Last posts on jésus-christ2024-03-29T13:40:17+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/jésus-christ/atom.xmlA lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlThe Chosen: la manne du financement par les spectateurstag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2023-12-25:64771842023-12-25T08:37:00+01:002023-12-25T08:37:00+01:00 Alors que le christianisme est traversé, y compris dans certaines...
<p style="text-align: center;"><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/4176387955.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6499607" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/01/1598213638.jpeg" alt="Capture d’écran 2023-12-24 à 21.35.07.jpeg" /></a></p><p>Alors que le christianisme est traversé, y compris dans certaines variantes évangéliques, par <a href="https://twitter.com/SebFath/status/1738115841810370942?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet">des dynamiques "<strong>top-down</strong>"</a> (du haut vers le bas), qui font en partie écho à la vogue des démocraties autoritaires et illibérales, le mouvement inverse, <strong>"bottom-up"</strong> (du bas vers le haut) n'en reste pas moins très vivace.</p><p>En témoigne la série phénomène <a href="https://euro.eseuro.com/tv/1767647.html"><strong>THE CHOSEN</strong></a>, dont j'ai regardé hier soir un inédit sur la nativité. Elle est devenue, en 2023, la série de tous les records en matière de <strong><em>crowd-funding</em>: </strong>plus de <span style="background-color: #ffff99;">100 millions de dollars récoltés</span> par les spectatrices et spectateurs.</p><p>Consacrée à la vie de Jésus et des disciples, cette série américaine qui dépoussière les codes est diffusée dans le monde entier (elle arrive à sa saison 4). Elle n'a pourtant pas été imposée par un grand studio, mais portée avant tout par le public lui-même, sorti d'un rôle passif pour être <strong>acteur/financeur de la mise en place de la série</strong>, prévue sur sept saisons.</p><p>Avec une originalité: le visionnage est gratuit et le financement libre n'est que proposé. Le résultat? Une manne providentielle, qui a dépassé les espérances de Dallas Jenkins, le créateur de la série.</p><p>A noter qu'en France, "<em>The Chosen</em>" est diffusée par <a href="https://www.netflix.com/fr/title/81622757">Netflix</a> depuis février 2023, ainsi que par <a href="https://www.canalplus.com/series/the-chosen/h/17635387_50254">C8 et Canal+Série</a>.</p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlOrwell ou Jésus-Christ ?tag:lapinos.hautetfort.com,2023-12-20:64764992023-12-20T01:04:00+01:002023-12-20T01:04:00+01:00 Je sais que le rapprochement entre l'auteur de "1984" et Jésus-Christ peut...
<p style="text-align: justify;">Je sais que le rapprochement entre l'auteur de "1984" et Jésus-Christ peut surprendre ; ce d'autant plus que Georges Orwell était athée, et que rien ne laisse penser qu'il aurait renié son athéisme.</p><p style="text-align: justify;">Les chroniques de Georges Orwell publiées dans la presse laissent paraître ce qu'il pensait des principales religions encore actives en Europe : le catholicisme, l'anglicanisme et le protestantisme. Son opinion n'est pas très éloignée de celle d'un autre socialiste, Karl Marx, qui les assimilait plus ou moins au folklore, un siècle plus tôt. La culture religieuse de Marx est sans doute plus étendue que celle d'Orwell ; adolescent, Marx rédigea des sermons qui dénotent d'une bonne connaissance de la Bible et des évangiles.</p><p style="text-align: justify;">Si les connaissances de G. Orwell sont plus superficielles dans ce domaine, cela vient peut-être de l'anglicanisme, qui a la particularité, comme le catholicisme, d'avoir été une religion d'Etat ; je parle au passé aussi en ce qui concerne le Royaume-Uni, car la monarchie britannique est désormais assimilable elle aussi au folklore. Les quatre ou cinq dernières années ont montré à quel point le souverain britannique et le pape jouent un rôle mineur, aussi bien sur le plan politique que spirituel. Le pape François et Charles III d'Angleterre n'estiment pas forcément que la Guerre froide est une bonne chose, mais ils se gardent bien de contredire ouvertement la stratégie guerrière de l'OTAN. Le pape hésite peut-être, car la politique occidentale fait courir le risque de catastrophes humanitaires de grande ampleur dans le tiers-monde, où vivent la plupart des catholiques.</p><p style="text-align: justify;">Orwell est tout de même assez cultivé pour ne pas ignorer que la culture européenne a été marquée de façon indélébile par le christianisme, et qu'il est lui-même le produit de cette culture. En tant qu'Européen, Orwell sous-estimait ou ignorait le dynamisme des sectes chrétiennes américaines.</p><p style="text-align: justify;">Un fait remarquable, à propos d'Orwell, et qui m'a fait dernièrement fait penser à ce rapprochement apparemment incongru avec Jésus-Christ, c'est son isolement - à commencer par son isolement au sein du mouvement socialiste, qui sous l'influence du communisme est devenu peu à peu, au XXe siècle, "le parti de l'Etat". Il y a quelque chose de mystique, de non-pragmatique, dans l'Etat moderne, que G. Orwell a parfaitement synthétisé dans "1984". Le citoyen-socialiste d'Océania accepte de se soumettre à Big Brother au-delà du raisonnable, car celui-ci est investi de l'espoir d'un monde meilleur. Big Brother n'est pas un Etat pragmatique, c'est un Etat érotique.</p><p style="text-align: justify;">Or Jésus est un prophète juif, tellement isolé parmi les Juifs que le clergé juif complota pour qu'il soit jugé comme anarchiste et exécuté. Les apôtres eux-mêmes se cachèrent, car ils craignaient d'être arrêtés et mis à mort. La plus grande hostilité ou le plus grand mépris vis-à-vis d'Orwell, on le retrouve chez des intellectuels assimilables à une sorte de clergé socialiste.</p><p style="text-align: justify;">Mais surtout l'idée de ce rapprochement m'est venue à propos d'une réflexion d'Orwell sur le totalitarisme et la mentalité totalitaire, assez précisément définie par lui comme le renoncement à "la vérité objective". Il serait naïf de croire, dit Orwell, que l'on peut se tenir à l'écart du phénomène totalitaire. Dans "1984", O'Brien ne permet même pas que Winston Smith et Julia puissent penser contre.</p><p style="text-align: justify;">Autrement dit, il n'y a pas de position neutre, aucune posture de méditation transcendantale qui permette de se tenir réellement à l'écart de l'Histoire. Si vous avez déjà nagé dans les eaux vives d'un fleuve, vous avez dû atteindre cette immobilité qui consiste dans l'équation momentanée de vos forces et de celle du fleuve ; mais, à la longue, on ne peut que rejoindre la rive au prix d'un effort surhumain, ou se laisser emporter par le fleuve, comme la masse est conditionnée à le faire dans un régime totalitaire. Il n'y a que deux mouvements réels possibles.</p><p style="text-align: justify;">Or le Messie, de la même façon, explique qu'il n'y a pas deux voies possibles, et que ceux qui ne sont pas avec Lui sont contre Lui.</p><p style="text-align: justify;">Peut-on imiter, suivre Jésus-Christ sans même s'en rendre compte, en étant "athée" ? La parabole du "bon Samaritain" indique que oui : le Samaritain n'était pas Juif, mais se comportait comme un Juif aurait dû le faire s'il avait compris que la Loi de Moïse n'était aucunement un privilège.</p><p style="text-align: justify;">"Nombre de gens se consolent avec cette idée maintenant que le totalitarisme, sous une forme ou une autre, est visiblement en plein essor dans toutes les parties du monde.</p><p style="text-align: justify;">(...) Pourquoi cette idée est-elle fausse ? Je passe sur le fait que les dictatures modernes, à la vérité, n'offrent pas les mêmes échappatoires que les despotismes à l'ancienne, et sur l'affaiblissement du désir de liberté intellectuelle qu'entraînent probablement les méthodes éducatives des systèmes totalitaires. Mais la pire des erreurs, c'est de s'imaginer que l'être humain est un individu autonome. La liberté secrète dont on est censé pouvoir jouir sous un régime despotique est un non-sens car nos pensées ne nous appartiennent jamais entièrement. Les philosophes, les écrivains, les artistes et même les savants n'ont pas seulement besoin d'encouragements et d'un public, ils ont aussi besoin de la stimulation constante d'autrui. Il est pratiquement impossible de penser sans parler avec quelqu'un. Si Defoe avait vraiment vécu sur une île déserte, il n'aurait pas pu écrire "Robinson Crusoé". D'ailleurs, il n'en aurait pas eu envie. Supprimez la liberté d'expression et les capacités créatrices se tarissent. (...)" G.O. (1944)</p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLe ”saint sacrement du corps et du sang du Christ” : Tresmontant sur Jean 6, 51-58tag:plunkett.hautetfort.com,2023-06-11:64471902023-06-11T19:25:00+02:002023-06-11T19:25:00+02:00 La fête de ce dimanche pousse le croyant sérieux à ressourcer sa foi....
<p style="text-align: center;"><img id="media-6453798" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/742709858.jpg" alt="330px-Papyrus66.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La fête de ce dimanche pousse le croyant sérieux à ressourcer sa foi. Quand ils prennent part à l'eucharistie, combien de catholiques se demandent ce qu'ils y voient au juste ? Sur Jean 6, 51-58, commentaire érudit de Claude Tresmontant dans sa "rétroversion" de l'évangile (du grec à l'hébreu puis au français) :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><< Le mot grec<em> sarx,</em> latin <em>caro, </em>que nous avons traduit par le français<em> chair,</em> recouvre et traduit l'hébreu <em>basar,</em> qui a en réalité deux sens [dans la Bible] : <strong>1. </strong>dans une série de textes [bibliques], <em>basar </em>désigne l'être vivant tout entier... C'est en ce sens que l'a pris l'auteur de l'évangile. <strong>2. </strong>Dans une autre série de textes, <em>basar</em> signifie ce que nous appelons <em>la viande.</em> Mais en ce cas, les traducteurs en grec (antique) de la Bible hébraïque ne traduisent pas l'hébreu<em> basar </em>par le mot<em> sarx,</em> mais par le grec<em> kreas</em> : la viande... [Au contraire, dans le cas de Jean 6, 51-18], le traducteur en grec a traduit <em>basar </em>par <em>sarx </em>parce qu'ici <em>basar</em> désigne l'homme tout entier : <em>perfectus homo</em> comme dira le pape Damase.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Lorsque le Seigneur explique qu'il donne sa <em>basar</em> pour la vie du <em>olam ha-zeh, </em>le monde de la durée présente, cela signifie qu'il se donne tout entier lui-même : qu"il donne l'être qu'il est, corps et âme. Cela ne signifie pas qu'il donne sa "chair" à manger au second sens du mot <em>chair.</em> Cela signifie qu'il est, lui, la nourriture vivante pour l'humanité malade, inachevée... Le Seigneur est le pain intelligible offert à l'humanité pour la guérir et la conduire à sa finalité surnaturelle. Il ne s'agit donc pas d'anthropophagie, parce que les anthropophages ne mangent pas l'homme vivant tout entier, corps et âme : ils mangent la chair morte, qui n'est plus chair que par homonymie. Si les auditeurs du Seigneur se sont disputés à propos de ces paroles <span style="font-size: 10pt;">(1)</span>, c'est que certains ont entendu <em>basar </em>au second sens, le sens de <em>viande.</em> Nombre de ces disciples eux aussi ont trouvé intolérable, insupportable, ce que venait de dire le rabbi. Le Seigneur a corrigé lui-même cette interprétation. Et nous avons peut-être ici la cause et la raison pour laquelle le théologien éminent entre tous qui a composé le quatrième évangile, n'a pas voulu rapporter les propres paroles du Seigneur lors du dernier repas : c'est qu'il avait observé que les disciples eux-mêmes comprenaient de travers cet enseignement du Seigneur. Il a donc peut-être estimé plus prudent de réserver cet enseignement à l'explication de bouche à oreille... >><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">Claude Tresmontant, <em>L'Evangile de Jean </em> (F.X. de Guibert 1984).</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt; color: #000000;"> (1) Jean 6, 60, rétroversion grec-hébreu-français d'André Chouraqui : <em>"En l'entendant, beaucoup de ses adaptes disent : 'Cette parole est dure ! Qui peut l'entendre ?' ",</em> etc. (<em>Iohanân - L'évangile selon Jean,</em> JC Lattès 1993).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6453799" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/3533452316.jpg" alt="BL_Coronation_Gospels.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlCHRIST EST VRAIMENT RESSUSCITÉ !tag:plunkett.hautetfort.com,2023-04-09:64374242023-04-09T08:10:00+02:002023-04-09T08:10:00+02:00 Trois questions sur la résurrection du Christ donc la nôtre (posées...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6438379" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/3894592929.jpg" alt="jésus-christ,pâques" /></p><p><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Trois questions sur la résurrection du Christ donc la nôtre (posées par une journaliste au théologien Bernard Sesboüé, 1929-2021) :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">► </span><strong><em><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Que signifie la résurrection du Christ ?</span></em></strong><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< D'abord, un premier constat : le tombeau est trouvé ouvert et vide. Le corps de Jésus a disparu. Second constat : en ressuscitant, Jésus n'est pas revenu à son état de vie antérieur. Il se donne à voir d'une manière soudaine et gratuite qui échappe aux lois de notre espace et de notre temps. Mais il n'est ni un esprit, ni un fantôme : la résurrection concerne la totalité de sa personne, y compris son corps mortel. Ces points sont d'une importance décisive pour nous, car la résurrection de Jésus est en quelque sorte la parabole en acte de ce que doit être notre résurrection. Tel il est ressuscité, tel nous ressusciterons. >><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">►</span><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"></span></strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span><strong><em><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps ?</span></em></strong><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;"></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><< Saint Paul (1 Co 15) fait une comparaison : celle de la graine minuscule qui meurt, se dissout dans le sol, avant de donner naissance au corps tout nouveau de la plante. Pour Paul et ses contemporains, complètement ignorants du processus biologique qui fait passer de l'une à l'autre, il s'agit proprement d'un miracle. Autrement dit, après une transformation radicale, l'être corporel concret donne naissance au corps "spirituel", glorieux et céleste. Sur la lancée de Paul, et en tenant compte de toutes les données de la philosophie, de l'anthropologie et de la théologie contemporaines, nous pouvons tenter de définir le passage au corps ressuscité. Nous savons que le corps ne peut être réduit ni à ses éléments physico-chimiques, ni à une réalité organique et biologique. Il est ce en quoi et par quoi l'homme reçoit et vit une existence personnelle, exerce et manifeste sa liberté dans son rapport à lui-même, aux autres, à Dieu. C'est dans et par son corps que l'homme entre en communication avec les autres et avec lui-même, qu'il aime, souffre, travaille, éprouve joie et plaisir. Le corps, c'est donc nous-mêmes. L'annonce de la résurrection de la chair, que nous proclamons dans le credo, signifie que l'homme sera sauvé dans tout ce qu'il est. Il y aura continuité, et discontinuité : continuité de notre identité, discontinuité puisqu'il y aura la brisure de la mort. Le corps ressuscité sera libéré de toutes les contraintes et nécessités naturelles qui le rendaient périssable.</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> >></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><em><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">► Peut-on avoir une représentation de ce corps ressuscité ?</span></em></strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< À strictement parler, non, parce qu'un tel corps échappe radicalement au monde de nos représentations terrestres. Nous pouvons nous servir des apparitions de Jésus ressuscité pour en saisir quelques caractéristiques. Nous pouvons aussi penser à des moments privilégiés de notre vie, instants de grâce où notre corps semble déjà presque spiritualisé : c'est l'expérience mystique chez les saints, c'est l'expérience des moments les plus intenses de l'amour ; c'est l'expérience faite lorsque l'on fait corps par exemple avec une symphonie de Beethoven, ou que la beauté nous arrache à nous-mêmes. >><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> ► </span><strong><em><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif;">Quand la résurrection se produit-elle ?</span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><< </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">La réponse à cette question tient dans un paradoxe : nous devons dire à la fois que les morts sont déjà ressuscités et qu'ils ne le sont pas encore. En d'autres termes : ils vivent une première résurrection, qui demeure incomplète tant que l'humanité entière n'est pas parvenue à la résurrection plénière qui aura lieu lors du retour du Christ. La résurrection est une lente genèse, mais aussi un processus dynamique qui se développe entre la résurrection de Jésus au matin de Pâques et sa seconde venue dans la gloire à la fin des temps. De ce paradoxe, le mystère de Jésus lui-même peut nous donner une idée. Lui aussi a connu le temps intermédiaire du séjour de son corps au tombeau. Sa résurrection n'a été complète que lorsque le signe concret nous en a été donné : grâce à l'événement de Pâques, Jésus reprend contact et retrouve la communication avec les siens. Il achève de fonder son Église et rend possibles les sacrements, qui supposent un contact entre son corps glorifié et nos corps encore mortels. >><br /></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6438377" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/1409579511.jpeg" alt="veillée-pascale.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlSamedi Saint : l'Eternel libère les mortstag:plunkett.hautetfort.com,2023-04-08:64373082023-04-08T08:38:00+02:002023-04-08T08:38:00+02:00 "Aujourd'hui, grand silence sur la terre..." <<...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6438239" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/543276616.jpg" alt="jésus-christ,pâques" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Aujourd'hui, grand silence sur la terre..."</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><< Aujourd'hui, grand silence sur la terre. Le Christ s'est endormi dans la mort. Déposé à la hâte dans un tombeau vide, il n'est plus là, celui qui prenait soin des plus pauvres et des foules affamées, qui s'asseyait à la table des pécheurs et se laissait approcher par les femmes et les enfants. Ses amis n'ont pas compris. En ce jour de désert, ils relisent les Ecritures afin qu'elles les éclairent : <em>“Mon serviteur réussira, dit le Seigneur : il montera, il s'élèvera, il sera exalté ! La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu'il ne ressemblait plus à un homme. Devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu'on ne leur avait jamais dit...”</em> (Isaïe 52, 13-15). Que se passe-t-il ? Le Roi sommeille. La terre a tremblé et elle s'est apaisée, parce que Dieu s'est endormi dans la chair et il a éveillé ceux qui dorment depuis les origines. Dieu est mort dans la chair et le séjour des morts s'est mis à trembler. C'est le premier homme qu'Il va chercher, comme la brebis perdue. Il veut visiter ceux qui demeurent dans les ténèbres et l'ombre de la mort. Oui, c'est vers Adam et Eve captifs que Dieu se dirige, et son Fils avec Lui, pour les délivrer. <em>"Je te l'ordonne : éveille-toi, ô toi qui dors, Je ne t'ai pas créé pour que tu demeures captif du séjour des morts. Relève-toi : Je suis la vie des morts. Lève-toi, oeuvre de mes mains ; lève-toi, mon semblable créé à mon image. Éveille-toi, sortons d'ici. Car tu es en Moi, et Moi en toi."</em> >></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt; color: #000000;">(D'un auteur spirituel du vingtième siècle).</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6438234" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/523371307.8.jpg" alt="arton207[1].jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlL'HEURE DE LA CROIXtag:plunkett.hautetfort.com,2023-04-07:64372112023-04-07T11:15:00+02:002023-04-07T11:15:00+02:00 Vendredi Saint sur le monde : << Il avait besoin de cette...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6438091" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/00/3738112824.jpg" alt="bbb.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #800080;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Vendredi Saint sur le monde :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><< Il avait besoin de cette souffrance pour la parfaite manifestation de Son Amour. </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Pour que l’homme connût ce que saint Paul appelle si étrangement <em>“la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur de la Charité” </em>de Dieu, il fallait sans doute que fussent jointes et croisées ces deux lignes de bois, mètres surcélestes, plus exacts que les palmes qui servirent, la première fois, quand Il calculait les bornes des mers et la distance des Pléiades. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">On ne l’accusera plus d’une indifférence de Titan qui pétrit, façonne et cuit, à sa guise, son argile. La limitation forcée de l’œuvre, la résistance au potier d’une glaise étroite, avare et jalouse, Il la connaît maintenant, du dedans, comme mêlé à la masse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Voici alors le sens ultime de la Croix, supérieur à l’aventure du Péché.</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Elle est l’archétype de toute création, l’axe vertébral de toute nature.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Cette rencontre et section d’une verticale et de l’horizon, c’est la somme cardinale de l’espace, la mesure et le gond du temps, le dessin de toute division, de toute limite et de toute composition.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Ce Tau sacré ne se configure pas seulement à la nature humaine, mais il abrège et désigne tout l’ordre fini de puissance et d’acte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">C’est à cette géométrie que le Logos s’est soumis. Il s’est pris volontairement au piège de ces pôles. Le parfait tapissier s’est étendu sur la lice : Il s’est fait chaîne et trame.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Pour nous faire aimer la limite, l’Être Infini S’est fait limite. Trop peu à Sa charité de se faire homme, Il s’est fait homme-en-croix.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">La liturgie de la Semaine Sainte emploie des jours entiers pour distinguer les degrés de cet abîmement, pour faire entendre le pas pesant de Yahvé descendant l’escalier qui mène aux ténèbres de la matière première :</span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">“Christus<br />factus est <br />pro nobis obediens <br />usque ad mortem <br />mortem autem crucis”.</span></em></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">C’est là que le Christ touche le lieu précis d’où Il pourra soulever l’Univers :</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">“Moi, quand je serai élevé en Croix, Je tirerai toutes choses à Moi.”</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">À l’intersection douloureuse de ces deux lignes, Il est devenu le centre de tous les temps et de tous les lieux, le point où converge toute lumière… >></span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Raymond Dulac<br />(<em>La fleur de la passion</em>)</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6438093" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/523371307.9.jpg" alt="arton207[1].jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.html”Celui qui descend là où il fait sombre en nous...”tag:plunkett.hautetfort.com,2023-04-06:64371152023-04-06T19:58:00+02:002023-04-06T19:58:00+02:00 Jeudi Saint. C'est l'heure de "quitter les fausses images de Dieu"...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6437936" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/3934231126.jpg" alt="1102016097_univ_sqr_xl.jpg" /></p><p><span style="color: #800080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jeudi Saint. C'est l'heure de <em>"quitter les fausses images de Dieu"</em>... Ma chronique à Radio Espérance (Auvergne Rhône-Alpes) : </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Nous allons commémorer la Passion et célébrer Pâques, et nous voyons avec plaisir que les radios nationales savent (et disent) que c’est la plus grande fête de l’année pour les catholiques. C’est bien qu’ils le sachent, et qu’ils le disent, à une époque où la plupart de nos compatriotes ne savent plus rien de la foi chrétienne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Oui, il y a beaucoup à faire pour ébranler le mur de l’indifférence. Quel est le principal obstacle ? L’idée, très répandue, selon laquelle le catholicisme serait une vieille attitude sociale, fondée sur des conventions et des interdits. Là est le grand malentendu. La foi au Christ n’est plus connue. Alors que, selon l’expression du pape François (je cite) :<em> “Dieu aime tellement qu’il se donne à nous ; l’Eglise n’est pas envoyée pour imposer mais pour semer ; pas pour condamner, mais pour apporter le Christ qui est le salut”</em>. Et comme dit le franciscain Eloi Leclerc : <em>“L’Eglise n’est pas simplement une société d’humains, elle est avant tout la communion divine elle-même qui s’ouvre aux hommes, gratuitement : la vie trinitaire qui va du Père au Fils dans l’Esprit, voici qu’elle se communique à des hommes dans le souffle de vie que le Ressuscité lui insuffle…”</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Je relis aussi ce que dit un auteur spirituel du XX<span style="font-size: 8pt;"><sup>e</sup></span> siècle à propos du Samedi Saint: <em>“Aujourd’hui il faut faire du vide et quitter de fausses images de Dieu : les images d’un dieu de vengeance, implacable… Il faut s’approcher du vrai Dieu : Celui qui est descendu chez les morts afin de sauver l’humanité entière. Et qui descend là où il fait sombre en nous, afin d’y proposer son cœur de tendresse… Prenons le temps du silence. Faisons mémoire du Bon Pasteur qui ne peut supporter que quelqu’un se perde ou se croie perdu.”</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Voilà la foi chrétienne. Voilà ce qui est inconnu aujourd’hui (et qui d’ailleurs a été souvent oublié au cours de l’histoire ; souvent oublié mais toujours redécouvert, grâce à des saints). Voilà ce que les croyants d’aujourd’hui ont à faire voir à leurs contemporains : à le faire voir, non par des discours mais par leur propre façon de vivre. Mission difficile, oui : c’est celle que le Christ confie aux disciples dans l’Evangile. Et il ne leur en confie pas d’autre.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6437924" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/1893839088.7.jpg" alt="R E 2.jpg" /></span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLa fête des Rameaux, entrée dans la Semaine saintetag:plunkett.hautetfort.com,2023-04-02:55924592023-04-02T12:30:00+02:002023-04-02T12:30:00+02:00 Les événements de la Semaine Sainte résonnent pour l'éternité....
<p style="line-height: 150%; margin-right: 0.11cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.03cm;" align="JUSTIFY"> <img id="media-4986491" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/2305781070.jpg" alt="jésus-christ" /></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 0.11cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0.03cm; text-align: justify;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: medium;"><strong><span style="color: #800080;"><span style="font-style: normal;">Les événements de la Semaine Sainte résonnent pour l'éternité. Ne cessons pas de les scruter, à commencer par l'entrée messianique de Jésus. Ainsi, que veut dire</span><em> « hosanna » </em><span style="font-style: normal;">? et </span></span><em><span style="color: #800080;">« fils de David » ?</span> </em></strong></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <em>« Hosan</em><em>na »</em> <span style="font-style: normal;">(</span><span style="font-style: normal;">transposition grecque de l'hébreu </span><em>hosha'na</em><span style="font-style: normal;">) </span>n'est pas un cri de gloire. C'est un appel au secours : <em>« Sauve donc !». </em><em>C</em>f la femme implorant David, en 2 Samuel 14,4 :<em> « Sauve-moi (hosha'na), roi ! ».</em> En 2 Rois 6,26, une autre femme implore Yoram : « <em> Sauve-moi (hosha'na), </em><em>mon seigneur le roi ! » </em><span style="font-style: normal;">Psaume 11</span><span style="font-style: normal;">8,25 : </span><em>« De grâce, sauve (hosha'na), ô Eternel ! »</em></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-style: normal;">Qui est cette foule qui agite des palmes pour saluer Jésus comme un potentiel sauveur ? L'interprétation chrétienne classique y voit les habitants de Jérusalem, ce qui mène à leur prêter un revirement hostile contre Jésus lors de sa comparution devant Pilate. </span><span style="font-style: normal;">Des historiens modernes tendent à y voir plutôt les pèlerins – notamment galiléens – venus à Jérusalem pour la Pâque, et qui campaient précisément aux abords de la porte par laquelle le <em>"fils de David" </em>fait son entrée dans la ville.*</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="font-style: normal;">Les mêmes historiens reconstituent ainsi l'événement :</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="font-style: normal;">- Le samedi soir 8 nisan, premier jour, une foule arrive de Jérusalem à Béthanie pour voir Lazare miraculé.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="font-style: normal;">- Le dimanche matin 9 nisan, chemin de Béthanie à Jérusalem : la même foule fait une arrivée triomphale à Jésus. Selon David Flüsser : </span><em>« A son entrée dans la ville, on l'accueillit en criant un hosanna accompagné d'un verset du psaume 118 v. 26, “béni soit celui qui vient en Son Nom”. C'était là un chant habituel </em><em>de cette fête de pèlerinage. On l'adressait aux pèlerins à leur entrée dans Jérusalem. Qu'on ait étendu des vêtements sur le chemin de Jésus, c'était peut-être un hommage au prophète venu de Galilée... »</em></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="font-style: normal;">- </span><span style="font-style: normal;">Sans doute exaltés par le miracle de Lazare,</span><span style="font-style: normal;"> des gens dans la foule ont ajouté aux chants rituels des allusions royales messianiques :</span><em> « hosha'ana au ben-David** »</em><span style="font-style: normal;"> (Matthieu 21,9, rétroversion d'André Chouraqui)</span><span style="font-style: normal;"> ;</span><em> « béni le royaume qui arrive de David notre père » </em>(<span style="font-style: normal;">Marc 11,10, idem). C'est le quiproquo politi</span><span style="font-style: normal;">que :</span><span style="font-style: normal;"> donc un indice de plus pour Caïphe qui constitue son dossier à charge. Et une raison </span><span style="font-style: normal;">éventuelle </span><span style="font-style: normal;">de </span><span style="font-style: normal;">retournement</span><span style="font-style: normal;"> pour la foule, </span><span style="font-style: normal;">déçue, lors de</span><span style="font-style: normal;"> la condamnation ignominieuse de Jésus.</span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">L'entrée “royale” de Jésus dans Jérusalem se fait par la porte sud-est donnant sur le Cédron. Le cortège doit avoir suivi le parcours rituel des processions de pèlerins : vers le nord-est et le Temple, par le bazar de la ville basse et la place du Xyste où siège le Sanhédrin. Le Temple, dont vit économiquement cette ville, Jésus a prophétisé sa ruine il y a deux ans (selon Jean) ou va la prophétiser demain lundi saint (selon les synoptiques) et ce sera la cause directe du drame : dans quelques jours, il y aura appel à témoins contre le Nazaréen...</span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="line-height: 150%; font-style: normal; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">_______________</span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> <span style="font-style: normal;">* <span style="color: #000000;">Pèlerins qui bivouaquent très nombreux autour de la ville, notamment sur le mont des Oliviers : d'où – selon ces historiens - le fait que la garde des prêtres aura besoin de Judas pour la guider jusqu'à Jésus.</span></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-style: normal;"><span style="color: #000000;">**<em> "De la souche de David"....</em> Nazareth semble avoir été le lieu d'une branche de <em>"descendants du roi".</em> D'où peut-être le <em>titulus</em> de la croix : "<em>Jésus le Nazaréen roi des Juifs". </em></span></span></span></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"> <em> </em></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4986489" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/693682954.jpg" alt="cartejerusalem.jpg" /></p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"> </p><p style="line-height: 150%; margin-right: 1.08cm; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.01cm;" align="JUSTIFY"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.html“Personne n’éteindra jamais la lumière de Jésus »tag:plunkett.hautetfort.com,2022-12-23:64186132022-12-23T19:51:00+01:002022-12-23T19:51:00+01:00 À quelques heures du mystère de la Nativité, rappelons-nous ce que...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6411507" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/3743386521.jpg" alt="marie-et-joseph-vont-vers-bethlc3a9em.jpg" /></p><p><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">À quelques heures du mystère de la Nativité, rappelons-nous ce que nous disait le pape François la nuit de Noël 2021 :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< <em>L’Évangile</em> <em>raconte la naissance de Jésus en commençant par César Auguste qui recense la terre entière : il montre le premier empereur dans sa grandeur. Mais, tout de suite après, il nous emmène à Bethléem, où il n'y a rien de grand : juste un pauvre enfant emmailloté, entouré de bergers. C’est là qu’est Dieu, dans la petitesse. Voici le message : Dieu ne chevauche pas dans la grandeur, mais descend dans la petitesse. La petitesse est la voie qu'il a choisie pour nous rejoindre, pour toucher notre cœur, pour nous sauver et nous ramener à ce qui compte… Celui qui embrasse l'univers a besoin d'être tenu dans les bras. Lui, qui a fait le soleil, a besoin d'être réchauffé. La tendresse en personne a besoin d'être choyée. L'amour infini a un cœur minuscule, aux faibles battements. La Parole éternelle est enfantine, c'est-à-dire incapable de parler. Le Pain de Vie doit être nourri. Le Créateur du monde est sans demeure. Aujourd'hui, tout est renversé : Dieu vient petit dans le monde. Sa grandeur s’offre dans la petitesse… Dieu ne cherche pas la force et le pouvoir, il demande la tendresse et la petitesse intérieure</em>… <em>Dieu veut venir dans les petites choses de nos vies, il veut habiter les réalités quotidiennes, les gestes simples que nous accomplissons à la maison, en famille, à l'école, au travail. C'est dans nos vies ordinaires qu'il veut réaliser des choses extraordinaires. Dieu nous rejoint dans notre petitesse : ce qui nous fait nous sentir faibles, fragiles, inadéquats, peut-être même ratés</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Ma sœur, mon frère, si, comme à Bethléem, les ténèbres de la nuit t'entourent, si tu sens une froide indifférence autour de toi, si les blessures que tu portes en toi crient: “Tu ne comptes pas, tu ne vaux rien, tu ne seras jamais aimé comme tu le voudrais”, ce soir Dieu répond. Ce soir, Il te dit: “Je t'aime comme tu es. Ta petitesse ne m'effraie pas, tes fragilités ne m'inquiètent pas. Je me suis fait petit pour toi. Pour être ton Dieu, je suis devenu ton frère. Frère bien-aimé, sœur bien-aimée, n'aie pas peur de moi, mais retrouve en moi ta grandeur. Je suis proche de toi et je te demande seulement cela : fais-moi confiance et ouvre-moi ton cœur”. En cette nuit d'amour, qu’une seule peur nous saisisse : celle de blesser l'amour de Dieu, le blesser en méprisant les pauvres par notre indifférence. Ils sont les préférés de Jésus, et ils nous accueilleront un jour au Ciel</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">. <em>Celui qui n'a pas trouvé le Ciel ici-bas le manquera là-haut</em>, <em>écrivait la poétesse américaine Emily Dickinson… </em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em><span style="font-size: 14.0pt;">Chers frères et sœurs, retournons à Bethléem, retournons aux origines: à l’essentiel de la foi, au premier amour, à l'adoration et à la charité. Regardons les mages en pèlerinage et, en tant qu'Église synodale, en chemin, allons à Bethléem, là où Dieu est en l'homme et l'homme en Dieu; où le Seigneur est à la première place et adoré; où les derniers occupent la place la plus proche de lui; où bergers et mages se tiennent ensemble dans une fraternité plus forte que toutes les catégories. Que Dieu nous accorde d'être une Église adoratrice, pauvre et fraternelle. Voilà l'essentiel. Retournons à Bethléem. Frères et sœurs, mettons-nous en route, car la vie est un pèlerinage</span></em><span style="font-size: 14.0pt;">. <em>Levons-nous, réveillons-nous car cette nuit une lumière s'est levée. C'est une lumière douce qui nous rappelle que, dans notre petitesse, nous sommes des enfants bien-aimés, des fils de la lumière. Réjouissons-nous ensemble car personne n'éteindra jamais cette lumière, la lumière de Jésus qui depuis cette nuit brille dans le monde. >></em></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6411510" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/02/1074979679.27.jpg" alt="noël,jésus-christ" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></em></span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlNoël chrétien : une mission non-conformiste et joyeusetag:plunkett.hautetfort.com,2022-12-22:64182672022-12-22T00:17:00+01:002022-12-22T00:17:00+01:00 Noël n'est pas seulement ni principalement la "fête des familles" !...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6411059" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/4126772714.jpg" alt="les-parents-des-enfants-nes-en-cours-d-annee-pourront-deposer-leurs-bebes-dans-la-creche-document-remis-1596629446.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Noël n'est pas seulement ni principalement la <em>"fête des familles"</em> ! Ma chronique de cette semaine à Radio Présence (Toulouse Midi-Pyrénées) et Radio Fidélité Mayenne : </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">À quatre jours de Noël, oublions l’actualité et parlons de l’essentiel. Noël, dit-on, est la fête des familles. C’est vrai. Mais pas seulement. Et pas principalement... Noël est la naissance <em>du Christ</em> : naissance qui ne ressemble à aucune autre, puisqu’à la fois elle est naissance dans la chair et opération divine ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Le Christ, oui, s’inscrit dans une filiation humaine, et même très humaine si l’on regarde cette filiation biblique en détail puisque Jésus descend notamment d’une païenne convertie ancêtre du roi David… Mais en même temps Jésus est Dieu né de Dieu, Lumière né de la Lumière, fils d’une femme mais engendré par l’Esprit Saint… Certes il est élevé par Marie et le juste Joseph, mais ce n’est pas un couple de parents biologiques : Marie est sa mère, mais Joseph n’est pas son père, sinon pour le protéger et l’éduquer. Et la première action de Jésus dans l’évangile selon saint Luc est de fausser compagnie (pour la bonne cause) à Marie et Joseph quand ils reviennent de Jérusalem à Nazareth : lui, il est resté au Temple pour <em>“être aux affaires de son père”. </em>Le Père éternel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Pourquoi faut-il penser à cet aspect de l’enfance du Christ ? Parce que c’est l’aspect essentiel. Y penser nous garde de réduire Noël à sa seule dimension de tradition familiale. Noël est un doigt pointé vers la naissance du Rédempteur : ce que nous vénérons à Noël, ce n’est pas le doigt, c’est le Rédempteur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Les traditions de Noël ne sont pas un but en elles-mêmes : elles sont le moyen émouvant de transmettre et de revivifier chaque 25 décembre le message des anges, l’incarnation du Fils éternel qui<em> “se fait homme pour que l’homme devienne Dieu”, </em>selon la parole de saint Irénée. C’est <em>“l’admirable échange”</em> selon la formule de saint Augustin. Et c’est pour cela que les croyants célèbrent Noël, qui a substitué l’admirable échange humano-divin à la fête païenne du solstice d’hiver. Et c’est cela que les croyants doivent montrer aux non-croyants, qui sont la très forte majorité de la population française aujourd’hui. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Comment montrer cela ? En célébrant Noël à la façon croyante, pleine de force, de sens, et aujourd’hui de non-conformisme puisque le Noël des croyants n’a rien à voir pour l’essentiel avec les festivités commerciales, qui utilisent le nom de Noël en le vidant de son sens pour en faire un sommet annuel de la consommation. Les croyants sont les dépositaires du sens de Noël : à charge pour eux de le refaire connaître autour d’eux. Et c’est une mission joyeuse. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6411056" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/2896554631.17.jpg" alt="logo_presence.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6411057" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/2089275675.13.png" alt="fidelite_mayenne-9.png" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlChrist est ressuscité – Il est vraiment ressuscité !tag:plunkett.hautetfort.com,2022-04-17:63770182022-04-17T00:37:00+02:002022-04-17T00:37:00+02:00 "Alors Pierre prit la parole et dit : "En vérité, le le comprends,...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6349569" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/1219918671.jpg" alt="245058343_2414774795321596_7496543033311149266_n.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Alors Pierre prit la parole et dit : <em>"En vérité, le le comprends, Dieu est impartial. Il accueille, quelle que soit sa nation, celui qui le respecte et dont les oeuvres sont justes... Jésus de Nazareth qu'ils ont supprimé en le pendant au bois des supplices, Dieu l'a ressuscité le troisième jour..." </em>Sur les<em> p</em>remière et deuxième lectures du jour de Pâques, le commentaire de Hans Urs von Balthasar : </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em><strong>Actes 10,34.43 et 1Corinthiens 5,6.8 </strong>– Invité à Césarée dans la maison du centurion d'une cohorte romaine, </em><< Pierre prêche sur toute l'activité de Jésus. Il ne peut le faire de cette manière supérieure et victorieuse qu'à partir de l'événement de la résurrection. Celle-ci jette la lumière décisive sur tout ce qui est arrivé : Jésus, doté de l'Esprit Saint et de toute la force de Dieu, est devenu le bienfaiteur et le sauveur de tous, la Passion apparaît presque comme un interlude pour ce qui est le plus important : le témoignage à partir de la résurrection. Car le témoignage doit exister, puisque l'apparition du Glorifié ne devait pas être un spectacle <em>“pour tout le peuple”</em> mais une charge (confiée aux témoins <em>"choisis d'avance"</em>)<em> "d'annoncer au peuple" </em>l'événement qui débouche sur un double résultat : pour les croyants, le Seigneur est <em>"le pardon des péchés" ;</em> pour tous, Il sera<em> "le Juge établi par Dieu". </em>La prédication du premier pape est la substance de la Bonne Nouvelle est la synthèse de la doctrine chrétienne.. .>><em><br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><< Paul tire la conclusion pour la vie chrétienne : la mort et la résurrection du Christ, toutes deux arrivées pour nous, nous ont réellement fait entrer en Lui. <em>"Vous êtes morts et ressuscités avec le Christ".</em> Puisque tout subsiste en Lui (<em>Colossiens</em> 1,17), tout accomplit son mouvement en y participant... Nous devons tendre résolument à ce qui est notre plus profonde vérité – pas seulement après la mort mais déjà maintenant. Dans le don de Pâques se trouve l'exigence de Pâques, et celle-ci également est un pur don... >><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">H.U.v.B.</span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6349570" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/3019094826.2.jpg" alt="reflechir.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlFête des Rameaux : l'entrée dans la Passiontag:plunkett.hautetfort.com,2022-04-09:63758892022-04-09T16:40:00+02:002022-04-09T16:40:00+02:00 Quand les identitaires de l'époque se trompent sur Jésus......
<p style="text-align: center;"><em><img id="media-6348053" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/1157008435.jpg" alt="1537430043.jpg" /></em></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quand les identitaires de l'époque se trompent sur Jésus...</span></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong>Jésus ne vient pas en chef de militants... Il vient offrir à tous les êtres humains d'être des enfants du Père :</strong></span><br /></span></p><p style="text-align: justify; margin: 0cm 28.65pt 0cm 28.65pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">Commentant les lectures du dimanche des Rameaux et de la Passion, Hans Urs von Balthasar souligne l'aspect le plus déroutant aux yeux de l'homme instinctif (en nous) : Jésus face à la force injuste <em>“ne se dérobe pas”.</em> Il ne résiste pas. Il ne proteste pas. Il n'est pas venu en chef de parti. Il est venu pour faire de tous les hommes des enfants du Père. <em>"En Jésus, en ce qu'il a dit, mais en même temps en ce qu'il a fait (et avant tout sa croix), et en fin de compte en ce qu'il est, Dieu se dit définitivement à nous, et, se disant, se donne, pour nous recréer dans une vie éternelle qui n'est pas seulement notre vie d'hommes enfin délivrés du péché et de la mort, mais sa vie divine à lui. C'est là ce que saint Paul avait désigné comme le grand mystère de la sagesse divine, c'est-à-dire de la réalisation en Jésus, et en Jésus crucifié, de son dessein sur nous : mystère de notre adoption rédemptrice..." </em>(Louis Bouyer).</span></p><p style="text-align: justify; margin: 0cm 28.65pt 0cm 28.65pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">Cette idée doit nous inspirer quand nous nous voyons – ou quand nous nous croyons – la cible d'attaques injustes. Le réflexe et l'erreur seraient de réagir comme Pierre et d'autres, à Gethsémani, cédant à un réflexe d'activiste de parti : frapper l'attaquant. Jésus leur dit : <em>"restez-en là"</em> (Luc), ou <em>"range ton épée"</em> (Matthieu), ou "<em>remets ton épée au fourreau"</em> (Jean). Il nous le répète tous les jours, parce que tous les jours nous revient la tentation du vieil homme en nous : <em>"défendre la religion"</em> par des moyens qui la dénatureraient ; nous plaindre aigrement d'être mal traités, comme si le Christ ne nous avait pas prévenus : <em>"bienheureux serez-vous si l'on vous maltraite à cause de moi." </em></span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">Si nous voulons le suivre, nous devons l'imiter en cas d'outrage : notre seule vocation, dit Bouyer, est de le faire connaître <em>"en ce qu'il a dit, en ce qu'il a fait (avant tout sa croix) et en ce qu'il est".</em></span></p><p style="text-align: justify; margin: 0cm 28.65pt 0cm 28.65pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Balthasar souligne que le témoignage de Jésus est de s'offrir <em>"à tous les outrages des hommes" : "C'est, au milieu de l'histoire, son dessaisissement de lui-même jusqu'à la mort de la croix, qui fait de lui le seigneur de toute l'histoire. Ce qui est arrivé une fois dans l'histoire (car la Passion n'est pas un mythe : "sous Ponce Pilate" elle se tient sur le sol ferme de l'histoire) est cependant l'illustration de ce qui se produit du début jusqu'à la fin de la tragédie de l'humanité : Dieu est 'battu' et on 'crache sur lui' avec mépris, tandis qu'il s'abaisse jusqu'au plus bas, pour nous, afin de prendre sur lui nos ordures.." </em></span><em><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">C’est parce qu’il n’avait pas encore compris cela que Pierre – sans doute déçu dans son attente d’un Messie de reconquête – a d’abord renié Jésus… </span></span></em></span><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Relire aujourd'hui l’Evangi</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">le fait comprendre qu’on renie le Christ quand on prétend mettre le christianisme au service d'une <span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-style: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">politique.</span></span> Ou d'un milieu social. Et cette tentation ne cesse de ressurgir.<br /></span></span></em></span></p><p style="text-align: justify; margin: 0cm 28.65pt 0cm 28.65pt;"> </p><p style="text-align: justify; margin: 0cm 28.65pt 0cm 28.65pt;"> </p><p style="text-align: justify; margin: 0cm 28.65pt 0cm 28.65pt;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-style: normal;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">.</span></span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6348054" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/3368572666.jpg" alt="408890710.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"> </p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlFaut-il dissoudre l'Eglise catholique ?tag:lapinos.hautetfort.com,2021-10-15:63427062021-10-15T16:12:00+02:002021-10-15T16:12:00+02:00 Le rapport d'enquête Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Eglise catholique...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;">Le rapport d'enquête Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Eglise catholique en France vient d'être<img id="media-6303405" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lapinos.hautetfort.com/media/00/00/4031309590.png" alt="pédérastie,clergé,catholique,sauvé,sodoma,frédéric martel" /> rendu public par les enquêteurs (CIASE). S'appuyant sur la méthode statistique, ce rapport évalue à 300.000 le nombre des crimes commis sur des enfants par des prêtres et des laïcs catholiques au cours des soixante-dix dernières années (1950-2020).</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;">L'ampleur de cette criminalité est-elle surprenante ?</span></strong></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;"> </span><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;">Le rapport Sauvé ne fait que répéter l'enquête de Frédéric Martel (<em>"Sodoma"</em>), menée à l'échelle internationale, qui exhibait déjà toute la gangrène.</span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;">Ce journaliste décrit, plus utilement que le rapport Sauvé, le procédé de "l'omerta" à l'oeuvre au sein de l'Eglise catholique, ainsi qu'une forme d'angélisme de la part de certains prêtres, non au sens spirituel du terme, mais au sens « d'imbécillité », propice aux exactions des prêtres sournois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;">Ajoutons ici que la dépravation sexuelle d'une partie du clergé trouve dans les malversations financières un prolongement logique. crimes sexuels et crimes d'argent sont des crimes cupides. Bien qu'ils frappent l'imagination moins durement que les crimes sexuels, les crimes financiers ont aussi toujours des conséquences atroces.</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;"> </span><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;">Le monde dans lequel nous vivons est ultra-violent. On pourrait citer de nombreux exemples de cette violence que la France ne veut pas regarder en face. La violence touchant les enfants choque particulièrement, mais c’est loin d’être la seule. Cette violence, Georges Orwell l’a très bien décrite dans <em>« 1984 »</em> comme une violence contributive à l’organisation sociale, dont l'Etat ne peut se passer ; or les représentants officiels de l’Eglise catholique représentent une des cautions morales du monde moderne dans de très nombreuses nations.</span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;"> </span><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;">L’ampleur des crimes n’est pas surprenante, mais le déguisement du prêtre catholique ajoute à l’horreur du crime. Il s’agit ici d’abus au nom de l’Amour. L’Antiquité considérait les crimes commis au sein de la famille, le parricide ou le fratricide, comme particulièrement odieux ; cette mesure semble dépassée ici.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;">En conséquence, faut-il dissoudre l’Eglise catholique ?</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;"> </span></strong><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;">Souvenons-nous de cette parabole de Jésus-Christ, faisant écho aux prophètes : <em>"Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu."</em> (Mt. 7:18-19)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;"> Jésus-Christ condamne ici la religion des pharisiens hypocrites, qui ne donna pas les fruits escomptés. Plus largement, il enseigne que la Foi se situe au-dessus des affaires et des institutions humaines. L’engloutissement de la Cité du Vatican dans une faille sismique, avec tout son personnel, laisserait la Foi intacte. On ne doit pas confondre, comme les prêtres juifs, le Temple et la Foi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;"> Mais je suis mal placé pour parler de dissoudre l’Eglise catholique, en étant déjà sorti moi-même il y a plusieurs années, sans esprit de vengeance, comme on s’écarte d’une ruine branlante sur le point de s’écrouler.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;"> D’ailleurs ne peut-on tenir l’Eglise catholique pour d’ores et déjà dissoute ? Je m’explique : elle est partout et elle est nulle part. Le catholicisme imprègne en effet tellement la culture des nations occidentales, qu’il est très difficile de dire où le catholicisme commence et où il s’arrête. Même laïques, de nombreuses cultures sont déterminées par le christianisme ; quant à l'islam, il paraît souvent entièrement déterminé par le rejet des "valeurs occidentales". Le catholicisme EST la culture occidentale (Je ne m’étends pas ici sur cette imprégnation, comme je l'ai déjà longuement évoquée par ailleurs).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; color: windowtext;"> L’Eglise catholique est donc déjà « dissoute » comme le sucre est dissout dans le thé chaud.</span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLes rares mots durs de Jésus sont envers les pharisienstag:plunkett.hautetfort.com,2021-08-28:63344222021-08-28T20:15:00+02:002021-08-28T20:15:00+02:00 29 ème dimanche du temps ordinaire, Marc 7:5-8 avec un commentaire...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6288524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/2214257474.jpg" alt="Jésus attaqué.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;"><strong>29<span style="font-size: 8pt;"><sup>ème</sup></span> dimanche du temps ordinaire, Marc 7:5-8 avec un commentaire de Hans Urs von Balthasar sur l'application présente des reproches de Jésus aux bien-pensants du premier siècle :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><< <strong><em>…Alors les pharisiens et les scribes demandèrent à Jésus : “Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas avec des mains impures !” Jésus leur répondit : “Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes.”</em></strong><em> </em>>></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">Hans Urs von Balthasar : “Depuis l’époque des évangiles on a davantage encore extériorisé la parole divine en lui ajoutant des additions jusqu’à en faire une forme vaine de vénération de Dieu. Aujourd’hui la parole de Jésus [en Marc 7:5-8] s’applique à des chrétiens formalistes autant que jadis aux pharisiens. Jésus éclaircit ensuite de manière frappante ce qu’il veut dire : ce qui rend l’homme impur, ce ne sont pas des aliments entrant en lui du dehors, mais bien le mal venant du fond de son cœur – en pensée ou en acte. Et c’est d’autant plus pervers que cela provient d’un cœur dans lequel la Parole de Dieu vivante, incarnée, a été implantée... Au contraire, tout ce qui [venant de l’homme] est inspiré par la Parole de Dieu habitant son cœur, fait partie de ce que Paul appelle le <em>culte spirituel</em> (Romains 12,1), que cela soit exprimé ou accompli envers Dieu ou envers les hommes dans la vie de tous les jours.”</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6288525" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/00/865462036.jpg" alt="wkdRPkAMsemXVCa-800x450-noPad.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlPremier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésustag:www.chemindamourverslepere.com,2021-08-06:63307522021-08-06T05:05:00+02:002021-08-06T05:05:00+02:00 Prière pour demander à Dieu la grâce d'accomplir sa volonté «...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Prière pour demander à Dieu la grâce d'accomplir sa volonté</strong></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 120px;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #000000;">« Accordez-moi, ô très doux Jésus, votre grâce<br />afin qu'elle soit en moi et agisse avec moi<br />et qu'elle demeure avec moi jusqu'à la fin.<br />Donnez-moi de désirer et de vouloir toujours<br />ce qui vous est le plus agréable et ce qui vous plaît davantage.<br />Que votre volonté soit la mienne,<br />que ma volonté suive la vôtre et lui soit toujours conforme.<br />Qu'il me soit identique de vouloir ou de ne pas vouloir<br />pourvu que ce soit avec vous ;<br />Et que je ne puisse vouloir ou ne pas vouloir<br />sinon ce que vous voulez ou ne voulez pas.<br />[...]<br />Donnez-moi de désirer avant tout me reposer en vous,<br />et de pacifier mon cœur en vous.<br />Vous êtes la véritable paix du cœur, vous êtes son seul repos ;<br />hors de vous, tout est peine et inquiétude.<br />C'est en cette paix même, c'est-à-dire en vous, Bien éternel,<br />unique et souverain, que je dormirai et me reposerai.<br />Ainsi soit-il. »<br /><br /><strong>Imitation de Jésus-Christ</strong>, L. III, ch. 15 (3).<br /><span style="color: #3366ff;"><a style="color: #3366ff;" href="http://idjc.free.fr/" target="_blank" rel="noopener">Texte intégral en ligne</a></span> (dans la traduction de Lamennais)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6282702" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/02/488372687.jpg" alt="mains-ouvertes-10a.jpg" /></span></p>
Pedroshttp://xyzabcd.hautetfort.com/about.htmlHumour. Geluck a-t-il voulu synthétiser la Bible en une Bulle ? !tag:xyzabcd.hautetfort.com,2021-04-18:63104902021-04-18T15:40:00+02:002021-04-18T15:40:00+02:00 Pas sûr ! Les médias, dans tous les cas, n’ont rien...
<p> </p><p>Pas sûr ! Les médias, dans tous les cas, n’ont rien relevé ! A moins qu’ils n’aient rien pigé (non plus ? !) ? !</p><p><strong><u>Dire « Être vieux, c’est être jeune depuis plus longtemps que les autres »,</u></strong> n’est-ce pas faire parler des créatures-animales qui sont totalement sous la dépendance du cerveau primitif (Reptilien), qui suivent le « principe d’homéostasie » et-et <em>(V. Macron, le pauv’monsieur et-et !)</em> « l’instinct de survie » </p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong>Symétriquement</strong></span> une expression définit en 2 mots la différence entre un.e humain.e et un.e homo sapiens : « La dignité humaine » … Cette dignité implique le fonctionnement du « néocortex » accédant à l’abstraction, aux symboles, etc. !</p><p>J’ai présenté un billet sur ce sujet sur un blog géré par Mediapart (L’intérêt résulte que ceux-ci passent en priorité sur les écrans du Web, sont plus souvent sélectionnés par les Alertes Google) </p><p>Ce billet a été sélectionné :</p><p><img id="media-6249011" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://xyzabcd.hautetfort.com/media/02/00/1670125632.jpg" alt="Humour. 2005,2011, la Bible-Bulle de Geluck !.jpg" width="561" height="119" /></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><strong><em><u><span style="color: #7030a0;">En voici la copie</span></u></em></strong></p><p><strong><span style="font-size: 24.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Humour. 2005, 2011, Jésus-Christ sous la </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 24.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">« BULLE/BIBLE » de Geluck ! </span></strong><a href="https://blogs.mediapart.fr/perso/contributions/blog/billets/954747/editer"><strong><span style="font-size: 24.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Éditer</span></strong></a><strong><span style="font-size: 24.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></strong></p><p> </p><ul><li><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">15 avr. 2021</span></li><li><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Par </span><a href="https://blogs.mediapart.fr/monkeyman"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Monkeyman</span></a></li><li><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Blog : </span><a href="https://blogs.mediapart.fr/monkeyman/blog"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">https://blogs.mediapart.fr/monkeyman/blog</span></a><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></li><li><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><img id="media-6249015" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://xyzabcd.hautetfort.com/media/00/02/1623406943.jpg" alt="macron,humour,jésus-christ,geluck,bible,bulle,vieux,jeune,aveugle,siurd,pauvre d'esprit,homo sapiens,homme,femme,dignité,fin d'ère,changement d'ère,monde nouveau,apocalypse,bilan de 2005,bilan de 2011,génome,1%,néocortex,redondance,plux tendu,addiction,dubaï,prostitution,esclavage moderne,esclavage,méritocratie,schizophrénie,caduquen fractale,quantique,naissance,mort,cycle,cerveau reptilien,animal,synthèse,parabole chrétienne,parabole" /></span></li></ul><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Elle est apparue dans la Voix du Nord d’hier 14/04/21 ! Suis-je étonné par le silence, ce matin, des médias (Radios, journaux, réseaux sociaux, etc.) ? ! NON ! Of course ! Cela ne fait que confirmer l’écrit de la Bible !</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>JÉSUS-CHRIST, DANS LE CH. 13.13 ST-MATT, EXPLIQUE</strong></span> : <strong>« C'est pour cela que je leur parle en paraboles : parce qu'ils voient sans voir et entendent sans entendre ni comprendre »</strong></span></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Jésus-Christ ne se fait aucune illusion !</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Pour lui, tout est écrit !</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Jusqu’à l’apocalypse suite à la corruption généralisée !</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Et-et avant l’arrivée d’un MONDE NOUVEAU<strong> ! </strong></span></em></p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">2005 Premier message.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Dieu, pédagogique, tenant à montrer qu’il ne peut pas être plus conciliant, fait annoncer, via les sciences, aux « homo sapiens » qu’il est temps d’atterrir, de dépasser le stade de la petite l’enfance <em>(Celle de l’Histoire du Père Noël), </em>d’assumer ce qu’ils sont réellement !</span></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Évidemment, les jeux sont faits ! Rien ne va plus !</span></strong></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Pas question, pour les homo sapiens conditionnés, à qui le Père-Dieu a fait croire qu’ils étaient créés à l’image de Dieu, de faire le ménage ! <em>(Le masculin est utilisé ici puisque les mâles dominent dans la Bible !)</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Ce bilan est enterré ! <em>(Pour celles et ceux qui ont oublié, c’est la différence voisine de 1 % entre notre génome et celui du chimpanzé !)</em></span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">2011 Second message !</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Tous/toutes les scientifiques, les intellectuel.les, toujours via les sciences, sont prévenu.e.s d’une réalité fondamentale !</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Des chercheur/euses publient des résultats signalant qu’un appareil hypercomplexe, tel le néocortex, ne fonctionne dans la « durabilité » que dans la « redondance <em>» (Avec environ 80 % de matière blanche jugée avant 2008 comme <à première vue> inutile, avec environ 90 % d’ADN non-codant appelé, lui, jusqu’alors « ADN poubelle »)</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">« Manque de bol », ces informations vont à l’encontre absolue de la marche de la société du 21<sup>ième</sup> siècle dénommée directement, pour gagner t. p. de temps, par son addiction « Toujours plus » !</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Bien sûr, elle tourne t. p à « flux t. p. tendu » ! ! ! Pour économiser, pour t. p. essayer de minimiser t. p. les déficits, les dettes ! ! ! <em>(Le cercle vicieux, la cage mobile de l’écureuil tournant t. p. vite…)</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Comme en 2005, l’enterrement s’est imposé ! Et-et pour une raison supplémentaire : Toute/tout chercheuse/eur qui signalerait la contradiction, le défi total et-et délétère des lois de la Nature, se verrait immédiatement, sinon viré.e, privé.e de tout.e subvention-crédit des sociétés industrielles capitalistes !</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">En 2020, le petit virus appelé Covid, paralyse tout !</span></strong></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> Et ce n’est qu’un début puisque les virus venant du froid, libérés par la chaleur, seront les serial killers !</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">En 2021, l’industrie commence à manquer de certains matériaux, pièces</span></strong></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">, le Covid ayant provoqué l’arrêt de la production …</span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">En 2021, les gels de mars viennent de mettre à mal l’agriculture …</span></strong></span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Les pollutions détruiront t. p. tout !</span></strong></span></p><p><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">V. </span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">par ex. les dégâts provoqués par la pêche industrielle !</span></span></p><p><a href="http://pecheur.info/les-degats-de-la-peche-de-grand-fond.html"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Les dégâts de la pêche de grand fond - Pecheur.info </span></a></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Une vidéo de Greenpeace sur les dégâts occasionnés par la pêche au chalut. Après avoir ravagé les zones côtières, la pêche industrielle jette ses filets, grands comme des terrains de football, sur les grands fonds. Des dégâts irréversibles sont causés aux<strong> fonds marins,</strong> le plus grand écosystème de la planète.</span></p><p><a href="http://pecheur.info/les-degats-de-la-peche-de-grand-fond.html"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">pecheur.info/les-degats-<strong>de</strong>-la-peche-<strong>de</strong>-grand-<strong>fond</strong>.html</span></a></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p><strong><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">*** PAS LA PEINE D’INSISTER PLUS QUE LE NOUVEAU JÉSUS-CHRIST « GELUCK », qui, en une bulle, réinitialise les trois phrases : </span></u></strong></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Chap. 5.3 du Sermon de la montagne : <strong>« Bienheureux les pauvres d’esprit, parce que le royaume des cieux est à eux » </strong></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Luc ch. 23.34 Et Jésus disait : <strong>« Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font »</strong></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">« <strong>Au commencement était le verbe</strong> » Ch. 1.1 st. Jean, (Le blablabla ! Et-et tout se terminera à cause de cela, peut-être sous la direction du MONSIEUR « ET-ET », s’il est réélu en 2022 !</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Des homo sapiens qui ne sont pas capables, parce que dotés d’un génome différent d’environ 1 % de celui du chimpanzé, que la vie n’est qu’un cycle, que la naissance implique la mort </span></strong><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">(V. les écosystèmes ! Plus de 100 milliards de naissances ont déjà eu lieu !), </span></em><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">constituent une espèce « fractale » </span></strong><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">(Répétitive, non évolutive, bloquée, limitée, fixée), </span></em><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">donc CADUQUE ! ! !</span></strong></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">GELUCK SOULIGNE GENTIMENT QUE Les GENS SONT « NORMALEMENT » SCHIZOPHRÈNES ! </span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Ils sont pour l’évolution mais veulent rester jeunes ! matures et-et immatures ! </span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Ils n’ont pas conscience que la « mort » est l’équivalente de la « discontinuité quantique » permettant d’accéder au « cycle suivant » </span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">(Si le néocortex des homo sapiens était moins étriqué, chacun.e pourrait partir, mettre fin à son séjour sereinement, dignement, en profitant de l’apport des sciences, sous anesthésie générale ! Mais ! ! !)</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Leur petit espace de vision et-et d’analyse et-et d’imagination est la bulle terrestre ! ! ! </span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Ils sont tout contents de raisonner « cartésiens » en dimension 3 !</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">La logique quantique-biologique, ils ne connaissent pas !</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Ils ne savent même pas que c’est celle qui gère le Monde de l’infiniment petit, donc le Monde du vivant, nos cellules, etc. !</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Ils n’ont pas conscience non plus qu’ils sont des superpositions quantiques qui sont observables de multiples façons, en fonction de l ’observatrice/teur ! </span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">(En passant, ce n’est pas grave dans le sens où la phrase « Bienheureux les pauvres d’esprit, parce que le royaume des cieux est à eux » signifie « Les réincarnations les attendent, de manière qu’ils puissent, chacun.e à son rythme, mieux comprendre les règles de l’hyper-jeu de la vie terrestre)</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Pierre Payen (Dunkerque)</span></em></p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Vous connaissez beaucoup d'homo sapiens qui ne sont pas schizophrènes et-et pauvres d'esprit ? ! A part notre Canada-dry Et-Et qui de dit Jupiter et-et Le Phénix se réinventant à tout instant sans changer de cap ? !</span></em></p><ul><li><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">16/04/2021 14:28</span></li><li><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Par <a href="https://blogs.mediapart.fr/monkeyman">Monkeyman</a> </span></li></ul><p><span style="text-decoration: underline; color: #ff0000;"><strong><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Dans les commentaires, le contenu envoyé aux médias, politicien.ne.s habituel.le.s </span></em></strong></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">De M. Payen Pierre Dunkerque 59140 Abonné ou ex ou …</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Mesdames et Messieurs les Journalistes, les Personnes <em>(en politique ou non),</em></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Bonjour</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Mes remerciements à M. GELUCK qui, à l’insu de son plein gré, voire gré² (?), m’a permis de terminer mon boulot !</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">A vous de voir ou non, <em>(Pi) </em>sa bulle et mon interprétation</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Ce billet a été retenu dans les Alertes Google Humour du 16/04/21</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">SUIT LA BULLE (L’image) DE GELUCK …. </span></p><p><strong><u><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">En supplément</span></u></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Pour les « non sachant.e.s », une invitation à rentrer dans le Monde de Dubaï et-et ses deux faces, voire la mutation d’un métier à haut niveau, l’utilité des étiquettes autocollantes à placer sur des parebrises </span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">VIDÉO. Dubaï, glamour vs esclavage : l’enquête choc et alarmante de « Marie s’infiltre » </span></strong></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">VOIR LA VIDÉO ! <a href="https://youtu.be/rEMCbPGuTQo">https://youtu.be/rEMCbPGuTQo</a> 22 mn</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><img id="media-6249016" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://xyzabcd.hautetfort.com/media/00/02/4206798088.jpg" alt="macron,humour,jésus-christ,geluck,bible,bulle,vieux,jeune,aveugle,siurd,pauvre d'esprit,homo sapiens,homme,femme,dignité,fin d'ère,changement d'ère,monde nouveau,apocalypse,bilan de 2005,bilan de 2011,génome,1%,néocortex,redondance,plux tendu,addiction,dubaï,prostitution,esclavage moderne,esclavage,méritocratie,schizophrénie,caduquen fractale,quantique,naissance,mort,cycle,cerveau reptilien,animal,synthèse,parabole chrétienne,parabole" /></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Retenu dans les Alertes Google Humour du 14/04/21</span></strong></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><img id="media-6249013" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://xyzabcd.hautetfort.com/media/00/00/288751763.jpg" alt="Quand la méritocratie macronienne s'applique à Dubaï !.jpg" /></span></strong></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Bonne fin de quaternaire </span></em></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p><strong><em><u><span style="color: #7030a0;"> </span></u></em></strong></p><p> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlVendredi saint : le Serviteur, le Grand Prêtre, le Roitag:plunkett.hautetfort.com,2021-04-02:63072142021-04-02T20:41:00+02:002021-04-02T20:41:00+02:00 "Devant cette suprême révélation de l’amour de Dieu, l’homme ne...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6243820" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/2009954722.2.jpg" alt="115935698-seiser-alm-sciliar-croix-au-sommet-dune-montagne-ciel-romantique.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em>"Devant cette suprême révélation de l’amour de Dieu, l’homme ne peut que se prosterner dans l’adoration...</em>" :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;">►</span></em><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> Dans la première lecture, Isaïe 52 :13-53, apparaît le mystérieux<strong> « serviteur de YHWH »</strong>. Commentaire de Balthasar :</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> « Que des amis de Dieu intercèdent pour leurs semblables, surtout pour le peuple élu, c’était un thème fréquent dans l’histoire d’Israël : Abraham était intervenu pour Sodome, la ville pécheresse ; Moïse avait fait pénitence quarante jours et quarante nuits devant la face de Dieu pour la faute d’Israël et il avait supplié Dieu pour qu’Israël ne soit pas rejeté ; des prophètes comme Jérémie et Ezéchiel avaient souffert les épreuves les plus pénibles pour le peuple. Mais nul ne l’a fait autant que le mystérieux serviteur anonyme de la première lecture,<em> “l’homme des douleurs”</em> méprisé et évité par tous, que l’on considérait comme frappé par Dieu – “<em>et pourtant il a été broyé à cause de nos péchés”,</em> il « a fait de sa vie un sacrifice d’expiation”. Et ce sacrifice produit son effet : “C’est par ses blessures que nous sommes guéris.” C’est une vision anticipée du seul Crucifié, seul serviteur parfaitement soumis à Dieu et en qui Dieu <em>“s’est complu”</em>. Dieu seul, car qui d’autre <em>“s’est soucié de son destin” </em>? Pendant des siècles, ce serviteur reste inconnu et oublié d’Israël, jusqu’à ce qu’il ait trouvé un nom dans le serviteur crucifié du Père. »</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;">►</span></em><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> Dans la deuxième lecture apparaît <strong>le Grand Prêtre</strong>.</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> « Bien plus élevé que les grands prêtres des sacrifices de l’Ancienne Alliance, le Grand Prêtre par excellence entre <em>“avec son propre sang” </em>(Hébreux 9 :12), comme prêtre et victime à la fois, dans le vrai Saint des Saints, le ciel devant le Père. Pour nous il a été conduit dans la tentation humaine, <em>“avec un grand cri et dans les larmes”</em> ; pour nous le Fils éternellement soumis au Père a appris sur terre l’obéissance par les souffrances de sa passion. Ainsi il est devenu pour nous “l’auteur du salut éternel”. Comme Fils de Dieu, il devait accomplir cela, pour pouvoir éprouver efficacement la profondeur du service sacrificiel d’obéissance. »</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;">►</span></em><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> Dans la troisième lecture apparait <strong>le Roi</strong>.</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> « La passion selon saint Jean montre Jésus marchant royalement à travers sa souffrance. C’est volontairement qu’il se laisse emmener, souverainement qu’il répond à Anne avoir toujours parlé ouvertement ; il déclare sa royauté devant Pilate, une royauté qui consiste à témoigner de la vérité, c’est-à-dire attester par son sang que le Père a aimé le monde jusqu’à la fin. C’est comme un roi innocent que Pilate le présente à la foule criant <em>“à mort”</em>. Livrant Jésus pour son supplice, il fait faire l’inscription <em>“le roi des Juifs”</em>. Et ceci dans les trois langues du monde, irrévocablement. La croix est le trône royal d’où Jésus attire à lui tous les hommes, d’où il fonde son Eglise, confiant sa mère au disciple qui l’introduit dans la communauté des apôtres, et en achève la fondation en lui léguant par sa mort son Esprit vivant, qu’il insufflera à Pâques.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Le <strong>Serviteur,</strong> le <strong>Grand Prêtre</strong>, le <strong>Roi</strong> : ces trois voies mènent toutes, de différents côtés, au <em>“mystère flamboyant de la Croix”</em> (“<em>fulget Crucis mysterium”…</em>). Devant cette suprême révélation de l’amour de Dieu, l’homme ne peut que se prosterner dans l’adoration. »<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6243822" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/4227120769.jpg" alt="trois-croix-sur-une-c-te-68717821.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlSens chrétientag:lapinos.hautetfort.com,2021-03-14:63034652021-03-14T19:26:00+01:002021-03-14T19:26:00+01:00 ...de l'Ancien Testament. Quelques mots d’un copieux ouvrage de Pierre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>...de l'Ancien Testament.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">Quelques mots d’un copieux ouvrage de Pierre Grelot (1917-2009), érudit catholique (professeur à l’Institut catholique de Paris), dont je reprends le titre pour cette note.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">Judaïsme et foi chrétienne sont parfois amalgamés à tort, ce qui ne vaut pas mieux que l’erreur du célèbre Marcion qui présente la foi chrétienne pour la pierre angulaire d’une religion entièrement nouvelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">La démarche de P. Grelot consiste à critiquer la religion juive à la suite de l’apôtre Paul. Que reste-t-il de l’Ancien Testament pour un disciple de Jésus ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;"><strong>Une telle démarche critique heurte bien sûr les Juifs, pour qui les prophéties juives ne préparent ni n’annoncent l’avènement de Jésus-Christ</strong>, et pour qui la religion juive est réservée aux seuls Juifs, à l'exclusion des païens ; non seulement la foi chrétienne est universelle, donnée à tous les hommes, mais elle leur est offerte directement, sans l'intermédiaire d'un clergé, Jésus-Christ refusant pour cette raison d'être appelé "maître" par ses apôtres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;"><strong>La démarche critique de <em>"Sens chrétien de l'Ancien Testament"</em> heurte également les « judéo-chrétiens », qui occultent l’aspect de perfectionnement de la Loi (juive) caractéristique de la foi chrétienne</strong> - si caractéristique qu’elle explique la haine farouche du clergé juif contemporain de Jésus pour un prédicateur dont l’enseignement prive le clergé de légitimité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">On pourrait qualifier le « judéo-christianisme » d’erreur grossière, car elle méconnaît à la fois les exigences des Juifs et celles des disciples du Messie. Néanmoins cette hérésie est très répandue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">Tandis que l’Apôtre résume de façon concise la Loi de Moïse à un « pédagogue » : <em>« (…) Ainsi la Loi nous servit-elle de pédagogue jusque au Christ, pour que nous obtenions de la Foi notre justification. Mais la Foi venue, nous ne sommes plus sous un pédagogue. »</em> (Galates 3, 23-25). P. Grelot traite la question de façon quasiment exhaustive ; il explique pourquoi et comment l’Ancien Testament est "préparation" (pédagogie) et "annonce" (prophétie de l’avènement de Jésus), mais aussi les problèmes que l’eschatologie ont posé et posent encore au « monde chrétien », ou encore la signification spirituelle de la « Jérusalem nouvelle », opposée à celle du peuple juif, encore prisonnière des griffes du temps.</span></p><ul style="text-align: justify;"><li><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: windowtext;"> </span><span style="color: windowtext;">Qu’est-ce qui empêcha les Juifs de reconnaître en Jésus le Messie que l’Ancien Testament annonçait ?</span></span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">C’est ici le chapitre qui m’a le plus intéressé, mais qui est malheureusement le moins clair, le plus intellectuel au sens péjoratif du terme. Le « manque de spiritualité » est la réponse lapidaire de l’Apôtre à cette question, face à des Ecritures saintes juives qui requièrent de comprendre l’esprit caché derrière la lettre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">On sait que les douze ne comprenaient pas l’enseignement de Jésus pour les mêmes raisons. Ils suivaient sans comprendre, comme des enfants, notamment Simon-Pierre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">Comme les fables, les écritures juives sont le plus souvent allégoriques. Un esprit trop terre-à-terre, efféminé, ramènera leur sens spirituel à un sens temporel. On voit d’ailleurs que le Messie est assiégé par des questions terre-à-terre - le paiement des impôts, le mariage, le divorce, illustrant le manque d’intérêt du commun des mortels pour les choses spirituelles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">La difficulté des Juifs à comprendre le sens spirituel de la Loi et des prophéties juives se traduit par la multiplication des rituels. Les rituels, qu’ils soient religieux ou profanes, trahissent toujours un degré plus ou moins élevé de superstition (et donc d'athéisme). Ils sont synonymes dans le Nouveau Testament de la stérilité de la religion des pharisiens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">Les chrétiens rencontrent aussi cette difficulté d’interprétation, bien que les paraboles du Messie heurtent de plein fouet l’ordre naturel des choses et que le Messie rappelle la faiblesse de la chair.</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt; color: windowtext;">NB : Je n’ai pas été gêné à la lecture de cet ouvrage par le « dogme catholique », c'est-à-dire par certaines interprétations du Nouveau Testament contestées par d’autres chrétiens ; cette guerre rend sans doute pour les païens la compréhension du « monde chrétien » difficile, bien que la Bible leur soit accessible directement.</span></em></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlNoël : l’éternel dans l’instant présenttag:plunkett.hautetfort.com,2020-12-26:62866312020-12-26T11:17:00+01:002020-12-26T11:17:00+01:00 “Les fêtes nous rappellent, à nous hommes oublieux, que l’avènement de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6207727" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/3560754298.jpg" alt="space_Earth_multiple_display-114630.jpg!d.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'Arial',sans-serif;">“Les fêtes nous rappellent, à nous hommes oublieux, que l’avènement de Dieu dans l’histoire se réalise<em> toujours maintenant”</em> (H.U. von Balthasar) : </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Hébreux 1:1-6</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt;"><< À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de choses et par qui il a créé les mondes. Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux ; et il est devenu bien supérieur aux anges, dans la mesure même où il a reçu en héritage un nom si différent du leur. En effet, Dieu déclara-t-il jamais à un ange : Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ? Ou bien encore : Moi, je serai pour lui un père, et lui sera pour moi un fils ? À l’inverse, au moment d’introduire le Premier-né dans le monde à venir, il dit : Que se prosternent devant lui tous les anges de Dieu. À l’adresse des anges, il dit : Il fait de ses anges des esprits, et de ses serviteurs des flammes ardentes. Mais à l’adresse du Fils, il dit : Ton trône à toi, Dieu, est pour les siècles des siècles, le sceptre de la droiture est ton sceptre royal…>></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;"><strong><span style="font-size: 11pt;">Commentaire de Hans Urs von Balthasar : </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><< <em>“Aujourd’hui je t’ai engendré</em>” : la deuxième lecture de la messe du jour de Noël, tirée de la lettre aux Hébreux, parle de la divinité du Verbe incarné. Si Jean (prologue de son évangile) souligne davantage l’Alpha, l’accent est mis maintenant sur l’Oméga : bien des paroles de Dieu le laissaient prévoir. <em>“Dans les derniers temps”, </em>à la fin de l’histoire, dans l’Oméga, le Père a tout résumé en une seule parole. Mais cette origine et cette fin de toutes choses sont un événement dans <em>l’aujourd’hui.</em> En Dieu, il n’y a ni passé, ni avenir, mais un éternel aujourd’hui, et cet éternel aujourd’hui devient présent dans le temporel. Cela ne signifie pas seulement que tout le passé, le vétérotestamentaire, était depuis toujours l’aube de cet aujourd’hui, mais (bien davantage) que l’aujourd’hui de<em> l’irruption ici-bas</em> de <em>l’événement éternel en Dieu</em> ne pourra jamais devenir un <em>passé</em> temporel. Non seulement, à toute fête de Noël, le <em>maintenant</em> de la venue de Dieu dans le monde redevient <em>actuel,</em> mais à aucun instant de la simple vie quotidienne <em>il ne peut pas ne <span style="font-size: 12pt;">PAS</span> être <span style="font-size: 12pt;">LE PRÉSENT </span>! </em>Les fêtes nous rappellent seulement, à nous hommes oublieux, que l’avènement de Dieu dans l’histoire se réalise<em> toujours maintenant. </em>Le Seigneur qui vient chaque fois reste sans cesse en train de venir ; il ne s’éloigne jamais, pour pouvoir venir de nouveau. C’est notamment ce qu’il faut comprendre dans sa venue eucharistique. >></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6207729" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/3096325843.jpg" alt="536198549.2.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLa vraie dimension de la royauté du Christtag:plunkett.hautetfort.com,2020-11-22:62790902020-11-22T10:42:00+01:002020-11-22T10:42:00+01:00 Ne pas détourner de son sens la fête du Christ 'Roi de l'univers' :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6195979" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/1838006606.jpg" alt="2729442322.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ne pas détourner de son sens la fête du Christ 'Roi de l'univers' : </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; color: black;"> </span><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: times new roman, times, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">Cette fête, qui clôt le cycle liturgique, vient cette année en pleine agitation identitaire parmi les catholiques français… Profitant du trouble créé par la suspension provisoire des messes du dimanche, un certain réseau politique cherche à dresser les fidèles contre l’épiscopat. Hier soir, M. Zemmour, star agnostique de l’ultradroite, accuse les évêques de trahir en ne prêchant pas de braver les mesures sanitaires, donc en <em>“n’évangélisant pas”</em> (dans le langage de ce milieu, <em>“évangéliser” </em>signifie montrer ses muscles). Pendant ce temps, sur les réseaux sociaux, des admirateurs <em>cathos</em> de M. Zemmour déclarent qu’il faut manifester devant les églises pour <em>“ne pas se laisser évincer de l’espace public”</em> (sic). Tout ça devient une affaire de communautarisme. Acharnés à exiger des privilèges, quitte à scandaliser le peuple des non-croyants parmi lequel ils vivent, de perpétuels agités mettent cette fois leur agitation sous le signe du Christ Roi dont ce dimanche est la célébration.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif;">Mais cette fête en réalité n’est pas celle d’une tribu de “purs” et de “séparés” <em>(perouschîm</em> en hébreu : les <em>“pharisiens”</em>) rivés à la défense de leurs “droits” ! Ni la royauté du Christ ni les devoirs qu’elle nous donne n’ont rien à voir avec cela. C’est ce que proclame l’évangile de ce dimanche, en des termes clairs et formels, Matthieu 25.31-46 : </span><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif;">« Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siègera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde. Car j’avais<strong> faim, </strong>et vous m’avez <strong>donné à manger</strong> ; j’avais <strong>soif,</strong> et vous m’avez <strong>donné à boire</strong> ; j’étais <strong>un étranger,</strong> et vous m’avez<strong> accueilli</strong> ; j’étais <strong>nu,</strong> et vous m’avez <strong>habillé</strong> ; j’étais <strong>malade,</strong> et vous m’avez<strong> visité</strong> ; j’étais <strong>en prison,</strong> et vous êtes <strong>venus jusqu’à moi</strong> ! » Alors les justes lui répondront : « Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ? » Et le Roi leur répondra : « Amen, je vous le dis, <strong>chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.</strong> » Alors il dira à ceux qui seront à gauche : « Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. » Alors ils répondront, eux aussi : « <strong>Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ? » Il leur répondra : </strong>« Amen, je vous le dis,<strong> chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces petits, à moi non plus vous ne l’avez pas fait. </strong>» Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. » </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">C'est clair. Le Christ commande un dévouement concret immédiat. Il fixe à notre salut des critères <em>“tous plus simples les uns que les autres”,</em> dit un auteur spirituel :<em> “donner à manger, à boire, offrir des vêtements ou une bonne parole, apporter du réconfort et du soulagement. Quoi de plus simple face à l’enjeu d’éternité ?”</em> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">Tout est lié : de la Trinité infinie créatrice au Fils en nous, qui est la Voie ; et à notre fraternité quotidienne avec autrui, par quoi nous suivons la Voie… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif;">Ce qui s’écarte de ce devoir de fraternité est un contre-témoignage : donc le contraire de l’évangélisation. Il n’est pas difficile de comprendre que c’est le cas de l’arrogance récriminatrice, avec son exigence de passe-droit pour “nous autres” ! </span><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: times new roman, times, serif;">Mais les catholiques croyants savent que l’Evangile est à prendre plus au sérieux.</span> </span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6195983" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/3947485958.jpg" alt="pantokrator_s.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.html“Une tout autre théologie de la libération”tag:plunkett.hautetfort.com,2020-10-18:62706852020-10-18T12:21:00+02:002020-10-18T12:21:00+02:00 Dieu et César : un affrontement ouvert ou sournois qui dure depuis...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6182638" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/3899895473.jpg" alt="ob_5886a6_c9i1mthxgaij7lq.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Dieu et César : un affrontement ouvert ou sournois qui dure depuis deux mille ans (y compris dans les Etats "chrétiens" du passé)... L’évangile de ce dimanche lu par Hans Urs von Balthasar :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< Matthieu 22:15,21 – En demandant à Jésus s’il est permis, ou non, de payer l’impôt à l’empereur, on veut (dans cet évangile) lui tendre un piège. Sur le plan où ceux qui l’interrogent évoluent intellectuellement, Jésus semble ne pouvoir échapper à ce piège. S’il dit oui, il se prononce contre le rapport immédiat à Dieu du peuple saint et désavoue l’effort de libération politique de ce peuple. S’il dit non, il se range dans le camp des zélotes et devient, ouvertement ou en secret, un rebelle contre l’autorité romaine. Sur le plan politique où se placent les questionneurs, il n’y a pas de troisième solution, pas de porte du fond. Mais Jésus ne se laisse pas entraîner sur ce plan : il ne reconnait sa validité qu’en le dépassant et en le relativisant. Les Juifs en tant que “peuple charnel” se sont exilés solidement sur ce plan, ce qui n’aurait pas été nécessaire ; les chrétiens suivront Jésus s’élevant au-dessus de ce plan et se sentiront, de plus haut, coresponsables à l’égard de la politique du monde. La deuxième lecture dans laquelle Paul annonce aux Thessaloniciens la parole de Dieu avec puissance (pas une puissance politique) et avec l’Esprit Saint, est le prélude d’une tout autre théologie de la libération. >></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6182639" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/1718243740.jpg" alt="580-Savior with disciples.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.html“Ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela...”tag:plunkett.hautetfort.com,2020-08-23:62590782020-08-23T17:06:00+02:002020-08-23T17:06:00+02:00 Ce passage essentiel de l’évangile selon Mathieu (16:13-20) demande la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6163844" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/3469531972.jpg" alt="Clefs-de-saint-Pierre-Église-Saint-Cyprien-Londres.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Ce passage essentiel de l’évangile selon Mathieu (16:13-20) demande la lecture précise qu’indiquent le pape et Louis Bouyer : </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><strong><span style="font-family: 'Arial', sans-serif;">►</span></strong><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> À Jésus qui questionne ses disciples sur ce qu’on dit de lui, Pierre répond spontanément :<em> “Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant !”.</em> Dans la bouche du pêcheur de Galilée, ce mot (<em>“Christ”</em>) est-il anachronique ? C’est ce que soutiennent depuis cent ans les lectures révisionnistes : elles veulent voir dans l’application à Jésus du titre de <em>“Christos”</em>, ou <em>“Christus”,</em> une invention de théologiens helléno-romains du II<span style="font-size: 10pt;"><sup>e</sup></span> siècle… Mais cette idée (devenue courante depuis les années 1970) n’est pas conforme à la réalité historique ! Dans sa rétroversion de Matthieu du grec à l’hébreu puis au français, le penseur israélien André Chouraqui traduit le verset ainsi : <em>“Tu es le messie Bèn Élohîm, le fils de l’Élohîm de la vie”</em>. Déclaration parfaitement plausible dans le bouillonnement spirituel des judaïsmes du début du I<span style="font-size: 10pt;"><sup>er</sup></span> siècle, comme le souligne Louis Bouyer… A moment où Jésus est apparu, le mot hébreu <em>mashia’h, </em>araméen<em> messi’ha</em> (<em>“Oint”</em>), désignait <em>“la figure par excellence où se concrétisaient les attentes populaires en Israël”</em>. Mais, sauf dans le judaïsme essénien, les attentes les plus répandues<em> “s’étaient alourdies en représentation d’un roi terrestre qui assurerait la revanche politique du peuple opprimé par une domination étrangère”. </em>D’où le rejet de ces interprétations par Jésus, et le soin qu’il met à ne pas s’y prêter. S’il accueille la profession de foi de Pierre, c’est dans la mesure où son inspiration n’est pas politique mais eschatologique, ouverte au <em>“règne surnaturel du fils de l’homme”</em> couplé avec <em>“l’humiliation suprême du Serviteur”. “C’est dans ce sens que la première prédication chrétienne proclamera que Jésus a été fait Seigneur et Christ dans sa résurrection par le Père, ayant été crucifié par les hommes…” </em>Lancée à l’aube palestinienne du christianisme, exprimée d’abord selon des catégories spirituelles juives, cette proclamation initiale sera le fait de juifs et non de <em>“Grecs”</em> (Actes 2:36 et lettre aux Hébreux). Cela sous la motion de l’Esprit : <em> “Ce ne sont pas la chair et le sang</em> (les pulsions humaines séculières)<em> qui t’ont révélé cela.”</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">►</span><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;"> Le même passage de Matthieu contient la phrase fondatrice : <em>“Tu es Pierre”, </em>qui inclut le fameux pouvoir des <em>“clefs du royaume des cieux”</em>. Elle ne justifie en aucun cas un rêve politico-sociétal théocratique, même si ce rêve a sévi naguère ! (et subsiste encore dans un micromilieu : <em>“la chrétienté nous sauvera”, </em>prétendait de façon hétérodoxe un pèlerinage de Chartres). D'autre part, le “pouvoir” confié par le Christ à Pierre et ses successeurs fonde – au moins en principe – un vivre-ensemble catholique très particulier. Pour la communion de foi, Pierre est par la volonté du Christ</span><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">“</span></em><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">la pierre fondamentale de la piété des Eglises” </span></em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">(saint Augustin) : le rocher sur lequel s’édifie la communauté. L'autorité spirituelle dans l’Eglise ne saurait donc procéder de la démocratie, régime dans lequel le suffrage universel est seule source de tout. Mais dans d’autres domaines dérivés du précédent, comme la participation des laïcs, la place des femmes, la décentralisation, le discernement communautaire ou les synodes diocésains, l’Eglise souhaite réduire le <em>“cléricalisme”</em> vertical au profit de l’écoute et du dialogue. Il s'agit d'aider l’unité à devenir<em> “multiforme”,</em> selon l’expression du pape François dans son discours de clôture du synode sur l’Amazonie. On mesurera cela en 2022 au prochain synode des évêques à Rome, qui aura précisément pour thème : <em>“Pour une Eglise synodale – Communion, participation et mission”</em>. Dixit François :<em> “Le grand défi de conversion pastorale qui s’ensuit pour la vie de l’Église aujourd’hui est d’intensifier la collaboration mutuelle de tous dans le témoignage évangélisateur à partir des dons et des rôles de chacun, sans cléricaliser les laïcs ni séculariser les clercs, et en évitant dans tous les cas la tentation d’un cléricalisme excessif qui maintient les fidèles laïques en marge des décisions.”</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6163845" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/02/772533361.18.jpg" alt="jésus-christ,évangile,christianisme" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlCe qu’il faut craindre… et ne pas craindretag:plunkett.hautetfort.com,2020-06-21:62472202020-06-21T10:47:00+02:002020-06-21T10:47:00+02:00 Autour de l’évangile de ce dimanche (Matthieu 10 :26-33) et des...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6147482" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/1623325936.2.jpg" alt="jésus-christ,catholiques" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #000000;">Autour de l’évangile de ce dimanche (Matthieu 10 :26-33) et des réflexions de spirituels – dont Hans Urs von Balthasar –, pour ne pas se faire une fausse idée du “témoignage de foi” :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">“Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour eux devant mon Père des cieux. Celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux”</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> – dit le Christ aux disciples. Il y a une seule façon de se <em>déclarer </em>pour Lui, c’est de le suivre. Il y a mille façons de le <em>renier,</em> dont la pire est de se déclarer pour nous-mêmes (comme un clan) en croyant nous déclarer pour Lui… <em>“Refuser de témoigner quand l’occasion se présente est plus grave que d’encourir la haine ou le mépris”,</em> dit un commentateur spirituel de Mt 10:26-33 ; mais il précise : il s’agit de témoigner <em>“de notre appartenance au Christ”,</em> pas d’une idéologie de groupe.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">On dit beaucoup : <em>“témoigner de notre foi”. </em>Mais <em>témoigner</em> veut dire attester autre chose que nous-mêmes, et<em> foi </em>veut dire confiance-adhésion. Adhérer à quoi ? Non : à <em>qui..</em>. Le christianisme n’est pas foi en une doctrine ni même un livre. Il est foi en une Personne, celle, unique, de Jésus Christ. Suivre sa Personne n’est pas affirmer une identité collective ; c’est nous laisser déposséder de nous-même. Commentant Mt 10:26-33, Hans Urs von Balthasar prévient : <em>“Un seul ennemi serait à craindre, celui qui pourrait faire périr l’âme ; cela n’arrive pas si le témoin est fidèle à sa mission” –</em> et cette <em>mission</em> implique l’imitation du Christ c’est-à-dire la <em>dépossession</em> : non l’affirmation d’un groupe en tant que groupe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">D’autant qu’en ce moment chacun proclame <em>“identité”</em> n’importe quoi : cacophonie postmoderne avec laquelle la foi au Christ n’est pas de nature (ou surnature) à rivaliser ! D’où l’urgence, en tant que chrétiens catholiques français, de nous mettre mutuellement en garde contre la dérive identitariste – qui n’est pas réaction immunitaire mais contamination par une pathologie postmoderne. Urgence d’autant plus grande que nos médias, propagateurs de la surenchère des <em>“identités communautaires”, </em>qualifient désormais d’<em>identitaires</em> les manifestations chrétiennes les plus classiques : ainsi se manifeste la radicale ignorance qui caractérise l’époque dans une société déchristianisée jusqu’à l’os.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Situation consternante ? Saint Paul (non dans le texte de ce dimanche mais en 2Co 1:8-9 ou 2Tm 4:9-16, signale Balthasar)<em> "éprouve plusieurs fois le sentiment d’abandon de Jérémie, mais comme lui il ajoute : ‘Le Seigneur m’a assisté et rempli de force, il me délivrera de toute entreprise perverse’. Et il sait plus encore : que ses souffrances sont introduites dans celles du Rédempteur et reçoivent d’elles une signification de salut…”</em> La tentation du désespoir est une <em>“entreprise perverse”.</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6147484" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/1656923152.jpg" alt="jésus-christ,catholiques" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlCe que nous fêtons aujourd'huitag:plunkett.hautetfort.com,2020-06-14:62457342020-06-14T11:01:00+02:002020-06-14T11:01:00+02:00 L'eucharistie, selon H.U. von Baltha sar et F. Cassingena-Trévedy :...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6145179" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/378257956.jpg" alt="Diaporama-pelerins-Emmaues-0_0_445_334.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L'eucharistie, selon H.U. von Baltha<span style="color: #000000;">sar et F. Cassingena-Trévedy :</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">S<span style="color: #000000;">ur la 1<sup>ère</sup> lettre de Paul aux Corinthiens (10,16-17) :</span></span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< L’apôtre tire la conclusion de ce qui est fidèlement admis comme vrai. Parce que le corps du Christ est un seul pain pour la multitude, nous formons ensemble un seul corps, et nul autre que le corps du Christ. Cela non parce que, dans le repas commun, notre sympathie mutuelle réelle se trouve affermie, mais de la manière inconcevable que cet unique corps physique, qui a maintenant revêtu une forme eucharistique, a le pouvoir de nous incorporer à lui. Cette fois encore le fait nous est présenté, sans explication. Cela n’a rien à voir avec la magie ou le sortilège, mais bel et bien avec la <em>“folie”</em> de l’amour divin inventant des choses qui dépassent toute force humaine d’explication. Alors c’est justement parce que Dieu est l’amour que l’invraisemblable doit être vrai. >></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">La mise au point de Balthasar se complète par l’analyse du P. Cassingena-Trevédy, déjà citée in extenso dans notre blog mais dont je rappelle ce passage : </span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><<parce que le Vivant est agile et libre, parce que le Bien-Aimé saute sur les montagnes et bondit sur les collines (Ct 2, 8), nous serons <strong>attentifs </strong><strong>à tous les événements “eucharistiques” non ritualisés, non formalisés, inofficiels, de notre vie, à toutes les saillies imprévisibles de la Présence.</strong> Car il se passe bel et bien de l’eucharistique dans nos vies, et pas forcément à l’heure ni au lieu de la messe… Il se fait tout à coup de la Vie avec les natures mortes de notre vie… <strong>Tout </strong><strong>ce minerai eucharistique, infiniment précieux, est à discerner après coup, à garder en mémoire, à conduire à l’église quand l’église est ouverte, et à apporter dans l’offertoire secret de nos messes dominicales, afin de ne pas y arriver le cœur vide.</strong> La fraction du pain (le premier et le plus beau nom de l’eucharistie, Luc 24, 35 ; Actes 2, 42) dit quelque chose de la « fragilité » de Dieu et de la nôtre, en chemin : elle peut fulgurer tout à coup, entre les mains humaines les plus humbles, les plus rudes, les plus inattendues, tandis qu’elle échappe des mains de ceux qui pensent en être les propriétaires. Au vrai, <strong>il se rencontre partout des éclats du Vivant, et nous sommes nous-mêmes ces éclats.</strong> Nul ne saurait mettre la main sur lui (Jean 7, 30) : ni individu, ni institution. >></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6145180" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/2064745214.jpg" alt="Créateur et création.jpg" /></p><p> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLe Royaume à venir, non les fantasmes du passé...tag:plunkett.hautetfort.com,2020-05-20:62400762020-05-20T18:09:00+02:002020-05-20T18:09:00+02:00 Fête de l'Ascension du Ressuscité. Esprit Saint, enseigne-nous à ne...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6135592" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/3826411883.jpg" alt="ascension-jesus.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #000000;">Fête de l'Ascension du Ressuscité. Esprit Saint, enseigne-nous à ne pas substituer au Royaume divin à venir on ne sait quelle nostalgie de royaumes terrestres : régression tentatrice qui traverse les siècles pour éloigner les chrétiens de la foi au Christ...</span> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif;"><< <span style="color: #000000;">Les quarante jours de l'apparition du Ressuscité étaient un passage très mystérieux entre la vie et la mort terrestres de Jésus d'une part, et son ascension vers le Père d'autre part. Dès le début de sa vie, il était celui qui avait été engendré par l'Esprit : le choix des Douze se produisit expressément dans l'Esprit Saint (Actes 1:2). Maintenant il est le Glorifié entièrement rempli de l'Esprit, le<em> "second homme venu du ciel"</em> (1Corinthiens 15:47), celui qui, allant au Père, sera <em>"esprit vivifiant"</em> (ibid. 46) pour l'Eglise. Ce qui lui tient à coeur, c'est uniquement le <em>"Royaume de Dieu"</em> (Actes 1:4), que les disciples auront à proclamer dans le Saint-Esprit <em>"jusqu'aux extrémités de la terre"</em> ; tandis que pour les disciples qui n'ont pas encore reçu l'Esprit, c'est encore <em>"la royauté en Israël"</em> et sa date de commencement qui sont importants. Mais ce désir des disciples est chassé par deux choses : l'attente priante de l'Esprit, et l'envoi en Lui dans le monde entier (pour être <em>"mes témoins", </em>Actes 1:5). Ces deux choses inséparables constitueront l'essence de l'Eglise : prière instante pour demander l'Esprit de Dieu, et attestation. Ceux qui regardent vers le ciel où Jésus a disparu, sont envoyés par les anges à la double mission qu'Il leur a indiquée...</span> >></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif;">Hans Urs von Balthasar</span></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #808080;"><strong><em><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 14pt;">Ô Seigneur, envoie ton Esprit</span></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #808080;"><strong><em><span style="font-family: times new roman, times, serif; font-size: 14pt;">Qu'Il renouvelle la face de la terre...</span></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6135594" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/2011703535.3.gif" alt="11976318063967[1].gif" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlVendredi Saint : “Peut-il y avoir rien d’analogue ?”tag:plunkett.hautetfort.com,2020-04-10:62286212020-04-10T07:18:00+02:002020-04-10T07:18:00+02:00 L’acte rédempteur du Golgotha, selon Hans Urs von Balthasar :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6116103" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/4086609552.jpg" alt="91382685_583460028909957_3910410028988760064_n.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">L’acte rédempteur du Golgotha, selon Hans Urs von Balthasar :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< Devenir <strong>solidaire des perdus,</strong> c’est <em>plus</em> que mourir pour eux en les représentant d’une manière extérieure. Plus aussi que proclamer la parole de Dieu de telle sorte que cette proclamation conduise accidentellement, par l’opposition qu’elle suscite parmi les pécheurs, à une mort violente. Plus encore qu’assumer seulement leur commun et inévitable destin de mort. Plus enfin que simplement prendre sur soi de façon consciente la mort constitutivement immanente, depuis Adam, à toute vie de pécheur et faire personnellement de cette mort un acte d’obéissance et de don de soi à Dieu – quand bien même la pureté et la liberté de cet acte resteraient inaccessibles à tous les autres hommes qui sont pécheurs, et fonderaient ainsi un « nouvel existential » de la réalité du monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Au-delà de tout cela – qui peut avoir sa valeur relative – <strong>l’acte rédempteur</strong> consiste à <strong>assumer, d’une manière absolument unique, tout le péché du monde. </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Et il est l’acte du Fils absolument unique du Père, dont la double nature, humaine et divine, est seule capable d’une telle mission. </span></strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Qui, sauf lui, aurait<em> « le pouvoir de donner sa vie et le pouvoir de la reprendre » </em>(Jean 10,18) ?</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Peut-il y avoir rien d’analogue</span></strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> au <em>« second Adam »</em> en qui <em>« tous revivront » </em>(1Corinthiens 15,22), à celui qui est seul<em> « monté au ciel »,</em> le Fils de l’homme <em>« descendu du ciel »</em> (Jean 3,13) ? </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Existe-t-il une transition quelconque entre la vanité de tous les anciens sacrifices et la force absolue et décisive du sacrifice du Christ, lui aussi absolument unique et non réitérable (Hébreux 7,9) ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Existe-t-il d’autre point de convergence</span></strong><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> de tous les sacrifices et de toutes les liturgies vétérotestamentaires (et si l’on veut, païennes), des lois et institutions religieuses, des prophéties et symboles, des fonctions sacrales et profanes qui, dans leur caractère disparate, restent toutes inconciliables entre elles, existe-t-il d’autre point de convergence que<strong> l’unique Golgotha, où toutes choses sont accomplies, dépassées, abolies et remplacées par l’œuvre unique que <em>Dieu</em> accomplit ? </strong></span></span><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Dieu en tant qu’homme, certes, et Dieu seulement en tant qu’homme… Cependant non pas Dieu avec un homme quelconque, mais Dieu, l’absolument unique, dans cet homme absolument unique qui est l’unique parce qu’il est Dieu.<strong> Et qui, pour cette unique raison, peut aussi faire participer à sa croix unique les hommes ses semblables, avec lesquels il est plus profondément solidaire qu’un homme ne peut jamais l’être avec un autre</strong> – et cela dans la mort où chacun, par ailleurs, est absolument solitaire… >></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6116104" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/724401609.jpg" alt="linceul[1].jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - sérénitétag:www.chemindamourverslepere.com,2020-03-11:62190092020-03-11T05:05:00+01:002020-03-11T05:05:00+01:00 « Une âme pure, simple, ferme dans le bien, n'est jamais dissipée au milieu...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Une âme pure, simple, ferme dans le bien, n'est jamais dissipée au milieu même des plus nombreuses occupations, parce qu'elle fait tout pour honorer Dieu, et que, tranquille en elle-même, elle tâche de ne se rechercher en rien. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong><em>Imitation de Jésus-Christ</em></strong>, L.I, chap.III, 3, Trad. Abbé de Lamennais, Mame, Tours, 1877.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6100120" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/366366383.jpg" alt="fleurs_blanches_1a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.wallpaperflare.com/white-petaled-flower-flowers-nature-spring-snowdrops-flowering-wallpaper-cato" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>)</span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.html”Cette nuit, l'amour de Dieu s'est montré à nous”tag:plunkett.hautetfort.com,2019-12-25:62007422019-12-25T19:54:00+01:002019-12-25T19:54:00+01:00 Homélie du pape François ( 24 décembre 2019) :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6071913" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/269338119.jpg" alt="georges-de-la-tour.-l-adoration-des-bergers-1645-detail2.jpg" /></p><p align="center"><span style="color: #333399;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 13.5pt;"><span style="font-size: 12pt;">Homélie du pape François</span> (</span></span></strong></span><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 12pt; color: #333399;">24 décembre 2019) :</span><em><span style="font-size: 12pt; color: #663300;"><br /></span></em></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< <span style="font-size: 14pt;"> <strong><em>"Sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi"</em></strong> (Isaïe 9, 1). Cette prophétie de la première lecture s’est réalisée dans l’évangile : en effet, alors que les bergers veillaient la nuit sur leurs terres, "<em>la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière"</em> (Luc<em> 2, </em>9). Dans la nuit de la terre est apparue une lumière venant du ciel. Que signifie cette lumière apparue dans l’obscurité ? L’apôtre Paul nous le suggère, lui qui nous a dit :<strong> <em>"La grâce de Dieu est apparue".</em></strong> La grâce de Dieu, qui <em>"s’est manifestée pour le salut de tous les hommes"</em> (Tite 2, 11), a enveloppé le monde cette nuit.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Mais qu’est-ce que cette grâce ? C’est l’amour divin, l’amour qui transforme la vie, qui renouvelle l’histoire, qui libère du mal, qui répand la paix et la joie. <strong>Cette nuit, l’amour de Dieu s’est montré à nous : c’est Jésus.</strong> En Jésus, le Très Haut s’est fait petit, pour être aimé de nous. En Jésus, Dieu s’est fait enfant, pour se laisser embrasser par nous. Mais, nous pouvons encore nous demander, pourquoi saint Paul appelle la venue de Dieu dans le monde <em>“grâce”</em> ? Pour nous dire qu’elle est complètement <em>gratuite.</em> Alors qu’ici sur terre tout paraît répondre à la logique du "donner pour avoir", Dieu arrive gratuitement. Son amour n’est pas négociable : nous n’avons rien fait pour le mériter et nous ne pourrons jamais le récompenser.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">"La grâce de Dieu est apparue"</span></em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">. Cette nuit nous nous rendons compte que, tandis que <strong>nous n’étions pas à la hauteur, </strong>Il s’est fait pour nous<strong> petitesse</strong> ; tandis que<strong> nous allions à nos affaires, </strong>Il est <strong>venu au milieu de nous.</strong> Noël nous rappelle que Dieu continue d’aimer tout homme, même le pire. A moi, à toi, à chacun de nous aujourd’hui, il dit :<em> “Je t’aime et je t’aimerai toujours, tu es précieux à mes yeux”.</em> <strong>Dieu ne t’aime pas parce que tu penses juste et que tu te comportes bien ; il t’aime et c’est tout. Son amour est inconditionnel, il ne dépend pas de toi.</strong> Tu peux avoir des idées erronées, tu peux avoir créé des situations très compliquées, mais le Seigneur ne renonce pas à t’aimer. Combien de fois ne pensons-nous pas que Dieu est bon si nous sommes bons et qu’il nous châtie si nous sommes mauvais. Ce n’est pas ainsi. Dans nos péchés, il continue de nous aimer. Son amour ne change pas, il n’est pas susceptible ; il est fidèle, il est patient.<strong> Tel est le don que nous trouvons à Noël : nous découvrons avec stupeur que le Seigneur est toute la gratuité possible, toute la tendresse possible.</strong> Sa gloire ne nous aveugle pas, sa présence ne nous effraie pas. Il naît pauvre de tout, pour nous conquérir avec la richesse de son amour.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">"La grâce de Dieu est apparue"</span></em><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">. Grâce est synonyme de beauté. Cette nuit, dans la beauté de l’amour de Dieu, nous redécouvrons aussi notre beauté, parce que nous sommes <em>les bien-aimés de Dieu</em>. Dans le bien et dans le mal, dans la santé et dans la maladie, heureux ou tristes, à ses yeux nous apparaissons beaux : non pas pour ce que nous faisons, mais pour ce que nous sommes. Il y a en nous une beauté indélébile, intangible, une beauté irrépressible qui est le noyau de notre être. Aujourd’hui Dieu nous le rappelle, en prenant avec amour notre humanité et en la faisant sienne, “en l’épousant” pour toujours.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Vraiment la<em> "grande joie"</em> annoncée cette nuit aux bergers est <em>"pour tout le peuple".</em> Parmi ces bergers, qui n’étaient certes pas des saints, <strong>nous y sommes aussi, avec nos fragilités et faiblesses.</strong> Comme il les a appelés, <strong>Dieu nous appelle aussi, parce qu’il nous aime.</strong> Et, dans les nuits de la vie, à nous comme à eux il dit : <em>"Ne craignez pas"</em> (<em>Lc </em>2, 10). Courage, ne perds pas confiance, ne perds pas l’espérance, ne pense pas qu’aimer est du temps perdu ! Cette nuit, l’amour a vaincu la crainte, une espérance nouvelle est apparue, la douce lumière de Dieu a vaincu les ténèbres de l’arrogance humaine. Ô humanité, Dieu t’aime et pour toi il s’est fait homme, tu n’es plus seule !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Chers frères et sœurs, que faire devant cette grâce ? Une seule chose : <em>accueillir le don</em>. Avant d’aller à la recherche de Dieu, laissons-nous chercher par lui, qui nous cherche en premier. <strong>Ne partons pas de nos capacités, mais de sa grâce, parce que c’est Lui, Jésus, le Sauveur.</strong> Posons le regard sur l’Enfant et laissons-nous envelopper de sa tendresse. <strong>Nous n’aurons plus d’excuses pour ne pas nous laisser aimer par Lui : ce qui dans la vie va mal, ce qui dans l’Eglise ne fonctionne pas, ce qui dans le monde ne va pas ne sera plus une justification.</strong> Cela passera au second plan, parce que devant l’amour fou de Jésus, un amour toute douceur et proximité, il n’y a pas d’excuses. La question à Noël est : <em>“Est-ce que je me laisse aimer par Dieu ? Est-ce que je m’abandonne à son amour qui vient pour me sauver ?”.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Un don aussi grand mérite une profonde gratitude. <strong>Accueillir la grâce est savoir <em>remercier</em>.</strong> Mais nos vies sont souvent vécues loin de la gratitude. Aujourd’hui, c’est le jour idéal pour nous approcher du tabernacle, de la crèche, de la mangeoire, pour dire merci. Accueillons le don qui est Jésus, pour ensuite <em>devenir don </em>comme Jésus. Devenir don est donner du sens à la vie. Et c’est le meilleur moyen pour changer le monde : nous changeons, l’Eglise change, l’histoire change quand nous commençons non pas à vouloir changer les autres, mais nous-mêmes, en faisant de notre vie un don.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Jésus nous le montre cette nuit : il n’a pas changé l’histoire en forçant quelqu’un ou à force de paroles, mais avec le don de sa vie. Il n’a pas attendu que nous devenions bons pour nous aimer, mais il s’est donné gratuitement à nous. <strong>Nous aussi, n’attendons pas que notre prochain devienne bon pour lui faire du bien, que l’Eglise soit parfaite pour l’aimer, que les autres nous considèrent pour les servir. Commençons les premiers. Ça, c’est accueillir le don de la grâce.</strong> Et la sainteté n’est autre que conserver cette gratuité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Une belle légende raconte qu’à la naissance de Jésus, les bergers accouraient à la grotte avec divers dons. Chacun apportait ce qu’il avait : celui-ci des fruits de son travail, celui-là quelque chose de précieux. Mais, tandis que tous se dépensaient avec générosité, il y avait un berger qui n’avait rien. Il était très pauvre, il n’avait rien à offrir. Tandis que tous rivalisaient pour présenter leurs dons, il se tenait de côté, tout honteux. A un certain moment, saint Joseph et la Vierge se trouvèrent en difficulté pour recevoir tous ces dons, si nombreux, surtout Marie, qui devait porter l’Enfant. Alors, en voyant ce berger avec les mains vides, elle lui demanda de s’approcher. Et elle lui mit dans les bras Jésus. Ce berger, en l’accueillant, se rendit compte d’avoir reçu ce qu’il ne méritait pas, d’avoir entre les bras le don le plus grand de l’histoire. <strong>Il regarda ses mains, ces mains qui lui paraissaient toujours vides : elles étaient devenues le berceau de Dieu. </strong>Il se sentit aimé et, en surmontant la honte, <strong>il commença à montrer Jésus aux autres, parce qu’il ne pouvait pas garder pour lui le don des dons.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Cher frère, chère sœur, si tes mains te semblent vides, si tu vois ton cœur pauvre d’amour, cette nuit est pour toi. <em>La grâce de Dieu est apparue</em> pour resplendir dans ta vie. Accueille-la et la lumière de Noël brillera en toi. >><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6071910" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/3531919955.jpg" alt="772533361.2.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlJoyeux Noël ! “C’est notre naissance, avec Lui, de Dieu”tag:plunkett.hautetfort.com,2019-12-24:62005902019-12-24T18:49:00+01:002019-12-24T18:49:00+01:00 “Noël n’est pas un événement intérieur à l’histoire, mais l’irruption...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6071628" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/3339262150.jpg" alt="812463492.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #333399;"><strong>“Noël n’est pas un événement intérieur à l’histoire, mais l’irruption de l’éternité dans le temps. De même, Pâques sera le jaillissement du Ressuscité de l’histoire dans l’éternité” :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< En Dieu il y a un éternel aujourd’hui, et cet éternel devient présent dans le temporel. Cela ne signifie pas seulement que tout le passé, le vétéro-testamentaire, était depuis toujours l’aube de cet aujourd’hui : mais, bien davantage, que <em>l’aujourd’hui</em> de l’irruption de l’événement éternel en Dieu ne pourra jamais devenir un <em>passé</em> temporel ! Non seulement, à toute fête de Noël, le ‘maintenant’ de la venue de Dieu dans le monde redevient <em>actuel,</em> mais il ne peut, à aucun instant de la simple vie quotidienne, n’être <em>pas</em> le présent ! Les fêtes nous rappellent seulement, à nous, humains oublieux, que l’avènement de Dieu dans l’histoire se réalise toujours <em>maintenant.</em> Le Seigneur est sans cesse en train de venir ; il ne s’éloigne que pour pouvoir venir de nouveau. C’est précisément ce qu’il faut considérer pour sa venue eucharistique… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Ce Premier de tous est venu aujourd’hui dans le monde, son monde, qu’Il a créé et qui Lui appartient. Et si tant d’hommes ne Le connaissent pas et ne Le reçoivent pas, à nous, qui croyons et aimons, la grâce est donnée de Le recevoir chez nous et, par Lui, avec Lui et en Lui, “de devenir enfants de Dieu”. Noël n’est pas seulement Sa naissance : ce doit être aussi <em>notre</em> naissance, avec Lui, de Dieu. >></span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p align="center"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: 'Arial',sans-serif;">Hans Urs von Balthasar</span></strong></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6071638" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/3531919955.jpg" alt="jésus-christ,christianisme,noël" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.html... parce que vous êtes Immaculéetag:www.chemindamourverslepere.com,2019-12-09:61966292019-12-09T05:15:00+01:002019-12-09T05:15:00+01:00 « Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes Immaculée, La femme dans...
<p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes Immaculée,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La femme dans la Grâce enfin restituée,</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La créature dans son honneur premier</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et dans son épanouissement final,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">De sa splendeur originale.</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Intacte ineffablement parce que vous êtes</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La Mère de Jésus-Christ,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Qui est la Vérité entre vos bras, et la seule Espérance</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Et le seul Fruit.</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Parce que vous êtes la femme,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">L'Eden de l'ancienne tendresse oubliée,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Les larmes accumulées,</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Parce qu'il est midi,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Parce que nous sommes en ce jour d'aujourd'hui,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Parce que vous êtes là pour toujours,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Simplement parce que vous êtes Marie,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Simplement parce que vous existez,</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée ! »</span></p><p style="padding-left: 120px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Paul Claudel (1868-1955), extrait de "La Vierge à midi",</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">du recueil "Poèmes de Guerre" (1914-1915).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6065787" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/1345374305.jpg" alt="Paul Claudel,Vierge,Marie,Immaculée Conception,midi,Mère,Jésus-Christ,tendresse,espérance" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682), Inmaculada Concepción, la Niña<br /><span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://es.wikipedia.org/wiki/Museo_de_Bellas_Artes_de_Sevilla" target="_blank" rel="noopener">Musée des Beaux-Arts de Séville</a></span> (Espagne)</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Inmaculada_Concepci%C3%B3n,_la_Ni%C3%B1a_(Bartolom%C3%A9_Esteban_Murillo).jpg" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>)</span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.html”S'occuper d'une brebis afin de les sauver toutes”tag:plunkett.hautetfort.com,2019-11-10:61892372019-11-10T09:55:00+01:002019-11-10T09:55:00+01:00 Un sermon de saint Pierre Chrysologue (V e siècle), à envoyer aux...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6054995" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/140933824.jpg" alt="pierre chrysologue.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #808080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Un sermon de saint Pierre Chrysologue (V</span></strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">e </span><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">siècle), à envoyer aux irresponsables qui accusent le pape de <em>"vénérer les idoles"</em> : </span></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt; color: #000000;"><em><span style="font-family: times new roman, times, serif;"><< Dieu part à la recherche de ce qui est perdu, tout en gardant ce qu'Il a laissé sur place, et Il retrouve ce qui était égaré sans perdre ce qu'il tient sous sa garde. Voilà pourquoi ce berger n'est pas de la terre mais du Ciel... "Si l'un de vous", dit le Seigneur, "a cent brebis et en perd une" : vous le voyez, la perte d'une seule brebis a douloureusement éprouvé ce berger, comme si le troupeau tout entier, privé de sa protection, s'était engagé dans une mauvaise voie. C'est pourquoi, laissant là les quatre-vingt-dix-neuf autres, Il part à la recherche d'une seule : Il ne s'occupe que d'une seule afin de les retrouver et de les sauver toutes en elle. >></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6055000" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/704445844.jpg" alt="2808050262.2.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlUn évangile qui bouscule les rites et les identitéstag:plunkett.hautetfort.com,2019-10-13:61826692019-10-13T18:04:00+02:002019-10-13T18:04:00+02:00 Jésus et les dix lépreux (Luc 17,11-19)... Comme le souligne Hans Urs...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6043890" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/832611901.jpg" alt="b_ordinaire_06.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #808080;">Jésus et les dix lépreux (Luc 17,11-19)... Comme le souligne Hans Urs von Balthasar, les dix sont <em>guéris,</em> mais seul est <em>sauvé</em> celui que le rite du Temple et la coutume nationale n'ont pas aveuglé : </span> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;"><strong><span style="font-size: 14pt;">► </span></strong><strong><span style="font-size: 14pt;">Hans U. von Balthasar,</span></strong><span style="font-size: 14pt;"> commentant l'évangile de ce dimanche où le Samaritain est le seul (des dix lépreux guéris) à revenir rendre grâce et gloire à Jésus : </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt;"><< Dix lépreux guéris par le Seigneur - pendant que, sur son ordre, ils vont se montrer aux prêtres. Ceux-ci avaient le devoir de déclarer le lépreux impur (Lévitique 13, 12d), mais aussi de constater une éventuelle guérison et d'annuler le verdict d'impureté (ibid. 16).<strong> Jésus seul accomplit le miracle</strong> qui se produit pendant que les lépreux vont se présenter aux prêtres ; <strong>mais</strong> pour les Juifs dans la maladie, le <strong>geste liturgique prescrit dans la Loi</strong> est si décisif qu'ils placent <strong>tout le sens de la guérison</strong> dans la <strong>cérémonie prescrite</strong>. De même, bien des <strong>chrétiens </strong>considèrent <strong>le fait de "pratiquer"</strong></span></em> <em><span style="font-size: 14pt;">comme le centre de la religion, et <strong>oublient alors tout à fait la grâce reçue de Dieu, qui est l'origine et le but du fait "d'aller à l'église"</strong>.</span></em><span style="font-size: 14pt;"> <em> Le<strong> but</strong> disparaît dans le <strong>moyen, </strong>qui n'a souvent <strong>plus guère de rapports avec ce qui est spécifiquement chrétien,</strong> et qui devient pure <strong>coutume </strong>: tradition irréfléchie. Il faut un </em><em>"étranger"</em><em> (le lépreux samaritain) - c'est-à-dire<strong> celui qui n'est pas habitué à ce qui est traditionnel </strong>- pour percevoir la grâce comme telle et en remercier qui de droit. >></em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;"><span style="font-size: 14pt;">Se voyant guéris en chemin, les neuf autres ex-lépreux continuent vers le Temple (la Règle, les Valeurs traditionnelles, l'Identité)... Le dixième, samaritain donc étranger au système du Temple, est assez lucide pour faire <u>demi-tour</u> : il vit ainsi - littéralement - une </span><u><span style="font-size: 14pt;">conversion</span></u><span style="font-size: 14pt;">. Il court rendre grâce à Jésus, qui lui dit alors : </span><em><span style="font-size: 14pt;">"ta foi t'a sauvé"</span></em>… <span style="font-size: 14.0pt;">Non pas sauvé de la maladie, puisque les neuf autres sont guéris aussi ; mais sauvé parce que – contrairement aux neuf autres qui attribueront leur guérison au rite du Temple – il rend grâce à Jésus en glorifiant Dieu. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;"><em><span style="font-size: 14pt;">► </span></em><span style="font-size: 14pt;">Balthasar reprend ces thèmes dans ses commentaires de la première lecture (2 Rois 5,14-17 : la guérison de Naaman le Syrien) et de la deuxième lecture (2Timothée 2, 8-13) :</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">1. << On a besoin de<strong> prendre de la distance par rapport à l'accoutumance religieuse, pour apprendre ce qu'est le miracle et quelle reconnaissance lui est due.</strong> Jésus l'avait clairement dit dans son discours inaugural à Nazareth. >> <em> [ Luc 4, 25-27 : << Jésus leur dit : "Au temps du prophète Elisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman le Syrien !" A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux ; ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville...>> ]</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000; font-family: times new roman, times, serif;">2.<em> << Le <strong>vrai christianisme</strong> - derrière sa dégénérescence, spirituellement mortelle, en simple tradition - a la forme <strong>"secouante" </strong>du martyre qui est une profession de foi (pas nécessairement sanglante) par la souffrance. [...] Si nous traitons Dieu comme une sorte d'automate religieux, Il nous montrera qu'Il n'est pas cela, mais qu'Il est <strong>le Dieu libre,</strong> <strong>vivant,</strong> et aussi le Verbe éternel qui se manifeste comme<strong> libre et non enchaîné.</strong> >></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6043891" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/964377577.jpg" alt="10 lepreux.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLazare et le riche : un évangile à ne pas biaisertag:plunkett.hautetfort.com,2019-09-28:61789502019-09-28T12:27:00+02:002019-09-28T12:27:00+02:00 Jésus dit exactement ce qu'il dit ! Ne cherchons pas à esquiver la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6037067" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/02/3551038439.jpg" alt="riche et lazare.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #808080;"><strong>Jésus dit exactement ce qu'il dit ! Ne cherchons pas à esquiver la teneur concrète du message, souligne Hans Urs von Balthasar :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><< L’évangile (Luc 16,19-31) souligne avant tout<strong> le fossé infranchissable entre la vie de bombance du riche et la misère du pauvre </strong>qui est “couché devant le portail”, donc voit ce qui se passe à l’intérieur, sans que personne ne se soucie de ses plaies. C’est cela seulement que montre Jésus, et<strong> nous n’avons pas à fignoler l’image dans quelque direction théologique que ce soit</strong>… Jésus a précisé très concrètement le commandement de l’amour du prochain, et il étend la portée du contraste criant entre pauvre et riche : le fossé devient dans l’Au-delà l’abîme définitif, infranchissable, entre le repos “dans le sein d’Abraham” et les enfers brûlants… La simple parabole de Jésus n’est qu’une <strong>concrétisation de la parole</strong> que nous ne comprenons peut-être que difficilement : “Heureux, vois les pauvres, malheur à vous les riches” (Luc 6,20-24). >></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><< Dans la deuxième lecture (1 Timothée 6,11-16), “conquérir la vie éternelle” ne signifie pas chercher à se saisir de Dieu. Se décider pour Dieu, porter témoignage pour Dieu, signifie au contraire que l’on a été saisi par Lui et que l’on se tient à Sa disposition. >></span></em></span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; font-size: 12pt;">(Hans Urs von Balthasar)</span></p><p style="text-align: center;" align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">On est saisi par Dieu, on ne Le saisit pas… Parmi les diverses manières de prétendre <em>saisir </em>Dieu pour <em>se servir </em>de Lui, il y a les lectures réductionnistes des évangiles : celles qui cherchent à “spiritualiser” les paraboles en les privant de leur précepte de compassion concrète. Ainsi tel mandarin libéral-conservateur affirmant que l’évangile du bon Samaritain (Luc 10,29-37) n’est pas à prendre concrètement – en aidant les victimes de la société – mais à <em>décrypter</em> comme allégorie purement spirituelle de la rédemption du pécheur </span><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">[*].</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> Ressurgit ainsi au XXI</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">e </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">siècle le discours de la bien-pensance bourgeoise du XIX</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">e</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">… Alors que les <u>deux</u> lectures, sociale et spirituelle, sont inséparables selon la tradition catholique ! </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">__________</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">[*] Moins conservateurs que libéraux, certains intellectuels “traditionnels” mutilent la tradition. Dans le libéral-conservatisme (oxymore), le conservatisme est en plume, le libéralisme en plomb.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6037856" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/02/947231736.jpg" alt="jésus-christ,christianisme,catholiques" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLa difficile parabole de ”l'intendant d'injustice”tag:plunkett.hautetfort.com,2019-09-22:61775432019-09-22T13:22:00+02:002019-09-22T13:22:00+02:00 Non, le Christ ne se contredit pas dans ce chapitre de l'évangile...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6034309" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/2803043431.jpg" alt="Intendant.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #808080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Non, le Christ ne se contredit pas dans ce chapitre de l'évangile selon saint Luc ! Un article d'exégèse linguistique recontextualise (et éclaire) ce passage qui laissa perplexe tant de paroissiens :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Luc 16,1-13. C’est, dit l’exégète,<em> “l’histoire d’un intendant qui, licencié par son patron pour malhonnêteté, se voit à la fin loué pour son habileté par ce même patron, après avoir trafiqué les chiffres”…</em></span> <span style="font-size: 12.5pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">L</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">a parabole de l’intendant <em>“infidèle”</em> (ou <em>“d’injustice”</em>) a toujours laissé perplexe le lecteur catholique : Jésus semble se contredire entre, d’une part, le couple de versets 8-9 <em>(“le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté” – </em>“<em>eh bien moi, je vous le dis : faites-vous des amis avec l’argent malhonnête”</em>), et, d’autre part, le verset 13 qui conclut la parabole : <em>“ Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent.”</em> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">Certains croient résoudre cette contradiction apparente par une pirouette libérale-conservatrice :<em> “Les paraboles sont des allégories spirituelles, elles ne parlent de rien de social ni d’économique…”</em> Argument hétérodoxe et peu surprenant de la part d’un certain milieu, très déférent envers <em>“l’argent”</em> comme disait saint Luc à propos des pharisiens. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Le sujet est néanmoins complexe. C’est un problème de traductions, de l’araméen en grec, puis du grec dans les langues ultérieures. Un article d’exégèse linguistique publié par l’abbé Frédéric Guigain sur le site </span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">EECHO (1)</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> aide à comprendre qu’en réalité il n’y a pas de contradiction mais des niveaux successifs de la leçon : niveaux de pédagogie orale en araméen, donc<em>“itinéraire initiatique” </em>que les traductions, littérales, ne pouvaient linguistiquement pas transposer par écrit. D’où la perplexité des prédicateurs et des publics paroissiaux, doublée d’une mise en doute de Luc 16,1-13 par des pédants (XIX</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">e</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">-XX</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">e</span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> siècles) dont l’hypercritique ne reposait que sur… une incompréhension due à l'allégeance excessive au texte grec ! Il faut lire <em>in extenso</em> cet article érudit et très argumenté de Frédéric Guigain, dont voici un aperçu :</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Le problème des traductions</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">► <em><< </em></span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Tout le nœud de la contradiction réside dans l’usage exclusif que fait le grec de l’expression </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">kurios<em> (</em>dominus<em> dans la Vulgate), là où précisément l’araméen utilise <u>deux expressions</u> bien distinctes </em>[pour “patron” et pour “Seigneur”],<em> sur le fondement desquelles est bâtie toute l’architecture du récitatif et par suite le parcours initiatique d’approfondissement du sens…>></em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">►</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> Ce que raconte la <u>parabole</u> et ce qui est dit par Jésus dans l<u>’explication finale</u> <em>“appartiennent <u>à des plans totalement différents</u>”</em>… “<em>Non seulement les jugements contradictoires <u>ne procèdent pas des mêmes personnes</u>, mais encore à la lumière de ceux qui les énoncent <u>ils n’ont pas</u>, et ne peuvent avoir, <u>un contenu identique</u>.” </em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">► <em><< Tant que la transmission du message évangélique était prioritairement véhiculée dans une culture de l’oralité, la traduction grecque ne devait présenter aucune ambiguïté : il suffisait d’insister sur l’article défini [grec : </em><strong><u>o</u></strong> kurios<em>] avec la voix, pour faire comprendre aux auditeurs si l’expression devait être entendue au sens de "</em>simple patron" <em>ou bien au sens de "</em>Seigneur"<em>. Mais, dès que la référence prioritaire à l’oralité a dû se perdre, la traduction grecque n’a pu qu’induire les lecteurs au méli-mélo dont nos traductions liturgiques se font jusqu’à aujourd’hui le fidèle relais dans nos assemblées… La traduction <u>orale</u> en grec de </em>"Notre Seigneur<em>" par "</em>o kurios"<em> est juste et fidèle à l’expression araméenne, et capable d’en rendre toute l’intensité ; au contraire, la traduction <u>écrite</u> grecque est erronée et conduit nécessairement aux pires contradictions.</em></span> <em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">>></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></em></span></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Les enseignements</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">►</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> << <em>L’intendant est licencié par son patron pour cause de mauvaise gestion des biens qui lui sont confiés, tandis qu’il est loué par le Seigneur pour l’habileté avec laquelle il a su gérer son propre intérêt. Ce faisant, le Seigneur n’en fait pas un juste ; au contraire, il continue <u>à stigmatiser sa malhonnêteté en le nommant “intendant d’injustice”</u> (</em>oikonomos tès adikias<em>). La louange formulée par le Seigneur porte sur l’habileté dont a fait preuve l’intendant dans la gestion de son intérêt personnel (</em>oti fronimôs epoièsén,<em> “pour ce qu’il a agi habilement”), mais non sur la valeur morale du procédé dans le cadre de l’administration des biens d’autrui. Si donc le Seigneur invite les enfants de lumière à méditer sur l’habileté de l’intendant et à prendre modèle sur celle-ci pour leurs affaires, <u>il ne leur signifie néanmoins en aucune façon d’user de malhonnêteté</u>. Le Seigneur tire d’un procédé malhonnête une leçon d’habileté, qu’il propose comme sagesse aux justes dans la gestion de leurs affaires, mais <u>il ne propose pas d’autres affaires aux justes que celles de la justice</u> !</em></span><span style="font-size: 12.5pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> […] </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Un procédé malhonnête est l’occasion d’une réflexion sur la méthode <u>honnête</u> que doivent suivre les<u> justes</u> pour <u>faire fructifier leur justice</u>… >></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">►</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> La ruse du malhonnête (licencié par son patron) auprès des débiteurs, par lesquels il espère se faire embaucher : <em><<</em></span> <em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">De quoi vit un gérant ? Des <u>commissions</u> qu’il prend sur le chiffre des ventes. Le stratagème qu’il invente alors, c’est de décompter du prix <u>normal</u> des denrées à la vente les commissions dont habituellement il se remplissait les poches. Par là il réussit à cacher son fait devant <u>des employeurs potentiels</u>, et même à faire bonne figure en offrant les denrées à un prix tel de faire croire à son désintéressement. Quand on sait que ses commissions (en nature) pouvaient s’élever du simple au double (100 pour 50 mesures d’huile), on a de quoi s’émerveiller de sa générosité, et surtout on imagine la légèreté avec laquelle il administrait les biens d’autrui à son propre avantage, </span></em><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">[...]</span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> donc sans profit possible pour son patron. La parabole proprement dite n’est donc qu’un cumul de roublardises, et cela constitue l’enseignement premier du récitatif. >></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">►</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> Frédéric Guigain note que la malhonnêteté, en l’occurrence, consiste à<em> « se créer de la richesse en vertu des conditions de l’échange, sans que cela corresponde à de la richesse réelle en vertu du travail ; un tel mode d’enrichissement ne peut durer longtemps ». </em>Leçon applicable au capitalisme d’aujourd’hui : cf. <em>Laudato Si’</em> et toute la doctrine sociale de l’Eglise…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;">► << <em> Aussi la <u>spéculation</u> n’est-elle pas seulement un mensonge sur la valeur du travail propre : elle est encore une spoliation de la valeur du travail d’autrui : puisque, <u>pour combler la surévaluation de la valeur d’échange par rapport au coût réel de production</u>, il faut cumuler le travail sans proportion avec sa valeur propre, autrement dit <u>s’accaparer son produit réel</u> en <u>dévaluant le travail à l’échange</u>. </em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">[…] </span><em>A l’époque de Jésus, il n’y a aucune institution régulatrice qui puisse poursuivre un tel délit </em><span style="font-size: 12pt;">(2)</span>.<em> Il lui suffit de cacher son fait pour faire peau neuve, et attendre la prochaine occasion.<u>..</u>. >></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">► Volet social du texte : <em><< La parabole est avant tout un enseignement sur <u>la justice sociale</u>. Le Seigneur en définit ici, comme en négatif, le fondement indispensable : à savoir, <u>que la richesse acquise soit toujours le fruit proportionnel du travail réalisé</u>. En effet, <u>seul le travail est créateur</u>, et lui seul peut former une augmentation réelle de la richesse. <u>En dehors de celui-ci, l’enrichissement ne peut être que l’effet de la dépossession du travail d’autrui</u>. Aussi appartient-il <u>aux États</u> de <u>réguler selon la justice le marché de l’offre et de la demande</u></em></span> <span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">[…]</span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> La planification soviétique et le libéralisme à outrance</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> (3)</span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> sont les deux écueils extrêmes où vient s’échouer la créativité du travail (soit du côté de la demande - en programmant les besoins -, soit du côté de l’offre - en monopolisant le profit-), et finalement la dignité même de l’homme créé à l’image et ressemblance de Dieu.</span></em> <span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">[…] </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> <u>Une société fondée sur le seul profit est vouée à la ruine et aux plus graves injustices envers les hommes…</u> >></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">► </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Volet moral :<em> << Seul le service par le travail définit la légitimité morale de la propriété, tant au moment de l’acquisition que durant tout le temps de la possession. <u>Une propriété qui (jalousement) n’est pas mise au service du bien commun est un préjudice porté au droit universel d’usage des biens de la création (et de ceux de la civilisation, dont elle est la continuation) ; autrement dit, est un vol fait aux plus pauvres qui, ne possédant pas les moyens de production, n’ont pas d’autre droit par lequel défendre leur subsistance</u>. >></em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">►</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> Ultime degré initiatique de la parabole : <em> << <span style="text-decoration: underline;">L</span><u>’accueil et la réhabilitation</u> de l’intendant malhonnête par les clients de son patron est <u>directement fonction du décompte qu’il a fait de ses commissions</u>. Or, ici gît un <u>grand mystère auquel la parabole doit nous introduire</u> en vertu de la règle analogique, et auquel le Seigneur ne manque pas de se référer à plusieurs reprises durant son ministère public : à savoir, que<strong> l’accueil de chacun de nous dans les demeures éternelles</strong> est <u>fonction</u> de <strong>notre capacité à<span style="text-decoration: underline;"> pardonner</span>, </strong>c’est-à-dire précisément <span style="text-decoration: underline;"><strong>à décompter notre dû dans notre relation avec autrui</strong>, et particulièrement <strong>dans notre relation avec les pécheurs</strong></span>. </em></span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">[…]</span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> Le <strong>jugement de Dieu</strong> ne saurait manquer d’être la révélation <strong>de notre vérité aussi dans notre relation avec autrui</strong>. C’est pourquoi chacun est rendu participant par Dieu au Jugement de tous en fonction de sa capacité à<strong> pardonner</strong>, c’est-à dire à librement décompter son propre dû. </span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">[…] </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">Tel est donc l’autre paradoxe auquel le Seigneur veut nous conduire :<strong> ce ne sont pas tant les saints qui nous accueilleront dans les demeures éternelles, que ces pécheurs eux-mêmes à qui nous aurons pardonné, car c’est la miséricorde qui constitue la règle d’échange dans les Cieux</strong>. Aussi les enfants de lumière doivent-ils apprendre dans les affaires de<u> justice</u> à être aussi malins que ne le sont les enfants de ce monde dans les affaires <u>d’argent</u>… >></span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Calibri',sans-serif;"><a href="http://www.eecho.fr/wp-content/uploads/2010/05/intendantmalhonnete1.pdf"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;">http://www.eecho.fr///wp-content/uploads/2010/05/intendantmalhonnete1.pdf</span></a></span></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 8pt;"><span style="font-family: 'Times New Roman', serif;">__________</span><span style="font-family: 'Arial', sans-serif;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">(<span style="color: #000000;">1) Acronyme pour <em>‘Enjeux de l’étude du christianisme des origines’.</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">(2) Pas seulement <em>“à l’époque de Jésus”</em>… Frédéric Guigain aurait-il quelque optimisme quant au système actuel ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">(3) La logique intrinsèque du libéralisme est d’être “<em>à outrance</em>” en éliminant (au nom du<em> “marché”</em>) tout ce qui fait contrepoids à la finance. Sinon ce n’est pas du libéralisme ! Un libéralisme <span style="text-decoration: underline;"><strong>auto</strong></span>-limité n'existe pas et n'a jamais existé, nous en avons partout la preuve sous les yeux en 2019.</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6034310" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/1252248421.jpg" alt="intendant-fidele.jpg" /></p><p><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLe Christ ressuscité ne fut-il qu’une “vision” ?tag:plunkett.hautetfort.com,2019-04-22:61455532019-04-22T11:01:00+02:002019-04-22T11:01:00+02:00 ...C’est ce que laissait entendre ce matin un chroniqueur de France...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5981975" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/3726476272.jpg" alt="jesus-appears-to-the-disciples-after-resurrection[1].jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #808080;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">...C’est ce que laissait entendre ce matin un chroniqueur de France Culture à partir d’un livre de Daniel Marguerat paru en mars dernier : </span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span></strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Né en 1943, Daniel Marguerat est pasteur de l’Eglise réformée du canton de Vaud et exégète spécialiste de la <em>narratologie</em> : l’étude des techniques et structures narratives dans les récits. Auteur notamment d’ouvrages sur les<em> Actes des apôtres,</em> il a publié en mars 2019 <em>Vie et destin de Jésus de Nazareth</em> (Seuil). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">C’est cet ouvrage qu’a parcouru le chroniqueur de France Culture pour composer son billet du lundi de Pâques. Et qu’a-t-il retenu du travail de Marguerat ? Que la foi en la résurrection de Jésus serait venue aux disciples sous la forme du<em> “voir”</em> : donc d’une<em> “vision”,</em> forme spirituelle proche du <em>“songe” – </em>deux phénomènes connus de l’Antiquité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">On se demande ce qu’en auront conclu les auditeurs de France Culture. On se demande aussi ce qu’en pense réellement M. Marguerat (et donc ce qu’il prêche dans sa paroisse vaudoise). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">N’ayant pas encore lu son livre, je dois m’en tenir à ce que l’auteur en dit lui-même dans ses entretiens avec la presse. Au <em>Monde de la Bible, </em>par exemple :<em> “</em></span><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">La première interprétation de la vie et de la mort de Jésus a été la foi en sa résurrection. C’est au travers d’expériences </span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">visionnaires,<em> un phénomène de type paranormal, que ses amis, femmes et hommes, ont reçu la conviction inattendue que Dieu se solidarisait avec l’homme pendu au bois.”</em></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">La formule<em> “expériences visionnaires” </em>est étrange de la part d’un auteur qui affirme par ailleurs voir le sujet à travers ses <em>“sources documentaires anciennes et abondantes” </em>: sources qui lui permettent par exemple d’établir (approuvons-le) que<em> “la théorie mythiste d’un Jésus imaginaire, récemment promue par Michel Onfray, est une supercherie intellectuelle”</em>. Et qu’il est faux <em>“de penser que l’après-Jésus n’ait rien à voir avec l’avant”, </em>comme le soutiennent les christophobes depuis la lointaine époque de Guignebert…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Mais si l’on prend en compte les <em>“sources documentaires”,</em> on doit admettre que les récits croisés (évangiles et <em>Actes</em>) ne décrivent pas des <em>“expériences visionnaires”.</em> Ils décrivent des <em>rencontres</em>. La résurrection de Jésus est présentée comme un événement, un fait constaté, et même dérangeant puisqu’il ne cadre pas avec l’eschatologie messianique juive. La résurrection est attestée par les apôtres – dès les premières semaines suivant la Passion – avant toute élaboration doctrinale, comme un fait brut : un fait ne concernant d’abord que la dignité personnelle de Jésus et son crédit auprès du Père.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Les récits d’apparitions du Ressuscité sont très anciens et ne sont pas des “visions” : au moment où ces récits furent rédigés, des témoins du fait vivaient encore (Paul en parle). Les divergences mêmes des récits plaident en leur faveur : <em> “Le caractère chaotique, lacunaire des narrations (voir aussi l’admirable bric à brac de 1Corinthiens 15,5-8) suggère que la tradition ecclésiale a d’abord recueilli un certain nombre de récits autonomes… Ce sont les faits, les événements qui ont paru importants aux rédacteurs et qui sont les matériaux primitifs de leur édifice”,</em> soulignait le Pr Jacques Perret<span style="font-size: 10pt;"> [*],</span> philologue de la Sorbonne spécialiste de l’Antiquité, mais père aussi du mot <em>“ordinateur”</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Le Pr Perret ajoutait : <em>“Attention à ne pas ratiociner dans le vide, mobilisant la science moderne au service de nos présupposés pour faire un tri dans les textes. Nous risquerions d’éliminer un élément qui eût été du plus grand intérêt pour une restitution des origines.” </em> N’est-ce pas ce que fait M. Marguerat ? <em>“J’ai voulu présenter un Jésus vraisemblable, raisonnablement reconstruit”, </em>dit-il au <em>Monde de la Bible</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">C’est faire un tri dans les textes que d’écarter la sobriété et le concret des récits d’apparitions du Ressuscité. Elles ne sont accompagnées d’aucune gloire, aucune transfiguration ; presque rien de supra-humain ; ce sont... des faits, aussi bouleversants soient-ils. Ces apparitions ne sont pas relatées comme des rêves mais comme ayant la simple densité du réel. On touche les blessures de Jésus. Il mange... Ce qui nous est dit, c’est qu’il est à nouveau vivant, d’une vie différente mais <em>dans son corps.. </em> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Le respect des sources interdit donc d’évacuer la Résurrection en la classant parmi les allégories du<em> “spirituel” </em>(<em>“c’était pour dire que…”</em>), ou parmi les projections psychologiques. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Le cri d’il y a deux mille ans est le fil conducteur de la foi chrétienne : </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;"><em>“Il est <strong>VRAIMENT</strong> ressuscité.”</em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-5981976" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/3207201995.jpg" alt="1210687467533.jpg" /></span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif;">______</span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif;">[*] <span style="font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;"><em>Ressuscité ?</em> (FAC, 1984).</span></span></p><p> </p><p> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlMatin de Pâques : l'amour plus rapide que le ministèretag:plunkett.hautetfort.com,2019-04-21:61453752019-04-21T10:02:00+02:002019-04-21T10:02:00+02:00 “Donner est plus béatifique que garder pour soi” (H.U.v.Balthasar) :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5981581" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/1258164532.jpg" alt="jésus-christ" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><em>“Donner est plus béatifique que garder pour soi”</em> (H.U.v.Balthasar) :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif;">Sur l’évangile du dimanche de Pâques (<em>Jean</em> 20,1-18) :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< Pierre et Jean sont troublés par Marie de Magdala, qui, la première, a vu le tombeau ouvert. Pierre : le ministère ecclésial. Jean : l’amour ecclésial. Les deux disciples courent<em> “ensemble”,</em> raconte l’évangile, et pourtant pas ensemble parce que l’amour est plus rapide, plus insouciant, que le ministère qui doit se soucier de beaucoup de choses. Mais l’amour cède le pas au ministère pour l’examen, et c’est Pierre d’abord qui entre et voit le suaire enroulé et juge qu’aucun vol ne peut avoir été commis ici. Cela suffit pour céder la place à l’amour, qui <em>“voit et croit”.</em> Qui croit non à proprement parler à la résurrection, mais à la vérité de tout ce qui s’est passé avec Jésus. C’est jusqu’à ce degré que parviennent les deux représentants symboliques de l’Eglise : la foi en Jésus justifiée malgré tout l’impénétrable de la situation… <span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'MS Gothic';">✿</span> Cette foi deviendra vraie foi en la résurrection, d’abord seulement chez la femme qui <em>“ne s’en retourne pas”</em> chez elle mais reste à l’endroit où le mort a disparu, et le cherche. Elle doit voir l’unique aimé. Elle le reçoit dans l’appel de Jésus : <em>“Marie !”</em> Par là tout est comblé, le cadavre cherché est l’éternel Vivant. Il ne faut pas le saisir car il est en route vers le Père : la terre ne doit pas le retenir, mais dire oui – comme jadis à son incarnation – maintenant à son retour vers le Père. Ce qui devient l’envoi aux frères : donner est plus béatifique que garder pour soi. L’Eglise est au plus profond <em>femme</em> ; elle embrasse aussi bien le ministère ecclésial que l’amour ecclésial, qui sont inséparables. >></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif;">Sur la première lecture (<em>Actes</em> 10, 34a-43) :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< La Passion apparaît presque comme un interlude pour le plus important : le témoignage à partir de la résurrection. Le témoignage doit exister puisque l’apparition du Glorifié ne devait pas être un spectacle pour <em>“tout le peuple”,</em> mais une charge – confiée aux <em>“témoins choisis d’avance” </em>– d’annoncer au peuple l’événement… La prédication du pape est la substance de la Bonne Nouvelle et la synthèse de la pensée de l’Eglise. >></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif;">Sur la deuxième lecture (<em>1Corinthiens</em> 5,6b-8) :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< Paul tire la conclusion pour la vie chrétienne : la mort et la résurrection du Christ, accomplies pour nous, réellement nous font entrer en lui : nous sommes <em>“morts”</em> et <em>“ressuscités” </em>avec le Christ. Puisque tout subsiste en lui (<em>Colossiens</em> 1,17), tout accomplit son mouvement en y participant. Notre <em>être</em> consiste en ce que notre vie est en Dieu avec le Christ, soustraite du monde ; c’est seulement quand paraîtra le Christ notre vie que notre vérité cachée pourra paraître avec lui à la lumière. Mais puisque notre être est aussi notre <em>devoir, </em>et engage la liberté qui nous a été donnée, nous devons tendre résolument à ce qui est, non seulement après notre mort mais déjà maintenant, notre plus profonde vérité. Dans le don de Pâques se trouve l’exigence de Pâques, et celle-ci également est un pur don. >></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Hans Urs von Balthasar</strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5981582" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/612970294.jpg" alt="jésus-christ" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Fra Angelico (<em>Noli me tangere</em>)</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLe Christ est vraiment ressuscitétag:plunkett.hautetfort.com,2019-04-20:61453282019-04-20T20:04:39+02:002019-04-20T20:04:39+02:00 O filii et filiae, Rex coelestis, Rex gloriae morte surrexit...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5981459" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/3969212335.jpg" alt="FEU.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #ff9900;"><strong>O filii et filiae, </strong><br /><strong>Rex coelestis, Rex gloriae </strong><br /><strong>morte surrexit hodie : alleluia !</strong> </span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=wsjFezL5KdY"><span style="color: #ff6600;">https://www.youtube.com/watch?v=wsjFezL5KdY</span></a></p><p> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlSamedi sainttag:plunkett.hautetfort.com,2019-04-20:61452512019-04-20T13:01:00+02:002019-04-20T13:01:00+02:00 Douleur des disciples. Souci des pontifes. Neutralité de Pilate :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5981338" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/688860288.jpg" alt="Marie.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #800080;">Douleur des disciples. Souci des pontifes. Neutralité de Pilate :</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">Le lendemain, les grands prêtres vont de leurs résidences au prétoire ou à la forteresse Antonia – trajet bref donc religieusement licite pendant le sabbat – pour reparler à Pilate. Selon <em>Matthieu</em> 27,57, ils l'abordent en l'appelant <em>"Seigneur"</em> (leur vassalité s'est aggravée la veille avec le<em> "nous n'avons d'autre roi que César"</em>). C'est pour lui exposer leur nouveau problème : <em>"Cet imposteur a dit de son vivant : 'Trois jours après je ressusciterai'. Alors, donne l'ordre que le sépulcre soit surveillé jusqu'au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : 'il est ressuscité d'entre les morts'. Cette dernière imposture serait pire que la première."</em> Les grands prêtres connaissent la prophétie de la résurrection, sans doute par Judas <span style="font-size: 10pt;">[*]</span> lorsqu'il est venu faire défection auprès d'eux... </span><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">Les ennemis de Jésus l'assimilent à un <em>"faux prophète"</em> condamnable selon la Loi pour <em>"tentative de</em> <em>mener Israël dans une direction impie". </em>Ils craignent surtout, comme leurs nouveaux alliés pharisiens, de voir surgir un judaïsme déviationniste (qui saperait le très profitable système du Temple) : une sorte d'essénisme de masse qui aurait prise sur les foules contrairement à la secte de Qumrân, comme le Baptiste avait commencé à le faire...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">Le préfet romain n'a que faire de ces problèmes internes du judaïsme. Il répond laconiquement aux grands prêtres :<em> “Vous avez une garde. Organisez la surveillance comme vous l'entendrez !"</em> Des exégètes du XX<span style="font-size: 10pt;">e</span> siècle voulaient voir dans cette formule <em>"une revanche de Pilate"</em> : mais quelle revanche aurait-il à prendre si c'est lui qui a gagné la partie la veille ? (cf. ici note d'hier). Pilate a bien voulu condamner Jésus sous un prétexte judiciaire romain... dès que les grands prêtres ont eu proclamé en public leur vassalité impériale. Mais ce qu'ils lui disent ce samedi matin n'a rien à voir avec les lois de Rome. Sa réponse semble donc vouloir dire :<em> "Vos gens se racontent des histoires de magie ? Faites ce que vous voudrez. Ne me demandez pas de me charger de ça aussi."</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">Le corps de Jésus repose dans le tombeau. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">Le temps est suspendu.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5981364" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/499909593.jpg" alt="jésus-christ" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">[*] Selon Matthieu 20,19, cette prophétie fut faite par Jésus devant<em> "les douze disciples". </em>Dont évidemment Judas.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlAu Calvaire : le choc du centuriontag:plunkett.hautetfort.com,2019-04-19:61451682019-04-19T18:06:00+02:002019-04-19T18:06:00+02:00 Qu'est-ce qui a bouleversé cet officier colonial païen ? ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5981204" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/01/1651303718.jpg" alt="CenturionAtCross-1.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Qu'est-ce qui a bouleversé cet officier colonial païen ?</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Luc</span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> 23, 44-49 (trad. Sr Jeanne d’Arc) : </span></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><<<strong> C’est déjà à peu près la sixième heure. Et une ténèbre vient sur la terre entière, jusqu’à la neuvième heure : le soleil s’éclipse. Le voile du sanctuaire se fend au milieu. Jésus crie d’un grand cri, il dit : “Père, en tes mains je remets mon esprit”. Cela dit, il expire. Le chef de centaine, voyant ce qui est arrivé, glorifie Dieu en disant : “En réalité, cet homme était un juste”… </strong>>></span></em></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Matthieu </span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">27,50 (id.) :</span></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;"><< <strong><em>…Le chef de cent et ceux qui, avec lui, gardent Jésus, en voyant le séisme et ce qui est arrivé, craignent fort. Ils disent : “Pour de vrai, il était fils de Dieu, celui-ci ! </em></strong>>></span></p><p><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Marc</span></em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> 15,37-19 (id.) :</span></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;"><< <strong><em>…Le centurion, qui se tient en face de lui, voyant qu’il a ainsi expiré, dit : “Pour de vrai, cet homme était fils de Dieu.” </em></strong>>></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">► Selon Etienne Nodet (<em>Le Fils de Dieu – procès de Jésus et évangiles,</em> Cerf 2002), c’est <em>“un fait remarquable, car un centurion n’a aucune raison d’avoir des notions bibliques, et pour lui le ‘fils de Dieu’ est d’abord et surtout César dont il sert le culte”.</em> Alors quelle est la cause de sa subite émotion relatée par Luc, Mattieu et Marc ? Est-ce vraiment le spectacle d’ébranlements cosmiques que les exégètes voient plutôt comme une glose théologique – de même que la sortie de saints du tombeau (que Matthieu 27,53 situe d’ailleurs <em>“après sa résurrection”</em> ? Ou ne serait-ce pas, comme le rapporte Marc, que le centurion se tenait <em>“en face”</em> du crucifié ? Qu’a-t-il vu et ressenti qui l’ait frappé au point de dire une chose aussi incongrue de sa part et aussi dangereuse pour sa carrière ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">La seule chose certaine est qu’il l’a dite, selon les trois synoptiques. Et c’est le seul endroit de l’évangile où l’on emploie le terme latin <em>centurio</em> et non son équivalent grec <em>hekatontarchos, </em>comme pour insister sur la portée romaine de l’événement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Josef Blinzler (<em>Der Prozess Jesu, </em>1960) va dans ce sens. Constatant la façon unique dont meurt Jésus (ni inconscience, ni convulsions psychologiques), il estime que le spectacle de cette agonie-là stupéfie le militaire romain : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"><<<strong> Cette mort lui fait une impression si puissante qu’il s’écrie : ‘Vraiment cet homme était le fils de Dieu’. L’idée d’un fils métaphysique de Dieu n’a pu qu’être parfaitement étrangère à un centurion païen, et le titre messianique de ‘Fils de Dieu’ ne pouvait être courant pour lui. Il n’a entendu parler que de la revendication de filiation divine de Jésus : ce titre a joué le rôle principal dans le procès juif, on en a parlé (au moins en passant) dans le procès romain, et les railleurs l’ont répété au pied de la croix. Maintenant l’officier païen trouve dans la mort exceptionnelle de Jésus la preuve que son extraordinaire déclaration était digne de foi. Les paroles du capitaine au pied de la croix constituent le premier jugement formulé, après l’achèvement du procès, par un témoin impartial, sur ce même procès. </strong>></span></em><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5981207" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/1588564137.jpg" alt="SFTD-10-27-2016-Feature.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.html”Nous n'avons d'autre roi que César !”tag:plunkett.hautetfort.com,2019-04-19:61450922019-04-19T13:01:00+02:002019-04-19T13:01:00+02:00 La condamnation de Jésus, triomphe des bonnes consciences :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5981033" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/1422349577.jpg" alt="pilate-asks-israel-jesus-or-barabbas-11.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La condamnation de Jésus, triomphe des bonnes consciences : </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Crier "<em>crucifie-le"</em> (Jean 19,15), c’est exiger l’aboutissement du procès romain indispensable pour une peine de mort. Devant le prétoire, il n’y avait en début de matinée que les grands prêtres, leurs hommes et des scribes pharisiens. Mais l’arrivée d’une foule populaire venant demander la libération de l’émeutier Bar-Abbas a changé la donne : les trois clans judéens qui se combattent habituellement (plèbe, oligarques, pharisiens) se retrouvent ligués contre un seul homme. Une série d’aveuglements et de fausses priorités identitaires se sont accumulés pour finir par écraser Jésus... Faire tuer un compatriote par l’occupant, pourquoi pas, si ce compatriote gêne la Cause ? Et tous ces très bonnes raisons disparates finissent par converger sur un même résultat : la mise à mort du bouc émissaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Pilate les a manœuvrés. Racontant la Passion, la communauté juive chrétienne primitive témoignera qu’il a appelé Jésus "<em>roi des Juifs"</em> alors qu’il parlait aux ennemis de Jésus, comme pour soulever délibérément leur indignation. Jouer avec les nerfs de l’auditoire n’est pas l’attitude d’un homme débordé ou apeuré. C’est une technique. Provoquer la foule judéenne est la méthode que Pilate a déjà employée dans d’autres circonstances, avec des succès inégaux. Là il joue serré, encore une fois, mais il a dans sa ligne de tir deux cibles rarement réunies : les oligarques du Temple, et – exceptionnellement – les pharisiens, ces nationalistes circonspects qu’il va enfin pouvoir compromettre, avec les oligarques, quand il amènera ces derniers à pousser un cri d’allégeance à l’empereur. C’est ce qui se passe : <em>“Nous n’avons d’autre roi que César”,</em> finissent-ils par dire, au nom du peuple mais en reniant la tradition. Et dès qu’ils ont poussé ce cri, Pilate ordonne la crucifixion... Politiquement c’est lui le vainqueur : il vient, croit-il, de marquer un point pour sa carrière. Et de bien servir l'Empire.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">La condamnation de Jésus, c’est le triomphe des bonnes consciences : celle du haut fonctionnaire soucieux de tout soumettre à l’autorité impériale ; celle des oligarques judéens, soucieux du salut de <em>“la nation”</em> (<em>Jean</em> 11,50) ; celle des militants pharisiens, soucieux de supprimer le rabbi laxiste complice des pécheurs ; et celle de la plèbe qui aimerait jeter les étrangers à la mer.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5981034" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/1033512836.jpg" alt="Crucifie-Le_ivan-glazunov-1994.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> </span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLa Cène : révolution de l'eucharistietag:plunkett.hautetfort.com,2019-04-18:61449302019-04-18T19:15:00+02:002019-04-18T19:15:00+02:00 Jésus change radicalement le sens du vieux rite de la Pâque :...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5980820" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/454261584.jpg" alt="jésus-christ" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Jésus change radicalement le sens du vieux rite de la Pâque : </span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;">Le repas institué par Jésus est une transfiguration et une transposition du sacrifice du Temple : Jésus lui-même devient le Temple et le sacrifice, rompant ainsi avec le repas ritualisé du mouvement-caste des “pharisiens"</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Arial',sans-serif;"> (<em>perouschîm</em> : les “<em>séparés”</em>) qui se présentait comme une simple extension-multiplication de la sacralité du Temple. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Les pharisiens avaient donc raison, à leur manière, d’incriminer la façon inouïe dont Jésus pratiquait la recherche des aspects nouveaux et insoupçonnés de la Torah ; façon dont ils redoutaient qu’elle n’annonce une révolution dans la religion. D’autant qu’ils avaient entendu, horrifiés, le discours du <em>“pain de vie”</em> (<em>Jean</em> 6, 44-51) tenu par Jésus à Capharnaüm. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">À la Cène, Jésus réinterprète et transfigure le rituel du repas de la Pâque. En lavant, <em>lui,</em> les pieds des disciples, il fait le contraire du vieux rite (lavement des mains du célébrant par ses invités). En consacrant le pain, il s’identifie lui-même au pain du rituel, qui représentait le peuple. En consacrant le vin, il change le sens du vieux rite de la <em>“quatrième coupe” </em>(colère divine contre les nations) pour en faire la Nouvelle Alliance : la miséricorde pour tous. Schalom Ben-Chorin [*] souligne que chacun des éléments du <em>séder </em>, le rituel de la Pâque, subit ainsi<em> “une transformation dans le séder de Jésus de Nazareth : on se trouve là à la racine du concept de transsubstantiation des espèces de l’eucharistie future.”</em> On voit par là aussi comment Jésus est venu non pour abolir mais pour accomplir l’Ecriture : en conduisant la Pâque à son accomplissement par le rite du Serviteur dans le lavement des pieds et par le rite essentiel de l’eucharistie. Cet accomplissement est un dépassement radical : manger et boire l’eucharistie équivaudra à s’incorporer, physiquement et spirituellement, les prémices du Royaume.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">Méditons également ceci. À la fin du I<sup>er</sup> siècle, le judaïsme ayant perdu le Temple conserva le rite du pain et du vin. Le pain et le vin étaient déjà devenus la matière du sacrement chrétien de l’eucharistie apparu vers l’an 30 : Jésus se substituant au sacrifice et devenant à la fois le Temple, la victime et le prêtre sacrificateur (<em>Lettre aux Hébreux</em>)... Dans les deux cas, le rite de l’agneau laissait place à celui du pain et du vin. Ces deux versions d’une "alternative au Temple" ont pris naissance en une quarantaine d’années. Et l’évolution chrétienne <em>précéda</em> l’évolution judaïque...</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 8pt;">_________</span> <br /></span></p><p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial', sans-serif; color: #000000;">[*] <em>Mon frère Jésus : perspectives juives sur le Nazaréen,</em> Seuil 1983.</span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5980821" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/00/1096999235.5.png" alt="jésus-christ" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - Communiontag:www.chemindamourverslepere.com,2019-04-18:61446132019-04-18T05:05:00+02:002019-04-18T05:05:00+02:00 « Seigneur, dans la simplicité de mon coeur, avec une foi ferme et sincère...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Seigneur, dans la simplicité de mon coeur, avec une foi ferme et sincère et sur le commandement que vous m'en avez fait, je m'approche de vous plein de confiance et de respect ; et je crois sans hésiter que vous êtes ici présent dans ce Sacrement, et comme Dieu et comme homme.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Vous voulez donc que je vous reçoive et que je m'unisse à vous dans la charité ? C'est pourquoi j'implore votre clémence, et je vous demande en ce moment une grâce particulière, afin qu'embrasé d'amour, je me fonde et m'écoule tout entier en vous, et que je ne désire plus aucune autre consolation. Car cet adorable Sacrement est le salut de l'âme et du corps, le remède de toute langueur spirituelle. Il guérit les vices, réprime les passions, dissipe les tentations ou les affaiblit, augmente la grâce, accroît la vertu, affermit la foi, fortifie l'espérance, enflamme et dilate l'amour.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Quels biens sans nombre n'avez-vous pas accordés et n'accordez-vous pas encore chaque jour, dans ce Sacrement, à ceux que vous aimez et qui le reçoivent avec ferveur, ô mon Dieu, unique appui de mon âme, réparateur de l'infirmité humaine, source de toute consolation intérieure ! [...]</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Recevez-moi pour l'honneur et la gloire de votre nom, vous qui m'avez préparé votre corps et votre sang pour nourriture et pour breuvage. <em>"Faites, Seigneur mon Dieu, mon Sauveur, que ma ferveur et mon amour croissent d'autant plus que je participe plus souvent à ce divin mystère."</em> (*) »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(*) : Oraison de l’Église.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><em><strong>Imitation de Jésus-Christ</strong></em>, Livre deuxième (3), Traduction de l'Abbé Félicité de Lamennais.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Texte intégral de l'<em>Imitation</em> en ligne :</strong> <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/thomasakempis/De%20imitatione%20Christi%20-%20fran%E7ais.pdf" target="_blank" rel="noopener"><strong>format pdf</strong></a></span> (à télécharger) - <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://idjc.free.fr/" target="_blank" rel="noopener"><strong>format html</strong></a></span> (pages web)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5980211" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/1823641760.jpg" alt="Imitation,Jésus-Christ,communion,sacrement,confiance,grâce,vertu,foi,espérance,charité,amour,ferveur,corps,sang,nourriture,breuvage" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Calice_de_saint_Remi#/media/File:Calice_du_sacre_Tau.jpg" target="_blank" rel="noopener">Calice de Saint Remi</a></span>, Trésor de la cathédrale de Reims)</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://wallpapersafari.com/w/mrMD7C" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« O Jésus doux et humble de cœur, enseigne à tes prêtres, ce soir, qu'ils ne pourront être ministres de la réconciliation que s'ils cherchent auprès de toi comment apprendre les chemins de l'humilité et de la douceur. C'est à la sainteté que tu nous convies ; c'est elle que nous avons désirée à vingt ans et que nous vivons si mal en vieillissant. Et voici, Seigneur, que, ce soir, nous te supplions pour nous, en récitant cette prière d'un de nos frères dans le sacerdoce :</span></p><blockquote><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Seigneur Jésus, donne à ton Église des prêtres saints, des prêtres messagers d'une vérité éternelle ; qu'ils sachent la présenter aux hommes de leur siècle et de leur pays ; des saints pour aujourd'hui : prêtres antiques dans des hommes nouveaux ; pour toi, Seigneur, ils sont chargés d'une ambassade ; par le reflet sur eux de ta vertu, qu'ils se présentent d'abord comme des témoins. Donne-leur de réaliser dans leur vie le Mystère de ta Mort qu'ils célèbrent, en cette solennité pleine de merveilles : leur messe de chaque jour ; qu'ils puisent en ce mystère l'inquiétude du salut du monde ; qu'ils sachent, malgré cette inquiétude, respecter la liberté des hommes ; qu'ils comprennent et qu'ils parlent la langue de leur temps et qu'ils prennent soin partout de ne pas compromettre, avec des opinions qui varient et qui passent, l'impérissable nouveauté de ton Évangile. Amen. »</span></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Mgr Gaidon</strong> (1928-2011), <em>Un amour plus fort que la mort</em>, Secrétariat du pèlerinage, Paray-le-Monial (s.d.).</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - la grâce de la ferveurtag:www.chemindamourverslepere.com,2019-04-17:61442842019-04-17T05:05:00+02:002019-04-17T05:05:00+02:00 « Il faut désirer ardemment la grâce de la ferveur, ne vous lasser jamais...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Il faut désirer ardemment la grâce de la ferveur, ne vous lasser jamais de la demander, l'attendre patiemment et avec confiance, la recevoir avec gratitude, la conserver avec humilité, concourir avec zèle à son opération, et, jusqu'à ce que Dieu vienne à vous, ne vous point inquiéter en quel temps et de quelle manière il lui plaira de vous visiter. Vous devez surtout vous humilier lorsque vous ne sentez en vous que peu ou point de ferveur ; mais ne vous laissez point trop abattre et ne vous affligez point avec excès. Souvent Dieu donne en un moment ce qu'il a longtemps refusé ; il accorde quelquefois à la fin de la prière ce qu'il a différé de donner au commencement.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Si la grâce était toujours donnée aussitôt qu'on la désire, ce serait une tentation pour la faiblesse de l'homme. C'est pourquoi l'on doit attendre la grâce de la ferveur avec une confiance ferme et une humble patience. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><em><strong>Imitation de Jésus-Christ</strong></em>, Livre deuxième (3), Traduction de l'Abbé Félicité de Lamennais.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Texte intégral de l'<em>Imitation</em> en ligne :</strong> <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/thomasakempis/De%20imitatione%20Christi%20-%20fran%E7ais.pdf" target="_blank" rel="noopener"><strong>format pdf</strong></a></span> (à télécharger) - <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://idjc.free.fr/" target="_blank" rel="noopener"><strong>format html</strong></a></span> (pages web)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5979646" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/01/1025721545.jpg" alt="Imitation,Jésus-Christ,grâce,ferveur,demande,gratitude,humilité,prière,tentation,confiance,patience" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.theodysseyonline.com/how-7-year-old-taught-me-about-prayer" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>)</span></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlEntrée dans la Semaine Sainte : l'homélie du papetag:plunkett.hautetfort.com,2019-04-15:61441702019-04-15T18:45:00+02:002019-04-15T18:45:00+02:00 Comme Benoit XVI dans son article de la semaine dernière, le pape...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5979437" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/537050763.jpg" alt="19598893_1602054773187844_6549842670456547935_n.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #808080;">Comme Benoit XVI dans son article de la semaine dernière, le pape appelle les catholiques à ne s'inspirer que du Christ Serviteur :</span></strong></p><div class="siv-maincontainer roundwrapper"><div id="corpo" class="siv-innercontainer rounded" style="text-align: center;"><table style="height: 42px; width: 645px;"><tbody><tr style="height: 42px;"><td style="width: 58.7667px; height: 42px;"><a href="http://w2.vatican.va/content/vatican/fr.html"> </a></td><td style="width: 297.967px; height: 42px;"> </td><td style="width: 109.533px; height: 42px;" align="center"> </td><td style="width: 30.6333px; height: 42px;"> </td><td style="width: 30.6333px; height: 42px;"> </td><td style="width: 63.1167px; height: 42px;"> </td><td style="width: 8.35px; height: 42px;"> </td></tr></tbody></table><a href="http://www.vatican.va/news_services/liturgy/libretti/2019/20190414-libretto-domenica-palme.pdf"><span style="color: #663300;">CÉLÉBRATION DU DIMANCHE DES RAMEAUX </span></a><br /><div class="documento"><div class="testo"><div class="text parbase vaticanrichtext"><p style="text-align: center;" align="center"><a href="http://www.vatican.va/news_services/liturgy/libretti/2019/20190414-libretto-domenica-palme.pdf"><span style="color: #663300;">ET DE LA PASSION DU SEIGNEUR</span></a></p><p align="center"><em><strong><span style="color: #663300; font-size: large;">HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS </span></strong></em></p><p align="center"><span style="color: #663300;"><em>place Saint-Pierre<br />dimanche 14 avril 2019</em></span></p><hr size="1" width="30%" /><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;"><< Les acclamations de l’entrée à Jérusalem et l’humiliation de Jésus. Les cris festifs et l’acharnement féroce. Ce double mystère accompagne chaque année l’entrée dans la Semaine Sainte, dans les deux moments caractéristiques de cette célébration : la procession avec des rameaux de palmier et d’olivier au début et puis la lecture solennelle du récit de la Passion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Laissons-nous impliquer dans cette action animée par l’Esprit Saint, pour obtenir ce que nous avons demandé dans la prière : accompagner avec foi notre Sauveur sur son chemin et garder toujours présent à l’esprit le grand enseignement de sa passion comme modèle de vie et de victoire contre l’esprit du mal.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Jésus nous montre comment affronter les moments difficiles et les tentations les plus insidieuses, en gardant dans le cœur une paix qui n’est pas une prise de distance, ni une insensibilité ou une attitude de surhomme, mais abandon confiant au Père et à sa volonté de salut, de vie, de miséricorde ; et dans toute sa mission, il est passé à travers la tentation de ‘‘faire son œuvre’’, en choisissant lui sa façon de faire et en se détachant de l’obéissance au Père. Dès le début, dans la lutte des quarante jours au désert, jusqu’à la fin, dans la Passion, Jésus repousse cette tentation par l’obéissance confiante au Père.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Aujourd’hui aussi, lors de son entrée à Jérusalem, il nous montre le chemin. Car dans cet événement, le malin, le Prince de ce monde avait une carte à jouer : la carte du <em>triomphalisme</em>, et le Seigneur a répondu en restant fidèle à son chemin, <em>le chemin de l’humilité</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Le triomphalisme cherche à atteindre le but par des raccourcis, de faux compromis. Il vise à monter sur le char des vainqueurs. Le triomphalisme vit de gestes et de paroles qui cependant ne sont pas passés par le creuset de la croix ; il s’alimente de la confrontation avec les autres en les jugeant toujours pires, limités, ratés… Une forme subtile de triomphalisme est la mondanité spirituelle, qui est le pire danger, la tentation la plus perfide qui menace l’Église (De Lubac). Jésus a détruit le triomphalisme par sa passion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Le Seigneur a vraiment partagé et s’est réjoui avec le peuple, avec les jeunes qui criaient son nom en l’acclamant comme Roi et Messie. Son cœur se réjouissait en voyant l’enthousiasme et la fête des pauvres d’Israël. Au point qu’à ces pharisiens qui lui demandaient de réprimander ses disciples à cause de leurs acclamations scandaleuses, il a répondu : « Si eux se taisent, les pierres crieront » (<em>Lc</em> 19, 40). L’humilité ne veut pas dire nier la réalité et Jésus est réellement le Messie, le Roi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Mais <em>en même temps</em>, le cœur du Christ est sur une autre voie, sur la voie sainte que seuls lui et le Père connaissent : celle qui conduit de la « condition de Dieu » à la « condition de serviteur », la voie de l’humiliation dans l’obéissance « jusqu’à la mort, et la mort de la croix » (<em>Ph</em> 2, 6-8). Il sait que pour atteindre le vrai triomphe, il doit <em>faire de la place à Dieu </em>; et pour faire de la place à Dieu, il n’y a qu’une seule manière : <em>se dépouiller</em> et <em>se vider de soi-même</em>. Se taire, prier, s’humilier. Avec la croix, on ne négocie pas, ou on l’embrasse ou bien on la rejette. Et par son humiliation, Jésus a voulu nous ouvrir <em>la voie de la foi</em> et nous y précéder.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Derrière lui, la première à la parcourir a été sa Mère, Marie, la première disciple. La Vierge et les saints ont dû souffrir pour marcher dans la foi et dans la volonté de Dieu. Face aux événements durs et douloureux de la vie, répondre avec foi coûte « <em>une certaine peine du cœur</em> » (cf. S. Jean-Paul II, Enc. <em> <a style="color: #000000;" href="http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_25031987_redemptoris-mater.html">Redemptoris Mater</a></em>, n. 17). C’est la nuit de la foi. Mais ce n’est que de cette nuit que pointe l’aube de la résurrection. Aux pieds de la croix, Marie a repensé aux paroles par lesquelles l’Ange lui avait annoncé son Fils : « Il sera grand […] ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin » (<em>Lc</em> 1, 32-33). Au Golgotha, Marie se trouve face au démenti total de cette promesse : son Fils agonise sur une croix comme un malfaiteur. Ainsi le triomphalisme, détruit par l’humiliation de Jésus, a été également détruit dans le cœur de la Mère ; tous deux ont su se taire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Précédés par Marie, d’innombrables saints et saintes ont suivi Jésus sur le chemin de l’humilité et de l’obéissance. Aujourd’hui, Journée Mondiale de la Jeunesse, je voudrais évoquer les nombreux saints et saintes jeunes, surtout de ‘‘la porte d’à côté’’, que Dieu seul connaît, et que parfois il se plaît à nous révéler par surprise. Chers jeunes, n’ayez pas honte de manifester votre enthousiasme pour Jésus, de crier qu’<em>il vit</em>, qu’il est votre vie. Mais en même temps, n’ayez pas peur de le suivre sur le chemin de la croix. Et quand vous sentirez qu’il vous demande de renoncer à vous-mêmes, de vous dépouiller de vos sécurités, de vous confier complètement au Père qui est dans les cieux, alors réjouissez-vous et exultez ! Vous êtes sur le chemin du Royaume de Dieu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Des acclamations festives et un acharnement féroce ; <em>le silence de Jésus</em> dans sa passion est impressionnant. Il vainc aussi la tentation de répondre, d’être ‘‘médiatique’’. Dans les moments d’obscurité et de grande tribulation, il faut se taire, avoir le courage de se taire, pourvu que ce soit un silence serein et non rancunier. La douceur du silence nous fera apparaître encore plus fragiles, plus humiliés, et alors le démon, en reprenant courage, sortira à visage découvert. Il faudra lui résister dans le silence, ‘‘en maintenant la position’’, mais dans la même attitude que Jésus. Lui sait que la guerre est entre Dieu et le Prince de ce monde et qu’il ne s’agit pas de saisir une épée, mais de rester calmes, fermes dans la foi. C’est l’heure de Dieu. Et à l’heure où Dieu descend dans la bataille, il faut le laisser faire. Notre place sûre sera sous le manteau de la sainte Mère de Dieu. Et tandis que nous attendons que le Seigneur vienne et calme la tempête (cf. <em>Mc</em> 4, 37-41), par notre témoignage silencieux en prière, nous rendons à nous-mêmes et aux autres « raison de l’espérance qui est en [nous] » (<em>1P</em> 3, 15). Cela nous aidera à vivre dans la sainte tension entre la mémoire des promesses, la réalité de la détermination présente sur la croix et l’espérance de la résurrection. >></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><div class="clearfix"><p style="text-align: center;"><img id="media-5979440" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/1074979679.16.jpg" alt="vatican_logo.jpg" /></p></div></div><div class="content parsys"> </div></div></div></div></div><div class="cloudservice generictracker"> </div><div class="highslide-container" style="padding: 0px; margin: 0px; position: absolute; left: 0px; top: 0px; width: 100%; z-index: 1001; direction: ltr;"><a class="highslide-loading" style="position: absolute; top: -9999px; opacity: 0.75; z-index: 1;" title="Click to cancel">Loading...</a><table style="padding: 0px; margin: 0px; visibility: hidden; position: absolute; border-collapse: collapse; width: 0px;" cellspacing="0"><tbody style="padding: 0px; margin: 0px;"><tr style="padding: 0px; margin: 0px; height: auto;"><td style="padding: 0px; margin: 0px; line-height: 0; font-size: 0px; background: rgba(0, 0, 0, 0) url('http://w2.vatican.va/etc/designs/generics2/library/images/graphics/outlines/rounded-white.png') repeat scroll 0px 0px; height: 20px; width: 20px;"> </td><td style="padding: 0px; margin: 0px; line-height: 0; font-size: 0px; background: rgba(0, 0, 0, 0) url('http://w2.vatican.va/etc/designs/generics2/library/images/graphics/outlines/rounded-white.png') repeat scroll 0px -40px; height: 20px; width: 20px;"> </td><td style="padding: 0px; margin: 0px; line-height: 0; font-size: 0px; background: rgba(0, 0, 0, 0) url('http://w2.vatican.va/etc/designs/generics2/library/images/graphics/outlines/rounded-white.png') repeat scroll -20px 0px; height: 20px; width: 20px;"> </td></tr><tr style="padding: 0px; margin: 0px; height: auto;"><td style="padding: 0px; margin: 0px; line-height: 0; font-size: 0px; background: rgba(0, 0, 0, 0) url('http://w2.vatican.va/etc/designs/generics2/library/images/graphics/outlines/rounded-white.png') repeat scroll 0px -80px; height: 20px; width: 20px;"> </td><td class="rounded-white highslide-outline" style="padding: 0px; margin: 0px; position: relative;"> </td><td style="padding: 0px; margin: 0px; line-height: 0; font-size: 0px; background: rgba(0, 0, 0, 0) url('http://w2.vatican.va/etc/designs/generics2/library/images/graphics/outlines/rounded-white.png') repeat scroll -20px -80px; height: 20px; width: 20px;"> </td></tr><tr style="padding: 0px; margin: 0px; height: auto;"><td style="padding: 0px; margin: 0px; line-height: 0; font-size: 0px; background: rgba(0, 0, 0, 0) url('http://w2.vatican.va/etc/designs/generics2/library/images/graphics/outlines/rounded-white.png') repeat scroll 0px -20px; height: 20px; width: 20px;"> </td><td style="padding: 0px; margin: 0px; line-height: 0; font-size: 0px; background: rgba(0, 0, 0, 0) url('http://w2.vatican.va/etc/designs/generics2/library/images/graphics/outlines/rounded-white.png') repeat scroll 0px -60px; height: 20px; width: 20px;"> </td><td style="padding: 0px; margin: 0px; line-height: 0; font-size: 0px; background: rgba(0, 0, 0, 0) url('http://w2.vatican.va/etc/designs/generics2/library/images/graphics/outlines/rounded-white.png') repeat scroll -20px -20px; height: 20px; width: 20px;"> </td></tr></tbody></table></div>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlAu seuil de la Semaine Saintetag:plunkett.hautetfort.com,2019-04-15:61440192019-04-15T10:28:00+02:002019-04-15T10:28:00+02:00 Sur la Passion et la Résurrection du Christ, quels meilleurs...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5979198" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/00/2976041283.3.jpg" alt="CdBk-QcXEAAcp6R.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #808080;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Sur la Passion et la Résurrection du Christ, quels meilleurs éclairages que dans la deuxième partie du <em>Jésus de Nazareth</em> de Joseph Ratzinger-Benoît XVI ? Ma chronique de ce matin à Radio Espérance (Auvergne/Rhône-Alpes) :<br /></span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;"><< Bonjour à tous. Au seuil de la Semaine Sainte, à quoi pourrions-nous penser d’autre qu’à la Passion-et-Résurrection de Notre Seigneur ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">Sur sa Passion et sa mort, quel meilleur éclairage que le deuxième volume du <em>Jésus de Nazareth</em> de Joseph Ratzinger-Benoît XVI ? Théologien et exégète, le pape émérite écrit en particulier ceci, écoutez :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;"><em><< </em><em>Si, selon Matthieu 27-25, « tout le peuple » a dit : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants !’,</em><em> le chrétien doit se souvenir que le sang de Jésus parle un autre langage que celui d’Abel : il n’exige ni vengeance ni punition, mais il est réconciliation.</em><em> Il n’est pas versé contre quelqu’un, mais c’est le sang répandu pour la multitude, pour tous. </em><em> De même que c’est en fonction de la foi </em><em>qu’il faut lire de manière complètement neuve l’affirmation de Caïphe sur la nécessité de la mort de Jésus,</em> <em>de même faut-il le faire à propos de la parole de Matthieu sur le sang :</em><em> lue dans la perspective de la foi, elle signifie que nous tous nous avons besoin de la force purificatrice de l’amour,</em><em> et cette force, c’est son sang. Ce n’est donc pas une malédiction, mais une rédemption, un salut.</em><em> >></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">Sur la Résurrection de Jésus, on parle dans nos églises chaque nuit de Pâques mieux que je ne saurais le faire. Mais permettez-moi une réflexion de laïc lecteur de l’encyclique <em>Laudato Si</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">En s’incarnant dans la matière, le Fils éternel, co-créateur du monde et qui va ressusciter d’entre les morts, s’est fait matériellement la cellule inaugurale du monde à venir. C’est la promesse d’une transfiguration finale de la créature humaine et de l’univers entier. Quand nous, baptisés membres du Corps du Christ, nous communions à l’eucharistie, nous sommes au contact direct – et j’ose dire (entre guillemets) au contact<em> matériel,</em> ici et maintenant – du corps humain ressuscité et transfiguré de la deuxième personne de la Trinité divine !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">L’eucharistie est le centre vital de l’univers, le foyer de vie inépuisable. Tout le cosmos, uni au Fils incarné et ressuscité, rend grâce à Dieu. Et comme le dit saint Paul au chapitre 8 de la lettre aux Romains, la création tout entière est dans l’espérance de sortir de l’esclavage de la corruption, en s’unissant aux enfants de Dieu dans le Christ par la transfiguration du dernier jour. Nous serons alors plus solidaire du reste de la création que nous ne l’aurons jamais été.<em> "Alors,</em> prophétise l’Apocalypse de Jean, <em> j’ai vu des cieux nouveaux et une terre nouvelle…"</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">Songeons-y au matin de Pâques, quand nos enfants et petits-enfants courront dans les jardins à la recherche des œufs multicolores qui symbolisent le renouveau. >></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5979199" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/3768264707.3.jpg" alt="radio-esperance.jpg" /></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLes Rameaux : ”un roi de la simplicité, roi des pauvres...”tag:plunkett.hautetfort.com,2019-04-13:61436692019-04-13T12:31:00+02:002019-04-13T12:31:00+02:00 Luc 19, 28-40 : « …Ils amenèrent l’âne, jetèrent leurs...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5978416" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/4194275592.jpg" alt="jésus-christ,dimanche des rameaux" /></p><p style="text-align: justify;" align="center"><strong><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: 'Arial',sans-serif;">Luc 19, 28-40 : <span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"> «</span></span></span></strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><em><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-size: 12pt;">…Ils amenèrent l’âne, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus. À mesure qu'il avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin</span></strong><span style="font-size: 12pt;">… </span><strong><span style="font-size: 12pt;">Et ils disaient “Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur !” »</span></strong></span></em><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> :</span></strong></span><em><span style="font-size: 14pt;"><strong><span style="font-size: 12pt;"><br /></span></strong></span></em></span></p><p align="center"> </p><p align="center"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif; font-size: 12pt; color: #000000;">Joseph Ratzinger - Benoît XVI : <em>Jésus de Nazareth, </em>2<span style="font-size: 10pt;"><sup>e</sup></span> partie</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><< <strong>Zacharie 9, 9-10 est le texte que Matthieu et Jean citent explicitement pour la compréhension du “dimanche des Rameaux”. </strong> [<em>“Exulte de toutes tes forces, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici un roi qui vient à toi : il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne, un ânon, le petit d’une ânesse. Ce roi fera disparaître d’Ephraïm les chars de guerre, et de Jérusalem les chevaux de combat ; il brisera l’arc de guerre et il proclamera la paix aux nations…”</em>] <strong> Jésus est un roi de la simplicité, un roi des pauvres. Son royaume embrasse le monde entier. Dans les communautés de la fraction du pain, la communion avec Jésus-Christ, le nouveau règne universel de Jésus étend<em> “d’une mer à l’autre” </em>ce règne de la paix… L’ancrage au texte de Zacharie exclut une interprétation zélote de la royauté : Jésus ne se fonde pas sur la violence, il n’engage pas une insurrection militaire contre Rome. Son pouvoir est d’un caractère différent : c’est dans la pauvreté de Dieu, dans la paix de Dieu, que se reconnaît l’unique pouvoir qui sauve. </strong> >></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5978417" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/3728497474.jpg" alt="jésus-christ,dimanche des rameaux" /></p><p style="text-align: justify;"><strong><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif;"> </span></em></strong></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - Prière - Espérer en Dieu seultag:www.chemindamourverslepere.com,2019-04-10:61426462019-04-10T05:05:00+02:002019-04-10T05:05:00+02:00 « Tout ce qui semble devoir procurer la paix et le bonheur n'est rien sans...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Tout ce qui semble devoir procurer la paix et le bonheur n'est rien sans vous et réellement ne sert de rien pour rendre heureux.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Vous êtes donc le principe et le terme de tous les biens, la plénitude de la vie, la source inépuisable de toute lumière et de toute parole ; et la plus grande consolation de vos serviteurs est d'espérer uniquement en vous. Mes yeux sont élevés vers vous ; en vous je mets toute ma confiance, mon Dieu, Père des miséricordes. Sanctifiez mon âme, bénissez-la de votre céleste bénédiction, afin qu'elle devienne votre demeure sainte, le siège de votre éternelle gloire, et que, dans ce temple où vous ne dédaignez pas d'habiter, il n'y ait rien qui offense vos regards. <em>Regardez-moi, Seigneur, dans votre immense bonté et, selon l'abondance de vos miséricordes</em>, exaucez la prière de votre serviteur, misérable exilé loin de vous dans la région des ténèbres et de la mort. Protégez et conservez l'âme de votre pauvre serviteur au milieu des dangers de cette vie corruptible ; que votre grâce l'accompagne et la conduise, par le chemin de la paix, dans la patrie de l'éternelle lumière. Ainsi soit-il. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><em><strong>Imitation de Jésus-Christ</strong></em>, Livre deuxième (3), Traduction de l'Abbé Félicité de Lamennais.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Texte intégral de l'<em>Imitation</em> en ligne :</strong> <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/thomasakempis/De%20imitatione%20Christi%20-%20fran%E7ais.pdf" target="_blank" rel="noopener"><strong>format pdf</strong></a></span> (à télécharger) - <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://idjc.free.fr/" target="_blank" rel="noopener"><strong>format html</strong></a></span> (pages web)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5976780" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/2585929018.jpg" alt="Imitation,Jésus-Christ,prière,espérance,espoir,paix,bonheur,source,lumière,parole,confiance,miséricorde,bénédiction,Dieu" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://xinature.com/mist-trees-morning-sunrise-country-sunbeams-road-sunset-retina-wallpaper/" target="_blank" rel="noopener">Crédit photo</a></span>)</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - Prière pour demander à Dieu la lumièretag:www.chemindamourverslepere.com,2019-04-07:61418822019-04-07T05:05:00+02:002019-04-07T05:05:00+02:00 « Eclairez-moi intérieurement, ô bon Jésus ! Faites luire votre lumière...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Eclairez-moi intérieurement, ô bon Jésus ! Faites luire votre lumière dans mon cœur et dissipez toutes ses ténèbres. Arrêtez mon esprit qui s'égare et brisez la violence des tentations qui me pressent. Déployez pour moi votre bras et domptez ces bêtes furieuses, ces convoitises dévorantes, afin que je trouve la paix dans votre force et que sans cesse vos louanges retentissent dans votre sanctuaire, dans une conscience pure. Commandez aux vents et aux tempêtes ; <em>dites à la mer : Apaise-toi ; à l'aquilon : Ne souffle point, et il se fera un grand calme.</em></span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><em>Envoyez votre lumière et votre vérité</em> pour qu'elles luisent sur la terre ; car je ne suis qu'une terre stérile et ténébreuse jusqu'à ce que vous m'éclairiez. Répandez votre grâce d'en haut, versez sur mon cœur la rosée céleste, épanchez sur cette terre aride les eaux fécondes de la piété, afin qu'elle produise des fruits bons et salutaires. [...]</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Enlevez-moi, détachez-moi de toutes les fugitives consolations des créatures, car nul objet créé ne peut satisfaire ni rassasier pleinement mon cœur. Unissez-moi à vous par l'indissoluble lien de l'amour, car vous suffisez seul à celui qui vous aime, et tout le reste sans vous n'est rien. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><em><strong>Imitation de Jésus-Christ</strong></em>, Livre deuxième (3), Traduction de l'Abbé Félicité de Lamennais.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Texte intégral de l'<em>Imitation</em> en ligne :</strong> <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/thomasakempis/De%20imitatione%20Christi%20-%20fran%E7ais.pdf" target="_blank" rel="noopener"><strong>format pdf</strong></a></span> (à télécharger) - <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://idjc.free.fr/" target="_blank" rel="noopener"><strong>format html</strong></a></span> (pages web)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5975500" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/01/02/151244004.jpg" alt="Imitation,Jésus-Christ,prière,ténèbres,lumière,vérité,grâce,paix,piété,amour" /></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - Toujours rendre grâcetag:www.chemindamourverslepere.com,2019-04-03:61409642019-04-03T05:05:00+02:002019-04-03T05:05:00+02:00 « Une fausse liberté d'esprit et une grande confiance en soi-même forment...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Une fausse liberté d'esprit et une grande confiance en soi-même forment un grand obstacle aux visites d'en-haut. Dieu accorde à l'homme un grand bien en lui donnant la grâce de la consolation ; mais l'homme fait un grand mal quand il ne remercie pas Dieu de ce don et ne le lui rapporte pas tout entier. Si la grâce ne coule point abondamment sur nous, c'est que nous sommes ingrats envers son auteur, et que nous ne remontons point à sa source première. Car la grâce n'est jamais refusée à celui qui la reçoit avec gratitude, et Dieu ordinairement donne à l'humble ce qu'il ôte au superbe.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Soyez donc reconnaissants des moindres grâces et vous mériterez d'en recevoir de plus grandes. Que le plus léger don, la plus petite faveur aient pour vous autant de prix que le don le plus excellent et la faveur la plus singulière. Si vous considérez la grandeur de celui qui donne, rien de ce qu'il donne ne vous paraîtra petit ni méprisable ; car peut-il être quelque chose de tel dans ce qui vient d'un Dieu infini ? »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <em><strong>Imitation de Jésus-Christ</strong></em>, Livre deuxième (3), Traduction de l'Abbé Félicité de Lamennais.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Texte intégral de l'<em>Imitation</em> en ligne :</strong> <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/thomasakempis/De%20imitatione%20Christi%20-%20fran%E7ais.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>format pdf</strong></a></span> (à télécharger) - <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://idjc.free.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>format html</strong></a></span> (pages web)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5974076" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/3311469041.jpg" alt="Imitation,Jésus-Christ,action de grâce,grâce,don,faveur,consolation,gratitude,reconnaisance,Dieu" /></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlMéditation - « Par lui, avec lui et en lui »tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-03-31:61401592019-03-31T05:05:00+02:002019-03-31T05:05:00+02:00 « Quand Jésus est présent, tout est doux et rien ne semble difficile ; mais...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Quand Jésus est présent, tout est doux et rien ne semble difficile ; mais quand Jésus se retire, tout fatigue. Quand Jésus ne parle pas au-dedans, nulle consolation n'a de prix ; mais si Jésus dit une seule parole, on est merveilleusement consolé. [...]</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Si Jésus est avec vous, nul ennemi ne pourra vous nuire. Qui trouve Jésus trouve un trésor immense, ou plutôt un bien au-dessus de tout bien. Qui perd Jésus perd plus et beaucoup plus que s'il perdait le monde entier. Vivre sans Jésus, c'est le comble de l'indigence ; être uni à Jésus, c'est posséder des richesses infinies.</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> [...]</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Aimez tous les autres pour Jésus, et Jésus pour lui-même. Lui seul doit être aimé uniquement, parce qu'il est le seul ami bon, fidèle, entre tous les amis. Aimez en lui et à cause de lui vos amis et vos ennemis, et priez-le pour tous afin que tous le connaissent et l'aiment. »</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <em><strong>Imitation de Jésus-Christ</strong></em>, Livre deuxième (4), Traduction de l'Abbé Félicité de Lamennais.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Texte intégral de l'<em>Imitation</em> en ligne :</strong> <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/thomasakempis/De%20imitatione%20Christi%20-%20fran%E7ais.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>format pdf</strong></a></span> (à télécharger) - <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://idjc.free.fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>format html</strong></a></span> (pages web)</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-5972711" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/01/1928545421.jpg" alt="Imitation,Jésus-Christ,vie,union,amour" /></span></p>