducs Nord Stream 1 et 2, avait traversé les eaux territoriales polonaises avant ce moment. Et la Pologne, comme elle l'a proclamé à plusieurs reprises avant même septembre 2022, visait depuis longtemps à devenir une plaque tournante européenne pour le gaz américain, pour lequel le gaz russe acheminé vers l'Allemagne et l'Europe de l'Ouest via le gazoduc Nord Stream n'est qu'un dangereux concurrent.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cependant, les services allemands estiment, comme le note Andrej Rezcikov dans le journal russe <em>Vzgljad</em>, que Varsovie n'était pas en mesure de mener à bien l'opération seule, même si la capitale polonaise était certainement au courant des plans; techniquement, seuls deux pays disposent des capacités techniques nécessaires. Le <em>Wall Street Journal</em> affirme que la Pologne a servi de "centre logistique" et de centre de financement de l'action.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6456114" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/938839770.jpg" alt="im-741710.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'analyse des données provenant des équipements de radio et de navigation du yacht, ainsi que des données satellitaires et de téléphonie mobile, aurait permis aux analystes allemands de reconstituer en détail les mouvements d'"Andromeda" au cours des deux semaines précédant le jour du sabotage du Nord Stream 1 et 2 sur le fond de la mer Baltique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le navire, propriété d'une société allemande, avait été affrété par l'agence de voyage "Feeria Lwowa" (de Lvov/Lviv, qui reste la ville ukrainienne la plus polonaise de toutes), enregistrée au nom de deux citoyens ukrainiens qui, selon les enquêteurs, étaient liés aux services de renseignement ukrainiens. Officiellement, l'Allemagne ne dispose d'aucune donnée concrète sur l'implication de Varsovie dans le sabotage et le bureau du procureur général allemand s'est refusé à tout commentaire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour leur part, la Suède et le Danemark, dans les "zones économiques" où les explosions ont eu lieu (près de l'île danoise de Bornholm), n'ont jusqu'à présent pas défini les responsabilités. Stockholm, qui a clôturé son enquête en octobre dernier, s'est contenté de parler de "soupçons croissants de sabotage grave", sans indiquer de responsabilité. Alors que la Suède et le Danemark avaient initialement convenu avec Berlin d'une enquête commune, ils ont par la suite mis cette idée au placard.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après une série de dépêches, lancées par les médias américains au printemps dernier, basées sur des rapports américains, qui parlaient de l'implication de "groupes pro-ukrainiens", mais que Moscou qualifiait de "dépêches coordonnées de désinformation", le journal belge <em>De Tijd</em> a révélé ces derniers jours que la CIA, peu de temps après les explosions, avait informé les services belges de fortes suspicions concernant les Ukrainiens.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En tout état de cause, la Pologne a eu tout à gagner à ce que le gazoduc Nord Stream cesse d'exister, estime Vadim Trukhacev, maître de conférences à l'Université humanitaire d'État de Russie. Les gouvernements polonais, actuels et anciens, l'ont combattu et sont allés jusqu'à le qualifier de "second pacte Molotov-Ribbentrop". Varsovie, dit Trukhacev, comme Berlin, Stockholm et Copenhague, ne pouvait pas ne pas être au courant des préparatifs de sabotage; le fait est que la Pologne est un pays "préparé à tout" et, contrairement à l'Allemagne et à la Suède, "a accepté de mettre son territoire à la disposition des Américains et des Britanniques, qui ont mené l'opération". "Et quelque chose s'est également préparé sur le territoire danois".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6456115" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/596588004.png" alt="Major_russian_gas_pipelines_to_europe.png" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Convaincu à la fois de la main des Yankees dans l'affaire et des bénéfices du sabotage pour Varsovie, le directeur de l'Institut d'études ukraino-occidentales, Oleg Khavic, l'est aussi: seul Seymour Hersh, qui avait publié en février dernier les résultats de ses propres investigations et noté la coïncidence de la période du sabotage avec les exercices de l'OTAN "Baltops-2022", a fourni une version cohérente de l'attaque, affirme Khavic. Il estime que la Norvège et la Pologne ont été associées à de probables centres logistiques américains pour parfaire le sabotage. Tout ce qui a été "publié dans la presse occidentale depuis la version de Hersh", affirme M. Khavic, n'est rien d'autre qu'une "tentative de dissimuler ou de détourner l'attention de l'administration américaine et du président Joe Biden en personne, des organisateurs et des auteurs de l'acte terroriste".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon M. Trukhacev, ni la Pologne ni l'Ukraine n'auraient été techniquement capables de saboter l'oléoduc. Il y a cependant eu une "tentative de tout mettre sur le dos de l'Ukraine, pour qui, dit-on, c'était particulièrement avantageux". "Je doute de la participation norvégienne", déclare Trukhacev; Oslo ne possède pas "suffisamment de gaz pour que le Nord Stream soit un concurrent dangereux". "Toutefois, les Britanniques et les Américains auraient également pu utiliser des plongeurs norvégiens".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Khavic n'exclut pas non plus la possibilité que l'Ukraine soit finalement reconnue coupable, mais seulement après sa défaite militaire et la réalisation des objectifs déclarés de Moscou pour justifier l'opération spéciale: "Si l'Occident, en cas de défaite militaire, décide d'abandonner l'Ukraine, il proclamera alors qu'il ne savait pas qu'il s'agissait de "si mauvaises gens". Si la Russie, en revanche, se contente d'un résultat plus modeste, le sabotage sera sans aucun doute attribué à Moscou".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quoi qu'il en soit, si l'on regarde l'Italie, il est désormais évident, même pour les personnes les mieux informées, que les bénéficiaires du sabotage sont ceux qui, au contraire, doivent payer généreusement de leur poche le gaz "libre et démocratique" des Yankees.</span></strong></span></p><p> </p>
Ratatosk
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Du sable dans les rouages de la fraternité d'armes: la Pologne rappelle à Kiev le massacre de Volhynie
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-05-30:6445551
2023-05-30T19:36:02+02:00
2023-05-30T19:36:02+02:00
Du sable dans les rouages de la fraternité d'armes: la Pologne...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6450813" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/911706264.jpg" alt="0002EE3X60GB87BY-C317-F3.jpg" width="483" height="769" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Du sable dans les rouages de la fraternité d'armes: la Pologne rappelle à Kiev le massacre de Volhynie</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://zuerst.de/2023/05/25/sand-im-getriebe-der-waffenbruederschaft-polen-erinnert-kiew-an-wolhynien-massaker/</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Varsovie . La Pologne est le soutien le plus actif de Kiev dans la guerre actuelle en Ukraine. Pourtant, il existe des blessures ouvertes dans l'histoire mouvementée des deux pays - et elles continuent de se manifester même dans la guerre actuelle. Aujourd'hui, le porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères, Lukasz Jasina, a créé la surprise en demandant au président ukrainien Zelensky d'assumer ses responsabilités et de s'excuser pour les massacres de Volhynie (1942/43).</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L'affaire doit être abordée "au plus haut niveau", car Kiev bloque toute discussion à ce sujet dans les contacts entre les deux pays: "Je suis désolé et je vous prie de me pardonner. Cette formule fonctionne très bien mais dans le cas des relations polono-ukrainiennes, elle fait toujours défaut", a déclaré Jasina.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le porte-parole du ministère a également souligné que Varsovie avait déjà assumé la responsabilité "des crimes commis par notre Etat contre les Ukrainiens": "Une telle responsabilité fait défaut du côté de l'Ukraine".</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Jasina a toutefois reconnu que Zelenskij avait actuellement d'autres préoccupations et que les massacres de Volhynie n'étaient pas le sujet le plus important pour le peuple ukrainien en ce moment.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6450814" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1342849847.jpg" alt="wolyn-affiche.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>En Pologne, cependant, le sujet, qui s'apparente à un traumatisme national, est placé très haut. Ce n'est qu'en 2016 que la Diète polonaise a adopté une résolution reconnaissant les massacres de Volhynie comme un génocide. Le 11 juillet, date de l'un des événements individuels les plus terribles, a été déclaré à cette occasion journée de commémoration nationale.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Lors des massacres en Volhynie et dans certaines régions de Biélorussie en 1942 et 1943, entre 100.000 et 300.000 paysans polonais ont été tués dans le dos de la Wehrmacht par des membres de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), la branche militaire de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) (mü).</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Demandez ici un exemplaire gratuit du magazine d'information allemand ZUERST ! ou abonnez-vous ici dès aujourd'hui à la voix des intérêts allemands !</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Suivez également ZUERST ! sur Telegram : <a style="color: #999999;" href="https://t.me/s/deutschesnachrichtenmagazin">https://t.me/s/deutschesnachrichtenmagazin</a></strong></span></p>
Ratatosk
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L'Europe en feu
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-05-18:6443746
2023-05-18T13:42:02+02:00
2023-05-18T13:42:02+02:00
L'Europe en feu Ivan Plotnikov Source:...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6447976" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3019986039.jpg" alt="Incidents-lors-de-la-manifestation-a-Paris-le-23-mars-1603362.jpg" width="637" height="424" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>L'Europe en feu</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ivan Plotnikov</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://www.geopolitika.ru/article/evropa-v-ogne</strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Les Européens qui protestent en ont assez d'être les satellites de l'OTAN et les victimes de lois anti-populaires.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce n'est un secret pour personne que la soi-disant Union européenne, une structure que l'on peut difficilement qualifier d'union, traverse aujourd'hui une période difficile. Les Européens ressentent les effets des crises financière, économique et énergétique, des restrictions imposées par la pandémie covidique, du parrainage du conflit en Ukraine, etc. Les protestations sociales populaires détruisent littéralement de l'intérieur les régimes "démocratiques" européens actuels.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sur la nouvelle révolution française</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La France s'est faite connaître pour ses manifestations de masse très récemment et partout dans le monde. L'élément déclencheur du mécontentement des citoyens a été la réforme des retraites. Il était proposé de relever progressivement l'âge de la retraite de 62 à 64 ans. Par la suite, les revendications économiques se sont transformées en revendications politiques. Les Français veulent la démission du président et du gouvernement actuel. Sinon, disent-ils, une nouvelle révolution s'abattra sur le pays.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est intéressant de noter que le président français a dû faire passer un projet de réforme en contournant le Parlement. Il a utilisé l'article 49.3 de la Constitution, qui fait depuis longtemps l'objet de nombreux débats. Beaucoup l'ont qualifié d'outil antidémocratique permettant au gouvernement d'exercer une pression sur le corps législatif. Cependant, cette même loi permet à l'opposition de soumettre une motion de censure au gouvernement dans les 24 heures. Elle y est presque parvenue, mais il lui manquait 9 à 10 voix. Tout le monde était mécontent : la droite, la gauche et même certains partisans de Macron.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans les rues, de nombreuses manifestations se sont d'abord raréfiées, puis ont repris de plus belle. Les gens se sont surtout mobilisés au détriment des grands syndicats, qui s'opposaient également aux réformes. Les organisations les plus importantes étaient la Confédération générale du travail et la Confédération française démocratique du travail.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6447977" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3463371291.jpg" alt="Proteste-in-Frankreich-Nantes.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon les médias, le nombre de manifestants a atteint 3 millions. Si, dans la Fédération de Russie, la contrepartie de cette réforme s'est déroulée dans le calme et a donné lieu à des manifestations pacifiques dans les rues des villes, il en a été autrement pour les Français.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">D'une manière générale, la France est un pays qui a littéralement battu le record du nombre de révolutions. Ces traditions se traduisent aujourd'hui par des incendies, des saisies de biens, des agressions de policiers et des menaces à l'encontre du gouvernement en place. Il n'est pas nécessaire d'aller bien loin pour trouver des exemples. Gérald Darmanin, directeur du ministère français de l'Intérieur, a déclaré que 406 policiers et 200 manifestants ont été blessés au cours des seules émeutes du 1er mai ; 540 émeutiers ont été arrêtés.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les gendarmes, quant à eux, n'ont rien à voir avec l'image qu'en donnent les comédies françaises. Les manifestations ont été réprimées assez durement. Des gaz lacrymogènes et des canons à eau ont été utilisés pour disperser les foules.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Notez qu'il s'agit de la deuxième tentative de réforme de l'âge de la retraite. La première a eu lieu en 2019, mais a échoué en raison des protestations sociales des "gilets jaunes". Les revendications initiales portaient uniquement sur la baisse des prix des carburants, mais plus tard, à mesure que le mouvement prenait de l'ampleur, des appels à mettre fin à la réforme des retraites ont commencé à être lancés également. Le mécontentement de masse a arrêté le gouvernement français, mais seulement temporairement.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Les gens ont toujours été et seront toujours les victimes idiotes de la tromperie et de l'auto-illusion en politique jusqu'à ce qu'ils apprennent que derrière toutes les phrases, déclarations et promesses morales, religieuses, politiques et sociales, il faut rechercher les intérêts de telle ou telle classe", a déclaré Lénine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et en effet, il est très clair dans l'intérêt de qui la réforme actuelle des retraites est menée. Par exemple, Macron lui-même est un protégé du clan Rothschild. Une fois que le futur président est entré au service de Rothschild & Cie, il a rapidement commencé à faire une carrière politique et s'est constitué une énorme fortune.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">On peut supposer qu'aujourd'hui, Macron attise délibérément le mécontentement populaire à la demande de ses commanditaires américains. Il s'agit bien sûr du capital américain, qui a depuis longtemps l'intention de détruire l'économie européenne. Il n'est pas non plus dans l'intérêt du gouvernement américain de renforcer les centres européens et de favoriser l'émergence d'un monde multipolaire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">D'ailleurs, dans un récent discours aux Français, le président français a déclaré que la mesure était due au manque d'argent dans le budget pour financer les retraités. Il manque environ 13 milliards d'euros. Il convient de noter que tout cela se produit dans un contexte où des centaines de millions de dollars sont injectés dans le budget de l'Ukraine, ainsi qu'une aide militaire à l'Armée nationale de l'Ukraine. Bien que les Français eux-mêmes n'aient pas encore fait le lien avec ces événements, les choses pourraient changer d'ici peu.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6447978" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/14296819.jpg" alt="streik-grossbritannien-103.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Grande-Bretagne</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bien que le Royaume-Uni ne fasse pas partie de l'UE aujourd'hui, il exerce toujours une influence géopolitique considérable sur le bloc des pays européens. Il serait donc injuste de passer sous silence les manifestations dans ce pays, qui ont été de la même ampleur et de la même intensité qu'en France.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Début février, le Royaume-Uni a connu la plus grande grève depuis Margaret Thatcher. Contrairement à la France, les manifestations n'ont porté que sur des revendications économiques. La principale revendication concernait l'augmentation des salaires au niveau de l'inflation. Au début de l'année 2023, celle-ci avait dépassé la barre des 10 %.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Plus d'un demi-million de manifestants du secteur public ont participé aux manifestations : enseignants, fonctionnaires, travailleurs des transports et professeurs d'université. La majorité des manifestants étaient des employés du secteur de l'éducation ainsi que des étudiants qui soutenaient leurs professeurs.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme en France, les syndicats se sont impliqués. Par exemple, le plus grand syndicat du pays, le Syndicat national de l'éducation, a pris une part active aux manifestations.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans ce contexte, le Premier ministre britannique s'est vivement opposé aux manifestants et a promis d'introduire des "lois sévères". Celles-ci prévoyaient notamment de donner plus de pouvoirs à la police, d'autoriser les employeurs à licencier les grévistes, d'obliger les manifestants à assurer un fonctionnement minimum des entreprises, de les contraindre à accepter des rassemblements, etc. En bref, le gouvernement n'a pas accepté de faire des concessions.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En revanche, le gouvernement, qui a tiré les leçons de l'expérience française, semble déterminé à reporter sa propre réforme des retraites.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais les similitudes avec la France ne s'arrêtent pas là. Par exemple, Rishi Sunak lui-même a également été lié à des magnats américains de la finance. Il a commencé sa carrière vertigineuse chez Goldman Sachs, qui appartient au groupe Rothschild (quelle coïncidence). Il a épousé une riche Anglaise dont la fortune pourrait rivaliser avec celle de la royauté. Il a été nommé ministre des finances de Boris Johnson en 2019.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6447979" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3277363245.jpg" alt="die-demonstranten-stellten.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Italie</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'une des caractéristiques des manifestations italiennes est leur caractère pro-russe. En mars 2022, plusieurs centaines de manifestants sont descendus dans les rues de Rome, Pise, Gênes, Milan et Florence.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les citoyens mécontents ont protesté contre la russophobie, les sanctions antirusses imposées par le monde anglo-saxon et la fourniture d'armes à l'Ukraine; des slogans demandant le retrait du pays du bloc de l'OTAN ont même été entendus.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En outre, la population est depuis longtemps mécontente du cabinet dirigé par la Première ministre, Giorgia Meloni, récemment élue et connue pour ses opinions d'extrême droite. Il est possible que les Italiens craignent que Meloni, comme son idole Benito Mussolini, n'entraîne le pays dans une nouvelle guerre.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Entre-temps, l'Italie n'est impliquée dans la confrontation entre la Russie et l'Ukraine que financièrement. Le montant total de l'aide apportée jusqu'à présent s'élève à environ 1 milliard d'euros.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6447980" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3681840373.jpg" alt="prorussische-demo-etwa-800.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Allemagne</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Des manifestations allemandes ont éclaté en avril à Berlin, Leipzig, Munich et dans d'autres grandes villes. Les manifestations ont été accompagnées de demandes d'arrêt des livraisons d'armes à Kiev et de résolution pacifique du conflit en Ukraine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme en Italie, les slogans comprenaient des appels à l'amitié avec la Russie, à la levée des sanctions anti-russes et au retrait des soutiens de l'OTAN en Ukraine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Certains manifestants se sont également élevés contre les réfugiés ukrainiens. Aujourd'hui, les Allemands s'inquiètent de la hausse du taux de criminalité parmi les émigrés, ainsi que de la pénurie de logements dans le pays, qui a chuté de manière drastique depuis février 2022.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est intéressant de noter que certains pays européens (le Royaume-Uni, la Pologne, la Hongrie, l'Autriche et la République tchèque) ont déjà refusé d'effectuer des paiements aux réfugiés ukrainiens et mettent progressivement fin à leurs programmes d'aide.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Au total, 8 milliards d'euros d'armes ont été fournis à l'Ukraine. Et récemment, le gouvernement allemand, sous la pression de ses alliés de l'OTAN, a accepté de transférer des chars Leopard 2 aux forces armées ukrainiennes. Naturellement, toutes ces dépenses ont entraîné une baisse du niveau de vie des citoyens et les ont conduits à participer à des rassemblements de protestation.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6447981" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2143010320.jpg" alt="6R6HDAEZJZHVNDRTM65BKGDQYY.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sur la Pologne et les "protestations céréalières"</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'accord sur les céréales a été un autre catalyseur des protestations. Selon leurs propres termes, les fonctionnaires de l'UE étaient bien sûr favorables à l'idée de fournir aux Africains affamés des céréales et d'autres denrées alimentaires. Mais quelque chose a manifestement mal tourné et les céréales se sont retrouvées non pas au Zimbabwe ou au Mozambique, mais sur les marchés de l'UE elle-même. Pour être plus précis, les agriculteurs européens ne peuvent pas concurrencer les céréales ukrainiennes bon marché sur les marchés locaux.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Même la Pologne, pays connu pour ses sentiments russophobes et pro-ukrainiens, s'est indignée. Soit dit en passant, le principal flux de produits agricoles en provenance d'Ukraine est arrivé ici. L'année dernière, plus de 2 millions de tonnes de céréales ont été exportées vers la Pologne.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bien entendu, les agriculteurs ont reçu l'assurance qu'ils ne seraient pas affectés. Mais, comme d'habitude, toutes les promesses se sont révélées n'être que des promesses vides. Des centaines de milliers d'agriculteurs ukrainiens ont été ruinés, car ils n'ont nulle part où vendre leurs récoltes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En conséquence, au début de l'année 2023, les manifestants ont bloqué les lignes de chemin de fer et les routes à la frontière avec l'Ukraine avec des camions.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La région la plus touchée par les protestations était la région de Lublin. Elle se distingue par les faits suivants. Premièrement, une cellule des Banderistes, qui ont ensuite perpétré le massacre de Volyn, y était installée pendant la Seconde Guerre mondiale. Deuxièmement, l'année dernière, un missile ukrainien est tombé dans la région, près du village de Przewodów, tuant deux personnes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sous la pression des manifestations, la Pologne, ainsi que certains autres pays de l'UE (Slovaquie, Roumanie, Hongrie et Bulgarie) ont été contraints d'interdire les importations de produits agricoles ukrainiens. Mais cette décision n'était qu'une mesure temporaire, et on ne sait toujours pas si la décision de l'establishment polonais sera prolongée ou s'il ne s'agit que d'un revers à court terme face au mécontentement populaire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size:
Ratatosk
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La Pologne se prépare à la guerre - Varsovie deviendra-t-elle la plus grande puissance militaire d'Europe?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-04-23:6439724
2023-04-23T15:30:31+02:00
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La Pologne se prépare à la guerre - Varsovie deviendra-t-elle la...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6441750" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2832631284.jpeg" alt="C0376B82-C635-43BE-9476-040D23B32D32.jpeg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>La Pologne se prépare à la guerre - Varsovie deviendra-t-elle la plus grande puissance militaire d'Europe?</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Par Alexander Markovics</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Des chars sud-coréens pour la Pologne - une gifle pour l'Allemagne</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La Pologne se prépare à la guerre : face à la défaite annoncée de l'Occident et de l'OTAN en Ukraine, la Pologne veut développer massivement son armée. Un gigantesque contrat d'armement entre Varsovie et Séoul a le potentiel de faire de la Pologne l'un des pays les plus puissants de l'OTAN après les Etats-Unis et la Turquie. Varsovie a ainsi signé un contrat pour l'achat de 1.000 chars K2 Black Panther (photo) avec la Corée du Sud - une gifle pour l'Allemagne, qui fournissait jusqu'à présent des chars Leopard 2 à la Pologne. Pourtant, cet achat de chars n'est qu'une étape supplémentaire dans la militarisation globale de la Pologne et l'escalade de la guerre en Ukraine.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6441754" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2274665287.jpg" alt="maxK2resdefault.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6441755" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1968759913.jpg" alt="2011.2.17_육군6포병여단_k-9,k-55_자주포사격_(7633864346).jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Berlin aux yeux de Varsovie : trop hésitant et peu fiable</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Varsovie argumente sa décision contre Berlin en affirmant que les délais de livraison en provenance du pays voisin sont trop longs et qu'elle est déçue par l'Allemagne en ce qui concerne la réticence à livrer des chars à l'Ukraine. La Pologne, en revanche, a été à l'origine de la mise en place d'une "coalition de chars" pour fournir à l'Ukraine des chars américains, britanniques, français et allemands, ainsi que des éléments de l'armée polonaise elle-même. Le contrat, d'un montant de plus de 15 milliards d'euros, prévoit la livraison de 150 chars K2 d'ici 2025 et de 212 obusiers blindés K9 (photo, ci-dessus) pour remplacer les obusiers livrés à l'Ukraine. Au total, jusqu'à 650 obusiers blindés devraient être livrés à la Pologne. La Pologne a également fourni à l'Ukraine de nombreux exemplaires de ce type d'armes provenant des stocks de son armée. Enfin, à partir de 2026, une variante du char K2 adaptée aux souhaits de la Pologne, appelée K2PL, devrait être fabriquée en Pologne, la majeure partie des chars devant donc d'abord être construite et n'étant pas disponible immédiatement.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6441751" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3229906778.jpg" alt="fragout-polish-air-force-f16c-raf-02.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Escalade de Varsovie : De nouveaux avions pour la Pologne, des avions soviétiques pour l'Ukraine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>De même, la Pologne a ajouté 48 avions de chasse à son armée de l'air, après avoir promis à l'Ukraine tous ses avions de fabrication soviétique, à l'exception des anciens avions de la RDA en provenance d'Allemagne, et lui avoir déjà livré une première tranche. Bien que la Slovaquie ait également livré des avions à l'Ukraine, l'initiative d'échange circulaire d'avions de combat ou la livraison d'avions de combat F-16 à l'Ukraine n'a pas encore dépassé le stade des discussions. Il est cependant indéniable que la Pologne a un rôle clé à jouer non seulement dans le renforcement de l'OTAN en Europe, mais aussi dans la militarisation de l'Ukraine. Varsovie fait encore payer cette aide avec de l'argent occidental, et bientôt avec du territoire ukrainien? Est-ce peut-être pour cela que Varsovie est si désireuse de faire la guerre?</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Intermarium et Commonwealth : le vieux rêve de la grande puissance</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A l'instar de nombreuses anciennes grandes puissances, la Pologne semble être en proie à une douleur fantômatique couvant sous le parti transatlantiste et conservateur PiS: le rêve de redevenir l'ancienne grande puissance polonaise, consolidée par une union de 400 ans avec la Lituanie voisine, qui a tenu en échec les ambitions expansionnistes allemandes et russes du 14ème au 18ème siècle. A l'apogée de la puissance polonaise, l'influence de la noblesse polonaise s'étendait jusqu'à Moscou. Ce n'est que lorsque la république aristocratique devint de plus en plus instable et adopta une constitution liberticide et révolutionnaire sur le modèle français et américain que la Pologne-Lituanie fut perçue par la Prusse, la Russie et l'Autriche comme une menace pour les monarchies chrétiennes traditionnelles, ce qui conduisit aux partages successifs de la Pologne, laquelle fut progressivement rayée de la carte. Bien que la Pologne ait obtenu les territoires allemands de l'Est après 1945, la Pologne ne semble pas être assez grande pour le gouvernement PiS. L'initiative "Intermarium" soutenue par Washington et Varsovie, qui vise à promouvoir une alliance entre les pays de la mer Baltique, de la mer Noire et de l'Adriatique, peut être considérée comme une tentative de raviver ce bloc géopolitique et de le maintenir comme un bélier contre la Russie ou pour l'articuler dans un scénario menaçant contre l'Allemagne.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6441752" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1440064926.jpg" alt="carte-ugalkraine-pologne.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La nouvelle colonie de Varsovie ? L'emprise de la Pologne sur la Galicie et l'augmentation des investissements en Ukraine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Depuis la nouvelle phase du conflit ukrainien depuis février 2022, non seulement les ambitions polonaises visant à récupérer l'Ukraine occidentale ne cessent d'émerger, mais la Pologne elle-même étend son influence sur Kiev avec l'aide des États-Unis. Ainsi, le président Zelensky a fait adopter en juillet 2022 une loi accordant à la Pologne des droits spéciaux en Ukraine, comme la possibilité qu'un citoyen polonais puisse y être élu président. Mais les investissements polonais en Ukraine sont également plus importants que jamais: selon l'institut économique PIE, les investissements économiques polonais en Ukraine devraient atteindre 30 milliards de dollars d'ici 2028. Lors de sa visite à Varsovie début avril, le président ukrainien Zelensky s'est même laissé aller à dire qu'après la victoire de l'Ukraine, il n'y aurait plus de frontières avec la Pologne. Plus la guerre dure, plus l'Ukraine devient dépendante de la Pologne et de l'Occident, les observateurs politiques allant jusqu'à dire que Kiev est devenue une colonie de Varsovie. Mais cela a un prix: les armes polonaises sont déjà en Ukraine, les Polonais "meurent pour Bandera", comme l'ont dénoncé les patriotes polonais lors d'une manifestation à Varsovie.</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Jusqu'à la guerre nucléaire ? Jusqu'où Varsovie veut-elle aller pour ses ambitions de grande puissance ?</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le summum de la politique d'escalade est toutefois atteint par le désir de la Pologne de participer aux déploiements nucléaires de l'OTAN. Le conseiller à la sécurité du président polonais Duda, Jacek Siewiera, a ainsi déclaré que la Pologne était prête à déployer des armes nucléaires sur son territoire.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Si cela devait se produire, la témérité et l'arrogance polonaises pourraient plonger le monde dans l'apocalypse nucléaire. Il est donc d'autant plus important de soutenir les patriotes pacifistes qui tentent de se faire entendre là-bas.</strong></span></p>
Le Photon
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C'était le 14 avril...
tag:lephoton.hautetfort.com,2023-04-14:1562871
2023-04-14T22:40:00+02:00
2023-04-14T22:40:00+02:00
1868. Naissance à Hambourg de l'architecte allemand Peter Behrens. 1878....
<p>1868.<br />Naissance à Hambourg de l'architecte allemand Peter Behrens.</p><p>1878.<br />Naissance à Sint-Niklaas (Belgique) du Dr. August Borms, l'un des principaux dirigeants du Mouvement flamand. Président du Raad van Vlaanderen en 1917, emprisonné en 1921, élu député d'Anvers en 1928, il sera condamné à mort pour collaboration avec l'Allemagne en 1946. Invalide, il sera alors fusillé, ligoté sur une chaise à la prison d'Etterbeek. Son exécution sera ressentie comme un acte de vengeance politique contre une existence entièrement consacrée à la défense de la cause flamande.</p><p>1896.<br />Les frères Lumière réalisent la première photographie en couleurs.</p><p>1912.<br />À 23h40 (heure locale), le paquebot Titanic heurte un iceberg, puis coule à 2h20 au large de Terre-Neuve. Environ 1500 personnes disparaissent dans le naufrage. Les canots de sauvetage ne pouvaient embarquer que 1178 personnes, contre 3320 à bord (2435 passagers et 885 membres d'équipage).</p><p>1931.<br />L'Espagne redevient une république. Le roi Alphonse XIII prend le chemin de l'exil.</p><p>1941.<br />L'aviation britannique bombarde la ville de Brest. On relève 76 morts et 50 blessés. L'hospice civil est réduit en cendres.</p><p>1943.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/393010454.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/1304646586.jpg" alt="Katyn.jpg" /></a>Le gouvernement polonais, en exil à Londres, demande à la Croix-Rouge internationale l'ouverture d'une enquête après la découverte, à Katyn, de 4500 cadavres d'officiers polonais méthodiquement abattus d'une balle dans la nuque. Le massacre, perpétré par l'Armée rouge sur l'ordre de Staline, sera attribué aux Allemands lors du procès de Nuremberg.</p><p style="text-align: center;"> </p><p><br />1947.<br />Le général de Gaulle fonde le Rassemblement du Peuple Français (RPF), dont il prend la direction. Jacques Soustelle est nommé secrétaire général. Le mouvement recevra en un mois 815 000 demandes d'adhésion. Il gagnera les élections municipales des 19 et 26 octobre, avec 35 % des suffrages exprimés.</p><p>1948.<br />Réunion du Comité central du Parti communiste français. Maurice Thorez souligne que son parti "tend plus que jamais une main fraternelle aux catholiques".</p><p>1983.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/1019863754.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/1269219287.jpg" alt="Maurice Ronet.jpg" /></a>Mort à Paris de l'acteur et réalisateur français Maurice Ronet (<em>Le Feu follet, La Piscine, Ascenceur pour l'échafaud</em>).</p>
Ratatosk
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Biden rencontre les dirigeants du flanc oriental de l'OTAN à Varsovie
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-02-19:6429055
2023-02-19T14:16:58+01:00
2023-02-19T14:16:58+01:00
Biden rencontre les dirigeants du flanc oriental de l'OTAN à Varsovie...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6426281" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2255533039.jpg" alt="26ukraine-diplo-poland-mobileMasterAt3x.jpg" /></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Biden rencontre les dirigeants du flanc oriental de l'OTAN à Varsovie</strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Source: <a style="color: #999999;" href="https://katehon.com/ru/news/bayden-vstretitsya-v-varshave-s-liderami-stran-vostochnogo-flanga-nato">https://katehon.com/ru/news/bayden-vstretitsya-v-varshave-s-liderami-stran-vostochnogo-flanga-nato</a></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Vendredi 17 février 2023</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le président américain Joe Biden rencontrera les dirigeants du flanc oriental de l'OTAN lors d'une visite à Varsovie. C'est ce qu'a annoncé, lors d'un point de presse régulier, vendredi 17 février, la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karin Jean-Pierre.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> "Le président se rendra à Varsovie lundi soir, où il rencontrera le président polonais [Andrzej Duda] <...> et les dirigeants du flanc oriental de l'OTAN pour réaffirmer le soutien indéfectible des États-Unis à la sécurité de l'alliance", a-t-elle déclaré.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour sa part, John Kirby, coordinateur des communications stratégiques de la Maison Blanche au Conseil de sécurité nationale, a souligné que Biden rencontrerait à Varsovie les dirigeants des "Neufs de Bucarest" (Bulgarie, République tchèque, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie et Slovaquie). Il a ajouté qu'il était prévu de discuter de la question des livraisons d'armes polonaises à l'Ukraine.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En outre, la Maison Blanche a noté que M. Biden ne prévoyait pas de rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy au cours de la visite.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il a été rapporté plus tôt dans la journée que M. Biden arrivera en Pologne le 21 février à 8h30 (10h30 heure de Moscou), après quoi il se rendra à l'hôtel. La visite de deux jours de Biden comprendra un discours au Château royal de Varsovie et une rencontre avec les dirigeants des Neuf de Bucarest.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, a exhorté les habitants à se tourner vers les transports publics en raison de la visite à venir. Les rues seront bloquées pendant tous les déplacements du leader américain.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Plus tôt, le 15 février, les médias polonais ont rapporté que Joe Biden rencontrerait le président ukrainien Volodymyr Zelenski lors de sa visite en Pologne. Il a été rapporté que Varsovie et Rzeszow étaient considérés comme des lieux possibles pour la rencontre des deux présidents.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La veille, le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszczak, a déclaré, après une réunion des représentants de l'OTAN à Bruxelles, que Varsovie avait l'intention de livrer des chars Leopard à l'Ukraine en mars de cette année. Un jour plus tôt, le 13 février, le président polonais Andrzej Duda a déclaré que la Russie gagnerait le conflit ukrainien si l'Occident retardait la livraison de chars Leopard à l'Ukraine. </span></strong></p>
Ratatosk
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Amalgames, complotisme et discriminations
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-02-12:6427900
2023-02-12T17:59:42+01:00
2023-02-12T17:59:42+01:00
Amalgames, complotisme et discriminations par Georges...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6424591" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1049957819.jpg" alt="2089d54c2615a945d492f30b8a1750cd.jpg" width="499" height="640" /></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Amalgames, complotisme et discriminations</strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Georges FELTIN-TRACOL </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">On ne se souvient plus que l’invité d’honneur du Salon du Livre de Paris en 2018 était la Russie. Pour la circonstance, <em>Le Monde</em> du 16 mars 2018 dressait le portrait de l’écrivain Zakhar Prilepine, ancien militant national-bolchevik qui venait de côtoyer les combattants indépendantistes du Donbass. Un tel article serait-il encore possible aujourd’hui ? Cette question fondamentale empêche la planète de tourner. Ce n’est pas la seule. L’orchestre de Moscou peut-il jouer à l’Opéra de Lyon ? Le champion serbe de tennis, Novak Djokovic, doit-il renier son père filmé dans les allées du tournoi de l’Open d’Australie avec des supporteurs brandissant un drapeau russe à l’effigie de Vladimir Poutine ? Le Comité international olympique doit-il exclure les sportifs bélarussiens et russes des prochaines compétitions ? S’il s’agissait d’une autre nationalité, un tollé intergalactique envahirait les rédactions de désinformation et secouerait les belles âmes occidentales. Elles ne font que reprendre et développer des propos officiels qui établissent une incontestable ségrégation. Après l’<em>apartheid</em> vaccinal, voici la russophobie élevée au rang de politique d’État !</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6424592" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/142867799.JPG" alt="310e41e_2022-10-07t075210z-1342145338-rc27ww9mk63k-rtrmadp-3-eu-summit.JPG" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Dans un entretien au <em>Washington Post</em> du 8 août 2022, le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelenski affirme que les Russes doivent « vivre dans leur propre monde jusqu’à ce qu’ils changent de philosophie ». Il estime que « les sanctions les plus importantes consistent à fermer les frontières ». Dès le lendemain, la Première ministresse estonienne, Kaja Kallas (photo), poste sur Twitter qu’« il est temps d’en finir avec le tourisme russe. […] Visiter l’Europe est un privilège, et pas un droit ». Son compte n’a jamais été suspendu, ni supprimé. Quelle chanceuse ! Certes, elle cible les Russes et non pas les futurs Mozart et Molière originaires d’Afrique et d’Orient.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Entre deux <em>fiestas</em> dansantes et bien alcoolisées, son homologue finlandaise, Sanna Marin qui devrait s’inspirer de sa consœur néo-zélandaise, réclame pour sa part que l’Union dite européenne arrête d’accorder des visas touristiques aux Russes. Elle déclare au <em>Figaro</em> du 31 août 2022 qu’« il n’est pas juste que les citoyens russes puissent entrer en Europe, dans l’espace Schengen faire du tourisme […] pendant que la Russie tue des gens en Ukraine ». Le 1<sup>er</sup> septembre dernier, le gouvernement d’Helsinki réduit par conséquent de 90 % le nombre de visas octroyés aux Russes. La Finlande rejoint ainsi les trois États baltes, la Pologne et la République tchèque dans la non-délivrance systématique de visas aux citoyens de ce pays.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6424596" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1986387909.jpg" alt="1200px-Ulkoministeri_Pekka_Haaviston_tiedotustilaisuus_al-Holin_tilanteesta_11.12.2019_(49204122692).jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Le 19 septembre 2022, Helsinki souhaite aller plus loin et plaide pour le bannissement complet des touristes russes de l’Espace Schengen dans le cadre de nouvelles sanctions. Dans <em>Le Monde</em> du 1<sup>er</sup> octobre 2022, le ministre finlandais des Affaires étrangères, Pekka Haavisto (photo), ose affirmer que « l’entrée des citoyens russes en Finlande, pour y faire du tourisme, mettrait en danger les relations internationales ». Bigre ! Rien que ça ! </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Cette demande nécessite cependant l’accord unanime du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement des États-membres. Or, outre Budapest, Paris et Berlin la récusent. Toujours en cours, les discussions s’orienteraient plutôt vers la suspension des conditions privilégiées d’obtention qui se manifesteraient par une durée d’attente plus longue et des coûts plus élevés (de 35 à plus de 80 euros).</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6424597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1124469598.jpg" alt="Karta-Polaka.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Parallèlement, depuis 2019, le gouvernement national-conservateur ultra-atlantiste polonais délivre une <em>karta polaka</em> aux descendants de citoyens de Pologne vivant dans des territoires naguère polonais entre 1919 et 1939 afin de faciliter leur immigration en Occident. Les députés de la <em>Confédération</em> <em>Liberté et Indépendance,</em> l’alliance des forces de la droite nationale, exigent que les très nombreux réfugiés ukrainiens présents sur le sol polonais reconnaissent de façon solennelle les exactions commises contre les polonophones en Volhynie par les militants de l’OUN (Organisation des nationalistes ukrainiens) entre 1942 et 1945. Si le gouvernement extrémiste de Vilnius considère le Bélarus comme le prolongement historique de la Lituanie, la Pologne espère encore placer l’Ukraine dans son orbite. Les patriotes ukrainiens les plus sincères, en particulier les nationalistes-révolutionnaires, risquent de tomber de Charybde en Scylla…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">L’Europe occidentale doit-elle accueillir les Russes ? <em>Courrier International</em> (du 25 au 31 août 2022) traduit et publie un article édifiant d’Edward Lucas paru à l’origine dans <em>The Times</em> du 15 août. « Tous les Russes ne sont pas coupables, écrit-il, mais que leur collusion soit active ou passive, tous ont une responsabilité dans le pouvoir écrasant acquis par Poutine ». Il ajoute que « l’histoire a montré que la générosité ne donnait pas de brillants résultats, c’est un euphémisme ». Le même, ou l’un de ses semblables, croit au contraire génial, extraordinaire et merveilleux de se montrer généreux envers les femmes des tafkiristes partis en Syrie et en Irak et de leurs gamins, ou d’accueillir les sans-papiers.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;"><img id="media-6424598" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3363099491.jpg" alt="cexpover-big.jpg" />En pointe dans le bellicisme, l’hebdomadaire <em>L’Express</em> de ce 26 janvier met en couverture une supposée « faillite morale » de la Russie à propos de la religion, de la propagande et des valeurs. Point de vue partial et subjectif ! Le système médiatique d’occupation mentale reprend à son compte le vieux fond anti-orthodoxe du catholicisme romain. Il dénigre tout ce qui est russe. Après avoir interdit la chaîne d’information RT France, la radio Sputnik, des chats russes dans une exposition féline et peut-être retiré des bibliothèques publiques les livres de Léon Tolstoï, de Fiodor Dostoïevski et d’Alexandre Soljénitsyne, vouloir apprendre la langue d’Alexandre Zinoviev deviendra bientôt une preuve manifeste d’intelligence avec une puissance étrangère presque ennemie !</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">Ce délire devient inquiétant chez certains responsables. Interrogé par Pierre Polard pour <em>Le Figaro</em> du 12 octobre 2022, le conseiller de Zelenski, Mykhaïlo Podolyak, explique que « les criminels de guerre russes doivent être jugés, pas seulement pour l’Ukraine, mais pour toutes les guerres passées, en Géorgie, en Syrie et pour le Donbass dès 2014 ». En intervenant en Syrie, la Russie a sauvé l’Europe du danger immédiat islamiste. Podolyak serait-il donc du côté des terroristes du 13 novembre 2015 ?</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6424599" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/758630823.jpg" alt="Galia_Ackerman_2009_(cropped).jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;">On sait que le complotisme est très mal vu, sauf quand il sert l’hégémonie occidentale. Traductrice des FemHaine et liée à l’appareil pseudo-intello botulien, Galia Ackerman (photo) déclare à <em>L’Express</em> (du 3 au 9 novembre 2022) que « rétrospectivement, je pense même qu’il y avait, dès ses débuts, un plan secret devant conduire la Russie vers le résultat que nous voyons aujourd’hui ». Incroyable et magnifique assertion conspirationniste ! Mais nostalgique de la rééducation mentale de l’Allemagne par ses vainqueurs, elle ajoute qu’« il faut humilier la Russie très sérieusement, parce qu’elle a apporté la destruction, la mort, le malheur et le traumatisme, dont on ne mesure pas encore la profondeur, à des millions de personnes. Il ne peut y avoir de rédemption si les responsables de cette tuerie – Poutine, mais aussi ses généraux, les exécutants et les propagandistes – ne sont pas punis, et la machine démantelée. Le peuple doit comprendre une fois pour toutes que la politique impérialiste, la tentative de conquérir et de briser un autre peuple, un autre pays, est condamnable. Si, après 1945, il n’y avait pas eu de contrôle de l’Allemagne occidentale par les forces alliées, pas eu de procès de Nuremberg, de lustration et de programmes d’éducation, nous n’aurions pas, aujourd’hui, cette Allemagne réunifiée, démocratique et paisible ». Les prodigieuses intuitions de Maurice Bardèche exprimées dans ses premiers essais politiques sont plus que jamais actuelles. Cette excellente propagandiste ne se doute pas qu’il est fort dangereux d’humilier les États. Les diplomates du Congrès de Vienne de 1814 – 1815, tout anti-napoléoniens qu’ils fussent, le savaient. Les abrutis de la Conférence de Versailles de 1919 l’ignoraient en revanche. L’humiliation de l’Allemagne, de la Hongrie, de l’Autriche, de la Bulgarie et même de l’Italie a été l’un des facteurs déclencheurs de la Seconde Guerre mondiale. Au lieu de commenter l’actualité de manière hystérique, les bouffons de la chaîne d’information en continu LCI (La Connerie intégrée) feraient bien de se replonger dans l’histoire pour ensuite se taire pleinement.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="right"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">GF-T</span></strong></p><ul><li style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999; font-size: 14pt;"> « Vigie d’un monde en ébullition », n° 60, mis en ligne le 7 février 2023 sur <em>Radio Méridien Zéro</em>.</span></strong></li></ul>
Ratatosk
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Ossendowski: le soleil se lève à l'Ouest et se couche à l'Est
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-01-23:6424207
2023-01-23T21:34:54+01:00
2023-01-23T21:34:54+01:00
Ossendowski: le soleil se lève à l'Ouest et se couche à l'Est...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6419201" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3807885682.jpg" alt="Pocztówka_'Ferdynand_Antoni_Ossendowski',_1933_(cropped).jpg" width="588" height="682" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ossendowski: le soleil se lève à l'Ouest et se couche à l'Est</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Fabio S. P. Iacono</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://www.kulturaeuropa.eu/2023/01/12/ossendowski-il-sole-sorge-a-occidente-e-tramonta-a-oriente/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ferdynand Antoni Ossendowski est né à Ludza, une commune de Lettonie appartenant à la région de Letgallia, en 1876. Il a fait ses études au gymnase de Kam'janec'-Podil's'kyj, puis a obtenu son diplôme à Saint-Pétersbourg. Il s'inscrit à la faculté de mathématiques-physique de l'université locale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En tant qu'assistant du professeur Aleksander Zalewski, il a voyagé dans des régions reculées: la Sibérie, le Caucase et les montagnes de l'Altaï. De temps en temps, étant occupé comme écrivain sur le paquebot Odessa-Vladivostok, il a voyagé en Asie et en Extrême-Orient. Pour le récit de son voyage en Crimée et à Constantinople, il a également obtenu des royalties. Pour son voyage en Inde, il a reçu le prestigieux prix de la Société littéraire de Saint-Pétersbourg.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En 1899, après le soulèvement des étudiants à Saint-Pétersbourg, Ossendowski a été contraint de quitter la Russie impériale et de s'installer à Paris, où il a poursuivi ses études à la Sorbonne. Ses professeurs étaient Maria Curie-Sklodowska et Marcelin Berthelot. En 1901, il retourne en Russie, où le professeur Zalewski l'invite à l'Institut de technologie nouvellement fondé à l'Université de Tomsk. Ossendowski a contribué en donnant des cours de chimie et de physique. Parallèlement, il donne des cours à l'Académie agricole et publie de nombreux articles scientifiques sur l'hydrologie, la géologie, la chimie physique, la géographie et la physique.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6419202" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2921754971.jpg" alt="asie_fantome-864249-264-432.jpg" width="373" height="610" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après le début de la guerre russo-japonaise (1904-1905), Ossendowski s'est installé à Harbin, en Mandchourie, où il a fondé le <em>Central Technical Research Laboratory,</em> un institut financé par la Russie pour le développement des gisements de la région. En même temps, il a dirigé la branche locale de la Société géographique russe à Vladivostok. À ce titre, il a effectué de nombreux voyages en Corée, à Sakhaline, en Oussouri et sur les rives du détroit de Béring. En Mandchourie, il devient également l'un des leaders de la diaspora polonaise et publie son premier roman en polonais, <em>Noc </em>("Nuit"). Il rejoint le Comité central révolutionnaire, une formation politique qui a tenté de prendre le pouvoir en Mandchourie pendant la révolution de 1905.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après l'échec de la révolution, Ossendowski organise une grève contre la répression du Royaume de Pologne et est ensuite arrêté. Un tribunal militaire le condamne à mort pour conspiration contre le tsar, mais sa peine est ensuite commuée en plusieurs années de travaux forcés. En 1907, il est libéré de prison avec un "ticket loup", qui l'empêche de trouver du travail ou de quitter la Russie. Il se consacre à l'écriture du roman <em>V ludskoi Pyli, </em>qui raconte son internement dans les prisons: avec ce livre, il atteint une grande renommée en Russie, popularité qui lui permet de retourner à Saint-Pétersbourg en 1908. Pendant ce temps, il a continué à écrire des livres en tant que directeur de la "Société du secteur de l'or et du platine" et à collaborer avec divers journaux et magazines, tant russes que polonais.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6419203" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/4044535995.jpg" alt="000409234.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après le début de la Première Guerre mondiale, Ossendowski a continué à publier des livres, notamment un roman de science-fiction, un récit sur les espions allemands en Russie et un pamphlet décrivant les crimes de guerre allemands et austro-hongrois. Après le déclenchement de la révolution de février 1917, Ossendowski est retourné en Sibérie, à Omsk, où il a commencé à donner des cours à l'université locale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après la Révolution d'octobre et le déclenchement de la guerre civile russe, il participe au gouvernement russe anti-révolutionnaire dirigé par le chef suprême, l'amiral Aleksandr Vasil'evič Kolčak. Il a servi à divers titres, notamment comme officier de renseignement, envoyé au près du Corps d'intervention américain et comme assistant polonais de la 5e division du major Walerian Czuma. En 1918, il est responsable du transfert de nombreux documents des tsaristes et de l'Armée blanche afin de parvenir à un accord, y compris des documents relatifs aux nombreuses manifestations de soutien allemand à Lénine et aux bolcheviks (documents Sisson).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après la défaite d'Aleksandr Vasil'evič Kolčak en 1920, Ossendowski rejoint un groupe de Polonais de l'Armée blanche, qui tente d'échapper à la dictature communiste sibérienne en traversant l'Inde, la Mongolie, la Chine et le Tibet. Après un voyage de plusieurs milliers de kilomètres, l'expédition est arrivée en Mongolie, où elle a reçu la citoyenneté des mains du baron Roman von Ungern-Sternberg, un mystique attiré par les religions d'Extrême-Orient comme le bouddhisme et le lamaïsme, qui croyait être la réincarnation de Dayisun Tngri, le dieu mongol de la guerre. Le nationalisme russe et les croyances chinoises et mongoles convergent dans le Baron. Il était vraiment un excellent stratège et chef militaire. Ossendowski a rejoint l'armée du baron von Ungern-Sternberg en tant qu'officier. Il est également nommé conseiller politique du baron et chef des services secrets. À la fin de l'année 1920, il est envoyé en mission diplomatique au Japon, puis aux États-Unis, pour ne jamais revenir en Mongolie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après son arrivée à New York, Ossendowski a commencé à travailler pour le service diplomatique polonais et comme espion.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6419205" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3450389678.jpg" alt="811J-ljmonL.jpg" width="411" height="619" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Fin 1921, il publie son premier livre en anglais: <em>Beasts, Men and Gods.</em> Le livre raconte ses voyages pendant la guerre civile russe et les guerres menées par le Baron. En 1923, il a été traduit en polonais, puis dans plusieurs autres langues.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En 1922, Ferdynand Ossendowski est retourné en Pologne et s'est installé à Varsovie. Immédiatement après son retour, il commence à donner des cours à l'Université libre polonaise, à l'École de guerre et en sciences politiques à l'Université de Varsovie. Dans l'entre-deux-guerres, il a été considéré comme le pionnier du genre narratif appelé roman de voyage. Avec près de 80 volumes publiés en Pologne, traduits dans plus de vingt langues, Ossendowski compte parmi les auteurs polonais les plus publiés dans le monde.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Avec un volume sur Lénine, dans lequel il expose ouvertement les méthodes communistes et les politiques soviétiques, ainsi que la fausseté et le tellurisme démoniaque des cadres communistes. En fait, en Pologne, ses livres ont été interdits pendant la Seconde Guerre mondiale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après la guerre polonaise de 1939 contre le nazisme et le début de la Seconde Guerre mondiale, Ferdynand Ossendowski est resté à Varsovie. En 1942, il se convertit du luthéranisme au catholicisme et rejoint le parti clandestin <em>Narodowa Demokracja</em> l'année suivante. Il a travaillé dans les structures des services secrets, collaborant avec la délégation du gouvernement polonais à la formation de la résistance polonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après le soulèvement de Varsovie, Ossendowski, alors gravement malade, s'est installé à Żółwin, près de Varsovie, où il est mort au cours de l'hiver 1945. Il a été enterré dans le cimetière de Milanówek. Le 18 janvier, la région est occupée par l'Armée rouge. Ossendowski était recherché par le NKVD et était considéré comme un ennemi du peuple pour son livre sur Lénine et le totalitarisme soviétique. Les agents soviétiques ont exhumé son corps pour confirmer son identité et confirmer sa mort.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6419206" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2852893846.jpg" alt="lenine-1153880-264-432.jpg" width="386" height="632" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après la guerre, les autorités communistes soviétiques dirigeant la Pologne ont interdit les livres d'Ossendowski. Son nom n'était plus mentionné dans les encyclopédies et tous ses livres avaient été confisqués dans les librairies et brûlés. Leur circulation n'a repris qu'après la chute du mur de Berlin en 1989, la désintégration du "Pacte de Varsovie" et l'implosion de l'URSS la veille de Noël 1991.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Fabio S. P. Iacono</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Les missiles tombés en Pologne et les négociations secrètes
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-11-16:6412151
2022-11-16T19:28:36+01:00
2022-11-16T19:28:36+01:00
Les missiles tombés en Pologne et les négociations secrètes...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6402235" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/445979958.jpg" alt="Deux-missiles-russes-seraient-tombes-en-Pologne-le-Pentagone-enquete.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Les missiles tombés en Pologne et les négociations secrètes</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Source: https://piccolenote.ilgiornale.it/mondo/i-missili-caduti-in-polonia-e-i-negoziati-segreti#</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce n'est pas un hasard si les missiles qui se sont abattus sur le territoire polonais ont été tirés à la fin du G-20, où manifestement quelque chose, en secret, a bougé pour éliminer les risques d'escalade, ou peut-être même pour mettre fin à cette récente folie guerrière.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ceux qui cherchent l'escalade ont été servis. Les missiles d'hier correspondent à l'attentat d'Istanbul, qui, ce n'est pas un hasard, a eu lieu la veille d'une réunion secrète entre le chef de la CIA et son homologue russe dans la capitale turque. La nécessité d'éviter l'escalade a également été évoquée lors de cette réunion, comme l'explique le <em>Washington Post</em>, qui s'en tient évidemment au récit occidental.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'attentat à la bombe était un "message", comme l'a déclaré le ministre turc de l'intérieur, et le message était clair : la bombe d'Istanbul visait les perspectives de désescalade, tout comme les missiles tombés en Pologne.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6402236" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2804020399.jpg" alt="1551737-les-forces-de-police-sont-sur-le-lieux-de-l-explosion-a-istanbul.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Heureusement, comme il le fait depuis le début de la guerre, Biden a freiné les choses, déclarant que les "informations préliminaires" dont il disposait indiquaient que le missile n'avait pas été lancé depuis la Russie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Entre provocations et négociations</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sur ce point, le <em>New York Times</em> a écrit que "Zelensky, qui souhaite une implication plus large de l'OTAN, a déclaré que la Russie avait commis une 'attaque contre la sécurité collective', citant l'article 5" de l'Alliance, qui oblige les États membres à se défendre mutuellement.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous sommes à la merci d'un cercle de criminels internationaux qui veulent plonger le monde dans une guerre totale, en utilisant, pour ce faire, la marionnette de Kiev, qui s'est jetée sur l'opportunité tombée du ciel, il faut bien le dire, sans se soucier de la réalité des faits (détail instructif).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Heureusement, outre la déclaration autoritaire de Biden, confortée par d'autres indiscrétions provenant de l'appareil américain (<em>Associated Press</em>), ce sont également les autorités polonaises qui ont réfuté la paternité russe des missiles, affirmant qu'il s'agissait d'un "malheureux accident" probablement causé par un missile ukrainien.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais malgré tout, l'OTAN s'est réunie en urgence, comme s'il s'agissait vraiment de quelque chose de grave, dénotant la nervosité et le désir de prééminence dont elle est la proie depuis que la crise ukrainienne lui a conféré un rôle politique mondial indu, totalement arbitraire et dangereux pour la stabilité du monde et la stabilité des démocraties occidentales.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La nouvelle criticité coïncide, précisément, avec un changement dans le paysage international rapporté par Ted Snider dans <em>Antiwar </em>: "Il y a une pression croissante pour commencer les négociations. De nombreux membres de l'administration Biden souhaitent des pourparlers de cessez-le-feu. Le fait que Sullivan "au sein de l'administration est célèbre pour être en faveur d'une ligne de communication avec la Russie, même si d'autres personnalités politiques de premier plan estiment que, dans la situation diplomatico-militaire actuelle, les négociations ne seraient pas fructueuses" peut expliquer pourquoi il s'est rendu à Moscou et à Kiev, et non le secrétaire d'État Antony Blinken, comme on aurait pu s'y attendre".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6402237" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1269811449.jpg" alt="https __cdn.cnn.com_cnnnext_dam_assets_221024121102-mark-milley-1012.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Le Pentagone semble faire pression pour des pourparlers. Le 10 novembre, le président des chefs d'état-major interarmées, le général Mark Milley (photo), a déclaré que le retrait russe de Kherson, combiné à l'impasse actuelle, "pourrait donner aux deux pays une occasion de négocier la paix". Quand il y a une opportunité de négocier, quand la paix peut être atteinte, a dit Milley, saisissez-la".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Même le Royaume-Uni a récemment déclaré qu'il était "prêt à aider" si "l'Ukraine et la Russie s'engagent à résoudre le conflit". Et l'Allemagne et la France ont demandé à l'Ukraine d'être plus "flexible". À ces prises de position s'ajoutent des pressions similaires de la part des Brics, notamment la volonté exprimée par le nouveau président brésilien Lula da Silva de jouer un rôle de médiateur.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La confirmation de <em>Politico</em></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Politico </em>confirme également, avec prudence, la nouvelle disposition des membres de l'administration américaine, expliquant qu'une chose est ce qu'ils disent en public, une autre est ce qui est privé, et que le général Milley a eu tort de rendre cela privé. Le résultat a été une tempête dans les relations avec Kiev, qui s'est sentie larguée, les Etats-Unis étant obligés de réaffirmer publiquement les positions qu'ils avaient utilisées.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans la note de Snider, il y a un passage plus que significatif : "Les responsables du département de la défense disent que ce qui s'est passé dans la région de Kherson est un exemple des durs combats à venir. Se battre à travers le fleuve [Dniepr] pour tenter de regagner des territoires sur la rive opposée est une opération militaire difficile".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Pourquoi ne pas commencer à parler [de pourparlers de paix] avant de jeter 100.000 vies supplémentaires dans l'abîme?" a déclaré un autre responsable américain. Notamment parce que, comme le souligne l'article, le succès d'une telle offensive est douteux.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et c'est là que le bât blesse: nous sommes en proie à une boucherie à haut risque d'escalade, sur laquelle nous n'avons même pas d'informations crédibles quant au nombre de morts qu'elle a coûté. Tout ce que nous savons, c'est que le chiffre est effrayant. Un massacre inutile dont tout le monde sait qu'il ne mènera pas l'Ukraine à la victoire, comme l'a clairement indiqué Milley en prenant la défense des Américains.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Aujourd'hui, Biden, vraisemblablement pour apaiser les faucons qui se sont sentis trahis par ses déclarations d'hier sur les missiles tombés en Pologne, a promis une autre manne d'aide à l'Ukraine, mais précisément sur l'aide, la conclusion de <em>Politico </em>est intéressante : "Biden a exprimé sa confiance dans le fait que l'aide continuera à couler même avec la Chambre contrôlée par les républicains. Mais il est possible que les appels accrus aux pourparlers Ukraine-Russie de la part des responsables américains puissent effrayer les Ukrainiens en leur faisant croire que Washington ne les soutiendra pas à long terme". Une peur bien fondée.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jusqu'à présent, ce sont des choses que nous avions déjà écrites. Si nous nous répétons, c'est parce qu'il nous a semblé opportun de rapporter des confirmations provenant d'autres sources. Mais Ted Snider dans son article ajoute un élément très pertinent concernant le G-20.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Immédiatement après l'annonce de l'absence de Poutine au sommet, qui a éliminé la possibilité d'une rencontre avec Biden et fait baisser les tensions qui s'accumulaient autour du sommet, le président américain a annoncé qu'il rencontrerait Xi Jinping, le "partenaire stratégique" de la Russie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un double coup de poing qui suggère, selon Snider, que Xi et Biden, dans des "conversations secrètes en <em>backchannel</em>", tenteraient de tracer une voie pour sortir du tunnel ukrainien. Ce n'est pas du tout une supposition hasardeuse.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">PS:</span> Hier, Trump a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2024. Cela aurait été la nouvelle du jour, mais elle a été éclipsée par les missiles qui sont tombés en Pologne.</span></strong></span></p>
Ratatosk
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2022-11-03T18:32:22+01:00
2022-11-03T18:32:22+01:00
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<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6398947" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/4232707839.jpg" alt="FRcUwPIWUAEL2cN.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Portail politique polonais: comment Varsovie récupère l'Ukraine occidentale</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://zuerst.de/2022/11/03/polnisches-politik-portal-so-holt-sich-warschau-die-westukraine-wieder-zurueck/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Varsovie. Spéculations intéressantes dans la presse polonaise : le portail politique polonais <em>Niezalezny Dziennik Polityczniy</em> fait état d'une possible future partition de l'Ukraine - et rappelle dans ce contexte un accord conclu il y a déjà quelques mois entre Varsovie et Kiev, selon lequel l'administration douanière et financière ukrainienne a été tacitement délocalisée à Varsovie (nous en avions parlé).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"La Pologne dispose déjà de droits spéciaux en Ukraine - les Polonais ont la possibilité d'exercer des fonctions au sein du gouvernement de ce pays, de diriger une entreprise, de bénéficier de toutes les garanties sociales dont bénéficient les autochtones d'Ukraine. En outre, les entrepreneurs polonais peuvent acheter des usines et des équipements ukrainiens, et des entreprises entières en Ukraine peuvent devenir la propriété de la Pologne en vertu de la loi".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le portail polonais suppose que le rattachement des territoires russes de l'est de l'Ukraine à la Fédération de Russie ne s'arrêtera pas là. Au contraire, sous le gouvernement national-conservateur du PiS, des préparatifs sont en cours pour l'annexion des territoires historiquement polonais inclus dans le territoire ukrainien actuel - ce qui éviterait également à la Russie de longs conflits avec les nationalistes dans l'ouest de l'Ukraine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Niezalezny Dziennik Polityczniy</em> écrit : "Le plan du PiS visant à faire renaître la République de Pologne à l'intérieur des frontières de pays historiques avait apparemment déjà pris forme avant le début de l'invasion russe en Ukraine. Bien que l'intégration de la Biélorussie occidentale dans le Commonwealth polono-lituanien semble improbable en raison de la position de la Russie, c'est elle qui a proposé la voie la plus indolore pour inclure l'Ukraine occidentale, sans affrontements armés avec les nationalistes ukrainiens".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En ce qui concerne la suite des événements, les analystes polonais estiment qu'une intervention militaire de la Pologne en Ukraine occidentale, suivie d'un référendum, est plausible ; d'autres pays, comme la Moldavie, pourraient également se souvenir de territoires "historiques" sur le sol de l'Ukraine actuelle et faire pression pour obtenir une part du gâteau. Alors qu'un futur gouvernement de Kiev pourrait être contraint à un statut de neutralité entre l'Est et l'Ouest, cette évolution mettrait également fin au soutien européen de plusieurs milliards d'euros aux forces armées ukrainiennes. (mü)</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Demandez ici un exemplaire gratuit du magazine d'information allemand ZUERST ! ou abonnez-vous dès aujourd'hui à la voix des intérêts allemands !</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Suivez également ZUERST ! sur Telegram : https://t.me/s/deutschesnachrichtenmagazin</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span></p>
Ratatosk
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Patriotisme pragmatique: le parti polonais KORWiN veut à nouveau du charbon russe
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-10-30:6409144
2022-10-30T11:52:27+01:00
2022-10-30T11:52:27+01:00
Patriotisme pragmatique: le parti polonais KORWiN veut à nouveau du...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6397871" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1964594120.JPG" alt="Janusz_Korwin-Mikke_Sejm_2015_01.JPG" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Patriotisme pragmatique: le parti polonais KORWiN veut à nouveau du charbon russe</strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://zuerst.de/2022/10/29/pragmatischer-patriotismus-polnische-korwin-partei-will-wieder-kohle-aus-russland/</span></strong></span></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Varsovie. En Pologne, il n'y a pas que des chauvins qui détestent la Russie, mais aussi des patriotes raisonnables qui, malgré la guerre en Ukraine, n'ont pas perdu de vue l'essentiel. Le nouveau président du parti de droite KORWiN, Sławomir Mentzen (photo, ci-dessous), vient d'appeler à la fin de l'embargo sur les livraisons de charbon russe. Selon lui, l'origine du charbon n'a aucune importance pour les consommateurs.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6397872" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3779380633.jpeg" alt="e81f12fe002af26985dc10360b46.jpeg" /></span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En mars, le gouvernement PiS avait imposé une interdiction sur les importations de charbon russe dans le cadre des sanctions prises après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ce que Mentzen a aujourd'hui critiqué comme étant une mauvaise décision. "Demandez donc à une vieille dame qui a froid en hiver si elle se chaufferait ou non au charbon russe. Pour cette vieille dame qui aurait froid dans son petit appartement, l'origine du charbon ne ferait aucune différence", a déclaré Mentzen.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">S'il n'en tenait qu'à lui, il ne bloquerait pas les importations de charbon en Pologne "de partout", y compris de Russie. La Pologne ne peut pas attendre l'adoption de règles au niveau de l'UE pour le faire.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jusqu'au printemps dernier, la Russie était le plus grand exportateur de charbon vers la Pologne. Mais actuellement, la Pologne est confrontée à une pénurie de charbon et à des prix élevés en raison de l'embargo sur les importations.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le parti KORWiN a été fondé en 2015 par un groupe de politiciens polonais de droite eurosceptiques. Il a été baptisé du nom de l'ancien député européen Janusz Korwin-Mikke, qui était l'un des fondateurs du parti et qui faisait régulièrement la une des journaux au Parlement européen avec des interventions tapageuses et généralement humoristiques. Mentzen a été élu lundi à la tête du parti en remplacement de Korwin-Mikke. (mü)</span></strong></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Demandez ici un exemplaire gratuit du magazine d'information allemand ZUERST ! ou abonnez-vous ici dès aujourd'hui à la voix des intérêts allemands !</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Suivez également ZUERST ! sur Telegram : <span style="color: #ffcc99;">https://t.me/s/deutschesnachrichtenmagazin</span></span></strong></span></p>
Ratatosk
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A propos de Piłsudski et de l'Intermarium
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-09-19:6401983
2022-09-19T20:09:06+02:00
2022-09-19T20:09:06+02:00
A propos de Piłsudski et de l'Intermarium par Danny...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6387663" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1624604465.jpg" alt="Józef_Piłsudski_(-1930).jpg" width="452" height="623" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>A propos de Piłsudski et de l'Intermarium</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>par Danny Sguera</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Source : Danny Sguera & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/intermarium-30382</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La politique extrémiste et belliciste de l'OTAN et des États-Unis n'est rien d'autre, aujourd'hui sur fond de conflit russo-ukrainien, qu'une répétition de la stratégie militaire conçue au début du 20ème siècle par le général polonais Piłsudski (connu pour le "Miracle de la Vistule") qui soulignait la nécessité de canaliser une union de nations non russes afin d'encercler la Russie (voir l'extension récente de l'OTAN) qui appartenait alors, comme aujourd'hui, à partir de l'après-guerre, à la sphère tsariste ou du Pacte de Varsovie. Ces pays s'étendaient de la Baltique à la Caspienne et au Caucase et auraient dû recevoir comme tâche précise de stabiliser leurs souverainetés, celles-ci étant toutefois hétéro-dirigés par les diktats étrangers franco-britanniques à l'époque et placés sous l'égide des États-Unis aujourd'hui (le garant de la Pologne, à l'époque, était l'entente franco-britannique qui a misérablement abandonné Piłsudski en poussant le chef de l'<em>ethnat </em>ukrainien Skoropads'kij, à l'époque, vers la Russie pour réduire les empires allemand et austro-hongrois).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Piłsudski croyait, par le biais de la vision de l'INTERMARIUM et des méthodes propres à son idéologie PROMETHEISTE, qu'il était indispensable de stabiliser le territoire ukrainien afin de contenir les visées de l'Empire tsariste d'abord, puis du régime soviétique, de manière à rompre toute relation avec l'Est et à proclamer ensuite la Pologne, porte d'entrée du monde slave, gardienne de ce rôle de premier plan. Piłsudski préférait être un franc-tireur méfiant tant à l'égard de l'Est que de l'Ouest, car il était conscient qu'il pouvait être écrasé par les empires de l'époque, notamment celui des Habsbourg et l'empire allemand qui étaient en constante progression. Aujourd'hui, comme à l'époque, il est possible de tracer les similitudes avec le rôle assumé par la Pologne dans le domaine géostratégique, qui, en cohabitation avec d'autres Etats vassaux (Ukraine, Finlande, Lettonie, Lituanie, Géorgie, en partie Azerbaïdjan), exerce certes des politiques d'intérêt mutuel mais aussi et surtout des politiques coïncidant avec les intérêts des Américains. Ces États jouent le rôle de chiens enragés envers la Russie en soutenant les politiques les plus militaristes de la zone européenne.... mais pas seulement. En fait, aujourd'hui comme à l'époque, la Pologne, à la lumière du récent conflit interne avec l'Union européenne, peut encore conserver des espaces d'autonomie obtenus grâce à l'hégémon américain, du moins tant qu'elle restera subordonnée aux plans géopolitiques de la superpuissance qui, en échange, lui permettra d'exprimer un revanchisme nationaliste axé principalement sur la détestation de la Russie.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6387666" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4060394071.png" alt="Image_11_Copy-of-Screen-Shot-2018-11-23-at-12.34.12-PM.png" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6387667" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2393495389.jpg" alt="f26293a4d7c6798e396efb4b3c34f087.jpg" width="424" height="576" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La politique actuelle à courte vue des États-Unis vise, comme il y a quelques décennies et pendant tout le siècle dernier, à espérer une chute progressive et providentielle du système régissant la Fédération de Russie, comme elle l'a fait avec l'URSS pour des raisons endogènes, par l'effondrement politico-économique dû à la course aux armements, au système économique dépassé de planification contre l'économie de marché et avec, en prime, quelques raids ici et là des états de l'INTERMARIUM exerçant une force perturbatrice qui n'est pas vraiment efficace mais utile pour gagner du temps afin que les deux premières causes, déjà expliquées dans le présent article, se réalisent finalement dans le temps (voir aujourd'hui le déploiement et l'effort militaire en Ukraine plus les glissements de terrain entre la Géorgie et le Nagorno Karabagh combinés avec les sanctions occidentales).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ces théories politiques du maréchal et ministre de la guerre polonais en 1915-1918 ont laissé leur empreinte sur le <em>modus operandi </em>euro-américain en produisant des crises successives qui se répercutent aujourd'hui sur tout notre continent en raison des grandes similitudes avec les conflits de 2008 en Géorgie et de 2014 en Ukraine. Une approche insensée qui, en élargissant le front de l'OTAN, a rassemblé tous les États dits "prométhéens" (selon la définition donnée par les idéologues autour de Pilsudski) qui, en réitérant leurs provocations au fil du temps, entendent contrecarrer la forte résurgence de la Russie dans le monde eurasien, résultat de la politique de réaffirmation de Vladimir Poutine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le fait est qu'entre-temps, le monde a changé, la Russie n'est plus ni un empire ni l'URSS, même si cela arrange le monde occidental de lui coller des étiquettes du siècle dernier pour ne pas avoir à dire la vérité ou du moins à avouer les changements historiques à ses citoyens. Les espoirs d'un effondrement socio-économique à la manière de l'URSS, complétés par des théâtres de guerre pour user et harceler la Russie, révèlent un Occident vieux, malade et fortement colonialiste qui préfère se bercer d'illusions en retournant inlassablement à de vieilles pages du passé tout en éludant les changements structurels internationaux qui, sauf en cas de conflit mondial, sont INÉVITABLES.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le système économique russe a changé et adopte désormais un modèle hybride de marché et de souveraineté. Mais, à côté de cela, tout un monde a changé avec les BRICS. L'Inde mais surtout la Chine offrent des opportunités de marché qui font voler en éclats les politiques d'isolement dépassées et rétrogrades que l'on veut appliquer contre la Russie. Au contraire, par une propagande immorale, l'Américanosphère a convaincu ses citoyens qu'il y a un monstre de l'autre côté de la ligne, et par des décisions politiques précises, elle a choisi <em>obtusément </em>de faire sauter tout un échafaudage économique et culturel, en se retranchant, comme elle l'a fait jadis pour l'URSS, dans une économie fermée (SEV/COMECON), qui non seulement n'a pas de débouchés économiques en politique étrangère, mais fait de ses Etats membres des sujets politiques soumis au pouvoir hypercentralisé de Washington. En bref, des Etats fantoches sans autonomie ni réel pouvoir législatif en matière internationale !</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Vienne 1683: la charge de cavalerie qui a sauvé l'Europe
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-09-12:6400803
2022-09-12T20:58:42+02:00
2022-09-12T20:58:42+02:00
La charge de cavalerie qui a sauvé l'Europe À Vienne en 1683,...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6385890" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1089991018.png" alt="128b23bb793622eacf5aba7fd732f2c3.png" width="446" height="637" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>La charge de cavalerie qui a sauvé l'Europe</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>À Vienne en 1683, les Polonais ont soutenu l'Empire autrichien en écrasant les Turcs lors de la dernière bataille qui a sauvé l'Europe</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Andrea Muratore</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://www.ilgiornale.it/news/cultura/carica-cavalleria-che-salv-leuropa-cos-vienna-fu-rotto-1971412.html?fbclid=IwAR2tfxT8owTYl28X_jiDSIYy5CHO-YQc_DGlYtt8DPzmBU-VNkt3PIanRsY</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La charge de cavalerie qui a sauvé l'Europe : comment le siège a été brisé à Vienne</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Vienne, le 11 septembre 1683. Sur le mont Kahlenberg, soit la colline de Kahlenberg située non loin de la capitale de l'empire des Habsbourg, une mêlée confuse oppose les troupes ottomanes qui assiègent la ville et les forces de l'empereur Léopold Ier. Le siège turc de Vienne, le deuxième après celui de 1529, est arrivé à son dernier jour. Plus d'un siècle après la bataille de Lépante, l'Europe fait face à une nouvelle avancée du Grand Turc, cette fois-ci par voie terrestre. Les Janissaires, les forces spéciales les plus avancées de l'armée ottomane, et les forces du duc Charles V de Lorraine, parmi lesquelles se trouvait un jeune officier qui allait faire carrière, Eugène de Savoie, se sont âprement battus à quelques kilomètres de la ville assiégée. À l'époque, on craignait que la grande peur de l'invasion turque ne se matérialise à nouveau pour l'Europe, mais lorsque les faits se sont avérés, une seule attaque a suffi à changer le cours du siège et, à sa manière, de l'histoire.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"Jesusmmaria" : au milieu de la mêlée, un cri retentit et en un rien de temps, le Kahlenberg est envahi par ce qui semble être une légion d'anges. Ce sont des cavaliers en armure, armés d'un sabre et d'une lance de six mètres ; sur leurs épaules, ils portent un montage en bois auquel est attaché un ensemble de plumes d'oiseaux, qui forment des ailes, rendent le combattant plus imposant et produisent, pendant la charge, un sifflement et un bruissement qui terrifient leurs ennemis. Il s'agit des hussards ailés, l'élément central de l'armée du roi Jean III Sobieski de Pologne qui s'est précipité vers la ville sans être inquiété. Quatre bataillons écrasent les Turcs, 15.000 hommes restent sur le terrain, l'armée ottomane subit une nouvelle raclée, cette fois définitive. En 1664, elle avait été stoppée dans sa progression par les armées impériales dirigées par Raimondo Montecuccoli (1609-1680) à la bataille du Saint-Gothard en Hongrie, pour reprendre sa marche suite aux pressions exercées par Louis XIV de France sur Istanbul pour que l'Empire ottoman prenne l'initiative contre l'Empire des Habsbourg. En 1683, l'avance ottomane est brisée et se transforme en une contre-offensive vers la Hongrie et les Balkans dans les années suivantes.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6385891" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3248958748.jpg" alt="wQuSdGc.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De juillet à septembre, la dernière "Grande Peur" est mise en scène, le <em>metus</em> d'une conquête turque du cœur de l'Europe qui s'était déjà fait sentir après la chute de Constantinople en 1453, avec le premier siège de Vienne en 1529 et avec le défi de Lépante en 1571. La participation des Polonais a donné corps à la dernière grande coalition née à des fins religieuses dans l'histoire européenne, dans une phase historique où même le roi de France avait depuis longtemps choisi une autre voie, comme l'avaient confirmé les alignements de la guerre de Trente Ans. Hors du temps et autonome, l'épisode du siège mené par Kara Mustafa Pacha n'était pas apparu comme un chant du cygne, au contraire, mais comme la continuation d'une ambition démesurée de domination de la part des Turcs. En fait, c'était un pas de trop, un pari risqué que la Sublime Porte a payé avec le début de son déclin. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'écart entre les organisations militaires européennes et turques s'était réduit, l'art de la fortification avait produit des forteresses presque imprenables, et le déclin du moral et de l'organisation des Turcs rendait les pertes moins supportables. Le premier 11 septembre de l'histoire a toutefois été décidé par un véritable épisode de guerre psychologique : l'apparition des hussards a grandement terrifié les Turcs, leur a fait perdre le moral et a été perçue comme un signe divin de punition.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6385892" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/4274283198.jpg" alt="300px-Johann_Sobieski.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce Lépante sur terre a été un épisode décisif, et le reflux de la marée turque a entraîné l'avancée des bannières autrichiennes et des domaines des Habsbourg. Vienne est devenue avide d'expansion territoriale et voulait le retour à la couronne de régions cruciales comme la Hongrie. À partir de ce moment-là, c'est la politique et la soif d'expansion territoriale, plutôt que le dualisme entre l'Islam et la Chrétienté, qui inspireront l'assaut continu de l'Autriche-Hongrie, de la Russie et d'autres puissances contre l'Empire ottoman. Il a été poussé au déclin en subissant une raclée bien prévisible due à trop d'hybris de la part de ses chefs militaires, convaincus que Vienne pouvait tomber. En un sens, l'Europe a été sauvée une dernière fois après Lépante : la dernière "guerre de religion" de l'Europe, avec le siège de Vienne, a été la dernière bataille qui pouvait être connotée comme telle de façon claire, et son extraordinaire anachronisme ne peut être comparé qu'à son rôle de tournant historique. Par la suite, masquer la logique du pouvoir par de nobles idéaux aurait été beaucoup plus difficile : l'assaut continu contre les positions ottomanes des siècles suivants en témoigne.</span></strong></p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Klaudia Kudelko, à la bonne heure
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-09-06:6399443
2022-09-06T00:00:00+02:00
2022-09-06T00:00:00+02:00
La pianiste Klaudia Kudelko sort cet été son premier album, Time ,...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/3197986487.png" id="media-6383823" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La pianiste <a href="https://www.facebook.com/klaudia.pianist" target="_blank" rel="noopener">Klaudia Kudelko</a> sort cet été son premier album, <a href="https://open.spotify.com/artist/15L3pcOcWmB08Ix2stP5wJ?si=lcwyU1sBSou1xFliiku8gw&nd=1" target="_blank" rel="noopener"><em>Time</em></a>, autour de deux compositeurs – Franz Schubert et Frédéric Chopin – et une compositrice, la Polonaise Grażyna Bacewicz que la pianiste entend faire découvrir ou redécouvrir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’album commence avec les six <em>Moments musicaux, D. 780, op. 94 </em>de Franz Schubert, des œuvres pour clavier écrites entre 1823 et 1824 dans lesquelles la rêverie le dispute à la fantaisie et au lyrisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le <em>Moment musical n°1</em>, singulièrement léger, est servi avec retenue par une pianiste aux doigts de fée. Comme souvent chez le compositeur romantique, derrière l’apparente légèreté se cachent des douleurs indicibles. Le clavier élégant de Klaudia Kudelko vient entrouvrir la porte de ces tourments que le temps jamais ne vient effacer, à l’image du deuxième, mouvement musical, plaintif et consolateur tout à la fois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur sourira au 3e <em>Moment musical</em>, véritable tube de Schubert en forme de danse, sur un rythme de barcarolle. La pianiste polonaise s’en empare avec un plaisir certain et communicatif, assurément, mais sans surjouer de la virtuosité. Il est encore question de vivacité dans le moins connu 4e <em>Moment musical </em>aux couleurs chaudes, se déployant dans des nappes romantiques et non sans mélancolie amoureuse. La dernière partie du moment musical, allegro, revient vers l’allégresse des premières mesures. Le<em> Moment Musical </em>n°5, plus court (2 minutes 30) se fait plus expressionniste, pour ne pas dire tempétueux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On retrouve avec le sixième et dernier <em>Moment Musical</em> ce qui fait l’ADN du compositeur Schubert : du romantisme assumé servi par la pianiste polonaise, délicate et toute en retenue. Ce dernier <em>Moment Musical</em> sonne comme un au revoir ou plutôt un adieu bouleversant. Le musicien allemand se laisse aller dans cette "<em>Plainte d’un troubadour</em>", jouant sur la longueur et la lenteur, comme s’il ne souhaitait plus retenir ses larmes. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Nul doute que le choix de cette <em>Étude </em>peut être interprété comme un engagement, en pleine guerre russe contre l'Ukraine</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pianiste classique d’origine polonaise, Klaudia Kudelko ne pouvait pas ne pas faire un sort à son illustre compatriote, Frédéric Chopin. Elle consacre son album <em>Time </em>à trois monuments du répertoire romantique. Pour l’<em>Étude op. 10 n°12 en ut mineur</em>, dite "<em>la révolutionnaire</em>". Klaudia Kudelko démontre toute sa virtuosité dans cette œuvre demandant autant de technique que de qualités d’interprétation. Cette étude a été écrite par Chopin en 1831, soit quelques mois après l’insurrection de Varsovie contre la Russie tsariste puis le bombardement de l’armée russe. Nul doute que le choix de cette <em>Étude </em>peut être interprété comme un engagement de la part de l'instrumentiste, en pleine guerre russe contre l'Ukraine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Toute différente, l<em>’Étude opus 27 n°7 en do dièse mineur </em>donne tout le loisir à la pianiste de déployer son jeu aérien, mélancolique et onirique, à l’image de la <em>Polonaise-Fantaisie opus 61 </em>de Chopin. Klaudia Kudelko s’y balade avec un plaisir évident.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’auditeur français découvrira sans doute la compositrice polonaise Grażyna Bacewicz. <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Gra%C5%Bcyna_Bacewicz" target="_blank" rel="noopener">Considérée par son illustre contemporain Witold Lutosławski</a> comme "<em>une éminente compositrice polonaise du vingtième siècle et l’une des plus grandes femmes compositeurs de tous les temps</em>". Pour <em>Time</em>, Klaudia Kudelko joue sa deuxième sonate. La modernité de cette œuvre, écrite en 1953, se nourrit de toute la tradition classique et romantique. Grażyna Bacewicz a composé une sonate au fort tempérament, servi par une pianiste ne se démontant pas et imposant un jeu robuste ("<em>Maestoso</em>"). Le "<em>Largo</em>" se déploie, lent et sombre, telle une marche funèbre. "<em>Abandonne tout espoir</em>", semblent nous dire la compositrice et la pianiste, jusqu’aux dernières notes s’éteignant dans un dernier souffle. Le mouvement "<em>Toccata</em>" vient clôturer l’album. Le morceau s’égaye avec liberté et gourmandise, comme si l’improvisation était à l’œuvre dans cette composition de Grażyna Bacewicz. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On peut remercier Klaudia Kudelko d’avoir fait connaître cette compositrice polonaise, prouvant par là-même qu’elle est une pianiste à l’univers passionnant et au panel musical très large, bien au-delà de Chopin – qu’elle sert du reste avec justesse. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Klaudia Kudełko, <em>Time</em>, C2 Management, 2022</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://klaudia-kudelko.com" target="_blank" rel="noopener">https://klaudia-kudelko.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/klaudia.pianist" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/klaudia.pianist</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/klaudia.pianist" target="_blank" rel="noopener">https://www.instagram.com/klaudia.pianist</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/07/07/au-salon-avec-chopin-et-haley-myles-6325844.html" target="_blank" rel="noopener"> "Au salon avec Chopin et Haley Myles"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/09/01/elise-bertrand-lettera-amorosa-critique-6397055.html" target="_blank" rel="noopener">"Elise Bertrand, ultra moderne romantique"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ATyQLv2mXOs" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Pologne: l'”idée piastienne” et la nouvelle géopolitique
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-08-20:6397076
2022-08-20T13:03:58+02:00
2022-08-20T13:03:58+02:00
Pologne: l'"idée piastienne" et la nouvelle géopolitique...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6380332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3971866934.jpg" alt="800px-polish_flag_with_coat_of_arms.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Pologne: l'"idée piastienne" et la nouvelle géopolitique</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Aleksandr Bovdunov</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 14pt; color: #999999;">Source: https://www.geopolitika.ru/it/article/polonia-la-gestalt-della-pista-e-la-nuova-geopolitica</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est traditionnellement admis de diviser la conception que se fait la Pologne de sa mission géopolitique en deux directions: l'idée jagellonienne et l'idée piastienne. Chacune fait référence à deux époques de l'histoire polonaise et à deux dynasties : les Piast, qui ont fondé l'Ãtat polonais et mené une politique étrangère active à l'Ouest (Allemagne, République tchèque et Hongrie), et les Jagellon, qui ont uni la Pologne à la Lituanie, déplaçant le centre de gravité de la politique étrangère polonaise vers l'Est.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6380333" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3166541137.jpg" alt="Cjr7S0yMrdwtpLqYpdKLngWbjrELOzP1sfZAYZyWVDM.jpg" width="533" height="582" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La géopolitique jagellonienne voit la Pologne comme la protectrice du monde chrétien occidental contre la Russie; la Pologne comme la puissance porteuse d'une mission de promotion de la civilisation occidentale à l'Est. Il s'agit d'une référence symbolique à l'époque de la <em>Rzeczpospolita</em>, à l'héritage géopolitique et idéologique de Pilsudski (le national-conservatisme), au sarmatisme, à la noblesse, aux concepts d'"Inter-mer" (ou Intermarium) et de "Prométhéisme", à l'ULB (Ukraine, Lituanie, Belarus) de Giedroyc-Meroszewski. Telle est la géopolitique contemporaine de la Pologne.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En revanche, l'idée piastienne a toujours été caractérisée par l'accent mis sur la confrontation avec l'Ouest germanique. Le paradigme piastien était caractéristique de Roman Dmowski et des nationaux-démocrates, les adversaires "de droite" de PiÅsudski. Les nationalistes et les nationaux-démocrates (symbole de l'"épée des braves") et les partis paysans ("Parti paysan polonais Piast") se sont logiquement tournés vers des symboles faisant référence à l'ancienne ère Piast.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6380334" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3317860708.jpg" alt="2-40537.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6380335" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1919783585.jpg" alt="81X-0Ph-iYL.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">D'une part, le Piast est devenu un symbole d'authenticité, de "polonité" (c'est pourquoi à l'époque de <em>Rzeczpospolita</em>, un candidat au trône royal était appelé <em>Piast</em>, et ne pouvait être d'origine étrangère). D'autre part, la référence à l'héritage des Piast est devenue à la fois un symbole de lien avec la terre et une dimension paysanne, en partie opposée à la dimension "noble" et "jagellonienne" du nationalisme polonais, que les paysans considéraient avec suspicion. Il n'est pas surprenant, comme l'a souligné le premier Premier ministre de la Pologne indépendante Witos Wincenty, fondateur du parti Piast, qu'en 1918 les paysans appréhendent la reconstitution de l'Ãtat polonais, craignant le retour des anciens ordres féodaux [1]. En particulier, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Wincenty (photo, ci-dessous) est devenu l'un des vice-présidents de la <em>Krajowa Rada Narodowa,</em> le gouvernement pro-soviétique de Pologne, qui a entrepris en 1944 une vaste réforme agraire qui a éliminé les derniers vestiges de "<em>panchyna</em>" [2] sur les terres polonaises.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6380337" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/732239569.jpg" alt="Witos_1920.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les communistes polonais, chez qui - contrairement à bon nombre de leurs frères du <em>Komintern </em>- le nationalisme de gauche était traditionnellement fort, ont commencé, une fois au pouvoir, à construire un socialisme avec un "visage <em>Panchyna</em>", et pas seulement polonais. Les références symboliques à l'ère piastienne et non jagellonienne impliquaient un appel au peuple et aux paysans, un retranchement ethnique (au lieu du fédéralisme multiethnique du <em>Commonwealth </em>polono-lituanien), mais aussi une politique étrangère anti-occidentale en bloc avec l'URSS, justifiant même le déplacement des frontières de la Pologne vers l'ouest comme un retour à "l'héritage piastien".</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6380338" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1704510704.jpg" alt="robert-f-barkowski-die-piasten-978-3-86964-101-0.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Selon l'historien polonais Adam Zamoyski, le régime "se présentait comme une version socialiste du royaume médiéval des Piast" [3]. L'invocation symbolique de l'héritage des Piast a eu lieu à tous les niveaux: de la mise en évidence dans les documents officiels que le blason polonais est "l'aigle des Piast" aux affiches de propagande montrant d'anciens rois slaves attendant avec impatience des conquêtes territoriales à l'Ouest. La création de l'Organisation du Pacte de Varsovie pour contrer l'Occident, où la Pologne était la deuxième puissance militaire après l'URSS, peut être considérée comme le point culminant de la géopolitique "piastienne" de la Pologne au 20ème siècle.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le discours historique officiel contemporain en Pologne a tendance à négliger à la fois le caractère nationaliste de gauche du NPD dans les premières années de son existence et après le retour au pouvoir de Vladislav Gomulka en 1956, et le soutien massif à la réforme paysanne menée par les communistes eux-mêmes.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les répressions et l'implication des organes de sécurité de l'Ãtat soviétique, le mécontentement de masse à l'égard de la tutelle militaire soviétique, la nature aliénée de l'idéologie marxiste - tout cela contribue à la diabolisation de l'héritage et de l'expérience du NPD dans la Pologne contemporaine, et dans une large mesure, c'est ce qui a causé le déclin du NPD en tant que projet "national-bolchevique" distinctif.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6380339" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/669934548.jpg" alt="cocdecmi302_72dpi.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans le même temps, les aspects géopolitiques, sociaux et historiographiques de la recréation du "royaume des Piast" en une enveloppe socialiste témoignent de manière convaincante que cette forme s'est opposée à l'orthodoxie communiste à bien des égards et est devenue l'expression des tendances sociales et politiques internes de la Pologne, notamment celles qui s'opposaient à la Pologne "jagellonienne" de PiÅsudski. Cela peut expliquer la collaboration avec les communistes de Witos Wincenty ou de BolesÅaw Piasecki, leader du mouvement national conservateur-révolutionnaire <em>Falanga</em>, qui est devenu le chef de l'association catholique PAX dans la nouvelle Pologne [4]. Parmi les autres leaders du camp national-démocratique, qui ont soutenu une série de transformations dans la nouvelle Pologne, on trouve l'écrivain Wladyslaw Grabski (fils du premier ministre polonais) et le collaborateur de Roman Dmowski, l'historien StanisÅaw Kozicki.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6380366" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/313181774.jpg" alt="220px-Adam_DoboszyÅski.jpg" width="343" height="463" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6380367" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3058229961.jpg" alt="71vEuuU0VmL.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un exemple intéressant et tragique est le destin d'une autre figure de proue de la démocratie nationale, Adam Doboszynski (photo, ci-dessus). Adversaire catégorique du bolchevisme et du marxisme, il retourne en Pologne en 1947. N'acceptant pas le régime communiste, il a cherché à établir des liens avec la clandestinité armée, essayant de prouver que l'Occident capitaliste ne viendrait pas en aide aux nationalistes polonais. Doboszynski, tout en rejetant l'idéologie communiste, a fait l'éloge du déplacement des frontières vers l'ouest et de la nationalisation des entreprises et a affirmé que les changements économiques et surtout la réforme agraire des communistes "représentaient un pas vers un ordre chrétien, et non pas vers le marxisme" [5].</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Doboshinsky, dans son livre inachevé <em>Halfway Through,</em> a noté que "ni la victoire du capitalisme de connivence américain ni le marxisme totalitaire des Soviétiques" dans la guerre froide en cours n'amèneraient l'humanité à un remède. Au contraire, selon lui, le développement rapide de la technologie et la chute des valeurs religieuses et morales annonçaient un "scénario apocalyptique" d'où émergerait, après une succession de guerres et de catastrophes, une nouvelle humanité.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour la Pologne, il voyait le salut dans le fait de s'appuyer sur le catholicisme, en prônant un renouveau intellectuel (néo-thomiste) et spirituel de la foi et la construction d'un nouveau système politique, social et économique basé sur les valeurs chrétiennes et une large autonomie populaire. Cependant, Doboszynski a laissé en héritage l'idée de ne pas rejeter tout l'héritage de l'époque du socialisme, de préserver ce qui correspond à l'esprit anticapitaliste chrétien et d'essayer de changer le système socialiste de l'intérieur.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En 1949, Adam Doboszynski a été exécuté à Varsovie. Après la chute du socialisme, sa volonté n'a pas été accomplie. La Pologne a suivi la voie de la transformation par le marché et de la "thérapie de choc" dans l'esprit néo-libéral.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La position et le parcours de vie d'Adam <em>D o b o s h i n,</em> et de quelques autres nationaux-démocrates polonais d'après-guerre, sont similaires à ceux des Eurasistes russes et des nationaux-bolcheviks qui l'ont précédé de deux décennies. Ils étaient tout aussi clairement opposés à l'idéologie du marxisme, mais pensaient que de nombreuses transformations anti-bourgeoises en Russie soviétique pouvaient servir la cause du renouveau national. à l'instar de Doboszynski, de nombreux Eurasistes et l'idéologue national-bolchevique Nikolai Ustryalov (photo, ci-dssous) ont visité l'URSS et parié sur des changements internes du système ou sur le fait qu'il soit travaillé souterrainement par des groupes patriotiques de l'intérieur. Comme Ustryalov, Doboshinsky a payé de sa vie son retour dans sa patrie.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6380368" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2631822939.jpg" alt="УÑÑÑÑлов_Ðиколай_ÐаÑилÑевиÑ,_ÑÑÑденÑ_ÐÐУ_(1913).jpg" width="367" height="596" /></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">D'une part, la répression ou la marginalisation des partisans du "bolchevisme national" dans le socialisme réel peut servir d'argument pour l'échec de leurs projets et l'incapacité du système marxiste à renaître fondamentalement dans un esprit néo-national. D'autre part, leur présence même, ainsi que les caractéristiques "narodniki" et hétérodoxes du socialisme réel, ne nous permettent pas de considérer ce phénomène comme accidentel ou sans importance.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans le cas polonais, où les références symboliques des nationalistes à la composante populaire du PRP officiel et des forces paysannes à l'idée "Piast" combinent organiquement la géopolitique continentale, l'anti-bourgeoisie, l'autochtonie, l'authenticité, l'appel à l'horizon paysan et la dimension populaire slave de l'identité polonaise, nous pouvons parler non seulement d'un symbole, mais aussi d'une "<em>Gestalt </em>Piast".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans ce cas, le terme "<em>Gestalt</em>" est compris dans le sens le plus général de ce terme de langue germanique comme une structure intégrale, qui ne dérive pas de ses composants constitutifs, mais les précède, se tient derrière eux. Une <em>Gestalt </em>n'est pas une unité construite artificiellement, mais une totalité trouvée qui s'exprime dans le contexte de diverses idéologies, transparaissant à travers les actions, les déclarations et la pensée des individus.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La "Gestalt Piast" - avec la figure du roi laboureur slave et solaire, fondateur de la première dynastie historique des rois polonais - est cette dimension de l'identité polonaise dont le seul attrait peut développer une compréhension du rôle et de l'avenir géopolitique de la Pologne différente de celle qui lui est actuellement offerte.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ceci est extrêmement important pour la Russie dans les circonstances historiques actuelles, alors que la Pologne est devenue l'un des bastions les plus importants de l'atlantisme et de la russophobie, alors que c'est à travers la Pologne que le régime de Kiev, en opposition, à la Russie est largement soutenu. Cependant, les Russes et les Polonais devront finalement trouver un langage commun et coexister d'une manière ou d'une autre dans l'espace eurasien. L'idéologie pseudo-conservatrice actuelle du parti polonais au pouvoir, <em>Droit et Justice,</em> ne suggère pas du tout une telle coexistence, ce qui conduit Varsovie, si ce n'est à un suicide géopolitique, à une crise grave. Une alternative peut être trouvée si l'on dépasse les clichés historiographiques de l'inimitié permanente et que l'on se tourne vers les idées, les figures et les symboles associés à la <em>Gestalt </em>Piast.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Aborder la <em>Gestalt </em>Piast comme une unité sémantique dans laquelle se révèlent la géopolitique, l'idéologie et l'historiographie est un geste révolutionnaire car il exige un refus de considérer la géopolitique polonaise contemporaine et la tradition nationale-romantique qui la sous-tend comme un impératif normatif ou évident. Mais il s'agit également d'un geste résolument conservateur, car il implique d'aborder les aspects les plus anciens et les plus profonds de l'identité slave polonaise.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'unité commune slave et chrétienne, les traditions de démocratie et d'autogestion des peuples slaves, l'appel à l'horizon paysan sont également des domaines de recherche importants dans l'analyse géosophique et noologique [6]. Ils peuvent aussi être spécifiquement liés à la <em>Gestalt </em>Piast.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le développement et la compréhension de la <em>Gestalt </em>Piast pourraient également devenir une composante importante du dialogue et de la recherche polono-russes dans l'esprit de la Quatrième théorie politique [7]. Du côté russe, ce sujet requiert une extrême sensibilité, une compréhension du contexte polonais, de l'empathie et du respect pour l'interlocuteur, ainsi que le rejet des clichés idéologiques soviétiques et post-soviétiques.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au lieu d'agir comme un instrument obéissant de l'Occident euro-atlantique dans sa lutte contre la Russie et de tenter de venger les torts et les défaites du passé, en promouvant finalement à l'Est des valeurs incompatibles avec la dimension folciste <em>(narodniki, völkisch) </em>chrétienne-catholique ou pré-chrétienne de l'identité polonaise, Varsovie pourrait devenir un bastion de la tradition. Le véritable défi à la polonité aujourd'hui ne vient pas de l'Est, mais de l'Ouest déchristianisé. Mais cela nécessite également de repenser la composante sarmate et noble de l'idée nationale polonaise, qui est l'apanage des Polonais eux-mêmes.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour en savoir plus sur la géopolitique des relations polono-russes, voir le livre d'A.L. Bovdunov intitulé <em>"The Great Eastern Europe : Geopolitics". Géosophie. Le troisième traditionalisme".</em></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Notes: </strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">[1] Alors comment les paysans sont-ils devenus des Polonais ?. URL: https://whereispoland.com/en/who-was-polish/7</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">[2] Ðиколай ÐлинÑÑкий. Ðолониализм по-полÑÑки, или Ð´Ð»Ð¸Ð½Ð½Ð°Ñ ÑÐµÐ½Ñ Ð¿Ð°Ð½ÑÐ
lanvert
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Les autorités polonaises créent un climat anti-LGBTI dans le pays
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2022-08-05T22:37:54+02:00
2022-08-05T22:37:54+02:00
Publié le 04.08.2022 par Amnesty International Les autorités polonaises...
<p style="text-align: justify;">Publié le 04.08.2022 par Amnesty International</p><div class="src-client-components-Article-__Article___Chapo" style="text-align: justify;"><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer"><p class="">Les autorités polonaises ciblent les personnes LGBTI à coups de discours stigmatisants. Quand celles-ci tentent de s’exprimer, notamment dans la rue, elles sont réprimées. C’est ce que conclue notre nouvelle enquête sur le terrain. </p></section></div><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer"><p class="" style="text-align: justify;">Depuis 2019, la situation des personnes LGBTI s'est rapidement détériorée en <a class="react-router-link" href="https://www.amnesty.fr/pays/pologne">Pologne</a>. Les politiques et les discours hostiles se sont multipliés à leur encontre, y compris de la part de responsables de haut niveau. </p><p class="" style="text-align: justify;">Certaines collectivités locales ont adopté des résolutions ouvertement homophobes, comme la création de « zones sans LGBTI ». Ces zones ne sont pas juridiquement contraignantes mais elles restent nuisibles car elles alimentent le climat d'hostilité envers les personnes LGBTI vivant dans ces régions. </p><p style="text-align: justify;"><strong>De moins en moins d’espace pour revendiquer les droits des personnes LGBTI </strong></p><p class="" style="text-align: justify;">Les personnes LGBTI et leurs alliés qui manifestent courageusement pour leurs droits subissent les attaques de contre-manifestants homophobes sans que la police n’intervienne. Lors de plusieurs <em>prides </em>à Bialystok, Gniezno et Lublin, des manifestants ont ainsi été attaqués sans être protégés de manière adéquate par la police. </p></section><p class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___blockquote" style="text-align: justify;"><em>« Nous ignorons où s'arrêtera cette campagne de haine. Des véhicules portant des slogans homophobes circulent dans les rues en toute impunité, mais c'est nous qui devons être sanctionnés et souffrir. » </em></p><p class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___blockquote-auteur" style="text-align: justify;">Jacek, militant et organisateur des Marches pour l'égalité </p><p class="" style="text-align: justify;">Dans certains cas, c’est la police elle-même qui les a pris pour cible et a utilisé des méthodes brutales. Les restrictions illégales, les exigences et les sanctions sévères imposées aux personnes LGBTI et à leurs soutiens limitent l'espace qui leur permet d'exercer librement leurs droits humains et créent un climat de peur. </p><p style="text-align: justify;"><strong>Aux violences physiques et psychologiques s’ajoutent les poursuites pénales </strong></p><p class="" style="text-align: justify;">Au cours des cinq dernières années, les autorités se sont délibérément servies d’obligations de déclarations onéreuses et complexes pour interdire ou limiter les manifestations LGBTI de manière arbitraire et discriminatoire. Les autorités tentent ainsi de dissuader les militants et militantes de s’engager dans un espace déjà réduit pour la société civile.</p><p class="" style="text-align: justify;">Au lieu de s’en prendre aux personnes LGBTI et aux défenseurs et défenseuses des droits, les autorités doivent respecter, protéger et promouvoir leurs droits et agir de toute urgence pour garantir et mettre fin à toute discrimination fondée sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre réelle ou présumée. Le gouvernement polonais doit agir maintenant pour renverser cette situation déplorable. </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.euractiv.fr/wp-content/uploads/sites/3/2021/10/w_53564496-800x450.jpg" alt="w_53564496-800x450.jpg" width="610" height="343" /></p>
Ratatosk
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Le modèle de Visegrád en 2022: valorisation ou implosion?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-07-25:6393693
2022-07-25T20:03:49+02:00
2022-07-25T20:03:49+02:00
Le modèle de Visegrád en 2022: valorisation ou implosion?...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6375180" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/843937994.jpeg" alt="V4-1.jpeg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Le modèle de Visegrád en 2022: valorisation ou implosion?</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Nick Krekelbergh</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 14pt;">Source : Delta Knooppunt - Nieuwsbrief Nr 170 - Juin 2022</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le 3 avril 2022, le parti de Viktor Orbán (Fidesz) a remporté une élection haut la main en Hongrie. Cela semble être une bonne nouvelle pour les partisans du modèle dit de Visegrád : une vision alternative du développement de l'Europe qui se concentre sur l'Europe centrale et orientale et en particulier sur le "V4" : Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie. Les valeurs communes qui lui sont associées sont : le conservatisme culturel chrétien, l'accent mis sur la souveraineté nationale au sein de l'UE et, bien sûr, une attitude critique à l'égard des migrations, le tout contrastant fortement avec (et au grand dam de) l'idéologie dominante de la gauche libérale qui est devenue la norme générale au sein des institutions de l'UE dominées par les pays et les ONG d'Europe occidentale, ainsi que des structures nationales de ces mêmes États-nations. C'est du moins ce qui ressort de sa perception populaire en Occident, où les partis et les commentateurs conservateurs ont régulièrement tendance à considérer le V4 comme les pays guides.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6375181" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/915996023.jpg" alt="000_327E8VU-640x400.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La victoire électorale de Fidesz n'était en aucun cas une mauvaise chose. Le parti disposait déjà d'une majorité absolue au Parlement, mais s'est maintenant également hissé au-dessus de la barre symbolique des 50 % en termes de votes (52,4 % pour être précis). Cela leur a valu un gain de deux sièges par rapport au résultat déjà impressionnant de 2018. En revanche, l'opposition unie, <em>Egységben Magyarországért </em>(= Unis pour la Hongrie), une coalition improbable de type "tout contre un" dans laquelle les ex-nationalistes du Jobbik, pour s'opposer au Fidesz et l'ennuyer, se sont retrouvés dans un parti du centre, alliés à des libéraux et des verts de toutes moutures: ils ont fait piètre figure. Cet ensemble hétéroclite a obtenu un maigre 34,44 % et a donc fait plus de 3,5 % de moins que le résultat combiné des partis constitutifs en 2018, lorsqu'ils se présentaient encore séparément. En plus de cela, le parti nationaliste <em>Mi Hazank Mozgalom </em>(Notre patrie), un nouveau parti qui a commencé à remplir la niche laissée ouverte par le Jobbik après son improbable métamorphose, a également été élu au parlement avec environ six sièges. Le concept d'unir l'ensemble de l'opposition libérale contre les candidats du Fidesz est une stratégie qui avait bien fonctionné à Budapest lors des élections municipales de 2019. Le candidat progressiste Gergely Karácsony, qui avait été présenté par un consortium de cinq partis d'opposition, a battu le candidat du Fidesz, István Tarlós, et le parti conservateur au pouvoir a perdu ainsi sept sièges au conseil municipal. Mais comme c'est souvent le cas, la métropole s'est avérée être une enclave relativement libérale, entourée d'une masse continentale conservatrice, dans ce cas formée par la campagne hongroise, et cette stratégie n'a pas pu être extrapolée avec succès au niveau national. En conséquence, le coup d'État libéral tenté contre Orbán, malgré de grands espoirs, n'a rien donné et le modèle national de "démocratie illibérale" de ce dernier a été récompensé par le meilleur résultat jamais obtenu - et ce après deux années difficiles dues à la pandémie. On pourrait, bien sûr, y voir au moins une valorisation des politiques conservatrices du V4.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En soi, cependant, le groupe de Visegrad a peu à voir avec une ligne idéologique tracée à l'avance. En 1991, le projet a été conçu sur les ruines du bloc de l'Est socialiste, qui s'était effondré, entre autres pour promouvoir et faciliter l'intégration des "nouvelles démocraties" en Europe. Il peut donc être considéré comme quelque peu ironique que ce même projet ait été plus tard étiqueté comme porteur d'un phénomène culturel-géographique aux accents intrinsèquement eurosceptiques. Néanmoins, le choix du nom, avec sa référence explicite au Congrès de Visegrád de 1336, semble déjà porter les germes symboliques de ce virage substantiel. La coalition diplomatique médiévale anti-Habsbourg de Visegrád, forgée entre les royaumes de Bohême, de Pologne et de Hongrie, évoque naturellement l'image d'une périphérie slave et finno-ougrienne inébranlable à l'est de l'Europe, résistant à la domination économique et à l'expansionnisme territorial du Reich romain-germanique, et en ce sens, elle pourrait bien contenir certains parallèles avec la situation actuelle.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6375182" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3342123067.jpg" alt="David-Engels.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6375185" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2326780001.jpg" alt="51nTUwv75+L._SX331_BO1,204,203,200_.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'historien belge David Engels (professeur à l'<em>Instytut Zachodni </em>de Poznań) voit donc en Visegrád un modèle alternatif pour une nouvelle Europe confédérale et coopérative (et conservatrice !), formée d'États-nations, dont les États d'Europe centrale précités sont l'avant-garde. En revanche, il voit dans la désintégration de l'Union européenne et de l'Occident progressiste des parallèles avec le déclin de la République romaine tardive. Pourtant, ce n'est pas si évident. La domination des conservateurs dans la politique des partis est peut-être évidente en Pologne et en Hongrie, mais lors des élections législatives d'octobre 2021 en République tchèque, le parti populiste de droite ANO d'Andrej Babiš a perdu sept sièges et a dû céder la place à une coalition composée du parti libéral de droite SPOLU et du consortium progressiste <em>Piráti a Starostové, </em>dans lequel le Parti pirate tchèque, entre autres, est représenté. En Pologne, le parti PiS a peut-être remporté une autre courte majorité absolue à l'automne 2019, mais ses politiques ont été marquées par plusieurs ruptures et scandales au cours des dernières années. Les élections parlementaires de 2023 promettent d'être plus passionnantes que les élections hongroises, avec le même scénario du "tout contre tout" qui se dessine, mais avec les guerres culturelles qui l'accompagnent et qui font rage en Pologne un peu plus férocement qu'en Hongrie. En outre, une ligne de fracture géopolitique se dessine de plus en plus au sein du V4, la Hongrie semblant s'orienter de plus en plus vers le vecteur eurasien, tandis que la Pologne reste - pour l'instant - le porteur par excellence de l'idée américaniste en Europe de l'Est. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En mars, la position d'Orbán dans la crise ukrainienne lui avait déjà valu de vives critiques de la part du président polonais Duda, qui avait été désigné pour ce poste par le parti PiS, traditionnellement allié au Fidesz. La continuité du modèle de Visegrad en termes substantiels et (géo)politiques, qui est coincé entre l'Est et l'Ouest et qui manque également de cohérence idéologique claire, ne semble donc nullement garantie, et on ne peut que se demander dans quelle mesure sa pertinence à l'avenir ne sera pas noyée par les nouveaux développements, qui se produisent actuellement aux frontières orientales du V4, et les nouvelles constellations géographiques qui peuvent ou non en résulter.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nick Krekelbergh</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Les voix anti-guerre des dissidents polonais sont en hausse
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-07-16:6392327
2022-07-16T17:30:46+02:00
2022-07-16T17:30:46+02:00
Les voix anti-guerre des dissidents polonais sont en hausse...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6373140" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2656212594.jpg" alt="pp,840x830-pad,1000x1000,f8f8f8.u6.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Les voix anti-guerre des dissidents polonais sont en hausse</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Michael Krupa</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Source: https://www.geopolitika.ru/it/article/le-voci-contro-la-guerra-dei-dissidenti-polacchi-sono-aumento</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Pologne est considérée comme l'un des adversaires de principe de la Russie et l'ensemble de l'establishment politique tente de nous en convaincre. Toutefois, si nous écoutons les voix des Polonais ordinaires, la situation ne semblera plus aussi claire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il ne fait aucun doute que la Pologne est et a été la principale voix de l'OTAN et de l'Union européenne en faveur d'une approche plus agressive de la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine. Outre les reproches quotidiens du gouvernement et du président polonais à l'encontre de Moscou et de sa ligne de conduite perversement soumise à Kiev, deux développements récents prouvent clairement que la politique orientale de Varsovie devient de plus en plus une aberration.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le 9 mai, l'ambassadeur de la Fédération de Russie en Pologne, Sergey Andreev, a été éclaboussé de peinture rouge lors d'une visite d'un cimetière de guerre soviétique à Varsovie par des activistes ukrainiens. Iryna Zemlana, qui était personnellement responsable de l'attaque, n'a pas été arrêtée par la police et, qui plus est, a réussi à s'échapper de Varsovie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cet acte frappant, qui aurait dû être poursuivi, a même été modérément salué par le ministre polonais de l'Intérieur, Mariusz Kamiński, sur Twitter. Il convient de rappeler ici que l'agression ou l'insulte active d'un représentant d'un État étranger est réglementée par l'article 136 du Code pénal polonais. Cette disposition stipule dans son premier paragraphe que "quiconque, sur le territoire de la République de Pologne, commet une agression active sur le chef d'un État étranger ou sur le chef d'une représentation diplomatique accréditée de cet État ou sur une personne bénéficiant d'une protection similaire en vertu de lois, d'accords ou de coutumes internationaux généralement reconnus, est passible de la peine de privation de liberté pour une période comprise entre trois mois et cinq ans".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le deuxième paragraphe est libellé comme suit : "Quiconque, sur le territoire de la République de Pologne, commet une agression active contre une personne faisant partie du personnel diplomatique d'une représentation étrangère ou un fonctionnaire consulaire d'un État étranger, dans l'exercice de leurs fonctions officielles, est puni d'une peine de privation de liberté pouvant aller jusqu'à 3 ans".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">À la lumière de ces éléments, dire que Zemlana a abusé de son statut d'invité en Pologne est un euphémisme. Le manque total d'intérêt pour les poursuites de la part des autorités polonaises est un acte criminel en soi.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quelques jours plus tard, le 10 mai, le quotidien britannique <em>The Telegraph</em> publiait un article du Premier ministre Mateusz Morawiecki, dont les premières lignes affirmaient : "La monstrueuse idéologie russe doit être vaincue. Il est l'équivalent au 20e siècle du communisme et du nazisme et constitue une menace mortelle pour l'Europe". Il est difficile d'imaginer que Morawiecki puisse dire cela sans rire, et pourtant nous y sommes. Laissez l'actuel premier ministre polonais essayer de vaincre les néocons !</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour un observateur extérieur, il semblerait que la Pologne ne souhaite rien d'autre que d'entrer dans la mêlée en Ukraine, tout en expliquant que les malheurs économiques que connaît déjà la grande majorité des Polonais, en raison de la nature radicale de la politique de sanctions anti-russes, sont quelque chose d'insignifiant. Heureusement, les voix dissidentes se multiplient de jour en jour. J'ai décidé de contacter trois représentants du monde diplomatique, universitaire et médiatique respectivement pour démontrer au lecteur international, en paraphrasant les premières lignes de l'hymne national polonais, que "la Pologne n'est pas encore perdue !"</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6373141" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2880031163.jpg" alt="Sklejka-2-1026x1080.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les autorités polonaises doivent poursuivre les intérêts polonais</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Dr Jacek Izydorczyk (photo) a été ambassadeur de Pologne au Japon de 2017 à 2019 et enseigne actuellement le droit à l'université de Łódź. L'estimé professeur a été l'un des premiers anciens diplomates à critiquer ouvertement le programme pro-guerre du gouvernement polonais après le début des hostilités en Ukraine.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Izydorczyk ne mâche pas ses mots et va droit au but : "Il est dans l'intérêt de la Pologne de mettre fin à la guerre dès que possible, car qu'il s'agisse d'une véritable troisième guerre mondiale ou d'une simple guerre locale avec la participation de la Pologne, cela signifie la destruction de notre pays et la mort de milliers, voire de millions de nos citoyens".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'ancien diplomate estime que les intérêts polonais et américains ne sont pas identiques en Ukraine, malgré la campagne de propagande massive des médias qui prétend le contraire. Et s'il ne préconise pas un abandon total de l'alliance formelle avec les États-Unis, Izydorczyk voit la nécessité d'un rééquilibrage immédiat vers "un minimum d'affirmation de soi et de défense de sa position". Les citoyens polonais, souligne Izydorczyk, ne doivent pas hésiter à faire pression sur le gouvernement actuel du parti Droit et Justice, dont les membres "ont été éduqués à la haine aveugle de la Russie et à des absurdités telles que le culte de Napoléon et de son expédition à Moscou".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6373142" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1129145022.jpg" alt="unawnamed.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La communauté universitaire en Pologne voit sa liberté d'expression sévèrement restreinte</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le professeur Adam Wielomski (photo), politologue conservateur, a développé dans notre échange les questions soulevées par l'ambassadeur Izydorczyk. Interrogé sur l'apparente unanimité de l'élite universitaire polonaise sur la situation en Ukraine, M. Wielomski a pointé du doigt deux principaux facteurs responsables de cet état de fait. "Une partie de la communauté universitaire répète ce qu'elle entend à la télévision et l'autre partie a peur de s'exprimer. La communauté universitaire en Pologne voit sa liberté d'expression sévèrement restreinte parce qu'une habitude s'est développée d'écrire des lettres de plainte contre les professeurs pour avoir exprimé des opinions autres que triviales dans les médias. Les professeurs ont peur d'être convoqués dans le bureau du recteur et de devoir se justifier. La communauté préfère ne pas s'exprimer sur une question controversée, sauf si elle est en accord avec les médias. Paradoxalement, ceux qui sont au courant de la situation politique restent silencieux et les principaux "experts" sont les journalistes peu instruits. En substance, cela signifie que les "professeurs ont des droits civils limités en Pologne par rapport aux personnes ordinaires. Ils ont été terrorisés par les médias libéraux et l'université n'est plus un lieu de libre débat".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Wielomski estime que dans la situation géopolitique actuelle, la Pologne a deux options : soit être une courroie de transmission commerciale sur l'axe Pékin-Moscou-Berlin-Paris et en tirer parti, compte tenu de sa situation géographique, soit ne devenir rien de plus qu'"un mandataire des États-Unis en Eurasie". Les élites polonaises ont choisi la deuxième option : "Elles ont peut-être raison, mais pour ma part, je n'étais pas convaincu. Pour être honnête, ils n'ont même pas essayé de convaincre qui que ce soit, car après 1989, il n'y a pas eu de débat sur cette question en Pologne. Le gouvernement a été pris en charge par des personnes qui avaient été dans l'opposition jusqu'en 1989 et qui ont reçu de l'argent de la CIA pour leurs activités, pacifiant non seulement les opinions opposées, mais évitant également un débat sur cette question".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette absence de débat sérieux sur des questions aussi cruciales que l'orientation géopolitique de la Pologne "impose l'unanimité sur chaque question importante". Varsovie devrait s'efforcer d'imiter l'approche modérément prudente de Paris et de Berlin et peut-être même la position ouvertement anti-guerre de l'allié supposé de la Pologne à Budapest.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lorsqu'on lui demande d'évaluer les possibilités d'émergence de forces politiques axées sur le réalisme en politique orientale et une formulation plus affirmée des intérêts nationaux polonais, sans interférence de Washington ou de Berlin, Wielomski est pessimiste. "En Pologne, il y a peu de chances que cela se produise. Même le parti "populiste" de droite de la Confédération, qui a des vues antisystémiques, comme on dit aux États-Unis, s'est pratiquement effondré à cause du différend sur la question de savoir si la Pologne peut définir sa propre raison d'être, ou si elle est définie par l'ambassade des États-Unis. Il s'est avéré que la plupart des membres de la Confédération sont entrés au <em>Sejm </em>avec des slogans antisystème uniquement pour frapper à la porte du Système et signaler qu'ils étaient "prêts à le servir". Tout cela est imputable à ce que Wielomski appelle une "maladie de l'âme polonaise" particulière, qui se manifeste principalement non seulement par un manque de réalisme en politique étrangère, "mais aussi par une certaine fierté irrationnelle de ne pas mener une telle politique". Wielomski encadre le choix de Varsovie par les mots suivants : "En politique, soit on défend ses propres intérêts, soit on agit dans l'intérêt des autres".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6373143" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/306406973.jpg" alt="wojciech-golonka-medianarodowe.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Aucune nuance autorisée</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Dr Wojciech Golonka (photo) est un philosophe catholique et un chroniqueur régulier du principal hebdomadaire polonais de centre-droit <em>Do Rzeczy</em> (DR). La RD est restée l'un des très rares endroits traditionnels où la dissidence par rapport à la ligne politiquement correcte sur l'Ukraine est tolérée. Cela est sans aucun doute dû aux références impeccables en matière de liberté d'expression de Paweł Lisicki, qui dirige la partie rédactionnelle de la publication.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Grâce à un modus operandi aussi louable, Golonka a pu publier une interview du colonel à la retraite Douglas Macgregor, une voix américaine qui avait besoin d'être entendue en Pologne. "L'adoption d'un récit à somme nulle, qui n'est pas contesté, est très propice à la politique intérieure et permet également de dissimuler temporairement les problèmes actuels : le toilettage de la Pologne par Bruxelles, l'inflation galopante, la crise des réfugiés, le mécontentement social. Toute critique du gouvernement peut donc désormais être étouffée par l'impératif de combattre Poutine, et dans les conditions polonaises, aucun parti politique majeur ne se permettra de placer la raison au-dessus de l'atmosphère de russophobie systémique susmentionnée", déclare Golonka. Il estime que les tentatives de la Pologne de censurer les médias russes, qui présentent une perspective différente sur la guerre en Ukraine, sont "ridicules".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'interdiction de <em>Russia Today </em>dans les premiers jours du conflit était un exemple clair de dépassement de la part du gouvernement. Selon M. Golonka, "les solutions visant à restreindre les libertés civiles devraient, d'une part, être sous le contrôle des tribunaux et, d'autre part, être appropriées aux situations d'urgence, dont le cadre est défini par la Constitution polonaise. Toute décision arbitraire du pouvoir exécutif utilisant une justification purement rhétorique corrompt l'état de droit et crée des précédents d'arbitraire gouvernemental dangereux pour les citoyens".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Golonka souligne que "les personnes qui ont soif d'informations ou d'analyses différentes utilisent déjà les médias dits alternatifs. Cependant, ces lieux restent encore relativement marginaux en Pologne en termes d'impact et d'influence. Selon lui, cette terrible situation découle du fait que "la société polonaise n'a pas connu de période appropriée dans son histoire contemporaine au cours de laquelle elle a pu mûrir à la lumière des mécanismes de la démocratie, sans être soumise à des facteurs externes et à des luttes internes entre factions pour le pouvoir".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"La télévision ment" était le célèbre slogan des jours heureux du mouvement <em>Solidarité</em>. Plus maintenant, semble être l'avis du jeune chroniqueur.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6373144" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3293826252.jpg" alt="584f2c4d-c5b4-402c-a854-a99d994ff899_f1400x900.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le regretté professeur Andrzej Walicki (photo), l'un des plus grands spécialistes polonais de la Russie et de la pensée politique russe, a défini dans l'une de ses dernières interviews la grande logique qui anime l'arrogance de Varsovie en matière de politique étrangère en ces termes : "Principalement un complexe d'infériorité envers l'Ouest, compensé par un complexe de supériorité envers l'Est".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans les circonstances actuelles, les voix dissidentes susmentionnées, parmi beaucoup d'autres (heureusement !), donnent du courage aux Polonais ordinaires, qui préfèrent ne succomber à aucun des complexes.</span></strong></span></p>
Ratatosk
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L'Ukraine dans l'UE, la fédération polono-ukrainienne et la question de la restitution
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-07-04:6390283
2022-07-04T16:50:38+02:00
2022-07-04T16:50:38+02:00
L'Ukraine dans l'UE, la fédération polono-ukrainienne et la question de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6370302" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1919739491.png" alt="40450872_105.png" width="543" height="305" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>L'Ukraine dans l'UE, la fédération polono-ukrainienne et la question de la restitution</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Konrad Rękas</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://kolozeg.org/?p=505539</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>L'Ukraine indépendante veut conserver les frontières de l'ère soviétique - elle doit donc maintenir une continuité juridique réelle et, ipso facto, être responsable des expropriations soviétiques. L'Ukraine indépendante a des aspirations européennes et veut des droits européens - elle doit donc également assumer des obligations européennes.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Des centaines de milliers de survivants de l'Holocauste, ainsi que des Polonais, des Hongrois et des Roumains qui vivaient autrefois sur les terres que Staline a données à l'Ukraine, ont le droit de récupérer leurs biens et d'obtenir des compensations pour leur patrimoine jadis confisqué. Kiev, qui aspire à devenir membre de l'Union européenne, devra faire face à l'obligation de satisfaire ces revendications. La seule question est de savoir si les Ukrainiens sont également conscients de ces coûts de plusieurs milliards de dollars ?</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>L'Ukraine s'est construite sur le nettoyage ethnique</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Après la Seconde Guerre mondiale, un déplacement massif de population a été effectué entre l'Union soviétique, d'une part, et la Pologne, la Roumanie et la Hongrie, d'autre part. La question de l'indemnisation des biens abandonnés en Ukraine aurait dû être réglée par les accords entre le gouvernement des États communistes d'Europe de l'Est et les autorités de l'Ukraine soviétique, donc de l'URSS (avec la Pologne, un tel traité a été signé le 6 septembre 1944). Ces compensations n'ont toutefois jamais été versées et les Accords ne sont jamais entrés en vigueur. Dans cette situation, la charge des paiements incombe toujours au gouvernement ukrainien en tant qu'héritier légal de l'URSS.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Selon les estimations des experts, le montant total des réclamations polonaises pour les biens laissés à Kresy (ancienne frontière polonaise de l'Est) s'élève à environ 5 milliards de dollars et peut être augmenté de la valeur des compensations et des réparations pour les expulsés et leurs descendants. La guerre avec la Russie et, plus tôt, la politique de verrouillage ont donné à Kiev une excuse commode pour retarder davantage ces affaires judiciaires. Paradoxalement, cependant, l'accélération de l'intégration européenne de l'État ukrainien, et surtout la fédération polono-ukrainienne prévue, peuvent faciliter considérablement la question de la restitution des biens.</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Longue file d'attente des ayant-droit</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Créée en 2017, l'organisation <em>Powiernictwo Kresow</em>e (La restitution des terres frontalières) a rassemblé une base de données de près de 12.000 successions polonaises situées à l'intérieur des frontières actuelles des anciennes républiques soviétiques, c'est-à-dire principalement dans l'actuelle Ukraine. Parmi ceux-ci, environ 1600 cas font désormais l'objet de demandes légales, fournies par des avocats professionnels, qui ont rempli tous les documents sans laisser de doute: ces héritiers de propriétaires polonais ont droit à la restitution de leurs biens et à des compensations pour les revenus perdus.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>En libéralisant le commerce des terres et en accordant aux étrangers le droit de posséder des biens immobiliers, Kiev a facilité le retour des anciens propriétaires. Partout où des capitaux occidentaux s'intéressent à la privatisation - les investisseurs potentiels veulent être encore plus sûrs que les biens immobiliers ne sont pas grevés de revendications juridiques.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Bien que de nombreux Polonais et Roumains soient impliqués dans l'aide aux immigrants ukrainiens, cela ne signifie pas que leurs revendications sont abandonnées. La situation de guerre n'arrête pas non plus ces actions. Après tout, même le moment politique le plus difficile ne peut supporter la responsabilité légale de Kiev provenant de l'héritage soviétique. L'Ukraine indépendante veut conserver les frontières soviétiques - elle doit donc maintenir une continuité juridique réelle et être responsable des expropriations soviétiques. L'Ukraine indépendante a des aspirations européennes et veut des droits européens - elle doit donc également assumer des obligations européennes.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6370295" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1351124368.jpg" alt="B9731326072Z.1_20220624082247_000+GUNKOV283.1-0.jpeg.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le choix européen de l'Ukraine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Accorder à l'Ukraine le statut de pays candidat à l'Union européenne signifie que Kiev sera finalement soumis à la juridiction de la Cour européenne des droits de l'homme, qui décline fermement toute forme de saisie arbitraire de propriété privée sans compensation. Toutefois, les processus de restitution pourraient être encore plus faciles après la création d'une certaine fédération polono-ukrainienne <em>(UkroPolin), </em>soutenue notamment par le Royaume-Uni. Les détails de ce plan sont inconnus, y compris la manière dont son système juridique serait organisé. Néanmoins, on peut supposer qu'il devrait y avoir une certaine unification non seulement de la législation mais aussi du système judiciaire, peut-être en créant un tribunal fédéral commun pour entendre les affaires importantes à l'échelle de la fédération. Sans aucun doute, l'une des plus grandes questions de ce type serait la restitution et plusieurs milliers de demandes dans ce domaine.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Puisque les autorités de Kiev et de Varsovie sont d'accord sur la direction européenne de l'Ukraine et sur l'intégration politique des deux pays - la récupération des biens polonais et le paiement de compensations ne sont pas un prix excessif pour de telles aspirations. Tout au plus, les Ukrainiens ordinaires peuvent avoir une opinion différente, mais personne ne la leur a demandé depuis longtemps. De plus, comme la majorité des jeunes Ukrainiens rêvent surtout d'émigration économique - apparemment, ils n'ont plus besoin de biens, donc ceux-ci peuvent être accueillies à nouveau dans des mains polonaises, hongroises, roumaines, juives et occidentales...</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Chaîne Powiernictwo Kresowe TELEGRAM : <span style="color: #ffcc99;">https://t.me/PowiernictwoKresowe</span>.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Par Konrad Rękas</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Journaliste et économiste polonais vivant à Aberdeen, Écosse, Royaume-Uni.</strong></span></p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Encourageant !
tag:www.romero-blog.fr,2022-06-10:6386595
2022-06-10T09:05:00+02:00
2022-06-10T09:05:00+02:00
En quittant Gdansk, ému de voir des Polonais accrocher à leurs fenêtres des...
<div style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: Calibri; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -moz-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;">En quittant Gdansk, ému de voir des Polonais accrocher à leurs fenêtres des drapeaux polonais, ukrainiens et … arc-en-ciel en solidarité avec les personnes LGBTQI dans le seul pays au monde où des villes leurs sont interdites et à quelques kilomètres de la …Russie !</div><div style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: Calibri; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -moz-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;">Encourageant !<p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/01/01/541964327.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6364645" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/01/01/2674054473.jpeg" alt="83403EF2-DB6A-4066-A918-B3A2B59C3BC5.jpeg" /></a></p></div>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Honneur de représenter Anne Hidalgo à l’AG de ICORN à Gdansk
tag:www.romero-blog.fr,2022-06-10:6386257
2022-06-10T00:07:45+02:00
2022-06-10T00:07:45+02:00
Honneur de représenter Anne Hidalgo à l’Assemblée générale de ICORN à Gdansk...
<div style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: Calibri; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -moz-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;">Honneur de représenter Anne Hidalgo à l’Assemblée générale de ICORN à Gdansk pour défendre nos valeurs et les Droits Humains à quelques km de la Russie.</div><div style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: Calibri; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -moz-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;">Honoré d’y côtoyer Lech Waesa, leader iconique de Solidarnosk et ancien président de la Pologne.<p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/00/1979073363.JPG" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6364140" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/00/1263224428.JPG" alt="gdanzk,jean luc romero michel,anne hidalgo,icorn,pologne" /></a></p></div>
Ratatosk
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La russophilie et la russophobie comme facteurs géopolitiques en Europe de l'Est
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-05-18:6382623
2022-05-18T18:57:15+02:00
2022-05-18T18:57:15+02:00
La russophilie et la russophobie comme facteurs géopolitiques en...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6358625" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1647441382.jpg" alt="drapeaux-de-pays-de-l-europe-de-l-est-97110058.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>La russophilie et la russophobie comme facteurs géopolitiques en Europe de l'Est</strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999;">par le comité de rédaction de Katehon</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;">Source: https://www.ideeazione.com/russofilia-e-russofobia-come-fattori-geopolitici-nelleuropa-orientale/</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 14pt; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le rôle clé dans la position des pays est joué par la présence ou l'absence d'élites souveraines au pouvoir.</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'opération militaire spéciale (SVO, abréviation russe) menée par la Russie en Ukraine dure depuis trois mois et est loin d'être terminée. Cette longue campagne n'aurait pas été possible sans l'assistance militaire sans précédent de l'OTAN au régime ukrainien. Les pays d'Europe de l'Est limitrophes de l'Ukraine jouent un rôle clé à cet égard. D'une part, c'est par le territoire de ces États que passent les livraisons d'équipements militaires. Ils fournissent également de vieilles armes soviétiques, avec lesquelles l'armée ukrainienne a l'habitude de travailler. D'autre part, ce sont ces pays qui accueillent la plus grande part des réfugiés ukrainiens. Ils supportent les principaux coûts et risques d'une confrontation avec la Russie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans cette optique, le facteur idéologique acquiert une importance particulière. La russophobie ancrée dans la psychologie nationale ou, au contraire, une attitude traditionnellement amicale ou neutre envers la Russie peuvent être des facteurs influençant la stabilité dans un pays donné. À cet égard, les pays d'Europe de l'Est ne sont pas homogènes.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Slovaquie</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En avril, les autorités slovaques ont livré à l'Ukraine leur système unique de défense aérienne S-300. La livraison du complexe a eu lieu en secret. L'opposition s'est fortement opposée à ce geste. Elle a accusé les autorités slovaques d'entraîner le pays dans le conflit et de réduire ainsi la capacité de défense du pays. Les États-Unis ont promis d'envoyer des systèmes de défense aérienne Patriot à la Slovaquie. Toutefois, ils seront contrôlés par du personnel militaire non slovaque, ce qui prive la Slovaquie du contrôle de son espace aérien, dé-souverainisant de la sorte ce petit pays.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6358626" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/4042209708.jpeg" alt="fico.jpeg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'ancien premier ministre slovaque et leader du parti Smer-SD, Robert Fico (photo), affirme que "le transfert des S-300 pour la défense aérienne à l'Ukraine est un acte de guerre aux conséquences imprévisibles pour la Slovaquie".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Malgré les protestations, le Premier ministre slovaque Eduard Heger est allé plus loin et, le 12 avril, a proposé de fournir des avions MiG-29 slovaques à l'Ukraine. L'armée de l'air slovaque possède une douzaine de ces appareils. Auparavant, même la Pologne n'osait pas prendre une telle mesure, craignant les attaques russes sur son territoire. Dans le même temps, malgré la propagande anti-russe, un tiers des Slovaques soutiennent l'opération militaire spéciale russe en Ukraine.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 4 mai, la Slovaquie a également annoncé qu'elle était prête à réparer les équipements militaires ukrainiens endommagés. Ainsi, la république, où les sentiments pro-russes, a-t-on noté, étaient les plus prononcés parmi tous les pays d'Europe centrale avant l'opération militaire spéciale, est la plus intensément impliquée dans les hostilités parmi tous les pays du flanc oriental de l'OTAN. La raison en est que ce pays est le moins "sujet" de sa propre histoire. En 2018, la Slovaquie a connu sa "révolution colorée", les manifestations "anti-corruption" fomentées par l'Occident ont conduit à la démission de Robert Fico, puis à la perte de la majorité parlementaire par le parti Smer-SD. Le gouvernement slovaque peut être contraint de faire ce que même la Pologne n'ose ouvertement pas faire. Cette politique s'accompagne de répressions : ils tentent de priver Robert Fico de son mandat de député et l'arrêtent pour avoir divulgué des informations sur les violations fiscales de ses adversaires (les informations auraient été obtenues illégalement). Auparavant, un autre leader de l'opposition, le chef du parti populiste de droite <em>Notre Slovaquie,</em> Marian Kotleba, a été privé de son mandat parlementaire sur la base d'accusations forgées de toutes pièces.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pologne</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 30 mars, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré que la Pologne "établissait des normes d'un certain type" sur ce que l'on appelait auparavant la russophobie. Varsovie se sent comme un nouveau centre de l'Europe qui, sur la vague du sentiment anti-russe, tente de démontrer son leadership. D'une part, cela s'applique à la France et à l'Allemagne. D'autre part, la Hongrie. Le vice-premier ministre du gouvernement polonais et véritable leader du parti au pouvoir Droit et Justice, Jaroslaw Kaczynski, a déclaré que la Pologne "ne peut plus coopérer" avec la Hongrie tant que celle-ci ne change pas de cap.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous parlons de la coopération entre la Hongrie et la Russie. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban tente de bloquer toute tentative d'imposer des sanctions européennes sur le gaz et le pétrole russes, car elles "tueraient la Hongrie". La Hongrie est également le seul pays européen à réclamer une enquête objective et indépendante sur la tragédie de Bucha. D'autres ont déjà accusé la Russie de tout.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"Lorsque le Premier ministre Orban dit qu'il ne peut pas voir ce qui s'est exactement passé à Bucha, on devrait lui conseiller de consulter un ophtalmologue", a poursuivi le chef du parti <em>Droit et Justice</em> au pouvoir.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Malgré la tentative de la Pologne de jouer les premiers violons dans le concert russophobe des puissances occidentales, cela n'a pas amélioré ses relations avec Bruxelles. Les dirigeants conservateurs de la Pologne sont depuis longtemps en conflit prolongé avec les dirigeants de l'UE. Pour cette raison, l'UE a suspendu l'allocation de fonds à la Pologne.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6358628" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2613631768.jpg" alt="file7j0qhwk6gc8pxzwedga.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 4 mai, le président polonais Andrzej Duda (photo) a déclaré dans une interview au <em>Wall Street Journal</em> que pour lui "la présence de troupes américaines dans notre région" est une garantie contre "l'expansion de la politique impériale russe". Il a souligné qu'il serait "très heureux si ces troupes restaient ici de façon permanente".</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Hongrie</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La décision de Viktor Orban de payer le gaz russe en roubles pourrait entraîner l'isolement de la Hongrie, a menacé le ministre allemand de l'économie Robert Habeck.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Selon lui, les actions du Premier ministre hongrois contredisent la décision du G7 de payer l'énergie russe dans les devises stipulées dans les contrats: dollars et euros. Ainsi, l'UE commence déjà à mettre en œuvre sa politique d'isolement, qui a été clairement évoquée en prévision de la victoire électorale d'Orban.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La position de la Hongrie a été critiquée par d'autres pays de l'OTAN et de l'UE pendant les mois de l'opération militaire spéciale. Les dirigeants ukrainiens ont accusé Budapest de planifier la saisie de territoires ukrainiens (sans noter l'existence de tels plans en Pologne). En conséquence, le Premier ministre hongrois Viktor Orban s'est retrouvé sur le site <em>Myrotvoretz</em> dans la liste des ennemis de l'Ukraine.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans l'UE, la Hongrie s'oppose fermement aux plans visant à imposer un embargo pétrolier à la Russie, même avec une prolongation pour la Hongrie et la Slovaquie jusqu'à la fin de 2023. Parmi les pays d'Europe centrale et orientale, la Hongrie adhère à la position la plus indépendante, ce qui complique la construction d'un front commun anti-russe.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Roumanie</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En Roumanie, le pompage de la société par la propagande anti-russe a conduit à une attaque terroriste contre l'ambassade de Russie le 6 avril, lorsqu'un citoyen local faisant l'objet d'une enquête pour pédophilie s'est déclaré ukrainien et a foncé sur les grilles de l'ambassade de Russie à Bucarest, après quoi il s'est immolé avec sa voiture.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Roumanie, en cas d'escalade du conflit en Transnistrie, pourrait prendre le contrôle de la République de Moldavie, selon des sources médiatiques russes. Le sud de la Bessarabie - une partie de la région ukrainienne d'Odessa, séparée du principal territoire ukrainien par une barrière naturelle - l'estuaire du Dnestr - revêt également une importance stratégique pour la Roumanie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Roumanie, comme la Pologne, joue un rôle clé dans l'approvisionnement de l'Ukraine en carburant et en armes occidentales. La présence des troupes américaines dans le pays augmente. Dans le même temps, la Roumanie intensifie sa coopération avec l'Ukraine pour envoyer des marchandises via la Moldavie. Par conséquent, la Roumanie devient d'une importance capitale dans la fourniture d'armes au sud de l'Ukraine et à la région d'Odessa et dans l'exportation de produits ukrainiens.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6358630" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/309738307.jpg" alt="_70w4224.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bulgarie</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En Bulgarie, des manifestations ont eu lieu tout au long du mois d'avril contre les livraisons d'armes à l'Ukraine. Les manifestations étaient organisées par le parti parlementaire "Vazrazhdane" ("Renaissance"). Le président Rumen Radev (photo) s'est opposé à la fourniture d'une assistance militaire à l'Ukraine. La décision de Gazprom de suspendre les ventes de gaz à la Bulgarie a heurté les positions des russophiles bulgares. Cependant, cette situation a été causée par le refus du gouvernement du pays lui-même d'acheter du gaz en roubles.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 4 mai, le parlement bulgare (à l'exception des députés de <em>Renaissance) </em>a voté en faveur de la fourniture d'une assistance humanitaire et militaro-technique à l'Ukraine. Kiev souhaiterait réparer ses équipements militaires en Bulgarie et exporter des céréales via le port de Varna (les ports roumains sont déjà pleinement utilisés par l'Ukraine). Le président Radev a critiqué la décision du parlement, déclarant qu'"il y a un danger d'entraîner la Bulgarie dans ce conflit". Selon le chef de l'État, "le conflit ne sera pas court, il s'intensifiera et nécessitera des solutions raisonnables, et le terme même d'"assistance militaro-technique" est plutôt vague et risqué".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il convient de noter qu'en Bulgarie, le niveau de soutien à la Russie au cours des derniers mois (février à mai) a chuté de 32% à 25%. En même temps, il faut tenir compte du fait que dans le contexte de la propagande hystérique anti-russe et de la réticence de nombreux Bulgares à parler aux sociologues de leur véritable état d'esprit, par peur de la répression et de l'ostracisme, dans le contexte du discours anti-russe dominant dans les médias, 25% est un chiffre substantiel. Dans cette situation, au moins un quart de la population déclare ouvertement son désaccord avec le récit anti-russe.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Grèce</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En Grèce, tout comme en Bulgarie, des manifestations contre la fourniture d'armes à l'Ukraine ont eu lieu début avril. Cependant, aujourd'hui, les principaux arguments des manifestants sont la critique de l'augmentation des prix de l'énergie associée à l'adhésion de la Grèce aux sanctions anti-russes.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En général, les facteurs de russophilie ou de russophobie ne jouent pas un rôle particulier en Grèce. Les principales forces anti-guerre du pays sont la gauche. La détérioration de la vie des gens ordinaires est un facteur clé pour contrer l'implication dans le conflit. En général, dans les pays de l'OTAN d'Europe de l'Est, le facteur russophilie et russophobie joue un rôle en Slovaquie et en Bulgarie, où les forces pro-russes étaient auparavant au moins un peu évidentes. C'est dans ces pays que se pose aujourd'hui la question de la stabilité politique et d'éventuelles élections anticipées en raison de problèmes politiques internes, mais un facteur externe agit comme un catalyseur : le conflit en Ukraine et la perspective d'être entraîné dans une guerre avec la Russie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans les États baltes, en Pologne et en Roumanie, la situation est plus stable. Toutefois, d'une manière générale, la pression de Washington, Londres et Bruxelles est si forte que l'opposition des forces pro-russes en Bulgarie et en Slovaquie risque d'être brisée. Le rôle clé dans la position des pays, comme le montre l'exemple de la Hongrie, est joué par la présence ou l'absence d'élites souveraines au pouvoir. Dans le premier cas, même l'expérience historique relativement négative des relations avec la Russie ne fait pas obstacle à une évaluation sobre de la situation. Au contraire, dans les pays totalement dépendants de l'Occident et dotés d'élites faibles, aucune expérience historique positive ne joue un rôle particulier ; de plus, il est possible en peu de temps de "raviver" la conscience de la majorité de la société par une exposition médiatique intense.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">16 mai 2022</span></strong></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
La Pologne est déjà en guerre. Elle vise à annexer Lviv
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-05-03:6379953
2022-05-03T19:24:44+02:00
2022-05-03T19:24:44+02:00
La Pologne est déjà en guerre. Elle vise à annexer Lviv...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6354439" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1240693024.png" alt="Karta_new3-1200x675.png" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>La Pologne est déjà en guerre. Elle vise à annexer Lviv</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Maurizio Blondet</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;">Source: https://www.maurizioblondet.it/polonia-gia-in-guerra-mira-ad-annettersi-leopoli/</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"La Pologne a livré 200 chars T-72 à l'Ukraine pour l'équipement de deux brigades blindées". Polskie Radio rapporte.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le gouvernement polonais vient de promulguer une loi "pour la défense de la patrie", entrée en vigueur le 23 avril de cette année, qui rétablit le service militaire obligatoire pour tous, y compris les femmes. En fait, il est écrit :</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Art. 5. 1.</span> les citoyens polonais sont tenus d'effectuer un service militaire dans le cadre spécifié par cette loi à partir du jour où ils ont 18 ans jusqu'à la fin de l'année civile au cours de laquelle ils ont 55 ans, et ceux ayant le grade de sous-officier ou d'officier - 63 ans.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> - L'obligation d'effectuer le service militaire ne s'applique pas aux personnes visées au paragraphe 1 qui ont été déclarées définitivement inaptes à ce service en raison de leur état de santé.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> - L'obligation d'effectuer le service militaire ne s'applique pas aux femmes enceintes et aux femmes dans la période de 6 mois après l'accouchement."</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le premier ministre, le banquier Mateusz Morawiecki, ancien président du groupe bancaire Santander, qui a été hissé au pouvoir (comme Draghi) sans même être membre du parti PiS au pouvoir, a mis en place une censure paramilitaire contre toutes les voix dissidentes, avec des perquisitions de contre-espionnage et des intimidations sans précédent. Les Polonais à la tête froide sont réduits au silence. Le gouvernement a également tenu ses citoyens dans l'ignorance du traité d'alliance qu'il a signé avec la Grande-Bretagne et le régime de Kiev. On en sait encore moins sur les termes et les motivations de cette alliance tripartite, qui s'est probablement formée dès 2014, après le coup d'État à Kiev.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Entre-temps, la planification d'un vaste "exercice" polonais en mai semble avoir été confirmée.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Tous ces éléments confirment la récente déclaration du chef du Service de renseignement extérieur (SVR), Naryshkin :</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"Washington et Varsovie travaillent sur des plans visant à établir un contrôle militaire et politique étroit de la Pologne sur ses possessions historiques en Ukraine". Par possessions historiques polonaises, on entend essentiellement la ville de Lviv et sa région environnante, sur laquelle la Pologne a régné plusieurs fois dans le passé, la dernière fois entre les deux guerres mondiales".</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6354441" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/289009606.png" alt="Poland.png" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le SVR a donné quelques détails sur le complot que les Américains auraient conçu avec Varsovie: "Les États-Unis ont un plan avec la Pologne selon lequel les forces polonaises de 'maintien de la paix', initialement sans mandat de l'OTAN, entreraient dans des parties de l'Ukraine occidentale où les chances d'un affrontement avec les forces russes sont faibles".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Russie signale depuis plusieurs jours que le conflit pourrait se terminer par une partition forcée de l'Ukraine.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le régime polonais a démenti: "Désinformation diffusée par Moscou. Les mensonges sur les prétendus plans de la Pologne pour attaquer l'Ukraine occidentale se répètent depuis plusieurs années", a déclaré Stanislaw Zaryn, porte-parole du coordinateur des services spéciaux polonais.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les objectifs nostalgiques de la Pologne ultra-nationaliste de Lviv sont également bien connus. Le démenti du complot est d'autant plus nécessaire que si Varsovie a effectivement obtenu la permission de Washington de l'annexer, cela donne paradoxalement raison à la Russie: l'Ukraine serait alors une pure expression géographique dont les frontières ne sont pas intangibles et sacrées, mais sujettes à changement et à partition. La libération par les Russes du Donbass et de Lugansk, où vivent des millions de russophones, est donc parfaitement justifiée.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans une implication de plus en plus directe et ostensible de Londres dans l'escalade de la guerre, voici la nouvelle que 8000 soldats britanniques seront envoyés en Europe de l'Est pour participer à des exercices militaires destinés à combattre l'agression russe.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le déploiement - qui est l'un des plus importants depuis la guerre froide - verra des troupes placées dans des pays allant de la Finlande à la Macédoine du Nord, et bien sûr, en Pologne.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Des dizaines de chars et plus de 100 véhicules de combat blindés seront envoyés sur place cet été, selon des plans qui ont été renforcés depuis le début de la guerre en Ukraine."</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6354442" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3485219970.jpg" alt="81vhKMHXvlL._AC_SL1500_.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour plus d'exhaustivité et de lucidité, lisez l'article de Buffagni :</span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Comment se déroulera la phase 3 des hostilités en Ukraine? </strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Roberto Buffagni</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Compte tenu du succès probable de la prochaine offensive russe et de la neutralisation consécutive des forces armées ukrainiennes, les Britanniques, qui jouent un rôle de premier plan dans la gestion des hostilités, préparent la phase trois de la guerre : une fois les Ukrainiens hors jeu, laissons les Polonais et les Baltes entrer en campagne.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La phase trois de la guerre en Ukraine entre la Russie, les États-Unis et l'OTAN se déroulerait comme suit.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> - L'offensive suivante, dans laquelle la Russie utilise sa puissance de feu supérieure, neutralise le gros des forces armées ukrainiennes désormais fortifiées dans le Donbass. L'Ukraine n'est plus en mesure de résister efficacement. Fin de la deuxième phase des hostilités.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> - Début de la phase 3. À la demande du gouvernement ukrainien (peut-être un réfugié en exil) aux gouvernements polonais et baltes pour une aide militaire, des troupes régulières polonaises et baltes et un contingent de faux et vrais mercenaires entrent en Ukraine. Les vrais mercenaires sont fournis par des sociétés qui fournissent des ce type de combattants. Les faux mercenaires sont des soldats des pays de l'OTAN qui démissionnent de leurs propres armées afin de ne pas impliquer légalement leurs pays en tant que belligérants, et partent au combat sans insigne. Un contingent est déjà rassemblé en Pologne, qui, d'après ce que j'ai compris, compte déjà environ 120.000 hommes. Une aide financière et matérielle substantielle afflue en Pologne en provenance des États-Unis et de l'OTAN.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> - Le contingent polono-balte combat les Russes en Ukraine. Les Russes peuvent riposter sur le territoire ukrainien, mais ils ne peuvent pas frapper les centres de commandement et de logistique du contingent, qui sont situés en Pologne et dans les pays baltes, afin de ne pas entrer dans un conflit direct avec l'OTAN.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> - Les hostilités en Ukraine entre les États-Unis, l'OTAN et la Russie, opposant les forces polonaises et baltes aux armées russes, deviendraient ainsi interminables, car l'afflux de troupes en Ukraine pourrait se poursuivre pendant des années, et la Russie ne pourrait pas frapper à la source sans entrer en conflit direct avec l'OTAN dans son ensemble.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> - L'objectif de la phase trois des hostilités serait le suivant: ouvrir une plaie permanente dans le flanc de la Russie + l'isoler politiquement + l'épuiser économiquement avec le coût des hostilités ajouté aux sanctions. En bref: saigner à blanc la Russie en vue de sa désintégration politique.</span></strong></p>
Ratatosk
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Londres prend le contrôle de l'Europe de l'Est
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-02-01:6363144
2022-02-01T16:19:14+01:00
2022-02-01T16:19:14+01:00
Londres prend le contrôle de l'Europe de l'Est Ex:...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6330482" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/185238928.jpg" alt="2201-80-6f9ab-1943f.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Londres prend le contrôle de l'Europe de l'Est</strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;">Ex: http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/politica/36635-londres-toma-el-control-de-europa-del-este</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le Royaume-Uni ne se contente pas d'armer l'Ukraine, il prévoit également de créer une alliance tripartite nettement anti-russe avec l'Ukraine et la Pologne, dont la tâche principale sera de "s'opposer à la Russie". C'est ce qu'a annoncé la ministre britannique des Affaires étrangères, Elizabeth Truss, lors d'une conférence de presse à l'Institut Lowy de Sydney, en Australie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"À la suite des entretiens de haut niveau qui ont eu lieu à Londres en décembre, nous continuons à développer des liens non seulement avec l'Ukraine, mais aussi avec la Pologne, et il s'agit de nouveaux liens trilatéraux qui devraient être activés dans un avenir très proche. Nous continuerons à soutenir l'Ukraine et à appeler la Russie à la désescalade. Parce que tout ce qui se passe en Europe de l'Est est important pour le monde entier. Après tout, la Russie menace aujourd'hui la liberté, la démocratie et l'État de droit, et ces menaces ne sont jamais régionales par nature, mais mondiales", a déclaré Elizabeth Truss, invitant l'Australie à "réagir" avec la Grande-Bretagne, ainsi qu'à aider l'Ukraine à trouver d'autres sources d'approvisionnement en électricité pour se libérer de sa dépendance au gaz russe.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après cela, le <em>British Council for Geostrategy</em> a publié sur Twitter une carte de la future alliance tripartite, dans laquelle la Grande-Bretagne, la Pologne et l'Ukraine sont reliées par un axe : on obtient une sorte d'"axe du bien", auquel s'opposent la Russie et le Belarus, désignés comme des États hostiles à l'alliance tripartite.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6330495" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2842399863.jpg" alt="FJoUpx1XMAUpVH8.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ffcc99;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Geostrategy Council l'indique sur Twitter : voilà à quoi ressemblera la nouvelle alliance tripartite entre la Grande-Bretagne, la Pologne et l'Ukraine, dont Elizabeth Truss a parlé en Australie, mais de manière très brève et générale.</span></strong></em></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Rappelons que Londres a intensifié son travail dans la direction de l'Ukraine depuis un an maintenant, de nombreux experts affirment que désormais, ce ne sont pas les États-Unis, mais la Grande-Bretagne qui est le "principal protecteur" de Kiev.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Selon le politologue Malek Dudakov , le Premier ministre Boris Johnson a décidé de modifier l'agenda international de la Grande-Bretagne en se tournant vers l'Europe de l'Est, ce qui, espère-t-il, permettra de résoudre les problèmes internes du pays, notamment ceux du parti conservateur. C'est pourquoi le chef du ministère britannique des affaires étrangères manifeste un tel intérêt pour l'Europe de l'Est.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Et le journaliste Herman Kulikovsky, auteur de la chaîne <em>Telegram Older Edda, </em>estime que la nouvelle Triple Alliance entre la Grande-Bretagne, la Pologne et l'Ukraine n'est pas défensive, car elle dispose de trop peu de puissance pour la défense.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"La Triple Alliance doit plutôt être interprétée non pas comme une alliance, mais comme un renouveau néocolonial de la Grande-Bretagne, qui a repris ses droits sur les sauvages d'Europe de l'Est. En cas de guerre, les Britanniques défendront non pas leurs "alliés", mais leurs points clés sur leur territoire, par exemple la base navale d'Odessa. Et même se défendre non pas de la manière habituelle, où l'infanterie, les chars, la flotte et l'artillerie attaquent l'ennemi, mais par le biais d'opérations diplomatiques et de reconnaissance et d'accords secrets", commente Kulikovsky sur l'actualité.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il ne reste plus qu'à rappeler que la Triple Alliance (il s'agissait autrefois de la Triple Alliance) a marqué le début de la division de l'Europe et a joué un rôle important dans la préparation et le déclenchement de la Première Guerre mondiale.</span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Analyse : la liste de Londres</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Anton Karpov</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 21 janvier, Londres fait à l'Ukraine et à la Pologne une offre que les vassaux ne peuvent refuser : créer une alliance tripartite contre la Russie. Le ministère britannique des Affaires étrangères l'a même indiqué sur une carte publiée sur Twitter. L'état d'union de la Russie et du Belarus, en plus de l'anneau de l'OTAN, est amené dans un environnement supplémentaire. La Russie et le Belarus sont marqués sur la carte comme territoires ennemis.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6330498" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3428103669.jpg" alt="20180222_180131c-001.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ffcc99;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Troupes britanniques dans les Pays Baltes.</span></strong></em></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'initiative de Londres a été annoncée alors que le ministère de la défense de <em>Foggy</em> <em>Albion </em>avait déjà décidé d'envoyer ses militaires en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne dès que possible.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La composition de la cargaison britannique à destination de l'Ukraine est connue: 30 spécialistes militaires des unités d'élite de l'armée britannique, qui sont arrivés en Ukraine en tant que formateurs, ont apporté avec eux environ deux mille missiles antichars.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6330500" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/69752923.jpg" alt="NLAW_Training_Aid_MOD_45149588-1024x680.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un message concernant les livraisons d'armes est venu de Londres après que le ministère russe des affaires étrangères, par la bouche de Maria Zakharova, a déclaré : "Depuis plusieurs jours, la Grande-Bretagne envoie des armes à l'Ukraine par des avions de transport militaire de son armée de l'air. Il est déjà évident qu'au moins six vols ont été organisés. Des détails ont également été mentionnés : Londres a livré à Kiev environ 460 tonnes d'armes, à savoir des systèmes antichars portables, avec lesquels on peut combattre en zone urbaine. Des instructeurs britanniques formeront l'armée ukrainienne aux tactiques de combat urbain.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Londres diffuse l'idée d'une invasion supposée inévitable de l'Ukraine par les troupes russes. Les médias ukrainiens reprennent cette idée, et les autorités de Zelensky élaborent des instructions et des plans de mobilisation, y compris pour les femmes, en cas de guerre. Quelqu'un parle positivement de la création d'unités de défense territoriale, où toute la population devrait être armée.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 22 janvier, Londres a déclaré : "Nous disposons d'informations indiquant que les autorités russes cherchent à installer un dirigeant pro-russe à Kiev, alors qu'elles envisagent d'envahir et d'occuper l'Ukraine". Un ancien député de la <em>Verkhovna Rada,</em> Yevgeny Muraev, a été désigné comme candidat potentiel pour le rôle d'un tel leader.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6330505" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/685106308.jpg" alt="1191235ad87799c732666004ddb27292.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On dirait une blague. Et le point n'est pas que Muraev photo) est sur la liste des sanctions de la Russie depuis des années. Le fait est que Muraev, et cela est bien connu de tous, est un faux opposant, présenté comme un politicien "pro-russe". On pense que Muraev est un autre projet de Rinat Akhmetov.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cet "opposant" s'est révélé être un leurre, ayant déposé une plainte ouverte au SBU contre Viktor Medvedchuk. S'adressant au chef du SBU, Muraev a désigné Medvedchuk comme le chef de la cinquième colonne.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En même temps, Muraev sait quoi dire. Il affirme que l'Ukraine devrait retrouver son statut neutre de non-bloc, "libéré à jamais de tout contrôle extérieur", que le partenariat avec l'UE devrait être révisé "en faveur de l'Ukraine ou abandonné complètement", qu'il y a un "conflit civil" dans le Donbass, et non une "guerre russo-ukrainienne", que "la Russie aide la RPD et la RPL avec de l'argent, des équipements, des instructeurs, tout comme les États-Unis ont aidé les forces armées d'Ukraine et la garde nationale". Muraev a même qualifié la "révolution de la dignité" de coup d'État. Rien de moins ! Aucune sanction n'est appliquée à son encontre, sa chaîne de télévision Nash n'est pas fermée, le SBU ne fouille pas ses bureaux, il n'est pas assigné à résidence. Et tout le monde sait pourquoi : il joue le rôle qui lui revient.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Moscou a réagi à la blague. La déclaration de la mission diplomatique russe indique : "Nous demandons instamment à Londres de mettre fin aux provocations rhétoriques stupides, qui sont très dangereuses dans la situation actuelle, et de contribuer aux efforts diplomatiques réels visant à fournir des garanties fiables pour la sécurité européenne".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">A Londres, ils savent parfaitement qui est Muraev. Peut-être est-il celui qu'ils veulent voir à Bankovaya. Il est rappelé que le stratège politique américain Paul Manafort a travaillé depuis 2004 avec le candidat à la présidence ukrainienne Viktor Ianoukovitch, à l'invitation de Rinat Akhmetov (photo, ci-dessous). Elle s'est terminée avec la révolution orange. M. Manafort a travaillé avec M. Ianoukovitch en 2010 et, après le coup d'État, a continué à travailler avec l'ancien chef de l'administration de M. Ianoukovitch, M. Lyovochkin, qui est appelé le "père de Maidan" et dont la chaîne Inter TV, comme la chaîne Nash de Muraev, ne rencontre aucun obstacle parmi les autorités ukrainiennes actuelles. Beaucoup, semble-t-il, commencent seulement à comprendre que Ianoukovitch était un projet occidental, en partie un projet d'Akhmetov, comme Oleg Lyashko, comme beaucoup, beaucoup d'autres...</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6330506" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2253375221.jpg" alt="856151-approche-presidentielle-dimanche-ralliement-total.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Akhmetov vit depuis longtemps à Londres. Il a acheté une maison de luxe donnant sur Hyde Park pour 136 millions de livres sterling en 2011 (les médias précisent : "avec une piscine, une cave à vin et cinq chambres"). Il est un partenaire commercial de longue date de Petro Porochenko et a beaucoup fait pour que le roi du chocolat revienne en Ukraine le 17 janvier.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Et Zelensky a l'air pathétique. Il comprend que ses maîtres sont prêts à jeter l'Ukraine dans le feu de la guerre pour créer de nouveaux problèmes pour la Russie. L'incendie en Ukraine est également dangereux pour Zelensky lui-même, mais il ne peut rien faire maintenant, son jeu est terminé. Ils continuent à le faire chanter avec le retour de Porochenko et, pendant ce temps, ils amènent des armes en Ukraine, en répétant : la Russie est sur le point d'attaquer, le feu de la guerre est inévitable.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le beau monde politique ukrainien d'aujourd'hui ressemble à l'histoire du "Slobid du corbeau" de I. Ilf et E. Petrov. Petrov "Slobidka du corbeau" dans "Le veau d'or". Les habitants de la maison, qui soupçonnent qu'un des habitants, ayant sécurisé la propriété contre le feu, va mettre le feu à la maison, sécurisent la leur. En même temps, ils sortent des choses et passent la nuit à se disperser avec des amis. C'est comme ça en Ukraine : ceux qui le pouvaient sont partis et ont retiré leurs biens. "La maison était condamnée. Il n'a pas pu éviter le feu. Et, en effet, à douze heures du soir, elle a brûlé, elle s'est enflammée d'un seul coup de six points. Seuls deux d'entre eux n'étaient pas préparés à l'incendie d'Ilf et Petrov : un intellectuel échevelé et "la grand-mère de personne". La Russie ne ressemble ni à une grand-mère ni à un intellectuel portant le nom de famille caractéristique de Lokhankin, qui est fouetté à l'unisson par les voisins...</span></strong></p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Excellente nouvelle en Pologne !
tag:www.romero-blog.fr,2022-01-12:6360012
2022-01-12T23:59:00+01:00
2022-01-12T23:59:00+01:00
Excellente nouvelle ! Ela, Anna et Joanna, militantes LGBTQI+...
<div style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/01/00/2081351662.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6325462" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/01/00/4274186773.jpeg" alt="fullsizeoutput_fc2e.jpeg" /></a></p>Excellente nouvelle !</div><div style="text-align: justify;">Ela, Anna et Joanna, militantes LGBTQI+ poursuivies pour avoir représenté une Vierge Marie auréolée en arc-en-ciel ont enfin été acquittées par la justice polonaise !</div><div style="text-align: justify;">Ces trois femmes n'auraient jamais dû être poursuivies !</div><p> </p>
Ratatosk
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Crise migratoire en Europe de l'Est
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-12-26:6357033
2021-12-26T14:37:32+01:00
2021-12-26T14:37:32+01:00
Crise migratoire en Europe de l'Est Crise des réfugiés...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6320801" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/657607296.jpeg" alt="6193586a2600009a1b3ce4c8.jpeg" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Crise migratoire en Europe de l'Est</strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Crise des réfugiés</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>par Nick Krekelbergh</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ex: Nieuwsbrief Knooppunt Delta - nr. 164 - December 2021</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Au cours des derniers mois, l'Europe a été confrontée une fois de plus, peut-être pour la première fois depuis l'apparition de la pandémie du coronavirus, à une manifestation plus ou moins vive de ce que l'on appelle la "crise migratoire". Bien sûr, on ne peut pas dire que le phénomène de la migration endémique vers l'Europe ait été absent pendant tout ce temps. L'accident le plus meurtrier impliquant des migrants sur la Manche à ce jour, qui a eu lieu le 24 novembre, a rappelé brutalement, au prix de 27 vies, que la "jungle" de Calais a peut-être été évacuée, mais que le trafic illégal de personnes entre l'Europe et les îles britanniques se poursuit sans relâche. Des centaines de migrants attendent toujours de passer au Royaume-Uni sur la côte nord de la France. L'année dernière, un nombre record d'entre eux s'est aventuré dans ce voyage risqué, avec 15.400 migrants arrivés rien qu'entre le 1er janvier et le 31 août. Ces chiffres de l'immigration clandestine ont atteint un pic en particulier pendant les mois d'été.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce qui est nouveau, en revanche, c'est l'escalade à la frontière entre plusieurs pays d'Europe orientale, dont l'un est en dehors de l'Union européenne et l'autre à l'intérieur. Il ne s'agissait pas des scènes auxquelles nous sommes déjà habitués en provenance de la Méditerranée ou des longs flux de migrants empruntant la route des Balkans, mais d'une accumulation improbable de réfugiés, souvent originaires du Kurdistan irakien, dans un no man's land entre les pays slaves de Pologne et de Biélorussie, loin au nord, ainsi que les pays de la mer Baltique. Au cours de l'été 2021, le nombre de migrants illégaux entrant dans l'espace Schengen via la Lituanie a été multiplié par 50. Cette évolution a été rapidement suivie d'une forte augmentation des flux migratoires vers la Lettonie et la Pologne. Le Belarus enverrait délibérément les migrants à travers la frontière et les attirerait même à Minsk avec des visas touristiques, pour ensuite leur montrer le chemin vers les frontières de l'UE. La Lituanie a rapidement réagi en construisant une clôture de 508 km pour fermer la frontière, et la Lettonie a également rapidement commencé la construction d'un mur similaire. Une telle construction était improvisée et totalement nouvelle, car jusqu'à présent, pas plus de quelques dizaines de migrants s'étaient aventurés du Moyen-Orient à travers l'Europe de l'Est. Le consensus social s'est toutefois avéré large et il n'y a pas eu besoin d'un grand débat politique. Le gros de la migration s'est déplacé à l'automne vers la Pologne, qui a réagi comme si elle avait été piquée par une guêpe. Des troupes ont été mobilisées et envoyées à la frontière et des milliers de migrants ont été piégés entre les armées polonaise et biélorusse dans un camp de tentes près de Kuznica.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6320802" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3482520227.jpg" alt="phpXjJxbJ.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Pologne fait partie de l'Union européenne depuis 2004, mais elle est depuis 2015 sous la coupe de la coalition dominée par le PiS, un parti national-conservateur, et se montre depuis lors de plus en plus euro-critique. En octobre de cette année, la décision du tribunal constitutionnel de Varsovie selon laquelle certaines parties du droit européen violent la Constitution polonaise a provoqué de nouveaux troubles à Bruxelles, et les craintes - à la limite de l'hystérie - d'un hypothétique Polexit ont augmenté de manière exponentielle à la nomenclature de l'UE et dans les médias d'Europe occidentale. Depuis les années 1990, le Belarus est dirigé par le leader postcommuniste Loukachenko, qui a instauré un régime autocratique et peu libéral qui est resté extrêmement populaire pendant des décennies. Cela s'explique en partie par le maintien de nombreuses structures sociales et économiques de l'ancienne Union soviétique, qui a épargné à l'ancienne république soviétique une grande partie du malaise économique de ses voisins causé par les libéralisations sauvages des années 1990 et les crises financières de 2008 et 2010. Ces dernières années, cependant, la popularité du leader charismatique a été mise à mal et le régime a été soumis à une pression croissante. Après le déclenchement d'importantes manifestations à l'été 2020, Loukachenko a réussi à éviter un Maïdan à l'ukrainienne, mais seulement en échange d'une influence croissante de Moscou, de sorte que la transition pacifique du pays vers une ère post-Loukachenko semble résider principalement dans la réalisation éventuelle d'une Union-État supranationale (qui existe théoriquement depuis 1999) avec la Russie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jeu d'échecs géopolitique</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les Bélarussiens éprouvent un profond ressentiment à l'égard de l'UE, qui présente la dirigeante de l'opposition bélarussienne Sviatlana Tsikhanouskaya comme la grande gagnante des élections et tente d'imposer des sanctions strictes au pays (183 personnes et 26 entités figurent sur la liste des sanctions, ainsi que toutes les compagnies aériennes bélarussiennes). En Occident, Mme Tsikhanouskaya, l'épouse du blogueur Tsikhanousky, qui a été condamné à 18 ans de prison, est considérée comme le visage de l'opposition, bien qu'en réalité celle-ci soit très divisée et comporte également une importante composante pro-russe. Selon un sondage réalisé par Chatham House à l'été 2021, le candidat présidentiel le plus populaire est même le larbin de Gazprom Victor Babarika (également en prison), et Loukachenko est toujours beaucoup plus populaire que Tsikhanouskaya, qui représente elle-même moins de 10 % des votes, mais qui correspond à l'idéal occidental d'une femme, d'un pouvoir et d'une "citoyenne du monde" (bien qu'elle ait pu elle-même être affectée à ce rôle par des étrangers sans trop de contribution après avoir fui le territoire du Belarus à l'été 2020). La Lituanie et la Pologne ont joué un rôle de premier plan dans le soutien de l'opposition biélorusse en 2020, bien que ce rôle semble désormais avoir été largement repris par l'Union européenne. Tout récemment encore, Ursula von der Leyen a annoncé, à la suite d'une rencontre avec Tsikhanouskaya, qu'elle disposerait d'un paquet d'investissements de trois milliards prêts si un changement de régime - souhaitable pour l'UE - devait avoir lieu au Belarus.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6320803" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/176455888.jpg" alt="manifestation-d-opposants-au-regime-belarus-a-minsk-le-23-novembre-2020_6285250.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est donc clair que la crise aux frontières orientales de l'Europe faisait partie d'une partie d'échecs géopolitique sophistiquée, mais ce n'est pas nouveau. Après tout, il est depuis longtemps inhabituel que la migration vers l'UE soit au centre des négociations avec des pays situés à la périphérie du continent européen. À cet égard, il y a déjà eu le "Turkey deal" avec Erdogan en 2016, selon lequel les migrants illégaux arrivant sur les îles grecques pouvaient être renvoyés en Turquie. Elle a non seulement fourni à la Turquie environ six milliards par an, mais aussi un levier pour exercer une pression géopolitique. Cela a été démontré lorsqu'en 2019, l'armée turque a mené l'opération Printemps de la paix au Kurdistan, à la frontière avec la Syrie, et a menacé d'ouvrir les portes à 3,6 millions de réfugiés vers l'Europe lorsque cela a suscité des critiques internationales. En fait, cet accord semble avoir eu un effet d'entraînement. Le Maroc reçoit environ 130 millions de subventions européennes depuis 2014 pour arrêter les migrants à la frontière et l'Espagne a signé un accord selon lequel tout réfugié qui traverse à la nage le détroit de Cueta peut être renvoyé. La réalité, cependant, est régulièrement différente. Pas plus tard qu'en mai de cette année, le gouvernement marocain de Mohammed IV a exercé des représailles contre l'Espagne pour avoir hébergé Brahim Ghali, l'un des dirigeants du Polisario, un mouvement indépendantiste luttant pour le Sahara occidental. Des milliers de migrants ont traversé à Cueta sans que les garde-côtes marocains n'interviennent. Dans d'autres incidents similaires, les gardes-frontières marocains mobilisent même les migrants et leur montrent le chemin. Une situation similaire à celle du Belarus, donc.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Par rapport aux autres frontières extérieures européennes, la détermination rigide avec laquelle les Polonais maintiennent leurs frontières fermées et le niveau de militarisation qui l'accompagne sont peut-être des éléments distinctifs. L'arrivée de l'hiver rigoureux d'Europe de l'Est a mis fin temporairement à l'impasse à la frontière. Les Biélorusses ont démantelé les camps de tentes à partir du 17 novembre et ont rapatrié une grande partie des migrants, mais on s'attend à ce que le jeu recommence tout simplement au printemps prochain. A suivre, sans doute ...</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nick Krekelbergh</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Le droit européen contre le droit national - en l'occurrence la Pologne
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-12-25:6356921
2021-12-25T15:10:56+01:00
2021-12-25T15:10:56+01:00
Le droit européen contre le droit national - en l'occurrence la...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6320632" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1027473189.jpg" alt="shutterstock_1168210648-800x600.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Le droit européen contre le droit national - en l'occurrence la Pologne</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>par Jan Sergooris</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ex: Nieuwsbrief Knooppunt Delta vzw - Nr. 164 - December 2021</strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">De même que la Hongrie était devenue la tête de Turc de l'UE le mois dernier, c'est maintenant au tour de la Pologne d'être torpillée comme le plus grand pécheur de l'Europe. Cette attaque frontale a été déclenchée par l'arrêt de la Cour constitutionnelle polonaise (PGH) remettant en cause la primauté automatique du droit communautaire sur le droit polonais.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il n'est nullement dans notre intention de faire l'éloge du régime politique en Pologne. Mais, tout comme nous avons critiqué dans notre précédent bulletin d'information les reportages en Europe occidentale sur la Hongrie et sa soi-disant "loi anti-gay", les reportages des médias grand public sur la Pologne nous dérangent énormément. Pour des raisons purement idéologiques, ils utilisent sans vergogne des demi-vérités et des mensonges complets pour déformer délibérément les faits.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">De quoi s'agit-il ? Dans la presse occidentale, des journalistes, des universitaires et des politiciens ont affirmé que la Cour constitutionnelle polonaise (PGH) avait jugé que la Constitution polonaise prévalait toujours sur le droit européen. Pour eux, ce n'est rien d'autre qu'une déclaration de guerre à l'Europe et à ses principes fondateurs. D'ailleurs, les gens parlent toujours de l'Europe alors qu'ils veulent en fait parler de l'UE. Mais cela n'a rien à voir avec le sujet.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lode Goukens, chargé de cours en "Institutions européennes et mondiales" au Collège universitaire Thomas More, est l'un des rares universitaires à tenter de contrecarrer le parti pris idéologique de la presse politiquement correcte en laissant les faits parler d'eux-mêmes. Il souligne qu'en réalité, le PGH n'indique nulle part que le droit polonais prime de toute façon sur le droit européen. Le PGH a seulement jugé que certains des traités européens n'étaient pas compatibles avec la Constitution polonaise dans certains domaines. Le droit communautaire ne peut primer sur le droit national que si l'UE reste dans les limites des pouvoirs qui lui sont accordés par les États membres. Si l'UE dépasse ces limites, le droit communautaire ne pourra jamais primer sur le droit national. Toujours selon Boudewijn Bouckaert, la Pologne reconnaît explicitement la supériorité du droit européen, mais uniquement lorsqu'il s'agit de compétences qui ont été explicitement transférées dans les traités de l'UE. Il souligne que l'Europe n'est pas un État ou un super-État, mais une organisation conventionnelle dotée de pouvoirs importants mais limités ( !).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans les interviews qui ont suivi la décision polonaise, les politiciens, les universitaires et les journalistes d'Europe occidentale se sont évertués à faire comprendre que le droit de priorité de l'UE sur le droit national est une loi de la moyenne. Mais sur quoi se base-t-elle ? Revenons donc à l'histoire récente.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6320633" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1003886940.jpg" alt="ddz.jpg" /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6320634" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2884080024.jpg" alt="Slow-democratie.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans son livre "Slow Democracy", David Dzjaïz décrit comment la justice sous l'égide de l'UE a clairement déraillé. En droit international classique, un traité européen signé par un État national ne s'appliquait pas encore directement aux citoyens de ce pays. Pour ce faire, l'État devait d'abord transposer le traité dans la législation nationale, c'est-à-dire en pilotant une loi par le parlement. Mais en 1963, la Cour de justice de l'UE (CJUE), dans son arrêt Van Gend & Loos, est allée à l'encontre de la jurisprudence internationale en déclarant que les traités européens sont directement applicables aux citoyens (1). Un an plus tard, la CJUE est allée plus loin avec l'arrêt Costa/Enel (2). Dans cette affaire, la Cour européenne a jugé que, dorénavant, toutes les dispositions juridiques européennes priment sur les législations nationales, y compris les constitutions. Une loi nationale qui ne serait pas conforme au droit européen pourrait être ignorée. Les traités européens sont ainsi devenus une sorte de constitution imposée à toutes les démocraties nationales, qui a primé même sur leurs lois suprêmes, alors que tous les textes fondamentaux de la démocratie affirment que la souveraineté appartient en dernier ressort à la nation. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Retour en Pologne. Selon le professeur Marc De Vos (Itinera), la révolution de palais polonaise touche une corde sensible dans la construction de l'Union européenne. "L'Union est le résultat final des traités que les pays européens ont conclus par vagues depuis les années 1950. Avec chaque traité, les pays contractants cèdent une partie de leur souveraineté à Bruxelles. Peu à peu, l'Union elle-même a acquis les éléments constitutifs d'un État constitutionnel : un parlement élu, une Commission européenne désignée comme gouvernement de facto, une cour européenne à Luxembourg. L'Union européenne est un État proto-fédéral. Il manque toutefois une chose : un choix clair, inscrit dans les traités constitutionnels de l'Union, concernant la relation hiérarchique entre l'Union et les États membres. Au début de l'unification européenne, il n'y avait pas de consensus politique sur ce point, peut-être même pas de compréhension politique. La Cour de Luxembourg a existé. Dès 1964, la Cour a jugé que le droit européen devait automatiquement primer sur le droit national (supra, Jan S). Toute l'architecture de l'Europe est fondée sur ce principe de primauté. La caractéristique des États fédéraux est que la constitution fédérale régit les relations entre l'État fédéral et les États fédérés et prévoit un mécanisme de règlement des conflits. Dans l'Union européenne, il n'y a jamais eu d'accord. Les États membres n'ont pas eu à modifier leurs constitutions" (Knack 27/7/2021).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le principe de la primauté du "droit européen" sur le "droit national" n'était pas inscrit dans le traité de Rome ni dans aucun des autres traités européens. Une tentative a été faite pour l'inclure dans la constitution européenne qui a échoué, mais elle n'a pas été incluse dans le traité de Lisbonne (UNHERD).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Herman Michiel affirme également que la priorité du droit européen n'a pas été décrétée par les chefs d'État ou de gouvernement après une décision démocratique des représentants du peuple ou après un référendum, mais par des juristes non élus de la Cour européenne de justice à Luxembourg. Donc pas plus que quelques juges au Luxembourg ! Il n'y a aucune mention d'un traité de souveraineté partagée dans les annales européennes... (12/5/2020 dans Ander Europa).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le journaliste Bart Haeck confirme que la discussion a été réglée par des juges, et non par des politiciens (de Tijd 21/10/2021). Marc De Vos souligne que la Pologne n'est pas seule dans son attitude. Les deux hautes cours de France (Conseil d' État) et d' Allemagne (Bundesverfassungsgericht), deux membres respectueux des lois de l' UE, ont, ces dernières années, de plus en plus remis en question le fonctionnement de la Cour de justice... Le Royaume-Uni a quitté l'UE en partie par mécontentement face à la jurisprudence européenne incontrôlée et invérifiable qui met la souveraineté nationale sens dessus dessous.....</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Cour constitutionnelle allemande avait déjà jugé à plusieurs reprises dans des arrêts précédents que la préservation d'une véritable démocratie exige que des pouvoirs suffisants restent au niveau national et que la compétence des institutions européennes soit limitée, entre autres, par le principe de subsidiarité (ne pas faire des choses que les États membres peuvent mieux faire eux-mêmes) et le principe de proportionnalité (cela signifie que l'UE ne prend que les mesures nécessaires pour atteindre ses objectifs, et pas plus). Ces principes ont été consacrés dans les traités européens révisés (traité de Lisbonne). Matthias Storme a souligné que dans le contexte de l'achat massif d'obligations gouvernementales par la BCE, la Cour constitutionnelle allemande (le 5/5/2020) a fait une déclaration forte concernant les limites des pouvoirs transférés à l'UE. Les institutions européennes, et plus particulièrement la Banque centrale européenne et la Cour de justice, ont refusé d'entamer un dialogue avec la Cour. Et où était l'indignation des 26 autres États membres parmi les politiciens, les universitaires et dans la presse ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Conclusion :</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> </span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La chasse aux sorcières contre la Pologne a essentiellement peu ou rien à voir avec les principes concernant la juridiction qui prévaut. Ce n'est rien d'autre qu'un sophisme. Le véritable problème est que la Pologne et la Hongrie, en tant que leaders les plus francs des pays wisigoths, refusent de se conformer politiquement, éthiquement et religieusement aux oukases libéraux de gauche de la Commission européenne et d'autres organes non élus de l'UE. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les accusations portées contre les Polonais sont pleines d'hypocrisie. Par exemple, une décision de la Cour constitutionnelle polonaise visant à renforcer les règles relatives à l'avortement était entièrement conforme à l'opinion de la majorité des Polonais qui sont catholiques. Les oligarques de gauche de l'UE n'aiment pas cela.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce qu'ils ne veulent pas comprendre, c'est que la population des pays d'Europe de l'Est estime que l'éducation sexuelle de leurs enfants doit relever de la responsabilité des parents, et non d'une idéologie du genre promue par le gouvernement. Alors que la presse occidentale reproche aux zones interdites aux LGTBQ en Pologne d'être un symbole d'homophobie, c'est dans les capitales d'Europe occidentale que les homosexuels sont les victimes quotidiennes de la violence anti-gay, principalement de la part d'extrémistes musulmans. Mais les bien-pensants détournent ostensiblement le regard.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une autre critique à l'encontre de la Pologne est que la nomination des juges à la Cour suprême en Pologne porte atteinte à la séparation des pouvoirs ... Quel raisonnement bizarre. Dans plusieurs pays européens également, les juges sont nommés ou désignés par des hommes politiques. En Allemagne, par exemple, cela s'applique aux plus hauts juges du Bundesverfassungsgericht. Ces nominations politiques n'ont jamais été une raison de remettre en question l'état de droit en Allemagne. Et la Cour constitutionnelle de Belgique n'est-elle pas un exemple typique d'ingérence politique : sur les 12 membres, six sont nommés parmi les (anciens) politiciens. Et dans le contexte européen, les nominations politiques sont devenues la règle. Les juges de la Cour de l'UE à Luxembourg sont nommés par les différents gouvernements des 26 États membres.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">David Engels dit à juste titre que lorsque la Pologne a rejoint l'Union, elle était convaincue que ce projet reposait sur le respect partagé d'institutions sociales fondamentales telles que la famille classique, la propriété privée, l'identité nationale ou la civilisation occidentale. Cependant, les élites européennes se sont de plus en plus tournées vers des idées de gauche radicale telles que le multiculturalisme, la théorie du genre, l'idéologie LGTBQ, le mondialisme, la culture de la dette et le masochisme occidental.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lode Goukens affirme à juste titre que la CEE, en tant que prédécesseur de l'UE, a de plus en plus glissé du statut d'organisation de libre-échange d'États souverains à celui de club dirigiste et centraliste. Nous pourrions ajouter que la haine et l'intolérance envers ceux qui pensent différemment sont devenues les ingrédients constants de leur recette idéologique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jan Sergooris</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(1) La société néerlandaise Van Gend en Loos a été confrontée à une taxe à l'importation sur des marchandises importées d'Allemagne. Selon Van Gend en Loos, il s'agissait d'une augmentation des droits de douane interdite par le traité CEE. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(2) L'affaire Costa Enel concernait un Italien détenant des parts dans une société d'électricité qui se sentait injustement traité par sa nationalisation.</span></strong></span></p>
Ratatosk
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La fin du mythe de l'Amérique
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-12-02:6352817
2021-12-02T16:26:12+01:00
2021-12-02T16:26:12+01:00
La fin du mythe de l'Amérique Aleksander Piński Ex:...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><img id="media-6315533" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1444082917.JPG" alt="090409-F-8957M-079.JPG" width="519" height="775" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>La fin du mythe de l'Amérique</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Aleksander Piński</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ex: https://narodowcy.net/koniec-mitu-ameryki/</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>À bien des égards, la vie en Pologne est meilleure qu'aux États-Unis. Nous avons de meilleures écoles, de meilleurs transports publics, des soins de santé plus efficaces, des taux de criminalité et de sans-abri radicalement inférieurs. Mais ce qui est le plus surprenant, c'est que les Polonais sont plus nombreux que les Américains à avoir des économies.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Une simple comparaison du PIB par habitant donnerait à penser que la Pologne et les États-Unis sont <em>abyssalement</em> différents en termes de niveau de vie. Pour ici (dernières données du Fonds monétaire international en 2021), le PIB par citoyen est de 68.309 USD aux États-Unis et de 16.930 USD en Pologne. En termes nominaux, le Polonais moyen ne produit donc que 24,8% des biens et services produits par l'Américain moyen.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Si l'on examine les statistiques en tenant compte de la valeur d'achat locale de l'argent (le fait est que pour un dollar en Pologne, nous pouvons acheter beaucoup plus que de l'autre côté de l'océan), le PIB par citoyen dans notre pays s'élève à 35.957 USD, ce qui est déjà comparable au PIB de nombreux États américains (Mississippi - 40.464 USD, Virginie occidentale - 43.806 USD et Arkansas - 44.808 USD). À ce stade, nous constatons également que nous produisons 52,6 % de ce que produisent les Américains. Toujours moins, mais l'écart s'est sensiblement réduit.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Pourtant, l'Américain moyen dépense chaque année près de 100 % de plus d'argent que le Polonais moyen. Si l'argent était dépensé proportionnellement de la même manière en Pologne et aux États-Unis, dans tous les domaines, les choses devraient être meilleures aux États-Unis qu'en Pologne. Et pourtant, les expériences des personnes qui ont visité les deux pays sont complètement différentes.</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>LIRE AUSSI : <a style="color: #ff6600;" href="https://narodowcy.net/usa-koniec-imperium/">USA - koniec imperium? (=</a>USA - la fin d'un empire ?)</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Par exemple, un homme nommé Cash (pseudonyme d'un voyageur polonais qui télécharge sur YouTube des vlogs de ses voyages à travers le monde) a publié sur sa chaîne, le 11 juillet 2021, une vidéo intitulée "USA - IT'S A DRAMA ! La puanteur, les sans-abri, les junkies, la pauvreté - ce n'est pas le souvenir que j'ai de Los Angeles". Dans ce film, il se promène avec une caméra dans Los Angeles, en Californie, et commente ce qu'il voit. Et les vues peuvent être surprenantes pour beaucoup de gens. "Tout Hollywood Boulevard est envahi par les sans-abri. Ça pue la m... et la pisse..." - raconte-t-il sans ambages.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Il faut ajouter ici que Hollywood Boulevard est une rue célèbre de Los Angeles avec le <em>Hollywood Walk of Fame,</em> c'est-à-dire un trottoir avec des étoiles. C'est également dans cette rue que se trouve le <em>Dolby Theatre,</em> où se déroulent les cérémonies de remise des Oscars. C'est ici que les stars descendent le tapis rouge de leurs limousines avec joie. Bien sûr, quelqu'un pourrait dire que cela a au mieux une valeur anecdotique. Mais regardons les statistiques.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>En Pologne, on compte 8 sans-abri pour 10.000 habitants, aux États-Unis 17, mais en Californie ce taux atteint 40,9 (données de 2020). Il convient également de mentionner que la Californie est l'un des États les plus riches des États-Unis, avec un PIB par habitant supérieur à 80.000 USD. Les États-Unis, qui sont un pays environ 100 % plus riche que la Pologne, ont un pourcentage de sans-abri 100 % plus élevé, et, dans l'un des États les plus riches - la Californie - le pourcentage est 400 % plus élevé que dans notre pays.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><img id="media-6315536" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2001120421.jpg" alt="_108798857_lahomelessness1getty.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Il convient également d'ajouter que les statistiques sur les sans-abri aux États-Unis n'incluent pas les personnes vivant dans des caravanes, et que ces personnes sont environ 20 millions dans ce pays (soit environ 6,4 % de tous les foyers). Et tout porte à croire que, dans la plupart des cas, il ne s'agit pas d'un choix mais d'une nécessité de la vie, puisque le revenu médian (la valeur, au-dessus et en dessous, à laquelle se situe la moitié de l'échantillon) de ceux qui vivent dans des caravanes est à peine supérieur à la moitié du revenu médian de l'ensemble de la population.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Ainsi, la célèbre déclaration de Jerzy Urban, porte-parole du gouvernement communiste polonais, le 13 mai 1986, dans laquelle il déclarait qu'en échange de l'envoi par les États-Unis de lait en poudre pour aider notre pays, les autorités communistes enverraient 5000 couvertures et sacs de couchage aux sans-abri de New York, était sans doute une facétie, mais qui allait au cœur d'un important problème outre-mer.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le sans-abrisme n'est toutefois pas le seul problème auquel les États-Unis font moins bien face que la Pologne. Le taux de mortalité infantile est une bonne mesure du niveau de civilisation du pays. Elle montre dans quelle mesure le pays est capable de tirer parti des dernières avancées médicales, mais aussi dans quelle mesure les mères sont bien nourries, dans quelles conditions elles vivent, quel est leur niveau d'éducation, etc. Cela en dit également long sur les capacités d'organisation d'une société.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Ainsi, aux États-Unis, pour 1000 naissances vivantes, le taux de mortalité avant l'âge de cinq ans est en moyenne de 6,5. En Pologne, ce taux est de 4,4 (données 2019 selon la Banque mondiale), bien que nous dépensions environ un cinquième de ce que font les États-Unis en matière de soins de santé (en Pologne, on dépense 2230 dollars par citoyen, aux États-Unis 11.072 dollars, en tenant compte du pouvoir d'achat de la monnaie - données 2019 de l'OCDE).</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Cependant, ces chiffres ne reflètent pas le drame résultant de cette différence. En pratique, cela signifie que si 24,6 millions d'enfants américains de moins de cinq ans vivaient en Pologne, 51,7 milliers d'entre eux de plus vivraient jusqu'à leur cinquième anniversaire.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Il est intéressant de noter qu'en 2000, l'Amérique était en avance sur nous à cet égard. À l'époque, l'indice en question était de 8,4 aux États-Unis et de 9,3 en Pologne. En moins de deux décennies, cependant, nous avons réduit la mortalité des enfants de moins de cinq ans de 53 %, tandis que les Américains n'ont réduit que de 23 %.</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Lire aussi: <a style="color: #ff6600;" href="https://narodowcy.net/usa-coraz-bardziej-podzielone-aksamitna-lina/">USA coraz bardziej podzielone aksamitną liną (=</a>Les États-Unis de plus en plus divisés par la corde de velours)</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Lorsqu'un jeune Polonais va à l'école, il en retire également beaucoup plus qu'un jeune Américain. Voici, dans les tests dits PISA, qui examinent l'efficacité de l'enseignement dans différents pays, nous avons obtenu en 2018 (dernières données disponibles) un score moyen de 513 points en mathématiques, sciences et lecture (11ème rang mondial). Le score américain était de 495 (25ème). Bien sûr, comme dans le cas des soins de santé, nous obtenons de meilleurs résultats en dépensant une fraction de ce que font les Américains.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><img id="media-6315541" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2656930060.jpg" alt="smartestkids.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Quoi qu'il en soit, le fait que l'enseignement public polonais est bien meilleur que l'enseignement public américain a été remarqué par les Américains eux-mêmes et ils tentent d'expliquer le secret de notre réussite dans des livres tels que <em>"The</em> <em>Smartest Kids in the World : And How They Got That Way"</em> d'Amanda Ripley (également publié en Pologne par PWN sous le titre <em>"Najbystrzejsze dzieci na świecie"). </em>Et les compétences que nos enfants apprennent à l'école se traduisent par des connaissances pratiques qu'ils peuvent utiliser au travail, celles qui demandent le plus d'effort mental.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>L'entreprise technologique HackerRank est connue pour préparer différents types d'énigmes pour les programmeurs du monde entier. Ensuite, non seulement leurs scores sont évalués, mais aussi la rapidité avec laquelle ils ont accompli les tâches. 1,5 million de personnes du monde entier ont participé au concours. Les informaticiens polonais ont pris la 3ème place avec un score de 98 points, les programmeurs des États-Unis se sont classés à la 28ème place avec 78 points.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Le sentiment de sécurité est un élément important du confort de vie dans un pays. Et là encore, nous sommes bien meilleurs que les États-Unis, par exemple en ce qui concerne le taux de meurtres pour 100.000 habitants : la Pologne - 0,67, et les États-Unis - 5,35 (à titre de comparaison, en Afghanistan, ce chiffre est de 6,35). De nombreux Américains ne peuvent pas croire qu'à Varsovie, par exemple, les gens n'ont pas peur de se promener à pied dans la ville après la tombée de la nuit. Parce que dans de nombreuses grandes villes de l'autre côté de l'océan, c'est impensable.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>De plus, en lisant les blogs des Américains qui vivent en Pologne, on constate que presque tout le monde, après son arrivée dans notre pays, a l'impression que ses papilles gustatives se sont remises à fonctionner. Par exemple, sur sa chaîne YouTube, Trev, un Américain qui vit actuellement avec sa petite amie polonaise dans notre pays, place le pain et le beurre polonais en tête de sa liste des choses qui sont meilleures en Pologne qu'aux États-Unis. Le blogueur affirme qu'il n'a jamais connu de pain polonais à l'étranger. Parce que le pain américain standard ressemble à ce qui est vendu ici comme pain grillé, et ressemble à de la ouate blanche et a presque le même goût.</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>LIRE AUSSI : <a style="color: #ff6600;" href="https://narodowcy.net/epidemia-samotnosci-w-usa-badanie-pew-research-center/">Epidemia samotności w USA - badanie Pew Research Center </a>(= Epidémie de solitude aux États-Unis - étude du Pew Research Center)</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Trev est également impressionné par la propreté, le faible coût et la facilité d'accès des transports publics polonais. Il estime qu'en Pologne, on peut facilement se passer de voiture, ce qui est très difficile aux États-Unis. Selon lui, certaines stations de métro à New York ressemblent à un "dépotoir" comparé au métro de Varsovie.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><img id="media-6315546" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3488498006.jpg" alt="Warsaw_Metro_Plac_Wilsona_2.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Si quelqu'un essayait de défendre l'Amérique, il pourrait probablement argumenter que les citoyens américains sont plus riches que les Polonais. Mais regardons le pourcentage de citoyens qui déclarent avoir des économies. En décembre 2019, <em>gobankingrates.com</em> a indiqué que 45 % des Américains n'ont aucune épargne. Comment cela se présente-t-il en Pologne ? Eh bien, paradoxalement mieux. Seuls 24 % d'entre nous n'ont pas d'argent de côté (données issues d'une enquête commandée par le Registre national de l'endettement et publiée en janvier 2021). Et c'est presque moitié moins qu'aux États-Unis.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Il convient également de rappeler qu'il n'existe pas d'assurance maladie universelle aux États-Unis: en 2020, 30,4 millions de personnes n'avaient aucune couverture de ce type. Les enfants ne sont pas automatiquement assurés, comme en Pologne, mais c'est à leurs parents de le faire. S'ils ne le financent pas, il n'y a pas de protection. Et ceux qui ont une telle assurance doivent quand même payer un supplément en cas, par exemple, de visite chez le médecin.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Comme le décrit Lidia Krawczuk, une Polonaise qui vit aux États-Unis depuis 2009, dans son article <em>"Thank God you have the National Health Service, or health insurance in the USA" </em>(Dieu merci, vous avez le service national de santé ou l'assurance maladie aux États-Unis) sur le blog <em>amerykaija.pl, </em>le montant à payer dépend de l'option d'assurance. Habituellement, le prix est de 30 à 40 dollars, soit environ 140 PLN. Toutefois, dans le cas de services plus complexes, il s'agit d'un pourcentage du prix du service, très souvent environ 50 %. Les prix des services médicaux aux États-Unis peuvent donner le vertige. Le blogueur indique que, par exemple, une radiographie de la jambe coûtera environ 1200 dollars, soit environ 4700 PLN, dont un assuré devra payer 600 dollars, soit 2350 PLN, de sa poche.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>L'auteur décrit comment elle s'est récemment plainte à son médecin généraliste américain que sa vue baissait. Il lui a conseillé d'aller dans un magasin, de prendre des lunettes sur un présentoir et de voir lesquelles lui permettraient de bien lire. Le médecin n'a pas envoyé la patiente chez un ophtalmologiste pour un examen oculaire professionnel afin de ne pas l'exposer au coût élevé d'un tel service.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Aux États-Unis, le code du travail est archaïque, voire inexistant. Par exemple, un employeur n'est pas obligé d'accorder à un employé un congé annuel (et 23 % ne le font pas), ni même un congé de maternité payé pour les femmes après l'accouchement (il n'y a que la possibilité pour un parent de prendre jusqu'à 12 semaines de congé non payé).</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Dans la pratique, cela signifie que 77 % des entreprises privées qui accordent des jours de congé payés à leurs employés aux États-Unis en accordent en moyenne 10 et leur paient des congés pendant huit jours fériés par an. Cela représente un total de 18 jours de congés payés par an (en Pologne, pour les employés à temps plein, ce nombre se situe entre 33 et 39, en fonction de l'ancienneté). Les formalités de licenciement se limitent souvent à ce que l'employeur dise "vous êtes viré", ce qui peut être un problème puisque, rappelons-le, 45 % de la population américaine n'a pas d'économies.</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Lire aussi: <a style="color: #ff6600;" href="https://narodowcy.net/protekcja-usa-w-jednym-pakiecie-z-lgbt/">Protekcja USA w jednym pakiecie z LGBT (= </a>Les protections américaines en un seul paquet avec les LGBT</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Les États-Unis sont certainement en tête lorsqu'il s'agit du nombre de personnes très riches. Il y a 180.060 personnes dont la richesse nette (c'est-à-dire après déduction des dettes) dépasse 30 millions de dollars (au moins 116 millions de PLN), alors qu'en Pologne, elles sont 878, soit plus de 99,5 % de moins (données tirées de l'analyse du "Rapport sur la richesse" réalisée par Knight Frank en 2021). Les États gagnent également en termes de quantité de taxes prélevées sur les citoyens. Bien que la différence ne soit pas aussi importante que ce que l'on pourrait conclure en examinant les effets de l'activité de l'État. Aux États-Unis, le trésor public prend 27,1 % du PIB, en Pologne 33,9 % du PIB.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Pour de nombreuses personnes qui se souviennent des années 1980, il peut être surprenant de constater qu'à bien des égards, la vie en Pologne est meilleure qu'aux
Ratatosk
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Konrad Rękas : Jeder Tritt ein Britt ! - ou encore quelques lignes sur le système britannique
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-11-29:6351962
2021-11-29T12:44:58+01:00
2021-11-29T12:44:58+01:00
Konrad Rękas : Jeder Tritt ein Britt ! - ou encore quelques...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6314571" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1190225063.jpg" alt="10135.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Konrad Rękas : <em>Jeder Tritt ein Britt ! -</em> ou encore quelques lignes sur le système britannique</strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;">Source: https://myslkonserwatywna.pl/rekas-jeder-tritt-ein-britt-czyli-jeszcze-o-systemie-brytyjskim/?fbclid=IwAR1y9ZEev0wp8A_wUNMFC2cRuHcS2Bgr_KANm4LuHCmrk7U3p1jCL8zaLJI</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Je ne suis en aucun cas un anglophobe. En fait, je ne suis même pas brittophobe, si l'on se souvient que la notion même de Royaume-Uni politique a été inventée pour renforcer le pouvoir des souverains écossais de la dynastie Stuart, par ailleurs sympathiques. En outre, depuis que j'ai posé le pied sur les îles, il y a une trentaine d'années, en y faisant mes études et en y retournant fréquemment, j'avoue aimer presque tout ce qui vient d'Angleterre, du Pays de Galles et surtout d'Écosse, y compris la ou les langues, la cuisine, les spiritueux, le style vestimentaire traditionnel, les bâtiments et l'ameublement, jusqu'à l'humour et, bien sûr, l'école de pensée politique et le système juridique, à mon humble avis une pratique bien plus efficace que le système continental à bien des égards. En un mot, j'imite bien involontairement tant d'amoureux de tous ces biens et valeurs avant moi, pour ne citer que Roman Dmowski lui-même.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314573" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3201220237.jpg" alt="hyancinth_bucket_3504237b.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le système de Mme Bucket</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Et pourtant, pour les mêmes raisons que lui, je n'arrive parfois pas à me défaire de cet étrange mélange de fascination et de sympathie irrationnelle des Polonais pour l'Angleterre, et surtout pour les classes dirigeantes anglaises. Les mêmes classes qui (comme Cat l'a si bien écrit), de toute l'Europe, avaient parfois un peu de considération pour (certains) des Allemands, gardant un intérêt personnel doublé d'un sentiment de supériorité pour les Américains, et méprisant unanimement le reste du monde au point de ne plus tenir compte du néant des autres. Car, de même qu'il est impossible de ne pas apprécier les réalisations anglaises, et plus tard britanniques, elles ne peuvent en aucun cas inspirer la sympathie, elles ne le sont pas et n'ont jamais été destinées à le faire. "Que chacun fasse ce qu'il veut" - cet ordre enthousiaste du duc de Wellington à Waterloo décrit le mieux à la fois le caractère unique reconnu du système britannique et l'attitude extérieure la plus appropriée à son égard.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Quant aux questions sociales et organisationnelles elles-mêmes, plus encore que le système, pendant des siècles, le système politique de la Grande-Bretagne ressemblait à ceci : la monarchie et l'aristocratie concentraient sur elles les intérêts et les complexes des classes moyennes, tous les <em>Bucketheads </em>du monde. Dans le même temps, l'Église anglicane veille à l'obéissance des pauvres et de la classe ouvrière. Et la véritable gouvernance et les affaires avaient lieu à l'extérieur ou derrière cette crèche quasi-monarchique et pseudo-religieuse. Et grâce à cela, en fait, après Oliver Cromwell, la classe dirigeante de l'Angleterre n'a plus eu à se dévoiler, gouvernant derrière des rois faibles et figurants et des premiers ministres poussés au premier rang. La mort de Philip Battenberg n'a fait que rappeler ce rôle utilitaire de la maison britannique... au pouvoir. Le prince Philip lui-même - il est toujours bon de le rappeler - a couvert d'un manteau d'arrogance maladroite son rôle de leader, ou du moins de représentant, dans des initiatives qui ne révèlent leur pleine dimension civilisationnelle qu'après un demi-siècle. En bref, en nous concentrant sur la rusticité de l'aristocrate (quelle antinomie apparente, digne de Zorozh Ponimirski... !), nous n'avons pas vu qu'il était le porte-parole du climatisme précoce, de la dépopulation et d'une nouvelle stratification oligarchique à l'échelle mondiale.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2115225090.jpg" alt="Prince-Philip-pourquoi-son-testament-va-rester-secret.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le système de Mme Windsor</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">À propos, il convient peut-être de mentionner une curiosité à la jonction des questions qui nous intéressent - le système britannique, la position Battenberg-Sachs-Coburg-Gotha et le climatisme précisément. En effet, le système invisible du Royaume-Uni, récemment cité dans <em>M<span style="font-size: 12pt; color: #999999;">ysl Konserwatywna</span> (= Conservative Thought) </em>par le Dr Adam Danek, conserve en fait ses freins législatifs, qui ont été mis en place par les occupants de Buckingham Palace. Quelques mois après que le <em>Guardian</em> ait rapporté que le gouvernement britannique consulte le tribunal sur la législation avant de la soumettre officiellement au Parlement, une pratique similaire a été révélée ( ?) en Écosse. Lors de la précédente législature du Parlement écossais, le parti au pouvoir, le <em>Scottish National Party, </em>négociant avec le soutien des Verts locaux (qui sont indépendantistes et fortement antimonarchistes), a proposé l'introduction d'une législation obligeant les propriétaires fonciers à vendre ou à louer les terrains nécessaires à l'installation d'équipements de transmission d'énergie renouvelable (éoliennes et fermes solaires). Et comme nous le savons - les plus grands propriétaires fonciers en Ecosse sont la Couronne et Elizabeth personnellement. Et il s'est avéré que le gouvernement écossais, qui ne recule devant aucun républicanisme, a accepté d'introduire, avant même la procédure parlementaire, des amendements exemptant de la nouvelle servitude uniquement les successions du monarque actuel. Insistons sur le fait qu'Elizabeth n'a pas bloqué, bien qu'elle aurait pu le faire, cette loi fondamentalement destructrice de la propriété, et qu'elle n'a pas non plus organisé d'exemptions pour ses copains aristocrates, mais qu'elle s'est contentée de rafistoler le bénéfice pour ses biens personnels. Le gouvernement autonome, à son tour, a dû admettre que cela avait été fait pour "assurer le bon fonctionnement de la nouvelle loi". Ainsi, avant que quelqu'un n'écrive quelque chose sur les "rois qui règnent, mais ne gouvernent pas", il serait préférable de vérifier ce que ces grands-pères-transquilles font réellement, ce qu'ils possèdent et à quoi ils servent...</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cette implication de la classe dirigeante britannique dans l'expansion du climatisme (qui, bien sûr, n'empiète sur aucun, même le plus petit, détail des intérêts des membres de cette élite) ne fait que confirmer la continuité de cette doctrine avec le courant plus large du libéralisme, principale matière d'exportation de la Grande-Bretagne depuis des siècles. Sans nous rappeler que ce ne sont nullement les États-Unis qui ont inventé l'impérialisme mondial sous la forme d'une propagation de leur propre système partout, il est également impossible de comprendre la spécificité systémique de la Grande-Bretagne. Et pourtant, c'est précisément de cette manière que Londres/City a neutralisé la concurrence européenne de la France et a finalement désintégré géopolitiquement l'<em>Hispanidad</em>. Alors - un autre paradoxe ! - une tentative similaire par rapport à la Russie, sous la forme de la révolution de février, a été <em>katekhoniquement</em> mais inconsciemment bloquée par les bolcheviks. Puis, à son tour, le parasite qui infeste la vieille Angleterre a commencé à se déplacer de l'autre côté de l'Atlantique, prenant la forme du démo-libéralisme, mais restant essentiellement le même ver solitaire qui se trouvait à Londres depuis au moins la bataille de Bosworth..... Et ce n'est en aucun cas une question indifférente pour l'anglophilie complaisante polonaise, car notre pays et notre nation - bien qu'en principe parfaitement moins qu'indifférents à Albion - ont langui quelque part en marge des intérêts de la City pour deux raisons seulement : la géopolitique/géoéconomie et l'idéologie qui les sert.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pourquoi la Grande-Bretagne est l'ennemi de la Pologne</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En ce qui concerne la première de ces questions, il convient de noter objectivement que les intérêts géopolitiques de l'Angleterre, puis de la Grande-Bretagne, aux alentours des 15ème/16ème siècles, étaient exclusivement opposés aux intérêts de la Pologne. Sans émotion ni sentiment, c'était et c'est toujours le cas. À partir du 15ème siècle, l'Angleterre commence à considérer la Moscovie naissante comme sa sphère d'influence, estimant qu'il est rentable d'acquérir une influence en Orient et de participer au commerce lucratif (notamment des fourrures) avec des perspectives d'expansion loin dans les steppes asiatiques et en Sibérie. C'est l'origine du conflit entre les intérêts anglais, puis britanniques, et les intérêts polonais, qui a duré pendant les trois siècles suivants. La Pologne/la Rzeczpospolita posait un problème, par exemple en faisant concurrence à Moscou pour les <em>Inflants,</em> c'est-à-dire l'accès aux ports de la Baltique, et en s'engageant périodiquement dans une compétition pour gagner de l'influence à l'Est. En un mot - se mettre en travers du chemin. Les Anglais ont donc essayé de manière pragmatique de lever l'obstacle polonais à plusieurs reprises, notamment dans le cadre d'un autre de leurs projets beaucoup plus vastes : le tissage de leur propre réseau d'internationalistes protestants, qui n'a même pas eu besoin d'une incitation spéciale des Anglais pour identifier correctement la République de Pologne comme le maillon faible du camp des États catholiques (traités comme un adversaire naturel). Et ce qui est caractéristique - de telles actions ont été prises par Elizabeth I, James VI, et dans la version améliorée surtout par Cromwell. Car c'est aussi l'un des éléments les plus importants du système anglo-britannique - l'immuabilité de la perception des intérêts géopolitiques/géo-économiques de la classe dirigeante, indépendamment de la gradation actuelle des objectifs et des nuances tactiques, sans parler des différences de politique interne qui sont alors reléguées au second plan. Comme on le sait, après des tentatives moins réussies - comme le Déluge et le traité de Radnot - la politique britannique a finalement triomphé lors des Partitions, dont Londres était l'auteur au moins complémentaire de Berlin. Il est toutefois important de noter que c'est à ce moment-là qu'un autre élément géopolitique important est apparu avec une clarté particulière, à savoir la contradiction croissante entre les intérêts britanniques et russes, déjà immanente bien sûr en raison de l'infériorité de cette dernière composante, mais tout juste perçue par les parties intéressées elles-mêmes. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314577" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3170710133.jpg" alt="800px-Borovikovsky_Pavel_I.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En fait, le premier dirigeant russe qui a tenté de limiter l'influence de Londres est Pierre III, et plus tard surtout son fils, l'empereur Paul (illustration, ci-dessus). De même, bien sûr, la contradiction existentielle absolument fondamentale entre la Grande-Bretagne et la Russie est devenue apparente avec l'émergence de la Russie dans les positions eurasiennes et, plus important encore, la prise de conscience mutuelle des implications que recelait cette situation. Dans le même temps, la contradiction entre les intérêts polonais et britanniques s'est poursuivie sans relâche, mais dans ce cas, malheureusement, elle est devenue de moins en moins claire et compréhensible pour ceux de nos ancêtres qui ne comprenaient pas qu'ils se battaient dans des soulèvements non pas pour la Pologne, mais pour l'exportation mondiale de l'idéologie libérale. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314578" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/4280740712.jpg" alt="1009153-Les_partages_de_la_Pologne_au_XVIIIe_siècle.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le 19ème siècle polonais a été une grande lutte entre le conservatisme polonais et un libéralisme intrinsèquement cosmopolite, bien que formellement britannique à l'époque et américain aujourd'hui, qui voulait une Pologne de non-conservatisme plutôt qu'une Pologne conservatrice. Malheureusement, au lieu des conservateurs polonais, ce sont nos défenseurs en réaction qui ont dû prendre part à ce combat. Principalement - des Russes, soutenus par moins de quelques Polonais conscients, qu'ils soient penseurs (comme Henryk Rzewuski et Michał Grabowski) ou praticiens (comme Aleksander Wielopolski et Kazimierz Krzywicki). Pour les besoins de l'argumentation, il convient d'ajouter que, bien que cela puisse difficilement être considéré comme une contribution indépendante - en tant que Polonais, nous avons également contribué au Grand Jeu géopolitique commun contre Albion, grâce auquel des noms tels que Jan Prosper Witkiewicz ou Bronisław Grąbczewski sont les rares parmi les dénominations polonaises que les Anglais conscients mentionnent avec appréciation, et certainement plus souvent que les Polonais eux-mêmes.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Gott strafe England</span></strong></em></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ainsi, comme on peut le voir, l'ensemble du système britannique se compose à la fois de son côté formel et juridique (avec une monarchie usurpatrice loin d'être une façade et une forme distinctive de parlementarisme), d'un intérêt de classe très concret et conscient et des facteurs idéologiques qui le servent (autrefois sous la forme du libéralisme alternant avec une imitation libérale du conservatisme, aujourd'hui plus souvent sous la forme de diverses incarnations du libéralisme progressiste, y compris le climatisme) et, bien sûr, des facteurs géopolitiques et géoéconomiques. Tout cela constitue ensemble et inextricablement la britannicité politique, politique et sociale, ce qui devrait être instructif et un avertissement surtout pour la Pologne. Comme nous savons que depuis plusieurs centaines d'années, la Grande-Bretagne (même si elle occupe aujourd'hui une position beaucoup moins importante que son ancienne colonie américaine) n'est rien d'autre que l'hôte d'un parasite de la finance, un ver solitaire qui est le principal moteur du mondialisme, un phénomène qui n'est complété que par les phénomènes si infâmes du progressisme dans le monde occidental - nous devrions également comprendre que dans la réalité du triomphe du mondialisme, la finale de la Comédie non divine, il n'y a aucune place pour la Pologne.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans le même temps, cependant, nous n'avons aucune raison de rejeter a priori le scénario le plus improbable - l'apocastase géopolitique et idéologique. Puisque, selon Saint-Martin, même Satan peut être sauvé s'il se repent de ses péchés, même les États américains et l'Angleterre redevenus normaux mériteraient et deviendraient peut-être dignes d'un salut (pas seulement géopolitique). Bien que probablement ce n'est pas et ne sera pas le cours des événements appartenant à notre monde...</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Konrad Rękas.</span></strong></p>
Ratatosk
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Pologne contre Russie: qui va unir les forces conservatrices en Europe?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-11-28:6351873
2021-11-28T11:48:02+01:00
2021-11-28T11:48:02+01:00
Pologne contre Russie: qui va unir les forces conservatrices en...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6314225" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/4182183937.jpg" alt="Poland-Russia-Flags.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Pologne contre Russie: qui va unir les forces conservatrices en Europe?</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Ex: http://www.elespiadigital.com/index.php/noticias/historico-de-noticias/35989-2021-11-24-11-28-27</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Institut RUSSTRAT. Le président du parti polonais au pouvoir, le parti Droit et Justice (PiS), Jaroslaw Kaczynski, a invité des représentants des partis conservateurs et de droite, dont les membres siègent au Parlement européen, à se rendre à Varsovie début décembre. Parmi eux figurent le leader du parti espagnol "Vox" Santiago Abascal, le Premier ministre hongrois et chef du parti Fidesz Viktor Orban, la présidente du parti italien "Frères d'Italie" Georgia Meloni et le chef du parti italien "Ligue" Matteo Salvini.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le thème principal du sommet sera les tendances qui prévalent actuellement dans l'Union européenne et qui façonneront son avenir. Comme Kaczynski l'a déclaré précédemment, lui et ses partisans ne veulent pas d'une "révolution morale et d'une restriction des libertés". Selon lui, l'UE a "une structure et des objectifs peu clairs", et ses organes "réinterprètent trop souvent le contenu des traités de l'Union signés". C'est pourquoi les politiciens de droite et conservateurs souhaitent une "réforme profonde de l'UE" et un retour aux idées qui, selon lui, disparaissent conjointement "avec la souveraineté des États".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314228" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3491291432.jpg" alt="kacz4-903x950.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais ce n'est qu'une facette de l'idéologie du président du parti au pouvoir en Pologne. Il y en a une autre. Il en a parlé le 10 novembre à Varsovie et à Cracovie le 11 novembre, jour de l'indépendance de la Pologne. Au départ, Kaczynski a déclaré que la Pologne était attaquée par l'est et l'ouest. L'attaque de l'est est, selon lui, une crise humanitaire à la frontière entre la Pologne et le Bélarus, causée par le "dictateur bélarussien Alexandre Loukachenko". Quelle était l'attaque de l'Ouest ? Il ne l'a pas dit.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais il a fait des allusions. "Quel est le dénominateur commun de tout ce qui se passe ? - a demandé Kaczynski. Bien que les intentions soient différentes et que les centres qui provoquent ces conflits soient différents, le fait est que beaucoup, des deux côtés de l'Europe, ne veulent pas accepter notre propre subjectivité (identité), les perspectives de notre développement, la croissance de notre force, la croissance de notre détermination, la détermination d'être une nation qui est non seulement indépendante, libre, mais aussi forte et qui joue un rôle important. Parce que seule une telle Pologne peut survivre.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est revenu sur cette thèse à Cracovie : "Nous avons un gros problème en Occident. Tout cela est bien connu : nous parlons de la reconnaissance de notre identité, de la décision du Tribunal constitutionnel polonais (sur la priorité du droit polonais sur le droit européen), de notre droit d'organiser nos propres affaires en Pologne..... Il ne dépend que de nous de savoir si nous pouvons le faire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme le soulignent certaines publications polonaises, le directeur du PiS a prononcé son discours dans un lieu significatif : la société Sokol de Cracovie, qui a joué un grand rôle "libérateur" lors des divisions du Commonwealth polonais au XIXe siècle et était associée à l'Endek (les démocrates romains-nationaux, c'est-à-dire 'nationaux-catholiques' de Dmowski). Mais l'historien polonais Adam Leszczynski voit dans le discours de Kaczynski des échos de "la doctrine diplomatique d'avant-guerre du régime <em>Sanation,</em> le principe de "distance égale" entre l'Allemagne et l'URSS".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314229" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1274551596.jpg" alt="800_img.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Leszczynski rappelle qu'après la mort du maréchal Jozef Pilsudski en 1935, les élites dirigeantes de la république polonaise autoritaire ont adhéré au principe selon lequel la Pologne a deux "ennemis mortels : la Russie stalinienne et l'Allemagne nazie, avec lesquels il faut, si possible, entretenir des relations pacifiques, mais pas d'alliances". Cependant, "depuis janvier 1939, lorsque l'Allemagne a fait des revendications territoriales sur la Pologne, espérant qu'elle rejoindrait également l'alliance contre l'URSS, il est devenu impossible de maintenir un équilibre entre la Russie soviétique et l'Allemagne".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ainsi, la doctrine Kaczynski a au moins une dimension extrêmement dangereuse. Elle crée les conditions et les prérequis pour revenir aux réalités d'une Europe divisée d'avant-guerre et provoquer un nouveau conflit mondial, qui pourrait se transformer en une troisième guerre mondiale. Les alliés du droit et de la justice sont-ils préparés à cela? Nous ne le pensons pas. Salvini, par exemple, ne demande qu'à Varsovie et Rome de créer un "nouvel équilibre" dans l'UE après des années de "domination de l'axe franco-allemand". Nous pensons que les autres forces conservatrices et de droite européennes ne sont pas intéressées par l'augmentation des tensions.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cependant, l'expérience de la Première Guerre mondiale montre qu'il suffit d'un seul tir d'une seule personne pour déclencher un terrible incendie. C'est pourquoi une alternative à la doctrine Kaczynski est si importante. Moscou l'offre. Ce n'est pas une coïncidence si la plupart des publications polonaises ont attiré l'attention sur le discours du président russe Vladimir Poutine lors de la réunion du club Valdai. Leur attention a été attirée par les mots suivants du chef d'État russe.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Aujourd'hui, alors que le monde connaît un effondrement structurel, l'importance d'un conservatisme raisonnable en tant que base du cours politique s'est multipliée, précisément en raison de la multiplication des risques et des dangers, de la fragilité de la réalité qui nous entoure", a déclaré M. Poutine. L'approche conservatrice n'est pas une tutelle irréfléchie, ni une peur du changement, ni un jeu de rétention, encore moins un enfermement dans sa coquille. Il s'agit, avant tout, de la confiance dans une tradition éprouvée, de la préservation et de la croissance de la population, du réalisme dans l'évaluation de soi et des autres, de l'alignement précis d'un système de priorités, de la corrélation entre ce qui est nécessaire et possible, de la formulation prudente des objectifs, du rejet fondamental de l'extrémisme comme méthode d'action".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon les experts polonais, le président russe a dit exactement ce que les opposants conservateurs à l'idéologie libérale actuellement dominante voulaient entendre aux États-Unis et dans l'UE. Le fait que son discours ait été remarqué et lu "peut être vu dans les déclarations des politiciens occidentaux qui le jettent dans un sac avec le nom de 'populisme de droite'", note-t-on en Pologne. Et encore : "Poutine attire les dirigeants politiques avec son idéologie, les incite à faire des affaires avec lui, après quoi ils font pression sur les électeurs de leurs pays pour qu'ils défendent ces vues".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C'est ce que craint le chef du parti au pouvoir en Pologne. Après tout, le succès du "conservatisme raisonnable" russe enterrera à jamais les tentatives de Kaczynski de mener lui-même un quelconque projet d'intégration de la droite européenne. Il continuera donc à gonfler le mythe de la Pologne, soi-disant menacée simultanément par l'Est et l'Ouest, afin d'empêcher l'unification des forces conservatrices saines en Russie et dans l'UE.</span></strong></span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Sur la frontière polonaise
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-11-25:6351002
2021-11-25T09:11:09+01:00
2021-11-25T09:11:09+01:00
Sur la frontière polonaise Enric Ravello Barber Ex:...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6313505" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1626878820.jpg" alt="polish-belarusian-border.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Sur la frontière polonaise</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Enric Ravello Barber</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://www.enricravellobarber.eu/2021/11/en-la-frontera-de-polonia.html?fbclid=IwAR39lia6p607_12Dsb4u4zFbnbF2HSkBXDRj6nrXskXZBCtl-oNPJgMlWRw#.YZ0NOLrjKUk</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Pologne défend sa frontière, qui est celle de l'UE, contre une vague d'immigrants clandestins qui cherchent à la prendre d'assaut. Varsovie a déployé son armée pour empêcher l'assaut de milliers de réfugiés qui cherchent à s'installer sur notre continent. Nous soutenons pleinement le gouvernement et l'armée polonais qui doivent agir avec toute la force nécessaire pour arrêter et faire reculer cette invasion intolérable.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il n'existe aucune considération "humanitaire" pouvant servir de prétexte pour s'opposer à une action polonaise énergique. Si les migrants ont froid et sont dans le besoin, la solution consiste à ouvrir des ponts aériens identiques à ceux qui les ont amenés à la frontière polonaise, mais dans la direction opposée pour les ramener chez eux.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cela dit, énonçons quelques commentaires sur le contexte de la situation.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'ombre de Washington dans la crise</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après les attentats du 11 septembre, les "néo-cons" ont imposé leur stratégie à l'administration américaine. Dans leur messianisme irrationnel, ils font déclarer aux USA une "guerre générale contre le Mal", un "Mal" dont ils se donnent le droit de déterminer les pays qui le composent.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans cette dynamique délirante, les USA ont envahi l'Irak - un pays laïc et islamiste - en 2003. Les États-Unis ont promis aux Kurdes, soumis à l'Irak, un État à eux s'ils soutenaient leur invasion. Il convient de rappeler que la Pologne, alors gouvernée par l'Alliance de la gauche démocratique, a soutenu l'invasion américaine en Irak.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les États-Unis n'ont pas tenu leur promesse aux Kurdes et lorsqu'ils ont retiré leurs troupes d'Irak, ils ont laissé leurs anciens collaborateurs sans protection, comme ils l'ont fait récemment en Afghanistan. La grande majorité des réfugiés qui tentent de prendre d'assaut la frontière polonaise sont précisément des Kurdes.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Depuis son retour dans la politique internationale, c'est-à-dire depuis la chute du rideau de fer, la Pologne définit sa position géopolitique comme une alliance claire avec les États-Unis. Elle a été le premier pays à déployer le bouclier de défense antimissile contre la Russie. Plus récemment, Varsovie a soutenu la "révolution orange" et la tentative de renversement de Loukachenko, derrière laquelle se cachait la diplomatie américaine. Les "révolutions de couleur", orchestrées par les services de renseignement américains et souvent financées par Soros, ont eu pour principal objectif de supprimer le contrôle de Moscou sur l'espace ex-soviétique que la Russie contrôlait encore : les exemples de la Géorgie et de l'Ukraine sont clairs. La tentative suivante a été de détacher le Belarus, mais cette fois, elle a échoué.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les réactions de Lukashenko et du Kremlin</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Turquie, elle, est toujours prête à créer de l'instabilité dans l'UE et plus particulièrement en Allemagne, qui est la destination finale de tous ces réfugiés. Elle a affrété des vols, principalement de Kurdes, à 1500 euros le billet et le visa de sortie - pas vraiment pour les pauvres. Les visas pour le Belarus ont été généreusement délivrés par ses ambassades. La complicité de Minsk dans la crise est incontestable. La vengeance de Loukachenko contre la Pologne, et éventuellement contre la Lituanie et la Lettonie, pays avec lesquels le Belarus a également une frontière et un désir de vengeance, est stratégiquement maladroite. Minsk a annoncé qu'en réponse aux sanctions économiques européennes sévères pour les violations des droits de l'homme au Belarus, c'est-à-dire pour se venger de l'échec de la "révolution colorée", elle inonderait les pays de l'UE de "drogues et de migrants". Une réaction absurde et répréhensible, typique d'un autocrate nostalgique de l'Union soviétique.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6313509" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3803111427.jpg" alt="imapolgfge.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"L'Occident avec ses guerres injustifiées est responsable du flux de réfugiés", a déclaré Vladimir Poutine en référence à la situation actuelle. Le président russe a raison. Toutefois, la poursuite de l'inacceptable position de Minsk consistant à faire chanter l'Europe avec des vagues de réfugiés illégaux éloigne Poutine de son rôle de grand homme d'État, suscite la méfiance de l'Europe occidentale à l'égard de sa vision continentale et, bien sûr, entrave son projet d'"Europe unie de Lisbonne à Vladivostok", qu'il a récemment qualifié de principal objectif géopolitique. En somme, cette tension Pologne/UE-Belarus/Russie est une victoire politique et de propagande pour les positions atlantistes en Europe de l'Est et dans l'espace Intermarium. C'est l'espace clé où se joue la guerre géopolitique la plus importante pour l'avenir de l'Europe.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Privé d'influence en Géorgie et "de facto" confronté à une Ukraine alliée de l'OTAN, Moscou ne peut se permettre de perdre le Belarus, le dernier État européen ex-soviétique dans son orbite. Le Belarus est un État tampon typique utilisé par une grande puissance (la Russie) pour amortir les conflits et disposer d'une ligne de front à partir de laquelle il peut agir - diplomatiquement et militairement - sans impliquer son propre territoire. Dans ce cas, c'est une arme à double tranchant, car le Belarus est le dernier État tampon du Kremlin en Europe, un Kremlin qui est dès lors obligé de suivre et de soutenir toute aventure - aussi risquée et absurde soit-elle - à Minsk.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'escalade de la tension, le déploiement de l'armée polonaise à la frontière, avec la même réponse des forces biélorusses, a incité la Russie à envoyer des parachutistes d'élite et des hélicoptères à armement nucléaire pour soutenir Minsk. Ce n'est pas du tout une bonne nouvelle pour les Européens dans leur ensemble.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est nécessaire de surveiller l'évolution de la situation et de voir qui prend la tête de la solution et s'avère être un politicien doté d'une vision continentale. Poutine a fait un premier pas dans cette direction en proposant une rencontre entre les gouvernements allemand et biélorusse.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'hypocrisie impuissante de l'UE</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Face à la Pologne l'Europe a une attitude ambigüe:e la menace de son expulsion à l'éloge de son travail en tant que garant de la défense de l'UE, en passant par l'acceptation de financer un mur anti-immigration sur son territoire. C'est dire à quel point les dirigeants européens sont versatiles et hypocrites. La Pologne est aujourd'hui un cas d'espèce. Pourtant, Salvini, qui a été le premier à mettre en garde et à agir de manière cohérente sur le danger de la migration, a été attaqué politiquement et est toujours poursuivi en justice.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après avoir attaqué Trump pour avoir érigé un mur contre l'immigration - qu'Obama, objet de tous les éloges, avait commencé - les ridicules dirigeants européens ont ensuite proposé de construire eux-mêmes un mur identique. L'UE est décadente, inutile, sacrifiable, craintive et incapable d'agir dans le monde du 21ème siècle et l'absence de tout leadership en Europe occidentale est une nouvelle fois démontrée.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans certains milieux, on peut lire des déclarations telles que "laissons l'UE se montrer sévère envers le Belarus". La réponse doit être claire : l'UE n'a pas la main forte, pas de capacité gazière ou nucléaire pour répondre à la Russie. Nous avons toujours prôné une synergie entre l'Europe et la Russie pour créer un tel bloc de Lisbonne à Vladivostok. Cette crise démontre plus que jamais sa nécessité.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Conceptuellement, ce n'est qu'en assumant une logique de civilisation européenne, Polonais et Biélorusses, que les peuples européens pourront assurer leur avenir et empêcher toute forme de manipulation qui nous fracture et nous affaiblit.</span></strong></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Immigration. Eux ou nous !...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2021-11-22:6350325
2021-11-22T10:00:00+01:00
2021-11-22T10:00:00+01:00
Nous reproduisons ci-dessous une tribune de Julien Dir , cueillie sur...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Nous reproduisons ci-dessous une tribune de <strong>Julien Dir</strong>, cueillie sur <a href="https://www.breizh-info.com/"><em>Breizh-Info</em></a> et consacrée à l'invasion migratoire...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6312050" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/3967630385.jpg" alt="Migrants_Biélorussie_Pologne.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Des milliers de migrants à l'assaut de la frontière polonaise</p><p style="text-align: center;"> </p><blockquote><h1 class="tdb-title-text"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Immigration. Eux ou nous ! Aider la Pologne ou accepter le suicide de l’Europe</span></h1><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">L’Union européenne est une institution très riche, mais incapable d’avoir le moindre projet politique cohérent. Incapable d’unir, depuis plusieurs décennies maintenant, les Européens autour d’un projet civilisationnel commun.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Hormis arroser de subventions toutes les communautés et les corporations qui en font la demande, on se demande réellement à quoi servent les institutions qui la composent, et notamment la Commission européenne, composée de commissaires qui auraient été comme un poisson dans l’eau en URSS, et qui, il faut le rappeler, n’ont pas été élus par les peuples d’Europe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Ceci étant dit, penchons-nous sur ce qu’il se passe à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. C’est à dire la même chose qu’il s’est passé à la frontière entre la Hongrie et la Serbie il y a quelques années (et qui se passe moins médiatiquement mais toujours actuellement). ou bien ce qui se passe en Méditerranée. Une invasion migratoire, il n y a pas d’autres mots puisqu’il s’agit du déplacement de masses nombreuses d’un continent vers un autre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Des peuples sont actuellement en marche, venus d’Afrique et d’Asie, vers l’Europe. Une marche provoquée par tous ceux qui, traîtres chez nous, agitent depuis trop d’années en toute impunité le chiffon de l’accueil inconditionnel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Tout ça pour qu’une fois arrivées chez nous, ces masses immigrées se retrouvent pour certaines enfermées dans des camps de fortune à fumer du crack ou à vendre leurs corps. Pour d’autres à bénéficier d’une aide sociale et d’assistance publique alors que des autochtones ne peuvent déjà ni se loger, ni travailler, ni être aidés. Pour d’autres encore, à effectuer des travaux de misère pour satisfaire les jouisseurs de la société de service, pour des salaires que refusent logiquement les Européens qui savent historiquement ce qu’est la misère et l’exploitation. L’immigration n’enrichit que les patrons…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Enfin, autre catégorie également de ces masses immigrées qui attaquent nos frontières (jeter des pierres sur des soldats polonais, cela s’appelle attaquer une frontière et devrait être traité comme un acte de guerre…et donc sanctionné comme tel par une réponse adéquate…si les dirigeants européens avaient des c….), une certaine délinquance, proportionnellement élevée – <a href="https://www.breizh-info.com/2021/08/27/169538/viols-meurtres-agressions-sexuelles-petite-delinquance-ces-refugies-afghans-arretes-ou-condamnes-en-france-depuis-2015/">l’exemple de la délinquance afghane</a> récemment cité sur <em>Breizh-info</em> n’étant qu’un parmi d’autres des conséquences de l’immigration ces dernières années en Europe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Et malgré tous les maux que nous rencontrons en Europe, il faudrait continuer à accueillir des masses toujours plus importantes ? Mais pour quoi faire ? Ne voient-ils pas, ceux qui veulent faire venir tous ces gens, que la guerre civile est déjà dans nos portes ? Qu’une partie des autochtones n’en peuvent déjà plus de vivre avec ceux venus d’ailleurs qui sont déjà rentrés depuis plusieurs décennies ? Que la balkanisation de la société est en marche ? Alors quoi, on continue le massacre ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce qui se passe à la frontière polonaise aujourd’hui est décisif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Ou bien les peuples d’Europe acceptent d’ouvrir les portes de l’Europe parce que quelques journalistes et associations immigrationnistes leur montrent des images choc d’enfants qui pleurent et de femmes en colère à la frontière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Nos peuples devenus fragiles (la fragilité ne rime pas avec l’humanité et la bienveillance) ont déjà trop accepté par le passé. Comme ils ont tendance dans tous les cas à accepter toutes les mesures y compris les plus liberticides et nocives pour leur avenir, tant que les caddies sont pleins…. Et dans ce cas, ils valident le suicide d’une civilisation pluri millénaire et sa dissolution dans un magma qui, au final, ne sera bénéfique pour personne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Ou bien les peuples d’Europe acceptent que l’armée polonaise – que l’on souhaiterait aidée par toutes les armées européennes plutôt que de la laisser seule faire le sale boulot – mettent fin, y compris par la dissuasion physique, à ce qui relève de l’attaque contre notre civilisation. Tout doit être mis en œuvre, tout, pour que ces populations à la frontière fassent demi tour. Et transmettent le message au monde entier : l’Europe n’est plus une terre d’accueil, la porte est fermée, restez chez vous.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Il y a urgence à affirmer que le destin des autres civilisations ne nous intéresse pas. Que seule la nôtre, en danger de mort, mérite que l’on s’y attarde, et que l’on se batte pour elle. Les peuples européens doivent prendre conscience d’une chose : ce sera eux, c’est à dire le monde entier venu frapper à nos portes, ou nous, les autochtones dont les ancêtres ont façonné la terre avec leur sang et leur cerveau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Nous n’avons pas de deuxième patrie qui nous attend ailleurs, sur la surface du globe. Des millions d’entre nous, qui s’expriment notamment par des votes clairs dans les urnes ces dernières années, l’ont compris. Il faut désormais faire pression sur nos dirigeants pour qu’ils daignent enfin écouter la volonté populaire. Et s’ils n’écoutent plus, alors à chacun d’en tirer demain les conséquences, car rien n’est plus important que le combat pour la survie d’une civilisation attaquée par des ennemis de l’intérieur, et envahie par des masses venues de l’extérieur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">No surrender !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Julien Dir </strong>(<em>Breizh-Info</em>, 19 novembre 2021)</span><strong><br /></strong></p></blockquote>
lanvert
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Biélorussie : crise migratoire et drame humanitaire
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-11-21:6350656
2021-11-21T23:07:00+01:00
2021-11-21T23:07:00+01:00
Éditorial de Cartooning for Peace du Mercredi 17 Novembre 2021 Depuis...
<p>Éditorial de Cartooning for Peace du Mercredi 17 Novembre 2021</p><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;">Depuis plusieurs jours, des milliers de migrants, dépêchés par avion en provenance principalement d’Irak, affluent à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie dans des conditions scandaleuses (on déplore déjà plus de 10 morts). Orchestrée et instrumentalisée par le président bélarusse Alexander Loukachenko, cette crise migratoire fait suite aux sanctions imposées à son régime par l’UE en mai dernier, après le détournement d’un avion à bord duquel se trouvait un dissident.</p><p style="text-align: justify;">Bruxelles a immédiatement dénoncé un chantage inacceptable et a promis des nouvelles sanctions contre Minsk. Sous la pression, Loukachenko temporise et dit vouloir assurer le retour des migrants « chez eux ». La Pologne, quant à elle, parle de construire un mur à la frontière… Si des pourparlers au niveau européen ont commencé, la crise risque de durer et l’on sait d’avance qui va en payer le prix fort…</p></div><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.cartooningforpeace.org/wp-content/uploads/2021/11/01-Chappatte-Suisse-Der-Spiegel-copie-e1637169128754.png" alt="01-Chappatte-Suisse-Der-Spiegel-copie-e1637169128754.png" width="599" height="385" /></p><p style="text-align: center;">Chappatte (Suisse – Der Spiegel)</p>
Creseveur
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Julien Odoul propose le devoir d'inhumanité en Pologne
tag:creseveur.hautetfort.com,2021-11-12:6348915
2021-11-12T12:26:06+01:00
2021-11-12T12:26:06+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6309980" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/00/2165616686.JPG" alt="Odoul le devoir d'inhumanité.JPG" /></p>