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De Paul Souleyre, Quelque part dans la foule il y a toi. Récit. D'une rive à l'autre, se trouver soi
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2023-08-21:6457609
2023-08-21T23:55:00+02:00
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Comme Albert Camus à travers son Premier homme , Paul Souleyre , né...
<p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><img id="media-6471596" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/02/3804002205.jpg" alt="Quelque_part_dans_la_foule_il_y_a_toi.jpg" />Comme Albert Camus à travers son <em>Premier homme</em>, <span style="text-decoration: underline;">Paul Souleyre</span>, né après l’exil de ses parents pieds-noirs, mène une recherche des origines, de l’identité, quête initiatique où quelques mentions de Camus sont des clés. Douleur du deuil, et naissance à soi-même. L’inconscient sait ce qu’on ignore, et il guide. Histoire initiatique du « retour » guérisseur vers l’Algérie de qui n’y a jamais vécu mais est habité par son algérianité. Retour vers le pays chanté par Camus, même si c’est vers la rouge terre de l’Oranie des racines. La réalité est parfois magicienne, et l’écriture force plus qu’analytique. Quand, <em>à la différence de tous les membres de la famille</em> […] [son] <em>Là-bas tourne dans le vide</em> (p. 127). Camus apparaît dans un moment triste, mais en soutien, pour avoir évoqué la mort et le deuil : <em>À ton enterrement j’ai lu un petit texte de Camus que j’avais entendu dans une chronique.</em> […] <em>Camus n’était pas du genre à enfermer les gens dans des cartons</em> […] …<em>plus de force</em> ; <em>je voulais vivre le même sentiment avec toi</em> (pp. 52-53).</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Et dans son parcours de recherche sur les siens il constate des similitudes entre la vie de son grand-père à Oran et celle de Camus (p. 157). Mais l’un a eu la littérature pour transfigurer les traumatismes, l’autre pas.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Relisant ce livre je repense à ce que dit un des amis du père de Daniel Saint-Hamont, que celui qui attend de l’autre côté de la mer, c’est soi. C’est ce qui est arrivé à Paul Souleyre. Pourtant ce n’est pas un retour en Algérie au sens strict, puisqu’il est né après 1962 (en 1969) en France. Mais le lieu de naissance d’un fils d’exilés pieds-noirs, n’est pas seulement celui qui est inscrit sur ses papiers. Car il naît chargé de mémoires et de silences, habité par ce « là-bas » des parents, avec leurs douleurs et leurs imprégnations culturelles, leurs joies aussi. Pour se trouver il lui faudra traverser la mer et retourner vers Oran.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Mais ce livre est aussi celui d’une perte terrible, celle d’un enfant. L’auteur le dit dans son préambule : <em>Ce livre est un séjour dans l’entre-deux</em>. Doublement. Entre ici et là-bas, et entre présence et absence. Amour et deuil double. Et longue lettre à sa fille.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Une enfant perdue c’est inconsolable. Mais quel beau portrait d’elle à travers ces pages… Fillette d’une grande maturité, évidente à la lecture des passages de son journal intime (qu’elle ne voulait pas laisser secret) ou au rappel de certaines paroles, dont elle-même se demande parfois d’où c’est venu (comme peut le faire un écrivain conscient que c’est une autre dimension de lui qui s’exprime). Des pensées de jeune philosophe auteur d’aphorismes profonds dont elle semble croire que le sens la dépasse. La souffrance de la maladie et la pensée de la mort (dont elle parle), voilà une des raisons de cette force de pensée. Une autre étant sans doute la conscience des questionnements familiaux, cet héritage d’exil qui donne un regard autre sur la réalité. Mais il y a aussi (en plus de l’attention de ses proches) cette lucidité partagée avec son père (eux qui veulent être capables de pouvoir être <em>sans états d’âme</em> quand il le faut). </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Cette enfant qui a souffert des années a été en quelque sorte un maître pour elle-même, sa famille, et son père. Ainsi quand il réfléchit à la complexité de l’amour, sa part de violence, même pour aider l’autre qu’on aime, il relie cela à son rapport à l’Algérie retrouvée (p. 15) : <em>Peut-être m’as-tu préparé au terrain miné bordé d’amour qu’est l’Algérie, ou au terrain d’amour bordé de mines, comme on voudra</em>.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Son premier séjour à Oran, quelques jours, coïncide avec la période des dix ans de sa fille. Parlant de l’amour il note une réflexion qu’on voit peu, au sujet des <em>amours construits sur de l’exil</em>. Ajoutant : <em>Un désastre</em>. Car les récits et témoignages sur des vécus d’exils mettent en général l’accent sur des questions d’identité, de nostalgie des lieux d’enfance, sur les traumatismes divers. Mais peu abordent le sujet des rapports amoureux. Que ce soit les relations entre exilés ou des liens plus métissés, en quoi ce processus de mémoire et d’oubli et ces questionnements troubles sur l’identité interfèrent-ils dans les choix des amours et les réussites (réelles ou apparentes) et les échecs (réels ou sur-interprétés comme tels) ? Ceux qui se construisent sur du flou mettent du flou dans l’amour. Avec quelques phrases Paul Souleyre ouvre des brèches dans l’inconscient.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Il révèle aussi un fait qui n’a rien d’anodin, sur les traces des blessures de racines, histoire de pieds. Et que les Français d’Algérie et les Juifs algériens soient nommés globalement Pieds-Noirs est finalement un heureux hasard, un signe qui fait sens. Car on s’ancre avec les pieds, on trouve ainsi sa verticalité. Or Paul Souleyre a vécu une expérience particulière. Des années avec une verrue inguérissable sous le pied droit. Et qui disparaît sans soin, pas n’importe quand : <em>trois jours après avoir obtenu mon visa pour l’Algérie</em>. </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Donc… retour en Algérie où il n’est pas né mais dont il est. Double pays. Celui d’une <em>apothéose </em>(p. 18). Le lien qui se crée, les Algériens et tous les repères culturels, y compris signes qui se mangent (makrouds et calentica). Mais aussi lieu d’une absence, celle des Pieds-Noirs.</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Autre intuition, intéressante, au sujet de son père, après avoir mentionné la valise (<em>l’emblème absolu du Pied-Noir</em>). Les lieux de vie, les intérieurs (p. 19) : <em>Il est difficile de faire des généralités, mais c’est rarement neutre chez les Pieds-Noirs, on pourrait faire une géographie de chaque intérieur. La souffrance s’y cache plus ou moins bien</em>. Cette souffrance de la génération qui le précède il la découvre aussi lors d’un colloque. Il est venu là pour tenter de comprendre, d’apprendre. Et habité par une interrogation (culpabilisante) au sujet de la maladie de sa fille. Pourrait-elle venir des souffrances des aïeuls ? Et pourrait-il sauver sa fille en guérissant sa mémoire de fils de Pieds-Noirs ? Jusqu’à comprendre que le lien était excessif. Cependant une autre sorte de guérison est intervenue, un travail de mémoire et de sens dans deux directions. Transmission reçue, transmission passée. S’adressant à sa fille qui pourrait légitimement, dit-il, avoir la parole dans un lieu de mémoire, il écrit (p. 23) : <em>Toute la famille de ton père arrive d’Oran, s’est coltinée une guerre, un exode, des morts, des disparus, des perdus de vue, des abandons de sépultures et j’en passe, e</em>t […]. Et il rappelle la parole d’une femme s’adressant à lui (quand il arrive pour assister à ce colloque) : <em>Faites attention, il y a beaucoup de souffrance</em>. (Elle craignait la réaction d’un descendant pouvant secouer des émotions par ses réflexions éventuellement critiques, comme celles d’un jeune historien un peu provocateur.) Phrase qui l’a marqué, comme la difficulté de ces personnes à être entendues par leurs enfants, souvent, et donc leur solitude. Lui constate que trop de place est consacrée aux morts par ces petits groupes de militants de la mémoire (<em>un minuscule pourcentage</em>). Car s’ils ont raison de faire connaître des faits occultés (26 mars, 5 juillet…) ils ont tort de ne faire que ça. Ils ont fait <em>le choix de vénérer les morts et de se figer dans le temps</em>, écrit-il (p. 35).</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Mémoire pour mémoire, celle qui émerge de sa recherche est l’ascendance juive de la référence ancestrale principale, <em>la vieille Zohra</em>, devenue française par le décret Crémieux, comme bien des Juifs algériens (<em>en babouche et parlant arabe</em>). Ensuite, métissages avec des immigrés espagnols, et, le temps passant, diaspora et dispersion. Effacement de certaines mémoires, ce marranisme oranais (et ses échos espagnols). Le marranisme crée un rapport très particulier à l’identité. Être d’où on vient, et ne l’être pas. En découvrir très étrangement des indices et des signes (comme un plat envoyé de Jérusalem à sa fille par une camarade de classe), et constater des amnésies. D’une manière ou d’une autre un effacement externe qui a un miroir interne. Les ancêtres ont glissé des traces, volontairement ou inconsciemment. La rationalité saisit ces traces de l’identité perdue (les noms perdus aussi, souvent) et ceux du présent ne savent pas toujours quoi en faire, si ce n’est interroger le passé et se construire une liberté sans appartenances qui enfermeraient ni renoncements qui trahiraient. On rejoint donc cette thématique de la trahison qui empêche parfois de questionner et douter. Cela avait été abordé dans le livre avec une citation d’Yves Saint Laurent (p. 29), qui avait de l’indulgence pour la trahison, plus que pour d’autres fautes (en pensant sans doute à l’amour). Mais peut-être pensait-il aussi à d’autres sujets en relation avec l’origine oranaise. Qu’est-ce alors que trahir ? Penser l’histoire autrement ? Et trahir qui ? Soi ou d’autres ? </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Finalement, pour Paul Souleyre, ce qui compte le plus c’est l’Algérie liant passé et présent, surtout sans oublier le présent des vivants. Et en sachant être lié aux deux, être chez lui dans ce là-bas fantasmé en distance par d’autres. Il traduit cela ainsi (p. 46) : <em>Il n’y a que les Algériens à comprendre que c’est chez moi même si ce n’est pas chez moi</em>. Lui ne veut pas s’enfermer dans les dates de la guerre et l’obsession des morts. Je pense, alors, au poème d’<span style="text-decoration: underline;">Ahmed Azeggagh</span>, <em>Arrêtez</em>, qui exprime ce même refus, adresse qui dans son texte est un appel aux Algériens et aux Pieds-Noirs. Ce que fait Paul Souleyre est peut-être ce qu’a écrit la poète <span style="text-decoration: underline;">Amina Mekahli</span>, amie qu’il appréciait et cite, p. 61 (poète hélas décédée depuis) :</span></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">À l’orée des mondes où tout se reconstruit,</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Sur cette bouche lointaine où poussent des étoiles</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Aux tiges de cristal et aux pétales de peau,</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Je déposerai les ruines du royaume défendu</span></em></p><p><em><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Dans une urne de chair aux senteurs du désert.</span></em></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Ce poème a une importance particulière pour lui, c’est le texte qui fut projeté au crématorium pour la cérémonie d’adieu à sa fille (être incinérée fut le choix de l’enfant). J’y vois aussi un écho avec ce qu’il constate, étudiant les vies des siens : des concordances étranges entre les destins d’une génération à une autre. </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Retour à cette guérison du pied dont il parlait au début du livre et qu’il évoque de nouveau, bien plus loin, en ayant compris toute la signification, aidé aussi par les remarques d’un médecin homéopathe (nettoyage du corps et des racines, des émotions qui encombrent). Évoquant un vieil Algérien qui avait gardé, dans son appartement, les photographies de la famille qui y habitait avant, et les remet à celle qui revient visiter son passé, Paul Souleyre explique que sans doute il a dû se trouver allégé en pouvant rendre ces images qui ne le concernaient pas (et gardées généreusement dans l’espoir de ce retour). Il se trouve libéré, comme lui, de <em>quelques fantômes encombrants</em> (p. 211). Car, écrit-il, <em>On est souvent embarqué dans des histoires étrangères à nous-mêmes</em>. </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Et Amina Mekahli, aussi, a joué un rôle, qui le guide pour entrer dans les significations des parts mystérieuses de la culture algérienne, en lâchant ses peurs. Elle a une perception presque mystique, sachant voir au-delà des frontières qu’une fausse rationalité dresserait. Lui accepte de traverser les apparences, de voir l’Algérie (p. 216) : <em>C’est un pays illogique qui invite à la transgression. Il faut s’attendre à tout parce que rien ne se passe comme prévu. On met un peu de temps à s’habituer, mais après ce n’est que du bonheur.</em></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">Recension © MC San Juan</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><u>LIENS</u> :</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Mémoblog-Oran</span>, Paul Souleyre : <a href="https://www.memoblog.fr/">https://www.memoblog.fr/</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><em>Voyage à Oran</em>. MémoBlog-Oran : <a href="http://voyage.memoblog.fr/">http://voyage.memoblog.fr/</a> </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><em>Quelque part dans la foule il y a toi</em> : <a href="https://www.cultura.com/p-quelque-part-dans-la-foule-il-y-a-toi-4957476.html">https://www.cultura.com/p-quelque-part-dans-la-foule-il-y-a-toi-4957476.html</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><em>Des nouvelles d’Oran</em> (chroniques) : <a href="https://www.cultura.com/p-des-nouvelles-d-oran-9782322460953.html">https://www.cultura.com/p-des-nouvelles-d-oran-9782322460953.html</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Amina Mekahli </span>(l’amie poète, citée dans le livre : importante pour Paul Souleyre, présente dans son processus de retour). <em>Le fracas que fait une poétesse qui meurt</em>, El Watan : <a href="https://elwatan-dz.com/amina-mekahli-nous-a-quittes-dieu-le-fracas-que-fait-une-poetesse-qui-meurt">https://elwatan-dz.com/amina-mekahli-nous-a-quittes-dieu-le-fracas-que-fait-une-poetesse-qui-meurt</a></span></p>
Avignon
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Cènt-nounanto-quatr'an après au Celestin
tag:avignon.hautetfort.com,2023-04-28:6439574
2023-04-28T00:00:00+02:00
2023-04-28T00:00:00+02:00
Cent quatre-vingt-quatorze ans après aux Célestins One hundred and...
<p><strong>Cent quatre-vingt-quatorze ans après aux Célestins</strong><br /><em>One hundred and ninety-four years later at the Célestins</em><br />Einhundertvierundneunzig Jahre später bei den Célestins</p><table style="border-collapse: collapse; width: 100%; margin-left: auto; margin-right: auto;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="width: 50.73%; text-align: right;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/2887589015.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0 0.5em 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/1743844087.jpg" alt="1743844087.jpg" /></a></td><td style="width: 49.27%;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/2887589015.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/1038355894.jpg" alt="1038355894.jpg" /></a></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><strong>Voir aussi :</strong><br /><a href="http://avignon.hautetfort.com/archive/2023/04/16/lou-cor-de-madamisello-de-sombreuil-dins-lou-cor-dins-li-cel-6438571.html" target="_blank" rel="noopener">Le cœur de mademoiselle de Sombreuil dans le chœur des Célestins</a></p>
A lire
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Revue d'Histoire du Protestantisme 2023/1
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2023-04-24T22:01:40+02:00
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Sous la direction scientifique de Hubert Bost (Ecole Pratique des...
<div class="editor edition_direction"><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/3442582867.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6442199" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/01/495277771.jpg" alt="saint-barthélémy, mémoire, bshpf, rhp, hubert bost, protestantisme, huguenots" /></a>Sous la direction scientifique de <strong>Hubert Bost </strong>(Ecole Pratique des Hautes Etudes - PSL) la Revue d'Histoire du Protestantisme est une référence académique, prenant la suite du Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français fondé dès... 1852.</div><div class="editor edition_direction">Bonne nouvelle,<a href="https://www.droz.org/9782600064569"><strong> le n°2023/1 </strong></a>est sorti. Il porte sur la mémoire de la <strong>Saint-Barthélemy</strong>, dont le 450e anniversaire fut commémoré l'an dernier (2022).</div><div class="editor edition_direction"><a href="https://www.droz.org/9782600064569"><strong>Lien.</strong></a></div><div id="collection"></div>
Avignon
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Lou cor de madamisello de Sombreuil dins lou cor dins li Celestin
tag:avignon.hautetfort.com,2023-04-18:6438571
2023-04-18T00:00:00+02:00
2023-04-18T00:00:00+02:00
Le cœur de mademoiselle de Sombreuil dans le chœur des Célestins The...
<p><strong>Le cœur de mademoiselle de Sombreuil dans le chœur des Célestins</strong><br /><em>The heart of Mademoiselle de Sombreuil in the choir of the Célestins</em><br />Das Herz von Mademoiselle de Sombreuil im Chor der Célestins</p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/3057188367.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/2583239514.jpg" alt="2583239514.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><em>Merci à Gérard Brunner !</em></p>
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Pòu miés faire
tag:avignon.hautetfort.com,2023-04-07:6437072
2023-04-07T00:00:00+02:00
2023-04-07T00:00:00+02:00
Peux mieux faire Can do better Kann es besser machen...
<p><strong>Peux mieux faire</strong><br /><em>Can do better</em><br />Kann es besser machen</p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/2721652755.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/853488825.jpg" alt="853488825.jpg" /></a></p><table style="border-collapse: collapse; width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="width: 50.73%; text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/1112837454.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0 1em 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/669348957.jpg" alt="669348957.jpg" /></a><br /><strong>19.05.2022</strong></td><td style="width: 49.27%; text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/3590053992.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/4118765261.jpg" alt="4118765261.jpg" /></a><br /><strong>06.04.2023</strong></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;">Après le passage sur place de six employés de la ville le 5 avril 2023.<em><br /><strong>Allo, les Invalides ?</strong></em></p>
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Verai qu'es pas bèn Madamisello de Sombreuil
tag:avignon.hautetfort.com,2023-03-31:6435404
2023-03-31T00:00:00+02:00
2023-03-31T00:00:00+02:00
Mademoiselle de Sombreuil ne va vraiment pas bien Mademoiselle de...
<p><strong><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Maurille_de_Sombreuil" target="_blank" rel="noopener">Mademoiselle de Sombreuil</a> ne va vraiment pas bien</strong><br /><em>Mademoiselle de Sombreuil is really not well</em><br />Mademoiselle de Sombreuil geht es wirklich nicht gut</p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/1354831778.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/1354831778.jpg" alt="1354831778.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">Le 15 mai 2023 sera le jour du bicentenaire de sa mort. Son cœur repose dans la Salle des Gouverneurs, à Paris aux Invalides. Sa tombe à-n-Avignon est dans un triste état. <strong>Que faire ? Qui fait ?</strong> Jean-Michel Ascione, le directeur des cimetières, ne peut rien faire. Franck Tison, directeur du service départemental de Vaucluse de l'Office national des combattants et victimes de guerre <span class="emptySpan">dit qu'il contacterait le général gouverneur des Invalides et écrit : « </span><em>Pour Mademoiselle de Sombreuil, nous allons essayer de faire une note avec ma collègue déléguée aux droit des femmes et à l’égalité</em>. »</p><p style="text-align: justify;"><strong>« <em>Puisse la tombe de Mlle de Sombreuil être toujours dans un état d'entretien digne de cette héroïne et de la ville d'Avignon</em>. » </strong>Colignon dans<em> La Semaine</em> du 7 juin 1936.</p><p style="text-align: justify;">Merci à Gérard Brunner.</p><p style="text-align: justify;"><a title="Wikisource" href="https://fr.wikisource.org/wiki/Odes_et_Ballades/La_Mort_de_Mademoiselle_de_Sombreuil" target="_blank" rel="noopener">Ode de Victor Hugo à Mlle de Sombreuil.</a></p><p style="text-align: justify;"><a title="Généalogie et presse" href="https://www.sfrcloud.sfr.fr/web/app/share/view/0b5gJFhmF8#/share/cccbe007423d47eb8aefe65f1e0aa599" target="_blank" rel="noopener">Pour aller plus loin, dossier concernant Mlle de Sombreuil.</a></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Elle et Lui
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Renoncement
tag:briot-cohenaknin.hautetfort.com,2023-02-07:6427001
2023-02-07T12:54:00+01:00
2023-02-07T12:54:00+01:00
Créer et préparer cette rencontre "Juifs d'Algérie, une mémoire qui...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Créer et préparer cette rencontre "Juifs d'Algérie, une mémoire qui (en)chante" a été une joie, une joie de travailler avec Michel Wilson et l'association Coup de Soleil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Une joie de plonger dans la poésie d'une "Algérie plurielle" dont parle Kamel Daoud. Etre juif d'Algérie, c'est parler d'une terre, de ses habitants, de sa culture, ses coutumes, ses rites, ses langues, ses chants, sa musique et du lien avec ceux qu'ils côtoient. Eviter l'enfermement. La richesse de l'un est la richesse de l'autre. Aller "au-delà de la haine", nous dit le poète Souhel Did. Il ajoute :</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">"S’aimer dans le creux de la différence,</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">ça doit être l’horizon sous lequel il faut survivre.</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Même à notre insu.</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">A l'insu de la différence."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">La joie des auteurs de travailler ensemble. Marie-Claude, Simone et Geneviève ont construit une lecture croisée de leurs livres, à l'écoute l'une de l'autre, se mettant en jeu, elles-mêmes.</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Les auteurs mettent leur vie sur la table, leur histoire, leur histoire traumatique aussi, qui n'est pas faite que d'exils, mais aussi de "dévastation" et de "disparition". Ils ont besoin d'un accueil de la parole et d'une écoute.</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Nous vous renvoyons à nos livres. </span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">"L'enfant qui se taisait", de Marie-Claude Akiba Egry, Editions Gallimard</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">"Voile blanche sur fond d'écran" de Simone Molina, Editions La tête à l'envers</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">"Un livre à la mer" de Geneviève Briot, Editions Marsa</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">"Un lit dans l'océan" de André Cohen Aknin, Editions Parole</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">J'ai préparé de mon côté une lecture de mon roman en faisant émerger l'importance de la nourriture chez les juifs d'Algérie. Histoire de mettre en appétit. Je l'ai pensée avec de la musique.</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Ma mère est l'une de ces femmes juives d'Algérie qui parlent, écrivent avec leur cuisine d’où s’élève le parfum des épices. Chaque plat est une page sur laquelle s’inscrit une prière. Sous ses mains, les grains de semoule parlent du désert, des chamelles, du quartier, des cris des enfants et du joueur de flûte sous un ciel étoilé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Joie encore de construire la première lecture avec les colporteurs-liseurs Naïs et Juan, comme un chant du matin et de rythmer la journée par des ponctuations poétiques au gré des interventions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Puis il y a eu la polémique autour de la Mairie de Lyon. Les interrogations, la peur de l'amalgame, ai-je écrit dans mon mail de samedi dernier. Dimanche, les réponses nous ont redonné force. Nous nous sommes remis au travail : répétitions, achat des billets de trains, recueils…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Cependant les incertitudes et les tensions persistent. Lundi soir, on ne peut écarter des "risques" de troubles. Comment nous, auteurs et colporteurs-liseurs, pourrons-nous lire dans cette tension et comment pourrons-nous faire face à une hostilité ? La parole intime a besoin de quiétude et ne se dit pas sous un ciel menaçant. Nous nous sentons prisonniers dans quelque chose qui nous dépasse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Les réactions des adhérents de Coup de soleil résonnent de leurs engagements. Le nôtre, pour cette rencontre, a été dans le choix de l'écriture. Sans doute, étions-nous dans un monde un peu différent, créatif et indompté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Faire une lecture publique est toujours une joie, celle de dire les poètes qui nous font vivre, de partager une parole née des profondeurs de l'être. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous renonçons.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><em>André Cohen Aknin et Geneviève Briot (en accord avec l'équipe) </em></span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><em>Le 1 février 2023 </em></span></p>
Avignon
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In memoriam
tag:avignon.hautetfort.com,2023-01-17:6418401
2023-01-17T00:00:00+01:00
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<p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/3812949957.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/1563311751.jpg" alt="1563311751.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/1648141753.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/68975562.jpg" alt="68975562.jpg" /></a></p>
Alice
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Confession Inachevée de Marilyn Monroe
tag:booksaremywonderland.hautetfort.com,2022-12-19:6413571
2022-12-19T09:44:00+01:00
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec ...
<ul><li style="text-align: justify;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/02/01/3510412980.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6404175" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/02/01/2217892688.jpeg" alt="Marilyn monroe, confession inachevée, mémoire, biographie, ben Hecht " /></a><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>Confession Inachevée </em>?</span></strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "En fait, je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt, moi qui aime tant Marilyn, mais cette jolie réédition était l'occasion parfaite de découvrir enfin ces mémoires."</span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> "À l'âge de 28 ans, Marilyn, lassée de lire tout et n'importe quoi sur elle, commence à rassembler ses souvenirs et </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>travaille sur ses mémoires avec l'aide de Ben Hecht..</em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>.</em></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em>"</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> "C'est évidemment un texte très triste, dès les premières pages, l'enfance de Marilyn ayant été ce qu'elle était, mais elle la raconte sans s'en plaindre, avec une grande sensibilité et une incroyable lucidité. Et on comprend rapidement ce qui a forgé son caractère pour les années à venir, sa naïveté et son </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>innocence</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> d'un côté, son besoin d'être vue et admirée de l'autre, ses multiples facettes... Tout s'explique sous nos yeux. Je ne sais pas si le récit dépeint toujours ce qu'il s'est passé avec exactitude mais il s'agit de la version de Marilyn, celle qu'elle était prête à partager avec son public, et c'est bien la seule chose qui compte. C'est un livre touchant, </em><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>extrêmement</em></span><em style="color: #000000; font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: 12pt;"> difficile à lâcher. Un vrai coup de coeur</em><span style="font-family: book antiqua, palatino;"><span style="font-size: medium;"><em>.</em></span><em style="color: #000000; font-size: 12pt;">"</em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> "Avant de le commencer, je râlais déjà sur le fait que ces écrits ne couvrent pas la totalité de la vie de Marilyn mais finalement, cette fin est merveilleuse. Même si on connaît la suite, même si on connaît sa fin tragique, j'ai </em></span><span style="font-family: book antiqua, palatino; font-size: medium;"><em>aimé</em></span><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: book antiqua, palatino;"><em> que le récit s'interrompe sur ce moment de bonheur et cette note d'espoir."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Retrouvez toutes <a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/archives/tag/marilyn%20monroe/index-0.html">mes chroniques sur Marilyn Monroe ICI</a></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><a title="Voir "Confession Inachevée" sur Amazon" href="https://amzn.to/3OAp8es" target="_blank" rel="noopener">Alors, vous craquez pour "Confession Inachevée" ?</a></span></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Jardin mémorial de la Saint-Barthélemy
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2022-09-19:6401826
2022-09-19T00:00:00+02:00
2022-09-19T00:00:00+02:00
L'image de Paris a longtemps été entachée d'un massacre. Un carnage...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/1662094279.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6387374" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/00/1916433608.png" alt="Capture d’écran 2022-09-18 à 19.39.35.png" /></a>L'image de Paris a longtemps été entachée d'un massacre.</p><p>Un carnage "entre voisins" (Jérémie Foa) fomenté par un parti catholique et un pouvoir politique résolus à en finir avec "l'hérésie". En quelques heures, le <a href="https://www.flickr.com/photos/pilgrimseb/albums/72177720302164998">massacre de la Saint-Barthélémy,</a> à Paris, dans la nuit du 24 août 1572, a changé le visage de la capitale, et de la France. Une tache indélébile.</p><p>450 ans plus tard, et 6 ans après un premier effort commémoratif (sous le Pont Neuf), la Mairie de Paris a enfin réparé l'oubli, et rendu un véritable hommage, digne et fort, aux victimes de l'intolérance religieuse qui tombèrent, par milliers, il y a 450 ans.</p><p>Le <a href="https://www.flickr.com/photos/pilgrimseb/albums/72177720302164998">16 septembre 2022 </a>marque symboliquement un réinvestissement apaisé, partagé et fraternel de l'espace parisien, au coeur de la capitale, par une présence protestante qui en avait été extirpée par le carnage.</p><p><a href="https://www.flickr.com/photos/pilgrimseb/albums/72177720302164998"><strong>Album photo </strong></a>ici (<a href="https://www.flickr.com/photos/pilgrimseb/albums/72177720302164998"><strong>lien</strong></a>)</p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
TROUS
tag:surduvent.hautetfort.com,2022-07-09:6391105
2022-07-09T21:30:00+02:00
2022-07-09T21:30:00+02:00
air mémoire sous la menace de trous ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6371304" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/01/3436622536.jpg" alt="carrelage,rose,noir,trous," /></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">air</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">mémoire</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">sous la menace</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">de trous</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">sol dérobé</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">temps subtilisé</span></p><p> </p><p> </p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Camille Loivier, les lignes indéfiniment se poursuivent
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2022-07-08:6390825
2022-07-08T05:00:00+02:00
2022-07-08T05:00:00+02:00
...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6371002" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/00/148752739.jpg" alt="moton288.jpg" /></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: 'Baskerville', serif; color: #0000ff;"> les lignes indéfiniment se poursuivent</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">mais les lignes transversales — les branches des arbres qui passent au-dessus des murs, les rivières qui courent au-dessous des ponts, les ronces qui vont partout comme les bêtes à quatre pattes, les oiseaux qui sillonnent le ciel bas tout à leur aise, les nuages, les éclaboussures, les brises — ne nous ont pas encore traversée, elles continuent prises dans leur élan de s’éloigner, vers l’ubac et vers l’adret</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">si l’image de l’éléphant, si les sonorités du piano nous ont éloignée transversalement de notre route bordée de murs longs et étroits, au moins aurons-nous écrit, au moins cette durée vaine de vie aura été comblée par cette écriture qui n’a pas plus de sens que les tracés des vers de bois sous l’écorce desquamée, qui nous semblaient une écriture des temps reculés, quand les humains n’étaient pas encore des humains, et qu’ensuite nous n’avons fait que penser à cette écriture des vers sur le bois, nous nous sommes résignée à l’écouter, à la retranscrire, à refuser son silence et son insignifiance, à espérer qu’elle retienne notre mémoire</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">[...]</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: 'Baskerville', serif; color: #0000ff;">Camille Loivier, <em>les lignes indéfiniment se poursuivent</em>, dans <em>la revue de belles-lettres</em>, 2022, I, p.77.</span></p>
MCSJuan
http://tramesnomades.hautetfort.com/about.html
Poésie, deux recueils. Les jours suffisent à son émerveillement, d'Anne-Lise Blanchard. Et Seule, Biskra, d'Henri Touito
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2022-06-29:6389380
2022-06-29T18:14:00+02:00
2022-06-29T18:14:00+02:00
Deux recueils différents mais qui ont en commun le rapport avec le temps,...
<p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6368910" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/01/403167650.jpg" alt="les jours suffisent à son émerveillement,anne-lise blanchard,seule biskra,henri touitou,éditions unicité,unicité,poésie,exil,nostalgie,mémoire,humanisme" />Deux recueils différents mais qui ont en commun le rapport avec le temps, la recherche, dans la mémoire, de la confrontation avec des souvenirs de joies, de bonheurs passés. Parfois des instants fugitifs, parfois des moments plus intenses, ou même des périodes. Voyage dans des lieux d’autrefois, retour vers des visages, des émotions. En lisant on retrouve un même trouble, car cela invite à prolonger la page avec ses propres confrontations avec ce qui fut. On part dans un ailleurs qui a du mal à être vraiment ailleurs car l’ancrage de mémoire est une identité.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6368911" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/01/1143156243.jpg" alt="les jours suffisent à son émerveillement,anne-lise blanchard,seule biskra,henri touitou,éditions unicité,unicité,poésie,exil,nostalgie,mémoire,humanisme" />Différents car le regard n’est pas le même, quand il vient d’une source féminine ou d’une nostalgie masculine. Même si ce qui concerne l’enfance rejoint encore un autre espace. Le style n’est pas le même non plus, bien sûr, mais il y a une proximité des univers par ce qui est dit de certaines expériences et par une dimension éthique (qu’on peut nommer autrement, peut-être, mais c’est l’intention qui contient cela), et c’est pourquoi j’ai eu envie de les associer. Et je crois qu’ils pourraient aimer se lire…</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">....................................................................</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><em><img id="media-6368912" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/01/403167650.2.jpg" alt="les jours suffisent à son émerveillement,anne-lise blanchard,seule biskra,henri touitou,éditions unicité,unicité,poésie,exil,nostalgie,mémoire,humanisme" />Les jours suffisent à son émerveillement</em></span>. J’avais raté le livre d’<span style="text-decoration: underline;">Anne-Lise Blanchard</span>, en 2018, à sa parution. Et j’ai donc pris du retard sur d’autres parus depuis (chez Ad Solem notamment). J’ai lu d’elle certains ouvrages, mes préférés étant <em>Apatride vérité</em>, <em>La Courbe douce de la grenade</em>, <em>Le Bleu violent de la vie</em>. (<em>Apatride vérité,</em> j’en rends compte dans la note sur les publications de <span style="text-decoration: underline;">Vincent Rougier</span>, mais sans reproduction de la couverture, indisponible). Je ferai plus tard une note de parcours…</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Donc voici celui-ci, L<em>es jours suffisent à son émerveillement</em> (éditions Unicité). Le lisant j’ai été surprise, je ne m’attendais pas à ce livre, peut-être confondu avec un autre, annoncé. Prose poétique, une écriture qui lui va bien.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Émerveillement et parcours de joies, c’est une réponse à la vie qui sépare de moments vécus, un regard qui donne sens à ce qui pourrait être effacé par l’oubli.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Espaces du dedans dans ce parcours qui saisit des bribes d’instants, des lieux et des présences, des objets, des couleurs, des fleurs et même des insectes, des parfums. Mais il y a les pertes et le présent qui se heurte aux souvenirs. Car les vies sont aussi des deuils que les joies passées rendent amers. Espaces du dehors, le réel fait des rencontres de vécus qui se mêlent aux siens, le monde des autres, dont leurs douleurs.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Les joies ont la douceur de l’huile d’olive du goûter d’enfance, les tristesses des parfums qui font ressurgir des images</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Générations, lieux, espaces perdus, espaces créés, c’est le mystère du rapport au réel, multiple et contradictoire. Se recueillir sur des tombes change la mort en présence paradoxale, un effacement de l’absence par les gestes de l’acceptation de ce qui est. Et nourrir un chaton est l’affirmation des promesses faites par la vie à la vie. Promesses, ce livre en tisse plusieurs, pour en énoncer une, surtout, celle de la présence à soi et au monde, dans les mots et hors des mots.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Elle ne dit pas Je mais <em>Elle</em>. La répétition de ce pronom, anaphore parfois, crée une distance. Ainsi les émotions ne sont plus seulement les siennes mais deviennent celles de toute femme qui ferait retour sur des vécus devenus universels. Autre répétition, première page, bref paragraphe de touches légères pour des souvenirs fugaces, trois fois la phrase qui évoque se termine par le groupe <em>elle sourit</em>.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Parfois un visage ou un paysage la traversent, elle sourit.</em></span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Manière d’indiquer l’intention. Pas la tristesse mais un plaisir de remémoration, non recherchée, mais saisie telle qu’elle apparaît. Beaucoup de verbes, car la mémoire est celle d’actions, de sensations, de gestes. Cela crée une dynamique souterraine. La ponctuation forte marque des phrases courtes, comme si le point était un espace de silence, pour retrouver l’image qui revient. Mais aussi une reprise de souffle, quand le souvenir fait rester en apnée un instant.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Comme dans un voyage raconté. <em>Saint-Guilhem-le-désert</em> (…).</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>C’est un flux sans aucun sens. Il n’y a rien à voir. Il n’y a pas à respirer. La foule est serrée. On ne voit pas les coins de rue</em>.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Elle l’écrit à propos d’une visite dans un cimetière. Mais la phrase prend un sens qui éclaire tout le livre. <em>On n’a pas le droit d’oublier</em>.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mais se souvenir est aussi une douleur. La tristesse est surtout présente dans le dernier texte, comme un adieu à ce qui a été évoqué, et aux saisons.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>L’hiver puis le printemps sont passés</em>. (…)<em> Aujourd’hui la maison reste dans le silence. </em>(…) <em>Elle dépose les bouquets sur la table, en face des trois couverts. Elle accomplit ces gestes à côté d’elle-même. Elle pleure. Elle pleure tout ce qui s’est défait.</em></span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Cependant ne pas oublier le titre, car il inscrit la démarche dans l’inverse de la tristesse, le parcours proposé montrant la force des moments vécus, de l’attention au concret, d’une présence corps et âme à la beauté des choses, à une lumière dans tout.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">LIENS...</span></span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><em>Les jours suffisent à son émerveillement</em></span>, <span style="text-decoration: underline;">la page des éditions Unicité</span>... <a style="color: #0563c1;" href="http://www.editions-unicite.fr/auteurs/BLANCHARD-Anne-Lise/les-jours-suffisent-a-son-emerveillement/index.php">http://www.editions-unicite.fr/auteurs/BLANCHARD-Anne-Lise/les-jours-suffisent-a-son-emerveillement/index.php</a></span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Maison des écrivains et de la littérature, sa page</span>… <a style="color: #0563c1;" href="http://www.m-e-l.fr/anne-lise-blanchard,ec,831">http://www.m-e-l.fr/anne-lise-blanchard,ec,831</a></span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Bibliographie et citations sur Babelio</span>… <a style="color: #0563c1;" href="https://www.babelio.com/auteur/Anne-Lise-Blanchard/247826">https://www.babelio.com/auteur/Anne-Lise-Blanchard/247826</a></span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">..............................................................................................</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><em><img id="media-6368913" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/01/1143156243.2.jpg" alt="les jours suffisent à son émerveillement,anne-lise blanchard,seule biskra,henri touitou,éditions unicité,unicité,poésie,exil,nostalgie,mémoire,humanisme" />Seule, Biskra</em></span>. Le personnage principal du livre d’<span style="text-decoration: underline;">Henri Touitou</span> est une ville, celle de l’enfance, d’un exil, ville regrettée passionnément. C’est l’histoire d’un retour pour tenter de mettre du présent dans une réalité qui échappait. Il faut dire que sa ville a tout pour fasciner, entre montagne et désert, ce désert qui fascine même ceux qui sont nés loin de lui. La ville d’enfance a été rêvée constamment, mais l’exil l’a éloignée, et on peut craindre de l’avoir en partie inventée. Elle est particulière, car au sud-est de l’Algérie c’est une ville à la frontière du désert envoûtant. Retourner c’est accepter de reconnaître sa nostalgie et décider de l’affronter.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Ce ne peut être qu’un voyage vers soi-même car avec la nostalgie il y a plusieurs rapports possibles.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">S’y enfermer en ressassant des regrets inutiles et risquer de changer la vérité du passé et des lieux.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Revenir et comparer le réel et le rêve (ou fantasme).</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Revenir, ou pas, mais penser autrement son identité, en se sachant aussi de tout lieu autant que d’un seul. Né là ou là, par hasard. Enfant là ou là, par hasard. Se savoir multiple c’est faire un grand écart intérieur, exilé sans l’être car le lieu perdure, en soi et loin de soi, mais réel.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Henri Touitou</span> décide un accomplissement singulier, en se référant à <span style="text-decoration: underline;">William Wordsworth</span> refusant l’affliction, <em>bien que rien ne puisse ramener l’heure de cette splendeur dans l’herbe</em>. Et reprenant son expression (<em>point d’affliction</em>) il affirme…</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Non, point d’affliction et loin, je l’espère, de la tyrannie diffuse des regrets</em>. Et il choisit d’entamer une sorte de reconstruction de conscience en se lançant <em>dans le récit de ce lieu, de cette ville, enracinée en moi</em>.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Sa ville c’est la <em>lumière</em>. Mais aussi, il le sait, le lieu qui figure une <em>nostalgie des origines </em>(il évoque <span style="text-decoration: underline;">Mircea Eliade</span>), qui dépasse la simple histoire du lieu, du rapport avec ce lieu, pour signifier aussi un questionnement plus métaphysique, dont l’autre recherche serait à la fois une vérité et un masque.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Et donc il revient (très longtemps après), le vivant comme l’aboutissement d’une <em>exigence vitale</em>, la réponse à une <em>urgence extrême</em>. Il vit son retour accompagné des mots d’écrivains, ceux des <em>Nourritures terrestres</em> de <span style="text-decoration: underline;">Gide</span>, ceux de l’écrivain algérien H<span style="text-decoration: underline;">amid Grine</span>, natif de Biskra, ou ceux du poète libanais <span style="text-decoration: underline;">Shafik Maalouf</span>, un exilé qui écrivant sur le <em>paradis de l’enfance</em> le nomme <em>là-bas</em>, comme le font tous ceux qui traversent des frontières d’exil, et comme le fait aussi Henri Touitou… pour qui <em>là-bas</em> est aussi une <em>blesssure</em>.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Il marque une rupture dans le récit avec un poème. Poème de peintre, qu’il est. Anaphore, aussi (figure qui doit avoir un lien avec le travail sur la mémoire…), reprise du groupe <em>Retourner là-bas</em>. Comme si le désir avait besoin de s’écrire d’abord pour s’accomplir. Le poème ne dit que le lieu, sa beauté, comme un <em>écrin</em>. Suivent des exergues intérieurs, pour introduire une étape du livre. <span style="text-decoration: underline;">Lawrence Durrell</span> sur le lien avec le <em>paysage</em> originel, et <span style="text-decoration: underline;">Herman Melville</span>, pour l’importance de la <em>mémoire</em>.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dire le sens de l’écriture sur cette perte et ce retour.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>J’écris pour faire lien avec une perte, une absence</em>. (…)</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>J’écris pour ne plus être dans les creux et les secrets</em>.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Pour faire <em>trace</em>, pour se sentir vouloir <em>exister</em> (il cite <span style="text-decoration: underline;">Cioran</span>). Au-delà même des mémoires de guerre (Algérie), guerre, affrontée comme une <em>énigme</em>, comme la <em>noire béance</em> ouverte en lui par la perte.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Évidemment Ulysse est là. Le méditerranéen mythique. Ulysse de <span style="text-decoration: underline;">Gabriel Audisio</span> et de <span style="text-decoration: underline;">Michel Diaz</span> (voir mes recensions sur leurs livres), mais pas le même, chacun en a une vision. Ulysse de la mer, qui est une sorte de patrie transférentielle. </span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Conscient d’un effet de sidération, résultat d’un ensemble (guerre, exil) il fait appel à la <em>hache</em> de Kafka, <em>qui fend la mer gelée en nous</em>. Comme si cette fois la hache du livre était de celui qu’il écrit, lui, même si des auteurs le peuplent.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Il est donc là, revenu à Biskra. Or la terre ce sont aussi des êtres. Et voici une silhouette connue, une femme, Arafa, élégante, là par hasard car vivant maintenant à Alger. Un beau portrait de femme à la conscience libre. Et au café ce sont des échanges avec des collégiens d’autrefois, vieillis bien sûr, des visages reconnus (Moustafa, Selim, Abdelhamid)… Et puis la rue, sa rue, sa maison. Mais le temps efface les marques… Rencontre, aussi, d’architectes, avec qui il sort de la ville.</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Autre visage, littéraire (et mystique), <span style="text-decoration: underline;">Isabelle Eberhardt</span>, qui séjourna à Biskra…</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Retour et regard. Rappel du rôle de la peinture dans sa vie, le visible recréé pour retrouver un ancrage autrement. Et, signe troublant, un livre dans la bibliothèque du collège, lu autrefois, et toujours là, au titre conforme à ce retour, <em>Un homme se penche sur son passé</em>. Passé, le nouveau nom d’une place est aussi celui, il s’en souvient, d’un massacre (El Halia, 20 août 55). J’ai lu le livre de <span style="text-decoration: underline;">Louis Arti</span>, poète-chanteur, sur cela, <em>El Halia, Le sable d’El Halia</em> (il est un des rares survivants, enfant, de ce village de mineurs). L’ombre d’une tuerie su la beauté de la ville retrouvée. Cela prend sens des pages plus loin, quand Henri Touitou parle du <em>rituel mystique</em>, imaginaire, que serait tracer un fil symbolique, <em>pour s’arracher au néant obscur de la haine</em>, mais aussi <em>au silence et aux larmes</em>. Pour rejoindre quelque chose de sacré, <em>là où tout redevient signifiant</em>. Retour guérisseur, au sens que lui donne <span style="text-decoration: underline;">Jankélévitch</span> qu’il cite (<em>par le biais du retour</em>, par l’<em>aller et retour</em>).</span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">LIENS…</span></span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><em>Seule, Biskra</em>, la page des éditions Unicité</span>… <a style="color: #0563c1;" href="http://editions-unicite.fr/auteurs/TOUITOU-Henri/seule-biskra/index.php">http://editions-unicite.fr/auteurs/TOUITOU-Henri/seule-biskra/index.php</a></span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Henri Touitou peintre, page Singulart</span>… <a style="color: #0563c1;" href="https://www.singulart.com/fr/artiste/touitou-henri-14429">https://www.singulart.com/fr/artiste/touitou-henri-14429</a></span></p><p style="font-family: Calibri, 'sans-serif';"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Page sur le site de Véronique Chemla</span>, présentation complète, et explications très intéressantes qu’il donne de sa démarche (peinture et écriture)... <a style="color: #0563c1;" href="http://www.veroniquechemla.info/2010/10/le-peintre-henri-touitou.html">http://www.veroniquechemla.info/2010/10/le-peintre-henri-touitou.html</a></span></p>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
SOT COMME UN PANIER
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2022-06-20:6387895
2022-06-20T14:29:03+02:00
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Cette expression est une allusion au sobriquet de panier percé qu'on...
<p><em><span style="font-size: 12pt;">Cette expression est une allusion au sobriquet de panier percé qu'on applique non seulement à un prodigue, mais aussi à un homme sans mémoire, incapable de rien retenir de ce qu'on lui apprend.</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-6366800" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/02/2818307334.jpg" alt="citation,expression,culture,panier percé,osier,mémoire" /></span></em></p>
Avignon
http://avignon.hautetfort.com/about.html
Recouneissènço
tag:avignon.hautetfort.com,2022-05-20:6382743
2022-05-20T00:00:00+02:00
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Reconnaissance Recognition Erkennung 7 mars 2021. 18 mai...
<p><strong>Reconnaissance</strong><br /><em>Recognition</em><br />Erkennung</p><table style="border-collapse: collapse; width: 100%;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td style="width: 50.73%; vertical-align: top; text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/3542809806.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0 1em 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/3958614707.jpg" alt="3958614707.jpg" /></a><br /><strong>7 mars 2021.</strong></td><td style="width: 49.26%; vertical-align: top; text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/3542809806.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/2640026484.jpg" alt="2640026484.jpg" /></a><br /><strong>18 mai 2022.</strong> <em>Photo Gérard Brunner.</em></td></tr></tbody></table><p style="text-align: center;"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/2897445353.jpg" alt="2897445353.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/files/Hommage%20Alain%20CHORLIET%2018%20mai%201956%20%284%29.pdf" target="_blank" rel="noopener"><strong>Le discours de Gérard Brunner.</strong></a><br />La "promeneuse" est Patricia Jalade-Ricci. <em>Merci à elle !</em></p><p style="text-align: center;">Voir la précédente publication : <a href="http://avignon.hautetfort.com/archive/2021/01/12/la-toumbo-dou-sarjant-chorliet-6290233.html" target="_blank" rel="noopener"><strong><em>La toumbo dóu sarjant Chorliet</em></strong></a>.</p>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
Discours du Jour de la Victoire
tag:www.upgradepc.review,2022-05-10:6381094
2022-05-10T07:32:00+02:00
2022-05-10T07:32:00+02:00
Le 9 mai, le Président russe délivrait un discours bien dérangeant...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgradepc.review/media/01/00/2545664552.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6356121" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/01/00/1886960652.jpg" alt="Moscou 9 mai Jour de la Victoire.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><em>Le 9 mai, le Président russe délivrait un discours bien dérangeant pour les grands médias occidentaux car pas récupérable. A la fois leçon d'histoire contre leur désinformation fermant les yeux sur la collaboration d'Ukrainiens aujourd'hui réhabilités par la junte de Kiev mias aussi analyse disant qu'on peut parler au citoyen comme à un être capable de compréhension. Il ne s'agit pas ici d'être en marche au pas de l'oie pour l'Oncle Sam, en détruisant son pays, mais bien de le protéger dans la continuité directe de la lutte d'autrefois. On notera, à ce sujet, comment les résistants d'hier, occidentaux et même américains, sont salués car ils ne sont pas confondus avec leurs fausses élites contemporaines qui les trahissent par intérêt privé. La presse néerlandaise nous apprend en passant que la fortune du saltimbanque Zelensky s'élèverait désormais à 850 millions de dollar, un pacte, ça rapporte et ça permet même de faire un second mandat.</em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Président de la Russie - Commandant suprême des Forces armées de la Fédération de Russie Vladimir Poutine a assisté au défilé militaire pour marquer le 77e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945.</strong></p><p style="text-align: justify;">Vladimir Poutine : Chers citoyens russes !</p><p style="text-align: justify;">Chers vétérans !</p><p style="text-align: justify;">Camarades soldats et matelots, sergents et contremaîtres, aspirants et enseignes !</p><p style="text-align: justify;">Camarades officiers, généraux et amiraux !</p><p style="text-align: justify;">Je vous félicite pour le Grand Jour de la Victoire!</p><p style="text-align: justify;">La défense de la Patrie, au moment où son sort se décidait, a toujours été sacrée. Avec de tels sentiments de patriotisme authentique, la milice de Minine et de Pojarski s'est levée pour la patrie, a attaqué le champ de Borodino, a combattu l'ennemi près de Moscou et de Leningrad, de Kiev et de Minsk, de Stalingrad et de Koursk, de Sébastopol et de Kharkov.</p><p style="text-align: justify;">Alors maintenant, ces jours-ci, vous vous battez pour notre peuple dans le Donbass. Pour la sécurité de notre patrie - la Russie.</p><p style="text-align: justify;">Le 9 mai 1945 est à jamais inscrit dans l'histoire du monde comme un triomphe de notre peuple soviétique uni, son unité et sa puissance spirituelle, un exploit sans précédent à l'avant et à l'arrière.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgradepc.review/media/02/02/375095514.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6356122" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/02/02/1623438859.jpg" alt="photo_2022-05-09_10-38-07.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">Le Jour de la Victoire est proche et cher à chacun de nous. Il n'y a pas de famille en Russie qui n'ait été brûlée par la Grande Guerre patriotique. Sa mémoire ne s'efface jamais. Ce jour-là, dans le flot sans fin du "Régiment immortel" - enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants des héros de la Grande Guerre patriotique. Ils portent des photographies de leurs proches, des soldats tombés qui sont restés éternellement jeunes et des vétérans qui nous ont déjà quittés.</p><p style="text-align: justify;">Nous sommes fiers de la génération invaincue et vaillante des vainqueurs, que nous sommes leurs héritiers, et il est de notre devoir de garder la mémoire de ceux qui ont écrasé le nazisme, qui nous ont légué d'être vigilants et de tout faire pour que l'horreur d'une guerre mondiale ne se reproduise plus.</p><p style="text-align: justify;">Et donc, malgré tous les désaccords dans les relations internationales, la Russie a toujours prôné la création d'un système de sécurité égale et indivisible, un système qui est vital pour l'ensemble de la communauté mondiale.</p><p style="text-align: justify;">En décembre dernier, nous avons proposé de conclure un accord sur les garanties de sécurité. La Russie a appelé l'Occident à un dialogue honnête, à la recherche de solutions de compromis raisonnables, à la prise en compte des intérêts de chacun. En vain. Les pays de l'OTAN n'ont pas voulu nous entendre, ce qui veut dire qu'en fait ils avaient des plans complètement différents. Et nous l'avons vu.</p><p style="text-align: justify;">Ouvertement, des préparatifs étaient en cours pour une autre opération punitive dans le Donbass, pour une invasion de nos terres historiques, y compris la Crimée. A Kiev, ils ont annoncé l'acquisition possible d'armes nucléaires. Le bloc de l'OTAN a commencé le développement militaire actif des territoires qui nous sont adjacents.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi, une menace absolument inacceptable pour nous a été systématiquement créée, d'ailleurs, directement à nos frontières. Tout indiquait qu'un affrontement avec les néo-nazis, Bandera, sur qui les États-Unis et leurs jeunes partenaires misaient, serait inévitable.</p><p style="text-align: justify;">Je le répète, nous avons vu comment l'infrastructure militaire se développe, comment des centaines de conseillers étrangers ont commencé à travailler, il y a eu des livraisons régulières des armes les plus modernes des pays de l'OTAN. Le danger grandissait chaque jour.</p><p style="text-align: justify;">La Russie a repoussé préventivement l'agression. C'était une décision forcée, opportune et seulement correcte. La décision d'un pays souverain, fort et indépendant.</p><p style="text-align: justify;">Les États-Unis d'Amérique, surtout après l'effondrement de l'Union soviétique, ont commencé à parler de son exclusivité, humiliant ainsi non seulement le monde entier, mais aussi ses satellites, qui doivent faire semblant de ne rien remarquer et tout avaler docilement.</p><p style="text-align: justify;">Mais nous sommes un pays différent. La Russie a un caractère différent. Nous n'abandonnerons jamais l'amour de la Patrie, la foi et les valeurs traditionnelles, les coutumes de nos ancêtres, le respect de tous les peuples et de toutes les cultures.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgradepc.review/media/00/02/1080448903.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6356123" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/00/02/394791245.jpg" alt="photo_2022-05-09_15-16-06.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">Et en Occident, ces valeurs millénaires, apparemment, ont décidé de s'annuler. Une telle dégradation morale est devenue la base de falsifications cyniques de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, incitant à la russophobie, louant les traîtres, se moquant de la mémoire de leurs victimes, effaçant le courage de ceux qui ont remporté et subi la Victoire.</p><p style="text-align: justify;">Nous savons que les vétérans américains qui voulaient venir au défilé à Moscou ont été effectivement interdits de le faire. Mais je veux qu'ils sachent que nous sommes fiers de vos exploits, de votre contribution à la Victoire commune.</p><p style="text-align: justify;">Nous rendons hommage à tous les soldats des armées alliées - américains, britanniques, français - participants à la Résistance, braves soldats et partisans de la Chine - tous ceux qui ont vaincu le nazisme et le militarisme.</p><p style="text-align: justify;">Chers camarades !</p><p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, les miliciens du Donbass, ainsi que les combattants de l'armée russe, se battent sur leur propre terre, où les combattants de Svyatoslav et Vladimir Monomakh, les soldats de Rumyantsev et Potemkin, Suvorov et Brusilov, ont combattu l'ennemi, où les héros de la Grande Guerre patriotique - Nikolai Vatutin, Sidor Kovpak, Lyudmila Pavlichenko se sont battus jusqu'à la mort.</p><p style="text-align: justify;">Je m'adresse maintenant à nos forces armées et à la milice du Donbass. Vous vous battez pour la Patrie, pour son avenir, afin que personne n'oublie les leçons de la Seconde Guerre mondiale. Pour qu'il n'y ait pas de place dans le monde pour les bourreaux, les punisseurs et les nazis.</p><p style="text-align: justify;">Aujourd'hui, nous nous inclinons devant la mémoire bénie de tous ceux dont la vie a été prise par la Grande Guerre patriotique, devant la mémoire des fils, filles, pères, mères, grands-pères, maris, épouses, frères, sœurs, parents, amis.</p><p style="text-align: justify;">Inclinons la tête devant la mémoire des martyrs d'Odessa, brûlés vifs à la Maison des syndicats en mai 2014. Devant la mémoire des vieillards, des femmes et des enfants du Donbass, des civils morts sous les bombardements impitoyables, des frappes barbares des néo-nazis. Nous inclinons la tête devant nos compagnons d'armes, qui sont morts de la mort des braves dans une juste bataille - pour la Russie.</p><p style="text-align: justify;">Une minute de silence est annoncée.</p><p style="text-align: justify;">(Moment de silence.)</p><p style="text-align: justify;"><br /><img id="media-6356120" src="https://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://www.upgradepc.review/media/01/00/2842270925.mp4" /></p><p style="text-align: justify;"><em>Concert et feu d'artifice en l'honneur du Jour de la Victoire auprès de la cathédrale principale des Forces armées russes</em></p><p style="text-align: justify;">La mort de chacun de nos soldats et officiers est un chagrin pour nous tous et une perte irréparable pour nos proches et nos amis. L'État, les régions, les entreprises, les organismes publics feront tout pour prendre soin de ces familles et les aider. Nous apporterons un soutien particulier aux enfants des camarades morts et blessés. Le décret présidentiel à ce sujet a été signé aujourd'hui.</p><p style="text-align: justify;">Je souhaite un prompt rétablissement aux soldats et officiers blessés. Et je remercie les médecins, les ambulanciers paramédicaux, les infirmières, le personnel médical des hôpitaux militaires pour leur travail désintéressé. Un salut bas à vous pour avoir combattu pour chaque vie - souvent sous le feu, en première ligne, sans vous épargner.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.upgradepc.review/media/00/01/3686996968.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6356124" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/00/01/3704937192.jpg" alt="photo_2022-05-09_15-16-16.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">Chers camarades !</p><p style="text-align: justify;">Maintenant ici, sur la Place Rouge, des soldats et des officiers de nombreuses régions de notre vaste Patrie se tiennent côte à côte, y compris ceux qui sont arrivés directement du Donbass, directement de la zone de combat.</p><p style="text-align: justify;">Nous nous souvenons comment les ennemis de la Russie ont essayé d'utiliser des bandes de terroristes internationaux contre nous, ont essayé de semer l'inimitié nationale et religieuse afin de nous affaiblir et de nous diviser de l'intérieur. Rien n'a réussi.</p><p style="text-align: justify;">Hurrah !</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Littérature de partout
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Pierre Vinclair, L'Éducation géographique
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2022-02-16:6366311
2022-02-16T05:00:00+01:00
2022-02-16T05:00:00+01:00
...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6334603" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/00/3342091311.14.jpeg" alt="pierre vinclair,l’Éducation géographique,mémoire" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">(...) je continue dans l’escalier de la mémoire, je me perds dans les salles, je ne sais plus si je descends ou si je monte et c’est un laytinthe, ou si je coule et c’est un océan de vieilles épaves aux vaisselles brisées, céramique pillées, aux motifs effacés,</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> je me cogne à ce mur</span></p><p style="padding-left: 120px;"> </p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> vertical comme un texte</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> une page sans parole</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> livré comme un meuble </span><span style="font-family: 'Baskerville',serif;">IKEA</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-family: 'Baskerville',serif;"> </span><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">qu’il faut monter</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> (je ne te demande pas </span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> de contempler ce que je dis</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> mais d’obéir, au fond :</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> rappelle-toi la voiture</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> sur l’autoroute</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> c’est le mois de novembre</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> les paysages quelconques</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> que personne ne peint</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> défilent sous les roues</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> la traite négrière et la peinture</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> sont terminées depuis longtemps</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> je ne sais plus où l’on pourrait </span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> trouver des traces de cela).</span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">Pierre Vinclair, <em>L’</em></span><em><span style="font-size: 16.0pt;">É</span></em><em><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">ducation géographique</span></em><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">, Flammarion</span></span></p><p style="padding-left: 160px;"><span style="font-size: 16pt; font-family: 'Baskerville', serif; color: #0000ff;">2022, p. 46.</span></p><p><em><span style="font-size: 16.0pt; font-family: 'Garamond',serif;"> </span></em></p>
Ratatosk
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Mnémosyne et Léthé: la culture du souvenir et de l'oubli dans le système occidental
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-11-28:6351891
2021-11-28T13:42:44+01:00
2021-11-28T13:42:44+01:00
Mnémosyne et Léthé: la culture du souvenir et de l'oubli dans le...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"><img id="media-6314244" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/3891648726.jpg" alt="Astarte_Syriaca.jpg" width="423" height="703" /></span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong>Mnémosyne et Léthé: la culture du souvenir et de l'oubli dans le système occidental</strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong><span style="color: #999999;">par Tom Sunic, Ph.D.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://www.theoccidentalobserver.net/2021/11/25/mnemosyne-and-lethe-the-culture-of-remembrance-and-oblivion-in-the-western-system/</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">La culture de la mémoire façonne les fondements politiques de chaque État dans le monde. Lorsqu'on aborde la question de la culture du souvenir en Allemagne, ce qui vient immédiatement à l'esprit est la mémoire collective prescrite par les Alliés pour le peuple allemand, mise en place à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les racines psychologiques de cette culture du souvenir, instituée après-guerre, et sa signification pour les Allemands, ainsi que pour les autres peuples d'Europe, remontent loin dans leur passé. Pourquoi la culture du souvenir, par opposition à la culture de l'oubli, joue-t-elle un rôle si important en Allemagne, mais aussi, dans une moindre mesure, dans l'ensemble de l'Occident - comme si le véritable cours de l'histoire mondiale devait commencer au lendemain de 1945?</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">La mémoire et la mémoire collective sont les fondements du processus de formation de l'identité, indépendamment de notre haine ou de notre amour envers nos faiseurs d'opinion ou envers nos politiciens, respectivement, ou, d'ailleurs, indépendamment de l'esprit du temps qui prévaut. Il convient d'abord de clarifier quelques termes et de trier quelques noms de la mythologie et de l'histoire européennes, et de placer ce sujet dans un contexte historique et philosophique plus large. Inévitablement, il faut tenter de sauver quelques poètes et penseurs.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Dans la mythologie grecque antique, Mnémosyne est le nom de la déesse de la mémoire ; elle est le symbole de l'omniscience et de la connaissance totale. Sans Mnémosyne, il n'y a pas de vie humaine, pas de langage, pas de culture, et sans elle, tous les peuples sont condamnés à végéter comme des animaux privés de leur mémoire. Par opposition à la déesse de la mémoire Mnémosyne, la déesse Léthé est représentée comme un fleuve de l'oubli, c'est-à-dire que Léthé est le ruisseau de l'oubli qui coule notoirement dans le monde souterrain. Celui qui ose boire à ce fleuve oublie sa vie antérieure, mais aussi ses soucis et ses <em>Weltschmerzen,</em> dans l'espoir d'atteindre une vie relativement insouciante dans les enfers, ou de rejouer une nouvelle vie sur terre [i] Ces deux déesses sont souvent évoquées par les poètes, et au sens figuré par chacun d'entre nous au quotidien lorsqu'il s'efforce de supprimer ou d'oblitérer des événements passés embarrassants, y compris ceux de nature politique. Parallèlement, nous aspirons à ressusciter nos beaux souvenirs, ou mieux encore, à faire revivre les moments de notre bonheur passé.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314245" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3644002163.jpg" alt="dante-and-the-river-of-lethe-litz-collection.jpg" width="449" height="585" /></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Il existe toutefois des différences entre les mémoires individuelles et collectives. Les mémoires collectives, qui sont généralement administrées lors de journées commémoratives ou de commémorations publiques, ou d'autres événements publics, sont toujours encadrées politiquement - par exemple, les innombrables journées de commémoration collective en l'honneur des victimes du fascisme ou du colonialisme dans les pays de l'ancien bloc communiste de l'Est se sont transformées en spectacles politiques - mais de nature transitoire. Le lendemain, la plupart de ces journées commémoratives ont été collectivement oubliées ou ont suscité un désintérêt général. Par la suite, les citoyens de l'ancienne Allemagne de l'Est ou de l'ancienne Yougoslavie ont plaisanté à huis clos sur ces spectacles communistes et leurs organisateurs. On se souvient des gigantesques manifestations commémoratives organisées dans l'ex-Allemagne de l'Est ou dans l'ex-Yougoslavie en l'honneur des soldats soviétiques ou des partisans communistes tombés pendant la Seconde Guerre mondiale. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314246" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2245734357.jpg" alt="EZI_PmEXsAEqxI7.jpg" /></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Bien entendu, les commémorations publiques des victimes du communisme n'étaient pas autorisées ; les victimes anonymes du communisme étaient reléguées dans la culture de l'oubli. Dans la culture officielle du souvenir communiste, il ne pouvait y avoir aucune victime du communisme, étant donné que les termes "victime" et "mémoire" ne s'appliquaient qu'à certains héros communistes. Après la chute du mur de Berlin en 1989, ainsi que dans le sillage de l'effondrement de la Yougoslavie en 1991, les événements commémoratifs communistes ont dû être remodelés et remplacés par de nouveaux mots commémoratifs, les anciens auto-promoteurs communistes devant s'adapter au <em>Zeitgeist </em>libéral. Lors de ces nouveaux événements commémoratifs, l'ancien symbolisme communiste est désormais remplacé par un verbiage et une iconographie libéraux. Peu de choses ont changé, cependant, en ce qui concerne le contenu antifasciste. D'ailleurs, les journées de commémoration collective des victimes du fascisme, et en particulier l'hommage aux victimes de l'Holocauste, constituent le fondement du droit international en Europe occidentale, en Europe orientale et en Amérique.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong>Se souvenir des vœux pieux</strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Notre mémoire individuelle, en revanche, surtout si elle évoque des images de rencontres heureuses ou de moments joyeux du passé, fonctionne souvent comme une chimère, par laquelle nous projetons avec nostalgie ces images heureuses du passé dans le présent ou dans un avenir proche, dans l'espoir de les revivre une fois de plus. Tout souhait, cependant, est la conséquence logique d'une mémoire défigurée. On peut rappeler ici les paroles du poète Hölderlin dans son poème "Mnémosyne", dans lequel il exprime sa nostalgie de la renaissance des temps mythiques :</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> <em>Et il y a une loi, qui nous dit</em></span></strong></span><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> que les choses rampent à la manière des serpents,</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Prophétiquement, rêvant sur les collines du ciel.</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Et il y a beaucoup de choses qui doivent être conservées,</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Comme une charge de bois sur les épaules.</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Mais les chemins sont dangereux.[ii]</span></strong></span></em></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">A chacun ses propres souvenirs, à chacun des autres aussi son interprétation de ses souvenirs. L'interprétation que je fais de mes souvenirs, de mes rencontres passées, est différente de celle composée par les individus qui ont partagé ces rencontres précédentes. Même les personnes dépourvues d'imagination ont besoin de souvenirs imaginaires, souvent à la limite de la pensée magique qui nie la réalité. Le contraste entre la réalité et les vœux pieux joue toutefois un rôle particulier dans les souvenirs individuels, car les vœux pieux sont souvent à la limite de l'auto-illusion. Pour mieux illustrer le <em>wishful thinking, </em>on pourrait énumérer d'innombrables poètes allemands et surtout des romantiques noirs allemands décrivant leurs souvenirs qui mènent généralement à des catastrophes, des suicides ou des décès.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">De grandes déceptions surviennent en particulier avec des souvenirs liés à des opinions politiques. Beaucoup d'entre nous connaissent des collègues qui sont des critiques astucieux du système, mais dont les rêves alternatifs sur l'avenir de l'Europe ou des États-Unis sont basés sur des jugements irréels. Chaque fois que nous faisons référence aux rêves politiques, ce qui nous vient à l'esprit est le symbolisme consigné dans la nouvelle <em>Occurence at the Owl Creek Bridge</em> de l'écrivain américain Ambrose Bierce [iii]. Le personnage principal est un politicien local du Sud qui a été capturé et condamné à mort en pleine guerre de Sécession. Il se balance déjà sur la potence tout en imaginant comment il a habilement échappé au noeud coulant de ses bourreaux yankees, tout en savourant son retour auprès de sa famille dans le temps qui lui est imparti. Le désir de son double qui pourrait échanger sa place était une grande illusion. Il était déjà mort et parti.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314247" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3651918385.jpg" alt="8337_an_occurrence_at_owl_creek_bridge.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314248" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2431865686.jpg" alt="Ambrose_Bierce-1.jpg" /></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">La différence entre la mémoire individuelle et la mémoire collective est flagrante. Nos souvenirs individuels, même s'ils ne sont pas générés par un politicien de pouvoir, peuvent aussi se transformer en cauchemar. Chaque souvenir, qu'il soit individuel ou collectif, risque de se jouer dans une notion subjective d'extension du temps. Se remémorer les moments heureux du passé dévore plus de temps que le temps réel qu'il a fallu pour les vivre. Pire encore, le fait de ruminer les moments heureux peut se transformer en un sentiment de soi déformé qui aspire à une amélioration du monde. À l'inverse, nous avons aussi envie de nous débarrasser de certains de nos mauvais souvenirs, surtout s'ils nous rappellent rétrospectivement notre comportement grotesque passé, nos rencontres maladroites précédentes ou nos anciens modes de vie politiques. Ernst Jünger décrit de manière saisissante le sentiment de temps dépassé qui résulte de la contemplation incessante de nos souvenirs.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">La mémoire collective, ou une mémoire imposée par un gouvernement ou un tyran, génère facilement une psychose de masse, comme nous le vivons aujourd'hui avec les réglementations Covid décrétées par l'État. On pourrait d'ailleurs noter une série de commémorations politico-historiques dans l'UE et en Amérique en faveur des migrants non-européens et de leur histoire colonisée. En de telles occasions, les politiciens allemands aiment se poser en modèles d'une nation qui s'est auto-induite dans l'erreur <em>("Tätervolk")</em> - une nation dont on attend qu'elle accomplisse en public et pour l'éternité les rituels de commémoration au nom des victimes du fascisme. Cette surenchère dans la compulsion allemande à s'acoquiner avec les étrangers est très ancienne, elle trouve ses racines dans la politique de renoncement à soi qui s'étend sur des centaines d'années d'histoire allemande sans État. </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314250" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1724116927.jpg" alt="415_2012_6461_Fig1_HTML.jpg" width="360" height="578" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314251" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/4262382016.jpg" alt="71nhnJiyp6L.jpg" width="417" height="626" /></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Erwin Stransky (photo, ci-dessus), un penseur et neurologue allemand d'origine juive et très sympathique envers les Allemands, a remarqué peu après la fin de la Première Guerre mondiale, c'est-à-dire bien avant que le lavage de cerveau des Alliés et la rééducation libérale-communiste ne commencent après la Deuxième Guerre mondiale. Il a noté combien les Allemands aiment s'extasier sur les extraterrestres et "qu'il n'est nulle part plus facile qu'en Allemagne d'attirer et de confondre les esprits avec des accroches pseudo-scientifiques ou pseudo-légales habilement "lancées"." [iv] Une telle mémoire défigurée est devenue aujourd'hui la marque de fabrique de tous les peuples occidentaux.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong>PARTIE II</strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong>La culture de l'oubli</strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Où en est la culture de l'oubli ? L'oubli collectif est souvent encouragé par les politiciens et les médias européens et américains, notamment en ce qui concerne les millions de victimes inconnues du communisme ou les innombrables victimes des bombardements aériens de terreur des Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Au fil des décennies, ces victimes n'ont fait l'objet que de notes de bas de page dans les médias occidentaux. Plus grotesque encore est le désir d'oubli de nombreux intellectuels et politiciens de l'establishment américain et européen, qui considèrent comme dépassées leurs anciennes opinions politiques, dont ils étaient les ardents porte-drapeaux il n'y a pas si longtemps. C'est le cas des anciens intellectuels marxistes après l'effondrement de leur mystique marxiste. La majorité d'entre eux sont désormais complètement passés à l'idéologie capitaliste du marché libre.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Le sommeil est un outil efficace pour l'oubli de soi et, surtout, il aide beaucoup à combattre les mauvais souvenirs. Le sommeil sans rêve est le meilleur moyen de se sortir des mauvais souvenirs. Les protagonistes de Shakespeare parlent souvent du sommeil comme de la meilleure méthode de salut, selon laquelle une bonne nuit de sommeil d'un prisonnier politique apporte plus de bonheur que les jours sans sommeil et mémorables d'un tyran. Hamlet, épuisé par la vie, toujours trahi et trompé par sa famille royale, se parle à lui-même :</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> <em>Dormir, rêver peut-être, voilà le problème ;</em></span></strong></span><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Car dans ce sommeil de la mort, quels rêves peuvent survenir ?</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Quand nous aurons quitté cette enveloppe mortelle,</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> doivent nous faire réfléchir : c'est le respect</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> qui fait la calamité d'une si longue vie ;</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Car qui voudrait supporter les fouets et les mépris du temps[v].</span></strong></span></em></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6314255" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/689654324.jpg" alt="838_hamlet.jpg" /></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;">Le puissant souverain, le roi Henri IV, dans un autre drame de Shakespeare, loue encore plus le salut d'un doux sommeil :</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> <em>Combien de milliers de mes plus pauvres sujets</em></span></strong></span><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Sont à cette heure endormis ! Ô sommeil, ô doux sommeil,</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Douce nourrice de la nature, comme je t'ai effrayé,</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Pour que tu ne pèses plus mes paupières.</span></strong></span></em><br /><em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #999999;"> Et plonger mes s
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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La LASSITUDE selon Jacques ABEILLE
tag:surduvent.hautetfort.com,2021-09-27:6339389
2021-09-27T21:30:00+02:00
2021-09-27T21:30:00+02:00
Ébène bénin Dévoré par les marnes dévoyé...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6296398" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/02/685119539.jpg" alt="ardoise," /></p><p> </p><p> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Ébène bénin</span></strong></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Dévoré par les marnes</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">dévoyé par les mornes</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">veilleur attentif sous les fougères arborescentes</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">il scrute encore sa mémoire évidée</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">où se love le serpent du soleil</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">les glaires de la ville s'épanchent à ses pieds</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">la soldatesque ivre</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">les paillotes consumées</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">il titube aveugle dans son sang</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">à nuit close</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">sous l'oxyde des voix</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">bat</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">l'éternel tambour de la lassitude</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"><span style="color: #333333;"><strong>Jacques ABEILLE</strong></span>, Petites proses plus ou moins brisées, Arfuyen, 2015</span></p><p> </p>
MCSJuan
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Claude Cailleau, Un parcours littéraire atypique, Encres vives
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2021-07-31:6330019
2021-07-31T23:21:00+02:00
2021-07-31T23:21:00+02:00
Claude Cailleau , Un parcours littéraire atypique , 451ème Encres vives...
<div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><img id="media-6281949" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/00/1875102109.2.jpg" alt="Cailleau.jpg" />Claude Cailleau</span>, <em>Un parcours littéraire atypique</em>, 451ème <span style="text-decoration: underline;">Encres vives</span>, 2016</span></div><div> </div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">J’ai lu en même temps le numéro d’Encres vives et les recueils, allant du dossier aux livres, découvrant tout en même temps. Le dossier cite beaucoup aussi. </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Relisant, des mots surgissent, qui auraient la prétention de résumer le parcours sans le réduire. Ils s’imposent, car c’est l’univers qu’on traverse dans ces pages. </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Temps, mémoire, souvenir, passé, futur, mort, mots, poésie, livre (au singulier, au sens de ce que l’on construit, l’architecture faite objet à regarder, espace mis en pages…).</span></div><div> </div><div> </div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Et silence. </span></div><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le silence est celui d’où viennent les poèmes et il est aussi celui d’une interruption de 27 ans, puis celui d’une décision de clore le domaine poétique, pour écrire autrement. Pourtant prose et vers se croisent en poésie dans ces publications. Ce n’est pas le fait d’aller à la ligne qui fait le poème. Pour Claude Cailleau ce serait être dans ce 'Je' qui dit "habiter ma langue", qui vient de l’enfance et se prolonge, dans un présent qui pense "demain". Ce serait aussi inscrire ses textes dans l’espace d’un dialogue intérieur, intime, avec ceux qu’il lit. Mallarmé, Aragon, Jaccotet, pour ne citer que trois noms qui font écho pour lui. </span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Quels sont les titres sur lesquels je suis revenue plus longtemps, plus intriguée, plus questionnée ? <em>Cheminement</em> (2002), <em>Pour une heure incertaine</em> (2005), <em>Traces</em> (2011), <em>Crépuscules</em> (2015), <em>Je, tu, il…</em> (2016). </span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Avec <em>Cheminement</em>, Claude Cailleau, dit, dans <span style="text-decoration: underline;">Encres vives</span>, citant un texte, <em>Énigme du poème</em>, qu’il lui semble "avoir déjà tout dit". C’est vrai que, dans ce poème, on trouve plusieurs de ses mots clés, et la présence de la "pierre", dont il écrit ailleurs qu’il a un lien avec le minéral. (Et, dans son <span style="text-decoration: underline;">Anthologie</span>, "les pierres seules se souviennent"). Pierre, densité, et silence. Dans ce recueil les poèmes sont commentés par une prose brève, pour situer le contexte de leur écriture. Et là je me souviens de <span style="text-decoration: underline;">Lamartine</span>, ses commentaires suivant les poèmes des <em>Méditations poétiques</em>. Parfois un paragraphe, parfois plusieurs pages. </span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">La page, écrit Claude Cailleau, "sonderait le silence". Voilà qui éclaire sa démarche. Chercher ce qui se cache dans un silence qui est de la mémoire, les souvenirs enfuis, visages et choses du passé, soi passé, enfance notamment. </span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Le temps n’est pas que celui qui s’enfuit, il est aussi ce qui précède l’écriture. Et l’horizon lointain d’une lecture. "J’écris pour le futur", "contre l’oubli". </span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Mais le temps qu’il écrit est troublant. Particulièrement dans un fragment en prose, qui accompagne un poème publié en 2004 par Encres vives. <em>Un jour ou bien une nuit</em>. On le retrouve dans ce numéro de 2016. Ce texte-poème en prose est très beau. Je cite un peu.</span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">"Je parle d’une grande maison assise dans la nuit. Où la vie sommeillait, en attente d’âmes." (Enfance, mémoire, livre…). Et… (…) "Demain encore je parlais." (…) "Un message se tait, enfermé dans le temps."</span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dans la page d’Encres vives il explique la structure. Une page de "proses serrées", et, en face, autre page, des vers, dit-il, parlant du recueil. Structure qui peut correspondre à cette déchirure du temps paradoxal qu’il déroule. L’imparfait devient un futur. La parole passée rêvant son prolongement dans le futur de lecteurs. Qui fera du futur… archive du passé. Alors que la mémoire est "entre des murs de vent". </span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Traces</em> est une opération étonnante, comme un exercice sur le temps, justement. Le même poème repris trois autres fois, avec des variantes correspondant à des perceptions différentes suivant les âges de la vie. On peut y voir aussi des hésitations sur ce que perçoit de vrai la conscience. Cette "voix" qui "rampe dans la nuit", "ensanglante la nuit", y "sanglote", puis "pleure". Comme si elle se cherchait, doutant, errant.</span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Dans un passage de <em>Pour une heure incertaine</em>, repris dans Encres vives, page 7, c’est l’enfant qui "errait", "ombre fragile, enveloppée d’obscur, engluée dans un temps qui ne veut pas sombrer". Même page, évocation d’un livre d’artiste, pour le poème <em>Avec le temps</em>. Ces pages préparent celle sur <em>Traces</em>, qui suit, un peu plus loin. Le temps, encore. Et le désir d’expliquer sa méthode de travail. "Et j’ai voulu faire apparaître ce qui était caché derrière les mots." Il insiste, autre page, sur le fait que ses livres ne sont pas des recueils, mais "d’abord pensés dans leur totalité", livres composés. Les poèmes s’écrivent ensuite. (Dans L’Anthologie il dit le poème "écrit avant que d’être", et l’écriture "une longue patience"). </span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">De <em>Crépuscules</em>, poème d’une seule phrase de 30 pages il dit que c’est son 'Coup de dés' (écho mallarméen…). Il n’en dit pas plus dans ce numéro. mais dans L’Anthologie on peut en lire quatre proses, plus un condensé de la phrase et voir la reproduction de deux pages du livre. </span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><em>Je, tu, il..</em> est paru la même année que ce numéro d’Encres vives, qui ne le mentionne donc pas. Dans son Anthologie de 2019 il dit le considérer comme "testamentaire" en poésie. Mais déjà, page 16 d’Encres vives, en 2016, il notait son intention de cesser la poésie. Dans <em>Je, tu, il…</em> ce sont des proses brèves. Toujours le temps. (Mais c'est présent dès ses premiers textes publiés par Michel Cosem, et dans plusieurs titres). Et la nuit, du vent, des arbres, des questions, l’écriture. Ce que ce volume éclaire ici. </span></p><p style="font-family: -apple-system-font;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">En conclusion je relève, dans l’<em>Anthologie poétique</em>, une phrase d’un texte de 2003, <em>Habiter la langue</em>. </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">"La poésie serait donc un moyen de communiquer avec l’invisible qui parfois est en soi, parfois dans l’autre, dans l’arbre, le caillou du chemin." </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Et ceci. "La pierre, c’est le temps arrêté, figé presque. Je serais tenté de dire qu’elle est la négation du temps."</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">…………………………………………………………………………………… </span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Recension © MC San Juan / Trames nomades</span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">LIENS… </span></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Claude Cailleau</span>. <span style="text-decoration: underline;">Blog</span> (toujours lisible, même s’il n’est plus enrichi de notes depuis 2019, car remplacé par un autre, ci-dessous)… <a href="http://clcailleau.unblog.fr/">http://clcailleau.unblog.fr</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Entre blog et revue, <span style="text-decoration: underline;">Les amis de la rue Ventura</span>… <a href="https://les-amis-de-la-rue-ventura.over-blog.com/archive/2021-07/">https://les-amis-de-la-rue-ventura.over-blog.com/archive/2021-07/</a></span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Page. Claude Cailleau sur le site d’<span style="text-decoration: underline;">Auteurs du Maine</span>…</span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><a href="http://www.auteursdumaine.net/index.php/claude-cailleau-4/fiche-auteur-aml/?page=auteurs_details&id=4">http://www.auteursdumaine.net/index.php/claude-cailleau-4/fiche-auteur-aml/?page=auteurs_details&id=4</a></span></p><p><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Encres vives</span>, <span style="text-decoration: underline;">Michel Cosem</span>… <a href="https://encresvives.wixsite.com/michelcosem/edition">https://encresvives.wixsite.com/michelcosem/edition</a></span></p>
Avignon
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Un 18 de juliet 2020
tag:avignon.hautetfort.com,2021-07-18:6294646
2021-07-18T00:00:00+02:00
2021-07-18T00:00:00+02:00
Un 18 juillet 2020 On a july 18, 2020...
<p>Un 18 juillet 2020<br /><em>On a july 18, 2020</em></p><p style="text-align: center;"><a title="Pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/1408736272.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/4061523698.jpg" alt="4061523698.jpg" /></a></p><p><a href="https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/disparition-fillette-11-ans-villeneuve-avignon-corps-decouvert-zone-recherche-avignon-1856320.html" target="_blank" rel="noopener">https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/disparition-fillette-11-ans-villeneuve-avignon-corps-decouvert-zone-recherche-avignon-1856320.html</a></p><p><a href="https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2020/07/23/fillette-disparue-a-avignon-les-plongeurs-arrivent-a-l-ile-plot-pour-la-retrouver" target="_blank" rel="noopener">https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2020/07/23/fillette-disparue-a-avignon-les-plongeurs-arrivent-a-l-ile-plot-pour-la-retrouver</a></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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Olivier BARBARANT et la MÉMOIRE
tag:surduvent.hautetfort.com,2021-07-15:6324820
2021-07-15T21:30:00+02:00
2021-07-15T21:30:00+02:00
... Que dira-t-on plus tard de ces instants ? Sont-ils de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6273252" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/02/887089327.jpg" alt="tronc,écorce,mousse,," /></p><p> </p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">...</span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Que dira-t-on plus tard de ces instants ?</span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Sont-ils de ceux qui comptent ? De ceux qui ne comptent pas ?</span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Je n'ai guère avancé : je me demande encore</span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">si l'on perd sa vie à la faire. J'en doute, mais la mémoire</span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">qui tient pour rien ces heures répétées,</span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">ne voit de vie qu'aux seuls moments</span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">où le langage a fui.</span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">...</span></p><p style="padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #003300;"><strong>Olivier BARBARANT</strong></span>, Un grand instant, Champ Vallon, 2019</span></p><p> </p><p> </p>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Souvenirs de Fabienne Stadnicka à la Galerie Cyril Guernieri
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-06-02:6318852
2021-06-02T00:00:00+02:00
2021-06-02T00:00:00+02:00
La galerie parisienne Cyril Guernieri ouvre ses portes à partir de...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/315212193.jpg" id="media-6263008" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La galerie parisienne <a href="https://galerieguernieri.com/artists/fabienne-stadnicka-2/" target="_blank" rel="noopener">Cyril Guernieri</a> ouvre ses portes à partir de cette semaine à <a href="https://www.facebook.com/Fabienne-Stadnicka-265320886857969/" target="_blank" rel="noopener">Fabienne Stadnicka</a> pour une exposition intitulée "Mémoires de Matière".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La matière, c’est principalement la tôle ondulée et rouillée qui sert de support pour ses silhouettes féminines et masculines semblant se dissoudre et disparaître progressivement au fur et à mesure du temps. L’artiste laisse faire la corrosion du métal prendre possession des corps représentés. Ces êtres représentés sont les Laminets et les Laminettes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’artiste dit ceci : "Ils sont nombreux… / L’une baisse les yeux, elle est timide, / L’autre se retourne et ne veut rien savoir, / L’un est distrait, / L’autre semble issu d’un autre siècle, / L’un est prêt à s’envoler, / L’autre se cache le visage, il a peur… / Et chacun chacune, laminés par le temps, à en devenir « Laminet » ou « Laminette », c’est selon, mais tous marqués par le laminoir. / Et chacun chacune, si fragiles parce que rescapés de l’oubli et de la corrosion et pourtant tellement éternels." </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’espace scénographique s’organise par le regroupement successif de sculptures, surélevées par des socles et dont la présence est dédoublée au mur par des ombres qui fonctionnent comme leurs pendants.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Une démarche mémorielle qui frappera l’œil dès sa rencontre avec ses œuvres</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ces fragments de tôles rouillées ont pour leur part leur importance. Objet d’un remaniement de la matière, mais aussi support d’une peinture, la mobilisation de cette tôle constitue pour Fabienne Stadnicka le support d’une recherche approfondie, à la fois pictural et matériel. Le matériau semble être le support d’une décomposition induite par le temps à laquelle répond une palette aux tons de rouille, qui se décline au travers de nuances brunes, d’ocres rouges et jaunes. Ainsi le travail de Fabienne Stadnicka s’ancre profondément dans une démarche mémorielle qui frappera l’œil dès sa rencontre avec ses œuvres. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Tout se passe comme si la tôle se souvenait d’un temps passé, et portait physiquement en elle la trace du temps, exploitée par l’artiste. Le temps a eu sur la tôle ondulée l’effet que la vie a sur le corps et pourtant, les figurations semblent intactes, les Laminets et les Laminettes sont empreints de jeunesse, de beauté et de courbes harmonieusement tracées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est donc dans l’espace de la Galerie Cyril Guernieri que les œuvres de Fabienne Stadnicka seront exposées du 30 mai au 19 juin 2021.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Exposition personnelle de Fabienne Stadnicka, "Mémoire de Matière"</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">29 mai - 19 juin 2021</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">Galerie Cyril Guernieri</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;">29, rue Mazarine 75006 Paris</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://galerieguernieri.com/artists/fabienne-stadnicka-2/" target="_blank" rel="noopener">https://galerieguernieri.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/04/27/galerie-virtuelle-chez-cyril-guernieri.html" target="_blank" rel="noopener">"Galerie virtuelle chez Cyril Guernieri"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/349841098.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6263009" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/1273300323.jpg" alt="cyril guernieri,galerie,art contemporain,paris,fabienne stadnicka,sculptures,tôles,rouille,métal,mémoire" /></a></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Fabienne Stadnicka, Composition</em></span><br /><span style="font-size: 8pt;"><em>Huile sur tôle ondulée rouillée, 93X82 cm</em></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
LA MÉMOIRE selon Bernard NOËL
tag:surduvent.hautetfort.com,2021-05-22:6314567
2021-05-22T21:30:00+02:00
2021-05-22T21:30:00+02:00
... l'oubli est comme l'air la mémoire comme l'ombre...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6255866" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/3907965033.jpg" alt="ombre,arbre,absent," /></p><p> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">...</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">l'oubli est comme l'air</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">la mémoire comme l'ombre</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">d'un arbre absent</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt;">...</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px;"> </p><p style="padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"><strong><span style="color: #800000;">Bernard NOËL</span></strong>, La moitié du geste, Fata Morgana, 1982</span></p><p> </p><p> </p>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
Mémoire vive : Ardéchois coeur fidèle
tag:www.upgradepc.review,2021-04-03:6306124
2021-04-03T09:44:00+02:00
2021-04-03T09:44:00+02:00
Filha que monta, vacha que descen, Fille qui monte, vache qui...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6242021" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgradepc.review/media/01/00/1737157442.jpg" alt="ardeche.jpg" /></p><div class="" dir="auto"><div id="jsc_c_2y" class="ecm0bbzt hv4rvrfc ihqw7lf3 dati1w0a" data-ad-comet-preview="message" data-ad-preview="message"><div class="j83agx80 cbu4d94t ew0dbk1b irj2b8pg"><div class="qzhwtbm6 knvmm38d"><div class="kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><em><strong>Filha que monta, vacha que descen,</strong></em> Fille qui monte, vache qui descend,</div><div dir="auto" style="text-align: start;"><em><strong>Tota sa vida se ne repen ! </strong></em>Toute sa vie s'en repent</div><div dir="auto" style="text-align: start;">(Proverbe ardéchois).</div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: justify;">La propagande poursuit des objectifs variés qui peuvent être de politique, économique, religieux, sanitaire ou militaire. Elle cherche à guider les décisions de l'opinion publique, à modifier les actions des personnes ciblées (la censure peut participer des modalités de la propagande en supprimant et/ou limitant les informations que le pouvoir souhaite ne pas divulguer). Dans sa forme la plus dure, elle façonne la connaissance des personnes par n'importe quel moyen dont la diversion ou la confusion, la peur.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">Lors d'une guerre, la propagande est utilisée pour déshumaniser l'ennemi, les opposants et susciter la haine, en contrôlant la représentation que s'en fait l'opinion publique. Cela peut inclure des accusations mensongères comme de la diffamation.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">La propagande est une arme de guerre au même titre que la bombe, elle peut déclencher des conflits internes ou externes et faire des victimes.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">Parmi ces outils dans les démocraties marchandes :</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">influence médiatique : radio, télévision, presse, publicité, internet.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">confusion volontaire : justification de la vente d'un produit par des principes éthiques, ou inversement, promotion d'une opération humanitaire en usant des techniques de communication des entreprises privées.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">valorisation sémantique : « solidarité » par exemple.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">manipulation de l'opinion publique à l'aide de statistiques ou de sondages biaisés.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">falsification de l'image : retouches vidéo, fausses images.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">auto-censure des rédactions.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">informations partiales.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;">campagnes de diabolisations.</div><div dir="auto" style="text-align: justify;"> </div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="text-align: justify;"><div dir="auto"><em><strong>L'avènement de la démocratie et du nationalisme moderne porte en germe la massification de la propagande politique et la guerre totale. </strong>(La persuasion de masse (1992), édition Robert Laffont, Gérard Chaliand).</em></div><div dir="auto"> </div><div dir="auto"><strong><em>Pour amener l'adversaire à accepter un point de vue contraire à ses intérêts, la propagande doit, au préalable, créer l'atmosphère factice qui déterminera chez l'adversaire l'aberration suffisante pour qu'il se laisse duper.</em> </strong>(La guerre occulte, les sociétés secrètes contre les nations, ,édition Perrin et cie, paris, 1925, André Chéradame).</div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q" style="text-align: justify;"><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div></div><div class="o9v6fnle cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: justify;"><em>Les médias jouent un rôle clé dans ce contexte, associé à une responsabilité accrue, en fournissant des informations précises et fiables au public, mais aussi en prévenant la panique et en favorisant la compréhension et la coopération de la population à l'égard des restrictions nécessaires. <strong>Les médias et les journalistes doivent </strong>adhérer aux standards professionnels et éthiques les plus élevées, </em><strong><em>donner la priorité aux messages faisant autorité...</em> (Conseil de l'Europe)</strong></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div><div dir="auto" style="text-align: start;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/ZqrniccNWIQ?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><p style="text-align: justify;"><em>Bien loin de ces considérations, la vie de nos régions :"Une journaliste de France 3 a été blessée samedi 27 mars par un coup de poing donné dans sa caméra lors d'un reportage dans un village d'Ardèche, selon la direction de la chaîne qui dénonce une «agression insupportable». La journaliste du bureau d'Aubenas s'apprêtait à faire une interview sur le marché des Vans quand un homme s'est interposé en criant: «vous n'avez pas honte de leur répondre?», puis a frappé la caméra qui a heurté violemment la journaliste au visage, relate France 3".(5putnik 27 mars 2021. En vidéo, Crussol en fête, Saint Peray, Ardèche. Vive la paix !</em></p></div></div></div></div></div></div>
Elisabeth
http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/about.html
HOMMAGE
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2021-03-21:6304787
2021-03-21T17:01:00+01:00
2021-03-21T17:01:00+01:00
Par cette note, je rends hommage à mon oncle Jean, dit Jeannot, (mon seul...
<p><span style="font-size: 10pt;">Par cette note, je rends hommage à mon oncle Jean, dit Jeannot, (mon seul oncle car mon père était fils unique et ma mère n'avait qu'une soeur), décédé le 10 mars dernier, l'avant veille de ses 92 ans.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Nicole, soeur de ma mère, s'était mariée avec Jean en 1953 ou 1954, il faudra que je lui demande la date exacte la prochaine fois que je l'aurai au téléphone.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Avant de connaître Jean, Nicole était fiancée à André. </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">André est décédé en 1950 à l'armée, écrasé par un char. Je n'étais pas née, je n'ai connu les circonstances de son décès qu'il y a quelques années, par son neveu, David, l'interrogeant sur quelques photos de 1949 où son oncle apparaissait à côté de ma tante Nicole. Je savais son nom et son prénom par ma mère mais je ne connaissais pas l'histoire que le père de David lui a raconté.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">En 1956, ma tante et mon oncle ont eu leur 1er enfant, Michel. Ils habitaient dans une maison près de l'église et nous leur rendions visite le dimanche après la messe. Mon oncle avait acheté la voiture de mon grand père maternel et la garait dans notre cour pour plus de sûreté, car il ne pouvait pas la stationner en centre ville.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">7 ans après Michel vint une fille, Dominique, en 1963.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">En 1961, mon oncle Jean acheta une maison ancienne pour la retaper, dans une petite ville à quelques kilomètres.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">A la naissance de son 3ème enfant, Pascal, en 1965, des examens ont révélé que ma tante Nicole avait la tuberculose. Elle est donc partie en sanatorium pendant un an. Mon cousin Michel fut envoyé chez sa grand mère paternelle, Dominique chez ma grand mère maternelle, et Pascal, nouveau né, fut élevé chez nous. J'aidais ma mère autant que je pouvais dans son travail de maman de substitution. Je n'avais que 12 ans mais je savais donner les repas à Pascal dont j'étais devenue la marraine.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Mon oncle Jean acheta une maison neuve après avoir revendu celle qu'il avait commencé à retaper, pensant que la santé de Nicole ne permettrait plus de vivre dans une maison en chantier permanent.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">En 1989, on a détecté un cancer du sein chez Nicole qui a été opérée avec succès. Malheureusement, sa fille Dominique n'a pas eu cette chance, elle est décédée en 2002 d'une rechute de son cancer du sein, à l'âge de 39 ans.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Mon oncle Jeannot est parti rejoindre sa fille ce mercredi 10 mars, dans la soirée, à l'hôpital où il avait passé plus de 3 semaines, suite à une infection pulmonaire et les reins bloqués. Il était insuffisant cardiaque depuis une dizaine d'années mais gardait toujours le sourire, malgré les malheurs de la vie. Sa mère (que j'ai connue aux communions et parce qu'elle était très bonne couturière et avait coupé et cousu la robe de mariée de ma soeur aînée) avait une soeur jumelle, toutes deux pupilles de la nation. Je me souviens des paroles de ma mère quand elle en parlait : des enfants trouvées, espagnoles. Pour ça, elle était bavarde et en plus d'être bonne couturière elle était très bonne cuisinière. </span></p><p>(En photo, mon oncle Jean en 1976)</p><p><img id="media-6239612" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/01/02/851005750.JPG" alt="souvenirs,enfance,marraine,oncle,tante,mémoire,années 50,années 60" /></p><p> </p><p> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
Bernard NOËL dans l'INSTANT
tag:surduvent.hautetfort.com,2021-03-14:6302751
2021-03-14T21:30:00+01:00
2021-03-14T21:30:00+01:00
jeté vif dans l'instant précis le cœur flambe la tête brûle...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6235906" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/00/263723101.jpg" alt="nuages," /></p><p> </p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">jeté vif dans l'instant précis le cœur flambe</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">la tête brûle ses torchons de mémoire</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">une fumée prend ciel et joue au nuage</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">ici et là-bas s'enlacent au bout des yeux</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">pur mouvement pour rendre le tu au tu</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: 'Trebuchet MS'; color: #000000; padding-left: 40px; text-align: justify;"> </p><p style="padding-left: 40px; text-align: right;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"><span style="color: #000080;"><strong>Bernard NOËL</strong></span>, Le reste du voyage, POL, 1997</span></p><p> </p><p> </p>
frenchbooklover
http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.html
L'Odeur de la forêt d'Hélène Gestern
tag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2021-02-05:6294752
2021-02-05T18:53:00+01:00
2021-02-05T18:53:00+01:00
L'Odeur de la forêt de Hélène Gestern "Réveillée par des voix...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 24pt;">L'Odeur de la forêt</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 24pt;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 24pt;">Hélène Gestern</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6222977" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/305439853.jpg" alt="l'odeur de la forêt, hélène gestern, arléa, mémoire, seconde guerre mondiale, première guerre mondiale, photographie, photographie de guerre, deuil, secrets, secrets de famille, littérature française, roman français" width="349" height="349" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">"Réveillée par des voix haut perchées, riant trop fort d'une histoire racontée par un homme à la voix alcoolisée. Leur bruit dans la rue, à trois heures du matin, transperce le sommeil et les fragments de présent se mélangent à des bribes de mon rêve, faisant apparaître le fantomatique Alban dans ma cour intérieure, là où il n'a rien à faire."</span></em></p><div class="msg-body P_wpofO mq_AS" style="text-align: justify;" data-test-id="message-view-body-content"><div class="jb_0 X_6MGW N_6Fd5"><div><div id="yiv3040414754"><div><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Il est des demandes qui changent radicalement le cours de notre destin. Comme cette expertise de l'album d'un poilu qu'opère Élisabeth Bathori pour Alix de Chalendar.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Quelques mois plus tard, la voilà héritière de la vieille dame. A elle la maison de famille de Jaligny, à elle surtout les archives de ce soldat mort au combat. Alban de Willecot. Proche du poète symboliste Anatole Massis.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Une double charge qui arrive comme un bouleversement dans la vie de cette spécialiste, perdue dans les méandres d'un chagrin immense. </span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Remonter le fil du temps à la recherche de la mémoire de ces absents va ainsi, paradoxalement, lui permettre de se reancrer dans le monde des vivants. Comme si le passé pouvait réparer le présent.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">L'année dernière, j'avais découvert la plume d'Hélène Gestern avec son très beau roman <em>Eux sur la photo.</em> Un roman où la photographie et les échanges épistolaires structuraient la narration.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Il en va de même dans cet ambitieux récit qui alterne entre le point de vue de l'héroïne, des passages dans le passé et des retranscriptions de missives et d'un journal intime. Comme autant de matières textuelles qui enrichissent sans cesse le propos.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">J'ai toujours eu une prédilection pour ce genre d'ouvrages, entre quête et reconstruction. Deux pôles autour desquels gravite l'intrigue.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Ainsi, nous suivons la reappropriation de son destin par l'héroïne. Par le jeu d'une succession de rencontres et de voyages, notamment au Portugal. Par ses investigations aussi dans sa nouvelle demeure et dans ses papiers jaunis. </span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Même si cette partie m'a intéressée, je me suis surtout passionnée pour le volet historique. Deux périodes s'entrecroisent vite. La première et la seconde guerre mondiale. Mais c'est surtout la première guerre mondiale qui occupe le devant de la scène. Apparaissent bien vite des secrets de famille que seule l'étude acharnée d'Élisabeth pourra dissiper. Labyrinthe de mystères qui nous entraîne dans les impasses d'un amour interdit, dans le fracas des conflits, dans les mensonges d'une entreprise courageuse qui teste les limites de l'honneur, dans la violence de destins sacrifiés.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">C'est un livre dense qui véhicule de nombreuses émotions et qui bruisse de tout le poids de ces souvenirs. Fragments de photos et de mots qui résonnent et nous entraînent. </span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Mon seul bémol tiendra finalement à la relation de l'héroïne avec un des protagonistes. Une relation qui m'a vite ininteresssee. </span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Me resteront l'odeur de la forêt, des clichés choc, les voix de Diane, Alban et Élisabeth, une sensation de curiosité sans cesse attisée, les scènes avec le vice-consul. Et cette confirmation que j'aime infiniment la manière qu'a Hélène Gestern de conter. Avec élégance, profondeur et poésie.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Bref, je ne peux que vous conseiller ce périple de plus de 700 pages. </span></div><div> </div><div><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Arléa, 2018, 736 pages</span></div></div></div></div></div><div class="jb_0 X_6MGW N_6Fd5"><div class="P_0 je_fq7"><div class="W_3n93F p_R" data-test-id="attachment-item"><div class="I_2iedTo k_w H_7yHc p_R o_h" data-test-id="attachment-container"><div class="D_F ab_C gl_C H_6D6F" style="text-align: justify;"> </div></div></div></div></div>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
La mémoire des saints Marthe, Marie et Lazare ajoutée au Calendrier romain
tag:www.chemindamourverslepere.com,2021-02-03:6295067
2021-02-03T09:35:00+01:00
2021-02-03T09:35:00+01:00
Le pape François établit leur mémoire au 29 juillet. Le décret de la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Le pape François établit leur mémoire au 29 juillet. Le décret de la Congrégation pour le Culte Divin paru mardi souligne « l'important témoignage évangélique » offert par ces frère et sœurs « pour accueillir Jésus, l'écouter, et croire qu'il est la résurrection et la vie ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Explications à lire sur <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2021-02/decret-culte-divin-marie-marthe-lazare-fete-calendrier-romain.html" target="_blank" rel="noopener">Vatican News</a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">=> Sur notre site internet : <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="http://www.spiritualite-chretienne.com/provence/evangelisation.html" target="_blank" rel="noopener">L’Évangélisation de la Provence</a></span><br /></span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Grégoire de Narek, Jean d'Avila et Hildegarde de Bingen inscrits au Calendrier romain
tag:www.chemindamourverslepere.com,2021-02-02:6294982
2021-02-02T17:51:00+01:00
2021-02-02T17:51:00+01:00
La Congrégation pour le Culte Divin a publié ce mardi 2 février un...
<p style="text-align: center;"><a href="https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1865/Sainte-Hildegarde-de-Bingen.html" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6223460" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/01/1232660436.jpg" alt="grégoire de narek,jean d'avila,hildegarde de bingen,inscription,calendrier,romain,mémoire" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La Congrégation pour le Culte Divin a publié ce mardi 2 février un décret inscrivant la mémoire facultative de trois docteurs de l'Église. Il en découle que <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" title="Saint Grégoire de Narek" href="https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5899/Saint-Gregoire-de-Narek.html" target="_blank" rel="noopener">Saint Grégoire de Narek</a></span> sera célébré le 27 février, <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" title="Saint Jean d'Avila" href="https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1125/Saint-Jean-d-Avila.html" target="_blank" rel="noopener">Saint Jean d'Avila</a></span> le 10 mai et <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" title="Sainte Hildegarde de Bingen" href="https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1865/Sainte-Hildegarde-de-Bingen.html" target="_blank" rel="noopener">Sainte Hildegarde de Bingen</a></span>, le 17 septembre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Explications de Debora Donnini à lire sur <span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2021-02/gregoire-narek-jean-d-avila-hildegarde-bingen-saint-memoire-pape.html" target="_blank" rel="noopener">Vatican News</a></span>.</span></p>
MCSJuan
http://tramesnomades.hautetfort.com/about.html
”La France a une part d'Afrique en elle”. Mémoire du débarquement de Provence, 15 août 1944
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2020-08-27:6259773
2020-08-27T23:11:00+02:00
2020-08-27T23:11:00+02:00
Ou la mémoire de l’Armée d’Afrique et de son débarquement de Provence…...
<div><img id="media-6165858" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/01/01/2593697027.jpg" alt="1 Hist. Provence.jpg" /><span style="font-size: 10pt;">Ou la mémoire de l’Armée d’Afrique et de son débarquement de Provence…</span></div><div><span style="font-size: 10pt;">Car si le débarquement de Normandie est dans les mémoires et l’objet de cérémonies très médiatisées, le débarquement de Provence, celui de l’Armée d’Afrique (des engagés des colonies d’alors, Maghreb et Afrique, et des Pieds-Noirs natifs d’Afrique du Nord mais originaires de plusieurs pays des rives méditerranéennes - une immigration non métropolitaine), celui-ci a longtemps été oublié, puis un peu retrouvé, mais les promesses de reconnaissance sont laissées de côté, d’où les déceptions et amertumes légitimes.</span></div><div><span style="color: #222222; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;"><img id="media-6165856" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/01/344876230.jpg" alt=" 3 LIV Déb 3.jpg" /></span></span></span></div><div><div><span style="font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt;">Citations et liens, pour info</span>...</span></div><div><span style="font-size: 10pt;">"À la suite du discours de Saint-Raphaël, un groupe de 193 personnalités (sénateurs et députés de gauche comme de droite, associations patriotiques, civiles et culturelles, artistes, intellectuels, journalistes, universitaires et médecins) lance une lettre ouverte, citoyenne et non-partisane, adressée aux maires de France métropolitaine et des Outre-mer. Son objectif est d’inciter les maires à faire écho à la mémoire oubliée." </span></div><div><span style="font-size: 10pt;">(...) </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">"Ils obtiennent gain de cause puisqu’en novembre 2019, les Armées et l’Association des Maires de France (AMF) signent une convention à l’occasion du congrès de l’AMF."</span></div></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(…) </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">"Qu’en est-il un an plus ? Étonnement, le sujet est passé sous les radars des candidats aux élections municipales, tandis que de nombreux maires traînent des pieds rien qu’à l’idée." </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(...) </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">"Le silence assourdissant des élus autour de la reconnaissance nationale des soldats d’Afrique, d’Outre-mer et du Pacifique est sans appel. Le sombre tableau ne fait, selon le Pr. M Lourel, que renforcer les divisions au sein de la Nation."</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">(...) </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">"Rappelons que pour le seul conflit 1939-1945, plus précisément, pendant le débarquement de Provence, le 15 août 1944, près de 225 000 hommes des Tirailleurs Sénégalais et Algériens, Goumiers et Tabors Marocains, Pieds-noirs, Marsouins du Pacifique et dissidents des Antilles versent le prix du sang. Rappelons également que certains Polynésiens et Néo-calédoniens s’engagent dans le bataillon du Pacifique et participent à la bataille de BIr-Hakeim."</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;">Note du site Afrik</span>, <span style="text-decoration: underline;"><em>La France a une part d'Afrique en elle</em></span>, 19-08-2020</span>...</span></div><div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a class="" href="https://www.afrik.com/la-france-a-une-part-d-afrique-en-elle" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://www.afrik.com/la-france-a-une-part-d-afrique-en-elle</a></span></div><div> </div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Article sur <span style="font-size: 12pt;">une intervention de l'historien <span style="text-decoration: underline;">Philippe Lamarque</span></span> sur le débarquement de Provence, en 2014, <span style="text-decoration: underline;">Ouest-France</span>…</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Citations</span>...</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">"Philippe Lamarque, né en Algérie en 1958, est docteur en théologie, docteur en droit et docteur en histoire et philologie. Il a publié de nombreux ouvrages, dont une vingtaine sont consacrés à l’Histoire". (…) "Philippe Lamarque a pour ambition de réhabiliter à sa juste valeur un événement trop occulté de notre Histoire, mais dont le succès fut capital pour la reconquête de la France à partir de l'été 1944. Dans son livre <em>Jour après jour</em>, il raconte comment, à partir du 15 août 1944, avec l'opération Dragoon, près d'un demi-million de soldats débarquent en Provence."</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;"><em>Philippe Lamarque fait revivre le débarquement de Provence</em></span>, <span style="text-decoration: underline;">Ouest-France</span>, 18-10-2014 (Histoire, donc toujours valable)...</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/mouilleron-en-pareds-85390/philippe-lamarque-fait-revivre-le-debarquement-de-provence-2917162" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/mouilleron-en-pareds-85390/philippe-lamarque-fait-revivre-le-debarquement-de-provence-2917162</a></span></div><div> </div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Page sur l'historien Philippe Lamarque sur le site Africultures</span>...</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a class="" href="http://africultures.com/personnes/?no=13719" target="_blank" rel="nofollow noopener">http://africultures.com/personnes/?no=13719</a></span></div><div> </div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;"><em><img id="media-6165863" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/02/2593697027.jpg" alt="1 Hist. Provence.jpg" />Le débarquement en Provence / 15 août 1944</em></span>, livre de <span style="text-decoration: underline;">Philippe Lamarque</span></span> (préface de <span style="text-decoration: underline;">Pierre Miquel</span>, <span style="text-decoration: underline;">Le Cherche-Midi</span>, 2004). Résumé et sommaire sur le site de <span style="text-decoration: underline;">Decitre</span>… </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Extrait</span>... "Le 15 août 1944, une armada alliée mobilisant plus de moyens en hommes et en matériel que pour le débarquement en Normandie, surgit au large des côtes de Provence. Elle comprend notamment 5 cuirassés, 10 porte-avions, 25 croiseurs, 109 torpilleurs et escorteurs, près de 2000 avions de bombardement et de chasse, dont 200 embarqués. Plus de 300 000 combattants investissent les plages."</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a class="" href="https://www.decitre.fr/livres/le-debarquement-en-provence-9782862749921.html" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://www.decitre.fr/livres/le-debarquement-en-provence-9782862749921.html</a></span></div><div> </div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6165857" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/00/1722623068.jpg" alt="2. Hist.provence.jpg" />Un autre livre (parmi bien d’autres…). Mais avec la force du témoignage, du vécu…</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="text-decoration: underline;"><em>Le débarquement de Provence</em></span>, de <span style="text-decoration: underline;">Jacques Robichon</span>, <span style="text-decoration: underline;">Presses de la Cité</span>, 2003</span>.</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">A été réédité en poche, <span style="text-decoration: underline;">coll. J’ai lu</span>.</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Résumé sur le site de <span style="text-decoration: underline;">Decitre</span>...</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Citation</span>...</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">"<span style="text-decoration: underline;">Jacques Robichon</span> retrace l'émouvante arrivée des divisions françaises du général de Lattre de Tassigny sur le sol natal, la capitulation de l'amiral Ruhfus à Toulon et celle du général Schaefer à Marseille, la rencontre historique du 12 septembre 1944, près de Dijon, des premiers soldats alliés venus de Normandie et de Provence, ainsi que bien d'autres épisodes, histoires de mort, d'amour et d'héroïsme. Un livre définitif autant qu'un classique des récits de la guerre 1939-1945, dont <span style="text-decoration: underline;">François Mauriac</span> a dit à sa parution : Jacques Robichon n'écrit rien qu'il n'ait vécu." </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Page de Decitre</span>... </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="https://www.decitre.fr/livres/le-debarquement-de-provence-9782258063105.html" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://www.decitre.fr/livres/le-debarquement-de-provence-9782258063105.html</a></span></div><div> </div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline; font-size: 12pt;">Autres liens</span>…</span></div><div><div dir="ltr"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Images et bibliographie</span>...</span></div><div dir="ltr"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="https://histoire-image.org/fr/etudes/debarquement-provence" target="_blank" rel="nofollow noopener" shape="rect">https://histoire-image.org/fr/etudes/debarquement-provence</a></span></div><div> </div><div dir="ltr"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">La page (et le dossier) d'Hérodote,</span> bon site d'histoire...</span></div><div dir="ltr"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="https://www.herodote.net/15_aout_1944-evenement-19440815.php" target="_blank" rel="nofollow noopener" shape="rect">https://www.herodote.net/15_aout_1944-evenement-19440815.php</a></span></div><div> </div><div dir="ltr"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Un article de <span style="text-decoration: underline;">2019</span>, <span style="text-decoration: underline;">Ouest-France</span>, qui mentionne bien tous les acteurs de ce débarquement...</span></div><div dir="ltr"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/entretien-aout-1944-en-provence-un-debarquement-oublie-6479273" target="_blank" rel="nofollow noopener" shape="rect">https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/entretien-aout-1944-en-provence-un-debarquement-oublie-6479273</a></span></div><div> </div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Et la<span style="text-decoration: underline;"> fiche wikipedia</span> (dont bibliographie et liens)...</span></div><div dir="ltr"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9barquement_de_Provence" target="_blank" rel="nofollow noopener" shape="rect">https://fr.wikipedia.org/wiki/Débarquement_de_Provence</a></span></div><div> </div><div dir="ltr"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><span style="text-decoration: underline;">Article de RTL, classé "Histoire".</span> Tous acteurs mentionnés aussi..</span></div><div dir="ltr"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;"><a href="https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/75-ans-du-debarquement-de-provence-une-histoire-meconnue-7798182637" target="_blank" rel="nofollow noopener" shape="rect">https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/75-ans-du-debarquement-de-provence-une-histoire-meconnue-7798182637</a></span></div></div></div>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Étienne Faure, Légèrement frôlée
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2020-05-31:6242339
2020-05-31T05:00:00+02:00
2020-05-31T05:00:00+02:00
Où est l’exil, en sueur, en train jadis accompli si les avions,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6139256" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/02/2885218825.jpeg" alt="e faure -.jpeg" /></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">Où est l’exil, </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">en sueur, en train jadis accompli</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">si les avions, presque</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">à la vitesse du mensonge nous déposent</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">en des lieux prémédités de loin,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">transmis par la parole, des papiers</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">traduits ou rédigés dans la langue des mères,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">où est l’exil, un écart temporel</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">réduit à rien — espace crânien</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">où l’on revient sur ses pas pour retrouver</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">l’idée perdue en route —</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">histoire de seconde main aujourd’hui effacée</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">devant l’entrée des morts sur le seuil,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">par politesse ultime de la mémoire</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">ici trahie, en creux, quand l’avion atterrit</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">qui ne comblera donc rien, jamais</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">l’amplitude de la perte.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="color: #0000ff;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;">il revient les mains vides</span></em></span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Baskerville',serif;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Baskerville', serif; color: #0000ff;">Étienne Faure, <em>Légèrement frôlée</em>, Champ Vallon, </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Baskerville', serif; color: #0000ff;">2007, p. 90.</span></p>
Littérature de partout
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Sabine Huynh, Parler peau
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2020-05-27:6241491
2020-05-27T05:00:00+02:00
2020-05-27T05:00:00+02:00
grand écart par-dessus les flaques de mémoire la langue défie le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6138079" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/2082573906.jpg" alt="sabine-huynh-600x535.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">grand écart par-dessus les</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">flaques de mémoire la</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">langue défie le vide se frotte</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">au silence délie ses doigts</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">— dégrafent recueillent et</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">plantent — la douceur elle</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">avance avec ce trésor son</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">cœur bat l’indifférence des</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">rues le désespoir et l’espoir</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">tapis ensemble sous les</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">marches où assise elle</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">attendra le regain ses mains</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">toutes aux ondulations de sa</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">peau sous les traces </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;">indélébiles</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff; font-size: 14pt;">Sabine Huynh, <em>Parler peau</em>,</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff; font-size: 14pt;">Æncrages & Co, 2019, np.</span></p>
Littérature de partout
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Jacques Roubaud, Strophes reverdie
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2020-05-21:6240118
2020-05-21T05:00:00+02:00
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49 Qui ne veut plus savoir ce qui se passe Arrête ta...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6135643" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/02/490179142.jpg" alt="PhotoJacquesRoubaud.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">49 Qui ne veut plus savoir ce qui se passe</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Arrête ta mémoire</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Personne ne viendra</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Conclure cette histoire</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Ni du cœur ni du bras</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Tu ne tireras gloire</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">50 Plaine perdue</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Je me suis élongué longtemps</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Dans l’herbe arasée de la plaine</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Au loin vont les collines molles</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Tout ce que j’étais je l’étais</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Mais tout ce qui viendra n’est rien</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">Jacques Roubaud, <em>Strophes reverdie</em>, </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 200px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">L'usage, 2019, p. 45.</span></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
La Mémoire perdue...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2020-05-14:6237369
2020-05-14T16:00:00+02:00
2020-05-14T16:00:00+02:00
Les éditions du Rocher viennent de publier un essai de Francis O'Gorman...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éditions du Rocher viennent de publier un essai de <strong>Francis O'Gorman</strong> intitulé <em><strong>La Mémoire perdue</strong></em>. L'auteur est professeur de littérature à l'université de Lancastre et spécialiste de John Ruskin.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6131073" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/1729570077.jpg" alt="O'Gorman_La mémoire perdue.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">" « <em>La mémoire perdue</em> examine comment et pourquoi nous en sommes venus à présumer qu'il nous faut vivre en nous passant de la plupart des récits - de récits complexes et riches, étranges et contradictoires, fondamentaux et difficiles, douloureux autant qu'instructifs, agréables autant que tristes. C'est un ouvrage qui s'interroge sur ce qui (comme Freud l'a bien montré) nous fait préférer voir l'histoire comme un trauma que la voir comme une richesse. Il analyse pourquoi la littérature, l'art et la musique du passé ne sont presque plus accessibles aux jeunes gens autrement que sous la forme de sujets d'épreuves scolaires ou universitaires, et, au-delà, n'ont guère d'utilité plus poussée, ni ne sont source de plaisir, de questionnements fructueux ou de sens. Il explore pour quelles raisons réfléchir sérieusement aux réalisations du passé est devenu l'apanage de quelques-uns, à l'égard de qui la modernité est en général soupçonneuse. Cette perte d'histoire se mesure en Occident à l'aune de la dégradation du goût (bien que, je le reconnais, on déplore une telle dégradation depuis que la notion même de goût existe) et de la compréhension des réalisations esthétiques et intellectuelles. Mais elle se mesure aussi à travers les multiples formes du déracinement moderne : solitude, exil, mal-être, absence symbolique et parfois littérale d'un foyer. Confrontés à l'oubli des idées et des êtres, et poussés seulement à s'efforcer d'atteindre des succès à venir qu'on présente comme s'ils étaient planifiés, les Occidentaux d'aujourd'hui habitent le séjour trépidant des égarés qui ne font qu'imaginer savoir vers quoi ils vont. » "</span></p></blockquote>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
BROUHAHA
tag:surduvent.hautetfort.com,2020-04-20:6231379
2020-04-20T21:30:00+02:00
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mémoire entassée jusqu'à l'effacement ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6120973" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/00/1595189464.jpg" alt="bulles," /></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">mémoire</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">entassée</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">jusqu'à l'effacement</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">brouhaha</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">jusqu'au silence</span></p><p> </p><p> </p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
Victimes de l'esclavage, une stèle à Creil
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2020-04-19:6231414
2020-04-19T17:04:56+02:00
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Avant l'abolition de l'esclavage en 1848, les esclaves étaient...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/1515757294.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6121036" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/2628195084.jpeg" alt="20200418_155405.jpeg" /></a><em>Avant l'abolition de l'esclavage en 1848, les esclaves étaient considérés comme des « biens meubles », et ne portaient à ce titre pas de nom officiel. </em></p><p><em>A partir de l'abolition, les officiers de l'Etat civil ont donc eu la charge d'attribuer des patronymes aux esclaves affranchis. Le mémorial «Les noms de l'esclavage», créé par CM98, permet ainsi aux habitants d'origine antillaise de retrouver la trace des premiers aïeux qui ont porté leurs noms. </em></p><p><em>Avec l'aide de l'AAC, les familles creilloises et des environs ont ainsi pu rechercher le nom de leurs ancêtres et les inscrire sur la stèle </em>inaugurée en 2015. <em><br /></em></p><p>Une initiative rare et bienvenue (découverte au gré d'une promenade), pour une mémoire partagée.</p><p><a href="http://www.leparisien.fr/oise-60/creil-60100/une-stele-erigee-a-creil-en-memoire-des-victimes-de-l-esclavage-23-05-2015-4796625.php"><strong>Lien. </strong></a><em><br /></em></p>
Bibliothèque Eclats de Lire
http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/about.html
Âme brisée
tag:bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com,2020-04-19:6208419
2020-04-19T07:54:00+02:00
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Âme brisée Akira MIZUBAYASHI Gallimard, 2019, 237 p.,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-6083943" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/media/02/02/1605840128.jpg" alt="roman, Japon, musique, mémoire" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Âme brisée</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Akira MIZUBAYASHI</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Gallimard, 2019, 237 p., 19€</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><em><span style="font-size: 10pt;">Âme : petite pièce de bois interposée, dans le corps de l’instrument à cordes, entre la table et le fond, les maintenant à bonne distance et assurant la qualité, la propagation comme l’uniformité des vibrations.</span></em></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La scène fondatrice du roman se passe à Tokyo, en 1938, dans le contexte historique de la guerre de 15 ans au Japon, barbarie militaire qui a engendré plus de 20 millions de morts dans cette région du monde. </span><span style="font-size: 10pt;">Rei, garçon de 11 ans, lit tranquillement les exploits de son héros Coper, pendant que son père Yu Mizuzawa, 1<sup>er</sup> violoniste, répète un quatuor à cordes de Schubert avec des amis Chinois - en idéaliste qu'il est, imperméable à l’étroite vision nationaliste opposant le Japon à la Chine depuis 1931.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"<em><strong>Je crois que ça a du sens… qu’aujourd’hui, en 1938, dans un coin de Tokyo, un quatuor sino-japonais joue Rosamunde de Schubert…, alors que le pays entier tombé dans ses obsessions bellicistes semble être dévoré par le cancer nationaliste divisant les individus entre un nous et un eux…</strong></em>"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un caporal zélé soupçonnant une réunion clandestine réduit en miettes l’instrument de Yu de ses lourdes bottes, et emmène le musicien au QG sous l’accusation d’être un « <em><strong>hikokumin</strong></em> » ou mauvais sujet japonais. Arrivé trop tard, le lieutenant Kurokami, mélomane éclairé, échoue à protéger Yu, mais cache la présence du fils effrayé et lui rend le violon brisé. De Tokyo à Mirecourt, dans les Vosges, le roman suit le destin de cet enfant, le processus par lequel il devient un luthier de grand renom, ainsi que le destin du violon détruit par le militaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La musique est partout présente dans le roman, et l’amour de la musique classique transparait dans tout le récit, mais elle n’en est pas le sujet à proprement parler. C'est plutôt un roman sur l’amour, qui lie l’enfant à son père par-delà la mort, et sur la mémoire, qui a figé le destin des personnages. Le romancier, <a title="Interview d'Akira Mizubayashi" href="https://www.arte.tv/fr/videos/093981-001-A/akira-mizubayashi-28-minutes/" target="_blank" rel="noopener">dans une interview</a>, souligne la dédicace de son livre à "<em><strong>tous les fantômes du monde"</strong></em>. Dans ce roman, le père est le fantôme précis, mais l’auteur considère toutes les victimes d’Hiroshima, celles du bombardement massif de Tokyo le 10 mars 1945, et plus largement toutes les victimes du monde n’ayant pas pu aller au bout de leur mort.</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10pt;">Akira Mizubayashi est un écrivain japonais d'expression japonaise et française. Né en 1951 à Sakata. </span><span style="font-size: 10pt;">Il commence ses études à l’université nationale des langues et civilisations étrangères de Tokyo, puis étudie à Montpellier, et à l’Ecole Normale Supérieure de Paris. Il enseigne le français à l'université de Tokyo. Depuis 2011, il a choisi d’écrire directement en français (Cf. <strong>Une langue venue d’ailleurs</strong>, sur son rapport à la langue française) – entre autres dérangé par la façon dont la société japonaise hiérarchisée est inscrite dans la langue. Cela lui donne un style légèrement distancié. <br /></span></em></p><p style="text-align: right;">Aline</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce roman est disponible à la bibliothèque, de même que les CD de sa bande sonore :<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">13<sup>e</sup> quatuor en la mineur, opus 29, de <strong>Schubert</strong>, dit "<em><strong>Rosamunde</strong></em>" ; </span><span style="font-size: 10pt;">Partita n°3 en mi majeur de <strong>Bach</strong>, dite "<em><strong>Gavotte en rondeau</strong></em>" ; </span><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Quatuor à cordes en ré majeur,</strong></em> opus 18-3 de <strong>Beethoven</strong>, interprété par le quatuor Alban Berg ; </span><span style="font-size: 10pt;"><em><strong>Sonates et partitas pour violon seul</strong></em>, de <strong>Bach</strong> ; </span><span style="font-size: 10pt;">Concerto pour violon de <strong>Berg</strong> <strong><em>"</em></strong><em><strong>à la mémoire d’un ange</strong></em>".</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L'avis de Vivement Dimanche : "<strong><em>Pénétrer dans l'atelier du luthier Jacques/Rei, c'est entrer dans un univers feutré fait de musique, de gestes précis et d'humilité.</em> Voici un très beau roman à l'âme japonaise qui nous parle d'un enfant et d'un violon qui le guidera toute sa vie.</strong>"</span></p>
Avignon
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Avignoun 1791
tag:avignon.hautetfort.com,2020-03-20:6221248
2020-03-20T00:00:00+01:00
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Avignon 1791
<p>Avignon 1791</p><table style="border-collapse: collapse;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td><a title="Pèr legi, pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/1963433409.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 0 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/1523956220.jpg" alt="1523956220.jpg" /></a></td><td><a title="Pèr legi, pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/4086558575.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/1799201633.jpg" alt="1799201633.jpg" /></a></td></tr><tr><td><a title="Pèr legi, pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/00/953105610.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 10px 10px 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/3444222165.jpg" alt="3444222165.jpg" /></a></td><td><a title="Pèr legi, pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/1019573514.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="margin: 10px 0 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/1445617708.jpg" alt="1445617708.jpg" /></a></td></tr></tbody></table>
Avignon
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Memòri de rèire-grand
tag:avignon.hautetfort.com,2020-03-18:6216278
2020-03-18T00:00:00+01:00
2020-03-18T00:00:00+01:00
Mémoire d'aieul Ancestor's memory Antoine FERRIER (Avignon 01/02/1761...
<p>Mémoire d'aieul<br /><em>Ancestor's memory</em></p><p align="CENTER"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"><strong>Antoine FERRIER<br /></strong>(Avignon 01/02/1761 – Avignon 24/05/1837)<br /><em><strong>Aux enfants de mes enfants</strong></em> (extraits)<br /></span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;"> Je suis né dans la commune d’Avignon dans la maison qu’actuellement j’habite rue Barrollerie¹ numéro trente et un l’an mille sept cent soixante et un et le premier du mois de février. (...)<br /> (...) notre fatale Révolution arriva, (...) le père Ferrier fut nommé membre de la municipalité appelée Richard, il jouissait d’une très bonne réputation, assez de biens de sa fortune, une nombreuse famille jusqu’alors irréprochable, mais très peu instruit, naturellement enclin à la clémence et trop facile à tromper, parlant quelquefois sans réflexion, ce qui lui fit beaucoup d’ennemis, il avait un fond de probité mais peu propre aux fonctions publiques.<br /> L’on sait que le vingtième du mois d’août de l’an quatre vingt onze, la municipalité dont le père Ferrier était membre fut partie emprisonnée et partie dispersée par la faction opposée. Le père Ferrier n’étant pas en sûreté chez lui se réfugia dans le couvent des ci-devant pères petit Augustin réformés. Heureusement pour lui il s’y trouva une compagnie de hussards logés qui le garantirent des poursuites des méchants et il resta là une quinzaine de jours. Cependant comme je voyais le péril auquel cet homme était exposé par l’anarchie qui régnait dans Avignon à cette époque, je résolus à quelque prix que ce fût de le faire évader. En conséquence j’allais le voir, je lui exposais l’état des affaires, les caprices d’une révolution, l’incarcération de ses collègues, le peu de sûreté qu’il y avait pour lui, vu que la faction opposée était parvenue à faire partir les hussards ; le père Vallette (prêtre à Apt ?) approuva fort mes raisons et décida le père Ferrier à faire ce que je lui disait. La difficulté était de trouver un expédient pour mettre ce projet à exécution, parce que les portes de la ville étaient bien gardées.<br /> Je me chargerai de tout : tenez-vous prêt seulement, lui dis-je, pour ce soir à dix heures. En effet, j’avais tout prévu, tout préparé pour l’exécution de mon projet, corde, échelle, fusils, cartouches, mon domestique fidèle, mon frère Agricol. À dix heures précises du soir, environ quinze jours après qu’il s’était réfugié, nous fumes le prendre en compagnie de qui dessus à son refuge, je conduis tout l’attirail auprès de la tour du rempart qui est vis-à-vis la porte du moulin appelé “des morts” pour le cimetière de l’hôpital, je pose mes fusils à terre, je dresse mon échelle au pied de la tour, je fais monter premier mon frère Agricol, ensuite mon père et mon domestique et moi après. Je commence de passer un billot entre les jambes d’Agricol attaché à une bonne corde, il se prend les mains à la même corde et dans l’instant il est hors la ville et il attend son père que je travaille à descendre avec un peu plus de précaution, car c’était un homme extrêmement gros, la peur pouvait le prendre et arriver à une catastrophe ; ainsi pour plus de sûreté je passais une deuxième corde sous ses aisselles indépendamment de celle qui tenait le billot entre ses jambes, je l’embrasse pour le mettre sur le merlet ; mon père ne craignait point et il descend dans un instant sans coup férir. En même temps, je leur fait descendre un fusil la baïonnette au bout, et ils s'en vont à la grange du Pont des Deux Eaux dont mon père était fermier.<br /> Là y prenne le nommé Roux dit Bergère et se font passer le bac de Durance à Bonpas pour se rendre à Cabanne. C’est là où le père Ferrier resta tranquille jusqu’à la rentrée des troupes dans Avignon qui arriva le dix sept novembre après 1791. Après quant à moi je retournai chez moi bien satisfait d’avoir sorti mon père d’une ville où il n’y avait pas de sûreté pour lui.<br /> Tout ce que je viens de raconter ne me coûta que quinze minutes de temps.<br /> Je voudrais bien passer sous silence ce qui arriva après cette époque dans Avignon et je voudrais même au prix de mon sang en effacer la honte à la race future, mais il faut que j’en parle malgré moi pour l’intelligence de ce que je ferais. D’ailleurs mon silence serait de nul compte sur cette affaire, l’on comprend aisément que je veux parler de l’horrible massacre qui se commit dans le château fort d’Avignon la nuit du 16 octobre de l’an quatre vingt onze, époque où tout ce qui était pactisant la municipalité Richard n’était pas en sûreté².<br /> Celui qui était alors Pierre Jean Ferrier mon frère vint se réfugier chez moi, c’est-à-dire dans la maison de mon beau-père rue Calade n° trente isle vingt, je le fis coucher dans mon lit, le matin à deux heures je lui dis viens avec moi, je le mène à l’endroit déjà dit. Tous deux seuls je le descend du rempart et je lui ordonne d’aller passer le bateau à la traille de Sorgue pour se rendre à la Barthelasse, ce qu’il fit, et moi je me retournais chez moi au milieu de plusieurs factionnaires qui criaient Qui vive de tous côtés, avec mon échelle, ma corde et mon fusil. Je garantissais les autres du danger et moi j’y restais. (...)<br /> Les troupes rentrées dans Avignon sous la conduite du général Choisy, sous les auspices des commissaires civils Lessene, Desmaison, Champion de Villeneuve et d’Albignac envoyés par le roi dans Avignon sous la conduite du général Choisy qui, de concert avec les commissaires civils réintégrèrent la municipalité dans leur fonction et que le père Ferrier eut l’imprudence d’accepter contre mon conseil, ce qui lui causa encore beaucoup de chagrin, de persécution et finalement la mort qui s’en suivit.<br /> L’administration municipale étant neuve dans une révolution où les factions se succèdent, où la loi des plus audacieux et des plus forts tient lieu de tout, crurent que tout de concert et même autorisé par des agents du gouvernement, commissaire civil et le général, qui existait alors, crurent, dis-je, de leur devoir et pour le bien de l’humanité d’après les pouvoirs à eux donnés de lancer des mandats d’arrêt contre tous les prévenus des forfaits qui s’étaient commis le seizième d’octobre. À cet effet les troupes de ligne, les hussards, le régiment de La Marck sous les ordres du général, tout fut en recherche, et ce fut alors que les Jourdan, les Minvieille, les Sabin Tournal et une infinité d’autres prévenus furent réellement incarcérés. Ce fut alors aussi que la chance tourna comme l’on sait, le gouvernement monarchique fit place au gouvernement républicain. Les autorités royales furent destituées et les portes des prisons ouvertes à tous les prisonniers pour cause de révolution et même autorisés à se faire payer pour leur temps perdu et (...) à cette époque les Jourdan, Minvieille, Duplat, Sabin et autres assignèrent la municipalité Richard dont le père Ferrier faisait partie, un pour l’autre un seul pour le tout, à leur compter la somme de 100 mille francs pour les dédommager de leur souffrance, prison, abandon de ces affaires, persécution, etc., etc.<br /> Pour parler de ce coup, l’aîné Ferrier d’après ce conseil imagine un moyen paisible pour soustraire le bien de notre père à ces vampires. À cet effet il vint chez moi à la Grangette de Reynard Lespinasse près St-Lazare où j’ai fait domicile 18 mois. (…)</span></p><p align="JUSTIFY"><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 12pt;">¹ <span style="font-size: 10pt;">Actuelle rue Baraillerie.</span><br />² <span style="font-size: 10pt;">Il s'agit des massacres de la Glacière.</span></span></p><p align="JUSTIFY"><em>Antoine Ferrier était le grand-père maternel du grand-père maternel de mon père.</em></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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MÉMOIRE
tag:surduvent.hautetfort.com,2020-02-23:6213111
2020-02-23T21:30:00+01:00
2020-02-23T21:30:00+01:00
dans les doigts la mémoire du pianiste ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6091369" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/02/00/1990538974.jpg" alt="orange,piano," /></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">dans les doigts</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">la mémoire du pianiste</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">l'équilibre</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">dans la vitesse</span></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">et l'oubli</span></p><p> </p><p> </p>
Avignon
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Óumage d'un coupaire sachènt coupa
tag:avignon.hautetfort.com,2020-02-11:6209514
2020-02-11T00:00:00+01:00
2020-02-11T00:00:00+01:00
Hommage d'un tailleur sachant tailler Homage from a stonecutter knowing...
<p>Hommage d'un tailleur sachant tailler<br /><em>Homage from a <span class="gt-baf-term-text gt-baf-word-selected"><span class="gt-baf-cell gt-baf-word-clickable">stonecutter</span></span> knowing how to cut</em></p><p><a title="Pèr legi, pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/945605886.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/2070011577.jpg" alt="2070011577.jpg" /></a></p>
Avignon
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Memòri à bon marcat
tag:avignon.hautetfort.com,2020-02-10:6209505
2020-02-10T00:00:00+01:00
2020-02-10T00:00:00+01:00
Mémoire soldée Low price memory
<p>Mémoire soldée<br /><em>Low price memory</em></p><p><a title="Pica sus la fouto" href="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/39234958.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/448184185.jpg" alt="448184185.jpg" /></a></p>
MCSJuan
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Mémoire de l'horreur concentrationnaire... Lire, savoir.
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2020-01-27:6208242
2020-01-27T03:07:00+01:00
2020-01-27T03:07:00+01:00
Note référençant plus de vingt livres, trois films sur les victimes de...
<p><img id="media-6083601" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/00/612398710.png" alt="1 TERMINUS_AUSCHWITZ_poster.png" />Note référençant plus de vingt livres, trois films sur les victimes de déportation et de génocide : Juifs, Gitans... Plus des pages d'histoire (dont une sur la Shoah par balles et une sur la déportation d’homosexuels), des émissions de France Culture, des poèmes, des dessins-témoignages, une citation... D'abord, livre, le témoignage de Félix Spitz, survivant de 91 ans. (Descendre sur la page pour lire la présentation). Cet ouvrage fait partie aussi de la sélection parue dans Le Monde des livres. Importance de ces paroles de survivants alors que l'antisémitisme sévit (augmentation de 74% en un an, la moitié des actes racistes alors que le pourcentage des Juifs est de 1% en France, et que seuls des Juifs ont été tués parce que Juifs dans notre pays). Importance, aussi, des témoignages, car le négationnisme du génocide existe encore (voir notamment le dernier lien de la note). Et il y a eu aussi des signes inquiétants de racisme visant les Gitans, les Roms, à partir de rumeurs, et malgré les démentis. </p><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(</span><strong style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline; color: #cc99ff;">Mise à jour, le 29-01-20.</span></strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"> Additif. Notes, articles et dossiers :</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">les commémorations, des témoignages, info sur la soirée </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">de la 2 sur l’antisémitisme - documentaire et débat, </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">un entretien avec Simon Epstein, </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">une réflexion de David Gakunzi, un dossier sur le négationnisme…</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">plus liens ajoutés dans la rubrique "Histoire"). </span></div><div> </div><div><strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"> Infos complé</span></span></strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><strong><span style="text-decoration: underline;">mentaires</span></strong>, voir notes des <span style="text-decoration: underline;">catégories </span></span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">"Antisémitisme", "Complotisme/Négationnisme"</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">et "Culture gitane" (liste des catégories, marge gauche, descendre un peu)... </span></div><div> </div><div><span style="text-decoration: underline;"><img id="media-6084595" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/00/2389716749.jpg" alt="mémoire,histoire,déportation,génocide,shoah,samudaripen,juifs,gitans,tsiganes,bibliographie,filmographie,déni" /></span></div><div><span style="text-decoration: underline;">LIENS</span>…</div><div> </div><div><span style="text-decoration: underline;">QUELQUES LIVRES</span>...</div><div> </div><div><span style="text-decoration: underline;">Personne ne me croira</span>, de <span style="text-decoration: underline;">Félix Spitz</span>, éd. Fayard...</div><div>leslibraires.fr… <a class="" href="https://cutt.ly/6rRg0bE" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/6rRg0bE</a></div><div> </div><div><span data-offset-key="7cdr5-0-0"><span style="text-decoration: underline;">Mauthausen</span>, page C</span><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0">ercle.jean.moulin... </span><a class="" href="https://cutt.ly/WrRg29o" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/WrRg29o</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"> </span></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0">T<span style="text-decoration: underline;">erminus Auschwitz</span>, page éd. Michel Lafon... </span><a class="" href="https://cutt.ly/2rRg9Jg" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/2rRg9Jg</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"> </span></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Bibliographie</span> Babelio. Un (très bon) choix de <span style="text-decoration: underline;">17 LIVRES</span> sur les camps... </span><a class="" href="https://cutt.ly/5rRg3vw" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/5rRg3vw</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"> </span></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Samudaripen, le génocide des Tsiganes.</span> LIVRE de <span style="text-decoration: underline;">Claire Auzias</span>, page Librairie Gallimard... </span><a class="" href="https://cutt.ly/ErRg70W" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/ErRg70W</span></a></div><div><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Destins gitans : des origines à la solution finale</span>, </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">éd. Gallimard… résumé </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">(et sur le site de Decitre voir le sommaire…).</span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Page éditeur… <a class="" href="https://cutt.ly/2rTnXgq" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/2rTnXgq</a><br /><br /><span style="text-decoration: underline;">Les Derniers</span>, le LIVRE de <span style="text-decoration: underline;">Sophie Nahum</span>. <span style="text-decoration: underline;">Éd. Alisio</span>, janvier 2020. <br /></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Portraits de survivants, qui s’expriment sur le passé et le présent… <br /><a class="" href="https://cutt.ly/RrUsOEw" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/RrUsOEw</span></a></span></pre><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Sortir de l’ère victimaire</span>, de <span style="text-decoration: underline;">Iannis Rodier</span>, <span style="text-decoration: underline;">éds. Odile Jacob</span>, 2020. Page éditeur… </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">L’émotion n’est pas l’approche qui fonctionne pour enseigner la Shoah. L’auteur fait le point sur ce qui ne marche pas pour proposer d’aller au-delà du compassionnel et d’aborder le sujet en faisant de l’histoire et en analysant l’idéologie, la politique.</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a class="" href="https://cutt.ly/9rUsO0L" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/9rUsO0L</span></a></span></div><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></pre></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0">-------------------------</span></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">FILMS (une sélection)... </span></span></div><div> </div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Shoah</span>, le documentaire de <span style="text-decoration: underline;">Claude Lanzmann</span>... Page de France24... </span><a class="" href="https://cutt.ly/crRg6Or" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/crRg6Or</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"> </span></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Liberté,</span> film de <span style="text-decoration: underline;">Tony Gatlif</span> (né en Algérie) sur <span style="text-decoration: underline;">le génocide des Gitans</span>... Page Allociné... </span><a class="" href="https://cutt.ly/lrRhwky" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/lrRhwky</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"> </span></div><div><div><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="color: #cc99ff; text-decoration: underline;">MISE À JOUR</span></strong>, 28-01-20. ARTE</span> a eu la bonne idée de rediffuser le film de <span style="text-decoration: underline;">Pepe Danquart</span>, <span style="text-decoration: underline;">Cours sans te retourner</span>, récit adapté d’une histoire vécue, la fuite pour survivre d’un enfant polonais juif… Rediffusé aussi le 5 février à 13h35.</div><div>Disponible en DVD. Lien, Arte… <a class="" href="https://cutt.ly/krRM5re" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/krRM5re</span></a></div></div><div> </div><div>-------------------------</div><div><div><span style="text-decoration: underline;">RADIO</span>. <span style="text-decoration: underline;">France Culture</span>, émissions. "<span style="text-decoration: underline;">Quatorze récits d'Auschwitz, la force du témoignage</span>"… <a class="" href="https://cutt.ly/vrRM6Ky" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/vrRM6Ky</span></a></div></div><div>-------------------------</div><div> </div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">HISTOIRE...</span></span></span></div><div> </div><div><pre id="ydp83a02c44yiv1817388252yMail_cursorElementTracker_1580181521453"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">"<span style="text-decoration: underline;">Qu’est-ce que la Shoah ?"</span>. <span style="text-decoration: underline;">Mémorial de la Shoah</span>...</span><br /><a href="https://urlz.fr/bGQv" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://urlz.fr/bGQv</a></pre></div><div><div><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Histoire de la Shoah</span>… Dossier, clips,<span style="text-decoration: underline;"> AKADEM</span>... </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a class="" href="https://cutt.ly/wrTnZyl" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/wrTnZyl</a></span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">La Shoah. Aux origines du génocide.</span> </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">(page et DOSSIER, par <span style="text-decoration: underline;">André Larané</span>).</span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">HERODOTE</span>… <a href="https://cutt.ly/yrTnZKV" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/yrTnZKV</a><br /></span></pre><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Auschwitz, le nom du mal absolu</span>. </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Par <span style="text-decoration: underline;">Annette Wieviorka</span>, historienne (CNRS)… </span></div><div><span style="font-size: 8pt;"><a class="" href="https://cutt.ly/CrYfZvJ" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/CrYfZvJ</a></span></div><div> </div></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Le génocide tsigane</span>.. NOTE, sur Mémoires tsiganes...</span><a class="" href="https://cutt.ly/brRg4rg" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/brRg4rg</span></a></div><div><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">PORAJMOS</span>. Le génocide des Gitans et Tsiganes…</span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">NOTE historique… <a href="https://cutt.ly/rrTnKaO" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/rrTnKaO</a></span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Porajmos</span> (l’engloutissement). </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Les persécutions des Tsiganes </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">(page, chronologie et carte). </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">AKADEM… <a href="https://cutt.ly/ZrTnZmC" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/ZrTnZmC</a> </span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Tsiganes, de la stigmatisation au génocide…</span> </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Page et DOSSIER, <span style="text-decoration: underline;">HERODOTE</span>… </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="https://cutt.ly/nrTnXqe" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/nrTnXqe</a></span></pre></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Tsiganes entre persécution et génocide</span>... NOTE. cercleshoah.org...</span></span><a class="" href="https://cutt.ly/1rRg4Jr" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/1rRg4Jr</span></a></div><div><pre id="ydp83a02c44yiv1817388252yMail_cursorElementTracker_1580181521453"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">La Shoah par balles</span>. "<span style="text-decoration: underline;">Les fusillades massives des Juifs en Ukraine, <br />1941-1944</span>"… </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Cette mémoire doit être associée aux commémorations <br />des camps de l’horreur </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">nazie… <br /><span style="text-decoration: underline;">Mémorial de la Shoah</span>…</span> <a href="https://cutt.ly/orR1tVY" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/orR1tVY</a> </pre></div></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">La déportation d'homosexuels</span> (ou supposés tels). Pas massive, mais réelle... (Le Triangle rose). Sur herodote.net... </span></span><a class="" href="https://cutt.ly/srRheHC" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/srRheHC</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0">--------------------------</span></div><div> </div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">POÈMES pour mémoire</span>…C</span>ercleshoah.org...</div><div> <a href="https://www.cercleshoah.org/spip.php?article482" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://www.cercleshoah.org/spip.php?article482 </a></div><div> </div><div>-----------------------------</div><div><pre id="ydp83a02c44yiv1817388252yMail_cursorElementTracker_1580181521453"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">DESSINS pour témoigner</span>… <span style="text-decoration: underline;">Léon Delarbre</span> a réussi à dessiner ce qu’il <br />voyait et vivait à Buchenwald, et à conserver ses dessins pour <br />témoigner de ces réalités. <br />PAGE qui présente la biographie de Léon Delarbre,<br />contient un diaporama de ses oeuvres, <br />et donne le titre d’un livre, <br /><span style="text-decoration: underline;">Buchenwald par ses </span></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">témoins</span>, éd. Belin, 2004… <br />ASSO-Buchenwald-dora…</span> <a class="" href="https://cutt.ly/wrR1egN" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/wrR1egN</span></a></pre></div><div>----------------------------</div><div><span style="text-decoration: underline;">Réfléchir sur l'aveuglement</span>. Là c'est celui sur la Shoah et Samudaripen, le génocide, l'horreur programmée du nazisme. (Mais il y eut le même pour le stalinisme - sauf Camus et quelques rares. Et il y a le même, idéologique, sur l'islamisme, pour beaucoup. Comme si le déni était un choix ordinaire.).</div><div><span style="text-decoration: underline;">CITATION</span> (et livre, recension sur le site du CCLJ)...<div dir="ltr" data-setdir="false">"L’abomination était en marche. Ils le savaient. Ils se sont tus. Ceux qui parlaient, on ne les a pas écoutés. En quoi les cécités d’hier peuvent-elles aider à comprendre celles d’aujourd’hui ? Si elles le peuvent." <span style="text-decoration: underline;">Daniel Scheidermann</span> – <u>Berlin, 1933 – La presse internationale face à Hitler</u> – Seuil – 2018. <a class="" href="http://www.cclj.be/node/12767" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">http://www.cclj.be/node/12767</span></a></div><div dir="ltr" data-setdir="false"><span style="font-size: small;">_____________________________________________________________</span></div><div dir="ltr" data-setdir="false"> </div><div dir="ltr" data-setdir="false"><strong><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #cc99ff;"><span style="text-decoration: underline;">MISE À JOUR</span>… 29-01-20</span></strong><div><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">COMMÉMORATIONS…</span> Les leaders mondiaux rendent hommage aux victimes <br />de la Shoah. <span style="text-decoration: underline;">Note CCLJ</span>… <a id="ydp4dcfa1c2yiv7988773499linkAnchor_1580252523202" href="http://www.cclj.be/node/13157" target="_blank" rel="nofollow noopener">http://www.cclj.be/node/13157</a></span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Mise en garde des derniers survivants d’Auschwitz</span>… (Et rappel des torts<br /> des Alliés, l’inaction au sujet des camps de la mort)… <br /><span style="text-decoration: underline;">Times of Israël</span>… <a class="" href="https://urlz.fr/bHue" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://urlz.fr/bHue</a></span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">DOCUMENTAIRE et DÉBAT… Sur la 2</span>, . Soirée sur l’antisémitisme. <br />Documentaire qui analyse les sources, de la dramatique Affaire Dreyfus,<br />en passant par le faux des Protocoles des Sages de Sion, jusqu’aux <br />attentats et assassinats ciblant des Juifs parce que Juifs. <br />L’antisémitisme historique et l’antisémitisme actuel (extrême droite <br />et néonazis, extrême gauche obsédée par le conflit Israël-Palestine,<br />islamistes et leurs complices). Visages des victimes, rappel des faits.<br />Témoignages de vécus quotidiens, agressions et menaces. /Et débat, <br />avec des interlocuteurs de qualité. Réflexion sur le long déni malgré <br />les morts qui se succèdent. Réflexion sur ce racisme qui concerne<br />(comme le dit le rabbin Delphine Horvilleur) l’autre trop semblable à soi. <br />Et rappel du fait que l’antisémitisme est le premier marqueur de<br />basculements qui concerneront ensuite tout le monde. <br />Article d’<span style="text-decoration: underline;">Ouest-France</span>, précis et renvoyant à des pages en relation <br />avec les faits évoqués… <a class="" href="https://urlz.fr/bHuf" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://urlz.fr/bHuf</a></span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">----------------------
Jacques-Emile Miriel
http://jemiriel.hautetfort.com/about.html
Modiano ou l'amnésie de l'être
tag:jemiriel.hautetfort.com,2019-10-26:6185610
2019-10-26T09:16:00+02:00
2019-10-26T09:16:00+02:00
Avant la parution de ce nouvel opus de Patrick Modiano,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Avant la parution de ce nouvel opus de Patrick Modiano, j'avais tenté de combler mes lacunes, en lisant quelques-uns de ses romans que je n'avais pas encore lus. Je dois dire que la tâche fut agréable, et même étonnante : je ne sais si cela est dû à mon âge, mais j'ai éprouvé comme une forme d'addiction à cet univers si particulier. Une écriture simple, allusive, est là au service d'une profondeur incommensurable pour décrire certains rapports humains, en particulier dans la dimension du souvenir et de la mémoire. Une part de son passé échappe au héros de Modiano, si bien qu'il doit se faire enquêteur pour pallier cette amnésie. <em>Rue des Boutiques Obscures</em>, prix Goncourt en 1978, est emblématique de cette œuvre, où le personnage principal était un détective privé. Depuis, Modiano a raffiné sa méthode. On dit souvent qu'il écrit toujours le même roman ; je ne crois pas. Ses thèmes demeurent, certes, mais il les raffine, les peaufine. C'est pourquoi je recommande très fortement de lire <em>Encre sympathique</em>, qui vient de paraître. Un homme essaie vainement, depuis plusieurs décennies, de résoudre le mystère de la disparition d'une jeune femme, Noëlle Lefebvre. Il s'agit de quelqu'un qui a priori lui est étranger, et pourtant il sent que c'est une partie de son passé qui se joue là : "je me faisais l'effet d'un amnésique", se dit-il. Et plus loin, encore : "je finissais par croire que j'étais à la recherche d'un chaînon manquant de ma vie". Tout à la quête de cette femme disparue, il croit "entendre une voix qui vous appelle de très loin". C'est cela qui est bouleversant dans cette histoire, la reconnaissance de l'autre comme part essentielle de sa propre vie. Modiano, en quelque cent quarante pages, arrive à nous faire pressentir ce sentiment ambigu, enfoui, secret, cette nécessité de lutter contre l'oubli de soi-même. Paradoxe ultime d'<em>Encre sympathique</em>, c'est à Rome, "ville de l'oubli", que le mystère va se révéler au lecteur attentif, qui gardera de ce morceau extraordinaire de littérature une impression durable et captivante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Patrick Modiano, <em>Encre sympathique. </em>Éd. Gallimard, 16 €.</span></p>
midier
http://icilleurs.hautetfort.com/about.html
Le cerveau n'est pas que mémoire
tag:icilleurs.hautetfort.com,2019-07-10:6162557
2019-07-10T18:32:00+02:00
2019-07-10T18:32:00+02:00
Dans cet article est repris ce principe qui dit que "le cerveau n'est...
<p>Dans <a href="https://www.sinemensuel.com/interview/les-robots-ne-remplaceront-pas-le-cerveau/" target="_blank" rel="noopener"><strong>cet article</strong></a> est repris ce principe qui dit que "le cerveau n'est que mémoire".</p><p>C'est là une vision qui me semble bien trop réductionniste d'un ensemble largement plus complexe.</p><p>Où est l'imaginaire par exemple ?...</p><p>Où se trouve la capacité à "changer d'avis" ?</p><p>Toutes ces capacités/fonctions peuvent se résumer sous le mot de "pensée", laquelle fait partie du système nerveux lui-même, mais est plus ou moins développée en fonction des capacités "de base" du système. Par exemple, la capacité de traiter des symboles "complexes" de type langagier induit des capacités plus fines de traitement des informations.</p><p>(hypothèses:)</p><p>Le cerveau sert à penser, et cette pensée utilise les informations qu'elle trouve dans la mémoire, dans les perceptions et dans les hypothèses (imaginaire) qu'elle peut créer, tout cela constituant un vaste système circulaire où chaque élément peut influencer les autres, y compris le traitement des perceptions elles-mêmes.</p><p>La pensée est une propriété émergent du fonctionnement du système nerveux. Elle "est" son fonctionnement même. Le stockage et la circulation des informations dans les neurones n'est que cela : de la circulation de données. L'intégration (la mise en relations) de ces données, la "pensée" elle-même est ce que <em><strong>fait</strong></em> le système nerveux des données, mémorisées et autres.</p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
GRISE
tag:surduvent.hautetfort.com,2019-06-29:6161022
2019-06-29T21:30:00+02:00
2019-06-29T21:30:00+02:00
couverte d'asphalte d'ardoises mémoire grise...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6007446" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/02/02/2990792722.jpg" alt="grise,ombre," /></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">couverte d'asphalte</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">d'ardoises</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">mémoire grise</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">loin</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">d'où coule la Seine</span></p><p style="padding-left: 80px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">je demeure</span></p><p> </p><p> </p>
Avignon
http://avignon.hautetfort.com/about.html
Samir Hachem de Memphis
tag:avignon.hautetfort.com,2019-06-05:6156450
2019-06-05T20:49:42+02:00
2019-06-05T20:49:42+02:00
S A M I R from Florine Clap on Vimeo .
<p><iframe width="640" height="360" src="https://player.vimeo.com/video/340464719" frameborder="0" allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p><a href="https://vimeo.com/340464719">S A M I R</a> from <a href="https://vimeo.com/florine">Florine Clap</a> on <a href="https://vimeo.com">Vimeo</a>.</p>
Pedros
http://xyzabcd.hautetfort.com/about.html
Quelles qualités ou poids, la Dame Loiseau, accumule-t-elle ? !
tag:xyzabcd.hautetfort.com,2019-05-06:6149141
2019-05-06T21:44:00+02:00
2019-05-06T21:44:00+02:00
Objectivement, sa mémoire ne la trahit-elle pas toujours plus en...
<p><strong><u>Objectivement, sa mémoire ne la trahit-elle pas toujours plus en vieillissant ? !</u></strong></p><p><u>Objectivement, </u><u>n’avait-elle pas oublié</u> qu’elle était <span style="color: #333333;">sur une liste d'extrême droite alors qu’étudiante à Sciences-po ? !</span></p><p style="background: white;"><u>Objectivement,</u><u> n’avait-elle pas oublié</u> <span style="color: #222222;">qu’elle avait laissé tomber Me Françoise Nicolas victime, dans une Ambassade, au Bénin, d’un supérieur hiérarchique !</span></p><p style="background: white;"><span style="color: #222222;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Loiseau#cite_ref-11"><span style="color: #0b0080;">↑</span></a> La rédaction de Mondafrique, <a href="http://mondafrique.com/nathalie-loiseau-tuer/"><span style="color: #663366;">« "Nathalie Loiseau m'a Tuer" »</span></a></span><span style="color: #3366bb;"> [<a href="http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fmondafrique.com%2Fnathalie-loiseau-tuer%2F">archive</a>]</span><span style="color: #222222;">, sur <em>Mondafrique</em>, 13 juillet 2017 (consulté le 27 août 2017).</span></p><p style="background: white;"><span style="color: #222222;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Loiseau#cite_ref-12"><span style="color: #0b0080;">↑</span></a> Françoise Nicolas, « Nathalie Loiseau m'a Tuer », <em>blog de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mediapart"><span style="color: #0b0080;">Mediapart</span></a></em>, 28 août 2017 (<a href="https://blogs.mediapart.fr/francoise-nicolas/blog/280817/nathalie-loiseau-ma-tuer"><span style="color: #663366;">lire en ligne</span></a></span><span style="color: #3366bb;"> [<a href="http://archive.wikiwix.com/cache/?url=https%3A%2F%2Fblogs.mediapart.fr%2Ffrancoise-nicolas%2Fblog%2F280817%2Fnathalie-loiseau-ma-tuer">archive</a>]</span><span style="color: #222222;">).</span></p><p style="background: white;"><u>*** En 2019, objectivement,</u><u> n’avait-elle pas oublié</u><span style="color: #222222;"> que le mot « Romanichelle » n’avait plus cours ? !</span></p><p style="background: white;"><strong><u><span style="color: #222222;">Ne serait-ce pas cruel et Inutile de tirer plus sur une ambulance ! Ou de s’acharner sur un cas pré-Alzheimer qui ne pourra, malheureusement, qu’empirer !</span></u></strong></p><p style="background: white;"><em><u><span style="color: #222222;">Xyzabcd ... ou Pierre Payen (Dunkerque)</span></u></em></p><p><strong><u> </u></strong></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Jean Ristat, Le théâtre du ciel, une lecture de Rimbaud
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2019-04-24:6145868
2019-04-24T05:02:00+02:00
2019-04-24T05:02:00+02:00
...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> <img id="media-5982724" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/01/00/1008682987.jpg" alt="jean ristat,le théâtre du ciel,une lecture de rimbaud,mémoire,dieux,cigale" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;"> Acte III, I rouge</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;"> </span><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">Scène 1</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Forêts de la mémoire quel monstre masqué</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Rôde sous vos futaies et sans cesse m’appelle</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Et me tourmente à la fin du jour les dieux</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Harassés s’en vont dans un exil sans retour</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Ils annoncent en pleurant le deuil interminable</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">De l’amour et sur les pierres blanches d’un mur</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Qui s’écroule les flammes des bougainvillées</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">S’empourprent une dernière fois avant la nuit</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Triomphantes les cigales pleureuses ressassent</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Leur mélopée funèbre et stridulante</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">Jean Ristat, <em>Le théâtre du ciel, Une lecture de Rimbaud</em>,</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0000ff;">Gallimard, 2009, p. 61.</span></p>