Last posts on palestine2024-03-29T10:56:08+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/palestine/atom.xmlJean-Luc ROMERO-Michelhttp://www.romero-blog.fr/about.htmlJe salue la résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu et à la libération immédiate de tous les otages.tag:www.romero-blog.fr,2024-03-26:64914642024-03-26T22:17:00+01:002024-03-26T22:17:00+01:00 Je salue la résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu et à la...
<div style="text-align: justify;">Je salue la résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu et à la libération immédiate de tous les otages.</div><div style="text-align: justify;">Plus de cinq mois d’horreur et des décennies de conflit. Le dialogue doit être instauré pour une paix durable entre la Palestine et Israël.</div><div style="text-align: justify;">C’est pourquoi l’organisation terroriste du Hamas, qui a commis des atrocités abominables, doit enfin libérer tous les otages et que le gouvernement de Netanyahou doit cesser immédiatement ses bombardements et permettre la mise en place d'un corridor humanitaire garant de nos engagements internationaux et du respect de la dignité humaine.<p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/02/2657307013.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6521079" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/02/2750290444.jpeg" alt="IMG_6769.jpeg" /></a></p></div><p style="text-align: justify;"> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe Moyen-Orient : le laboratoire géopolitique du nouveau mondetag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-03-22:64908682024-03-22T19:19:29+01:002024-03-22T19:19:29+01:00 Le Moyen-Orient : le laboratoire géopolitique du nouveau monde...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6520240" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3093392301.jpg" alt="427321.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Le Moyen-Orient : le laboratoire géopolitique du nouveau monde</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>par Luigi Tedeschi</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source : <em>Italicum</em> & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/medio-oriente-il-laboratorio-geopolitico-del-nuovo-mondo</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le déclin de l'hégémonie mondiale des États-Unis sanctionne la fin du siècle américain. Les États-Unis sont à la croisée des chemins : se retirer de la région ou provoquer un conflit de bien plus grande ampleur. Le retour de l'histoire dans les affaires géopolitiques mondiales a rendu un verdict sans appel : l'hégémonie mondiale est impossible. Le monde multipolaire aura pour protagonistes des États-Civilisations installés dans de vastes espaces continentaux, composés des peuples les plus divers, mais unifiés par des valeurs identitaires éthico-politiques communes.</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Des séquelles indéchiffrables - Gaza</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Gaza est l'épicentre d'un affrontement qui implique l'ensemble du Moyen-Orient comme théâtre d'un conflit géopolitique aux répercussions mondiales. Des acteurs majeurs tels que les États-Unis et l'Iran, soutenus par la Chine, la Russie et d'autres puissances mineures comme l'Afrique du Sud, sont également impliqués dans le conflit entre Israël et le Hamas. La domination sur l'ensemble du Moyen-Orient est en jeu. À Gaza, une phase de la Grande Guerre bat donc son plein.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6520241" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1689779227.png" alt="8507bd50-6e75-11ee-a503-4588075e3427.png" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Netanyahou est déterminé à remporter une victoire décisive qui implique non seulement l'éradication du Hamas de Gaza, mais aussi la fin de la question palestinienne. Le conflit de Gaza représente l'épilogue d'un dessein politique de Netanyahou et de la droite ultra-orthodoxe israélienne, qui consiste à rendre impossible la création d'un État palestinien. Depuis des décennies, la stratégie de Netanyahou consiste à diviser les Palestiniens en Cisjordanie, sous l'administration de l'ANP, et à Gaza, où l'enracinement du Hamas a été largement favorisé par Israël, en autorisant le transfert de fonds qataris aux Palestiniens. Puisqu'il n'y a donc pas de corps légitime et unifié des Palestiniens, toute négociation aurait été impossible. Par conséquent, la seule solution possible à la question palestinienne aurait été l'occupation progressive de toute la Cisjordanie par les colons israéliens, avec l'émigration massive des Palestiniens eux-mêmes. L'attentat du 7 octobre a constitué une occasion inespérée pour Netanyahou, dont le leadership était déjà largement discrédité et qui faisait l'objet d'âpres protestations populaires, avec des accusations de corruption et de projets de réforme jugés antidémocratiques, de se légitimer en tant que premier ministre d'un gouvernement d'union d'urgence, qui recomposait un pays déchiré par des conflits internes, au nom de la sécurité nationale.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Bien sûr, la fin de la guerre entraînera aussi nécessairement la démission de Netanyahou, qui s'acharne donc à la prolonger indéfiniment, avec le mirage d'une victoire définitive sur le Hamas. Mais cet objectif s'avère impossible à atteindre. Malgré la guerre d'extermination menée par Israël, avec près de 30.000 Palestiniens tués, l'occupation de Gaza n'a détruit que 30% du potentiel de guerre du Hamas, et les données sur les pertes infligées à l'armée israélienne font l'objet d'une censure absolue. Ajoutez à cela que l'expulsion des Palestiniens de Gaza est également impossible, étant donné le refus de l'Égypte et d'autres pays arabes de les accepter. Une nouvelle "Nakba" est hautement improbable.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Séparer la tragédie de la population civile de la guerre "terroriste" du Hamas est totalement infondé. La population palestinienne s'identifie totalement à la cause du Hamas et de l'Axe de la Résistance. Cela justifierait-il alors la guerre d'extermination d'Israël? Le génocide en cours à Gaza, ainsi que le régime d'apartheid imposé aux Palestiniens de Cisjordanie, affecteront profondément les nouvelles générations palestiniennes: le Hamas deviendra un symbole indélébile de la lutte pour la libération de la Palestine. Gaza est un point de non-retour, tant pour Israël que pour l'axe de la résistance. Même en cas de déportation totale des Palestiniens de leur terre, l'identité nationale d'un peuple apatride en diaspora existerait toujours. Exactement comme ce fut le cas pour les Juifs au cours des siècles.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6520242" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1063202270.jpg" alt="Flickr_-_Government_Press_Office_GPO_-_THE_NOBEL_PEACE_PRIZE_LAUREATES_FOR_1994_IN_OSLO-cropped.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Plusieurs plans de paix se sont succédé au fil des ans, sans succès. L'échec des accords d'Oslo a marqué la fin de la perspective de deux États. De plus, des projets farfelus de gouvernement pour Gaza avec la participation des Etats arabes et de la Turquie, des revitalisations fantômes de l'ANP (en tant qu'organe représentatif des Palestiniens reconnu à l'ONU mais délégitimé par les Palestiniens eux-mêmes), avec l'adhésion du Hamas, sont hypothétiques. Tous les projets de pacification dans la région ont échoué parce qu'ils ont été conçus sans le consentement des Palestiniens. Au contraire, de tels accords auraient confiné les Palestiniens dans de petites enclaves sans aucune autonomie. La seule solution théoriquement possible serait la création d'un seul État multiethnique sur le modèle sud-africain. Mais compte tenu du climat de haine qui s'est encore renforcé entre Juifs et Palestiniens, cette solution s'avère pour l'instant impraticable. La suite - Gaza reste indéchiffrable.</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La victoire stratégique du Hamas</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Netanyahou est vivement critiqué pour l'inefficacité dont ont fait preuve les services de renseignement et le haut commandement de l'armée pour empêcher l'opération Al Aqsa de libération des otages détenus par le Hamas. Mais il ne faut pas croire qu'avec son limogeage, la ligne politique d'Israël connaîtra des changements de cap significatifs. Le leadership de Netanyahou a duré (par phases intermittentes) pendant 20 ans en vertu du consensus populaire obtenu et aujourd'hui, la majorité des Israéliens, tout en contestant le premier ministre, selon un récent sondage, approuve à 80 % l'action de nettoyage ethnique menée par Israël dans la bande de Gaza.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Israël considère ce conflit comme une "guerre existentielle", qui s'inscrit dans un contexte beaucoup plus large impliquant l'ensemble du Moyen-Orient. Ces dernières années, les échecs des interventions américaines en Irak, en Syrie et en Afghanistan ont conduit à un élargissement de la zone d'influence de l'Iran jusqu'à la Méditerranée. Israël, dans cette nouvelle configuration géopolitique du Moyen-Orient, se retrouve isolé, surtout après la paix conclue entre l'Iran et l'Arabie Saoudite avec le parrainage de la Chine et la fin de l'Alliance Abrahamique. L'État juif est exposé à une guerre incessante, quoique de faible intensité, aux frontières du Liban et de la Syrie avec le Hezbollah, à un conflit permanent avec la population arabe de Cisjordanie et est menacé en mer Rouge par les actions des Houthis yéménites. A terme, il pourrait être usé.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6520243" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1536134158.jpg" alt="GettyImages-1755900810-scaled-e1698841581339.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ainsi, après le prochain bombardement de Rafah et une phase où Netanyahou pourrait médiatiquement faire passer l'opération de Gaza pour une victoire totale sur le Hamas, Israël pourrait viser un élargissement du conflit afin de briser l'encerclement du bloc pro-iranien, ce qui impliquerait nécessairement l'implication directe des Etats-Unis. Mais l'hégémonie américaine au Moyen-Orient est désormais révolue, et les États-Unis n'ont pas l'intention de mener de nouvelles guerres au Moyen-Orient, après des échecs répétés qui ont gravement entamé leur statut de superpuissance.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ce conflit marque la fin de l'alliance abrahamique. Avec ces accords, également signés par les Etats-Unis, après la reconnaissance de l'Etat juif par les Emirats Arabes Unis, le Bahreïn, le Maroc, et avec l'adhésion possible de l'Arabie Saoudite, Israël prendrait un rôle de premier plan dans la coalition et le statut de première puissance militaire et financière de la région, dans le cadre de la restauration d'une hégémonie américaine indirecte au Proche-Orient. Après le 7 octobre, Israël est isolé et menacé, dans un contexte de pays hostiles soutenus par les puissances du BRICS+.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Israël a donc adopté une position victimaire, évoquant la mémoire de l'Holocauste, et dans la perspective de la propagande du courant dominant occidental, le génocide de Gaza s'est transformé en une guerre d'autodéfense existentielle contre les Palestiniens et les États islamiques qui menaceraient son existence. Une mystification évidente de la réalité émerge de ce récit médiatique. Hanan Ashrāwī s'exprime à cet égard dans une interview intitulée "The two states will not happen" publiée dans le numéro 1/2024 de "Limes" : "Depuis quand un occupant revendique-t-il la légitime défense contre l'occupé ? Nous en sommes à l'inversion des rôles : la victime est Israël qui se défend contre le Palestinien brutal. Le premier n'existe plus, mais c'est dans ces 75 années précédentes qu'il faut chercher les causes du désastre. Je ne me lasserai pas de le crier : Israël tue, détruit, massacre et continue d'agir en toute impunité. Tout au plus doit-il ne pas en faire trop. Mais quel est le seuil de l'excès ? Dix mille enfants tués? Deux millions de personnes réduites à la famine ? Deux tiers des bâtiments rasés ? Ils ont aussi ouvert le feu sur des civils qui attendaient de l'aide humanitaire. Étaient-ils aussi des terroristes ? La haine, la violence ne naissent pas de rien. Elles sont le fruit empoisonné de la captivité imposée à deux millions de personnes à Gaza et aux populations emmurées de Cisjordanie".</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L'opération Al Aqsa du 7 octobre est tout à fait conforme à la stratégie mise en œuvre par le Hamas depuis des décennies. Avant le 7 octobre, la cause palestinienne avait été rayée de l'ordre du jour international. La stratégie du Hamas a toujours consisté à provoquer des événements marquants afin de faire réapparaître la cause palestinienne dans le contexte géopolitique mondial, dans le but d'impliquer la Palestine dans les intérêts et les projets politiques des pays de la région du Moyen-Orient. Du point de vue du Hamas, l'opération Al Aqsa représente donc un succès : la cause palestinienne est devenue décisive pour la reconfiguration politique de la région du Moyen-Orient, ainsi que pour la mise en œuvre des nouveaux équilibres géopolitiques mondiaux qui émergent de la Grande Guerre.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6520244" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3736916819.jpg" alt="7158fa064f5f21ba6a33718d472483ca.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Les Etats-Unis : une hégémonie mondiale impossible</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le Chaosland actuel découle de la décadence des Etats-Unis, seule superpuissance garante de l'ordre mondial unilatéral. Les États-Unis sont depuis longtemps en proie à une crise d'identité qui a généré une profonde conflictualité au sein de la population. Les mythes fondateurs qui sous-tendaient les valeurs unificatrices dans lesquelles le peuple américain s'est toujours reconnu ont disparu. Le mythe messianique de la destinée manifeste qui légitimait l'expansionnisme américain à l'échelle mondiale a disparu. Les défaites répétées dans les guerres préventives contre les "États voyous" ont profondément affecté l'identité politique et culturelle même des États-Unis.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6520245" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/3037592746.jpg" alt="9788836152223.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La fin de la dissuasion armée de la superpuissance américaine a engendré la Grande Guerre. Comme l'indique Lucio Caracciolo dans l'éditorial "Chronicles from Lake Victoria" du numéro susmentionné de "Limes" : "La cause première de la Grande Guerre est le déclin rapide de l'empire américain. La prétention mondiale a érodé la nation. Elle remet en question son existence. Et révèle son fond maniaco-dépressif. Une maladie des empires, oscillant entre le délire de toute-puissance, avec son excitation psycho-motrice, et la dépression catatonique, qui se manifeste par l'aboulie et la dysthymie. En moins de trente ans, le Numéro Un est passé de l'unipolarité géopolitique à la bipolarité psychique". De l'état dépressif généralisé du peuple américain, les symptômes s'étaient déjà fait sentir lors de la guerre du Vietnam : au fur et à mesure que le mythe de l'invincibilité américaine se dissolvait, le peuple commençait à ne plus se reconnaître dans les institutions de son propre pays. Manifestement, pour les États-Unis, la <em>psycholabilité </em>collective est une caractéristique de leur identité. Cette pathologie a depuis lors contaminé tout l'Occident.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Cependant, la prévision d'un avenir isolationniste pour les États-Unis est peu probable. L'unité nationale américaine elle-même pourrait ne pas survivre à la fin de l'empire américain. Pour les États-Unis, l'expansionnisme fait partie intégrante de leur "être au monde" et il semble donc tout à fait logique qu'ils persévèrent dans la défense acharnée de leur rôle hégémonique dans le monde, qui s'est avéré insoutenable au fil du temps.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans le conflit israélo-palestinien, l'hégémonie sur le Moyen-Orient est en jeu entre deux prétendants : États-Unis - Israël et Iran - BRICS. Les États-Unis sont donc à la croisée des chemins : soit ils se retirent de la région, soit ils provoquent un conflit beaucoup plus important.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6520246" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1748249445.jpg" alt="aze-16-7aqx20sr6wxyg6zroa6836xkod5xof05lhvefa8bvo7.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L'objectif premier des États-Unis est de contenir l'influence iranienne au Moyen-Orient. En cas de retrait américain de Syrie et d'Irak, les conséquences géopolitiques seraient dévastatrices pour les États-Unis : outre l'isolement d'Israël, un retrait américain donnerait lieu à une expansion économique et politique de la Chine et de la Russie dans la région, renforcerait le statut de la Turquie en tant que puissance régionale et entraînerait la fin de l'influence américaine dans la péninsule arabique, puisque l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis feraient partie du nouvel équilibre géopolitique au Moyen-Orient. De plus, comme après l'abandon de l'Afghanistan, la crédibilité de la dissuasion américaine est déjà au plus bas, pour Biden, un nouveau retrait, même du Moyen-Orient, compromettrait considérablement ses chances d'être réélu à la Maison Blanche.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ayant échoué dans leur stratégie de domination indirecte, c'est-à-dire exercée grâce à la primauté d'Israël dans la région, les États-Unis, dont l'implication directe dans un conflit plus large est souhaitée par l'État juif, n'auraient plus que l'option de la guerre totale pour restaurer leur hégémonie. Une telle option est impraticable pour les États-Unis. En effet, l'Amérique devrait s'engager dans une guerre contre l'Iran et ses alliés tout en devant contenir la Chine dans le Pacifique (qui est sa priorité stratégique), soutenir l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, et aussi préserver sa présence dans une Afrique minée par l'expansion des puissances des BRICS. Ce même soutien
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlPrier pour les Palestinienstag:fanzine.hautetfort.com,2024-03-22:64907002024-03-22T10:30:00+01:002024-03-22T10:30:00+01:00 Caricature par ZOMBI
<p>Caricature par ZOMBI</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6520059" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/1357255569.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,pape françois,paix,palestine,palestiniens,dessin,presse,satirique,zombi" /></p>
Le Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 17 mars...tag:lephoton.hautetfort.com,2024-03-17:15183452024-03-17T13:50:00+01:002024-03-17T13:50:00+01:00 363. À Rome, le temple d'Apollon palatin est incendié par les chrétiens....
<p>363.<br />À Rome, le temple d'Apollon palatin est incendié par les chrétiens.</p><p>1229.<br />L'empereur Frédéric II de Hohenstaufen entre en vainqueur dans Jérusalem.</p><p>1680.<br />Mort à Paris de François de La Rochefoucauld, écrivain d'origine poitevine, auteur des célèbres <em>Réflexions ou sentences et maximes morales</em>, où il exprime une certaine misanthropie et un grand réalisme sur les sentiments humains.</p><p>1800.<br />Le physicien italien Alessandro Volta fait fonctionner pour la première fois la pile électrique dont il a conçu le système. Il renouvellera son expérience le 18 novembre devant Bonaparte.</p><p>1805.<br />Napoléon Ier devient roi d'Italie. Fin de la république italienne.</p><p>1834.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/00/570413937.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/00/704734776.JPG" alt="Gottlieb Wilhelm Daimler.JPG" /></a>Naissance à Schorndorf de l'ingénieur, industriel et constructeur automobile allemand Gottlieb Wilhelm Daimler.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><br /><br />1866.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/2022913759.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/162096232.jpg" alt="Pierre-Jules Hetzel par Charles Hugo.jpg" /></a>Mort à Monte Carlo de l'éditeur français Pierre-Jules Hetzel. Il publia les ouvrages de Jules Verne et se fit connaître comme écrivain sous le pseudonyme de P.J. Stahl.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><br />1897.<br />Mort à Paris du poète français et chansonnier montmartrois Jules Jouy. Surnommé par ses collègues de la Butte "la chanson faite homme", cet autodidacte s'essaya avec succès à tous les genres. "Le Peuple, je l'admire et je l'aime ; la Foule, je crache dessus", écrivait-il en 1887 dans <em>Le Cri du Peuple</em>. Émile Pouget dira dans <em>Le père Peinard</em> : "Un prolo vient de casser sa pipe [...] C'était un de ces gars qui ont donné une riche note de révolte".</p><p>1900.<br />En Afrique du Sud, le Grand Conseil de guerre boer engage la guérilla contre les troupes britanniques et crée une Légion rassemblant les volontaires étrangers, dont le commandement est confié au colonel de Villebois-Mareuil. Plus de 1500 volontaires y seront regroupés. Villebois-Mareuil sera tué le 5 avril lors d'une opération contre la position anglaise de Boshof. Les Anglais l'enseveliront dans les plis du drapeau français et rendront les honneurs militaires à sa dépouille.</p><p>1935.<br />À l'invitation de la municipalité de Saint-Denis, dirigée par Jacques Doriot, l'ancien communard Jean Allemane, âgé de 92 ans, prononce son dernier discours : "Nous, tous les hommes de cœur, toutes les femmes de bonne situation et intelligentes, nous nous sommes réunis pour arriver à un résultat : celui de la lutte à mort contre les capitalistes."</p><p>1947.<br />Début du scandale Joanovici. Prévenu par le commissaire Fournet, l'intéressé prend la fuite sans être appréhendé.</p><p>1970.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/480954148.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/398900501.JPG" alt="Jérôme Carcopino.JPG" /></a>Mort à Paris de l'historien Jérôme Carcopino, spécialiste de la Rome antique et membre de l'Académie française (élu en 1955).</p><p> </p><p> </p><p> </p><p>1977.<br />Mort dans un accident d'automobile de l'homme politique français François Chasseigne. Au début des années 1920, il fut l'un des responsables des Jeunesses communistes et participa aux activités antimilitaristes du Parti communiste dans la Ruhr. Élu député du Front populaire en 1936, il se rallia en 1940 au régime de Vichy et devint en mars 1944 ministre du Ravitaillement. Il fut condamné à dix ans de travaux forcés à la Libération.</p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlBiden agacé par Netanyahutag:creseveur.hautetfort.com,2024-03-12:64892482024-03-12T18:36:52+01:002024-03-12T18:36:52+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6518065" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/1246123581.jpg" alt="Biden agacé par Netanyahu.jpg" /></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlHarris fait une sortie sur le massacre à Gazatag:creseveur.hautetfort.com,2024-03-05:64882772024-03-05T15:43:28+01:002024-03-05T15:43:28+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6516659" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/01/1580102693.JPG" alt="Harris veut un cessez-le-feu .JPG" /></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlLe gouvernement s'inquiète pour Gazatag:creseveur.hautetfort.com,2024-03-04:64881072024-03-04T11:22:49+01:002024-03-04T11:22:49+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6516387" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/3795204900.JPG" alt="Israël préoccupe.JPG" /></p>
Le Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 26 février...tag:lephoton.hautetfort.com,2024-02-26:20684812024-02-26T22:05:00+01:002024-02-26T22:05:00+01:00 -30. Mort de Cléopâtre VII, reine d'Égypte. Elle avait tour à tour séduit...
<p>-30.<br />Mort de Cléopâtre VII, reine d'Égypte. Elle avait tour à tour séduit César et Antoine. La tradition veut qu'elle se soit fait mourir de la morsure d'un aspic après la défaite d'Antoine à Actium.</p><p>1726.<br />Mort à Munich de Maximilien-Emmanuel de Bavière. Arrière-petit-fils du roi de France Henri IV, il s'illustra dans la guerre contre les Turcs, fit de Munich la ville des arts et fit construire l'un des plus grands palais royaux d'Europe, le château de Nymphenburg, dont la portée dépasse celle du château de Versailles.</p><p>1786.<br />Naissance à Estagel, en Roussillon, du physicien et astronome français Arago. Il publia d'importants travaux sur les indices de réfraction des gaz, l'électromagnétisme et la vitesse du son. Membre du gouvernement provisoire de 1848, il fut quelques temps chargé des ministères de la Guerre et de la Marine.</p><p>1794.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/02/537568351.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/02/1963229602.JPG" alt="Saint-Just.JPG" /></a>À la tribune de la Convention, Louis Antoine de Saint-Just déclare : "Ce qui constitue une République, c'est la destruction totale de tout ce qui lui est opposé". Il accompagnera Robespierre sur l'échafaud le 28 juillet de la même année, à 27 ans.</p><p> </p><p> </p><p><br /><br />1848.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/00/88926403.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/00/1230777393.jpg" alt="Lamartine par Decaisne.jpg" /></a>Annoncée par le ministre et poète Alphonse de Lamartine, l'abolition en France de la peine de mort pour crimes politiques fait l'objet d'un décret et sera inscrite en septembre de la même année dans l'article 5 de la Constitution de la IIème République. L'abolition en matière politique, bien que confirmée par la loi du 15 juin 1853, sera remise en cause un peu plus tard pour protéger la personne de l'Empereur. Ainsi le révolutionnaire italien Felice Orsini, membre de la Jeune Italie, sera-t-il exécuté deux mois après son attentat manqué contre Napoléon III, perpétré le 14 janvier 1858.</p><p>1898.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/1786845633.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/02/431624806.jpg" alt="Edouard Drumont par Nadar.jpg" /></a>Édouard Drumont, directeur de la <em>Libre Parole</em>, rencontre en duel Georges Clemenceau, qui l'avait accusé de s'être soustrait à ses obligations militaires en 1870. Trois balles sont échangées sans résultat.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><br />1925.<br />Parution du premier numéro du journal dirigé par Georges Valois, <em>Le Nouveau Siècle</em>.</p><p>1930.<br />Répondant à l'association Jerusalem Keren Ajossot, qui lui avait demandé de signer une pétition condamnant les Arabes pour une émeute survenue un an plus tôt en Palestine, Sigmund Freud explique les raisons de son refus : "Je ne pense pas que la Palestine pourra jamais devenir un État juif, ni que les mondes chrétien et islamique soient prêts à ce que leurs lieux saints soient sous contrôle juif. Il m'eût paru plus judicieux d'établir une patrie juive sur une terre moins chargée d'histoire. Mais je reconnais qu'un point de vue aussi rationnel avait peu de chances d'obtenir l'enthousiasme des gens et le soutien financier des riches.</p><p>1951.<br />Signature à Bonn d'un accord anglo-allemand prévoyant la restitution à l'Allemagne fédérale de l'île de Heligoland.</p><p>1968.<br />Mort à Bad Nauheim de l'officier de renseignements et écrivain national-révolutionnaire allemand Friedrich Wilhelm Heinz. Grièvement blessé pendant la Première Guerre mondiale, il fit partie sous Weimar de la Brigade Ehrhardt et de l'Organisation Consul, puis du Bund Wiking. D'abord proche des frères Strasser, il rejoignit sous le IIIe Reich le groupe de résistance militaire animé par Hans Oster.</p><p>1985.<br />Mort à Nice de l'écrivain français André Jules Beucler. Né à Saint-Pétersbourg (sa mère était la fille du général Souvarov), ce grand voyageur publia une quarantaine de livres, dont <em>Gueule d'amour</em>, porté à l'écran en 1937 par Jean Grémillon avec Jean Gabin et Mireille Balin dans les rôles principaux.</p>
jfvhttp://blogjfv.hautetfort.com/about.htmlRellire l'histoire du sionismetag:blogjfv.hautetfort.com,2024-02-12:64848732024-02-12T11:54:00+01:002024-02-12T11:54:00+01:00 Deux peuples pour un Etat ? Shlomo Sand éditions Seuil ...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Deux peuples pour un Etat ?</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Shlomo Sand</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>éditions Seuil</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Pour de nombreux intellectuels juifs critiques, il était clair que le désir de créer un Etat juif exclusif sur une terre peuplée en majorité par des Arabes entraînerait un conflit violent et insoluble."<br /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Avec l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en Israël, les massacres perpétrés par le Hamas et les bombardements de la bande de Gaza la question d'un Etat binational où Israéliens et Palestiniens seraient citoyens d'un même Etat est devenue une urgence pour toute la région."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"7,5 millions d'Israéliens-juifs dominent, par une politique d'expulsions, de déplacement, de répression et d'enfermement, un peuple palestinien-arabe de 7,5 millions de personnes, dont une grande partie est privée de droits civiques et des libertés politiques élémentaires."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Il est évident qu'une telle situation ne pourra durer éternellement."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Ici, c'est un Etat d'apartheid." (Tamir Pardo, ancien chef du Mossad)</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"l'oppression sévère et la négation des droits élémentaires de la population locale ont suscité une résistance violente, entraînant une répression toujours plus rude."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Depuis cinquante-six ans, plusieurs millions de Palestiniens vivent sous un régime militaire et sont privés de droits civiques, juridiques et politiques. Plus grave encore : les Palestiniens soumis à l'occupation doivent vivre à côté de colons dans une situation d'apartheid de plus en plus évidente. Il leur est interdit d'habiter dans les colonies où ils sont autorisés uniquement à travailler. Il leur est interdit d'épouser un Juif ou une Juive et ils ne peuvent pas obtenir la citoyenneté israélienne."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Seule l'intégration égalitaire dans le cadre d'un pouvoir commun serait à même de garantir qu'Israël puisse être un refuge pour tous ses habitants."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"En 1923, nombre de sionistes instruits savaient qu'il n'y avait jamais eu d'exil de masse de la population locale dans l'Antiquité, ni même de vague d'émigration importante. Nombreux sont ceux qui jugeaient probable que les paysans locaux palestiniens étaient les descendants des anciens Hébreux. Les Arabes n'ont pas exterminé la population rurale qu'ils y ont trouvée."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Le recours au mythe de l'exil et du retour vers "la terre des ancêtres" après deux mille ans d'errance est devenu la doxa du sionisme, le présentant comme un fait historique authentique."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Les récits de la Bible ont été transformés en "faits historiques" "On peut déplorer que cette falsification historique manifeste n'ait pas posé problème aux historiens israéliens qui savaient pertinemment qu'il n'existe à ce jour aucune trace ou témoignage d'un exil organisé par les Romains ou par les autres."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Israël doit accorder l'égalité civique aux Palestiniens sous occupation"</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Israël se trouve face à un choix simple : continuer d'être un Etat d'apartheid ou avancer progressivement vers un Etat binational fondé sur l'égalité avec une citoyenneté égale et commune pour les Palestiniens et les Israéliens, dans le cadre d'une fédération, avec des institutions dont une partie incarnera la souveraineté partagée, et l'autre formulera les aspirations culturelles et nationales spécifiques."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"On ne peut plus séparer les deux populations et partager le pays de façon équitable"</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Le futur Etat palestino-israélien devra être une démocratie associative, qui stimulera et développera deux langues et deux cultures, tout en préservant l'autonomie interne de chaque communauté."</span></p><p style="text-align: left;"> </p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlMAHMOUD DARWICH, POÈTEtag:lantidote.hautetfort.com,2024-02-11:64847112024-02-11T09:00:00+01:002024-02-11T09:00:00+01:00 Mahmoud Darwich est Palestinien. Comme Ibrahim Sousse, qui aurait pu faire...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mahmoud Darwich est Palestinien. Comme Ibrahim Sousse, qui aurait pu faire une grande carrière de pianiste, Mahmoud Darwich aurait sans doute préféré se consacrer entièrement à sa propre vie, à ses amours, à ses amitiés et à l'écriture. Mais voilà, il est Palestinien. Et s'il écrit, c'est comme entre les parenthèses de temps que l'action lui laisse. Il est un militant, alors quoi de plus logique que ce qu'il écrit se permette de refléter l'urgence, la simple et brutale réalité des événements ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mais Mahmoud Darwich est un poète : ce qui compte, c'est la voix qui émerge de cette réalité pour se faire entendre avec force. Cette voix est belle, cette voix est grande. Elle appelle à la résistance, au point de se souvenir d'Aragon ("Ballade de celui qui chantait dans les supplices") : « <em>Si c'était à refaire, Je parcourrais cette longue route </em>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;">Oui, cette voix est belle, et cela sans doute parce que l'auteur accepte le plus souvent de ne pas nommer le trivial, mais d'en filtrer l'arôme, la saveur et la silhouette comme dans un filigrane d'authenticité. Le pluriel est de mise, quand on veut éviter de réduire au particulier : « <em>Quand les martyrs vont dormir, je me réveille et je monte la garde pour éloigner d'eux les amateurs d'éloges funèbres </em>».</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Cette voix est belle, qui fait entendre le chant d'un être pleinement vivant : la passion, la vibration, la femme, les amis, les rêves mêmes illuminent le livre et accompagnent le combat de l'homme : « <em>Ô mes amis, laissez un seul mur pour les cordes à linge, une nuit pour les chansons </em>». On entend au loin l'appel au plaisir : « <em>Je veux davantage de vie </em>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le livre est tout entier bruissement, fourmillement, mouvement d'un peuple astreint à la quotidienneté du rire et des larmes, comme rêvé. Impatience de celui qui sent une terre promise à portée de sa main. Vision d'un possible futur, désillusion quand il est mis en face de la fraternité refusée : « <em>Frère, ô mon frère ! qu'ai-je fait pour que tu m'assassines ? </em>»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Cette voix est celle d'un homme qui chante. Un lyrisme sans ostentation baigne la plupart des poèmes, ou les gonfle d'un souffle ample et inspiré : « <em>Ils dorment au-delà de l'horizon rétréci, sur le versant où la parole s'est pétrifiée. Ils dorment dans une pierre modelée avec les ossements de leur phénix </em>». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Un lyrisme qui ne fuit pourtant pas l'évocation de l'hostilité ou de la violence : « <em>La blessure a-t-elle besoin de son poète Pour dessiner une grenade à l'absence ? </em>» Mais sans complaisance déplacée : « <em>La poésie et la prière nous seront secourables. Et nous, nous avons le droit d'éponger la nuit des belles femmes, de discuter de ce qui Peut écourter la nuit de deux étrangers guettant l'arrivée du nord à la boussole </em>».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mahmoud Darwich sait qu'il ne faudrait pas qu'après le retour en terre promise, ce qu'il a chanté pour accompagner ce retour devienne pour autant caduc : si je me réduis à ce que je cherche, que deviendrai-je quand je l'aurai trouvé ? L'auteur, sans cesse, pressent l'invention d'un futur peut-être heureux, à condition que.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mahmoud Darwich dit ailleurs : « <em>Dis-moi, notre poème a-t-il été vain ? — Non, je ne le pense pas. — Alors pourquoi la guerre devance-t-elle le poème ? — Nous demandons à la pierre de nous donner le rythme ; nous ne l'obtenons pas. — Les poètes ont des dieux anciens </em>».</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Note : J'ai écrit ce petit texte en octobre 1991. Je venais de me laisser saisir par la lecture de <span style="text-decoration: underline;">Plus rares sont les roses</span>, traduit par l'excellent Abdellatif Laâbi, publié aux Editions de Minuit en 1989. Le hasard vient de me faire rouvrir le numéro de revue où ce texte a paru. A la lumière des actuels événements qui bouleversent une nouvelle fois le Proche-Orient, il m'a semblé opportun de lui donner une deuxième vie, malgré ce que j'y vois aujourd'hui de maladresses, omissions et balourdises. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mahmoud Darwich est mort en 2008. Le Hamas, avec le 7 octobre, a donné un élan irrésistible à la propagation de la haine entre les Israéliens et les Palestiniens en inspirant aux premiers une réaction de vengeance tellement démesurée qu'un point de non-retour semble cette fois atteint. Que reste-t-il de possible ? Que resterait-il à dire au poète Mahmoud Darwich, face au spectacle de l'invincible désolation ?</span></p>
Le Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 2 février...tag:lephoton.hautetfort.com,2024-02-02:20268492024-02-02T00:00:00+01:002024-02-02T00:00:00+01:00 Fête de la Chandeleur. On faisait autrefois couler de la cire de chandelle...
<p>Fête de la Chandeleur. On faisait autrefois couler de la cire de chandelle dans les mangeoires des animaux de ferme afin de les conserver en bonne santé. Le soir, on faisait des crêpes. Dans l'Antiquité romaine, la Chandeleur était représentée par la fête des Lupercales, en l'honneur de Lupercus, divinité protectrice des troupeaux. Celle-ci fut interdite en 494 par le pape Gélase Ier.</p><p>962.<br />Le pape Jean XII proclame Othon Ier le Grand, roi d'Italie et de Germanie, empereur d'Occident. L'idée romaine et carolingienne ressuscite dans le Saint-Empire romain germanique. Fils du Saxon Henri l'Oiseleur, Othon le Grand imposera bientôt sa tutelle à la papauté. En 972, il sera reconnu empereur par le basileus byzantin Nicéphore Phocas.</p><p>1836.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/939185596.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/01/853784324.JPG" alt="Maria-Letizia Ramolino.JPG" /></a>À Rome, mort de Maria-Letizia Ramolino, mère de Napoléon Ier. Ses obsèques s'y dérouleront en présence de ses fils Jérôme, ex-roi de Westphalie, et Lucien, prince de Canino. Le cercueil, portant l'aigle impériale française aux ailes déployées, sera transféré de Corneto (Latium) à Ajaccio en 1851.</p><p><br />1843.<br />Première représentation, à Dresde (Allemagne), du <em>Vaisseau fantôme</em> de Richard Wagner.</p><p>1848.<br />Fin de la guerre entre le Mexique et les États-Unis. Outre le Texas, le Mexique cède la Californie et le Nouveau-Mexique pour la somme de 15 millions de dollars.</p><p style="text-align: left;">1882.<br />Naissance à Rathgar, près de Dublin de l'écrivain irlandais James Joyce.</p><p style="text-align: left;">1889.<br />Naissance à Tulle de l'écrivain régionaliste Charles Silvestre (<em>Prodige du cœur</em>, prix Femina en 1926). Ami de Charles Maurras, il collabora à l'Action française.</p><p style="text-align: left;">1922.<br />Publication du roman <em>Ulysse</em>, de James Joyce. Son entourage avait tenu à faire coïncider cette date avec l'anniversaire de l'écrivain.</p><p style="text-align: left;">1925.<br />Mort à Halle du germaniste et préhistorien Hans Hahne, ancien élève de Gustav Kossinna (<em>Totenehre im alten Norden</em>, 1929).</p><p style="text-align: left;">1944.<br />Mort au camp de concentration de Sonnenburg, en Allemagne, de l'avocat maurassien et résistant liégeois Paul Hoornaert, fondateur en 1922 de la Légion nationale.</p><p style="text-align: left;">1970.<br />Le jour même de sa mort, un dernier message politique du philosophe Bertrand Russell est lu au Caire, lors d'une conférence internationale de parlementaires : "On nous dit souvent que nous devons sympathiser avec Israël à cause des souffrances des Juifs en Europe. Je n'y vois aucun motif de prolonger aucune souffrance. Ce que fait Israël aujourd'hui est inadmissible : invoquer les horreurs du passé pour justifier celles du présent n'est que grossière hypocrisie".</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe suicide de Jürgen Habermastag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-01-22:64815242024-01-22T20:11:21+01:002024-01-22T20:11:21+01:00 Le suicide de Jürgen Habermas par Paolo Becchi Source...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6506408" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1467413546.jpg" alt="16437892.jpg" width="571" height="275" /></span></strong></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong>Le suicide de Jürgen Habermas</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Paolo Becchi</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Source : Paolo Becchi & https://www.ariannaeditrice.it/articoli/il-suicidio-di-jurgen-habermas</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La récente déclaration signée, entre autres, par Jürgen Habermas, dernier représentant de l'"Ecole de Francfort", affirme, après les "atrocités" commises par le Hamas et la riposte israélienne, l'existence de certains "principes qui ne devraient pas être remis en question", et qui seraient "la base d'une solidarité bien comprise avec Israël et les juifs d'Allemagne". L'argument est, en substance, le suivant: puisque le but de l'action du Hamas serait d'"éliminer la vie juive en général", critiquer la réaction israélienne serait en fait impossible sans retomber, intentionnellement ou non, dans une position antisémite. D'où la solidarité avec Israël et les Juifs d'Allemagne: parce que - finit-on par suggérer - s'attaquer à Israël, c'est aussi s'attaquer aux Juifs allemands, c'est donc ipso facto s'attaquer aux Juifs en tant que tels. Un argument qu'un Robert Habeck pourrait émettre, et a également émis, mais d'un philosophe, et d'un philosophe de la trempe de Habermas, nous aurions attendu quelque chose de plus. Nous nous permettons donc de faire quelques remarques critiques.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6506406" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3009531848.jpg" alt="9782080419392.jpg" />Accuser d'antisémitisme quiconque critique Israël, quiconque soutient les motivations palestiniennes, est un expédient qui s'est souvent révélé efficace sur le plan rhétorique, mais qui ne cesse pas d'être moralement honteux. Le philosophe juif Jacques Derrida l'avait déjà observé, bien mieux que je ne saurais le faire, en parlant dans <em>De quoi demain... </em>d'un "piège mortel": "Il ne me paraît pas juste de refuser à quiconque - y compris à moi-même - le droit de critiquer Israël ou une communauté juive particulière sous prétexte que cela pourrait ressembler à une forme d'antisémitisme ou être fonctionnel à celle-ci". Il a ajouté : "Le pire à mes yeux, de mon point de vue, c'est l'appropriation et surtout l'instrumentalisation de la mémoire historique. Il est parfaitement possible et nécessaire, sans impliquer la moindre forme d'antisémitisme, de dénoncer cette instrumentalisation, ainsi que le calcul purement stratégique - politique ou autre - qui consiste à se servir de l'holocauste, à l'utiliser à telle ou telle fin". Une leçon, dirais-je, qu'Habermas devrait connaître, d'autant plus qu'il était en dialogue philosophique avec Derrida.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il ne s'agit donc pas de nier que l'antisémitisme ne puisse être encore un problème, un fléau, aujourd'hui, ni, bien sûr, qu'il doive être toléré. Mais il faut avoir l'honnêteté et la lucidité d'assumer la responsabilité qu'implique le fait d'accuser quelqu'un d'antisémitisme et de le priver ainsi de sa liberté d'expression et de critique. On ne peut pas avoir peur de critiquer toutes les positions d'Israël et on ne peut pas priver les gens du droit de se ranger, s'ils le veulent et s'ils pensent que c'est juste, du côté des Palestiniens. La persécution des Juifs pendant le national-socialisme n'était pas seulement dirigée contre les Juifs, mais contre cette idée d'humanité, de dignité humaine, qui a été refusée aux Juifs et qui, aujourd'hui comme hier, devrait être universellement défendue d'un point de vue kantien.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au lieu de cela, Habermas tombe dans le "piège de la mort". Avec son "principe de solidarité", qui a en fait pris la place du "principe de dignité humaine", Habermas a fini par tout justifier ces dernières années: de la guerre en Ukraine et du soutien nécessaire à Zelensky avec l'envoi continu d'armes, à la lutte contre ceux qui considéraient les confinements et les vaccinations forcées comme illégitimes. Poutine est donc un criminel, voilà qui est bien arrêté, et quiconque proteste contre la politique du gouvernement pendant la pandémie est un négationniste et un conspirationniste d'extrême-droite qui devrait être (presque) mis hors la loi. Parfois, si la "solidarité" n'est pas acceptée par la population, l'État, c'est la conclusion d'Habermas, doit l'imposer. Donnez-nous Horkheimer et Adorno et la <em>Dialectique des Lumières !</em></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6506407" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/4243346984.jpg" alt="jürgen_habermas-hadi_asadi.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ainsi meurt, ou plutôt est morte, l'"École de Francfort": de la critique de ce qui existe on passe à sa justification inconditionnelle. Mais comment Habermas peut-il ignorer que la réaction d'Israël dépasse toute "proportionnalité" possible ? Au-delà de l'éventuelle "intention génocidaire", comment Habermas peut-il ne pas voir qu'Israël a saisi l'occasion de mettre en œuvre le "nettoyage ethnique" de la Palestine, pour reprendre l'expression de l'école de Francfort. Le nettoyage ethnique de la Palestine, pour reprendre le titre du livre de l'historien israélien Ilan Pappé, qui a commencé avec la formation de l'État d'Israël ? Comment oublier que Noam Chomsky, autre juif éminent, voit les choses de la même façon ? Selon les chiffres les plus récents, la guerre en cours a coûté la vie à plus de 20.000 Palestiniens, dont environ 70% de femmes et d'enfants. Le bilan pour Israël est d'environ 1200 morts, dont 31 enfants. Faut-il nier la disproportion de ces chiffres ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Habermas n'a-t-il pas toujours pris soin de distinguer le si du comment de la guerre, insistant sur l'application d'un principe de proportionnalité nécessaire pour éviter les sacrifices civils ? N'avait-il pas écrit, dans le cas de la guerre du Golfe, qu'il n'est jamais possible de soutenir une intervention militaire qui entreprend des bombardements aveugles ? Habermas n'est-il pas le philosophe qui a pensé à une "paix perpétuelle", sur le modèle kantien de la libre union entre les États ? Peut-être cette paix exige-t-elle d'abord, comme condition, la justification de la violation des droits de l'homme dans la bande de Gaza ?</span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'élargissement du conflit Hamas-Israël comme mèche du ”Grand Embrasement” Orient-Occidenttag:euro-synergies.hautetfort.com,2024-01-22:64815102024-01-22T19:10:46+01:002024-01-22T19:10:46+01:00 L'élargissement du conflit Hamas-Israël comme mèche du "Grand...
<div style="border: none; border-top: solid #E1E1E1 1.0pt; padding: 3.0pt 0cm 0cm 0cm;"><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6506377" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2370233955.jpeg" alt="GUERRA.jpeg" /></span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;">L'élargissement du conflit Hamas-Israël comme mèche du "Grand Embrasement" Orient-Occident </span><br /></span></strong></p></div><p class="yiv7400176440MsoNormal"><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999;">Irnerio Seminatore</span></strong></span></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><span style="color: #99cc00; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 14pt;">TABLE DES MATIERES</span></strong></span></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De l’élargissement du conflit</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le conflit Israëlo-palestinien. Un épicentre d’antagonismes irrésolus</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Eléments d’une lecture critique du système international actuel </span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Conciliation improbable, éradication impossible</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Quelles issues au conflit israélo-palestinien ?</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Eléments d’une stratégie israëlienne à long terme. Les dessous d’une réflexion incertaine</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un conflit aux impacts multiples</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’élargissement du conflit Hamas-Israël comme mèche du « grand embrasement » Orient-Occident </span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Force et la Culture. "Minima Moralia"</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">* * *</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">De l’élargissement du conflit</span></strong></span></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La menace d'une extension ultérieure du conflit israélo-palestinien à l’ensemble du Moyen-Orient persiste et elle est déjà en acte au Liban et au Yémen, depuis les attaques anglo-américaines répétées contre les Houthis, appelant à la désescalade. Au Liban, où, après la riposte du Hezbollah par rapport à l’ampleur des réactions israéliennes à Gaza et à l’élimination ciblée du n°2 du Hamas à Beyrouth, Saleh al Arouri, chef adjoint du bureau politique du Hamas, la posture des milices chiites vise à ne pas dilapider leurs capacités opératoires et à pratiquer une politique d’attente, afin qu’Israël s’épuise et n’arrive pas à ses fins. En fait l’éradication du Hamas apparaît illusoire, car « l’axe de résistance » contre Israël pourrait avoir le dessus politiquement, grâce à la pression internationale. Quant aux pays arabes, qui se sont tenus à l’écart du conflit, la question essentielle est celle de la coexistence de leurs régimes politiques avec l’Etat hébreu. L’intérêt de ces régimes, en particulier du Liban et de l’Egypte étant de dissuader le transfert de populations de Gaza vers ces deux pays, celui de l’Arabie Saoudite de poursuivre sa normalisation avec Israël et pour ce qui est de l’Iran, qui bénéficie d’une protection de la Russie et de la Chine, de stopper les tirs croisé avec le Pakistan, où chacun joue à la retenue.</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le conflit israëlo-palestinien. Un épicentre d’antagonismes irrésolus</span></strong></span></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">A une vue d’ensemble, le conflit israélo-palestinien demeure toujours l’épicentre d’antagonismes irrésolus :</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- l’antagonisme séculaire Orient /Occident, enraciné dans des intérêts et des perceptions multiples;</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- l’opposition géopolitique et culturelle Nord/Sud ou dominants /dominés, colonisateurs /colonisés;</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- et enfin l’hostilité millénaire de deux mondes, judéo-chrétien et musulman, et de deux confessions, chiite et sunnite.</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La région du Moyen-Orient a été fondamentalement le pivot de la puissance américaine, en termes d’influence et au vu des grands équilibres du système international, tournés désormais, depuis Obama, vers le Pacifique et l’Extrême Orient. Depuis, le risque d’une extension permanente du conflit israélo-palestinien à la Mer Rouge est évident, suite aux tirs de missiles des Houthis contre des navires occidentaux dans le détroit de Bab al Mandeb et à la riposte immédiate des Etats-Unis, du Royaume Uni, de l’Australie et du Canada.</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Eléments d’une lecture critique du système international actuel </span></strong></span></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Selon une lecture critique du système international, l’Occident et l’Etat d’Israël seraient en état de siège sur la scène planétaire, leurs hégémonies respectives déclinantes et toute idée d’ordre ou de stabilité inatteignable et précaire. Partout enfin, chaque puissance s’évertuerait à définir sa relation entre la force et les principes, ainsi qu’entre la force et le droit; en Europe, où les normes et les valeurs ont remplacé la puissance étatique, en Russie, où l’aspiration à la liberté individuelle et à celle des nations n’a pas bouleversé les conceptions traditionnelles du pouvoir ou du devenir historique et en Asie Pacifique, où les principes occidentaux de l’Etat souverain ont été adoptés avec le plus de succès et demandent d’être achevés contre tous et contre tout (unification de Taiwan et du continent).</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6506380" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/379911922.jpg" alt="iisrattmage.jpg" /></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans ce contexte Israël apparaît comme le pays le plus menacé, pour lequel toute atteinte à sa sécurité comporterait des représailles justifiées et légitimes. Cependant ses dirigeants remplacerait le verbe diplomatique par l’action militaire et le Premier Ministre n’hésiterait pas à utiliser sans cesse le langage de la violence, oubliant qu’un ordre durable ne peut être que le résultat de la confiance et d’un accord politique. Voici, quelques rappels significatifs, qui écartent, selon Netanyahou, toute forme de doute sur les propos de l’action à entreprendre: « Tout membre du Hamas est un homme mort ! », ou encore: « Chaque zone dans laquelle le Hamas opère, deviendra une ruine ! ». Quelle personnalité politique de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, ou Josep Borrell, Haut Représentant de l’Union Européenne pour la Sécurité et la Politique Etrangère, nourries de philosophie kantienne, prononceraient de telles mises en garde? Quelles facilités pourrait avoir le marathon d’Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, rencontrant les dirigeants de la Jordanie et du Qatar afin d’éviter des débordements du conflit et déclarant à Doha « C’est un moment de tension profonde pour la région. Ce conflit pourrait facilement se propager, entraînant encore plus d’insécurité et de souffrance ». M. Blinken a eu également pour mission de rassurer les dirigeants des États arabes sur le fait que les États-Unis s’opposent au déplacement forcé de civils de Gaza. Or, après la fin des hostilités, quel type de transformation pourrait subir le Moyen Orient en cas de défaite du Hamas, si cette hypothèse était réalisable et réaliste ?</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Conciliation improbable, éradication impossible</span></strong></span></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L’existence d’un ordre d’Etats, recherchant la coopération régionale et l’observation de normes communes, ou adoptant des formes de gouvernement fondées sur les mêmes principes, est totalement inconcevable entre actants subversifs (le Hamas) et acteurs étatiques accomplis (Israël). L’absence de codes de comportement observés exclut, même en perspective, toute réhabilitation politique (du Hamas) et toute réintégration dans une communauté hétérogène d’entités politiques dignes de confiance, forçant les gouvernants d’aujourd’hui à devoir vivre dans un monde chaotique et sans règles. D’où l’absence d’un effort diplomatique se livrant à la recherche d’un concept d’ordre, régional ou mondial. En réalité et à une analyse rétrospective, les différents types d’ordre qui se sont succédé dans les systèmes internationaux du passé, l’ordre de Westphalie (1648), l’ordre de Vienne (1815), l’ordre de Yalta et Potsdam (1945), ou celui d’Helsinki (1975), comportaient deux règles ordinairement acceptées, l’équilibre des forces et le consensus commun sur la légitimité d’un recours à la force, pour le cas d’un effondrement du système normatif codifié. Or, comment édifier un ordre commun à partir d’antagonismes de principes et d’expériences historiques divergentes ou de disparités de forces aux prises, étatiques et sub-étatique? Une fois disparue et devenue inopérante la «souveraineté collective» du Conseil de Sécurité des Nations Unies, disparaît au même temps la confiance dans les efforts de coopération internationale. Or, la diversité des conditions politiques et sociales, ainsi que l’opposition radicale des ambitions et des perspectives géopolitiques, ne peuvent faire espérer de la viabilité de positions des ententes régionales (Moyen-Orient, Golfe), en contradiction avec celles de niveau systémique supérieur (grandes puissances, Etats-Unis, Russie, Chine ).</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6506396" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/299279957.jpg" alt="1200x680_epalivesix337239.jpg" /></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quelles issues au conflit israélo-palestinien ?</span></strong></span></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Puisque un ordre quelconque ne peut être imposé par la force ou par la menace, comment Israël et, dans la toile de fond l’Europe, peuvent elles résoudre une équation fallacieuse comme celle du Moyen Orient, irréductible à toute sorte de rationalité qui ne soit celle de la violence armée, de la capitulation sans conditions et de la guerre civile? Une analyse critique ne peut que partir du piège, dans lequel se serait engouffré le gouvernement d’Israël par ses erreurs stratégiques et politiques. Pour les premières (erreurs stratégiques), si le but de guerre du conflit était de chasser les Palestiniens de Gaza et les contraindre à refluer vers l’Egypte ou vers le Liban, l’occupation de Gaza deviendrait un bourbier insupportable. En ce sens, comme le rappelle le Général V. Desportes, l’engagement militaire n’a pas pour but de résoudre les problèmes, mais d’infléchir les rapport des forces et de changer les conditions politiques de la négociation, faisant intervenir la diplomatie et arrivant à des compromis acceptables pour les deux belligérants. Cela correspond à une vision <em>realpolitisch </em>de la guerre et de la politique étrangère, car la politique et le devenir historique n’ont pas un point final et résolutif, ni ne sont des formes sécularisées de la Bible, qui instaure une idée du bien, inspirée par la morale ou la justice. En effet toute situation est un devenir sans but, ni logique, mais seulement mal gérée ou bien gérée, en fonction des intérêts de chacun. C’est le préalable conceptuel, pour parvenir à des conditions de stabilité.</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour ce qui est des erreurs politiques l’argument de l’éradication du Hamas, serait une immense hypocrisie, car l’Etat hébreu se trouverait confronté au débordement du conflit et, dans ce cas, à l’indignation de la communauté des Etats, risquant d’être mis au ban de la vie internationale, confrontée à la disproportion dans l’utilisation collatérale de la violence armée contre des populations civiles. En outre, Israël serait obligé de clarifier la question de fond, qu’il aurait dû se poser avant l’occupation, autrement dit: « Quoi faire à Gaza ? », qu’il avait quitté en 2005, après en avoir pris le contrôle en 1967, à l’issue de la "guerre des Six Jours". </span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Eléments d’une stratégie israëlienne à long terme. </span></strong></span></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Les dessous d’une réflexion incertaine </span> </span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ainsi, en cette fin de janvier 2024, avec la fin de la « phase intensive » des bombardements et la recherche d’une politique introuvable, deux questions liées peuvent se résumer en une seule, après l’entreprise de destruction inachevée du Hamas. Quelle « solution raisonnable pour le conflit ? » ou, par une autre formulation: « Quelle stratégie israélienne à long terme ? »</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Excluant la solution à deux Etats qui apparaît la plus conforme à la résolution 181 des Nations -Unies de 1948, mais la plus lointaine par rapport à la situation actuelle et la plus distante par rapport aux réalités régionales d’aujourd’hui, après l’échec des Accords de Camp David de 1978, et considérant toute issue nationale comme un leurre, quelles pourraient être les pistes diplomatiques envisageables En enquêtant sur des stratégies israéliennes à long terme, on s’approche d’un terrain inexploré et incomplet. Essayons d’énumérer, à titre d’exercice, les zones d’ombre du champ d’action en question et les dessous du conflit en ses différentes facettes.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6506399" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1932282314.jpg" alt="CARTE_BANDE_GAZA.jpg" /></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La stratégie plus évidente du gouvernement actuel semble se définir comme un système de ségrégation spatiale, comportant une dissociation croissante de la Cisjordanie et de Gaza, fondée sur la poursuite accrue de la « décolonisation de Gaza ». Se réaliserait ainsi une sorte de Nakba 2 (la catastrophe) du peuple palestinien, caractérisée par un exode forcé, plus important de celui de 1948, lors de la création de l’Etat d’Israël, estimé à 700.000 déplacés, dont le souvenir se transmet de génération en génération;</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- la remise en cause de la conception de l’Etat-refuge pour le peuple juif comportant une guerre civile larvée et à bas bruit;</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- la remise en cause des relations israélo-palestiniennes comme « affaire » de relations internationales, depuis la Déclaration Balfour de 1917;</span></strong></p><p class="yiv7400176440MsoNormal"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">- la fin de la place privilégiée de la question israélienne dans la conscie
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlOù Netanyahu met la solution à deux Etatstag:creseveur.hautetfort.com,2024-01-22:64814512024-01-22T11:59:22+01:002024-01-22T11:59:22+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6506265" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/01/2302711055.JPG" alt="Netanyahu et les deux Etats .JPG" /></p>
Paola Piganihttp://paolapigani.hautetfort.com/about.htmlhistoire de l'autretag:paolapigani.hautetfort.com,2024-01-19:64810552024-01-19T17:01:17+01:002024-01-19T17:01:17+01:00 " Deux récits des mêmes événements sont ici...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6505568" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://paolapigani.hautetfort.com/media/01/00/4235261295.jpeg" alt="9791034909230.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-size: 11.5pt; font-family: 'Segoe UI','sans-serif'; color: black; background: white;"> </span></p><p><span style="font-size: 11.5pt; font-family: 'Segoe UI','sans-serif'; color: black; background: white;">" Deux récits des mêmes événements sont ici déroulés en parallèle. Deux récits dissonants car les vérités de l'un ne sont pas celles de l'autre. Accepter de les rapprocher c'est déjà faire un pas vers le dialogue et donner, dans le chaos actuel, une extraordinaire preuve de tolérance. Loin du lieu où se déroulent les événements l'heure n'est pourtant pas à l'apaisement : ceux qui croient devoir s'identifier aux uns et aux autres se montrent plus intransigeants que les acteurs mêmes du drame. Faut il les suivre dans ce jeu de surenchère ? N'est-il pas temps, plutôt, d'écouter ceux qui, confrontés quotidiennement au conflit et à ses dramatiques conséquences, essayent de raison garder et d'écouter l'histoire de l'autre ".</span><span style="font-size: 11.5pt; font-family: 'Segoe UI','sans-serif'; color: black;"><br /><br /><span style="background: white;">Liana Levi</span><br /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlIsraël veut déporter les palestinienstag:creseveur.hautetfort.com,2024-01-03:64784602024-01-03T14:45:17+01:002024-01-03T14:45:17+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6501510" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/00/3277502505.JPG" alt="Ben Gvir veut déporter les Palestiniens 2.JPG" /></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlBiden presse mollement Netanyahu d'arrêter la guerretag:creseveur.hautetfort.com,2023-12-15:64758632023-12-15T13:53:54+01:002023-12-15T13:53:54+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6497616" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/1381855181.JPG" alt="Biden presse mollement Netanyahu.JPG" /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa géopolitique de la Palestinetag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-12-11:64751802023-12-11T17:36:56+01:002023-12-11T17:36:56+01:00 La géopolitique de la Palestine Ronald Lasecki...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496646" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2025052371.jpg" alt="63b28dcaeba242d1e2ca95091a274f58.jpg" width="517" height="923" /></span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong>La géopolitique de la Palestine</strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999;">Ronald Lasecki</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://ronald-lasecki.blogspot.com/2023/11/geopolityka-palestyny.html</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Une réflexion sur la géopolitique de la Palestine doit bien sûr commencer par une perception de la géomorphologie de l'espace. Tout d'abord, il y a la plaine côtière sur laquelle se trouvaient les villes historiquement prospères qui servaient le commerce est-ouest, comme les anciennes Gaza, Ashkelon et Ashdod. Il en va de même pour le Liban plus montagneux au nord de l'Israël actuel, où se trouvaient historiquement des centres tels que Tyr, Byblos et Sidon. Dans l'Israël d'aujourd'hui, les plaines côtières sont le centre d'une population cosmopolite et libérale, cette part de la population qui s'identifie le plus étroitement à la civilisation occidentale. C'est une terre de commerçants, de banquiers, de bureaucratie civile et de médias, qui s'étend de Tel Aviv à Haïfa.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #ff6600;"><strong>Périmètre oriental</strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">À l'est se trouve une haute chaîne de montagnes, ensuite nous trouvons la profonde fosse du Jourdain avec le lac de Tibériade et la mer Morte. Au pied des montagnes se trouve la Cisjordanie et les structures de l'"État" palestinien qui y est installé. Ces régions, avec les chaînes de montagnes du Liban et de l'Anti-Liban et la profonde vallée tectonique de la Bekaa au nord, ont été historiquement les centres d'une civilisation de guerriers et d'agriculteurs. Pendant la période biblique, le site de l'actuelle Cisjordanie était occupé par le royaume d'Israël sous les dynasties d'Omrid et de Jéhu. Aujourd'hui, entre Jérusalem et le Jourdain, l'avantage est tenu par des structures militaires et des colons armés qui cherchent à contrebalancer les pressions syriennes et palestiniennes.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496653" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1625208272.jpg" alt="map_WILAT_Grenze_4.jpg" width="336" height="654" /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496654" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1208795940.jpg" alt="100770_162_1_0.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">À l'est du Jourdain, des tribus arabes locales sont implantées, mais elles sont trop faibles pour menacer les centres de pouvoir qui contrôlent la Judée et la Samarie (sud d'Israël et Cisjordanie). À environ 30-50 km à l'est du Jourdain commence le désert, qui constitue un tampon géopolitique entre la Palestine et la plaine mésopotamienne et les centres de pouvoir qui s'y trouvent. Après l'effondrement de l'Empire ottoman, la rive orientale du Jourdain a été séparée par les Anglais et est devenu ce qu'ils ont appelé la Transjordanie, un protectorat différent avec sa capitale à Amman, où la dynastie hachémite, alliée des Anglais et exilée du Hedjaz par les Saoudiens, s'est installée. Après le retrait anglais de la région en 1948, cette création a été rebaptisée Jordanie. Les Hachémites ont également reçu des Anglais, en 1921, le royaume d'Irak, de l'autre côté du désert, mais l'ont perdu au profit de putschistes militaires républicains en 1958.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496656" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3484856617.png" alt="HashemiteArabFederation.png" /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496657" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/2972770094.png" alt="fli1swnwar771.png" /></span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">La dynastie hachémite, qui s'est liée matrimonialement avec des représentants des sphères militaires anglaises et janissaires, est considérée comme un corps étranger par de nombreuses personnes en Jordanie, en particulier les Palestiniens. Les Hachémites se sont positionnés comme sujets d'un protectorat anglais depuis 1916, tout en considérant l'État juif comme un allié pour contrebalancer la menace palestinienne. Régnant officiellement sur la Cisjordanie entre 1948 et 1967, ils n'ont en aucun cas permis la création d'un État palestinien. Au contraire, en septembre 1970, ils ont mené une guerre sanglante contre l'Organisation de libération de la Palestine, avec l'aide de Londres, obligeant le mouvement de libération nationale palestinien à déplacer son siège au Liban.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">La Cisjordanie, qui abrite les structures aujourd'hui contrôlées par l'administration palestinienne basée à Ramallah, est donc géo-économiquement coincée entre Israël et la Jordanie, deux pays hostiles, et ne peut fonctionner que sur la base de l'économie plus dynamique de l'Etat d'Israël voisin. À l'instar de l'ancien royaume de Juda dans les collines, en conflit permanent avec les cités-États côtières de Philistie, l'"État de Palestine" actuel, situé au sommet des collines, dépend économiquement de l'accès aux ports de la plaine côtière d'Israël.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">La menace qui pèse sur le centre de pouvoir palestinien, en revanche, provient des centres de pouvoir extérieurs qui traversent le désert syrien - depuis la Mésopotamie et les hauts plateaux iraniens. Entre 746 et 609 av. J.-C., la Palestine était sous la domination des Assyriens mésopotamiens. Entre 609 et 539 av. J.-C., les Babyloniens, originaires de la région mésopotamienne, les ont remplacés. Les Babyloniens ont ensuite été remplacés par les Perses, originaires du haut plateau iranien (550-330 av. J.-C.), qui finirent par succomber à Alexandre le Grand en 330 av. J.-C. C'est également le souverain perse Cambyse II qui, en 525 av. J.-C., conquiert l'Égypte en passant par le Sinaï, et Artaxerxès III qui réitère son exploit en 340 av. J.-C. <br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496658" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2267559238.jpg" alt="8168.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">La succession des <em>hégémons</em> a également rythmé l'évolution de l'État israélite antique: la destruction du royaume de Juda par les Babyloniens en 586 av. et la déportation des Juifs à Babylone par le souverain local Nabuchodonosor II, suivie de l'édit du souverain perse Cyrus II ouvrant la voie au "retour à Sion" des Juifs, qui marque le début du protectorat perse sur la Palestine - converti en macédonien après les conquêtes d'Alexandre le Grand au IVe siècle avant J.-C., puis en romain au Ier siècle avant J.-C..</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #ff6600;"><strong>Périmètre sud</strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Les incarnations historiques successives de l'État juif en Palestine au sud ont généralement dominé la côte entre Tel-Aviv et le Sinaï et tout ou partie du désert du Néguev. Au sud-ouest, le désert du Sinaï constitue donc un tampon géopolitique efficace pour la Palestine. Tant du côté palestinien qu'égyptien, les forces peuvent le traverser avec la possibilité de se réapprovisionner de l'autre côté. Au XVIIe siècle avant J.-C., l'Égypte a été conquise par les Hyksos venus de Palestine et traversant le désert du Sinaï, qui sont finalement vaincus par les forces autochtones environ un siècle plus tard, lorsque l'Égypte étend à son tour sa domination à la côte du Levant.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496660" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3079080476.png" alt="nzCWM.png" /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496661" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2468569130.jpg" alt="When-did-the-Hyksos-invade-Egypt-1200x779.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">En 640, les Arabes attaquant depuis Damas atteignent Al-Fustat et, deux ans plus tard, Alexandrie. En 1174, le fondateur de la dynastie des Ayyoubides, qui a régné sur l'Égypte jusqu'en 1250, le sultan Saladin, a occupé Damas et Homs. Une autre expansion de ce type n'a été entreprise à partir de l'Égypte que dans la première moitié du XIXe siècle par Muhammad Ali Pacha, qui a lutté contre l'Empire ottoman.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Le Sinaï peut donc être une voie d'expansion, mais le coût du maintien permanent de garnisons militaires sur la péninsule est élevé, de sorte qu'Israël n'a jamais dominé le Sinaï à long terme, tandis que la présence militaire de l'Égypte y est toujours symbolique et que la région est une sorte de "trou noir" politique, servant de repaire aux contrebandiers, aux bandits et aux militants. Une invasion par le Sinaï est possible en cas de décomposition politico-militaire de l'adversaire de l'autre côté du désert ("deuxième période de transition" en Égypte au 17ème siècle avant J.-C., défaite des Hyksos dans la lutte contre la 18ème dynastie au 16ème siècle avant J.-C., décomposition de l'Empire ottoman après la révolution grecque dans les années 1820) ou de soutien de l'entité attaquante par une puissance extérieure (Royaume-Uni et France soutenant Israël en 1956 et URSS soutenant l'Égypte en 1973).</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Il convient de mentionner au passage la menace idéologique que représente le centre de pouvoir égyptien pour l'indépendance du centre de pouvoir palestinien. Pendant la période de la monarchie jusqu'en 1952, l'Égypte a manifesté le désir de détruire l'État israélien alors naissant. La guerre de 1948 a placé la bande de Gaza sous son administration militaire, qu'elle a contrôlée jusqu'en 1967. Avant le coup d'État militaire de 1952, le Caire considérait la bande de Gaza et le désert du Néguev comme une extension naturelle de la péninsule du Sinaï, et non comme le territoire de l'État national des Palestiniens.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Après le coup d'État de Gamal Abdel Naser en 1952, l'Égypte a adopté l'idéologie du nationalisme arabe. Sa plus grande réussite a été la République arabe unie unitaire, laïque et socialiste de 1958 à 1961, qui englobait l'Égypte et la Syrie et se complétait par une confédération nominale avec le Yémen du Nord. Gamal Abdel Naser a opposé le nationalisme et le socialisme arabes au sionisme juif, faisant de la destruction d'Israël et de l'incorporation des terres palestiniennes dans la République arabe unie le principal objectif stratégique, ce qui permettrait à l'État arabe de parvenir à une continuité territoriale. L'attitude du Caire à l'égard du nationalisme palestinien était donc assez ambivalente.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496662" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/48499477.jpg" alt="Sayatre.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Ajoutons que dans la seconde moitié du XXe siècle, le père du nationalisme palestinien, Yasser Arafat, et les organisations Al-Fatah (1958) et OLP (= Organisation de libération de la Palestine) (1968) qu'il a fondées, étaient considérés par les monarchies arabes conservatrices comme un outil de Nasser et une force subversive qui menaçait les régimes monarchiques. D'où la guerre sanglante entre Palestiniens et Hachémites en Jordanie en septembre 1970. Il existe donc une tension non seulement entre le nationalisme palestinien, le nationalisme syrien et le nationalisme panarabe émanant de l'Égypte jusqu'en 1970, mais aussi entre les aspirations palestiniennes et les politiques de sécurité des autres États arabes.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Au sud-est, les déserts Arabes et du Nefud constituent une barrière géopolitique efficace contre les incursions des tribus du Hedjaz, qui sont trop peu nombreuses et trop faibles pour menacer le centre du pouvoir palestinien. Elles ne peuvent réussir que dans des conditions d'explosion démographique, comme au VIIe siècle, lorsque les Arabes islamistes ont commencé leur expansion en conquérant puis en faisant de Damas leur capitale.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt; color: #ff6600;"><strong>Le périmètre nord</strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Au nord-est du centre de pouvoir palestinien se trouve le centre de pouvoir syrien, dont la capitale est Damas. Cette ville a une population importante, mais elle est coupée de la mer, ce qui la rend pauvre. Ce centre syrien est abrité à l'est par un désert qui s'étend jusqu'à l'Euphrate. Au nord du centre de pouvoir syrien se trouve l'Anatolie montagneuse, où l'expansion depuis le sud est fortement entravée, mais à partir de laquelle des centres de pouvoir extérieurs exercent une pression sur la région. En l'absence de menace venant du nord et de stabilité interne, le centre de pouvoir syrien tente d'accéder à la mer en soumettant les villes du nord du Levant, avec lesquelles il entretient d'importants échanges commerciaux. Ce fut le cas, par exemple, entre 1976 et 2005, lorsque la Syrie s'est impliquée dans la guerre civile libanaise, envahissant le pays et en contrôlant ensuite la majeure partie.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496663" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2753528422.png" alt="1280px-Phoenicia_map-en.svg.png" /></span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Les ports du nord du Levant ne constituent pas à eux seuls une puissance terrestre importante. Historiquement, la Phénicie s'y est installée avec des villes telles que Dor, Acre, Tyr, Serepta, Sidon, Berytos, Byblos, Tripoli et Arwad. Pendant la plus grande partie de leur existence, ces villes n'ont pas formé un organisme étatique unifié, se faisant concurrence et dépendant de centres de pouvoir extérieurs. À partir du 12ème siècle avant J.-C., les Phéniciens ont remplacé les Crétois en tant que principale puissance maritime et commerciale de la Méditerranée orientale. Cependant, au milieu du 9ème siècle avant J.-C., la plupart des villes phéniciennes étaient déjà dépendantes de la puissance terrestre croissante de l'Assyrie.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6496664" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1860141959.jpg" alt="lebanon-rel-2000.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">La chaîne de montagnes libanaise du nord du Levant atteint presque le littoral et n'est que rarement entrecoupée de vallées fertiles. C'est pourquoi les centres de pouvoir de cette partie du Levant n'ont pas d'ancrage géopolitique. La Phénicie n'était probablement pas un pays très peuplé et fonctionnait principalement comme une puissance maritime et un intermédiaire pour le commerce entre la Mésopotamie, l'Égypte et la Méditerranée occidentale, d'où l'on importait notamment de l'argent, qui était très demandé à l'époque.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Le centre de pouvoir palestinien n'est donc pas menacé de manière significative par le centre de pouvoir libanais actuel. Le Liban moderne a été séparé de la province ottomane de Syrie par les Français après la défaite de l'Empire ottoman lors de la Première Guerre mondiale. La base de cette séparation était la prédominance des chrétiens maronites, avec lesquels la France s'était alliée pendant la guerre civile dans l'Empire ottoman dans les années 1860.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #999999;">Le Liban tire son nom d
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGilad Atzmon - un Israélien critique Israëltag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-12-09:64749452023-12-09T16:43:10+01:002023-12-09T16:43:10+01:00 Gilad Atzmon - un Israélien critique Israël Par Alexander...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6496117" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/4275561286.jpg" alt="Gilad Atzmon.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Gilad Atzmon - un Israélien critique Israël</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Par Alexander Markovics</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pourquoi il faut aujourd'hui des voix critiques sur Israël</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lorsqu'il s'agit de l'État d'Israël, les voix critiques sont rares, surtout dans les pays germanophones. Au lieu de cela, on entend de plus en plus souvent dans les cercles des grands partis d'opposition populistes de droite comme l'AfD et le FPÖ qu'"une attaque d'Israël serait une attaque contre nous tous" (Alexander Gauland) et même en Autriche, Herbert Kickl a fait bloc avec tous les partis parlementaires en faveur d'Israël. Il est donc d'autant plus important que des voix critiques remettent en question l'image d'Israël "comme seule démocratie au Proche-Orient" diffusée de manière non critique par les médias de masse, afin de pouvoir dresser un tableau réaliste de la situation dans la région. Car sans cela, il n'est pas possible de mener une politique étrangère au Proche-Orient en faveur de l'Allemagne et de l'Europe.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6496119" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/4234164548.jpg" alt="1256746_5.jpg" width="210" height="313" /><span style="color: #ff6600;">Du sionisme à l'entente entre les peuples</span></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une telle voix critique et israélienne est celle du musicien, activiste politique et auteur israélien Gilad Atzmon. Né en 1963 à Jérusalem, il a été imprégné dès son plus jeune âge de la thèse de la supériorité des Juifs sur les Arabes. Son grand-père, membre de l'organisation terroriste Irgoun, qui avait commis des attentats contre la présence britannique en Palestine à l'époque du mandat britannique, y a également contribué. Outre la haine des Arabes et des Britanniques en Palestine, il a également appris de lui la haine de l'Allemagne, raison pour laquelle son père ne l'a pas autorisé à acheter une voiture allemande. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Plein d'enthousiasme, le jeune Atzmon se prépare à servir dans l'armée israélienne, Tsahal, à l'âge de 17 ans. Sa génération a grandi avec l'incroyable victoire d'Israël sur ses voisins arabes lors de la guerre des Six Jours, qui a implanté dans leur esprit, en tant que personnes ayant reçu une éducation laïque, la fable de la supériorité des Israéliens sur les Arabes. Il ne connaissait les Palestiniens que comme des ouvriers agricoles, des gens qui réparaient leur voiture pour la moitié du prix normal - mais pas comme des gens avec qui on travaillait ou avec qui on avait des contacts. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6496122" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1140040445.jpg" alt="charlie-parker_vert-0a89a5952b4b84e5e263ad22a4a18bfcad4d68f8.jpg" width="148" height="197" />Le contact avec le musicien de jazz noir Charlie Parker, dont la musique lui plaît mais n'a rien à voir avec les thèses de la supériorité du "peuple élu" et d'une morale chauvine, constitue pour lui un premier tournant. Lorsque la guerre du Liban éclate en juin 1982, Gilad Atzmon est déjà plus attiré par le jazz que par le sionisme, c'est pourquoi il demande à intégrer l'orchestre de musique de l'armée de l'air israélienne, ce qu'il obtient. En 1984, il visite avec l'orchestre le tristement célèbre camp de détention israélien d'Ansar, au sud du Liban. C'est là qu'il rencontre pour la première fois des combattants de l'OLP emprisonnés, qui ne sont pas dévots comme les Palestiniens d'Israël, mais animés d'un esprit combatif. Le jeune Gilad se rend compte à ce moment-là que ces gens ne sont pas des esclaves soumis mais des combattants de la liberté. Lorsque l'officier israélien du camp finit par lui montrer les cellules d'isolement de 1m20 et de 1,30m de haut en lui disant "Deux jours dans ces cellules font de chaque homme un sioniste fanatique", il sait qu'il est du mauvais côté. Dès lors, il commence à remettre en question de manière critique la double morale de l'État israélien. Il s'est rendu compte que "Shalom" ne signifiait pas la paix pour les Israéliens, mais la sécurité aux dépens des Palestiniens, et que si les Juifs avaient le droit de revenir après 2000 ans, les Palestiniens perdaient le leur dès qu'ils restaient plus de deux ans en dehors du pays.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6496120" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1042425532.jpg" alt="91LzIPe4o-L._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" width="221" height="295" /><span style="color: #ff6600;">Quel juif errant ? - une critique de la "judéité" d'Israël</span></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans son livre <em>The Wandering Who? (Quel juif errant?)</em> (2011), il soumet la politique identitaire israélienne et l'image de l'État juif à une critique approfondie. Il distingue trois dimensions de l'identité israélienne: d'une part les Juifs en tant qu'êtres humains, d'autre part le judaïsme en tant que religion et enfin la judéité en tant qu'idéologie. En se référant à l'historien israélien Shlomo Sand et à son ouvrage <em>L'invention du peuple juif</em> (2011), Atzmon estime qu'il n'existe pas de peuple juif ethniquement homogène. Au contraire, le judaïsme primitif, tout comme le christianisme, était une religion missionnaire, ce qui explique l'émergence de communautés juives en Espagne et la conversion des Khazars au judaïsme. Par conséquent, les immigrants juifs ne seraient pas en continuité avec les Juifs de l'Antiquité en Palestine - les analyses génétiques suggèrent même que les Palestiniens actuels sont plus proches des Juifs de l'Antiquité que les Israéliens actuels. Ainsi, la revendication des sionistes sur la Palestine n'est rien d'autre que de la <em>hasbara </em>(propagande). Mais pour les sionistes, cette création de "judéité" est importante, d'une part pour séculariser l'idée que les Juifs sont un peuple élu (spirituellement), et d'autre part pour justifier le projet sioniste.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le lobby israélien - bouclier d'Israël à l'étranger et obstacle sur le chemin de la paix</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">De même, Gilad Atzmon montre qu'Israël a mis en place un réseau de lobbying international centré sur l'Occident, qui fait plus d'obstacles que de bien à l'établissement de la paix avec les Palestiniens. Le jeune homme, qui a eu de nombreux contacts avec les survivants de l'Holocauste en Israël dans sa jeunesse, critique ici l'instrumentalisation par l'État juif de la persécution des Juifs par le nazisme pour justifier sa propre persécution des Palestiniens. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon Atzmon, cela ne conduit pas seulement à justifier le chauvinisme israélien et ses crimes contre les Palestiniens, mais rend également Israël incapable de tirer de quelconques leçons de l'histoire, vue comme une suite d'actions et comme les conséquences qui en découlent. Au lieu de cela, il n'existe dans la conscience israélienne qu'un pragmatisme à court terme, dépourvu de toute éthique envers ceux qui ne représentent pas le chauvinisme israélien, pas même envers l'opposition israélienne dans son propre pays. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour illustrer les conséquences terribles que cela pourrait avoir pour le monde entier, il cite le débat en Israël sur une éventuelle attaque nucléaire contre l'Iran, dont il est régulièrement question dans le cadre de le dite "option Samson". Dans la lutte contre ses propres ennemis présumés, tous les moyens sont justifiés, même si cela pourrait entraîner l'extinction de l'humanité. Ceux qui ne tirent pas les leçons de leur propre histoire sont condamnés à la répéter: à ce stade, l'activiste politique israélien mentionne que les Etats-Unis et le Royaume-Uni suivraient également cette voie, car ils ne réfléchissent pas à leurs propres crimes pendant la Seconde Guerre mondiale lors des bombardements de Dresde, Hambourg et Nagasaki. Ils seraient ainsi contraints de poursuivre leur propre impérialisme aujourd'hui. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Son analyse de la politique identitaire israélienne culmine dans la thèse selon laquelle la paix au Proche-Orient avec Israël n'est possible que si ce dernier renonce à sa prétention à "être élu". Car, selon Atzmon, le tribalisme et l'universalisme humaniste ne peuvent pas coexister. Mais alors, à quoi peut ressembler une paix au Moyen-Orient ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6496121" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/805978196.jpg" alt="La-parabole-d-Esther.jpg" width="192" height="295" /><span style="color: #ff6600;">Pas de paix au Proche-Orient sans désionisation d'Israël</span></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Alors qu'au niveau international, c'est principalement la solution des deux États qui est discutée comme solution de paix viable, l'auteur israélien emprunte une voie inattendue. Sa proposition est aussi inhabituelle que radicale: la paix dans la région ne peut être obtenue que si Israël renonce à son double standard moral et procède à une désionisation de l'État. Il entend par là le droit des réfugiés palestiniens à rentrer chez eux, mais aussi la fin de l'idéologie chauvine de l'État d'Israël. Ce n'est qu'en renonçant à ses propres idées de supériorité, en reconnaissant que le pays dans lequel vivent aujourd'hui des millions de Juifs est aussi la patrie des Palestiniens et qu'il s'appelle la Palestine, qu'une cohabitation entre Juifs et Arabes est envisageable.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La guerre actuelle en Palestine: un cercle vicieux pour Israël</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bien que Gilad Atzmon n'accorde plus d'interviews aux médias depuis la crise du coronatralalavirus, il commente les événements actuels au Proche-Orient sur son compte Telegram <em>"Gilad Atzmon thoughts and music".</em> Il y critique la conduite de la guerre israélienne, la qualifiant d'incompétente et de conséquence extrême de la politique identitaire de l'État. Selon lui, l'aventurier politique Benjamin Netanyahu n'a pas seulement ruiné Tsahal et le Mossad sous son règne, mais aussi la réputation d'Israël dans le monde avec le bombardement ciblé d'enfants et de femmes palestiniens. Il considère le 7 octobre comme le plus grand désastre de l'histoire militaire israélienne, conséquence de l'hubris israélien. Il est évident que l'État israélien n'est pas seulement incapable d'offrir un foyer sûr aux Juifs, mais qu'il représente également le plus grand danger pour eux à l'heure actuelle, selon les critères de la "doctrine Hannibal". Dans ce contexte, Atzmon continue de plaider pour qu'Israël cesse sa politique d'escalade et devienne "un peuple comme les autres".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais son pronostic reste sombre: Netanyahou n'a rien à perdre, mais les Israéliens et les Palestiniens ont tout à perdre.</span></strong></span></p>
Albert Dreslonhttp://vanvesauquotidien.hautetfort.com/about.htmlUN DERNIER CONSEIL MUNICIPAL DE L’ANNEE A VANVES TRES CHARGEtag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2023-12-08:64746772023-12-08T04:00:00+01:002023-12-08T04:00:00+01:00 39 délibérations étaient inscrits à ce dernier conseil municipal...
<p><img src="http://vanvesauquotidien.hautetfort.com/media/00/00/3615800759.2.jpg" id="media-6495787" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">39 délibérations étaient inscrits à ce dernier conseil municipal del’année, mercredi qui a débuté tout d’abord par une présentation très rapide du nouveau directeur Général des Services, Stanilas Lucienne, et une communication sur la gestion des flux de logements sociaux par un fonctionnaire de GPSO qui a indiqué qu’à Vanves, 10% de logements sociaux se libèrent par an, très majoritairement des T2. Mais avant d’entamer l’ordre du jour, Pierre Toulouse (EELV) a tenté de prendre la parole pour interpeller le maire sur l’installation d’un drapeau israélien au fronton de la mairie avec l’envoi d’un message de solidarité et de soutien aux otages. Mais Bernard Gauducheau lui a coupé la parole, alors qu’il aurait souhaité que cette indignation s’étende aussi vis-à-vis des victimes civils palestiniennes, et avait proposé un vœu qui a été refusé. « <em>Ce refus de débattre d’une question que vous avez-vous-même contribué à mettre au cœur de notre vie municipale, méprise ainsi de nombreux administrés vanvéens choqués par cette indifférence aux souffrances de la population palestinienne. Nous regrettons que sur un sujet qui transcende les clivages politiques, notre assemblée n’ait pas été en mesure d‘exprimer un message de paix</em> » aurait il exprimé </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’examen des délibérations a comme, pendant plus de trois heures, pour beaucoup très techniques et administratives, et notamment la présentation des rapports annuels des concessionnaires des principales délégations de services publiques, qui ont permis d’avoir quelques informations et échanges intéressants sur la restauration – <em>« un document particulièrement indigeste</em> » selon Aurélie Zaluski (EELV) - de la mise en fourrière – 224 en 2022 à cause surtout de stationnement abusif, Jean Cyril Le Goff (Renaissance) en profitant pour demander quelles rues seraient concernées par une interdiction autour du parc des expositions pendant les JO pour des questions de sécurisation : 4 c’est dire Moulin, Marcel Yol, Jullien, 4 Septembre. Enfin le marché qui a permis à Christine Vlavianos, adjointe au commerce de constater une disparition notable des volants, et au maire de longuement s’exprimer sur les difficultés des jours de marché en semaine, l’expérimentation du mercredi, en reconnaissant qu’on ne peut pas se limiter à un seul jour, le samedi, sur une surface de 28 000 m2 qui ne fonctionnerait que 4H par semaine - alors qu'on pourrait y installer un Bricorama - mais aussi que ce marché ne s’adresse pas aux petits salaires et aux petites retraites en ces temps d’inflation… en parlant même d'un "marché de luxe" pour cadres et CSP+, en concluant : «<em>Je préserve pour l’instant ce marché couvert, mais cela ne durera pas vingt ans !</em> ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le public présent a ainsi pu apprendre – lorsque les intervenants s’exprimaient bien devant leur micro au lieu de se tourner vers le maire, car la sonorisation est toujours aussi déficiente – qu’une fromagerie pourrait s’installer dans le centre Ancien, que les écoles maternelle et élémentaire du Parc pourraient fusionner à la Rentrée 2024, pour permettre à une seule de directrice de les diriger à temps plein, ce qui n’est pas le cas lorsqu’elles disposent de deux directrices différentes, et que l’application Anybody de réservations de courts de tennis a été reconduite, à la suite d’une phase d’expérimentation probante : 793 réservations ayant rapporté 6500€</span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlErdogan tonne contre Israël mais vend de l'énergie à Tel Aviv. Et seuls les journalistes américains ont peurtag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-12-04:64743552023-12-04T19:54:00+01:002023-12-04T19:54:00+01:00 Erdogan tonne contre Israël mais vend de l'énergie à Tel Aviv. Et...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6495223" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1237591027.jpg" alt="1714726c817af50457d810aae9d27a2e-1671286230.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Erdogan tonne contre Israël mais vend de l'énergie à Tel Aviv. Et seuls les journalistes américains ont peur</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Enrico Toselli</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://electomagazine.it/erdogan-tuona-contro-israele-ma-vende-energia-a-tel-aviv-e-si-spaventano-solo-i-giornalisti-usa/#google_vignette</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le "boucher de Tel-Aviv", comme Erdogan a appelé Netanyahou, a recommencé à massacrer des civils à Gaza, tandis que ses tireurs d'élite ont assassiné deux enfants de 9 ans en Cisjordanie. Et le dirigeant turc hausse encore le ton. Il fulmine. Il demande que les Israéliens soient jugés pour crimes de guerre. Mais, dans les faits, il ne fait absolument rien. À tel point que les Iraniens, furieux, ont fait capoter une réunion au sommet. Téhéran voudrait qu'Ankara ferme les robinets de l'énergie vendue à Israël, mais Erdogan regarde les comptes et, tout en vociférant, continue d'encaisser.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Parce que les Palestiniens sont des amis, mais que les Israéliens ont l'argent. Logique levantine, trop compliquée pour les jeunes esprits des médias américains qui ne peuvent comprendre le triple, quadruple jeu des Turcs sur la scène internationale. Pour eux, les cow-boys de l'information, vous êtes soit avec eux, soit contre eux. Si vous obéissez à RimbanBiden, si vous défendez les intérêts américains, vous faites partie des gentils. Comme Meloni, comme Scholz. Si vous êtes contre eux, vous êtes un méchant à la tête d'un État voyou. Cela vaut pour la Russie, pour l'Iran, pour la Chine (bien qu'il faille le dire à voix basse).</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Mais il y a eu ensuite le comportement ambigu de ceux qui faisaient partie des gentils. La Turquie, surtout. Celle que les esprits simples des journalistes yankees appelaient "la malade de l'Otan". Car Erdogan n'a pas encore donné son feu vert à l'adhésion de la Suède. Il augmente le prix pour l'accorder. Il veut des avions que les États-Unis ne veulent pas lui donner. Et pendant ce temps, il flirte avec Poutine et fait du commerce avec Zelensky. Il s'étend en Afrique et trouve des intérêts communs avec l'Iran. Il ignore les Ouïghours, son peuple frère, en Chine pour avoir les coudées franches dans les négociations avec Pékin. Il fait la nique à l'Union européenne dont, après tout, il peut aussi se passer. Il dit oui à tout le monde et fait ce qu'il pense être bon pour la Turquie.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans la pratique, il se contente de faire de la politique étrangère. De manière cynique, parfois exaspérante. Mais en gardant à l'esprit, contrairement à d'autres, qu'il est là pour protéger les intérêts turcs. Pas ceux des États-Unis, de la Russie ou de la Chine. Conscient qu'il est un non-arabe avec de nombreux voisins arabes. Et d'être placé dans un carrefour extrêmement complexe et difficile.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il est sans doute plus facile de rester dans la niche à attendre les ordres de Washington. Avec la seule pensée de devoir faire des déclarations absurdes pour justifier l'injustifiable. En faisant semblant de ne pas voir que les voisins deviennent eux aussi nerveux. Mais il suffit d'un voyage dans les châteaux pour que la politique étrangère soit oubliée.</strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlNégociations sur Gaza. La variable de l'exceptionnalisme américaintag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-11-30:64735572023-11-30T18:55:02+01:002023-11-30T18:55:02+01:00 Négociations sur Gaza. La variable de l'exceptionnalisme américain...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><img id="media-6493907" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/435379388.jpg" alt="6aac6b2_1700480052583-000-34469au.jpg" width="544" height="306" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Négociations sur Gaza. La variable de l'exceptionnalisme américain</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://www.piccolenote.it/mondo/negoziati-la-variabile-eccezionalismo-usa</span></strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Les négociations au Qatar, la résistance de l'extrême droite israélienne et le rôle de Netanyahou. Le NYT et le problème des États-Unis en tant que "nation indispensable".</span></strong></span></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">"Les médias égyptiens affirment que les solutions pour mettre fin à la guerre et lever le siège de Gaza ont également été discutées lors des négociations en cours [au Qatar, ndlr]. Il s'agit d'un communiqué d'<em>al Mayadeen.</em> Le bien-fondé de ces informations est démontré par les déclarations d'Itama ben Gvir, qui a menacé de faire tomber le gouvernement (dont il fait partie) si l'offensive sur Gaza ne reprenait pas.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">En rapportant l'avertissement du leader d'Otzma Yehudit, le <em>Times of Israel </em>explique que l'arrêt éventuel pourrait être compensé par le soutien de l'Unité nationale, dirigée par Benny Gantz, un ancien membre du cabinet de guerre.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Ce n'est pas si simple, car Ben Gvir pourrait être suivi par le parti de Bezalel Smotrich, qui ne laissera probablement pas son compagnon d'infortune être le seul défenseur du Grand Israël. D'où plusieurs problèmes pour maintenir le gouvernement debout, avec des conséquences sur la possibilité d'un éventuel processus de paix.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Négociations : le nœud de Netanyahou</span></strong></span></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Par ailleurs, il reste à savoir si Netanyahou pliera pour fermer le jeu, ce qui le condamnerait à la mort politique. Une question délicate, puisque le premier ministre israélien semble encore déterminant pour le sort du conflit. Il est plus que probable qu'un compromis est en cours d'élaboration, mais il est évident que Netanyahou n'acceptera pas facilement un sauf-conduit insignifiant. Le roi veut continuer à régner à tout prix.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Une indiscrétion des médias israéliens est intéressante à propos de Netanyahou: lors de plusieurs réunions confidentielles avec des membres de son parti, le Likoud, il a déclaré: "Je suis le seul à pouvoir empêcher la naissance d'un État palestinien à Gaza [et en Cisjordanie] à la fin de la guerre".</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Il convient de noter que la pression en faveur de la création d'un État palestinien est le principal argument utilisé par l'administration américaine pour apaiser les pays arabes furieux du massacre de Gaza.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Dans la perspective de l'administration américaine, un tel Etat devrait être réalisé avec l'aide des nations arabes sunnites, qui devraient le financer et, en fait, le placer sous leur tutelle (c'est-à-dire une servitude non plus directe, mais indirecte). Une telle évolution jetterait les bases d'une relation fructueuse entre les pays arabes en question et Israël, créant un axe solide en opposition à l'Iran et à ses alliés régionaux.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Thomas Friedman et l'exceptionnalisme qui plane sur Gaza</span></strong></span></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Un tel scénario est décrit par Thomas Friedman dans le <em>New York Times,</em> afin que la tragédie palestinienne soit utilisée pour ramener le Moyen-Orient au <em>statu quo ante,</em> c'est-à-dire avant les différents processus qui ont vu l'Arabie saoudite et les Émirats arabes rejoindre les Brics et rétablir les relations avec l'Iran et le retour d'Assad sur la scène arabe, avec pour conséquence l'affaiblissement de l'influence américaine dans la région.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Ainsi, les Etats-Unis semblent plus soucieux de protéger leurs propres intérêts que ceux du peuple palestinien. De plus, la relance du bras de fer entre Riyad et Téhéran mettrait à mal le processus de détente évoqué plus haut, annonciateur de bienfaits pour la région troublée.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Au mieux, le projet américain pourrait conduire à une sorte de Yalta moyen-oriental, au pire à une guerre régionale à grande échelle avec l'Iran, comme Friedman le laisse entendre implicitement dans son article.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">L'empire de l'Occident demeure donc dans sa prétention à pouvoir concevoir le destin des pays qu'il a choisis comme colonies, ce qui ne contribue pas à résoudre les problèmes, en particulier le problème palestinien, qui dure depuis longtemps et qui est douloureux. Notamment parce que Washington n'a pas la force de contraindre - il faut bien le dire - Israël à accepter un État palestinien, qui resterait une promesse, un horizon lointain et inaccessible comme il l'a été jusqu'à présent.</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Avec toutes les conséquences que cela implique pour le peuple palestinien, qui resterait prisonnier des horizons étroits des autres, notamment des Israéliens, et qui continuerait à revendiquer son Etat, avec une prolongation du conflit actuel sous une autre forme.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">La nation indispensable</span></strong></span></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">D'une part, le conflit israélo-palestinien est un problème mondial et doit être résolu à ce niveau. D'autre part, les États-Unis, malgré leurs nombreux revirements, ne renoncent pas à leur prétention à l'hégémonie mondiale, qui leur permet de se mêler de tous les problèmes du monde et de tenter de le façonner selon leurs propres désirs; ils ne renoncent pas non plus à leur "exceptionnalisme", avec la prétention parallèle d'être les seuls à pouvoir résoudre les problèmes mondiaux, d'où la folie religieuse qui les anime, celle de vouloir être la "nation indispensable".</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Cette dernière veine de folie a été introduite dans la politique étrangère américaine par Madeleine Albrigth, secrétaire d'État sous Bill Clinton, et poursuivie sous l'ère George W. Bush grâce également à Condoleeza Rice, qui a été conseillère à la sécurité nationale de cette administration puis secrétaire d'État (sa formule du "chaos constructif" qui allait créer un nouveau Moyen-Orient).</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Comme l'indique ce qui précède, la doctrine de l'indispensabilité des États-Unis unit l'<em>establishment </em>des démocrates et des républicains, mais dans ce cas précis, les deux femmes avaient encore plus en commun, étant la première fille de Joseph Korbel, qui, en tant que fondateur et professeur de la <em>Graduate School of International Studies</em> de Denver, avait Rice comme élève préférée, qui a donc connu et fréquenté Madeleine. Les deux femmes étaient si proches que lors d'une cérémonie officielle, Albrigth est allé jusqu'à appeler Condoleeza "ma sœur".</span></strong></p><p><strong><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Nous mentionnons ce point commun en passant parce qu'il donne un aperçu du pouvoir impérial qui, dans cette phase de décomposition, devient de plus en plus fermé et autoréférentiel, d'où certaines visions et impulsions maladives.</span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlSur le sort des Palestiniens - cette fois en termes non eschatologiquestag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-11-28:64732152023-11-28T19:27:48+01:002023-11-28T19:27:48+01:00 Sur le sort des Palestiniens - cette fois en termes non...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6493444" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1067779444.jpg" alt="4272e16da588c96eb5e4a61d35738f35.jpg" width="443" height="791" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Sur le sort des Palestiniens - cette fois en termes non eschatologiques</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Jan Procházka</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://deliandiver.org/2023/10/o-osudu-palestincu-tentokrat-neeschatologicky.html</strong></span></p><p><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La multipolarité est une grande opportunité pour l'Europe de prendre enfin son propre chemin, de renvoyer les conseillers américains d'où ils viennent et de commencer à élaborer sa propre politique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bien que je me sois trompé à de nombreuses reprises dans mes jugements, plus récemment sur le conflit russo-ukrainien, lorsque je n'ai pas cru jusqu'au dernier moment à la tournure que prendrait ce conflit régional, j'essaierais néanmoins d'extraire du conflit en cours dans la bande de Gaza quelques leçons sur la nature du monde dans lequel nous entrons aujourd'hui.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tout d'abord, je ne pense pas que les Palestiniens de la bande de Gaza puissent "gagner" le conflit en cours, quoi que cela signifie. Et je ne pense pas que la comparaison avec la guerre du Kippour (1973) soit pertinente dans ce cas. En 1973, Israël a été confronté à une invasion frontale par deux États industriels et dotés d'armes modernes, ainsi que par des milliers de volontaires venus d'Irak, de Jordanie et d'Afrique du Nord - et Israël est parvenu à défendre son existence, malgré des revers initiaux lorsque tout semblait perdu. Le président égyptien Anouar el-Sadate s'est laissé corrompre par les Américains, est devenu une sorte de "Gorbatchev égyptien" (il a d'ailleurs reçu le prix Nobel pour cela), puis a été assassiné pour sa traîtrise ; les Syriens se sont retirés, peut-être sous la menace d'une frappe nucléaire sur Damas (nous ne pouvons le vérifier avec certitude que par des spéculations dans la littérature, mais des estimations suggèrent qu'Israël détenait peut-être dix ou vingt bombes nucléaires dès les années 1960 et 1970).</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6493445" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1632502988.jpg" alt="7d4dc4a8971757eb2562405aad6747c7.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Je pense plutôt que, sauf imprévu, les Israéliens bombarderont simplement la bande de Gaza et, malgré les protestations égyptiennes, déplaceront les survivants dans le désert du Sinaï, où leur dure vie de personnes déplacées se poursuivra pendant des générations, mais où ils ne constitueront plus une menace pour les civils israéliens.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rappelons que le Hamas est affilié aux Frères musulmans, une organisation interdite dans de nombreux pays arabes, dont l'Égypte. Il ne faut donc pas s'étonner que l'Égypte ne veuille pas accueillir les réfugiés de Palestine, qui ont tant déstabilisé les pays voisins dans les années 1970. Au Liban, l'afflux de Palestiniens en 1973 a déclenché un conflit religieux qui a débouché sur une longue guerre civile (1975-1990) qui a fait de la Suisse orientale, majoritairement chrétienne, l'un des pires pays du Moyen-Orient. Le royaume hachémite de Jordanie a été à deux doigts d'une évolution similaire dans les années 1970, mais il a fini par sévir militairement contre les réfugiés palestiniens.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rappelons également que le Hamas, ou les Frères musulmans, est lourdement persécuté en Égypte, des centaines de ses membres ayant été exécutés lors de simulacres de procès depuis 2014. L'Égypte est dirigée d'une main de fer par l'armée depuis les années 1970 (même le président actuel, Sissi, était à l'origine un officier professionnel de haut rang depuis le temps de Sadate), mais c'est pourtant l'une des factions les plus fortes au pouvoir, et si l'armée avait permis aux Frères musulmans de se présenter aux élections, les "Frères" l'auraient probablement emporté glorieusement. Il est donc peu probable que l'Égypte accepte l'importation de deux millions de "frères" supplémentaires, que la dictature militaire a déjà du mal à contrôler. En Europe aussi, la porte n'est pas ouverte à tous les Palestiniens, même si l'arrivée de deux millions de réfugiés en renfort serait certainement bien accueillie par les Maures et les Sarrasins vivant en France, en Suède et en Allemagne.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les Palestiniens ne seront pas non plus accueillis par une Jordanie déjà fortement déstabilisée, une Syrie ou un Liban fracturés. Les riches monarchies du Golfe, où les migrants sont déjà plusieurs fois plus nombreux que la population autochtone et qui ne sont stables que grâce à de sévères systèmes de ségrégation et de castes, ont fermé leurs portes aux Arabes il y a longtemps. Il est difficile d'attendre une attitude accueillante à l'égard des Palestiniens de la part du Liban ou de la Syrie, où, pendant la guerre civile, les forces chiites et le Hezbollah du président Assad se sont battus contre les Palestiniens sunnites armés par les Américains.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Hamas n'aura, à mon avis (même si je me trompe), qu'un faible soutien diplomatique de la part de la Tunisie et du Qatar. La Syrie est actuellement incapable de faire quoi que ce soit, pas même de répondre aux bombardements préventifs américains et israéliens de ses aérodromes, elle est déchirée par la guerre. Le Hezbollah au Liban, bien que déterminé, ne dispose pas de la base financière, militaire ou industrielle nécessaire à un conflit durable, et se contentera tout au plus de lancer des roquettes et des drones bon marché et de se limiter à des gestes symboliques. Après tout, l'Iran est séparé d'Israël par 1500 km d'espace appartenant à d'autres pays, et sa situation politique interne n'est pas brillante non plus. Et les pays musulmans les plus peuplés - l'Indonésie, le Pakistan et le Bangladesh ? Ils sont trop éloignés et ont leurs intérêts dans l'Indo-Pacifique, les conflits au Moyen-Orient ne les concernent pratiquement pas.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce n'est certainement pas la faute des Palestiniens s'ils sont nés à Gaza, un gigantesque camp de réfugiés, une sorte d'enclos de béton sans agriculture, sans industrie, totalement dépendant de l'aide financière et humanitaire, où la haine locale d'Israël est un foyer de wahhabisme. Les Israéliens d'aujourd'hui ne sont pas non plus responsables du fait que leurs grands-pères ont parqué les Palestiniens dans cet enclos pendant les conflits israélo-arabes après 1948. Il est difficile de blâmer les deux parties pour leurs origines ; l'histoire est pleine de déménagements forcés, de "culpabilité" collective et de génocides associés - pensez à l'expulsion des Allemands des Sudètes, aux échanges forcés de populations entre la Grèce et la Turquie, ou entre l'Inde et le Pakistan.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Au Moyen-Orient, comme dans les Balkans, en Afrique du Nord, dans le Caucase et ailleurs, les gens s'entendraient sûrement d'une manière ou d'une autre, parfois mieux, parfois moins bien, s'il n'y avait pas les interventions constantes de l'Occident. Ce n'est pas du tout une question d'idéologie, c'est la géographie qui est déterminante - à une époque, les Américains eux-mêmes ont soutenu le Hamas pour affaiblir le Fatah d'Arafat, alors que le Fatah menait une guerre contre les Israéliens à Jérusalem-Est. Dans les guerres en Syrie et au Yémen, l'Occident collectif et les Américains ont fourni des armes aux Frères musulmans pour affaiblir un allié clé de la Russie et de l'Iran. Dans les années 1970, les Américains ont armé les Afghans dans leur résistance contre l'URSS et ont soutenu diplomatiquement la dictature militaire islamique en Indonésie dans sa guerre contre les socialistes chrétiens au Timor. Après tout, l'Occident collectif fournit des armes aux deux camps !</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il s'agit d'une sorte de stratégie de "chaos contrôlé" et d'ingérence dans les affaires intérieures ; cela fonctionne un peu comme les jeunes États-Unis qui montaient les Indiens de différentes tribus les uns contre les autres pour les affaiblir en les combattant et en fin de compte en les détruisant tous. De la même manière, les Romains opposaient les États grecs, les tribus gauloises ou germaniques les uns aux autres pour finalement se les approprier. C'est le comportement de presque toutes les grandes puissances ; les Anglo-Saxons l'appellent "balance of power". Par exemple : armer et opposer l'Irak à l'Iran (1988), puis le condamner pour l'invasion du Koweït et de l'Arabie Saoudite (1990), puis le rouler mais le soutenir à nouveau pour combattre les chiites irakiens en Mésopotamie, enfin exécuter Saddam Hussein, se faire passer pour un sauveur, maintenir les tensions à un niveau élevé, et surtout... tout en extrayant du pétrole.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En fait, la stratégie américaine dans le Caucase et en Ukraine comporte des éléments similaires (1).</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6493446" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2914022782.jpg" alt="0b5d4acd4dafe1d03ca67a8bcc097509.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le conflit au Moyen-Orient montre à quoi ressemblera le monde multipolaire à venir. Les États-Unis resteront l'une des grandes puissances mondiales, et peut-être même la plus importante. Mais le rôle de dictateur mondial de l'Amérique semble définitivement terminé. En Eurasie, le seul véritable concurrent sérieux à la domination américaine - la Chine - a grandi, et d'autres acteurs régionaux modérément puissants comme la Russie, l'Inde, la Turquie, l'Arabie saoudite et l'Iran vont se manifester. Les petites nations périphériques étaient considérées comme le "tiers monde" dans les années 1970, alors que le premier et le deuxième monde, les Américains et l'Union soviétique, se livraient une guerre pour la domination. Les petites nations n'avaient pas le choix, elles étaient confrontées à un choix: soit capituler et se résigner à leur position à la périphérie des empires, soit être entraînées dans des guerres par procuration par divers rivaux régionaux et fournir leurs territoires pour des conflits d'attrition débilitants.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il semble que dans un monde multipolaire, ce ne sera pas nécessairement le cas. Il s'avère que les petites nations peuvent fonctionner et prospérer même dans l'étau des intérêts des grands rivaux régionaux. Une politique et une diplomatie affirmées peuvent garantir leur existence - après tout, Orbán le peut. Les déplacements massifs et les génocides de peuples qui ne peuvent assurer militairement et diplomatiquement leur propre existence dans un ordre multipolaire, comme les Arméniens du Haut-Karabakh, les Rohingyas de Birmanie ou les Palestiniens de Gaza, deviendront de plus en plus fréquents. Ce qui manquera dans les relations internationales complexes, c'est la simplicité même de la guerre froide, lorsque l'un des deux grands frères était toujours prêt à apporter ses armes en coulisses pour "se défendre contre le colonialisme et l'impérialisme" ou "défendre la démocratie, le marché libre et les droits de l'homme".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La multipolarité est également une excellente occasion pour l'Europe de tracer enfin sa propre voie, de renvoyer les conseillers américains d'où ils viennent et de commencer à élaborer sa propre politique. Dans le cas contraire, l'Europe risque de connaître le même sort que l'Amérique latine, celui d'une périphérie perpétuelle. Serons-nous capables de tirer parti de l'ordre multipolaire émergent ou deviendrons-nous les nouveaux Arméniens, Rohingyas et Palestiniens dans nos propres pays ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Notes :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">(1) Hormis les États-Unis, chaque puissance mondiale ou régionale semble avoir reçu une sorte de "jumeau maléfique", souvent une île, qui sert de point de départ à une intervention étrangère. La Chine a reçu Taïwan, la Russie l'Ukraine, l'Inde le Pakistan et le Sri Lanka, et au milieu du 19ème siècle le Canada a joué ce rôle contre les Américains (Madagascar sera-t-il le "Taïwan de l'Afrique" dans mille ans ?). La tentative soviétique de faire de Cuba sa rampe de lancement en 1962 a failli déboucher sur une guerre nucléaire mondiale. La raison pour laquelle l'Europe n'a jamais été capable de s'unir comme l'Inde, la Chine ou les États-Unis, bien qu'il y ait eu de nombreuses tentatives: les Normands, le Saint Empire romain, Napoléon, le pangermanisme - est évidente. La malédiction de l'Europe est la Grande-Bretagne, une île qui s'oppose par principe à toute unification du continent (et qui a elle-même un jumeau insulaire maléfique sous la forme de l'Irlande ; dans les années 1970, elle avait encore une certaine pertinence). Au diable les rides calédoniennes ! Pourquoi la Grande-Bretagne ne pourrait-elle pas se trouver cent, cent cinquante mètres plus bas ? Au lieu d'une mer du Nord peu profonde où la morue aurait pu courir et où les champs pétrolifères du plateau continental européen auraient pu être fertiles, un porte-avions américain insubmersible avec 65 millions de personnes à bord est amarré en vue de Calais ! Et l'on peut dire, avec un peu d'exagération, que de la même manière, l'Amérique est une île si grande et si dommageable qui fait face au centre continental du monde, qu'elle est une sorte de "Taïwan de l'Eurasie".</span></strong></span></p>
Le Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 26 novembre...tag:lephoton.hautetfort.com,2023-11-26:19165302023-11-26T00:35:00+01:002023-11-26T00:35:00+01:00 330. Un groupe de légionnaires transporte à l'hippodrome de la...
<p>330.</p><div style="text-align: center;"><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/1972086591.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2126422" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/00/02/359000584.JPG" alt="Hippodrome de la Nouvelle Rome (reconstitution).JPG" /></a></div><p>Un groupe de légionnaires transporte à l'hippodrome de la Nouvelle Rome, inaugurée capitale de l'Empire le 11 mai 330 après six ans de travaux sur le site de Byzance, la statue de Constantin Ier, premier empereur chrétien, donnant ainsi le signal de fêtes qui dureront quarante jours. La ville sera renommée Constantinople après la mort de son fondateur, survenue en 337.</p><p>1095.<br />À l'occasion d'un synode tenu à Clermont, le pape Urbain II lance un appel à la croisade pour "reconquérir le tombeau du Christ". "Si ceux qui iront là-bas perdent leur vie pendant le voyage sur terre ou sur mer, ou dans la bataille contre les païens, déclare-t-il, leurs péchés leur seront remis en cette heure". Forte de 12 000 chevaliers et de près de 100 000 fantassins, aventuriers et mendiants, la croisade atteindra la Palestine trois ans plus tard.</p><p>1177.<br />Baudoin IV de Jérusalem, dit le roi Lépreux, défait Saladin à Montgisard, près de Ramla, en Palestine.</p><p>1812.<br />Début du passage de la Bérézina, l'épisode le plus célèbre de la retraite de Russie. Au gué de Stoudianka, les pontonniers du général Éblé entrent dans la légende.</p><p>1857.<br />Mort à Neisse, en Silésie (aujourd'hui Nysa, en Pologne), du poète romantique allemand Joseph von Eichendorff.</p><p>1883.<br />Naissance à Fribourg-en-Brisgau du juriste conservateur allemand Otto Koellreutter. Directeur de la revue de droit public <em>Archiv des öffentlichen Rechts</em> à partir de 1927, partisan d'un antiparlementarisme couplé à une nouvelle forme d'"État populaire", il se ralliera dans un premier temps au national-socialisme, avant de se transformer en 1939 en adversaire résolu du régime.</p><p>1902.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/02/2276024502.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2767439" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/02/02/3739121621.jpg" alt="George Frederick Baer.jpg" /></a>Rendu furieux par une grève qui paralyse depuis près d'un an les mines de charbon de Pennsylvanie, George Frederick Baer, représentant du patronat, déclare dans un article que "les droits et intérêts du travailleur doivent être placés entre les mains, non pas d'agitateurs ouvriers, mais entre celles d'hommes chrétiens à qui Dieu, dans son immense sagesse, a confié la gestion de la propriété privée dans ce pays. S'opposer à eux, c'est s'opposer à Dieu".</p><p>1952.<br />Mort à Stockholm de l'explorateur et géographe suédois Sven Hedin. Il traversa huit fois la chaîne de l'Himalaya, dont un sommet porte son nom. Il explora également le Tibet, l'Asie centrale et le Turkestan chinois. Il publia de nombreux ouvrages, dont <em>Ein Volk in Waffen</em> (1915), <em>Nach Osten</em> (1916) et <em>L'Amérique dans la lutte des continents</em> (1943). Ses archives forment aujourd'hui une section du musée ethnographique de Stockholm.</p><p>1965.<br />À la base saharienne de Hammaguir, la fusée Diamant met sur orbite le premier satellite français A1.</p><p>1981.<br />Mort à Gand du journaliste et universitaire belge Leo Picard. Il fut jusqu'en 1915 rédacteur en chef du journal <em>De Vlaamse Post</em>, et devint ensuite l'un des historiographes du mouvement flamand.</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGéographie sacrée et eschatologie : la géopolitique postmoderne à l'exemple de la Palestinetag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-11-21:64721152023-11-21T20:19:00+01:002023-11-21T20:19:00+01:00 Géographie sacrée et eschatologie: la géopolitique postmoderne à...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6491591" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2926867363.jpg" alt="983e3171f6892b210fb2328d323f92a9.jpg" width="493" height="604" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Géographie sacrée et eschatologie: la géopolitique postmoderne à l'exemple de la Palestine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Alexander Markovics</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Source: https://www.geopolitika.ru/de/article/sakrale-geographie-und-eschatologie-postmoderne-geopolitik-am-beispiel-von-palaestina</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Introduction : comprendre le conflit autour de la Palestine</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">I.</span> Si nous regardons le conflit actuel autour de la Palestine, nous pouvons voir certaines dichotomies utilisées pour catégoriser la guerre : Musulmans contre Juifs, Occident contre Islam, Occupés contre Occupants et bien d'autres. Certaines de ces paires d'opposés sont plus vraies que d'autres, mais elles omettent bien sûr certains aspects importants, comme le fait tout moyen visant à simplifier une situation. Bien sûr, la guerre de Palestine est un conflit entre les Palestiniens occupés et leurs occupants sionistes. Ce conflit est brutal, notamment en raison du fait que les Palestiniens sont un peuple colonisé qui lutte pour sa survie contre un ennemi dont les représentants officiels, comme le ministre israélien de la Défense Joav Galant, le qualifient d'"animaux humains". De nombreux observateurs rêvent d'une véritable solution à deux États afin de créer une paix durable pour la Palestine. Compte tenu de la gravité du conflit, il semble que la guerre ne puisse se terminer que soit par la défaite des Palestiniens et le nettoyage ethnique du peuple palestinien de Gaza, soit par une défaite humiliante pour l'élite sioniste et ethno-nationaliste fanatique de Tel-Aviv. Pour l'instant, les deux scénarios sont du domaine du possible.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">II.</span> En effet, les néoconservateurs, les partisans de l'École de Francfort en Allemagne et même certains populistes européens de droite tentent de présenter la lutte comme un duel entre un "Occident sécularisé, civilisé et éclairé" et un "Islam barbare, brutal et rétrograde". En écoutant cette propagande occidentale, nous nous souvenons immédiatement de l'ouvrage de Samuel Huntington "Le choc des civilisations", dans lequel il anticipait la montée de la multipolarité, mais aussi une possible escalade du conflit entre l'Occident et la civilisation islamique. Dans l'esprit des néocons, le possible choc des civilisations, décrit dans l'œuvre de Huntington, devient une prophétie auto-réalisatrice. Pourtant, le philosophe américain nous a montré que le combat entre les civilisations n'est qu'une possibilité parmi d'autres, les autres étant la coopération et la paix.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">III.</span> La dichotomie "Juifs contre Musulmans" n'est pas tout à fait correcte dans la mesure où le nationalisme sioniste, l'idéologie de l'Etat d'Israël, est en totale opposition avec le judaïsme traditionnel, qui considère la présence des Juifs en Palestine avant l'arrivée du Messie comme une hérésie et une violation de la volonté de Dieu. De plus, la dimension de cette lutte n'est pas réductible à une confrontation entre les forces mondialistes qui tentent de maintenir l'unipolarité et l'hégémonie occidentale, et les forces qui prônent la mise en place d'un ordre mondial multipolaire dans lequel l'Occident n'est qu'un pôle parmi d'autres. Si nous voulons comprendre la véritable dimension et l'importance de cette guerre pour la Palestine, nous devons porter notre attention sur d'autres aspects.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">IV.</span> Il est évident que les concepts et les formes de perception purement modernes ne peuvent pas mettre en évidence l'importance de l'éternité pour les cultures traditionnelles, comme dans le cas de la civilisation islamique. Les sectes postmodernes qui combinent des versions déformées de l'eschatologie chrétienne et juive dans des visions évangéliques et sionistes de la fin du monde sont le véritable moteur de ce conflit, mais elles sont pour la plupart ignorées en Occident.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6491592" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1073071805.jpg" alt="1c019cdd64b6ad8e69c03d34d3cb4502.jpg" width="375" height="667" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">V.</span> Il en va de même pour l'idée de géographie sacrée, ancêtre de la géopolitique moderne, qui est aujourd'hui complètement étrangère à la majorité des Européens, qui suivent un mode de vie athée dépourvu de toute connaissance historique. En conséquence, nous devons suivre le philosophe russe Alexandre Douguine et l'école de philosophie traditionaliste si nous voulons aller au cœur des choses en ce qui concerne la géopolitique postmoderne, en prenant l'exemple de la Palestine. Celui qui veut comprendre la guerre pour la Palestine doit comprendre qu'elle n'est pas menée uniquement pour des objectifs géopolitiques, la création d'un monde multipolaire d'un côté et l'empêchement de la multipolarité de l'autre, mais qu'il s'agit d'une guerre fondée sur la géographie et l'eschatologie sacrées. En bref, il s'agit d'une guerre sainte.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Géographie sacrée</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">VI.</span> Le terme de géographie sacrée implique qu'un paysage dispose d'une signification intrinsèquement sacrée, dérivée de Dieu ou des dieux, selon le système de croyance sous-jacent. Il s'agit d'un type d'espace qui est rempli de divinité. En conséquence, la géographie sacrée est une manière de voir le monde en relation avec les mythes et les croyances. Elle met également en évidence des lieux sacrés qui sont constamment consacrés par des rituels. Alors que les Égyptiens croyaient que les terres situées à l'ouest des colonnes d'Héraclès (l'actuel Gibraltar) abritaient le royaume des morts, les Européens du Moyen Âge pensaient que l'actuelle Scandinavie et l'Europe de l'Est étaient habitées par des sorciers et des sauvages.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6491593" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3125586813.jpg" alt="b07ed6956c790f0426c42c334a44e080.jpg" width="351" height="705" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">VII.</span> La Palestine est un tel espace sacré. C'est la Terre sainte pour les chrétiens, les musulmans et les juifs. Dans la théologie chrétienne, la Palestine est la terre où a eu lieu la révélation du message de Dieu à l'humanité. C'est là que Jésus-Christ est né, qu'il a prêché, qu'il a été crucifié et qu'il est ressuscité d'entre les morts. Pour les chrétiens, la ville de Jérusalem ne sert pas seulement d'allégorie à l'Église, mais contient également de nombreux lieux saints, dont l'église du Saint-Sépulcre et le Cénacle du mont Sion, où a eu lieu la Cène. En ce qui concerne les rituels, les chrétiens orthodoxes célèbrent chaque année la cérémonie du feu sacré le samedi avant Pâques. Dans le discours de la philosophie européenne, Jérusalem symbolisait en outre la primauté de la religion sur la rationalité pure et la raison, deux qualités associées à la ville d'Athènes. La primauté d'Athènes qui prévaut actuellement dans la pensée européenne est peut-être la raison pour laquelle nous sommes aujourd'hui aveugles au phénomène de la géographie sacrée. Dans l'islam, Jérusalem est appelée Al-Quds ou Baitul-Maqdis ("La place noble et sainte") et abrite la place du Dôme du Rocher, la plus ancienne structure islamique en pierre. Selon la théologie musulmane, Jérusalem était la première quiblah - le lieu où les musulmans priaient. Selon le prophète Mahomet, la mosquée d'Al-Aqsa (Jérusalem) est le troisième lieu saint de l'islam, avec La Mecque et Médine, et la destination des pèlerins musulmans du monde entier. Le judaïsme, quant à lui, considère la Palestine comme la "Terre promise", mais les points de vue des juifs orthodoxes et des sionistes diffèrent radicalement lorsqu'il s'agit de revendiquer la Palestine. Dans la tradition juive, Jérusalem était le lieu où se trouvait le Temple, la capitale du royaume juif, le lieu de l'Arche d'Alliance. D'un point de vue juif, il s'agit également d'un lieu de deuil, car le Temple juif y a été détruit à deux reprises et les Juifs ont été expulsés de la ville à plusieurs reprises. Les juifs orthodoxes la considèrent comme le "nombril du monde", Jérusalem symbolisant pour eux l'espoir de l'apparition du Messie tout autant que le lieu le plus sacré.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6491594" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3165278956.jpg" alt="217e67caae0fc4754f1588bf72c37477.jpg" width="368" height="545" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">VIII.</span> Lorsque les sionistes de Theodor Herzl sont entrés à Jérusalem en 1898, leur pensée était manifestement influencée par Athènes et non par Jérusalem : ils ont été choqués par le prétendu obscurantisme des habitants et la puanteur de la ville. Pour les sionistes radicaux - qui sont encore aujourd'hui essentiellement des militants nationalistes qui considèrent leur judéité comme une conséquence de leur héritage biologique plutôt que spirituel - Jérusalem est une sorte de honte religieuse, associée à la saleté et à la ferveur religieuse au milieu du désert qu'ils ont transformé en leur version du jardin d'Eden. Bien sûr, à leurs yeux, la Palestine n'est qu'un lieu purement mondain, dépourvu de toute trace de géographie sacrée, qui doit être préparé à l'occidentalisation, à la colonisation et à toutes les autres merveilles noires et profanes du postmodernisme - drapeaux arc-en-ciel, "mariages homosexuels" et nationalisme dominé par la seule soif de sang et de terre. Alors que les juifs orthodoxes considèrent comme une hérésie la création d'un État juif en Palestine avant la fin des temps, le sionisme, issu de la secte sabbatiste et du mouvement juif d'éducation que fut la Haskala, a été fondé dans ce but. Ce dernier, avec le soutien explicite de l'Occident, a connu un grand succès : l'État juif a été créé en 1948 et Jérusalem est devenue une ville contrôlée par les Juifs en 1967.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'eschatologie comme outil politique : le Troisième Temple et le Déluge d'Al-Aqsa</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">IX.</span> Si nous regardons la récente escalade en Palestine à travers le regard des médias occidentaux, les événements semblent assez étranges : tout à coup, l'aile militaire du Hamas, la Brigade Al-Qassem, lance une attaque contre Israël. De leur côté, les Israéliens semblent riposter de manière disproportionnée. Alors que l'armée israélienne a été prise au dépourvu et a subi les pertes les plus importantes de son existence, des milliers de Palestiniens meurent à la suite d'attaques israéliennes contre des zones civiles. Mais si nous regardons de plus près ce qui se passe, nous découvrons que la véritable raison de la guerre actuelle est eschatologique.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6491596" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3351947631.jpg" alt="de39dd30687f3d882ca7e747f884ac8f.jpg" width="322" height="573" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">X.</span> L'eschatologie nous enseigne la fin de ce monde et la naissance d'un nouveau. C'est précisément la fin de ce monde que les sionistes chrétiens américains et européens ainsi que les sectes juives de Palestine tentent de déclencher avec la construction du Troisième Temple à Jérusalem. Le nom de l'opération du Hamas "Al-Aqsa Flood" nous conduit directement à la signification eschatologique et à la véritable nature de cette guerre. Alors que même sous l'occupation israélienne, les rituels juifs à la mosquée Al-Aqsa ont longtemps été empêchés par Israël, des fanatiques juifs ont été vus de plus en plus souvent à l'intérieur de la mosquée depuis le début des années 2000, lorsque la politique israélienne a dérivé de plus en plus vers les bouffonneries d'une droite folle. Bien que les musulmans du monde entier considèrent cela comme un sacrilège, les juifs fanatiques considèrent la mosquée Al-Aqsa, construite sur les ruines du Second Temple, comme un obstacle à l'édification du Troisième Temple.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">XI.</span> Le "déluge d'Al-Aqsa" a été déclenché par la profanation de la mosquée Al-Aqsa par les Juifs. Des sectes juives comme le <em>Temple Institute</em> et <em>Mount Faithful</em> appellent à sacrifier une génisse rouge immaculée pour permettre la construction du Troisième Temple, qui déclencherait l'arrivée du Messie et la fin du monde. Pour les musulmans pratiquants, ces actes de profanation de la mosquée Al-Aqsa représentent l'œuvre du Daddjal, l'anti-Christ. Selon certaines sectes en Israël, la génisse rouge parfaite est déjà née et sera prête à être sacrifiée en 2024. La plupart des Juifs croient cependant que le Troisième Temple sera construit par Dieu lui-même et le Messie, et que l'intervention humaine directe dans ces affaires est un sacrilège. Mais comme souvent dans l'histoire, celle-ci est faite par des minorités radicales et prêtes à tout, et non par la majorité. Cela explique les provocations persistantes des sectes juives et la volonté des groupes musulmans radicaux comme le Hamas de défendre la mosquée Al-Aqsa, même si cela implique le sacrifice de milliers de Palestiniens à Gaza.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">XII.</span> Alors que la Russie, l'Iran, la Chine et même l'Arabie saoudite adoptent la position des Palestiniens et appellent à une véritable solution à deux États, l'Occident, en grande partie athée et postmoderne, se rassemble autour du drapeau d'Israël et défend tous les crimes de guerre, même les plus flagrants, commis par les Israéliens. Mais ce jeu de vacherin pourrait mal tourner pour l'Occident : alors que les Palestiniens de Gaza luttent désespérément pour leur survie et la préservation d'Al-Aqsa, plus de 5 millions d'hommes se sont portés volontaires en Iran pour combattre pour la Palestine. Le Qatar menace Israël de sanctions dans le secteur de l'énergie et, pour la première fois depuis 2013, des personnes ont manifesté sur la place Tahrir au Caire pour appeler à une intervention aux côtés de leurs frères musulmans en Palestine. Nous sommes déjà en présence d'une guerre sainte et, rétrospectivement, le politicien russe Jirinovski a peut-être eu raison de dire que le conflit en Ukraine ferait pâle figure en comparaison de la guerre à venir en Terre sainte. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">XIII.</span> Alors que l'Islam commence à former une civilisation indépendante à la suite de cette lutte et se bat pour un monde multipolaire aux côtés de la Russie et de la Chine, l'Occident satanique, de l'île d'Epstein à Bruxelles, se range aux côtés d'Israël. Le mot satanique peut d'abord sembler trop fort pour décrire l'Occident moderne (qui n'a rien à voir avec la tradition et la culture occidentales de l'Antiquité à la fin de la Renaissance), mais si l'on regarde la réalité politique en son sein, les spectacles de drag queens, les chiffres de l'avortement, les opérations de "réassignation sexuelle", la destruction totale de la culture occidentale au nom de la "wokeness", la violence dans nos rues et l'impiété dans le cœur de nos peuples, je suis convaincu que ce qualificatif ne tombe pas vraiment comme un cheveu sur la soupe.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">XIV.</span> Alors que les pays BRICS sont en train de former un <em>katekhon</em>, l'arrêtoir de l'anti-christianisme, la civilisation occidentale du diable s'allie à Israël, ce qui n'est pas bon signe pour Israël lui-même, comme l'a déjà fait remarquer Alexandre Douguine. À la lumière des événements actuels, nous, Européens, devons décider qui nous soutenons dans cette guerre. Nous pouvons choisir de soutenir l'Occident satanique ou de former un <em>katekhon </em>avec tous les autres peuples du monde. Nous devons prouver au monde qu'il y a une différence entre les peuples d'Europe et leurs élites sataniques contrôlées par les États-Unis. Je ne parle pas ici de lutte armée. Notre lutte doit avant tout être une protest
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlIsraël-Palestine, des images d'enfants pour l'espoir de la paixtag:creseveur.hautetfort.com,2023-11-21:64720642023-11-21T15:28:00+01:002023-11-21T15:28:00+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6491524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/00/1432110306.JPG" alt="israël,palestine,colonisation,expropriation,nakba" /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlWashington Post : Gaza et la doctrine catastrophique de Dahiyatag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-11-14:64714772023-11-14T14:44:00+01:002023-11-14T14:44:00+01:00 Washington Post : Gaza et la doctrine catastrophique de Dahiya...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6490347" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1198729153.jpg" alt="8314bd53da760011d5b996a85e1de2a1_XL.jpg" width="588" height="322" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong><em>Washington Post :</em> Gaza et la doctrine catastrophique de Dahiya</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://www.piccolenote.it/mondo/wp-gaza-e-la-catastrofica-dottrina-dahiya</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"Nous exercerons une puissance disproportionnée contre chaque village d'où sont tirés des coups de feu sur Israël et nous causerons d'immenses dégâts et destructions". C'est ainsi que Gadi Eisenkot a expliqué la "doctrine Dahiya" en 2008.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Gaza, les effets de la doctrine Dahiya</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"L'armée israélienne a peu de temps pour achever ses opérations à Gaza avant que la colère des Arabes de la région et la frustration des États-Unis et d'autres pays face au nombre croissant de victimes civiles ne tirent un trait sur l'objectif d'Israël d'éradiquer le Hamas, ont déclaré des responsables américains cette semaine". Tel est l'article principal du <em>New York Times</em> du 9 novembre.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'article de Hamos Arel dans <em>Haaretz </em>intitulé: "Guerre Israël-Hamas: Tsahal [forces de défense israéliennes] dit qu'elle durera des mois, les signaux venant des États-Unis ne vont pas au-delà de quelques semaines" va dans le même sens.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Déclaration de Leaf et déclaration de Hagari</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'un de ces signaux est la déclaration de Barbara Leaf, secrétaire d'État adjointe aux affaires du Proche-Orient, à la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, selon laquelle le nombre de victimes à Gaza reste incertain et "pourrait même être plus élevé que ce qui a été rapporté publiquement".</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6490346" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3775027853.jpg" alt="394626821_731502919020200_575922879482196384_n.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Jusqu'à présent, les États-Unis avaient tenté d'atténuer le bilan tragique, aujourd'hui ils l'augmentent même (à juste titre : de nombreuses personnes se trouvent encore sous les décombres et parmi les blessés, plusieurs mourront, notamment parce que les installations médicales ont été dévastées).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le nombre croissant de victimes civiles choque le monde entier et les dirigeants occidentaux ont de plus en plus de mal à légitimer ce qui se passe par le droit à la défense d'Israël. La réaction de Tel-Aviv est excessive, disproportionnée et même inintelligente, car elle a enterré sous les décombres de Gaza la vague de solidarité mondiale suscitée par l'attaque du Hamas et son image internationale.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La réaction excessive a été publiquement admise par le porte-parole des FDI, Daniel Hagari, qui "parlant de la phase initiale de l'offensive, a révélé que "l'accent" de la riposte des FDI était "sur les dégâts plutôt que sur la précision"".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'aveu de Hagari a été rapporté dans le <em>Washington Post</em> du 10 novembre par Ishaan Tharoor, dans un article où, rapportant ses commentaires sur ce qui se passe à Gaza, il explique que "derrière tout cela - et implicitement dans la mention par Hagari de l'"accent" mis sur les dommages plutôt que sur la précision - se trouve une doctrine militaire qu'Israël a adoptée depuis longtemps et semble avoir adoptée dans cette circonstance également".</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6490348" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/990293888.jpg" alt="_90279508_a3a5952d-53cf-4fcb-974c-a3f40744fc19.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La doctrine Dahiya</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il s'agit de la "doctrine Dahiya", écrit Tharoor, qui "a pris forme dans le sillage de la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah au Liban" et qui porte le nom du quartier de Beyrouth réduit en ruines par les tirs israéliens en réponse à l'enlèvement de deux de ses soldats. Une réaction brutale qui a surpris le Hezbollah, qui s'attendait à quelques tirs de missiles.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"La doctrine qui a émergé du conflit a été formulée sous sa forme la plus familière par le commandant de Tsahal, Gadi Eisenkot. "Nous exercerons une puissance disproportionnée contre chaque village à partir duquel des coups de feu sont tirés sur Israël et causent d'immenses dégâts et destructions. De notre point de vue, ce sont des bases militaires", a-t-il déclaré à un journal israélien en 2008. "Il ne s'agit pas d'une suggestion. Il s'agit d'un plan déjà autorisé".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">À peu près à la même époque, l'ancien colonel israélien Gabriel Siboni a rédigé un rapport pour l'Institut d'études de sécurité nationale de l'université de Tel-Aviv, dans lequel il affirme que les provocations militantes du Liban, de la Syrie ou de Gaza doivent être contrées par des attaques "disproportionnées", qui ne visent qu'en second lieu à éliminer la capacité de l'ennemi à lancer des roquettes ou d'autres attaques. L'objectif doit plutôt être d'infliger des dommages durables, sans tenir compte des conséquences civiles, afin de dissuader l'ennemi à l'avenir".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au début d'une phase d'hostilités, les FDI doivent agir immédiatement, de manière décisive et avec une force disproportionnée par rapport aux actions de l'ennemi et à la menace qu'il représente", écrit-il. "Une telle réponse vise à infliger des dommages et des punitions dans une mesure qui nécessitera des processus de reconstruction longs et coûteux".</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6490349" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1247452022.jpeg" alt="1718089816.jpeg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les guerres de Gaza et la doctrine Dahiya</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"Une telle doctrine, écrit M. Tharoor, semble avoir été en place même pendant une série d'hostilités entre le Hamas, qui a attaqué à partir de Gaza, et Israël à la fin de 2008 et au début de 2009. Un rapport commandité par l'ONU sur ce conflit, au cours duquel plus de 1400 Palestiniens et Israéliens ont trouvé la mort (14 pour ces derniers, dont quatre tués par des tirs amis), a conclu que la campagne d'Israël était "délibérément disproportionnée, conçue pour punir, humilier et terroriser la population civile, diminuer radicalement la capacité économique locale à travailler et à subvenir à ses besoins, et imposer un sentiment imminent de dépendance et de vulnérabilité".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"La doctrine est restée en vigueur dans les années qui ont suivi. Les correspondants militaires israéliens et les analystes de la sécurité ont signalé à plusieurs reprises que la doctrine Dahiya était la stratégie adoptée par Israël pendant la guerre de Gaza de l'été dernier", a observé l'universitaire palestinien-américain Rashid Khalidi à l'automne 2014, lorsqu'une nouvelle campagne militaire israélienne a entraîné la mort de plus de 1460 civils, dont près de 500 enfants. Soyons francs : il ne s'agit pas tant d'une doctrine stratégique que d'un plan explicite de punition collective, un signe avant-coureur de crimes de guerre probables".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il n'est pas surprenant, ajoute Khalidi, que la doctrine Dahiya ait été peu mentionnée dans les déclarations des hommes politiques américains et dans les rapports de guerre de la plupart des grands médias américains, qui se sont contentés de décrire les actions d'Israël comme de l'"autodéfense".</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La doctrine Dahiya est devenue folle</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">C'est également le cas de la guerre actuelle, au cours de laquelle, comme le note M. Tharoor, "de nombreux hommes politiques israéliens ont appelé à la destruction totale de Gaza, au dépeuplement du territoire et même à la réinstallation d'Israël" dans la bande de Gaza.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6490350" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/309015962.jpg" alt="20203824719fd57.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Gaza, le djihad juif à l'œuvre</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Personne en Israël, bien sûr, "n'a explicitement invoqué la 'doctrine Dahiya' comme programme pour la destruction déchaînée de Gaza", note Tharoor, mais il note que le susmentionné "Eisenkot est un membre du 'cabinet de guerre' d'Israël".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En fait, ce n'est pas n'importe quel membre, il dirige le cabinet en question avec le belliqueux Benjamin Netanyahu et Benny Gantz (qui, bien que considéré comme modéré, a promu sa candidature au poste de premier ministre lors des élections de 2019 avec une vidéo dans laquelle il se vantait d'avoir ramené des zones entières de Gaza "à l'âge de pierre" pendant la guerre de 2014, au cours de laquelle il commandait les FDI).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En bref, l'attaque officieuse contre Gaza n'est pas seulement dictée par une soif de vengeance, mais par une doctrine lucide ; ou, peut-être mieux, une combinaison de ces éléments, avec la " doctrine Dahiya " portée à un niveau exponentiel et catastrophique.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlL’antisémitisme attisé par la guerre au Moyen-Orienttag:lanvert.hautetfort.com,2023-11-12:64706912023-11-12T20:50:00+01:002023-11-12T20:50:00+01:00 Depuis maintenant un mois d’une nouvelle guerre tragique entre Israël...
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><a name="m_7533292964373912107m_580657592833622329m_6009221919008313290m_-1715493399237272635gmail-21"></a><a name="m_7533292964373912107m_580657592833622329m_6009221919008313290m_-1715493399237272635gmail-p20"></a> <span style="color: #000000;">Depuis maintenant un mois d’une nouvelle guerre tragique entre Israël et le Hamas, la communauté juive du monde entier fait face à une vague inédite d’antisémitisme, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et en France. Au Brésil, deux hommes ont été arrêtés ce 8 novembre pour projet d’attaque contre la communauté juive de Rio.</span></p><p style="margin-bottom: 0.5cm;" align="JUSTIFY"><a name="m_7533292964373912107m_580657592833622329m_6009221919008313290m_-1715493399237272635gmail-p11"></a><a name="m_7533292964373912107m_580657592833622329m_6009221919008313290m_-1715493399237272635gmail-p12"></a><a name="m_7533292964373912107m_580657592833622329m_6009221919008313290m_-1715493399237272635gmail-p13"></a> <span style="color: #000000;">La Commission européenne s’en alarme dans un communiqué : « La recrudescence des incidents antisémites à travers l’Europe ces derniers jours atteint des niveaux exceptionnellement élevés, rappelant certaines des périodes les plus sombres de l’histoire ». Israël en vient même à dissuader ses ressortissants de voyager à l’étranger.</span></p><p style="margin-bottom: 0.5cm;" align="JUSTIFY"><a name="m_7533292964373912107m_580657592833622329m_6009221919008313290m_-1715493399237272635gmail-p23"></a><a name="m_7533292964373912107m_580657592833622329m_6009221919008313290m_-1715493399237272635gmail-p24"></a><span style="color: #000000;">En France, où plus de 1000 incidents à caractère antisémite ont été recensés en un mois, une marche contre l’antisémitisme aura lieu dimanche 12 novembre à Paris. La participation à cette « grande marche » du Rassemblement National, parti d’extrême-droite fondé par Jean-Marie Le Pen, notoirement négationniste, n’est pas sans susciter quelques remous…</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6489262" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/02/3155242313.JPG" alt="Capturedessin.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Willis from Tunis (Tunisie )</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlHaaretz : Le Jihad juif et la guerre sans fin de Bibitag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-11-09:64705392023-11-09T20:49:00+01:002023-11-09T20:49:00+01:00 Haaretz : Le Jihad juif et la guerre sans fin de Bibi Source:...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6488915" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2224950194.jpeg" alt="F230410TN021-e1681153527609.jpeg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Haaretz : Le Jihad juif et la guerre sans fin de Bibi</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://www.sinistrainrete.info/articoli-brevi/26732-piccole-note-haaretz-la-jihad-ebraica-e-la-guerra-senza-fine-di-bibi.html</strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Les juifs apocalyptiques se réjouissent de la guerre de Gaza, que même Netanyahou considère comme une opportunité. Après Blinken, même Zelensky se rend en Israël...</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>"Les ultranationalistes juifs apocalyptiques s'extasient sur l'"opportunité" que leur offre la guerre, écrit Uri Misgav (photo) dans <em>Haaretz</em>. "Leurs yeux brillent. Ils sont en extase. De leur point de vue, ce sont les jours du Messie. La grande opportunité. Cela fait partie intégrante des opinions fondamentalistes, dans toutes les religions. La croyance en une apocalypse, en Armageddon, en Gog et Magog, comme seul moyen de rédemption".</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6488916" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1108071917.jpeg" alt="F190328FFFFF0019-2-1024x640.jpeg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le djihad juif contre le djihad du Hamas</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>"Dans le cas des sionistes <em>haredim</em>, poursuit Misgav, il s'agit d'un double fantasme : la domination juive totale sur toute la zone allant de la mer Méditerranée au Jourdain, en conjonction avec l'effacement de l'existence des Arabes, et l'émergence d'un État halakhique sur les cendres de l'Israël libéral-démocratique d'aujourd'hui" [...] Cela explique le discours sur une "seconde Nakba"" et d'autres dérives du même genre.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et bien qu'il y ait des discussions en Israël et ailleurs sur la façon de mener la guerre, sur les relations internationales et autres, "pour les sionistes <em>haredim</em>, de telles diatribes sont une perte de temps préjudiciable. Gaza est Amalek, qui doit être rayé de la surface de la terre".</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>"De nombreux sionistes <em>haredim</em>, dont certains sont des administrateurs publics, considèrent cette terrible crise comme une opportunité et même comme un plan divin". Cette extase, détaille Misgav, sévit dans la société, dans la politique, mais aussi parmi les militaires, car "au sein de l'armée, il existe un courant sioniste <em>haredim </em>bien implanté".</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et d'avertir : "Le djihad juif est déterminé à mettre le feu à toute la Terre sainte". Un danger, écrit Misgav, que ne devraient pas ignorer les Israéliens étrangers à ces dérives, même si l'éditorialiste du <em>Haaretz </em>reporte à la fin de la guerre le <em>redde rationem</em> entre les deux âmes du judaïsme israélien.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ce que Misgav ne comprend peut-être pas, ajouterons-nous, c'est que la guerre en cours façonne l'avenir de son pays, mais aussi du monde, et que plus l'horreur que l'armée israélienne répand à Gaza sous les yeux du monde - malgré ses efforts pour la dissimuler - se prolonge, plus elle est vouée à un tel intégrisme.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Les déclarations de divers représentants de l'establishment israélien (par exemple l'appel à "détruire Gaza" lancé par l'ancien ambassadeur en Italie, Dror Eydar) le démontrent plastiquement, de même que la brutalité avec laquelle l'armée israélienne mène ce qui est défini comme une guerre, mais qu'il serait plus juste d'appeler un massacre.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6488917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1142539997.jpg" alt="13914127.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L'attaque d'hier contre un convoi d'ambulances, dont certaines ont été touchées à l'hôpital Shifa, a horrifié le monde entier. Une attaque qu'Israël a justifiée en affirmant qu'elles transportaient des miliciens du Hamas.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ainsi, le ministère de la santé de Gaza a déclaré : "Nous avons informé la Croix-Rouge, la République arabe d'Égypte et le monde entier, par le biais des canaux de communication et des médias, du déplacement de certaines ambulances transportant des blessés qui devaient être transférés en Égypte...". (Sky News).</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le transfert de certains blessés en Égypte a été autorisé après de fortes pressions américaines et a été présenté comme une victoire pour Washington, qui a cédé à sa demande de retenue.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La publication de ce succès diplomatique américain, plus que relatif, avait précédé la visite en Israël du chef du département d'État Tony Blinken, qui avait l'intention d'accroître la pression pour obtenir une pause humanitaire.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Netanyahou a rejeté cette demande et l'attaque du convoi d'ambulances, l'une des plus excessives depuis le début de la guerre, a en quelque sorte symboliquement scellé ce rejet.</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L'affirmation américaine qui condamne Gaza à devenir un abattoir</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>D'autre part, la prétention des Etats-Unis à pouvoir gérer seuls le conflit, en se créditant d'une influence décisive, qu'ils n'ont pas en réalité, sur leur partenaire moyen-oriental, condamne a priori leurs efforts, qui ne seraient couronnés de succès que s'ils étaient coordonnés internationalement avec les autres puissances rivales, à savoir la Chine et la Russie, comme c'était le cas à l'époque de la guerre froide où certains excès présentant des risques pour la stabilité mondiale étaient impossibles à commettre.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le manque d'influence de l'Amérique provient de sa prétention à rester, malgré tout, la puissance hégémonique mondiale, d'où sa détermination à façonner le conflit du Moyen-Orient de telle sorte que son dénouement et son issue favorisent les intérêts américains au détriment de ceux des deux puissances rivales.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Une photographie de cette détermination est l'annonce que Zelensky s'envolera bientôt pour Israël, une visite que Tel Aviv avait précédemment rejetée. Il est évident qu'il s'agit d'une demande de Blinken, étant donné la coïncidence dans le temps de l'annonce avec sa rencontre avec Netanyahou.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L'Amérique entend ainsi raviver le lien entre la guerre d'Ukraine et celle du Moyen-Orient, qui lui tient tellement à cœur qu'elle a envoyé au Congrès une résolution appelant à une aide conjointe aux deux pays.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Cette combinaison a été rejetée par la Chambre, qui a voté en faveur d'Israël et non de Kiev, mais l'administration américaine ne veut manifestement pas jeter l'éponge. Une telle relance devrait d'ailleurs permettre de redonner de l'oxygène à la guerre ukrainienne, en surmontant les pressions internes et externes pour y mettre fin.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il y a des élections en Amérique, Biden ou un autre candidat démocrate ne peut pas se permettre de se présenter aux électeurs avec le fardeau d'une guerre perdue sur les épaules.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il est donc évident qu'aux yeux de l'administration américaine, la visite de Zelensky en Israël était plus importante que la pause humanitaire, d'où le plein succès de la visite de Blinken, malgré les morts de Gaza, qui étaient évidemment plutôt secondaires.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Bibi Netanyahou est bien conscient de ces priorités et joue aux échecs avec ses alliés-antagonistes à l'étranger, gérant ainsi le conflit et survivant politiquement à ceux qui, en Israël, veulent sa tête.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>En effet, les efforts visant à l'écarter de la scène politique israélienne ne se sont pas relâchés, et ce conflit interne se répercute sur l'abattoir de Gaza et sur les possibilités d'une guerre plus large, que la prolongation et la brutalité du conflit impliquent.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Sur ce point, un article de Yossi Verter dans <em>Haaretz </em>consacré à l'affrontement qui a lieu au sein de la politique israélienne, rapporte les confidences d'une source anonyme qui, après avoir détaillé les difficultés qui entravent la destitution du premier ministre, conclut que, cependant, cela vaut la peine d'essayer, "sinon Bibi fera durer la guerre pour toujours".</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Ainsi, pour revenir au début de notre note, Netanyahou a également évoqué Amalek et, pour lui aussi, la guerre de Gaza représente une opportunité, comme le 11 septembre l'a été pour les néo-conservateurs américains. Nous y reviendrons.</strong></span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlPonce Pilatetag:fanzine.hautetfort.com,2023-11-09:64702102023-11-09T20:26:58+01:002023-11-09T20:26:58+01:00 Caricature par ZOMBI
<p><strong>Caricature par ZOMBI</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6488351" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/3217162270.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,ponce-pilate,joe biden,palestine,massacre,israel,dessin,presse,satirique,zombi" /></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlL'extrême-droite fervent soutien de Nethanyaoutag:creseveur.hautetfort.com,2023-11-09:64701872023-11-09T17:49:52+01:002023-11-09T17:49:52+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6488302" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/01/3770506567.JPG" alt="Le Pen soutient Israël .JPG" /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlEt d’après vous, où vont aller ces plus de 2 millions de Gazaouis qui fuient les bombardements? tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-11-08:64702882023-11-08T12:13:00+01:002023-11-08T12:13:00+01:00 Et d’après vous, où vont aller ces plus de 2 millions de Gazaouis...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6488497" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/756143289.jpg" alt="0902653807458-web-tete.jpg" /></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Et d’après vous, où vont aller ces plus de 2 millions de Gazaouis qui fuient les bombardements ? </strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Pierre-Emile Blairon</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L’immigration de masse (essentiellement musulmane, en provenance du Maghreb et surtout d’Algérie) a débuté en France avec Valéry Giscard d’Estaing et son premier ministre Jacques Chirac quand ils ont introduit le désastreux « regroupement familial » (décret du 29 avril 1976), lequel était fortement recommandé par l’oligarchie mondialiste de l’époque pour faire venir de la main-d’œuvre bon marché et ainsi faire baisser les salaires des Français, ceci avec la bénédiction de la gauche, de l’extrême-gauche mais aussi des Juifs français qui croyaient que les antisémites étaient ces petits blancs patriotes qualifiés d’extrême-droite qu’il fallait contrer par tout moyen, sans savoir qu’ils sciaient la branche sur laquelle ils étaient assis.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pour en revenir à notre époque, hors de toute logique, les contraintes les plus fortes de la dictature sanitaire mise en place par les mondialistes à partir de 2020 ne se sont pas exercé sur les masses les plus nombreuses comme les Africains (notamment les Africains du Nord) mais à l’encontre des blancs européens, le but étant de détruire d’abord la civilisation européenne, les peuples européens n’étant pas assez malléables et trop cultivés pour devenir de dociles esclaves.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Une résistance timide s’organise cependant contre le déferlement migratoire, l’un des moyens employé par l’Ordre mondial pour affaiblir les Européens.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Les Européens du Nord, Le Danemark, la Suède, la Norvège, la Finlande et l'Islande, se sont rencontrés le 31 octobre 2023 pour créer une coalition afin d’expulser les « migrants » en situation irrégulière sur leur sol vers leurs pays d’origine.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6488499" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4044844556.jpg" alt="MSB172895(High).jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>En revanche, une expulsion en France est quasiment impossible (sauf au goutte à goutte) du fait de diverses dérogations, de l’action des associations d’aide aux « migrants », de la lenteur des pouvoirs publics et de la justice à décider de ces départs et du laxisme des autorités qui fait que ces expulsions prononcées ne sont appliquées qu’à la hauteur de 6 % en 2021 pour 124.111 « obligations de quitter le territoire » prononcées.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Je ne serais pas surpris que l’Allemagne, l’Angleterre et les Pays-Bas rejoignent bientôt la coalition des pays nordiques, malgré les dénégations des autorités de ces pays.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Posons-nous la question : où vont donc aller les 2,4 millions de Palestiniens chassés de leur territoire par les bombardements israéliens ?</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Israël n’a pas laissé grand-choix à cette population ; il n’y a qu’une seule issue possible : le poste-frontière de Rafah à la frontière égyptienne ; selon France 24 du 6 novembre 2023, <em>« Jusqu’à l’attaque du Hamas du 7 octobre, l'aide entrait par le point de passage de Kerem Shalom contrôlé par Israël. L'État hébreu a depuis renforcé les restrictions existantes, faisant de Rafah le seul point d'entrée de l'aide humanitaire.</em></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><em>Au cours des premiers jours de la guerre, l'Égypte a déclaré que le poste-frontière était ouvert mais pratiquement inopérant en raison des bombardements – l’armée israélienne a effectué trois frappes aériennes sur Rafah en 24 heures, le 10 octobre. La frontière et ses environs ont été dévastés. Les routes étant devenues impraticables, les camions chargés d'aide humanitaire sont restés bloqués côté égyptien. » (Lara Bullens, Passage de Rafah entre l'Égypte et Gaza : "Ce n'est pas une frontière normale")</em></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Les gazaouis ont creusé des tunnels leur permettant d’entrer en Egypte ou de faire venir de l’aide humanitaire et des vivres.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Comme il n’existe pas d’autre point de passage, il semble probable que les Gazaouis forceront le blocus par ce passage, et que l’Egypte n’aurait alors plus d’autre choix que de créer un couloir dit humanitaire afin de les acheminer vers la Libye… où ils seront attendus par les ONG et conduits vers l’Europe par bateaux.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>En Europe ? Seulement en Europe du Sud, puisque ceux du Nord n’en veulent pas. L’Europe du Sud, ce sont les deux péninsules : ibérique et italienne, et la France.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Comme les Palestiniens sont à l’évidence des réfugiés politiques, qu’ils viendront cette fois en famille, avec femmes et enfants, et qu’ils vont faire pleurer dans les chaumières des Européens du Sud et des Français conditionnés depuis des lustres, ce sont des centaines de milliers, voire des millions (les Palestiniens , en incluant les réfugiés en Jordanie, Syrie et Liban sont au nombre de 6 millions – oui, 6 millions ! - issus en grande majorité du précédent exode imposé par les mêmes Juifs en 1948) qui arriveront chez nous et qui ne pourront pas être extradés.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>C’est donc une totale illusion (ceci à l’intention de nos amis pro-israéliens) de croire que les Occidentaux (USA, UE, Israël) sont à même de résoudre le problème migratoire qu’ils ont eux-mêmes créé ; au contraire, l’Europe du Sud deviendra le déversoir obligé de leurs « animaux humains », une invasion programmée qu’ils auront déjà largement entamée depuis des décennies.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Si on regarde alors la situation des Européens, non seulement sur le plan géopolitique mais aussi religieux des Européens sur leur propre territoire, on se trouve projeté dans un passé lointain à l’époque des guerres de religion, car on s’aperçoit du clivage entre deux Europes (en plus de l’Europe réelle et celle dite « de Bruxelles), celle du Nord et celle du Sud, on se rend compte qu’il pourrait y avoir un autre conflit, en résurgence sans doute inconsciente, sorte de revanche des Européens du Nord, majoritairement protestants, contre ceux du Sud, dont la quasi-totalité est catholique.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>On voit aussi, si l’on considère les choses plus profondément et plus spirituellement, que les mondialistes satanistes s’acharnent à éradiquer les descendants des conquistadores (Portugais et Espagnols) et les descendants de l’empire colonial français, et à faire disparaître physiquement les berceaux de toutes les anciennes grandes civilisations de l’hémisphère nord : berceau ukrainien pour les indo-européens (civilisation des Kourganes), berceau des Serbes (Kosovo), destruction des vestiges archéologiques de la civilisation mésopotamienne (Irak-Syrie), disparition programmée de l’ancien peuple celto-gaulois qui étendait sa population sur un territoire maintenant habité – plus pour longtemps - par les Français, les Belges et les Italiens du Nord (les anciens Insubri), effacement des héritiers des grandes civilisations de l’Antiquité, Rome et Athènes (la Grèce est désormais déjà détruite), tous les descendants de ces grands peuples auront disparu, noyés sous le nombre des étrangers importés par l’Occident, principalement les ressortissants du monde musulman.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il reste encore un peuple anciennement indo-européen qui n’a pas encore été complètement détruit, ce sont les Iraniens que le Shah voulait délivrer de l’islam ; c’est la CIA qui a déposé le shah d’Iran et non pas l’ayatollah Khomeiny (tranquillement installé en France avant le départ forcé du Shah) ; on peut parier que l’Iran sera la prochaine cible du complexe militaro-industriel occidental, opportunément surnommé par les Iraniens : le Grand Satan.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Pierre-Emile Blairon</strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa guerre du gaz: de la Baltique au Sinaï, la zone de crise s'étend. Analysetag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-11-06:64696722023-11-06T20:06:31+01:002023-11-06T20:06:31+01:00 La guerre du gaz: de la Baltique au Sinaï, la zone de crise...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6487704" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2095967567.jpg" alt="GL5YI7BYDVDUFLYSLKQGLR4UYY.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>La guerre du gaz: de la Baltique au Sinaï, la zone de crise s'étend. Analyse</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Giuseppe Masala</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://geoestrategia.es/noticia/41713/geoestrategia/la-guerra-del-gas:-del-baltico-al-sinai-se-amplia-la-zona-de-crisis.-analisis.html</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">De nos jours, nous assistons rarement à des guerres d'anéantissement, c'est-à-dire des guerres dans lesquelles les belligérants visent à la destruction complète et à la capitulation du pays adverse. Naturellement, cela s'applique surtout aux grandes puissances dotées d'armes technologiquement avancées et de capacités de destruction souvent dévastatrices.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En général, lorsque des conflits opposent ces dernières, on assiste à des guerres dites par procuration, c'est-à-dire des guerres dans lesquelles un pays fantoche sacrifie son propre territoire, et souvent aussi sa propre population, pour attaquer la puissance adverse de son propre <em>Dominus </em>ou un autre pays fantoche allié à son tour à l'adversaire de son propre <em>Dominus</em>. Je pense que la référence à cette situation est assez facile : l'Ukraine de Porochenko était un pays fantoche allié à l'OTAN et aux Américains luttant contre les républiques sécessionnistes de Donetsk et de Lougansk alliées à la Fédération de Russie, tandis que l'Ukraine de Zelensky, toujours un pays fantoche des États-Unis et de l'OTAN, lutte directement contre la Fédération de Russie.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lorsque deux puissances du niveau de la Russie et des États-Unis s'affrontent, il est très difficile de parvenir à un affrontement direct, car la logique est précisément celle de la <em>proxy war,</em> la "guerre par procuration" entre pays vassaux prêts à se sacrifier.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais même les objectifs des conflits ne consistent plus - comme par le passé - en l'anéantissement de l'adversaire ou en sa capitulation complète. Aujourd'hui, les objectifs des conflits armés sont plus nuancés et comportent généralement - pour l'une ou l'autre des parties - toute une série d'objectifs intermédiaires possibles qui peuvent être atteints soit directement au cours des opérations militaires, soit plus tard, lors des inévitables négociations de paix qui suivront.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans l'immense guerre d'usure entre la Russie (et la Chine), d'une part, et les Etats-Unis et leurs vassaux, d'autre part, cette discussion sur l'éventail des objectifs à atteindre (en tout ou en partie) est certainement tout à fait valable. Si l'objectif principal des Etats-Unis est - à mon avis - de générer un immense arc de crise autour des frontières de la Russie et aussi au Moyen-Orient (où la Russie a des intérêts vitaux) afin de l'affaiblir au point de provoquer l'effondrement du régime de Poutine, il y a aussi d'autres objectifs intermédiaires à atteindre : par exemple, l'explosion totale du Moyen-Orient pourrait conduire à la réalisation de l'objectif américain d'infliger une défaite à la Russie en Syrie avec la perte de la base navale clé de Tartous qui permet à Moscou de patrouiller en Méditerranée malgré la fermeture du Bosphore en raison de la guerre en Ukraine et de la mer Noire, ou la guerre entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan pourrait conduire à l'objectif de chasser la Russie du Caucase du Sud, peut-être même en parvenant à raviver les pulsions sécessionnistes dans les républiques russes du Daghestan et de la Tchétchénie. Ou encore, les tensions qui couvent entre la Serbie et le Kosovo et qui pourraient potentiellement conduire à l'érosion et à la chute de l'actuel gouvernement pro-russe de Belgrade en faveur d'un gouvernement pro-occidental. Dans ce contexte d'objectifs partiels - qui rime aussi étroitement avec la "guerre mondiale progressive" de Bergoglio - la guerre du gaz joue certainement un rôle de premier plan.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme je l'ai dit à maintes reprises, l'une des questions fondamentales pour comprendre cette énorme crise, qui couve depuis les années 2010, est de comprendre le mécanisme économique qui, depuis le début du siècle, a donné à l'Allemagne une énorme compétitivité sur les marchés mondiaux et a vaincu ses concurrents (y compris les Américains) : d'une part, le mécanisme prévoyait une politique économique européenne centrée sur la déflation salariale la plus étouffante et, d'autre part, le dumping énergétique permettait à l'Allemagne de produire à des coûts énergétiques très bas grâce aux Russes qui, pour l'essentiel, cédaient leur gaz à Merkel (qui, en retour, laissait entrevoir la possibilité d'une entrée de la Russie dans l'élite des pays occidentaux).</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6487705" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/395246000.jpeg" alt="karte-nordstream.jpeg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La pierre angulaire de cette politique énergétique européenne et allemande était, bien sûr, le gazoduc <em>North Stream,</em> qui reliait la Russie à l'Allemagne, pompant le gaz nécessaire à l'énorme appareil productif allemand sans passer par des pays russophobes et pro-américains tels que la Pologne et l'Ukraine. Comme vous le savez, cette infrastructure critique a été détruite par une série d'explosions malveillantes survenues le 26 septembre 2022, alors que la guerre en Ukraine venait d'éclater. Un événement sans précédent en temps de paix.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si l'analyse des faits devait se concentrer sur le <em>qui prodest,</em> c'est-à-dire sur qui profite de l'explosion de North Stream, la réponse est simple: l'Ukraine porte un coup dur à la Russie, propriétaire du gazoduc, la Pologne retrouve son rôle central dans la gestion des flux énergétiques vers l'Europe en provenance de la Russie et, surtout, les États-Unis qui voient le cordon ombilical entre l'énergie russe à bas prix et l'appareil productif allemand définitivement rompu. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bien sûr, il n'y a pas de preuve certaine que ce sont ces pays qui ont détruit le North Stream mais, à moins de vouloir croire à un harakiri russe qui détruit l'un de ses atouts fondamentaux, il faut au moins envisager l'hypothèse que ceux qui ont mené l'attaque étaient peut-être les États-Unis ou des marionnettes engagées à leur service. Le journaliste d'investigation américain (et lauréat du prix Pulitzer) Seymour Hersh a fait sienne cette hypothèse en citant des sources directes américaines et étrangères.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quoi qu'il en soit, on peut toujours affirmer qu'une guerre totale est menée dans le Grand Nord à propos des gazoducs. Une guerre qui ne semble pas avoir pris fin avec l'explosion du <em>North Stream.</em> En effet, il y a quelques semaines, une fuite de gaz s'est produite dans le petit gazoduc - le <em>Balticconnector</em> - qui relie la Finlande et l'Estonie. Il n'a pas fallu longtemps pour que des soupçons de sabotage se fassent jour ; les rumeurs se sont intensifiées au cours des dernières semaines. En effet, le Bureau national d'enquête finlandais (NBI) a déclaré que l'enquête sur les dommages subis par le gazoduc <em>Balticconnector </em>a révélé que le navire <em>New Polar Bear,</em> battant pavillon de Hong Kong, se trouvait au moment et sur le lieu de l'incident.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6487707" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/191930627.png" alt="2106131hdabdt24.png" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Aux déclarations déjà explosives du NBI finlandais s'ajoutent celles des enquêteurs estoniens qui, en plus de l'incroyable hypothèse du "sabotage chinois", n'ont pas oublié de suivre l'exemple du Kremlin en signalant que le navire russe <em>Sevmorput </em>se trouvait dans la même zone lors de l'accident. Mon Dieu, les enquêteurs estoniens impliqués dans l'enquête ont cependant admis qu'ils ne pouvaient pas affirmer avec certitude que ces navires étaient impliqués dans le prétendu sabotage de l'oléoduc. Mais cela a suffi au président letton Edgars Rinkivics pour faire une déclaration grandiloquente selon laquelle l'OTAN fermerait la mer Baltique si l'implication de la Russie dans l'attaque de l'oléoduc <em>Balticconnector </em>était prouvée.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Une déclaration explosive du président letton qui aggrave l'état de tension déjà élevé entre l'OTAN et la Russie. Pour en comprendre la gravité, il suffit de rappeler qu'un blocus naval équivaut, en droit international, à un acte de guerre ; et il ne fait aucun doute que c'est ainsi qu'il sera considéré par la Russie, qui n'acceptera jamais de voir son accès à la mer Baltique bloqué, notamment parce qu'une telle éventualité reviendrait à transformer l'enclave russe de Kaliningrad - située entre la Pologne et la Lituanie - en une nouvelle bande de Gaza en plein centre de l'Europe.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cependant, au-delà des déclarations du président letton que nous prévoyons disproportionnées (voire carrément insensées), une première étape officielle doit être franchie après les déclarations de <em>Balticonnector</em>. La Russie s'est retirée de l'accord de coopération transfrontalière avec la Finlande.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'arc de la crise s'élargit et s'étend désormais du Sinaï à la mer Baltique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ccffcc;"><em><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">* est diplômé en économie et s'est spécialisé dans la "finance éthique". Il se déclare cyber-marxiste mais, comme Leonardo Sciascia, pense qu'"il n'y a pas d'échappatoire à Dieu, ce n'est pas possible. L'exode de Dieu est une marche vers Dieu".</span></strong></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6487708" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3092633820.jpg" alt="FzyYRKvXwAIFUde.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Israël, Gaza et la guerre économique mondiale</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Emiliano Brancaccio*</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Commentant l'extension des fronts de guerre au Moyen-Orient, le président de la République Sergio Mattarella a déclaré : "Le monde est devenu pire, non pas à cause d'un virus, mais à cause d'un comportement humain malheureux". C'est vrai, mais ce n'est pas suffisant. Le problème, ajoutons-nous, est de comprendre quels sont les grands mécanismes qui induisent les comportements humains à inaugurer un nouvel âge malheureux de fer et de feu.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">On ne peut pas dire que les commentateurs traditionnels aident à percer un tel mystère. Plutôt que d'essayer de comprendre les faits, les "géopoliticiens" du courant dominant semblent se livrer à un travail de persuasion douteux, qui consiste à susciter des émotions et des réflexions à partir d'un moment arbitrairement choisi. Ils nous incitent à nous horrifier et à prendre position, par exemple, uniquement sur la base des violences du Hamas le 7 octobre 2023, tout en nous suggérant d'éteindre nos sens et nos cerveaux sur la transformation par Israël de Gaza en prison à ciel ouvert, ou sur d'autres crimes et méfaits commis par les différents acteurs impliqués et antérieurs à cette date. De plus, comme si l'arbitraire du cadre temporel ne suffisait pas, ils nous proposent d'examiner les conflits militaires comme s'ils étaient une simple conséquence de tensions religieuses, ethniques, civiles et idéalistes. Ils n'apprécient guère l'issue violente des conflits économiques.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La guerre de Gaza place les intérêts économiques au centre de ses préoccupations</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Disons les choses telles qu'elles sont. Si l'objectif est de comprendre la dure réalité qui nous entoure, la contribution de ces analystes est inutile.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour découvrir les éléments déclencheurs de la dynamique actuelle de la guerre, une méthode un peu plus robuste, inspirée de certaines contributions récentes de la recherche "historico-matérialiste", peut s'avérer utile. Cette méthode ne néglige pas les déterminants religieux, culturels ou idéels des conflits, mais les subordonne à un mécanisme historique plus général et plus puissant, qui place au centre de l'enquête les facteurs matériels et les intérêts économiques qui alimentent les vents de la guerre. En substance, l'argent sert à déchiffrer le mouvement des comportements humains malheureux.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Récemment, cette méthodologie a été appliquée au conflit en Ukraine, dans l'un de nos livres [1], puis dans un appel intitulé "Les conditions économiques de la paix" que nous avons publié dans le <em>Financial Times </em>et <em>Le Monde,</em> ainsi que dans ces mêmes pages [2].</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ces contributions ont été largement saluées par les membres de l'Accademia dei Lincei et d'autres, mais aussi critiquées par certains détracteurs. Parmi eux, certains affirment que notre méthode de recherche n'est pas utile pour expliquer les conflits "non économiques", tels que le conflit israélo-palestinien. En effet, il ne devrait pas être difficile d'identifier un élément "économique" dans un conflit entre deux peuples caractérisés par des taux de croissance démographique élevés et destinés à se disputer une part dérisoire du monde. Mais il ne s'agit pas seulement d'une question de pressions démographiques. Comme je l'ai soutenu à l'Institut Gramsci avant même la nouvelle explosion de violence, le conflit israélo-palestinien non résolu, dont le point de friction maximal se situe à Gaza, est un facteur majeur des énormes contradictions, de nature économique, qui alimentent les tensions militaires mondiales. Voyons pourquoi.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quel est le rapport entre la crise hégémonique de l'économie américaine et Gaza ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le point de départ de notre interprétation est le fait, reconnu par les diplomaties occidentales elles-mêmes, d'une crise hégémonique de l'économie américaine. Le capitalisme américain conserve le leadership mondial en matière de technologie et de productivité. Cependant, de l'ère fastueuse du libre-échange mondial, les États-Unis héritent d'un fardeau important de problèmes, de compétitivité et de déséquilibres connexes. Bien que caractérisée par une croissance plus faible que celle de la Chine et d'autres grands pays émergents, l'économie américaine présente un excès permanent d'importations par rapport aux exportations et, par conséquent, un lourd déficit net vis-à-vis des pays étrangers, qui a atteint le chiffre record de 18.000 milliards de dollars.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6487709" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1923251636.jpg" alt="carte_1-3gaz_png.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si le dollar reste prééminent dans l'ordre monétaire, ce déséquilibre est de plus en plus difficile à gérer. Il n'est pas sans rapport, entre autres, avec les difficultés actuelles de financement des campagnes militaires dans le monde. Si, à l'époque glorieuse du mondialisme, les États-Unis développaient presque de concert la dette et les milices à l'étranger, aujourd'hui, ce glorieux circuit "militaro-monétaire" traverse indubitablement une crise. Le géant américain se trouve donc au milieu d'une transition historique difficile, s'adaptant au nouveau scénario mondial moins facile.</span></strong></span></p><p><span style="c
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlBlinken propose une pause humanitaire à Gazatag:creseveur.hautetfort.com,2023-11-06:64696332023-11-06T17:33:55+01:002023-11-06T17:33:55+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6487649" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/02/1885560766.JPG" alt="Blinken propose une pause humanitaire.JPG" /></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlISRAËL RATE L'OCCASION DU SIÈCLEtag:lantidote.hautetfort.com,2023-11-06:64694482023-11-06T09:00:00+01:002023-11-06T09:00:00+01:00 L'Etat d'Israël vient de rater l'occasion du siècle. Du siècle ? Comment...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">L'Etat d'Israël vient de rater l'occasion du siècle. Du siècle ? Comment ça, baratineur de blog ? Eh bien pas la peine d'avoir Bac + 12 ou d'être sorti d'une Académie militaire pour s'en convaincre. A croire que les dirigeants de l'Etat hébreu semblent trop américanisés (je veux dire "mal dégrossis") pour comprendre les subtilités des guerres dites "asymétriques". Ils font pleuvoir des orages de bombes sur la population de Gaza. Du coup, les dégâts « collatéraux » parmi la population civile deviennent la règle, et le ciblage des méchants l'exception. C'est aveugle, criminel et con.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ils ont beau savoir que les stratèges du Hamas, aidés en cela par les meilleurs stratèges iraniens, avaient derrière la tête une idée particulièrement tordue, ils font comme les Américains au Vietnam : le tapis de bombes. Suite à cette "stratégie" trop niaise pour être digne de ce titre, Israël est désormais, aux yeux de la plupart des pays normalement humanistes, un bourreau sanguinaire. Exactement le renversement des responsabilités attendu, souhaité et prévu par le Hamas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Certains commentateurs vont jusqu'à égaler Netanyahou et Tsahal en cruauté aveugle à d'autres bourreaux dont les juifs furent eux-mêmes les victimes, en masse, en d'autres temps. On ne peut pas, hélas, donner complètement tort aux critiques qui s'abattent sur Israël. Pourtant, les terroristes du Hamas, par l'énorme pogrom commis le 7 octobre, avaient offert aux dirigeants israéliens une occasion en or, quasiment l'occasion du siècle, de retourner l'opinion mondiale en leur faveur. Ne pas avoir sauté sur cette occasion reste pour moi une énigme et une faute.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Vous imaginez le boulevard ouvert devant l'Etat d'Israël quand le monde a découvert, horrifié, l'étendue des massacres du 7 octobre ? Vous imaginez l'énorme opération de propagande gratuite qu'il aurait pu mener face au monde entier, à la tribune de l'ONU, et dont il aurait pu remercier le Hamas de la lui avoir offerte sur un plateau ? L'extraordinaire et idéal moment de se présenter en victime à la face de l'humanité ? Le voilà le grand mot que les Israéliens ont oublié de marteler : se présenter comme les victimes d'une haine exterminatrice. Quel tableau ! Quelle victoire ç'aurait été ! Et Hamas, Hezbollah et Iran l'auraient eu dans le baba ! La queue basse, les mollahs !!! A la niche les molosses !!!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mais non, pour cela, il aurait fallu réfléchir, et non pas réagir dans l'instant, sous le coup de l'émotion, du scandale, de la souffrance, de la colère et de l'horreur. Il aurait fallu voir l'intention cachée derrière les actes des tueurs. En deux mots, il aurait fallu élaborer une vision <span style="text-decoration: underline;">politique</span> de la situation ainsi créée, et non seulement se fier à une conception purement <span style="text-decoration: underline;">militaire</span>, par définition incapable de parler autrement qu'avec le langage de la force. Avec au demeurant une efficacité très douteuse, précisément en termes militaires : à combien chiffre-t-on les hauts responsables du Hamas dégommés par l'armée israélienne ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Pour réagir avec intelligence, il aurait fallu que les gouvernants israéliens sortent de la mécanique et de l'automatisme de la vengeance. Vous pouvez être sûr que, si Israël avait brandi comme un étendard les photos des hommes, des vieillards, des femmes, des enfants assassinés, aucun pays, fût-il acquis à la cause islamiste, n'aurait osé prendre le parti des assassins. Vous auriez vu le grand concert des nations se précipiter au secours de la nation attaquée dans sa chair. Israël aurait fait l'unanimité autour de lui. Vous imaginez, pour une fois, l'unanimité dans la compassion pour les juifs et dans la réprobation de leurs lâches ennemis ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Au lieu que là, non seulement l'armée et tous les organes qui de défense et de sécurité ont été lamentablement pris en défaut, mais en répliquant comme des brutes en fonçant dans le piège tendu par le Hamas, ils ont 1 - fini par donner le beau rôle à celui-ci, 2 - réussi à faire oublier les actes barbares commis par celui-ci, 3 - revêtu aux yeux de tous le costume de l'ogre, du monstre, du grand méchant loup. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Quel stupide et horrible gâchis ! C'est trop tard pour faire autrement. Israël est pris dans l'engrenage : il ne peut que poursuivre sur sa lancée et aggraver son cas aux yeux du monde. On saura plus tard l'ampleur de tout ce qu'a <span style="text-decoration: underline;">perdu</span> Israël en réagissant comme il l'a fait. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Note : maintenant, après cette terrible victoire des terroristes du Hamas, celui-ci a-t-il fait avancer la cause des Palestiniens ? Rien n'est moins sûr. Je persiste à penser, moi qui ne suis en rien géopoliticien, que la défense de la cause du peuple palestinien figure à peine comme un iota dans le programme du Hamas, même si celui-ci s'impose actuellement comme le vrai et seul représentant authentique, au détriment de l'Autorité palestinienne qui, dans la circonstance actuelle, se trouve, si c'est possible, encore plus disqualifiée qu'en temps ordinaire. <span style="color: #ff0000;">[* Note : Je viens précisément d'entendre (16 novembre dans Les Matins de France Culture) que les gens du Hamas ont déclaré officiellement (ou au moins publiquement) que celui-ci avait besoin du sang des innocents pour affermir la ferveur révolutionnaire dans les rangs de la population palestinienne. Non seulement les terroristes n'en ont pas honte, mais ils s'en vantent.] </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">A cet égard d'ailleurs, on peut dire que l'opération "assassinats" est pour le Hamas une réussite en termes de pouvoir et d'instrumentalisation de la cause palestinienne. Que la cause palestinienne, et même celle des prisonniers palestiniens en Israël, puisse être portée aujourd'hui par un mouvement composé de musulmans fanatiques et dont l'essentiel de la doctrine consiste en l'élimination pure et simple de l'Etat juif, c'est juste un échec tragique des forces de la Raison. Le Hamas représentant le peuple palestinien ? C'est ce qui pouvait arriver de pire à ce dernier. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Et c'est de très mauvais augure pour l'avenir du peuple palestinien : la violence de Septembre Noir (J.O. Munich 1972) et du F.P.L.P. à laquelle s'ajoute la bouillie religieuse d'un islam haineux, tout ça annonce des lendemains qui ne chanteront pas (ci-dessous titres de tribunes parues dans <span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span> des 29-30 octobre et 9 novembre).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> <img id="media-6488428" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/3883502433.jpg" alt="israël,hamas,arabes,palestine,guerre israélo-arabe,kibboutz,juifs,gaza" /> <img id="media-6488429" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/00/1320664133.jpg" alt="israël,hamas,arabes,palestine,guerre israélo-arabe,kibboutz,juifs,gaza" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGuerres géographiquestag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-11-02:64692392023-11-02T23:08:00+01:002023-11-02T23:08:00+01:00 Guerres géographiques Andrea Marcigliano Source:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6487056" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/40056419.jpg" alt="actualité,définition,palestine,israël,gaza" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Guerres géographiques</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Andrea Marcigliano</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://electomagazine.it/guerre-geografiche/</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il existe une étrange façon de penser les guerres. Et, à y regarder de plus près, de les mener. Car la culture, ou plus simplement l'information, lorsqu'elle est propagée, devient une arme. Et une arme extrêmement redoutable.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et l'une des manières de combattre les guerres, est d'user d'une arme très spécifique, celle de la géographie. Plus précisément, ce sont les cartes, qui ne représentent pas, comme on le croit généralement, la réalité objective. Mais plutôt une interprétation de celle-ci, souvent falsifiée, toujours sectaire.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Nul besoin d'inventer des cartes imaginaires de contrées fantastiques. Il suffit de prendre la cartographie d'un territoire, et de la lire d'un point de vue particulier. Les montagnes, les lacs, les mers et les plaines restent ce qu'ils sont. Mais leur signification change. Enormément.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6487051" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1285978356.jpg" alt="ee7e8ec0dae78e00f9e8d89dbe303d99.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Car les cartes sont, par essence, des récits, des narratifs. Des récits d'histoire ou des histoires. D'où les mythes. Et dans les guerres, les conflits opposent souvent des "mythologies" différentes et antithétiques.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Prenez l'affrontement entre Israéliens et Palestiniens. Il s'agit d'un conflit historique et assez ancien. Si ce n'est pas tout à fait ancien.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Tous ceux qui, de bonne ou de mauvaise foi, invoquent une solution pacifique et pacificatrice, ne font qu'évoquer la formule "Deux peuples, deux États".</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Une formule, disons-le sans hésiter, banale et répétitive. Et vide de contenu. Totalement vide.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Que signifie "deux États" ? Un État est fondé sur un espace géographique précis. Déterminé, et délimité, par des frontières. L'État ne peut exister sans son propre territoire. Où c'est la Terre qui détermine l'espace du droit. Le Nòmos de la Terre conditionne et circonscrit le Nòmos, la loi de l'homme.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Mais là, il n'y a pas deux Terres. Divisées et distinctes par des frontières historiques clairement identifiables. Il suffit de regarder la carte.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et vous verrez comment la Palestine, ou plutôt l'État palestinien, est une construction artificielle. Un résultat. Avec la Cisjordanie au détriment de la Jordanie, qui a historiquement régné sur ces terres. Et la fameuse bande de Gaza. Une enclave surpeuplée. Économiquement non autonome dans tous les domaines. Séparée du reste de la Palestine par Israël.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6487052" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1033808615.jpg" alt="main-share.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il était inévitable que ce qui s'est passé depuis 2005 se produise. Que Gaza devienne autre chose que le reste de l'hypothétique État palestinien. Les exemples historiques d'entités étatiques territorialement séparées auraient dû nous mettre la puce à l'oreille. Sans remonter au Corridor de Dantzig, déclencheur de la Seconde Guerre mondiale, pensez au Pakistan et à ce qui est devenu le Bangladesh. Avec une épreuve sanglante, même si nous voulions l'oublier.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Gaza, séparée de la Cisjordanie, est tombée aux mains du Hamas. Elle est devenue la base opérationnelle non pas d'un État, mais d'une organisation poursuivant d'autres objectifs. D'abord l'hégémonie sur la Cisjordanie palestinienne. Et, à partir de là, contrôler l'ensemble de la Jordanie. En construisant un nouvel État islamiste aux dépens des pays arabes, plutôt que de l'ennemi déclaré, Israël.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L'hypothèse de déplacer les habitants de Gaza vers le Sinaï, avec des coûts humains apocalyptiques, ne résoudrait pas le problème. Elle ne ferait que générer le chaos en Égypte. En insérant une enclave incontrôlable dans sa région asiatique.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La question, malheureusement, n'est pas idéologique, politique ou religieuse. C'est avant tout une question de géographie. La science cruelle par excellence, comme l'appelait le plus grand géopolitologue italien, Ernesto Massi.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Deux peuples, bien sûr. Israéliens et Arabes palestiniens... mais une seule terre. Ce qui est d'ailleurs contesté à grands coups de cartes.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Israël n'a existé qu'en 1947, affirment les Palestiniens en montrant de vieilles cartes.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La Palestine n'existait pas, affirment les Israéliens, avec des cartes montrant l'ancienne et légendaire répartition des tribus d'Israël.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6487053" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2211759963.jpg" alt="c43303a59a28b311425df5ad86d3de99.jpg" /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6487054" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3789422563.gif" alt="ottoman.gif" /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6487055" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/519553154.jpg" alt="1889_Modern_Palestine,_shewing_Turkish_provinces.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans cette direction, cependant, on se heurte à un mur. En effet, si l'on veut, on peut affirmer que ces terres ne sont ni la Palestine ni Israël. Il s'agit de l'ancienne Canaan. Mais les Cananéens ne peuvent pas les revendiquer.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Je n'ai pas de solution au problème. Je pense que personne ne peut l'avoir, à moins de penser à un génocide d'un côté ou de l'autre.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Seulement, d'un point de vue réaliste, je crois que nous devons cesser de nous protéger avec la formule "deux peuples, deux États".</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Plus tôt cela sera fait, plus tôt nous commencerons à penser en termes de réalité. Et non dans l'abstrait.</strong></span></p>
Le Photonhttp://lephoton.hautetfort.com/about.htmlC'était le 2 novembre...tag:lephoton.hautetfort.com,2023-11-02:18772562023-11-02T21:20:00+01:002023-11-02T21:20:00+01:00 361. À Rome, la mort de l'empereur Constantin II permet à Julien (Flavius...
<p>361.<br />À Rome, la mort de l'empereur Constantin II permet à Julien (Flavius Claudius Julianus) d'accéder à la tête de l'Empire. Ancien préfet des Gaules, le jeune prince philosophe, âgé de trente-et-un ans, avait déjà été proclamé empereur par ses soldats l'année précédente. Il décrète aussitôt un retour à la tolérance religieuse et ne tardera pas à se faire le restaurateur du paganisme. Il publiera plusieurs ouvrages, dont un traité <em>Adversus Christianos</em>, qui ne nous est connu que par la réfutation qu'en tenta Cyrille d'Alexandrie.</p><p>1530.<br />Aux Pays-Bas, les digues du Zeeland cèdent sur plusieurs dizaines de kilomètres. Plus de 400 000 personnes disparaissent sous les flots. Dans les semaines qui suivent, les survivants attaquent les prévôts qui ont préféré spéculer dans le commerce maritime avec l'argent prévu pour renforcer les digues. "La leçon de tels malheurs, écrit l'anabaptiste Jan Van Leyden, est que la fortune des peuples doit résider entre leurs propres mains".</p><p>1827.<br />Naissance à Berlin du publiciste et philologue Paul de Lagarde, l'un des premiers et des plus importants théoriciens du mouvement national allemand.</p><p>1847.<br />Naissance à Cherbourg du philosophe et sociologue français Georges Sorel.</p><p>1890.<br />Naissance à Pamel, dans le Brabant, du militant flamand Hendrik Borginon, président de 1968 à 1971 du comité directeur du pèlerinage de la tour de l'Yser à Dixmude.</p><p>1906.<br />Naissance à Milan du réalisateur italien Luchino Visconti di Modrone (<em>Le Guépard</em>, 1963, <em>Mort à Venise</em>,1971). Son premier film, <em>Ossessione</em> (1942), inspiré du roman de James Cain <em>Le Facteur sonne toujours deux fois</em>, fut menacé par la censure et ne put être distribué en salles que grâce à l'intervention d'Alessandro Pavolini, ministre de la Culture populaire de Mussolini.</p><p>1917.<br />Déclaration du ministre britannique des Affaires étrangères Arthur James Balfour à Lord Rothschild pour lui exprimer, au nom de son gouvernement, des sentiments de "sympathie pour les aspirations sionistes". Les milieux sionistes qui, jusque là, voyaient dans le conflit mondial le moyen de détruire le tsarisme, y voient désormais le moyen de rétablir l'État juif. Ils passent alors dans le camp des Anglo-Saxons, après avoir plutôt soutenu les empires centraux. La Palestine compte alors 700 000 habitants, dont 600 000 Arabes.</p><p>1935.<br />Création à Courtrai (Flandre belge), par Léon Degrelle, du mouvement rexiste.</p><p>1937.<br /><img id="media-5715491" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/183438241.jpg" alt="pays-bas,catastrophe,philologie,philosophie,sociologie,nationalisme,allemagne,littérature,théâtre,irlande,cinéma,italie,aviation,aéronautique,1530,1827,1937,1950,1975" />L'aviatrice allemande Hanna Reitsch réussit la première démonstration publique de vol en hélicoptère.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> 1950.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/01/2632182169.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2727692" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/01/1413663469.jpg" alt="George Bernard Shaw.jpg" /></a>Mort à Ayot Saint Lawrence (Hertfordshire, Angleterre) de l'écrivain et dramaturge irlandais George Bernard Shaw, dont la pièce la plus connue, <em>Pygmalion</em> (1914), fut adaptée en comédie musicale sous le titre de <em>My fair Lady</em>. Socialiste, il professait en matière religieuse des sentiments de tendance panthéiste. En novembre 1914, il s'éleva contre la décision du gouvernement britannique d'entrer en guerre contre l'Allemagne. Il reçut en 1925 le prix Nobel de littérature.</p><p>1975.<br /><a href="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/3262863010.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-2729868" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lephoton.hautetfort.com/media/01/00/460162509.jpg" alt="Pier Paolo Pasolini.jpg" /></a>Le cadavre du cinéaste et écrivain italien Pier Paolo Pasolini est découvert, à l'aube, sur une plage d'Ostie. Les circonstances de son violent assassinat n'ont jamais été éclaircies.</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlNi racisme ni religion. La guerre en Palestine, c'est tout sauf çatag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-11-01:64689692023-11-01T20:02:01+01:002023-11-01T20:02:01+01:00 Ni racisme ni religion. La guerre en Palestine, c'est tout sauf ça...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6486671" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3740488636.jpg" alt="1-dome-of-the-rock-stevenallan.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Ni racisme ni religion. La guerre en Palestine, c'est tout sauf ça</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Enrico Toselli</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://electomagazine.it/ne-razzismo-ne-religione-la-guerra-in-palestina-e-tuttaltro/</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est difficile de faire comprendre les développements de la guerre en Palestine tant que les comptes rendus journalistiques partent du mensonge de l'antisémitisme dans un conflit où les deux belligérants sont des sémites. Mais l'accusation de racisme sert à criminaliser un camp. Tandis que l'autre récupère les symboles de la persécution du siècle dernier et, si cela ne suffit pas, ceux des siècles précédents. Comme l'a fait l'inusable Zelensky, rappelant les pogroms de l'époque tsariste et "oubliant" que nombre d'entre eux se sont produits dans l'Ukraine d'aujourd'hui.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le racisme n'a donc rien à voir là-dedans, puisque les deux partis sont sémites. La religion n'a rien à voir non plus. On l'a vu en juillet dans le Trentin, lorsque le groupe de réflexion <em>Il Nodo di Gordio</em> a organisé une rencontre entre des représentants de diverses religions, y compris des juifs et des musulmans. Ils se sont affrontés et ont dialogué sans le moindre problème. Parce que ceux qui ont de l'intelligence et de la culture ne font pas la guerre. Mais il est évident que les hommes de religion - qui sont bien différents des agitateurs au nom d'un Dieu quelconque - ont de moins en moins de poids par rapport aux intérêts matériels et quotidiens de leurs fidèles respectifs.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Sans même aller jusqu'à la réalité du catholicisme. Avec des églises dramatiquement vides qui témoignent de l'inutilité désormais absolue de la parole du pape et des hiérarchies ecclésiastiques.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Mais si ce n'est pas la race, si ce n'est pas la religion, alors quel est le moteur d'un affrontement qui - grâce à un criminel comme Netanyahou et à son protecteur RimbanBiden - risque de se transformer en une guerre mondiale aux conséquences catastrophiques ?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le seul vrai Dieu qui reste dans cette partie du monde: l'argent. L'argent qui pousse les colons à prendre d'assaut les fermes palestiniennes en Cisjordanie pour voler les terres. L'argent qui pousse à occuper Gaza pour la possibilité éventuelle d'avoir à l'avenir des gisements de gaz à exploiter dans la mer. L'argent qui pousse les pays arabes et islamiques de la région à utiliser les Palestiniens comme une arme d'échange ou de menace pour de nouveaux accords entre eux ou avec les atlantistes.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce ne sont pas les rabbins ou les imans qui déclenchent les guerres. Ce sont les intérêts géostratégiques qui profitent de la faiblesse de l'Autorité palestinienne, de la perfidie de Netanyahou prêt à sacrifier les Israéliens pour rester au pouvoir, de la stupidité arrogante des Américains, des intérêts de Moscou pour détourner l'attention de l'Ukraine, des intérêts de Pékin pour un conflit qui affaiblira encore plus l'Occident.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Tous ont des intérêts et sont prêts, pour leurs propres intérêts, à faire massacrer des dizaines de milliers de civils palestiniens. Tous les protagonistes sont déjà tournés vers l'avenir. Non pas celui de la Palestine et de la création éventuelle des deux États, mais celui des nouveaux rapports de force mondiaux. Plus le massacre se poursuivra - ce qui changera le terme de "boucherie mexicaine" en "boucherie israélienne" - plus la méfiance et la colère du Sud mondial à l'égard des atlantistes augmenteront. Et beaucoup sauront en tirer parti.</span></strong><br /><br /></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlSunak et Macron appellent à une aide humanitaire à Gazatag:creseveur.hautetfort.com,2023-10-30:64685782023-10-30T13:05:53+01:002023-10-30T13:05:53+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6486013" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/02/2797342691.JPG" alt="Sunak et Macron à l'aide de Gaza.JPG" /></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlMea culpa de Netanyahoutag:fanzine.hautetfort.com,2023-10-28:64682772023-10-28T12:44:50+02:002023-10-28T12:44:50+02:00 Caricature par ZOMBI
<p><strong>Caricature par ZOMBI</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6485612" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/00/903156604.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,netanyahou,israël,palestine,hamas,mea culpa,macron,guerre,dessin,presse,satirique,zombi" /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlPortrait. Roger Coudroy, le héros nationaliste européen (oublié) de la Palestinetag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-10-26:64683002023-10-26T22:25:00+02:002023-10-26T22:25:00+02:00 Portrait. Roger Coudroy, le héros nationaliste européen (oublié)...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6485675" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3408371466.jpg" alt="roger-coudroy.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Portrait. Roger Coudroy, le héros nationaliste européen (oublié) de la Palestine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>par Andrea Cascioli</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://www.barbadillo.it/75164-ritratti-roger-coudroy-il-nazionalista-europeo-eroe-dimenticato-della-palestina/</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #99cc00;"><em><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">À Ibrahim Abu Thurayeh, Fadi Abu Saleh, Razan Najjar, et tous ceux dont les noms ont été écrits sur l'eau</span></strong></em></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cinquante ans d'oubli</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Roger Coudroy est un nom dans le vent, une ombre qui traverse depuis cinquante ans les fantasmes de ceux qui ont rêvé, au moins une fois, de tout quitter pour vivre la plénitude d'un idéal. Du premier Européen tombé sur le sol palestinien, nous ne connaissons que la légende posthume, ou presque.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce que l'on sait, c'est qu'il était ingénieur belge, qu'il avait grandi en France, qu'il avait travaillé pour Peugeot au Koweït avant de rejoindre la résistance palestinienne, et qu'il avait 33 ans au moment de sa mort, survenue le 3 juin 1968.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Même l'avènement d'Internet n'a pas permis de dissiper la chape d'oubli qui pèse sur sa mémoire. Il suffit de dire qu'il n'y a qu'une seule photo de lui et une poignée de références sur Google, principalement en français et en italien. Comme l'a rappelé Giorgio Ballario dans le portrait le plus complet consacré au militant de <em>Jeune Europe, </em>paru sur le site <em>Barbadillo</em>, il n'existe pas de mémoriaux ou de témoignages d'autres combattants d'Al Fatah ou de membres de sa famille et de ses collègues engagés en politique qui se souviennent de lui.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La notoriété de Coudroy a donc connu un destin singulier: ignoré pour des raisons d'opportunité par la galaxie des groupes de solidarité avec la Palestine, toujours dominés par la gauche, il a souffert à droite de la difficulté d'établir sur ce héros inconnu un culte de la mémoire semblable à ceux que l'environnement a produits dans d'innombrables autres cas. Pas de cadeau pour le camarade Coudroy.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6485677" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3414334267.jpg" alt="md652798945.jpg" />Ce qui pèse le plus lourd à cet égard, c'est sans doute la parabole de la formation dont il faisait partie, interrompue quelques mois seulement après sa mort. <em>Jeune Europe</em> restera une expérience unique, celle d'un mouvement transnational qui, au nom du patriotisme européen, invite à se purger de la nostalgie et à soutenir les luttes de libération du tiers-monde dans une tonalité anti-américaine et anti-soviétique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Belge Jean Thiriart, fondateur de l'organisation, va même jusqu'à évoquer un improbable soutien militaire à la cause palestinienne, qui se concrétiserait par la formation de "brigades européennes" de volontaires prêts à s'engouffrer entre la Méditerranée et le Jourdain, comme ce fut le cas en Espagne en 1936. Thiriart en parle aux dirigeants de l'OLP avec lesquels il est en contact, propose l'idée aux baasistes d'Irak et au président égyptien Nasser à qui il rend visite en cette funeste année 1968. Il ne trouvera aucune suite.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"J'ai vécu la résistance palestinienne". Un testament politique</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Roger Coudroy, lui, a déjà rencontré son destin. Le témoignage des quelques mois qu'il a passés dans les rangs de la résistance reste un bréviaire, entre journal intime et essai historique, dans lequel le jeune ingénieur consigne le récit de ses expériences et ses impressions vives sur les combattants palestiniens, mais aussi des descriptions très intenses de femmes aux "joues douces, aux nez fins et aux lèvres tendres", sur les enfants des camps de réfugiés qui "font de la Palestine une ode à la douceur qui leur est refusée, au chant et à la confiance, qui les rend heureux et désespérés à la fois, dans de petites tentes brûlées par le soleil et secouées par le vent, vers ce pays fait de lait et de miel dont ils ont tant entendu parler et pour lequel, peut-être, ils mourront demain".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6485678" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1088835406.jpg" alt="Sarcre.jpg" />Ce petit livre a été publié à Beyrouth en 1969 par le Centre de recherche de l'OLP, sous le titre <em>J'ai vécu la résistance palestinienne.</em> On en connaît une traduction allemande, aujourd'hui tout aussi introuvable, intitulée <em>Widerstand in Palästina. </em>En Italie, il y a quelques mois seulement, une initiative méritée de la maison d'édition Passaggio al Bosco a finalement permis la publication de <em>Ho vissuto la resistenza palestinese. Un militant de la révolution nationale avec les Fedayin.</em></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après les premières rencontres à Beyrouth avec Al Fatah, le parcours de l'auteur le conduit à Damas, puis à Amman, et enfin au camp de réfugiés de Baqa'a où Coudroy devient le fedayin 'As Saleh' (Le Juste). Les dernières pages, écrites du 23 au 27 mai 1968, rendent compte de façon de plus en plus éparse des opérations militaires conjointes entre Al Asifah (la branche militaire du Fatah, dont il est membre) et l'OLP. C'est alors que le récit s'interrompt.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il y a pourtant de quoi saisir quelque chose de l'homme au-delà de son mythe fragmentaire. Dans les pages du pamphlet, transparaît le volontarisme qui anime ses choix, la confiance trop naïve dans un retournement de situation imminent après le désastre de la guerre des Six Jours : il est conforté par l'issue de la bataille de Karamè qui, en mars 1968, marque un premier revers pour les Israéliens.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Coudroy sait que sa cause est juste, et pourtant il sait qu'elle ne lui appartient pas vraiment: "Il est vrai que je connais le pays et ses habitants depuis près de quatre ans, que je parle leur langue et respecte leurs coutumes, que j'ai appris à dire les mots les plus fréquents dès le début. Mais comment leur faire comprendre que malgré mon amitié pour les hommes et ma sympathie pour leur cause, je n'oublie pas mon pays et que ma présence n'est pas entièrement désintéressée ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6485679" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2033250737.jpg" alt="55164810.jpg" width="150" height="223" />L'ennemi chantera nos exploits</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous n'aurons pas le temps de répondre à ces questions. Dans la nuit du 3 juin, un an presque jour pour jour après la guerre des Six Jours, un commando d'Al Asifah tente de pénétrer en Palestine pour une nouvelle opération militaire. Une patrouille de Tsahal l'intercepte : parmi les victimes de la fusillade se trouve un jeune Européen, dont le corps est jeté dans une fosse commune avec ceux des autres fedayins et, à notre connaissance, jamais exhumé.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Des déductions infâmes ont en effet été faites à propos de cet épisode. Un journal britannique évoque une possible exécution par les miliciens du Fatah eux-mêmes, qui le soupçonnaient d'être un infiltré du Mossad. Une autre version avance l'hypothèse d'un accident tragique lors d'un exercice.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cinquante ans plus tard, le nom de Roger Coudray reste pour les quelques personnes qui conservent sa mémoire le témoignage d'un sacrifice absolu dans l'abnégation. Dans le silence qui l'entoure, résonnent les mots d'un autre grand oublié comme Jean Cau, auteur avec <em>Le Chevalier, la Mort et le</em> <em>Diable </em>d'un des livres les plus extraordinaires du 20ème siècle: "S'il est vrai que la cause est perdue, cela signifie-t-il, oui ou non, qu'il faut renoncer à se battre pour elle? Après tout, que signifie "cause perdue"? Quand tout est perdu, meurt-on pour une cause ou pour l'idée que cette mort nous donne de nous-mêmes? Après tout, nous, "vaincus", aurons notre victoire: un jour, l'ennemi chantera nos exploits et se demandera avec inquiétude si notre mort, si haute, n'est pas le signe, sous un regard éternel, de sa défaite. Il pensera en son for intérieur : nous avons brûlé leurs drapeaux, mais où est notre victoire face à leur dernière déclaration ? "Ce sont des fanatiques. Vraiment, oui. Ils sont sortis du Temple, la tête pleine d'oracles, submergés de zèle pour leur dieu. Débordés : c'est le mot".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Ils ne joueront plus avec les garçons, ces petits Arabes agiles aux yeux de velours marron sur leur tête ronde.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ils ne les verront plus grandir dans des camps de réfugiés, à la merci de la charité de l'ONU. Ils ne les verront plus suivre des cours d'écriture assis à même le sol sous des tentes, et ne connaîtront plus l'angoisse de les voir grandir, sans patrie, sans éducation, sans esprit. Et le soir, ils ne s'assiéront plus sur les terrasses des boulangeries pour regarder passer les jeunes filles, fines et droites sous leurs voiles blancs et leurs longues robes rouges ou bleues, la cruche sur la tête ou le cahier d'écolier sous le bras.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quand une balle ou une baïonnette les aura frappés, quand ils seront tombés, saignants, brûlés, déchirés, ils auront crié "Vive la Palestine" avec un élan de haine contre l'ennemi qui aura résisté une fois de trop, une dernière fois. Ou bien ils ont pensé à la famille qui les attendait, chez elle ou sous une tente, à la petite amie fière et un peu effrayée, à la mère qui priait pendant que son fils mourait dans le sable.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ou peut-être ont-ils souri en imaginant leur propre visage sur les affiches ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Roger Coudroy, <em><span style="color: #ffcc99;">Ho vissuto la resistenza palestinese. Un militante nazionalrevoluzionario con i Fedayin</span></em> (= J'ai vécu la résistance palestinienne. Un militant de la révolution nationale avec les Fedayin).</span></strong></span></p><p><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Andrea Cascioli</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6485681" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/649049499.jpg" alt="9788885574045-fr-300.jpg" /></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlDivision du travailtag:fanzine.hautetfort.com,2023-10-26:64680622023-10-26T22:07:48+02:002023-10-26T22:07:48+02:00 Caricature par ZOMBI
<p><strong>Caricature par ZOMBI</strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6485239" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/00/1216949312.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,macron,paix,palestine,elisabeth borne,dessin,presse,satirique,zombi" /></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlCritique interne de la position de von der Leyen sur Israëltag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-10-26:64682902023-10-26T20:35:00+02:002023-10-26T20:35:00+02:00 Critique interne de la position de von der Leyen sur Israël...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6485664" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2616165780.jpg" alt="10824349-800x450.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Critique interne de la position de von der Leyen sur Israël</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;">Bernhard Tomaschitz</span> </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://zurzeit.at/index.php/interne-kritik-an-von-der-leyens-haltung-zu-israel/</strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Quelque 850 fonctionnaires européens critiquent le "soutien inconditionnel à l'un des partis"</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, soutient inconditionnellement Israël dans le conflit actuel au Proche-Orient. Cette position est aujourd'hui critiquée. Et cela ne vient pas des rangs des sympathisants du Hamas palestinien, responsable de la mort d'environ 1400 Israéliens, mais de sa propre maison. Comme le rapporte le portail d'information <em>Euractiv</em>, des centaines de fonctionnaires européens ont critiqué dans une lettre le "soutien inconditionnel" à Israël.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Nous sommes particulièrement préoccupés par le soutien inconditionnel de la Commission européenne, que vous représentez pour l'une des deux parties", peut-on lire dans la lettre adressée à von der Leyen et signée par quelque 850 fonctionnaires européens, dont certains occupent également des postes de direction. Au total, l'UE compte environ 32.000 employés.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les détracteurs de la présidente de la Commission écrivent qu'ils ne peuvent pas identifier les valeurs européennes en raison de la position unilatérale de von der Leyen. Entre autres, la lettre, qu'<em>Euractiv</em> a pu consulter, dit : "Nous, un groupe de collaborateurs de la Commission européenne et d'autres institutions de l'UE, condamnons fermement, pour des raisons personnelles, les attaques terroristes perpétrées par le Hamas contre des civils sans défense (...). Nous condamnons tout aussi fermement la réaction disproportionnée du gouvernement israélien contre les 2,3 millions de civils palestiniens bloqués dans la bande de Gaza".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ailleurs, on s'inquiète de "l'indifférence apparente dont a fait preuve notre institution ces derniers jours face au massacre continu de civils dans la bande de Gaza. C'est un mépris des droits de l'homme et du droit international humanitaire".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le soutien inconditionnel de Mme von der Leyen à Israël montre à quel point l'Union européenne est divisée sur ce qui est désormais un conflit au Proche-Orient. Le 17 octobre, le président du Conseil Charles Michel a déclaré que le siège israélien de la bande de Gaza, où "l'eau et la nourriture ne peuvent pas entrer, est contraire au droit international".</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAspects géopolitiques du conflit en Palestinetag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-10-25:64682812023-10-25T20:47:00+02:002023-10-25T20:47:00+02:00 Aspects géopolitiques du conflit en Palestine Daniele Perra...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6485613" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3552166060.jpg" alt="e90d626f08090f6b209d409a03e6f5e8.jpg" width="476" height="715" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Aspects géopolitiques du conflit en Palestine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Daniele Perra</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://www.geopolitika.ru/pt-br/article/aspectos-geopoliticos-do-conflito-na-palestina</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Israël, outre ses prétentions messianiques-eschatologiques, représente la position avancée de la Carthage américaine en Asie occidentale, étant une projection des États-Unis eux-mêmes. En ce sens, l'existence de l'État d'Israël, du moins dans sa configuration actuelle et dans le contexte de l'hégémonie unipolaire, tend à toujours présenter la possibilité d'un conflit régional.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Introduction</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans un article publié sur le site <em>Eurasia. Rivista di studi geopolitici,</em> daté du 20 septembre 2020 et intitulé "Le déclin des États-Unis et l'axe islamo-confucéen", l'auteur fait ouvertement référence au fait que la coopération retrouvée entre les différentes composantes de la résistance antisioniste, suite aux divisions apparues après l'agression contre la Syrie, aurait pu constituer une "certaine menace" pour la sécurité de l'"État juif". En particulier, on a tenté de montrer comment le rôle actif de la République islamique d'Iran dans le soutien à des groupes tels que le Hamas et le Jihad islamique aurait pu accroître considérablement ses capacités militaires jusqu'à un niveau similaire, au moins, à celui d'Ansarullah au Yémen (qui a partagé pendant des années le sort de la bande de Gaza en termes d'embargo et de siège) [1]. Dans un autre article publié sur le même site (le 13 mai 2021) pour analyser la dynamique de l'attaque sioniste contre le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est, il a été avancé que cette "aide iranienne", compte tenu de la situation particulière de la bande de Gaza, aurait eu les caractéristiques d'un simple transfert de logistique, de données et d'informations pour la construction d'une technologie militaire (même rudimentaire) sur le terrain [2].</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">À la lumière de ce qui s'est passé à la suite de l'opération "Tempête al-Aqsa", on peut dire (sans crainte d'être contredit) que ces considérations n'étaient pas entièrement erronées. En même temps, les événements récents, avec l'emprise sioniste sur la bande de Gaza qui ne cesse de se resserrer et la volonté génocidaire affichée de la direction militaire israélienne elle-même (le général Ghassan Alian, par exemple, en plus de comparer le Hamas à ISIS, a explicitement apostrophé toute la population de Gaza en la qualifiant d'"animatx humains" et en lui promettant l'enfer) méritent d'être examinés en détail, à la fois pour en donner une interprétation géopolitique et pour déconstruire le récit "occidental", une fois de plus basé sur le schéma élémentaire "il y a un agresseur et un agressé", qui est toujours utile pour inverser la responsabilité d'une tragédie, en ignorant ses causes au fil du temps. À cette fin, cette contribution sera divisée en deux parties: la première partie analysera les données politico-militaires, tandis que la seconde partie se concentrera sur certains aspects géo-historiques du conflit arabo-sioniste.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6485614" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1718292204.jpg" alt="1be56a7_20231007130952228.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le fait politico-militaire</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Presque tous les observateurs occidentaux ont été surpris par la complexité de l'attaque menée par le mouvement de résistance islamique le 6 octobre contre l'entité sioniste (une attaque menée sur terre, sur mer et dans les airs grâce à l'utilisation combinée de canots pneumatiques, de parapentes motorisés et au lancement, en grandes quantités, de différents types de roquettes capables de submerger et de pénétrer le système de défense antimissile <em>Iron Dome,</em> construit grâce aux généreuses contributions des administrations américaines de ces dernières années, en particulier celle d'Obama). Parmi ces différents types de roquettes, se distinguent les Qassam 1 et 2 (dont la production est assez simple et bon marché, compte tenu du fait qu'elles utilisent généralement des matériaux provenant de déchets de construction), les Abu Shamala ou SH-85 (nommées en l'honneur de Muhammad Abu Shamala, commandant de l'aile militaire du Hamas décédé en 2014), les Fajr-3 et Fajr-4 de fabrication iranienne (bien que construites avec une technologie nord-coréenne basée sur d'anciens systèmes de missiles à lancement multiple soviétiques) et les missiles R-160 de fabrication syrienne. La présence de fusils M4 de fabrication américaine dans l'arsenal militaire du Hamas est également surprenante. À cet égard, pour éviter les spéculations politiques fantaisistes et inutiles selon lesquelles le Hamas serait allié au Mossad (sic !) et ainsi de suite, il est nécessaire de rappeler que la principale source d'armement du mouvement de résistance est (inévitablement) le marché noir. Sans parler des arsenaux entiers abandonnés par les Occidentaux après l'indécente fuite d'Afghanistan, il est important de rappeler que toujours dans les colonnes d'<em>Eurasia </em>(reprenant également une enquête du <em>Washington Post,</em> pas vraiment une publication que l'on peut accuser d'être l'expression de la propagande russe) [3], il avait déjà été souligné que l'important flux d'armes occidentales vers Kiev finirait d'une certaine manière par alimenter le marché illégal des matières premières (une pratique dans laquelle l'Ukraine indépendante a historiquement joué un rôle de premier plan, notamment grâce à l'un des taux de corruption les plus élevés au monde). Par conséquent, il ne serait pas du tout improbable qu'un certain nombre (aussi petit soit-il) de ces armes se retrouvent dans la bande de Gaza (des armes fabriquées en Occident, par exemple, très probablement par l'intermédiaire de l'ISI pakistanais, ont également été trouvées parmi les miliciens cachemiri opposés à l'occupation de la région par l'Inde).</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6485615" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1609852834.jpg" alt="hamas-rockets-2014.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans ce cas, le fait à analyser est l'échec patent des services sionistes qui, par le passé, ont été particulièrement habiles à infiltrer les territoires de la bande de Gaza et les rangs du Hamas. Comme nous l'avons déjà mentionné, certains maintiennent encore la thèse de l'alliance cachée ou de la création israélienne du Hamas. Pour être juste, il serait correct de dire que, au moins dans un premier temps (c'est-à-dire au tournant des années 1980 et 1990), que ce soit pour affaiblir le leadership "nationaliste" de l'OLP au sein de la lutte palestinienne ou pour pratiquer la division et la domination au sein des factions de la Résistance à l'occupation sioniste, Israël n'a pas particulièrement empêché la montée en puissance du Hamas. Il convient de rappeler que celle-ci s'inscrit dans la pratique socio-politique du mouvement dont il est issu, les Frères musulmans (organisation née en Egypte en 1928 qui s'est donné pour objectif de repenser l'Umma islamique après l'abolition du califat par la Turquie kémaliste), qui ont bâti leur fortune sur la création d'organisations caritatives (hôpitaux, orphelinats, écoles et instituts pour les couches les plus faibles de la population) qui ont été l'épine dorsale de leur succès dans un contexte économique extrêmement précaire comme celui de la bande de Gaza. Un succès qui a représenté, pour le moins, une grave erreur d'appréciation de la part de l'appareil sécuritaire sioniste. Les difficultés (dues en partie aussi à l'amélioration des capacités de contre-espionnage du Hamas, autre aspect lié à une collaboration plus étroite avec Téhéran) ne peuvent être dissociées des profondes divisions internes de la société israélienne (marquées par des tensions ethniques et même religieuses croissantes - la croissance des communautés orthodoxes refusant le service militaire ne peut être sous-estimée -, l'obsession du dépassement démographique arabe et un choc inhabituel, pour Israël, entre les sommets politique et militaire). Même les appels à l'unité nationale de Benjamin Netanyahou (durement critiqué à la fois pour son projet controversé de réforme du système judiciaire et pour sa politique de "tolérance zéro" à l'égard de toute revendication palestinienne, aussi minime soit-elle) n'ont pas eu l'effet escompté. En particulier, le Premier ministre a été attaqué à plusieurs reprises, tant par les milieux "progressistes" et "libéraux" (comme le quotidien historique "Haaretz") que par les milieux conservateurs plus rigides.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6485616" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1583945557.jpg" alt="B9735258638Z.1_20231010110819_000+GQ5NJS852.2-0.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Aux difficultés politiques et sociales internes évidentes (jusqu'à présent, la principale menace pour Israël reste la fragmentation de son tissu social, à l'instar du reste de l'Occident), s'ajoutent des difficultés d'ordre militaire. Les déclarations initiales de M. Netanyahu concernant l'entrée imminente des forces armées israéliennes dans la bande de Gaza se sont heurtées à la vision plus "prudente" de la direction militaire, qui semble actuellement opter principalement pour un lent étranglement de la bande, soumis à des bombardements "préparatoires" constants et à l'interruption de l'approvisionnement en nourriture, en eau et en électricité. Cette situation, qui met en évidence l'hypocrisie traditionnelle de l'Occident (qui, contrairement aux attaques russes contre l'infrastructure énergétique de l'Ukraine, ne semble pas disposé à accuser Israël de crimes de guerre), met en lumière les risques et les coûts d'une campagne militaire terrestre dans un contexte urbain densément peuplé. Ce n'est pas une coïncidence si les centres de recherche américains (dans le sillage des deux conflits tchétchènes de la dernière décennie du 20ème siècle) ont défini le combat urbain comme la caractéristique déterminante des conflits du nouveau millénaire. Un type de combat qui favorise presque toujours le défenseur et qui, selon les experts en tactique militaire, ne peut réussir que si l'attaquant dispose d'un avantage numérique évident (6 à 10 contre 1 sur l'adversaire) [4]. Les Américains eux-mêmes ont rencontré des difficultés à Falloujah et, malgré un avantage numérique considérable (environ 15.000 contre 3000 insurgés), n'ont réussi à s'imposer qu'en rasant des quartiers entiers de la ville. La Russie, pour sa part, à l'exception du cas de Marioupol (ville à haute valeur stratégique et "symbolique") ou du "hachoir à viande" de Bakhmout/Artemovsk, a choisi de limiter au maximum les combats urbains dans le cadre du conflit ukrainien.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6485617" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/4240177118.jpeg" alt="1f28b61_1697207758037-tunnels-gaza.jpeg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Or, il semble évident que la découverte du système ramifié de tunnels construits par les miliciens palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza serait loin d'être aisée et exposerait les forces israéliennes à de lourdes pertes (ce qui, le moment venu, a conduit Tel-Aviv à abandonner ses rêves d'expansion vers le Liban). Cependant, il est tout aussi clair que la seule issue possible du conflit pour Israël est la "victoire totale", c'est-à-dire la destruction du Hamas (ou du moins de sa capacité d'attaque). Pour atteindre cet objectif, l'entrée dans la bande de Gaza (avec tous les risques énormes que cela comporte, y compris en termes de pression sur l'industrie de guerre occidentale déjà éprouvée par le conflit ukrainien) semble inévitable. Et pour préparer cette intervention, une campagne d'information a déjà été lancée dans le but de déshumaniser et de criminaliser l'adversaire (qui doit être identifié comme le "mal manifeste"). C'est dans cette optique qu'il faut interpréter les nouvelles (peu fiables) sur le prétendu massacre de mineurs dans le kibboutz de Kfar Aza, dont le but est simplement de préparer l'opinion publique à un conflit prolongé ; une pratique bien connue en Occident, depuis le tout aussi prétendu massacre de Račak qui a donné le coup d'envoi de l'agression de l'OTAN contre la Serbie, jusqu'aux accusations infondées contre l'Irak en 2003, en passant par la campagne de désinformation qui a ouvert la voie à la destruction de la Libye (sans oublier le massacre russe jamais prouvé de Bucha, en Ukraine). Que ces informations soient confirmées ou non, il est curieux de constater que l'opinion publique précitée n'a pas manifesté la moindre indignation face au meurtre (cette fois-ci aussi réel que répété) de mineurs palestiniens dans les territoires occupés par les forces de sécurité israéliennes. Pourtant, comme le rapporte l'organisation non gouvernementale <em>Save the Children,</em> depuis le début de l'année et jusqu'en septembre dernier, le massacre a atteint le triste record de 38 morts [5]. Une nouvelle démonstration du fait qu'il n'y a pas de "nouveau conflit" en Palestine (comme le prétendent à tort certains journaux italiens) - ce à quoi nous assistons n'est que l'escalade d'un conflit qui dure déjà depuis plus d'une décennie - et du fait qu'il est tout aussi inapproprié de prétendre que l'attaque du Hamas n'a pas eu d'élément déclencheur.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans ce sens, il sera également utile d'ouvrir un bref chapitre sur le contexte international, puisque plusieurs analystes ont soutenu la thèse selon laquelle l'opération du mouvement de résistance palestinien visait à contrecarrer les efforts américains en vue d'une normalisation "officielle" des relations entre Israël et l'Arabie saoudite. Cette possibilité ne doit pas être écartée a priori, mais il convient d'apporter quelques précisions : </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">a) historiquement, les relations entre le Hamas et l'Arabie saoudite n'ont jamais été particulièrement constructives (le mouvement, au contraire, a toujours été soutenu par le Qatar et la Turquie, des pays qui entretiennent des relations solides avec Tel-Aviv, avec des hauts et des bas) ; </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">b) les relations entre Israël et l'Arabie saoudite n'ont pas besoin d'être normalisées de sitôt, car elles se poursuivent officieusement depuis longtemps (comme l'a fait valoir l'universitaire Madawi al-Rasheed, même l'embargo pétrolier qui a suivi la guerre d'octobre 1973 ne peut être considéré comme un acte hostile, compte tenu de sa durée extrêmement limitée) [6] ; </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">c) il n'est pas du tout acquis qu'une normalisation des relations entre Israël et l'Arabie saoudite (sur le modèle des "accords d'Abraham" de Trump) conduise à un gel du conflit en Palestine ou même à un nouvel accord de paix israélo-palestinien qui inclurait les mouvements de résistance islamique en plus de l'Autorité nationale palestinienne déjà largement délégitimée; </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">d) les accords de paix proposés jusqu'à présent dans le contexte occidental ont toujours été unilatéraux, ignorant complètement les droits des deux parties (notamment le "plan/escroc du siècle" de l'administration Trump, qui prévoyait, d'une part, la légitimation totale des colonies sionistes en Cisjordanie et, d'autre part, la création d'une entité nationale palestinienne dépourvue de souveraineté, démilitarisée et territorialement fragmentée).</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Théoriquement, il serait donc plus juste de dire que le récent accord de réouverture des canaux diplomatiques entre l'Iran et l'Arabie Saoudite, parrainé par la Chine, a en quelque sorte donné le feu vert au Hamas pour organiser l'attaque. Enfin, la "piste Sadate" semble exclue : en d'autres termes, l'idée que les dirigeants du Hamas, comme le successeur de Nasser au début des années 1970, ont cherché la confrontation pour montrer leur force et pouvoir négocier une sortie du conflit dans des conditions plus favorables. Un mouvement qui se présente comme l'expression des espoirs palestiniens de revanche (indépendamment des éléments et événements sans équivoque qui ont caractérisé son histoire) ne peut être comparé aux aspirations personnelles du président d'un pays tiers, l'Égypte, dont l'objectif ultime était l'inclusion progressive dans l'orbite occidentale. D'ailleurs, Sadate lui-même a été victime d'une tentative d'assassinat organisée par un groupe issu des Frères musulmans, alors que le président lui-même avait réhabilité son nom après les années de persécution nassériste (bien que la confrérie ait joué un rôle non négligeable dans les événements qui ont conduit au succès de la "révolution" des officiers libres au début des années 1950).</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-fam
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'ethnocratie israélienne et la crédibilité inexistante de l'Occidenttag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-10-25:64681902023-10-25T18:00:00+02:002023-10-25T18:00:00+02:00 L'ethnocratie israélienne et la crédibilité inexistante de...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6485487" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1369432397.jpg" alt="000_33CN6HE.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>L'ethnocratie israélienne et la crédibilité inexistante de l'Occident</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Markku Siira</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Source: https://markkusiira.com/2023/10/19/israelin-etnokratia-ja-lannen-olematon-uskottavuus/</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"Le soutien de l'Occident à l'attaque d'Israël contre Gaza a empoisonné les efforts visant à parvenir à un accord avec les principaux pays émergents pour condamner la guerre de la Russie contre l'Ukraine", se plaignent des fonctionnaires et diplomates occidentaux dans le <em>Financial Times.</em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Selon eux, l'escalade du conflit israélo-palestinien a exposé les États-Unis, l'UE et leurs alliés à des accusations d'hypocrisie et a réduit à néant des mois de travail visant à faire de Moscou un paria mondial pour avoir violé le droit international.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'Occident a été accusé à juste titre de "ne pas avoir défendu les intérêts de 2,3 millions de Palestiniens, de s'être empressé de condamner l'attaque du Hamas et de soutenir Israël".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le large soutien des États-Unis et d'autres puissances occidentales à Israël leur aliène une grande partie du Sud, ce qui nuit également aux efforts déployés par l'Occident pour obtenir le soutien du reste du monde à l'égard de l'Ukraine.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"Ce que nous avons dit à propos de l'Ukraine doit s'appliquer à Gaza. Sinon, nous perdons toute crédibilité", a ajouté le haut diplomate du G7. "Les Brésiliens, les Sud-Africains, les Indonésiens: pourquoi devraient-ils croire ce que nous disons sur les droits de l'homme ?".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le reste du monde est conscient que les paroles et les actes de l'Occident ne concordent pas toujours. Par exemple, de nombreux Arabes estiment que les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Europe n'ont jamais tenté de demander des comptes à Israël pour le traitement qu'il réserve aux Palestiniens, ni accordé suffisamment d'attention aux conflits brutaux qui sévissent au Yémen et en Libye.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les représailles d'Israël et la coupure de l'eau, de l'électricité, de la nourriture, des médicaments et de l'accès à Internet à Gaza ont suscité l'opposition des pays pro-palestiniens. Cette opposition est liée à l'hypocrisie de l'Occident, où les règles de "l'ordre fondé sur des règles" ne sont pas les mêmes pour tout le monde.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les États arabes, notamment la Jordanie et l'Égypte, ont pressé les responsables occidentaux de durcir le ton pour protéger les civils de Gaza. "Si vous qualifiez de crime de guerre le fait de couper l'eau, la nourriture et l'électricité en Ukraine, vous devriez en dire autant de Gaza", a commenté un responsable arabe.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ces derniers jours, la Russie a tenté de faire adopter une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant les violences commises contre les civils dans le cadre du conflit, sans mentionner spécifiquement le Hamas. La proposition de résolution a été rejetée lundi par les membres du Conseil qui sont favorables à Israël.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">"Nous devons empêcher la Russie, soutenue par la Chine, de prendre l'initiative d'utiliser cette résolution contre nous", a déclaré un haut diplomate occidental au <em>Financial Times. </em>"Il y a un risque que lors du prochain vote de l'Assemblée générale [des Nations unies] sur le soutien à l'Ukraine, le nombre d'abstentions explose.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Si le conflit entre les mouvements de résistance palestiniens et Israël s'aggrave encore, cela détournera l'attention de l'Ukraine. En outre, l'Occident se trouve dans une position encore plus faible, car son soutien unilatéral au régime répressif d'Israël érode la crédibilité de la demande de compréhension de l'Ukraine par le reste du monde.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Toutes les puissances occidentales ont publiquement soutenu le sionisme politique pendant des décennies, de sorte que leur crédibilité est perdue (si tant est qu'elle l'ait jamais été). Les mêmes forces ont appelé au multiculturalisme et à des politiques d'ouverture des frontières en Europe, mais ont permis aux Juifs israéliens de poursuivre des politiques d'apartheid dans le style de l'ancienne Afrique du Sud.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">À l'ère des colonies juives illégales, le "modèle à deux États" ne vaut même plus la peine d'être évoqué. La seule façon d'avancer serait d'endiguer l'extrémisme, d'abolir l'ethnocratie sioniste et de créer un État unique dans lequel les habitants de la région - Palestiniens, Juifs et tous les autres - auraient des droits égaux.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Bien entendu, les sionistes ne peuvent accepter une telle solution, car elle signifierait la fin d'un "État juif" séparé. La question est de savoir pourquoi ils auraient droit à une telle chose dans le monde globalisé d'aujourd'hui. L'Holocauste (après les crimes de sang des sionistes) ne peut plus être invoqué à ce stade, après plus de soixante-dix ans.</span></strong></p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlMacron veut lancer la 9eme croisadetag:creseveur.hautetfort.com,2023-10-25:64678092023-10-25T14:37:48+02:002023-10-25T14:37:48+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-6485004" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/2856105854.JPG" alt="Macron engager la France contre le Hamas.JPG" /></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlProtestants évangéliques palestinienstag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2023-10-23:64672912023-10-23T02:04:00+02:002023-10-23T02:04:00+02:00 Deux semaines après le plus épouvantable pogrom de masse dont des...
<p><a href="https://www.palestine-studies.org/sites/default/files/jq-articles/Pages_from_JQ_76_-_Kuttab.pdf" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6484248" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/735063872.png" alt="gaza,palestine,israel,jonathan kuttab,jerusalem,jerusalem quarterly,benjamin netanyahou,évangéliques palestiniens" /></a>Deux semaines après le plus épouvantable <strong>pogrom de masse</strong> dont des civils juifs ont été victimes depuis la Seconde Guerre Mondiale, Israël s'apprête à en découdre sur le terrain, à Gaza, avec <strong>l'organisation terroriste du Hamas</strong>, responsable d'atrocités sans nom.</p><p>La population palestinienne, bombardée quotidiennement, est tragiquement prise entre le marteau (Tsahal) et l'enclume (le Hamas).</p><p>Quand la cauchemar actuel s'estompera, il faudra bien repartir sur de meilleures bases, et sortir des logiques bloc contre bloc.</p><p>L'occasion de rappeler qu'au sein du peuple palestinien (Gaza, Israël, Cisjordanie, diaspora internationale), il existe une pluralité religieuse qui fait place à une petite minorité protestante évangélique.</p><p>Ces <strong>évangéliques palestiniens</strong> ont bien des appuis auprès de l'internationale évangélique (très diverse), mais entrent en tension avec une partie de ces chrétiens <em>born again</em>. On appelle ces derniers "chrétiens sionistes". Parmi eux, beaucoup pensent devoir défendre inconditionnellement Israël, y compris un président archi-corrompu et cruellement cynique comme Netanyahou (dont il ne fait pas de doute que le peuple israélien prendra congé aussitôt la guerre finie).</p><p>Faire connaître ces évangéliques palestiniens et leurs dilemmes, c'est le propos développé, en anglais, par <strong>Jonathan Kuttab</strong>, dans une excellente étude du <strong><em>Jerusalem Quarterly</em></strong> en accès libre, proposée sur le site de l'I<a href="https://www.palestine-studies.org/"><strong>nstitut d'Etudes Palestiniennes</strong></a>.</p><p><a href="https://www.palestine-studies.org/sites/default/files/jq-articles/Pages_from_JQ_76_-_Kuttab.pdf">"Palestinian Evangélicals and Christian Zionism"</a></p><p><strong><a href="https://www.palestine-studies.org/sites/default/files/jq-articles/Pages_from_JQ_76_-_Kuttab.pdf">Lien. </a></strong></p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlLe drame humanitaire de la bande de Gazatag:lanvert.hautetfort.com,2023-10-22:64672862023-10-22T22:08:20+02:002023-10-22T22:08:20+02:00 Dessin de Kroll (Belgique )
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.cartooningforpeace.org/wp-content/uploads/2023/10/08-Kroll-Belgique-e1697707395112.png" alt="08-Kroll-Belgique-e1697707395112.png" width="625" height="525" /></p><p style="text-align: center;">Dessin de Kroll (Belgique )</p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlHommage à Dominique Bernard à Vouzierstag:lanvert.hautetfort.com,2023-10-21:64671632023-10-21T22:02:00+02:002023-10-21T22:02:00+02:00 Ce jeudi, la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme a...
<p style="text-align: justify;">Ce jeudi, la section de Vouziers de la Ligue des Droits de l'Homme a organisé un rassemblement en hommage à Dominique Bernard. Ce professeur à Arras a été assassiné en voulant défendre les élèves de son établissement d'une attaque terroriste.</p><p style="text-align: justify;">Il s'agissait également de montrer son refus de l'escalade de la terreur à Gaza, depuis l'attaque terroriste du Hamas et le choix de la vengeance par des bombardements destructeurs de la part du gouvernement israélien.</p><p style="text-align: justify;">Malgré un appel à la mobilisation très rapide, une quarantaine de personnes étaient présentes devant l'arbre de la liberté su parc Bellevue.</p><p style="text-align: justify;"><span id="p5">Un chant contre la guerre a été interprété, avec un accompagnement à l'accordéon.</span><span id="p6"> Il s'agit d'une chanson récente du groupe Kate Me, texte et musique de Sylvain Girault.</span><span id="p7"> Elle parle de la guerre en général, mais on sent le contexte syrien à travers quelques mots.</span></p><p style="text-align: justify;">Ensuite, une minute de silence a été respectée en mémoire de Dominique Bernard.</p><p style="text-align: justify;"><br />Puis, le texte publié par la LDH dénonçant l'escalade de la violence contre les civils, a été lu par la présidente du groupe local.</p><p style="text-align: justify;">Rappelons que la LDH demande :</p><ul style="text-align: justify;"><li>la libération immédiate, sans condition, de tous les otages israéliens et d’autres nationalités actuellement détenus par le Hamas ;</li><li>un cessez-le-feu immédiat, avec la fin des bombardements et du déplacement forcé de la population ;</li><li>la protection de toutes les personnes civiles quelle que soit leur nationalité ;</li><li>la mise en place d’un corridor humanitaire permettant d’acheminer les produits de première nécessité ;</li><li>la levée complète du blocus.</li></ul><p style="text-align: center;"><img id="media-6484009" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/02/318351948.JPG" alt="P1630780.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><br />Un rassemblement avec la participation de nombreux enseignants.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6484010" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/535414845.JPG" alt="P1630789.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Le groupe de chanteurs interprète "La rue des lilas"</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6484011" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/02/2651128633.JPG" alt="P1630793.JPG" /></p><p style="text-align: center;">La lecture du texte de la LDH</p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlISRAËL, ÉTAT INJUSTE ...tag:lantidote.hautetfort.com,2023-10-20:64663972023-10-20T09:00:00+02:002023-10-20T09:00:00+02:00 ...DEPUIS QU'IL EXISTE. Le Hamas est donc un ramassis d'ordure humaine,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">...DEPUIS QU'IL EXISTE. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le Hamas est donc un ramassis d'ordure humaine, qui se contrefout joyeusement de la "cause palestinienne" et de la création d'un hypothétique Etat palestinien, et qui au surplus méprise allègrement la vie humaine, que ce soit celle des ennemis ou des civils qu'il a sous sa coupe, voire de celle des individus qui composent ses propres troupes. Il n'a qu'une obsession : détruire Israël. Et une grande idée en tête : instaurer, maintenir et aggraver son pouvoir absolu. Si d'aucuns tiennent à parler de dictature, qu'on sache que je n'ai rien contre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le problème, c'est que le dit Etat d'Israël n'a aucune envie d'être rayé de la carte, malgré l'envie urgente et pressante d'anéantissement de l'intrus qui a saisi ses voisins arabes dès le moment de sa proclamation par Ben Gourion en 1948, envie qui habite encore un certain nombre de gens et d'Etats, en général musulmans.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">J'ai dit "intrus". Qu'on le prenne dans le sens qu'on voudra, la naissance de l'Etat d'Israël, c'est d'abord l'irruption d'un intrus, qui a dépossédé, avec l'aval des grandes nations du monde, trop heureuses de se débarrasser du problème, les occupants précédents d'un territoire où ils vivaient depuis longtemps. Là est la première injustice, une injustice originelle si l'on peut dire. Car les habitants arabes de la Palestine de 1947 ne sont coupables de rien. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">L'argument de la plus haute antiquité du peuple juif est fallacieux : vous imaginez qu'un vindicatif vienne vous dire : « <em>Rends-moi ce que tu m'as pris il y a 2.000 ans ! </em>» ? A ce compte, nous autres Gaulois, descendants en ligne sinusoïdale d'Abraracourcix, Vercingétorix et autres héros, aurions bien des récriminations à adresser aux Italiens en tant que descendants supposés des armées romaines. Vous voyez le topo ? Bon, mon exemple, c'est pour de rire, mais. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">J'ajoute que, bien que l'Etat d'Israël ait entrepris des fouilles archéologiques destinées à exhumer les vestiges de l'antique "Terre Promise" des Hébreux pour mieux pouvoir affirmer la priorité des juifs dans la désignation du propriétaire présent le plus "légitime" des lieux, cela n'en fait pas un argument moins fallacieux. Vous les voyez, les descendants de Priam, d'Hécube, d'Hector et d'Anchise organiser une manif. à Istanbul ou Ankara au prétexte que l'actuelle Turquie usurpe le territoire de leurs ancêtres : les anciens Troyens de l'époque homérique ? Vous vous rendez compte du bazar mondial que ça mettrait à l'O.N.U. dans la définition des frontières ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Affirmer ses droits sur une terre dont on a été chassé 2.000 ans avant, ça comporte un côté complètement brindezingue. D'abord parce qu'entre gens bien élevés, cela "ne se fait pas". Et puis parce qu'après un an et un jour, un bien non réclamé appartient à celui qui l'a trouvé (it's a joke, natürlich). Ensuite parce que l'histoire est ce qu'elle est, qu'on ne saurait la refaire, et qu'il s'en est passé, des choses qu'on ne peut effacer, depuis la "Grande Diaspora". Enfin parce que les gens finalement délogés vivaient là depuis lurette et n'y pouvaient rien, c'était comme ça et puis voilà. Ils n'avaient chassé personne de sa terre. Je veux dire que depuis une date indéterminable mais de toute façon très ancienne, c'est là qu'ils naissaient, qu'ils vivaient, qu'ils mouraient, qu'ils étaient enterrés de génération en génération. Et dénués, au surplus et avec raison, du sentiment d'avoir pris cet endroit à quelqu'un. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Il y a dans la création de l'Etat d'Israël quelque chose du : « <em>Ôte-toi de là que je m'y mette ! </em>», à la façon des Russes en Crimée et dans le Donbass ou des troupes d'Ilham Aliyev dans le Haut Karabakh. L'existence de l'Etat d'Israël prend sans conteste son origine dans un coup de force, sans doute facilité par la situation coloniale d'une région qui vivait alors sous "protectorat" (on disait "mandat") britannique. Maintenant, qui oserait dénier au peuple juif (au sens ethnique et non religieux) son droit de s'implanter et de résider <span style="text-decoration: underline;">quelque part</span>, en paix et en sécurité ? Il est vrai qu'on pourrait poser la question à pas mal de gens sur toute la planète : Amérindiens, Kurdes, Ouïgours, Arméniens, Tibétains, Aborigènes, etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le malheur, c'est qu'Israël n'a jamais pu trouver la paix avec ses voisins de la région. Certes, il y a des exceptions et un certain "modus vivendi" a parfois pu s'installer, précaire et soumis aux caprices de l'actualité. Résultat des courses, une situation générale d'hostilité plus ou moins déclarée mais permanente entre l'Etat des juifs et son environnement géopolitique. Jamais la paix, parfois des hostilités carrément ouvertes, de temps en temps des escarmouches ou des "opérations". Rien que ça, ça doit finir par être fatigant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Je serais bien incapable et n'ai aucune envie de reconstituer l'historique des aléas, des conflits ouverts, des fluctuations politiques, des accalmies. Trop compliqué. Pour cela il faut s'adresser à Monsieur Henri Laurens, du Collège de France, qui connaît sur le bout des doigts l'intégralité de l'histoire de ce coin de la planète, de ses peuples, des événements qui s'y sont produits depuis Mathusalem, et qui est capable, si vous lui demandez poliment, de vous réciter heure par heure dans ses moindres détails la guerre israélo-arabe de 1973 (Kippour). Je veux juste pointer quelques aspects de la question, à partir de ce que j'en perçois au fond de mon terrier. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le premier de ceux-ci concerne la vie politique en Israël, pour autant que je puisse en juger. </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Voici un pays qui, si j'ai bien compris, n'a pas de Constitution, cette charte où — du moins chez nous et dans quelques pays au mode de vie avoisinant — sont formulés les grands principes, la forme du gouvernement, les rapports entre gouvernants et gouvernés, l'organisation des pouvoirs publics (merci Larousse). C'est au moins une curiosité dans le concert des nations occidentales. Il s'ensuit que personne ne dispose de la définition du "citoyen d'Israël" et que, lorsque Netanyahou fait adopter la loi qui remplace l'Etat des juifs par l'Etat juif (notez la nuance qui change tout), on ne sait pas à quel statut rattacher les populations arabes qui vivent au milieu des juifs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le deuxième aspect qui attire mon attention est le mode de scrutin sur lequel repose la composition de la Knesset : la proportionnelle intégrale. Entre nous, si je trouve imparfait le scrutin majoritaire à deux tours tel qu'on le connaît en France, j'imagine l'énorme et innommable caca politique qui s'abattrait sur notre pays si un tel mode y était adopté. Car l'équation qui se présente aux responsables des partis israéliens les soirs d'élection est devenue de plus en plus insoluble, du fait des négociations de marchands de tapis auxquelles ils sont astreints en vue de la formation d'un gouvernement de coalition pas trop instable. La question de savoir combien de partis (et de "partis") sont représentés à la Knesset est indiscrète. Plus encore celle de savoir quel est le poids politique des religieux les plus rigoristes dans la composition de cette drôle d'assemblée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le troisième et dernier aspect sur lequel il semble nécessaire d'insister découle du précédent. Car plus les partis de droite (et autres religieux de plus en plus intégristes et extrémistes : ce sont eux qui ont fait tuer Itzhak Rabin, le père des défunts accords d'Oslo) ont pris d'importance à la Knesset, plus les gouvernants ont été obligé de laisser la bride sur le cou à ces plus ou moins alliés, mais activistes à plein temps qui, pour des motifs religieux, historiques, philosophiques ou autres, pensent dur comme fer que c'est TOUTE la Palestine qui leur appartient en exclusivité. Et que, puisque c'est eux les propriétaires, c'est là qu'ils vont construire leur maison et cultiver la terre. Une terre débarrassée des Palestiniens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">A cet égard, j'ai entendu des discours hallucinants et hallucinés, tenus par des monsieurs et madames tout-le-monde installés en Israël, qui ne laissaient aux Palestiniens plus qu'un seul droit : celui de foutre le camp. A les entendre, il serait sans doute plus facile de faire le décompte des modérés. Ceci pour dire que le Likoud (plus ou moins "socialiste", je crois) est dans les mêmes lamentables choux que notre défunt Parti "Socialiste", et que les électeurs de gauche se sont beaucoup raréfiés sur la scène politique israélienne, voire sont en voie d'extinction de voix. Dans le même temps, la loi des vases communicants remplissait les urnes de bulletins marqués à droite de la droite, avec les conséquences jusqu'au-boutistes que l'on voit à l'œuvre d'élection en élection.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">On appelle ça la "Colonisation". Le but ultime de la colonisation, cela s'appelle "Annexion". Cela suppose l'éviction totale des Palestiniens. D'ailleurs certains parmi les hauts responsables politiques israéliens y pensent et en parlent ouvertement. Mais pour en rester au grignotage territorial opéré par les colons, c'est évidemment un fléau et une injustice majeure, jumeau monozygote de la très basse considération (disons carrément : le mépris total et très calculé) dont tous les gouvernements israéliens successifs ont entouré l'Autorité Palestinienne, dans le but presque avoué de faire monter l'influence, le rayonnement, le prestige et la puissance — précisément — du Hamas qui, aujourd'hui, représente sans doute — et à tort — aux yeux d'une forte majorité de Palestiniens, la seule "Autorité" légitime. Les chefs israéliens ont toujours violemment rejeté l'O.L.P., Yasser Arafat, Mahmoud Abbas et consort comme interlocuteurs et partenaires de négociations de paix.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">On pourrait d'ailleurs se dire qu'Israël, au vu des assassinats massifs que le Hamas vient de commettre, a reçu l'horrible salaire de cette ligne stratégique démente, obstinément suivie depuis fort longtemps. Déconsidérer Mahmoud Abbas et son entourage du Fatah, disqualifier méticuleusement ce petit monde corrompu comme éventuel partenaire de négociations de paix, tous les dirigeants israéliens se sont attelés à ce travail de démolition des espoirs de paix. Tout ce qui aurait pu ressembler à une volonté de négociation avec l'Autorité Palestinienne a été sciemment tué dans l'œuf à cause des va-t-en guerre israéliens. Je me demande même si l'évacuation manu militari (je ne sais plus si c'était Ariel Sharon ou Ehoud Barak) des colonies juives de Gaza n'ont pas eu en leur temps pour objectif tout à fait délibéré de laisser le champ libre au Hamas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Quant à la colonisation, je me souviens d'une carte publiée il y a bien des années dans <span style="text-decoration: underline;">Le Monde Diplomatique</span>, qui représentait ce que la politique israélienne avait alors laissé de territoires aux Palestiniens de Cisjordanie. Pour donner une idée de la fragmentation extrême de ces territoires, le service cartographie les avait figurés sous la forme d'un archipel, où toutes les "îles" palestiniennes vivaient complètement isolées des autres, et que seules des "navigations" compliquées permettaient de les relier en slalomant parmi les portions grignotées par des colons juifs. On comprend que ces conditions de vie rendent insupportable le quotidien des Palestiniens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Je ne parlerai pas de la psychologie "de combat" généralement partagée dans la communauté des colons, de l'arrogance souvent manifestée par ceux-ci à l'égard de leurs voisins Palestiniens, de l'appropriation arbitraire des terres, de la destruction des maisons, de la liquidation des champs d'oliviers, du mur de séparation et des routes qui le longent sans jamais se rencontrer, etc. Cette façon d'ouvrir la "Judée / Samarie" aux colons a quelque chose de carrément cinglé, cintré, givré, malade. Disons-le : la permissivité (la lâcheté) des pouvoirs successifs à l'égard des colons juifs a quelque chose de criminel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Il faudrait qu'en Israël on finisse par se demander comment il se fait que la population palestinienne ordinaire de Cisjordanie et Gaza ait été rendue si perméable au discours et aux actions de ce Hamas extrémiste, terroriste, jusqu'au-boutiste. Est-ce que ça ne serait pas parce que le sort réservé par les Israéliens aux Palestiniens en tant que peuple est humainement <span style="text-decoration: underline;">inique</span> ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">L'Afrique du Sud a pu en finir, après bien de la casse, avec le régime d'apartheid après des dizaines d'années cruelles pour les Noirs, Métis, Indiens et autres catégories raciales établies par les Blancs. Nul ne peut avancer une raison raisonnable et rationnelle pour qu'il n'en soit pas de même en Palestine. Mais pour cela, il faudrait ..., il faudrait..., il faudrait ..., il faudrait ............. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mais non, contrairement à tous les spécialistes estampillés et dûment autorisés, j'avoue fièrement que je n'ai aucune idée de ce qu'il faudrait, bien que je le souhaite ardemment. Je voudrais tant que le peuple d'Israël tout entier ait envie de se comporter de façon JUSTE ! Une chose quand même : il faudrait que les acteurs de la région se mettent d'accord pour tenter de se mettre d'accord sur les termes d'un éventuel accord sur les modalités d'un éventuel accord en vue d'une éventuelle cohabitation. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mais je crains que les griefs de tous à l'encontre de tous aient atteint un tel point de non-retour et de gravité que plus personne ne peut pardonner à qui que ce soit. Les dettes mutuelles ont atteint des montants tellement exorbitants que plus aucun débiteur n'est aujourd'hui en mesure de les acquitter. Nous assistons à une forme de faillite généralisée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">En attendant, l'injustice originaire faite aux Palestiniens par l'Etat désormais juif se perpétue et s'aggrave de décennie en décennie, et il n'y a aucune raison pour que ça s'arrête. Le monde n'a pas fini de braquer ses jumelles et son incompréhension sur cette région, à la fois si proche et si lointaine. Si chère et si douloureuse. Si forte et si folle. Si attirante et si dangereuse. Si belle et si laide.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">C'est dans cette même région que, dans un de ses premiers livres (<span style="text-decoration: underline;">Aujourd'hui, demain et après</span> ou <span style="text-decoration: underline;">Cela se produira bientôt</span>, je ne me rappelle plus), l'écrivain Jean-Pierre Andrevon imaginait une guerre régionale qui durait depuis on ne savait plus quand, une guerre dont on avait perdu jusqu'au souvenir de la raison première, une guerre qui s'était éternisée on ne sait ni pourquoi ni comment, une guerre qui ne finissait jamais et ne pouvait pas finir. Une guerre éternelle, quoi. Il ne croyait pas si bien dire : qui aujourd'hui, parmi les vrais acteurs de tout ce merdier, désire faire la paix ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Les guerriers les plus belliqueux du monde ne sont pas près de manquer de travail. Et les partisans de la paix (il y en a) n'ont pas fini de se lamenter.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Bilan : J'entends la question : « <em>Alors, tu votes pour qui, baratineur de blog ? </em>» Bonne question. Oui, quel est l'élu de mon cœur, de mon intelligence, de mon orientation politique ? L'Israélien ou le Palestinien ? J'espère que le lecteur, au bout de ce triplé de billets, a compris que ma réponse n'est ni facile, ni même possible. Israël a le droit d'exister, mais les Palestiniens ont un droit tout aussi clair de pouvoir en toute liberté vaquer à leurs affaires et cultiver la terre là où le sort les a semés. C'est sur ce point que l'Etat juif commet l'injustice terrible. Car tout ce monde a le droit de vivre en paix et en sécurité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mais alors, qui donc veut encore la guerre ? Poser la question, c'est presque y répondre : il y a d'un côté les colons, la colonisation de la Cisjordanie, le vol des terres palestiniennes, tout cela étant admis ou toléré par les gouvernements successifs d'Israël. Et puis en face, il y a le Hamas, le Hezbollah, et quelques autres groupes plus ou moins identifiables. Pour les deux groupes cités, Israël est et reste un ennemi à éradiquer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Or quand on sait qu'ils ne sont que les faux-nez de la République islamique, on aboutit à cette conclusion : côté israélien