Last posts on ossétie2024-03-29T07:13:52+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/ossétie/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlBeslan: des victimes modèlestag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-03-27:31592392011-03-27T00:15:00+01:002011-03-27T00:15:00+01:00 BESLAN: DES VICTIMES MODELES ...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2954066" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3332917907.jpg" alt="beslan-front-collage.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span>BESLAN: </span></span><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>DES VICTIMES MODELES</span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>par Georges HUPIN</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>Les princes qui nous gouvernent retirent généralement du terrorisme et des terroristes plus d’effets et d’utilité qu’ils n’en retirent des victimes du terrorisme. Nous ne songeons pas ici aux cyniques qui osent financer les services de terroristes dans le but de déstabiliser leurs concurrents, bien que les exemples de ce type de stratégie ne soient pas rares. Nous visons simplement ici les effets et utilités de la grande presse, tant publique que privée, qui donne en général incomparablement moins de visibilité aux victimes du terrorisme qu’à leurs bourreaux.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>C’est notamment ce thème du peu de visibilité des victimes du terrorisme qui a été traité à Bruxelles le vendredi 11 mars dernier, dans un colloque international organisé par la DG Justice de la Commission européenne à l’intention des organisations européennes de défense des victimes du terrorisme. Dans leur nombre, il y avait l’association <em>France-Europe-Beslan</em> que nous nous félicitons de soutenir. Hors l’importante délégation française, menée par Guillaume Denoix de Saint Marc, il y avait dans la soixantaine des représentations à ce colloque des délégués d’associations espagnoles, italiennes, néerlandaises, britanniques. France-Europe-Beslan était représentée par son président Christian Maton et, pour sa section belge, par Georges Hupin.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>En séance, il a été souligné entre autres que généralement le terrorisme ne paie pas, que dans la masse revendicatrice, qui est naturellement attentiste, les revendicateurs ‘modérés’ ne sont souvent que des radicaux patients, aussi violents en fin de compte qu’est violente la lente étreinte de l’anaconda, que dans notre monde de médiatisation qui formate les masses, le terrorisme est une forme de manipulation violente de ces masses, que cette violence qui vise les populations innocentes est criminelle, qu’elle ne fait pas que des victimes directes, tués, blessés ou disparus, mais aussi un grand nombre de victimes indirectes parmi tous leurs proches dont la vie reste marquée. On notera d’ailleurs que presque tous les intervenants au colloque étaient personnellement touchés par le terrorisme, soit comme survivant d’un attentat, soit comme proches d’une victime directe. Le colloque a rassemblé en fait un réseau mondial de survivants, d’orphelins ou de veufs, de parents de victimes directes. Tous s’accordent sur l’objet du colloque : Faire jouer aux victimes du terrorisme, directes et indirectes, un rôle de prévention contre la radicalisation violente des revendications.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>Sur le plan de la prévention de la radicalisation, le comportement de la population d’Ossétie du nord est un modèle d’une importance exceptionnelle. Pas seulement parce que la tuerie de Beslan est, en matière de crime terroriste le summum de l’odieux. D’abord par le choix de la cible : une concentration de jeunes enfants. Ensuite par le nombre des victimes prises en otage : plus de 1.300. Enfin par les circonstance de sa mise en oeuvre : la fête de la rentrée des classes d’une grande école primaire, ‘<em>Jour de la connaissance</em>’ célébré avec les parents et les grands parents, les petits frères et sœurs. A Beslan, ce 1<sup>er</sup> septembre 2004, Ils étaient tous endimanchés et enrubannés pour la cérémonie, avec ses discours, ses récitations, ses chants et ses fleurs. Et puis soudain c’est l’horreur, les cris, les coups de feu<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tirés par une bande d’une trentaine de terroristes qui débarquent de camions en tenue de taliban. Le paroxysme est atteint dans la cruauté avec laquelle l’action terroriste va être menée : les enfants et les parents sont parqués vaille que vaille dans la salle de gymnastique; les bandits, -c’est comme cela que les enfants les appellent alors- ;pour marquer aussitôt leur détermination dans les esprits de leurs otages, abattent sous leur yeux plusieurs pères qui protestaient et ils jettent leurs cadavres depuis l’étage sur les pavés de la cour.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>C’est alors la stupeur chez les enfant ; les terroristes braillent qu’ils vont faire tout sauter et ils installent des explosifs répartis dans la salle et un dispositif de mise à feu qu’un terroriste maintient pressé sous le regard de tous. Le soleil d’été qui commence à monter fait que dans la salle bondée la chaleur devient bientôt étouffante. Les enfants ont soif, mais on leur refuse à boire. Ils se mettent à pleurer, mais s’arrêtent bientôt, terrorisés par les hurlements Deux membres du commando, des femmes, s’insurgent contre cette inhumanité, qui visiblement n’était pas à leur programme : elles sont exécutées. Et ce n’est là encore que le début d’un long calvaire qui va durer trois jours et deux nuits, dans cette salle où il n’y a pas assez de place pour que tout le monde puisse s’étendre.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>Le second jour est aussi torride que le premier et les cadavres exposés au soleil commencent à se décomposer. Certains enfants, déshydratés, délirent. Ils sont obsédés par l’image du robinet de la cour de récréation, qui est tout proche et qu’ils croient entendre, car il fuit effectivement goutte à goutte dans un chuintement aigu. La seconde nuit est interminable et, le troisième jour, dans la touffeur écrasante de midi, soudain, une énorme explosion, suivie de deux autres. Une maladresse probable du terroriste préposé au dispositif de mise à feu qui, fatigue ou tension, a relâché sa pression sur le ressort du déclencheur ? La presse occidentale accuse aussitôt Vladimir Poutine d’avoir lancé ses forces spéciales dans un assaut intempestif. C’est lui le tueur des otages de combattants de la liberté ! Or les troupes spéciales russes ne sont même pas présentes dans le pays, car l’état fédéral a tenu à laisser l’opération à la responsabilité de la police locale. Celle-ci ne dispose malheureusement pas de la formation spécifique. Surpris par les explosions, ses hommes ont aussitôt foncé vers l’école dans l’espoir de sauver des enfant, sans prendre le temps d’enfiler leurs gilets pare-balles. Car, lorsque la poussière est retombée, des enfants se sont précipité au dehors, vers la liberté, vers l’eau. Mais les terroristes postés dans les étages les ont tirés dans le dos et de nombreux policiers payeront alors de leur vie leur généreux dévouement.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>Toutefois, il n’est pas salutaire de ruminer indéfiniment ces images lamentables. Il faut même se garder d’en banaliser l’atrocité, pour ne pas risquer d’inciter des névrosés à la surenchère. C’est bien le ton de l’exemple que nous donnent les Ossètes : pour la bonne propagande, pour la propagation du bien et de la paix, il faut tirer de la mémoire du mal des leçons de vie. Plus signifiant que la mémoire du drame, il y a l’horreur de l’horreur et l’espoir qui veut en renaître.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>C’est ici que réside le miracle de Beslan.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>Victime des découpages et des recompositions qui étaient si fréquents à la belle époque de la discordance du concert des nations; la Belgique serait, dit-on, un enfant perdu que l’Angleterre aurait fait dans le dos de la France. Les Belges, sans être des experts en relations interethniques, sont assez ferrés sur la matière pour apprécier ce que les Ossètes ont fait après avoir été les victimes de l’abomination du terrorisme. Et pour proclamer que c’est un modèle pour l’humanité, un modèle d’humanité.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>C’est à partir du moment où la fusillade a cessé et où, incrédule, la population ossète de Beslan (80%) compte ses morts et ses blessés, qu’elle va se comporter de manière exemplaire. Elle va accepter de suivre son président (il a eu deux enfants parmi les otages) qui veut à tout prix l’empêcher de tomber dans le piège qui lui est tendu par les stratèges du terrorisme. Le risque que cette large majorité, des Ossètes orthodoxes, se rue alors pour se venger sur les minorités musulmanes ingouches et tchétchènes est vertigineux, dans ce Caucase où tout le monde possède une arme et où la ‘loi du sang’ ne laisse pas aux Corses le monopole de la vendetta. Le peuple ossète doit compter un pourcentage élevé de poètes, qui ont su alors trouver les mots, les gestes, les symboles qui sont parvenus à retenir les tempéraments les plus chauds de mettre le feu aux poudres. Et de déclencher le bain de sang sur lequel les terroristes devaient avoir compté pour déterminer l’internationalisation de la question.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>Mais le peuple ossète a fait mieux encore, il a trouvé la manière de reconstruire la paix, dans le pays, mais d’abord dans les cœurs, en transformant une logique de haine et de mort en une logique de confiance et de vie. Il est admirable que dans le cimetière spécial qu’elles ont aménagé pour les martyrs, les autorités de la ville aient opté, de préférence à l’art abstrait, pour un art populaire lisible au premier regard : le mémorial de ‘L’Arbre du Chagrin’ dresse ses trois silhouettes de femmes dont les bras dressés vers le ciel ouvrent leurs branches sur un vol de petits anges dont les ailes sont des feuilles symbole de la vie renaissante. N’est pas moins émouvante la reconnaissance du supplice de la soif qu’ont enduré tous les petits martyrs de Beslan, dont certains pour survivre n’ont pas hésité à boire leur urine, dont d’autres sont morts d’épuisement dans les bras de leur maman.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il n’y aura eu dans l’histoire des hommes que peu de peuples pour exprimer aussi bien leur communion à la souffrance des leurs que par ces deux énormes mains de bronze du Mémorial de la Soif qui présentent au passant un fin filet d’eau. Il évoque le robinet de la cour de récréation qui a obsédé des petits agonisants, ce robinet qui, horrible dérision, était impossible à fermer et à dix pas d’eux à peine continuait de laisser fuir son eau sur le sol.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>N’est pas moins émouvant le troisième monument du cimetière de Beslan, dédié aux hommes des forces de sécurité ossètes qui se sont sacrifiés et qui sont morts une seconde fois quand ils ont été calomniés pour de basses raisons d’opportunité politique.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ils sont morts dans l’idéal des guerriers, s’oubliant eux-mêmes pour protéger les leurs. Le mémorial qui évoque avec une belle sobriété leur geste héroïque ne peut qu’apporter aux veuves et aux orphelins qu’ils ont laissés la consolation d’un légitime fierté et d’une mémoire à cultiver.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>Nous devons être reconnaissant au peuple ossète pour l’exemple qu’il a su donner aux hommes d’une pleine reconnaissance des victimes du terrorisme dans l’affirmation de valeurs de paix : les petits anges de l’Arbre du Chagrin, les enfants morts deviennent les génies vivant de la paix, les protecteurs de la fragilité d’une paix toujours recommencée. Nous devons savoir gré aux Ossètes de disposer de l’esprit de poésie, vital aujourd’hui pour l’amitié entre tous les peuples d’Europe, une paix comme y prétendait jadis Rome, la Pax Romana.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><strong><span style="mso-ansi-language: FR-BE;" lang="FR-BE"><span><span>Georges Hupin</span></span></span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGli Osseti e la cinica Europatag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-10-11:29307272010-10-11T00:20:00+02:002010-10-11T00:20:00+02:00 Gli osseti e la cinica Europa di Giulietto Chiesa Fonte:...
<p><span class="newsSottotitolo" style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><div class="Titolo_big"><p style="text-align: center;"><img id="media-2680816" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1377249824.jpg" alt="2a82bd82-6533-11dd-851c-779af42f1c45.jpg" /></p><span style="font-size: xx-large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">Gli osseti e la cinica Europa</span></div><p><span class="artAutore" style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">di Giulietto Chiesa</span><br /><br /><span class="newsSottotitolo" style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">Fonte: <a title="megachip" href="http://www.ariannaeditrice.it/scheda_fonte.php?id=129">megachip [scheda fonte]</a> </span><br /><br /></p><div class="article-rel-wrapper"><h2 class="contentheading"><em>Tzkhinval, cos’era?, o cos’è? Se uscite di casa e, una volta superate le asperità della pronuncia, chiedete ai primi dieci passanti se hanno un’idea a proposito di questa parola, nessuno saprà rispondere. La risposta è: la capitale dell’Ossetia del Sud. Resta da chiarire dov’è e cos’è questo paese. Si trova sul versante sud del Caucaso ed era, fino a 20 anni fa, nei confini della Repubblica Socialista Sovietica di Georgia.</em><br /><br /><br /></h2></div></span><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><div class="article-rel-wrapper"><h2 class="contentheading">Il 20 settembre l’Ossetia del Sud ha celebrato i suoi 20 anni di indipendenza dalla Georgia. Ma c’è un problema: la Georgia non ha mai accettato la loro indipendenza e, in tutto il secolo XX, ha ripetutamente cercato di schiacciare gli osseti, sia cacciandoli da quella terra, sia assoggettandoli, sia - quando non gli è riuscita nè l’una nè l’altra cosa - sterminandoli.</h2></div></span><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"></span><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></span></p><div class="article-rel-wrapper"><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Il perché è complicato da spiegare e da raccontare in poche righe, ma forse basta elencare alcune specificità. </span></h2><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La prima è che gli osseti non sono mai stati “georgiani”. </span></h2><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La seconda è che parlano una lingua che non ha nessuna parentela con il georgiano (ed è questa una discreta prova che provengono da un’altra storia, alla quale non vogliono rinunciare, avendone pieno diritto).<br /></span></h2><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La terza è che sono stati divisi in due parti, gli osseti, da una storia crudele e più forte di loro: la parte più grande è rimasta dentro i confini della attuale Federazione Russa, è una repubblica autonoma, con capitale Vladikavkaz, e sta a nord della imponente catena montuosa del Caucaso. La parte più piccola è invece a sud del Caucaso, con una popolazione di circa 70 mila persone, esseri viventi all’incirca uguali a noi (anche se facciamo finta di non saperlo). Fino a che i due pezzi fecero parte di un unico Stato, l’Unione Sovietica, la divisione fu meno dolorosa e i piccoli “sudisti” si sentirono relativamente protetti dal Grande Fratello ortodosso. I guai riesplosero con la fine dell’Urss.</span></h2><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Chiesero, ma non ottennero, la autonomia da una Georgia che si dichiarava ora “democratica”, cioè non più socialista, ma che si proponeva ancora una volta di liquidarli. Subirono tre massacri, l’ultimo dei quali nella “guerra dei tre giorni” scatenata contro di loro la notte tra il 7 e l’8 agosto del 2008 dal “democratico” presidente della Georgia, con l’aiuto dell’allora presidente, anche lui molto democratico, dell’Ucraina.<br /></span></h2><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">La Russia di Medvedev e Putin, che molto democratici (secondo i nostri metri) non sono, intervenne in forze e, sconfitta la Georgia, riconobbe la Repubblica dell’Ossetia del Sud come sovrana e indipendente e mise la sue armata a presidio di un tale riconoscimento. Che, allo stato dei fatti elenca solo quattro paesi: Russia, Nicaragua, Venezuela, Nauru (chi vuole saperne di più vada a vedere dalle parti della Nuova Zelanda). </span></h2><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ma non ha molta importanza, perchè nessuno è ora in condizione di cambiare il mazzo di carte. </span></h2><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Come testimone diretto delle guerre di questi ultimi venti anni sono stato invitato a partecipare ai festeggiamenti. Il problema è che l’Europa e gli Usa, e con loro tutto l’Occidente, non riconoscono nè l’esistenza dell’Ossetia del Sud, nè quella, parallela e contemporanea, dell’Abkhazia, altra regione che non ne vuole più sapere della Georgia. Entrambi pezzi non dell’ambizione russa, ma della stupidità sesquipedale dei leader georgiani. Perché? </span></h2><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ufficialmente per il principio della intangibilità delle frontiere, sancito dalle Nazioni Unite. In realtà perché gli Usa vogliono includere la Georgia nella Nato, estendendo a sud l’accerchiamento della Russia, che perseguono dal momento della caduta dell’Urss. <br /></span></h2><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">L’Europa, come al solito, segue fedelmente. Gli altri, variamente ricattati, fanno altrettanto. Eppure c’è un altro principio che sarebbe utile non dimenticare, anche quando la <em>Realpolitik</em> impone di seguire il dettato dell’Impero: quello dell’autodeterminazione dei popoli.</span></span></h2><h2 class="contentheading"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></span><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Chi non ha la memoria troppo corta si ricorderà che fu proprio questo principio che venne invocato, pochi mesi prima della guerra contro l’Ossetia del Sud, da tutti i paesi occidentali che avevano una gran fretta di riconoscere la indipendenza del Kosovo dalla Serbia. </span></span></span></span><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span class="newsSottotitolo" style="color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><p> </p></span></span><span class="newsSottotitolo" style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><br /><span class="newsSottotitolo" style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Tante altre notizie su <a title="www.ariannaeditrice.it" href="http://www.ariannaeditrice.it/">www.ariannaeditrice.it</a> </span></span><p> </p></h2><h2 class="contentheading"></h2></div><p> </p>
.http://www.solidarite-enfantsdebeslan.com/about.htmlAttentat de Vladikavkaz : le bilan des victimes s'alourdit (17 morts et plus de 130 blessés)tag:www.solidarite-enfantsdebeslan.com,2010-09-10:28927542010-09-10T11:01:42+02:002010-09-10T11:01:42+02:00
<p><object width="700" height="550" data="http://www.youtube.com/v/5uAyMW0zxAE?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/5uAyMW0zxAE?fs=1&hl=fr_FR&rel=0" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.html”British” link to Beslan child massacretag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-03-19:26317502010-03-19T00:05:00+01:002010-03-19T00:05:00+01:00 Archives: Oct./8/2004 –...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <div style="text-align: center"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span xml:lang="NL" style="font-size: 18pt; font-family: Arial; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"><img name="media-2309412" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1726994513.jpg" alt="beslan-55.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2309412" /></span></b></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="color: #c0c0c0;">Archives: Oct./8/2004 <strong>–</strong></span></span></span> <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>http://ca.altermedia.info/</strong><br /></span></span></span></span></p> <h1 style="margin: auto 0cm;"><span xml:lang="FR" style="color: #9c0001; font-family: Georgia;" lang="FR"><span style="font-size: x-large;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">“British” link to Beslan child massacre</span></span></span></span></span></span></span></h1> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL" style="font-family: Georgia;" lang="NL"><br /> <br /> <span style="font-size: small;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">A terrorist amongst the group responsible for the Beslan school massacre last month, in which 300 people, half of them children, died turns out to be a British citizen who attended the infamous Finsbury Park mosque in north London where Abu Hamza used to preach.</b></span></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p><span style="font-size: small;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span xml:lang="NL" lang="NL">Two other members of the group, loyal to Chechen warlord and terrorist Shamil Basayev, are also believed to have been active at the mosque until less than three years ago.</span></b></span></span></span></span></p> <h2 style="margin: auto 0cm;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span xml:lang="FR" lang="FR">Algerians</span></i></span></span></span></span></h2> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL" style="font-family: Georgia;" lang="NL"><span style="font-size: small;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Russian security sources described Kamel Rabat Bouralha, 46 years old, as an aide of Basayev. The three men, all Algerian-born immigrants given asylum in Britain, travelled to Chechnya from London to take part in fighting there in 2001.</b></span></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span xml:lang="NL" lang="NL">Russian authorities have identified most of the 33 men who occupied the school in Beslan last month and they include two Algerians in their mid-30s called Osman Larussi and Yacine Benalia, both based in London until recently. Like Bouralha, they too attended Finsbury Park mosque and joined the network of groups loyal to Basayev on arrival in Chechnya.</span></b></span></span></span></span></p> <h2 style="margin: auto 0cm;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span xml:lang="FR" lang="FR">Firing range uncovered</span></i></span></span></span></span></h2> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL" style="font-family: Georgia;" lang="NL"><span style="font-size: small;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Former associates in London confirmed that Bouralha had been a frequent visitor at Finsbury Park mosque where Abu Hamza preached from around 2000. This is the same mosque where the Metropolitan Police discovered a firing range and ammunition beneath the floors in a cellar.</b></span></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span xml:lang="NL" lang="NL">According to Russian security sources, there are up to 300 Arab mercenaries operating with rebel formations in Chechnya. This fact defeats the lie used by the ‘ apologists for terror ‘ like Vanessa Redgrave, a celebrity Marxist and leading light in the Islamo-Soviet front in Britain, who insists that the war in Chechnya is a “defensive” one by Chechens against Russia and not part of a global jihad (or holy war). Vanessa Redgrave in her role as an apologist for terror guaranteed the £50,000 bail of Akhmed Zakayev, an Chechen warlord wanted by Russia, until he was given asylum in Britain by Jack Straw even though he was implicated in scores of murders in Russia and Chechnya.</span></b></span></span></span></span></p> <h2 style="margin: auto 0cm;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span xml:lang="FR" lang="FR">London’s role as centre of terror web</span></i></span></span></span></span></h2> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL" style="font-family: Georgia;" lang="NL"><span style="font-size: small;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">It is to Britain’s shame that thousands of Afghanistan trained ex-Taliban, Algerian terrorists, Chechen warlords and other various murderous bandits from around the world have turned London into “Londonistan"; the centre of terror-recruiting and now the terror-exporting capital of the world.</b></span></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small;"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span xml:lang="NL" lang="NL">Under both Labour and Tory governments the open borders of Britain and the insane asylum system have been used to wage war against the innocent of the world. Britain’s MI5 and MI6 estimate that at least seven to ten thousand Afghanistan trained Islamic terrorists are resident in Britain. These are the many thousand “ticking bombs” in our towns and cities waiting for the right time to wage war upon us in our own homes and streets.</span></b></span></span></span></span></p> <h5 style="margin: auto 0cm;"><span xml:lang="FR" style="font-family: Georgia;" lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></span></span></span></h5> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL" lang="NL"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></span></span></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa Doctrine Brzezinski et le Caucasetag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-12-30:25287392009-12-30T00:20:00+01:002009-12-30T00:20:00+01:00 Lorenzo MOORE : ...
<div style="text-align: center"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/922582890.jpg" alt="GrandCaucase-b.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2180483" /></span></b></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;"><span style="color: #99ccff;"><strong>Lorenzo MOORE :</strong></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 26pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;">La Doctrine Brzezinski et le Caucase</span></span></span></span></span></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;"> </span></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Malgré la relève de la garde à Washington, depuis l’accession d’Obama au pouvoir, le Caucase reste une « région stratégique » dans la tentative américaine de contrôler totalement ou en partie les anciennes zones d’influence russe en Asie centrale, région riche en matières premières. Sur ce front rien n’a changé en fait : c’était clair depuis la première décision prise par la nouvelle présidence d’augmenter les effectifs américains destinés à renforcer la guerre d’occupation en Afghanistan.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>La partie est mortelle entre les massacres de Grozny et de Beslan</strong></span></span></span></span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Durant la présidence néoconservatrice de Bush, le Caucase avait à nouveau fait parler de lui avec le double attentat aérien contre deux avions de ligne russes et avec la monstrueuse séquestration des enfants de Beslan, où quelques dizaines de guérilleros tchétchènes avaient pris des écoliers et des parents d’élèves en otage dans un établissement scolaire de la ville principale de la république autonome d’Ossétie du Nord, appartenant à la Fédération de Russie. La confrontation entre Russes et Tchétchènes n’est pas le seul conflit en cours dans la région qui fait le pont entre l’Europe et l’Asie. En Géorgie, le président Mikhaïl Saakashvili, après avoir fait plier la république sécessionniste d’Adjarie, entre la Géorgie et la Turquie, a ensuite mené une attaque, vite avortée, contre l’Ossétie du Sud, dont la population est ethniquement et culturellement la même qu’en Ossétie du Nord mais dont le territoire, jadis autonome en Géorgie, est aujourd’hui indépendant après une intervention russe.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>L’Ossétie du Sud est indépendante de facto depuis 1993, lorsque les indépendantistes sud-ossètes ont obtenu la victoire lors d’une brève guerre de sécessions contre les Géorgiens, peu de temps après l’effondrement de l’URSS. Les Russes avaient appuyé cette sécession et, grâce aux mouvements indépendantistes d’Ossétie, d’Abkhazie et d’Adjarie, ils ont pu revenir dans la région au sud du Caucase. Dans les petites républiques indépendantes grâce aux efforts des troupes de maintien de la paix, les Russes ont pu construire des bases militaires, leur territoire étant soustrait au contrôle de Tbilissi. Avec l’appui des Etats-Unis, Saakashvili avait réussi en décembre 2003 à chasser du pouvoir Chevarnadze. Ce fut le premier épisode dans le processus de reformulation du projet nationaliste géorgien visant à récupérer les territoires cédés dans les années 1991-93. Ce projet nationaliste géorgien n’est possible qu’avec l’appui des Etats-Unis et d’Israël, qui comptent quelques centaines de militaires sur le terrain, officiellement pour contrer le terrorisme mais en réalité pour entrainer l’armée géorgienne.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>L’appui de Washington ne provient pas d’un amour subi pour la Géorgie en butte avec ses ethnies rebelles, ossètes et abkhazes, mais d’une volonté de chasser définitivement la Russie de la zone où seront transportés vers l’Europe les hydrocarbures de la Mer Caspienne.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Le nouveau président géorgien s’est engagé à construire l’oléoduc Bakou/Ceyhan destiné à acheminer le pétrole de la Caspienne et de l’Azerbaïdjan vers le port turc, en traversant le territoire géorgien. Cet oléoduc mettrait hors jeu le tracé menant au port russe de Novorossisk sur la Mer Noire. Ajoutons que cet oléoduc russe passe par le territoire de la Tchétchénie. On voit dès lors clairement pourquoi le conflit en Tchétchénie revêt une importance stratégique cruciale dans les rapports Etats-Unis/Russie et pourquoi Washington se mobilise (en vain) pour inciter les Géorgiens à éliminer les deux petites républiques rebelles et à chasser les bases russes hors du Caucase méridional. La construction d’un oléoduc entièrement contrôlé par la Géorgie, au moment où l’oléoduc concurrent est continuellement menacé de sabotage par la guérilla tchétchène, garantirait par ricochet le contrôle exclusif par les Américains des ressources pétrolifères du Sud de la Caspienne, tout en isolant la Russie de l’Europe et en complétant l’encerclement de l’Iran.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>C’est dans ce contexte qu’il faut analyser la guerre qu’a déclenché la Géorgie contre l’Ossétie et l’appui récurrent de Tbilissi à la guérilla tchétchène. Saakashvili avait espéré déclencher une guerre de courte durée pour faire plier les Ossètes, pour provoquer leur fuite vers le territoire de la Fédération de Russie et pour contrôler à nouveau le territoire de peuplement ossète. Les Ossètes savaient bien qu’en cas de défaite ils devaient s’attendre à une « purification ethnique » des plus féroces, visant la « géorgianisation » de leur pays, surtout que les Ossètes n’ont pas oublié les 20.000 morts (presque tous des civils) que leur population a subis lors de la guerre de sécession avec la Géorgie.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Les Russes, pour leur part, savent que, s’ils sont chassés de leurs bases d’Ossétie et d’Abkhazie, ils seront mis hors jeu dans le Caucase et que les rébellions au sein des nombreuses républiques autonomes de la Fédération se multiplieraient. C’est ce qui explique la riposte militaire russe, rapide et soudaine, contre l’agression géorgienne. Cette action a donné de facto l’indépendance à l’Ossétie du Sud.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>La question de l’oléoduc est centrale dans ce conflit : c’est elle qui a failli amener la Russie et les Etats-Unis à un conflit chaud, même si c’eut été par tiers acteurs interposés.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Qui souffle sur les braises ? Les patrons et les parrains de l’indépendantisme tchétchène !</strong></span></span></span></span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>L’assaut donné contre l’école de Beslan et les massacres qui s’ensuivirent, où les guérilleros tchétchènes ont tué un grand nombre d’otages, des enfants, des enseignants et des parents, suite à l’attaque du bâtiment scolaire par les forces spéciales russes, s’inscrivent dans cette seule et même guerre qui dévaste le Caucase depuis la fin de l’URSS. Il est peut-être vrai, comme aiment à le rappeler les commentateurs des médias occidentaux, que la guerre coloniale russe contre les Tchétchènes a commencé dans la première moitié du 19<sup>ème</sup> siècle, à une époque où l’expansion de la Russie atteignait les régions méridionales du Caucase. Cette guerre n’a jamais pris fin. Mais il est tout aussi vrai que la nouvelle flambée indépendantiste tchétchène a commencé en 1991, avec la déclaration d’indépendance de la petite république autonome du Caucase septentrional et avec la guerre voulue et perdue par Eltsine qui s’ensuivit de 1994 à 1996. Cette phase nouvelle du conflit russo-tchétchène a les mêmes « sponsors » et les mêmes parrains que le renouveau nationaliste géorgien qui a déclenché l’agression contre l’Ossétie méridionale en août 2008. L’indépendantisme tchétchène moderne était laïque au départ et animé par d’anciens officiers soviétiques, bien décidés à profiter du déclin de la Russie après les journées de confusion de l’automne 1991. Ces hommes voulaient affirmer l’indépendance d’un territoire qui aurait pu compter sur les dividendes du transit pétrolier pour assurer sa prospérité.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Mais dans les années qui ont suivi l’affirmation de ce premier indépendantisme tchétchène, les Américains ont ressorti la fameuse doctrine Brzezinski, préalablement appliquée en Afghanistan pour chasser le gouvernement laïque pro-russe. Pour y parvenir, les Etats-Unis ont financé des intégristes islamistes, les talibans, et un mystérieux réseau, Al-Qaeda, construit de toutes pièces sous l’égide américaine en utilisant les services de l’extrémiste wahhabite Osama Ben Laden. Dans le Caucase également, les Américains ont bien veillé à éliminer progressivement tous les leaders laïques pour leur substituer une direction religieuse d’obédience wahhabite. Le financement de ces nouvelles équipes vient en premier lieu de la monarchie saoudienne, désireuse d’étendre sa propre influence politique sur tous les territoires à majorité musulmane, par le biais d’une exportation de la version la plus réactionnaire et la plus obscurantiste de la religion islamique, née dans la péninsule arabique au 18<sup>ème</sup> siècle et adoptée par la dynastie des Saoud qui régnait à cette époque sur les bédouins du Nadjd qui étaient en conflit permanent avec tous les autres royaumes de l’Arabie péninsulaire et avec les shérifs de La Mecque dont provient la dynastie hachémite (à laquelle appartiennent les rois actuels de la Jordanie).</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Dans les régions du Caucase septentrional, le wahhabisme saoudien a islamisé l’indépendantisme tchétchène et l’a transformé en une guérilla féroce, qui fait feu de tous bois: attentats suicides, massacre d’otages, guerre ouverte, infiltration sur le territoire russe, etc. Mais le wahhabisme n’agit pas seul: à ses côtés se tient l’une des principales compagnies pétrolières mondiales, la Chevron-Texaco, dont la conseillère pour l’espace caucasien et la responsable pour les politiques locales de cette zone de turbulences, est une dame que le monde entier a appris à connaître au cours de ces dernières années: Condoleeza Rice, déjà ministre de la Sécurité nationale sous la présidence de Bush junior.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>La présence parmi les guérilleros tchétchènes de volontaires wahhabites, issus des nationalités les plus disparates (il y a parmi eux des Arabes de la péninsule, des Algériens, des Egyptiens, des Afghans, des ressortissants du Bengla Desh, etc.) indique, en outre, que le recrutement de ces effectifs wahhabites inclus dans les forces rebelles tchétchènes s’est effectué depuis le début des années 90 sous le patronnage de l’ISI, le fameux service secret pakistanais, inventeur et soutien majeur du régime des talibans en Afghanistan et responsable de l’organisation politique et militaire des militants wahhabites et déobandistes (les déobandistes relèvent d’une autre école islamiste, aux orientations très réactionnaires, née au 19ème siècle parmi les musulmans d’Inde).</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Finalement, comme en Afghanistan, on voit fonctionner la synergie entre pétrodollars et idéologie religieuse saoudienne, logistique et formation pakistanaises et supervision géopolitique et géoéconomique par le complexe économico-politique américain. L’intérêt des multinationales américaines dans le développement et le maintien de la guérilla tchétchène est évident: mettre hors jeu toutes les concurrences européennes et asiatiques dans le transport du brut de la Caspienne, et, simultanément, couper l’herbe sous les pieds des monopoles russes. Ces objectifs sont poursuivis en même temps qu’un soutien toujours plus marqué aux oligarchies qui gouvernent sur le mode autocratique les Etats asiatiques issus de la désintégration de l’Union Soviétique: en premier lieu, l’Azerbaïdjan qui possède des gisements aux infrastructures déjà bien rodées. Dans ce contexte, par la création de toutes sortes de menées agressives, les intérêts pétroliers et géopolitiques des Etats-Unis cherchent à saboter les tracés anciens des oléoducs transportant le brut azéri, tracés construits à l’époque soviétique et qui mènent tous vers l’intérieur des terres russes.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Si l’on tient compte de ce point de vue, tant l’insurrection tchétchène sur le territoire qui mène au port pétrolier de Novorossisk sur la Mer Noire que la guerre avortée déclenchée par la Géorgie de Saakashvili, ont été <i style="mso-bidi-font-style: normal;">in fine</i> concoctées par Washington afin de multiplier les incidents, de déstabiliser la région pour aboutir à un contrôle exclusivement américain des flux d’hydrocarbures. Les présidences américaines successives, qu’elles aient été démocrates ou républicaines, de Carter à Obama, ont poursuivi inlassablement cette politique dont l’intention finale est d’empêcher la Russie de devenir une puissance autonome face aux Etats-Unis. Une Russie autonome serait parfaitement capable de poursuivre l’ancienne politique soviétique de s’opposer au leadership unique des Etats-Unis dans le monde. Les Etats-Unis visent aussi à créer les conditions qui feront de l’immense pays qu’est la Russie un objet pour les spéculations de la finance internationale, téléguidées depuis l’Amérique.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Par ailleurs, dans ses visées coloniales sur la Russie, les Etats-Unis ont trouvé en Russie même la collaboration intéressée de cette nouvelle classe composée d’anciens fonctionnaires du parti communiste recyclés en oligarques grâce aux positions clefs qu’ils occupent dans le petit monde des capitalistes de la “nouvelle Russie”. Leur action s’avère destructrice du point de vue du développement de la production industrielle russe mais, en même temps, extrêmement habile pour générer des profits chez les financiers. Ce sont eux qui ont fait gonfler au maximum la bulle financière russe qui a explosé en 1998, entraînant la disparition de l’épargne nationale tout en sauvegardant les immenses fortunes que cette nouvelle classe de capitalistes sans entreprises avait accumulées au cours des années précédentes.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>La guerre en Tchétchénie a toujours été une bonne affaire pour cette nouvelle classe dominante: même si nous faisons abstraction des profits réalisés par la contrebande et le commerce des armes avec l’ “ennemi” tchétchène, la guérilla islamiste du Caucase septentrional est devenue un excellent prétexte pour dévier le mécontentement russe vers un objectif extérieur et pour décider, finalement, du destin politique de la Russie au 21ème siècle. Pour atteindre ces objectifs, Eltsine lui-même et sa bande ont été définitivement sacrifiés à la suite d’une offensive terrible des guérilleros tchétchènes qui ont placé des bombes à Moscou et occupé des hôpitaux au Daghestan en 1999 (toutes ces actions ont été menées par un chef notable, Bassaïev, concurrent du président tchétchène en exil Makhadov; Bassaïev est également le responsable de l’horrible massacre de Beslan).</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Après Eltsine, Poutine a pris le pouvoir, en se présentant à la nation comme le président de la renaissance russe. Les règles du jeu ont alors changé, Washington a été tenu en échec, tandis que les oligarques ont été soit expropriés soit contraints à l’exil. Poutine a pu avancer dans la mise en oeuvre d’un capitalisme national russe, capable de développer ses propres infrastructures de production et de renforcer ses liens commerciaux et politiques avec les pays européens. Cette politique a été rendue possible grâce à l’exclusion de cette classe d’oligarques liée étroitement au capital financier américain et à la vente à l’encan des matières premières du pays.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Derrière cette attaque indirecte contre la Russie, nous voyons se profiler une alliance en apparence bigarrée entre les intérêts stratégiques américains, les intérêts économiques des multinationales américaines du pétrole, du néo-nationalisme géorgien, du fondamentalisme wahhabite téléguidé par l’Arabie Saoudite et de l’oligarchie financière russe repliée à l’étranger. L’objectif de cette alliance est d’abord de démontrer que Poutine n’est pas en mesure de défendre la Russie en y suscitant un climat qui permettrait à terme de lui substituer un autre homme, plus faible et plus enclin à servir les intérêts de la haute finance internationale en Russie et à l’étranger. Cet objectif ne s’est pas réalisé. Et ce n’est donc pas un hasard si le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov a déclaré, en critiquant directement les pays occidentaux: “[l’Occident] est indubitablement responsable de la tragédie qui frappe le peuple tchétchène parce qu’il donne l’asile politique aux terroristes. Lorsque nos partenaires occidentaux nous disent que nous devons réviser notre politique, qu’ils appellent ‘tactique’, je les invite à ne pas intervenir dans les affaires intérieures de la Russie”. Lavrov faisait directement référence aux décisions prises par les Etats-Unis et l’Angleterre de donner l’asile politique à deux chefs du séparatisme tchétchène, Ilyas Akhmadov et Akhmed Zakaïev, qui vivent aujourd’hui, l’un à Londres, l’autre à Washington.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Il suffit de faire quelques recherches sommaires sur la stratégie préconisée par les milieux libéraux-impérialistes d’Angleterre et des Etats-Unis pour déchiffer aisément la stratégie atlantiste qui visait jadis et vise encore aujourd’hui à soustraire toute la région caucasienne à l’influence russe, parce que cette région est riche en pétrole. Cette stratégie a été remise en selle et en pratique, et à toute vapeur, en 1999 et qui s’inscrit plus généralement dans le fameux “Plan Bernard Lewis”, mis en oeuvre dans les années 70. Ce plan proposait de “miner” toutes les régions se situant au sud du territoire de l’URSS et de les transformer en un “arc de crises”. L’objectif principal envisagé dans ce plan était de déstabiliser à long terme cet ensemble de régions en misant surtout sur le fondamentalisme islamique. Les deux points principaux, où devait se concentrer les attaques indirectes, étaient la Tchétchénie et l’Afghanistan.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>On ne s’étonnera pas dès lors que, parmi les architectes de ces provocations organisées actuellement dans le Caucase, nous retrouvons Zbigniew Brzezinski, conseiller de Carter pour la “sécurité nationale” et qui fut le premier à adopter les plans géopolitiques mis au point par Lewis pour le compte de l’ “Arab Bureau” de Londres. Brzezinski et Lewis comptaient utiliser le radicalisme islamiste contre le communisme soviétique.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>D’après une revue fort bien informée, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Executive Intelligence Review,</i> la notion d’arc de crise, théorisée par Lewis et Brzezinski, fut reprise en bloc par les présidences Reagan et Bush à partir de 1981. Ce fut en bonne partie grâce aux bons offices du directeur de la CIA William Casey et du chef des services français, Alexandre de Maranches. La promotion des moudjahhidins est ainsi devenue un projet cher aux néoconservateurs, qui l’ont introduit au Pentagone et au Conseil de Sécurité nationale à l’époque de Reagan, notamment sous l’impulsion de Douglas Feith, Michael Ledeen et Richard Perle.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>En 1999, un centre de coordination destiné à orchestrer les déstabilisations est mis en place: les néoconservateurs justifieront son existence au nom de l’idéologie des droits de l’homme. Quant à la “Freedom House”, fondée par Leo Cherne, elle lance un organisme baptisé “American Committee for Peace in Chechnya” (ACPC), dont l’objectif déclaré est d’intervenir dans les affaires intérieures de la Russie, en avançant l’excuse et le prétexte que la “guerre dans l’aire caucasienne” doit être résolue “pacifiquement”.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Mais lorsqu’on consulte la liste de ces pacifistes autoproclamés de l’ACPC, on reste bien perplexe. Les fondateurs de ce caucus sont Brzezinski, Alexander Haig (le secrétaire d’Etat qui avait dit, “c’est moi qui suis aux commandes” quand Reagan fut victime d’un attentat en 1982) et l’ex-député Stephen Solarz. Parmi les membres, nous trouvons: Elliot Abrams, Kenneth Adelman, Richard Allen, Richard Burt, Elliot Cohen, Midge Decter, Thomas Donohoue, Charles Fairbanks, Frank Gaffney, Irving Louis Horowitz, Bruce Jackson, Robert Kagan, Max Kampelman, William Kristol, Michael Ledeen, Seymour Martin Lipset, Joshua Muravchik, Richard Perle, Richard Pipes, Norman Podhoretz, Arch Puddington, Gary Schmitt, Helmut Sonnenfeldt, Caspar Weinberger et James Woolsey. L’ACPC se sert des structures de la “Freedom House” mais aussi de celles de la “Jamestown Foundation”, un centre d’études sur la guerre froide dirigé par Brzezinski et Woolsey, dont le but est de promouvoir des opérations de “démocratisation” dans les Etats “totalitaires”. Ce centre d’études édite une “newsletter”, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Chechnya Weekly</i>, pour le compte de l’ACPC, de même que d’autres bulletins de propagande dirigés contre la Chine, la Corée du Nord et d’autres pays européens ou asiatiques qui sont dans le collimateur de Washington.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Ce sont les Britanniques qui ont recruté les terroristes du Caucase!</strong></span></span></span></span></i></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Les gouvernants russes savent très bien qu’au moment où, aux Etats-Unis, on créait l’ACPC, le gouvernement britannique offrait une aide toujours plus directe aux milieux terroristes.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Dans un série de documents datant du 21 janvier 2000 et adressés à Madeleine Albright, alors secrétaire d’Etat, nous trouvons une missive intitulée: “L’Angleterre doit être mise sur la liste des Etats qui promeuvent le terrorisme”. L’<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Executive Intelligence Review</i> rapporte comment les autorités britanniques ont facilité le recrutement de certains éléments du djihadisme en Angleterre pour les transporter ensuite clandestinement en Tchétchénie. Dans un document de l’ <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Executive Intelligence Review</i> (sur:</strong></span></span></span> <a href="http://www.movisol.org/"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>http://www.movisol.org/</strong></span></span></span></a> <span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>), nous pouvons lire, parmi d’autres révélations: “Le 10 novembre 1999, le gouvernement russe avait déjà présenté ses protestations diplomatiques formelles via son ambassade à Londres, pour les attaques perpétrées contre des journalistes russes et pour l’hospitalité offerte au cheikh Omar Bakri Mohammed, chef d’Al Muhajiroon, aile politique de l’organisation de Ben Laden, qui était le groupe recrutant des musulmans en Angleterre pour les envoyer combattre en Tchétchénie contre l’armée russe. L’organisation de Bakri travaillait librement au départ de bureaux situés dans le faubourg londonien de Lee Valley<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> —deux pièces dans un centre informatique—<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> et géraient une entreprise offrant des connections à internet. Bakri a admis que des officiers de l’armée ‘en congé’ entraînaient les nouvelles recrues à Lee Valley, avant de les envoyer dans des camps en Afghanistan ou au Pakistan ou avant de les faire entrer clandestinement en Tchétchénie”.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Lorenzo MOORE.</strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span xml:lang="NL-BE" style="mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE">(article issu du quotidien romain “Rinascita”, jeudi 11 juin 2009; trad. franç.: Robert Steuckers).</span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span xml:lang="NL-BE" style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-ansi-language: NL-BE; mso-bidi-font-size: 12.0pt;" lang="NL-BE"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS","sans-serif"; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAssociation Solidarité Enfants de Beslantag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-08-28:23438962009-08-28T12:02:00+02:002009-08-28T12:02:00+02:00 Association Solidarité Enfants de Beslan (ASEB)...
<div style="text-align: center"><span style="font-size: x-small;"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/220814656.jpg" alt="liberation-otages-beslan1.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1948284" /></strong></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #99ccff;">Association Solidarité Enfants de Beslan (ASEB)</span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: medium;">Section belge</span></span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Chers amis,</span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Vous avez pu constater au fil des années la profondeur et la constance de notre engagement en faveur des survivants du massacre de Beslan et, de manière générale, contre toutes les actions terroristes qui visent des enfants. Vous savez comment nous nous impliquons dans la pétition européenne pour faire du 1er septembre la Journée européenne de solidarité avec les enfants victimes du terrorisme. Vous savez, d’autre part, comment nous réagissons toujours à la désinformation systématique dont les Russes sont victimes à ce sujet.</span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Comme l’an dernier, une cérémonie de commémoration du drame de Beslan est prévue le 1er septembre prochain à 19 heures au Centre culturel et scientifique russe, au n°19 de la rue du Méridien à Bruxelles. Nous en avions arrêté le programme avec le directeur du Centre en accord avec l’Ambassadeur de Russie. Sur les six interventions inscrites, nous avions à en assumer une en français et une en néerlandais, les autres étant faites en russe, par l’Ambassadeur et le directeur du Centre et par des représentants des colonies ossète et russe.</span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Nous sommes à présent avertis que nos amis russes croient préférable de se réserver l’exclusivité de ce programme. Il convient dès lors que vous soyez prévenus que tant Renaissance Européenne, Terre & Peuple et Euro-Rus que l’ASEB ne font plus partie des invitants. Pour ce qui nous concerne, nous allons consacrer à présent toutes nos énergies à participer à la manifestation que l’ASEB organise à la mémoire de la tragédie de Beslan, comme chaque année depuis 2005, le 1er septembre prochain à 19 heures, à Paris, sur l’esplanade du palais du Trocadero.</span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Dès que nous aurons l’explication de la décision, pour nous incompréhensible, de nos amis russes, nous ne manquerons pas de vous la faire connaître. Nous vous prions de croire en attendant à notre entier dévouement à la cause d’une paix fraternelle sur l’ensemble de l’Eurosibérie, où les enfants feront l’objet d’une protection particulièrement attentive.</span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Jean-Jacques de Hennin </span></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Georges Hupin</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlKosovo, Osetia del Sur y Abjasia: precedentes que cambiaron el panorama geopoliticotag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-12-29:19663312008-12-29T00:35:00+01:002008-12-29T00:35:00+01:00 Kosovo, Osetia del Sur y Abjasia: precedentes que cambiaron el...
<h2 class="title"><a href="http://labanderanegra.wordpress.com/2008/12/25/kosovo-osetia-del-sur-y-abjasia-precedentes-que-cambiaron-el-panorama-geopolitico/" rel="bookmark" title="Enlace Permanente a Kosovo, Osetia del Sur y Abjasia: precedentes que cambiaron el panorama geopolítico"><span style="color: #ffffff;">Kosovo, Osetia del Sur y Abjasia: precedentes que cambiaron el panorama geopolítico</span></a></h2> <div class="entrytext"> <div class="snap_preview"> <p><span style="color: #ffffff;"><img class="alignleft" src="http://img.rian.ru/images/11831/19/118311918.jpg" width="197" height="121" /></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">Debido a los acontecimientos de gran envergadura que sucedieron este año bisiesto: las elecciones presidenciales en Rusia, los Juegos Olímpicos en Pekín, la crisis económico-financiera desatada a nivel mundial, la muerte del Patriarca de Moscú y toda Rusia, Alexis II, el 2008 será recordado por millones de personas.</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">De todas formas, la agresión de Georgia contra Osetia del Sur (Cáucaso del Norte) ocupa un lugar especial en la serie de acontecimientos importantes. Esta tragedia segó las vidas de miles de personas. La agresión agravó la ya delicada situación en esta región clave del planeta y marcó el inicio de los más significativos cambios geopolíticos desde el término de la Segunda Guerra Mundial.</span></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><span id="more-1595"></span><br /></span> <span><span style="color: #ffffff;">Sobre los planes de Georgia, suministrada por los EE.UU., en lo que respecta al Cáucaso, se sabía ya desde abril. Desde ese entonces la situación en las fronteras entre Georgia y Osetia del Sur era más que alarmante. En la zona de conflicto se concentraron tropas. Las localidades de Osetia del Sur estaban sometidas a un intenso fuego artillero. En las fronteras de Abjasia se respiraba un aire de intranquilidad y nerviosismo. El Ejército georgiano para ese entonces se encontraba en el desfiladero del Kodori, territorio de Abjasia. El denominado “Gobierno legítimo” de Abjasia, reconocido por Tbilisi, declaró que estaba listo para tomar las “riendas del país”. Las provocaciones por parte de Georgia con respecto a las autonomías, no cesaban. Sobre sus espacios aéreos volaban aviones de espionaje no pilotados de procedencia norteamericana, que las autoridades oficiales de Tbilisi los hacían pasar como aviones rusos.</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">Por televisión Mijaíl Saakashvili aseguraba al pueblo de Osetia que el conflicto se resolvería rápidamente por la vía pacífica. En esos momentos tenía lugar en Pekín la ceremonia de inauguración de los Juegos Olímpicos. Por tradición histórica, debe haber un alto al fuego entre las partes bélicas mientras se llevan a cabo los mencionados juegos. Pero precisamente en esos días por orden del Comandante en Jefe el ejército georgiano sometió a un intenso y masivo fuego artillero a Tsjinvali (capital de Osetia del Sur) y otras localidades surosetas haciendo utilidad de artillería pesada, lanzamisiles múltiples “Grad”, tanques etc. Se inició la operación “campo despejado”. Según los planes de Georgia, en cuestión de 24 horas después de iniciada la operación, Tsjinvali había de desaparecer de la faz de la tierra; y su población, ser eliminada o desterrada. Operación similar se preparaba para atacar a Abjasia, pero la diferencia consistía en que sería de mayor magnitud.</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">Es curioso saber, ¿en Moscú estarían enterados de la agresión que Georgia tenía en mente?, aunque qué tiene que ver aquí Rusia, si Osetia del Sur y Abjasia forman parte de Georgia. Al juzgar por las innumerables notas diplomáticas que el Ministerio de Relaciones Exteriores de la Federación Rusa envió a Tbilisi; por lo activamente que se discutía en el Consejo de la Federación, en la Duma, el Ministerio de Defensa y las autoridades rusas reiteradas veces intentaron detener el desarrollo de tales acontecimientos; de advertir a Tbilisi sobre las consecuencias de sus acciones.</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">Moscú advirtió insistentemente al Consejo de Europa, a la ONU, a los líderes de las más grandes potencias sobre la posible complicación de la situación en el Cáucaso. Pero nadie prestaba la debida importancia o Europa se hacía la que no entendía la gravedad de la situación. Como resultado del conflicto armado, en el Cáucaso plenamente tuvo lugar el denominado “efecto dominó” del que ya había advertido Rusia después del precedente de Kosovo. Las consecuencias del conflicto son conocidas. Decenas de soldados del ejército de paz ruso, cientos de soldados georgianos, cientos de civiles murieron. Tsjinvali y muchas localidades de Osetia del Sur quedaron destruidas, decenas de miles de refugiados. Pasará mucho tiempo para reparar los efectos de esta catástrofe humanitaria.</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">En agosto del presente año, la muerte de miles de civiles de Osetia del Sur fue catalogado por el gobierno de Rusia como “genocidio”. Será o no tal definición, objetiva, el tiempo lo dirá. Las investigaciones oficiales de tales trágicos sucesos en el Cáucaso todavía no están por terminar. Las investigaciones están siendo llevadas tanto por las fuerzas del orden público rusas como por las instituciones europeas. Es muy posible que en el 2009 se de una apreciación jurídica merecida de los nefastos hechos de agosto último y que los culpables sean procesados con todo el peso de ley. Inevitablemente se mencionarán los nombres de los cómplices de Saakashvili que armaron al agresor violando las leyes internacionales en detrimento de la propia seguridad nacional.</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">Después de lo acontecido en el Cáucaso, la posición inicial de los países occidentales que acusaban a Rusia de agredir a Georgia, cambió radicalmente gracias a los esfuerzos de los diplomáticos rusos y los medios de comunicación. El mismo hecho de que la OTAN no haya incluido en sus filas a Georgia y Ucrania en el 2008, evidencia el cambio de su posición inicial con respecto a Rusia. Países influyentes de la Alianza Atlántica como Gran Bretaña, Francia, Alemania y otros decidieron no incluir a países cuya política haya empeorado la situación político-militar en una región tan importante y estratégica como es el Cáucaso. En sólo 5 días de acciones bélicas no solamente en la región del Cáucaso cambió el panorama geopolítico. En el mapamundi aparecieron dos nuevos Estados: Osetia del Sur y Abjasia. Por primera vez se ven modificadas las fronteras de las repúblicas de la Comunidad de Estados Independientes (CEI), creadas en tiempos soviéticos como intergubernamentales. Apareció un nuevo tipo de formación de Estados: los parcialmente reconocidos. De hecho Osetia del Sur y Abjasia han sido reconocidos de jure por Rusia y algunos otros países. Varios politólogos rusos y occidentales consideran que pasarán unos cuantos años y el número de nuevos estados aumentará. Valga como ejemplo el tema de Kosovo que hasta el día de hoy ha sido reconocido por más de 50 países miembros de la ONU, pero no lo ha sido por dos miembros permanentes del Consejo de Seguridad de esta institución: Rusia y China. Esto significa que Kosovo, al igual que Osetia del Sur y Abjasia, es un estado parcialmente reconocido. La misma definición puede ser aplicada para Chipre del Norte y Taiwán.</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">Los precedentes de Kosovo, Osetia del Sur y Abjasia contribuyeron a la redefinición del existente sistema de relaciones internacionales y del Derecho Internacional. Ya que en el planeta algunos conflictos “congelados” corren el peligro del “efecto dominó”. Por ejemplo, Pekín teme seriamente al problema de la intensificación de las tendencias separatistas del mismo Taiwán y en la región autónoma de Xingjian Uighur (al oeste de China). En lo que respecta a la CEI podemos citar como ejemplo a Chisinau y Alto Karabaj. En diciembre de este año los rusinos (grupo etnográfico de los ucranianos que habitan en Transcarpatia, región más occidental de Ucrania) anunciaron su deseo de independizarse y crear su propio Estado.</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">“Los acontecimientos de agosto en el Cáucaso seriamente influenciaron en lo que respecta a los temas de zonas de conflicto en la CEI”, declaró Sergei Markedónov, Jefe del Departamento de problemas de relaciones interétnicos del Instituto de análisis político y militar. La imposición de la paz que se llevó a cabo en el Cáucaso es una señal clara para Bakú en lo que se refiere a su política relativa a Alto Karabaj. Azerbaidzhan ha visto que los intentos de Georgia por resolver de manera unilateral el estatus quo en el Cáucaso, se han encontrado con la fuerte posición de Rusia, y que una política poco perspicaz en lo concerniente al tema de Alto Karabaj puede conducir a malos resultados. Actualmente Bakú tiende a hacer apreciaciones más políticas que militares y optar por métodos más adecuados en su política con respecto a “territorios no reconocidos”.</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">Según la opinión de Markedónov, se ha presentado también la posibilidad de arreglar otros conflictos en el Cáucaso. Las investigaciones del Instituto de análisis político y militar, demuestran que la proclamación de independencia de Osetia del Sur y de Abjasia en el Cáucaso del Norte, así como el hecho de que Rusia durante el conflicto de agosto haya apoyado a Osetia del Sur y llevado a cabo la operación de imposición de paz, son acogidos absolutamente como correctos.</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">Dmitri Evláshkov</span></span></p> <p><span><span style="color: #ffffff;">Extraído de</span></span><span style="color: #ffffff;"> </span><a href="http://sp.rian.ru/" target="_blank"><span style="color: #ffffff;">RIA Novosti</span></a><span><span style="color: #ffffff;">.</span></span></p> </div> </div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGéopolitique du Caucasetag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-10-24:18547102008-10-24T00:10:00+02:002008-10-24T00:10:00+02:00 Géopolitique du Caucase Revue Hérodote ,...
<div align="justify" style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/469904957.jpg" alt="4176B5P1GCL__SL500_AA240_.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1341023" name="media-1341023" /></strong></div> <p> </p> <p> </p> <div align="justify"><strong><span style="text-decoration: underline;">Géopolitique du Caucase</span></strong></div> <div align="justify"></div> <div align="justify"><strong>Revue Hérodote</strong>, N°81, octobre 1996, <strong>Géopolitique du Caucase</strong>.<br /></div> <div align="justify"><strong>Ex:</strong> <a href="http://www.terreetpeuple.com"><strong>http://www.terreetpeuple.com</strong></a></div> <div style="text-align: center;"></div> <div align="justify"><em><span style="color: #000000;">Les anciens numéros de la revue peuvent être commandés (Editions La Découverte, 9 bis rue Abel-Hovelacque, 75013 Paris).<br /> Les passages écrits en italique sont des citations tirées des articles.<br /></span></em><br /> Il ne vous aura pas échappé que la couverture médiatique des récents évènements touchant la Transcaucasie n’est pas particulièrement objective. Notre « presse nationale », c'est-à-dire la grosse presse financée par la publicité et citée dans les médias audio-visuels, apparaît, une fois n’est pas coutume, totalement en accord avec notre président de la république, qui au titre de président tournant de l’union européenne, se fait le porte-parole de la diplomatie confédérale, et au-delà de celle de l’ « Occident », c'est-à-dire des Etats-Unis et d’Israël.</div> <div align="justify"><br /> Résumons les griefs tenus par cette grosse presse unanime (comme toujours). Premier grief, les Russes se livrent à des menées impérialistes. Deuxième grief, ils annexent de manière injuste les territoires appartenant à l’Etat libre de Géorgie.<br /> <br /> La revue <strong><span style="text-decoration: underline;">Hérodote</span></strong>, fondée par le géographe Yves Lacoste, ne se veut pas particulièrement engagée. Du moins, on peut affirmer qu’elle n’est, par exemple, en rien « identitaire ».<br /> Elle fait le plus souvent possible appel à des spécialistes, dont les travaux sont peu répercutés par les grands médias qui préfèrent en appeler généralement à la poignée des habituels « experts » hantant depuis des lustres les plateaux des débats télévisés.</div> <div align="justify"><br /> Ce numéro 81, dont le titre est <span style="text-decoration: underline;"><strong>Géopolitique du Caucase</strong></span>, est paru en octobre 1996. Il ne suit l’actualité de l’époque que sur un seul point : la situation tchétchène. Les autres mises au point n’intéressant que les spécialistes, le ton en est totalement dépassionné.<br /> Il est donc utile d’avoir recours aujourd’hui à cette référence car elle fait autorité sur le plan scientifique, et comme elle est déjà ancienne, le propos n’est pas pollué par l’excitation des partis pris qui s’expriment aujourd’hui.<br /> <br /> La question ethnique est donc évoquée par Stéphane Yérasimos, collaborateur régulier de la revue, sous le titre <span style="text-decoration: underline;"><strong>Transcaucasie : le retour de la Russie</strong></span>.<br /> <br /> On y apprend d’abord que les Russes se sont désengagés de la région au moment de la guerre civile de 1918-22. Immédiatement, <em>il y avait eu une invasion turque, poussant à travers l’Arménie jusqu’à Bakou et au-delà vers le Daghestan</em> [versant Nord du Caucase, aujourd’hui inclus dans la fédération de Russie] et <em>une occupation britannique</em>. En somme, la situation est assez proche de celle d’aujourd’hui : soit cette petite région est sous la coupe de la Russie, soit sous celle des thalassocraties anglo-saxonnes qui font sous-traiter leurs affaires par leurs amis musulmans. On pourra par la même, rappeler à nos amis Français atlantistes, que la présence française y était, comme aujourd’hui, à peu près nulle.<br /> <br /> La Géorgie fut conquise par les Tsars, perdue quelques années pendant la guerre civile qui suivit la révolution bolchévique, puis réintégrée à l’URSS. On apprend que <em>la Géorgie soviétique comprenait deux républiques autonomes, celles de l’Abkhazie et de l’Adjarie</em> [Sud-Ouest, à la frontière turque], <em>et la région autonome de l’Ossétie du Sud</em> (…).</div> <div align="justify"><br /> On apprend également que <em>Les Abkhazes</em> sont un <em>peuple caucasien attesté depuis l’antiquité sur les rivages nord-est de la mer Noire</em>. Il y a donc bien un peuple abkhaze, qui est chez lui en Abkhazie, et qui, conformément au droit des peuples, qui est internationalement reconnu, a la liberté de disposer de lui-même, c'est-à-dire de proclamer un Etat indépendant. Historiquement, toutefois, leurs princes furent <em>vassaux des rois géorgiens du XIV° eu XIX° siècle</em>. Le pays est ensuite disputé entre les Russes et les Turcs : <em>une bonne partie de la paysannerie s’islamisa à la suite des efforts ottomans visant à freiner la poussée russe</em>. C’est suite <em>à une révolte contre l’occupation russe en 1866</em>, qu’<em>une majorité des Abkhazes musulmans se réfugia en Turquie et fut remplacée par des Géorgiens, des Russes et des Arméniens. (…) Les Abkhazes constituaient en 1926 environ 20% de la population de leur république</em>. Une fois intégrés à l’empire des Tsars, c’est sous influence géorgienne qu’ils repassèrent : <em>ils durent accepter en 1938 le remplacement de l’alphabet cyrillique –récemment imposé</em> [par les Russes] - <em>par l’alphabet géorgien, tandis qu’en 1945-46 les écoles en langue abkhaze étaient fermées et la radio abkhaze cessait d’émettre</em>. Ce qui menace l’identité de cette minorité dès lors rattachée à la Géorgie, c’est, tout comme aujourd’hui, l’impérialisme géorgien. Comme les plus chauds partisans des Turcs ont quitté le pays pour se fondre dans l’empire ottoman, ceux des Abkhazes qui demeurent dans leur pays, tant chrétiens que musulmans, se tournent plutôt vers la Russie, considérée désormais comme une puissance tutélaire mais plus comme une menace : <em>ils lancent en 1978 la première campagne pour la sécession de leur république et son rattachement à la fédération russe</em>. Plus tard, <em>grâce à la perestroïka, le Forum Abkhaze, en mai 1989 organise (…) une manifestation qui réunit quelques 30 000 personnes, lesquelles signent une pétition demandant que l’Abkhazie devienne un Etat de l’Union soviétique</em>. Ces mouvements sont en Géorgie, déjà, <em>perçus comme autant de cinquièmes colonnes manipulées par Moscou</em>. En juillet 1989, Abkhazes et Géorgiens s’affrontent en Abkhazie. Les premiers en appellent à la solidarité de tous les peuples du Nord Caucase et à l’arbitrage de Moscou. Yérasimos conclut : <em>on voit apparaître la double constante de l’association d’intérêts des peuples du Nord-Caucase (…) : fidélité à la Russie, et opposition à l’ « impérialisme géorgien »</em>.<br /> <br /> Le second peuple secouru par la Russie au mois d’août 2008 est celui des Ossètes du Sud.<br /> <em>Les Ossètes, seul peuple du nord du Caucase à langue indo-européenne (de la branche iranienne) et en grande partie chrétiens (…) sont des descendants des Alains, peuple qui s’installa au VI° siècle sur le versant nord [du Caucase] et descendirent progressivement à partir du XVIII°siècle vers le sud (…)</em>.</div> <div align="justify"><br /> Le même scénario que celui observé pour les Abkhazes se déroule au moment du délitement de l’autorité soviétique. <em>Au printemps 1989, le Front populaire ossète, nouvellement constitué, alarmé des mesures nationalistes du Parti communiste géorgien (…)</em> annonçait son appui au mouvement abkhaze, s’attirant le courroux géorgien. (…) Les <em>« irréconciliables »</em>, nationalistes géorgiens réunis autour de Zviad Gamsakhourdia, <em>provoqueront les premiers affontements avec les Ossètes (…). Quatre cents cars remplis de sympathisants des « irréconciliables », (…) convergeaient vers Tskhinvali, capitale de l’Ossétie du Sud</em>. Et déjà, tout comme aujourd’hui, <em>les troupes soviétiques prévinrent un affrontement direct, mais les attaques continuèrent pendant les mois suivants, les Ossètes accusant les Géorgiens d’ « atrocités »</em>. Déjà, <em>les Abkhazes et les Ossètes (…) votent l’indépendance de leurs républiques, tout en demandant leur adhésion à ce titre à l’Union soviétique. (…)Mikhaïl Gorbatchev</em> (encensé alors par la grosse presse occidentale autant que Poutine est par elle aujourd’hui décrié) <em>répliqua par un décret déclarant cette abolition inconstitutionnelle et demandant le retrait des troupes géorgiennes de la région. Déjà, Tbilissi refusa de s’y soumettre (…) et la guérilla devint endémique en Ossétie du Sud. Des centaines de personnes furent tuées et des milliers d’Ossètes se réfugièrent en Ossétie du Nord</em> (territoire administrativement russe). <em>Dans ces conditions, Abkhazes et Ossètes votèrent massivement au référendum du 17 mars 1991 pour le maintien de l’Union soviétique</em>, sans doute pas par conviction communiste, mais bien plutôt pour continuer de bénéficier de la protection des Russes. Pour s’affranchir de Moscou, le président géorgien Gamsakhourdia <em>semblait envisager la création d’un commonwealth caucasien</em>, en prenant contact avec l’indépendantiste tchétchène Djokar Doudaev. Or, le soulèvement tchétchène au Nord Caucase, sur fond d’islamisme, est alors un souci pour Moscou. La Géorgie, pourtant chrétienne, s’engage donc dans un mouvement de rapprochement avec des puissances musulmanes. N’oublions pas que son peuple, chrétien, a subi longtemps le joug ottoman. Aussi, <em>le despotisme de Gamsakhourdia provoquait l’opposition de la classe politique géorgienne</em>.<br /> <br /> Après avoir évoqué la renaissance du sentiment national en Abkhazie et Ossétie, il convient de traiter de la géopolitique de la Russie dans cette région. </div> <div align="justify"><br /> Un article très détaillé de Viatcheslav Avioutskii, du centre de recherches et d’analyses géopolitiques de l’université Paris VIII, traite, dans le même revue cette question, en étudiant le cas des <span style="text-decoration: underline;"><strong>Cosaques du Nord-Caucase</strong></span>.</div> <div align="justify"><br /> Peut-être est-il ici nécessaire de préciser que la Russie est un Etat sans frontières naturelles, qui parti des clairières de la petite Moscovie s’est étendu sur une large partie de l’Eurosibérie, devenant ainsi le premier Etat du monde par sa superficie. Le moteur de cette expansion formidable fut en grande partie les communautés cosaques : <em>c’est initialement sur les confins de l’Empire russe, en Ukraine (…) puis dans le sud de la plaine russe, au contact –plus ou moins conflictuel- avec des peuples nomades ou semi-nomades, que se constituèrent des groupes armés(…). Ils ont marqué par les lignes de leurs stanitsas</em> [établissements], <em>la progression de l’Empire russe. Les anciennes lignes cosaques marquent les limites (…) de la zone de peuplement à majorité russe, face à la périphérie asiatique ou caucasienne. (…)Pour résumer 400 ans de colonisation cosaque du Nord-Caucase, ce limes</em> [ligne fortifiée semblable à la frontière de l’empire romain] <em>suivait l’avancée des troupes des tsars vers le sud. La veille de la Première Guerre mondiale fut l’apogée de la progression cosaque. Même en période de paix, les « allogènes » (sic, il s’agit en fait des indigènes) habitaient dans des sortes de « réserves » (…). La Révolution, suivie d’une guerre civile particulièrement sanglante, a mis fin à la prospérité des cosaques. (…)Les bolchéviks (…) ont organisé les déplacements des stanitsas cosaques et le transfert de leurs terres aux montagnards</em> [musulmans caucasiens]. <em>(…) A l’époque bolchévique, la descente des montagnards vers les plaines s’intensifie. (…) Selon l’ataman</em> [chef] <em>des cosaques de Stavropol, Piotr Fedossov, en déportant les cosaques de la Sounja (district de Prigorodny en Ossétie du Nord), et en détruisant par là les « barrages » entre les ethnies adverses, une mine à retardement a été déposée sur les conflits ethniques actuels. Mais selon lui, les cosaques restent le seul « berceau historique » des Russes dans le piémont caucasien et la seule barrière contenant l’avancée du « Sud asiatique » vers le « Nord industriel et civilisé ». L’actuelle renaissance des cosaques s’explique par la tendance instinctive des Russes à reconstituer le limes les séparant des ethnies musulmanes. (…)Les cosaques se considèrent comme les défenseurs des Slaves</em>.</div> <div align="justify"><br /> Dans le Caucase, <em>les cosaques ont pris le parti des Ossètes, non seulement parce qu’ils partagent la même religion, mais parce qu’ils étaient alliés depuis l’époque de la grande guerre caucasienne</em> [fin du XIX°s.]. <em>Avant la révolution de 1917, Mozdok</em> [forteresse et centre spirituel orthodoxe sur la rive gauche du fleuve Terek] <em>était le lieu où se trouvait l’icône sacrée de la Mère de Dieu de l’Ivérie (nom ancien de la Géorgie). Il existait en Russie quatre principales icônes : celles protégeant contre les invasions des ennemis venant de quatre directions, dont les plus célèbres étaient l’icône de la Mère de Dieu de Kazan, protégeant la Sainte Russie des invasions venant de l’est, et l’icône sacrée de la Mère de Dieu de l’Ivérie, gardant les frontières du sud de la Russie. L’Ossétie orthodoxe représente un barrage aux liaisons entre les deux parties musulmanes du Caucase. Elle sert aussi de pont entre la Transcaucasie chrétienne (la Géorgie et l’Arménie) et la Russie orthodoxe. La route militaire géorgienne traverse l’Ossétie du Nord. Elle représente la voie la plus importante de pénétration des Russes en Transcaucasie. (…) Pendant le conflit armé entre Tskhinval</em>i [Ossétie du sud] <em>et Tbilissi</em> [Géorgie] - cf. précédent paragraphe -, <em>L’Ossétie du Nord a fourni des armes, des volontaires et a accueilli 100 000 réfugiés. Aujourd’hui</em> [1996], <em>les troupes russes, séparant les deux parties en conflit à Tskhinvali</em> [comme en 2008 !] <em>place en fait la situation sous la férule directe de Vladikavkaz</em> [ville et place forte russe du côté nord de la chaîne du Caucase], <em>car l’Ossétie du Sud souhaite réellement son intégration à la fédération de Russie</em> [comme aujourd’hui]. <em>En réalité, tout cela sous-entend la réunification des deux Osséties et la modification de l’équilibre des forces dans tout le Caucase.</em><br /> <em>Pour résumer, le « cordon ombilical » de l’orthodoxie constituera, comme autrefois, un vecteur de force par le biais duquel la Russie pourra contenir la poussée turque vers la Transcaucasie (…)</em>.<br /> <br /> Résumons, également. Tout d’abord, les deux peuples secourus cet été par les Russes, à savoir les Abkhazes et les Ossètes du sud, ont droit, comme tout peuple à leur indépendance : une terre, un peuple ! Il n’y aurait là un problème en droit international, que si l’on s’attachait au dogme de l’intangibilité des frontières. Mais, les « Occidentaux » ont montré que ce dogme n’était plus d’actualité, en arrachant le Kosovo à la Serbie (cf. <span style="text-decoration: underline;"><strong>Terre et Peuple</strong></span>, solstice d’hiver 2006). Dès lors, comment justifier que ce qui vaut pour les musulmans kosovars (pourtant devenus majoritaires très récemment et dans des conditions plus que discutables) serait interdit à des Ossètes chrétiens ? Rappelons par ailleurs que la Russie n’a pas de visée annexionniste sur le reste de la Géorgie, puisque les troupes qui s’y trouvaient au mois d’août évacuent les lieux.</div> <div align="justify"><br /> Ensuite, on aura constaté bien sûr que le peuple russe a connu une expansion territoriale remarquable depuis les clairières de Moscovie jusqu’à l’empire des Tsars. Mais sans la présence des Russes, ces vastes territoires n’auraient pas été laissés à l’abandon. D’autres peuples les ont d’ailleurs occupé autrefois, particulièrement les nomades turcophones, qui menacèrent l’Europe au XIII°siècle, et l’envahirent au V° : sans l’union des Romains d’Aetius et des Germains, sans le coup d’arrêt des champs catalauniques (près de Chalons en Champagne) en 451 qui vit le recul des Huns d’Attila, qui sait si l’Europe aurait survécu ? Après eux, ce sont les Turcs musulmans qui occupèrent l’Ukraine et la Russie du sud. Et au moindre recul des Russes (comme en 1918, cf. plus haut), ce sont à nouveau eux qui déferlèrent sur la région. Le peuple géorgien, peuple européen qui mérite amitié et respect, doit méditer cela, lui qui a subi aussi la longue nuit du joug ottoman. Pour quelques royalties obtenues grâce au passage d’un gazoduc sur son territoire, il risque d’entrer durablement dans l’orbite turque, et pour longtemps ; ce ne sont pas les Anglo-saxons qui se sacrifieraient pour l’en délivrer ; ses voisins Arméniens l’ont bien compris, qui eux, sont fidèles à l’alliance avec Moscou.</div> <div align="justify"><br /> Il convient donc de faire des choix. En quoi la présence d’un peuple blanc indo-européen et chrétien sur ce vaste glacis de l’Eurasie gênerait-il les Européens de l’Ouest ? Sont-ce les Russes qui nous dictent notre politique ? qui nous inondent de leurs films ? qui nous colonisent au moyen de migrations de masse ? qui nous imposent de reconnaître des enclaves musulmanes en Europe balkanique ? qui nous imposent d’intégrer la Turquie en Europe ?</div> <div align="justify"><br /> S’informer sérieusement, c’est se donner les moyens de répondre à ces questions, c’est se donner les moyens de choisir librement son destin.<br /> <br /></div> <div style="text-align: left;"><strong>Robert Dragan.<br /></strong></div> <p> </p> <div style="text-align: center;"></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlT&P: La Russie est de retourtag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-10-20:18545762008-10-20T12:04:30+02:002008-10-20T12:04:30+02:00 Volonté Les Géorgiens avaient des armes...
<h1 style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: 16pt;"><img width="427" src="http://www.terreetpeuple.com/images/stories/tp_mag/terre_et_peuple_magazine_37.jpg" height="600" /><br /></span></span></b></h1> <h2><span style="font-size: large; font-family: Times New Roman;"><font size="5" face="Times New Roman"><span style="font-size: 16pt;"><br /> <br /></span></font></span><span style="font-size: 16pt;">Volonté</span></h2> <p class="MsoNormal"><strong>Les Géorgiens avaient des armes américaines (et israéliennes). Elles ont été récupérées par les Ossètes, les Abkhazes et les Russes. Les Géorgiens avaient oublié un détail : malgré ce qu’ils leur avaient laissé croire, ces Américains qui leur ont obligeamment donné des armes n’allaient certainement pas s’en servir eux-mêmes. Pour deux raisons simples : d’une part ils préfèrent que d’autres prennent les coups à leur place (voir les tués français d’Afghanistan), d’autre part ils n’ont pas les moyens d’intervenir militairement dans le Caucase. En effet leur volonté d’hégémonie mondiale, qui reste entière (voir les déclarations d’Obama et de Mc Cain), est aujourd’hui bloquée par les bourbiers irakien et afghan, dans lesquels les Yankees ont englué l’essentiel de leurs forces disponibles. Il leur reste donc la solution de pousser en avant leurs marionnettes- mercenaires. Comme au Kosovo. Comme en Ukraine. Comme en Pologne.</strong></p> <p class="MsoNormal"><strong>Seulement, voilà. Les occidentaux ont cru, ou voulu croire qu’il y avait simple rodomontade lorsque Poutine a annoncé, avec son franc parler habituel, que le Kosovo était « un boomerang qui allait leur revenir dans la gueule ». Paroles verbales, comme disait l’autre ? Le président Medvedev explique posément que le boomerang a fonctionné : « Sans tenir compte des avertissements de la Russie, les pays occidentaux se sont précipités pour reconnaître la proclamation illégale d’indépendance du Kosovo à l’égard de la Serbie (…) Nous avons dit régulièrement qu’il serait impossible, après cela, de dire aux Abkhazes et aux Ossètes (…) que ce qui a été bon pour les Albanais du Kosovo ne l’est pas pour eux ».</strong></p> <p class="MsoNormal"><strong>Cette tranquille leçon de logique provoque la vertueuse indignation de l’éditorialiste du Monde (28 août) qui accuse les chefs russes de vouloir « refaire l’Empire ». Oui. Bien sûr. Et alors ? Il serait interdit aux Russes de faire ce qu’ont fait les Yankees et ce que s’apprêtent à faire les Chinois ? Au nom de quoi ? De la « démocratie » ? Cette tartufferie bouffonne qui, toujours et partout, est là pour justifier la dictature du fric ?</strong></p> <p class="MsoNormal"><strong>Les Russes mettent en application une maxime que nous aimons bien : là où il y a une volonté, il y a un chemin. Voilà ce que doivent avoir en tête, en permanence, ceux qui n’acceptent pas l’inacceptable – que ce soit la dictature de l’argent, du politiquement correct et de l’idéologie cosmopolite, l’invasion-occupation de notre terre par des peuples qui n’ont rien de commun avec nous, le lâche renoncement de trop de Gaulois vautrés dans les illusions d’un confort qui n’est, contrairement à ce qu’ils veulent croire, qu’un mirage provisoire.</strong></p> <p class="MsoNormal"><strong>Les zélotes de l’idéologie en place, exemplairement représentés par un Kouchner, jouent à faire peur aux braves gens : si vous n’êtes pas sages – c’est à dire si vous n’êtes pas les esclaves consentants de ce que nous représentons – vous aurez droit à l’Apocalypse. Ce qu’ils appellent l’Apocalypse, c’est la minute de vérité où les lois de la nature, les réalités environnementales, biologiques et ethniques vont reprendre leurs droits. De toutes nos forces, préparons cet instant béni.</strong></p> <p class="MsoNormal"><strong> Pierre VIAL </strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes Ossètes ont manifesté à Strasbourgtag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-10-14:18447512008-10-14T16:11:43+02:002008-10-14T16:11:43+02:00 LES OSSETES ONT MANIFESTE A STRASBOURG POUR LA VERITE...
<div class="storycontent"> <p align="center"><strong>LES OSSETES ONT MANIFESTE A STRASBOURG POUR LA VERITE</strong></p> <p align="center"><img width="450" src="http://jeune-alsace.hautetfort.com/media/00/01/1544514470.JPG" /></p> <p><strong>Les Ossètes ont manifesté durant près d’une semaine devant le conseil de l’Europe à Strasbourg. Le lundi 30 septembre, les membres de cette petite communauté étaient près d’une centaine, venus de Paris, Bordeaux, Lyon en autocar mais aussi d’Allemagne ou directement d’Ossétie. Parmi eux se trouvaient aussi quelques Abkhazes, qui ont eux aussi fait sécession de la Géorgie avec le soutien de la Russie. Jusqu’à jeudi les Ossètes qui ont pu rester sur Strasbourg ont continué à brandir leurs couleurs blanche, rouge et jaune face au bâtiment symbole d’une communauté internationale qui, après les Kosovars, fait passer les Géorgiens et leur gouvernement pour des victimes.</strong></p> <p><strong>Drapeaux au vent et pacifiquement, mais largement entourés de policiers, les Ossètes sont venus tout d’abord exprimer leur indignation suite à la façon honteuse dont le conflit osséto-géorgien (devenu géorgo-russe) a été présenté dans les médias occidentaux, qui n’ont de cesse de distiller une propagande anti-russe. Celle-ci visait et vise toujours à faire passer les Russes pour les bourreaux des Géorgiens, alors qu’en intervenant la Russie a sauvé le peuple ossète d’un génocide certain. Certes, derrière cela, il y a des intérêts géostratégiques évident pour la Russie en Abhkazie et en Ossétie, mais ce fait ne doit pas en occulter un autre : les Géorgiens n’ont eu de cesse de tenter d’éliminer culturellement mais aussi physiquement les Ossètes, sans que cela n’ait pour autant dérangé ni le Conseil de l’Europe, ni l’Union européenne, ni la Cour européenne des Droits de l’Homme. Les Géorgiens ont toujours refusé aux Ossètes non pas seulement l’indépendance, mais aussi la simple autonomie, niant leur existence même sur le territoire géorgien. Cette rhétorique nationaliste que l’Une et indivisible France jacobine ne renierait pas a engendré le pilonnement de Tskhinvali (capitale de l’Ossétie) du 8 août 2008, justifiant l’intervention russe. La France, inspirée par le nationalisme de Rénan qui voit la Nation comme un “plébiscite de tous les jours”, n’a pas d’ailleurs pas daigné accorder d’importance au référendum de 2006 au cours duquel 90% des Ossètes se sont prononcés en faveur de l’indépendance. Sarkozy, en bon jacobin, s’est indigné que l’”intégrité territoriale” de la Géorgie ne soit pas respectée, preuve encore s’il en est que les beaux principes intellectuels de la République n’ont de valeur que quand elle y trouve son intérêt…</strong></p> <p><strong>La Géorgie se réarmait activement depuis 2006, avec l’aide des Etats-Unis, dissimulée dans un “programme d’assistance militaire aux pays étrangers”, 93 millions de dollars ayant été transférés vers un “fond pour le développement de l’armée géorgienne” (Sakartvelos Jaris Ganvitarebis Fondi Angarishis nomeri : 140070276 for USD transfer : intermediary Citibank N.A. 111). L’armée géorgienne a été entraînée par des instructeurs Américains, des Israéliens mais aussi des Polonais, des Turcs ou des Bulgares. Une semaine avant l’opération en Ossétie ce sont des troupes spéciales du ministère de la défense ukrainien et même des mercenaires d’Afrique et d’Asie qui sont arrivés en Géorgie. On peut se douter qu’ils ne comptaient pas y faire du tourisme !</strong></p> <p><strong>Il y a donc eu un véritable contrat pour éliminer les irrévérencieux ossètes, ce contrat a échoué grâce à la résistance de la jeunesse de Tskhinvali arme à la main et à l’arrivée des troupes russes qui ont évité un véritable génocide. Et notons à quelle point la perfidie fut poussée à travers un exemple concret : des images diffusées à la télévision sous l’appellation de Gori (ville géorgienne) étaient en fait celles de la capitale ossète détruite, comme l’a notamment souligné Dimitri, membre de l’association Ossetia Accuses, dont de nombreux manifestants portaient le t-shirt. Evidemment, puisque peu de monde connaît les immeubles de la ville ossète, la manipulation est passée comme une lettre à la poste et les gens, qui n’avaient pour la plupart jamais entendu parler de l’Ossétie auparavant, n’y ont vu que du feu et ont eu avant de l’empathie pour les civils géorgiens. Le livre South Ossetia, Chronicle of Contract Murder édité par le mouvement Soprotivlenie est un bon support pour ceux qui voudraient aller plus loin pour comprendre la vaste manipulation médiatique.</strong></p> <p><strong>Voici donc la véritable histoire de ce conflit, l’histoire que les médias se contentent de taire, en insistant sur les représailles russes et en ne mettant pas instant en avant le caractère légitime de la riposte de Medvedev et Poutine. D’ailleurs, pour la manifestation des Ossètes, les médias français n’étaient pas là, ils avaient pourtant été prévenus. A part quatre lignes méprisantes des DNA dans un article sur les débats au Conseil de l’Europe à propos du conflit, aucune mention n’est faite dans la presse française de cette manifestation, aucun journaliste n’est venu interviewer ces gens qui ont parfois traversé l’Europe pour exprimer ce sentiment d’injustice qu’ils ont sur le coeur. Il fallait compter sur Ria Novosti, agence russe d’information internationale, pour relayer l’information. On peut aisément imaginer que si une dizaine de Kosovars en avaient fait de même il y a quelques années les medias français se seraient précipités. La télévision russe a quant à elle interviewé les manifestants et des députés présents au Conseil de l’Europe sont venus leur apporter leur soutien.</strong></p> <p><strong>Comme les Ossètes l’avaient prévu lundi, les Géorgiens sont venus contre-manifester les jours suivants. Ossètes 042.JPGPlus nombreux que les Ossètes - la communauté géorgienne sur place est naturellement plus importante - ils ont tenté de les provoquer mais les Ossètes n’ont pas répliqué aux provocations nationalistes des Géorgiens, qui bien sûr traitaient Vladimir Poutine de “facho” et se faisaient passer pour les victimes. Comme leur obséquieux Président, Saakachvili, ils jouent la carte de l’Union Européenne à fond, puisque celle-ci a malheureusement choisi d’être anti-russe et pro-américaine. Ils avaient donc un drapeau de l’Union européenne mais aussi un drapeau tricolore français, histoire probablement de montrer leur admiration à la République française qui a su par le biais d’un génocide culturel réprimer les identités que l’on appelle sobrement “régionales”.</strong></p> <p><strong>D’un point de vue d’Alsacien et d’Européen plus généralement, il fut intéressant de partager avec les Ossètes l’histoire de l’Alsace et une vision de l’Europe. C’est dans ces moments d’échanges humains riches que l’on se rend compte que l’Union Européenne prend le mauvais chemin mais que la Russie ne doit pas se détourner de l’Europe pour autant. Au contraire, elle devrait avoir un rôle de moteur dans une Europe que l’on rêve forte, et son fédéralisme devrait être un modèle à suivre. On se rend compte aussi que nos histoires se ressemblent et qu’elles ont façonné tant une vision communautaire que tolérante entre peuples européens, broyés par les machines étatiques administratives et les nationalismes expansionnistes.</strong></p> <p><strong>Les Ossètes ont découvert qu’en Alsace qu’il y avait un drapeau historique (Rot un Wiss et drapeau ossète ont d’ailleurs flotté côte à côte !), une tradition de résistance au centralisme et surtout une langue, l’alsacien. Et les Bretons découvriront quant à eux que certains mots de leur langue viennent de l’ossète !</strong></p> </div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlE. Todd: la Russie n'est pas une menace pour l'Europe de l'Ouesttag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-10-08:18333322008-10-08T00:35:00+02:002008-10-08T00:35:00+02:00 Emmanuel Todd : la Russie n’est pas une menace pour l’Europe de...
<div style="text-align: center"><strong><span style="text-decoration: underline;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1948360601.jpg" alt="emmanuel-todd_pf.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1317567" /></span></strong></div> <p><strong><span style="text-decoration: underline;">Emmanuel Todd : la Russie n’est pas une menace pour l’Europe de l’Ouest<br /></span>5 octobre 2008<br /></strong></p> <p><strong>Emmanuel Todd plaide pour une approche plus équilibrée envers la Russie.<br /> L’interdépendance géopolitique entre l’UE et cette grande nation et la<br /> redistribution des rapports de forces entre nations développées et nations<br /> émergentes devraient nous conduire à nous rapprocher de la Russie, dont<br /> selon lui « l’histoire démontre que sa vision du monde est spontanément<br /> égalitaire et multipolaire. A l’inverse des Etats-Unis qui se trouvent<br /> aujourd’hui dans un rapport asymétrique d’exploitation du monde. » Il en<br /> déplore d’autant plus le récent tropisme Atlantique français alors même que<br /> la prééminence des USA est compromise. « La France aurait dû s’en rendre<br /> compte et se rapprocher des puissances émergentes plutôt que de suivre<br /> l’Amérique dans une sorte de crispation « occidentaliste ». Le gouvernement<br /> français me fait penser à un rat qui monterait sur un navire en train de<br /> couler. »<br /> <br /> Emmanuel Todd s’entretient avec Inna Soldatenko, le Courrier de Russie,</strong> <strong>30<br /> Septembre 2008<br /></strong></p> <p><strong>Le Courrier de Russie : A qui faut-il imputer la faute dans la crise<br /> géorgienne ? Aux Russes, aux Géorgiens ou aux Ossètes ?<br /></strong></p> <p><strong>Emmanuel Todd : Je propose d’observer le problème de la crise géorgienne<br /> d’une façon plus large, dans le cadre des enjeux géopolitiques<br /> internationaux. Il faut se rappeler qu’après la chute de l’URSS et le repli<br /> stratégique de la Russie, les Etats-Unis sont devenus l’unique<br /> superpuissance mondiale. Ils ont adopté, à partir de 1996-97 un<br /> comportement agressif vis-à-vis d’autres pays du monde. On en a vu les<br /> manifestations dans l’invasion de l’Irak, dans la campagne anti-iranienne<br /> de l’administration américaine ou encore dans l’attaque menée par Israël,<br /> pays satellite des Etats-Unis, au sud-Liban. La crise géorgienne n’est<br /> qu’une étape supplémentaire dans cette séquence agressive du système<br /> américain.<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : Pourquoi une telle hostilité ?<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : Les Etats-Unis se comportent de façon agressive parce qu’ils sentent<br /> leur puissance s’affaiblir. Le monde américain subit une crise économique,<br /> sociale et culturelle grave. L’effondrement financier actuel n’en est<br /> qu’une nouvelle preuve. Entre-temps, nous observons d’autres pays du monde<br /> regagner leur puissance. On assiste à une montée spectaculaire de l’Inde et<br /> de la Chine. On voit également le rétablissement de la Russie qui retrouve<br /> son équilibre économique et enregistre des taux de croissance élevés. Le<br /> monde change à grande vitesse, mais tous ne s’en rendent pas compte. On<br /> trouve encore beaucoup de gens inconscients du déclin industriel des<br /> Etats-Unis et de la fragilité de leur système. Ce fut justement le cas des<br /> Géorgiens qui se sont lancés dans la conquête de l’Ossétie se croyant<br /> soutenus par le camp « occidental » mais se sont retrouvés victimes de<br /> l’impuissance matérielle de leur allié américain. Mikhaïl Saakachvili a<br /> sous-éstimé la nouvelle capacité d’action de la Russie. Celle-ci ne<br /> souhaite pas voir l’OTAN s’installer à toutes ses frontières et n’hésite<br /> plus pas à utiliser son armée pour faire entendre son « non ».<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : Croyez-vous que les Etats-Unis aient incité la Géorgie à attaquer<br /> l’Ossétie ?<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : On ne sait pas exactement comment la décision a été prise et,<br /> probablement ne le saura-t-on jamais. Mais la vraie question, c’est comment<br /> la Géorgie a-t-elle pu s’imaginer qu’elle allait faire plier la Russie ?<br /> Comment Saakachvili a-t-il pu envoyer ses troupes en Ossétie, alors que la<br /> partie la mieux équipée de l’armée géorgienne était en train de soutenir<br /> les Américains en Irak ?<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : Pourtant, la Géorgie a été écrasée par l’armée russe et les<br /> Etats-Unis, à supposer qu’ils ont effectivement joué un rôle dans le<br /> conflit, auraient dû prévoir ce scénario...<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : Il faut se rappeler que l’on ne connaît toujours pas l’issue de la<br /> crise. Elle semble avoir conduit les Polonais à finalement accepter<br /> l’installation du système anti-missile américain sur leur territoire. Elle<br /> pourrait pousser les gouvernements européens à affaiblir leurs liens avec<br /> la Russie et se rapprocher encore plus des Etats-Unis. Qui sait si les<br /> stratèges américains n’ont pas espéré entraîner la Russie elle-même dans<br /> une séquence agressive, la conduisant à adopter une posture revancharde et<br /> conquérante nuisible à son statut international. L’administration<br /> américaine aurait pu sacrifier le pion géorgien pour améliorer sa situation<br /> sur la scène internationale. Les Américains jouent au poker, vous savez.<br /> Les Russes jouent aux échecs. Ils ont pris le pion géorgien, montré que<br /> l’Amérique ne les impressionnait plus, mais ils ont fait du maintien de<br /> relations paisibles et utiles avec l’Europe de l’Ouest leur priorité.<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : Comment expliquer la réaction de l’Europe au conflit géorgien ?<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : Les gouvernements européens sont pris dans un dilemme entre les<br /> intérêts de leurs peuples et ceux de leurs élites. Ce n’est pas un grand<br /> secret : les oligarchies occidentales sympathisent avec les Américains et<br /> soutiennent leur politique. Les peuples européens non. L’intérêt<br /> géopolitique de la France en tant que puissance moyenne et européenne<br /> serait une entente cordiale et stratégique avec la Russie.<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : Pourtant, dans la société occidentale, on parle plus souvent de la<br /> menace russe...<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : La Russie n’est pas une menace pour l’Europe de l’Ouest. Je dis<br /> consciemment « Europe de l’Ouest » parce que les Russes sont des Européens.<br /> La Russie a terriblement souffert de la deuxième guerre mondiale et ne<br /> cherchera pas, j’en suis convaincu, à déclencher de nouveaux conflits. La<br /> Russie a par ailleurs constaté, du temps de l’URSS, que l’Empire était une<br /> entreprise peu rentable. Son déclin démographique interdit de toute façon<br /> un fantasme expansionniste. La menace militaire russe est un mythe. La mise<br /> au pas de la minuscule Géorgie ne démontre pas que l’armée russe est<br /> toute-puissante. Elle démontre simplement que, dans le Caucase, la<br /> puissance militaire américaine n’existe pas.<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : Mais outre la sécurité militaire, il existe la sécurité<br /> énergétique...<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : Il ne faut pas oublier que la Russie et l’Europe de l’Ouest se<br /> retrouvent en état d’interdépendance. L’Europe a toujours besoin du gaz<br /> russe, mais la Russie a besoin des biens d’équipement européens, de<br /> technologies et de savoir-faire. Et ce n’est pas par hasard que les<br /> producteurs d’automobiles européens s’implantent en Russie et y travaillent<br /> avec beaucoup de succès.<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : Si la France est intéressée à maintenir ses liens avec la Russie,<br /> pourquoi la presse occidentale adopte-t-elle une attitude aussi critique à<br /> son égard, notamment dans la couverture du conflit géorgien ?<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : Les journalistes européens se montrent souvent hostiles à l’égard de<br /> la Russie au nom d’une sorte de maximalisme libéral. Peu conscients de ce<br /> qu’ils vivent eux-mêmes dans des systèmes certes forts libéraux, mais de<br /> plus en plus inégalitaires, oligarchiques même, ils se croient obligés<br /> d’exiger, hors de chez eux, des démocraties parfaites, tout de suite,<br /> indépendamment du contexte économique ou social de transition. Avouons le<br /> aussi, les journalistes européens sont rarement compétents en géopolitique.<br /> Il sont souvent très naïfs. On pourrait aussi citer comme explication le<br /> peu d’efforts du Kremlin visant à séduire la presse occidentale. Habitués à<br /> l’attitude beaucoup plus séductrice de leurs propres hommes politiques, les<br /> journalistes européens et américains ne peuvent qu’être déçus par ce manque<br /> de ménagements. Pourtant, je peux vous assurer qu’en France, dans la<br /> communauté des experts, on trouve beaucoup de personnes qualifiées qui<br /> apprécient à sa juste valeur le rôle de la Russie dans le rétablissement de<br /> l’équilibre mondial.<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : On trouve beaucoup d’adeptes de l’idée selon laquelle la Russie<br /> porte toujours l’héritage de l’Empire du Mal qu’elle représentait encore il<br /> y a une trentaine d’années...<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : Quant à moi, je considère que la Russie a joué un rôle plutôt<br /> positif dans l’histoire universelle. J’appartiens à la génération qui se<br /> rappelle encore que l’issue de la deuxième guerre mondiale s’est jouée à<br /> Stalingrad et que c’est aux Russes que nous devons notre liberté.<br /> L’histoire de la Russie démontre que sa vision du monde est spontanément<br /> égalitaire et multipolaire. A l’inverse des Etats-Unis qui se trouvent<br /> aujourd’hui dans un rapport asymétrique d’exploitation du monde. La France<br /> aurait dû s’en rendre compte et se rapprocher des puissances émergentes<br /> plutôt que de suivre l’Amérique dans une sorte de crispation «<br /> occidentaliste ». Le gouvernement français me fait penser à un rat qui<br /> monterait sur un navire en train de couler.<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : Les Russes, ont-ils eu raison de reconnaître l’indépendance de<br /> l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud ?<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : Bien évidemment.<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : Pourtant, juridiquement, ce sont deux provinces géorgiennes...<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : Dans le cas de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, nous assistions à<br /> une non coïncidence devenue dramatique entre l’état des faits réels et<br /> l’état juridique. Les populations de ces deux pays ne souhaitent pas être<br /> géorgiennes. Au stade actuel, la seule solution de paix à long terme est<br /> l’acceptation de la réa-lité. Sinon, le gouvernement géorgien va continuer<br /> d’envisager des solutions violentes, de domination ou même de nettoyage<br /> ethnique. Or l’intérêt réel des Géorgiens c’est la paix, le développement<br /> économique et une relation stable et positive avec la Russie dont ils ont<br /> tant besoin. En reconnaissant l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, les Européens<br /> de l’Ouest libéreraient les Géorgiens eux-mêmes du fardeau de leur histoire<br /> et de leur rancune.<br /></strong></p> <p><strong>LCDR : La France devrait-elle reconnaître l’indépendance de ces deux états<br /> ?<br /></strong></p> <p><strong>E.T. : C’est mon souhait le plus cher. Si je deviens président de la<br /> République, ce sera l’une de mes premières décisions.<br /> <br /></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDeux parlementaires belges accusent la Géorgie de crimes de guerretag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-09-29:18207432008-09-29T13:28:00+02:002008-09-29T13:28:00+02:00 Deux parlementaires belges accusent...
<p><span style="font-size: x-small;"> </span></p> <h1 style="text-align: center;">Deux parlementaires belges</h1> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <h1 style="text-align: center;"></h1> <h1 style="text-align: center;"></h1> <h1 style="text-align: center;"></h1> <h1 style="text-align: center;">accusent la Géorgie de crimes de guerre</h1> <p style="text-align: center;" class="EC_k20"> </p> <p style="text-align: center;" class="EC_k20"> </p> <div style="text-align: center;" class="EC_gen_clear"></div> <div style="text-align: center;" class="EC_gen_spacer3"></div> <div style="text-align: center;" class="EC_art_photos"><img src="http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/3/9/4/art_large_501679.jpg" title="Christine Defraigne." /> <div><em>Christine Defraigne.</em></div> <img src="http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/1/7/2/art_large_501677.jpg" title="Josy Dubié." /> <div style="text-align: center;"><em>Josy Dubié.</em></div> </div> <p><span class="EC_art_label1">7S7 mise à jour</span> Deux parlementaires belges accusent la Géorgie du président Mikhaïl Saakashvili de "crimes de guerre" en Ossétie du sud, qualifiant Tbilissi d'"agresseur" dans le conflit intervenu au mois d'août dans le Caucase.<br /> <br /> <strong>"Il y a bien eu crime de guerre"</strong><br /> "Il me semble effectivement établi qu'il y a bien eu crime de guerre", a indiqué jeudi le sénateur Josy Dubié (Ecolo) rejoint à cet égard par sa collègue Christine Defraigne, chef de groupe MR à la Haute assemblée. Les deux parlementaires demandent une enquête internationale, estimant que la Cour pénale internationale doit être saisie.<br /> <br /> Mme Defraigne et M. Dubié se sont rendus cinq jours en Ossétie du sud dans le cadre d'une mission qu'ils qualifient d'indépendante.<br /> Dénonçant un contexte de désinformation, notamment dans le chef de la presse occidentale, ils ont organisé jeudi au parlement une conférence de presse intitulée "La vérité a ses droits". Les deux parlementaires pointent Tbilissi comme premier responsable du conflit avec la Russie.<br /> <br /> <strong>Saakashvili "instigateur" de l'invasion</strong><br /> "Nous concluons sans hésitation, sans ambages que ce sont les Géorgiens qui sont l'agresseur", a notamment indiqué Christine Defraigne, présentant le président Saakashvili comme "l'instigateur de cette invasion brutale qui s'est accompagnée de violations du droit international".<br /> <br /> Les deux sénateurs disent avoir recueilli suffisamment de témoignages et constaté sur place les conséquences de bombardements intensifs et répétés, dans le chef de l'armée géorgienne, visant des logements habités par des civils, un hôpital, un jardin d'enfants, des réfugiés en fuite, un bâtiment de la Croix rouge, une caserne abritant des "peace-keepers russes", et le parlement ossète dont il ne reste plus que les murs.<br /> <br /> <strong>Civils délibérément visés</strong><br /> "Le quartier juif à Tskhinvali, la capitale ossète, a été complètement détruit à l'exception de la synagogue", ont-ils relevé. "Nous avons constaté la destruction quasi-complète d'un village dénommé Tsunar et d'un autre, Kmitogurovo", ont-ils précisé. Selon Josy Dubié, les traces de char repérées dans ce dernier village et les témoignages attestent de ce que les forces géorgiennes ont délibérément visé des habitations qui n'étaient pas vides, et qui n'abritaient pas de militaires.<br /> <br /> Compte tenu de ce qu'ils ont vu et entendu, les parlementaires belges ont estimé "vraisemblables" le nombre de 1.500 victimes russes et ossètes avancé par les autorités locales. Mme Defraigne et M. Dubié ont été en mesure d'examiner une partie de l'armement géorgien pris par les Russes. Selon eux, il s'agit de matériel sophistiqué. Ils ont notamment du matériel léger américain, cinq chars T72 de dernière génération fabriqués en Ukraine, équipés de matériel de visée nocturne israélien, ont-ils dit.<br /> <br /> <strong>Une enquête auto-financée et indépendante</strong><br /> Les sénateurs ont dit avoir pu agir en toute liberté durant leur enquête, et ont assuré avoir financé eux-mêmes leurs déplacements. Ils ont tenu à remettre les pendules à l'heure quant aux origines du conflit en Ossétie du sud, l'exactitude des faits perpétrés et la responsabilité des exactions. Les sénateurs ont dénoncé la "désinformation" à l'oeuvre dans les médias occidentaux mais aussi dans le chef de responsables politiques.<br /> <br /> Une délégation de parlementaires belges composée d'Anne-Marie Lizin (PS), Jean-Luc Crucke (MR) et Sabine de Béthune (CD&V), avait dénoncé l'installation de l'armée russe en territoire géorgien. "Chacun sa sensibilité, on ne peut pas la leur reprocher vu l'importance de la propagande organisée par M. Saakashvili", a indiqué Mme Defraigne, épinglant par ailleurs "une propension européenne à exprimer généralement une sensibilité plutôt pro-américaine".<br /> <br /> <strong>"Nous ne sommes pas des agents du FSB"</strong><br /> Les deux élus se sont défendus d'exprimer un point de vue unilatéral pro-russe. "Nous ne sommes pas des agents du FSB", ont-ils souligné, rappelant qu'ils avaient dénoncé la situation des droits de l'Homme en Russie et la politique poursuivie par Moscou en Tchétchénie. "Et nous continuerons à le faire. Mais il faut aussi savoir reconnaître quand les choses évoluent dans le bon sens", ont-ils dit, soulignant par ailleurs qu'ils se sont rendus à Beslan durant leur séjour, où, selon eux, la population s'exprime aujourd'hui librement, n'hésitant pas, notamment, à critiquer ouvertement le Premier ministre Vladimir Poutine.<br /> <br /> Mme Defraigne et M. Dubié sont d'avis que la Belgique devrait participer à la mission d'observation européenne en Géorgie, le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht étant réticent à cet égard. Les deux sénateurs divergent en revanche dans leur rapport quant à l'idée de reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du sud comme l'a fait la Russie. "C'est clairement non", a indiqué jeudi Josy Dubié justifiant son point de vue par la nécessité de respecter le droit international (M. Dubié rappelle qu'il était contre la reconnaissance du Kosovo). Mme Defraigne est plus nuancée. "Peut-on retirer aux peuples le droit de vouloir disposer d'eux-mêmes pour autant que le processus soit pacifique?", s'interroge-t-elle. (belga/7sur7)</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlCaucaso: Storia di una regione tra Europa e Asiatag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-09-27:18138012008-09-27T00:29:00+02:002008-09-27T00:29:00+02:00 Caucaso: Storia di una regione tra Europa e Asia...
<table border="0" width="100%" cellpadding="3" cellspacing="0"> <tbody> <tr> <td valign="top" class="ttitoli"><strong><span style="text-decoration: underline;">Caucaso: Storia di una regione tra Europa e Asia</span></strong></td> </tr> <tr> <td valign="middle"><a href="http://www.eurasia-rivista.org/"><strong>http://www.eurasia-rivista.org/</strong></a></td> </tr> <tr> <td valign="top"> <div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1388289959.jpg" alt="carte-caucase.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1294713" /></strong></div> <p class="ttesto"><strong>di Ninni Radicini<br /> <br /> Il recente conflitto russo-georgiano va inquadrato nello sviluppo storico del Caucaso e nella sua millenaria complessità geopolitica. La prima volta che l'opinione pubblica italiana ne ebbe segnale fu nel febbraio 1988 quando televisioni e giornali riportarono la notizia di scontri tra armeni e azeri, prodromo della implosione dell'Urss. Frontiera tra Vicino Oriente, steppe euro-asiatiche e Mediterraneo orientale, il Caucaso ha subito profondamente il passaggio di popolazioni dall'Asia centrale e l'espansionismo degli imperi e delle potenze confinanti.<br /> I conseguenti spostamenti degli autoctoni dalle valli alla montagne, da Nord a Sud e viceversa, hanno frammentato la disposizione delle etnie e determinato differenze nell'evoluzione tra la parte settentrionale e quella meridionale (Subcaucasia), dove fin al VI sec. a.C si costituirono entità statali comunitarie, che beneficiarono degli esempi mesopotamici e persiani, oltre che della prossimità con il mondo ellenico e poi con quello romano ("Breve Storia del Caucaso", di Aldo Ferrari, 2007). Georgiani e Armeni fondarono regni indipendenti, con il Cristianesimo religione prevalente già nel IV sec. In seguito il Caucaso fu conteso tra bizantini, persiani, arabi, turchi, soggetto a parziale islamizzazione, scomposizione dei regni e mutamento del quadro etnico a causa di deportazioni di massa, subite in particolare dal popolo armeno.<br /> Nell'impossibilità logistica per le potenze europee di allestire una spedizione militare che avrebbe dovuto attraversare il Mediterraneo orientale, allora sotto totale controllo turco-ottomano, l'unica potenza in grado di liberare la regione era la Russia. Dopo la vittoria di Ivan IV il Terribile sui Tartari nel Caucaso settentrionale, Pietro il Grande rafforzò i rapporti con georgiani e armeni, a partire dalla comune religione cristiana ortodossa, e nel 1772 si ebbe la prima grande avanzata fino a Baku (Azerbaijan). La fase decisiva iniziò con Caterina II che lanciò la campagna per la liberazione della Subcaucasia (guerra russo-turca 1764-68). La Russia oltre all'impero ottomano dovette affrontare i persiani: entrambi sostenuti da Francia e Inghilterra, allora nemiche in Europa ma alleate nel Caucaso.<br /> Nonostante tale schieramento, intorno al 1830 l'esercito zarista portò a termine la missione. Si era in epoca Romantica e quanto accaduto ebbe riferimenti notevoli nella produzione letteraria (Tolstoj, Puskin) e nella cultura popolare. I rapporti con georgiani, armeni, e azeri furono caratterizzati in parte di incomprensioni, dovute alla volontà di affermazione delle rispettive autonomie. Ma tutti popoli dell'area erano consapevoli che il nuovo clima di sicurezza era la migliore garanzia per la rinascita economica.<br /> I problemi maggiori arrivavano dal Caucaso settentrionale, abitato da popolazioni bellicose che i russi chiamavano "gorci" (montanari). Nella Subcaucasia la rivoluzione del 1905 ebbe carattere nazionale oltre che di classe e ogni popolo si diede un partito rappresentativo: il Dashnaktsuthiun per gli armeni, il Partito socialdemocratico menscevico per i georgiani; il Musavat per gli azeri. Nel '21 le tre repubbliche aderirono all'Unione Sovietica, con parità di diritti e prospettiva di riequilibrio economico. Dopo la Seconda guerra mondiale (quando i nazisti arrivarono fino al Caucaso nord-occidentale) la Georgia puntò sulla difesa della lingua e rispetto all'Armenia ebbe un rapporto più difficile con Mosca. In Azerbaijan cominciò a farsi strada un nazionalismo che rivendicava l'eredità dell'antico popolo degli Albani. L'affermazione della nazionalità trovò vigore a metà degli anni '80 con la Perestroika e la Glasnost di Mikhail Gorbaciov.<br /> All'inizio degli anni '90, dopo le dichiarazioni d'indipendenza delle varie repubbliche, il Caucaso - in particolare la Subcaucasia - si trovò al centro degli interessi di Russia, Usa, Turchia, Iran, con parziale coinvolgimento dell'Ue, data la presenza di rilevanti giacimenti petroliferi e la collocazione, che la rende percorso alternativo per il trasporto delle risorse energetiche dell'Asia centrale verso il Mediterraneo. Seppure parte integrante della Russia, nello stesso periodo anche il Nord caucasico fu attraversato da conflitti etnico-religiosi, come quello tra ingusci (musulmani) e osseti (cristiani ortodossi), e insurrezioni nelle repubbliche di Karacaj-Circassia e Cabarda-Balcaria. Ma il territorio più ostile alla presenza russa fu la Cecenia.<br /> La Georgia, dopo l'indipendenza, fu a sua volta soggetta alle spinte centrifughe delle Repubbliche di Abkhazia e Ossetia del Sud, di fatto autonome dal '93 con la supervisione di Mosca, e delle regioni di Agiaria - abitata da georgiani musulmani - e dello Javakheti, a maggioranza armena. Da sempre oscillante tra Oriente e Occidente, fino al '04 è stata governata da Edward Sheverndze, già ministro degli Esteri di Gorbaciov, che la fece aderire alla Csi (Comunità Stati Indipendenti) rafforzando allo stesso tempo i legami con Ue e Usa. Nel '96 Georgia, Armenia e Azerbaigian firmano l'Accordo di partenariato e cooperazione con l'Ue e nel '99 entrano nel Consiglio d'Europa. La tensione con la Russia è aumentata a partire dal gennaio '04, quando la cosiddetta "Rivoluzione delle Rose" porta al potere Mikhail Saakasvili, sostenitore dell'ingresso nella Nato e di un rapporto più stretto con gli Usa.<br /> La risposta di Mosca all'attacco georgiano nella Ossezia del Sud nell'agosto '08 ha determinato un raffreddamento dei rapporti tra Usa e Russia, la scelta della Polonia e degli stati baltici di configurarsi ancora più come ultimo baluardo dell'Occidente euro-americano, e prefigurato ripercussioni nel settore energetico. E' la dimostrazione che quanto avviene nella regione caucasica non sia circoscrivibile e debba essere sempre valutato in un quadro internazionale molto ampio.<br /> <br /></strong><a href="http://www.ninniradicini.it/articoli/caucaso_russia_georgia.htm"><strong>http://www.ninniradicini.it/articoli/caucaso_russia_georgia.htm</strong></a></p> </td> </tr> </tbody> </table>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGeorgie, Victima de los Cantos de Sirena de Occidentetag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-09-25:18133172008-09-25T00:05:00+02:002008-09-25T00:05:00+02:00 Georgia, Víctima de los Cantos de Sirena de Occidente Por José...
<h3 class="post-title entry-title"><a href="http://nueva-escuela.blogspot.com/2008/09/georgia-vctima-de-los-cantos-de-sirena.html"><span style="color: #000000;">Georgia, Víctima de los Cantos de Sirena de Occidente</span></a></h3> <div class="post-header-line-1"></div> <div class="post-body entry-content"> <div align="justify"><strong>Por José Luis Orella<br /> <br /> www.diarioya.es<br /> <br /> Los georgianos son uno de los pueblos más antiguos del Cáucaso, uno de cuyos reinos fue la primitiva Iberia, de la cual hay teorías que harían descender de esta vétera región a los primitivos iberos, nuestros ancestros, cuyo residuo lingüístico actual sería el vasco. Los georgianos son un pueblo que ha tenido que saber defenderse por su situación fronteriza, frente a los mongoles en el siglo XIII, y en el XVI frente a los persas y los turcos otomanos. Pero su situación limítrofe con el Imperio Otomano ofrecía una clara situación de peligro ante una expansión turca. Los georgianos, como pueblo cristiano ortodoxo, pidieron la protección del Imperio Ruso, que sería materializado bajo el reinado de Pablo I. En 1801 era proclamada la anexión de la pequeña Georgia al imperio ruso. Durante el resto del siglo XIX, las avanzadillas rusas fueron anexionando territorios en el Cáucaso frente a persas y turcos. Fue en esos momentos cuando la Georgia rusa fue ampliada hasta la costa del Mar Negro, asumiendo pueblos no georgianos.<br /> <br /> La caída del Imperio y la posterior revolución rusa proporcionaron la oportunidad de la independencia de Georgia en 1918. Sin embargo, cuando los bolcheviques ganaron la guerra civil rusa, Georgia fue junto a Ucrania y el Asia central, nuevamente anexionada a la naciente URSS. En 1936 nacía la república soviética de Georgia, y tuvo que sufrir la misma represión que el resto de los pueblos de Rusia, bajo la dura dictadura de Josif Vissarionovic Dzhugashvili “Stalin”, el georgiano más conocido de la historia, y uno de sus mayores asesinos. Entre los directores del temido KGB estaría otro tristemente célebre georgiano, Lavrenti Beria. No obstante, Stalin se comportó como un ruso, aceptando la rusificación del extenso imperio comunista como la única posibilidad de dar cierta uniformidad, favoreciendo a la nacionalidad mayoritaria.<br /> <br /> <br /></strong></div> <p align="center"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_oGTpaiCe9LM/SMAfO6OaUZI/AAAAAAAAGqM/zGtCqNH7soo/s1600-h/stalin_gulag.jpg"><strong><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/_oGTpaiCe9LM/SMAfO6OaUZI/AAAAAAAAGqM/zGtCqNH7soo/s400/stalin_gulag.jpg" style="display: block; margin: 0px auto 10px; cursor: hand; text-align: center;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5242224307267588498" name="BLOGGER_PHOTO_ID_5242224307267588498" /></strong></a><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="font-size: 85%;">¿Por qué nadie condena el comunismo asesino?<br /></span><br /></strong></span></p> <p align="justify"><br /> <strong>Cuando Mijail Gorbachov desarrolló la Perestroika, que traería como consecuencia el fin del comunismo, otro hijo de Georgia se transformaría en la imagen exterior de la nueva URSS, Eduard Shevardnadze. Pero cuando la URSS se disolvió, Georgia recuperó la independencia perdida en 1991. La borrachera nacionalista siguiente causó la subida al poder del mingreliano Zviad Gamsajurdia, un exaltado nacionalista que evocaba con su populismo la occidentalidad de la personalidad georgiana. Una isla cristiana rodeada de pueblos islámicos de las montañas, financiados por los restos comunistas del KGB. La debilidad de las instituciones georgianas favoreció las ambiciones de otros caudillos nacionalistas, que con la colaboración de sus milicias armadas, derrocaron al presidente y se inició una guerra civil que duró hasta 1995. Ese año, Eduard Shevardnadze, como única figura internacional respetable, volvió a su país para hacerse cargo de la presidencia.<br /> <br /> <br /></strong></p> <a href="http://1.bp.blogspot.com/_oGTpaiCe9LM/SMAf7MR6yFI/AAAAAAAAGqU/6zGKj3qmuYM/s1600-h/20060525203235!Eduard_shevardnadze.jpg"><strong><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/_oGTpaiCe9LM/SMAf7MR6yFI/AAAAAAAAGqU/6zGKj3qmuYM/s400/20060525203235!Eduard_shevardnadze.jpg" style="display: block; margin: 0px auto 10px; cursor: hand; text-align: center;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5242225068028381266" name="BLOGGER_PHOTO_ID_5242225068028381266" /> </strong></a> <p align="center"> </p> <p align="justify"><br /> <strong>Pero la situación estaba gangrenada desde antiguo. Durante la Segunda Guerra Mundial, algunos pueblos montañeses habían sido deportados por orden de Stalin por desconfianza a una posible colaboración con los alemanes. En 1943, la ofensiva del Cáucaso proporcionó la mitad norte de la península a las fuerzas germano-rumanas de Von Manstein. El hueco dejado por aquellos fue colonizado por georgianos desplazados. Las luchas que se iniciaron en 1992 proporcionaron el momento propicio a los minoritarios abjacios (musulmanes de la costa) y osetios del sur (cristianos, los antiguos alanos) para tomar el control de sus respectivas regiones. Las expulsiones de las comunidades alógenas recordaron las escenas terribles de los Balcanes después de la Primera Guerra Mundial.<br /> <br /> La situación caótica pareció resolverse en el 2003, cuando Mijail Saakashvili protagonizó la "revolución de las rosas", una de las primeras revoluciones prooccidentales que debía proporcionar una administración favorable a un alineamiento pronorteamericano en defensa y economía. El derrocamiento de Shevardnadze fue aplaudido por las democracias occidentales, y los nuevos aurigas de Georgia resaltaron un discurso nacionalista-populista que debía restablecer el control de las regiones rebeldes. El nuevo gobierno ha contado con asesores turcos y norteamericanos, ha comprado material israelí, y junto a Ucrania, son los dos países de la ex URSS que más hacen por acelerar el proceso de su integración en la OTAN. Sin embargo, esta evolución de los hechos ha ido de forma paralela con la recuperación internacional de Rusia, de manos de Vladimir Putin.<br /> <br /> <br /></strong></p> <a href="http://3.bp.blogspot.com/_oGTpaiCe9LM/SMAgxMCkG_I/AAAAAAAAGqc/vHf8T1FIOzA/s1600-h/0774902001186672174-a-xornalista-era-critica-co-goberno-de-putin.jpg"><strong><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/_oGTpaiCe9LM/SMAgxMCkG_I/AAAAAAAAGqc/vHf8T1FIOzA/s400/0774902001186672174-a-xornalista-era-critica-co-goberno-de-putin.jpg" style="display: block; margin: 0px auto 10px; cursor: hand; text-align: center;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5242225995676916722" name="BLOGGER_PHOTO_ID_5242225995676916722" /> </strong></a> <p align="center"> </p> <p align="justify"><br /> <strong>El presidente georgiano ha gozado de una inmensa popularidad, pero su país se encuentra hundido económicamente, la inestabilidad política es constante y un futuro trágico como el del primer estadista georgiano Gamsajurdia, puede ser posible, teniendo en cuenta que el propio presidente actual subió mediante un golpe de fuerza. Por estas razones, a inicios de agosto de este año, emprendía una fuerte ofensiva contra los osetios del sur, causando una masacre de civiles, ante la esperanza de que los rusos no intervinieran por su proximidad con los Estados Unidos.<br /> <br /> No obstante, desde el proceso de independencia de Kosovo, el ejemplo estaba servido a favor de unas regiones rebeldes que habían tomado la precaución de obtener la nacionalidad rusa de forma masiva. El ejército ruso no tuvo más que emprender una rápida ofensiva para aplastar a las masas de milicianos inexpertos georgianos, liberar las dos regiones rebeldes y destruir las instalaciones militares y energéticas del país. El reconocimiento de la independencia de Abjasia y Osetia del Sur, que puede incluso terminar con su anexión, pedida de manera mayoritaria por sus habitantes, permite a Rusia recuperar su posición estratégica en el Mar Negro, gracias al control del puerto de Sujumi. La inhabilitación económica de Georgia hace peligrar el traslado del petróleo azerí a través de su geografía. Por otro lado, es un serio aviso a Ucrania, en su evolución occidental hacia su integración en la Unión Europea y la OTAN. Rusia vuelve a reivindicar su posición de potencia regional, y no va a permitir que la OTAN, carente de finalidad después del fin de la guerra fría, aglutine a los vecinos próximos en un anillo mortal contra la nueva Rusia democrática.<br /></strong></p> <p align="justify"> </p> <div style="clear: both;"></div> <span style="font-size: x-small;"><span style="color: #333333;"><strong><span style="font-size: 85%;">Vladimir Putin</span><br /></strong></span></span> <span style="font-size: x-small;"><span style="color: #333333;"><strong><span style="font-size: 85%;">Eduard Shevardnadze</span><br /></strong></span></span></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlV. Jirinovski: les responsabilités de Saakachvilitag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-09-24:18108042008-09-24T00:21:00+02:002008-09-24T00:21:00+02:00 Vladimir Jirinovski, Vice-Président de la Douma d’Etat, Russie:...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/297898577.jpg" alt="jirinovski.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1291017" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Vladimir Jirinovski, Vice-Président de la Douma d’Etat, Russie:</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong><span style="text-decoration: underline;">Les responsabilités de Saakachvili</span></strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Voici les conclusions de Vladimir Jirinovski, Vice-Président de la Douma, à la suite de la guerre russo-géorgienne d’août 2008:</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Des informations partiales et diffamatoires</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Les émetteurs de télévision en Occident ont produit des informations unilatérales et partiales sur les derniers événements qui se sont déroulés en Ossétie du Sud. Cela relève de la diffamation quand les mass-media accusent, dans leurs grands titres, la Russie d’agression, comme si elle avait attaqué de paisibles Géorgiens dans leur sommeil. En revanche, le président géorgien Saakachvili a été décrit comme un grand homme. Son discours à la télévision, censé s’adresser au peuple géorgien, il l’a tenu en anglais de façon à ce que l’on sache bien à qui il s’adressait en réalité. La communauté internationale devrait pourtant savoir la vérité à propos de son régime fasciste et aussi connaître les intentions qu’il avait de soumettre les peuples d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, intentions qui nous ont été révélées par des documents découverts sur des prisonniers de guerre géorgiens.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Déjà en mars 2008, plusieurs membres du Parti Libéral-Démocrate russe, ainsi que moi-même, avions averti l’opinion publique, lors d’un débat à la Douma sur la situation dans les deux petites républiques caucasiennes, que des actions militaires géorgiennes étaient de l’ordre du possible. Lors de ce débat, j’ai rappelé que le Président Saakachvili, pendant toute la durée de son mandat, n’a jamais fait mystère de son objectif, celui de préparer une guerre. Déjà auparavant, aucune des mesures qu’il avait prises quant aux deux petites républiques n’avait été constructive. Il ne s’intéressait aucunement à leur histoire et ne connaît probablement pas l’histoire de la Géorgie elle-même.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>En 1774, l’Ossétie s’est volontairement jointe à l’Empire russe. A cette époque, il n’y avait pas de frontière entre une Ossétie du Nord et une Ossétie du Sud. Après la révolution russe de 1917, la “République Démocratique de Géorgie”, comme elle s’appelait à l’époque, revendiqua le territoire de l’Ossétie du Sud. La population d’Ossétie méridionale fut alors la victime de confrontations violentes. Des milliers d’Ossètes du Sud furent assassinés par l’armée géorgienne ou expulsés vers l’Ossétie du Nord, tandis que quasiment tous les villages de la région furent détruits.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>L’annexion à la Géorgie sans assentiment populaire</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>En 1921 se constitue un régime de type soviétique en Ossétie du Sud, dont les dirigeants, contre la volonté de la population, décident l’annexion à la RSS de Géorgie. A la suite de cette annexion, les Ossètes du Sud subirent des traitements qui défient les règles de la dignité humaine: les Ossètes étaient considérés comme des personnes de “rang inférieur”; on les força à traduire leurs patronymes en géorgien ou à prendre des noms géorgiens. Les autorités ont remplacé l’alphabet ossète par l’alphabet “Mchedrouli” de la langue géorgienne. Le niveau de vie en Ossétie du Sud était nettement inférieur à celui du reste de la RSS de Géorgie. La population diminua alors qu’elle augmentait dans tout le reste de l’Union Soviétique.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>A la fin des années 80 du 20ème siècle, des nationalistes extrémistes géorgiens lancèrent une campagne politique pour supprimer le statut d’autonomie de l’Ossétie du Sud. Pas à pas, toutes les lois garantissant l’autonomie ossète furent remplacées ou abrogées. En 1990, le Presidium du Soviet Suprême de la RSS de Géorgie abrogea toutes les lois qui avaient été votées ou décidées depuis 1921, dont celles qui sanctionnaient la reconnaissance d’un lien territorial entre l’Ossétie et la Russie. Par cette abrogation générale des lois, l’Ossétie du Sud est devenue une zone hors droit à l’intérieur du territoire géorgien. Les discriminations et les menaces, que subirent les Ossètes, débouchèrent, entre 1989 et 1992 sur une agression armée dont l’objectif était d’éradiquer l’Ossétie du Sud. Plus de trois mille personnes furent victimes des actions violentes perpétrées par les Géorgiens, jusqu’en juillet 1992, lorsque les troupes russes, chargées d’une mission de pacification, entrèrent dans le pays. Plus de cent villages avaient été brûlés de fond en comble; près de quatre mille personnes avaient fui vers la Russie; environ trois cents d’entre elles sont toujours portées disparues.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>L’objectif de la Russie? La paix!</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Après avoir fait face à cette situation, le Presidium de la République d’Ossétie du Sud proclame l’indépendance du pays, en se réclamant du résultat d’une consultation populaire, tenue le 19 janvier 1992. Le 12 novembre 2006, les autorités d’Ossétie du Sud organisent à nouveau un référendum populaire dans l’ensemble du pays: quelque 99,88% de la population votent en faveur de la ligne indépendantiste, visant à détacher l’Ossétie du Sud de la République de Géorgie. La constitution russe prévoit également la possibilité d’un rattachement territorial à la Russie, selon le modèle que cherche à faire prévaloir l’Ossétie aujourd’hui. C’est en vertu de ces clauses constitutionnelles-là que la Douma, à l’unanimité, a accepté, après que se soit tenu le Conseil de la Fédération en août, de reconnaître l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>La Russie s’est toujours efforcée de résoudre ce conflit de manière pacifique parce qu’elle a toujours reconnu la complexité des problèmes régionaux; elle n’a jamais cessé de vouloir les résoudre selon les principes du droit des gens. Au cours de ces six derniers mois, la situation s’est considérablement aggravée, essentiellement pour deux raisons: d’abord, il y a eu la déclaration d’indépendance du Kosovo; ensuite, il y a eu les efforts entrepris par la Géorgie pour adhérer à l’OTAN, efforts pour lesquels elle a reçu un appui massif de la part des Etats-Unis. Cette nouvelle donne a contraint les Ossètes et les Abkhazes à un choix: ou bien, ils réclamaient à la Géorgie que celle-ci leur accorde leur indépendance; ou bien, ils décidaient de réclamer la fusion avec la Russie.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Les autorités géorgiennes avaient toutefois la ferme intention d’envenimer encore davantage les rapports, déjà tendus, qu’elles entretenaient avec l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. Le 4 mars 2007, la Géorgie déclare unilatéralement qu’elle ne reconnaîtra plus la Commission de contrôle mixte, mise en place pour canaliser le conflit le 24 juin 1992 par Boris Eltsine et Edouard Chevarnadzé. Pour les Géorgiens, il fallait remplacer cette Commission par un plan nouveau, baptisé “2+2+2”; y siègeraient les représentants du gouvernement sud-ossète contrôlé par la Géorgie, le gouvernement de la République indépendante (de facto) d’Ossétie du Sud, la Géorgie, la Russie, l’OSCE et l’UE. Cette initiative n’émane évidemment pas des Ossètes du Sud, ce qui a conduit à son échec. </strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Dans les cinq mois qui ont suivi cet échec, la situation, déjà fort tendue, a considérablement empiré le long de la frontières entre la Géorgie et l’Ossétie du Sud, surtout à cause de la présence de troupes géorgiennes, de plus en plus nombreuses. Les deux camps se sont livrés à des provocations, ce qui a fort freiné les efforts de pacification. On a cependant ignoré délibérément les nombreuses demandes de la Russie à la Géorgie, pour faire en sorte que les deux partis renoncent expressément à toute violence militaire.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Pendant des mois, le Président Saakachvili a refusé de tenir compte de nos propositions. Il n’y a pas si longtemps, avant même que ne commencent les opérations militaires, il déclarait que c’était un non-sens de réclamer sa signature au bas d’un tel document parce que la Géorgie n’exerçait aucune forme de violence contre ses propres citoyens. Cette assertion ne semble plus valable aujourd’hui.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>7 et 8 août 2008: l’armée géorgienne attaque</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Dans la nuit du 7 au 8 août 2008, les troupes géorgiennes sont passées à l’attaque. L’opération a commencé en dépit de l’armistice qu’avait promis le Président Saakachvili quelques heures à peine avant cette attaque généralisée, planifiée avec acribie. Le fait d’avoir renié sa promesse en dit déjà long. Les actions que Saakachvili a déclenchées le mettent en porte-à-faux avec une demande formulée par les Nations Unies, de ne pas faire parler les armes pendant les Jeux Olympiques de Pékin.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Les villages d’Ossétie du Sud ont été attaqués et bombardés avec les grands moyens; la capitale Tskhinvali a été détruite pour une bonne part. Quelque 1500 civils innocents d’Ossétie du Sud, surtout des femmes, des vieillards et des enfants, ont péri, victimes de cette attaque. Les snipers géorgiens empêchaient les équipes de secouristes d’aider les blessés et de sauver un maximum de vies humaines. Les habitants de Tskhinvali ont dû se terrer dans les caves des immeubles détruits, sous le bombardement incessant des pièces d’artillerie géorgiennes. Le Président Saakachvili a donc dépassé toutes les bornes par ses agissements. C’est par sa faute que nous sommes face, maintenant, au risque d’une catastrophe humanitaire. Des dizaines de milliers de réfugiés sont sur les routes et nous ne voyons pas la fin de cet exode massif. A Tskhinvali, les positions et le QG des soldats russes de la paix ont également subi des attaques, au cours desquelles une centaine de soldats russes ont été tués et plus de 150 autres blessés.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>L’obligation constitutionnelle de porter secours à des citoyens russes</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Comme 90% des Ossètes du Sud possèdent la citoyenneté russe et comme la Constitution de la Fédération de Russie prévoit de protéger les citoyens russes, la Russie a décidé d’intervenir en vue de ramener la paix. Jusqu’à ce moment-là, des troupes russes étaient stationnées à Tskhinvali mais elles étaient très réduites en nombre et y étaient présentes dans un cadre admis par le droit des gens et en vertu d’un accord accepté par toutes les parties en vue de restaurer la paix. L’objectif principal des mouvements de troupes russes, qui ont eu lieu récemment, est de protéger les soldats de la paix qui étaient déjà stationnés dans le pays et la capitale sud-ossète contre toutes attaques géorgiennes.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Ce n’est donc pas la Russie, mais le Président Saakachvili, qui est responsable de l’escalade du conflit. C’est pourquoi nous ne pourrons parler d’une limitation de la mission russe que si les troupes géorgiennes se retirent au-delà de la ligne de démarcation qui avait été convenue lors de l’accord de 1992. La Géorgie doit tout simplement revenir aux clauses de l’accord international, existant entre les parties belligérantes, et reprendre un dialogue normal avec les autorités de l’Ossétie du Sud.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Vladimir JIRINOVSKI.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>(article paru dans “DNZ”, Munich, n°36/2008; trad. franç.: Robert Steuckers).</strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlParoles d'Edouard Kokoïtytag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-09-23:18107922008-09-23T00:15:00+02:002008-09-23T00:15:00+02:00 Parole d’Edouard Kokoïty, Président d’Ossétie du Sud:...
<div style="text-align: center"><span style="text-decoration: underline;"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/809452848.jpg" alt="415495-509916.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1291003" /></strong></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoBodyText"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoBodyText"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Parole d’Edouard Kokoïty, Président d’Ossétie du Sud:</strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong> </strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>“Vous, les Européens, vous parlez tous de la petite Géorgie mais mon pays est encore plus petit et vous l’oubliez. C’est ça, défendre les droits de l’homme?”</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL" xml:lang="NL"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Cité dans “Paris-Match”, 4-10 sept. 2008.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="NL" xml:lang="NL"><strong> </strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>A signaler également, dans cette édition de “Paris-Match”, les propos d’Hubert Védrine sur les relations euro-russes et euro-américaines: la position de Bush n’est pas tenable et Saakachvili est un “excité”. La diplomatie de la “Vieille Europe” se rébiffe.</strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLiberté pour l'Ossétie !tag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-09-11:17943082008-09-11T10:39:00+02:002008-09-11T10:39:00+02:00 OSSETIA FREI ! Source : www.jeune-alsace.com Depuis...
<div style="text-align: center"><span style="color: #000000;"><strong><img name="media-1272089" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1779132949.jpg" alt="South_Ossetia_coat_of_arms.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1272089" /></strong></span></div> <p><span style="color: #ffffff;"><strong><span style="text-decoration: underline;">OSSETIA FREI !<br /></span>Source</strong> :</span> <a href="http://www.jeune-alsace.com/"><span style="color: #ffffff;"><strong>www.jeune-alsace.com</strong></span></a></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Depuis une semaine, de violents affrontements ont lieu en Ossétie du Sud, une région du Caucase, occupée par la Géorgie. La Russie est intervenue pour porter secours aux Ossètes, menacés de nettoyage ethnique par les troupes de Tbilissi, suscitant la désapprobation des dirigeants occidentaux, qui soutiennent le génocide des Ossètes.</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Lorsque le Kosovo - Etat maffieux musulman dirigé par une milice communiste spécialiste du trafic d’organe (L’UCK) - se bat pour son indépendance, les Etats-Unis, qui ont une énorme base militaire au Kosovo, et les pays de l’Union européenne à leur solde, applaudissent. Mais lorsque les Ossètes se battent dans le Caucase, c’est en coeur que nos belles démocraties, qui s’indignent pourtant du sort du Tibet, dénoncent le sécessionnisme et en appellent à l’unité de la Géorgie.<br /></strong></span><a name="more-764" id="more-764"></a></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Pourquoi donc un séparatisme ossète ?</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Voyons d’abord les aspects culturels, qui sont intéressants à comparer par rapport au Kosovo, et l’attitude des grandes puissances qui en découle.<br /> Pour comprendre, commençons par une présentation de ce peuple ossète, présentation qui n’est certainement pas superflue. Les Ossètes sont les derniers descendants d’un peuple européen fameux, les Alains du groupe scythique : une civilisation nomade grandiose d’avant l’ère chrétienne, située dans les steppes d’Eurasie (grossièrement autour de l’actuelle Ukraine). Les Ossètes ne sont guère plus aujourd’hui que 500 000, leur langue est encore parlée par environ 100 000 personnes. Ce sont aujourd’hui majoritairement des Chrétiens orthodoxes, comme les Russes ou les Serbes. Ils sont divisés entre deux provinces, l’Ossétie du Nord (8000 km²) ou « Alanie » comprise dans la Fédération de Russie et l’Ossétie du Sud (70 000 habitants pour 4000 km²), occupée par la Géorgie.</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Premiers enseignements donc : les Ossètes sont véritablement un peuple en voie de disparition, ce qui n’est pas le cas des Kosovars musulmans, qui ne sont issus, en réalité, que d’une immigration de peuplement albanaise. Ce sont par ailleurs des Orthodoxes, donc des méchants, car pour être gentil (et forcément opprimé), aujourd’hui en Europe, il faut être Musulman. Les Etats-Unis adorent d’ailleurs les Musulmans lorsqu’il est question d’affaiblir l’Europe, d’où leur soutien à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Par contre, lorsque les intérêts des Etats-Unis sont menacés, les Musulmans se transforment en terroristes. Amusant.</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Quels intérêts derrière l’indépendantisme ossète ?</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Bon, et maintenant un peu de géopolitique, parce qu’entre nous, les grandes puissances se foutent un peu du sort des peuples. Ce qui compte, c’est de voir quels intérêts s’opposent dans cette minuscule région d’Ossétie du Sud. Si les Russes sont très mécontents, si les Russes sont intervenus, ne rêvons pas, ce n’est pas parce qu’ils sont de grands défenseurs des minorités en danger. Les Russes n’apprécient guère les Géorgiens, qui ont justement pris leur indépendance en 1990. Mais les Géorgiens, non contents de prendre leur indépendance à l’époque, ont refusé l’indépendance aux Ossètes et aux Abkhazes, autre minorité séparatiste de Géorgie. L’ancienne URSS voit toujours les Etats qui l’ont quittée comme une chasse gardée, notamment la Géorgie et l’Ukraine, où passent d’importants oléoducs, et qui songent fortement à intégrer l’OTAN. Alors forcément, la Russie, avec sa grande armée, ne va pas tolérer qu’à côté de chez elle on s’en prenne à un peuple frère, surtout s’il y a en plus des intérêts économiques dans le coin…</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>L’Union européenne et les Etats-Unis, quant à eux, n’apprécient guère ce néo-impérialisme russe. Officiellement, OTAN et Conseil de l’Europe en tête, ils veulent éviter des massacres dans la région. Ils veulent éviter des morts, l’Union Européenne et les Etats-Unis. Ce sont les gentils. Sarkozy, Bush, Condoleezza Rice, Lech Kacsynski, en appellent au maintien de l’unité de la Géorgie, eux qui avec l’OTAN ont bombardé la Yougoslavie et les civils…Quel foutage de gueule ! Ces gens n’en ont rien à faire qu’il y ait une guerre de plus ou du moins. Ils veulent juste éviter que la Russie ne regagne en influence dans la région. Ils veulent éviter que les Russes jouent la même partition qu’eux au Kosovo, et de se retrouver arroseurs arrosés ! Les Ossètes, ils n’en ont que faire, ils peuvent crever sous les bombes géorgiennes, c’est pas aussi cool qu’un Tibétain un Ossète. Quel intérêt médiatique d’aller soutenir une bande d’Européens orthodoxes paumés dans leurs montagnes alors qu’au loin en Asie on a des Tibétains exotiques qui passent tellement mieux à la télé et pour lesquels on sait qu’on n’obtiendra rien, car personne n’a les couilles d’aller vraiment ennuyer les Chinois.</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Moralité : nous sommes face à des pourris (oui je sais vous n’apprenez pas grand chose là). Les dirigeants européens et les Etats-Unis sont dégoulinants d’hypocrisie avec leurs Droits de l’Homme, leur droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, alors que dans la pratique ces belles valeurs n’ont d’utilité que lorsqu’elles peuvent servir leurs intérêts. Un nettoyage ethnique se déroule en Géorgie et pourtant c’est le régime de Tbilissi que les Occidentaux défendent. Les civils serbes furent bombardés malgré une situation bien plus complexe…</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Les Russes, eux, au moins, ont le mérite d’assumer leur autoritarisme et de défendre leurs compatriotes. Les Russes ont d’ailleurs affirmé qu’ils allaient soutenir tous les sécessionnismes en Europe, après l’indépendance du Kosovo. Mais les Russes sont les premiers à rêver d’un Empire où l’Ukraine et le Belarus seraient réintégrés…là aussi, hypocrisie, mais au moins la Russie a une tradition fédéraliste, contrairement à certains Etats européens donneurs de leçons comme la France.</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Comme souvent lorsque l’on est une minorité, ce qui importe, c’est d’être du côté de celui qui pourra vous aider, même si celui-ci a d’autres intérêts derrière. En l’espèce, il faut soutenir totalement l’action de la Russie, en espérant qu’elle aboutisse à l’indépendance pure et simple de l’Ossétie (mais en espérant que ce ne soit pas un prétexte pour intégrer l’Ossétie dans la Fédération russe). Le Président Medvedev est décidé à agir et parle de « déni du droit à la vie pour toute une nation résultant de l’action barbare planifiée par les autorités géorgiennes ». Espérons que les Abkhazes, même s’ils ne sont plus que 200 000, en profiteront aussi pour se soulever contre le régime de Tbilissi.</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Le président de l’Abkhazie a promis du soutien à son homologue ossète, dépêchant un millier de volontaires. Un geste imité par le président de la république russe d’Ossétie du Nord, Taïmouraz Mamsourov, qui a annoncé que des « centaines de volontaires » étaient en partance pour le territoire voisin. C’est la guerre.</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Comment pourrait-on se refuser, comme le font nos obséquieux représentants, à soutenir le combat pour la liberté ?</strong></span></p> <p><span style="color: #ffffff;"><strong>Vive l’Europe des Peuples libres ! Ossetia Frei ! Abkhazia Frei !</strong></span></p> <!-- Google adsense --> <p><script type="text/javascript"> <!-- //<![CDATA[ <! // --><span style="color: #000000;"><span>// --></span> // --></span> // --> // --> // --> </script> <span style="color: #000000;"><span><script type="text/javascript" src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js"> <!-- //<![CDATA[ <! // -->// --> // --> // --> // --> // --> </script></span></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlHeurt frontal au Caucasetag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-09-06:17833982008-09-06T00:35:00+02:002008-09-06T00:35:00+02:00 Jan ACKERMEIER: Heurt frontal au...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1854223217.jpg" alt="800px-Georgian_Army_soldiers_on_firing_range_DF-SD-04-11509.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1258127" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Jan ACKERMEIER:</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong><span style="text-decoration: underline;">Heurt frontal au Caucase</span></strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>La guerre de cinq jours dans le Caucase vient à peine de se terminer mais ses effets sur les rapports futurs entre les Etats-Unis et la Russie ne sont pas encore vraiment prévisibles dans toute leur portée. Ce qui est intéressant à analyser, c’est le calcul des Etats-Unis dans ce conflit.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>La guerre a commencé, c’est connu, par l’entrée des troupes géorgiennes en Ossétie du Sud, “une province rénégate”, selon les Géorgiens. A la suite de cette opération, la grande puissance qui s’auto-proclame défenderesse des Ossètes, soit la Russie, intervient dans le conflit, repousse rapidement les troupes géorgiennes et s’avance profondément dans le territoire central de la Géorgie. Les médias occidentaux s’empressent de stigmatiser la contre-attaque russe, en la campant comme “une guerre d’agression contraire au droit des gens”, et se soumettent servilement aux impératifs de la politique et de la propagande américaines. Les Etats-Unis auraient apprécié que la Géorgie, alignée sur l’Occident et donc sur Washington, ait pu activement imposer ses intérêts dans le Caucase et veiller à limiter encore davantage l’influence de la Russie dans cette région.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Les Russes, toutefois, en dépit de leurs problèmes de politique intérieure, sont encore capables de faire valoir leurs intérêts de grande puissance: ce qui fait écumer de rage les Etats-Unis et leurs vassaux. On crie déjà au retour de la “Guerre froide” et la ministre américaine des affaires étrangères, Condoleezza Rice, s’est ridiculisée récemment en déclarant que “la Russie par sa ‘guerre d’agression’ (!!!) contre la Géorgie avait perdu toute crédibilité internationale”! Cette hypocrisie manifeste, les Américains, baignant dans leur narcissisme, ne l’aperçoivent même plus, car, rappellons-le, les attaques américaines contre l’Irak et l’Afghanistan étaient au moins aussi équivoque sur le plan du droit des gens que l’intervention russe dans le Caucase.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Il faut tenir compte du fait que les Ossètes, tant ceux du Nord qui vivent au sein de la Fédération de Russie, que ceux du Sud, qui vivent dans une région revendiquée par la Géorgie, se perçoivent comme un et un seul peuple, d’une culture spécifique. Les prérequis pour l’exercice par les Ossètes d’un droit d’auto-détermination, sur les plans intérieur et extérieur, existent bel et bien. Et lorsque la Russie, puissance protectrice des Ossètes, se réclame du droit à l’auto-détermination quand elle intervient contre la Géorgie, ses justifications sont bien plus valables que celles invoquées naguère par les Etats-Unis, qui nous parlaient à tours de bras de la fable des “armes de destruction massive” de l’Irak ou de la menace que faisait peser sur les Etats-Unis eux-mêmes les terorristes afghans, ou encore, de l’autre fable médiatique, celle de l’exportation de la démocratie et des droits de l’homme. Bien entendu, les interventions russes dans le Caucase participent, elles aussi, d’une volonté de faire valoir ses intérêts de grande puissance, exactement comme l’avait fait la politique étrangère des Etats-Unis au cours de ces dernières décennies; parallèle que l’on ne veut pas voir en notre pays: n’est-on pas finalement, dans l’âme et dans les tripes, des vassaux de la “communauté occidentale des valeurs”.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Jan ACKERMEIER.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°35/2008 – août 2008 – trad. franç.: Robert Steuckers).</strong></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlUne analyse de Jacques Sapir sur la guerre d’Ossétie : qui a piégé qui ?tag:plunkett.hautetfort.com,2008-09-05:17866362008-09-05T19:13:00+02:002008-09-05T19:13:00+02:00 Des données vérifiées, qui réfutent la version médiatique des...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 11pt; color: #ff0000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;">Des données vérifiées, qui réfutent la version médiatique des faits :</span></i></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"> </span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><i><span style="font-size: 11pt; color: #ff0000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-weight: bold;"> </span></i></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></b></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></b></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></b></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Crise osséto-géorgienne :</span></b></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">qui a piégé qui ?</span></b></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></b></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 10pt; color: #999999; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">par Jacques Sapir</span></b></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 10pt; color: #999999; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></b></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 10pt; color: #c0c0c0; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">5 septembre 2008</span></b></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"><span style="color: #c0c0c0;"> </span></p> <p align="center" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoBodyText"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La crise osséto-géorgienne a suscité divers commentaires quant à ses causes. Dans <i>Le Monde</i> du 4 septembre 2008, Bernard Dreano soutient l’idée que les autorités géorgiennes seraient tombées dans un piège que Moscou leur aurait tendu, en faisant croire que la Russie était sur le point d’abandonner l’Ossétie du Sud. Inversement Bernard-Henri Lévy prétend que la Géorgie aurait attaqué pour préempter une attaque russe et que 150 chars russes auraient déjà été présents en Ossétie du Sud. Cette thèse est celle utilisée par le gouvernement géorgien qui affirme désormais que son action du 7 août fut une réaction à une entrée massive de l’armée russe via le tunnel de Roki.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoBodyText"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En fait, on dispose désormais de bien assez d’éléments pour tenter de débrouiller le vrai du faux. Je présente ici un certain nombre d’éléments qui permettent de réfuter ces deux thèses, mais qui montrent aussi qu’il y a bien des questions encore non résolues concernant cette crise.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(I)</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Durant la phase préparatoire aux hostilités, deux exercices militaires majeurs ont pris place.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En Géorgie s’est tenu sous commandement américain l’exercice <em>Immediate Response 2008</em> (IR-08) combinant des forces américaines (US Army et USMC), de la Géorgie, de l’Azerbaidjan, de l’Arménie et de l’Ukraine. Cet exercice s’est déroulé du 15 au 25 juillet et semble avoir considérablement accru la confiance du président Saakachvili dans ses forces armées. À la fin de l’exercice, le nombre de conseillers militaires américains (appartenant à l'USMC) au sein des troupes géorgiennes était de 117.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dans le même temps, les troupes russes stationnées au Caucase du Nord (la 58<sup>e</sup> Armée) ont mené, en présence d’observateurs internationaux, l’exercice <em>Kavkaz-2,</em> qui a impliqué des déploiements importants. Le thème de cet exercice était le déploiement rapide de troupes à haute efficacité opérationnelle pour assurer la protection d’une région menacée par une intervention extérieure. On ne pouvait plus clairement indiquer aux autorités géorgiennes la volonté du gouvernement russe d’intervenir en cas d’attaque contre l’Abkhazie ou l’Ossétie du Sud. Le déroulement de cet exercice, qui a pris fin le 1<sup>er</sup> août 2008, a souligné le très haut degré de disponibilité des troupes opérationnelles russes, comme l’ont signalé les observateurs de l’OTAN présents.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ces informations auraient du conduire les autorités géorgiennes a une appréciation plus réaliste de leurs capacités militaires en cas d’opération contre l’Ossétie du Sud. La question posée est donc de savoir si les Etats-Unis ont transmis ces informations (et s’ils ne l’ont pas fait, pourquoi ?) et si elles ont été discutées au sein de la chaîne de commandement géorgienne.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(II)</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dans les quelques jours qui précèdent le début des combats (du 2 au 6 août 2008) les autorités russes préviennent à plusieurs reprises les autorités géorgiennes de leur volonté de renforcer les forces de maintien de la paix en raison de la multiplication des incidents sur la ligne de cesser le feu. Les autorités géorgiennes ont protesté contre ce qu’elles ont appelé un renforcement indu de ces forces. Ceci témoigne de ce qu’elles étaient au courant et avaient pris note de la grande réactivité de la partie russe à la dégradation de la situation locale.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La combinaison de (I) et (II) rend très peu crédible l’hypothèse d’un « piège » politique tendu par les autorités russes aux autorités géorgiennes. Si Moscou avait tenté de « piéger » Tbilissi, l’exercice <em>Kavkaz-2</em> aurait été bien moins explicite, bien moins démonstratif et les autorités russes auraient été beaucoup plus passives entre le 2 et le 6 août.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(III)</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le renforcement des troupes russes déployées sous mandat ONU en Ossétie du Sud a été limité (environ 350 hommes). Les affirmations de BHL sur les « 150 chars russes » ayant traversé le tunnel de Roki le 6 ou le 7 août sont incohérentes avec le reste des événements.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En effet, si les autorités russes avaient décidé de déployer une telle force, ce ne sont pas seulement des chars qui auraient transité (150 chars représentent au moins 4 bataillons – à 33 chars chaque- soit plus qu’un régiment blindé) mais l’équivalent d’une large fraction d’une division blindée (avec outre cet hypothétique gros régiment de chars, au moins un régiment d’infanterie mécanisé, des moyens d’artillerie et de défense anti-aérienne).</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Contrairement à ce qu’affirme BHL et ce que croient des personnes ne connaissant pas la chose militaire, on ne déplace pas des chars comme des jouets. On déplace des unités militaires, qui ont un tableau des effectifs et des équipements connu. Si l’on veut avoir 150 chars dans un point donné, on transfère les unités dont la somme des équipements aboutit à ce nombre. Compte tenu des moyens de soutien aux unités blindées cela fait une force considérable, représentant environ les 2/3 d’une division blindée. Dès la nuit des 7 au 8 août, les forces géorgiennes auraient donc du être confrontées à des moyens puissants, ce qui n’est pas le cas. Les chars russes ne sont arrivés dans les faubourgs nord de Tskhinvali que dans la matinée du 9 août. Les avions géorgiens n’ont pas été pris à partie par une défense AA dans la journée du 8 (les films de la télévision russe montrent des Su-25 géorgiens opérant à basse altitude sans opposition). Un régiment de chars russes a des moyens AA (missiles et canons à tir rapide) conséquents…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L’artillerie géorgienne aurait été immédiatement prise à partie par les moyens d’artillerie russes (tirs de contre-batterie). Ceci ne se produit qu’à partir de la journée du 9 août.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(IV)</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Si le plan des autorités de Tbilissi avait été de reprendre le contrôle de l’Ossétie du Sud en tablant sur une passivité, voire une connivence de la Russie, pourquoi les forces géorgiennes ont-elles tiré sans sommation et délibérément sur les troupes russes sous mandat ONU dès le 7 août ?</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #000000;">À 11h40 le 7 août, soit environ 30 minutes après que le président géorgien ait fait informer le général russe en charge des forces du maintien de la paix qu’il entendait user de la force pour <em>« instaurer l’ordre constitutionnel »</em> à Tskhinvali, une grenade tuait deux soldats russes dans un des postes d’observation</span><a name="_ftnref1" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftn1" style="mso-footnote-id: ftn1;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[1]</span></span></span></span></a><span style="color: #000000;">. Dans la nuit du 7 août dès le début du bombardement systématique de Tskhinvali et des environs (les premiers tirs sont enregistrés vers 23h30), une des casernes abritant les soldats russes de la force de maintien de la paix est délibérément prise pour cible par l’artillerie géorgienne. Ce tir provoquera douze morts du côté russe, portant ainsi à 14 le nombre des victimes dues aux tirs géorgiens.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ce tir est délibérément provocateur et ne peut que conduire à une réaction russe. La logique eut voulu d’éviter de prendre à partie ces troupes si on pensait qu’elles pouvaient rester passives. Ceci contredit à nouveau l’hypothèse que les autorités géorgiennes auraient pris leur décision en escomptant une passivité de la Russie, dans le cadre d’un « piège » qui leur aurait été tendu.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La violence de l’attaque initiale était volontairement provocatrice vis-à-vis de la Russie, comme le montrent les dommages subis par la population civile dans l’agglomération de Tskhinvali.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #000000;">Je renvoie ici au cliché haute résolution de la région disponible sur</span> <a href="http://www.unosat.org/"><span style="color: #000000;">www.unosat.org</span></a><span style="color: #000000;">.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cette photo satellitaire ne prend en compte que les dommages « verticaux » (ceux causés par l’artillerie et les lance-roquettes de 122-mm) et les bâtiments brûlés. Les dommages causés par des tirs « horizontaux » (canons de chars ou de BMP-1 et 2, tirs de mitrailleuses) n’apparaissent pas.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">On constate deux lignes de dommages, qui correspondent à l’évidence à deux axes de tir de l’artillerie géorgienne, l’un orienté Sud-Ouest/Nord-Est et l’autre Sud/Nord.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La photo permet d’évaluer les dégâts, et je donne la table de l’UNOSAT concernant la ville de Tskhinvali et les villages qui sont dans l’axe de la route et qui constituent en fait des « faubourgs » au nord de Tskhinvali. Le premier chiffre est celui du nombre de bâtiments détruits ou sévèrement endommagés et le second le pourcentage de bâtiments touchés par rapport au nombre total de la localité :</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Kveno Achabeti<span style="mso-tab-count: 1;"> </span> 121<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 51,9%</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Tamarasheni<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 183<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 50,7%</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Kekhvi<span style="mso-tab-count: 3;"> </span> 154<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 44,3%</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Kurta<span style="mso-tab-count: 3;"> </span> 144<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 43,4%</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Zemo Achabeti<span style="mso-tab-count: 1;"> </span> 77<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 41,6%</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Kemerti<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 96<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 30,6%</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Tskhinvali<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 230<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 5,5%</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Kheiti<span style="mso-tab-count: 3;"> </span> 12<span style="mso-tab-count: 2;"> </span> 5,4%</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Total<span style="mso-tab-count: 3;"> </span> 1017</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Nous savons que les troupes géorgiennes n’ont pénétré qu’aux deux tiers de Tskhinvali soit à la hauteur de 42°14’ Nord en coordonnées standard.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La forme des dégâts, leur répartition géographique, confirment plusieurs points :</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; text-align: justify; tab-stops: list 36.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Verdana;"><span style="mso-list: Ignore;">(a)</span></span> <span dir="ltr"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L’agglomération a subi un bombardement délibéré et massif de la part de l’artillerie géorgienne.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; text-align: justify; tab-stops: list 36.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Verdana;"><span style="mso-list: Ignore;">(b)</span></span> <span dir="ltr"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ce bombardement ne correspond pas aux combats les plus violents, car une partie importante des destructions est située au nord de la ligne d’avance la plus importante des troupes géorgiennes.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; text-align: justify; tab-stops: list 36.0pt; mso-list: l0 level1 lfo1;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Verdana;"><span style="mso-list: Ignore;">(c)</span></span> <span dir="ltr"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les tirs géorgiens semblent avoir répondu à deux objectifs, d’une part détruire un certain nombre de bâtiments clés pour désorganiser le commandement ossète, et d’autre part provoquer délibérément de fortes pertes civiles afin de provoquer un exode massif de la population.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Je rappelle que tous les témoignages dont nos disposons concordent sur le point que la majorité des destructions correspond à la nuit du 7 au 8 août lors du bombardement initial. Le sud de Tskhinvali, si l’on en croit la télévision russe a été touché dans les combats du 8 et du 9, mais les dommages, causés par des tirs horizontaux, ne sont pas visibles sur la photo satellitaire.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Un bombardement de cette ampleur ne pouvait pas ne pas provoquer une forte réponse russe.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #000000;">Notons que les observateurs militaires de l’OSCE ont signalé ces faits comme le rapporte désormais le <em>Spiegel</em> allemand. Ils ont signalé la possibilité que les Géorgiens aient commis des crimes de guerre lors de l’attaque de Tskhinvali</span><a name="_ftnref2" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftn2" style="mso-footnote-id: ftn2;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[2]</span></span></span></span></a><span style="color: #000000;">.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Compte tenu du nombre de bâtiments touchés, du fait que le bombardement a eu lieu de nuit, et de l’effet de surprise, il est très probable que le chiffre des victimes soit très élevé, et supérieur à 1000 pour cette seule attaque.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(V)</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #000000;">Si les explications jusqu’ici avancées, celle de Bernard Dreano sur un « piège » politique russe ou celle de BHL sur une attaque préventive face à une forte pénétration mécanisée des forces russes, ne résistent pas à l’examen des faits</span><a name="_ftnref3" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftn3" style="mso-footnote-id: ftn3;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[3]</span></span></span></span></a><span style="color: #000000;">, il faut tenter de comprendre ce qui s’est passé.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Je dois d’abord souligner la nature hétérogène et « semi-féodale » de l’armée géorgienne et de la chaîne de commandement militaire. Suite aux programmes d’aide militaire américains, l’armée géorgienne s’est clivée en une fraction soutenue et encadrée par les instructeurs US, et dont la solde est considérable dans les conditions locales, et le reste des forces armées, toujours mal soldé, mal équipé et peu entraîné. Le haut commandement et une partie de la classe politique (le ministre de la Défense, le chef d’état-major, le président..) ont pris l’habitude de « patronner » des unités. Ils en tirent une certaine légitimité, mais aussi une garantie pour leur avenir politique dans un pays où les institutions politiques sont peu stabilisées et qui a connu il y a quelques années une guerre civile. Pour les soldats et les officiers de ces unités « patronnées », le patronage est une garantie que le flux d’argent et d’équipement ne va pas se tarir, et que leurs chances de promotion sont bien plus grandes que dans les autres unités.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ceci aboutit à des forces armées qui dans certains cas sont plus fidèles à des hommes qu’à des institutions. La chaîne de commandement est ainsi fragmentée. Ceci aboutit aussi à de grandes différences dans l’efficacité des unités, la motivation et la fidélité des troupes.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Dans ce contexte, une hypothèse soutenue par plusieurs sources est que des responsables géorgiens ont tenté une opération sur Tskhinvali essentiellement dans le but d’en retirer un bénéfice politique contre le président Saakachvili, dont la dernière élection a été fortement contestée. Ce dernier aurait été obligé de se lancer dans une surenchère pour ne pas perdre la face et son pouvoir.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le plan géorgien aurait alors reposé sur une série d’hypothèses.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Supposant que les troupes russes de la 58<sup>e</sup> Armée ont reçu des permissions massives (ce qui est logique à la fin des grandes manœuvres et de plus quand elles correspondent au début des vacances), les dirigeants géorgiens tablent sur la lenteur de la réaction russe (aggravée par le fait que les dirigeants russes seront à Beijing pour les Jeux Olympiques) et non sur la passivité de la Russie.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ils estiment qu’il faudra au moins 3 jours à la 58<sup>e</sup> Armée pour commencer à réagir et sans doute 5 ou 6 pour qu’elle se déploie en Ossétie du Sud. Ils s’estiment alors capables d’occuper la majorité du territoire de l’Ossétie du Sud et de provoquer un tel flot de réfugiés vers le Nord que le tunnel de Roki en serait bloqué. Le déploiement des forces russes pourrait ainsi être considérablement retardé, ce qui permettrait aux autorités géorgiennes de mobiliser leurs soutiens politiques internationaux pour faire valider la nouvelle situation de fait et présenter une tardive réaction russe comme une « invasion » délibérée.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Pour réussir, un tel scénario implique d’une part que les troupes géorgiennes puissent conquérir très vite Tskhinvali et les environs (d’où la nécessité de déployer des moyens considérables à l’échelle du pays et d’agir de manière très brutale) et d’autre part que la population ossète soit prise de panique. Il faut donc délibérément provoquer de fortes pertes civiles afin d’induire le flot de réfugiés qui doit rendre le tunnel de Roki impraticable.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #000000;">Ce plan cependant est très fragile. L’analyse fournie dans la <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Jane’s Defence Weekly</i> souligne les erreurs stratégiques commises par les Géorgiens.</span><a name="_ftnref4" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftn4" style="mso-footnote-id: ftn4;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[4]</span></span></span></span></a> <span style="color: #000000;">Si les troupes russes sont plus réactives que prévu, et si l’avance dans Tskhinvali est plus longue que prévue, alors les troupes géorgiennes sont prises la main dans le sac.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">On peut penser que le jeu politique interne en Géorgie, le choc des ambitions et des combinaisons politiques, ait conduit à une prise de risque bien excessive de la part des autorités géorgiennes. Et ceci d’autant plus que la chaîne de commandement est fragmentée. Après tout, les dirigeants géorgiens ne seraient pas les premiers à avoir déclenché une guerre sur la base d’une évaluation stratégique erronée…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Je souligne que si le plan géorgien est bien celui indiqué, alors nous retrouvons une cohérence aux actions militaires géorgiennes des 36 premières heures des combats, y compris l’attaque délibérée sur les troupes russes en position d’observateur, ainsi que le meurtrier bombardement de Tskhinvali et de ses environs, qui ne sont pas compréhensibles autrement.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(VI)</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cependant, l’hypothèse présentée soulève d’autres problèmes, et en particulier celui de l’attitude des États-Unis.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Compte tenu de la présence des conseillers militaires intégrés dans les unités géorgiennes, Washington ne peut pas ignorer ce qui se prépare.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">D’ailleurs, la mission militaire israélienne (qui entraîne les Géorgiens à l’usage des drones) va se retirer le 6 août…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Pourtant, les autorités américaines n’interviennent pas pour calmer le jeu, alors qu’elles disposent des rapports montrant l’état de disponibilité des forces russes (rapports envoyés par les observateurs qui ont assisté aux manœuvres <em>Kavkaz-2</em> déjà évoquées).</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">À défaut d’une mise en garde, les autorités américaines auraient pu retirer leurs conseillers. Elles n’en font rien, prenant la responsabilité que des officiers américains soient directement impliqués dans plusieurs violations du droit international et dans des crimes de guerre. Elles prennent aussi la responsabilité que ces officiers puissent être fait prisonniers. De fait, il y a eu deux occasions ou, le dimanche 10 août, des troupes russes ont été à deux doigts de capturer des officiers américains. Ils semblent que les officiers russes ont volontairement laissé filer l’unité géorgienne encerclée pour ne pas à avoir à gérer un problème politique quelque peu délicat…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Quoi qu’il en soit, le comportement de Washington est ici hautement irresponsable.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Vladimir Poutine a affirmé que le gouvernement américain aurait commandité l’attaque géorgienne pour favoriser l’élection de McCain. Honnêtement ceci semble à première vue peu croyable ; mais, force est de constater que la responsabilité américaine est bien engagée, au moins indirectement.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">A-t-on voulu tendre un piège aux Russes en espérant capitaliser sur la réaction anti-russe de certains pays pour faire avancer des dossiers comme celui de l’élargissement de l’OTAN ou le bouclier anti-missiles, voire effectivement pour relancer la candidature McCain ?</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Est-ce une simple suite d’incompétences dans l’administration US ?</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">À l’heure actuelle les deux hypothèses, celle impliquant la manipulation et celle impliquant une suite d’erreurs de jugement, sont plausibles.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ce qui n’est pas plausible est la thèse d’une administration américaine qui n’aurait pas été au courant de ce qui se tramait. La réaction israélienne le montre.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(VII)</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Il reste à évaluer ce que fut la position russe.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les avertissements à la Géorgie avaient été clairs fin juillet et début août. Fin juin, les troupes de construction russes avaient achevé la remise en état de la ligne ferroviaire côtière reliant l’Abkhazie à la Russie, et permettant ainsi le déploiement rapide de matériel lourd russe en Abkhazie. Des manœuvres amphibies avaient été conduites par la marine russe de mer Noire. La Russie avait donc donné des signes manifestes de son inquiétude quant à une possible dégradation de la situation soit en Abkhazie soit, fin juillet, en Ossétie du Sud.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Pour autant, on peut s’interroger sur le degré de surprise de la chaîne de commandement russe.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #000000;">La 58<sup>e</sup> Armée avait été maintenue dans un haut état d’alerte et de réactivité, et les permissions n’ont semble-t-il été octroyées qu’au compte-goutte. Ceci indique que les autorités russes suspectaient quelque chose, mais pas nécessairement le 7 août. Le fait est que les dirigeants russes s’envolent pour Beijing, afin d’assister à la cérémonie d’ouverture des JO. Par ailleurs la représentation locale de l’OSCE en Géorgie, si elle indiquait une montée des tensions, n’indiquait pas la possibilité d’un conflit armé à la date du 7 août</span><a name="_ftnref5" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftn5" style="mso-footnote-id: ftn5;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[5]</span></span></span></span></a><span style="color: #000000;">.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cependant, on a des indications quant au fait que les responsables russes soupçonnent à partir du 4 août la Géorgie de préparer une action militaire.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Le renforcement des observateurs russes en Ossétie du Sud a été évoqué. Il répond à la multiplication des incidents.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Moins noté est le fait, signalé par la presse russe le 5 août, que des « volontaires » d’Ossétie du Nord serait en train de se rendre en Ossétie du Sud. Il s’agit d’un groupe de 600 à 800 hommes (rien à voir avec les affabulations d’un BHL), ce qui correspond probablement à un bataillon des forces spéciales de l’amée russe (ceux que l’on appelle les « SpetNaz », et, techniquement, il s’agit probablement de ceux que l’on appelle dans les forces russes des « reydoviki »).</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ces hommes étaient destinés à sécuriser le tunnel de Roki et renforcer les défenses de l’Ossétie. Ils seront engagés dans la bataille de Tskhinvali le 8 et le 9 août et c’est eux qui causeront les pertes les plus importantes aux unités blindées et mécanisées géorgiennes tentant de prendre la ville. L’armée géorgienne disposait de 129 chars (67 T-62 et 62 T-54 et 55) ainsi que 213 véhicules blindés d’infanterie (des BMP et des BTR). Les documents disponibles montrent que les troupes russes ont détruit environ 60 chars à Tskhinvali et ses alentours immédiats et qu’elles ont capturé intact une centaine de blindés (essentiellement des BMP-1) quand les forces géorgiennes se sont débandées à partir du dimanche après-midi.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ils vont aussi canaliser le flot des réfugiés ossètes et assurer que la route descendant du tunnel de Roki soit bien libre le 8 et le 9 pour permettre aux forces russes de venir au secours des Ossètes.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ceci montre que la possibilité d‘une agression géorgienne a bien été prise en compte par les autorités russes. Cependant, ces dernières semblent avoir été surprises par la violence de l’attaque initiale et par les fait que les observateurs russes, présents sous mandat ONU, aient été délibérément la cible des tirs géorgiens. Je pense que les autorités russes, à partir du 5 août considèrent probable une attaque géorgienne, mais estiment que celle-ci sera limitée à la conquête de quelques crêtes et de collines, en réponse aux incidents que l’on a eu sur la ligne de cessez-le-feu. Les mesures prises par le commandement russe entre le 5 et l’après-midi du 7 août vont dans le sens de précautions face à de possibles dérapages. Ce n’est qu’à partir de l’après-midi du 7 août que le commandement russe semble prendre conscience que l’attaque géorgienne pourrait être plus ambitieuse. Les autorités russes n’ont donc pas été surprises au sens stratégique du terme, car on voit qu’elles avaient mis en place toutes les dispositions nécessaires à une crise sérieuse. Elles ont cependant été surprises au sens tactique du terme par le degré de violence des Géorgiens. Celui-ci a déterminé aussi le degré de violence de la réponse russe.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La réaction russe, dans sa totalité, correspond cependant au scénario des manoeuvres <em>Kavkaz-2,</em> y compris l’opération amphibie vers Poti, qui avait été testée lors de manœuvres navales de la fin juin 2008.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">On est alors ramené à la question déjà posée : ces différentes manœuvres ayant été accompagnée d’observateurs étrangers et en particulier des pays de l’OTAN, on comprend mal que les autorités géorgiennes n’aient pas été averties des risques qu’elles prenaient, et on comprend tout aussi mal la « surprise » des pays occidentaux face à une réaction russe qui était entièrement prévisible.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Si « piège » il y eut, il ne vint pas de Moscou.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <div style="mso-element: footnote-list;"><br clear="all" /> <hr size="1" width="33%" align="left" /> <div style="mso-element: footnote;" id="ftn1"> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none; tab-stops: 28.0pt 56.0pt 84.0pt 112.0pt 140.0pt 168.0pt 196.0pt 224.0pt 252.0pt 280.0pt 308.0pt 336.0pt; mso-layout-grid-align: none;" class="MsoNormal"><a name="_ftnref1" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftn1" style="mso-footnote-id: ftn1;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[1]</span></span></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">1]</span></span><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Voir l’article de la rédaction du Spiegel du 25 août 2008,</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoFootnoteText"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #000000;">« The Chronicle of a Caucasian Tragedy, Part 3 : a disastrous décision », consultable sur</span> <a href="http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,574812-3,00.html"><span style="color: #000000;">http://www.spiegel.de/international/world/0,1518,574812-3,00.html</span></a></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoFootnoteText"><a name="_ftnref2" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftn2" style="mso-footnote-id: ftn2;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[2]</span></span></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">[2]</span></span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">AFP, le 30 août 2008, via Le Figaro, <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/08/30/01011-20080830FILWWW00465-l-osce-met-en-cause-la-georgie.php"><span>http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/08/30/01011-20080830FILWWW00465-l-osce-met-en-cause-la-georgie.php</span></a></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoFootnoteText"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="color: #000000;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Le texte du Spiegel donnant l’information peut être consulté à :</span> <a href="http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,575396,00.html"><span style="color: #000000;">http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,575396,00.html</span></a></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoFootnoteText"><span style="font-size: 8pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">L’OSCE a démenti avoir transmis ces informations par source diplomatique, mais n’a pas contesté la véracité des faits. Cette combinaison de révélation et de démenti est assez classique dans une organisation comme l’OSCE. Elle indique que les militaires européens détachés auprès de l’OSCE et déployés sur le terrain ont organisé des « fuites » afin de rendre publiques des informations que leurs gouvernements souhaitent ne pas voir diffusées. L’auteur de ce texte en a eu confirmation par des membres de la mission d’observation en géorgie. Des fuites de ce type ont déjà été pratiquées dans d’autres cas, du Kosovo au Nagorno-Karabagh.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoFootnoteText"><a name="_ftnref3" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftn3" style="mso-footnote-id: ftn3;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[3]</span></span></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">[3]</span></span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les observateurs de l’OSCE ont d’ailleurs officiellement démenti l’entrée de troupes mécanisées russes avant le 7 août.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoFootnoteText"><a name="_ftnref4" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftn4" style="mso-footnote-id: ftn4;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[4]</span></span></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;">[4]</span></span><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Richard Giragossian, “Georgian planning flaws led to campaign failure”, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">JDW</i>, 15 août 2008.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoFootnoteText"><a name="_ftnref5" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftn5" style="mso-footnote-id: ftn5;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="mso-special-character: footnote;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; color: #000000; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">[5]</span></span></span></span></span></a><span style="color: #000000;"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;">[5]</span></span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;">Der Spiegel, « The Chronicle of a Caucasian Tragedy, Part 3 : a disastrous décision »,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> article cité.</span></span></p> <div style="mso-element: footnote-list;"><br clear="all" /> <hr size="1" width="33%" align="left" /> <div style="mso-element: footnote;" id="ftn1"> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><a name="_ftn1" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftnref1" style="mso-footnote-id: ftn1;"></a><span style="font-size: small; color: #000000; font-family: Times New Roman;"> </span></p> </div> <div style="mso-element: footnote;" id="ftn2"> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><a name="_ftn2" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftnref2" style="mso-footnote-id: ftn2;"></a><span style="font-size: small; color: #000000; font-family: Times New Roman;"> </span></p> </div> <div style="mso-element: footnote;" id="ftn3"> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><a name="_ftn3" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftnref3" style="mso-footnote-id: ftn3;"></a><span style="font-size: small; color: #000000; font-family: Times New Roman;"> </span></p> </div> <div style="mso-element: footnote;" id="ftn4"> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><a name="_ftn4" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftnref4" style="mso-footnote-id: ftn4;"></a><span style="font-size: small; color: #000000; font-family: Times New Roman;"> </span></p> </div> <div style="mso-element: footnote;" id="ftn5"> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><a name="_ftn5" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/#_ftnref5" style="mso-footnote-id: ftn5;"></a><span style="font-size: small; color: #000000; font-family: Times New Roman;"> </span></p> </div> </div> <div style="mso-element: footnote-list;"></div> </div> </div>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLe conflit russo-géorgien : la reconnaissance des républiques ossète et abkhaze.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2008-08-27:17699662008-08-27T16:54:00+02:002008-08-27T16:54:00+02:00 La Russie vient de reconnaître l’indépendance de l’Ossétie du Sud...
<p> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La Russie vient de reconnaître l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, ces deux territoires revendiqués par la Géorgie mais détachés, de fait et depuis plus de quinze ans, de celle-ci : certains y voient là « <b>l’effet Kosovo</b> » tandis que les Occidentaux, souvent mal inspirés, évoquent un coup de force russe et une violation du Droit international, semblant oublier qu’eux-mêmes en ont fait peu de cas depuis 1999 en ex-Yougoslavie… L’arroseur arrosé !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ce qui est inquiétant est l’absence de mesure et, surtout, d’indépendance des principaux pays de l’Union européenne coincés par une logique atlantiste, OTAN oblige, et qui empêche l’Europe de se projeter dans l’avenir, un avenir qui ne peut négliger la Russie au risque de ne pas exister librement : <b>sans Russie, pas d’Europe politique</b> ! C’était d’ailleurs le sentiment du général de Gaulle. Or, la <b>russophobie</b>, véritable alliée de la stratégie états-unienne d’endiguement de la puissance orthodoxe, semble aveugler nos dirigeants, à moins qu’ils n’en soient les initiateurs. <b>Cette russophobie des pays de l’UE risque</b> d’avoir une conséquence concrète et rapide, c’est <b>de jeter la Russie, principale puissance énergétique du continent dans les bras de la Chine</b> qui n’attend que cela et se frotte déjà les mains d’une telle aubaine. Pourtant, les Russes sont inquiets de la poussée chinoise, y compris sur leurs marges et dans les zones frontalières du fleuve Amour, et souhaiteraient ne pas être abandonnés à cette alliance inconfortable et, en définitive, peu souhaitée par un Etat russe si peu sinophile.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Anatole France, écrivain de tendance jaurésienne mais pourtant non-conformiste et sans illusion sur le système républicain, prévenait ses lecteurs que la République « <b>ne pouvait avoir de politique extérieure </b>» digne de ce nom : quoiqu’on en pense, De Gaulle avait sans doute tenté de faire mentir cet avertissement ou cette prédiction en rétablissant <b>une diplomatie capétienne fondée sur la liberté de parole et d’action d’un Etat rénové et soucieux, voire jaloux de son indépendance</b>, ce que n’avaient cessé de combattre les atlantistes et les européistes tels Jean Monnet (personnage dont il faudra bien, un jour, faire le procès, ne serait-ce que par égard pour la vérité !). M. Sarkozy semble à nouveau oublier les leçons d’un passé pourtant encore proche, trahissant les idéaux d’un gaullisme dont il se veut une sorte d’héritier à défaut d’en être le continuateur. En choisissant l’an dernier Bernard Kouchner plutôt qu’Hubert Védrine, il marquait là ses préférences diplomatiques. Mauvaise pioche, pourrait-on ricaner aujourd’hui…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Mais, surtout, occasion manquée d’une vraie politique extérieure française qui ne doive rien à personne et soit actrice et médiatrice dans un monde compliqué : la diplomatie est décidément bien « <b>chose royale</b> », et non ce « <b>brouillon républicain</b> » qui nous entraîne vers des catastrophes dont, pourtant, nous ne voulons pas et qu’il ne faut pas souhaiter pour notre pays !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Cet été 2008, meurtrier, est aussi révélateur des insuffisances de notre Défense que des suffisances de nos gouvernants : il faudra bien en tirer les conséquences avant qu’il ne soit trop tard, avant le prochain « <b>Mai 40</b> »…</span></p> <p> </p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlAAbkhazie, Géorgie : La réponse du berger à la bergère…tag:lafautearousseau.hautetfort.com,2008-08-27:17678762008-08-27T00:10:00+02:002008-08-27T00:10:00+02:00 Moscou vient...
<p><span style="font-size: small; font-family: Calibri;"> </span> Moscou vient de reconnaître l’indépendance des deux régions georgiennes secessionnistes. Il fallait évidemment s’y attendre. Comment certaines chancelleries occidentales (pas toutes…) ont-elles pu <em>foncer</em> à ce point, <em>tête baissée</em>, dans cette erreur monumentale que constituait l’obligation faite à la Serbie de lâcher le Kosovo ? Et comment ont-elles pu ne pas voir que, très vite, cela permettrait à la Russie – pour ne parler que d’elle - de regagner<em> ici (</em>en Géorgie pour l’instant) ce qu’on lui faisait perdre d’influence et de prestige <em>là</em>, au Kosovo ? Cela n’a pas tardé…</p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Or nous n’avons aucun intérêt –nous c'est-à-dire à la fois la France et l’Europe- à nous opposer à la Russie, à l’affaiblir, et encore moins bien sûr à entrer dans une dynamique de conflits avec elle. Dans la redistribution des cartes qui s’opère, et entre les blocs et les nouveaux dangers qui se précisent, la France en particulier, l’Europe en général, ont au contraire tout à gagner à se rapprocher d'une Moscou au dynamisme et à la puissance retrouvée.</p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> La Russie nous menace-telle en quoi que ce soit, où que ce soit, dans quelque domaine que ce soit ? La réponse est évidemment <em>non</em>. La Russie avec sa puissance retrouvée peut-elle être une alliée fort utile dans le monde incertain qui nous entoure ? La réponse est évidemment <em>oui.</em></p><p style="margin: 0cm 0cm 10pt;"> Or la France et une partie des pays européens, s’inféodant une fois de plus à une politique folle dictée par Washington, ont tourné le dos à leurs intérêts profonds. Il est urgentissime que l’on reconnaisse donc les erreurs, que l’on fasse <em>machines arrière toutes</em>, et que l’on engage de nouveau la France et l’Europe dans la voie de leurs seuls intérêts, et non dans le <em>suivisme bêlant</em> de l’erratique politique ( ? ) états-unienne…</p>
Parti National Françaishttp://partinationalfrancais.hautetfort.com/about.htmlAbkhazes et Sud-Ossètes célèbrent leur reconnaissance par Moscoutag:partinationalfrancais.hautetfort.com,2008-08-26:17684302008-08-26T18:55:00+02:002008-08-26T18:55:00+02:00 SOUKHOUMI, Géorgie (Reuters) - Les habitants d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud...
<p class="first">SOUKHOUMI, Géorgie (Reuters) - Les habitants d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud ont manifesté leur joie mardi après que la Russie a reconnu l'indépendance des deux provinces séparatistes géorgiennes.</p> <p><script type="text/javascript" language="javascript"> <!-- //<![CDATA[ <! // --> </script></p> <p> <img name="media-1240014" width="362" src="http://partinationalfrancais.hautetfort.com/media/00/00/1569249210.jpg" alt="Tskhinvali célébration indépendance.jpg" height="269" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1240014" /> </p> <p>A Soukhoumi, capitale abkhaze située sur les côtes de la mer Noire, la foule est descendue dans les rues peu après l'annonce du président russe Dmitri Medvedev.</p> <p>"Nous sommes heureux. Nous avons tous les larmes aux yeux. Nous sommes fiers de notre peuple", a dit à Reuters Aïda Goubaz, avocate de 38 ans. "Après tout ce que nous avons enduré, nous avons maintenant notre récompense."</p> <p>On pouvait entendre des coups de feu dans le centre de la ville, tandis que des gens ouvraient des bouteilles de champagne ou pleuraient de joie.</p> <p>"RIEN SANS LA RUSSIE"</p> <p>Des scènes similaires se sont produites à Tskhinvali, la petite capitale d'Ossétie du Sud, l'autre région séparatiste où a démarré il y a plus de deux semaines le conflit armé entre la Géorgie et la Russie.</p> <p>La principale place de la ville, portant encore les stigmates des récents combats, a vu affluer les bouteilles de champagne et les caisses de cartouches.</p> <p>Bras dessus, bras dessous, des groupes d'hommes échangeaient des bouteilles en plastique remplies de vin artisanal, tandis que des tirs d'armes automatiques retentissaient à quelques minutes d'intervalle.</p> <p>Une longue salve de coups de feu a célébré le passage de véhicules blindés russes de transport de troupes, et les tirs se sont poursuivis malgré les appels lancés au mégaphone par un policier.</p> <p>Dans le village de Java, où les troupes russes ont lancé leur campagne contre la Géorgie, les armes se sont tues, mais les habitants continuaient de célébrer la nouvelle venue de Moscou.</p> <p>"Merci à la Russie et personnellement à Medvedev (...) Nous avons payé de notre sang depuis vingt ans pour cette victoire", a dit Asmat Valieva, sage-femme.</p> <p>"Mon fils est né pendant la première guerre contre la Géorgie, il a maintenant 18 ans. Et à cet instant il se trouve à un barrage routier pour défendre les frontières de sa patrie."</p> <p>"J'espère que tout va aller maintenant", a-t-elle ajouté. "Si la Russie ne nous a pas abandonnés jusqu'à présent, nous espérons que cela va continuer comme ça parce que nous ne sommes rien sans la Russie."</p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGéorgie: les racines du conflittag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-08-23:17637472008-08-23T20:49:27+02:002008-08-23T20:49:27+02:00 Günther DESCHNER: Géorgie: les racines du conflit...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/398620585.jpg" alt="russian-tank-georgi_791011c.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1233024" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Günther DESCHNER:</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong><span style="text-decoration: underline;">Géorgie: les racines du conflit</span></strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>C’est dans une constellation “triangulaire” de tensions, entre Tiflis (Tbilisi), Washington et Moscou qu’il faut aller rechercher les déclencheurs de la “Guerre d’août” dans le Caucase, guerre qu’a ordonnée le président Mikhail Saakachvili pour ramener de force dans l’ordre étatique de la Géorgie la “République d’Ossétie du Sud” qui avait fait sécession et n’avait pas été reconnue en tant que telle par l’ordre politique international. Cette action a donné à la Russie le prétexte d’une intervention militaire de grande ampleur. Finalement, les raisons profondes de cette “Guerre d’août” résident dans la lutte géostratégique que mènent les Etats-Unis et d’autres puissances pour contrôler les ressources pétrolières et gazières des régions caucasienne et caspienne.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Mais ce conflit a d’autres racines et il faut remonter loin dans le passé pour les découvrir et les comprendre. Au 18ième siècle, l’Empire des Tsars, en pleine expansion, absorbe, dans le Caucase du Sud les territoires habités par les Abkhazes, les Géorgiens et les Ossètes, qui deviennent une province russe. En Ossétie, plus exactement sur le territoire actuel de l’Ossétie du Nord/Alanie, qui appartient à la Fédération de Russie, la “Commission du Caucase” fit construire une forteresse en 1784, qui deviendra la capitale de la région, en portant le nom significatif de “Vladikavkaz” (= “Qui domine le Caucase”).</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Après la chute des tsars et la révolution d’Octobre qui s’ensuivit, on vit d’abord se constituer dans la région une “République Fédérative et Démocratique de Transcaucasie”, qui s’est rapidement disloquée. Finalement, à côté d’une nouvelle Arménie et d’un nouvel Azerbaïdjan, une “République Démocratique de Géorgie” proclame son indépendance en 1918. Le Reich allemand contribua directement à l’émergence de cette république géorgienne, notamment par l’action du général bavarois Kress von Kressenstein, qui appartenait à l’encadrement allemand de l’armée ottomane, alors alliée de Berlin. Les Géorgiens espéraient à l’époque que les Allemands l’emporteraient sur les Russes, victoire qui leur garantirait l’indépendance. Ce fut partiellement le cas. Les objectifs allemands en Géorgie étaient de lier le pays à l’Allemagne par le truchement de traités économiques et de conventions militaires.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Ces plans allemands ne pouvaient se réaliser que si la Géorgie accédait à la pleine indépendance; dès lors, on assista à une convergence des intérêts allemands et géorgiens dans la région. En avril 1918, Berlin s’immisca directement dans les événements. L’Allemagne et la Géorgie signent un accord, où les parties reconnaissent les frontirèes de la Géorgie; pour sa part, l’Allemagne promet de jouer un rôle d’intermédiaire entre la Géorgie, la nouvelle Russie et l’Empire ottoman. Pour appuyer l’indépendance de la Géorgie, l’Allemagne envoie trois mille soldats. L’Allemagne a ainsi parrainé l’indépendance géorgienne qui n’a duré que jusqu’en 1921. Les bonnes relations germano-géorgiennes, qui persistent encore, sont dues partiellement à ce souvenir historique.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Suite aux vicissitudes de la guerre civile russe, entre Blancs et Rouges, la Géorgie glisse, elle aussi, sous l’autorité des Bolcheviks; elle est conquise, toutefois après que les Abkhazes et les Ossètes aient proclamé leurs propres républiques soviétiques. Au départ, ces deux républiques ont constitué des “oblast” autonomes de la grande “République Soviétique de Transcaucasie”, à laquelle appartenait aussi la Géorgie. En 1936, Joseph Staline dissout cette république transcaucasienne.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>C’est justement lui, un Géorgien, qui a tracé arbitrairement les frontières des républiques soviétiques. La nouvelle “République Socialiste Soviétique de Géorgie”, selon la volonté de Staline, reprenait à son compte les territoires inclus dans cette Géorgie qui s’était proclamée indépendante en 1918; l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud devinrent dès lors parties intégrantes de la RSS de Géorgie, mais jouissaient d’une très large autonomie.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Par ce processus, les Ossètes furent partagés en deux entités, l’une au Nord du Caucase, l’autre au Sud. Les uns appartenaient désormais à la République Socialiste Soviétique Fédérative de Russie, tandis que les autres se retrouvaient au sein de la nouvelle RSS de Géorgie, ce qui, à l’époque, n’avait guère d’importance pour la vie quotidienne du peuple ossète. Les choses ont changé lorsque la Géorgie, dans les années 90 du 20ième siècle, a retrouvé une nouvelle fois son indépendance, au moment de l’effondrement de l’URSS. Dès ce moment, les Ossètes ont été véritablement séparés les uns des autres, car la frontière, internationalement reconnue, passait alors au beau milieu de leur territoire.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Dans l’ivresse de leur indépendance retrouvée, les Géorgiens ne se sont pas rendus compte que d’autres peuples vivaient sur le territoire de leur république et aspiraient à une autonomie politique dans les limites de leur propre espace vital. L’un des premiers chefs d’Etat de la nouvelle Géorgie, l’ancien ministre soviétique des affaires étrangères, Edouard Chevarnadzé, comprenait les aspirations abkhazes et ossètes, s’était montré conciliant face aux frictions et aux tensions inter-ethniques, tandis que son successeur Saakachvili, lui, se pose comme un “dur”, un “hardliner”.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>L’Occident, sur lequel Saakachvili a tant parié, n’a cessé de cultiver les ambigüités et n’a rien fait pour améliorer la situation, bien au contraire, il a tout fait pour envenimer les choses. L’Occident proclame qu’il est pour l’ “intégrité territoriale” de la Géorgie, mais ne souffle mot quant à la façon dont le gouvernement géorgien s’y prend pour maintenir cette “intégrité territoriale”. La Géorgie, ex-république de l’Union Soviétique, s’est proclamée indépendante lors de l’effondrement de l’URSS, ce qui entre parfaitement dans le cadre du droit des gens.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Les républiques autonomes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, du coup, n’ont plus eu la possibilité de se déclarer indépendantes de la Géorgie selon le droit international. Nous sommes là face à une contradiction non résolue. Qui a débouché, en 1992, sur une guerre de sécession sanglante, qui a duré un an. Crimes de guerre, massacres et expulsions furent à l’ordre du jour; des milliers de Géorgiens, d’Abkhazes et d’Ossètes ont été chassés de leurs lieux de résidence. En 1992, un armistice est signé avec l’Ossétie du Sud et, deux ans plus tard, avec l’Abkhazie, armistice qui prévoit que des troupes des Etats de la CEI y maintiendront la paix et y feront taire les armes. En Abkhazie, la Russie a envoyé 3000 militaires, qui ont quasiment constitué le seul contingent de “soldats de la paix” jusqu’à ce qu’éclate la “Guerre d’août”.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>De facto, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud sont des républiques agissant en toute autonomie même si elles ne sont pas reconnues sur le plan international et continuent d’appartenir à la Géorgie selon le droit des gens. Le conflit persistant entre la Russie et la Géorgie a poussé petit à petit les deux républiques dans les bras de la Russie. Quand la Géorgie a décrété, par sottise, un embargo économique général contre les deux républiques, la Russie a eu beau jeu de placer les deux régions sous sa propre tutelle économique. Les deux républiques se posent certes comme “indépendantes” mais elles ne le sont pas car leur survie sur les plans économique, politique et militaire dépend directement de leur grand voisin russe, avec lequel elles aimeraient d’ailleurs fusionner. Mais sans l’accord de la Géorgie, cet “Anschluss” est tout aussi impossible sur le plan du droit des gens que leur déclaration unilatérale d’indépendance. La plupart des habitants des deux régions sécessionnistes ont d’ailleurs déjà reçu des passeports russes. Quant au président sud-ossète Edouard Kokoity, il souhaite que se constitue une Ossétie unie.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Les parallèles et les différences entre ce conflit et celui du Kossovo sont étonnants. Dans les deux cas, nous avons affaire à des régions autonomes, où l’Etat titulaire réclame le droit d’exercer sa souveraineté, en se basant sur une interprétation stricte du droit des gens, tandis que ce sont des soldats de la paix venus d’autres pays qui y assurent la sécurité. Quand l’Occident a reconnu le Kosovo, à l’évidence, la Russie allait, dans l’avenir proche, soutenir l’indépendantisme abkhaze et sud-ossète, surtout si cela nuisait à la Géorgie et présentait un intérêt dans l’opposition géostratégique générale entre Washington et Moscou.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Dans cette logique, en avril 2008, deux mois après la reconnaissance du Kosovo, Vladimir Poutine, qui était encore le président russe à l’époque, ordonne de “soutenir substantiellement” l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, tandis que la Douma préconisait de reconnaître les deux républiques. Depuis lors, les autorités russes ont reconnu tous les documents émis par ces deux républiques et permis l’établissement de relations consulaires. La Russie a donc reconnu de facto les deux républiques sécessionnistes, ce que la Géorgie interprète comme une annexion déguisée. C’est cela qui a donné le prétexte à Saakachvili de se lancer dans cette aventure militaire, dont l’issue conduira à l’émergence de réalités nouvelles dans la région.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Günther DESCHNER.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>(artcle tiré de “Junge Freiheit”, Berlin, n°34/2008, trad. franç.: Robert Steuckers).</strong></p>
Marie-Paule DARCHICOURThttp://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.htmlOssétie : communiqué de ”Terre et Peuple”tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2008-08-23:17635542008-08-23T17:10:19+02:002008-08-23T17:10:19+02:00 --> Solidarité avec nos frères...
<p> </p> <table align="center" width="100%"> <tbody> <tr> <td align="center" style="border-right: #aaaaaa 1px; border-top: #aaaaaa 1px dotted; font-size: 10px; border-left: #aaaaaa 1px; color: #aaaaaa; border-bottom: #aaaaaa 1px; font-family: Arial, Helvetica, Verdana, sans-serif; letter-spacing: 2px; background-color: white; text-decoration: none; padding: 3px;"> <div class="meta"> <div class="author"></div> <!--<rdf:RDF xmlns:rdf="http://www.w3.org/1999/02/22-rdf-syntax-ns#" xmlns:dc="http://purl.org/dc/elements/1.1/" xmlns:trackback="http://madskills.com/public/xml/rss/module/trackback/"> <rdf:Description rdf:about="http://fr.novopress.info/?p=12701" dc:identifier="http://fr.novopress.info/?p=12701" dc:title="Solidarité avec nos frères russes" trackback:ping="http://fr.novopress.info/wp-trackback.php?p=12701" /> </rdf:RDF> --></div> </td> </tr> <tr> <td bgcolor="#FFFFFF" style="font-size: 12px; color: black; text-align: justify; padding: 10px;"> <div class="storycontent"> <p><strong>Solidarité avec nos frères russes</strong></p> <p><img name="media-1232773" src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/01/01/108986247.jpg" alt="banniere_tp.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1232773" />Les apprentis sorciers de Washington ont incité Saakachvili, la crapule qui sert de président à la Géorgie, à provoquer l’ours russe en s’attaquant à l’Ossétie du Sud. La Russie a riposté comme il le fallait à cette provocation. Ceux qui s’imaginaient que la Russie de Poutine et Medvedev est la même que celle d’Eltsine en sont pour leurs frais. L’ours russe est bien sorti de son hivernage et ses coups de patte font mal. Bien entendu, les valets occidentaux de Washington , Sarkozy et Kouchner en tête, s’indignent, se lamentent et gesticulent beaucoup. Chacun sait que cela n’a strictement aucune importance. Nous voici enfin venus au temps des comptes (souvenez-vous du Kosovo, messieurs les « démocrates »…) et du poids des réalités. Plus que jamais, donc, il faut choisir son camp. Notre choix est évident : nous sommes aux côtés de nos frères russes, qui portent l’espoir de notre libération par l’exemple de résistance et de reconquête qu’ils offrent à tous les Européens. Chaque point marqué par la Russie est un pas supplémentaire vers l’affranchissement de l’Europe et un message aux ennemis de la grande patrie européenne à laquelle appartiennent les Russes. Un message qu’ils feraient bien de méditer. Sinon il leur faut s’attendre à de gros soucis.</p> <p><strong>Pierre VIAL </strong> ( <a href="http://www.terreetpeuple.com">www.terreetpeuple.com</a> )</p> </div> </td> </tr> </tbody> </table>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlGéorgie: les intérêts américains et russes se télescopent dans le Caucasetag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-08-21:17610072008-08-21T13:03:33+02:002008-08-21T13:03:33+02:00 Günther DESCHNER: Géorgie: les intérêts américains et...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2005422644.jpg" alt="00e04c44261a0a13b2bc0c.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1229915" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Günther DESCHNER:</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong><span style="text-decoration: underline;">Géorgie: les intérêts américains et russes se télescopent dans le Caucase</span></strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>A peine les premiers obus de la “Guerre d’août” dans le Caucase avaient-ils explosé que Mamouka Kourachvili expliquait ce qui se passait, en termes passablement nébuleux: l’armée géorgienne aurait ainsi lancé une grande offensive “pour rétablir l’ordre constitutionnel dans la province séparatiste d’Ossétie du Sud”. Le président géorgien Mikhail Saakachvili n’a ni rappelé son général à l’ordre ni démenti ses dires.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Le conflit pour l’avenir de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud n’avait cessé de s’amplifier au cours de ces dernières années, entre la Géorgie, tournée vers l’atlantisme, et la Russie. Les deux camps utilisant des cartes truquées. Depuis des mois, on sentait venir la guerre. La portée de ce conflit nous amène bien loin du Caucase. En effet, les deux républiques, qui entendent faire sécession et se séparer de la Géorgie, sont de sérieuses pommes de discorde entre les Etats-Unis et la Russie, constituent quasiment des points de rupture.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Depuis la fin de l’Union Soviétique et depuis que les statégistes américains avaient défini le Caucase du Sud comme appartenant à la sphère d’influence américaine, Washington avait élu la Géorgie comme son partenaire privilégié dans la région. La raison réelle de ce choix réside toute entière dans le conflit géostratégique dont les enjeux sont 1) l’accès au gaz et au pétrole de la région de la Mer Caspienne et 2) le contrôle des grands oléoducs et gazoducs. L’enjeu principal est surtout constitué par la ligne d’oléoducs BTC, longue de 1800 km, qui part de Bakou en Azerbaïdjan, pour passer par Tiflis (Tbilisi) en Géorgie et aboutir à Ceyhan en Turquie, sur la côte méditerranéenne. Washington privilégie cette voie pour faire venir le pétrole de la Caspienne à l’Ouest, car elle ne passe ni par la Russie ni par l’Iran, ce qui empêche ipso facto ces deux puissances d’intervenir sur le tracé des oléoducs et gazoducs. C’est là qu’il faut trouver la raison majeure de l’appui apporté par les Etats-Unis, depuis tant d’années, à Mikhail Saakachvili, lequel vise à aligner totalement son pays sur la politique américaine. Il veut à tout prix que la Géorgie fasse partie de l’OTAN; pour y parvenir, il a fait du contingent géorgien le troisième contingent en importance numérique en Irak dans la fameuse “coalition des bonnes volontés” de Bush.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>L’objectif de Moscou est de déstabiliser la Géorgie et d’y installer un gouvernement qui tienne davantage compte des intérêts de son grand voisin russe. C’est clair comme de l’eau de roche. C’est la tradition de grande puissance que la Russie a réactivée depuis Poutine, ce qui a pour conséquence que Moscou s’efforce de déconstruire toutes les positions atlantistes qui se sont incrustées sur les flancs de l’ancien empire russe et/ou soviétique. Dans le cas de la Géorgie, la Russie dispose d’un bon instrument en soutenant les mouvements sécessionnistes en Abkhazie et en Ossétie du Sud.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>L’offensive déclenchée par Saakchvili contre les Ossètes du Sud relève donc de la naïveté et de la stupidité politique. Il offrait ainsi au Kremlin un prétexte en or pour une intervention militaire musclée. Le bellâtre de la “révolutions des roses” y perdra sans nul doute ses fonctions et les deux provinces sécessionnistes risquent bel et bien d’être définitivement perdues pour la Géorgie. Près de vingt ans après l’effondrement de l’Union Soviétique, cette dernière guerre du Caucase a démontré clairement que la Russie, grande puissance renée de ses cendres, estime que ce glacis régional caucasien appartient à sa sphère d’intérêt. Aux yeux des Russes, l’action musclée était parfaitement appropriée, dotée de sens. Une réaction sciemment disproportionnée et mise en scène de la sorte, a donné une leçon au voisin, qu’il n’oubliera pas de sitôt, et démontré aux puissances occidentales que la Russie, elle aussi, a des intérêts de grande puissance, et qu’elle est bien décidée et capable de les faire valoir. Personne ne doit feindre la surprise. Tous auraient dû y penser: la reconnaissance unilatérale du Kosovo par l’Occident allait tout naturellement conduire la Russie, à la première occasion, à rendre la pareille, selon l’adage “J’agis comme tu agis”.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Mais la stratégie choisie par Moscou n’est pas exempte de dangers. On sait, sous les murs du Kremlin, que plusieurs foyers de conflit demeurent potentiellement virulents sur le flanc nord du massif caucasien. Moscou ne peut se permettre de voir ressurgir une escalade de violence en Ingouchie, en Tchétchénie et au Daghestan. La position géostratégique de la Géorgie, corridor en direction de la Caspienne, rend son territoire très intéressant à contrôler pour les puissances occidentales. Sans la Géorgie, les oléoducs et gazoducs devraient passer par le territoire de la Russie pour arriver en Europe occidentale ou par l’Iran (ndt : pour arriver en Asie orientale), ce qui est inacceptable pour les Etats-Unis.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Les intérêts stratégiques des Etats-Unis sont clairs: la Géorgie est non seulement un maillon important dans la chaîne d’Etats et de bases qui doivent parfaire l’encerclement de la Russie, mais aussi une base très bien située pour mener tout guerre future contre l’Iran fort proche. Depuis que la Turquie n’est plus qu’un acteur peu fiable pour l’atlantisme dans la question iranienne, les Américains ont parié sur la Géorgie et se sont faits les avocats de son adhésion à l’OTAN. La Géorgie offre aussi des ports en eaux profondes, dans une région hautement stratégique, où l’OTAN et les Américains pourraient installer des bases militaires et des points d’appui pour leurs forces aériennes.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Les Etats-Unis et l’UE auraient pu rappeler les Géorgiens à l’ordre et les empêcher ainsi de se jeter dans la gueule du loup. Ils ne l’ont pas fait. Ainsi, Moscou a profité de l’occasion que lui offrait Saakachvili, en prenant l’OTAN de court et en démontant qu’elle n’était qu’un tigre de papier. L’alliance dont les Etats-Unis sont l’hegemon perd de son pouvoir d’attraction auprès d’autres candidats potentiels. Toute politique des “doux yeux” à l’adresse de l’OTAN peut désormais s’avérer dangereuse. A Kiev, à Bakou et dans d’autres capitales, l’intervention russe en Ossétie du Sud aura eu l’effet d’un avertissement, dont il faudra impérativement tenir compte. </strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Washinton applique la “Doctrine de Monroe” et considère que l’Amérique latine est son arrière-cour, où les Etats-Unis peuvent intervenir à leur guise; face à cette “Doctrine de Monroe”, nous voyons désormais émerger une sorte de “Doctrine de Poutine” qui veut que les Etats, se trouvant sur la périphérie de la Russie, sur ses anciens glacis, sont importants pour la politique étrangère et pour la sécurité de la Russie. Manifestement, le retour de la Russie à de tels principes géostratégiques conduit à un nouvel affrontement froid entre Washington et Moscou. Du moins dans l’optique des Russes, l’intervention en Ossétie du Sud constitue un acte de vengeance contre la politique de Washington qui, depuis des années, ne s’occupent que d’encercler la Russie au lieu de l’intégrer.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Dès le début, les choses étaient claires: la “Guerre d’août” au Caucase n’allait nullement être le prélude d’une guerre russe de reconquête. Elle a pour conséquence que les facteurs politiques de la région doivent être réexaminés et réévalués. Règle normale de toute Realpolitik.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Günther DESCHNER.</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, Nr. 34/2008; trad. franç.: Robert Steuckers). </strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlVandaag Zuid-Ossetië, morgen Vlaanderen?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-08-20:17575302008-08-20T00:25:00+02:002008-08-20T00:25:00+02:00 Vandaag Zuid-Ossetië, morgen Vlaanderen? De Vlaamse...
<h4 style="text-align: center;" class="serendipity_title"><a href="http://www.hautetfort.com/archieven/151-Vandaag-Zuid-Osseti,-morgen-Vlaanderen.html"><span style="color: #000000;">Vandaag Zuid-Ossetië, morgen Vlaanderen?</span></a></h4> <div style="text-align: center;" class="serendipity_entry serendipity_entry_author_Metamilitant"> <div style="text-align: center;" class="serendipity_entry_body"><img src="http://i35.tinypic.com/20jfwhl.jpg" /><br /> <br /></div> <div style="text-align: left;" class="serendipity_entry_body"><strong>De Vlaamse beweging lijdt de laatste decennia aan een chronisch en nefast plat flamingantisme. Dit is niet meer dan een logisch gevolg van het anti-ideologisch en pragmatisch discours en hoewel ik weet dat ervaren individuen nog inhoud hebben, verandert dat hier niks aan. Toen de Vlaamse beweging dan ook een vergelijking tussen de onafhankelijkheid van Kosovo en de Vlaamse onafhankelijkheidsstrijd maakte, voelde ik mijn middageten terug opborrelen van oprechte walging (net als toen het ANZ de Oekraïense Oranjerevolutie aanhaalde twee jaar geleden overigens).<br /> <br /> Maar nu we het er toch over hebben, de Kosovaarse onafhankelijkheid werd door EU & VSA toegejuicht en voor honderd procent gesteund. Mogen we hetzelfde voor Vlaanderen verwachten dan? Eens kijken naar een ander verhaal van (dit keer wél gerechtvaardigde) onafhankelijkheid:</strong></div> <div style="text-align: left;" class="serendipity_entry_extended"><a name="extended" id="extended"></a><br /> <br /> <strong>De Russische staat Zuid-Ossetië is binnengevallen door de veramerikaniseerde (lees verzio...) marionettenstaat Georgië. Rusland valt sindsdien ten prooi aan een georchestreerde haatcampagne van 'Westerse' pers. De EU en VSA doen de meest schandalige uitspraken om Rusland te demoniseren en verheffen Georgië zo haast tot de status van een tweede Israël.<br /> <br /> Laten we de twee eens vergelijken:<br /> <br /> Zuid-Ossetië is door Rusland erkend, Zuid-Ossetië heeft reeds jarenlang een Russische troepenmacht in haar regio gestationeerd gehad.<br /> VERSUS<br /> Kosovo is door het 'Westen' erkend, Kosovo heeft reeds jarenlang een NAVO troepenmacht in haar regio gestationeerd.<br /> <br /> Zuid-Ossetië is een land van fiere Russen die een nationalistisch recht hebben daar te zijn en waar Georgische geldwolven een etnische zuivering tegen hebben proberen te voeren.<br /> VERSUS<br /> Kosovo is een mafiastaat van zigeunertuig en Albanezen die geen enkel nationalistisch recht hebben daar te zijn en een etnische zuivering tegen Serviërs voeren.<br /> <br /> En toch heb ik tot op vandaag geen enkele reactie van de Vlaamse beweging (op individuen en het N-SA na) mogen horen over dit nieuwste conflict! Waar blijft de steun voor de fiere traditionele Osseten zoals die er destijds wel was voor een bende degeneratieve op geldbeluste Roma? Waar blijft de veroordeling van volkerenonderdrukking door Georgië? Het aankaarten van de culturele en etnische zuiveringen?<br /> <br /> Vandaag Kosovo, morgen Vlaanderen? Is zo’n situatie Vlaanderen waardig, is dat het lot van Europa? En zal zo’n situatie georganiseerd worden door onze politici, inclusief N-VA en VB? Het blijven binnenbrengen van culturele degeneratie, economische globalisering, massa-immigratie en identiteitsleugens, terwijl het ene Europese volk hooguit geconstrueerde verschillen tegenover het ander mag blijven aanhalen? Tot het werkelijk niet meer uitmaakt wat voor vlaggen er aan de gemeentehuizen wapperen en dat we vervolgens dan eindelijk toestemming tot onafhankelijkheid krijgen?? Gaan we dat dan ook nog een triomf noemen???<br /> <br /> Of is het al zover dat alle soevereiniteit ondertussen al lang verschoven is van onze hoofdsteden naar Wall Street New York?!<br /> <br /> Zullen ze financiële snoepjes voor de ogen van de Europese volkeren kunnen blijven houden totdat deze alles waar ze voor staan verkocht hebben?! De Vlaamse beweging lijkt er geen graten in te zien! En zo komen we tot het punt waar we vandaag beland zijn, waar het wat mij betreft kinderachtige onzin geworden is nog te hopen op een Vlaamse overheid voor een Vlaams volk! Soevereiniteit heeft niets meer te maken met een Vlaamse overheid of een Vlaams volk, de Nieuwe Wereld Orde (dixit Sakaashvili) is de almachtige financiële overheid, de macht van geld en van niets anders dan geld!<br /> <br /> Vandaag Kosovo, morgen Vlaanderen? Vandaag Zuid-Ossetië en morgen Vlaanderen of krijg toch allemaal de rimram verdorie!<br /> <br /> <br /> Metamilitant<br /> Nationaal Censor<br /> <br /> [Metamilitant is Nationaal Censor en hoofd van de Vormingscel. De meningen geuit in dit opiniestuk weerspiegelen echter uitsluitend zijn persoonlijke visie.]</strong></div> </div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlSur les Ossètestag:euro-synergies.hautetfort.com,2008-08-20:17583722008-08-20T00:25:00+02:002008-08-20T00:25:00+02:00 Sur les Ossètes INTRODUCTION :...
<div style="text-align: center"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/368633122.gif" alt="georgie-ossetieS-drap.gif" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1226656" /></strong></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Sur les Ossètes</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong> </strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><strong><span style="text-decoration: underline;">INTRODUCTION</span>: <em>Le 5 septembre 2004, immédiatement après la tragédie qui a frappé l'école de Beslan en Ossétie du Nord, nous avions envoyé un long communiqué de presse, où nous faision allusion à l'histoire et la culture ossète. Voici l'extrait de notre communiqué:</em></strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><strong>"La tragique affaire de l’école de Beslan nous amène tout naturellement à expliquer qui sont les Ossètes, ce peuple indo-européen du Caucase, parlant une langue proche de l’iranien ancien et du patchoune actuellement parlé en Afghanistan. Les Ossètes sont les 300.000 descendants des peuples cavaliers indo-européens de la haute antiquité, les Scythes, les Sarmates, les Sakes et les Alains, dont les sources du Bas-Empire romain font souvent mention. On sait que ces peuples cavaliers indo-européens ont été balayés par les envahisseurs hunno-turco-mongols, venu d’une région sibérienne située au nord de la Mandchourie, leur patrie initiale. Les Alains ont été repoussés vers les montagnes du Caucase, l’actuelle Ossétie du Nord ou “Alanie”. Les autres Alains ont rejoint, dans leur fuite en 370, les tribus germaniques et les ont accompagnées jusqu’en Espagne et en Afrique du Nord (cf. <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0000ff;">http://www.neohumanism.org/a/alans.html</span></span> ). Leur roi Respendial est ainsi arrivé dans la péninsule ibérique. Des éléments de son peuple se sont éparpillés dans toute l’Europe occidentale, en Rhénanie et dans les Iles Britanniques, générant là-bas les légendes arthuriennes (nous y reviendrons, sur base de publications officielles et toutes récentes, émanant des armées polonaise et britannique). Après un affrontement avec les Wisigoths, la couronne des Alains passe aux Vandales, que les cavaliers alains accompagneront en Afrique du Nord. Ils introduisent également une “arme” nouvelle, les chiens de combat, que leurs descendants espagnols utiliseront contre les Maures et dans leurs guerres en Amérique. Les Ossètes, réfugiés dans le Caucase, donneront aussi à Byzance un “Magister militium”, Aspar. En 1767, ils seront libérés par les Russes. Leur langue sera codifiée par le poète Kosta Xetagurov (1859-1906). L’Académicien français Georges Dumézil sera le plus grand spécialiste des traditions et de la littérature épique des Ossètes (cf. G. Dumézil, “Romans de Scythie et d’alentour”, Payot, 1978). Toute l’œuvre de Dumézil sur les peuples indo-européens dérive de sa découverte des traditions ossètes, tant celles-ci avaient gardé intact le fonds de notre identité la plus profonde : on mesure pleinement l’importance de ce peuple en suivant la démarche et en étudiant les travaux de Dumézil. Le folklore ossète est proprement époustouflant de beauté et de charme (cf. <span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0000ff;">http://www.ifrance.com/folkloriades/gr2003/ossetiedunord.htm</span></span> ). C’est donc ce peuple admirable que la vermine tchétchène essaie, avec la complicité des Turcs, des Américains, des islamistes et des journalistes comme ceux du “Soir”, de génocider, car c’est une démarche proprement génocidaire de tuer de la sorte des enfants, une démarche génocidaire qui se place dans la suite logique du génocide turc contre les Arméniens. Nous lançons un appel solennel à lutter, dans toute l’Europe, de Dublin à Vladivostock, contre ce génocide pluriséculaire perpétré contre les Indo-Européens du Caucase.</strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Trebuchet MS"; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><strong>A la tenacité turco-tchétchène dans ses entreprises de mort, il convient d’opposer des principes stratégiques clairs : dire par exemple que le Caucase dans son ensemble est soit aborigène (Ibériens, Géorgiens) soit indo-européen (Ossètes, Alains, Arméniens), soit de religion native soit de religion orthodoxe. Les autres peuplements et confessions y sont illégitimes. Cela ne signifie pas que nous refusions le droit de vivre à ces peuplements et confessions; nous affirmons haut et clair qu’ils n’ont tout simplement aucun droit à y déterminer la politique ou à y imposer d’autres lignes de projection géostratégiques et géopolitiques que celles, éternelles, des Scythes, de Rome, de Byzance, des Arméniens, des Croisés et des Tsars russes. Les poussées géopolitiques doivent s’élancer là-bas du Nord vers le Sud et non du Sud vers le Nord ou de l’Est vers l’Ouest. Pour les peuples européens, c’est une question de vie ou de mort : ceux qui, parmi nous, disent le contraire sont des traîtres ou des fous. Parce que le triomphe d’une géopolitique turque impliquerait l’étouffement définitif des Européens dans leur presqu’île ou des Russes dans la zone peu écouménique des forêts et des toundras. En tant qu’Européen, on ne peut être à la fois sain d’esprit et vouloir cet étouffement, cette mort lente".</strong></span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlDroit des peuples et conflit russo-géorgien (2).tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2008-08-19:17583302008-08-19T13:10:54+02:002008-08-19T13:10:54+02:00 Ma note de lundi sur l’actuel conflit russo-géorgien était évidemment...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ma note de lundi sur l’actuel conflit russo-géorgien était évidemment incomplète, et il m’apparaît nécessaire de poursuivre mes citations de l’article d’Alain Minc, comme il me faudra citer ultérieurement l’article fort intéressant et instructif de Marek Halter paru dans « <b><i>Le Figaro</i></b> » du 15 août.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">A l’heure où j’écris, les troupes russes font durer le suspense sur leur retrait des alentours de la ville géorgienne de Gori et les pays occidentaux, faute d’avoir prévu (et prévenu) le conflit, haussent le ton face à une Russie qui ne les écoute que distraitement. Est-ce si étonnant, au regard des « <b>errements</b> » récents des Etats de l’Union européenne sur la scène internationale, en particulier dans les Balkans, et je mets bien sûr ce terme entre guillemets, persuadé que je suis que certains savaient très bien ce qu’ils faisaient, véritables apprentis sorciers défiant les règles de la raison et de l’Histoire du continent elle-même ? Je ne parle même pas de l’attitude des Etats-Unis qui, depuis Wilson, se pare du blanc manteau de la morale pour mieux imposer leurs vues, au nom du Droit et de la Démocratie… Il me faudra sans doute un jour revenir sur « <b>l’idéologie états-unienne</b> » (ou « <b>américaine</b> » selon la terminologie que les Etats-uniens ont eux-mêmes imposée au monde et dans le langage commun) qui anime les administrations de ce grand pays d’Outre-Atlantique, qu’elles soient démocrates ou républicaines (du nom des deux partis qui se partagent le Pouvoir là-bas).</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">C’est, en somme, ce que souligne Alain Minc quand il rappelle le précédent du Kosovo, pas vraiment lointain, ni dans le temps ni dans l’espace : « <b>Que répondre aux Russes quand ils nous jettent à la face le Kosovo ? Nous avons fait prévaloir le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sur l’intégrité territoriale de la Serbie. Celle-ci était certes plus formelle que réelle, à l’instar de la situation de la Géorgie vis-à-vis de ses deux provinces irrédentistes. Encore que l’histoire était plus favorable aux Serbes qu’aux Géorgiens, le Kosovo leur appartenant depuis la nuit des temps alors que l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie ont été rattachées à la Géorgie par le régime stalinien, le tout à l’intérieur d’un empire où les « républiques socialistes soviétiques » étaient des « Etats Potemkine », c’est-à-dire de carton-pâte. Quel argument avons-nous pour refuser aux Ossètes et aux Abkhazes le droit à l’autodétermination ?</b> ». Alain Minc, en fait, prend le contre-pied des attitudes occidentales depuis les années 90 dans les Balkans et le Caucase, simplement en s’appuyant sur l’histoire elle-même et en soulignant les contradictions des prises de position des Etats européens et états-unien, en particulier à travers l’utilisation du concept de « <b>droit des peuples à disposer d’eux-mêmes</b> », à la fois arme et piège pour les diplomaties et les Etats eux-mêmes, puisque la question éternellement reposée est celle de la définition même d’un « <b>peuple</b> », et de son rapport à « <b>l’Etat</b> », à la nation qu’il revendique ou auquel il se rattache, de son propre gré ou non…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">La France, dans son histoire, a résolu la question, au moins jusqu’à la Révolution à travers sa dynastie puis, après 1789, à l’aide d’une politique centralisatrice « jacobine » qui craque aujourd’hui de plus en plus : les deux réponses, successives, n’ont pas exactement le même sens ni la même efficacité. La réponse dynastique « <b>incorporait</b> » les peuples autour du trône en respectant à peu près les traditions et l’exercice de leurs pouvoirs communautaires, voire législatifs : la France se voulait, à travers la politique de ses rois, un « <b>composé de corps sociaux </b>», dont les peuples participaient et qui permettait au souverain de s’adresser à « <b>ses peuples</b> » sans l’uniformiser dans un singulier réducteur. La centralisation révolutionnaire, impériale ou républicaine, a voulu calquer le « peuple français » sur l’unité de l’Etat : « <b>un Etat donc un peuple</b> »… Changement fondamental dans la conception même de la nation française dont les conséquences ne seront pas toutes heureuses dans les deux derniers siècles…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En tout cas, la Révolution a légué au monde ce concept du « droit des peuples » qui ne cesse d’être un facteur de conflit (et donc un moteur de l’histoire…) lorsqu’il devient un principe, une idéologie, et qu’il oublie les réalités nationales spécifiques à certains ensembles : penser la nation peut aussi signifier penser la pluralité et la subsidiarité, mais aussi les rapports d’acceptation et d’incorporation au sein d’un ensemble. Dans le cas de l’Ossétie, il est intéressant de constater justement que, au delà de l’Histoire elle-même (qui fait plutôt pencher la balance du côté russe, qu’on le veuille ou non), les Ossètes eux-mêmes, défavorables à l’indépendantisme géorgien dans les années 90, ne pensent « <b>leur indépendance</b> » que dans l’optique d’un rattachement pur et simple à la Russie, « <b>leur mère patrie</b> » selon le mot d’un manifestant ossète à Bruxelles hier lundi, et donc par la séparation d’une Géorgie elle-même indépendante, mais de la Russie...</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Au jour d’aujourd’hui, l’Ossétie du Sud, résultat des découpages staliniens des années du totalitarisme communiste « internationaliste », est bien partie pour redevenir intégralement russe, au nom des mêmes principes (mais vécus différemment, car chaque peuple est différent du voisin et existe selon ses propres critères) que ceux qui animaient la Géorgie pour prendre en 1991 et, désormais, exercer sa liberté d’Etat (ou souveraineté nationale) à l’égard de la Fédération de Russie…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(à suivre)</span></p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLe conflit russo-géorgien (1).tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2008-08-18:17571632008-08-18T13:59:00+02:002008-08-18T13:59:00+02:00 Soljenitsyne est mort à temps… Il a eu ainsi droit à des hommages mérités...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Soljenitsyne est mort à temps… Il a eu ainsi droit à des hommages mérités et remarqués, avec parfois une pointe de réserve à l’égard de son patriotisme russe, considéré comme une sorte d’anachronisme à l’heure de la Démocratie mondiale. Son cadavre à peine froid, une grande partie de la presse européenne, dans un réflexe de défiance à l’égard de la Russie, « forcément impériale », condamnait « l’agression russe » avec des mots et des expressions qui fleuraient bon les « on vous l’avait bien dit », « la Russie semblable à elle-même », ou « on n’est jamais assez prudent avec cet embarrassant voisin »… Ainsi, le même Bernard-Henri Lévy qui tressait des lauriers à Soljenitsyne la veille (oubliant sans doute qu’il l’avait dénoncé quelques années auparavant comme un dangereux slavophile antidémocrate…) s’est-il fendu, avec son ami André Glucksmann, lui aussi maoïste repenti, d’un article vengeur contre la Russie dont l’absence de mesure dessert même la cause auprès d’une Opinion qui n’est quand même pas si naïve…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">D’ailleurs, dans le quotidien « <b><i>Libération</i></b> » du lundi 18 août que je parcours en ce moment, crayon en main, l’essayiste Alain Minc lui répond avec quelques arguments simples, en rappelant combien les réalités historiques et géopolitiques européennes nécessitent prudence et raison dans leur approche : « <b>ils [BHL et Glucksmann] savent qu’il existe des problèmes sans solution et que l’intelligence collective consiste parfois à vivre avec eux </b>».</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Du coup, Alain Minc souligne quelques « erreurs » dans les propos des deux auteurs : <b>« « <i>Qui a tiré, cette semaine, le premier ? La question est obsolète</i> », écrivent-ils. Etonnante affirmation. Comment faire abstraction du faux pas du président Saakachvili, déclenchant une opération militaire en Ossétie du Sud ? Ses meilleurs avocats prétendent qu’il est tombé dans un piège, les Russes l’ayant poussé à agir en lui faisant miroiter leur non-intervention. Piètre excuse. Quand on dirige un Etat à l’ombre de l’Empire de Pierre le Grand et de Vladimir Poutine, on se méfie et on ne prend pas pour argent comptant les propos amènes des représentants du tsar. Le président géorgien aurait dû chercher ses modèles du côté de l’exemplaire démocratie finlandaise, qui a su préserver ses libertés et son indépendance à portée de tir de l’Union soviétique : les principes et la retenue ne sont pas incompatibles. Ce peut être même la quintessence de l’art politique. </b>» Des lignes que l’on pourrait croire écrites par Charles Maurras dont le « <b>réalisme géopolitique</b> », en particulier lisible dans son ouvrage « <b>Kiel et Tanger</b> », serait bienvenu à la tête de l’Etat et, en particulier, du Quai d’Orsay… D’ailleurs, il me semble que M. Sarkozy, dans cette affaire et jusqu’à présent, n’a pas trop mal joué, malgré son tropisme atlantiste, en évitant de diaboliser la Russie et en cherchant à inscrire le cessez-le-feu dans la durée, sans préjuger du lendemain. Reste à voir si cela durera vraiment et si les vieux démons de la précipitation et de l’esprit brouillon céderont définitivement la place à la mesure et à la patience, qualités indispensables à toute diplomatie digne de ce nom.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">(à suivre)</span></p>
Marie-Paule DARCHICOURThttp://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.htmlOssétie : une guerre pour l' Europe ?tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2008-08-16:17554742008-08-16T18:00:00+02:002008-08-16T18:00:00+02:00 Chez nos voisins de Wallonie : communiqué de presse du mouvement...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/media/00/00/698233698.jpg" alt="want.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1222935" /></strong></div> <p><strong>Chez nos voisins de Wallonie : communiqué de presse du mouvement Nation </strong> ( <a href="http://www.nation.be">www.nation.be</a> )<strong> </strong></p> <p><strong> </strong>" Le Mouvement NATION constate que le conflit entre la Russie et la Géorgie est plus qu’un simple problème de frontières ou de minorités. Il est en fait le catalysateur de toutes les pressions qu’a subi la Russie ces dernières années de la part des USA et de leurs alliés.</p> <p class="spip">Encerclée par les « révolutions » oranges, subissant le terrorisme islamiste tchétchène, devant subir la présence d’armes sophistiquées de l’OTAN à ses portes et ayant été mise devant le fait accompli de l’indépendance du Kosovo, il était évident que la Russie ne pouvait cette fois rester l’arme au pied et laisser la Géorgie, soutenue par la Turquie, les USA et Israël, écraser la population russe d’Ossétie.</p> <p class="spip">NATION estime que cette guerre aux portes de l’Europe est grave car elle pourrait déboucher sur un conflit plus vaste sur un plan régional, voire international puisqu’elle oppose la Russie à un allié direct des USA. Elle démontre aussi que la politique anti-russe des USA pourrait nous amener vers une catastrophe.</p> <p class="spip">Mais cette guerre est aussi porteuse d’un symbole très fort, celui de troupes d’un pays européen allant au secours de ses populations soumises au nettoyage ethnique. Et au-delà des raisons géopolitiques, ce dernier fait à lui seul suffit pour que, naturellement, NATION soutienne la Russie dans son attitude d’auto-défense. Qu’on le veuille ou non, en Ossétie, c’est aussi pour l’Europe que les Russes se battent. "</p> <p class="spip"> (notre illustration : <a href="http://moutons.rebelles.free.fr">http://moutons.rebelles.free.fr</a> )</p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlDu Kosovo à l'Ossétie...tag:heresie.hautetfort.com,2008-08-16:17542012008-08-16T12:35:00+02:002008-08-16T12:35:00+02:00 Pas beaucoup de temps pour écrire quelques réflexions sur l'Ossétie, mais...
<p>Pas beaucoup de temps pour écrire quelques réflexions sur l'Ossétie, mais simplement cette remarque : comment, nous autres Européens, allons-nous pouvoir ne serait-ce qu'argumenter auprès des Russes pour demander le respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie après avoir alllègrement laissé être décepée la Yougoslavie puis la Serbie ?</p> <p>A témoin la désastreuse position de la France et de la majorité des Européens sur le Kosovo dont nous avons reconnu bien trop vite l'indépendance, alors même que l'UCK est manifestement en grande partie une tête de pot pour l'islamisme radical et pour les maffias de toutes sortes ?</p> <p>De ce fait, il sera difficile de faire entendre raison aux Russes, aux Abkhazes et aux Ossètes : ces derniers pourront toujours faire valoir la libre détermination des peuples à disposer de leur sort...</p> <p> </p>
Marie-Paule DARCHICOURThttp://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/about.htmlOssétie : une bonne busherie !tag:blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com,2008-08-14:17531612008-08-14T11:02:00+02:002008-08-14T11:02:00+02:00 Revue de presse: Article in Theatrum Belli :...
<p> <strong>Revue de presse:</strong></p> <div class="posttext"> <div class="posttext-decorator1"> <div class="posttext-decorator2"> <p> Article in Theatrum Belli : <a href="http://theatrumbelli.hautetfort.com">http://theatrumbelli.hautetfort.com</a> </p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><a href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/" title="AM-BUSH"><img src="http://theatrumbelli.hautetfort.com/media/01/01/1549013631.jpg" alt="am-bush.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" id="media-1219118" /></a><span style="color: #000000;"><b><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';">Le président américain George W. Bush a annoncé mercredi qu'il envoyait la secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, à Paris pour des entretiens avec le président Nicolas Sarkozy puis à Tbilissi pour manifester la "solidarité" des Etats-Unis avec la Géorgie.</span></b></span> <span style="color: #000000;"><i><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';">"J'ai décidé d'une série de mesures pour démontrer notre solidarité avec le peuple géorgien et parvenir à un règlement pacifique de ce conflit",</span></i> <span style="font-size: 10pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';">a déclaré le président américain au cours d'une déclaration dans les jardins de la Maison Blanche.</span></span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"> <span style="color: #000000;"><i><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';">"J'envoie la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, en France où elle s'entretiendra avec le président Sarkozy",</span></i> <span style="font-size: 10pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';">a-t-il ajouté.</span></span></p> <p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"> <span style="color: #000000;"><i><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';">"Elle se rendra ensuite à Tbilissi où elle exprimera personnellement le soutien inébranlable des Etats-Unis au gouvernement démocratique de Géorgie"</span></i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Verdana','sans-serif';"><span style="color: #000000;">, a-t-il poursuivi.</span> <i><span style="color: #000000;">"Pendant ce voyage, elle poursuivra nos efforts pour <span style="color: #800000;">rallier le monde libre</span></span></i> <span style="color: #000000;">(SIC)</span> <i><span style="color: #000000;">à la défense de la Géorgie".</span></i></span></p> </div> </div> </div> <div class="postbottom"> <div class="postbottom-decorator1"> <div class="postbottom-decorator2"> <p class="posted"> </p> </div> </div> </div>
jfvhttp://blogjfv.hautetfort.com/about.htmlDroit des peuples à disposer d'eux mêmes ?tag:blogjfv.hautetfort.com,2008-08-10:17475652008-08-10T15:09:48+02:002008-08-10T15:09:48+02:00 Droit des peuples à disposer d'eux mêmes ; intangibilité des frontières : 2...
<p>Droit des peuples à disposer d'eux mêmes ; intangibilité des frontières : 2 grands principes dont personne n'a que faire en ce moment</p> <p>Si la Russie était en faveur du premier, les Tchéchénes seraient heureux del'apprendre.</p> <p>Si les Amércains étaient tellement soucieux du second, cela ferait plaisir à Staline, responsable des frontières actuelles du Caucase, comme Tito était responsablle des frontières internes de la Yougoslavie.</p> <p>Comme en Chine le vide idéoligique post-communiste a été rempli par le nationalisme.</p> <p>Le communisme a disparu reste l'impérialisme, qu'il soit russe, chinois...ou américain .</p> <p>Une seule certitude : l'Union européenne va payer les frais de la crise humanitaire et une partie de la reconstruction, sans avoir son mot politique à dire...</p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLa guerre en Ossétie.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2008-08-09:17467392008-08-09T16:21:00+02:002008-08-09T16:21:00+02:00 Les Jeux olympiques, dans l’idéal classique repris par Pierre de...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les Jeux olympiques, dans l’idéal classique repris par Pierre de Coubertin, devaient être un moment de paix et de trêve dans les guerres déjà engagées : encore raté, pourrait-on dire aujourd’hui, alors que la guerre déclenchée par la Géorgie, à la veille même de l’ouverture des Jeux, a des relents de « <b>guerre froide</b> » entre l’Occident et la Russie !</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Ainsi, le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, a-t-il joué avec le feu en envahissant le territoire « séparatiste » de l’Ossétie du sud et en s’emparant de sa capitale Tskhinvali, après avoir détruit son centre-ville et provoqué la fuite de plusieurs milliers de civils ossètes vers le voisin russe. Sans doute pensait-il qu’en mettant la Russie devant le fait accompli (comme au moment de la séparation de la Géorgie en 1991 quand l’URSS s’effondrait et perdait, sans presque coup férir, plus de 5 millions de km2), celle-ci se contenterait de quelques grognements et se résignerait : grave erreur, comme celle de croire que l’Occident viendrait automatiquement au secours de ses « alliés » géorgiens… Saakachvili, pro-occidental formé en France et aux Etats-Unis (diplômé dans ces deux pays, entre autres), appelle au secours les puissances états-unienne et européennes, en particulier en plaçant, comme dans tous ses discours de président depuis quelques mois, <b>le drapeau de l’Union européenne derrière lui</b>, comme si la Géorgie était l’un des 27 Etats de l’UE (ce qu’elle n’est évidemment pas…). Cette forme de manipulation, qui met mal à l’aise les membres de l’Union eux-mêmes, est assez significative d’une certaine politique étrangère qui cherche à « mouiller » les pays européens, à leur forcer la main face à (ou plutôt contre) la Russie.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">En fait, derrière le président géorgien, se trouvent les Etats-Unis qui poursuivent leur politique de « <b>containment</b> » de la Russie, fidèles aux principes traditionnels de la stratégie géopolitique (et militaire) : « <b>encercler pour ne pas être encerclé</b> » et « <b>diviser pour mieux régner</b> ». Les déclarations du président Bush et celles du candidat John McCain, très virulentes à l’égard de la Russie, et aussi très injustes, ne laissent guère de doutes sur ce point : décidément, les vieilles recettes de la « guerre froide » n’ont rien perdu de leur actualité… Que l’on ne s’étonne pas alors que les budgets militaires des grandes puissances (mais aussi des petites) ne cessent d’augmenter, voire d’exploser, tandis que les pays européens, eux, ne songent qu’à désarmer et à s’abandonner aux délices d’un consumérisme sans fin et sans fond si l’on n’y prend garde : <b>situation d’avant-guerre ?</b></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">A l’heure où j’écris ces lignes, l’Abkhazie, autre territoire « séparatiste » (qui compte environ 250.000 habitants quand l’Ossétie en compte à peine 70.000, c’est-à-dire moins que la ville de Versailles…), est entrée à son tour dans la guerre, prenant la Géorgie à son propre piège et ouvrant ainsi un second front qui fragilise l’Etat géorgien.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Certains y verront une situation qui rappelle le Kosovo : en tout cas, le précédent de l’indépendance déclarée du Kosovo contre le Droit international lui-même mais avec l’accord de la plupart des puissances occidentales, a ouvert une boîte de Pandore qu’il va être difficile de refermer désormais. De plus, la Géorgie, elle-même issue d’une séparation d’avec la Russie, a voulu à toute force intégrer des régions (l’Ossétie et l’Abkhazie) dont les populations ne se sentaient pas elles-mêmes géorgiennes et préféraient rester russes, au point de former leurs propres entités séparées de la capitale géorgienne, Tbilissi. Aussi est-il délicat de parler, comme le font les officiels géorgiens (soutenus en cela et dans les mêmes termes par une grande partie des Etats de l’UE et, surtout, par les Etats-Unis), de « souveraineté » sur ces territoires, indépendants de fait mais russes de cœur, et qui, d’ailleurs, souhaitent retourner dans le giron de l’ancienne puissance tutélaire pour se protéger du nationalisme géorgien…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Les « démocraties » se prennent les pieds dans le tapis : à force de violer sans trop de scrupules les principes qu’elles proclament à longueur de temps, elles se retrouvent coincées.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Il faut désormais souhaiter que la France, dont la diplomatie peut servir de <b>médiatrice</b> dans ce type de conflit pourvu qu’elle garde son <b>indépendance de jugement et d’action</b>, ne tombe pas dans le piège et qu’elle comprenne qu’il n’y aura pas de « <b>puissance européenne</b> » sans la Russie : MM. Sarkozy et Kouchner doivent se faire violence et renoncer à leur « <b>occidentalisme</b> », cette idéologie si contraire à la tradition et à la vocation de la France.</span></p>