Last posts on mitteleuropa2024-03-29T06:42:28+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/mitteleuropa/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlRecension : l'Europe centrale et la multipolaritétag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-07-12:64519932023-07-12T19:39:00+02:002023-07-12T19:39:00+02:00 Recension : l'Europe centrale et la multipolarité Par...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6461412" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3500657748.jpg" alt="qbgygptkyfv21.jpg" width="588" height="589" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Recension : l'Europe centrale et la multipolarité</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Par Alexander Markovics</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans son dernier livre "Mitteleuropa und Multipolarität" (Antaios, 2023), le journaliste Dimitrios Kisoudis (né en 1981) réunit un terme apparemment ancien, celui de "Mitteleuropa", et un terme apparemment nouveau, celui de multipolarité, pour les réconcilier tous deux avec le <em>Sonderweg </em>allemand. L'Allemagne - asservie par les Etats-Unis (voir Nordstream 2) et coupée de l'Est par l'<em>Intermarium </em>polonais - doit enfin se redonner une mission politique et proposer la Mitteleuropa au reste de l'Europe comme une alternative aux liens avec l'Ouest, l'UE et l'OTAN. Est-ce que ce projet peut réussir ou est-ce que nous attendons ici un mode d'emploi pour se faire un hara-kiri géopolitique dans une guerre sur deux fronts ?</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6461413" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1689058883.jpg" alt="kisoudis.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Héros contre marchands : une promenade à travers l'histoire intellectuelle allemande</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans les pages de ce livre de petit format comptant à peine plus de 80 pages explicitant le capharnaüm de son essai antérieur de philosophie de l'histoire, Kisoudis nous livre une promenade à travers l'histoire des idées allemandes de l'ère moderne. Selon les critères du géographe et géopolitologue britannique Mackinder, Kisoudis, disciple de Carl Schmitt, identifie l'Allemagne à la puissance terrestre dans la guerre civile mondiale entre puissances terrestres et maritimes, alors qu'il considère les puissances maritimes anglo-saxonnes comme des partisans de la puissance maritime. Cela peut également être illustré par les différences dans le devenir des nations : alors que l'Allemagne a été façonnée par le pouvoir tenu par le second ordre de la trifonctionnalité traditionnelle, celui des guerriers, les Anglais ont été façonnés par le pouvoir de la bourgeoisie en proie à l'esprit de commerce et d'économie. Selon la classification suggérée par Werner Sombart, il s'agit donc également d'un duel entre des marchands et des héros.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6461414" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3689444863.jpg" alt="list-friedrich.jpg" width="431" height="377" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Friedrich List, ancêtre de l'ordre du grand espace</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans sa généalogie intellectuelle d'une voie (géo)politique particulière pour l'Allemagne, Kisoudis fait commencer le processus de conscientisation de l'Allemagne par Friedrich List (1789 - 1846), auquel il ne veut pas attribuer aujourd'hui le rôle d'un précurseur de l'État-nation allemand ou de l'Union européenne - il remarque ici avec pertinence que de tels rôles sont toujours liés à l'époque concernée - mais le rôle de l'architecte de la notion de Grand Espace (<em>Grossraum</em>). Alors que List voulait protéger l'Allemagne contre la grande puissance universaliste qu'était l'Angleterre avec son impérialisme en lui imposant des droits de douane, l'Allemagne doit aujourd'hui offrir à l'Europe une alternative à l'UE aujourd'hui téléguidée par les transatlantiques, afin qu'elle puisse s'affirmer face aux États-Unis, eux aussi universalistes.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Mitteleuropa comme solution à la situation centrale de l'Allemagne</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cette orientation (centre)-européenne est notamment nécessaire parce que l'Allemagne ne dispose pas de frontières naturelles en raison de sa situation centrale. Kisoudis voit dans la Mitteleuropa la forme géopolitique de la voie particulière de l'Allemagne, qui peut s'opposer aussi bien à l'ancrage géopolitique à l'Ouest qu'à la rééducation libérale.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au cours de son ouvrage, l'auteur montre cependant que les architectes du <em>Sonderweg </em>allemand se sont souvent écartés de la voie des héros et ont tenté de suivre celle des marchands: l'ère bismarckienne a été suivie en Allemagne par des idées impérialistes, comme par exemple dans l'Association navale allemande, la bourgeoisie allemande faisant désormais la promotion d'une grande flotte sous la forme d'une puissante marine de guerre qui se soumettrait le monde. Les causes de la "catastrophe allemande" se situent dans la promotion de ces idées impérialistes. L'<em>Allgemeine Deutsche Verband</em> (plus tard <em>Alldeutscher Verband),</em> fondée en 1891, lui sert d'exemple pour illustrer le conflit entre l'idée d'amitié entre les peuples et le chauvinisme.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6461418" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1693596635.jpg" alt="31s1mZ8TUQL._AC_UF1000,1000_QL80_.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6461419" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/936998972.jpg" alt="inhclassdex.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'amitié entre les peuples contre le chauvinisme</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Alors qu'Ernst Hasse, par exemple, défendait l'égalité des droits entre les puissances mondiales et se prononçait en faveur d'un <em>Zollverein </em>centre-européen, vecteur de la puissance mondiale allemande, Heinrich Claß (photo), arrivé à la tête de l'<em>Alldeutscher Verband </em>en 1908, défendait une politique fortement marquée par la théorie du darwinisme social et la théorie de la race. Kisoudis décrit les conflits et les recoupements entre les deux approches, notamment à travers le débat sur les buts de guerre pendant la Première Guerre mondiale. Alors que le premier courant culminait avec les plans du chemin de fer Berlin-Bagdad et les revendications pour la création d'une association économique centre-européenne, comme par exemple chez le représentant le plus connu de l'idée de la Mitteleuropa, Friedrich Naumann, le second courant ne voit la Mitteleuropa que comme une étape intermédiaire avant de s'étendre à l'Europe de l'Est selon une méthodologie impérialiste, comme l'ont fait les dirigeants allemands pendant la Première Guerre mondiale avec la région "Ober Ost" et pendant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre du "Generalplan Ost". A ce stade, Kisoudis se range du côté de la politique de la Mitteleuropa dans le sens de l'entente entre les peuples et contre le chauvinisme. Si l'Allemagne veut reprendre sa voie particulière, elle doit montrer à l'Europe une alternative sous la forme de la Mitteleuropa, dans le sens d'un lien vers l'Est, également pour pouvoir surmonter la menace polonaise de l'<em>Intermarium</em>. La guerre actuelle autour de l'Ukraine prouve qu'un lien étroit avec l'Ouest, face à l'essor économique de l'Asie, ne peut que laisser l'Allemagne et l'Europe du côté des perdants.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Mitteleuropa et la multipolarité - une introduction réussie au débat sur l'avenir de l'Allemagne</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Enfin, Kisoudis fait remarquer avec pertinence que la multipolarité nécessite également un autre état d'esprit, axé sur des notions traditionnelles telles que l'honneur, la foi et la cohésion - des valeurs qui, selon lui, sont aujourd'hui vécues de manière plus convaincante en Hongrie et en Turquie que dans l'Ouest désormais contraint de vivre sous la bannière arc-en-ciel. Son livre est une introduction réussie à la thématique de la multipolarité et à la possibilité d'un <em>Sonderweg </em>allemand (= une voie particulière de l'Allemagne). Pour ceux qui souhaitent approfondir cette thématique, nous recommandons les ouvrages "Geopolitische Zeitwende" de Sascha Roßmüller, auteur de mensuel <em>Deutsche Stimme,</em> et "Konflikte der Zukunft" d'Alexander Douguine.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Commande: <span style="color: #ffcc99;">https://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/reihe-kaplaken/176668/mitteleuropa-und-multipolaritaet?number=9783949041877</span></span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDimitrios Kisoudis : Europe centrale et multipolaritétag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-05-27:64451672023-05-27T20:40:46+02:002023-05-27T20:40:46+02:00 Dimitrios Kisoudis: Europe centrale et multipolarité Bron:...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6450083" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/4023487702.jpg" alt="Figure-1.jpg" /></span></strong></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Dimitrios Kisoudis: Europe centrale et multipolarité</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Bron: <a style="color: #999999;" href="https://www.pi-news.net/2023/05/dimitrios-kisoudis-mitteleuropa-und-multipolaritaet/">https://www.pi-news.net/2023/05/dimitrios-kisoudis-mitteleuropa-und-multipolaritaet/</a></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le volume de la collection <em>Kaplaken "Mitteleuropa und Multipolarität" </em>de Dimitrios Kisoudis est paru aux éditions Antaios à Schnellroda (cf. infra).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'Allemagne n'est pas l'Occident ou l'Est, mais les deux à la fois et surtout, elle est un pont. C'est la conviction de Dimitrios Kisoudis, journaliste et conseiller politique du porte-parole de l'AfD Tino Chrupalla au Bundestag allemand, et c'est dans ce petit volume concis et précis qu'il raconte la courte histoire de l'idée de <em>Mitteleuropa</em>.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La <em>Mitteleuropa </em>est la figure géopolitique du tristement célèbre "<em>Sonderweg</em> allemand" (la "voie particulièrement de l'Allemagne"). L'Allemagne appartient au centre - ni géographiquement ni politiquement, l'Allemagne n'a jamais été "l'Ouest" : elle a été forcée de prendre le chemin de l'Ouest.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Aujourd'hui, il apparaît que ce chemin n'est pas un chemin de salut. Qu'est-ce que les puissances victorieuses avaient identifié comme défauts allemands après 1945 ? Le militarisme et l'obéissance à l'autorité. Le "<em>Pflichtethos</em>" allemand originel a été réinterprété en "<em>Kadavergehorsam</em>" (obéissance <em>perinde ac cadaver).</em> La "rééducation" est passée par là !</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6450084" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2426660652.jpg" alt="kisoudis-696x388.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour échapper au danger de la "Wokeness" occidentale, l'Allemagne doit désormais reprendre son "<em>Sonderweg</em>". Sur cette "voie spéciale", l'Allemagne avait déjà découvert la multipolarité - qu'elle doit faire revivre.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> - L'économiste Friedrich List a conçu l'Union douanière allemande comme une grande région d'Europe centrale.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> - L'homme politique Friedrich Naumann voulait transférer l'idée de Saint Empire romain de la nation germanique à l'idée de <em>Mitteleuropa </em>dans l'ordre moderne des grandes régions.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> - Pendant plus d'un siècle, l'idée d'une <em>Mitteleuropa </em>dirigée par l'Allemagne a marqué la politique. Elle a trouvé son apogée dans l'idée d'un bloc continental allant de l'Europe centrale à l'Asie de l'Est.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Parmi beaucoup d'autres, Kisoudis cite ici le père de la gymnastique, <em>Turnvater </em>Jahn : "L'Allemagne, si elle est unie avec elle-même, pourra un jour être la fondatrice de la paix perpétuelle en Europe, l'ange gardien de l'humanité".</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6450085" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1428205131.jpg" alt="fd26eb0c7469866b3c011c69ef5c9655.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Oui, c'était à l'évidence du pathos ! Et pourtant, ce n'est pas du tout faux. Il y a des siècles déjà, l'idée de la <em>Mitteleuropa </em>a fait entrer le Saint Empire romain de la nation germanique dans l'ère moderne. Aujourd'hui, une véritable conception de la <em>Mitteleuropa </em>pourrait être plus attrayante que jamais.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Car nous sommes entrés dans l'ère de la multipolarité. L'idée d'un monde de grands espaces égaux revient d'Asie en Allemagne. Alors que la Pologne enfonce un coin dans le continent avec son initiative des Trois Mers, l'Allemagne, elle, devrait au contraire construire un pont entre l'Ouest et l'Est.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Kisoudis appelle à une initiative d'Europe centrale, au-delà de l'UE et de l'OTAN. Un petit ouvrage de base très intéressant.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">" Dimitrios Kisoudis : <span style="color: #ff6600;"><em>Mitteleuropa und Multipolarität,</em></span> Schnellroda : Antaios 2023, 86 p., 10 € - à commander ici: <span style="color: #ffcc99;">https://antaios.de/gesamtverzeichnis-antaios/reihe-kaplaken/176668/mitteleuropa-und-multipolaritaet</span> </span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'ex-président du FPÖ Strache fonde une plate-forme pour la paix: ”Tous ceux qui doutent ne comprennent pas Poutine”tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-12-17:64175542022-12-17T20:58:55+01:002022-12-17T20:58:55+01:00 L'ex-président du FPÖ Strache fonde une plate-forme pour la paix:...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6410125" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2111489509.jpg" alt="FILES-AUSTRIA-POLITICS-CORRUPTION.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>L'ex-président du FPÖ Strache fonde une plate-forme pour la paix: "Tous ceux qui doutent ne comprennent pas Poutine"</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://zuerst.de/2022/12/17/ex-fpoe-chef-strache-gruendet-friedens-plattform-nicht-jeder-der-zweifelt-ist-putin-versteher/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Vienne. Une initiative de paix remarquable a été lancée en Autriche. L'initiateur de la "Plateforme pour la paix et la neutralité" est l'ancien chef du FPÖ Heinz-Christian Strache. Lundi, une table ronde très attendue a eu lieu à Vienne. Les invités étaient Andreas Mölzer, vétéran du FPÖ, Peter Fichtenbauer, ancien conseiller national libéral et "avocat du peuple", Christina Baum, députée de l'AfD au Bundestag, Heinrich Fiechtner, ancien député de l'AfD au Landtag de Bade-Wurtemberg, et Efgani Dönmez (photo), sans étiquette.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6410126" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2274167597.jpg" alt="efgani-dönmez.1024x1024.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le motif de l'événement et de la création de cette plate-forme était qu'il n'y avait "aucune initiative de paix visible et audible", a expliqué Strache, qui a animé le débat. Il a reproché à l'Occident de ne pas avoir invité la Russie à la table des négociations. L'ancien député européen Mölzer a constaté que "du côté européen, on n'apporte absolument rien de positif pour le moment".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les participants au débat étaient également d'accord sur le fait que la Russie était présentée de manière unilatérale et négative dans les médias occidentaux. Les causes de la guerre sont toutefois beaucoup plus complexes, a constaté Mölzer. Et: "Tous ceux qui doutent ne sont pas ceux qui comprennent Poutine <em>(Putin-Versteher)".</em></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour Christina Baum (photo), députée de l'AfD au <em>Bundestag</em>, qui s'était déjà prononcée au <em>Bundestag </em>contre l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN, la Russie ou le chef du Kremlin Poutine ne sont pas non plus responsables de la guerre en Ukraine. "L'agresseur est celui qui force son adversaire à prendre les armes", a-t-elle déclaré en citant Frédéric le Grand. Elle s'était déjà dit avant la guerre "espérons que Poutine garde son sang-froid", car il a été "provoqué en permanence".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6410127" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1403738249.jpg" alt="christina-baum-afd.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Avec Dönmez, ancien membre des Verts et de l'ÖVP, un participant du camp des partis <em>mainstream </em>a également enrichi la table ronde. Mais Dönmez a également plaidé pour la retenue et la compréhension à l'égard de la Russie : "On nous présente un récit, une histoire que nous devons accepter sans réfléchir. En tant que médiateur, je dis : je veux aussi comprendre un Monsieur Poutine". Cela vaut également pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président turc Erdogan. Au lieu de cela, l'Occident se livre à une escalade délibérée.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La guerre est une guerre par procuration des grandes puissances, selon Dönmez. L'UE n'agit que comme un "État vassal" des États-Unis. Poutine a rendu service à ces derniers avec la guerre: l'UE s'est en effet rapprochée des Etats-Unis et s'est distancée de la Russie. L'UE devrait en fait poursuivre une politique de paix indépendante, a expliqué Dönmez.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ensuite, un autre éclat amusant: interrogé par l'animateur Strache sur le fait de savoir si l'Ukraine était l'incarnation des "valeurs occidentales", l'ex-député AfD du Landtag Heinrich Fiechtner (photo) a répondu : "Malheureusement, oui, elle l'est - dans toute sa connivence corrompue".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6410128" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/212188604.jpg" alt="Heinrich-Fiechtner-Foto-privat-24952.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le groupe de discussion était également d'accord pour prendre parti en faveur de la neutralité autrichienne, qui est de plus en plus érodée, au moins depuis le début de la guerre en Ukraine. "Une adhésion à l'OTAN est, je pense, la dernière chose que les Autrichiens souhaitent", a constaté Strache. La députée de l'AfD Baum a abondé dans le même sens, estimant qu'"il est très important que l'Autriche reste neutre". Elle souhaite qu'il en soit de même pour l'Allemagne. (mü)</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Demandez ici un exemplaire gratuit du magazine d'information allemand ZUERST ! ou abonnez-vous dès aujourd'hui à la voix des intérêts allemands !</span></strong></span></em></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Suivez également ZUERST ! sur Telegram : <a style="color: #999999;" href="https://t.me/s/deutschesnachrichtenmagazin">https://t.me/s/deutschesnachrichtenmagazin</a></span></strong></span></em></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlHongrie démocratique: les citoyens peuvent voter sur les sanctions contre la Russietag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-09-29:64038202022-09-29T18:32:59+02:002022-09-29T18:32:59+02:00 Hongrie démocratique: les citoyens peuvent voter sur les sanctions...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6390380" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3063083032.jpg" alt="Budapest.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Hongrie démocratique: les citoyens peuvent voter sur les sanctions contre la Russie</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>https://zuerst.de/2022/09/28/demokratisches-ungarn-buerger-duerfen-ueber-russland-sanktionen-abstimmen/</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Budapest. On ne peut que rêver d'une telle démocratie dans notre pays : en Hongrie, les citoyens auront bientôt l'occasion de se prononcer par référendum sur les sanctions de l'UE à l'encontre de la Russie. Selon les déclarations répétées du gouvernement hongrois, celles-ci ne nuisent qu'à l'Europe elle-même et ne sont en outre pas légitimées par la volonté de la population.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>"Les sanctions n'ont pas été décidées de manière démocratique, ce sont les bureaucrates de Bruxelles et les élites européennes qui en ont décidé", a déclaré M. Orbán lundi au Parlement de Budapest, ajoutant : "Bien que les citoyens européens en paient le prix, on ne leur a pas demandé leur avis".</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans le cadre d'une "consultation nationale", le gouvernement hongrois sera donc "le premier en Europe à demander l'avis des citoyens sur les sanctions contre la Russie", a annoncé Orbán.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Par le passé, le gouvernement Orbán a régulièrement organisé des référendums sur des questions politiques clés, comme la législation nationale sur la protection de l'enfance, ce qui lui a régulièrement valu des critiques de l'UE. (mü)</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Demandez ici un exemplaire gratuit du magazine d'information allemand ZUERST ! ou abonnez-vous dès aujourd'hui à la voix des intérêts allemands !</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Suivez également ZUERST ! sur Telegram : <a style="color: #999999;" href="https://t.me/s/deutschesnachrichtenmagazin"><span style="color: #ffcc99;">https://t.me/s/deutschesnachrichtenmagazin</span></a></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlNeutralité et défense nationale: Réalité et visiontag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-03-18:63720622022-03-18T13:45:34+01:002022-03-18T13:45:34+01:00 Neutralité et défense nationale: Réalité et vision Andreas Mölzer...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6342751" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1791806110.jpg" alt="angelobung-am-nationalfeiertag-verfassun-768x517.jpg" width="574" height="386" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Neutralité et défense nationale: Réalité et vision</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Andreas Mölzer</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Source: <span style="font-size: large;"><span style="font-size: medium; color: #999999;">https://andreasmoelzer.wordpress.com/2022/03/17/neutralitat-und-landesverteidigung-realitat-und-vision/</span></span></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon des sondages récents, un peu plus de 70% des Autrichiens sont favorables au maintien de la neutralité. Et presque autant de personnes sondées sont favorables à ce que notre république alpine fasse partie d'un système de défense européen. Seule une minorité, quasi insignifiante, est donc favorable à l'adhésion à une OTAN dominée par les États-Unis.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En fait, il y a un peu plus de 20 ans, sous la coalition ÖVP-FPÖ de Wolfgang Schüssel et Susanne Riess-Passer, une brève période a laissé entrevoir une européanisation du pacte de l'Atlantique Nord et donc une émancipation des Européens de la domination américaine. A l'époque, il semblait que l'OTAN pouvait évoluer vers une alliance de défense réduite aux pays de l'UE. L'achat des 24 Eurofighters par la coalition ÖVP-FPÖ - en fait, il s'agissait d'un gouvernement FPÖ-ÖVP - devait être une sorte de contribution autrichienne à une défense européenne de l'espace aérien et les <em>Battlegroups</em> de l'Union européenne, dont il était question à l'époque, auraient probablement été conçus comme le noyau d'une armée européenne. La question de savoir comment une telle armée européenne aurait fonctionné compte tenu du potentiel militaire des deux puissances nucléaires que sont la Grande-Bretagne et la France n'avait même pas été abordée à l'époque. En tout état de cause, une armée européenne dotée du potentiel nucléaire des deux puissances atomiques d'Europe aurait pu développer la force nécessaire pour égaler les autres grandes puissances militaires.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6342752" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3083235034.jpg" alt="FLUGSHOW-AIRPOWER-13-IN-ZELTWEG-EINFLIEGEN-EUROFIGHTER-TYPHOON_1487234172002479_v0_l.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Non, il en a été autrement : malgré tous les échecs militaires et le chaos militaire que les forces armées américaines ont dû affronter lors de leurs opérations globales en l'Afghanistan et en Amérique latine, la domination américaine au sein du pacte de l'Atlantique Nord n'a pas seulement perduré, elle s'est même renforcée. Sous la présidence de Donald Trump, les Américains semblaient se replier sur la doctrine Monroe et sur une "splendide désolation". Aujourd'hui, sous le président démocrate Biden, les choses sont à nouveau très différentes, notamment en ce qui concerne l'adversaire géopolitique russe. Historiquement, ce sont les présidents américains démocrates qui ont le plus souvent engagé l'Amérique dans des guerres et des conflits militaires mondiaux. Joe Biden n'est qu'un de ceux-là et, avec l'élargissement considérable de l'OTAN vers l'Est, dans des territoires de l'ancien pacte de Varsovie, voire de l'ex-Union soviétique, il a quasiment encerclé la Russie. Les réactions de l'Union européenne, mais aussi des puissances européennes les plus fortes, la France et l'Allemagne, ainsi que du Royaume-Uni, qui s'est retiré de l'UE, dans le conflit armé actuel autour de l'Ukraine, montrent clairement que les Européens suivent ici, au sein de l'OTAN, les directives américaines de manière absolument servile.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les Européens, en particulier les Allemands, mais aussi les Autrichiens neutres, ont été secoués par la guerre en Ukraine dans la mesure où ils ont dû admettre que leurs armées respectives n'étaient en aucun cas capables de se défendre et qu'elles n'avaient rien à opposer à d'éventuelles attaques extérieures. Bien qu'il n'y ait eu, et qu'il n'y ait toujours, aucun signe ou indice d'une intention russe d'attaquer des pays de l'UE ou des membres de l'OTAN, ce rappel à l'ordre semble avoir été fructueux et très nécessaire. Le gouvernement allemand, dirigé par Olaf Scholz, a immédiatement promis 100 milliards d'euros pour le réarmement du gouvernement fédéral, et même l'Autriche s'est soudainement montrée prête à augmenter le budget minimal de la défense. Et puis, il y a même eu des voix au sein de la République alpine qui ont déclaré que seule une adhésion à l'OTAN pourrait apporter la sécurité au pays.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6342753" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/314673993.jpg" alt="22542340885.jpg" width="357" height="580" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Nous savons maintenant que la neutralité perpétuelle, que nous avons acceptée sous la pression soviétique dans le contexte du traité d'État, est devenue au fil des ans une partie de l'identité autrichienne, apparemment appréciée par la majorité de la population. Du point de vue de la politique de sécurité, il s'agissait bien sûr d'un mensonge pendant la guerre froide, car même à cette époque, l'armée fédérale n'aurait pas été en mesure de résister à une attaque du Pacte de Varsovie. Dans le secret des cercles de l'armée autrichienne, on savait à l'époque qu'en cas de guerre, on n'aurait pu que lancer un appel à l'aide à l'OTAN et qu'on aurait peut-être été en mesure de résister brièvement. Et cela ne s'est pas du tout amélioré depuis la fin de la guerre froide. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En tant que membre de l'Union européenne, entouré de membres de l'OTAN, on pensait, à Vienne, y compris dans les cercles de l'armée fédérale, que la défense militaire du pays ne devait plus vraiment être prise au sérieux. L'armée fédérale était au mieux une organisation de protection civile, un bon corps de pompiers, qui devait fournir des services d'assistance en cas de catastrophe et, le cas échéant, intercepter les migrants illégaux lors d'une mission d'assistance à la frontière. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Au moyen d'innombrables réformes depuis l'ère Kreisky, l'armée a été amaigrie au cours de longues décennies, son armement est obsolète, le concept de milice a été purement et simplement mis au placard et même l'obligation générale de servir a été remise en question à un moment donné. La possibilité d'effectuer un service civil et les critères trop prudents appliqués lors de la sélection des conscrits ont de toute façon fortement érodé cette obligation générale de servir. C'est ainsi que l'armée de terre n'est aujourd'hui que partiellement opérationnelle, qu'elle ne dispose ni d'armes modernes ni d'une surveillance aérienne réellement opérationnelle, et qu'elle aurait à peine les carburants nécessaires pour les véhicules et les munitions nécessaires pour une intervention.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6342754" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3784936742.jpg" alt="211022-1708-948-0900-349417-20211022s15kaserne.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Au vu de ces faits, et donc en ce qui concerne la neutralité et l'état de préparation effectif du pays à la défense, il convient de développer des stratégies d'avenir qui, d'une part, rendent la République réellement apte à se défendre et qui, d'autre part, permettent la mise en place d'un système de sécurité et de défense militaire européen, qui aurait dû être mis en place depuis longtemps. Si les belles paroles des responsables politiques devaient effectivement se concrétiser et si un budget adéquat devait être alloué à la défense nationale, l'armée fédérale devrait être réarmée le plus rapidement possible - ce qui devrait sans aucun doute prendre des années - <span style="color: #ffcc99;">sur le modèle suisse. </span>Des investissements massifs devraient être consacrés à l'équipement et à la formation des cadres, qui constituent en quelque sorte le noyau d'une armée de milice à large spectre en tant qu'armée professionnelle.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour une telle armée de milice, le service militaire obligatoire devrait être étendu à l'obligation générale de servir pour tous les jeunes citoyens. Dans le cadre de ce service obligatoire, les jeunes hommes et les jeunes femmes devraient être obligés d'effectuer un an de service de solidarité civique, soit dans le cadre du service militaire, soit dans le cadre du service social et de la protection civile. Il n'y a pas d'argument valable pour que cette obligation de service ne s'applique pas aux femmes, étant donné que l'égalité entre les hommes et les femmes doit être imposée depuis longtemps dans tous les domaines juridiques et sociaux. Il va de soi qu'une telle armée de milice serait ouverte aux femmes de manière tout à fait équivalente et qu'elle devrait être dotée de certains avantages de nature financière par rapport aux services sociaux et à ceux du domaine de la protection civile, afin de garantir les effectifs correspondants. Une telle armée de milice, dotée d'un équipement moderne et d'une formation optimale, avec une armée professionnelle en son cœur, devrait avoir la volonté et la capacité de défendre le pays de manière autonome. Elle serait ainsi également garante de la neutralité militaire de l'Autriche, tant que celle-ci est maintenue.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si l'Union européenne était en mesure de devenir un "acteur mondial", également du point de vue de la politique de sécurité, cela nécessiterait naturellement de s'émanciper des Américains. Que cela passe par une européanisation du traité de l'Atlantique Nord ou par un retrait des Européens de ce traité est secondaire. Même si une sorte de communauté de valeurs transatlantique des grandes puissances démocratiquement organisées, c'est-à-dire les États-Unis et l'Europe, doit continuer à exister, une action autonome de l'Union européenne en matière de politique de sécurité et de géopolitique serait indispensable comme condition préalable à la sauvegarde de ses propres intérêts. Et ce serait bien sûr aussi la condition pour abandonner la neutralité autrichienne sur le plan militaire au profit d'une participation à une armée de l'UE.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Depuis l'adhésion à l'UE, la thèse selon laquelle la neutralité de l'Autriche subsiste, mais qu'elle serait obsolète au profit d'une solidarité européenne en cas d'urgence militaire, est quelque peu éloignée de la réalité. En cas de création d'un système européen de sécurité et de défense, dont l'armée autrichienne ferait partie, notre neutralité serait sans doute caduque, tout comme celle des autres pays de l'UE jusqu'ici neutres, à savoir l'Irlande, la Suède et la Finlande. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les propos tenus ces jours-ci par l'ancien haut responsable militaire Höfler, selon lesquels l'Autriche n'aurait actuellement que deux possibilités, à savoir un réarmement adéquat de l'armée fédérale ou l'adhésion à l'OTAN, seraient donc dépassés. Un réarmement approprié et efficace de notre armée, avec maintien provisoire de la neutralité jusqu'à la création d'un système de sécurité et de défense paneuropéen, serait plutôt la seule possibilité réaliste, mais aussi visionnaire, de maintenir la stabilité de la politique de sécurité du pays. Et cette armée devrait alors être intégrée dans ce système de sécurité européen et pourrait y développer une puissance militaire utile en tant que partie intégrante et contribution de l'Autriche. Le rêve pseudo-pacifiste d'une paix éternelle a fait long feu, nous le voyons ces jours-ci. Les exigences en matière de politique de sécurité pour notre République, mais aussi pour l'Europe commune, doivent maintenant être satisfaites au plus vite. Sinon, nous risquons, non seulement l'Autriche, mais aussi les pays de l'Union européenne dans leur ensemble, de devenir des profiteurs de troisième ordre de la politique mondiale.</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlProf. Michael Geistlinger: ”Le consentement aux sanctions est une violation du droit international”tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-03-18:63720582022-03-18T13:23:35+01:002022-03-18T13:23:35+01:00 Prof. Michael Geistlinger: "Le consentement aux sanctions est une...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6342746" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1841978860.2.jpg" alt="maxresdefault.jpg" width="577" height="324" /></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Prof. Michael Geistlinger: "Le consentement aux sanctions est une violation du droit international"</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>L'expert en droit constitutionnel et international Michael Geistlinger sur la compatibilité entre les sanctions contre la Russie et la neutralité</strong></span></p><p><span style="font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;">Source: https://zurzeit.at/index.php/zustimmung-zu-sanktionen-sind-voelkerrechtsbruch/</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Professeur, l'Autriche participe aux sanctions globales décidées par l'UE contre la Russie en raison de l'invasion de l'Ukraine. Est-ce compatible avec la loi constitutionnelle fédérale sur la neutralité ?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Michael Geistlinger : Du point de vue du droit international, la question devrait plutôt être la suivante : La participation de l'Autriche aux sanctions globales de l'UE est-elle compatible avec son obligation de neutralité perpétuelle en vertu du droit international ? Ma réponse à cette question est : non !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La différence dans la formulation de la question résulte de la double nature de la loi constitutionnelle fédérale sur la neutralité perpétuelle. D'une part, elle fait partie du droit constitutionnel autrichien ordinaire. Cependant, les spécialistes autrichiens du droit constitutionnel et du droit européen estiment que cette loi constitutionnelle fédérale a été partiellement ou totalement abrogée, premièrement, par la loi constitutionnelle fédérale sur l'adhésion de l'Autriche à l'UE, qui fait partie des principes fondamentaux (lois de construction) de la Constitution fédérale autrichienne, deuxièmement, par les traités européens d'Amsterdam, de Nice et de Lisbonne et les modifications qui en ont résulté, et troisièmement, par les modifications ultérieures de la Constitution fédérale, en particulier l'article 23j de la Constitution fédérale. Quoi qu'il en soit du point de vue du droit constitutionnel et européen, la LPP sur la neutralité perpétuelle a été notifiée en 1955 à la quasi-totalité de la communauté internationale de l'époque en tant que contenu d'un acte juridique international unilatéral, à savoir une déclaration de statut. Cet acte juridique international unilatéral est toujours en vigueur en droit international. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Toutes les actions entreprises par l'Autriche avant son adhésion à l'UE et dans le cadre de son appartenance à l'UE - volontiers qualifiées d'expression de son devoir de solidarité - à l'encontre de cet acte juridique international unilatéral doivent être considérées comme des violations de la neutralité perpétuelle de l'Autriche. </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Même si leur nombre se compte en milliers, si l'on considère les autorisations de survol - par exemple actuellement pour les livraisons d'armes à l'Ukraine - et les autorisations de transit en période de conflit armé pour une partie belligérante, la coopération avec l'OTAN directement dans le cadre du Partenariat pour la paix et indirectement par l'adhésion à l'UE, y compris l'organisation d'exercices militaires, et bien d'autres choses encore, elles représentent une accumulation de violations de la neutralité, mais elles n'ont pas le potentiel juridique international de mettre fin au statut de neutralité perpétuelle. Cette fin n'est pas laissée à la discrétion et au seul pouvoir de décision de l'Autriche, mais doit être négociée avec les États vis-à-vis desquels l'Autriche a donné l'impression juridique de respecter les obligations d'un État neutre permanent. Cela n'a pas été fait jusqu'à présent. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6342747" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3343981113.jpg" alt="maxresdefaoeneuult.jpg" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les tentatives de juristes et de politiciens autrichiens de réinterpréter les obligations d'un Etat neutre permanent ou de les considérer comme terminées en invoquant des circonstances fondamentalement différentes ou la formation d'un droit international coutumier ultérieur modifiant ou même annulant le statut n'ont pas trouvé l'acceptation universelle représentative requise par le droit international. Les tentatives visant à dire que le droit international de la neutralité a été modifié ou qu'il n'existe plus doivent également être considérées comme des échecs. Tout ce qui était en vigueur en 1955 concernant les droits et obligations d'un Etat durablement neutre en temps de paix et de conflit est toujours valable aujourd'hui, sans aucune modification.</span></strong></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #ccffcc;"><em><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Michael Geistlinger est professeur d'université à la retraite à l'Université de Salzbourg ; professeur invité à l'Université Charles de Prague ; spécialisé dans le droit international public : Droit international public, Droit constitutionnel comparé, Droit de l'Europe de l'Est / Spécialités : Russie, Ukraine, Géorgie, Moldavie, Serbie, Bosnie-Herzégovine.</span></strong></em></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ffcc99;">Les sanctions de l'UE doivent être qualifiées de guerre économique. Les sanctions visant à exercer une pression économique sur un autre État tombent sous le coup de l'interdiction du recours à la force prévue par la Charte des Nations unies. Ceci est illustré par l'article 41 des statuts de l'ONU, qui traite de la violence en dessous du seuil de la force militaire et exige également l'autorisation préalable du Conseil de sécurité de l'ONU pour l'exercice de cette forme de violence. </span>Les sanctions prises par les États-Unis à l'époque de l'Union soviétique et du Pacte de Varsovie, puis jusqu'à aujourd'hui, à l'encontre de l'Union soviétique, de la Russie et d'autres États, ainsi que celles prises par l'UE, en particulier à l'encontre de la Russie, n'ont pas été approuvées par le Conseil de sécurité de l'ONU, auraient échoué en raison du veto de la Russie, mais ne sont pas non plus couvertes par le droit international de la responsabilité des États, en ce qui concerne leur justification par la Crimée. Elles constituaient et constituent donc encore aujourd'hui une violation flagrante du droit international. Participer à l'usage de la force contre un État est incompatible avec le statut de neutralité perpétuelle. L'Autriche aurait eu le devoir de voter contre les sanctions et de les faire échouer.</span></strong></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> <span style="color: #ccffcc;"><em> La fin de la neutralité perpétuelle ne relève pas du seul pouvoir de décision de l'Autriche.</em></span></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'UE, dont l'Autriche est notoirement membre, a l'intention de fournir à l'Ukraine des armes d'une valeur de 500 millions d'euros. Le ministre des Affaires étrangères, M. Schallenberg, a déclaré que l'on avait décidé, par solidarité avec l'UE, d'y participer et de ne pas faire de blocage. Une telle attitude n'est-elle pas un mépris flagrant de la neutralité?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Geistlinger : En approuvant ces sanctions, le ministre des Affaires étrangères Schallenberg a lui-même enfreint le droit international. La référence à la solidarité de l'UE n'est pas une justification valable du point de vue du droit international. On ne peut pas justifier une violation du droit international universel par une prétendue obligation au niveau régional, celle de l'UE, qui n'existe d'ailleurs pas, comme le prétend le ministre des Affaires étrangères.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon vous, quelle est la politique de l'Autriche conforme à la neutralité dans les crises internationales telles que la guerre en Ukraine ? Le chancelier Nehammer a-t-il raison de dire que la neutralité autrichienne n'est pas "une neutralité de non-opinion" ?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Geistlinger : L'Autriche a le droit de dénoncer une violation du droit international si elle respecte elle-même le droit international. Si elle viole elle-même le droit international, il est conseillé de se taire. Si l'Autriche respecte sa neutralité perpétuelle, elle a également le droit de dénoncer les violations du droit international, par exemple l'interdiction de l'usage de la force par l'ONU, et d'exiger le respect du droit international. Le respect des obligations découlant de la neutralité s'impose également dans le cadre d'un conflit armé international qui a été déclenché en violation de l'interdiction de l'usage de la force. Le droit international de la neutralité est aveugle quant à la naissance d'un conflit. En cas de conflit armé international, il est impératif de ne soutenir aucune des parties au conflit et de traiter toutes les parties au conflit de manière égale. Le territoire autrichien ne doit pas être utilisé pour soutenir une partie au conflit. Le chancelier Nehammer a donc raison et peut avoir une opinion, à condition que lui et son ministre des Affaires étrangères respectent le droit international et donc le statut de neutralité perpétuelle, ce qui n'est malheureusement pas le cas.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6342750" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/107373020.jpg" alt="maxresdoiubnefault.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La Russie est très irritée par l'attitude de l'Autriche dans le conflit ukrainien et déclare qu'elle en "tiendra compte à l'avenir". Peut-on également considérer que la neutralité ne concerne pas seulement le respect de la loi constitutionnelle fédérale sur la neutralité, mais aussi la crédibilité internationale, qui a peut-être été durablement entamée ?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Geistlinger : La valeur du statut de neutralité perpétuelle est bien supérieure à celle de l'appartenance à l'OTAN, en particulier pour un État comme l'Autriche, dont le statut, comme l'a souligné le président Poutine lors de sa dernière visite d'État en Autriche, n'est pas seulement noté mais garanti par la Russie. L'avantage du statut de neutralité est qu'aucun Autrichien ne sera blessé dans un conflit armé qui éclaterait entre qui que ce soit. La condition préalable est la crédibilité. La perdre, c'est mettre en péril la fonction protectrice de ce statut. La fonction de protection réside dans le fait que l'Autriche est tenue à l'écart d'un conflit armé, qu'elle n'est ni la cible d'attaques ni utilisée pour des attaques. La crédibilité a souffert, mais n'a pas mis fin au statut, elle doit simplement être restaurée au plus vite. Comme le montrent déjà les contre-sanctions russes, la Russie compte l'Autriche parmi les États "inamicaux", avec pour conséquence qu'elle est considérée comme un ennemi dans une guerre économique, sans tenir compte de son statut de neutralité. De là à la considérer comme une ennemie dans un conflit armé, il n'y a qu'un pas.</span></strong></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> <span style="color: #ccffcc;"><em> Les réactions de la Russie aux sanctions montrent qu'elle considère l'Autriche comme un ennemi dans la guerre économique.</em></span></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La loi constitutionnelle fédérale du 26 octobre 1955 oblige également l'Autriche à maintenir sa neutralité par tous les moyens à sa disposition. Cet engagement a-t-il été respecté si l'on pense à la sous-dotation budgétaire chronique de l'armée fédérale ?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Geistlinger : La crédibilité implique que l'Autriche soit en mesure de défendre l'intégrité de son territoire avec les moyens, y compris militaires, dont dispose un petit État. Ce n'est pas le cas, d'autant plus que l'Autriche devrait s'inspirer de la Suisse, conformément au mémorandum de Moscou et aux notes explicatives de la LPP sur la neutralité perpétuelle. La Suisse montre à quel point un État de taille comparable peut faire preuve de crédibilité.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans le cadre du conflit ukrainien, des voix s'élèvent à plusieurs reprises pour réclamer une politique de défense unique pour l'UE. Or, il existe un article 42 du traité sur l'UE qui fait référence au "caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres", c'est-à-dire aux neutres. Si l'Autriche évolue vers une politique de défense unique de l'UE, pourrait-elle se soustraire durablement à une participation ?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Geistlinger : Cet article se réfère en premier lieu au fait qu'un nombre considérable de pays de l'UE sont également des pays de l'OTAN. L'article et l'évidence qu'un représentant d'un pays de l'OTAN ne peut pas agir dans le cadre de l'UE autrement qu'en harmonie avec l'OTAN rendent en fait impossible l'adhésion à l'UE d'États durablement neutres s'ils veulent tenir compte de leurs obligations de droit international public découlant de la neutralité.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cela s'applique aussi bien à l'adhésion de l'Autriche qu'à celle, actuellement en discussion, d'une Ukraine neutre, d'une Moldavie neutre ou d'une Géorgie neutre.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En ce qui concerne l'Autriche, la Commission européenne, dans son avis sur la demande d'adhésion de l'Autriche, a suggéré à l'époque à l'Autriche d'émettre une réserve de neutralité. L'Autriche a refusé cette proposition et a choisi la deuxième option - problématique du point de vue du droit international - qui consiste à appliquer ou à réinterpréter sa neutralité conformément à la PESC. Dans la déclaration commune sur la PESC à l'occasion de l'acte final du traité d'adhésion de l'Autriche à l'UE, les États membres de l'UE de l'époque ont obtenu de l'Autriche l'assurance qu'elle serait prête et capable, dès son adhésion, de participer pleinement et activement à la politique étrangère et de sécurité commune, telle qu'elle est définie dans le traité de l'UE.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La politique de défense commune ne fait qu'aggraver cette problématique. L'utilisation de l'article 42 du traité de l'UE pour se soustraire durablement à la politique de défense commune est un impératif, tout comme une volonté claire de l'UE d'exclure les membres neutres des sanctions de l'UE et de la défense commune.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'entretien a été mené par Bernhard Tomasachitz.</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAutriche: ”Nous avons actuellement une neutralité au rabais”tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-03-18:63720512022-03-18T13:03:00+01:002022-03-18T13:03:00+01:00 Autriche: "Nous avons actuellement une neutralité au rabais"...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6342737" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2428896170.jpg" alt="brigkdt_ertl.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Autriche: "Nous avons actuellement une neutralité au rabais"</strong></span></p><p><span style="color: #99cc00; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Le brigadier à la retraite Günter Polajnar sur la neutralité et les besoins d'investissement de la Bundesheer autrichienne<br /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: large;">Source: https://zurzeit.at/index.php/wir-haben-derzeit-eine-diskont-neutralitaet/ </span></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Monsieur le Brigadier, quelles leçons l'Autriche doit-elle tirer de la guerre en Ukraine en ce qui concerne la défense nationale et l'armée fédérale ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Günter Polajnar : Tous les politiciens rivalisent à nouveau d'interventions sur le "budget famélique" de l'armée fédérale autrichienne, comme par exemple : "Nous devons investir dans notre défense nationale plus qu'auparavant, au moins, etc ... !"</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">J'entends les mots, mais je n'y crois pas ! Chaque gouvernement de ces dernières décennies a laissé des traces essentiellement partisanes dans la structure de l'armée fédérale autrichienne, qui est donc passée d'une réforme à l'autre en titubant. La stratégie politique des partis a toujours été plus importante pour nos gouvernements que la nécessité de la politique de défense ! Klaudia Tanner (ÖVP), notre actuelle ministre de la Défense, en a fourni un exemple particulièrement frappant : En 2020, elle voulait tout juste réduire au minimum la mission principale de la défense nationale (car la fameuse "bataille des chars dans le Marchfeld" n'aura plus jamais lieu). Au lieu de cela, notre armée fédérale devait, malgré sa neutralité, être transformée selon le "modèle suisse" en un corps d'assistance technique légèrement armé pour des missions d'assistance. Or, depuis le 24 février 2022, des chars russes circulent et tirent dans l'Ukraine voisine et maintenant (minuit cinq), quelle surprise, la chère Madame parle soudain d'un "incroyable besoin de rattrapage" !</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Autres exemples de la volonté de défense autrichienne : Herbert Scheibner (FPÖ) a dû avaler en 2002, après un "petit déjeuner avec l'éminent chancelier", les Eurofighter Typhoon du chancelier Schüssel de l'époque au lieu de la solution bien plus raisonnable du Gripen suédois (photo, ci-dessous) proposée par l'état-major (entre autres à cause de l'infrastructure de chantier suffisamment disponible à l'époque, d'origine suédoise) ! </span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6342739" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1111901443.jpg" alt="Saab_JAS_39_Gripen_at_Kaivopuisto_Air_Show,_June_2017_(altered)_copy.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Juste avant les élections nationales de 2006, Günther Platter (ÖVP) a suspendu les exercices de milice et en a fait le point culminant de sa carrière de ministre. Pour couronner le tout, il a réduit de moitié la capacité de mobilisation de l'armée et a supprimé les exercices. Enfin, Norbert Darabos (SPÖ), objecteur de conscience déclaré, était prévu pour le ministère de l'Intérieur lors du changement de gouvernement en 2007. Cependant, l'ancien chancelier Schüssel a imposé Platter comme ministre de l'Intérieur. Darabos est donc devenu, à notre grand regret, le ministre suivant de la Défense.</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il s'est immédiatement mis au travail, a réalisé le vœu le plus cher de Gusenbauer (SPÖ) et a marginalisé la défense aérienne, qui était de toute façon quasiment inexistante, en réduisant encore considérablement le nombre des Eurofighters, déjà mal aimés, à un nombre honteux et ridicule de 15 unités.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6342742" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/4038238484.jpg" alt="image-article169Gallery-5a54ce6d-1227364.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour couronner le tout, cet appareil a été rétrogradé au rang d'avion-école tout juste utilisable, sans capacité de combat de nuit. Sous Hans-Peter Doskozil (SPÖ), dans le sillage de la crise migratoire de 2015/16, un budget un peu plus élevé a de nouveau été obtenu pour l'armée, et Thomas Starlinger a été le dernier ministre fédéral de la Défense nationale dans le gouvernement d'experts avant le gouvernement Kurz de 2020, qui, en tant que spécialiste reconnu, avait le courage et probablement la compétence d'aborder clairement les vérités désagréables et de les mettre sur la table des débats. Ainsi, ce triste éventail de nombreux échecs et de mauvaises décisions se referme sur la phrase de Marcus Tullius Cicero, qui reste malheureusement toujours d'actualité : "Si vis pacem, para bellum" ou "Si tu veux la paix, prépare la guerre" !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 14pt; color: #ccffcc;"><em><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le Bgdr i. R. Günter Polajnar a commandé la 7e brigade de chasseurs (Photo : Bundesheer)</span></strong></em></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pendant des années, voire des décennies, l'armée fédérale a été traitée en parent pauvre par les politiques et sous-dotée financièrement. Aujourd'hui, les politiques se sont engagés à augmenter le budget de l'armée. Pensez-vous que l'armée fédérale obtiendra désormais les moyens dont elle a besoin ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Polajnar : Il n'est pas facile de répondre à cette question ! Comme nous l'avons déjà dit, la stratégie politique des partis, leur cuisine intérieure, a toujours été plus importante que les besoins de la politique de défense. J'ai toujours entendu toutes ces promesses d'augmentation des investissements pour la défense nationale lorsqu'il y avait le feu au lac !</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Oui, notre armée jouit d'un certain prestige, mais principalement en raison de ses nombreuses interventions en cas de catastrophe et d'assistance, ainsi que de ses fréquentes opérations de protection des frontières en rapport avec les réfugiés cherchant à entrer illégalement sur le territoire, mais pas vraiment pour la mission principale pour laquelle elle est censée être prioritaire, à savoir la défense nationale.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La responsabilité principale de ce dilemme n'incombe pas aux citoyens, mais surtout à nos hommes et femmes politiques, qui n'agissent en tant qu'État que lorsqu'il y a le feu à la baraque et qu'il serait nécessaire et donc raisonnable de disposer de pompiers prêts à intervenir. Mais contrairement aux pompiers, qui n'interviennent que pour minimiser les dégâts, une armée bien équipée devrait déjà servir à prévenir le "feu" imminent.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour faire court, je ne pense pas que la défense nationale soit une priorité à long terme, en raison de l'expérience intense que j'ai acquise dans le cadre de cette politique essentiellement partisane, qui fait passer ses propres intérêts avant l'intérêt général et dont l'objectif est de maximiser l'électorat.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les principaux responsables de ce dilemme sont les hommes et les femmes politiques qui n'ont agi que lorsque le feu avait été allumé.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon vous, où faut-il mettre l'accent sur la défense nationale dans les années à venir ? La défense contre les cyber-attaques, la protection des infrastructures critiques ou autre?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Polajnar : Je dois malheureusement avouer que je ne peux peut-être pas répondre à cette question de manière aussi compétente que je le souhaiterais, étant donné que je suis à la retraite depuis un certain temps déjà. Il me manque donc simplement un état des lieux actuel, mais je vais faire de mon mieux. La culture stratégique de l'Autriche en matière de défense militaire repose sur deux points essentiels :</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> - L'hypothèse qu'il n'y aura pas de conflit militaire sur le sol autrichien, et</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> - qu'en cas d'urgence, l'Autriche neutre et non-alignée pourra tout de même compter sur le soutien de ses alliés.</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> - De ces deux hypothèses clés découle la tendance de la classe politique autrichienne à utiliser l'armée fédérale sur le territoire national principalement pour des tâches secondaires telles que des missions d'assistance. Une défense militaire efficace n'est pas nécessaire et il n'est donc pas nécessaire d'y consacrer des ressources financières supplémentaires.</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> - Que peut-on attendre de cette "pensée quasi-stratégique" pour l'avenir ?</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> - Il est très probable qu'une réforme ou une restructuration de l'armée fédérale dans l'esprit de la "culture de défense autrichienne habituelle" impliquera de toute façon toujours plus de mise en scène que d'amélioration effective des performances militaires. Le sous-financement chronique des forces armées fait partie intégrante de cette culture, et même les conflits armés dans notre voisinage immédiat (comme en Yougoslavie en 1991) n'ont pas permis d'amorcer un changement de mentalité. Or, pour armer efficacement la République contre de nouveaux dangers, il faut non seulement une nouvelle définition de la guerre et de la paix et une nouvelle doctrine, mais aussi et surtout un soutien budgétaire à plus grande échelle.</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> - Pour la raison susmentionnée, on ne peut pas non plus supposer que de nouveaux concepts opérationnels dans les domaines de la cyberdéfense ou de la défense contre les drones contribueront de manière significative à la défense militaire du pays.</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> - Pour des raisons financières et de sécurité géographique, ces nouvelles priorités seront très probablement des programmes ponctuels, sans effet à grande échelle et avec de faibles capacités techniques militaires. Pour augmenter efficacement la capacité de combat de l'ensemble des forces armées et les rendre réellement opérationnelles sur le plan militaire conventionnel pour le XXIe siècle, il y aurait une multitude d'investissements à réaliser, y compris dans la guerre électronique ou dans la mise en réseau de tous les systèmes d'information de commandement, qui devraient être effectués en liaison avec cette dernière pour obtenir une valeur ajoutée militaire. La cyberdéfense ne fonctionne pas sans un renseignement efficace en matière de télécommunications et d'électronique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En fin de compte, les attaques futures ne seront pas unidimensionnelles, mais très probablement multidimensionnelles, comme l'infiltration d'infrastructures critiques par des forces spéciales associées à des drones et soutenues par des cyberattaques ciblées. La nouvelle priorité ne doit donc en aucun cas signifier le désarmement de toutes les autres capacités.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Compte tenu de l'invasion russe en Ukraine, la neutralité est également un sujet de préoccupation en Autriche. L'Autriche devrait-elle envisager d'adhérer à l'OTAN ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Polajnar : Notre neutralité au rabais actuelle ne protège pas, l'Autriche a objectivement deux options principales, à savoir une neutralité armée honnête ou l'adhésion à l'OTAN, mais subjectivement, je pense que nous n'avons qu'une seule option :</span></strong></span><br /><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mettre fin à notre parasitisme politicien irresponsable, dire enfin adieu à cette "neutralité en forme de clin d'œil" au cœur d'une Europe entièrement inféodée l'OTAN et, au lieu de cela, s'engager clairement en faveur d'une volonté d'affirmation de la politique de défense <span style="color: #ffcc99;">selon le modèle suisse,</span> comme l'exigeait à l'origine la loi sur la neutralité, parce que l'Autriche a signé le 15 décembre 2009 un accord de paix avec l'OTAN. Après de longues et difficiles négociations, l'Autriche a obtenu son traité d'État et donc son indépendance le 1er mai 1955, et "dans le but d'affirmer en permanence son indépendance vis-à-vis de l'extérieur et de garantir l'inviolabilité de son territoire, l'Autriche déclare de son plein gré sa neutralité perpétuelle. L'Autriche la maintiendra et la défendra par tous les moyens à sa disposition".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Parce que je rejette catégoriquement la "position phéacienne" des Autrichiens et l'inconstance de nos politiciens qui font sans cesse des allers-retours sans jamais trancher ! Si, au lieu de l'OTAN actuelle - dont les États-Unis sont l'acteur principal -, une communauté de défense exclusivement européenne devait un jour se développer, il faudrait alors réévaluer cette nouvelle situation stratégique !</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'entretien a été mené par Bernhard Tomasachitz.</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlPopulistes, souverainistes et conservateurs : ce qui se passe réellement en Europe de l'Esttag:euro-synergies.hautetfort.com,2021-08-09:63312092021-08-09T17:33:34+02:002021-08-09T17:33:34+02:00 Populistes, souverainistes et conservateurs: ce qui se passe réellement...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6283587" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3364709025.jpg" alt="cover-r4x3w1000-5ac8b39c29515-7bf5e9763bc8b89a0a4946f572997534464a1287-jpg.jpg" /></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Populistes, souverainistes et conservateurs: ce qui se passe réellement en Europe de l'Est</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Federico Giuliani</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Ex: https://it.insideover.com/politica/populisti-sovranisti-e-conservatori-cosa-succede-davvero-in-europa-orientale.html</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le populisme et la souveraineté sont deux concepts politiques complètement différents. Bien que les médias fassent souvent l'erreur de superposer les deux termes comme s'ils étaient synonymes, il existe en fait des différences significatives qui séparent les phénomènes populistes et souverainistes.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les premiers ne suivent pas de dogmes, ils incarnent une lutte générique du peuple contre les élites, accusées d'être des usurpatrices de richesses, ils proposent des solutions simples à des problèmes complexes et poussent à une réforme de la démocratie, afin qu'elle soit la plus directe possible. Ils proposent des solutions simples à des problèmes complexes et poussent à une réforme de la démocratie de la manière la plus directe possible. Les populismes se nourrissent également des crises économiques et démocratiques, au point qu'ils peuvent être considérés comme d'excellents thermomètres pour mesurer la santé d'un système politique donné.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ce n'est pas le cas des souverainismes, dont les expériences, tout en partageant des points de contact avec les phénomènes populistes, voire en faisant usage du même populisme dans la communication politique, ou dans d'autres domaines, visent à protéger l'identité d'un État-nation par rapport à la communauté internationale, aux frontières et, plus généralement, aux prérogatives de la nation.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ces dernières années, des leaders politiques hybrides sont apparus dans le monde entier, difficiles à étiqueter dans un sens ou dans l'autre. La situation est encore compliquée par le contexte des pays qu'ils représentent, qui ne sont parfois même plus considérés comme démocratiques mais comme "autocratiques", pour ne pas dire autoritaires. Prenons le cas de Viktor Orban, premier ministre de Hongrie, chef du parti Fidesz, un politicien chevronné qui a été légitimement élu par le peuple à l'issue de compétitions électorales régulières. Orban est accusé - en termes péjoratifs - d'être un populiste, un souverainiste et un démagogue. Au-delà des considérations évaluatives des journalistes et des experts, quelle est la place de personnes comme Viktor Orban sur la scène politique actuelle ? Et quel est leur objectif politique ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Orban : populiste ou souverainiste ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La figure politique d'Orban est assez énigmatique. Le leader hongrois peut-il être qualifié de populiste ? Selon Marco Tarchi, politologue, expert du populisme et professeur de sciences politiques à l'université de Florence, nous sommes confrontés à un malentendu non résolu. "Conceptuellement, le problème est que nous n'avons pas encore fait une distinction claire entre le populisme et la souveraineté. Il y a cependant une distinction claire et, de ce point de vue, Orban joue la carte d'un souverainisme fortement conservateur et traditionaliste, qui n'a pas nécessairement trop de points communs avec le populisme", a immédiatement précisé M. Tarchi.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Après tout, le populisme est également capable, par définition, d'adopter des positions conservatrices dans certaines circonstances. En Hollande, nous pouvons prendre l'exemple de Geert Wilders et de son Parti pour la liberté ; Wilders représente une formation populiste qui peut compter sur un fond idéologique très peu conservateur. Orban, quant à lui, "joue la carte du conservatisme", mais son patriotisme national-religieux est compliqué par le fait que, malgré une nette majorité catholique, la Hongrie possède également un protestantisme vivant. En bref, nous avons affaire à un leader politique qui utiliserait le populisme comme un outil pour obtenir du soutien, tout en s'appuyant sur un conservatisme sous-jacent bien évident dans la société hongroise.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais quel est l'avenir de Viktor Orban ? "Orban peut devenir, s'il réussit et s'il le veut, le leader d'un nouveau conservatisme réactif, qui ne se résignerait plus seulement à diminuer la vitesse du changement imposé par les progressistes, mais qui est prêt à combattre le progressisme sur son propre terrain", a expliqué M. Tarchi. Toutefois, Orban doit faire face à une importante épée de Damoclès, la même épée qui plane au-dessus de la tête des gouvernements polonais, tchèque et slovaque.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Le boulet pour Orban, et dans une certaine mesure aussi pour les autres membres du groupe de Visegrad, est le fait qu'il n'est pas en mesure de quitter l'Union européenne, car d'un point de vue économique, un tel mouvement provoquerait un énorme bouleversement pour la Hongrie", a ajouté M. Tarchi. Le Premier ministre hongrois devra donc constamment faire face aux sanctions, au dénigrement et aux attaques plus ou moins directes de Bruxelles, du moins tant que l'UE conservera le leadership qu'elle a actuellement. "Le rôle d'Orban, en dehors des frontières magyares, est très difficile à interpréter", conclut Tarchi.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les dirigeants du groupe de Visegrad</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Orban n'est que la partie émergée de l'iceberg d'un phénomène complexe. Il est le prototype des récents leaders apparus en Europe de l'Est, quelque part défini contradictoirement et simultanément comme populiste, souverainiste et conservateur. Souvent, ces hommes politiques combinent ces trois concepts, retravaillant de nouvelles formes de communication. Il y a cependant des différences à prendre en compte, dictées par l'importance que les pays respectifs gouvernés par ces personnalités jouent sur l'échiquier géopolitique international. En effet, le rôle de la Hongrie d'Orban est une chose, celui de la Pologne, de la République tchèque ou, mieux encore, de la Russie, en est une autre.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"La logique de conduite du pouvoir de Vladimir Poutine prend en compte la dimension mondiale de son pays. Celle d'Orban, celle des Tchèques, ou même celle des Slovaques et des Polonais, ne peut que tenir compte d'une interdépendance beaucoup plus grande", a répété M. Tarchi. Il est vrai, a-t-il ajouté, que "le groupe de Visegrad existe" et qu'il y a "une coordination entre ces pays pour intervenir sur certains points, notamment celui du blocage de l'immigration". Cependant, la menace de l'UE d'Ursula von der Leyen reste vivante, celle d'agir par le biais de sanctions et de plans nationaux individuels liés à l'UE nouvelle génération. Cela peut mettre plusieurs "bâtons dans la roue".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quoi qu'il en soit, conclut M. Tarchi, malgré les rencontres entre les dirigeants du groupe de Visegrad et les diverses proclamations, "je ne vois pas encore se former de manière organique ou très coordonnée un front souverainiste conservateur capable d'agir de manière similaire dans tous les pays et de constituer un contre-pouvoir - bien que limité pour l'instant - à celui de l'UE".</span></strong></span></p><p> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlEvola et l'espace germanophonetag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-12-23:62859122020-12-23T00:54:00+01:002020-12-23T00:54:00+01:00 Evola et l'espace germanophone Alberto Lombardo Ex :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6206578" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3769746715.jpg" alt="1560193399_7.jpg" width="604" height="837" /></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Evola et l'espace germanophone</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Alberto Lombardo</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex : <a style="color: #999999;" href="http://www.centrostudilaruna.it/">http://www.centrostudilaruna.it/</a></span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">L'Allemagne et, en général, le monde de la culture allemande ont eu une importance centrale pour Evola. Dès son plus jeune âge, il apprend l'allemand afin d'aborder les œuvres de la philosophie idéaliste ; sa doctrine philosophique doit beaucoup à l'idéalisme, mais plus encore à Nietzsche, Weininger et Spengler. En 1933, il fait son premier voyage en Autriche ; tout au long des années 1930 et 1940, il continue à se tenir au courant des productions littéraires et philosophiques allemandes en lisant des essais scientifiques sur les différents sujets qu'il traite lui-même : de la Rome antique (Altheim) à la préhistoire (Wirth, Günther), de l'alchimie (Böhme) à la raciologie (Clauß, Günther encore), de la théorie politique (Spann, Heinrich) à l'économie (Sombart), etc. En général, compte tenu de l'appareil de notes, des références culturelles, et dans un équilibre qui tient compte de toutes les contributions, je ne pense pas du tout exagérer en affirmant que le poids des études publiées en allemand est au moins égal à celui des études italiennes dans l'ensemble de l'œuvre d'Evola.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6206579" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1270979825.jpg" alt="41Dk9HPOYoL._SY445_QL70_ML2_.jpg" />Tout cela est très révélateur de l'influence de la culture allemande sur l'œuvre d'Evola. Mais il faut ajouter d'autres données : en rappelant ici ce qui a été mentionné dans la biographie d’Evola, au premier chapitre, je me souviens de l’évocation des longs séjours d'Evola en Autriche et en Allemagne, des nombreuses conférences qui s'y sont tenues, de ses relations avec les représentants de la tradition aristocratique et conservatrice d'Europe centrale et de la révolution conservatrice, etc. En outre, dans les pays germanophones, Evola jouissait, au moins jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, d'une notoriété différente de celle qu'il avait en Italie, car il y fut reçu comme l'exposant d'un courant particulier de la pensée italienne, et cela depuis 1933, année de la publication de <em>Heidnischer Imperialismus.</em> Voici l'opinion d'Adriano Romualdi sur le sujet : "L'action d'Evola en Allemagne n'était pas politique, même si elle a contribué à dissiper de nombreux malentendus et à préparer une entente entre le fascisme et le national-socialisme. Elle a investi le sens de ces traditions qui, en Italie et en Allemagne, ont été évoquées par les régimes, comme le symbole romain et le mythe nordique, le sens du classicisme et du romantisme, ou des oppositions artificielles, comme celle entre la romanité et le germanisme".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">À partir de 1934, Evola tient des conférences en Allemagne : dans une université de Berlin, à la deuxième <em>Nordisches Thing</em> de Brême, et au <em>Herrenklub </em>de Heinrich von Gleichen, représentant de l'aristocratie allemande (il était baron) avec lequel il noue une "amitié cordiale et fructueuse". Evola a rappelé cette expérience importante en 1970 : « Chaque semaine, une personnalité allemande ou internationale était invitée à ce club de <em>Junkers.</em> Je dois dire, cependant, que si nous nous étions attendus à voir des géants blonds aux yeux bleus, la déception aurait été grande, car pour la plupart, ils étaient petits et ventrus. Après le dîner et le rituel des toasts, l'invité devait donner une conférence. Pendant que ces messieurs fumaient leurs cigares et sirotaient leurs verres de bière, j'ai parlé. C'est alors qu'Himmler a entendu parler de moi ».</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6206580" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/448515107.jpg" alt="Julius-Evola_Heidnischer-Imperialismus.jpg" width="462" height="688" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est en effet très probable que l'attention des milieux officiels pour Evola soit née après ses premières conférences en Allemagne. Ses relations avec le national-socialisme étaient ceux d’une collaboration externe, et surtout avec divers secteurs de la SS, dont l'<em>Ahnenerbe </em>; Evola a exprimé des paroles très positives à l'égard de "l'ordre" dirigé par Himmler, même dans l'après-guerre, ce qui lui a valu, d'une part, la critique prévisible de ses détracteurs et, d'autre part a conduit à une réinterprétation - dans l'historiographie et le même "sentiment mondial" de la droite radicale d'après-guerre - du national-socialisme en tant que mouvement populaire dirigé par une élite guerrière-ascétique. Des nombreuses données d'archives publiées aujourd'hui, il ressort une image d'Evola qui a été prise en considération mais toujours soigneusement observée par les milieux officiels allemands.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Après la guerre mondiale, la renommée d'Evola dans les pays germanophones a diminué; son immobilité physique semble l'avoir empêché, entre autres, de poursuivre ses voyages à l'étranger. Ce n'est qu’au cours de ces dernières décennies qu'Evola a fait l'objet d'une sorte de redécouverte, grâce surtout à Hans Thomas Hansen, qui a traduit (et retraduit) une bonne partie de ses œuvres, avec le consentement d'Evola lorsqu'il était encore en vie, et qui est considéré à juste titre comme l'un des plus grands connaisseurs de la pensée et de la vie d'Evola. Outre la revue fondée et animée par Evola, <em>Gnostika</em> (qui, comme son titre l'indique, a des intérêts essentiellement ésotériques), ces dernières années, diverses activités sont nées qui s'inspirent de diverses manières de l'œuvre d'Evola, parmi lesquelles méritent d'être mentionnées les revues allemandes <em>Elemente </em>et <em>Renovatio Imperii</em> et surtout la revue autrichienne <em>Kshatriya,</em> dirigée par Martin Schwarz (auteur de la bibliographie la plus complète d'Evola à ce jour), avec une empreinte "d’orthodoxie évolienne" plus marquée. En outre, des conférences sur le penseur et des traductions de ses autres œuvres commencent s’organiser.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6206581" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/987684546.2.jpg" alt="Julius-Evola+Der-Arbeiter-im-Denken-Ernst-Jüngers.jpg" width="403" height="603" /></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En outre, le centenaire de la naissance d'Evola, en 1998, a été l'occasion pour diverses publications allemandes de se souvenir de lui avec de nombreux articles, parmi lesquels ceux qui ont été publiés dans la revue <em>Nation & Europa</em> (qui a été publié pendant un demi-siècle, et auquel Evola lui-même a collaboré au début des années 50), <em>Criticon</em> et la prestigieuse <em>Zeitschrift für Ganzheitforschung,</em> autre revue à laquelle Evola a contribué (au début des années 60) et qui a été fondée et dirigée pendant longtemps par Walter Heinrich (jusqu'à sa mort en 1984), qui était un grand ami d'Evola. Par curiosité, nous tenons à signaler que pour l'occasion, de nombreux groupes et ensembles musicaux allemands et autrichiens ont consacré un disque à l'écrivain traditionaliste, intitulé <em>Riding the Tiger.</em></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">* * *</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Bien que certains éléments politiques de l'histoire de l'Italie et de l'Allemagne semblent similaires (le processus d'unification nationale dans la seconde moitié du XIXe siècle, la participation commune à la Triple Alliance, l'Axe Rome-Berlin), Evola identifie dans la "tradition germanique" des traits qui différencient clairement - dans un sens positif - les pays germanophones de l'Italie. Ainsi, tout d'abord, "on peut dire qu'en Allemagne, le nationalisme démocratique de masse de type moderne n'a fait qu'une apparition fugace. […]. Le nationalisme en ce sens, sur fond démocratique, n'a pas dépassé le phénomène éphémère du parlement de Francfort de 1848, en liaison avec les soulèvements révolutionnaires qui, à cette époque, faisaient rage dans toute l'Europe (il est significatif que le roi de Prusse Frédéric Guillaume IV ait refusé l'offre, qui lui avait été faite par ce parlement, de devenir le chef de toute l'Allemagne car en l'acceptant, il aurait également accepté le principe démocratique - le pouvoir conféré par une représentation populaire – l’obligeant à renoncer à son droit légitime, même s'il était limité à la seule Prusse). Et Bismarck, en créant le second Reich, ne lui a pas du tout donné une base "nationale", voyant dans l'idéologie correspondante le principe de désordres dangereux pour l'ordre européen, tandis que les conservateurs du <em>Kreuzzeitung </em>accusaient le nationalisme d'être un phénomène "naturaliste" et régressif, étranger à une tradition et à une conception supérieures de l'État". En marge de cette forme "naturaliste" de nationalisme, les pays germanophones ont cultivé un esprit différent, celui du <em>Volk,</em> qui a animé l'esprit pangermanique. Le courant <em>Völkisch,</em> qui a également joué un rôle considérable dans la genèse du national-socialisme, trouve ses racines dans les discours de Fichte à la nation allemande, dans Arndt, Jahn et Lange et surtout dans le <em>Deutschbund </em>et la <em>Deutsche Bewegung .</em> C'est dans cette diversité d'origines que nous avons le premier écart entre l'Italie et l'Allemagne.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6206582" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2837350511.jpg" alt="unnamedjessd.jpg" />Mais les différences, du point de vue de l’environnement, sont beaucoup plus marquées. Dans son essai sur le Troisième Reich, qui décrit les courants culturels complexes et souvent irréductibles qui ont coopéré à sa genèse, Evola écrit : "Après la Première Guerre mondiale, la situation en Allemagne était nettement différente de celle de l'Italie. [...] Mussolini a dû créer presque tout à partir de rien, en ce sens qu'au moment de combattre la subversion rouge et de remettre l'État sur pied, il ne pouvait pas se référer à une tradition au sens le plus élevé du terme. Tout bien considéré, ce qui était menacé n'était que l'extension de l'Italie démocratique du XIXe siècle, avec un héritage du <em>Risorgimento </em>influencé par les idéologies de la Révolution française, avec une monarchie qui régnait mais ne gouvernait pas et n’avait pas d’articulations sociales solides. En Allemagne, les choses étaient différentes. Même après l'effondrement militaire et la révolution de 1918, et malgré le marasme social, il y avait encore des vestiges profondément enracinés dans ce monde hiérarchique, parfois encore féodal, centré sur les valeurs de l'État et de son autorité, faisant partie de la tradition précédente, en particulier du prussianisme. […]. En fait, en Europe centrale, les idées de la Révolution française n'ont jamais pris autant d'ampleur que dans les autres pays européens" .</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">A une occasion bien précise, Evola mentionne la théorie juridique du droit international de Carl Schmitt. Le philosophe politique allemand avait exprimé l'idée de l'effondrement du droit international coutumier européen <em>(ius publicum europaeum),</em> qui s'est produit, approximativement, après 1890, et l'affirmation conséquente d'un droit international plus ou moins formalisé. Ici, cependant, nous ne sommes pas entièrement de l'avis de Schmitt", écrit Evola, expliquant que "contrairement à l'opinion de beaucoup, en ce qui concerne l'action menée par Bismarck, tant en Allemagne qu'en Europe, tout n'est pas "en ordre". […]. Plus que Bismarck, il nous semble que Metternich a été le dernier "Européen", c'est-à-dire le dernier homme politique qui ait su ressentir le besoin d'une solidarité entre toutes les nations européennes qui ne soit pas abstraite, ou dictée uniquement par des raisons de politique "réaliste" et d'intérêts matériels, mais qui fasse également référence aux idées et à la volonté de maintenir le meilleur héritage traditionnel de l'Europe". Contrairement à Baillet, Evola était donc plutôt critique à l'égard de Bismarck, qui n'avait pas, selon la vision traditionnelle des évoliens, le courage de s'opposer de manière systématique et rigoureuse au monde moderne et à la subversion (sous sa forme économico-capitaliste), mais devait dans certains cas s'y résoudre.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6206583" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/223698078.jpg" alt="411o7TsazkL.jpg" />La même Allemagne de Frédéric II puis de Guillaume II, tout en conservant les structures et l'ordre d'un État traditionnel <em>(Obrigkeitsstaat),</em> dans lequel la même bureaucratie et le même appareil d'État apparaissaient presque comme les organes d'un ordre, contenait les germes de la dissolution, due aux idées des Lumières qui avaient commencé à filtrer - de façon plus subtile qu'ailleurs - dans les différentes instances. Si le jugement d'Evola sur le code de Frédéric, préservant l'ordre divisé en <em>Stände</em> est positif, c'est parce que, pour l'époque où il a été créé, ce code a mieux préservé que tout autre les structures féodales et hiérarchiques précédentes. Celles-ci, à travers la tradition prussienne, s'enracinent dans l'Ordre des Chevaliers Teutoniques et leur reconquête des terres baltes : un ordre ascético-chevaleresque formé par la discipline et une organisation hiérarchique stricte. Ainsi, dès son plus jeune âge, Evola pressent l'absurdité de la "guerre civile européenne" qu'il va devoir néanmoins mener, en tant que très jeune officier, à la frontière austro-italienne, celle du Karst : l'Italie prend parti contre ce qui reste de la meilleure tradition européenne. "En 1914, les Empires centraux représentaient encore un vestige de l'Europe féodale et aristocratique dans le monde occidental, malgré des aspects indéniables d'hégémonie militariste et quelques alliances suspectes avec le capitalisme présent surtout dans l'Allemagne wilhelminienne. La coalition contre eux était ouvertement une coalition du Troisième pouvoir contre les forces résiduelles du Deuxième pouvoir [...]. Comme peu d'autres dans l'histoire, la guerre de 1914-1918 présente toutes les caractéristiques d'un conflit non pas entre États et nations, mais entre les idéologies de différentes castes. Les résultats directs et attendus ont été la destruction de l'Allemagne monarchique et de l'Autriche catholique, les résultats indirects l'effondrement de l'empire du tsar, la révolution communiste et la création, en Europe, d'une situation politico-sociale si chaotique et contradictoire qu'elle contenait toutes les prémisses d'un nouvel embrasement. Et ce fut la Seconde Guerre mondiale" .</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Comme mentionné ci-dessus, Evola a exprimé une opinion nettement positive sur la tradition autrichienne. La ligne dynastique continue des Habsbourg a joué un rôle important dans cette évaluation (Evola s'était exprimé en termes très positifs envers Maximilien Ier) ; dans la période où il vivait à Vienne, Evola a respiré ce qui restait de l'ancienne atmosphère de la <em>Felix Austria</em> (de « l’Autriche heureuse », et il est entré en contact avec ce climat culturel et spirituel et surtout avec des hommes chez qui, pour reprendre les mots d'Ernst Jünger, "la catastrophe avait certes quitté ses ombres [...], mais elle s'était limitée à en effacer la sérénité innée sans la détruire. On pouvait parfois voir [...] une patine de cette souffrance que l'on pourrait appeler autrichienne et qui est commune à tant de vieux sujets de la dernière vraie monarchie. Avec elle, on a détruit une forme de plaisir de vivre qui était inimaginable dans d'autres pays européens depuis des générations, et les traces de cette destruction se font encore sentir chez les individus. […]. Ici, dans le <em>Reich,</em> si l'on ne tient pas compte de l'épuisement général des forces, on commence tout au plus à constater la disparité des couches sociales ; ici, en revanche, les différences entre les différentes ethnies s'ouvrent comme des gouffres".</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6206584" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3710745539.jpg" alt="fotografia(6)95.jpg" />Dans cet humus historique des années de l'entre-deux-guerres, dans lequel les liens sentimentaux et éthiques de beaucoup avec la tradition impériale précédente étaient encore forts - la monarchie des Habsbourg d'Autriche avait au moins formellement conservé, jusqu'au Congrès de Vienne, la propriété du Saint Empire romain - Evola a également eu l'occasion de percevoir directement l'attachement populaire généralisé à la monarchie, et de l'expliquer en ces termes : "Sans exhumer des formes anachroniques, au lieu d'une propagande qui "humanise" le souverain pour captiver les masses, presque sur le modèle de la propagande américaine pour les élections présidentielles, il faut voir dans quelle mesure les traits d'une figure caractérisée par une certaine supériorité et dignité innées peuvent avoir une action profonde, dans un cadre approprié. Une sorte d'ascétisme et de liturgie du pouvoir pourrait jouer un rôle ici. Précisément ces traits, s'ils renforceront le prestige de celui qui incarne un symbole, devraient pouvoir exercer sur l'homme grossier une force d'attraction, voire une fierté à l'égard du sujet. En outre, même à u
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlThibaud Gibelin : « Viktor Orbán n’a pas attendu 2015 pour subir les foudres des médias occidentaux »tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-11-21:62789012020-11-21T12:45:15+01:002020-11-21T12:45:15+01:00 Thibaud Gibelin : « Viktor Orbán n’a pas attendu 2015 pour subir les...
<div class="tdb-block-inner td-fix-index"><p style="text-align: center;"><img id="media-6195668" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2338430943.jpg" alt="orban.jpg" /></p><h1 class="tdb-title-text" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Thibaud Gibelin : « Viktor Orbán n’a pas attendu 2015 pour subir les foudres des médias occidentaux »</strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: https://www.breizh-info.com</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le Brexit consommé, l’axe franco-allemand déséquilibré, l’Union européenne aborde à bout de souffle les années 2020. Un vent de fronde souffle sur l’Europe centrale, où Viktor Orbán dessine depuis dix ans une alternative politique qui inquiète l’Europe de l’Ouest.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Premier ministre de Hongrie une première fois de 1998 à 2002, son retour en 2010 marque un véritable tournant européen. En une décennie d’exercice continu du pouvoir, Viktor Orbán a fait exploser tous les clivages : avocat de l’unité européenne, mais bête noire de Bruxelles ; à la fois démocrate et illibéral ; rigoureux en économie, mais opposé au libre-échange global ; défenseur de l’Occident chrétien et diplomate empressé auprès de la Chine, la Turquie et la Russie…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’Union européenne prendra-t-elle le visage de l’homme fort de Budapest dans les années à venir ?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6195670" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1757398916.jpg" alt="gibelin-orban.jpg" />Dans un livre qui vient de paraître, intitulé « <em>Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne »</em> (éditions fauves) Thibaud Gibelin retrace l’histoire du groupe de Visegrád – la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la Tchéquie – pour mieux comprendre ce qui se joue aujourd’hui en Europe centrale et éclairer la personnalité d’un chef d’État parmi les plus décriés et certainement les plus expérimentés du continent.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous l’avons interrogé sur l’ouvrage, particulièrement éclairant sur ce qu’il se passe à quelques heures d’avion, au centre de l’Europe, loin des commentaires de journalistes mainstream à la solde d’institutions non élues qui font la pluie et le beau temps au sein de l’Union Européenne.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="color: #99cc00;" href="https://www.fauves-editions.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=204&razSqlClone=1&fbclid=IwAR1AEvatWIDyVmZ1_wyDqeGWhwDcX_nNkVg-De6ZLFOGgskXvLvrnVTU8_4">Pour commander le livre, c’est ici</a></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Breizh-info.com : <span style="color: #ff6600;">Vous publiez un livre intitulé <em>« Pourquoi Viktor Orbán joue et gagne »</em>. Quelle est la genèse de ce livre ?</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Thibaud Gibelin : La genèse de ce livre, c’est d’abord une dizaine d’années d’étude, de voyage et de travail à travers l’Europe. J’avais suivi de près les élections législatives de 2018, quand Viktor Orbán a été réélu, pour la seconde fois d’affilée, avec 2/3 des sièges au Parlement. On était alors dans le sillage de la crise migratoire, qui a mis en vue cet homme d’Etat sur la scène politique européenne. Les médias prophétisaient la déroute de son parti, et en ont été pour leurs frais. Il m’a semblé important d’expliquer de quoi Viktor Orban est le nom. En éclairant ses positions à la lumière de l’histoire centre-européenne. En replaçant sa carrière politique dans ces grandes faillites idéologiques que sont la chute du communisme au tournant des années 1990, et la crise systémique de l’Occident libéral depuis 2008 environ.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Breizh-info.com : <span style="color: #ff6600;">Viktor Orbán est devenu y compris malgré lui la figure de proue étatique et politique de la résistance identitaire à l’immigration et à l’islamisation en Europe. Comment l’expliquez-vous ? Cette image est-elle fondée ?</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Thibaud Gibelin : Il y a bien sûr une part de réalité. Il y a aussi une projection des espoirs et des craintes de l’opinion publique occidentale. Espoir d’une restauration de la puissance publique en faveur de la continuité historique des nations européennes ; crainte d’un populisme chaotique et inconséquent.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les préoccupations identitaires en Hongrie viennent de loin. Le pays a subi l’impérialisme ottoman de longs siècles, et refuse d’ouvrir les vannes de l’immigration musulmane. La situation géographique du pays, au sud-est de l’espace Schengen, l’oblige selon les traités à garder la frontière extérieure face à un nombre considérable de migrants illégaux.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Hongrie compte à peine 10 millions d’habitants, son influence dans le concert européen tient à la solidarité tissée avec les autres pays du groupe du Visegrad. De même, c’est paradoxalement l’appartenance à l’Union européenne qui donne aux positions hongroises une envergure continentale. Pas plus tard qu’hier, en bloquant l’adoption du budget européen pluriannuel 2021-2027 et celui du plan de relance – réfutant ainsi qu’un biais idéologique détermine l’allocation des fonds européens.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/d30O_yqGR4k" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Breizh-info.com : </span></strong><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Viktor Orbán fût encensé par les médias occidentaux à l’époque où il luttait contre le joug soviétique, puis démoli après s’être opposé à l’immigration. Comment expliquez-vous ce revirement ?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Thibaud Gibelin : Viktor Orbán n’a pas attendu 2015 pour subir les foudres des médias occidentaux. Il est vrai qu’à l’époque communiste et à celle du changement de régime, le libéralisme occidental exerçait une invincible attirance sur le personnage. Mais dès 1993, Viktor Orbán assoit sa domination sur le Fidesz et impose un tournant conservateur à sa formation politique. Ceci lui vaut à trente ans une première bronca médiatique. Autant dire que le personnage ne craint plus la « diabolisation ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce n’est pas lors de sa première expérience de gouvernement, de 1998 à 2002, qu’il devient la bête noire des médias occidentaux, mais de façon croissante depuis 2010.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La question migratoire peut même paraître secondaire parmi les reproches qu’adressent nombre de médias à la Hongrie. Par exemple, le soutien apporté à l’épanouissement de la famille traditionnelle plutôt qu’à l’agenda LGBT dévoile des ruptures abyssales entre Budapest et Bruxelles. Les efforts de la diplomatie hongroise pour tisser des partenariats tous azimuts, notamment avec la Russie et la Chine, déplaisent à l’Allemagne qui regarde l’Europe centrale comme sa zone d’influence attitrée.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Breizh-info.com : <span style="color: #ff6600;">Nos informations font tout de même état d’une contestation anti Viktor Orbán qui monte en Hongrie actuellement, et d’intentions de vote pas en sa faveur. Qu’en est-il ?</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Thibaud Gibelin : Les antagonismes politiques en Hongrie sont réels et particulièrement violents. Chaque camp dispose d’une importante surface médiatique, ce qui attise les oppositions. Zapper d’une chaîne à l’autre en amont des élections de 2018 vous donnait le vertige, tant les camps ennemis se rendent coup pour coup ; c’est le revers de la pluralité médiatique. Il est vrai que l’opposition à Viktor Orbán tente de former un front commun, de l’extrême-droite réformée (Jobbik) à la gauche. Cette configuration « arc-en-ciel » a permis de ravir Budapest et quelques métropoles provinciales au Fidesz l’automne dernier. Cette contestation disparate inspire cependant peu de confiance à travers la pays.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le grand enjeu est désormais la gestion de la « crise de la Covid 19 », à commencer par la contraction importante de l’économie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Breizh-info.com : <span style="color: #ff6600;">Pensez-vous que la stratégie de Viktor Orbán et plus globalement du groupe de Visegrad, puisse un jour déteindre sur l’Europe de l’Ouest ou bien les paramètres sont fondamentalement différents ?</span></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Thibaud Gibelin : Si on peut parler de « stratégie », celle de Viktor Orbán est dictée par les circonstances. La Hongrie a besoin de l’envergure du groupe de Visegrad pour se faire entendre à Bruxelles. De même l’Europe centrale, en tant que périphérie du monde occidental, ne peut envisager le maintien de son intégrité culturelle sans faire muter Bruxelles. Tout Etat membre pèse à sa mesure dans l’identité double de l’UE : visage unitaire du continent ou cosmopolitisme sans visage. Rarement l’histoire européenne n’a été aussi tragique qu’à présent. Ce livre donne la mesure du siècle européen qu’on édifie à Budapest.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>Propos recueillis par YV</em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Crédit photo : Wikimedia commons (cc)</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><em>[cc] </em><a style="color: #999999;" href="http://breizh-info.com/"><em>Breizh-info.com</em></a><em>, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine</em></span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlRésistance slovaquetag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-03-02:62167562020-03-02T09:36:00+01:002020-03-02T09:36:00+01:00 Résistance slovaque par Georges FELTIN-TRACOL Ex:...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6096789" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3775995329.jpg" alt="Kotleba_LSNS-300x300.jpg" width="393" height="393" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 24pt;">Résistance slovaque</span> </strong></span></h1><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://www.europemaxima.com</span></strong></span></p></header><div class="entry-content" style="text-align: left;"><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le 29 février prochain, les Slovaques renouvelleront leur Conseil national, c’est-à-dire leur parlement monocaméral. Bien que leur président de la République soit élu au suffrage universel direct, le pouvoir exécutif appartient au Premier ministre, chef d’une équipe ministérielle responsable devant les députés.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Depuis 2016, le gouvernement repose sur une coalition entre les sociaux-démocrates de SMER – SD, les sociaux-libéraux, les conservateurs et le <em>Parti national slovaque</em> (SNS). Le SNS incarne le courant nationaliste et populaire opposé à la Hongrie des Habsbourg et aux deux Tchécoslovaquies successives, la maçonnique pendant l’Entre-deux-guerres, puis la communiste jusqu’en 1989 – 1990. Un temps proche du <em>F</em><em>ront national</em> de Jean-Marie Le Pen, son président, Andrej Danko, préside le Conseil national de la République. Sa participation fréquente à différentes ententes gouvernementales l’a rendu plus à la corruption.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">C’est en effet le principal défi de la Slovaquie. L’assassinat du journaliste Jan Kuciak qui enquêtait sur des ramifications maffieuses, et de sa compagne, a choqué l’opinion publique. L’homme fort de Bratislava, le social-démocrate Robert Fico, a dû démissionner, remplacé par son compère, Peter Pellegrini. Les fonds régionaux que déverse l’Union non européenne suscite bien des convoitises.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans ce paysage politique délétère où domine le « tous pourris » détonne une formation politique radicale. Créé en 2010 sous la devise « Avec courage contre le système », le <em>Parti populaire « Notre Slovaquie »</em> (L’SNS) se veut chrétien, social et nationaliste. Né en avril 1977, son dirigeant charismatique, Marian Kotleba, a présidé de 2013 à 2017 sa région natale de Banska-Bystrica au cœur de la jeune nation. Il ne fut pas réélu, car en 2017 tous les autres partis, de l’extrême gauche au SNS en passant par les sociaux-démocrates et la droite, soutenaient son seul adversaire, Jan Lunter.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6096800" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/76739357.jpg" alt="400px-Velcicepoloha.jpg" /></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cet échec n’a pas entamé la popularité grandissante des « moines – militants » du L’SNS. En 2019, la Cour suprême a rejeté la demande d’interdiction formulée par l’ensemble de la classe politicienne qui hurle au néo-fascisme renaissant. Le <em>Parti populaire « Notre Slovaquie »</em> ne cache pas la radicalité de son programme. Hostile à la corruption (quand il était président de région, Marian Kotleba refusait de percevoir toute aide venue de Bruxelles), le L’SNS souhaite la sortie de l’euro, de l’Union pseudo-européenne et de l’OTAN. Favorable à la légitime défense et à une meilleure surveillance des Roms, il réclame la révocation de tous les élus, du maire au chef de l’État. Anti-libéral assumé, le mouvement entend nationaliser le système de santé ainsi que toutes les banques du pays. Il prévoit en outre de rendre les soins médicaux gratuits en pratiquant une stricte préférence nationale. Il refuse bien évidemment les quotas de migrants extra-européens imposés par la Commission, les mots d’ordre gendéristes et le modèle multiculturaliste de l’Occident dégénéré.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Depuis 2013, le <em>Parti populaire « Notre Slovaquie »</em> rencontre un succès réel. Aux législatives de 2016, il réalise 8,04 %, prend la cinquième place et gagne 14 députés. Aux européennes de 2019, il fait 12,07 %, est troisième avec deux députés européens. À l’élection présidentielle de mars 2019, Marian Kotleba obtient la quatrième place avec 10,6 %. Les sondages pour les législatives de cette année le créditent d’environ 13 % des suffrages. Souhaitons qu’il ne s’agisse pas d’un nouveau leurre…</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6096802" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1539251957.jpg" alt="croisiere-autriche-allemagne-slovaquie-hongrie-danube-diaporama-passau.jpg" /></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ses détracteurs l’accusent de rouler pour la Russie. Moscou et le Bélarus l’auraient financé, car Marian Kotleba défend le panslavisme, a dans sa jeunesse rendu hommage au président yougoslave martyr Slobodan Milosevic et soutient régulièrement le président syrien Bachar al-Assad. Au sein de l’Union dite européenne, le L’SNS a rejoint l’<em>Alliance pour la Paix et la Liberté</em> aux côtés des Allemands du NPD, des Belges de <em>Nation</em>, des Italiens de <em>Forza Nuova</em> et de <em>La Dissidence Française</em> de Vincent Vauclin.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le L’SNS prouve qu’un discours ouvertement radical et « diabolisant » paie auprès des électeurs à la condition de respecter deux exigences fondamentales : des cadres, y compris les responsables nationaux, qui donnent en permanence l’exemple et des militants formés, investis, structurés qui agissent avec sérieux et détermination. On n’est plus très loin de la <em>Garde de Fer</em> roumaine, en moins mystique et en plus politique. </span></strong></p><p style="text-align: left;" align="right"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Georges Feltin-Tracol</span></strong></p><p style="text-align: justify;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 161, mise en ligne sur <em>TV</em><em> Libertés</em>, le 24 février 2020.</span></strong></p></div><footer class="entry-footer"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cette entrée a été publiée dans <a style="color: #999999;" href="http://www.europemaxima.com/category/non-classe/" rel="category tag">Non classé</a>. Sauvegarder le <a style="color: #999999;" href="http://www.europemaxima.com/resistance-slovaque-par-georges-feltin-tracol/" rel="bookmark">permalien</a>.</span></strong></footer>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlUn numéro de la revue Europe sur Joseph Roth - Loyalität zu Joseph Rothtag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-01-24:62073482020-01-24T00:06:00+01:002020-01-24T00:06:00+01:00 Un numéro de la revue Europe sur Joseph Roth Loyalität...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6081936" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2987891776.jpg" alt="4014408370.jpg" width="494" height="632" /></p><h3 id="p1" style="text-align: left;"><a href="http://archaion.hautetfort.com/archive/2020/01/21/loyalitat-zu-joseph-roth-6207044.html"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600;">Un numéro de la revue <em>Europe</em> sur Joseph Roth</span></span></span></strong></a></h3><h3 style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://archaion.hautetfort.com/archive/2020/01/21/loyalitat-zu-joseph-roth-6207044.html"><span style="color: #99cc00;">Loyalität zu Joseph Roth</span></a></span></strong></span></h3><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">par Christopher Gérard</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://archaion.hautetfort.com</span> </span></strong></p><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6081941" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1371865529.jpg" alt="empire austro-hongrois,joseph roth,autriche,mitteleuropa,europe centrale,vienne,littérature allemande,littérature,lettres,lettres allemandes" />Il y a quatre-vingt ans, mourait en exil à Paris, à l’Hôpital Necker, l’un des plus grands écrivains de l’ancienne Double Monarchie austro-hongroise, Joseph Roth (1894-1939). Issu d’une famille juive des confins galiciens de l’Empire, Roth se convertit au catholicisme et passa du socialisme utopique au monarchisme nostalgique. Il fut, avec ses superbes romans <em>La Marche de Radetzky</em> et <em>La Crypte des Capucins,</em> le mémorialiste d’un empire disparu et le théoricien d’un conservatisme éclairé, celui des Habsbourg. Deux excellentes raisons de le lire !</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Écrivain et chroniqueur, notamment pour le <em>Frankfurter Zeitung</em> dont il fut le correspondant à Berlin dans les années 20, Roth voyait tout, surtout ce que les autres ignoraient : la sombre poésie de deux mégalopoles, Berlin et aussi sa chère Vienne), en pleine métamorphose et livrées à une guerre civile larvée (« Maintenant, on chante à gauche l’<em>Internationale</em> et, à droite, le <em>Deutschland über Alles</em>. Simultanément, alors qu’il serait plus raisonnable de chanter ces hymnes l’un après l’autre. ») </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Lucide, Roth y décelait les symptômes d’une crise qui emporta ce qui, après le funeste Traité de Versailles, restait de la Vieille Europe : en 1933, n’écrivait-il pas à son ami Stefan Zweig : « C’est l’Enfer qui prend le pouvoir » ? </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le promeneur Roth décrivait sans illusions un monde qui basculait à l’aide d’images puissantes et originales, qui sont d’un poète menacé par des « orang-outang mécanisés », les mêmes qui brûlèrent ses livres et le chassèrent de sa patrie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour saluer ce grand écrivain un moment oublié après la guerre, la vénérable revue <em>Europe</em> lui consacre une splendide livraison de près de deux cents pages tour à tour sensibles et pointues, et ce à l’occasion d’un double anniversaire, le cent vingt-cinquième de sa naissance en Galicie et le quatre-vingtième de son suicide au Pernod.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6081938" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/420170438.jpg" alt="3219330321.jpg" />Comme l’écrit justement Claudio Magris, qui a tant fait pour le ressusciter, Joseph Roth incarna bien « l’aède du crépuscule de la vieille Europe et de l’identité individuelle », quels que fussent ses masques qu’il porta avec une sorte de dandysme narquois, celui du juif galicien converti au catholicisme autrichien ou celui du caporal qui se prétendit officier de l’Armée impériale et royale. Désespéré par la perte de sa patrie, réduit à une misère noire que son ami Zweig, entre autres bienfaiteurs, tenta d’atténuer, Roth finit ses jours dans deux endroit mythiques de la Rive gauche, tous deux situés en face l’un de l’autre à l’ombre du Sénat, l’Hôtel Foyot, où logèrent Joseph II et Rilke, détruit en 1938 au moment de l’Anschluss, et le Café Tournon, demeuré intact, où je me rends en pèlerinage à chacun de mes passages parisiens, seul ou en compagnie de l’un ou l’autre confrère. J’aime à y rêver à ces émigrés monarchistes devant un verre de bourgogne.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Oui, un bien beau numéro d’<em>Europe</em>, revue qui publia déjà Roth de son vivant et que se procureront tous ses amis.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Christopher Gérard</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ccffcc;"><em>Europe</em></span> 1087-1088, hiver 2019, <span style="color: #ccffcc;"><em>Joseph Roth</em>,</span> 366 pages, 20€</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-6081939" style="margin: 0.2em auto 1.4em; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3355820593.jpg" alt="cafe-tournon-devanture-b8770.jpg" /></span></strong></p></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa nouvelle donne autrichiennetag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-01-21:62064902020-01-21T00:09:00+01:002020-01-21T00:09:00+01:00 La nouvelle donne autrichienne par Georges FELTIN-TRACOL...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6080564" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2554917830.jpg" alt="static.reuters.com.jpg" width="562" height="355" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 24pt;">La nouvelle donne autrichienne</span> </strong></span></h1><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></strong></span></h1><span style="font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.europemaxima.com</span> </span></strong></span></header><div class="entry-content"><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’année 2020 commence par un coup de tonnerre en Autriche. Dans la soirée du 1<sup>er</sup> janvier, après quatre mois d’intenses tractations, le conservateur Sebastian Kurz et le <em>Vert</em> Werner Kogler annoncent qu’ils gouverneront ensemble.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le 29 septembre dernier, les Autrichiens élisaient un nouveau Conseil national après la dissolution du précédent qui, le 27 mai 2019, avait pour la première fois renversé le gouvernement conservateur de Kurz. L’adoption de la motion de censure résultait de l’explosion de l’alliance entre les conservateurs et les nationaux-populistes du FPÖ, victimes de l’« Ibizagate », un coup monté contre le président du FPÖ, Hans-Christian Strache, par des officines probablement austro-allemandes.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Par l’application de la proportionnelle, aucun parti n’obtient seul la majorité absolue des sièges. Les grands vainqueurs du scrutin sont les conservateurs (37,54 %, 71 élus, soit un gain de neuf députés) et les <em>Verts</em> (13,80 %) qui reviennent au Parlement avec 26 députés ainsi que, dans une moindre mesure, les libéraux europhiles de NEOS (Nouvelle Autriche et Forum libéral) (8,06 %, 15 sièges, soit cinq de plus). Les grands perdants s’appellent le FPÖ (16,21 %, 31 députés et une perte de vingt sièges) et les sociaux-démocrates du SPÖ (21,22 %, 40 élus et douze députés en moins). L’entente gouvernementale conservateurs – <em>Verts</em> concrétise fort logiquement le refus du plus jeune chancelier de la République fédérale d’Autriche de renouer avec le FPÖ ou de tenter une énième « Grande Coalition » avec des sociaux-démocrates décatis.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour la première fois en Autriche, après que leurs délégués ont entériné à 93,18 % l’accord de gouvernement lors d’un congrès extraordinaire, les <em>Verts</em> disposent de quatre postes ministériels. Les transports et l’énergie dépendent d’un seul grand ministère technique. Le ministère de la Justice revient à une ancienne réfugiée bosniaque, une autre première. Werner Kogler devient pour sa part vice-chancelier. Cette alliance confirme l’embourgeoisement des <em>Verts</em>, leur conversion au libéralisme économique et leur collusion avec le conservatisme libéral-sécuritaire. Gardons à l’esprit que Kurz veut interdire le mouvement identitaire autrichien de l’héroïque Martin Sellner, très actif contre l’immigration de peuplement.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6080565" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/391319722.jpg" alt="1KU6GJ.jpg" /></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le rapprochement entre les <em>Verts</em> et les conservateurs a probablement été encouragé en coulisse par le président fédéral lui-même écolo-compatible, Alexander Van der Bellen. Sans surprise, l’Église catholique autrichienne se félicite de cette nouvelle donne qui met en pratique les aspirations du « pape » conciliaire Bergoglio. Historiquement, à l’instar de son homologue allemand, le clergé autrichien n’a jamais caché son adhésion au modernisme et aux conclusions spécieuses du soi-disant concile Vatican II.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Concomitant à l’effondrement de la gauche sociale-démocrate, le succès des <em>Verts</em> en Autriche, en Allemagne, en Belgique et en Suisse prouve que les classes moyennes de gauche se détournent de leurs formations habituelles et protestent à leur tour en privilégiant les <em>Verts</em>. Berlin regarde avec attention l’événement autrichien. La CDU d’Angela Merkel et d’Annegret Kramp-Karrenbauer cherche dès à présent un partenaire de remplacement au SPD. Chrétiens-démocrates et <em>Grünen</em> administrent déjà depuis quatre ans le <em>Land</em> du Bade-Wurtemberg. Plusieurs municipalités sont même dirigées par des attelages CDU – SPD – <em>Verts</em> ou CDU – <em>Verts</em> – libéraux. Il fut même un temps question d’une entente ministérielle fédérale « Jamaïque » noire (CDU) – jaune (libéraux) – <em>V</em><em>erte</em>… </span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette nouvelle configuration politique prend forme en raison de l’aveuglement de la mouvance nationale aux enjeux de la nature, des écosystèmes et des paysages. L’hyper-classe mondiale réussit ce que l’Opposition nationale, populaire et européenne aurait dû entreprendre depuis au moins trente ans : permettre l’indispensable convergence des luttes identitaires, sociales et écologiques. </span></strong></p><p style="text-align: left;" align="right"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Georges Feltin-Tracol</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 155, mise en ligne sur <em>TV</em><em> Libertés</em>, le 13 janvier 2020.</span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlNouvelle édition du livre de Tomislav Sunic intitulé La Croatie : un pays par défaut ?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-01-14:62052732020-01-14T17:55:00+01:002020-01-14T17:55:00+01:00 Nouvelle édition du livre de Tomislav Sunic...
<div><p style="text-align: center;"><img id="media-6078857" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3069808948.jpg" alt="TScroatie.jpg" width="469" height="674" /></p><p class="yiv3316222243MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 16.8667px; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; line-height: 18.4px; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Nouvelle édition</strong> du livre de <strong>Tomislav </strong></span></p><p class="yiv3316222243MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 16.8667px; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; line-height: 18.4px; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Sunic</strong> intitulé </span></p><p class="yiv3316222243MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 16.8667px; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; text-align: left;"> </p><p class="yiv3316222243MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 16.8667px; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; line-height: 18.4px; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong><em>La Croatie : un pays par </em></strong></span><span style="font-size: 24pt; line-height: 18.4px; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong><em>défaut ?</em></strong></span></p><p class="yiv3316222243MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 16.8667px; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; text-align: left;"> </p><p class="yiv3316222243MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 16.8667px; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 18.4px;">Enrichie d’une copieuse introduction de Robert Steuckers</span><span style="line-height: 18.4px;"> nous éclairant sur le parcours et l’œuvre de l’auteur, ce <u>livre incontournable</u> décrit le phénomène de la « soudaineté » dans la notion du politique chez les peuples dépourvus d’États stables.</span></span></strong></p><p class="yiv3316222243MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 16.8667px; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="line-height: 18.4px;">Tomislav Sunic</span><span style="line-height: 18.4px;"> s’intéresse tout d’abord au cas de la Croatie avant d’élargir sa réflexion et de passer en revue les « fausses identités » qui interviennent dans la construction des nationalismes européens.</span></span></strong></p><p class="yiv3316222243MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 16.8667px; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; line-height: 18.4px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Un ouvrage qui vous permettra d’apprendre les linéaments de base de l’histoire complexe de cette zone sud-slave à la lisière des Balkans tout en rebondissant sur les grands thèmes de l’actualité afin de comprendre la genèse des grands maux qui nous frappent depuis plus de 70 ans.</span></strong></p><p class="yiv3316222243MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 16.8667px; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="line-height: 18.4px;"> </span>Pour commander :</span></strong></span></p><p class="yiv3316222243MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt; line-height: 16.8667px; font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: 14pt; line-height: 18.4px; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://www.ladiffusiondulore.fr/home/792-la-croatie-un-pays-par-defaut-.html" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="color: #ffcc99;">http://www.ladiffusiondulore.fr/home/792-la-croatie-un-pays-par-defaut-.html</span></a></span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6078859" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2223678322.jpg" alt="tsportrait.jpg" /></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes Allemands appartiendront-ils encore à l’Allemagne dans un avenir proche ?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-12-17:61136212018-12-17T12:38:14+01:002018-12-17T12:38:14+01:00 Les Allemands appartiendront-ils encore à l’Allemagne dans un avenir...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5928108" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/377839575.jpg" alt="deutflagen.jpg" width="601" height="338" /></p><h3 class="post-title entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Les Allemands appartiendront-ils encore à l’Allemagne dans un avenir proche ?</strong></span></h3><div id="post-body-2702016250610232046" class="post-body entry-content"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #99cc00;"><strong><em><a style="color: #99cc00;" href="https://gefira.org/en/2018/03/26/do-germans-still-belong-to-germany-in-the-near-future/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Article original</a> </em><em>publié le 26 mars 2018 sur le site </em><em><a style="color: #99cc00;" href="https://gefira.org/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Gefira</a></em></strong></span><br /><span style="font-size: 14pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #99cc00;"><strong> <em>Traduit par le blog <a style="color: #99cc00;" href="http://versouvaton.blogspot.fr/">http://versouvaton.blogspot.fr</a></em></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> La vitesse à laquelle la population allemande diminue semble être trop forte même pour les statisticiens de Destatis, le bureau officiel allemand des statistiques, qui partent du principe que d’ici 2060, avec un niveau zéro d’immigration nette, la population allemande aura diminué à 60,2 millions d’habitants. Cependant, notre équipe de recherche a découvert que ce chiffre est beaucoup trop optimiste : dans 40 ans, l’Allemagne comptera 52,6 millions d’habitants, soit une baisse considérable de 34% par rapport aux 81 millions d’habitants actuels, et d’ici la fin du siècle, la population autochtone allemande, les indigènes sans origine étrangère, aura diminué encore plus et approchera 21,6 millions. L’explication que Destatis nous a envoyée par mail équivaut à admettre que leurs projections sont irréalistes.<a style="color: #999999;" name="more"></a></span></strong></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Si les élites allemandes parviennent à maintenir leur population à 80 millions d’habitants, en 2060, la majorité des Allemands naturalisés n’auront aucun lien historique avec les ancêtres de la nation qui furent autrefois de fiers sujets du Saint Empire romain. De plus, ils auront la même relation avec Albert Schweitzer, Johann Sebastian Bach, Karl Benz et Friedrich Nietzsche que Recep Tayyip Erdoğan avec les empereurs byzantins. Le nombre excessif de migrants aura à jamais modifié la nation allemande.</span></strong></span></div><div class="post-body entry-content"> </div><div class="post-body entry-content"><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5928103" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/657949231.png" alt="pyramids.png" width="630" height="315" /></span></strong></span></p><h3><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il n’y aura aucune relation entre les futurs Allemands et le passé allemand</span></strong></span></h3><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> D’ici 2050, de nombreuses personnalités historiques allemandes, comme Albert Schweitzer <em>[à ce détail près que le bon Dr Schweitzer est alsacien, donc français – même si à sa naissance l’Alsace faisait encore partie de l’Empire allemand, NdT]</em> mentionné plus haut, seront démasquées en tant que racistes et par conséquent retirées des noms de rue et des livres d’histoire pour être remplacées par de nouveaux héros, un processus qui se déroule déjà aux États-Unis et aux Pays-Bas. Parmi les premiers, les monuments en hommage aux généraux du Sud sont attaqués, tandis que dans les seconds, les partis pro-migrants font pression pour que des personnalités historiques néerlandaises soient éradiquées des espaces publics, que les rues soient renommées et que leurs traditions les plus importantes, qui ne seraient pas inclusives, oppressives ou insultantes pour les minorités nationales, raciales ou religieuses soient interdites. L’histoire d’un pays devrait porter sur les actions passées de son peuple, mais lorsque les gens sont remplacés, il n’y a aucun lien avec le passé et il peut arriver qu’avant la fin de ce siècle, la majorité des citoyens allemands aient leurs racines culturelles et leurs ancêtres hors d’Allemagne ou même d’Europe.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Bien que l’on puisse qualifier ces prédictions d’alarmistes, cela ne les rend pas moins fiables. Les prévisions démographiques, à condition qu’il n’y ait pas de changements imprévisibles comme des épidémies ou des famines, sont remarquablement exactes. Considérons la comparaison des résultats obtenus par Destatis et nous pour le modèle de migration zéro.</span></strong></span><br /> <br /><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5928104" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1642162381.png" alt="Balance 0 Zero migration projection.png" width="588" height="393" /></span></strong></span></p><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> En Allemagne, une femme donne en moyenne naissance à 1,4 enfant, ce qui est inférieur au taux de fécondité de remplacement et n’a pas beaucoup changé depuis les années 1970. C’est pourquoi la population allemande a commencé à diminuer. La tendance s’est inversée en raison de l’arrivée de 1,3 million d’immigrants venant de pays hors UE dans le pays depuis 2015.</span></strong></span><br /> <br /><h3><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cerberus 2.0 calcule l’avenir de la population allemande</span></strong></span></h3><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> L’équipe Gefira a développé Cerberus 2.0, un logiciel pour calculer comment une population augmente ou diminue en l’absence de migration. En utilisant uniquement les taux de mortalité et de natalité, Cerberus 2.0 peut calculer la taille de la société allemande sans l’afflux des étrangers et de leurs progénitures. L’application commence par faire les calculs sur la base du recensement de 1965 effectué par Destatis. Nous avons commencé en 1965 parce que nous voulions mesurer la croissance de la population allemande sans immigration, et nous avons supposé qu’il n’y avait pas beaucoup d’immigrants cette année-là. Nous n’avons pas utilisé les données officielles détaillées de Destatis pour les années suivantes, car elles incluaient les immigrants, c’est-à-dire le facteur que nous voulions exclure. Alors que Destatis donne le nombre total de migrants vivant actuellement en Allemagne, Cerberus 2.0 calcule indépendamment le développement de chaque groupe d’âge de la population autochtone allemande de 1965 à 2100, et pour toutes les années intermédiaires.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Nous sommes conscients qu’il y a des relations mixtes et qu’il y a aussi des Allemands qui ont quitté le pays. Comme certains parents mixtes germanisent leurs enfants, alors que d’autres font le contraire, nous supposons que cela n’affectera pas nos résultats. Ainsi, avec l’aide de Cerberus 2.0, nous avons calculé que s’il n’y avait pas eu de migration, la population allemande de 1965 aurait été de 64,99 millions de personnes en 2013. Ceci est confirmé par Destatis, qui estime à 64,29 millions le nombre d’Allemands sans origine migratoire pour la même année. Cela montre que nos calculs sont extrêmement précis, mais aussi qu’il n’y a pratiquement pas de migrants de troisième génération en Allemagne qui soient considérés comme des Allemands de naissance.</span></strong></span><br /> <br /><h3><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le modèle démographique Destatis n’est qu’un fantasme</span></strong></span></h3><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Nous avons également effectué le calcul pour les années 2013-2060, en prenant comme point de départ la population de 2013, et comparé nos résultats avec ceux prévus par Destatis pour la même période. Selon Destatis, en 2060, la population sera de 60,2 habitants, tandis que Cerberus 2.0 ne prévoit que 52,6 millions d’habitants en Allemagne. L’énorme différence de près de 8 millions entre les deux prévisions ne peut s’expliquer que si l’on suppose que Destatis est très créatif dans ses prévisions démographiques, comme nous l’expliquerons plus loin.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Pour l’Allemagne, Cerberus 2.0 a traité les taux de mortalité et de natalité fournis par Destatis. Les données démographiques – le pourcentage de mères qui ont donné naissance, c’est-à-dire le taux de fécondité par âge, et le pourcentage de personnes qui sont décédées – ont été ventilées par groupe d’âge. Le taux de fécondité par âge de 1965 a permis à Cerberus 2.0 de calculer le nombre d’enfants nés l’année suivante, c’est-à-dire le nombre de femmes d’un groupe d’âge particulier multiplié par ledit taux pour le groupe d’âge concerné. Le taux de mortalité de la même année a également été pris en compte. Après avoir calculé les naissances et les décès, l’application a augmenté l’âge de chaque groupe d’âge d’un an pour créer la population entière de 1966 sans l’influence de l’immigration. Ensuite, le programme a recommencé tout le processus pour calculer les données pour l’année 1967, l’année consécutive, et ainsi de suite. Pour les calculs au-delà de 2015, Cerberus 2.0 a utilisé les taux de mortalité et de fécondité par âge pour 2015.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Nous avons ensuite comparé les projections de Cerberus 2.0 avec celles de Destatis. Destatis et son équipe de recherche ont commencé avec une population initiale de 81 millions d’habitants en 2013, et nous avons tous deux utilisé le même taux de fécondité de 1,4. Ni l’un ni l’autre ne tenait compte des 1,3 million d’immigrants non occidentaux qui sont entrés en Allemagne après 2014. Les résultats obtenus sont très différents : Cerberus 2.0 prévoyait 52,6 alors que Destatis avance 60,2 millions d’habitants en Allemagne en 2060.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Les populations augmentent et diminuent en raison de seulement quatre facteurs : les naissances, les décès, l’immigration et l’émigration. Le modèle de migration zéro de Cerberus 2.0 n’utilise que les taux de mortalité et de natalité, tandis que Destatis ajoute 600.000 jeunes immigrants et retire chaque année 600.000 anciens émigrants de son modèle. Cela signifie que chaque année 600.000 jeunes hommes et femmes arrivent en Allemagne, portent des enfants et quand ces enfants atteignent l’âge adulte, les parents quittent le pays comme des coucous, une hypothèse assez étrange. Il en résulte que les immigrants eux-mêmes n’augmentent pas la population, mais ce n’est pas le cas de leurs enfants. Dans le modèle Destatis, le solde d’immigration et d’émigration est maintenu à zéro.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Comment Destatis parvient-il à ces chiffres ? En 2014, 331 000 femmes sont nées. Après sept ans, ce même groupe de femmes devrait, selon Destatis, atteindre 333 000, et après 27 ans, en 2041, il devrait atteindre un sommet de 350 000, c’est-à-dire qu’en 2021 il y aura moins de femmes nées qu’en 2041 ! Comment est-ce possible ? Seulement si les femmes immigrantes sont incluses dans les statistiques.</span></strong></span><br /> <br /><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5928105" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/2051773718.png" alt="base 2013.png" width="573" height="383" /></span></strong></span></p><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Étant donné que dans ce modèle, il y a autant de migrants qui entrent dans le pays qu’il n’en sort, les migrants de la première génération ne s’ajoutent pas à la population totale. Cependant, ces migrants ont en moyenne 170 000 enfants par an. Ces enfants élargissent la population allemande, mais Destatis ne les considère pas comme des étrangers. Le pronostic d’immigration zéro de Destatis est donc fallacieux et donne une projection beaucoup trop <em>« </em><em>neutre »</em> pour l’avenir de l’Allemagne. La réponse de Destatis sur la différence entre nos résultats et les leurs est que leur projection est formellement exacte et que la différence est le résultat du fait que nous avons supposé un modèle de migration zéro – aucune migration du tout, alors qu’ils ont supposé un modèle de migration zéro à l’<em>« </em><em>équilibre »</em>.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> L’Allemagne, comme la majeure partie de l’Occident, est soumise à une immigration massive d’une ampleur sans précédent et, selon le nouveau gouvernement allemand, le processus va se poursuivre dans un avenir prévisible.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> En raison de la réinstallation des réfugiés, le nombre de personnes n’appartenant pas à l’UE a augmenté de 1,3 million entre janvier 2015 et juin 2017. Le nouveau gouvernement a décidé que le pays devrait croître de 200 000 demandeurs d’asile par an. Pour comprendre l’effet de cette politique sur la société allemande, il faut comparer ce nombre avec le nombre de nouveau-nés allemands. Selon Cerberus 2.0, le nombre d’Allemands natifs qui naissent passera d’environ 450 000 en 2020 à 315 000 dans les vingt prochaines années. L’arrivée, année après année, de 200 000 demandeurs d’asile relativement jeunes et de leurs progénitures va profondément modifier la société allemande d’ici 40 à 60 ans et l’Allemagne va cesser d’être un pays allemand.</span></strong></span><br /> <br /><h3><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">D’ici la fin du siècle, il restera 22 millions d’Allemands</span></strong></span></h3><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> La population allemande de 1965 passera à 37,8 millions d’habitants au cours des quarante prochaines années et à 21,6 millions à la fin du siècle. En 2060, le nombre d’Allemands autochtones représentera la moitié de celui de l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest réunies en 1945. Compte tenu du taux de natalité inférieur au taux de remplacement chez les autochtones, les gouvernements allemands ne peuvent maintenir le nombre actuel d’habitants à 80 millions qu’en important des immigrants, donc à long terme, à toutes fins utiles, en remplaçant les Allemands autochtones.</span></strong></span><br /> <br /><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5928106" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/4078506558.png" alt="base 1965.png" width="582" height="389" /></span></strong></span></p><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> L’idée que les nouveaux arrivants s’intègrent ou s’assimilent est complètement absurde, c’est-à-dire que les nouveaux Allemands ne seront pas allemands. La principale raison pour laquelle les gens s’installent en Allemagne est le bien-être personnel plutôt que la culture allemande. Les immigrants conservent leur religion et leur patrimoine, forment des partis politiques, construisent des institutions religieuses, ont leurs propres magasins et veulent même avoir leur propre système juridique. Étant donné le nombre de personnes qui affluent en Allemagne, il est impossible que les Allemands puissent maintenir leur structure politique, leur langue et leur identité culturelle.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Il faut beaucoup de temps pour qu’un super tanker change de cap. De même, les changements démographiques ne sont visibles qu’après au moins 15 à 30 ans. L’accueil de 1,3 million d’étrangers en deux ans et l’ajout de 200 000 migrants non européens par an à la population allemande qui diminue rapidement auront déjà eu un effet dévastateur sur la population allemande en 2030.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Les résultats de Cerberus 2.0 nous montrent que la discussion sur la migration ne porte pas sur l’acceptation et la protection des droits des minorités, mais plutôt sur une question existentielle, sur la préservation des Allemands. Quand les élites dirigeantes allemandes commenceront à comprendre leurs politiques défaillantes, il sera trop tard. Il n’y a pas d’exemples dans l’histoire où ce genre de changements massifs se soient bien terminé.</span></strong></span></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAutriche : Le gouvernement vérifie tous les binationauxtag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-11-20:61067922018-11-20T11:35:55+01:002018-11-20T11:35:55+01:00 Autriche : Le gouvernement vérifie tous les binationaux Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5917029" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/757569903.png" alt="drapeau-autriche-avec-des-blasons-des-9-laender-90-x-150-cm.png" width="582" height="342" /></p><h3 class="post-title entry-title"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Autriche : Le gouvernement vérifie tous les binationaux</span></strong></span></h3><p><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: https://echelledejacob.blogspot.com</span> </span></strong></span></p><div id="post-body-4046952800583796660" class="post-body entry-content"><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Des milliers de citoyens d'origine turque risquent de perdre leur nationalité d'adoption en raison d'une offensive déclenchée par l'extrême droite au pouvoir.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <a style="color: #999999;" name="more"></a> </span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Alper Yilmaz connaît des nuits agitées: naturalisé autrichien il y a trente ans, ce paisible commerçant viennois craint, comme des milliers de citoyens d'origine turque, de perdre sa nationalité d'adoption en raison d'une offensive déclenchée par l'extrême droite au pouvoir.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Le ciel lui est tombé sur la tête en juin dernier, quand il a reçu une lettre des autorités l'accusant d'avoir une double nationalité, <em>un délit -sauf cas particulier- en droit autrichien</em>.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <em>«Elle disait que je devais renoncer à ma nationalité autrichienne»</em> sauf à apporter la preuve qu'il ne disposait plus de la nationalité turque, explique ce gérant d'un café-restaurant du nord de la capitale.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Nationalité annulée</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Or, Alper Yilmaz, 53 ans, l'assure: il a fait annuler sa nationalité turque en 1988, de façon précisément à pouvoir être naturalisé par l'Autriche, où il avait rejoint ses parents à l'adolescence.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Son cas est loin d'être isolé depuis que le parti d'extrême droite FPÖ, arrivé au pouvoir en décembre dernier avec les conservateurs, a entrepris de faire vérifier la nationalité de la centaine de milliers de personnes figurant sur les listes électorales turques en Autriche.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <em>«Au sein de la communauté, c'est pour ainsi dire devenu le seul sujet de conversation»</em>, confie Duygu Ozkan, journaliste autrichienne d'origine turque travaillant au quotidien <em>«Die Presse».</em></span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Parcours d'obstacle</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> La façon dont ces listes supposées sont arrivées en possession du FPÖ reste un mystère. Tout comme la raison pour laquelle le nom d'Alper Yilmaz et d'autres citoyens ayant renoncé à leur nationalité turque y figurent.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> «Mon pays, c'est l'Autriche», souligne le commerçant, qui assure n'avoir jamais redemandé la nationalité turque. «Je n'en dors plus la nuit, je me demande ce qui va arriver», confie-t-il.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> L'Autriche, un pays de 8,7 millions d'habitants qui comme de nombreux autres en Europe a massivement fait appel à la main d'oeuvre étrangère dans les années 1960, compte quelque 270'000 habitants d'origine turque, dont plus de 150'000 ont obtenu la nationalité autrichienne.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Vérification systématique</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Ordonnée par le ministère de l'Intérieur, la vérification systématique de l'état civil des personnes figurant sur les listes électorales turques a nécessité l'embauche de 26 personnes rien que pour la ville de Vienne, a reconnu celle-ci.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Les cas de fraude avérés sont cependant rares: pour l'ensemble du pays, seuls 85 citoyens ont à ce jour été déchus de leur nationalité autrichienne et des droits y afférents.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Mais pour les personnes de bonne foi, faire la preuve qu'elles ne possèdent pas la nationalité turque se transforme le plus souvent en parcours d'obstacles kafkaïen. D'autant que les autorités turques ne sont pas toujours coopératives.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Un client de l'avocat salzbourgeois Peter Weidisch en a fait l'amère expérience. Invité par les autorités autrichiennes à obtenir un certificat de non-nationalité auprès du consulat turc, il s'y est vu répondre «Vous êtes un citoyen autrichien, on ne peut rien faire pour vous», témoigne-t-il.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <em>«On lui demande de prouver qu'il n'a pas fait quelque chose (redemander la nationalité turque, ndlr). C'est extrêmement difficile»</em>, relève l'avocat.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Listes des électeurs turcs</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Cigdem Schiller, une jeune femme de 31 ans naturalisée en 2003, a eu plus de chance. Elle a aussi été sommée de prouver qu'elle ne disposait pas de la nationalité turque, elle a fini par obtenir le précieux certificat, non sans avoir dû faire le siège du consulat et alerté les médias.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Mais comment a-t-elle pu figurer sur les listes électorales turques alors qu'elle était mineure au moment où elle a renoncé à la nationalité de ce pays? La presse autrichienne a avancé que les consulats turcs avaient pu être incités à «gonfler» ces listes, la diaspora votant massivement pour le parti AKP du président Erdogan.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Pour Alper Yilmaz, le cauchemar n'est pas fini: le consulat l'a invité... à se rendre en Turquie pour régulariser sa situation. Un scénario que le commerçant veut éviter à tout prix: membre de la minorité kurde alévite, il craint d'y être emprisonné dès qu'il remettra les pieds dans le pays.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Propagande</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <em><br /></em><em>«J'attends de l'Etat autrichien qu'il nous soutienne: nous sommes citoyens autrichiens», résume-t-il. Mais une inflexion du FPÖ apparaît peu probable, du moins à court terme. Dans un message sur Facebook, le vice-chancelier Heinz-Christian Strache a vanté «le FPÖ en action»</em> en annonçant les 85 premières déchéances de nationalité.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> Le parti, qui depuis son arrivée au pouvoir s'est efforcé de limiter les dérapages xénophobes, a par ailleurs dû retirer en catastrophe de son site il y a quelques jours une vidéo contre les fraudes à la sécu où les suspects se prénommaient Ali ou Mustafa et portaient le fez. </span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> (nxp/afp)</span></strong></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><a style="color: #999999;" href="https://www.20min.ch/ro/news/monde/story/L-extr-me-droite-verifie-tous-les-binationaux-11007829"><em>Source </em></a></span></strong></span></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa Mitteleuropa, cette « patrie élargie »tag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-10-14:60968412018-10-14T12:35:00+02:002018-10-14T12:35:00+02:00 La Mitteleuropa, cette « patrie élargie » Par Yann...
<div class="single-style1-title"><p style="text-align: center;"><img id="media-5899645" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2460285166.jpg" alt="milodor.jpg" width="634" height="313" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; color: #ff6600; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>La Mitteleuropa, cette « patrie élargie »</strong></span></h1></div><div class="single-style1-content single-content clearfix"><div class="post-content-wrap"><p lang="fr-FR" style="text-align: left;" align="LEFT"><span style="font-size: 18pt; color: #999999; font-family: arial black, sans-serif;"><strong>Par Yann P. Caspar</strong></span></p><p lang="fr-FR" style="text-align: left;" align="LEFT"><span style="font-size: 12pt; color: #999999; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 18pt;">Ex: https://visgradpost.com</span> </strong></span></p><p lang="fr-FR" style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span lang="fr-FR" style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Milo Dor, de son vrai nom Milutin Doroslovac, est de ces hommes qui appartiennent au passé. Né dans l’entre-deux-guerres à Budapest, où il ne reste que quelques mois, il grandit dans le Banat yougoslave puis à Belgrade, d’où il est déporté vers Vienne en 1942 en raison de son activisme politique. Disposant d’un visa pour les États-unis au sortir de la guerre, il fait le choix de demeurer dans la capitale de la nouvelle Autriche, qui sera sa ville d’élection jusqu’à sa mort en 2005. </span></strong></span></p><p lang="fr-FR" style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span lang="fr-FR">Vienne, ville-monde d’une civilisation disparue, capitale d’un Empire qui n’existe plus, qui retint Dor parce qu’elle est « une amante infidèle qui se jette au cou du premier plaisantin venu, une amante perverse qui pleure ses amants alors qu’elle les a maltraités tout au long de leur vie, en un mot une souillon plus très jeune qui masque ses rides derrière une épaisse couche de fard, dissimule sa voix cassée derrière une mélopée bruyante et tente de simuler la jeunesse par la vivacité de ses gestes »</span><a style="color: #999999;" href="https://visegradpost.com/fr/2018/10/12/la-mitteleuropa-cette-patrie-elargie/#sdfootnote1sym" name="sdfootnote1anc">1</a><span lang="fr-FR">. </span></span></strong></span></p><p lang="fr-FR" style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span lang="fr-FR">La </span><em><span lang="fr-FR">Mitteleuropa</span></em><span lang="fr-FR"> de Milo Dor, somme de onze textes écrits entre 1977 et 1996, emmène le lecteur de l’Istrie à Prague, en passant par la Lombardie méridionale, la Voïvodine, ou encore Budapest et Belgrade, sans oublier les cités sérénissime et ragusienne aux statuts si particuliers. S’il doit avant tout se recevoir comme un outil de voyage — la littérature n’est-elle pas, en premier lieu, cet objet venant malicieusement satisfaire cette écrasante et puérile pulsion d’évasion ? —, l’ouvrage laisse de bout en bout transparaître les larmes de l’auteur pour un monde fini ; celui qui résonnait de Lemberg à Trieste, de Prague aux Portes de Fer, par la voix d’une Maison souveraine ayant régné sur des peuples si contraires par un respect jamais égalé, et une bourgeoisie moins parasitaire que son nom ne l’y appellerait, allant au-delà de sa condition sociale, ethnique et nationale par l’attention portée à la propagation d’une langue encore européenne, l’allemand.</span></span></strong></span></p><p lang="fr-FR" style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span lang="fr-FR"><img id="media-5899647" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/158435775.jpg" alt="milodormitteleuropa.jpg" />Se rangeant derrière l’initiateur du renouveau mitteleuropéen, le Triestin Claudio Magris, Milo Dor résume cette culture centre-européenne comme un fait rendu possible par deux facteurs : « la présence de population juive et l’emploi de la langue allemande comme moyen de communication universellement reconnu ». À l’heure du triomphe étouffant de l’anglais et de la fin de ce pénible XXème siècle — siècle qui, pour Magris, se résume dans l’affrontement entre les éléments juif et allemand —, cette culture est résolument morte. La Cacanie de Musil n’est qu’un vague souvenir et n’excite guère plus que les initiés. Stefan Zweig est adulé en raison de ses nouvelles pour femmes et son touchant exil, alors que sa nostalgie euro-habsbourgeoise est habilement passée sous silence. Berlin est sur toutes les lèvres, Vienne n’est plus rien. Anecdotique ? Non, toute la matière historique des deux derniers siècles est là : Berlin est une anomalie, elle marque le triomphe de la vulgarité belliciste des Hohenzollern sur le prestige pacificateur des Habsbourg — fait historique amorçant le début des convulsions allemandes pour Istv</span>án B<span lang="fr-FR">i</span>bó<span lang="fr-FR">. </span></span></strong></span></p><p lang="fr-FR" style="text-align: left;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span lang="fr-FR">Milo Dor sait tout cela. Il déambule dans une Europe viennoise défunte pour lui chanter une oraison funèbre de haute volée. Il y croise tous ceux ayant façonné sa patrie élargie pour retracer son parcours tumultueux, celui d’un serbe élevé dans les cultures juive, serbe et hongroise, et amoureux de la langue allemande. Remarquable introduction à l’histoire centre-européenne, guide touristique défiant les plus fameux </span><span lang="fr-FR">Baedeker</span><span lang="fr-FR">, son anthologie perce le mystère du jaune </span><span lang="fr-FR">Schönbrunn </span><span lang="fr-FR">des bâtiments éparpillés aux quatre coins de son Europe. Tout sauf pétaradant d’érudition et, encore moins, austère, il a le don de mêler la grande Histoire aux petites anecdotes sans prétention. S’il note avec justesse le paradoxe méditerranéen de Prague — déjà soulevé par Shakespeare qui, dans une des ses pièces, situe la Bohême au bord de la mer —, c’est pour mieux se dédouaner du seul constat comptant réellement : « Lorsqu’une Tchèque disait par exemple « roulement de tambour », je ne pensais nullement à l’armée ni même à la guerre, mais seulement à la façon dont je pourrais me retrouver dans son lit le plus vite possible ». </span></span></strong></span></p><div id="sdfootnote1"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><a style="color: #999999;" href="https://visegradpost.com/fr/2018/10/12/la-mitteleuropa-cette-patrie-elargie/#sdfootnote1anc" name="sdfootnote1sym">1</a> <span lang="fr-FR">Milo Dor, </span><span lang="fr-FR" style="color: #ff6600;">Mitteleuropa. Mythe ou réalité</span><span lang="fr-FR"><span style="color: #ff6600;">,</span> trad. de l’allemand (Autriche) par Jacques Lajarrige, Fayard, 1999, p. 203</span></em></span></strong></span></p></div></div></div>
Jacques-Emile Mirielhttp://jemiriel.hautetfort.com/about.htmlClaudio Magris, Prix Nobel ?tag:jemiriel.hautetfort.com,2017-09-21:59817942017-09-21T09:51:00+02:002017-09-21T09:51:00+02:00 La date d'attribution du Prix Nobel de littérature 2017 n'est...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;"> <em>La date d'attribution du Prix Nobel de littérature 2017 n'est pas encore déterminée, mais déjà les pronostics vont bon train. Parmi les favoris, j'ai la joie de compter l'écrivain italien Claudio Magris, à qui je voue, mais je ne suis pas le seul, une grande admiration. En 1993, déjà, j'avais lu avec passion son très beau roman, </em>Une autre mer<em>, qui reste un de mes préférés, et lui avais consacré un article, paru en revue. Pour rendre hommage aujourd'hui à Claudio Magris de nouveau, à la veille peut-être d'un couronnement Nobel (j'accorde une certaine importance à ce prix), je reprends ce texte ici.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;"> On peut considérer que l'œuvre de Claudio Magris trouve sa source dans la singularité de la ville où il est né, cette Trieste qui a marqué d'une empreinte indélébile tous ceux qui même n'y ont fait que passer tel James Joyce. Claudio Magris a d'ailleurs écrit un essai sur Trieste, <em>Trieste, une identité de frontière </em>(en collaboration avec Angelo Ara) alors que d'autres ouvrages soulignaient la proximité de Trieste avec la Mitteleuropa (notamment <em>Danube</em>, prix du meilleur livre étranger 1990). <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;"> Mais Claudio Magris est également un grand romancier, comme l'atteste <em>Une autre mer. </em>L'écrivain révèle dans ces pages les principales arcanes de son univers triestin, en prenant comme sujet central la figure, pourtant <em>absente</em>, du début à la fin, de Carlo Michelstaedter, jeune philosophe italien de Trieste, qui a réellement vécu (comme les autres personnages du roman), et qui s'est suicidé en 1910 à l'âge de vingt-deux ans, après avoir achevé sa thèse, fameuse depuis, <em>La Persuasion et la rhétorique</em> ; une destinée similaire à celle de l'Autrichien Otto Weininger, comme l'on sait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;"> À cette décision extrême de la mort volontaire, correspond celle d'Enrico, protagoniste principal d'<em>Une autre mer</em>, qui est de s'enfuir en Argentine ; car si l'un se supprime après avoir couché sa philosophie sur le papier, l'autre (son meilleur ami) choisit d'appliquer cette philosophie dans la vie réelle, tout en renonçant pour sa part à l'écriture. Le nœud et la réflexion du livre tiennent dans cette asymétrie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;"> Claudio Magris intègre remarquablement, dans le corps de son texte, la philosophie de Michelstaedter. Il ne se contente pas de l'illustrer, il en exprime la teneur avec une précision lumineuse. La persuasion, écrit Magris, "c'est la possession au présent de sa propre vie et de sa propre personne, la capacité de vivre pleinement l'instant..." ; malheureusement, les "hommes sont incapables de vivre dans la persuasion", et à la place, ils "édifient l'énorme muraille de la rhétorique, l'organisation sociale du travail et de l'agir, pour se cacher à eux-mêmes la vue et la conscience de leur propre vacuité".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;"> En Argentine, Enrico a vécu selon l'éthique de l'ami disparu. Quand il revient en Italie, quelques années plus tard, il s'installe dans une petite maison près de la mer où il vivra quasiment en ermite, dans la pauvreté : "le plaisir, c'est de ne pas dépendre des choses qui ne sont pas absolument nécessaires, et même celles qui le sont peuvent être accueillies avec indifférence".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;"> Cependant, malgré son retrait délibéré, l'Histoire rattrape Enrico. L'historien Claudio Magris cerne très lisiblement les événements et leur portée. Ainsi, sur le nazisme, il écrit (dans l'esprit de Michelstaedter) : "Voilà, ce Reich millénaire est la preuve que la rhétorique est mort et destruction..." Enrico assiste à la lente déshumanisation de la civilisation européenne, à son échec ; et il se persuade que décidément "<em>la vie est insolvable</em>", même si l'on fait le choix de vivre dans la philosophie. Bouddha, Platon... n'y changent rien, le processus est irréversible. Au soir de son existence, il constate : "Je n'ai vécu que l'impuissance à vivre."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;"> C'est donc bien Carlo qui a eu raison de renoncer : d'où probablement le sentiment tenace que laisse la lecture de ce livre très riche, et très simple dans son évidence.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: helvetica,arial,sans-serif;"><em>Une autre mer,</em> Claudio Magris. Traduit de l'italien par Jean et Marie-Noëlle Pastureau. Éd. Gallimard, 1993. Réédition collection "Folio", 2011.</span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL’hypocrisie de la « communauté occidentale des valeurs » face aux régimes qu’elle n’aime pastag:euro-synergies.hautetfort.com,2017-05-03:59398662017-05-03T17:53:37+02:002017-05-03T17:53:37+02:00 L’hypocrisie de la « communauté occidentale des valeurs »...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5617577" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2866815336.jpg" alt="JH-fpö.jpg" /></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #ff6600;"><strong>L’hypocrisie de la « communauté occidentale des valeurs » face aux régimes qu’elle n’aime pas</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Quand l’appel à la « démocratie » n’est qu’un prétexte…</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'arial black', sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Entretien avec le porte-parole de la FPÖ en politique étrangère au Parlement autrichien, le Dr. Johannes Hübner</strong></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Propos recueillis par Bernard Tomaschitz</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Q. : <span style="color: #ff6600;"><em>Dr. Hübner, les Turcs se sont prononcés le 16 avril dernier en faveur de la modification constitutionnelle voulue par le Président Erdogan. Assiste-t-on à l’avènement d’un nouvel Etat autoritaire voire d’une nouvelle dictature aux portes de l’Europe ?</em></span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">JH : S’il faut croire les médias, il y a toute une série d’Etats autoritaires et de dictatures aux portes de l’Europe. On peut dire à la rigueur que le Maroc est sur la bonne voie démocratique mais on ne peut affirmer la même chose pour l’Algérie et certainement pas pour la Libye qui est devenu un Etat failli. L’Egypte est une dictature. Si on prend les Etats du Golfe, nous découvrons parmi eux des monarchies absolues, quasi féodales. Quant à l’Irak, la Syrie et l’Afghanistan, mieux vaut ne rien en dire.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La Turquie n’est pas un Etat autoritaire : elle conserve toutes ses institutions démocratiques. La république présidentialiste, qui vient d’être établie suite au référendum d’avril, est taillée en fait sur le modèle français car, désormais, les prérogatives du président turc équivalent désormais à celles de son homologue de Paris. Reste à voir, bien sûr, si ce présidentialisme turc demeurera dans un cadre bien policé, semblable à celui de la France, ou s’il basculera dans la dictature comme en Egypte.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Q. : <span style="color: #ff6600;"><em>Le président américain Donald Trump a félicité Erdogan par téléphone, alors que ce même président américain adopte un ton nettement plus ferme et plus critique à l’égard du président russe Vladimir Poutine. Comment doit-on juger Erdogan d’une part, Poutine d’autre part, à l’aune de la démocratie et de l’autoritarisme ?</em></span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">JH : Il faut savoir une chose dès le départ : la démocratie et les droits de l’homme ne sont que des prétextes pour la politique extérieure américaine, pour une bonne part de la politique extérieure des Etats européens et pour les médias dominants. Un prétexte pour mettre en scène une confrontation à l’échelle internationale. C’est évident quand on regarde ce qui se passe : Poutine est critiqué en permanence, il est diffamé et traité d’ « autocrate », on lui inflige des sanctions alors que les monarchies du Golfe ou l’Egypte, qui sont des alliées importantes des Etats-Unis ne sont nullement importunées ; et dans le cas de l’Egypte, reçoivent des subsides s’élevant à des milliards de dollars par an. Le but recherché est de pouvoir punir des régimes mal aimés ou des régimes qui refusent de se laisser aligner de force, en trouvant des prétextes qui cadrent plus ou moins avec les principes de cette « communauté occidentale des valeurs ». Je ne crois pas qu’Erdogan sera dans l’avenir mieux traité que Poutine : j’en veux pour preuves les dernières proclamations de certains hommes politiques européens et américains et les campagnes médiatiques contre la Turquie. Je pense qu’Erdogan finira bientôt par figurer sur la même liste que les dirigeants iraniens, russes ou ressortissants d’autres pays mal aimés.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Q. : <em><span style="color: #ff6600;">Tout dépendra, bien sûr, de la façon dont se comportera Erdogan vis-à-vis de la politique de l’OTAN…</span></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">JH : Exact. C’est ainsi que j’interprète les félicitations adressées par Trump au Président turc. Elles équivalent à un dernier avertissement, qui exhorte la Turquie à rester dans les rangs. Quant à savoir si la Turquie y restera, je ne le pense pas vraiment. Si vous vous souvenez, le premier geste d’Erdogan, après le putsch manqué de juillet dernier, a été d’appeler Poutine pour s’excuser suite à la destruction de l’appareil russe par l’aviation turque, au-dessus du territoire syrien. Ce premier geste en politique extérieure équivaut à dire qu’en Turquie on part désormais du principe que les Etats-Unis n’ont peut-être pas soutenu activement le putsch mais l’ont au moins toléré tacitement ou n’ont pas fourni les renseignements qu’ils possédaient sur les putschistes aux autorités turques.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Je pars de l’hypothèse que la Turquie, à moyen terme, quittera l’OTAN et abandonnera son alliance avec les Etats-Unis, du moins si Erdogan se maintient au pouvoir. Reste à savoir si ce nouvel infléchissement de la politique extérieure turque conduira ou non à une alliance solide avec la Russie et avec l’Iran, que craignent les médias occidentaux. Toutefois, vu les configurations qui se dessinent dans la région et vu les conflits d’intérêts divergents et convergents qui s’y opposent, cet infléchissement anti-occidental semble parfaitement inscrit dans les astres…</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Q. : <span style="color: #ff6600;"><em>Quant à la rage contre Poutine, elle n’est pas due aux discriminations qu’il imposerait soi-disant aux homosexuels, mais à ses tentatives constantes d’empêcher tout élargissement de l’OTAN vers l’Est…</em></span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">JH : Les motifs invoqués pour imposer les sanctions et pour marginaliser la Russie sont de pures fabrications. L’affaire de la Crimée et le conflit en Ukraine orientale relèvent également de mises en scène tout comme, il y a quelques années, les procès intentés aux Pussy Riots ou à l’oligarque Mikhail Chodorkovski, et l’assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa. Ce sont là des types d’événements qui sont instrumentalisés sans arrêt au fil du temps pour servir de coups de bélier contre un régime qui déplait. Ces coups de bélier sont assénés par des politiciens et des médiacrates portant hypocritement le masque de défenseurs des droits de l’homme, de la démocratie, du pluralisme, de la liberté d’opinion, etc. Cela permet de se donner bonne conscience. S’il n’y avait pas eu la Crimée, on aurait trouvé autre chose.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Q. : <em><span style="color: #ff6600;">S’il faut croire les médias dominants, un autocrate règnerait également aux portes de l’Autriche, dans un pays de l’Union européenne : c’est Viktor Orban, le Hongrois. Comment percevez-vous cette hostilité au dirigeant de notre pays voisin ?</span></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">JH : S’il faut croire ces médias, l’autocratisme se répandrait encore ailleurs en Europe, en Pologne, par exemple. Partout où le catalogue des « belles valeurs » de l’Union européenne n’est pas repris tel quel et in extenso, il y aurait autocratie. Pour la nomenklatura eurocratique, les choses sont très simples : qui n’est pas avec nous (à 100%), est un autocrate. Car seul un autocrate a la toupet de vouloir pratiquer une autre politique que celle que préconisent les dirigeants de l’UE, Angela Merkel et les partis qui les soutiennent.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Q. : <em><span style="color: #ff6600;">Cette hostilité à l’endroit de la Pologne et de la Hongrie ne vient-elle pas du fait que ces pays jettent un autre regard sur la politique eurocratique relative aux réfugiés ?</span></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">JH : Permettre une immigration massive et incontrôlée est une valeur désormais cardinale dans les canons imposés par la mauvaise élite européenne. Tous sont obligés de l’accepter. Mais ce n’est pas seulement cette volonté malsaine de vouloir faire accepter cette politique migratoire délirante : on reproche aux Hongrois et aux Polonais de ne pas s’aligner sur certaines politiques sociales abracadabrantes, on leur reproche aussi leur politique culturelle, de ne pas prolonger les subsides à des théâtres de gauche véhiculant la <em>junk culture</em> occidentale, de ne pas soutenir des médias de gauche pro-européens. On leur reproche notamment de développer des « structures parallèles » à l’Union européenne comme le « Groupe de Visegrad ». On n’aime pas non plus les politiques en faveur de la famille traditionnelle que développent ces pays. On s’insurge devant leurs réticences à accepter les élucubrations du gendérisme, devant leur rejet des « alternatives sociétales » (c’est-à-dire homosexuelles, etc.) et ainsi de suite… Le parti de Kaczynski en Pologne et Viktor Orban en Hongrie sont ouvertement en état de confrontation avec les lignes préconisées par la fausse élite européenne.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Q.: <em><span style="color: #ff6600;">On craint aussi, en haut lieu, que le Président serbe Aleksandar Vucic, nouvellement élu, révèlerait des tendances autoritaires et serait prêt à suivre les exemples d’Orban et de Poutine. Que faut-il en penser ?</span></em></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">JH : Cette crainte vient du fait que Vucic a tenté naguère de se détacher de la tutelle que cherchaient à lui imposer l’OTAN et l’UE. Il a multiplié les contacts avec la Russie, notamment pour obtenir des armes. La Serbie va recevoir des Mig-29, presque gratuitement. Tout cela sont de entorses infligées aux règles de bienséance imposées par la « communauté occidentale des valeurs ». Qui enfreint ces règles reçoit automatiquement l’étiquette d’ « autocrates », est considéré comme « un danger pour la démocratie » parce que de telles accusations permettent de miner son pouvoir et son crédit.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Lier un adversaire ou un récalcitrant à l’idée d’autocratisme et répéter ces accusations interminablement est un bon expédient pour amener le consommateur moyen à dénigrer les hommes politiques visés, à les prendre pour des « mauvais », sans devoir utiliser son intelligence critique. Et puisqu’il s’agit de « mauvais », on peut tout leur faire, on peut mobiliser contre eux des moyens que l’on n’oserait pas utiliser autrement.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">(entretien paru dans « zur Zeit », Vienne, n°17/2017, <a style="color: #999999;" href="http://www.zurzeit.at">http://www.zurzeit.at</a> ).</span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlSelon un ancien ponte du renseignement hongrois, la crise des migrants serait une « guerre de quatrième génération » contag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-10-10:58589342016-10-10T20:17:34+02:002016-10-10T20:17:34+02:00 Selon un ancien ponte du renseignement hongrois, la crise des migrants...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5476038" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1542299331.jpg" alt="Rioters_face_riot_police_.jpg" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><a style="color: #ff6600;" title="Permalink to Selon un ancien ponte du renseignement hongrois, la crise des migrants serait une « guerre de quatrième génération » contre les nations d’Europe" href="http://reinformation.tv/crise-migrants-guerre-quatrieme-generation-renseignement-hongrois-mille-60608-2/" rel="bookmark">Selon un ancien ponte du renseignement hongrois, la crise des migrants serait une « guerre de quatrième génération » contre les nations d’Europe</a></strong></span></h1><div class="post-meta"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span class="date">par Pauline Mille</span><span class="separator"><br /></span></span></strong></span></div><div class="post-meta"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span class="date" style="color: #999999;">Ex: http://reinformation.tv</span></strong></span></div><div id="post-60608" class="clearfix post-60608 post type-post status-publish format-standard has-post-thumbnail hentry category-actualite category-le-journal"><div class="entry"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Lazlo Foldi, ancien directeur des opérations des services de renseignement hongrois, a déclaré sur Radio Kossuth que la « crise des migrants » est une opération menée par Bruxelles avec l’aide des médias et des ONG contre les Etats-nations afin d’instaurer une Europe multiculturelle à l’issue d’une guerre de quatrième génération.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Pour cet ancien ponte du renseignement hongrois, l’opération actuelle prend trois formes. « L’une est une attaque politique formelle venant de Bruxelles, l’autre est une attaque diffuse à travers les médias « mainstream », bien sûr les grands médias occidentaux, mais aussi une part des médias hongrois qui sont financés de l’extérieur. » La troisième est une attaque « concrète », sur le terrain, organisée par des « organisations civiles », qui, sous couvert d’aide humanitaire, <a style="color: #999999;" title="Selon un ancien ponte du renseignement hongrois, la crise des migrants serait une « guerre de quatrième génération » contre les nations d’Europe" href="http://www.breitbart.com/london/2016/10/08/intelligence-migration-multiculturalism/" target="_blank">instrumentalisent les migrants</a>.</span></strong></p><h6><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le renseignement hongrois sait qui manipule les migrants</span></strong></span></h6><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Lazlo Foldi prend pour exemple les images milliers de migrants (sept mille) qui se sont rués cette semaine sur les barrières posées à la frontière entre la Serbie et la Hongrie. Ces migrants n’ont pas eu l’idée tout seuls de porter des pancartes rédigées en anglais à l’intention des caméras, ni de chanter leur exigence de traverser la frontière, juste après le résultat du referendum hongrois. Ils n’ont pas eu non plus l’idée de foncer soudainement sur le point de la frontière le plus proche de Belgrade : ils ont affirmé aux cameramen de télévision que des « civils européens » d’organisations humanitaires leur avaient appris qu’après le referendum « les Hongrois auraient compris et ouvriraient leur frontière ». Une fausse nouvelle soigneusement calculée pour provoquer cette marée humaine et pouvoir en diffuser l’image grâce aux télévisions occidentales. Pour l’ancien patron des opérations du renseignement, ce n’est qu’une énième désinformation menée par les « humanitaires » pour instrumentaliser les migrants.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5476042" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1152018951.jpg" alt="refugees-riot.jpg" /></p><h6><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La guerre de quatrième génération, sans bruit ni sang</span></strong></span></h6><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> « Il s’agit d’un système bien huilé, qui a été élaboré il y a des années », assure Foldi. Un système qui mène une « guerre de quatrième génération », sans opération militaire ni effusion de sang, une guerre psychologique dont le premier ressort est la mauvaise conscience de l’Occident, soigneusement semée et cultivée grâce à la repentance. Elle vise la soumission de populations préalablement travaillées, pour qui la notion d’ennemi n’existe pratiquement plus. En Europe occidentale, le dernier événement qui l’ait utilisée est la guerre d’Algérie : seuls les plus de soixante-cinq ans s’en souviennent. Le gros des populations n’identifie donc simplement pas la révolution-invasion-guerre qu’elles subissent. Cette guerre non déclarée, cette invasion sans armes, ne rencontrent en conséquence que très peu de résistance, encore moins de résistance raisonnée. Et les rares individus qui songent à se défendre sont montrés du doigt comme « clivants », donc, ipso facto, exclus d’une société dont le principe de base est qu’il est exclu d’exclure. Ce qui fait que les anticorps sont éliminés par l’organisme avant de pouvoir agir contre les bacilles qui envahissent ledit organisme. Il s’agit d’une maladie sociale auto-immune, et feu Louis Pauwels n’avait pas tort voilà trente ans de parler de « sida mental ».</span></strong></p><h6><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Bruxelles provoque la crise des nations d’Europe</span></strong></span></h6><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Il est tout à fait remarquable, et caractéristique de la révolution (ou plutôt de l’inversion) en cours, que l’invasion de l’Europe et la soumission des peuples d’Europe soient organisés par ceux-là mêmes qui devraient les défendre : l’Union européenne de Bruxelles, les grands médias, les ONG. Pour Lazlo Foldi, la raison en est que l’objectif de l’Union européenne et de tout le complexe institutionalo-médiatique qui relaie l’idéologie mondialiste, selon « une stratégie fixée depuis longtemps », est de « transformer l’Europe en un système multiculturel au-dessus des nations ».</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> C’est d’ailleurs pour cela que la première opération de la guerre de quatrième génération a visé la Hongrie. « Ils veulent éradiquer toute velléité de rébellion, écraser l’esprit de résistance représenté aujourd’hui par le gouvernement hongrois. »</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5476047" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2321102653.jpg" alt="imrs.php.jpg" /></p><h6><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les Hongrois ne veulent pas des horreurs du Multikultistan</span></strong></span></h6><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Cet esprit de résistance est d’autant plus dangereux pour le projet mondialiste qu’il pourrait bien faire des émules. John Podesta, le directeur de la campagne d’Hillary Clinton, vient en effet de recevoir par wikileaks des morceaux de rapports des renseignements allemands tout à fait éclairants sur l’invasion de l’Allemagne par les migrants et la façon dont les Allemands la perçoivent. Le titre en est parlant : « Multikultistan : un tunnel des horreurs pour les Allemands moyens ».</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> La suite est au diapason : « L’immigration musulmane et la folie multiculturelle laissent une traînée de misère et de pagaille en Allemagne, le pire étant à venir à cause de la démographie ». A Berlin en effet, où les statistiques religieuses ne sont pas interdites, on sait que l’islam n’est confessé que par 9 % de la population, alors que les récidives chez les jeunes criminels touchent à soixante-dix pour cent des musulmans, selon le procureur de Berlin Roman Reusch. Plus précisément, 46 % des jeunes criminels en série sont d’ascendance arabe et 33 % d’ascendance turque. Un porte-parole de la police note l’extension des ghettos ultraviolents. Et la réaction des Allemands de souche est logiquement la fuite : ils quittent Berlin Ouest où ils se trouvent la cible d’une violence spécifique de la part des migrants. Ils ont perçu la menace.</span></strong></p><h6><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Apprendre aux nations d’Europe qu’elles sont en guerre</span></strong></h6><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Tel est la talon d’Achille de l’opération « crise des migrants » : pour que la guerre de quatrième génération se termine par une victoire mondialiste, il est nécessaire qu’elle demeure subreptice, il ne faut pas qu’elle apparaisse comme une guerre contre les nations, il ne faut pas qu’elle « clive », il faut qu’elle semble une transformation paisible et inéluctable. Une évolution non aversive. C’est ainsi qu’elle apparaît encore souvent, vue des beaux quartiers d’Europe occidentale et d’Amérique. Malgré les informations reçues par son directeur de campagne Podesta, Hillary Clinton n’a rien perdu de ses certitudes. S’exprimant à huis clos (mais tout fuit) devant les cadres de la banque Itau, elle <a style="color: #999999;" title="Selon un ancien ponte du renseignement hongrois, la crise des migrants serait une « guerre de quatrième génération » contre les nations d’Europe" href="http://www.breitbart.com/2016-presidential-race/2016/10/07/leaked-hillary-clinton-speech-to-foreign-bank-my-dream-is-a-hemispheric-common-market-with-open-trade-and-open-borders/" target="_blank">leur a fait part de son « rêve »</a>, en l’espèce un « marché commun hémisphérique, avec le libre échange intégral et pas de frontières ».</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> Pour Hillary et les idéologues qui se servent ainsi de l’économie pour faire leur révolution, le « protectionnisme », sous toutes ses formes, est l’ennemi. D’où leur aversion rabique, forcenée, frénétique, hystérique, contre Donald Trump, qui a pourtant un grand nombre des défauts qu’ils pourraient apprécier : il suffit qu’il veuille limiter l’immigration et le libre échange pour être entièrement diabolique. Il suffit qu’il refuse pour l’Amérique le destin de soumission qu’il voit se dessiner pour l’Europe. C’est pour la même raison que Viktor Orban, qui est pourtant un défenseur bien insuffisant des nations, est l’objet d’une véritable danse du scalp à Bruxelles : il suffit qu’il ne plie pas complètement devant le dogme mondialiste. Quant aux révélations de l’ancien ponte des renseignements hongrois, qui donnent une base solide aux revendications des Hongroise, il est probable que les médias occidentaux le traiteront par leur seul argument convainquant : le silence.</span></strong></p><h6><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Pauline Mille</span></strong></h6></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlRequiem pour un Empire défunt de François Fetjötag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-10-05:58561932016-10-05T00:05:00+02:002016-10-05T00:05:00+02:00 Requiem pour un Empire défunt de François Fetjö par Franck ABED...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-5470813" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3150401312.jpg" alt="carte-empire-austro-hongrois.jpg" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Requiem pour un Empire défunt de François Fetjö</strong></span></h1><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Franck ABED</span></strong></span></h1><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://www.europemaxima.com</span></strong></span></p></header><div class="entry-content"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5470815" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3184530565.jpeg" alt="Francois-Fejt_1898.jpeg" />Alors que l’Europe civilisationnelle meurt jour après jour devant nous, sous les coups de boutoir conjugués du modernisme, du mondialisme et du consumérisme, il demeure fondamental de comprendre l’histoire de notre continent, si nous voulons encore croire à un avenir digne de ce nom… À ce titre j’ai récemment découvert, au gré de mes recherches, une petite merveille intellectuelle qui décrypte avec faits, objectifs et arguments circonstanciés, la mort programmée de l’Autriche-Hongrie. Cette dernière reste couramment mais improprement appelée Empire austro-hongrois, alors que son nom exact devrait être Double Monarchie austro-hongroise.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">François Fetjö fut un journaliste et historien français d’origine hongroise, spécialiste de l’Europe de l’Est et de l’histoire du communisme. Dans cet ouvrage solidement documenté, il présente sa thèse à rebrousse poil de l’histoire officielle : la Double Monarchie n’implosa pas suites aux attaques des minorités ethniques qui la composaient, pas plus qu’elle ne mourut à cause de ses contradictions internes dues à un système politique archaïque et décadent. Non ! Elle fut littéralement assassinée par la volonté politique des pays de l’Entente, animés par le désir de républicaniser l’Europe. Même si François Fetjö évoque, parfois avec une nostalgie certaine, que nous pouvons comprendre et partager le passé des Habsbourg, il ne tombe jamais dans l’hagiographie et le prosélytisme. Ainsi, avant d’entrer dans les considérations stratégiques et politiques du début du XXe siècle, l’écrivain rappelle comment cette famille de petite noblesse a su, par une lucide stratégie matrimoniale et une sagesse diplomatique, s’imposer comme l’une des dynasties les plus illustres d’Europe. Evoquant sa lutte contre la Maison de France, les Turcs musulmans, les Russes, l’auteur analyse également, point par point, les réussites et les échecs des descendants de Rodolphe de Habsbourg.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Précisons que l’histoire telle qu’elle est actuellement enseignée, reste malheureusement sous contrôle de la plus virulente extrême gauche. Les communistes et autres marxistes-léninistes dépeignent donc la chute de la Double Monarchie comme une fatalité qui relèverait en quelque sorte d’un sens de l’histoire cher à Hegel. Pourtant ce meurtre fut voulu et encouragé par les dominants d’alors. En effet, tout en évoquant le destin particulier de cette lignée habsbourgeoise, François Fejtö, à partir d’archives inédites ou trop peu connues, démontre que la monarchie austro-hongroise aurait pu continuer à exister après guerre, si les Alliés n’avaient pris la décision de la rayer de la carte. Nous pouvons lire cette analyse brillante : « Il est indéniable que le fait de démolir l’Autriche correspondait aux idées des maçons, en France et aux États-Unis (1). Leur vision de l’Europe républicaine et démocratique, dans le cadre de la Société des Nations qu’ils lui avaient prévue, ne s‘est point accomplie. En fin de compte, des dirigeants nationalistes, diplomates et militaires, se sont servis de leur appoint psychologique et moral pour établir l’hégémonie, encore précaire, de la France sur les petits États successeurs de la monarchie détruite, et qui étaient beaucoup moins viables et beaucoup plus dangereux pour l’équilibre de l’Europe, beaucoup moins utiles comme barrière à l’expansionnisme allemand que n’aurait été une monarchie réorganisée. »</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5470816" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/561364459.gif" alt="fejtorequiem.gif" />Effectivement avant la Grande Guerre, l’Empire jouait un rôle stabilisateur en Europe centrale, comme nous l’avons malheureusement appris à nos dépends depuis son homicide : Deuxième Guerre mondiale, agitations et instabilités politiques chroniques dans cette zone géographique, guerres ethnico-religieuses dans les années 90, etc. Nous citons également le texte introductif de Joseph Roth qui figure dans l’avant-propos, démontrant la cohésion des peuples derrière leur souverain légitime : « Dans cette Europe insensée des États-nations et des nationalismes, les choses les plus naturelles apparaissent comme extravagantes. Par exemple, le fait que des Slovaques, des Polonais et des Ruthènes de Galicie, des juifs encafetanés de Boryslaw, des maquignons de la Bácska, des musulmans de Sarajevo, des vendeurs de marrons grillés de Mostar se mettent à chanter à l’unisson le <em>Gott erhalte</em> (2) le 18 août, jour anniversaire de François-Joseph, à cela, pour nous, il n’y a rien de singulier (3). » Il n’est guère étonnant que les babéliens d’hier et d’aujourd’hui, pourfendeurs des frontières et des identités, ne comprennent pas la nature réelle et profonde de ce cosmopolitisme chrétien et monarchique qui heurte leurs convictions maçonniques…</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Sur la dépouille de la vieille et auguste monarchie naquirent de nombreux États libres et indépendants qui ne purent guère profiter longtemps de cette chimère révolutionnaire du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Des historiens sérieux comme Jacques Bainville (4) avait vu dans le traité de paix de Versailles la trame historique des prochaines décennies et les désastres qu’il engendrerait. François Fetjö conclut de manière admirable : « La victoire totale de 1918 et les traités de paix qui en découlèrent engendrèrent le néo-impérialisme monstrueux de l’Allemagne, incarné par Hitler, puis l’expansionnisme de l’Union soviétique, qui a pu prendre en charge comme prix de sa contribution à la victoire sur Hitler, la quasi-totalité de l’Europe centrale. » Concrètement nous pouvons dire que les grands principes démocratiques sont la mère de tous les totalitarismes. Malheureusement, au mépris de l’histoire nos adversaires enseignent que la Double Monarchie a implosé, alors qu’elle fut suicidée à l’insu de son plein gré…</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Franck Abed</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Notes</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">1: Il est notoire que Wilson et Clémenceau furent membres de la maçonnerie.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">2 « <em>Que Dieu garde notre Empereur et Roi</em> », hymne de l’Empire, composé par Joseph Hayden.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">3 : <em>La Crypte des Capucins</em>.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">4 : <em>Les conséquences politiques de la paix</em>, ouvrage dans lequel est dénoncé le traité de Versailles de 1919 en ces termes célèbres : « Une paix trop douce pour ce qu’elle a de dur, et trop dure pour ce qu’elle a de doux. »</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">• D’abord mis en ligne sur <em>AgoraVox</em>, le 29 septembre 2016.</span></strong></p></div><footer class="entry-footer"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Cette entrée a été publiée dans <a style="color: #999999;" href="http://www.europemaxima.com/category/histoire/" rel="category tag">HISTOIRE</a>, <a style="color: #999999;" href="http://www.europemaxima.com/category/histoire/recensions-histoire/" rel="category tag">Recensions</a>. Sauvegarder le <a style="color: #999999;" href="http://www.europemaxima.com/requiem-pour-un-empire-defunt-de-francois-fetjo-par-franck-abed/" rel="bookmark">permalien</a>.</span></strong></footer>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLe Brexit et les quatre de Visegrádtag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-07-02:58214872016-07-02T00:08:00+02:002016-07-02T00:08:00+02:00 Le Brexit et les quatre de Visegrád Ferenc Almássy Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5406579" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/796596397.jpg" alt="visegrad778347.jpg" /></p><h2 class="post_title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Le Brexit et les quatre de Visegrád</strong></span></h2><div class="single_post_content"><div class="entry"><h4><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ferenc Almássy<br /></span></strong></span></h4><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://metamag.fr </span></strong></span></p><h3><span style="font-size: 14pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Brexit, groupe de Visegrád, Union européenne – l’Europe change. L’Histoire s’écrit en ce moment même</strong></span></h3><h4><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le Brexit a été un choc pour certains, surtout dans un Occident ramolli et capricieux. Mais en Europe centrale, vivre des événements historiques de l’intérieur est presque devenu quelque chose de courant. Tous les actuels dirigeants d’Europe centrale se souviennent, voire ont même pris part au changement de régime qui a eu lieu il y a un peu plus d’un quart de siècle. Ces hommes et ces femmes ont vécu sous le communisme et ont participé à sa mise à mort. Et cette expérience est mise à profit en ce moment même où l’Europe vit un tournant majeur.</span></strong></h4><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">S’il est bel et bien appliqué – ce ne serait pas la première fois dans l’Histoire de l’Union européenne qu’un référendum qui déplaît à ses élites ne serait pas appliqué -, le Brexit aura des conséquences aussi en et pour l’Europe centrale.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Une fracture amorcée non par le Brexit, mais par Berlin et Paris.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les 6 membres fondateurs de l’Union – le Benelux et les petits géants européens : Italie, France et Allemagne – se sont réunis en urgence à Berlin lundi 27 juin, pour parler de l’avenir de l’Union européenne… selon eux ; excluant les « états secondaires », et donc, le groupe de Visegrád.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Selon le média polonais TVP, les Allemands et les Français travailleraient sur un projet de « super-État », autrement dit une augmentation considérable de l’intégration européenne. Le média polonais a publié <a style="color: #999999;" href="http://s.tvp.pl/repository/attachment/d/5/1/d51736df11c6ad23221e46543829f1df1467008961919.pdf">une copie du document de 9 pages</a> : il s’agit d’en finir avec les derniers éléments de souveraineté nationale.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le groupe des quatre de Visegrád (V4) a saisi l’importance de l’événement et n’est pas resté les bras croisés. Le ministre des affaires étrangères polonais a convié ses homologues du V4 ainsi que d’autres pays exclus de la réunion de crise berlinoise. La dissidence étatique est née et est officialisée au sein d’une Union que d’aucuns estiment déjà moribonde.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Il est trop courant à l’Ouest de penser que l’Europe centrale a bénéficié de l’aide financière bienveillante, désintéressée, offerte par pur humanisme, de la part d’une Union européenne ouest-continentale. Mais évidemment, si l’Europe centrale a bénéficié de subsides européennes, elle n’a pas signé pour en être une colonie – en fait, si, diront certains ; les pays baltes, le V4 et les autres nouveaux pays de l’Union Européenne sont des membres à part entière, participant eux aussi financièrement à l’effort commun, ayant troqué une part de leur souveraineté pour jouer le jeu, et enfin, ayant ouvert des marchés énormes, faciles d’accès – tant géographiquement que légalement ou financièrement – et devenant des viviers de main-d’oeuvre bon marché, qualifiée et jeune.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le V4 ne voulait pas le départ du Royaume-Uni de l’UE : élément important de l’Union, il était un allié important pour les souverainistes, n’ayant pas la monnaie commune, étant plus que réservé sur l’abandon de souveraineté, étant opposé aux quotas berlinois, et étant un partenaire économique majeur pour chacun des pays du V4. Enfin, c’est aussi le principal lieu d’implantation des jeunes émigrés du V4. Un million de Polonais, 350.000 Hongrois, 45.000 Tchèques, 9.000 Slovaques, tels sont les chiffres de la diaspora du Visegrád au Royaume-Uni. Pour toutes ces raisons, le V4 était opposé au Brexit, Orbán allant même jusqu’à publier une annonce anti-Brexit dans la presse britannique.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Mais voilà, le Brexit est voté. Démocrates sincères, les quatre de Visegrád sont passés sans attendre au plan B. Il faut renouveler l’Europe, mais certainement pas en allant vers plus d’intégration. L’intégration européenne (autrement dit, la fédéralisation) est justement selon le V4 ce qui mène l’UE vers l’effondrement.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5406580" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1713793438.png" alt="visegradvvvv.png" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Les réactions du V4 : Front commun pour une autre Europe</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">En Pologne, le ministre des affaires étrangères Waszczykowski s’inquiète de la domination de la zone euro désormais, impliquant une UE plus que jamais à deux vitesses. «<em> La zone euro pourrait créer des institutions séparées, un budget séparé et ensuite l’Union européenne dans son ensemble ne serait plus qu’une façade et la zone euro dominerait</em> ». «<em> Nous devons créer une Union européenne d’Etats souverains</em>, » a dit le porte-parole du gouvernement polonais, ajoutant que l’exemple du Royaume-Uni montre que c’est exactement ce que veut l’Europe, et que tous les États membres devraient être traités comme des partenaires car aucun pays ne peut décider du destin des autres.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Si le président du PiS souhaite un deuxième référendum, l’influent homme politique a également déclaré que «<em> nous avons une crise dans l’Union européenne et la bonne réponse n’est pas de continuer à faire ce que nous faisions, parce que ça conduirait à une catastrophe.</em> » Le ministre des affaires étrangères a rajouté que les officiels à Bruxelles sont déconnectés des gens ordinaires et qu’ils devraient « se battre la poitrine » de remord. « <em>Les Européens sont mécontents de la voie choisie pour gérer la crise migratoire, ils sont mécontents du fait des problèmes de sécurité, mais aussi du fait de la faible croissance économique due à l’euro, car en réalité l’eurozone stagne et n’a pas de croissance,</em> » a-t-il ajouté.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Beata Szydło, premier ministre de Pologne, a déclaré que « pour le gouvernement polonais, le problème prioritaire est la situation des citoyens polonais vivant au Royaume-Uni. Nous allons essayer de négocier pour qu’ils préservent les avantages qu’ils ont eu à leur arrivée.»</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Enfin, les nouvelles élites polonaises profitent de l’occasion pour tirer à boulet rouge sur l’ancien premier ministre libéral Donald Tusk, actuellement président du Conseil européen. «<em> En tant que négociateur, Donald Tusk porte une responsabilité directe pour le Brexit et devrait disparaître de la politique européenne, mais cela vaut aussi pour toute la Commission telle que composée aujourd’hui.</em> » a conclu Kaczynski.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">En Tchéquie, on s’attaque à d’autres élites. Juncker est désigné comme responsable par le ministre des affaires étrangères tchèque Zaoralek, dont il demande la démission. «<em> L’Union européenne doit changer rapidement,</em> » a dit le premier ministre tchèque Sobotka sur sa page Facebook. «<em> Pas parce que le Royaume-Uni est parti, mais parce que le projet européen a besoin d’un bien plus grand soutien de la part de ses citoyens. L’Europe doit être mieux à même d’agir, elle doit être plus flexible, moins bureaucratique et beaucoup plus sensible à la diversité que représente ses 27 Etats membres</em>. »</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">La Slovaquie, qui va prendre la tête du Conseil de l’Union européenne le 1er juillet, a également insisté sur la nécessité de changements à apporter. « <em>Ce n’est pas une tragédie, c’est une réalité et les 27 Etats membres restants doivent agir vite,</em> » a dit le premier ministre Robert Fico. « <em>Ce serait une grande erreur que la réaction des 27 pays soit de continuer la même politique au niveau de l’UE que celle menée jusqu’à maintenant.</em> » Le premier ministre slovaque désire également organiser une rencontre informelle en septembre à Bratislava, incluant les dirigeants français et allemand, ainsi que le président du Conseil européen. Mais il veut également que le V4 soit le leader de cette discussion.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Enfin, en Hongrie, alors qu’Orbán plaidait pour le Remain, il semble sortir grand gagnant du Brexit : si le Brexit a eu lieu, c’est principalement à cause de la politique migratoire de l’UE, a-t-il fait savoir. «<em> Une situation où nous avons une élite européenne sociale-libérale qui est pour l’immigration alors que la majorité des Européens est contre ne peut simplement pas fonctionner,</em> » a déclaré le chef du groupe Fidesz au parlement national. « <em>Malheureusement nous devons admettre que l’assertion selon laquelle l’Europe a perdu 64 millions d’Européens et sa deuxième économie au profit de quelques millions de migrants est vraie,</em> » a-t-il ajouté.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le ministre de l’économie, Mihály Varga, estime que la Hongrie ne peut que bénéficier du Brexit. Le gouvernement hongrois est en train de travailler à rendre le pays plus attractif pour les compagnies cherchant à quitter le Royaume-Uni. Quant au ministre des affaires étrangères hongrois Szijjártó, il a estimé qu’il était totalement incorrect que l’on tente d’imposer plus longtemps des mesures politiques ayant mené aux échecs actuels. « Des têtes doivent tomber ».</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">« Peut-être que l’heure des pays de l’Est est arrivée. »</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">C’est en ces mots que <em>Die Welt,</em> grand journal allemand, commente les réactions des dirigeants européens. Le Brexit marque d’une pierre blanche l’Histoire européenne contemporaine à laquelle l’Europe centrale en plein essor compte bien apporter de nouveau, enfin, sa participation. Fini le temps des « pays de l’Est » méprisables et méprisés, fini le XXe siècle, fini la soumission.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le V4 a d’ores et déjà annoncé vouloir traiter avec le Royaume-Uni en tant que bloc, et face à l’axe libéral-libertaire et fédéralisateur Berlin-Paris, les quatre de Visegrád n’ont pas perdu de temps pour fédérer autour d’eux les laissés pour compte de l’UE tenant encore à leur souveraineté.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Par leur fermeture d’esprit et leurs rêves aveugles, les dirigeants occidentaux sont en train de tuer l’Union européenne. Une Union voulue par les anciens pays du bloc de l’Est. Mais, jouant le jeu démocratique, écoutant leurs peuples et rejetant les absurdités babeliennes de Bruxelles, on a fait passer le V4 pour des « eurosceptiques », voire des opposants à l’Union européenne. C’est une grave erreur, hélas volontaire de la part de certains : le V4 est pour l’Europe, mais une autre Europe. Pas une Union fédérale libérale-libertaire, mais une grande entente de pays libres et souverains.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Quoiqu’il en soit, l’onde de choc du Brexit a rapidement frappé le continent, et Berlin a catalysé la création d’une faille qui suit presque l’ancien tracé du rideau de fer.</span></strong></p><h4><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">L’avenir nous dira ce que va devenir l’Union, l’Europe et de quel côté de cette fracture naissante se trouvera la liberté, la prospérité et l’espoir.</span></strong></h4><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://visegradpost.com/fr/2016/06/30/le-brexit-et-les-quatre-de-visegrad/">Source</a></span></strong></p></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDie neue Waffe der Revolution heißt Migrationtag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-06-10:58122202016-06-10T00:05:00+02:002016-06-10T00:05:00+02:00 Neues Buch von Vaclav Klaus vorgestellt Die neue Waffe der...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5390561" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/366477212.jpg" alt="KLAUS_WEIGL.jpg" /></p><h2><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Neues Buch von Vaclav Klaus vorgestellt</span></strong></span></h2><h1><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Die neue Waffe der Revolution heißt Migration</strong></span></h1><p><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.freiewelt.net</span> </span></strong></span></p><p class="teasertext"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Der frühere Präsident Tschechiens Václav Klaus hat in Berlin zusammen mit Thilo Sarrazin die deutsche Ausgabe seines Buches »Völkerwanderung« vorgestellt. Thomas Fasbender moderierte.</span></strong></span></p><figure><figcaption><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Freigabe mit freundlicher Genehmigung des Autors</span></strong></figcaption></figure><div><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Als Václav Klaus am vergangenen Freitag im Beisein von Thilo Sarrazin sein Buch <em>Völkerwanderung</em> in Berlin vorstellte, reagierten die rund dreißig anwesenden Journalisten betont verhalten. Das ist nicht überraschend, wenn man Klaus´ Sympathien für die AfD, seine EU-Kritik und seine Ablehnung der aktuellen Migrationspolitik kennt, und doch bedarf es der Erläuterung. Das »kleine, aber politisch umso mehr unkorrekte Buch« (Klaus) des früheren tschechischen Präsidenten hat es zweifellos in sich, weil es eine Sprache weitab des herrschenden Moralismus spricht, die in Deutschland immer weniger Intellektuelle verstehen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Klaus´ Buch handelt nicht direkt von den Zuwanderern aus Afrika und dem Nahen Osten. Es handelt vom westlichen Europa und seiner gegenwärtigen ideologischen Verfasstheit, die dazu führt, dass der Kontinent einen Massenansturm ziemlich wehr- und gedankenlos über sich ergehen lässt, der zu siebzig bis achtzig Prozent dauerhaft von Sozialhilfe abhängig bleiben wird, wie Sarrazin betont. Die langfristige steuerliche Belastung durch 800.000 arbeitslose Migranten schätzt der frühere Bundesbank-Vorstand und erfolgreiche Sachbuchautor auf 800 Milliarden Euro – auf eine Million Euro pro Person.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Der Wirtschaftswissenschaftler Klaus, ein Vorkämpfer der freien Marktwirtschaft und ein Gegner der sozialen, spricht an diesem Tag nicht über Zahlen. Er spricht die Sprache des versierten Ideologiekritikers, der zwischen dem Nennwert der Zeitgeistparolen und ihrem Funktionswert unterscheidet, zwischen dem erhabenen Wort und den niederen Interessen, die es kaschiert. Klaus weiß aus Erfahrung, dass es einen unauflöslichen Konflikt zwischen Menschen- und Bürgerrechten gibt (spätestens, wenn es um »Gleichheit« geht). Das eigentliche, uns betreffende Problem ist für ihn nicht die Tatsache, dass es weltweit dutzende oder hunderte Millionen von Menschen gibt, die sich ein besseres Leben wünschen, sondern dass den verhältnismäßig wenigen Europäer der kommunistisch geprägte Irrglaube eingeredet wird, durch Masseneinwanderung die Welt gerechter machen und einen neuen europäischen Menschen schaffen zu können, der keine nationalen Loyalitäten mehr kennt.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Die erste Lektion, die Klaus zu erteilen versuchte, war denn auch eine Aufklärung über den Unterschied zwischen individueller Migration (der allein er das Wort »Flüchtling« vorbehält) und der Massenmigration unserer Tage. Diese gehe nicht allein auf die Nachfrage nach besseren Lebensverhältnissen zurück, sondern auf die Einladung der »EU-Eliten«, wie Klaus sie spitz bezeichnet, insofern »Elite« im Tschechischen einen abschätzigen Klang hat. Es gibt »explizite« und »implizite« Einladungen, wie Klaus sagt; die explizite hat 2015 Bundeskanzlerin Merkel ausgesprochen, um sie seitdem mehr oder weniger deutlich zu wiederholen, und die implizite sprechen die europäischen Sozialsysteme aus, die es auch einem Syrer mit drei Frauen und zwanzig Kindern erlauben, seine Familie ohne seiner eigenen Hände Arbeit durchzubringen. Langfristig entscheidend für das Schicksal Europas ist die implizite Einladung.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5390562" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1737632017.jpg" alt="voelker.jpg" /></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Erklärungsbedürftig ist demnach nicht die Tatsache, dass die Einladung angenommen, sondern dass sie ausgesprochen wird. Aber braucht Europa bei 23 Millionen Arbeitslosen überhaupt Massenmigration? Dazu Klaus: »Unsere Antwort ist absolut nein.« Wirtschaftlich sollte sich Europa auf seine eigene Arbeitskraft besinnen und die sozialen Fehlanreize reduzieren. Die »Überalterung« hält Klaus erst recht für einen hypertrophen Lenkbegriff aus der Mottenkiste des Kommunismus. Die Demographie könne man getrost der spontanen Entwicklung überlassen. Dagegen: Ein Recht auf Migration gebe es nicht. Vielmehr werde das Asylrecht zum Vorwand einer wirtschaftlich motivierten Masseneinwanderung, wie Sarrazin sekundierend bemerkte. Die Probleme des Nahen Ostens und Afrikas habe es »in der einen oder anderen Form« immer schon gegeben, das sei nicht die Schuld Europas, so Sarrazin weiter, und die ständig wiederholte Unterstellung, wir brauchten Einwanderung, um irgendwelche demografischen oder ökonomischen Ziele zu erreichen, sei »in dieser globalen Form einfach Unfug«. Auch kleine Länder kennen Wohlstand.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Der Twitter-Spruch des <em>Spiegel</em>-Korrespondenten Hazain Kazim, der zwei Tage nach der Buchpräsentation für Empörung im Netz sorgte (»Gewöhn dich dran: Wir sind hier, werden immer mehr und beanspruchen Deutschland für uns. Ob du willst oder nicht«) illustrierte bloß die nüchterne Erkenntnis, die der Philosoph Panajotis Kondylis schon vor zwanzig Jahren hatte: »Menschenrechte sind Teilhaberechte.« Der Tag musste kommen, an dem sie materiell definiert und diese materiellen Forderungen nicht nur eingeklagt, sondern auch durchgesetzt würden. In dieser Phase befinden wir uns. Es handelt sich um einen beinharten Macht- und Verteilungskampf, Vergewaltigung und Mord inklusive, der von den europäischen Sozialromantikern nach Kräften gefördert und zugleich geleugnet wird.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Vielleicht muss man wie Václav Klaus´ Co-Autor Jiří Weigl (ein Volkswirt und Arabist, der einst die Präsidialkanzlei leitete) die kommunistische Ära miterlebt haben, um ausreichend sensibel auf die Doppelbödigkeit der Aufrufe zu mehr Internationalismus, Solidarität und Mitleid zu reagieren. Diese Begriffe verbargen, wie Weigl betont, bereits im Kommunismus sehr unterschiedliche, gefährliche Ziele, sie verursachten viel Leid und »verwüsteten unsere Länder«. Daher kommt die gesunde Skepsis der Osteuropäer gegenüber der Aufforderung zu mehr Solidarität und Opferbereitschaft, und daher kommt auch Weigls Verwunderung darüber, dass in Europa alles, aber auch alles auf Nachhaltigkeit geprüft wird, nur nicht die »blinde« Migrationspolitik, die es uns glatt verbietet, über Risiken und Nebenwirkungen zu sprechen. Was auch Sarrazin zu der Bemerkung veranlasste, dass es ganz bestimmt nicht nachhaltig sei, den afrikanischen Geburtenüberschuss nach Europa zu holen: »Probleme, die man nicht in Afrika lösen kann, kann man schon gar nicht in Europa lösen.«</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">»Wer ›Menschheit‹ sagt, will betrügen«, ließe sich Carl Schmitt passend zitieren. Dass es ein prinzipielles Recht gibt, angesichts des Massenansturms aus aller Welt nach den Vor- und Nachteilen für Europa zu fragen, nach Spätfolgen und Alternativen, und dass es erlaubt ist, eigene Interessen zu vertreten, das war ungeteilte Meinung des Podiums – aber eine Probe jener Kost, die für die Journalisten schwer verdaulich zu sein schien. Die Frage des Vertreters der <em>Frankfurter Allgemeinen Zeitung</em>, ob Klaus die Frauen zurück an den Herd bringen und dazu verdonnern wolle, statt durchschnittlich 1,2 Kindern wieder vier zur Welt zu bringen, ließ tief ins herrschende Unverständnis blicken. Das Buch enthält zwar en passant eine Kritik an der Realitätsferne westlicher Politik, die sich zu immer kruderen Formen des »Feminismus, Genderismus, Multikulturalismus, Ökologismus, Homosexualismus und Humanrightismus« (Klaus) versteigt, die offenkundig allesamt Luxusprobleme sind.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dass aber eine Kritik an solchen ideologischen und mittlerweile auch praktisch-politischen Übersteigerungen nicht automatisch den Frauen ihre Berufstätigkeit, den Homosexuellen ihre persönliche Freiheit und den Menschen aller Welt den berechtigten Wunsch nach besseren Lebensverhältnissen abspricht, überfordert die geistige Beweglichkeit der meisten journalistischen Zeitgeistprediger. Statt die herrschenden Klischees zu hinterfragen und die Realität wachsender Spannungen zwischen Einheimischen und Zugewanderten zu betrachten, predigen sie immer noch das nur von Bio-Deutschen gestörte friedliche Zusammenleben mit dem an sich freundlichen Flüchtling, dem Wiedergänger des »edlen Wilden«.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Dem realistischeren Beobachter stellt sich derweil Lenins Frage »Was tun?«. Maßnahmen gegen die Massenmigration sind keine technische oder administrative Frage, so Klaus, sondern eine politische. Man will die Migration stoppen oder man will es nicht. Klaus will es, weil er findet, dass die Stärke und die Resistenz des »postdemokratischen« und zunehmend unfreien Europa hoffnungslos überschätzt werden. Allerdings fürchtet er, dass sich der europäische Zentralismus als stärker erweisen wird. Sarrazin will die Zuwanderung ebenfalls stoppen, hält dazu aber prinzipiell jenen europäischen Zentralismus für nötig, den Klaus fürchtet – mit dem kleinen und wesentlichen Unterschied, dass Sarrazin das Scheitern der zentralistischen europäischen Migrationspolitik prognostiziert (was Klaus unter Anspielung auf den Titel seines neuen Buches zum »Wunschdenken« Sarrazins erklärte).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Klaus und Weigl fürchten die in ihrem Buch beschriebene Gefahr, dass die Massenmigration zu einem wirksamen Mittel der Europapolitik werden könnte, die Reste nationalstaatlicher Souveränität vor allem in Ost- und Mitteleuropa zu beseitigen. Man hat sich schließlich nicht von Moskau befreit, um sich von Brüssel kujonieren zu lassen. Wenn es aber nach Sarrazins Prognose geht, dann wird das Schengen-Regime, dessen offene Binnengrenzen geschlossene Außengrenzen bedingen, an der Verteilungsfrage zerbrechen. Außer Deutschland, Österreich, Luxemburg und Schweden erkläre sich kein Land in Europa zur Aufnahme von Flüchtlingsquoten bereit. Merkels Kalkül, die Macht des nationalen Denkens durch mehr Zwang zur Zusammenarbeit aufzubrechen, sei nicht aufgegangen: »Angela Merkel wollte ihre Position an der Spitze Europas festigen und wollte auch andere Staaten dem von ihr aufgedrückten Willen unterwerfen. Das ist misslungen. So, was daraus wird, weiß ich jetzt auch nicht.« Wer die Gerechtigkeit zum Programm mache, müsse sich allerdings auch um die Millionen Somalier kümmern, die derzeit auf der Flucht sind: 500.000 Menschen mehr oder weniger in Europa nützten angesichts der weltweiten Probleme offenkundig überhaupt nichts.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Zumindest dürfte der ungebremste Druck der Massenmigration die europäischen Sozialsysteme auf ihre entscheidende Bewährungsprobe stellen. Letztlich könnte der von Klaus geforderte Abschied von der Anspruchsgesellschaft aber für beide Seiten heilsam sein. Er würde die Notwendigkeit erhöhen, die Verhältnisse in den Heimat- und Nachbarländern der Migranten zu verbessern, und er könnte auch Europa zu einer neuen Dynamik zwingen. In diese Perspektive passte die überraschende Schlussbemerkung von Co-Autor Jiří Weigl. Er griff die deutsche Lage nach dem Zweiten Weltkrieg auf; allerdings anders, als es die Relativierer der Massenmigration mit Blick auf die damals deutsch-deutschen Flüchtlingsströme so gerne tun: »Was wäre eigentlich aus Deutschland geworden«, fragte Weigl, »wenn die Deutschen, statt Deutschland wieder aufzubauen, geflohen wären?« </span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlUne cabale anti-croatetag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-06-04:58098362016-06-04T00:05:00+02:002016-06-04T00:05:00+02:00 Une cabale anti-croate par Christophe Dolbeau Depuis le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5385919" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3247505178.jpg" alt="hasanbeg.jpg" /></p><p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Une cabale anti-croate</strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">par Christophe Dolbeau</span> </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Depuis le mois de janvier une énorme campagne internationale de diffamation et de désinformation fait rage contre le nouveau gouvernement croate et plus particulièrement contre son ministre de la Culture, Zlatko Hasanbegović. On se croirait revenu aux temps de l’Agitprop et du camarade Stepakov, tant les assauts paraissent soigneusement organisés et synchronisés. De toute évidence, l’intelligentsia gauchiste ne supporte pas de voir l’Est de l’Europe et plus particulièrement la Croatie élire des dirigeants de droite et refuser de cautionner la gabegie et la dégénérescence ambiantes. On sort donc l’artillerie lourde. Dernière attaque en date, une pétition qui s’en prend au ministre Hasanbegović, accusé pêle-mêle de révisionnisme, de nostalgie oustachie, de sympathies génocidaires et d’hostilité aux valeurs de l’Union européenne. Jeune historien de 43 ans, le ministre doit être un peu surpris de se retrouver ainsi dans l’œil du cyclone. Il doit probablement s’étonner aussi de voir se mobiliser contre lui toute une ribambelle de « consciences morales » du calibre de Toni Negri, condamné autrefois à 30 ans de réclusion pour meurtres, qu’escortent quelques personnages plutôt incongrus (en tout cas lorsqu’on parle d’affaires croates), comme l’universitaire macanaise Wong Yi-Lee, le comique français Michel Boujenah, le député juif australien Michael Danby, ou encore deux rescapés du génocide rwandais (Jean de Dieu Mirindi et Charles Habonima) et une brochette de féministes américaines. Ces gens-là seraient-ils même capables de situer la Croatie sur une carte ? On en doute un peu. Ajoutez encore à cela l’inévitable Caroline Fourest, le pathétique Finkielkraut (qui court désespérément après l’extrême-gauche alors que celle-ci lui crache dessus) le cinéaste Elie Chouraqui et le dramaturge Dario Fo, et vous obtenez un cocktail pour le moins saugrenu.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le côté insolite de l’opération ne se limite pas aux signataires de la pétition mais il concerne aussi les media qui s’en font les véhicules. En France, c’est <em>Libération</em> (23.05) qui s’y connaît en matière de génocide puisqu’il s’enthousiasma autrefois pour le bon Pol Pot et ses sanglants collègues de l’Angkar. Nul doute que ce journal soit le mieux placé pour donner des leçons… En Suisse, on trouve <em>Le Temps</em> (30.05) qui fait carrément dans le catastrophisme le plus ridicule en annonçant à ses lecteurs qu’en Croatie, « on va bientôt se mettre à brûler les livres » – un peu comme à la fin des années 1960, lorsque les tribunaux helvétiques faisaient brûler l’ouvrage d’un certain Dr Mathez (1) ? À Bruxelles, c’est <em>La Libre Belgique</em> (28.05) qui s’emmêle un tantinet les pinceaux : elle accuse, en effet, le nouveau gouvernement croate d’être à la fois « ultranationaliste, catholique intégriste et ultralibéral », ce qui paraît pour le moins contradictoire. Ensuite et sans doute en guise d’illustration de l’intégrisme catholique, elle vilipende M. Hasanbegović, oubliant sur sa lancée que ce monsieur est un musulman pratiquant et que sur beaucoup de points, il déclare s’inscrire dans la lignée intellectuelle du païen Alain de Benoist. Mais au diable la cohérence : le tout c’est d’attaquer tous azimuts et d’essayer à tout prix d’abîmer l’image d’un homme et d’un pays !</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5385920" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1643784212.jpg" alt="Croatia_Flag.jpg" />Faut-il préciser pour conclure que ce déluge d’insanités ne possède aucun fondement ? Dans une déclaration en date du 26 janvier 2016, Ivan Zvonimir Čičak, ancien dissident (longuement emprisonné par la Yougoslavie communiste), grand défenseur des droits de l’homme et actuel président du Comité Helsinki de Croatie, fait litière de toutes les accusations qui visent M. Hasanbegović. Il parle « des attaques diffamatoires et des mensonges » dont le ministre est la cible et dénonce clairement l’usage frauduleux que certains font de l’antifascisme pour tenter de justifier les abus et les crimes de l’ancien régime communiste et de la Yougoslavie. Par ailleurs, dans un autre déclaration, en date du 31 janvier 2016, 77 historiens croates (dont plusieurs universitaires) et 67 personnalités diverses de la communauté académique et scientifique (dont trois académiciens) apportent leur soutien au ministre et expriment leur inquiétude face aux amalgames et déformations qui ont pour but de le « disqualifier politiquement, professionnellement et moralement ».</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Toute à la crainte de perdre définitivement son hégémonie culturelle dans plusieurs pays européens et notamment en Croatie, une certaine intelligentsia de gauche fait feu des quatre fers pour tenter de discréditer ses adversaires et sauver ses prébendes. C’est dans ce cadre-là qu’il faut situer les actuels boniments et calomnies qui visent Zlatko Hasanbegović. Au sortir de 45 ans de tyrannie communiste et en l’absence regrettable de toute lustration, la Croatie ne manque, hélas, pas de traîtres, de défaitistes, d’embusqués, de rescapés ou de sycophantes des polices politiques d’antan, et d’antipatriotes de tout poil : longtemps bénéficiaires d’une totale impunité, ces gens ont désormais peur de perdre leurs sinécures, notamment dans les secteurs de la presse et de la culture, et ils attaquent. Ils le font avec leurs armes traditionnelles, le mensonge, la médisance, l’insinuation, l’imposture, et ils peuvent compter comme toujours, dans le monde entier, sur une immense armée d’acolytes, de naïfs et de crétins. Tout cela est de l’intox, ni plus ni moins, et bien sot serait celui qui s’y fierait. Espérons en tout cas que les droites européennes ne se laisseront pas une fois de plus embobiner car pour l’instant, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en matière de solidarité avec la droite croate, elles auraient plutôt tendance à se hâter très, très lentement…</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> <u>Christophe Dolbeau</u></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">(1) Citoyen suisse, l’ancien médecin James-Albert Mathez (1896-1974) avait écrit et publié (1965) un ouvrage intitulé <em>Le passé, les temps présents et la question juive</em>. Poursuivi en justice par diverses associations juives, le Dr Mathez fut condamné, en 1969, à 30 jours de prison, et le Tribunal de Vevey ordonna en outre que fussent brûlées les épreuves de son livre ; la gendarmerie helvétique se chargea de cette besogne.</span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlSur l'affaire Hasanbegovictag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-05-29:58078902016-05-29T00:05:00+02:002016-05-29T00:05:00+02:00 Sur l'affaire Hasanbegovic Voir : ...
<div><p style="text-align: center;"><img id="media-5382499" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/990826965.jpg" alt="zlatko-hasanbegovic-croatia-740x431.jpg" /></p><span style="font-size: 36pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Sur l'affaire Hasanbegovic</strong></span></div><div> </div><div><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><strong>Voir : </strong></span></div><p><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15880" style="color: #999999;" href="http://www.polemia.com/jeune-membre-de-lue-la-croatie-toujours-diabolisee/" target="_blank" rel="nofollow"><strong id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15879">http://www.polemia.com/jeune-membre-de-lue-la-croatie-toujours-diabolisee/</strong></a></span></p><div id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15885"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><strong id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15884">En réaction à la pétition publiée par "Libération" (23 mai 2016) :</strong></span></div><p><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://www.liberation.fr/debats/2016/05/23/en-croatie-un-revisionniste-ministre-de-la-culture_1454623" target="_blank" rel="nofollow"><strong>http://www.liberation.fr/debats/2016/05/23/en-croatie-un-revisionniste-ministre-de-la-culture_1454623</strong></a></span></p><div id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15894"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15893" style="color: #999999;" href="http://www.egam.eu/zlatko-hasanbegovic-fr/" target="_blank" rel="nofollow"><strong id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15892">http://www.egam.eu/zlatko-hasanbegovic-fr/</strong></a><strong> (liste complète des signataires)<br /></strong></span></div><div id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15896"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><strong> </strong></span></div><div id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15899"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><strong id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15898">Voir aussi l'interview de Hasanbegovic dans "Le Monde" :</strong></span></div><p><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15904" style="color: #999999;" href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/05/25/accuse-de-revisionnisme-un-ministre-croate-denonce-une-guerre-culturelle_4926352_3214.html" target="_blank" rel="nofollow"><strong id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15903">http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/05/25/accuse-de-revisionnisme-un-ministre-croate-denonce-une-guerre-culturelle_4926352_3214.html</strong></a></span></p><div id="yui_3_16_0_ym19_1_1464426031246_15906"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><strong> </strong></span></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlDéfaite sur le fil du candidat FPÖ Norbert Hofertag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-05-26:58069682016-05-26T09:50:16+02:002016-05-26T09:50:16+02:00 Défaite sur le fil du candidat FPÖ Norbert Hofer Les raisons d’un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5380793" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2392686026.jpg" alt="bundes2PHOWWW00449.jpg" /></p><h3 id="p2" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Défaite sur le fil du candidat FPÖ Norbert Hofer</strong></span></h3><h3 style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #99cc00;"><strong>Les raisons d’un échec</strong></span></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Thomas Ferrier<br /></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com</span> </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Les résultats.</em></span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Avec 49.7% des voix contre 50.3% pour l’écologiste Alexander Van der Bellen, Norbert Hofer (FPÖ) a échoué de peu aux élections présidentielles autrichiennes, alors que tout indiquait qu’il serait élu avec une certaine avance. Il est victime notamment du vote des électeurs par correspondance, ceux-ci ayant donné 61.7% des voix à Van der Bellen contre 38.3% à Hofer. Par ailleurs, 40% seulement des femmes autrichiennes ont donné leur voix au candidat FPÖ.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">La victoire de Van der Bellen s’explique par un excellent report de voix venus de tous les partis, et notamment de près de 50% des électeurs de droite (ÖVP) et une plus grande mobilisation des abstentionnistes. Dans ces conditions, malgré une progression de 14.6 points entre les deux tours, Hofer échoue, certes de peu.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le nouvel élu, particulièrement fade et pourtant sans relais sur le terrain, a bénéficié d’abord d’un vote de rejet (47% de ses électeurs ont voté pour lui par crainte du FPÖ) et ensuite d’un vote systémique, par l’effet anxiogène des pressions internationales et de la propagande médiatique. En effet, aucune célébrité ou presque n’a apporté un soutien public au FPÖ, même s’il n’y a pas eu de campagne diabolisatrice analogue à 2002 en France.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5380798" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3158358007.jpg" alt="oesterreich.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><br /><br /><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Les raisons profondes.</em></span></strong></span><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Il y a des raisons plus profondes à cet échec et celles-ci dépassent le cadre national de cette élection et existe dans les autres pays d’Europe. Ce phénomène touche aussi bien le FN que l’AFD. Les femmes, électorat plutôt conservateur par nature, ce pourquoi la France républicaine avait tant rechigné à leur accorder le droit de vote, et les retraités, sont en effet rétifs au discours de « repli » que peut incarner à sa manière le FPÖ. Enfin, il ne faudrait pas oublier le poids croissant des minorités d'importation, le candidat Van der Bellen ayant même proposé des affiches en allemand et turc.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5380800" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/691797982.jpg" alt="bundes.jpg" />Même si ce dernier sur les questions européennes est beaucoup plus mesuré que son partenaire français de Strasbourg (FN), il suscite une crainte d’ordre irrationnel encouragée par les media. Le discours anti-€ et anti-UE fait peur à ceux qui réussissent socialement ou se sentent protégés par des « acquis sociaux ». Si 86% des ouvriers ont voté FPÖ, très peu de cadres ont en revanche fait ce choix.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le FPÖ est nazifié dans la presse internationale, alors que rien ne le justifie objectivement. Il n’a pas été plus composé d’anciens nazis que l’ÖVP ou le SPÖ et Kurt Waldheim n’était pas non plus un FPÖ. Si le FDP allemand, qui avait connu au départ une évolution semblable, est sur une ligne très différente, ce n’était pas le cas dans les années 60. Schönhuber lui-même était un ancien membre des sociaux-démocrates (SPD).</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Enfin, le programme de Hofer était ambitieux et a froissé les conservateurs de tous poils. Il voulait donner à la fonction de président autrichien la plénitude de ses droits. Il était prêt à s’opposer aux quota de migrants à Bruxelles ou à l’adhésion de la Turquie. Cela a pu aussi alimenter les craintes de nombreux électeurs. Ils ont préféré un président potiche, comme ses prédecesseurs, et ce sera en effet le cas.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">L’idée d’un président FPÖ avec un chancelier FPÖ (Strache) sponsorisé par lui, représentant un cumul potentiel de pouvoirs, a effrayé certains au moment du vote. Pourtant cette crainte relève du fantasme. Les véritables dangers sont de nature identitaire et à défaut d’y parer efficacement, le FPÖ aurait au moins pu limiter la casse et décourager des réfugiés potentiels de faire halte en Autriche. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les enseignements de cette élection, comme ceux du second tour des élections régionales en France, c’est qu’un programme anti-européen est anxiogène, que l’idée d’un « repli » crée une peur économique, mais que malgré tout la crise identitaire amène presque un électeur sur deux à soutenir le FPÖ en Autriche.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Une force politique qui associerait résistance identitaire et cadre européen d’action serait invulnérable, sous réserve de réussir à créer les conditions d’émergence requises.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le FPÖ ne doit donc pas écouter les sirènes du « marinisme » et doit au contraire jouer une partition mesurée associant identité autrichienne et identité européenne. Ce sont là les clés de son éventuel succès futur. Et c’est ainsi qu’il sera aussi utile à tous les autres Européens, afin de lancer le signal de la reconquête, et au lieu d’un repli national sur des conceptions frileuses, bâtir les assises de la Grande Europe.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)</span></strong></p></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAntwort an Brüssel: Orbán legt „Schengen 2.0“-Plan zur Lösung der Asylkrise vortag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-04-19:57898462016-04-19T00:05:00+02:002016-04-19T00:05:00+02:00 Antwort an Brüssel: Orbán legt „Schengen 2.0“-Plan zur Lösung der...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5349028" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3123587803.jpg" alt="VO-202-8892568.jpg" /></p><h1 class="single-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong><a style="color: #ff6600;" href="http://zuerst.de/2016/04/17/antwort-an-bruessel-orban-legt-schengen-2-0-plan-zur-loesung-der-asylkrise-vor/" rel="bookmark">Antwort an Brüssel: Orbán legt „Schengen 2.0“-Plan zur Lösung der Asylkrise vor</a></strong></span></h1><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://www.zuerst.de</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Budapest. <span style="color: #ffcc99;">Die ungarische Regierung beharrt weiter auf einem strikten Grenzschutz und hat auf europäischer Ebene jetzt erneut die Initiative ergriffen. Bei einem Treffen der demokratischen Zentrumsparteien in Lissabon hat der ungarische Ministerpräsident Orbán jetzt einen Zehn-Punkte-Vorschlag für den Schutz der EU-Außengrenzen und die Freizügigkeit innerhalb der Gemeinschaft präsentiert.</span></span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Orbáns „Schengen 2.0“-Konzept zielt darauf ab, die europäischen Außengrenzen zu schützen, und positioniert sich gegen den Vorschlag der EU-Kommission, dem zufolge das Asyl-Desaster durch eine Reform des Asylsystems in Gestalt einer europäischen Quotenregelung bewältigt werden soll. Orbán argumentiert, der ungarische Plan sei als Antwort an die EU erforderlich, denn Ungarns Position sei es, daß die Grenzen in verstärktem Maße geschützt werden müssen. In den nächsten Wochen will Budapest den Aktionsplan nun an die Regierungen der übrigen Visegrad-Staaten sowie an die Regierungschefs anderer EU-Mitgliedstaaten senden; außerdem will Orbán seine Vorschläge in persönlichen Gesprächen nächste Woche in Deutschland und hierauf in anderen europäischen Ländern erläutern.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Orbán erklärte in diesem Zusammenhang, daß es nicht hinnehmbar sei, wenn „in Brüssel jemand darüber entscheiden möchte, daß die EU-Mitgliedstaaten ihre demographischen und wirtschaftlichen Probleme durch Zuwanderung zu lösen haben“. Es gebe Länder in der EU, „die ihre Probleme auf die eine Weise lösen wollen, während andere unterschiedliche Lösungen anstreben.“ Ungarn gehöre zur letzteren Gruppe, da es seine Probleme durch familien- und wirtschaftspolitische Maßnahmen und nicht durch eine von außen erzwungene Zuwanderung lösen wolle.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Deshalb sei auch das geplante ungarische Referendum über die EU-Quotenregelung wichtig. Orbán: „Jetzt, wo der offizielle Vorschlag von Brüssel vorliegt, stehen wir unter enormem Druck. (…) Wenn es uns nicht gelingt, Brüssel mit einem Referendum zu stoppen, (…) dann werden uns Massen von Menschen, mit denen wir nicht zusammenleben wollen, de facto aufgezwungen werden“. (mü)</span></strong></p>
Jacques-Emile Mirielhttp://jemiriel.hautetfort.com/about.htmlHommage à Imre Kertésztag:jemiriel.hautetfort.com,2016-04-12:57875792016-04-12T14:58:00+02:002016-04-12T14:58:00+02:00 Le mois dernier a disparu le grand écrivain hongrois Imre...
<p style="text-align: left;"><img id="media-5344866" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://jemiriel.hautetfort.com/media/01/00/3354256424.jpg" alt="kertesz.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 12pt;"> Le mois dernier a disparu le grand écrivain hongrois Imre Kertész. Né en 1929, il avait tout connu des calamités du siècle : la déportation à Auschwitz par les nazis, puis la dictature communiste pendant quarante ans. Il n'avait pas voulu quitter la Hongrie, uniquement par fidélité à sa langue natale, la langue de ses livres. Mais il n'aimait pas vraiment son pays d'origine. Il ne se sentait pas particulièrement juif non plus, si ce n'est par son passage dans les camps de la mort, qu'il a raconté dans <em>Être sans destin</em>. Imre Kertész se ressentait surtout comme européen. Il a passé les dernières années de sa vie à Berlin. Entre-temps, la célébrité était arrivée, avec le Nobel en 2002. L'obscur écrivain, asphyxié par le régime soviétique, s'était déployé avec l'ouverture des pays de la Mitteleuropa. On retrouve dans ses œuvres, romans et journaux intimes, une voix singulière, qui essaie d'exprimer la sincérité d'un homme pris dans le piège de la vie et de la société. Un certain nihilisme affleure souvent, qui me fait penser à bien des égards à celui de Thomas Bernhard. Comme lui, Kertész n'a pas peur des mots et de les pousser à leur ultime limite. Je lis par exemple dans son Journal des années 2001-2003, <em>Sauvegarde</em>, la notation suivante : "La vie est une erreur que même la mort ne répare pas. La vie, la mort : tout est erreur." Il ne faudrait pas croire cependant que Kertész s'abandonne définitivement à une sorte de dépression envahissante. Il n'a pas réchappé à Auschwitz pour continuer à se désespérer dans le monde dit libre. Il a au contraire essayé de bien mener son jeu, et de sauver ce qui pouvait l'être. Voilà ce qu'en toute lucidité il nous a fait partager avec son œuvre, et pourquoi il sera lu encore longtemps : comme un de ces auteurs dont l'<em>utilité</em> n'est plus à démontrer. </span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlEntretien avec Petr Mach sur la crise migratoiretag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-03-18:57760062016-03-18T11:06:00+01:002016-03-18T11:06:00+01:00 Entretien avec Petr Mach sur la crise migratoire Petr Mach,...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-5323092" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1203631340.jpg" alt="9dcef7fee26c426bf6228d5ad0daf14e.jpg" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Entretien avec Petr Mach sur la crise migratoire</strong></span></h1></header><div class="below-entry-meta"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"> <span class="comments">Petr Mach, député tchèque au Parlement européen, représentant du Parti des Citoyens Libres</span></span></strong></span></div><div class="below-entry-meta"> </div><div class="below-entry-meta"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span class="comments" style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://lapravda.ch</span> </span></strong></span></div><div class="entry-content clearfix"><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">La crise migratoire en Europe inquiète particulièrement les pays d’Europe centrale qui ne possèdent pas la même tradition d’asile que les pays d’Europe occidentale. Nous avons joint le député européen tchèque Petr Mach, du Parti des citoyens libres, pour nous apporter son éclairage sur la question.</span></strong></p><p><span style="font-size: 14pt; color: #99cc00; font-family: arial black,sans-serif;"><strong>Interview : Alimuddin Usmani</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Après le <em>Brexit</em> pourrait survenir le <em>Czexit</em>. Qu’en pensez-vous?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le peuple tchèque fait partie des nations eurosceptiques. Notra ancien président Klaus critiquait l’Union européenne à cause du transfert de compétence en direction de Bruxelles, l’actuel président Zeman la critique actuellement en raison de l’immigration. Les Tchèques ne veulent absolument pas de l’euro. Mais, contrairement à la Grande-Bretagne, nous n’avons pas de Premier ministre qui souhaiterait soumettre notre appartenance à l’UE à un référendum. Si toutefois le gouvernement impose une loi en faveur d’un référendum généralisé, mon parti va sans aucun doute récolter des signatures afin qu’un référendum puisse se dérouler en République tchèque à propos de l’Union européenne.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Pour l’instant la République tchèque a réussi à éviter un afflux de migrants sur son territoire. Comment l’expliquez-vous?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les migrants ne veulent pas se rendre en République tchèque. Le tchèque est une langue compliquée pour eux, nous n’offrons pas d’aides sociales généreuses pour les migrants et il n’y a pas de communautés musulmanes ici. En Allemagne, en France, en Suède, il y a un cocktail, composé de communautés musulmanes et de protection sociale généreuse, qui agit comme un aimant auprès des migrants.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Pensez-vous qu’un réfugié quittant son camp situé en Turquie ou en Grèce a le droit de poursuivre sa route dans d’autres pays européens?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le réfugié peut demander l’asile où bon lui semble, mais nous n’avons pas l’obligation de le lui accorder. Lorsque les Grecs ne parviennent pas à stopper la migration de Turquie, alors il est parfaitement légitime que la Macédoine le fasse. En dernière instance, cela profitera à la Grèce et à la Turquie. Les migrants du monde entier-de Libye, d’Afghanistan- affluent en Turquie puis en Grèce pour qu’ils puissent poursuivre leur périple en Europe. S’ils ne parviennent pas à aller pus loin que la Grèce, alors ils cesseront également de se rendre en Turquie et en Grèce. La meilleure façon d’aider la Grèce et la Turquie, c’est de commencer à contrôler nos propres frontières.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5323093" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1626503750.jpg" alt="1202567_apres-le-brexit-voila-le-czexit-web-tete-021719238788.jpg" /></span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">D’après un psychiatre allemand, <a style="color: #ff6600;" href="http://lepeuple.be/angela-merkel-narcissisme-et-depression-en-vue/60063">Angela Merkel souffre d’un orgueil qui la rend insensible à la critique et la conduit à mener une politique irrationnelle</a>. Qu’en pensez-vous?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Aujourd’hui les Allemands cherchent à atteindre le multiculturalisme de manière convulsive et artificielle, afin qu’ils effacent les ombres de leur histoire. La première chose à laquelle pensent les gens à propos de l’Allemagne c’est-Hitler. Et aujourd’hui, les Allemands ouvrent leurs bras aux réfugiés du monde entier pour qu’ils puissent dire d’eux-mêmes à quel point ils sont gentils. Les Allemands devraient se rendre compte qu’ils ne portent pas la culpabilité de leurs ancêtres et qu’ils ne devraient pas chercher à se laver de cette culpabilité. Ils ont parfaitement le droit de défendre leurs frontières et leur culture comme tout un chacun.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Une enquête de l’institut économique Ifo a démontré que <a style="color: #ff6600;" href="http://french.xinhuanet.com/2016-02/24/c_135127986.htm">seuls sept pour cent des entreprises allemandes employaient actuellement des réfugiés</a>. Avez-vous des craintes pour l’avenir économique de l’Allemagne?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Je ne crains pas seulement pour l’avenir économique de l’Allemagne mais également et avant tout pour son avenir politico-social. Les migrants resteront, pour la plupart d’entre-eux, dépendants des aides sociales. Il est difficile d’employer un migrant non-qualifié qui ne maîtrise pas l’allemand, alors que le salaire horaire minimum est de 8,50 euros. Cela représente deux fois plus que le coût d’un ouvrier en République tchèque. Les migrants représenteront un poids pour le budget de l’Etat et les autres gens ne les aimeront pas. C’est malheureusement un terreau fertile pour l’extrémisme.</span></strong></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Pour finir, j’ai une question un peu provocante. Les pays d’Europe occidentale sont affectés par une immigration de masse. Le fait d’avoir vécu pendant 41 ans sous un régime communiste ne représente-il pas une chance pour vous?</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le communisme nous a isolé, c’est vrai. Mais il y a encore une raison qui explique tout cela. Ni la République tchèque, ni la Pologne, ni la Hongrie n’ont jamais eu de colonies. Au cours du 20ème siècle, la France, la Belgique et la Grande-Bretagne ont accueilli de nombreux migrants issus de leurs anciennes colonies.</span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlElections slovaques: à droite toute!tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-03-09:57711682016-03-09T00:16:00+01:002016-03-09T00:16:00+01:00 Elections slovaques: à droite toute! par Thomas Ferrier...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5314432" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/30341629.jpg" alt="fico.jpg" /></p><h3 id="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Elections slovaques: à droite toute!</strong></span></h3><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Thomas Ferrier</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">On s’attendait à une victoire de Robert Fico, premier ministre sortant du SMER, parti social-démocrate aux accents nationalistes et anti-migrants. Elle a été au rendez-vous certes mais apparaît davantage comme une victoire à la Pyrrhus. Avec 28.3% des voix, le SMER perd 16 points, ce qui peut s’apparenter à une sérieuse déconvenue, et n’obtient que 49 sièges, loin des 75 sièges requis pour former une majorité. Au moins Robert Fico peut se satisfaire de l’absence d’un grand parti d’opposition.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les grands gagnants sont les différentes formations de droite nationale dont la division ne fut désastreuse pour aucune. Le Parti National Slovaque (SNS), qui avait été écarté du parlement en 2012 avec 4.6% des voix (< 5%, synonyme d’élimination), renaît littéralement sous la conduite de son nouveau dirigeant Andrej Danko et obtient 8.7% des voix et 15 sièges. L’éviction du Le Pen slovaque, Ian Slota, en 2013, est pour beaucoup dans ce résultat. C’est certes un score inférieur à celui que les sondages pouvaient lui faire espérer. Mais la concurrence fut forte. Ainsi, le LSNS (« Parti du peuple – Notre pays ») de Marian Kotleba, considéré parfois comme néo-fasciste, obtient 8% des voix (contre 1.6% en 2012) et 14 députés. A ces deux partis classique, il faut ajouter le mouvement Sme Rodina (« Nous sommes une famille » du populiste Boris Kollar, qui pendant toute sa campagne a tapé sur les migrants musulmans. Il obtient 6.6% des voix et 11 sièges.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">La droite eurosceptique et libérale incarnée par le mouvement Sloboda a Solidarita (« Liberté et solidarité ») s’impose comme deuxième parti du pays avec 12.1% des voix (contre 5.9% en 2012) et 21 sièges. Les autres formations de droite s’en sortent honorablement, à savoir le nouveau venu SIET (5.6% et 11 sièges) et le mouvement OL’ANO (11% des voix et 19 sièges, +2.4 points). Seul les chrétiens démocrates (KDH) échouent de peu et sont éliminés, avec 4.9% des voix (-4 points). Enfin, le Mouvement des Hongrois (SMK/MKP) avec 4% des voix reste à peu près au même niveau qu’en 2012 (-0.26).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Avec une droite nationale réunie à 23.4% des voix, on peut dire que l’opinion publique slovaque s’est radicalisée suite à la crise des migrants. Il s’agissait pour les Slovaques de mettre la barre suffisamment à droite pour donner à Robert Fico des arguments solides pour résister aux pressions de l’Union Européenne. C’est désormais le cas. Même si ce dernier est malgré tout fragilisé et va probablement devoir s’allier avec ces formations ou en tout cas avec une partie d’entre elles. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5314434" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/914872213.jpg" alt="slovakia.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ces résultats vont encourager ceux qui pensent que soutenir au pouvoir une ligne dure aboutit à décomplexer la population et à ouvrir la porte à des formations beaucoup plus radicales. Le cas hongrois l’indique aussi avec un Jobbik qui est souvent en deuxième position derrière le mouvement de Viktor Orban et ce au détriment de la sociale-démocratie. En revanche, en Tchéquie, depuis l’époque des années 90 où le parti des Républicains inquiétait l’opinion occidentale, aucun mouvement nationaliste n’a émergé, mais la droite tchèque est assez à droite pour l’empêcher.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le groupe de Visegrad commence désormais à se singulariser par cette montée d’un courant nationaliste et donc potentiellement ou ouvertement eurosceptique, qui est en réalité motivée par une inquiétude croissante des populations face à l’immigration non-européenne et/ou musulmane qui touche l’Europe occidentale. Boris Kollar a notamment fait campagne sur le fait que Bratislava n’ait pas à connaître la situation de Cologne et de Paris. En France, on préfère fermer les yeux, comme ce politologue de BFM-TV expliquant ce matin que la France était le pays d’Europe ayant le moins d’immigrés, ce qui va contre tout sens commun, puisque ne prenant pas en compte les flux antérieurs.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Thomas FERRIER (<em>Le Parti des Européens</em>)</span></strong></p></div></div></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlActualité du Groupe de Visegrádtag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-03-01:57666202016-03-01T00:05:00+01:002016-03-01T00:05:00+01:00 Actualité du Groupe de Visegrád par Jean-Paul Baquiast...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5306366" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2003783438.jpg" alt="vise4_cover.jpg" /></p><h1 class="artTitre"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Actualité du Groupe de Visegrád</strong></span></h1><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Jean-Paul Baquiast</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.europesolidaire.eu</span> </span></strong></span></p><div class="artAccroche"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #99cc00;">Le Groupe de Visegrád rassemble la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie.</span> Il s'agit d'anciens pays du bloc soviétique, aujourd'hui membre de l'Union européenne, mais qui ont jugé bon de se rapprocher pour sauvegarder leur identité indéniable dans un ensemble où toutes les identités nationales ont tendance à se diluer.</span></strong></div><div class="artCorps"><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><font size="2" face="Arial"><em><span style="font-style: normal;">Les gouvernements, sans prétendre former un bloc séparé au sein de l'Union, cherchent à se consulter et s'unir pour faire face à des problèmes qu'ils estiment communs. On leur a prêté selon la phrase du Général de Gaulle, la</span></em> volonté de rester un peuple majoritairement de « race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ». Sans avoir des positions aussi affirmées, ces pays réagissent actuellement aux politiques européennes visant à accepter un nombre croissant de migrants venus du Moyen Orient et de l'Afrique, à la religion et aux mœurs tout à fait étrangers à la tradition de l'Europe centrale. Angela Merkel, qui avait illustré cette politique, se retrouve aujourd'hui en difficulté dans son propre pays.</font></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><font size="2" face="Arial"><img id="media-5306367" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1968225376.png" alt="Visegrad_group.png" />Le Groupe de Visegrád va certainement être de plus en plus écouté au sein même de l'Union européenne. Ils proposent la restauration des frontières pour contrôler l'afflux de migrants, notamment dans les pays qui sont sur la route de la migration vers l'Allemagne. Ils mettent également, au service des gouvernements qui en feront la demande, une douane composée de policiers des différents pays du Groupe pour surveiller les frontières et assurer leur étanchéité. </font></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><font size="2" face="Arial">Ces mesures resteront sans doute insuffisantes, au vu de l'accroissement par millions des migrations vers l'Europe que tous les spécialistes prédisent pour les prochaines années. Il est à noter cependant que les pays du Groupe, bien que provenant d'anciens satellites de la Russie, entretiennent aujourd'hui de bonnes relations avec la Russie, dont ils pourront recevoir de l'aide. La Russie, bien qu'à une toute autre échelle, devra rapidement faire face aux mêmes problèmes. <br /> <br /> Comme prévisible, cette attitude attire depuis quelques mois les foudres de l'ONG Amnesty International. Mais ceci n'a rien d'étonnant quand on sait que cette organisation, n'ayant que l'humanitaire à la bouche, a toujours travaillé en étroite liaison avec les Etats-Unis pour favoriser les politiques américaines de pénétration, tant en Europe qu'en Russie. </font></span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><font size="2" face="Arial"><br /> NB. Cet article ne corr</font>espond pas nécessairement<font size="2"> aux points de vue de tous les membres de notre Comité de rédaction. </font></span></strong></p></div><div class="auteurArticle"> </div><div class="auteurArticle"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="mailto:jp.baquiast@wanadoo.fr">Jean Paul Baquiast</a></span></strong></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'Allemagne perd-elle la main en Europe?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-02-25:57649402016-02-25T09:25:18+01:002016-02-25T09:25:18+01:00 L'Allemagne perd-elle la main en Europe? Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5303112" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/217593840.png" alt="merkelmichel-2-1024x639.png" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="http://l-arene-nue.blogspot.be/2016/02/lallemagne-perd-elle-la-main-en-europe.html"><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt;">L'Allemagne perd-elle la main en Europe?</span><br /></a></span></strong></span></p><div class="date-posts"><div class="post-outer"><div class="post hentry"><div id="post-body-3752841960313686416" class="post-body entry-content"><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;">Ex: http://l-arene-nue.blogspot.com </span><br /></span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Angela Merkel ne nous avait pas habitués à ça. A "<a style="color: #999999;" href="http://www.lepoint.fr/monde/allemagne-l-incroyable-mme-merkel-10-09-2015-1963508_24.php">l'incroyable Mme Merkel</a>", on prêtait la capacité d'absorber tous les chocs et de protéger son peuple de leurs répliques, grâce à un « pragmatisme » hors normes, à la mesure de l'excellence supposée du « modèle allemand ». Dans un livre intitulé <a style="color: #999999;" href="http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/tant-que-la-crise-durera-les-allemands-plebisciteront-angela-merkel_1282783.html">Angela Merkel et nous etparu en 2013</a>, le journaliste Ralph Bollmann expliquait en ces termes l'imperméabilité de <em>Mutti</em> au phénomène classique de l'usure du pouvoir : « tant que la crise durera, les Allemands plébisciteront Angela Merkel (…) sa côte de popularité est liée au fait qu'elle [les] préserve de l'effort ».</span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Pourtant, la chancelière semble aujourd'hui en difficulté. Un sondage paru en fin de semaine dernière dans l'hebdomadaire <em>Focus</em> indique que <a style="color: #999999;" href="http://allemagne.blog.lemonde.fr/2016/01/29/40-des-allemands-favorables-a-un-retrait-de-merkel/">près de 40 % des Allemands sont favorables à son départ</a>. C'est beaucoup, même si un tel départ est très improbable à ce stade. Ça tombe en tout cas fort mal alors que des scrutins régionaux s’apprêtent à ponctuer toute l'année 2016, tels ceux de Rhénanie-Palatinat, du Bade-Wurtemberg et de Saxe-Anhalt qui auront lieu dès le 13 mars.</span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Or les enquêtes d'opinion font d'ores et déjà apparaître un fait saillant : le parti de droite radicale <em>Alternative für Deutschland</em> (AfD), un temps affaibli pour cause <a style="color: #999999;" href="http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-guerre-interne-s-intensifie-chez-les-eurosceptiques-allemands-471840.html">de règlements de comptes entre représentants de l'aile « libérale » et tenants de l'aile « conservatrice »</a>, a à nouveau le vent en poupe. Une enquête d'opinion le donne à 13%. Et la toute dernière sortie de Frauke Petry, sa patronne, semble indiquer que l'aile anti-immigration du parti s'est imposée face à l'aile anti-euro. Elle montre d'ailleurs peu de goût les précautions oratoires. <a style="color: #999999;" href="http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/31/01003-20160131ARTFIG00061-l-afd-choque-l-allemagne-en-proposant-de-tirer-sur-les-refugies.php">Petry a en effet </a><a style="color: #999999;" href="http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/31/01003-20160131ARTFIG00061-l-afd-choque-l-allemagne-en-proposant-de-tirer-sur-les-refugies.php">suggéré</a>, pour lutter contre l'afflux de migrants à la frontière germano-autrichienne, que les policiers allemands pourraient éventuellement.... tirer sur les réfugiés ! <a style="color: #999999;" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/bjorn-hocke-nouveau-visage-racisme-en-allemagne-hans-stark-2533293.html">En décembre, un autre élu du parti, </a><a style="color: #999999;" href="http://www.atlantico.fr/decryptage/bjorn-hocke-nouveau-visage-racisme-en-allemagne-hans-stark-2533293.html">Björn Höcke</a>, s'était déjà illustré en affirmant que « le comportement reproductif des Africains » était une menace pour l'Allemagne. </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Le rebond de l'AfD et l'orientation prise par celui-ci ne sont évidemment pas sans causes. C'est bien la politique migratoire d'Angela Merkel qui les a provoqués, tout comme elle a provoqué la colère de la CSU bavaroise, <a style="color: #999999;" href="http://www.7sur7.be/7s7/fr/34762/Crise-des-refugies/article/detail/2589780/2016/01/19/Une-quarantaine-de-deputes-CDU-appellent-Merkel-a-changer-de-politique.dhtml">et une fronde au sein</a><a style="color: #999999;" href="http://www.7sur7.be/7s7/fr/34762/Crise-des-refugies/article/detail/2589780/2016/01/19/Une-quarantaine-de-deputes-CDU-appellent-Merkel-a-changer-de-politique.dhtml"> même d</a><a style="color: #999999;" href="http://www.7sur7.be/7s7/fr/34762/Crise-des-refugies/article/detail/2589780/2016/01/19/Une-quarantaine-de-deputes-CDU-appellent-Merkel-a-changer-de-politique.dhtml">u parti de la chancelière, la CDU</a>. Cette politique parfaitement erratique a d'abord consisté à annoncer l'accueil sans limite des réfugiés, avant, quinze jours plus tard, d'opérer un virage au frein à main et de rétablir précipitamment le contrôle aux frontières. A l'immense déception, sans doute, de ces commentateurs hexagonaux qui aiment à se prosterner devant la supériorité supposée de l'Allemagne pour mieux déprécier la France. Que d'eau apportée à leur moulin par l'initiale générosité merkelienne, et par les images - certes touchantes - de ces volontaires allemands se portant au devant des réfugiés la bouche pleine de mots de bienvenue ! On semblait découvrir que la précellence germanique, loin d'être limitée aux performances économiques, était également morale. Le pays confirmait <a style="color: #999999;" href="http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/03/quand-lallemagne-se-tourne-vers-lest.html">son </a><a style="color: #999999;" href="http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/03/quand-lallemagne-se-tourne-vers-lest.html">statut « puissance de paix »</a> et se révélait ouvert, bienveillant, assuré, et définitivement à l'aise, désormais, avec son identité.</span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Quelques indices, toutefois, signalaient à qui voulait bien les apercevoir que le tableau était moins rose. Assez rapidement, <a style="color: #999999;" href="http://www.courrierinternational.com/article/migrants-15-million-de-refugies-en-2015-lallemagne-depasse-les-limites">les structures d'accueil se sont trouvé débordées</a>, par exemple à Munich, une ville ayant connu, à l'automne 2015, des pics d'arrivées à plus de 10 000 personnes par jour. Même s'ils sont imputables à des groupuscules d'hyper-excités, les actes racistes augmentent à vive allure. <a style="color: #999999;" href="http://www.bbc.com/news/world-europe-35437873">Selon la BBC</a>, la police fédérale allemande aurait annoncé une multiplication par cinq en un an des attaques contre les foyers de réfugiés. Celles-ci seraient passées de 199 en 2014 à 1005 en 2015. La semaine dernière, <a style="color: #999999;" href="http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2016/01/29/les-attaques-contre-les-centres-d-accueil-de-migrants-se-multiplient-en-allemagne_4856237_3214.html">un </a><a style="color: #999999;" href="http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2016/01/29/les-attaques-contre-les-centres-d-accueil-de-migrants-se-multiplient-en-allemagne_4856237_3214.html">centre d’accueil</a> <a style="color: #999999;" href="http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2016/01/29/les-attaques-contre-les-centres-d-accueil-de-migrants-se-multiplient-en-allemagne_4856237_3214.html">a même été attaqué... à la grenade</a>. </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Et puis, il y a désormais <a style="color: #999999;" href="http://www.liberation.fr/planete/2016/01/10/cologne-en-200-metres-on-m-a-tripotee-100-fois_1425517">le souvenir </a><a style="color: #999999;" href="http://www.liberation.fr/planete/2016/01/10/cologne-en-200-metres-on-m-a-tripotee-100-fois_1425517">Cologne</a>. De Cologne et des 700 plaintes pour agressions sexuelles déposées depuis cette fameuse nuit de la Saint-Sylvestre, dont on sent bien qu'elle marque un tournant dans le rapport du pays au phénomène migratoire. Comment la société allemande encaissera-t-elle le choc à long terme ? Difficile à prédire. <a style="color: #999999;" href="http://le-debat.gallimard.fr/articles/2015-5-france-allemagne-une-incomprehension-permanente/">Dans un articl</a><a style="color: #999999;" href="http://le-debat.gallimard.fr/articles/2015-5-france-allemagne-une-incomprehension-permanente/">e paru dans <em>Le Débat</em> et traitant des relations entre la France et l'Allemagne</a>, Luuk van Middelaar souligne la manière très différente, dans chacun des deux pays, d'appréhender chocs exogènes et imprévus. « En France, un événement, même un événement dramatique, reste un signe de vie, de renouvellement, un appel à l'action (…) la presse transforme dûment la chose en un moment collectif, une nouvelle page dans le roman de la nation. (…) En Allemagne, en revanche, un événement sape l'ordre. La classe politique peine à la lire ; une crise y produit un non-sens, de la panique. Cela donne parfois des revirements brusques, mal contrôlés, telle la sortie du nucléaire en 2011 à la suite du tsunami japonais, ou les zigzags entre charité et fermeture face aux vagues migratoires de l'été 2015 », explique le philosophe néerlandais. Dans ces conditions, quel genre de « revirements brusques » et autres « zigzags » l’événement de Cologne nous promet-il ?</span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Le problème, par ailleurs, est qu'il n'arrive pas seul. Sans doute l'assurance allemande, due à la place prépondérante que le pays occupe en Europe, risque-t-elle d'être aussi entamée par la dégradation des relations avec ses voisins de l'Est.</span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><img id="media-5303113" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1400291365.jpg" alt="Irrenanstalt-BRD.jpg" /></span></strong></p></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Les pays d'Europe centrale ont toujours été considérés comme appartenant à la sphère d'influence naturelle de l'Allemagne - comme son <em>Hinterland </em>- raison pour laquelle Berlin a beaucoup œuvré en faveur des élargissements de l'Union dans les années 2000. « Pour l'Allemagne, l'élargissement à l'Est est autant un devoir historique et moral qu'une nécessité politique. C'est de Pologne, de Hongrie et de Tchécoslovaquie qu'est partie, à des titres divers, la révolution pacifique qui a ouvert la voie à l'unification allemande. En outre, cet élargissement à l'Est plonge ses racines dans la célèbre <em>Ostpolitik </em>initiée dans les années 1970 par Willy Brandt », expliquait il y a quelques années le spécialiste J<a style="color: #999999;" href="http://www.jean-jaures.org/Fiches-auteurs/G/Gougeon-Jacques-Pierre">acques-Pierre Gougeon</a>. Une longue histoire donc, que la question migratoire vient compliquer, depuis que ces pays, Hongrie en tête, ont décidé de fermer leurs frontières aux réfugiés. Sans parler de la Pologne, partenaire majeur de la République fédérale. On s'en souvient, Angela Merkel <a style="color: #999999;" href="http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/2014/11/angela-merkel-plus-que-jamais.html">avait </a><a style="color: #999999;" href="http://blog.lefigaro.fr/geopolitique/2014/11/angela-merkel-plus-que-jamais.html">toutfait pour imposer l'ancien premier ministre de ce pays, Donald Tusk</a>, à la tête du Conseil européen. Aujourd'hui, le nouveau gouvernement de <a style="color: #999999;" href="http://www.liberation.fr/planete/2016/01/10/varsovie-convoque-l-ambassadeur-d-allemagne-a-cause-de-declarations-anti-polonaises_1425456">Varsovie</a> <a style="color: #999999;" href="http://www.liberation.fr/planete/2016/01/10/varsovie-convoque-l-ambassadeur-d-allemagne-a-cause-de-declarations-anti-polonaises_1425456">va parfois jusqu'à convoquer l’ambassadeur allemand</a>, une pratique pour le moins inhabituelle entre deux membres de l'UE ! Bref, la <em>Mitteleuropa</em> a du plomb dans l'aile.</span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"><img id="media-5303114" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/713441404.jpg" alt="merkel_untergang.jpg" />Pendant ce temps-là, l'Europe du Sud non plus n'est pas immobile. Les gauches y grignotent du terrain jour après jour, ce qui ne manquera pas, à terme, de faire resurgir le volet économique d'une crise européenne désormais globale. Bien sûr, <a style="color: #999999;" href="http://le-debat.gallimard.fr/articles/2015-5-ou-va-la-banque-centrale-europeenne/">l</a><a style="color: #999999;" href="http://le-debat.gallimard.fr/articles/2015-5-ou-va-la-banque-centrale-europeenne/">'acharnement, entre janvier et juillet 2015, de la Banque centrale européenne</a> et d'un Eurogroupe largement dominé par le ministre allemand des Finances Wolfgang <em><span style="font-style: normal;">Schäuble,</span></em> ont réussi à briser Syriza en Grèce. D'ailleurs, la situation désespérée d'Athènes permet à Berlin de <a style="color: #999999;" href="http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/crise-des-migrants-l-allemagne-propose-un-marche-a-la-grece-547885.html">se livrer </a><a style="color: #999999;" href="http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/crise-des-migrants-l-allemagne-propose-un-marche-a-la-grece-547885.html">à présent à un marchandage in</a><a style="color: #999999;" href="http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/crise-des-migrants-l-allemagne-propose-un-marche-a-la-grece-547885.html">digne</a>, en proposant à la Grèce plus de souplesse dans la mise en œuvre du troisième mémorandum contre davantage d'efforts dans le contrôle des frontières extérieures de Schengen. </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="color: #999999; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: left;" align="JUSTIFY"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Mais au delà de la Grèce, c'est toute l'Europe méditerranéenne qui est travaillée par une poussée anti-austéritaire. <a style="color: #999999;" href="http://information.tv5monde.com/info/portugal-les-audaces-de-la-gauche-irritent-bruxelles-86192">C'est </a><a style="color: #999999;" href="http://information.tv5monde.com/info/portugal-les-audaces-de-la-gauche-irritent-bruxelles-86192">le cas</a> <a style="color: #999999;" href="http://information.tv5monde.com/info/portugal-les-audaces-de-la-gauche-irritent-bruxelles-86192">du Portugal</a>, où le gouvernement socialiste soutenu par la gauche radicale tient actuellement tête à Bruxelles dans le cadre de la mise en œuvre du « semestre européen ». C'est aussi la cas de l'Espagne, où l'on sent bien que, malgré les actuelles difficultés à former un gouvernement, il faudra désormais compter avec <a style="color: #999999;" href="http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/11/podemos-reappris-la-democratie-aux.html">l'atypique parti Podemos</a>. De fait, si ni le Portugal ni l'Espagne ne semblent sur le point de renverser la table dans l'immédiat, si aucun des deux pays, par exemple, n'envisage de quitter la zone euro et si l'expérience Syriza a quelque peu dégrisé les gauches alternatives, il n'en reste pas moins que les évolutions anti-austéritaires conjuguées au Sud contribuent à mettre la pression sur les pays créanciers d'Europe du Nord.</span></strong></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align:
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlEU dreigt democratisch gekozen rechtse regering Polen stemrecht te ontnementag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-12-23:57349182015-12-23T11:38:55+01:002015-12-23T11:38:55+01:00 EU dreigt democratisch gekozen rechtse regering Polen stemrecht te...
<div class="title" style="text-align: left;"><p style="text-align: center;"><img id="media-5248368" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/3671339259.JPG" alt="POLAND-PROTESTS_0.JPG" /></p><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>EU dreigt democratisch gekozen rechtse regering Polen stemrecht te ontnemen</strong></span></div><div class="contentinfo" style="text-align: left;"> </div><div class="contentinfo" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Ex: http://xandernieuws.punt.nl</span></strong></span></div><div class="introtext" style="text-align: left;"><p><span style="font-size: 14pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #99cc00;"><strong><em>Hongaarse premier Orban: EU vertoont zelfmoordneigingen met toelaten migrantenstroom </em></strong></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #99cc00;"><strong><em>Door Orban genoemde ‘linkse complot (nieuwe kiezers binnenhalen)’ realiteit in Oostenrijk, waar linkse partijen stemrecht eisen voor 350.000 migranten</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Luxemburg, tot eind van dit jaar voorzitter van de Europese Raad, dreigt dat de EU de nieuwe conservatieve regering in Polen het stemrecht kan ontnemen. De rechtse PiS partij, die in het parlement de absolute meerderheid behaalde, zou namelijk de Europese ‘waarden met voeten treden’. De onbeschaamde chantage van Oost Europa door Brussel onderstreept dat die ‘waarden’ enkel ‘goed’ en politiek-correct worden geacht zolang ze maar links en progressief –dus pro-EU, pro-immigratie, pro-islam- zijn; alles wat rechts en conservatief is –dat wil vasthouden aan nationale identiteit, soevereiniteit en zelfbeschikkingsrecht-, wil de EU desnoods onder dwang van het toneel laten verdwijnen, omdat die de creatie van een Europese Superstaat in de weg staan.</span></strong></p></div><div class="normaltext"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Directe aanleiding van het dreigement van de Luxemburgse minister van Buitenlandse Zaken Jean Asselborn was de bestorming van een NAVO-spionagecentrum in Warschau. Dat gebeurde op bevel van de nieuwe conservatieve regering nadat de Poolse werknemers hun bevoegdheden zouden zijn kwijtgeraakt, en dat in nota bene hun eigen land en hoofdstad.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Maar ‘eigen land’ en ‘eigen hoofdstad’ zijn inmiddels besmette en verboden termen geworden in Brussel. Raadsvoorzitter Luxemburg vindt bij monde van minister Asselborn dat de EU daarom ‘veel scherper’ moet reageren als blijkt dat de Poolse pers niet meer vrij kan opereren, en ‘justitie niet meer onafhankelijk’ is. Het bizarre is dat de EU eerder dit jaar zélf plannen presenteerde om kritische media in Europa de mond te snoeren als ze tegen de ‘Europese waarden en principes’ zouden ingaan.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Turkije wel?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Roepen we tevens in herinnering dat de EU er alles aan doet om Turkije, waar justitie rechtstreeks wordt aangesteld en bestuurd door de islamistische AK Partij van president Erdogan, en naar verhouding het meeste journalisten ter wereld in de gevangenis zitten omdat ze ondanks dreigementen van de machthebbers bleven schrijven wat ze wilden, lid te maken. Polen wordt verketterd, maar Turkije is in de ogen van de eurocraten klaarblijkelijk het lichtende voorbeeld.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Opheffen persvrijheid mag alleen ten gunste van rood en groen</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Kortom: opheffen van de persvrijheid en beïnvloeden van justitie mag alleen als hiermee de in Brussel geaccepteerde politieke kleuren worden bevorderd (rood, linksgroen en islamgroen). Aangezien de Polen onlangs een niet-politiek correcte conservatieve regering kozen, hebben zij daarmee klaarblijkelijk een grote fout gemaakt die Brussel met desnoods harde maatregelen wil ‘corrigeren’.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">EP-president Martin Schulz sprak enkele dagen gelegen zelfs van een ‘staatsstaking’ in Polen (1), mede omdat de regering weigert de dictaten uit Brussel om de grenzen volledig te openen voor massa’s moslimmigranten te gehoorzamen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Orban: EU vertoont zelfmoordneigingen</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">De door de EU gehate premier Viktor Orban slaagde er binnen zeer korte tijd in om met groot succes de grenzen volledig af te sluiten voor de migrantentsunami, reden waarom het land vanuit met name Duitsland, Oostenrijk en Nederland bedreigd wordt met financiële represailles. Ook in Hongarije telt de wil van het volk niet langer zodra die wil tegen Brussel indruist. Dat heeft het Nederlandse volk al vele jaren geleden ondervonden toen het referendum waarin wij ‘nee’ zeiden tegen een Europese Grondwet simpelweg in de prullenbak werd gegooid.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Orban staat erom bekend het beestje bij de naam te noemen. In een interview met een Tsjechische krant zei hij dat ‘het zelfs voor de simpelste mensen duidelijk was dat wij niet kunnen toelaten dat zulke enorme mensenmassa’s zonder controle in ons leven binnenmarcheren.’ Europa heeft bovendien geen idee wie die mensen eigenlijk zijn en waar ze echt vandaan komen. Als hier niets tegen gedaan wordt dan ‘getuigt dat van zelfmoordneigingen.’</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Links complot –kiezers binnenhalen- realiteit in Wenen</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Het onbeperkt binnenhalen en over de EU verdelen van miljoenen moslimmigranten beschouwt Orban als een links complot. ‘Wij verdenken dat in Europa in het geheim of achter de schermen kiezers worden geïmporteerd.’ Bijna alle ‘rode’ en ‘groene’ partijen in Europa zijn namelijk grote voorstanders van de huidige massa immigratie. Dit door Orban geopperde linkse complot is inmiddels realiteit geworden in Oostenrijk, waar de linkse partijen inderdaad eisen dat alle 350.000 migranten zo snel mogelijk stemrecht krijgen (3).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">Xander</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;">(1) <a style="color: #999999;" href="http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2015/12/21/polen-eu-droht-neuer-regierung-mit-entzug-der-stimmrechte/">Deutsche Wirtschafts Nachrichten</a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"> (2) <a style="color: #999999;" href="https://www.contra-magazin.com/2015/12/fluechtlingskrise-orban-unterstellt-eu-selbstmoerderische-neigungen/">Contra-Magazin</a></span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"> (3) <a style="color: #999999;" href="https://www.unzensuriert.at/content/0019497-Antrag-im-Wiener-Gemeinderat-Rot-und-Gruen-fordern-das-Auslaenderwahlrecht">Unzensuriert</a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Zie ook o.a.:</span></strong></span><br /> <br /><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt; color: #999999;"> 19-12: <a style="color: #999999;" href="http://xandernieuws.punt.nl/content/2015/12/Oud-president-Lech-Walesa-waarschuwt-voor-burgeroorlog-in-Polen">Oud president Lech Walesa waarschuwt voor burgeroorlog in Polen</a></span></strong></p></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlHongrie: Paroles de médias et réalitéstag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-10-25:57041942015-10-25T00:05:00+02:002015-10-25T00:05:00+02:00 Conférence de Ferenc Almássy pour le Cercle Aristote :...
<h1 class="yt watch-title-container"><span id="eow-title" class="watch-title " title="Conférence de Ferenc Almássy : « Hongrie : Paroles de médias et réalités »" dir="ltr"><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/uhZqRM53Ulo" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></h1><h1 class="yt watch-title-container"><span id="eow-title" class="watch-title " style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;" title="Conférence de Ferenc Almássy : « Hongrie : Paroles de médias et réalités »" dir="ltr"><span style="font-size: large;">Conférence de Ferenc Almássy pour le Cercle Aristote :</span> </span></h1><h1 class="yt watch-title-container"><span id="eow-title" class="watch-title " style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde;" title="Conférence de Ferenc Almássy : « Hongrie : Paroles de médias et réalités »" dir="ltr"><span style="color: #ff6600;">«Hongrie: Paroles de médias et réalités»</span> </span></h1><h1 class="yt watch-title-container"><span id="eow-title" class="watch-title " style="color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;" title="Conférence de Ferenc Almássy : « Hongrie : Paroles de médias et réalités »" dir="ltr">(14 septembre 2015)</span></h1><h1 class="yt watch-title-container"><span id="eow-title" class="watch-title " style="font-size: small;" title="Conférence de Ferenc Almássy : « Hongrie : Paroles de médias et réalités »" dir="ltr"><br /><span style="color: #c0c0c0; font-size: large;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Suivez-nous sur www.cerclearistote.com et sur Facebook : <a class="yt-uix-redirect-link" title="https://www.facebook.com/Cercle-Aristote-791112687653504/" dir="ltr" href="https://www.facebook.com/Cercle-Aristote-791112687653504/" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">https://www.facebook.com/Cercle-Arist...</span></a> .</span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #ff6600;">Liens des articles présentés :</span> </span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.lefigaro.fr/international/2006/09/20/01003-20060920ARTFIG90063-hongrie_l_opposition_exploite_la_bevue_de_gyurcsany.php" dir="ltr" href="http://www.lefigaro.fr/international/2006/09/20/01003-20060920ARTFIG90063-hongrie_l_opposition_exploite_la_bevue_de_gyurcsany.php" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lefigaro.fr/international/...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/12/22/en-hongrie-le-gouvernement-de-m-orban-encadre-strictement-la-liberte-de-la-presse_1456626_3214.html" dir="ltr" href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/12/22/en-hongrie-le-gouvernement-de-m-orban-encadre-strictement-la-liberte-de-la-presse_1456626_3214.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lemonde.fr/europe/article/...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/12/30/la-hongrie-adopte-une-loi-controversee-sur-sa-banque-centrale_1624457_3214.html" dir="ltr" href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/12/30/la-hongrie-adopte-une-loi-controversee-sur-sa-banque-centrale_1624457_3214.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lemonde.fr/europe/article/...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/31/ce-que-viktor-orban-fait-subir-a-la-hongrie_1636335_3232.html" dir="ltr" href="http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/31/ce-que-viktor-orban-fait-subir-a-la-hongrie_1636335_3232.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lemonde.fr/idees/article/2...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/18/01003-20130318ARTFIG00412-hongrie-viktor-orban-met-l-extreme-droite-a-l-honneur.php" dir="ltr" href="http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/18/01003-20130318ARTFIG00412-hongrie-viktor-orban-met-l-extreme-droite-a-l-honneur.php" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lefigaro.fr/international/...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.bbc.com/news/world-europe-30318898" dir="ltr" href="http://www.bbc.com/news/world-europe-30318898" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.bbc.com/news/world-europe-...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/10/18/hongrie-des-proches-de-viktor-orban-dans-le-viseur-de-washington_4508581_3214.html" dir="ltr" href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/10/18/hongrie-des-proches-de-viktor-orban-dans-le-viseur-de-washington_4508581_3214.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lemonde.fr/europe/article/...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/16/l-ue-toujours-inquiete-de-la-situation-des-droits-humains-en-hongrie_4541350_3214.html" dir="ltr" href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/16/l-ue-toujours-inquiete-de-la-situation-des-droits-humains-en-hongrie_4541350_3214.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lemonde.fr/europe/article/...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.rfi.fr/europe/20140804-hongrie-democratie-occidentale-orban-union-europeenne-economie-droits-homme-medias-propagande" dir="ltr" href="http://www.rfi.fr/europe/20140804-hongrie-democratie-occidentale-orban-union-europeenne-economie-droits-homme-medias-propagande" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.rfi.fr/europe/20140804-hon...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.slate.fr/story/95771/femme-hongrie" dir="ltr" href="http://www.slate.fr/story/95771/femme-hongrie" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.slate.fr/story/95771/femme...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://magyarhirlap.hu/cikk/32941/Elkerulhetetlen" dir="ltr" href="http://magyarhirlap.hu/cikk/32941/Elkerulhetetlen" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://magyarhirlap.hu/cikk/32941/Elk...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.courrierinternational.com/article/vu-deurope-contre-limmigration-la-hongrie-choisit-de-se-barricader" dir="ltr" href="http://www.courrierinternational.com/article/vu-deurope-contre-limmigration-la-hongrie-choisit-de-se-barricader" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.courrierinternational.com/...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.franceinfo.fr/vie-quotidienne/article/festival-sziget-un-ilot-de-liberte-en-hongrie-716603" dir="ltr" href="http://www.franceinfo.fr/vie-quotidienne/article/festival-sziget-un-ilot-de-liberte-en-hongrie-716603" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.franceinfo.fr/vie-quotidie...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/09/10/a-la-frontiere-serbo-hongroise-derriere-les-barbeles-la-peur-des-camps_4750820_3214.html" dir="ltr" href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/09/10/a-la-frontiere-serbo-hongroise-derriere-les-barbeles-la-peur-des-camps_4750820_3214.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lemonde.fr/europe/article/...</span></a></span></strong></span><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">- <a class="yt-uix-redirect-link" title="http://www.lepoint.fr/monde/migrants-la-hongrie-honte-de-l-europe-12-09-2015-1964184_24.php#" dir="ltr" href="http://www.lepoint.fr/monde/migrants-la-hongrie-honte-de-l-europe-12-09-2015-1964184_24.php" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.lepoint.fr/monde/migrants-...</span></a></span></strong></span></span></h1>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlEnquête sur un sabre...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-10-19:57000762015-10-19T16:00:00+02:002015-10-19T16:00:00+02:00 Les éditions Gallimard viennent de rééditer Enquête sur un sabre , un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Gallimard viennent de rééditer <strong><em>Enquête sur un sabre</em></strong>, un récit de <strong>Claudio Magris</strong>. Triestin, nostalgique de la Mitteleuropa, Claudio Magris a, notamment, publié <em><strong>Le mythe et l'empire dans la littérature autrichienne moderne</strong></em> et <strong><em>Danube</em></strong>...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5184387" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/19521285.jpg" alt="Enquête sur un sabre.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"« <em>Il y a une logique imparable dans le fait que Krasnov se soit jeté dans les bras du fascisme, car le fascisme est avant tout une incapacité à percevoir la poésie dans la dure et lourde prose quotidienne, c’est la recherche d’une fausse poésie, emphatique et excitée. Mais cette logique est grotesque, parce que Krasnov chercha précisément la défense de l’aventure, de la chevalerie et de la tradition dans le nazisme, le plus mortel ennemi de la tradition et de l’aventure, caserne totalitaire et technologique qui nivelait la vie par une uniformité bien plus rigide que celle imputée aux démocraties méprisées. En mettant son sabre au service du IIIe Reich, Krasnov le retournait contre lui-même, contre ses cavaliers et contre les lointains indicibles de la steppe.</em>»</span><br /><span style="font-size: small;"> </span><br /><span style="font-size: small;">Les faits historiques évoqués dans ce récit se sont déroulés en Carnie entre l’été 1944 et le printemps 1945. La Carnie, au nord du Frioul, était occupée par les Allemands et l’armée de cosaques composée de tous ceux qui s’étaient résolus à collaborer avec le IIIe Reich après avoir fui la Russie stalinienne. Les nazis, en échange, leur avaient promis une patrie.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Parmi les officiers à la tête de cette armée cosaque domine la figure de Krasnov, personne légendaire dont la mort resta longtemps enveloppée d’un épais mystère et de diverses légendes." </span></p></blockquote>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlOrbán gegen die Multikulti-Seuchetag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-12-29:55211302014-12-29T00:05:00+01:002014-12-29T00:05:00+01:00 Orbán gegen die Multikulti-Seuche Ex: http://www.gegenargument.at...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4827127" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2257925266.jpg" alt="topelement.jpg" /></p><h1 class="h1_detail_title"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Orbán gegen die Multikulti-Seuche</strong></span></h1><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.gegenargument.at</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <a name="eingebettetes_bild274_1"></a>Der ungarische Regierungschef macht sich einmal mehr bei den Einwanderungsfetischisten keine Freunde. Wenig überraschend werden seine kritischen Worte zur Einwanderungspolitik in den EU-Staaten medial überhaupt nicht transportiert. Orbán kämpft gegen das Regime des Multikulturalismus und für ein Europa der Nationalstaaten. Was sollten die Zeitgeist-Schreibstuben schon großartig berichten? Der ihnen verhasste Viktor Orbán ist in ihren Augen schon viel zu lange an der Macht, außerdem sitzt er ein bisschen zu fest im Sattel. Warnende Rufe der Journalisten, wonach sich das Orbán’sche Denkmuster der eigenständigen Nationen und Völker noch schneller als es ohnehin bereits geschieht, ausbreite, erklären auch, weshalb dessen jüngste Aussagen keinen Widerhall in den Tageszeitungen finden. </span></strong></p><h2 class="fliesstext_zwischenueberschrift"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Orbáns Kampfansage</span></strong></span></h2><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Am 25. August 2014 hielt der Chef der ungarischen Regierung seine jährliche Ansprache vor den ungarischen Botschaftern in Budapest. Darin bestärkte er das, was er bereits beim EU-Gipfel in Ypern (Belgien) Ende Juni 2014 in eine gemeinsame Erklärung der Regierungschefs als Passus verankert wissen wollte, nämlich, dass die Einwanderung „falsch“ und EUropa aufgefordert sei, das Konzept Immigration „abzuschaffen“. Politische Reaktionen? Fehlanzeige!</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Er gab den europäischen Kollegen zu verstehen, dass er klar gegen eine „zentrale, liberale Einwanderungspolitik“ in der EU auftreten werde. Orbán stellte fest, dass die „derzeitige liberale Einwanderungspolitik, die als moralisch gerechtfertigt und unvermeidlich dargestellt wird, heuchlerisch“ sei, griff damit Gutmenschen und Kapitalisten frontal an, und entfachte so eine Grundsatzdebatte.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In den Zeitungen und den einzelnen Parlamenten wird fortwährend genau das gepredigt, wogegen Orbán entschieden einschreitet: die nie enden wollende und als gottgegeben hingestellte Zuwanderung bei gleichzeitiger Aufgabe der eigenen, organischen Festigung und Stärkung des Volksbestandes. </span></strong></p><h2 class="fliesstext_zwischenueberschrift"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Demographische Probleme selbst lösen!</span></strong></span></h2><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Voller Überzeugung gibt Orbán zu verstehen, dass „Einwanderung keine Lösung für die demographischen Probleme in Europa“ darstelle und „die Geschichte gezeigt hat, dass nur die Nationen überleben, die sich biologisch selbst erhalten können“. Diese Worte lassen nichts an Klarheit vermissen; ungewöhnlich für einen Regierungschef.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Umso erfreulicher, dass er als Teil der Konservativen im europäischen Parlament (gemeinsam mit der CDU und der ÖVP) prononciert für Familie und Christentum auftritt. Davon können sich die deutschen Ableger gerne eine Scheibe abschneiden, die nur allzu gerne mit den Grünen und anderen progressiven Ungeistern gemeinsame Sache machen. </span></strong></p><h2 class="fliesstext_zwischenueberschrift"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Feige Medien pakttreu mit den Bevölkerungsumwandlern</span></strong></span></h2><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Das Ignorieren von Orbáns Aussagen in den Medien ist im Lichte der vergangenen EU-Wahl zu betrachten. Die seit Jahrzehnten in EUropa wütende Ideologie des Multikulturalismus hat Länder wie England oder Deutschland in multiethnische Mischpochen verwandelt. Eigentlich beheimatete Völker werden zusehends auch gewaltsam verdrängt, weswegen immer mehr Menschen gegen dieses Unrecht aufbegehren.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Rechte heimat- und volkstreue Parteien sind am Vormarsch. Genau das ist den Systemmedien freilich ein Dorn im Auge, haben sie sich doch gänzlich dem Multikulti-Diktat verschrieben. Zuwiderhandlung wird normalerweise mit bissigen Zeilen geahndet. Politisch-korrekte Maßregelungen gehen jedoch bei Volk und Leser immer öfter nach hinten los, weswegen der typische Agentur-Knecht – wie im vorliegenden Fall – einfach nur kleinmütig schweigt.</span></strong></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlRequiem pour un empire défunt...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-06-12:53838692014-06-12T16:00:00+02:002014-06-12T16:00:00+02:00 Les éditions Perrin viennent de rééditer dans leur collection de poche...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Perrin viennent de rééditer dans leur collection de poche Tempus le superbe ouvrage de <strong>François Fejtö</strong> intitulé <strong><em>Requiem pour un empire défunt</em></strong>, initialement paru en 1988. Né dans la partie hongroise de l'empire austro-hongrois, François Fejtö s'est réfugié en France après la seconde guerre mondiale et y a mené une carrière de journaliste spécialisé dans les pays de l'est. Il est notamment l'auteur d'une Histoire des démocraties populaires.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4581899" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/430636945.jpg" alt="Requiem Fejtö.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Dans un style éblouissant, François Fejtö raconte et dissèque les causes de l'écroulement de l'Autriche-Hongrie, dont la disparition en 1918 a selon lui entraîné l'Europe centrale dans la longue nuit des totalitarismes nazi puis soviétique. Pour ce faire, le grand historien dresse une histoire à rebours des idées recues de la double-monarchie jusqu'en 1914 avant de s'attacher aux causes directes de la première Guerre Mondiale et au déroulement du conflit jusqu'à son terme. Conglomérat de peuples disparates, l'Empire avait su bâtir un modèle original et fédérateur, garant de l'équilibre européen à l'image de son empereur emblématique François-Joseph dont la figure tutélaire fut loué par des écrivains comme Joseph Roth ou Stefan Zweig. Sa désagrégation résulte de la volonté déterminée des Alliés,en particulier de Clemenceau, sous l'influence des exilés tchèques Masaryk et Benes. Elle ouvrit la boîte de Pandore des rivalités nationalistes au cœur de nouveaux Etats (Tchécoslovaquie et Yougoslavie notamment) édifiés par les vainqueurs sans tenir compte des aspirations des peuples. A l'Empire pacifique et arbitre succédaient des pays factices, minés par la question des nationalités que Wilson et Clemenceau avaient prétendu résoudre en mettant à bas L'Empire séculaire. Cette grande leçon d'histoire, qui se lit comme un roman, est présentée par Maurizio Serra, diplomate et historien italien, qui connaissait bien l'auteur avec lequel il avait réalisé un livre d'entretien. " Livre d'historien que ce Requiem pour un empire défunt, mais d'historien engagé. Livre d'érudit, mais aussi essai combatif, puisque à l'encontre de la thèse la plus courante, François Fejtö récuse le terme de désagrégation, qui implique que l'empire est mort de maladie, et lui préfère le mot de destruction, qui implique que l'empire a été assassiné. " (A Finkielkraut) " </span></p></blockquote>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlPrague ne veut pas de l’OTANtag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-06-11:53873772014-06-11T00:05:00+02:002014-06-11T00:05:00+02:00 Douche froide pour Obama, Prague ne veut pas de l’OTAN Auteur :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4588344" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/430614694.jpg" alt="Retchc.jpg" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Douche froide pour Obama, Prague ne veut pas de l’OTAN</strong></span></h1><div class="news-info" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Auteur : La Voix de la Russie </span></strong></span></div><div class="news-info" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.zejournal.mobi</span></strong></span></div><p id="p_10" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La République tchèque n’a pas besoin des troupes de l’OTAN sur son territoire et n’appelle pas à renforcer la présence militaire de l’Alliance atlantique en Europe, a déclaré le premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka en réponse aux déclarations faites par Barack Obama en Pologne. Douche froide pour le président américain.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Selon certains médias tchèques, la ville de Prague aurait été « la meilleure ville hôte régionale du sommet ». Quoi qu’il en soit cela ne change rien en substance. La République Tchèque est opposée aux intentions des Etats-Unis alors que le Pologne y est favorable. Rappelons qu’avant Sobotka c’est le ministre tchèque de la Défense Martin Stropnický qui défendait la même position en se prononçant contre la présence des troupes de l’OTAN sur le sol tchèque. Qu’en pensent les habitants du pays ? Voici l’opinion de Josef Hála, responsable du village Jince en Bohême centrale.</span></strong></p><p id="p_20" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">«Les déclarations de nos dirigeants ont provoqué une vive critique de la part de l’opposition. Mais un sondage récent montre que plus de 60% d’habitants approuvent les actions du premier ministre Sobotka. Et j’en fais partie. Je n’ai pas changé d’avis. Lorsque les Etats-Unis ont essayé de déployer chez nous un radar de leur système anti-missile, je m’y suis opposé avec les responsables des autres villages. Je suis même allé en Allemagne, en Pologne et en Italie pour expliquer ma position. Mais je crois comprendre pourquoi le renforcement de l’OTAN en Europe est de nouveau sur l’ordre du jour. C’est lié avec l’Ukraine et la Russie».</span></strong></p><p id="p_30" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La République Tchèque résiste au renforcement de la présence de l’OTAN en Europe, et elle ne veut pas non plus financer ce projet de défense en prévoyant seulement 1% de son PIB pour les dépenses militaires, alors que les alliés en exigent le double. Ce n’est pas le cas de la Pologne, qui fait figure d’une «bonne élève» en ce qui concerne le budget militaire et soutient les projets «expansionnistes» de l’Alliance à 100%. Pourquoi ces pays limitrophes ne sont-ils pas unanimes sur cette question?</span></strong></p><p id="p_40" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">«Il n’y a rien d’extraordinaire à cela», estime Dmitri Danilov de l’Institut de l’Europe de l’Académie des sciences de Russie. «La République Tchèque ne se considère pas comme un Etat frontalier en matière de la dissuasion et elle ne veut pas servir de territoire en amont de la ligne de front de l’OTAN. Elle est consciente de l’importance des relations avec la Russie. Par ailleurs l’opinion des habitants est prise en compte par les hommes politiques tchèques. Quant à la Pologne et les pays baltes, ils ont dès le départ exigé à renforcer la défense collective en argumentant que c’est pour cela qu’ils ont adhéré à l’Alliance. Je suis convaincu que les préoccupations des Tchèques sont partagées par de nombreux Européens mais ils n’ont pas tous le courage de s’opposer aussi ouvertement aux plans de Washington».</span></strong></p><p id="p_50" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La situation géopolitique pourrait forcer l’OTAN à déployer des troupes terrestres supplémentaires dans les Etats membres situés en Europe Orientale, renforcer la surveillance aérienne, et notamment les systèmes de détection lointaine, et prêter une attention particulière à la coopération avec l’Ukraine dans la région de la mer Noire. Les exercices américano-ukrainiens See Breeze confirment cette volonté. Ils devront être organisés dès cette année.</span></strong></p><div style="color: #666; text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> - Source : <a href="http://french.ruvr.ru/2014_06_05/Premier-ministre-Sobotka-vs-president-Obama-8322/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">La Voix de la Russie</span></a> </span></strong></div>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlSome Thoughts on the Creation of Intellectual Eurasianismtag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-05-21:53715492014-05-21T00:05:00+02:002014-05-21T00:05:00+02:00 Some Thoughts on the Creation of Intellectual Eurasianism Leader...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4560651" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1602957357.jpg" alt="vona_iroda.jpg" /></p><h1 id="page-title" class="title"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Some Thoughts on the Creation of Intellectual Eurasianism</strong></span></h1><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #99cc00;"><strong>Leader of Hungarian political party "Jobbik" about Eurasian ideas</strong></span></p><div class="field field-name-field-op-author field-type-node-reference field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><a href="http://www.geopolitica.ru/en/node/4846"><span style="color: #c0c0c0;">Gabor Vona</span></a></span></strong></span></div><div class="field-item even"> </div><div class="field-item even"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.geopolitica.ru</span></strong></span></div></div></div><div class="field field-name-field-op-main-image field-type-image field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"> </div></div></div><p align="right"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><em>"Actually, the truth is that the West really is in great need of »defense«, but only against itself and its own tendencies, which, if they are pushed to their conclusion, will lead inevitably to its ruin and destruction; it is therefore »reform« of the West that is called for instead of »defense against the East«, and if this reform were what it should be---that is to say, a restoration of tradition---it would entail as a natural consequence an understanding with the East."</em></span></strong></span></p><p align="right"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> – René Guénon<a id="_ftnref1" title="" name="_ftnref1" href="http://www.geopolitica.ru/en/article/some-thoughts-creation-intellectual-eurasianism#_ftn1"><span style="color: #c0c0c0;">[1]</span></a></span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #ff6600;"><strong>1. Euroatlantism and anti-traditionalism</strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Today's globalized world is in crisis. That is a fact. However, it is not quite clear what this crisis is. In order to get an answer, first we need to define what globalization means. For us, it does not mean the kind of public misconception, which says that the borders between the world's various economic and cultural spheres will gradually disappear and the planet becomes an organic network built upon billions of interactions. Those who believe in this also add that history is thus no longer a parallel development of great spheres, but the great common development of the entire world. Needless to say, this interpretation considers globalization as a positive and organic process from the aspect of historical development.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">From our aspect, however, globalization is an explicitly negative, anti-traditionalist process. Perhaps we can understand this statement better if we break it down into components. Who is the actor, and what is the action and the object of globalization? The <em>actor </em>of globalization - and thus crisis production - is the Euro-Atlantic region, by which we mean the United States and the great economic-political powers of Western Europe. Economically speaking, the <em>action </em>of globalization is the colonization of the entire world; ideologically speaking, it means safeguarding the monopolistic, dictatorial power of liberalism; while politically speaking, it is the violent export of democracy. Finally, the <em>object </em>of globalization is the entire globe. To sum it up in one sentence: globalization is the effort of the Euro-Atlantic region to control the whole world physically and intellectually. As processes are fundamentally defined by their <em>actors </em>that actually cause them, we will hereinafter name globalization as <em>Euroatlantism</em>. The reason for that is to clearly indicate that we are not talking about a kind of global dialogue and organic cooperation developing among the world's different regions, continents, religions, cultures, and traditions, as the neutrally positive expression of "globalization" attempts to imply, but about a minor part of the world (in particular the Euro-Atlantic region) which is striving to impose its own economic, political, and intellectual model upon the rest of the world in an inorganic manner, by direct and indirect force, and with a clear intention to dominate it.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">As we indicated at the beginning of this essay, this effort of Euroatlantism has brought a crisis upon the entire world. Now we can define the crisis itself. Unlike what is suggested by the news and the majority of public opinion, this crisis is not primarily an economic one. The problem is not that we cannot justly distribute the assets produced. Although it is true, it is not the cause of the problem and the crisis; it is rather the consequence of it. Neither is this crisis a political one, that is to say: the root cause is not that the great powers and international institutions fail to establish a liveable and harmonious <em>status quo</em> for the whole world; it is just a consequence as well. Nor does this crisis result from the clashes of cultures and religions, as some strategists believe; the problem lies deeper than that. The world's current crisis is an intellectual one. It is a crisis of the human intellect, and it can be characterized as a conflict between traditional values (meaning conventional, normal, human) and anti-traditionalism (meaning modern, abnormal, subhuman), which is now increasingly dominating the world. From this aspect, Euroatlantism - that is to say, globalism - can be greatly identified with anti-traditionalism. So the situation is that the Euro-Atlantic region, which we can simply but correctly call the West, is the crisis itself; in other words, it carries the crisis within, so when it colonizes the world, it in fact spreads an intellectual virus as well. So this is the anti-traditionalist aspect of the world's ongoing processes, but does a traditionalist pole exist, and if it does, where can we find it?</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #ff6600;"><strong>2. Eurasianism as a geopolitical concept</strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Geographically speaking, Eurasia means the continental unity of Europe and Asia, which stretches from the Atlantic to the Pacific. As a cultural notion, Eurasianism was a concept conceived by Russian emigrants in the early 20th century. It proved to be a fertile framework, since it has been reinterpreted several times and will surely continue to be so in the future as well. Nicolai Sergeyevich Trubetskoy is widely considered as the founder of Eurasianism, while Alexandr Dugin is referred to as the key ideologist of the concept. Trubetskoy was one of the greatest thinkers of the Russian emigration in the early 20th century, who attempted to redefine Russia's role in the turbulent post-World War I times, looking for new goals, new perspectives, and new meanings. On the one hand, he rejected Pan-Slavism and replaced the Slavophile ideology with a kind of "Turanophile" one, as Lajos Pálfalvi put it in an essay.<a id="_ftnref2" title="" name="_ftnref2" href="http://www.geopolitica.ru/en/article/some-thoughts-creation-intellectual-eurasianism#_ftn2"><span style="color: #c0c0c0;">[2]</span></a> He tore Russian thinking out of the Eastern Slavic framework and found Genghis Khan as a powerful antetype, the founder of a Eurasian state. Trubetskoy says that it was the Khan's framework left behind that Moscow's Tsars filled with a new, Orthodox sense of mission after the Mongol occupation. In his view, the European and Western orientation of Peter the Great is a negative disruption of this process, a cultural disaster, while the desirable goal for Russia is to awaken as a part of Eurasia.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">So Eurasianism was born as a uniquely Russian concept but not at all for Russia only, even though it is often criticized for being a kind of Great Russia concept in a cultural-geopolitical disguise. Ukrainian author Mikola Ryabchuk goes as far as to say that whoever uses this notion, for whatever reason, is basically doing nothing but revitalizing the Russian political dominance, tearing the former Soviet sphere out of the "European political and cultural project".<a id="_ftnref3" title="" name="_ftnref3" href="http://www.geopolitica.ru/en/article/some-thoughts-creation-intellectual-eurasianism#_ftn3"><span style="color: #c0c0c0;">[3]</span></a> Ryabchuk adds that there is a certain intellectual civil war going on in the region, particularly in Russia and also in Turkey about the acceptance of Western values. So those who utter the word "Eurasianism" in this situation are indirectly siding with Russia. The author is clearly presenting his views from a pro-West and anti-Russian aspect, but his thoughts are worth looking at from our angle as well.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">As a cultural idea, Eurasianism was indeed created to oppose the Western, or to put it in our terms, the Euro-Atlantic values. It indeed supposes an opposition to such values and finds a certain kind of geopolitical reference for it. We must also emphasize that being wary of the "European political and cultural project" is justified from the economic, political, and cultural aspects as well. If a national community does not wish to comply, let's say, with the role assigned by the European Union, it is not a negative thing at all; in fact, it is the sign of a sort of caution and immunity in this particular case. It is especially so, if it is not done for some economic or nationalistic reason, but as a result of a different cultural-intellectual approach. Rendering Euro-Atlantic "values" absolute and indisputable means an utter intellectual damage, especially in the light of the first point of our essay. So the opposition of Eurasianism to the Euro-Atlantic world is undeniably positive for us. However, if we interpreted Eurasianism as mere anti-Euro-Atlantism, we would vulgarly simplify it, and we would completely fail to present an alternative to the the anti-traditionalist globalization outlined above.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">What we need is much more than just a reciprocal pole or an alternative framework for globalization. Not only do we want to oppose globalization horizontally but, first and foremost, also vertically. We want to demonstrate an intellectual superiority to it. That is to say, when establishing our own Eurasia concept, we must point out that it means much more for us than a simple geographical notion or a geopolitical idea that intends to oppose Euro-Atlantism on the grounds of some tactical or strategic power game. Such speculations are valueless for me, regardless of whether they have some underlying, latent Russian effort for dominance or not. Eurasianism is basically a geographical and/or political framework, therefore, it does not have a normative meaning or intellectual centre. It is the task of its interpretation and interpreter to furnish it with such features.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #ff6600;"><strong>3. Intellectual Eurasianism - Theories and practice</strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">We have stated that we cannot be content with anti-Euro-Atlantism. Neither can we be content with a simple geographical and geopolitical alternative, so we demand an intellectual Eurasianism. If we fail to provide this intellectual centre, this meta-political source, then our concept remains nothing but a different political, economic, military, or administrative idea which would indeed represent a structural difference but not a qualitative breakthrough compared to Western globalization. Politically speaking, it would be a reciprocal pole, but not of a superior quality. This could lay the foundations for a new cold or world war, where two anti-traditionalist forces confront each other, like the Soviet Union and the United States did, but it surely won't be able to challenge the historical process of the spread of anti-traditionalism. However, such challenge is exactly what we consider indispensable. A struggle between one globalization and another is nonsensical from our point of view. Our problem with Euro-Atlantism is not its Euro-Atlantic but its anti-traditionalist nature. Contrary to that, our goal is not to construct another anti-traditionalist framework, but to present a supranational and traditionalist response to the international crisis. Using Julius Evola's ingenious term, we can say that Eurasianism must be able to pass the air test.<a id="_ftnref4" title="" name="_ftnref4" href="http://www.geopolitica.ru/en/article/some-thoughts-creation-intellectual-eurasianism#_ftn4"><span style="color: #c0c0c0;">[4]</span></a></span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">At this point, we must look into the question of why we can't give a traditionalist answer within a Euro-Atlantic framework. Theoretically speaking, the question is reasonable since the Western world was also developing within a traditional framework until the dawn of the modern age, but this opportunity must be excluded for several reasons. Firstly, it is no accident that anti-traditionalist modernism developed in the West and that is where it started going global from. The framework of this essay is too small for a detailed presentation of the multi-century process of how modernism took roots in and grew out of the original traditionalist texture of Greco-Roman and Judeo-Christian thinking and culture, developing into today's liberal Euroatlantism. For now, let us state that the anti-traditionalist turn of the West had a high historical probability. This also means that the East was laid on much stronger traditionalist foundations and still is, albeit it is gradually weakening. In other words, when we are seeking out a geopolitical framework for our historic struggle, our choice for Eurasianism is not in the least arbitrary. The reality is that the establishment of a truly supranational traditionalist framework can only come from the East. This is where we can still have a chance to involve the leading political-cultural spheres. The more we go West, the weaker the centripetal power of Eurasianism is, so it can only expect to have small groups of supporters but no major backing from the society.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">The other important question is why we consider traditionalism as the only intellectual centre that can fecundate Eurasianism. The question "Why Eurasia?" can be answered much more accurately than "Why the metaphysical Tradition?". We admit that our answer is rather intuitive, but we can be reassured by the fact that René Guénon, Julius Evola, or Frithjof Schuon, the key figures in the restoration of traditionalist philosophy, were the ones who had the deepest and clearest understanding of the transcendental, metaphysical unity of Eastern and Western religions and cultures. Their teaching reaches back to such ancient intellectual sources that can provide a sense of communion for awakening Western Christian, Orthodox, Muslim, Hindu, or Buddhist people. These two things are exactly what are necessary for the success of Eurasianism: a foundation that can ensure supranational and supra-religious perspectives as well as an intellectual centrality. The metaphysical Tradition can ensure these two: universality and quality. At that moment, Eurasianism is no longer a mere geopolitical alternative, a new yet equally crisis-infected (and thus also infectious) globalization process, but a traditionalist response.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">We cannot overemphasize the superior quality of intellectual Eurasianism. However, it is important to note here that the acquisition of an intellectual superiority ensured by the traditionalist approach would not at all mean that our confrontation with Euroatlantism would remain at a spiritual-intellectual level only, thus giving up our intentions to create a counterbalance or even dominance in the practical areas, such as the political, diplomatic, economic, military, and cultural spheres. We can be satisfied with neither a vulgar Eurasianism (lacking a philosophical centre) nor a theoretical one (lacking practicability). The only adequate form for us is such a Eurasianism that is rooted in the intellectual centre of traditionalism and is elaborated for practical implementation as well. To sum up in one sentence: there must be a <em>traditionalist </em>Eurasianism standing in opposition to an anti-traditionalist Euroatlantism.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">The above also means that geopolitical and geographical positions are strategically important, but not at all exclusive, factors in identifying the enemy-ally coordinates. A group that has a traditionalist intellectual base (thus being intellectually Eurasian) is our ally even if it is located in a Euro-Atlantic zone, while a geographically Eurasian but anti-traditionalist force (thus being intellectually Euro-Atlantic) would be an enemy, even if it is a great power.</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small; color: #ff6600;"><strong>4. Homogeneousness and heterogeneousness</strong></span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">If it is truly built upon the intellectual centre of metaphysical Tradition, intellectual Eurasianism has such a common base that it is relevant regardless of geographical position, thus giving the necessary homogeneousness to the entire concept. On the other hand, the tremendous size and the versatility of cultures and ancient traditions of the Eurasian area do not allow for a complete theoretical uniformity. However, this is just a barrier to overcome, an intellectual challenge that we must all meet, but it is not a preventive factor. Each region, nation,
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlUne monarchie populaire dans les Alpestag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-02-27:53066502014-02-27T00:05:00+01:002014-02-27T00:05:00+01:00 Une monarchie populaire dans les Alpes par Georges FELTIN-TRACOL...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4454212" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1358543664.jpg" alt="photo_lg_liechtenstein.jpg" /></p><p id="BlogTitle" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Une monarchie populaire dans les Alpes</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></strong></span></p><div id="BlogContent" style="text-align: left;"><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Le Saint-Empire romain germanique existe encore en 2013 ! Plus exactement, son ultime vestige situé au cœur des Alpes, coincé entre la Suisse et l’Autriche : la principauté du Liechtenstein. D’une superficie de 160 km<span style="font-style: normal; font-variant: normal; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -moz-font-feature-settings: normal; -moz-font-language-override: normal;">2</span> et peuplé d’environ 35 000 habitants, le Liechtenstein dont la capitale est Vaduz, est le cinquième État germanophone après l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et la Belgique.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Considéré comme un paradis fiscal, le Liechtenstein figure en tête des pays les plus riches de la planète. Alternant les unions économiques ou douanières avec l’Autriche et la Suisse (le franc suisse est d’ailleurs sa monnaie officielle), il dispose de ressources agricoles, bénéficie du tourisme, s’est enrichi grâce à la philatélie et a développé une industrie diversifiée (métallurgie, textile, pharmaceutique, agro-alimentaire). Le chômage s’élève à 1,1 % de la population active. Mais c’est le secteur bancaire qui assure sa prospérité économique. La principauté accueille une vingtaine de banques et plus de 80 000 fondations fiduciaires protégées par un secret bancaire et de nombreux avantages fiscaux adoptés entre 1924 et 1928 avant même la Confédération helvétique.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">En 1999, un rapport rendu public du B.N.D. (les services secrets allemands) accusait la principauté d’être un centre du blanchiment de l’argent des mafias russe, italienne et albanaise. En 2008, l’Allemagne exigea du Liechtenstein une liste complète des ressortissants allemands détenteurs d’un compte en banque dans la principauté. Très sourcilleux en matière de souveraineté politique, le gouvernement liechtensteinois tint tête aux pressions allemandes et refusa la moindre divulgation. En revanche, il accepta de modifier graduellement les règles du secret bancaire. L’animosité fut donc vive entre Berlin et Vaduz. Ce n’était pas la première fois.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Historiquement, la famille princière de Liechtenstein est vassale des Habsbourg. Jusqu’au prince souverain François-Joseph II (1906 – 1938 – 1989), les Liechtenstein vivaient à Vienne et ignoraient tout de leur territoire. Satellite de l’Autriche, le Liechtenstein n’entre pas en 1871 dans l’Empire allemand de Bismarck. Si, dès 1914, la principauté proclame sa neutralité, elle suscite néanmoins le grand intérêt de l’Allemagne qui projette en 1917 d’en chasser la famille princière, d’y installer le pape et de la transformer en État pontifical ! La ferme intervention diplomatique de l’Autriche-Hongrie et le refus conjugué de la dynastie liechtensteinoise et du souverain pontife font avorter le plan.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">En 1938, l’<em>Anschluss</em> de l’Autriche par l’Allemagne relance les spéculations sur le devenir du Liechtenstein qui n’a plus d’armée depuis 1866 et qui ne peut pas se prévaloir d’une éventuelle assistance militaire helvétique. En 1939, le jeune prince souverain François-Joseph II rencontre Hitler à Berlin. Le <em>Führer</em> garantit son indépendance. De nouveau neutre pendant la Seconde Guerre mondiale, le Liechtenstein voit certains de ses habitants s’engager du côté allemand. Soucieux d’empêcher l’élection au <em>Landtag</em> (Parlement) de nationaux-socialistes locaux, le prince proroge d’autorité le mandat des députés avec l’assentiment de ses sujets.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">En mai 1945, la principauté résiste à l’U.R.S.S. de Staline. En effet, près de cinq cents combattants russes de l’Armée Vlassov, alliée de l’Allemagne, viennent de se réfugier au Liechtenstein. Moscou exige leur rapatriement forcé alors que ni la Suisse, ni les États-Unis ne souhaitent mécontenter l’Union Soviétique. Or Vaduz refuse de les livrer et n’accepte que des retours volontaires. À la surprise générale, l’U.R.S.S. cède… Cet épisode historique méconnu, salué en son temps par Alexandre Soljénitsyne, a fait l’objet en 1993 d’un beau film de Robert Enrico, <em>Vent d’Est</em>.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">L’après-guerre permet à la petite principauté de retrouver une sérénité certaine. En 1978, elle rejoint le Conseil de l’Europe. En 1981, la peine de mort, jamais appliquée depuis 1785, est abolie. En 1984, le droit de vote est accordé aux Liechtensteinoises. Contrairement à sa voisine suisse longtemps méfiante à l’égard des institutions internationales, le Liechtenstein accepte de les intégrer : 1990 pour l’O.N.U., 1991 pour l’A.E.L.E. (Association européenne de libre-échange qui réunit aujourd’hui l’Islande, la Norvège et la Suisse) et 1992 pour l’Espace économique européen à la suite d’un référendum marqué par un oui à l’adhésion de 55,81 %.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Si le Liechtenstein a pour hymne officiel une composition de l’abbé Jauch sur l’air britannique du <em>God save the Queen</em>, cette monarchie princière dont le catholicisme fut la religion d’État jusqu’en 2012 et qui a pour devise « Dieu, prince et patrie », diffère de ses homologues monégasque et andorrane puisqu’elle combine le droit divin et le pouvoir populaire.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Principal propriétaire foncier de la principauté, le prince souverain est « par la grâce de Dieu, seigneur de et à Liechtenstein, duc de Troppau et Jägerndorf, comte à Rietberg », mais c’est une constitution révisée en 2003 qui définit sa fonction. Il incarne l’exécutif. Le prince souverain nomme et peut révoquer sans se justifier le chef du gouvernement et les ministres. Composé de 25 membres élus au suffrage universel direct et au scrutin proportionnel pour 4 ans dans deux circonscriptions, le <em>Landtag</em> vote les lois et le budget. Outre des élus indépendants, la Chambre se compose de trois forces politiques : le <em>Parti des citoyens progressistes</em> (1918) d’orientation conservatrice, les démocrates-chrétiens de l’<em>Union patriotique</em> (1936) et les écologistes de gauche de la <em>Liste libre</em> (1985). La vie politique tourne surtout autour du dialogue permanent entre le prince souverain, Hans-Adam II, fils de François-Joseph II (ou son représentant, le régent, son fils et futur dirigeant, Alois) et ses sujets.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">À l’instar de la Confédération helvétique, le Liechtenstein applique le référendum d’initiative populaire. L’opposition républicaine a à plusieurs reprises utilisé cette procédure afin de réduire les prérogatives princières à savoir le droit de dissolution du Parlement et le droit de veto sur les lois votées par le <em>Landtag</em> ou acceptées par référendum. Ainsi, en 2011, le prince Hans-Adam II annonce à l’avance qu’il s’opposera à la légalisation de l’avortement même si celle-ci est acceptée. 52,3 % des électeurs se rallient au choix du prince. Un an plus tard, une initiative populaire propose la suppression du veto princier sur une décision référendaire. Le prince souverain prévient ses sujets que son approbation le conduira à s’installer en Autriche. Il interdira aussi l’usage du nom de Liechtenstein à l’État <em>de facto</em> républicain. Finalement, 76,1 % des électeurs votent non, montrant leur grand attachement pour leur dynastie. Les Liechtensteinois ne souhaitent pas devenir le canton helvète du Haut-Rhin ou un nouveau <em>Land</em> autrichien.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Les penseurs politiques français du XIX<span style="font-style: normal; font-variant: normal; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -moz-font-feature-settings: normal; -moz-font-language-override: normal;">e</span> siècle (certains légitimistes, des orléanistes atypiques ou des bonapartistes) rêvaient de concilier le pouvoir héréditaire et le suffrage populaire. La principauté du Liechtenstein a réussi cette combinaison, ce qui en fait une démocratie semi-référendaire de droit divin.</span></strong></span></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: right; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Georges Feltin-Tracol</span></strong></span></p></div><p style="text-align: left;"> </p><hr class="Divider" style="text-align: center;" /><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=3498</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4454221" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3711355429.png" alt="liechtenstein_coa.png" /></p><p> </p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlAnte Pavelić dans la clandestinitétag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-02-24:53042472014-02-24T00:05:00+01:002014-02-24T00:05:00+01:00 Normal 0 21 false false false...
<p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--></p><p style="text-align: left;"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves/> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:DoNotPromoteQF/> <w:LidThemeOther>FR-BE</w:LidThemeOther> <w:LidThemeAsian>X-NONE</w:LidThemeAsian> <w:LidThemeComplexScript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:SnapToGridInCell/> <w:WrapTextWithPunct/> <w:UseAsianBreakRules/> <w:DontGrowAutofit/> <w:SplitPgBreakAndParaMark/> <w:EnableOpenTypeKerning/> <w:DontFlipMirrorIndents/> <w:OverrideTableStyleHps/> </w:Compatibility> <m:mathPr> <m:mathFont m:val="Cambria Math"/> 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5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman","serif";}</style><![endif]--><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong><span style="text-decoration: underline;"><span lang="FR">Ante Pavelić dans la clandestinité, 1945-1959</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;" lang="FR">par Christophe Dolbeau</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4450812" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1599655205.jpg" alt="ante pavelic,histoire,croatie,deuxième guerre mondiale,seconde guerre mondiale,balkans,europe centrale,mitteleuropa" /></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">En mai 1945, l’État Indépendant Croate (NDH), que les Oustachis ont fondé le 10 avril 1941, disparaît sous les assauts conjugués des Partisans communistes de Tito et de l’Armée Rouge. Le 6 mai, le gouvernement nationaliste quitte Zagreb et prend le chemin de l’Autriche, accompagné par l’ensemble de l’armée croate et par des dizaines de milliers de civils. Ce tragique exode s’achèvera à Bleiburg où débute, à compter du 15 mai et sous les yeux des Anglo-Saxons, un gigantesque massacre (1). </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 35.4pt; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">Ante Pavelić, le chef de l’État croate, a lui aussi pris la route de l’exil car il est fermement décidé à poursuivre le combat. Désigné par la propagande adverse comme l’un des pires criminels de la Seconde Guerre mondiale et couramment dépeint (depuis 19
Europa Patria Nostrahttp://vouloir.hautetfort.com/about.htmlMitteleuropatag:vouloir.hautetfort.com,2014-01-30:52720222014-01-30T08:18:00+01:002014-01-30T08:18:00+01:00 Norbert von Handel: Une chance pour l’Europe: reconstruire...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4382534" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3701918803.jpg" alt="DaHaR_M9_Synthesis_DaHaR.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #000000;"><strong><span lang="NL">Norbert von Handel:</span></strong></span></p><p class="MsoBodyText2" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #0000ff; font-size: x-large;"><strong><span lang="NL">Une chance pour l’Europe: reconstruire l’ancienne Mitteleuropa austro-hongroise</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoBodyText3" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #3366ff;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"><em>Le présent article insiste sur la nécessité de renforcer la coopération entre les Etats issus de l’ancienne monarchie des Habsbourgs pour que se constitue, in fine, une alternative aux errements de l’Union Européenne</em></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Construire une Europe commune a certes été l’un des plus grands projets de pacification que l’histoire humaine ait jamais connu. Pourtant, l’UE est aujourd’hui en voie de perdre définitivement le capital de sympathie dont elle bénéficiait à ses débuts. Le taux d’approbation à l’égard de l’Europe de Bruxelles chute dans tous les pays de l’Union et cela de manière spectaculaire. Plus de 40.000 fonctionnaires grassement payés semblent, en beaucoup de domaines, y avoir perdu toute empathie avec les désirs exprimés par les citoyens des pays membres de l’UE. En bon nombre de lieux, on spécule que ce seront justement les partis critiques à l’endroit de l’eurocratie qui engrangeront un solide paquet de voix lors des prochaines européennes de 2014. Mais on échappe à la vérité quand on interprète ce réflexe comme un retour au nationalisme ou comme un populisme sans substance. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">La folie de tout vouloir réglementer, les lobbies à l’oeuvre sont autant d’attitudes qui méritent d’être stigmatisées. Quelques exemples: depuis fort peu de temps, on sait que l’UE envisage de réduire encore la culture de certaines plantes nutritives rares. En guise de compromis, on a proposé aux producteurs agricoles de devoir certifier leurs productions. A moyen terme, bon nombre de sortes de fruits, de céréales, de tubercules et de légumes vont disparaître, ce qui constitue évidemment une folie sur le plan écologique. Derrière cette initiative aberrante se cache bien entendu l’industrie agricole, défendue notamment par les lobbyistes des géants alimentaires américains Monsanto et Pioneer. Ce processus de diminution des espèces montre à l’évidence que Merkel et Hollande sont encore et toujours les exécutants des volontés américaines sur le plan économique, en dépit des très nombreuses expériences négatives que ces deux figures-phares de la politique de l’UE ont déjà expérimentées dans le passé. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">On doit aussi se rappeler que les accords de libre-échange transatlantiques, que l’on s’apprête à signer avec les Etats-Unis, vont nous apporter encore davantage de réglementations, Ce que les propagandistes de cette politique taisent bien entendu en toutes les langues. Le système douanier, relativement libéralisé, qui existe entre l’Europe et les Etats-Unis, pourrait, en tous les cas de figure, être amélioré de bien d’autres manières. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Bon nombre d’Européens bien informés se posent la question: que pourra-t-on encore réguler ou réglementer, sans autre nécessité que d’avantager les Etats-Unis? A coup sûr, on peut émettre l’hypothèse que les négociateurs américains sont plus intelligents que leurs homologues européens et ne visent d’ailleurs qu’une seule chose, c’est-à-dire l’américanisation complète de l’Europe. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Parlons maintenant de la folie qui consiste à financer des Etats en faillite: le Traité de Maastricht obligeait tous les Etats de l’UE à consolider leurs budgets et à maintenir des politiques budgétaires réalistes et durables. Or beaucoup de pays, y compris et surtout la France et l’Allemagne, se sont éperdument moqué des clauses du Traité; la Commission, elle aussi, est coupable: elle a complètement renoncé à faire son travail de gardienne des Traités et a enfreint ses propres normes, sans tenir compte le moins du monde d’un quelconque principe de légalité. Qui plus est, le Traité de Maastricht interdit aux Etats riches de financer par la bande les Etats en faillite. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Que s’est-il passé? Suite à une crise de folie, on a financé la Grèce à coups ininterrompus de milliards tant et si bien qu’on ne voit pas encore le bout de cette politique de banqueroute. On n’a pas touché les grands jongleurs de la finance en pratiquant cette politique mais on a durement frappé le peuple grec, qui n’en est nullement responsable. On n’a donc pas sauvé un Etat mais bien les grandes banques des pays occidentaux les plus riches qui avaient spéculé de la manière la plus erronée qui soit en Grèce. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Evoqons les errements de l’UE en politique étrangère: l’ancien chancelier de la RFA Schröder vient de reconnaître, très justement, que l’Europe devrait se tourner vers la Russie pour pouvoir pratiquer avec cet Etat de dimensions gigantesques une politique économique rationnelle, surtout dans le secteur de l’énergie. Au lieu de pratiquer cette politique préconisée par l’ancien chancelier socialiste allemand, les Européens se laissent entraîner par les Américains dans une “Ostpolitik” inamicale à l’égard de Moscou (qui consiste notamment à déployer des missiles non pas contre l’Iran, comme on le prétend, mais directement contre la Russie). Cette attitude plonge la Russie dans l’amertume, où elle marinera longtemps, au détriment de toutes bonnes relations euro-russes. Otto de Habsbourg disait, et je le cite, que l’Europe s’étendait jusqu’à l’Oural (ndlr: et même jusqu’aux frontières de la Mandchourie et jusqu’au Détroit de Bering!). Cette évidence géographique, Madame Ashton ne semble pas vouloir la percevoir. Par ailleurs, un président de la RFA, dont l’expérience politique est somme toute très limitée, nous déclare que l’Allemagne est, elle aussi, “un pays musulman”! Plus rarement, pour ainsi dire jamais, on n’entend un homme ou une femme politique en vue de l’UE déclarer que l’Europe chrétienne et occidentale, repose sur trois piliers: l’Acropole, le Capitole et le Golgotha. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Et où reste la défense européenne? Pour rendre l’Europe eurocratique sympathique aux citoyens européens, il aurait fallu diminuer le poids colossal de la bureaucratie. L’UE doit se cantonner à ses tâches fondamentales: assurer la paix intérieure, pratiquer une politique étrangère commune et unitaire. Le chapitre de la défense commune, par exemple, n’a pas encore trouvé la moindre amorce de concrétisation. L’OTAN coordonne la plupart des états-majors européens mais on en reste là (ndlr: et dans la dépendance américaine). </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"><img id="media-4382541" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3037816237.jpg" alt="busek-erhard-l.jpg" />Reconstituer la Mitteleuropa, voilà une chance réelle pour l’Europe de demain. De nombreux hommes politiques clairvoyants, dont Otto de Habsbourg et son fils Charles de Habsbourg, dont l’ancien ministre des affaires étrangères d’Autriche, Alois Mock, ou l’ancien ministre autrichien de la défense Werner Fasslabend ou encore l’homme politique démocrate-chrétien autrichien Ehrard Busek (spécialisé dans les politiques de l’espace danubien; photo), insistent depuis de longues années sur la nécessité d’intégrer toutes les régions de l’espace danubien. Sur les plans économiques, infrastructurels, culturels et éducatifs, militaires et défensifs, cette intégration est souhaitable et nécessaire, sans parler de la nécessité tout aussi impérieuse de comprendre, ensemble, les vicissitudes souvent très douloureuses du passé, dans le respect de toutes les cultures concrètes qui s’épanouissent dans cet espace. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">D’autres regroupements, comme celui que l’on appelle le “Groupe de Visegrad” —et ce fut l’une des erreurs les plus flagrantes de la politique étrangère autrichienne de ne pas y avoir participer et adhérer— ou comme l’Institut de l’Espace Danubien (“Institut für den Donauraum”) d’Erhard Busek, ainsi que, dans le domaine culturel, le Groupe “Arge Alpe Adria”, se sont efforcés au fil des années, en déployant beaucoup d’énergie, de défendre et d’illustrer l’héritage historique commun de tous les Etats de la région, renouant de la sorte avec l’histoire du Saint-Empire Romain de la Nation Germanique et celle de la monarchie austro-hongroise. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Ici, nous devons poser un deuxième jalon: comme les Etats scandinaves ou comme le Benelux qui ont une forte influence en Europe (quant à savoir si cette influence est pertinente, a ou non des effets positifs pour l’instant est une autre histoire), les Etats d’Europe centrale et d’Europe du Sud-Est doivent pouvoir à terme parler d’une même voix, du moins dans les questions les plus importantes. Ainsi, ils disposeraient des millions démographiques indispensables qui leur permettraient de jouer dans le concert des grandes puissances européennes. A l’heure actuelle, les petits pays comme l’Autriche, ne sont jamais plus autre chose que des entités dépendantes des grands Etats. Les grandes idées et les projets politiques sont absents ou ne sont pas transposables dans le réel. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Au cours de ces dernières années et de ces derniers mois, l’Ordre de Saint-Georges, dont les préoccupations sont européennes et sociales et dont l’origine s’enracine dans la Maison de Habsbourg-Lorraine, a organisé une quantité de manifestations et a fondé de nombreuses antennes en Italie du Nord, en Croatie, en Slovénie, en Autriche et s’apprête à en fonder aussi dans l’avenir en République tchèque, en Hongrie et en Slovaquie. De telles initiatives rencontrent de plus en plus d’approbations. L’objectif, à moyen terme, est de faire émerger une institution au-delà des partis, composée de parlementaires européens, de régions et d’Etats, qui sont tous prêts à défendre les intérêts des petits pays dans toutes les institutions, commissions, parlements et caucus européens. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Comme Charles de Habsbourg et Ehrard Busek l’ont exprimé, chacun de manière différente, il faut, pour que ces initiatives connaissent le succès, fédérer les intérêts de tous ces pays dans les secteurs infrastructurels, économiques, culturels, éducatifs et militaires, de façon à ce qu’ils soient représentés unis. Pour y parvenir, il me paraît plus important d’agir sur des bases territoriales/étatiques plutôt que sur des structures partisanes. Les partis sont des instances certes nécessaires mais ils ne visent que leurs intérêts propres et non pas ceux de leurs pays. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Un bloc mitteleuropéen consolidé, qui se sera construit sur l’histoire pleine de vicissitudes des pays qui le constitueront, qui représentera la culture réelle de ces pays, qui visera à faire valoir les intérêts et les revendications justifiés des pays de la Mitteleuropa, pourrait rendre plus europhiles de larges strates de la population et rendre l’UE plus intelligible. </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">C’est justement dans les pays issus du territoire de l’ancienne monarchie austro-hongroise que l’on voit que le mythe des Habsbourg n’a pas été brisé et que les politiques préconisées par Otto et Charles de Habsbourg ont été rendues vivantes et plausibles. Il suffit de se rappeler l’initiative du pique-nique “Paneuropa” qui a amorcé le processus de démantèlement du Rideau de Fer entre l’Autriche et la Hongrie. L’Autriche officielle reconnaît de plus en plus, en dépit de son “républicanisme” affiché, les mérites anciens de la monarchie austro-hongroise. L’Autriche républicaine commence à comprendre les enjeux que défendait cette monarchie et regarde désormais autrement l’oeuvre de la Maison des Habsbourg, après s’être débarrassé de quelques filtres historiques incapacitants, imposés il y a cinq ou six décennies. Il n’y a pas que l’Autriche qui profitera de cette dynamique: l’UE tout entière en sera la bénéficiaire. Il vaut donc la peine de s’engager et de se battre pour ces projets.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"> </span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL">Norbert von HANDEL.</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; color: #000000;" lang="NL"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">(article paru dans “zur Zeit”, Vienne, <a href="http://www.zurzeit.at"><span style="color: #000000;">http://www.zurzeit.at</span></a> , n°51-52/2013).</span></strong> </span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlUne chance pour l’Europe: reconstruire l’ancienne Mitteleuropa austro-hongroisetag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-01-04:52579852014-01-04T00:05:00+01:002014-01-04T00:05:00+01:00 Norbert von Handel: Une chance pour l’Europe: reconstruire...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4382534" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/3701918803.jpg" alt="DaHaR_M9_Synthesis_DaHaR.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">Norbert von Handel:</span></strong></span></p><p class="MsoBodyText2" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong><span lang="NL"><span>Une chance pour l’Europe: reconstruire l’ancienne Mitteleuropa austro-hongroise</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoBodyText3" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;" lang="NL"><em><span>Le présent article insiste sur la nécessité de renforcer la coopération entre les Etats issus de l’ancienne monarchie des Habsbourgs pour que se constitue, in fine, une alternative aux errements de l’Union Européenne</span></em></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">Construire une Europe commune a certes été l’un des plus grands projets de pacification que l’histoire humaine ait jamais connu. Pourtant, l’UE est aujourd’hui en voie de perdre définitivement le capital de sympathie dont elle bénéficiait à ses débuts. Le taux d’approbation à l’égard de l’Europe de Bruxelles chute dans tous les pays de l’Union et cela de manière spectaculaire. Plus de 40.000 fonctionnaires grassement payés semblent, en beaucoup de domaines, y avoir perdu toute empathie avec les désirs exprimés par les citoyens des pays membres de l’UE. En bon nombre de lieux, on spécule que ce seront justement les partis critiques à l’endroit de l’eurocratie qui engrangeront un solide paquet de voix lors des prochaines européennes de 2014. Mais on échappe à la vérité quand on interprète ce réflexe comme un retour au nationalisme ou comme un populisme sans substance. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">La folie de tout vouloir réglementer, les lobbies à l’oeuvre sont autant d’attitudes qui méritent d’être stigmatisées. Quelques exemples: depuis fort peu de temps, on sait que l’UE envisage de réduire encore la culture de certaines plantes nutritives rares. En guise de compromis, on a proposé aux producteurs agricoles de devoir certifier leurs productions. A moyen terme, bon nombre de sortes de fruits, de céréales, de tubercules et de légumes vont disparaître, ce qui constitue évidemment une folie sur le plan écologique. Derrière cette initiative aberrante se cache bien entendu l’industrie agricole, défendue notamment par les lobbyistes des géants alimentaires américains Monsanto et Pioneer. Ce processus de diminution des espèces montre à l’évidence que Merkel et Hollande sont encore et toujours les exécutants des volontés américaines sur le plan économique, en dépit des très nombreuses expériences négatives que ces deux figures-phares de la politique de l’UE ont déjà expérimentées dans le passé. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">On doit aussi se rappeler que les accords de libre-échange transatlantiques, que l’on s’apprête à signer avec les Etats-Unis, vont nous apporter encore davantage de réglementations, Ce que les propagandistes de cette politique taisent bien entendu en toutes les langues. Le système douanier, relativement libéralisé, qui existe entre l’Europe et les Etats-Unis, pourrait, en tous les cas de figure, être amélioré de bien d’autres manières. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">Bon nombre d’Européens bien informés se posent la question: que pourra-t-on encore réguler ou réglementer, sans autre nécessité que d’avantager les Etats-Unis? A coup sûr, on peut émettre l’hypothèse que les négociateurs américains sont plus intelligents que leurs homologues européens et ne visent d’ailleurs qu’une seule chose, c’est-à-dire l’américanisation complète de l’Europe. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">Parlons maintenant de la folie qui consiste à financer des Etats en faillite: le Traité de Maastricht obligeait tous les Etats de l’UE à consolider leurs budgets et à maintenir des politiques budgétaires réalistes et durables. Or beaucoup de pays, y compris et surtout la France et l’Allemagne, se sont éperdument moqué des clauses du Traité; la Commission, elle aussi, est coupable: elle a complètement renoncé à faire son travail de gardienne des Traités et a enfreint ses propres normes, sans tenir compte le moins du monde d’un quelconque principe de légalité. Qui plus est, le Traité de Maastricht interdit aux Etats riches de financer par la bande les Etats en faillite. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">Que s’est-il passé? Suite à une crise de folie, on a financé la Grèce à coups ininterrompus de milliards tant et si bien qu’on ne voit pas encore le bout de cette politique de banqueroute. On n’a pas touché les grands jongleurs de la finance en pratiquant cette politique mais on a durement frappé le peuple grec, qui n’en est nullement responsable. On n’a donc pas sauvé un Etat mais bien les grandes banques des pays occidentaux les plus riches qui avaient spéculé de la manière la plus erronée qui soit en Grèce. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">Evoqons les errements de l’UE en politique étrangère: l’ancien chancelier de la RFA Schröder vient de reconnaître, très justement, que l’Europe devrait se tourner vers la Russie pour pouvoir pratiquer avec cet Etat de dimensions gigantesques une politique économique rationnelle, surtout dans le secteur de l’énergie. Au lieu de pratiquer cette politique préconisée par l’ancien chancelier socialiste allemand, les Européens se laissent entraîner par les Américains dans une “Ostpolitik” inamicale à l’égard de Moscou (qui consiste notamment à déployer des missiles non pas contre l’Iran, comme on le prétend, mais directement contre la Russie). Cette attitude plonge la Russie dans l’amertume, où elle marinera longtemps, au détriment de toutes bonnes relations euro-russes. Otto de Habsbourg disait, et je le cite, que l’Europe s’étendait jusqu’à l’Oural (ndlr: et même jusqu’aux frontières de la Mandchourie et jusqu’au Détroit de Bering!). Cette évidence géographique, Madame Ashton ne semble pas vouloir la percevoir. Par ailleurs, un président de la RFA, dont l’expérience politique est somme toute très limitée, nous déclare que l’Allemagne est, elle aussi, “un pays musulman”! Plus rarement, pour ainsi dire jamais, on n’entend un homme ou une femme politique en vue de l’UE déclarer que l’Europe chrétienne et occidentale, repose sur trois piliers: l’Acropole, le Capitole et le Golgotha. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">Et où reste la défense européenne? Pour rendre l’Europe eurocratique sympathique aux citoyens européens, il aurait fallu diminuer le poids colossal de la bureaucratie. L’UE doit se cantonner à ses tâches fondamentales: assurer la paix intérieure, pratiquer une politique étrangère commune et unitaire. Le chapitre de la défense commune, par exemple, n’a pas encore trouvé la moindre amorce de concrétisation. L’OTAN coordonne la plupart des états-majors européens mais on en reste là (ndlr: et dans la dépendance américaine). </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"><img id="media-4382541" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/3037816237.jpg" alt="busek-erhard-l.jpg" />Reconstituer la Mitteleuropa, voilà une chance réelle pour l’Europe de demain. De nombreux hommes politiques clairvoyants, dont Otto de Habsbourg et son fils Charles de Habsbourg, dont l’ancien ministre des affaires étrangères d’Autriche, Alois Mock, ou l’ancien ministre autrichien de la défense Werner Fasslabend ou encore l’homme politique démocrate-chrétien autrichien Ehrard Busek (spécialisé dans les politiques de l’espace danubien; photo), insistent depuis de longues années sur la nécessité d’intégrer toutes les régions de l’espace danubien. Sur les plans économiques, infrastructurels, culturels et éducatifs, militaires et défensifs, cette intégration est souhaitable et nécessaire, sans parler de la nécessité tout aussi impérieuse de comprendre, ensemble, les vicissitudes souvent très douloureuses du passé, dans le respect de toutes les cultures concrètes qui s’épanouissent dans cet espace. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">D’autres regroupements, comme celui que l’on appelle le “Groupe de Visegrad” —et ce fut l’une des erreurs les plus flagrantes de la politique étrangère autrichienne de ne pas y avoir participer et adhérer— ou comme l’Institut de l’Espace Danubien (“Institut für den Donauraum”) d’Erhard Busek, ainsi que, dans le domaine culturel, le Groupe “Arge Alpe Adria”, se sont efforcés au fil des années, en déployant beaucoup d’énergie, de défendre et d’illustrer l’héritage historique commun de tous les Etats de la région, renouant de la sorte avec l’histoire du Saint-Empire Romain de la Nation Germanique et celle de la monarchie austro-hongroise. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">Ici, nous devons poser un deuxième jalon: comme les Etats scandinaves ou comme le Benelux qui ont une forte influence en Europe (quant à savoir si cette influence est pertinente, a ou non des effets positifs pour l’instant est une autre histoire), les Etats d’Europe centrale et d’Europe du Sud-Est doivent pouvoir à terme parler d’une même voix, du moins dans les questions les plus importantes. Ainsi, ils disposeraient des millions démographiques indispensables qui leur permettraient de jouer dans le concert des grandes puissances européennes. A l’heure actuelle, les petits pays comme l’Autriche, ne sont jamais plus autre chose que des entités dépendantes des grands Etats. Les grandes idées et les projets politiques sont absents ou ne sont pas transposables dans le réel. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">Au cours de ces dernières années et de ces derniers mois, l’Ordre de Saint-Georges, dont les préoccupations sont européennes et sociales et dont l’origine s’enracine dans la Maison de Habsbourg-Lorraine, a organisé une quantité de manifestations et a fondé de nombreuses antennes en Italie du Nord, en Croatie, en Slovénie, en Autriche et s’apprête à en fonder aussi dans l’avenir en République tchèque, en Hongrie et en Slovaquie. De telles initiatives rencontrent de plus en plus d’approbations. L’objectif, à moyen terme, est de faire émerger une institution au-delà des partis, composée de parlementaires européens, de régions et d’Etats, qui sont tous prêts à défendre les intérêts des petits pays dans toutes les institutions, commissions, parlements et caucus européens. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"><span>Comme Charles de Habsbourg et Ehrard Busek l’ont exprimé, chacun de manière différente, il faut, pour que ces initiatives connaissent le succès, fédérer les intérêts de tous ces pays dans les secteurs infrastructurels, économiques, culturels, éducatifs et militaires, de façon à ce qu’ils soient représentés unis. Pour y parvenir, il me paraît plus important d’agir sur des bases territoriales/étatiques plutôt que sur des structures partisanes. Les partis sont des instances certes nécessaires mais ils ne visent que leurs intérêts propres et non pas ceux de leurs pays. </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"><span>Un bloc mitteleuropéen consolidé, qui se sera construit sur l’histoire pleine de vicissitudes des pays qui le constitueront, qui représentera la culture réelle de ces pays, qui visera à faire valoir les intérêts et les revendications justifiés des pays de la Mitteleuropa, pourrait rendre plus europhiles de larges strates de la population et rendre l’UE plus intelligible. </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="NL">C’est justement dans les pays issus du territoire de l’ancienne monarchie austro-hongroise que l’on voit que le mythe des Habsbourg n’a pas été brisé et que les politiques préconisées par Otto et Charles de Habsbourg ont été rendues vivantes et plausibles. Il suffit de se rappeler l’initiative du pique-nique “Paneuropa” qui a amorcé le processus de démantèlement du Rideau de Fer entre l’Autriche et la Hongrie. L’Autriche officielle reconnaît de plus en
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlKonservatives Kroatientag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-12-25:52531772013-12-25T00:05:00+01:002013-12-25T00:05:00+01:00 Konservatives Kroatien von Boris Relja Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4375240" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1096229999.jpg" alt="Photo Croatie-1.jpg" /></p><h2 class="itemTitle" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Konservatives Kroatien</strong></span></h2><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><span class="itemAuthor">von Boris Relja</span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.blauenarzisse.de</span></strong></span></p><div class="itemIntroText" style="text-align: left;"><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Im Gegensatz zu Deutschland ist der Konservatismus in Kroatien äußerst vital. Jugendliche bekennen sich zu Nation und Glauben. Popgrößen feiern das Vaterland.</span></strong></p></div><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span class="letter">A</span>ls am ersten Dezember die kroatischen Wähler in einem Referendum über die verfassungsmäßige Verankerung der Definition der Ehe als Verbindung von Mann und Frau abstimmen durften, gelang dem konservativen Lager ein fulminanter Sieg. Fast <span class="numbers">66</span> Prozent der Wähler stimmten für die Idee, die die Aktion „Im Namen der Familie“ vorlegen konnte. Beeindruckend ist auch, wie schnell es ihr gelang, Unterstützung zu finden, um die Volksabstimmung möglich zu machen: Innerhalb von drei Wochen wurden knapp <span class="numbers">700</span>.<span class="numbers">000</span> Unterschriften gesammelt.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Keine historischen Brüche</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Die Frage, die sich einem aufdrängt, ist, warum es den Konservativen so leicht fällt, so schlagkräftig zu agieren und Kampagnen zum Erfolg zu führen. Der Blick in die Geschichte beantwortet diese Frage. Kroatien hat <span class="numbers">1945</span> und ab <span class="numbers">1968</span> eben keine kulturelle Zäsur erlebt wie Deutschland. Zunächst wurde das faschistische Regime der Ustascha, das rund <span class="numbers">500</span>.<span class="numbers">000</span> Menschen tötete, „künstlich“ durch Hitler und Mussolini eingesetzt. Es gab keine Wahlen, die Ustascha-Bewegung wurde nicht vom Volk legitimiert. Das ist derart zwar auch nicht in Deutschland passiert. Schließlich wurden die Nationalsozialisten auch nicht in der letzten freien Reichstagswahl mit Mehrheit gewählt, aber doch von knapp <span class="numbers">44</span>% der Wählerschaft. Damit fällt eine zentrale Voraussetzung für einen Schuldkomplex in Kroatien weg.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Der Krieg brachte keine systematische Bombardierung und Zerstörung der Städte mit sich. Auch von Massenvergewaltigungen durch feindliche Soldaten blieb das kroatische Volk verschont. Die nationale und katholische Identität der Bevölkerung ist bis heute in großen Teilen ungebrochen.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Vielvölkerstaat Jugoslawien</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Nach dem Ende des zweiten Weltkriegs war das Adrialand Teil des sozialistischen Jugoslawien unter Josip Tito. In diesem Vielvölkerstaat und Pulverfass dominierten die Serben politisch, ökonomisch und militärisch. So flossen die Gelder, die in Slowenien und Kroatien, den ökonomischen Zentren Jugoslawiens, erwirtschaftet wurden, größtenteils nach Belgrad. Die Serben hielten auch die meisten wichtigen Posten besetzt. Die Waffenarsenale befanden sich in serbischer Hand. Eine Konstellation, wie diese, war ideal, um die Bevölkerung in ihrem kulturellen und nationalen Bewusstsein aufzuladen und damit dem Konservativismus, der die kulturelle, nationale Tradition anspricht, ein Massenfundament zu verschaffen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Damit bietet sich auch heute noch ein optimaler Nährboden für Kampagnen. Und das Referendum über die Ehe war nicht der letzte Versuch der Konservativen, um ihren politischen Anspruch durchzusetzen. Es ist bereits eine neue Unterschriftenaktion im Gange, um die Verwendung der Kyrillischen Schrift im öffentlichen Schrifttum und auf zweisprachigen Amtstafeln zu verbieten und damit die serbische Minderheit einzuschränken. Hintergrund ist, dass in letzter Zeit in verschiedenen Zusammenhängen der Name der Stadt Vukovar von Serben auf Kyrillisch propagiert wurde, was in Kroatien als ungeheure Provokation verstanden wird.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ortsnamenstreit</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Vukovar ist eine alte, barocke Stadt im Osten der Region Slawonien, an der Donau, der gemeinsamen Grenze mit Serbien. Sie wurde von serbischen Militärs im Unabhängkeitskrieg schwer zerstört und war einer der Hauptschauplätze von Kriegsverbrechen an der kroatischen Bevölkerung. So zeugt der zerstörte <a href="http://hr.wikipedia.org/wiki/Datoteka:Vukovar_turm.jpg" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">Wasserturm</span></a> heute von Krieg und Leid. Er ist für die kroatische Bevölkerung ein Sinnbild, für die Opfer die sie bringen musste, um ihre nationale Unabhängigkeit zu erringen. Wenn also Angehörige der serbischen Minderheit Vukovar für sich beanspruchen, dann wird das als eine Verkehrung der Geschichte wahrgenommen und löst wütende Reaktionen aus. Diese Reaktionen bündeln sich in der Organisation nationaler Gruppen, die zu weiten Teilen aus Veteranen bestehen und die sich vorgenommen haben, einem Geschichtsrevisionismus aggressiv entgegenzutreten. Die Chancen für einen Erfolg stehen gut.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Es gibt aber auch Schattenseiten. So wurden in jüngster Zeit zweisprachige Amtstafeln gewaltsam zerstört. Ein Polizist prügelte einen Veteranen, den er bei einer solchen Aktion auf frischer Tat ertappt hatte krankenhausreif. Solche Vorfälle heizen die Stimmung auf und geben den Anti-Kyrillisch-Aktivisten zusätzlichen Sprengstoff. Die Mobilisierung findet über Facebook statt und erreicht damit ein weites Publikum, besonders unter der jüngeren Bevölkerung.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Die Heimat ist Pop</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Jugendliche und relativ junge Erwachsene vertreten im Vergleich zu Deutschland sehr häufig nationale Standpunkte. Sie sind unbefangen. Sie kennen kein Büßergewand. Ihnen verleihen populäre Musiker wie Miroslav Škoro und Marko Perkovic „Thompson“ eine feurige, künstlerische Stimme. Thompson, der sich nach seinem im Krieg benutzten Gewehr benannt hat, macht Pop-Rock-Musik mit folkloristischen Elementen. Er gilt als gefragtester politischer Künstler. Zu jedem neuen Album findet eine groß angelegte Tournee in allen Landesteilen statt. Er tritt aber auch in Frankfurt, München und Stuttgart auf.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In seinen Liedtexten greift er die Themen Freiheit, Glauben und Patriotismus auf und kleidet sie in musikalische Ästhetik. Auf diese Weise gelingt es dem National-Konservativismus besonders effektiv seine Inhalte zu transportieren. Er hat aber auch mit teils heftiger Gegenpropaganda zu kämpfen. So wird er gelegentlich als Faschist bezeichnet. Auf einem Konzert vor mehreren Jahren sang er ein Kriegslied aus der Ustascha-Zeit, in dem die führenden Funktionäre und der Völkermord an den Serben verherrlicht werden. Das war äußerst dummer Ausrutscher, von dem er sich allerdings auch distanziert und dafür entschuldigt hat. Derartige Auswüchse sind unter den nationalen Aktivisten oft keine Überzeugung, sondern emotionale Überreaktionen.</span></strong></p><h1 style="visibility: visible; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nicht nur politische Strömung, sondern breit akzeptierte Lebenseinstellung</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ein gefundenes Fressen war der Auftritt für seine Gegner auf der Seite der Serben und kroatischer Postkommunisten dennoch. Sie nehmen ihn bis heute zum Anlass, sämtliche Patriotismus als Faschismus zu stigmatisieren. Auch darauf reagiert der Künstler: „Heimatliebe nennen sie Faschismus /so wie sie ihren Kommunismus schützen /durschaubare Demagogie“ heißt es in einem Lied. Das erinnert an die große Nazi-Keule, wie sie in Deutschland gerne geschwungen wird. Doch in Kroatien wirkt sie nicht und sie wird von den meisten Journalisten auch nicht benutzt. Vielmehr bietet man ihm Auftritte in Talks-Shows und überträgt auch seine Konzerte im Fernsehen. Man hat keine Angst vor sozialer Ausgrenzung, weil klar ist, dass die Gesellschaft klar national positioniert ist. Sieht man also die gesellschaftliche Gesamtheit, bleibt Thompsons Beliebtheit und die des positiven nationalen Selbstbildes mit seiner starken katholischen Komponente ungebrochen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Der große Vorteil des Konservativismus in Kroatien ist, dass er eben nicht einfach eine eigene politische Strömung, sondern in Fragen der Gesellschafts– und Geschichtspolitik breit akzeptiert ist. Diesen Zusammenhalt schaffen die historischen Sphären, die das ganze Volk betreffen. Von Jugoslawien, über den gemeinsamen „vaterländischen Krieg“ bis zur katholischen Tradition.</span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlUngarn wie einst Österreich gemobbttag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-12-01:52328432013-12-01T00:06:00+01:002013-12-01T00:06:00+01:00 Ungarn wie einst Österreich gemobbt Regierungschef Viktor...
<div class="span-18 last news-single-header"><div class="span-16"><p style="text-align: center;"><img id="media-4344896" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1394967414.jpg" alt="Viktor-Orban.jpg" /></p><h1><span style="color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;">Ungarn wie einst Österreich gemobbt</span></strong></span></h1><h2><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">Regierungschef Viktor Orbán gilt als undemokratisch, dabei ist er vor allem unkonventionell</span></strong></span></h2></div><div class="span-2 last news-single-timedata"><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Rainer Liesing</span></strong></div></div><div class="news-single-img"><br /><strong><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"> Ex: http://www.preussisch-allgemeine.de</span></strong></div><p class="bodytext" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Mit unkonventionellen Mitteln bricht der nationalkonservative Regierungschef Viktor Orbán postkommunistisch-oligarchische Strukturen auf und reformiert das von den Sozialisten an den Rand des wirtschaftlichen Kollapses geführte Land. Hierbei macht er sich viele Feinde, vor allem im Westen.</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ungarn ist in den Augen Gordon Bajnais, Chef der linken Plattform „Gemeinsam“ (Együtt), „kein normaler prosperierender europäischer Staat“. An dieser Feststellung ist kaum etwas auszusetzen. Bajnai hätte nur auch dazu sagen sollen, dass er als Minister im Kabinett des Sozialisten Ferenc Gyurcsány (Ministerpräsident von 2004 bis 2009) am wirtschaftlichen Niedergang seines nach dem kommunistischen Systemkollaps einen Spitzenplatz unter allen vormaligen Ostblock-Staaten einnehmenden Landes kräftig mitgewirkt hat. Und obwohl er als Kurzzeit-Regierungschef (2009–2010) erste Reformschritte einzuleiten versuchte, konnte Ungarns Staatsbankrott nur durch einen von ihm aufgenommenen Milliardenkredit des Internationalen Währungsfonds (IWF) verhindert werden. Diesen Kredit hat Bajnais Nachfolger Viktor Orbán nicht nur nicht verlängert, weil er für sein Land die IWF-Bedingungen nicht akzeptierte; er ist nahezu zurückgezahlt. Unter Orbán, der das Land, gestützt auf eine parlamentarische Zweidrittelmehrheit, seit 2010 regiert, hat sich Ungarns Staatsverschuldung von 82 auf unter 80 Prozent des Bruttoinlandsprodukts (BIP) verringert. Ebenso wie das Aufbrechen postkommunistisch-oligarchischer Strukturen, Teil derer Bajnai und Gyurcsány sind, war dies nur mit nach EU-Maßstäben reichlich unkonventionellen Mitteln möglich. </span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Was Bajnai als „Machthunger“ Orbáns bezeichnet, dem er vorwirft, „demokratische Kernwerte“ aufgegeben zu haben, ist im Lande selbst und außerhalb wohlfeil. Gegen Orbáns Ungarn wettern die meisten Medien sowie politisch korrekte Politiker. Längst sind es nicht mehr nur Sozialdemokraten, Liberale und Grüne; auch Unions-Politiker stimmen ein, selbst die deutsche Kanzlerin: Ungarn müsse „dort, wo Gesetze oder Verfassungsänderungen nicht im Einklang mit EU-Verträgen stehen, Veränderungen vornehmen“. Wie andere EU-Choristen kennt Merkel offenbar nicht den Befund des Verfassungsrechtlers und ehemaligen CDU-Ministers Rupert Scholz. Dieser bezeichnete die Verfassung als „nach objektiven Kriterien eine moderne, in vielen Punkten sogar vorbildliche“.</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Fidesz, Orbáns Partei, ist Mitglied der Europäischen Volkspartei (EVP), zu der auch CDU und CSU gehören. Orbán aber ist vor allem ein ungarischer Patriot, kein „netter Junge“, wie er betont: Die Wähler hätten ihn „nicht beauftragt, Mainstream-Politik zu betreiben“, er müsse „Ungarn mit den schwierigsten Fragen konfrontieren und für diese Lösungen anbieten“. Doch mit Vaterlandsliebe eckt man an. Dass er sich mit Martin Schulz (SPD) im EU-Parlament Wortgefechte liefert, spricht eher für den Ungarn. Dass allerdings auch Justizkommissarin Viviane Reding aus der EVP-Familie Artikel 7 des EU-Vertrags ins Spiel bringt, ist ernst zu nehmen. Demgemäß kann ein Mitgliedsland mit Sanktionen bis zum Stimmrechtsentzug belegt werden, wenn es „gegen demokratische Grundsätze verstößt“. Das erinnert fatal an das Vorgehen gegen die „falsche“ Wahl in Österreich anno 2000.</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Orbán werden diktatorische Züge angedichtet. Er gängle die Medien, behaupten seine Kritiker. Doch dass ein Umbau der von ausländischen Verlagshäusern und hoch verschuldeten „Staatssendern“ dominierten ungarischen Medienlandschaft vonnöten ist, können nicht einmal die Sozialisten ernstlich bestreiten.</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Was macht ihn noch verdächtig? Dass in der Verfassungspräambel die „Heilige Krone“ Stephans I. als Symbol der Wahrung der historischen Kontinuität der Nation verehrt und der „Segen Gottes“ für deren Gedeih erfleht wird? Ungarn gehört damit zu jenen wenigen Ländern in Europa, die einen Gottesbezug in der Verfassung haben – der übrigens wörtlich aus seiner Nationalhymne entlehnt ist. Auch das „Nationale Glaubensbekenntnis“ ist keineswegs „antieuropäisch“, sondern betont – fern jedweden territorialen Verlangens – die Verantwortung für die etwa 3,5 Millionen Magyaren außerhalb der Landesgrenzen: „Die Nation muss – im kulturellen und geistigen Sinne – über Grenzen hinweg vereint werden, nicht durch die Bewegung von Grenzen“, pflegt Orbán zu entgegnen. Das Bekenntnis zur Familie sorgt für Unmut, weil die neue Verfassung die Gleichstellung der Ehe mit gleichgeschlechtlichen Gemeinschaften ausschließt. Dass die Verfassung ohne Volksabstimmung in Kraft gesetzt wurde, hat sie mit dem deutschen Grundgesetz oder der US-Verfassung gemein. Dass das ungarische wie andere Verfassungsgerichte nicht über ähnliche Kompetenzen wie jenes in Karlsruhe verfügen, ist in Europa nicht ungewöhnlich; Großbritannien und Schweden haben gar kein Verfassungsgericht. Und in Österreich wurde der Verfassungsgerichtshof oft genug durch SPÖ-ÖVP-Gesetze im Verfassungsrang ausgehebelt – ohne dass Brüssel daran Anstoß genommen hätte.</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Die Orbán-Beschimpfung wird weitergehen. Derweil lässt sich die Autoindustrie weiter von Fakten leiten statt von Vorurteilen: Audi betreibt in Gyor das weltgrößte Pkw-Motorenwerk. Mercedes begann 2012 mit der Produktion seiner B-Klasse in Kecskemét, in diesem Jahr ist das neue Coupé CLA dazugekommen. Und aus Szentgotthárd sollen von 2014 an 600000 statt wie bisher 300000 Opel-Motoren jährlich kommen. Erstmals wächst die Wirtschaftsleistung Ungarns wieder, und das Haushaltsdefizit wird schon im zweiten Jahr weit unter den drei Prozent nach Maastricht gehalten. Anderen EU-Staaten, in Sonderheit jenen der maroden Südschiene, geht das ab. </span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Rainer Liesing</span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlJobbik’s Unholy Alliancetag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-11-27:52285782013-11-27T00:05:00+01:002013-11-27T00:05:00+01:00 Jobbik’s Unholy Alliance Colin Liddell Ex:...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4338229" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/629722867.jpg" alt="jobbik_magyarorszag_by_sparxs89-d48ep0y.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Jobbik’s Unholy Alliance</strong></span></p><h3 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"><a class="url fn" title="View all posts by Colin Liddell" href="http://www.theoccidentalobserver.net/author/colin-liddell/"><span style="color: #c0c0c0;">Colin Liddell</span></a></span></strong></span></h3><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.theoccidentalobserver.net</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">It seems that these days hatred, and the right to use it, even in defence of one’s nation, race, and culture, has to be offset by plenty of misplaced love. This is the take home message from Gábor Vona’s recent trip to Turkey, where the president of the Hungarian nationalist party Jobbik has been <a href="http://www.hungarianambiance.com/2013/10/jobbik-president-gabor-vona-on-lecture.html"><span style="color: #c0c0c0;">declaring</span></a> his “Eurasian love”:</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><blockquote><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">I didn’t come here to talk to you about the transitory subject of diplomatic and economic relations. Others will do that on behalf of me. I came here to meet my brothers and sisters, to offer a fraternal alliance and bring you the good news: Hungarians are awakening. Our common mission and the universal task of <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Turanism"><span style="color: #c0c0c0;">Turanism</span></a> [see also <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Hungarian_Turanism"><span style="color: #c0c0c0;">Hungarian Turanism</span></a>] are to build bridges between East and West, between Muslims and Christians, to be able to fight together for a better world – to show to the world that Christians and Muslims are not enemies, but brothers and sisters. No one can accomplish this mission more effectively than Hungarians and Turks because we are connected by common blood.</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">That’s all we need, European nationalist parties endorsing the very people most bent on colonizing and destroying Europe. Turkey, let us remember, is hostile to Greece and Golden Dawn, supports the Islamic jihad in Syria (along with Israel and the USA), harbours Chechen terrorists, and is seeking to extend neo-Ottoman influence in the Balkans through supporting ethnic cleansing in Kosovo. And this is the country that Jobbik wants to French kiss and take home to meet its mother!</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Of course, “Love” is not a word usually associated with Jobbik. Thanks to the antinationalist bias of the mass media, Jobbik is better known for its hatreds of Jews, Gypsies, and the various nationalities that surround the ill-drawn borders of the Hungarian nation.</span></strong></p><hr /><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4338230" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/4208496675.jpg" alt="turanian-lands.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">There is nothing wrong with hatred in itself. It can be good or bad, depending on circumstances; just or unjust. Without hatred of that which harms nothing can survive. So it is quite possible that Jobbik may be justified in some if not all its hatreds.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">But there are two problems with Vona’s hands-across-the-Bosporus approach. The first problem is the need, as shown here, to apparently offset sincere and possibly justified hatred of Hungary’s enemies with an insincere, contrived, or simply misplaced love for something else. The second problem is the mythic form of history and nationalism that Jobbik is indulging in, as opposed to actual history and reality.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">This offsetting of hate with ‘love’ has been seen before. The UK’s English Defense League, not content with simply loving itself (whatever its faults) and hating the colonization of the country by Islam, felt a need to declare its undying love for Israel and homosexuality into the bargain, a policy that they perhaps filched from Geert Wilders, who has enjoyed considerable success with it in “detoxing” his anti-Islamic message in an atmosphere of political correctness.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Such moves seem designed to say, “Hey, we’re not just about the hate, y’know. We’ve got some of the warm, gushy stuff as well.”</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">But assuming that it’s more than this, what could possibly be motivating Jobbik, a search for actual allies and support? Vona’s <a href="http://www.hungarianambiance.com/2013/10/jobbik-president-gabor-vona-on-lecture.html"><span style="color: #c0c0c0;">recent declarations</span></a> are somewhat suspicious in that they seem to reflect the Eurasian geopolitics that the Kremlin is currently experimenting with:</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><blockquote><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In order to create a new value system and build a new strategy for the future it is paramount to simultaneously carry both the European and the Asian point of views. European practicality and the contemplative spirit of the East should be harmonized. I see three nations that may be suitable of such a harmonization: Russia, Turkey and Hungary. These are the three peoples that due to their history, and destiny preserved both European and Asian values. Therefore, the new Eurasian alternative should be articulated by these three nations.</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">This sounds like something <a href="http://www.theoccidentalobserver.net/2013/07/alexander-dugins-the-fourth-political-theory/"><span style="color: #c0c0c0;">Alexandr Dugin</span></a> could have come up with, and well may have. It reminds us that, whenever considering the complex geopolitics of Eurasian states, it is always necessary to filter things through a vast amount of historical and geographical knowledge. That will alert you to the possibility that one thing may have something to do with something else not being reported on at the moment, like the fact that Russia has recently had a few difficulties with the Ukraine, which is just one of several countries that Jobbik has an ancestral beef with because it occupies lands that were once occupied by Hungary.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The idea of Hungarian history that Jobbik promotes is an extremely selective and distorted one, and is therefore guaranteed to cause problems. It is also the reason why Jobbik is seeking out such unlikely bedfellows. At the heart of this view is the idea of Turanism, the notion that the Hungarians are essentially a Turkic people from Central Asia (“Turan”).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">There is some truth in this, and it is in fact a part of the national story, although only one part. It is nevertheless quite a distinctive and inspiring part of the national story, creating a sense of uniqueness and pride while also explaining the neighbouring enmities. But this narrative, on its own, is also highly distorting as it downplays the European elements of Hungarian identity – the Germanic, the Slavic, even the Catholic – which clearly outweigh the Asian elements.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In some way, Turkey, the country with which Vona craves mystic union, is as much a myth as Jobbik’s own preferred “Khanate of the steppes.” Turkey as it is now understood, essentially came into being in the 1920s, when the blonde-haired, blue-eyed Mustafa Kemal earned the title of Ataturk (“Father of the Turks”) by creating the streamlined and simplified idea of a modern Turkish national state out of the ruins of a polyglot Empire that had no specific national identity. To achieve this, all sort of omissions and fabrications were of course required.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">But back to Hungary: The idea of Greater Hungary that Jobbik espouses is damaging not just to the reality of Hungary, which is a much more European country than Jobbik admits, but also damaging to Europe in general, both as a concept and actuality.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">First, it weakens the idea of a collective European identity with clear borders and limits; while also suggesting that Europe can Europeanize whatever the world throws at it — a very dangerous idea in this day and age. It must be stressed that the Europeanization of the original Magyars, a comparatively small group, took centuries, involved isolation from the steppes, and required repeated racial admixture with European populations.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">As Tom Sunic stresses, the last thing Whites need is a continuation of petty European nationalisms.</span></strong></p><blockquote><p style="text-align: justify;" align="center"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The interethnic resentments in Eastern Europe … are very pronounced, and they often turn ugly. Thus the national identity of a Polish nationalist, who may otherwise agree on all points with his nationalist counterpart from Germany—such as their common criticism of globalism, their anticommunism and their antiliberalism — is often accompanied by strong anti- German feelings. One third of ethnic Hungarians — more than 2 million — living in Slovakia, Serbia and Romania typically define their national identity through their resentment of the peoples among whom they live. Czech nationalists seldom like to discuss with their German counterparts the issue of the forcible deportation of 3 million ethnic Germans from Czechoslovakia after World War II. Despite some semblance of peace between Serbs and Croats, these two ethnically similar, neighboring peoples identify with two entirely different historical narratives and two completely different and mutually hostile and exclusive victimhoods. (Tom Sunmic, “Ethnic Identity versus White Identity: Differences between the U.S. and Europe,” <em>The Occidental Quarterly</em>, Winter 2012–2013, 51–64.)</span></strong></p></blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Alongside these mistaken ideas, is the notion that the surest way to get ahead in a world that hates Whites is to stop identifying as White. By rebranding themselves as “Turans” and Asians, Jobbik obviously hopes to qualify for all the privileges that non-Whites enjoy – the freedom to hate and be racist, first and foremost among them. Identifying themselves with Islam offers the same advantages, especially if they make the effort to criticize the anti-Muslim parties that are common in the rest of Europe.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The trouble here is that the Hungarians are in fact too White and the world is unlikely to allow them to get away with this. Jobbik’s negative attitudes toward Jews and Gypsies will ensure that, regardless of their temporary expediency for the likes of Russia and Turkey, the world will still continue to consider them as evil, White racists.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">The idea that hate needs to be balanced by at least an equal amount of love expended elsewhere may well have something in it. In that case, it would make much better sense both tactically and spiritually for Jobbik to throw away its petty, divisive nationalism and myths of Eurasian glory, and instead love its neighbours in the European family of nations and direct its hatred accordingly.</span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlMile Budak : itinéraire d’un réprouvétag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-11-09:52165852013-11-09T00:05:00+01:002013-11-09T00:05:00+01:00 Mile Budak : itinéraire d’un réprouvé par Christophe...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4319582" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/567100081.jpg" alt="1161840967255ft209046busm4.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong><span style="text-decoration: underline;"><span lang="FR">Mile Budak : itinéraire d’un réprouvé</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Christophe Dolbeau</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Lorsque la Seconde Guerre mondiale s’achève, au printemps de 1945, l’épuration « anti-fasciste » qui lui succède ne se montre pas tendre envers les intellectuels qui ont fait le « mauvais choix » : les écrivains français Georges Suarez, Robert Brasillach et Paul Chack finissent au poteau d’exécution, tout comme leur collègue belge José Streel, des dizaines d’autres s’en vont croupir dans d’obscurs cachots, le philosophe italien Giovanni Gentile est abattu au coin d’une rue, tandis que le Norvégien Knut Hamsun (prix Nobel 1920) et l’Américain Ezra Pound se retrouvent bouclés pour de longues années dans des asiles psychiatriques. En Croatie où, adossés à l’Armée Rouge, les Partisans de Tito ont finalement triomphé, cette épuration s’apparente carrément à un véritable carnage dans lequel disparaît la majeure partie de l’intelligentsia (1) : les communistes veulent faire place nette. Comme le dira cyniquement Simone de Beauvoir, « certains hommes n’avaient pas leur place dans le monde qu’on tentait de bâtir » (2)… Pris dans les tourbillons de cette époque où « les règles élémentaires du droit furent littéralement foulées aux pieds » (3), l’écrivain Mile Budak fait figure de victime emblématique : romancier, poète, mais aussi avocat, ministre, ambassadeur et surtout dignitaire oustachi, il polarise toutes les haines des vainqueurs. Jugé en quelques heures par un trio de reîtres mal dégrossis, exécuté à la va-vite la nuit suivante et enseveli en catimini, il sera ensuite effacé des anthologies et exclu de la littérature nationale au prétexte de turpitudes imaginaires sur lesquelles il n’est pas inutile de revenir aujourd’hui.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;"><span lang="FR">Premiers pas</span></span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;" lang="FR"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">Originaire de la province de Lika, c’est le 30 août 1889, six jours après la mort de son père, que Mile Budak vient au monde à Sveti Rok, au sein d’une famille qui compte déjà huit enfants. D’abord élève de l’école primaire du village, il intègre ensuite le lycée de Sarajevo où il obtient, au printemps de 1910, son baccalauréat. Issu d’un milieu très modeste, le jeune homme a pu effectuer sa scolarité grâce à une bourse de l’institut catholique <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Napredak</em> ; il a également travaillé ici et là comme commis aux écritures. Bachelier, il rejoint dès lors Zagreb et s’inscrit à l’université en vue d’y poursuivre des études d’histoire et de géographie, une option qu’il abandonne toutefois assez rapidement pour s’orienter finalement vers le droit.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">Dès ses années de lycée, Mile Budak milite au sein des jeunesses patriotiques croates et donne ses premiers articles aux revues <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Pobratim</em><span style="text-decoration: underline;">, </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Behar</em> et <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Mlada Hrvatska</em>. À Zagreb, cet engagement peut s’exprimer plus librement (4) et dès la rentrée de 1910, le jeune homme adhère officiellement à l’association des étudiants nationalistes. Élu secrétaire du groupe, il en compose l’hymne et collabore désormais assidûment au journal <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Mlada Hrvatska</em>, ainsi qu’à diverses publications – <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Hrvatsko Pravo</em>, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Hrvatska Prosvjeta</em>, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Savremenik</em> – proches du Parti du Droit. Si dans ses articles, Mile Budak réclame fermement la fin de la tutelle que Vienne et Budapest exercent sur sa patrie, il aborde aussi souvent la question serbe qui est au cœur de nombreux débats en Croatie ; en disciple d’Ante Starčević (5), il souligne notamment que beaucoup de ceux qui se disent serbes, en Croatie et en Bosnie-Herzégovine, ne le sont pas vraiment, il distingue entre vrais Serbes et Zinzares (6), soutient que beaucoup de soi-disant Serbes sont en fait de souche croate (7) et affirme avec force qu’en Croatie, il ne peut y avoir de pouvoir légitime que celui qui émane du peuple croate. Déjà bien ancré dans sa personnalité, ce sourcilleux nationalisme le conduit à fréquenter les éléments les plus radicaux, ce qui lui vaudra quelques démêlés avec la police, au lendemain des attentats qui visent, en 1912, le Ban Slavko Cuvaj.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Parallèlement à ses études, au journalisme et au militantisme politique, la vie de Mile Budak est bien remplie puisque le jeune homme trouve encore le temps d’exercer un petit emploi de gratte-papier au Bureau Municipal des Statistiques et d’effectuer une préparation militaire. Au plan privé, sa situation évolue également puisqu’il se marie et que son épouse, Ivka, ne tarde pas à lui donner un premier enfant (20 juillet 1914).</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;"><span lang="FR">De l’uniforme à la toge d’avocat</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">Les événements ne laissent que quelques jours à Mile Budak pour fêter la naissance de son fils Zvonimir (8) car la guerre éclate (4 août 1914) et le jeune aspirant est appelé à rejoindre son régiment. Engagé sur le front de Mačva, il s’y bat quelques semaines avant d’être sérieusement blessé et d’aboutir à l’hôpital militaire de Valjevo où les Serbes le font prisonnier (8 décembre 1914). Sa captivité va durer quasiment cinq ans. Elle l’amènera à traverser à pied la Macédoine et l’Albanie aux côtés de ses geôliers puis à séjourner dans les camps italiens de Muro Lucano et d’Asinara. Ce n’est que le 18 août 1919, huit mois après la cessation des hostilités qu’il débarque enfin à Gruž, dans un pays qui s’appelle désormais le « Royaume des Serbes, Croates et Slovènes » : il témoignera plus tard de ses tribulations de prisonnier de guerre dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Ratno roblje</em> (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Otages de guerre</em>), un livre qui paraîtra en 1941. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">Sitôt de retour à Zagreb, Mile Budak entreprend de terminer ses études et le 31 juillet 1920, il soutient avec succès sa thèse de doctorat. À 31 ans, il peut désormais envisager d’avoir un emploi décent et en rapport avec ses ambitions. Avocat stagiaire au cabinet du Dr Ante Pavelić, il collabore également avec ce dernier au sein du Parti du Droit, collabore aux publications (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Hrvatski Misao</em>, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Pravaš</em>, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Hrvatsko Pravo</em>) qui soutiennent cette formation et participe aussi aux activités du <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Hrvatski Sokol</em> (9). Au terme de sa période probatoire (1923), il accède au plein statut d’avocat, ouvre son propre cabinet et se fait vite connaître en plaidant quelques affaires politiques retentissantes : en mai 1925, il défend par exemple son ami de jeunesse Vladimir Ćopić (10), un activiste communiste, pour lequel il a déjà témoigné en 1922, et quatre ans plus tard, il plaide pour Josip Šunić, un militant du Parti Paysan que l’on accuse d’avoir occis le journaliste serbe Vlada Ristović. Élu au conseil municipal de la capitale (4 septembre 1927), Mile Budak y siège durant deux ans, jusqu’à l’instauration de la dictature – à compter de janvier 1929, les conseillers sont en effet nommés par le roi, ce que refusent Budak et ses collègues du Parti Paysan. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">Avec l’instauration de la dictature (6 janvier 1929), l’action politique légale devient impossible. Ante Pavelić quitte donc le pays, non sans avoir auparavant fondé l’Oustacha, mouvement révolutionnaire et clandestin qui se propose de libérer la Croatie de l’oppression étrangère et de proclamer l’indépendance. Moins exposé que son confrère, Mile Budak reste à Zagreb où les patriotes se lancent, sous la houlette de Stipe Javor, dans l’action subversive et la résistance armée. En mars, le journaliste pro-serbe Tony Schlegel est abattu par de jeunes nationalistes, ce qui entraîne une vague d’arrestations et la fuite à l’étranger de plusieurs militants (11) ; le 29 et le 31 août, Mile Budak et Stipe Javor sont eux aussi arrêtés. Accusé d’être le cerveau de la subversion, Stipe Javor se verra bientôt condamné à 20 ans de détention (12). Pour sa part, Mile Budak, sur lequel ne pèse aucune charge précise, passe sept mois derrière les barreaux avant d’être remis en liberté sans qu’aucune procédure ne soit ouverte à son encontre ! </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">N’étant pas poursuivi, Mile Budak peut prendre part à la défense des patriotes et lors du procès que l’État yougoslave intente à Stipe Javor, Matija Soldin, Marko Hranilović (13) et une vingtaine de leurs camarades, il figure d’ailleurs parmi les avocats des inculpés, au côté du Dr Vladko Maček (14) avec lequel il se lie d’amitié. Faute d’avoir pu légalement le réduire au silence, le pouvoir royal décide alors de le faire taire définitivement et par des moyens plus expéditifs. Le 7 juin 1932, Mile Budak est assailli dans une rue par deux ou trois individus qui le blessent d’un coup de feu et l’assomment à coups de gourdin, l’expédiant pour trente-huit jours à l’hôpital ! L’intention était clairement de le tuer et il n’en réchappe que grâce à l’intervention rapide de quelques passants qui devront eux-mêmes faire face à mille tracasseries. Identifiés comme des agents de la police secrète, ses agresseurs n’écoperont que de trois ans de prison, ce qui soulève, à Zagreb, une tempête d’indignation : une pétition de soutien à Mile Budak réunit en quelques jours 209 signatures (dont celles des archevêques Bauer et Šarić et celles des communistes August Cesarec et Božidar Adžija), tandis que des parlementaires interpellent violemment le ministre de l’Intérieur.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">Malgré ce climat délétère, Mile Budak participe, en novembre 1932, aux discussions qui préludent à la signature de ce que l’on appellera la « Déclaration de Zagreb » (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Zagrebačka</em> <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Punktacija</em>), un document dans lequel les principales forces politiques croates (Parti Paysan, Parti du Droit, Parti Démocrate Serbe) dénoncent ensemble l’hégémonisme serbe et réclament l’instauration du fédéralisme. À peine remis de l’attentat qu’il a subi, Budak se sent encore menacé et il envisage désormais d’émigrer afin de mettre quelque distance entre sa famille, lui-même et les hommes de main du régime. L’arrestation de Vladko Maček (31 janvier 1933) achève de le convaincre et après avoir cédé les rênes de ce qu’il reste du Parti du Droit à son confrère Lovro Sušić (15), il quitte le royaume le 2 février 1933. Officiellement, il part en cure à Karlsbad (Karlovy Vary) avec son épouse et laisse ses filles (16) à Zagreb, aux bons soins de son ami Ivan Werner (17) ; elles rejoindront discrètement leurs parents quelques semaines plus tard.</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;"><span lang="FR">L’émigration</span></span></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">Après une brève escale à Graz, Mile Budak et les siens gagnent ensuite Modène où ils sont hébergés par la famille Pavelić, puis Turin où ils vont demeurer jusqu’en décembre 1933. C’est à cette époque que Budak adhère formellement à l’Oustacha dont il prête le serment. C’est également durant ce court séjour qu’il rédige une petite brochure, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le peuple</em> <em style="mso-bidi-font-style: normal;">croate et son combat pour un État libre et indépendant </em>(<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Hrvatski narod u borbi za samostalnu i nezavisnu hrvatsku državu</em>), dont il confie le manuscrit au Père Stipanovic (18). Venu des Etats-Unis pour remettre un mémorandum à la Société des Nations, cet ecclésiastique invite Budak à l’accompagner au Vatican (24 octobre 1933) où ils rencontrent tous deux Sa Sainteté Pie XI lors d’une audience privée, avant d’être reçus à la Secrétairerie d’État.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">Outre la brochure que nous avons mentionnée, Mile Budak commence également à collaborer à la presse oustachie : sa première contribution, signée Velebitski, est un poème à la gloire des combattants du mouvement qui paraît aux alentours de Pâques dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Grič</em> et <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Ustaša</em>. « L’ennemi piétine ta mère », s’écrie l’auteur, « Il crache sur les autels et souille les tombes des tiens » mais la Croatie attend impatiemment la venue de l’Oustacha (19). Associé à la rédaction de l’almanach « de l’État Indépendant Croate » qui réunit les signatures des intellectuels émigrés (20), il y publie ensuite « quelques réflexions » (21) qui lui permettent d’exprimer son attachement à la terre natale et aux paysans, et d’exposer sa vision essentiellement agrarienne du futur État croate. C’est à la même époque, enfin, qu’il compose pour les militants une marche belliqueuse où il chante « le héros Ante » qui s’élève comme un aigle sauvage des sommets du Velebit pour « chasser le diable au-delà de la Drina »… [<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Crûment intitulée « Bježte, psine ! » ou « Fichez-le-camp, chiens ! », cette marche serbophobe sera souvent reprochée à Mile Budak. Il faut toutefois la replacer dans le contexte d’extrême tension des années 1930. Au moment où Budak écrit ces paroles, il y a des attentats, des tortures, des pendaisons, une répression terrible et les passions sont exacerbées. Cette marche traduit peut-être de façon un peu radicale l’exaspération des patriotes croates mais elle reste néanmoins sensiblement moins acrimonieuse que La Marseillaise…</em>].</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;" lang="FR">À la fin de l’année 1933, Mile Budak et son épouse partent pour Berlin où l’écrivain doit superviser l’édition du bimensuel <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Nezavisna Hrvatska Država</em> et de l’almanach du même nom, deux publications que dirige Branimir Jelić (22). À cette époque, le gouvernement allemand ne veut plus que ces titres soient imprimés à Berlin : ils le seront donc à Dantzig avant que l’imprimerie italienne de l’Oustacha n’en reprenne l’édition. La cohabitation à la tête d’une même entreprise éditoriale de deux personnalités aussi fortes que celles de Mile Budak et Branimir Jelić se révèle vite orageuse et une brouille profonde opposera durablement les deux hommes. Dans l’immédiat, ce différend est mis entre parenthèses car Jelić se rend en Amérique où Pavelić l’a chargé d’implanter l’Oustacha (23). De son côté, Budak ne reste pas non plus en Allemagne car au début du mois d’octobre 1934, le Poglavnik l’appelle d’urgence en Italie. Entre les deux hommes, Pavelić a, semble-t-il, fait son choix puisqu’en mai 1934, il a écarté Jelić des instances dirigeantes du mouvement et promu Budak au rang supérieur de conseiller (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">doglavnik</em>).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span lang="FR">Arrivé à Bologne le 8 octobre 1934, veille de l’attentat de Marseille [<em style="mso-bidi-font-style: normal;">dans lequel il ne</em> <em style="mso-bidi-font-style: normal;">joue aucun rôle</em>], Mile Budak se rend ensuite à Turin auprès des Pavelić. Pour les émigrés croates commence alors une période difficile car d’énormes pressions s’exercent maintenant sur leurs pays d’accueil et notamment sur l’Italie. Le 17 octobre, le chef de l’Oustacha et son bras droit, Eugen Dido Kvaternik (24), sont incarcérés par les autorités fascistes qui interceptent peu après (8 novembre) Branimir Jelić qui arrive des Etats-Unis. Les camps oustachis sont fermés et la plupart de leurs occupants (plus de 500 hommes) assignés à résidence sur l’île de Lipari. Placé par Pavelić à la tête de toutes les bases de l’organisation (10 janvier 1935), Mile Budak devient dès lors le principal interlocuteur du gouvernement fasciste et le responsable en chef des internés, une position qui s’avère vite inconfortable. Contesté par de nombreux militants qui lui reprochent de se montrer trop conciliant a
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlÜber Othmar Spanntag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-09-24:51756222013-09-24T00:08:00+02:002013-09-24T00:08:00+02:00 Über Othmar Spann von Michael Rieger Ex:...
<p id="BlogTitle" style="text-align: left;"><img id="media-4255408" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4157698610.jpg" alt="spann1123.jpg" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Über Othmar Spann</strong></span></p><div id="BlogContent" style="text-align: left;"><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">von Michael Rieger</span></strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.sezession.de</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Als »Nazi« verdammt, darf der Wiener Nationalökonom und Sozialphilosoph Othmar Spann (1878–1950) als aus der Geistesgeschichte getilgt gelten. Otto Neurath – Positivist, Austromarxist – ließ 1944 keine Zweifel: Sicher sei Spann ein Nazi.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Seine Mißhandlung durch die Gestapo wie das Lehrverbot könnten nur das Ergebnis einer »Abweichung« sein, schließlich hätte Spann einen »nationalen Totalitarismus« gepredigt, »schlicht und einfach«. Schlicht und einfach liegen die Dinge selten und bei Spann, der »in der Spur Schellings … inmitten der Moderne … den Universalismus und Theozentrismus des christlichen Denkens zu rekonstituieren« suchte (Ernst Nolte), schon gar nicht. Man darf sogar von einer unverminderten Bedeutung dieses »zu Unrecht Vergessenen« (Kurt Hübner) sprechen.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Doch Schnittmengen bleiben: Die Bücherverbrennung war Spann »ein Ruhmesblatt der nationalsozialistischen Umwälzung«; die deutschen Juden wollte er in Ghettos sehen. Aber er verurteilte den biologistisch-rassistischen Charakter der »NS-Judenpolitik«, um deren fatalen Kurs durch eine naive wie mutige Intervention zu verändern – im September 1935, lange nach dem »Röhm-Putsch« und kurz nach den »Nürnberger Gesetzen«, einer der letzten Versuche konservativ-revolutionärer Selbstbehauptung. »Schlicht und einfach«?</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Am 23. Februar 1929 kritisierte Spann die »unwürdigen« NS-Aufmärsche, was dem im Münchner Audimax anwesenden Adolf Hitler nicht eben gefiel. Am 9. Juni 1933 erteilte der Wiener Professor der Confederazione Nazionale Fascista del Commercio Nachhilfe: Seit 1929 praktizierte man in Rom staatlichen Dirigismus, Spann warb für das Gegenteil, eine ständisch-dezentralisierte Wirtschaft. Ähnliche Kritik hielt er, vom Hitler-Förderer Fritz Thyssen unterstützt, auch für das Deutsche Reich parat, dabei der Fehleinschätzung erlegen, die Entwicklung mitprägen zu können. Als man den Spann-Kreis 1938 eine »Gefahr für die gesamtdeutsche Entwicklung« nannte, wußten Hitler und Rosenberg längst um die Unverträglichkeit ihrer totalitären Ansprüche mit Spanns Ganzheitslehre. Es gilt Gerd-Klaus Kaltenbrunners Klage über die wohlfeile Sicht auf Spann, den »liberale Flachköpfe und sozialistische Schreihälse für einen ›Faschisten‹ ausgeben dürfen«.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Sachlichere Töne kamen von Katholiken. Gustav Gundlachs Einwand, Spann vernachlässige die Person, klingt bis heute im <em>Lexikon für Theologie und Kirche</em> nach: Obschon in katholischer Mystik gründend, sich gegen Mechanismus und Marxismus wendend, werde Spanns Philosophie »der Wirklichkeit des Menschen« nicht gerecht, da sie sich »auf ein abstraktes Ganzes« konzentriere. Vor allem aber hielt ein Kreis von Wissenschaftlern die Erinnerung wach: Initiiert von Spanns bedeutendstem Schüler, Walter Heinrich, arbeitete man im Umfeld der <em>Zeitschrift für Ganzheitsforschung</em> (1957–2008) das umfangreiche Werk auf, vernetzte es mit anderen Denktraditionen. Über Schüler und Enkelschüler (Baxa, Riehl, Pichler, Romig) läßt sich eine Linie ziehen bis zur jüngsten Monographie von Sebastian Maaß, die Spann als »Ideengeber der Konservativen Revolution« würdigt.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Armin Mohler betonte, daß der Spann-Kreis der Konservativen Revolution »das durchgearbeitetste Denksystem geliefert« habe. Doch nicht an diesem imposanten Bau aus <em>Gesellschaftslehre</em> (1914), volkswirtschaftlichen Standardwerken, <em>Kategorienlehre</em> (1924), <em>Geschichtsphilosophie</em> (1932), <em>Naturphilosophie</em> (1937) und abschließender <em>Religionsphilosophie</em> (1947) entzündete sich der Antifa-Furor, sondern an den politischen Implikationen, an Spanns Generalkritik des Individualismus und der Demokratie, nachzulesen in seinem bekanntesten Werk <em>Der wahre Staat</em> (1921).</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Die historische Entwicklung seit dem Humanismus wertet Spann als Austreibung alles Höheren, als Weg in Atomisierung und Materialismus: Wo der Mensch »nur aus sich selbst heraus lebt«, übt er Sittlichkeit und Pflicht sich selbst, »aber nicht dem anderen gegenüber«. Es ist eine asoziale Welt triebgesteuerter Atome ohne Verantwortlichkeit und Rückbindung. Diesem Auflösungsprozeß begegnet Spann zunächst anthropologisch: Das autarke Ich sei eine »knabenhafte Anmaßung«, der einzelne werde nur durch »Zugehören«, »Mitdabeisein eines anderen Geistes« gleichsam »wachgeküßt«.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Gegen die hybride individualistische Erkenntnistheorie denkt Spann vom Ganzen her, da »alles mit allem verwandt, alles an alles geknüpft ist«. Das Ganze gehe den Gliedern voraus, »offenbart« sich in ihnen. Von diesem Perspektivwechsel erhofft er eine »vollständige Umkehr« im Verhältnis des Menschen zu Welt und Gesellschaft, die nicht mehr als Summe gleicher Einzelkämpfer erscheint, sondern als verwobene, abgestufte Wirklichkeit. Hier nun bricht Spann, politisch höchst unkorrekt, mit dem Gleichheitsbegriff: Zwar besäßen »der Verbrecher wie der Heilige … einen unverletzlichen Kern ›Mensch‹! Niemals aber heißt dies: Sie seien gleiche Menschen«. Während die Menschenwürde »gewiß nicht angetastet werden darf«, rekurriert Spann auf eine »organische Ungleichheit«, die aus dem »inneren Verrichtungsplane« des Ganzen hervorgehe. Die Ungleichheit der Menschen, die jeweils nach geistigen Grundinhalten Gemeinschaften bilden (Demokraten, Katholiken, Facharbeiter, Vegetarier, Sportler …), schaffe eine »maßlose Zerklüftung«: »Der Bestand der Gesellschaft … wäre gefährdet, wenn die kleinen, einander fremden Gemeinschaften« in dieser »Zusammenhanglosigkeit« verblieben. Also bedarf es einer Integration, einer Rangordnung und »organischen Schichtung nach Werten«, die nur qua Herrschaft Form gewinnt.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Mittelalterliche und romantische Ordnungsmuster aktualisierend, faßt Spann die gesellschaftlichen Glieder als Hierarchie von Ständen: von den Handarbeitern über die höheren Arbeiter zu den »Wirtschaftsführern«; darüber bestimmt Spann einen Stand von Staats-, Heer-, Kirchen- und Erziehungsführern und zuletzt einen zielgebenden »schöpferischen Lehrstand«. Da alle aufeinander angewiesen sind, der Soziologe auf den Schreiner, der auf den Förster, der wiederum auf den Priester, besteht eine »gleiche Wichtigkeit für die Erreichung des Zieles«: Stabilität, soziale Harmonie, Gerechtigkeit. Welche darin liegt, daß jeder in der ihm gemäßen Stellung im Ganzen sein »Lebenshöchstmaß« realisiere, als sinnvolles Glied einer Gemeinschaft und, berufsständisch organisiert, einer Korporation. Dieses natürliche, dynamische Gefüge, mitnichten die Erstarrung in »Geburtsadel oder Geburtsuntertänigkeit«, ist Spanns Gegenbild zur linken Einheitsschablone wie auch zur machiavellistischen »Kampfeswirtschaft« des Kapitalismus.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Da mit der Auflösung der Stände in der Neuzeit »weder das Phänomen des differierenden sozialen Status, noch der Bedarf an ›erzogenen Führern‹ verschwindet«, so Mohammed Rassem, stellt Spann in einer »Gegenrenaissance« – gegen die Verabsolutierung liberaler Werte – ein traditionelles Ordnungsgesetz neu her. Politisch gewendet: Aus dem (potentiell veränderlichen) Standort in der Gliederung, aus der »Lebensaufgabe« und Leistung für die Gesellschaft ergeben sich der jeweilige Ort und Grad der »Mitregierung«. So will Spann, gestützt auf die Selbstverwaltung der Stände und das fundamentale Prinzip der Subsidiarität, die defizitären demokratischen Mechanismen überwinden, wobei die Staatsführer einen übergreifenden »Höchststand« bilden, eine sachverständige, »staatsgestaltende« Elite. Überzeugt, daß man »Stimmen nicht zählen, sondern wägen« solle, forderte er, die Besten mögen herrschen: Mehrheiten assoziierte Spann mit Wankelmut, Inkompetenz, Einheitsbrei, kurz: mit »demokratischem Kulturtod«, ja »Kulturpest«, wie der »alle Überlieferung, alle Bildung« zerschlagende Bolschewismus zeige.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Von einiger Sprengkraft ist Spanns Begriff der Wirtschaft. Dem »Bereich des Handelns« angehörend, liege ihr Wesen darin, »Mittel für Ziele zu sein«. Sie sei »dienend, nicht eigentlich primär«, worunter Spann allein »ein Geistiges« verstand. »Handeln kann ich nur, um einem Ziele zu dienen, … z.B. um eine Kirche zu bauen.« An höhere Ziele gebunden, bilde die Wirtschaft »keinen selbsttätigen Mechanismus mehr«, ein Primat komme ihr nicht zu. In der ständischen Ordnung sei auch Privateigentum »der Sache nach« Gemeineigentum. Mit dieser »Zurückdrängung« der Ökonomie reagierte Spann auf die »Verwirtschaftlichung des Lebens«, die der alles verwertende Kapitalismus so rücksichtslos betrieben hat wie der alles auf ökonomische Kategorien reduzierende Marxismus.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Doch die Geschichte hat Spanns Begriff einer dienenden Wirtschaft auf den Kopf gestellt. Im Rahmen einer globalen Amerikanisierung erweisen sich die politischen Akteure als Erfüllungsgehilfen der Wirtschaft. Bei Staatsbesuchen werden wie selbstverständlich Verträge für die mitreisende Großindustrie angebahnt; Entscheidungen zugunsten partikularer Interessen gelten als »alternativlos«; subsidiäre Strukturen werden leichthin preisgegeben; »Flexibilität« und »Mobilität« bemänteln die Entwurzelung der Arbeitnehmer … Nicht die Wirtschaft dient der Gesellschaft, vielmehr assistiert die Politik der Wirtschaft bei der Indienstnahme der Gesellschaft. Aktuell illustrieren Finanzkrise und Euro-Misere, wie von Spanns Enkelschüler Friedrich Romig analysiert, die strukturelle Verantwortungslosigkeit dieses Verhältnisses: Wirtschaftliches Handeln ist nicht höheren Zielen, etwa der Stabilität, sondern nur kurzfristigen Profiten verpflichtet. Verluste aus Spekulationen werden, jeden Begriff von Gerechtigkeit negierend, auf die Gemeinschaft abgewälzt. In Europa zeichnet sich eine gleichmacherische Schuldenunion ab, vermittels derer die Schuldenberge in jenen Ländern anwachsen, die nicht für diese Entwicklung verantwortlich sind. In der »hastigen Unruhe« ist der einzelne nicht »aufgehoben«, sondern seinen Zukunftsängsten überlassen. Die Inkompetenz der Politik spiegelt die Hilflosigkeit des Staates, dessen Souveränität dahin ist. Vor genau achtzig Jahren hat Walter Heinrich dieses Szenario antizipiert: »Die zum Selbstzweck gewordene Wirtschaft bedeutet Verfall des Staates und der Kultur. … Der Staat, der die Führung verloren hat, hört auf Staat zu sein«. Und das geistige Leben verkommt – um mit Spann zu sprechen – vollends zur »Krämerbude«.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">In Spanns Alternative liegen hingegen grundsätzliche Umwertungen beschlosen: Als »Organ einer genossenschaftlichen Ganzheit« werde der einzelne in seinem wirtschaftlichen Handeln eingeschränkt, woraus ein relatives »Stillstehen des technischen Fortschrittes« folge. Die »ungehemmt vorwärts strebende Entfaltung der produktiven Kräfte« werde beschränkt. »Der Mensch ist nicht mehr derselbe. Wer das Äußere bändigt und bindet, kann es nicht zugleich ins Unbegrenzte« entwickeln. Denn »auf Innerlichkeit und auf Bindung der Wirtschaft« hinzusteuern, heißt zugleich, »daß wir ärmer werden!« Die übliche Kritik an der Trägheit der Stände übersieht stets, wie sehr sich in den Momenten der Bescheidung, Verlangsamung und Langfristigkeit eine neue Sittlichkeit, ein antisäkulares Ethos ausdrückt.</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Das Ziel dieser Ordnung läßt sich über die irdische Gerechtigkeit hinaus in einer übersinnlichen Dimension fassen: Spanns Konzeption macht die Rückverbundenheit aller Glieder sichtbar, zuletzt ihre Vermittlung zwischen Welt und kosmischer, göttlicher Ordnung. Es geht darum, den verlorenen Blick fürs Ganze wiederzugewinnen.</span></strong></p></div><p style="text-align: left;"> </p><hr class="Divider" style="text-align: center;" /><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Article printed from Sezession im Netz: http://www.sezession.de</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">URL to article: http://www.sezession.de/40790/ueber-othmar-spann.html</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">URLs in this post:</span></strong></p><p style="margin: 2px 0px; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">[1] Image: <span dir="ltr">http://www.sezession.de/wp-content/uploads/2013/09/51.jpg</span></span></strong></p><p style="margin: 2px 0px; text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">[2] pdf der Druckfassung: <span dir="ltr">http://www.sezession.de/wp-content/uploads/2013/09/Sez51_Rieger.pdf</span></span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlZvonko Busic, un suicide pour le salut de la Croatie et de l’Europetag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-09-24:51782902013-09-24T00:05:00+02:002013-09-24T00:05:00+02:00 In memoriam Zvonko Busic, un suicide pour le salut de la Croatie...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4259299" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3465496187.jpg" alt="busic_zvonko6-Bern_348687S1.jpg" /></p><p id="BlogTitle" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">In memoriam</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #cc99ff;"><strong>Zvonko Busic, un suicide pour le salut de la Croatie et de l’Europe</strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Jure Georges VUJIC</span></strong></span></p><div id="BlogContent" style="text-align: left;"><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Trois mois seulement après la mort tragique de Dominique Venner, un autre suicide sacrificiel a retenti au matin du 1<span style="font-style: normal; font-variant: normal; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal; -moz-font-feature-settings: normal; -moz-font-language-override: normal;">er</span> septembre, non sous le Soleil de Paris au cœur de Notre-Dame, mais cette fois-ci en Croatie à Rovanjska sur le littoral croate de l’Adriatique. C’est le suicide de Zvonko Busic, l’un des derniers dissidents et révolutionnaires croates de l’époque yougoslave communiste.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Busic venait de purger une peine de trente-deux ans de prison pour avoir détourné pour des raisons politiques (la cause de l’indépendance croate) en 1976 un avion étatsunien. Il fut libéré en 2008. Son retour en Croatie suscita un accueil triomphal de la part d’une grande partie de la population croate. En 1976, il avait dirigé un groupe de révolutionnaires et nationalistes croates qui détourna un <em>Boeing 727</em> de la compagnie T.W.A. sur un vol New York – Chicago avec soixante-seize passagers à bord afin d’attirer l’attention du monde sur la lutte indépendantiste croate désireuse de se séparer de la Yougoslavie communiste et titiste… L’avion s’était finalement posé à Paris et la presse étatsunienne avait publié leur revendication. Mais un policier à New York avait été tué en tentant de désamorcer une bombe que les pirates de l’air avaient dissimulé dans une station de métro. Condamné par les autorités américaines sous la pression de Belgrade à la prison á vie, il fut amnistié pour conduite exemplaire. Alors qu’il avait retrouvé de retour en Croatie son épouse Julienne Eden Busic, de citoyenneté étatsunienne qui l’avait secondé dans sa prise d’otage (elle avait été libérée en 1990), il décida de poursuivre la lutte politique dans sa patrie qui, après avoir gagné la guerre d’indépendance en 1991, est plongé dans le marasme politique, économique et moral par la responsabilité des gouvernements successifs néo-communistes et mondialistes. Ils ont livré la Croatie aux magouilles politico-affairistes, au <em>Diktat</em> des eurocrates de Bruxelles et de leurs laquais locaux ainsi qu’à la convoitise des oligarchies anti-nationales. Toutes s’efforcent de faire table rase de l’identité nationale croate en imposant comme d’ailleurs partout en Europe, le sacro-saint modèle néo-libéral, des lois liberticides, la propagande du <em>gender</em> à l’école, la légalisation du mariage homosexuel. Bref, le scénario classique de l’idéologie dominante et mondialiste. Busic qui aimait citer Oswald Spengler n’était pas homme à accepter cet état de fait qu’il qualifiait lui-même de « déliquescence morale et sociale catastrophique ».</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Busic soutint toutes les luttes révolutionnaires et nationales, de l’O.L.P. palestinien à l’I.R.A. irlandaise en passant par les Indiens d’Amérique du Nord. Ironie de l’histoire, il avait découvert les écrits historique de Dominique Venner en prison et fut peiné par sa disparition tragique.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Homme « classique » épris des vertus de l’Antiquité, Busic était avant tout un résistant croate et européen, un baroudeur qui n’avait que du mépris pour le conformisme, la tricherie, la petite politique partisane et parlementaire, les calculs électoraux. Son idéal type était évolien : le moine-soldat, un style sobre et austère, guerrier, un genre de vie qu’il a appliqué durant toute sa vie. Ce n’est pas par hasard qu’il fut très vite marginalisé par le système politique croate qu’il soit de droite ou de gauche. Après avoir rallié fort brièvement le <em>Parti du droit croate</em> (H.S.P.) du Dr. Ante Starcevic et de l’actuelle députée croate au Parlement européen, Ruza Tomasic, il tenta, en fondant l’association <em>Le Flambeau</em>, de constituer un « front national » regroupant l’ensemble des forces nationales croates (droite et gauche confondues). Mais très vite, cette vision et ce projet frontiste, d’orientation nationale-révolutionnaire, se soldèrent par un échec en raison des luttes de pouvoir inhérentes à la mouvance nationale croate. Busic n’avait pas caché sa déception en déclarant qu’« il n’avait pas réussi dans l’unification et la création d’un front uni patriotique ». Il annonça alors dans la presse croate sa décision de se retirer de la politique, car « il ne voulait pas contribuer à la destruction continue des forces politiques nationales et patriotiques en Croatie ».</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les obsèques de Zvonko Busic auxquels ont assisté des milliers de personnes et l’ensemble de la mouvance nationale croate, constituèrent (à Zagreb le 4 septembre dernier) furent un sérieux avertissement à la classe politique mondialiste croate. Son suicide fut un événement sans précédent pour l’opinion croate, habituée à ses coups de de colère, son franc parler et son idéalisme infatigable face à l’apathie sociale et la corruption de classe politique. Il faut dire qu’il a été longtemps traîné dans la boue par la presse croate gauchisante qu’il l’a continuellement traité de terroriste dès sa sortie de prison. Personne, et encore moins moi-même qui l’avait régulièrement côtoyé, ne s’était attendu à la fin tragique, de cet homme d’action à l’allure légionnaire et don quichottesque. Et après tout, est-ce que quelqu’un avait pu s’attendre au suicide de Dominique Venner ? Probablement non. Peu avant sa mort, Zvonko Busic a laissé une lettre à son ami Drazen Budisa, dans laquelle il avait demandé pardon á ses proches et qu’il se retirait car « il ne pouvait plus continuer de vivre dans l’obscurité de la Caverne platonicienne », faisant allusion à l’allégorie platonicienne de la Caverne. C’est vrai. Busic était trop pur, trop droit et trop sensible pour vivre dans le mensonge de cette Croatie post-communiste néo-libérale hyper-réelle, une Croatie qui avait fait allégeance à l’U.E. et à l’O.T.A.N., domestiquée et néo-titiste, alors que le gouvernement actuel refuse de livrer aux autorités allemandes, Josip Perkovic, qui fait l’objet d’un mandat d’extradition européen. Cet ancien agent de l’U.D.B.A. (la police politique et services secrets titiste yougoslaves) est impliqué dans l’assassinat de plusieurs dissidents croates à l’étranger.</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Croatie est le seul pays post-communiste à ne pas avoir voté une loi sur la lustration et où les rênes du pouvoir politique et économique sont encore entre les mains des anciens cadres titistes et de la police secrète qui n’a jamais été officiellement démantelée. Busic – c’est vrai – ne pouvait supporter ces ombres factices et éphémères de la société marchande et consumériste mondiale, à l’égard de laquelle il s’est tant offusqué. Et pourtant, Busic, tout comme Venner, est tombé, volontairement, froidement, consciemment, je dirai même sereinement. Comme pour Venner, il s’agit du même <em>modus operandi</em>, du même esprit sacrificiel, d’une mort annoncée, une <em>mors triumfalis</em> qui dérange et interroge. Dans le cas de la Croatie, sa mort a retenti non comme une fin, mais comme un avertissement, un appel à la mobilisation, un dernier appel à la lutte, un dernier sursaut pour le salut de la nation croate et européenne. Puisse ses vœux être exhaussés !</span></strong></p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: justify; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana; min-height: 15.0px;"> </p><p style="margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; text-align: right; text-indent: 14.0px; font: 12.0px Verdana;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Jure Georges Vujic</span></strong></p></div><p style="text-align: left;"> </p><hr class="Divider" style="text-align: center;" /><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Article printed from Europe Maxima: http://www.europemaxima.com</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">URL to article: http://www.europemaxima.com/?p=3415</span></strong></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlVortrag Dr. Sunic / Conference Dr. Sunictag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-09-07:51577812013-09-07T00:05:00+02:002013-09-07T00:05:00+02:00 Prof. Dr. Tomislav Sunic...
<div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10330" class="msg-body inner undoreset"><div id="yiv182244795"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10337" dir="ltr"><br /><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10336" class="yiv182244795gmail_quote"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10335"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10334" dir="ltr"><span style="font-size: 12pt;"> </span><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10415" style="font-size: 12pt; display: inline-block;"><img id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10414" src="http://fr-mg41.mail.yahoo.com/ya/download?mid=2%5f0%5f0%5f1%5f17533783%5fAJ5UfbwAAA37UiffvwAAAEAzKwk&pid=2&fid=Inbox&inline=1&appid=YahooMailNeo" alt="" width="269" height="390" /></div><span style="font-size: 12pt;"> </span><br /><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10425"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10424" dir="ltr"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10423"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10422" dir="ltr"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10421"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10420" dir="ltr"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10419"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10418" dir="ltr"><div id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10417"><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10416" style="color: #222222; font-family: arial, sans-serif; font-size: 12.800000190734863px;"><strong><span style="line-height: 20.799999237060547px; font-family: Arial, sans-serif; font-size: 14pt;" lang="EN-US"><br /> </span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;" lang="EN-US"><span style="font-size: medium;">Prof. Dr. Tomislav Sunic</span></span></span></strong></span></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;" lang="EN-US">(</span><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;"><a style="color: #1155cc;" href="http://www.tomsunic.com/?cat=35" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;" lang="EN-US">http://www.tomsunic.com/?cat=35</span></a></span><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;" lang="EN-US">)</span></span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10426" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE-AT"><span style="font-size: medium;">(USA, Kroatien)</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE-AT"> <span style="font-size: medium;">(Schriftsteller, ehemaliger US Professor der Politwissenschaften)</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE-AT"> <span style="font-size: medium;">Rede: <em>„Ulrichsberg: Mahnort oder Wegweiser neuer Katastrophen“?</em></span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10427" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE-AT"> <span style="font-size: medium;">Im Andenken an die Zivilopfer des Kommunismus</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"> </p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10428" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE-CH"><span style="font-size: medium;">Kranzniederlegung</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE-AT"><span style="font-size: medium;">Sonntag, den 15. September 2013, 10 Uhr, Österreich (Kärnten), Ulrichsberg, Ort: 9063 Pörtschach am Berg bei der Stadt Klagenfurt</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10438" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: medium;">...................................................................................................</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10437" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;" lang="EN-US"><span style="font-size: medium;">Dr. Tomislav Sunic</span></span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10430" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="EN-US"><span style="font-size: medium;">(USA, Croatia)</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10429" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="EN-US"><span style="font-size: medium;">(Author, former US political science professor)</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10435" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10434" style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="EN-US"><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10433" style="font-size: medium;">Commemorative speech in the German language: “Ulrichsberg: A Memorial Place or a Guidepost to new Catastrophes”?</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10432" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="EN-US"><span style="font-size: medium;">In memory of civilian victims of communism</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"> </p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10431" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: medium;">Laying of a wreath</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10441" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10440" style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="EN-US"> <span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10439" style="font-size: medium;">Sunday, September 15, 2013, 10AM, Austria, Carinthia, 9063 Pörtschach am Berg, near the town of Klagenfurt</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="EN-US"><span style="font-size: medium;">...........................................................</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Prof. Dr. Tomislav Sunic</span></span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-family: Arial,sans-serif; line-height: 20.8px; font-size: medium; color: #c0c0c0;"> <span style="font-size: medium;">( autor, bivši profesor političkih znanosti, SAD) </span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Govor na njemačkom: „Ulrichsberg: memorijalni centar ili putokaz za nove katastrofe“?</span></span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">U sjećanju na civilne žrtve komunizma</span></span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: medium;">Polaganje vijenca i za hrvatske žrtve</span></span></span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10447" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"> <span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10445" style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;"><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10444" style="font-size: medium;">Nedjelja, 15. rujna, 2013, 10h. Austrija, Koruška, 9063 Pörtschach am Berg kod Klagenfurta</span></span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"> <span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;" lang="EN-US"><span style="font-size: medium;">.......................................</span></span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"> <span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;" lang="EN-US"><span style="font-size: medium;">Tomislav Sunic</span></span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10448" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="EN-US"><span style="font-size: medium;">(USA, Croatie)</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10449" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10470" style="font-family: Arial,sans-serif; line-height: 20.8px; font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10469" style="font-size: medium;">(Écrivain, ancien professeur de Sciences Politiques)</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10450" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="FR"> <span style="font-size: medium;">Allocution en langue allemande :</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="FR"><span style="font-size: medium;">"Ulrichsberg, un lieu de commémoration ou l'annonce de nouvelles catastrophes „ ?</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="FR"><span style="font-size: medium;">A la mémoire des victimes du communisme</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="FR"><span style="font-size: medium;">Dépôt de gerbe</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE"><span style="font-size: medium;">Dimanche, le 15 Septembre 2013, 10h00, Ulrichsberg, près de Klagenfurt, Autriche, 9063 Pörtschach am Berg</span></span></strong></p><p style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: medium;"><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;" lang="DE">.............................................................................................................………………………………</span><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif;" lang="DE"> </span></span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10454" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10453" style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE"><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10452" style="font-size: medium;">............................................................................................................................................................</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10455" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10456" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE"> <span style="font-size: medium;">Anschließend legt Dr. Sunic mit dem Obmann des Bleiburger Ehrenzuges (PBV) Ilija Abramovic einen Kranz für alle Kriegsopfer am kroatischen Ehrendenkmal der Opfer von Bleiburg am Ulrichsberg nieder.</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10457" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE"><span style="font-size: medium;">Fahnen der Veteranen und Opferverbände ausdrücklich erwünscht.</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10458" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE"><span style="font-size: medium;">Impressionen vom letzen Ulrichsbergtreffen</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10463" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10462" style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;"><a id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10461" style="color: #1155cc;" href="http://www.meinbezirk.at/klagenfurt/kultur/ulrichsberg-treffen-2012-friedens-u-voelkerverstaendigungsgedenkstaette-d348907.html" rel="nofollow" target="_blank"><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10460" style="color: #c0c0c0;" lang="DE"><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10459" style="font-size: medium;">http://www.meinbezirk.at/klagenfurt/kultur/ulrichsberg-treffen-2012-friedens-u-voelkerverstaendigungsgedenkstaette-d348907.html</span></span></a></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10467" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10466" style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;" lang="DE"> <span id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10465" style="font-size: medium;">Kroatischer Kranz und Ehrendenkmal des Bleiburger Ehrenzuges am Ulrichsberg:</span></span></strong></p><p id="yui_3_7_2_1_1378480258562_10468" style="color: #222222; font-family: arial,sans-serif; text-align: left;"><strong><span style="line-height: 20.8px; font-family: Arial,sans-serif; font-size: medium; color: #c0c0c0;"> <a style="color: #1155cc;" href="http://www.meinbezirk.at/klagenfurt/kultur/gedenktafeln-m3011086%2c348907.html" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;" lang="DE"><span style="font-size: medium;">http://www.meinbezirk.at/klagenfurt/kultur/gedenktafeln-m3011086,348907.html</span></span></a></span></strong></p></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><div id="slot_N"> </div><div id="slot_RS"> </div><div id="slot_RS2"> </div>