Last posts on jalousie
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Houdaer
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Com' officielle (ma fabrication personnelle) #6
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2021-03-07T07:28:00+01:00
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<p style="text-align: left;"><a href="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/02/2866965550.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6228667" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://houdaer.hautetfort.com/media/02/02/1028448458.jpg" alt="6028c34b3eec2.jpg" /></a></p><p style="text-align: left;"> </p>
Estrella Oscura
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Le cri du diable de Damien Murith
tag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2019-01-28:6034153
2019-01-28T09:03:41+01:00
2019-01-28T09:03:41+01:00
Des ténèbres, il ne reste plus qu’une faille, un écho à l’agonie....
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5789252" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/02/02/1810993775.jpg" alt="le cri du diable,damien murith,littérature suisse,contemporain,l'âge d'homme,poésie,fragments,jalousie,le cycle des maudits,amour,mort,fuite,solitude,suisse" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Des ténèbres, il ne reste plus qu’une faille, un écho à l’agonie.</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Une atmosphère gris sombre, pesante, règne sur le paysage rural désolé.</strong> Qui renferme à lui seul tous les paysages. Il s’agit de <em>la</em> ferme, comme il s’agira de <em>la </em>ville. Seuls quelques hommes marchent puis s’arrêtent devant une maison, demandent à voir leur camarade Antoine. Camille le leur refuse. Elle se tient droite, résignée, stoïque, même. Inflexible. Elle attend cette mort d’Antoine qui vient tandis que l’orage gronde. Une fois seule, la voilà poussée à partir, dans une fuite qui semble de toujours. Elle avait jadis couru à la ferme ; elle se réfugie aujourd’hui dans la cohorte brumeuse et incessante de la ville. Elle y rencontre Jonas, le peintre. Elle l’éblouit ; il la peint. Elle devient sa muse et un amour passionné les consume bientôt. La Camille froide, besogneuse, courageuse dans sa solitude, se fait amante brûlante dans les bras de Jonas. Elle nourrit pour lui un désir insatiable, exclusif. Dévorant.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Les livres de Damien Murith se tiennent à la lisière de la poésie et du narratif, ce qui les rend très délicats à restituer.</strong> La saveur du récit tient à cette brièveté, au soin que l’auteur apporte à tailler minutieusement chaque éclat comme autant de pierres profondes. Ainsi, le lecteur est baladé entre une certaine facilité de lecture qui le rend, à l’image de Camille, dévorant d’avaler les pages, et ces mots cinglants qui le fouettent de plus en plus vivement à mesure qu’ils délivrent la complexité des personnages. On est intrigué, forcément, de ce tragique sans âge qui habite Camille et tous ceux qui la côtoient : ce moment où l’amour devient passion puis jalousie. Le flot empoisonné qu’il devient pour l’être qu’il enflamme, à jamais, et l’enferme dans une reproduction du même illusoire et destructeur. Camille est la figure maudite qui clôt le triptyque de Damien Murith sur ce thème (dont il me faudra relire puis lire tout court les deux précédents titres), particulièrement terrifiante parce qu’elle est tout à fait humaine de faiblesse, de fureur et de désœuvrement.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">En bas, l'eau boueuse gronde, Camille recule ; au loin, comme une lave dévorante, l'aube se cabre, soudain arrive, et avec elle, fulgurante, l'envie de vivre. </span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>La qualité du style est indéniable, la cohérence est précise, ramassée, et l’impact est d’autant plus cinglant que tous les sens sont mis en éveil.</strong> Je ne peux qu’en faire une chronique extrêmement positive et pourtant, une part de moi, trop titillée sans doute, reste sur sa fin. Il me semble que quelque chose manque. Ce n’est un secret pour personne, je suis autant friande de poésie que de roman et je trouve à ces deux genres-là une profondeur particulière lorsqu’ils sont exécutés avec brio. Marier les deux est sans doute un des exercices les plus compliqués qui soit. Bien des pistes existent pour le faire, toutes sont périlleuses et bien peu aboutissent à un franc succès. Ici, j’ai la sensation, mais vraiment toute personnelle, qu’un peu de la profondeur du roman comme de la poésie a été sacrifiée pour célébrer l’alliance. Il m’a manqué, je crois, de l’ampleur – j’allais dire du souffle mais le mot est mal choisi puisque, précisément, c’est un des intérêts de Damien Murith de nous suffoquer -, un déploiement qui inviterait à la fascination. Le coup de cœur est donc manqué, mais de pas grand-chose, et je sors vraiment curieuse de lire encore l'auteur suisse.</p>
Estrella Oscura
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Anna Karénine de Léon Tolstoï
tag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2018-08-21:6073778
2018-08-21T17:58:00+02:00
2018-08-21T17:58:00+02:00
Je termine à l'instant Anna Karénine qui m'aura tenu un...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-5854602" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/00/00/4197607869.jpg" alt="anna karénine,léon tolstoï,pavé,pavé de l'été,russie,histoire,xixème,amour,passion,jalousie,mort,suicide,réflexion,spiritualité,métaphysique,politique,moscou,pétersbourg,train" />Je termine à l'instant <em>Anna Karénine</em> qui m'aura tenu un bon mois - quasiment tout l'été. Ce roman-là, cet été-là, était autant une envie qu'un défi et ce ne fut pas sans difficultés. <br />Dans un cas comme celui-ci, je laisse souvent maturer un peu mes idées avant de rédiger un billet, ne serait-ce que quelques jours : on ne chronique pas un grand classique comme le premier roman venu, n'est-ce pas ? Mais présentement, il me semble avoir déjà vécu si longtemps dans la compagnie de ce livre tentaculaire qu'il est temps que sorte ce qu'il m'inspire. Ça vaudra ce que ça vaudra. </p><p style="text-align: justify;"><strong>On a coutume de résumer <em>Anna Karénine</em>, et le titre n'est pas pour rien dans cette méprise, au roman d'un adultère passionné.</strong> C'est certes cela, mais pas seulement. Anna Karénine, beauté magnétique, sobre et envoûtante, n'apparaît qu'après une première centaine de pages (le roman en compte pas loin de 1000). Son rôle, à ce moment-là, se résume à rappeler sa belle-soeur Dolly à la raison lorsqu'elle menace de quitter son mari infidèle, le frère d'Anna - et ce n'est que le premier clin d’œil de l'auteur à la suite des événements. A cette occasion, Anna subjugue tout le monde par son naturel, sa simplicité et son charisme. Elle n'est pas de ces héroïnes coquettes et superficielles. Elle a conscience de son charme et de son pouvoir de séduction, indéniablement, car elle n'est pas non plus de ces héroïnes naïves et éthérées, mais elle se caractérise surtout par une incroyable profondeur. Anna Karénine est toute de chair et d'intelligence. Elle incarne, dès le début du roman une personnalité extrêmement intense et intègre. En un mot : dense. C'est ce qui électrise tout le monde, homme comme femme. Ainsi séduit-elle Kitty, la jeune soeur de Dolly, amoureuse de Vronskï, puis Vronskï lui-même lors d'un bal. Vous connaissez la suite : c'est le coup de foudre. Voulant fuir le danger d'une telle flamme, Anna se précipite à la gare pour rentrer à Pétersbourg mais y rencontre à nouveau Vronskï en une circonstance effroyable qui sonne déjà le glas de leurs futures relations.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">"Non, ils veulent nous apprendre à vivre et ils n'ont pas même l'idée de ce que c'est que le bonheur. ils ne savent pas qu'en dehors de cet amour il n'y a pour nous ni bonheur ni malheur : la vie n'existe pas !"</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Longtemps Anna résiste mais lorsqu'elle se donne, c'est entièrement, sans compromission ni faux-semblant.</strong> Un personnage dit d'elle à cet égard à la fin du roman qu'<span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">"[e]lle a fait ce que toutes les femmes [...] font en se cachant ; elle n'a pas voulu mentir, et elle a bien fait."</span> Concrètement, aux yeux de la société, sa décision n'est pas du meilleur effet. Dès lors qu'elle fuit avec Vronskï, Anna est <em>persona non grata</em>. Il n'est plus question qu'elle sorte - sa seule tentative à l'opéra est d'une violence psychologique assez inouïe - et il n'est plus question non plus pour la plupart des gens, surtout pour les femmes, de la visiter (des fois que l'adultère serait contagieux). Anna s'enferre dans une solitude qui vire à l'aigre un peu plus chaque jour. Vronskï, évidemment, est toujours libre comme l'air. Il sort, on le reçoit, il s'occupe d'administrer ses domaines, se lance dans divers projets et ne comprend pas l'attitude d'Anna qui, comme un fauve en cage, commence sérieusement à devenir oppressive et jalouse. Cette passion, comme toute passion qui se respecte, vécue qui plus est dans un contexte aussi confiné, se meut peu à peu en poison au quotidien. Ni l'un ni l'autre ne comprend le sacrifice de l'aimé et se rabâche la servitude de sa propre condition. Anna, n'y voyant aucun issue sinon d'être laissée pour compte tôt ou tard, saisit la tragique échappatoire qu'on connaît. </p><p style="text-align: justify;"><strong>Durant ma lecture, il m'a semblé souvent que j'étais déjà trop vieille pour ce roman.</strong> Les prémisses de la passion amoureuse ne m'ont pas emballée comme cela aurait pu être le cas il y a quelques années. Aussi suis-je restée très froide aux passages concernant Anna et Vronskï pendant près de 500 pages - et je peux vous dire que c'est long. Mais à partir de la rupture d'Anna avec son mari et la fuite avec l'amant, la finesse psychologique et sociale m'a captivée. <em>Anna Karénine</em> est décidément un roman ancré dans son époque et dans la culture slave. Nombreuses sont les tergiversations relatives au divorce par tous les personnages concernés, les interrogations sur les conséquences d'une telle décision, l'autopsie des sentiments amoureux et maternels ; les questions de la société, de l'honneur, de la carrière et de l'argent sont aussi lancées sur le tapis. Durant ces passages, Anna m'est apparu extrêmement moderne dans son besoin d'affirmer sa liberté et son amour et, conséquemment, extrêmement courageuse. J'ai alors éprouvé pour elle une compassion profonde dans l'agonie morale qui accompagne ses derniers mois. Seule avec son courage, emprisonnée par sa passion comme une condamnée recluse, elle ne pouvait que flancher tôt ou tard. Peut-on, pour autant, tenir Vronskï responsable de son attitude de plus en plus distante et agacée face à une Anna hystérique et malheureuse ? Il a fait comme on aurait tous fait : à un moment donné, l'instinct de survie reprend le dessus et les sentiments qu'on a éprouvés jadis ne sont plus suffisants quand le quotidien vire à l'enfer. Anna aurait voulu que Vronskï s'impose lui-même les privations que la société imposait à Anna mais le pouvait-il seulement ? Aurait-ce vraiment été profitable ?</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">Il ne savait pas que Lévine se sentait pousser des ailes. Lévine savait que Kitty l'écoutait, qu'elle prenait plaisir à l'écouter ; et rien en dehors de cela ne l'intéressait. Dans cette pièce, et même dans le monde entier, il n'y avait que lui et elle. Il avait la sensation de se trouver à une hauteur vertigineuse tandis qu'en bas, très loin, se trouvaient ce bon et charmant Karénine, Oblonskï et tout le reste de la société. </span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>En parallèle de cette passion, Tolstoï relate la naissance - qu'on pense initialement avortée - d'un amour beaucoup moins flamboyant, bien qu'aussi passionné du côté de l'un des protagonistes, entre Lévine et Kitty.</strong> Celle-ci, après avoir été délaissée par un Vronskï qu'elle pensait proche de la demande en mariage, ne se remet finalement pas d'avoir refusé Lévine. Les deux personnages durant de longs mois vivent, réfléchissent, évoluent. Lévine incarne l'aristocrate propriétaire terrien qui administre son domaine avec sérieux et intérêt. Il est réservé en société mais habité d'une flamme particulière pour tout ce qui touche à la terre - en cela, le frère d'Anna, Stepan Oblonskï est son parfait opposé, parangon de l'aristocrate mondain, noceur, et superficiel. Lévine n'hésite pas à travailler avec les paysans aux champs, malgré les moqueries d'une telle attitude. Le servage a été aboli peu de temps avant le début du roman. Tolstoï y glisse de nombreuses réflexions quant au devenir de la classe paysanne et à l'amélioration des conditions de travail. La question du peuple, de manière plus large, est également très présente par l'entremise du frère aîné de Lévine : <span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">"Chaque membre de la société est appelé à accomplir une certaine besogne, suivant ses moyens. Les hommes de la pensées remplissent leur tâche en exprimant l'opinion publique. L'expression unanime et complète de l'opinion publique fait le mérite de la presse ; et cela, de nos jours, constitue un phénomène très heureux. Il y a vingt ans, nous nous haïssions ; mais maintenant on entend la voix du peuple russe. Il est prêt à se lever comme un seul homme, à se sacrifier pour ses frères opprimés. C'est un grand pas et un signe de force." </span> (On est en 1877 hein... C'est quand même sacrément prémonitoire.)</p><p style="text-align: justify;"><strong>L'amour entre Lévine et Kitty grandit progressivement, se nourrit de joies simples et n'échappe pas aux tracas et aux brouilles du quotidien.</strong> Leur mariage n'est pas un long fleuve tranquille mais, tandis que la passion entre Anna et Vronskï se détériore, l'amour de Kitty et Lévine se renforce par la naissance d'un enfant qui perpétuera le nom. C'est le déclencheur, chez Lévine, d'une crise métaphysique dont l'ultime partie du roman, tandis qu'Anna est déjà morte, est l'acmé. Celui qui a toujours été athée s'interroge sans cesse sur le sens de la vie et sur cette terreur ontologique que cristallisent la naissance et la mort : la finitude humaine. La philosophie qu'il compulse longtemps ne lui apporte nul réconfort ; et c'est dans la foi qu'il finit par le trouver. Ces pérégrinations spirituelles qui tomberont sûrement des mains de beaucoup, m'ont beaucoup intéressée. Elles reflètent une problématique très présente dans la littérature russe de cette époque et, de manière générale, très présente chez l'homme : la quête du sens. Quelle que soit la réponse qu'on lui apporte, si toutefois on finit par lui en apporter une, ce me semble être, finalement, la question fondamentale de toute existence. Où cours-je, où vais-je, dans quel état j'erre ? </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;">"Ce nouveau sentiment, de même que le sentiment paternel, ne m'a pas changé, ne m'a pas rendu heureux, ne m'a pas éclairé d'un coup, ainsi que je l'avais cru ; il n'y eut aussi aucune surprise. La foi, le manque de foi, je ne sais ce que c'est ; mais ce sentiment est entré imperceptiblement dans mon âme, par la souffrance, et s'y est installé solidement."</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Franchement, lire ce livre ne fut pas de tout repos.</strong> Contrairement à beaucoup de consœurs blogueuses, je n'ai pas trouvé qu'il se lisait facilement malgré les longueurs ; je n'ai pas non plus éprouvé de passion dévorante, telle Anna, qui m'aurait donné envie de le lire d'une traite. J'ai même ressenti un mal de chien à arriver au bout de certains passages, intéressants dans l'absolu mais longs, terriblement longs, tentaculaires, digressifs, qui m'emmenaient à mille lieux d'un rivage que j'espérais atteindre la page suivante. Le découragement m'a souvent saisie et je bénis le dieu de la lecture en diagonale de m'avoir dotée d'une aptitude suffisante en la matière pour ne pas abdiquer définitivement. Et entre ces affres-là, que les grands classiques russes ont souvent la vertu de provoquer (spéciale dédicace aux <em>Frères Karamazov</em> que je n'ai jamais réussi à finir malgré tout mon acharnement), j'ai aussi découvert des passages et des réflexions d'une finesse, d'une justesse et d'une sensibilité lumineuses. <em>Anna Karénine</em> est le roman total par excellence. Toute la gamme des sentiments autant que la société, la politique et la spiritualité s'y mêlent avec brio ; tant, en somme, il brasse toute la c<em>omédie humaine</em> avec une créativité et une exhaustivité impressionnantes. <br /><br /><strong>Alors, c'est vrai, j'en ai chié mais je ressors malgré tout soufflée par le génie d'une telle entreprise. </strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Par ici, <a href="http://lillyetseslivres.canalblog.com/archives/2018/01/06/36016540.html">le billet de Lilly</a> qui a sensiblement fait la même lecture que moi. </p>
galavent
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Aimez-vous Brahms ?
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2017-12-06:6005776
2017-12-06T06:42:41+01:00
2017-12-06T06:42:41+01:00
Un film franco-américain d'Anatole Litvak, vieux certes, inspiré du...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Un film franco-américain d'Anatole Litvak, vieux certes, inspiré du roman du même nom de Françoise Sagan et sorti en 1961. Une histoire très banale qui, au fond, manquerait d'intérêt si Ingrid Bergman ne jouait merveilleusement. Les dialogues possèdent parfois la saveur de la vérité, en particulier une phrase qui semble banale à première vue : "J'ai rencontré une femme. Une vraie. Elle est gaie, elle est triste aussi." Une autre, moins belle : "La pire des condamnations: vivre seul et sans amour". Mais c'est un lieu commun.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;">http://www.dailymotion.com/video/xalcae</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><br /><iframe width="359" height="270" frameborder="0" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/xalcae" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><br /><br /></span></p>
MILIQUE
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PETITE SŒUR 1
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-05-19:5935934
2017-05-19T10:16:00+02:00
2017-05-19T10:16:00+02:00
PETITE SŒUR 1 J'imagine que tu as...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5611080" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/01/2171321920.png" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>PETITE SŒUR</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-size: 18pt; color: #008000;"> 1</span><br clear="none" /></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>J'imagine que tu as longuement travaillé. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Comme une forcenée.<br clear="none" />Et puis tu as raturé, biffé, effacé, annulé, détruit...<br clear="none" />Et puis tu as recommencé bien sûr. Encore et encore. <br clear="none" />La création est ainsi faite. Obstinée. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Attentive au déclic.<br clear="none" /><br clear="none" />Mais maintenant, ça y est ou presque!)</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Les neurones en villégiature se sont réveillés.<br clear="none" />Et l'encéphale est revenu soudain à son ébullition naturelle.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La lumière de l'humour, d'abord hésitante, a éclaboussé la page de réparties, d'absurde, de réalité décalée, d'auto-dérision, bref de tout ce qui passe à portée d'envies, de coïncidences. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A hauteur d'ironie aussi, de clownerie, de burlesque, de raillerie, tout cela qui fusionnent en humoristique et joyeuses dilatations.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Authentiques perles de non-sens parties à la rencontre du sens.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Petite Soeur, je sais bien que l'on en finit jamais avec le doute.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Mais tu peux y croire. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Tu dois y croire, t'octroyer le cadeau justifié d'une inaltérable confiance en toi.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
comptines
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CHÂTEAU DE SABLE
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2016-08-05T13:21:00+02:00
2016-08-05T13:21:00+02:00
album de Stéphane HENRICH Éd. Kaléidoscope, juin 2016 - 13€...
<p><span style="text-decoration: underline; font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/01/3770227098.jpg" target="_blank"><img id="media-5427941" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/01/3005832511.jpg" alt="Châteaux de sable.jpg" /></a>album</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">de <strong><span style="font-size: 12pt; color: #000080;">Stéphane HENRICH</span></strong></span><br /><strong><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;"> Éd. Kaléidoscope, juin 2016 - 13€</span></strong></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">C’est une belle journée à la plage. Une petite fille et son papa - marinière rouge et blanche - s’installent sur le sable. Le moment est idéal pour faire des pâtés de sable. Arrivent un petit garçon et son papa - chemise à carreaux blancs et bleus - et l’enfant se met lui aussi à faire des pâtés… un peu plus gros, sous le regard satisfait de son père. Le père de la petite fille décide de s’en mêler et c’est l’escalade de châteaux de sables ! Les pères se lancent dans une compétition ridicule pour faire le plus grand, le plus beau, le plus magnifique château de sable.</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Les enfants, un peu interloqués, décident finalement de se désintéresser de cette guéguerre pour jouer ensemble. Le concours d’ego se poursuit jusqu’à ce que la marée vienne y mettre un terme… </span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Un album sans texte très, très drôle où l’on retrouve le goût de Stéphane Henrich pour un monde un peu vintage, - ici une plage tout droit sortie des années 50 ou 60 avec des pères qui ressemblent à M. Hulot - à savourer aux pieds des chaises longues !</span></p><p><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">Ariane Tapinos (août 2016)</span></em></p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 10pt;">D'autres albums de Stéphane Henrich à retrouver sur notre blog : <a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/archive/2014/11/11/sylvestre-s-en-va-t-en-guerre-5487532.html">Sylvestre s'en va t'en guerre,</a> <a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/archive/2012/10/07/eden-et-kao.html">Eden et Kao</a>, <a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/archive/2013/01/23/le-proces-album-de-stephane-henrich.html">Le procès</a>.</span></p>
MILIQUE
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EN MÈCHES DE SOUVENIRS 3
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2015-09-17T13:00:00+02:00
2015-09-17T13:00:00+02:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><img id="media-5099005" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/00/3104850699.2.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></span></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>EN MÈCHES DE SOUVENIRS</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> 3</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Mais il y avait aussi cette ambiguïté lestée de jalousie trouble.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Je me suis exposé dans les flots virulents d'un rêve mouvant.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Rêve d'un amour idyllique qui a, tout est devenu clair ensuite,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cruellement souffert des affres d'un désir ponctuel non partagé.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ensuite?</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Elle est complexe la conquête de soi dans sa relation à autrui.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cette femme inespérée à été l'instrument actif de mon aliénation.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Depuis notre rencontre, tout est devenu de bruit et de fureur</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et cet instant m'a jeté sans ménagement dans le vif de la douleur.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Glissement progressif et inévitable basculement dans la marge.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Irrépressible descente au fond de moi et mise à jour de ce qu'il y a,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De plus visible, de plus intime, de plus inconscient, de plus implacable.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p><p> </p>
Prieto
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Méditation : Guerres fraternelles...
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-07-09:5653914
2015-07-09T05:05:00+02:00
2015-07-09T05:05:00+02:00
« Mes Frères, le monde est tous les jours le théâtre de quelque grand crime...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Mes Frères, le monde est tous les jours le théâtre de quelque grand crime ; l'orgueil, l'ambition, l'égoïsme, la cupidité, les haines, les vengeances, les jalousies, voilà autant de démons qui se disputent comme une proie le triste héritage du malheureux Adam. Non contents des fléaux, des épidémies, des guerres meurtrières qui déciment la pauvre humanité, nous nous étudions encore à nous torturer les uns les autres, à nous détruire sourdement, quand ce n'est pas le front haut et la visière levée... Et ce n'est pas au moins entre inconnus, entre étrangers, c'est de porte à porte, entre parents, quelquefois dans la même famille que, pour une légère insulte, un malentendu, pour une bagatelle, on nourrira les uns contre les autres des sentiments de haine et de vengeance, surtout si la question d'intérêt se met de la partie ; oh ! alors la haine devient rancune, elle durera des années entières, toute la vie peut-être, et trop souvent quelque sanglante scène en sera le dénouement.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Voilà le monde, mes Frères ; et ne dites pas que j'exagère, que je vois tout en noir ; j'en appelle à votre expérience qui ne me démentira pas, car je n'ai fait que soulever un coin du voile, et suis resté bien au-dessous de la réalité... - Oui, voilà le monde tel que l'ont fait Satan et les passions humaines ; mais si la paix, l'union des cœurs, si la charité chrétienne y pouvait régner un jour sans mélange ; si cet ardent souhait de l'Homme-Dieu, si ce soupir continuel des trente-trois ans de sa vie mortelle pouvait s'y réaliser ! oh ! cette triste et misérable terre d'exil deviendrait la patrie et les pures délices de l'Eden y renaîtraient encore !</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> C'est en effet une si douce chose que l'union et la paix entre enfants d'une même famille ! Partagées avec nos frères, que nos joies seraient vives, nos peines légères ; que nos larmes couleraient douces, consolantes, mêlées aux larmes d'un frère, d'un ami ! ...</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Quel bonheur, si cette paix céleste, que Jésus nous a laissée en mourant, devenait notre trésor, notre besoin, l'ardente aspiration de toute notre vie ! Ah les plus grands sacrifices ne nous coûteraient rien pour l'obtenir, et la pauvreté, l'humiliation, la souffrance, les plus grands maux nous sembleraient bien doux, plongés que nous serions dans cette pure et sainte volupté !</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> - Nous vous la demandons, ô Dieu d'amour, cette paix céleste, cette douce et tendre charité, caractère béni auquel vous voulez qu'on reconnaisse vos enfants !</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Oh ! puisque cette union, cette paix ineffable est un besoin de notre nature et une condition de notre bonheur dès cette vie, faites que désormais, rien ne vienne plus nous séparer de vous ni de nos frères, afin que la paix du cœur qui récompense ici-bas l'accomplissement de nos devoirs, en soit pour nous dans le Ciel l'immortelle couronne ! Ainsi soit-il ! »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Abbé Victorien Bertrand</strong>, <em>Petits sermons où l'on ne dort pas</em>, T. II (Vingt-quatrième Sermon, Sur les moyens de conserver la paix), Paris, C. Dillet, 1867.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-5096438" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/269968856.jpg" alt="Abbé Victorien Bertrand,orgueil,ambition,égoïsme,cupidité,haine,vengeance,jalousie,guerre,frères,famille,paix,joie,charité,bonheur" /></span></p>
comptines
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LE PIRATE ET LE ROI
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2015-05-01:5605807
2015-05-01T20:10:00+02:00
2015-05-01T20:10:00+02:00
album de Jean LEROY & Matthieu MAUDET (illustrations) Éd....
<p><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/01/3604127636.jpg" target="_blank"><img id="media-5009825" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/01/2570577122.jpg" alt="Pirate et le roi.jpg" /></a>album</span><br /> de <strong><span style="font-size: medium; color: #ff6600;">Jean LEROY & Matthieu MAUDET</span> </strong><span style="color: #ff6600;">(illustrations)</span><br /><strong>Éd. École des loisirs, avril 2015 - 12€20</strong></p><p>Le bateau du roi Jehan 1<sup>er</sup> naviguait sur l’océan lorsqu’une tempête éclata et le roi, unique survivant, se retrouva seul sur une île déserte. Enfin peut-être pas si déserte…</p><p>Il fait la rencontre de Matt, un pirate échoué comme lui sur cette minuscule île. Les mois passent, le roi Jehan 1<sup>er</sup> apprend à pêcher, à construire un abri, à faire du feu, et peu à peu, Matt et Jehan se rapprochent jusqu’à se ressembler comme deux frères. Deux frères que seule une couronne sépare encore. Cette belle entente prend fin quand, au loin, se dessinent les voiles d’un bateau qui pourrait les sauver.</p><p>Au fond un pirate reste toujours un maudit pirate !</p><p>Au fil de la lecture, nous assistons à un changement complet tant physique que moral du roi Jehan 1<sup>er,</sup> qui abandonne son éducation et les conventions pour survivre et s’acclimater à son nouvel environnement. Il devient comme un frère pour Matt mais continue de porter sa couronne qui demeure une source d’espoir, pour lui. Celui de retrouver à la fois sa vie d’autrefois, sa position sociale et les habitudes qui vont avec. Et c’est cet espoir plus que la couronne, qui sépare tout de même les deux héros, car rien n’attend Matt après leur sauvetage.</p><p>Le roi Jehan 1<sup>er</sup> retrouve avec l'espoir d'être secouru son orgueil de roi et c’est ce qui va le perdre. Après tout, seule la couronne indique à ses troupes qui est le roi et qui ne l’est pas.</p><p>Cet album nous donne une jolie leçon à retenir : peu importe notre naissance, la probabilité de se retrouver sur une île déserte est aussi importante pour un roi que pour un pirate !</p><p>Les personnages sont figurés par des lions, quasiment identiques durant leur vie commune sur cette île, ce qui montre bien que, dès le départ, le roi et le pirate auraient pu être échangés. Seuls les deux personnages sont en couleurs vives, en jaune bien entendu ; le fond et le décor sont représentés par des couleurs assourdies : le ciel et le sable sont blanc, la mer et les buissons d’un bleu marine profond mettant en exergue les deux héros et leur relation compliquée.</p><p><em>Marlène Demen (avril 2015)</em></p>
nanouche
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Livre d'amour ou d'amitié?
tag:www.nanouche.com,2014-12-29:5517604
2014-12-29T07:24:38+01:00
2014-12-29T07:24:38+01:00
A dire vrai je voulais écrire une note sur la friendzone mais bon je crois...
<p>A dire vrai je voulais écrire une note sur la friendzone mais bon je crois que j'ai pas vraiment bien compris ce concept...</p><p>Bon ca a l'air clair en gros c'est une personne du sexe opposé avec qui tu es super proche et avec qui il ne se passera jamais rien bien que celui ci ou celle ci ai des sentiments (cachés) pour toi... ou un truc du genre... bref vu que j'ne sais pas interpréter les signes ca a du m'arriver...</p><p>Et puis au fil de ma réflexion, mon cerveau a dévié et j'aimerai bien que tu m'aides à répondre à cette question : Doit on être ami(e) avec son amoureu(se)x sur les réseaux sociaux et surtout sur #FB ce satané livre de têtes (facebook)?</p><p><img src="http://www.nanouche.com/media/01/02/2173309917.png" alt=""/></p><p>Je ne suis pas d'un tempérament jalouse, mais les réseaux sociaux nous ont appris certains rituels de stalking.</p><p>Celui qui avant même d'ouvrir grand les yeux ne s'est pas posé devant son smartphone, pour voir ce qu'il avait raté pendant la nuit me jette la première pierre. <em>A moins d’être éleveur de chèvres dans le Larzac et de ne pas avoir de réception 3G, tu n'existe pas ou tu as plus de 60 ans...</em></p><p><em>Devons nous rester "e-amis" avec l'autre? Je n'ai rien à cacher mais je n'ai pas forcement envie d'attiser cette curiosité malsaine. </em></p><p>Mais à la fois, il est difficile de dire à ta "moitié" ca te dérange pas si je te retire de mes amis...</p><p>Alors vous vous avez choisi quoi? Vous faites quoi?</p><p><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/jElpErva5WY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
L'Inéexistante
http://lineexistante.hautetfort.com/about.html
Passion. Bois toi-même le poison
tag:lineexistante.hautetfort.com,2014-11-05:5483454
2014-11-05T12:28:00+01:00
2014-11-05T12:28:00+01:00
Voyant tout le monde appuyer sur cette émotion comme tant d'autres, et oui...
<p><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Voyant tout le monde appuyer sur cette émotion comme tant d'autres, et oui le monopole mondial de la secte (qui ne parle pas en arabe) proliférations d'insectes font d'une idée une pensée unique pour un soi l'égoïsme etc (trop à dire pour ne pas l'expliquer dans ses détails) la répandre et en être les concepteurs en chef, le moyen âge c'est l'antiquité sans ses abondantes richesses c'est toujours l'âge de fer.</span></p><p><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">ne venez plus me dire que ceux qui prétendent détenir le monopole de la connaissance du cerveau et de tout le reste sont de bonnes personnes lorsque l'on pense qu'à soi et pensant que si il y'a des pauvres eux sont riches et si y'en a qui meurent eux sont en vie et que t'inkièts si il meurt au nom de la patrie on lui rendra hommage même 700 ans après sa mort c'est bien pas sûr mais moi les personnes que j'aime et chérie je les préfère en vie vivant pour pouvoir les toucher le corps c'est important ils font un tout avec l'âme l'esprit et tous les composants de l'humain. faut quand même se rendre compte que la ligne le trait la direction établies par l'humain pour l'humain sont imparfaits et ne nous mène pas au bonheur et à l'osmose de la vie. </span></p><p><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><em><span style="text-decoration: underline;"><strong>la passion</strong></span></em> un sujet d'études même au collège pour des enfants de 13 ans en même temps que les hormones la conception la reproduction le sexe et trop d'autres</span></p><p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; color: #c0c0c0; font-size: small;"><em><strong><span style="font-family: sans-serif; line-height: 20.3636360168457px;">identifié par des états émotionnels biologiquement perçus comme </span></strong></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><em><strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: sans-serif; line-height: 20.3636360168457px;">la </span><span style="font-family: sans-serif;"><span style="line-height: 20.3636360168457px; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">colère</span></span></span><span style="font-family: sans-serif; line-height: 20.3636360168457px;">,<span style="text-decoration: underline;"> </span></span></strong><strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: sans-serif; line-height: 20.3636360168457px;">la </span><span style="font-family: sans-serif;"><span style="line-height: 20.3636360168457px; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">luxure</span></span></span><span style="font-family: sans-serif; line-height: 20.3636360168457px;"> ou autres des </span><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: sans-serif;"><span style="line-height: 20.3636360168457px; background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">sept péchés capitaux</span></span></span><span style="font-family: sans-serif; line-height: 20.3636360168457px;">.</span></strong></em></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>je vois aussi des personnages connus mettre en avant leur passion pour leurs activités professionnelles ou de divertissements </em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"> <span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">1) </span><strong>Affection, intérêt très vif pour quelque chose.</strong> <strong>L'objet</strong> de cette affection</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><span style="font-family: Arial, 'Trebuchet MS', Helvetica, sans-serif; line-height: 19.000020980835px; text-align: justify;">État affectif intense et irraisonné qui domine quelqu'un (surtout pluriel)</span></strong></span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><em><span style="text-decoration: underline;">Synonyme</span></em> <strong>admiration</strong> <em><span style="text-decoration: underline;">Anglais</span></em> passion</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">2) <span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"> </span><strong>Amour intense</strong>. <span style="text-decoration: underline;"><em>Synonyme</em></span> <strong>exaltation</strong></span></p><ul class="Definitions" style="margin: 0.76923em 0px 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: Arial, 'Trebuchet MS', Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; font-stretch: inherit; line-height: 19.000020980835px; vertical-align: baseline; list-style: none; color: #1d1d1d; text-align: justify;"><li class="DivisionDefinition" style="margin: 0px 0px 0.76923em; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; color: #3264b8; list-style-type: square;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Amour considéré comme une inclination irrésistible et violente : <span class="ExempleDefinition" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-style: italic; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">Un film où la passion est dominante.</span></span></li></ul><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">3) <strong>Émotion très forte qui va à l'encontre de la raison</strong>. <span style="text-decoration: underline;"><em>Synonyme</em></span> <strong>adoration</strong> </span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><span style="font-family: Arial, 'Trebuchet MS', Helvetica, sans-serif; line-height: 19.000020980835px; text-align: justify;">Penchant vif et persistant : </span><span class="ExempleDefinition" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: Arial, 'Trebuchet MS', Helvetica, sans-serif; font-style: italic; font-stretch: inherit; line-height: 19.000020980835px; vertical-align: baseline; text-align: justify;">Avoir, être pris par la passion du jeu</span></span></p><ul class="Definitions" style="margin: 0.76923em 0px 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: Arial, 'Trebuchet MS', Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; font-stretch: inherit; line-height: 19.000020980835px; vertical-align: baseline; list-style: none; color: #1d1d1d; text-align: justify;"><li class="DivisionDefinition" style="margin: 0px 0px 0.76923em; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; color: #3264b8; list-style-type: square; text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">4) <strong>Mouvement affectif très vif qui s'empare de quelqu'un en lui faisant prendre parti violemment pour ou contre quelque chose, quelqu'un.</strong></span></li><li class="DivisionDefinition" style="margin: 0px 0px 0.76923em; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; color: #3264b8; list-style-type: square; text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong>Dans la philosophie <em>scolastique et classique</em>, ce qui est subi par quelqu'un ou quelque chose, <span style="text-decoration: underline;">ce à quoi il est lié</span> ou par quoi il est <span style="text-decoration: underline;">asservi</span>, par opposition à l'action.</strong></span></li><li style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><em><strong>Synonymes</strong></em> <em>admiration, adoration, adulation, affection, amour, appétit, attachement, béguin, délire, </em></span></li><li style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>engouement,exaltation, fanatisme, fièvre, flamme, fureur, goût, idolâtrie, intérêt, ivresse, penchant, rage, toquade, vocation.</em></span></li><li style="text-align: center;"></li><li style="text-align: center;"></li><li style="text-align: left;"></li><li style="text-align: left;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Au sens classique, la passion désigne tous les phénomènes dans lesquels la volonté est passive, notamment par rapport aux impulsions du corps.</span></li><li style="text-align: center;"></li><li style="text-align: center;"></li><li style="text-align: center;"></li><li style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Au sens <span style="text-decoration: underline;">moderne</span>, la passion est une</span></li><li style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><em>inclination exclusive vers un objet, </em></strong></span></li><li style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><em>un état affectif durable et violent dans lequel se produit un déséquilibre psychologique</em></strong></span></li><li style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">(<em>l'objet de la passion occupe excessivement l'esprit</em>).</span></li></ul><p style="padding-left: 30px; text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"> </span></p><p><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><em>Provient du latin patior, pati, et homonyme grec pathos, signifiant </em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;"><strong><em>la souffrance, le supplice, état de celui qui subit, passivité.</em></strong></span></p><ul class="Definitions" style="margin: 0.76923em 0px 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: Arial, 'Trebuchet MS', Helvetica, sans-serif; font-size: 12.7272720336914px; font-stretch: inherit; line-height: 19.000020980835px; vertical-align: baseline; list-style: none; color: #1d1d1d; text-align: justify;"><li class="DivisionDefinition" style="margin: 0px 0px 0.76923em; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; color: #3264b8; list-style-type: square; text-align: right;"></li><li class="DivisionDefinition" style="margin: 0px 0px 0.76923em; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; color: #3264b8; list-style-type: square; text-align: right;"><span style="color: #ff0000;">Récit hagiographique des épreuves des martyrs,</span></li><li class="DivisionDefinition" style="margin: 0px 0px 0.76923em; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; color: #3264b8; list-style-type: square; text-align: right;"><span style="color: #ff0000;">dont on faisait lecture au service liturgique à l'anniversaire de leur mort.</span></li><li class="DivisionDefinition" style="margin: 0px 0px 0.76923em; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; color: #3264b8; list-style-type: square; text-align: right;"><span style="color: #ff0000;">Composition musicale inspirée par la passion du Christ.</span></li><li class="DivisionDefinition" style="margin: 0px 0px 0.76923em; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline; color: #3264b8; list-style-type: square; text-align: right;"><span style="color: #ff0000;">Au <small style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: inherit; font-style: inherit; font-variant: small-caps; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: inherit; vertical-align: baseline;">XV</small><sup style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; font-family: inherit; font-size: 0.75em; font-style: inherit; font-variant: inherit; font-weight: inherit; font-stretch: inherit; line-height: 1;">e</sup> s., mystère représentant la passion de Jésus-Christ.</span></li></ul><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><em><span style="color: #000000; font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;">Après tout ça je ne crois pas (j'estime ne pas) avoir besoin d'en dire plus même si tu as le choix aux vues des différents sens de définitions il ne reste quand même qu'un sens de compréhension la passion fait souffrir tue et tu ne peux pas la contrôler une foi venue à toi par tes actes pensées et volonté tu en es esclave le Karma le Kahuna haha le destin le libre arbitre le Jugement Divin la Justice de l'injuste...</span></em></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><em><span style="color: #000000; font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;">j'ai été meurtrie de voir qu'il m'était exigé de ne pas croire pour me fondre dans la société le 6taime alors qu'il était lui même fondé sur des croyances multiples mais toujours de même principe de base, de toute façon vous allez le voir vite fait en américa les politiques femmes sont conservatrices de l'ancien temps avec comme croyance Dieu (faut se mettre à la page selon les besoins des citoyens pour ça l'insee etc) mais soyez attentifs Gad el maleh nous l'a dit "Chacun son Dieu" </span></em></strong><strong style="font-size: 10.9090909957886px;"><em><span style="color: #000000; font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;">n'allez pas croire qu'ils ont le même et y'en a beaucoup un pour chacun.</span></em></strong><strong style="font-size: 11px;"><em><span style="color: #000000; font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;"> ils ne partagent pas la foi c'est personnel la lumière des ténèbres lucifer d'enfer le côté sombre de la force star wars dark va d'or Je suis ton Père sky walker </span></em></strong><strong style="font-size: 11px;"><em><span style="color: #000000; font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;">chacun son chemin passe le message à ton voisin moi mon voisin je l'ai tant aimé qu'il a rêvé à me détruire. Vadé Rétro Satana le 6taime et moi 9taime quand je vois où cela t'as mené de suivre ta passion je le vois bien que tu es esclave de ses ténèbres merci pour ton invitation mais je vais suivre un autre chemin que le tien </span></em></strong><strong style="font-size: 11px;"><em><span style="color: #000000; font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;">celui de la lumière de la lumière </span></em></strong><strong style="font-size: 11px;"><em><span style="color: #000000; font-size: medium; font-family: 'book antiqua', palatino;">j'aspire à un être meilleur celui de la liberté de la paix de l'harmonie de la pureté de la propreté j'Aime prendre exemple des êtres humains ayant atteint la perfection Divine plutôt que toi imparfait comme moi . Viens Jésus Amine.</span></em></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff9900;"><strong><span style="font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;">Crux sacra sit mihi lux</span></strong></span><br style="color: #252525; font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;" /><span style="color: #ff9900;"><strong><span style="font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;">Non draco sit mihi dux</span></strong></span><br style="color: #252525; font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;" /><span style="color: #ff9900;"><strong><span style="font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;">Vade retro satana</span></strong></span><br style="color: #252525; font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;" /><span style="color: #ff9900;"><strong><span style="font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;">Numquam suade mihi vana</span></strong></span><br style="color: #252525; font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;" /><span style="color: #ff9900;"><strong><span style="font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;">Sunt mala quae libas</span></strong></span><br style="color: #252525; font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;" /><span style="color: #ff9900;"><strong><span style="font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; font-style: italic; line-height: 20.3636360168457px;">Ipse venena bibas</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #333399;"><em>(Le mot « dragon » fait référence à la Bête de l'<span style="background-attachment: initial; background-size: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-position: initial; background-repeat: initial;">Apocalypse</span>.)</em></span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #ff9900;"> </span></p><div class="poem" style="color: #252525; font-family: sans-serif; font-size: 13.63636302948px; line-height: 20.3636360168457px; margin-left: 20px;"><p style="margin: 0.5em 0px; line-height: inherit; text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; color: #ff9900;"><strong>Puisse la Sainte Croix être ma lumière</strong></span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; color: #ff9900;"><strong>Fasse que le dragon ne soit pas mon guide</strong></span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; color: #ff9900;"><strong>Arrière, Satan .</strong></span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; color: #ff9900;"><strong>Ne me tente jamais avec des choses futiles</strong></span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; color: #ff9900;"><strong>Ce que tu m'offres est mal</strong></span><br /><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; color: #ff9900;"><strong>Bois toi-même le poison</strong></span></p></div><p style="
MILIQUE
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EN MÈCHES DE SOUVENIRS 3
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-09-11:5414943
2014-09-11T09:13:00+02:00
2014-09-11T09:13:00+02:00
A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4635607" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/02/1461065565.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>EN MÈCHES DE SOUVENIRS</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>3</strong></span></p><p style="text-align: center;"><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Mais il y avait aussi cette ambiguïté lestée de jalousie trouble.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Je me suis exposé dans les flots virulents d'un rêve mouvant.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Rêve d'un amour idyllique qui a, tout est devenu clair ensuite,</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cruellement souffert des affres d'un désir ponctuel non partagé.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ensuite?</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Elle est complexe la conquête de soi dans sa relation à autrui.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cette femme inespérée à été l'instrument actif de mon aliénation.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Depuis notre rencontre, tout est devenu de bruit et de fureur</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et cet instant m'a jeté sans ménagement dans le vif de la douleur.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Glissement progressif et inévitable basculement dans la marge.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Lizouzou
http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html
”Pourquoi je me mets en colère ?” & ”Pourquoi je suis jaloux ?”
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2014-03-26:5326983
2014-03-26T13:01:00+01:00
2014-03-26T13:01:00+01:00
La collection "C'est quoi l'idée?" de chez Nathan est de retour avec...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4488371" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/02/1006222645.JPG" alt="pourquoi ....JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La collection "C'est quoi l'idée?" de chez Nathan est de retour avec deux nouveaux titres : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">- "<strong>Pourquoi je me mets en colère ?</strong> " : La colère est un sentiment négatif et s'exprime assez souvent au quotidien. Que ce soit lorsque l'on perd à un jeu, ou lorsque quelqu'un nous embête ou encore lorsqu'on n'a pas ce que l'on veut, la colère monte en nous et s'exprime de diverses façons : les injures, le ton qui monte, le rouge qui monte aux joues... </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Heureusement, le personnage d'Hugo est là pour rappeler aux enfants que la colère finit toujours par retomber et qu'il est mieux de discuter calmement plutôt que de se mettre tout de suite en colère !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">- "<strong>Pourquoi je suis jaloux</strong> ?" : Lorsque Hugo voit son copain jouer avec d'autres enfants, Hugo devient jaloux, mais aussi triste et un peu en colère. C'est un peu la même chose lorsqu'une petite sœur arrive dans la famille et qu'on a l'impression que ses parents ne s'occupent plus de nous. Bref, encore une fois de nombreux exemples sont employés ici pour exprimer ce qu'est la jalousie, comment elle s'exprime et trouver des solutions pour vaincre ce sentiment néfaste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Cette collection qui aborde des questions philosophiques adaptés à l'âge des enfants est une bonne chose pour réfléchir à des concepts abstraits que l'on rencontrera dans la vie de tous les jours ! </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ma nièce est une grande fan du dessin animé et elle m'a appris récemment qu'à l'école, ils abordent ce genre de question. La première chose qu'elle a faite en voyant ces livres a été de me les emprunter et de les lire tranquillement dans son coin ! J'adore ! :)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Les illustrations et les décors sont un peu futuristes. Les couleurs sont vives, de quoi attirer notre regard au premier coup d'œil ! Les textes sont assez faciles d'accès et interpellent directement le lecteur, de quoi se sentir impliquer ! ;)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Un concept donc qui marche et qui plait aux enfants ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie les éditions <a title="Nathan" href="http://www.nathan.fr/" target="_blank">Nathan</a> pour la poursuite de la découverte de cette collection.</span></p>
MILIQUE
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A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: ”LA FEMME DONT LE VOISIN ÉTAIT PARANO”
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-01-25:5279995
2014-01-25T00:32:00+01:00
2014-01-25T00:32:00+01:00
A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE "LA FEMME DONT LE VOISIN...
<p style="text-align: center;"><iframe width="481" height="139" src="http://www.franceinter.fr/player/export-reecouter?content=328691" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>"LA FEMME DONT LE VOISIN ÉTAIT PARANO"</strong></span></p>
MILIQUE
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A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: ”LA FEMME SÉROPOSITIVE QUI VOULAIT AVOIR UN ENFANT ”
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-01-22:5277323
2014-01-22T06:27:00+01:00
2014-01-22T06:27:00+01:00
A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE "LA FEMME SÉROPOSITIVE...
<p style="text-align: center;"><iframe width="481" height="139" src="http://www.franceinter.fr/player/export-reecouter?content=325889" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>"LA FEMME SÉROPOSITIVE QUI VOULAIT AVOIR UN ENFANT "</strong></span></p>
MILIQUE
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A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: ”LA FILLE QUI VOULAIT ARRÊTER DE FUMER DES JOINTS ”
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-01-20:5275522
2014-01-20T00:24:00+01:00
2014-01-20T00:24:00+01:00
A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: "LA FILLE QUI VOULAIT...
<p style="text-align: center;"><iframe width="481" height="139" src="http://www.franceinter.fr/player/export-reecouter?content=323925" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>"LA FILLE QUI VOULAIT ARRÊTER DE FUMER DES JOINTS "</strong></span></p>
MILIQUE
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A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE: ”L'HOMME QUI AVAIT ÉTÉ GARDER A VUE”
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-01-18:5273963
2014-01-18T00:37:00+01:00
2014-01-18T00:37:00+01:00
A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE "L'HOMME QUI AVAIT ÉTÉ...
<p style="text-align: center;"><iframe width="481" height="139" src="http://www.franceinter.fr/player/export-reecouter?content=322989" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>A VOTRE ÉCOUTE COÛTE QUE COÛTE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong> "L'HOMME QUI AVAIT ÉTÉ GARDER A VUE"</strong></span></p>
Prieto
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Méditation : les saints Innocents
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-12-28:5256951
2013-12-28T07:29:00+01:00
2013-12-28T07:29:00+01:00
Les plus anciens témoins de la fête des saints Innocents en Occident sont...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>Les plus anciens témoins de la fête des saints Innocents en Occident sont les sermons de St Pierre Chrysologue (+ avant 451) et St Césaire d’Arles (+ 543) :</em></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> « Où mène la jalousie ?… Le crime commis aujourd’hui nous le montre : la peur d’un rival pour son royaume terrestre remplit Hérode d’angoisse ; il complote de supprimer « le Roi qui vient de naître » (Mt 2, 2), le Roi éternel ; il combat son Créateur et met à mort des innocents… Ces enfants, quelle faute avaient-ils commise ? Leurs langues étaient muettes, leurs yeux n’avaient rien vu, leurs oreilles rien entendu, leurs mains n’avaient rien fait. Ils ont reçu la mort, eux qui ne connaissaient pas la vie…</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Pourquoi le Christ qui lit l’avenir et connaît les secrets des cœurs, qui juge les pensées et scrute les intentions (Ps 138), pourquoi a-t-il abandonné ceux qu’il savait devoir être poursuivis à cause de lui et mis à mort en son nom ? Le roi du ciel qui venait de naître, pourquoi a-t-il négligé ces compagnons de son innocence, méprisé cette armée de son âge, oublié les sentinelles en poste autour de son berceau, si bien que lorsque l’ennemi a voulu atteindre le seul roi, il a ravagé toute la cohorte ?</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Mes frères, le Christ n’a pas abandonné ses soldats, mais il les a comblés d’honneur en leur donnant de triompher avant de vivre, et de remporter la victoire sans avoir à combattre… Il a voulu qu’ils possèdent le ciel de préférence à la terre…, il les a envoyés devant lui comme des hérauts. Il ne les a pas abandonnés : il a sauvé son avant-garde, il ne l’a pas oubliée…</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Bienheureux ceux qui sont nés pour le martyre et non pour le monde ! Bienheureux ceux qui ont échangé les travaux pour le repos, les douleurs pour le soulagement, les souffrances pour la joie ! Ils vivent, oui, ils vivent de la vraie vie, ceux qui ont subi la mort pour le Christ. Heureuses les mères qui ont porté de tels enfants et les ont nourris de leur lait, heureuses les larmes qu’elles ont répandues pour eux et qui leur ont valu la grâce du baptême. Car les mères comme les enfants ont été baptisées par un don unique, elles dans leurs larmes, eux dans leur sang. Les mères ont souffert le martyre de leurs enfants : l’épée qui transperçait les corps des petits atteignait le cœur des mères ; et si elles furent associées à leur passion, il est juste qu’elles partagent aussi leur récompense.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Que celui qui écoute le comprenne bien : le martyre ne dépend pas du mérite, il est donné par la grâce. Dans ces petits enfants, où donc était la volonté, où donc la décision, alors qu’en eux la nature humaine était, pour ainsi dire, prisonnière ? Le martyre est un don de Dieu, il ne doit rien à nos efforts. Livrer son corps, mépriser sa chair, supporter les tortures, s’emparer de la gloire par les souffrances, de la vie par la mort, cela n’appartient pas à la force humaine, c’est une grâce de Dieu.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Que celui qui a daigné reposer dans notre étable veuille nous conduire nous aussi aux pâturages du ciel. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Saint Pierre Chrysologue</strong>, <em>Sermon 152</em> (PL 52, 604), Trad. En Calcat et Bouchet, & Lectionnaire monastique pour le 28 décembre, Solesmes-Cerf, 1993.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4380922" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/453160753.jpg" alt="Sts-Innocents-Giotto-a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Le Massacre des Innocents, Giotto (1304-1306)</strong><br />(Fresque, Chapelle des Scrovegni, Padoue, Italie)</span></p>
MILIQUE
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LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER: 23/09/2013
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2013-10-08T12:38:00+02:00
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LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 23/09/2013
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong><iframe width="481" height="139" src="http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4704962" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>LA CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong> 23/09/2013</strong></span></p>
Note
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La jalousie
tag:almasoror.hautetfort.com,2013-09-09:5160201
2013-09-09T16:19:00+02:00
2013-09-09T16:19:00+02:00
Nous avions bu beaucoup trop de rhum et tu m'interrogeais sur la jalousie...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4243926" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/02/237977220.jpg" alt="JeuneHommeAssis.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Nous avions bu beaucoup trop de rhum et tu m'interrogeais sur la jalousie professionnelle alors que le soleil tombait sur la ville de Saint-Brieuc. Depuis les larges fenêtres de ton sixième étage néo-breton, nous pouvions voir les toits et là-bas le viaduc qui surplombe le port. Le soleil se couchait sur la zone industrielle. Dans le centre-ville, on savait que la musique (néo-bretonne, bien sûr) naissait dans les bars. Et je ne savais que répondre, je l'ai éprouvée un peu, celle que tu éprouves, je l'ai éprouvée comme toi un certain temps. Pour ne pas mourir étouffée sous la haine, la douleur et la honte, on peut apprendre à nager dans les lacs de montagne de spiritualité ou bien apprendre à se battre dans la fosse aux lions. La prière m'était étrangère, à cette époque, reléguée aux sous-sols de mon âme, et je suis descendue dans la fosse aux lions, prête à gagner ou à mourir. Mais bientôt les combats, qui parfois me laissaient KO, parfois m'apportaient quelques points, me parurent sans ivresse. Les gains n'augmentaient pas le bonheur de mon cœur. Je n'étais pas moins sèche après avoir gagné qu'après avoir perdu. Et la fréquentation des meilleurs, des vainqueurs, m'a déçue. Alors je me suis demandée à nouveau qui j'étais et ce que je voulais. Je suis Moi et je ne veux pas être comme eux. Je veux suivre la route que mon rêve dessine quand j'oublie le trouble du panier de crabes. Aussi ai-je quitté les rings, leurs vestiaires où l'on pleure de chagrin, leurs podiums où l'on pleure de joie. J'ai voulu tracer une route personnelle au milieu d'arbres et de ruines, là où me trouvais ; <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2012/05/06/batir-en-terrain-non-convoite.html" target="_blank">bâtir en terrain non convoité</a>. Mais les cailloux décourageaient mes coups de pioche, les autres ne comprenaient pas ce que je faisais, difficultés, dénigrements m'enserraient de leur souffle souillé, de leurs exhalaisons malsaines. Il n'y avait plus ni douleur, ni bonheur, ni rien d'autre qu'un découragement dénué de sentiments. La confiance, je ne me souvenais plus de sa saveur. Aucune émotion ne me soutenait. Je voyais les anciens amis, perdus de vue, arrivés en haut des échelles, goûter leur dû. Je voyais certains assis tristement au bord des caniveaux, tristes et déçus d'eux-mêmes. Je me disais que tant que je vivrais, il ne faudrait pas toucher à ce plat vénéneux : l'acceptation subie. C'est la mort des vivants.</p><p style="text-align: justify;">Je t'écoutais parler et ne parvenais pas à t'expliquer tout cela. Combattre et agoniser, tel est notre destinée. Tu crois que ceux que tu regardes d'en bas méprisent ton être, tu crois qu'ils ont obtenu ce que tu as échoué à atteindre. Tu te trompes, car personne n'obtient rien d'autre que l'état de son cœur. Partout, nulle part, muni de tout, pourvu de rien, tu n'atteindras jamais autre chose que toi-même, horizon indépassable tant que tu n'as pas dompté la bête interne.</p><p style="text-align: justify;">Ton visage crispé me disait au revoir à la gare, car nous n'avions pas su nous comprendre. Aucun de nous deux n'arrivait à bien respirer. Tu me disais au revoir en t'impatientant parce que le train n'arrivait pas et je souhaitais que tu repartes sans attendre que je montre les marches de la portière. Ta souffrance augmente avec le temps, car tu touilles sans cesse la grande casserole de tes plaies. Moi, je ne suis pas mieux mais je marche sur une autre route, et pour ne pas crever dans le fossé du désespoir, je bois souvent à la source qui étanche toutes les soifs et apaise tous les maux. Tu dis que le réel est partout et que la prière est fantasme. Je crois que tout n'est qu'illusion sauf la prière.</p><p style="text-align: justify;">Ce soir d'automne de l'année 2011 s'éloigne et j'oublie certains aspects de ton visage et de ta voix. Je tente parfois d'imaginer le manque de confort dans lequel tu zones, et n'as-tu pas peur que tes traits reflètent un jour les émotions sinueuses et rampantes qui augmentent tandis que la jeunesse s'éteint ? Moi, le confort je crois que je le privilégie et qu'il me fait, tantôt me battre, tantôt renoncer. Je ne parle pas d'un confort cotonneux, mais d'espace intérieur pour que la respiration physique et imaginaire puisse se déployer en mon sein. Nous sommes enserrés dans des camisoles psychiques contre lesquelles il est dur de se battre, chaque geste peut les resserrer et dramatiser l'étouffement. Je me demande si les évangiles ne doivent pas se lire au présent ; si au cours du temps que nous passons sur cette terre, chaque péché nous plonge dans l'enfer, chaque résurrection, chaque redressement nous offre le paradis. Tant que nous avons besoin d'autre chose que de l'odeur du jour, nous sommes bons pour la casse. </p><p><object id="gsSong433211037" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" width="250" height="35" data="http://grooveshark.com/songWidget.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="window" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="flashvars" value="hostname=grooveshark.com&songID=4332110&style=metal&p=0" /><param name="src" value="http://grooveshark.com/songWidget.swf" /><img src="http://www.hautetfort.com/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/img/trans.gif" class="mceItemMedia mceItemFlash" width="250" height="35" data-mce-json="{'video':{},'params':{'wmode':'window','allowScriptAccess':'always','flashvars':'hostname=grooveshark.com&songID=4332110&style=metal&p=0','src':'http://grooveshark.com/songWidget.swf'},'object_html':'<span><a href="http://grooveshark.com/search/song?q=The%20Doors%20Hyacinth%20House" title="Hyacinth House by The Doors on Grooveshark">Hyacinth House by The Doors on Grooveshark</a></span>'}" alt="" /></object></p>
Note
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Ton rêve, lorsque tu penses à celles, à ceux qui dormaient dans ses bras avant toi
tag:almasoror.hautetfort.com,2013-09-01:5153784
2013-09-01T22:49:00+02:00
2013-09-01T22:49:00+02:00
Damien : Toutes ces femmes, toutes ces femmes, toutes ces femmes...
<p style="text-align: center;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/mavra-photographe.html" target="_blank"><img id="media-4234932" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/01/4121543879.JPG" alt="SAM_3665.JPG" /></a></p><p><strong>Damien :</strong></p><p>Toutes ces femmes, toutes ces femmes, toutes ces femmes flottent autour de toi quand tu marches sur la place qui s'étend vers le Sud de la ville. Et tous ces chiens, ces chiens, ces chiens qui dorment de l'autre côté de ton regard, as-tu prononcé leurs noms ? Tu vieillis, tu vieillis, tu vieillis, autour de tes yeux et sur le bord des lèvres il est écrit que tu vieillis. Tu dors, tu dors un peu et je m'endors au fond de mes propres yeux - où sont l'écaille et le hasard fiévreux ? Le hasard qui nous avait tendu les mains, les bras, plus loin que le coin des gens heureux.</p><p> </p><p><strong>Électre :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ressembler aux hommes et aux femmes qui m'avaient donné du feu, à Pornichet. Ils ressemblaient à un rêve et ils souriaient comme des frères. Ils avaient l'habit des princes et ils m'invitaient à aller avec eux. Ils me laissaient libres. Ils me laissaient partir si j'étais différente, pas assez libre, pas assez prête, pas assez d'accord.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je suis partie et je le regrette. Je ne pense pas à ceux qu'ils avaient étreint avant. Je pense à ceux et celles qui ont eu la chance d'être étreints après. Après que je n'aie pas osé rester.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Marc :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">L'influence de l'imaginaire sur la voix, sur la peau, sur la vue, l'ouïe, l'odorat ; sur la détente et l'énergie ; sur le rire, les gestes, sur la qualité des silences et sur celle des caresses : l'influence de cet imaginaire est trop grande pour que je me laisse aller à imaginer les autres hommes de sa vie.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Édith :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je me dis qu'elles étaient belles, chaudes, denses, ensoleillées ou peut-être, parfois, nocturnes dans leurs voix ombrées, au fond de leurs films noirs, avec leurs mains expertes, et je bois du rhum.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Alexandre :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je veux tout savoir et j'insiste pour tout entendre, tout comprendre, tout refaire comme ils avaient fait.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Délia :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ne rien savoir. Ne rien penser. Agir. Tout lui faire oublier.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Laure :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ce n'est pas un rêve, c'est un cauchemar.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>K :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">J'y peux rien. Moi aussi j'ai eu mes amours fauves.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Manuel :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je les compte et je me compare !</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Antoine :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Rien à foutre.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Florence C :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;">Je suis la seule, l'unique, la première et la dernière.</p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p><em><span style="font-size: small;"> (Sur une idée de K.)</span></em></p>
Jean-Marie Thévoz
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Genèse 44. Joseph, artisan d'une réconciliation fraternelle
tag:clamans.hautetfort.com,2013-07-31:5118632
2013-07-31T14:29:00+02:00
2013-07-31T14:29:00+02:00
Genèse 44 23.7.2000 Joseph, artisan d'une réconciliation fraternelle Genèse...
<p>Genèse 44<br />23.7.2000<br />Joseph, artisan d'une réconciliation fraternelle<br /><br />Genèse 44 : 1-34 Genèse 45:1-7<br />téléchargez ici la prédication : <a id="media-4177493" href="http://clamans.hautetfort.com/media/02/00/2318674788.pdf">P-2000-07-23.pdf</a></p><p><br />Chers amis,<br />Le plan qu'a mis en place Joseph pour éviter la famine en Egypte, après les rêves de vaches grasses et de vaches maigres du Pharaon, fonctionne à merveille. L'Egypte a des réserves. Le pays joue son rôle de grenier pour ses habitants, même pour ceux des pays voisins. <br />C'est ainsi que les frères de Joseph viennent s'approvisionner en Egypte, par deux fois. Cependant, chaque fois, ils sont en butte à des tracasseries, ou même pire. Etrangers et vulnérables, loin de chez eux, ils sont accusés, d'abord d'être des espions, puis d'être des voleurs.<br />Le récit souligne cependant deux choses à propos de ces accusations. D'abord, qu'elles sont fausses. Les dix frères sont innocents, ils sont faussement accusés. Ensuite que ces accusations sont montées de toutes pièces par Joseph. C'est lui qui tire les ficelles. Il manipule ses frères. Alors, on peut se demander : Pourquoi Joseph fait-il cela ? Est-il sadique ? Cherche-t-il à se venger de ses frères ?<br />On connaît assez bien ce mécanisme aujourd'hui, où celui qui a été victime répète la même violence, soit en retour contre les mêmes personnes, sous forme de vengeance ouverte (voire ce qui se passe au Kosovo où les victimes deviennent si facilement des bourreaux), soit contre d'autres personnes, sans même le savoir comme le font les victimes de violence ou d'abus. Ainsi, en filigrane, le récit attire notre attention sur le risque du phénomène de répétition : Joseph ne le fait-il pas deux fois, lors de chaque voyage ? C'est peut-être le côté ombre de Joseph ! Il ne peut s'empêcher d'être violent à son tour.<br />Mais le texte ne s'arrête pas là. Ces pièges que dresse Joseph contre ses frères ont aussi une valeur de test. Joseph veut se rendre compte dans quelle mesure l'attitude de la fratrie est restée celle du temps de son expulsion, ou si cette attitude a changé. "Joseph soumet ses frères coupables [envers lui] en somme, à une tentation qu'ils connaissent bien puisqu'ils y ont déjà succombé [une fois], celle d'abandonner impunément le plus jeune et le plus faible d'entre eux."*<br />Dans son deuxième piège, Joseph, d'abord par l'intermédiaire de son intendant, puis de sa propre bouche, propose une solution simple à ses frères pour s'en sortir : <br /><br />"le coupable seul deviendra mon esclave; les autres seront libres" (Gn 44:10 et 17)<br />Les frères peuvent sauver leur peau, se sortir de cette situation périlleuse s'ils abandonnent leur jeune frère ! C'est là le test. Vont-ils choisir la lâcheté ou la solidarité ? D'un côté, il y a le chemin de la répétition du mal et de la culpabilité; de l'autre, il y a le difficile chemin de risquer de perdre sa liberté pour sauver l'unité de la fratrie, pour sauver la relation et la vérité de la relation.<br />C'est Juda — au nom de tous ses frères probablement — qui affronte l'égal de pharaon et tente de sauver Benjamin. Il a choisi la voie de la solidarité. Il est prêt à prendre la place de Benjamin, comme esclave, plutôt que de l'abandonner en Egypte et provoquer la mort de leur père !<br />Les paroles de Juda sont celles qu'attendait Joseph ! Ses frères ont changé, découvre-t-il. Ils ont renoncé à leur attitude passée, ils sont devenus une vraie fratrie, il ne reste qu'à y réintégrer Joseph lui-même. L'heure de la réconciliation a donc sonné, heure de la révélation, du dévoilement de l'identité de ce premier ministre.<br />Joseph peut pardonner pleinement à ses frères et vivre une vraie réconciliation avec eux. Il peut évoquer le passé avec eux, sans ressentiment, sans rancune. La fraternité l'a emporté sur la haine.<br />Joseph va faire lui-même une relecture de sa propre histoire, non pas en termes de victime, mais avec les yeux de Dieu : <br /><br />"Dieu m'a envoyé dans ce pays avant vous, pour que vous puissiez y avoir des descendants et y survivre; c'est une merveilleuse délivrance." (Gn 45:7)<br />Pas facile de relire sa propre histoire, notre propre histoire, avec ses hauts et ses bas, comme l'histoire que Dieu lui-même a dessinée pour notre vie. Certaines choses restent longtemps incompréhensibles, et pourtant, notre vie a-t-elle plus de sens si nous n'y voyons pas la main de Dieu ? Combien de coïncidences, de rencontres, d'événements ne viennent-ils pas s'intégrer dans notre vie au bon moment, comme une réponse, comme un stimulant à avancer, à découvrir une nouvelle dimension, une nouvelle direction à notre vie ?<br />Une personne me disait lors d'une visite à l'hôpital : "Quand je regarde ma vie, je vois la synchronisation que Dieu met dans mes rencontres... comme il me prépare à ce qui va arriver..." Il appelait cela de la synchronisation. Combien de choses viennent à point nommé ? Savons-nous les recevoir, les interpréter comme un signe de la Providence ?<br />Voir comment Dieu agit dans nos vies, nous aide également à pardonner à ceux qui nous ont fait du tort, comme Joseph le dit à ses frères :<br /><br />"Ne vous tourmentez pas et ne vous faites pas de reproches pour m'avoir vendu ainsi. C'est Dieu qui m'a envoyé ici à l'avance, pour que je puisse vous sauver la vie" <br />(Gn 45:5)<br />Joseph, d'abord figure du Messie rejeté, abaissé, devient le Messie qui sauve l'humanité de la mort, de la pénurie, puis, ici, finalement celui qui, par d'étranges détours — des pièges au pardon — inaugure une réconciliation fraternelle qui met fin à toute violence.<br />Le repas des retrouvailles, de la paix et de l'entente peut avoir lieu, anticipation et actualisation du repas du Royaume auquel Dieu nous invite tous, sans exclusion.<br />Amen<br /><br />* Citation de : René Girard, Je vois Satan <br />© Jean-Marie Thévoz, 2013</p>
comptines
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LA CHAISE DE PETER
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2013-06-08:5044314
2013-06-08T04:05:00+02:00
2013-06-08T04:05:00+02:00
Album de Ezra Jack KEATS Traduit de l'américain par Michèle...
<p><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/02/577733312.gif" target="_blank"><img id="media-4118014" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/02/2913303892.gif" alt="bébé,jalousie,etats-unis,famille" width="186" height="161" /></a>Album</span> <br /><span style="font-size: medium;">de <strong>Ezra Jack KEATS</strong></span><br /><strong>Traduit de l'américain par Michèle Moreau</strong><br /><strong>Éd. Didier Jeunesse, coll. Cligne Cligne</strong><br /><strong>Avril 2013, 32 pages – 11,90 €</strong></p><p>« <em>Depuis que Susie, sa petite sœur, est arrivée, la vie de Peter est toute chamboulée. Il ne peut plus faire de bruit, ses parents peignent en rose tous les meubles de la maison. C’en est assez ! Personne ne lui prendra sa petite chaise bleue ! Quitte à rester assis dessus aussi longtemps qu’il le faudra…</em> » (note de l'éditeur)</p><p>Les éditions Didier Jeunesse nous font découvrir ce très bel album paru en 1967, qui est la suite d'<strong><em>Un garçon sachant siffler</em></strong>, toujours avec le personnage de Peter. L'auteur aborde dans cette histoire l'arrivée d'un nouvel enfant, difficile pour le grand frère et synonyme de jalousie et de partage. Ce récit du quotidien est mis en valeur par les superbes illustrations d'un autre temps et d'une grande poésie.</p><p><em>Estelle Blanc (mai 2013)</em></p>
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DIS BONJOUR À ZORRO !
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2013-06-06:4966251
2013-06-06T04:35:00+02:00
2013-06-06T04:35:00+02:00
Album de Carter GOODRICH Traduit de l’Anglais par Emmanuelle...
<p class="MsoNormal"><span lang="FR"><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/02/2480634444.gif" target="_blank"><img id="media-4117992" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/02/475106920.gif" alt="Dis bonjour à Zorro.gif" width="181" height="181" /></a>Album</span> <br /><span style="font-size: medium;">de</span></span><strong><span lang="FR"><span style="font-size: medium;"> Carter GOODRICH</span><br /><span style="color: #ff6600;">Traduit de l’Anglais par Emmanuelle Beulque</span><br />Éd. Sarbacane, mars 2013<br />14,50 € <br /></span></strong></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR">Bud a une vie (de chien) bien rangée et surtout des horaires parfaitement réguliers : réveil, repas, promenade et même « <em>démonstration de joie </em>» se succèdent jour après jour dans un ordre rassurant. Un soir cependant, l’heure de la « <em>démonstration de joie</em> » lui réserve une bien désagréable surprise : sa maîtresse lui présente Zorro, un petit bouledogue (ou apparenté) et lui annonce que ce dernier habitera désormais la maison, la maison de Bud ! La cohabitation s’annonce difficile jusqu’à ce que les deux corniauds découvrent qu’ils ont les mêmes horaires et que finalement, c’est bien plus amusant de faire à deux toutes les choses qui rythment leur vie de chien. </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR">Une habile manière – proche de <strong><em>L’Autre</em></strong> de Zaza Pinson et Geoffroy de Pennart – d’aborder l’arrivée d’un nouveau bébé dans la famille, sans en avoir l’air !</span></p><p class="MsoNormal"><em><span lang="FR">Ariane Tapinos (avril 2013)</span></em></p>
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PAPY
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2013-05-29:5044368
2013-05-29T04:26:00+02:00
2013-05-29T04:26:00+02:00
Album tout carton de Jean LEROY (texte) et Matthieu MAUDET (ill.)...
<p><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/2837795682.gif" target="_blank"><img id="media-4117889" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/113809404.gif" alt="papy.gif" width="162" height="162" /></a>Album tout carton</span><br /><span style="font-size: medium;">de <strong>Jean LEROY</strong> (texte) <br />et <strong>Matthieu MAUDET</strong> (ill.)</span><br /><strong>Éd. L'École des Loisirs, coll. Loulou et cie</strong><br /><strong>Mars 2013 – 10,70 €</strong></p><p>Norbert et Robert, deux personnages à la bouille ronde, se disputent la balançoire. Incapables de se décider, ils en appelent à leur papy pour trancher cet épineux dilemme. Le grand-père arrive et se retrouve vite dépassé par la hargne des deux enfants qui continuent à se chamailler. À bout, papy perd patience et crie… pour les faire taire. Grand-mère, alertée par les cris, arrive dare-dare l'air accusateur : qui a crié comme ça ?! Les deux garnements ne se laissent pas démonter et pointent d'un doigt accusateur le papy essouflé par sa démonstration d'autorité. S'en suit une leçon de morale de mamie qui rappelle qu'il ne sert à rien de crier et qu'il suffit de demander calmement les choses pour les obtenir… Sur quoi l'album se termine sur un papy juché sur la balançoire poussée une mamie complice, au grand dam des deux garnements qui se sont fait avoir par la sagesse de l'âge !</p><p>Un album cartonné plein d'humour, dont la fin aux airs de pied-de-nez aux enfants capricieux fera rire les petits… et sans aucun doute les plus grands.</p><p><em>Caroline Silva (mai 2013)</em></p><p> </p>
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SAKUYA. La Princesse des fleurs de cerisiers
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2012-12-31:4885384
2012-12-31T05:00:00+01:00
2012-12-31T05:00:00+01:00
Album de Céline LAVIGNETTE-AMMOUN & Claire DEGANS (ill.)...
<p class="MsoNormal"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/01/850071075.gif" target="_blank"><img id="media-3843785" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/01/785605439.gif" alt="SAKUYA.gif" width="160" height="174" /></a><span style="font-size: medium;">Album de <strong>Céline LAVIGNETTE-AMMOUN</strong> </span><br /><span style="font-size: medium;">& <strong>Claire DEGANS</strong> (ill.)</span><strong><br />Éd. Chan-ok, coll. Contes traditionnels et histoires merveilleuses d’Asie…<br />Septembre 2012 – 13,25 €</strong></p><p class="MsoNormal">Le dieu des montagnes avait deux filles. L’une, Sakuya, était belle et radieuse, l’autre, Iwagana avait le visage aussi dur que son cœur. Quand Sakuya rencontra Ninigi, le fils dela reine du soleil, la jalousie d’Iwagana s’enflamma. Ne pouvant empêcher le mariage des deux jeunes gens éperdument amoureux, elle maudit sa sœur, lui prédisant, à elle et à ses enfants, une vie aussi fragile et éphémère que celle des fleurs de cerisier. À Ninigi, et à sa descendance, elle prédit au contraire une vie forte et éternelle. Puis, alors que le ventre de sa sœur s’arrondissait, elle instilla le doute dans l’esprit de Ninigi : et si l’enfant à venir n’était pas de lui ?</p><p class="MsoNormal">Face à la jalousie grandissante de son époux, Sakuya partit vivre dans une petite cabane dans la forêt où elle donna naissance à trois enfants en pleine santé. Elle mit le feu à son abri et périt au milieu des flammes tandis que ses enfants, confirmant en cela la prédiction d’Iwagana, eurent la vie sauve.</p><p class="MsoNormal">De cette union entre la fille du dieu des montagnes et le fils de la reine du soleil, naquirent les premiers empereurs du Japon…</p><p class="MsoNormal">Claire Degans prête sa palette délicate à cette légende nippone. Ses images ont quelque chose d’aérien et de mélancolique. Ses fleurs de cerisiers semblent prêtes à quitter les pages de l’album et comme Sakuya, la princesse des arbres fleuris, nous dire « <em>La vie est fragile… alors profitez, profitez du temps présent !</em> »</p><p class="MsoNormal"><em>Ariane Tapinos (novembre 2012)</em></p>
comptines
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LE SAC À DISPARAÎTRE
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2012-11-29:4907012
2012-11-29T05:21:00+01:00
2012-11-29T05:21:00+01:00
Album de Rosemary WELLS Traduit par Marie Saint-Dizier et Raymond...
<p><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/01/1649198432.gif" target="_blank"><img id="media-3851365" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/01/3826710252.gif" alt="noël,jalousie,fratrie" width="150" height="206" /></a></strong><span style="font-size: medium;">Album de</span><strong><span style="font-size: medium;"> Rosemary WELLS</span><br /><span style="color: #33cccc;">Traduit par Marie Saint-Dizier et Raymond Farré</span><br /></strong><strong><strong>(Réédition, traduit pour la 1ere fois en 1980)<br /></strong>Éd. Gallimard jeunesse, coll. L’heure des histoires<br />Octobre 2012 – 5,50 €<br /></strong></p><p>C’est le matin de Noël, toute la famille découvre ses cadeaux : Robert le grand frère a un ensemble de hockey, Colette la grande sœur, une trousse à maquillage, Dorothée, une boîte du petit chimiste et Damien, le plus jeune, un ours en peluche. Tandis que les trois grands jouent l’après-midi à s’échanger leurs cadeaux, Damien lui est trop petit pour faire du hockey, se maquiller ou créer un gaz horrible, et ni ses sœurs ni son frère ne veulent de son ours en peluche. Alors, malgré les efforts parentaux pour redonner le sourire au petit dernier, Damien boude dans son coin… Mais voilà qu’il remarque un paquet cadeau oublié….</p><p>Pas toujours facile d’être le plus petit ! Publiée pour la première fois en 1975, la petite revanche de Damien sur ses frère et sœurs est devenue un classique, dans lequel on retrouve avec plaisir la fantaisie et la tendresse de Rosemary Wells. À lire sous le sapin pour calmer les petites déceptions et les petites jalousies du matin de noël….</p><p><em>Nathalie Ventax</em></p>
Fichtre
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Considérations sur la Jalousie - Corneille, Blake
tag:fichtre.hautetfort.com,2012-11-10:4751805
2012-11-10T08:13:00+01:00
2012-11-10T08:13:00+01:00
La forme spirituelle du guide des abîmes, William Blake ...
<div id="id_4fd9e1bf8fdc14367255441" class="text_exposed_root text_exposed"><p style="text-align: center;"><img id="media-3666090" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/1957987673.jpg" alt="jalousie, poésie, peinture, corneille, blake" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>La forme spirituelle du guide des abîmes, </em>William Blake</span></p></div><div class="text_exposed_root text_exposed"> </div><div class="text_exposed_root text_exposed"> </div><div class="text_exposed_root text_exposed"> </div><div class="text_exposed_root text_exposed"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Extrait de "Jalousie", Pierre de Corneille</strong></span></div><div class="text_exposed_root text_exposed"> </div><div class="text_exposed_root text_exposed"><br />N'aimez plus tant, Phylis, à vous voir adorée : <br />Le plus ardent amour n'a pas grande durée ; <br />Les nœuds les plus serrés sont le plus tôt rompus ; <br />A force d'aimer trop, souvent on n'aime plus, <br />Et ces liens si forts ont des lois si sévères <br />Que toutes leurs douceurs en deviennent amères.<br /><br />Je sais qu'il vous est doux d'asservir tous nos soins : <br /><span class="text_exposed_hide">...</span><span class="text_exposed_show"> Mais qui se donne entier n'en exige pas moins ; <br />Sans réserve il se rend, sans réserve il se livre, <br />Hors de votre présence il doute s'il peut vivre : <br />Mais il veut la pareille, et son attachement <br />Prend compte de chaque heure et de chaque moment. <br />C'est un esclave fier qui veut régler son maître, <br />Un censeur complaisant qui cherche à trop connaître, <br />Un tyran déguisé qui s'attache à vos pas, <br />Un dangereux Argus qui voit ce qui n'est pas ; <br />Sans cesse il importune, et sans cesse il assiège, <br />Importun par devoir, fâcheux par privilège, <br />Ardent à vous servir jusqu'à vous en lasser, <br />Mais au reste un peu tendre et facile à blesser. <br />Le plus léger chagrin d'une humeur inégale, <br />Le moindre égarement d'un mauvais intervalle, <br />Un sourire par mégarde à ses yeux dérobé, <br />Un coup d'œil par hasard sur un autre tombé, <br />Le plus faible dehors de cette complaisance <br />Que se permet pour tous la même indifférence ; <br />Tout cela fait pour lui de grands crimes d'état ; <br />Et plus l'amour est fort, plus il est délicat. <br />Vous avez vu, Phylis, comme il brise sa chaîne <br />Sitôt qu'auprès de vous quelque chose le gêne ; <br />Et comme vos bontés ne sont qu'un faible appui <br />Contre un murmure sourd qui s'épand jusqu'à lui. <br />Que ce soit vérité, que ce soit calomnie, <br />Pour vous voir en coupable il suffit qu'on le dit ; <br />Et lorsqu'une imposture a quelque fondement <br />Sur un peu d'imprudence, ou sur trop d'enjouement, <br />Tout ce qu'il sait de vous et de votre innocence <br />N'ose le révolter contre cette apparence, <br />Et souffre qu'elle expose à cent fausses clartés <br />Votre humeur sociable et vos civilités. <br />Sa raison au dedans vous fait en vain justice, <br />Sa raison au dehors respecte son caprice ; <br />La peur de sembler dupe aux yeux de quelques fous <br />Etouffe cette voix qui parle trop pour vous. <br />La part qu'il prend sur lui de votre renommée <br />Forme un sombre dépit de vous avoir aimée ; <br />Et, comme il n'est plus temps d'en faire un désaveu, <br />Il fait gloire partout d'éteindre un si beau feu : <br />Du moins s'il ne l'éteint, il l'empêche de luire, <br />Et brave le pouvoir qu'il ne saurait détruire. <br /><br />Voilà ce que produit le don de trop charmer. <br />Pour garder vos amants faites-vous moins aimer ; <br />Un amour médiocre est souvent plus traitable : <br />Mais pourriez-vous, Phylis, vous rendre moins aimable ? <br />Pensez-y, je vous prie, et n'oubliez jamais, <br />Quand on vous aimera, que l'amour est doux ; mais...</span></div><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3666092" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/02/267722841.jpg" alt="jalousie, poésie, peinture, corneille, blake" /><br /><span class="text_exposed_show"><span style="font-size: x-small;">Pierre Corneille (1606-1684)</span></span></p><div class="text_exposed_root text_exposed"> </div><div class="text_exposed_root text_exposed"><br />> Pour plus de tableaux : <a href="http://www.eternels-eclairs.fr/tableaux-blake.php" target="_blank">http://www.eternels-eclairs.fr/tableaux-blake.php</a></div><div class="text_exposed_root text_exposed"> </div><div class="text_exposed_root text_exposed"> </div><div class="text_exposed_root text_exposed"> </div>
fakakir
http://snpsp1.hautetfort.com/about.html
no moment
tag:snpsp1.hautetfort.com,2012-08-14:4804457
2012-08-14T00:07:31+02:00
2012-08-14T00:07:31+02:00
<p><img id="media-3703237" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://snpsp1.hautetfort.com/media/01/01/3808006490.jpg" alt="20120813.jpg" /></p>
Frasby
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Sur un air d'accordéon
tag:certainsjours.hautetfort.com,2012-07-24:4705187
2012-07-24T03:34:00+02:00
2012-07-24T03:34:00+02:00
Tout affrontement ne procéderait-il pas d’un malentendu ?...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Tout affrontement ne procéderait-il pas d’un malentendu ? </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Celui-ci ne résiderait-il pas dans le sujet lui-même, </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>dans ses drames intérieurs ?</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p> <a href="http://cineclap.free.fr/la-proie-du-mort/la-proie-du-mort-05259.jpeg" target="_blank"><img id="media-3688241" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/02/02/2293107554.jpg" alt="fermé zz.jpg" /></a></p><p><br /><br /><br /> <br /><br /></p><p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #808080;"><strong><span style="color: #808080;"><br /><br /><br /><img id="media-5134160" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/00/1254661008.mp3" /><br /><br /><br /></span></strong></span></p><p style="padding-left: 90px;"> </p><p style="padding-left: 90px;"> </p><p><span style="text-decoration: underline;">Photo</span> : jalousie(s)/ <a href="http://www.quizz.biz/uploads/quizz/299765/1_cnohr.jpg" target="_blank">vue d'en face.</a></p><p> </p><p>Villeurbanne./ © Frb 2012</p>
Ed
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”Un conservateur est un homme qui reste assis et qui réfléchit ; qui reste assis surtout.”
tag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2012-06-21:4758561
2012-06-21T09:52:49+02:00
2012-06-21T09:52:49+02:00
Pascal Bruckner est né en 1948, en 1997 il a co-écrit Le Nouveau Désordre...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Pascal Bruckner est né en 1948, en 1997 il a co-écrit Le Nouveau Désordre Amoureux avec Finkielkraut. Du coup France Inter hier l'a invité pour donner son avis sur "La Jalousie"... Cet homme qui est sûrement un expert en amour et qui l'an dernier n'a rien trouvé d'autre à dire à propos de l'affaire DéhessKa, que :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Cette affaire "aura révélé une bien triste image de l'Amérique".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Parce que la triste image des hommes français, non, ça ne le dérange pas, cela ne l'effleure même pas. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Du coup, sur cette radio moderne qu'est France Inter, j'ai entendu que la jalousie est "normale", que même on peut aller jusqu'à dire qu'il n'y a pas d'amour sans jalousie (!!!) et que "l'amour, c'est-à-dire entre un homme et une femme", se construit depuis la naissance dans la relation avec la mère. J'ai entendu un mini-reportage sur les moyens technologiques d'espionner son conjoint, et le vendeur dire que chaque émission sur ce thème faisait grimper les ventes (il n'a même pas dit merci à FI...), et que c'était surtout les femmes qui utilisaient ces méthodes. (Salopes ! Perfides !) </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Quel avant-gardisme ! La radio nationale pourrait sûrement faire l'économie de tels invités et de tels poncifs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Décidément, je préfère France Inter quand ils sont en grève.</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://4.bp.blogspot.com/_9ODr9eyhWLg/TN7NP5Da1zI/AAAAAAAAHyA/HdfyRx06ThM/s1600/jalousie.jpg" alt="" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">* Thomas Woodrow Wilson</span></p>
O.B
http://vivrecestlechrist.hautetfort.com/about.html
péché originel, péché universel
tag:vivrecestlechrist.hautetfort.com,2011-09-30:3802035
2011-09-30T23:30:34+02:00
2011-09-30T23:30:34+02:00
[131] Le péché originel , quelles que soient les discussions qu'on peut...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">[131] Le <span style="color: #800080;">péché originel</span>, quelles que soient les discussions qu'on peut faire sur son origine et les définitions qu'on peut en donner, c'est un <span style="color: #800080;">péché <em>universel</em></span>, mais qui entraîne à un mauvais universel, au règne de l'individualisme et du particularisme, par opposition à celui dont nous parlions voici quelques instants en citant <span style="color: #800080;">saint Paul</span>, à la croissance de la personne qui s'agrandit aux dimensions totales de l'humanité. Ce qui apparaît comme le <span style="color: #800080;">péché originel</span>, c'est tout ce qui renferme l'homme sur lui-même, le replonge dans son passé, le rabat vers une jouissance immédiate, lui donne de se contenter de son petit bonheur quotidien. C'est une <span style="color: #800080;">force</span> d'inertie qui l'empêche de grandir et d'évoluer, de s'ouvrir à l'appel des autres ; c'est aussi l'envie, la <span style="color: #800080;">jalousie</span> du bonheur de l'autre, le mauvais désir de lui enlever son bien. Ce désir peut lui donner la force mauvaise de combattre l'autre, de le voler, de le réduire en servitude. Et cette force peut s'emparer de tout un clan, de tout un pays, de toute une société, lui donner le vertige de dominer d'autres peuples, voire le monde entier, l'ivresse de verser le sans de ses semblables. On parle d'un péché "originel", parce qu'on le trouve partout à l'oeuvre, partout rampant et renaissant, dans le plus lointain passé des peuples comme au début de toute vie individuelle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Des philosophes l'ont défini comme le <span style="color: #800080;">mal fondamental</span> ou radical, comme la "sécession" ou "division des consciences". C'est le fait que les hommes ne parviennent pas à dire un vrai "nous" dans lequel tous les "je" d'alentour pourraient s'épanouir et s'exprimer harmonieusement. Ou bien le <em>moi</em> s'agrandit à un <em>nous</em> exclusif : nous, les Français par opposition aux Allemands ; nous, les gens de notre classe, pour se distinguer des petites gens. Ou bien le <em>nous</em> abolit le<em> je</em> : la famille qui empêche l'émancipation des enfants, la société tyrannique qui ne tolère pas de différences. Dans le dogme catholique, le péché originel est ce qui empêche l'humanité créée à l'image du Dieu unique, de parvenir à l'unité, et l'individu, destiné à devenir fils de Dieu, de revêtir sa pleine dignité de personne humaine. Le "monde présent" auquel il ne faut pas "se conformer", selon Paul, c'est ce mal qui nous ronge [133] du dedans depuis notre naissance - pas un mal inguérissable, une malédiction, une fatalité qui nous poursuit - et nous pénètre aussi bien du dehors, de partout, en vertu des liens de solidarité qui nous lient aux hommes de tous les temps et de tous les lieux. (...)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il nous faut lire le péché du "premier homme" comme le fait saint Paul qui lui oppose tout de suite la figure du Christ (<span style="color: #0000ff;"><em>Lettre aux Romains, chap.5</em></span>). La croyance au péché originel n'est pas propre au christianisme, on trouve quelque mythe analogue dans la plupart des <span style="color: #800080;">récits de création</span> ; ce mythe exprime la conscience des hommes d'être victimes d'un mal dont ils sont aussi coupables et qui est la rançon de leur grandeur. Mais le christianisme leur donne l'espérance et l'assurance d'échapper finalement à ce mal, car, tous solidaires en "<span style="color: #800080;">Adam</span>", ils le sont également dans le Christ, et ils partageront sa victoire sur la mort s'ils communient à sa lutte contre tout ce qui opprime et enlaidit l'humanité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">De quel soutien nous est Jésus aujourd'hui dans un monde qui <span style="color: #800080;">idolâtre</span> la consommation, l'appât du gain quel est l'avantage d'envisager la vie à sa suite comme un [134] combat où il y aura fatalement des gagnants et des perdants ? Il est un soutien, parce qu'il montre que la résurrection est sortie de sa mort et qu'il en sera pour nous comme pour lui. (...) </span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small;">Joseph Moingt - Croire quand même - Ed. TempsPrésent 2007</span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;">site de l'éditeur : <a href="http://www.temps-present.fr">www.temps-present.fr</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Soundandfury
http://talememore.hautetfort.com/about.html
Z'crois qu'z'ai vu un Robbe-Grillet (de trop)
tag:talememore.hautetfort.com,2011-04-02:3171376
2011-04-02T23:09:00+02:00
2011-04-02T23:09:00+02:00
La jalousie, Alain Robbe-Grillet Avis Chrono' Cours, Forest,...
<h2 style="text-align: left;"><span style="color: #800080;"><strong><em><img id="media-2968144" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/00/01/3409986257.jpg" alt="jalousie,alain robbe-grillet,nouveau roman,non rien de rien je ne retiendrai rien" /></em></strong></span><strong>La jalousie, Alain Robbe-Grillet</strong></h2><p><strong>Avis Chrono'</strong></p><p><strong>Cours, Forest, cours...</strong></p><hr /><p style="text-align: justify;">Ah la jalousie! Un thème tellement d'actualité! Et qui me tient tellement à coeur. Voyez, avec un titre comme ça, j'espèrais pouvoir en faire des tartines sentimentales... Et puis plouf... Le mot "jalousie" est à prendre au sens du truc qui sert à obscurcir une pièce. Des stupides volets, quoi.</p><p style="text-align: justify;">Peut-on faire tout un roman sur des volets? Mais oui, allez-y, faites vous plaisir, j'avais un jeudi à perdre!!</p><p style="text-align: justify;">Résumé:<span style="color: #008080;"> ... ben... je crois qu'ils sont trois. Un couple et un homme. L'homme emmène la femme en ville pour des courses. Mais ils ne rentrent pas le soir même, paraît qu'ils ont eu une panne.</span> D'où, je suppose, un double sens à jalousie? Ou pas...</p><p style="text-align: justify;">Parce qu'en fait, ils ne sont p'tet pas partis en ville du tout. Quant à savoir s'ils sont trois... Il y a bien trois couverts à table mais l'auteur n'a pas laissé traîner un seul pronom personnel pour le 3e larron... Qui est là sans être là. Est ce que c'est à travers lui qu'on regarde le paysage...? Chais pô...</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: normal; text-align: center;" align="LEFT"><span style="color: #008080;">« cependant ces répétitions, ces infimes variantes, ces coupures, ces retours en arrière, peuvent donner lieu à des modifications […] entraînant à la longue fort loin du point de départ. »</span></p><p style="text-align: justify;">Il va m'en falloir des bouquins pour comprendre ce bouquin...</p><p style="text-align: justify;">Il y a aussi une lettre, ou plusieurs, un mille-pattes, ou plusieurs milliers de pattes... Et des bananiers. Et un pont. Et des pages d'objets et de détails et pas la moindre chronologie ni la moindre action. Quelle horreur!</p><p style="text-align: justify;">Cette fois, c'est dit. L'auteur a écrit avec ses orteils. Et nous n'y reviendrons pas. Zoup, à la morgue celui-ci!</p><p> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;">Ce livre pour...?</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;">Personne. Chacun ses volets et les mille-pattes seront bien gardés.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #800000;"><br /></span></strong></p>
Kyral
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Triplés
tag:blogdeblagues.hautetfort.com,2011-03-01:3124973
2011-03-01T08:00:00+01:00
2011-03-01T08:00:00+01:00
Un homme discute avec le médecin qui a accouché sa femme. - Dites moi,...
<p><span style="font-size: small; color: #000000;">Un homme discute avec le médecin qui a accouché sa femme.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Dites moi, docteur, des triplés, c'est incroyable ! Ça dépend de quoi ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Eh bien, ça peut dépendre de plusieurs facteurs...</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">- Ah ! les salauds ! J'aurais dû m'en douter.</span></p>
Frasby
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Petits désagréments du Fin' Amor
tag:certainsjours.hautetfort.com,2011-01-05:3061110
2011-01-05T23:03:00+01:00
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La douce voix du rossignol sauvage Que nuit et jour j'entends gazouiller et...
<p style="text-align: justify;"><strong>La douce voix du rossignol sauvage<br />Que nuit et jour j'entends gazouiller et retentir<br />Adoucit et console mon coeur ;<br />Alors j'ai désir de chanter pour me réjouir.<br />Je dois bien chanter puisque cela fait plaisir <br />A la Dame à qui j'ai fait hommage ;<br />Je dois avoir en mon coeur une grande joie<br />Si elle veut me retenir pour son bien.</strong><strong></strong></p><p style="text-align: justify;">In "Le CHATELAIN DE COUCI", extr. de "Chansons d'amour du Moyen âge" présenté et traduit par M.G. GROSSEL. Editions Librairie Générale Française, 1996.</p><p style="text-align: justify;"><em></em><a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/08/15/mangeons-nous-les-uns-les-autres.html" target="_blank"><strong><img id="media-2839900" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/00/1297912543.JPG" alt="amor vr.JPG" /></strong></a>Le <em>châtelain de Couci</em>, ("i" ou "y"), appartenait à la famille des <em>Seigneurs de Thourotte </em>(dans l'Oise), c'était une lignée d'officiers qui gardaient la forteresse des<a href="http://www.worldlingo.com/ma/enwiki/fr/Lords_of_Coucy" target="_blank"> Sires de Coucy. </a><em>Guy de Thourotte,</em> le trouvère, participa probablement à la <a href="http://www.jacobins.mairie-toulouse.fr/expos/croisades/textes/croisweb3/troisieme.html" target="_blank">troisième croisade </a>de 1190, mais il devait être encore jeune lorsqu'il se croisa à nouveau en 1203. Il n'atteignit jamais <a href="http://users.skynet.be/antoine.mechelynck/chroniq/villeh/VH000.htm" target="_blank">Constantinople</a> car il mourût en mer et son corps fût jeté au large (d'après le récit qu'en fît l'illustre chroniqueur <a href="http://expedito.univ-paris1.fr/baudin/intellectuels/villehardouin/texte_villehardouin.htm" target="_blank">Geoffroi de Villehardouin)</a>. <em>Le châtelain de Couci</em> a servi de prétexte à une légende singulière :</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>séparé de sa bien aimée, juste avant de mourir en mer, le châtelain de Couci fît envoyer à sa bien-aimée, son coeur embaumé dans un coffret. Le mari de la Dame voyant tous ses soupçons confirmés, fou de haine et de jalousie fît servir à table à la Dame, le coeur de son aimé. Mais dès qu'elle fût informée de la nature qui devait constituer son repas, la Dame décida aussitôt de ne plus rien manger et mourût peu après. </em></strong></p><p style="text-align: justify;">Cette légende bien plus ancienne que l'existence de l'authentique châtelain est pourtant devenue la sienne lorsqu'à la fin du XIIIem siècle, le romancier Jakemon Sakesep dit <em>Jakemes </em>eût l'idée de faire du châtelain le héros de son récit, intitulé : <a href="http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/2/1/3/9782745318312.jpg" target="_blank"><em>"Le roman du Castelain de Coucy et de la Dame du Fayel"</em></a>, ce texte étant très long et très complexe, je vous propose ici un troublant extrait de cette légende qui se répandit en pays<a href="http://bbouillon.free.fr/univ/hl/Fichiers/Cours/oil-oc.htm" target="_blank"> d'oïl</a>.</p><p style="padding-left: 60px; text-align: justify;"><strong><em>Et li sires s'en est viertis</em></strong><br /><strong><em>Droit a Faiiel, en sa maison.</em></strong><br /><strong><em>Son mestre keus mist a raison,</em></strong><br /><strong><em>Et li commande estroitement</em></strong><br /><strong><em>Qu'il se painne esforciement</em></strong><br /><strong><em>D'un couleïch si atourner</em></strong><br /><strong><em>Que on n'i sace qu'amender,</em></strong><br /><strong><em>De ghelinnes et de capons,</em></strong><br /><strong><em>"Dont a table siervi serons</em></strong><br /><strong><em>De toutes pars communalment,</em></strong><br /><strong><em>Et par lui espescialment.</em></strong><br /><strong><em>De cest coer un autre feras</em></strong><br /><strong><em>Dont tu ta dame sierviras</em></strong><br /><strong><em>Tant seulement, et non autrui."</em></strong><br /><strong><em>- "Sire, se Dieus me gart d'anui,</em></strong><br /><strong><em>Je le ferai, ne vous doutés,</em></strong><br /><strong><em>Ensement que vous dit l'avés."</em></strong><br /><strong><em>Atant d'illuec li keus s'en tourne;</em></strong><br /><strong><em>Ces mes appareille et atourne</em></strong><br /><strong><em>Qu'a mangier fu tres delitables.</em></strong><br /><strong><em>Quant temps fu, si mist on les tables,</em></strong><br /><strong><em>Si se sont au souper assis,</em></strong><br /><strong><em>S'orent mes tels come a devis.</em></strong><br /><strong><em>Apriés siervirent li vallet</em></strong><br /><strong><em>Del mes qui fu tels qu'a souhet;</em></strong><br /><strong><em>Del coer seul la dame siervirent</em></strong><br /><strong><em>Et de l'autre partout offrirent;</em></strong><br /><strong><em>Cescuns volentiers en menga.</em></strong><br /><strong><em>La dame mout cel mes loa,</em></strong><br /><strong><em>Et li sambla bien c'onques mes</em></strong><br /><strong><em>Ne manga plus savereus mes,</em></strong><br /><strong><em>Si dist : "Et pourquoi et comment</em></strong><br /><strong><em>N'en atourne nos keus souvent ?</em></strong><br /><strong><em>Y est li coustenghe trop grande</em></strong><br /><strong><em>En atourner tele viande,</em></strong><br /><strong><em>C'on ne nous en siert plus souvent ?</em></strong><br /><strong><em>Boinne me samble vraiement."</em></strong><br /><strong><em>Adont a commenchié li sire</em></strong><br /><strong><em>Sa parolle, par mout grant yre :</em></strong><br /><strong><em>"Dame, n'ayiés nulle mierveille,</em></strong><br /><strong><em>S'elle est boinne, car sa pareille</em></strong><br /><strong><em>Ne poroit on mie trouver</em></strong><br /><strong><em>Ne pour nul denier recouvrer."</em></strong><br /><strong><em>- "Et comment l'apielle on, biaus sire ?</em></strong><br /><strong><em>Par amours, voelliés le me dire."</em></strong><br /><strong><em>- "Dame, ne soiiés en esfroi.</em></strong><br /><strong><em>Je vous affi en boinne foi</em></strong><br /><strong><em>Que vous en ce mes chi mengastes</em></strong><br /><strong><em>Le coer celui que mieus amastes :</em></strong><br /><strong><em>C'est dou castellain de Couchi</em></strong><br /><strong><em>Dont on vous siervi ore chi.</em></strong><br /><strong><em>Par vous seule en fustes siervie,</em></strong><br /><strong><em>Et jou et toute la maisnie</em></strong><br /><strong><em>Fumes siervi d'un mes samblant.</em></strong><br /><strong><em>Vous l'amastes en son vivant,</em></strong><br /><strong><em>Dont moult och viergongne et anui,</em></strong><br /><strong><em>Puis que le soch jusqu'al jour d'ui;</em></strong><br /><strong><em>Et pour un peu moi revengier</em></strong><br /><strong><em>Vous ai ge fait son coer mengier</em></strong></p><p style="text-align: justify;"><em>Traduction de la fin de ce redoutable poème</em> à partir de <strong><em>"Dame, ne soiiés en esfroi"</em> : </strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Madame n'ayez pas peur, je vous donne ma parole que le mets que vous avez mangé est le coeur que vous avez le plus aimé : c'est celui du Châtelain de Couci que l'on vient de vous servir, il n'a été servi qu'à vous seule et les autres convives et moi-même avons mangé un mets qui lui ressemblait. Vous l'avez aimé de son vivant, j'en ai enduré honte et tourment jusqu'à ce jour, pour me venger je vous ai fait manger son coeur.</em></strong></p><p style="text-align: justify;">L'appétit de vengeance s'accommode particulièrement de la dévoration du corps de l'adversaire, d'autant plus quand il s'agit d'un crime passionnel. Les lais et les <a href="http://joellebarn.ifrance.com/fabliaux.htm" target="_blank">fabliaux </a>moraux racontent avec force détails des faits divers sordides pour l'édification des foules, ils filent ainsi avec bonheur le thème de la sexualité anthropophage. Ces historiettes véhiculèrent ainsi de véritables mythes qui colportèrent les valeurs et les hantises profondes de toute une société, adaptées au gré des faits divers et des circonstances politiques pendant des générations, le thème en est presque toujours celui d'une union illégitime, les variantes se déclinent en abandon de la fille-mère ou par le retour surprise du mari. Pour comprendre tout le contenu et la portée de ces contes, il suffit de considérer le titre d'une de ces histoires:</p><p style="text-align: justify;"><strong><em> L'histoire prodigieuse d'une jeune Damoiselle de Dole, en la Franche Conté, qui fit manger le foye de son enfant à un jeune gentilhomme qui avait violé sa pudicité sous ombre d'un mariage promis,</em> <em>et se remit entre les mains de la Justice pour estre punie exemplairement: le Samedy 19. jour de Novembre, 1608 [...]<br /></em></strong></p><p style="text-align: justify;">Mais revenons au<em> fin' amor</em> et au <em>Castelain de Couci (</em>ou<em> Coucy),</em> ce n'est pas tout à fait comme dans certains récits au dénouement plus "classique" (!) où, le mari tue son rival et lui arrache le coeur, ni comme l'acte de la Dame, qui d'ordinaire (!) dans le cas d'un immense dépit, met volontairement fin à ses jours. L'histoire est ici plus nouée, en voici quelque résumé encore assez léger (!). Le castelain (châtelain)<em> Renaut de Coucy (Couci) </em> se retrouve trahi par une ami jalouse qui va raconter toute l'histoire au mari de la Dame du Fayel. Celui ci décide alors de se croiser et d'emmener sa femme avec lui en Terre Sainte, mais le lecteur (malin) aura compris que cela n'est qu'un vile stratagème pour éloigner sa femme du bel amant qui ne pourra supporter de savoir la Dame, loin de lui et décidera alors de partir lui aussi en Terre Sainte. Le stratagème fonctionne à merveille,<em> Renaut de Coucy </em>s'en va pour la croisade<strong><em>,</em></strong> tandis que l'époux de la Dame au dernier moment, s'y refuse<em>. Le Seigneur du Fayel</em> se trouve provisoirement "débarrassé" de son rival. Pendant ce temps là, <em>Renaut de Coucy </em>Après s'être distingué par son héroïsme en Terre Sainte, se retrouve mortellement blessé, il meurt sur le bateau qui le ramène en France mais auparavant il demande à son écuyer de faire embaumer son coeur et de le porter à <em>la Dame du Fayel</em><em>, c</em>omme on l'a dit, le mari intercepte le coffret, fait servir le coeur du Châtelain à la Dame, dans un dîner préparé dont elle se délecte, la dame peu après prendra connaissance de la composition du met, et jure qu'elle ne mangera plus jamais de sa vie, elle perd connaissance puis meurt dans d'affreuses souffrances. Le roman de Jakemes, est bien sûr, plus sinueux que notre résumé et multiplie les extrapolations, les épisodes secondaires, à savoir tout de même que le banquet cardiophage, y est décrit dans ses moindres détails, à commencer par les conseils professionnels du seigneur de Fayel, au cuisinier, pour la préparation du coeur de son rival (coeur séché, précisons le !) puis servi avec une succulente sauce de poule et de chapo<em>ns</em><em>...</em><strong><em> </em></strong></p><p style="text-align: justify;">On retrouvera ce thème dans<em> <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5516239w" target="_blank">"Le Décaméron"</a></em> de<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/25/Boccaccio01.jpg" target="_blank"> Boccace<em>, </em></a>(à moins que les deux récits ne soient encore très liés comme on le suppose) : <em></em><strong><em></em></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><em><a href="http://www.gutenberg.org/files/23700/23700-h/23700-h.htm#THE_NINTH_STORY4" target="_blank">Guillaume de Roussillon</a> tue <a href="http://books.google.fr/books?id=0a9h0fL5pl0C&pg=PA27&lpg=PA27&dq=guardastagne+boccace&source=bl&ots=tH8rtNTCTU&sig=5XlGzE2ElZrzhY2IvO1QO95Rpos&hl=fr&ei=Gt0sTaGUJ4O0hAfhv92MCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CCYQ6AEwAw#v=onepage&q&f=false" target="_blank">Guardastagne,</a> amant de sa femme, puis il fait manger à la Dame, le coeur de la victime. En apprenant la vérité, la malheureuse se défenestre. Elle meurt et partagera la tombe de son amant.</em></strong></p><p style="text-align: justify;">Boccace décrira lui aussi dans le moindre détail, l'action de <em>Roussillon, </em>lorsque par exemple, il extirpe de ses propres mains le coeur de <em>Guardastagne</em><em>.</em></p><p style="text-align: justify;"><strong><em>Il prît un couteau et fendit la poitrine de Guardastagne. de ses propres mains, il arracha le coeur de la victime, le fit rouer dans un pennon de lance et le donna à porter à un valet, recommandant que personne ne fût assez osé pour souffler mot de l'affaire puis il remonta à cheval...<br /></em></strong></p><p>Une autre scène (encore plus écoeurante, si j'ose dire) concerne des instructions données à son cuisinier pour préparer le coeur de <em>Guardastagne </em>à la manière d'un coeur de sanglier<em></em>, du moins, est-ce de cette façon un peu "arrangée" qu'il présentera <em>"la chose"</em>. Extrait choisi (dans la langue puis traduit) :</p><p style="text-align: justify;"><strong><em>"Prenderai quel cuor di cinghiare e fa che tu ne facci una vivandetta la migliore et la piu dilettevole a mangiar che tu sai ; e quando a tavola saro, me la manda in una scodella d'argento". Il cuoco, presolo e postavi tutta l'arte et tutta la sollecutidine sua minuzzatolo e messevi di buone spezie assai, ne fece un manicaretto troppo bueno.</em></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><em>"Prends ce coeur de sanglier, et tâche d'en tirer le ragoût le meilleur et le plus savoureux dont tu sois capable. Quand je serai à table envoie le moi dans un plat d'argent" Le cuisinier prit le coeur, mettant en oeuvre tout son art et tous ses soins, il le hacha menu, l'assaisonna à point de bonnes épices et en fît un plat délicieux</em></strong></p><p style="text-align: justify;">Nota 1 : Il est bien sûr déconseillé aux lecteurs jaloux d'appliquer ces recettes<em></em><em> </em>qui on l'espère<em></em><strong><em>, </em></strong>n'ont plus cours aujourd'hui pas plus en France qu'en Italie, une pratique qui "se joue" peut être encore chez Peter Greenaway dont le style baroque et l'oeil délirant (immense bond dans le temps, oblige) ne filmera jamais tout à fait les choses à moitié, (comme dans le film insoutenable mais visuellement et musicalement somptueux,<a href="http://www.paperblog.fr/3827292/le-cuisinier-le-voleur-sa-femme-et-son-amant-1989/" target="_blank">"Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant"</a> sorti en 1989) mais ceci est une autre histoire que je vous raconterai peut être un (certain ?) jour, si nos coeurs, entretemps, s'en trouvent quelque peu épargnés. (Ames sensibles, s'abstenir)</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=fJTVKTubrt0" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=fJTVKTubrt0</a></p><p style="text-align: justify;">Nota 2 : les documents qui constituent ce billet sont tirés de deux ouvrages <em>"Chanson d'amour du Moyen Age" </em>(cité en haut de page)<strong>,</strong> puis de larges extrait du livre <em>"Le coeur mangé"</em> ou <em>"Histoire d'un thème littéraire du Moyen Age au XIX em siècle"</em>, par Mariella Di Maio, traduit par Anne Bouffard paru aux presses de l'université de Paris-Sorbonne (2005).<strong></strong></p><p style="text-align: justify;">Autres liens autour du thème :</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.medieval.org/emfaq/cds/clp9528.htm" target="_blank">: http://www.medieval.org/emfaq/cds/clp9528.htm</a><strong></strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=pTa_iWVO2rk" target="_blank">http://www.youtube.com/watch?v=pTa_iWVO2rk</a><strong></strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://cedic.chez.com/graal/lachet1.htm" target="_blank">http://cedic.chez.com/graal/lachet1.htm</a><strong></strong></p><p style="text-align: justify;">Photo : Retrouvée enfin, la tombe de cette pauvre Madame du Fayel<strong><em></em></strong>. (L'inscription étant illisible, on dira que c'est la sienne et notre lecteur, (bon public) fera semblant de s'en persuader. Photographiée lors d'une promenade dans l'allée "des femmes infidèles", au cimetière du village médiéval de Bois Ste Marie, il y a bien longtemps... © Frb 2009<strong>.<br /></strong></p>
Fernand Louis Olbec
http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/about.html
Caïn et Abel
tag:lafaceclairedelanuit.hautetfort.com,2010-12-04:2965430
2010-12-04T01:13:00+01:00
2010-12-04T01:13:00+01:00
Timschel ...
<p style="text-align: right;"><img id="media-2751862" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/media/02/00/2917193803.jpg" alt="-_Cain_and_Abel.jpg" /> </p><p style="text-align: right;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 20pt;"> </span></span></span></p><p><span style="color: #000000;"> <span style="font-size: medium;">Timschel</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Adam a eu deux fils, Caïn et Abel….Abel fût berger et Caïn laboureur. Leur histoire est racontée<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tout au début de la bible,(1) au chapitre 4 du premier livre , la genèse.(1 ) Caïn aime Dieu et <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>lui offre les meilleurs produits du sol, mais<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il le fait comme <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>frère <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>aîné, sûr d’être le préféré<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>avec son droit d’aînesse. Abel<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le cadet<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>offre <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>simplement un agneau<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dernier né de <span style="text-decoration: underline;"><strong>son </strong></span>troupeau.(1 bis) Dieu agrée<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’humble <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>don d’Abel et non celui de Caïn provoquant la colère de ce dernier. (2)Colère et jalousie, Caïn<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est blessé dans son amour propre<span style="mso-spacerun: yes;"> (2bis) </span>plus qu’un chasseur qui « loupe<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>un lièvre dans sa culotte ». Blessé<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>plein d’amertume<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>car ce <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Dieu qu’il aime <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>comme son père fait peu de cas des fruits de la terre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et lui préfère<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’offrande<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>toute simple<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de son frère ,une offrande de <span style="text-decoration: underline;"><strong>son</strong> </span>troupeau <em>dans laquelle il s'offre lui méme en quelque sorte</em>.. La haine aveugle<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>envers son frère<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est telle que la bible la compare à « une bête tapie en lui ». Une bête (la jalousie) qu’il <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;">devrait dominer</span></strong> mais qui finalement le dévorera et le poussera à tuer son frère.(3).</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;">John Steinbeck dans son livre à l’Est d’Eden met en scène de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vieux messieurs qui<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>après<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de longues recherches<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>traduiront<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le verbe hébreux <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Timschel</strong><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>par <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">« tu peux</strong> » (tu peux dominer la bête). (4)</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: 14pt;">: « Domine-la bête », ce serait un ordre, « Tu devrais <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la dominer, ce serait un conseil », « tu <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la domineras », ce serait une prédiction, mais « <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">tu peux la dominer</strong> »,</span><span style="font-size: 14pt;">Cela change tout. ! </span><span style="font-size: 14pt;">Les nazis ne peuvent invoquer la présence<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en eux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de la bête immonde qui les aurait poussé<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>malgré eux au génocide .<strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Tu peux</strong><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>résister, <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">tu peux</strong> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">dominer la bête</strong><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>, <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">tu peux dire non</strong> et désobéir s’il le faut<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à ceux qui te commandent ce que réprouve ta conscience. </span></span><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: Calibri;">Les recherches<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sur la jalousie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>aujourd’hui<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en font<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>parfois<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>une maladie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>qui rend malheureux ceux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>qui en sont atteint. Il leur faut se soigner bien entendu. Mais les choses n’ont pas toujours<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>cette note maladive. <span style="text-decoration: underline;">Timschel : <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">tu peux</strong> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">dominer la bête</strong> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">tapie en toi</strong></span>. La liberté intérieure ne serait pas un vain mot. Mais <em>Dieu a dit une chose,j'en ai entendu deux</em> chante le psaume 62 .Ti<strong>mshel</strong> ou </span></span><span style="font-size: medium;">Mashal(6) veut dire dominer mais aussi 'gouverner par la parole.'On ne peut tuer la bête tapie en soi avec l'épée ,à la force du poignet,mais on peut la dominer par la parole ,c'est ce dont l'homme est capable et qui le différencie des animaux.Caîn serait invité à lutter non pas contre une bête mais contre ce qui abêtit."<em>Oui elle est fort proche de toi la parole sur ta bouche et dans ton coeur.(5)"</em>La parole divine est là ou se forme la parole en l'humain,sur la bouche et dans le coeur de celui auquel une parole est adressée.'(6)</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri;"><span style="font-size: 14pt;"> </span><span style="font-size: 14pt;">Adam le héros du livre de Steinbeck meurt<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en prononçant<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le verbe rédempteur,la parole salvatrice : <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Timshel</strong>. Il fait plus que pardonner à Cal la mort de son frère Aron, il<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>affirme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en le bénissant<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>qu’il n’a plus à errer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en coupable<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de par le monde<span style="mso-spacerun: yes;"> (7) </span>et <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">qu’il peut<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dominer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la bête en lui. Timshel,Mashal (8) <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Tu peux, tu peux vivre,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>libéré<span style="mso-spacerun: yes;"> par cette parole </span>de ce qui te rongeait de l’intérieur.Un avenir s'ouvre de nouveau devant toi.</strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: medium; font-family: Calibri;"> "</span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(1)Au chapitre 4 du premier livre de la bible, <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">la genèse</strong> qui veut dire <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’ailleurs : <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="text-decoration: underline;">commencement</span></strong></span></span></span></p><p><em><span style="font-size: small;">(1bis) </span></em><span style="font-size: small;">De " <strong><span style="text-decoration: underline;">Son"</span></strong> troupeau.Marie Balmary souligne ce possessif qui indique dit- elle </span><em><span style="font-size: small;">qu'Abel s'offre lui même en quelque sorte avec "<strong><span style="text-decoration: underline;">son"</span></strong> offrande</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(2)Le thème du cadet<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>préféré à l’aîné<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>parcourt toute la bible. Elle montre la liberté de choix de Dieu qui regarde<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le cœur et non l’apparence<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et ne se laisse pas<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>intimider par le droit coutumier et les grandeurs <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>apparentes : Isaac préféré à Ismaël, Jacob a Esaü <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>, Rachel <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à Léa, Joseph<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à ses frères qui <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span><span style="font-family: Calibri;">le<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vendront comme esclave <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> par jalousie, David à ses 6 frères fils de Jessé.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;">(2bis)"Il y a souvent dans la jalousie plus d'amour propre que d'amour" :maxime de la Rochefoucauld.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(3) <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« Dieu dit à Caïn : » Pourquoi<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ton visage est il abattu ?<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>…Le péché n’est il pas à ta porte, une <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">bête tapie qui te convoite et <span style="text-decoration: underline;">que tu peux dominer</span></strong> ? Cependant Caïn dit à son frère<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Abel, "allons dehors "! Et comme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ils étaient en pleine campagne, Caïn se jeta sur son frère et le tua ».</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(<em style="mso-bidi-font-style: normal;">4) « Imaginez 4 vieux messieurs (4 chinois, le plus jeune a dépassé 90 ans). Ils <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>se mettant à apprendre l’hébreu. Ils ont engagés un rabbin pour les aider .Ces <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vieux messieurs avaient le sentiment que le verbe avait beaucoup d’importance. « C’est alors que nous avons découvert notre filon d’or, dit Lee, témoin de leurs travaux: <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Tu peux, tu dois dominer</strong> le péché, la bête tapie en toi. D’après la traduction de la bible<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>américaine, dit <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>lee, c’est un ordre qui est donné aux hommes de triompher sur le péché, une autre traduction <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">: tu le domineras</strong>, promet à l’homme qu’il triomphera surement du péché. Le mot hébreux Timshel –<strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">tu peux</strong>, laisse le choix. « C’est peut être le mot le plus important du monde. Il signifie que la route est ouverte .La responsabilité incombe à l’homme, car si <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">tu peux</strong>, il est vrai aussi que <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">tu peux ne pas »</strong>. « Comprenez-vous ? Dans les églises des<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>millions de fidèles obéissent à l’ordre « domine la bête», et jettent tout leur poids dans l’obéissance. Des millions d’autres croient à la prédestination « tu la domineras, rien de ce qu’ils peuvent faire n’arrêtera <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la marche du destin. Mais <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">tu peux</strong>, voila qui grandit l’homme, qui le hausse à la taille des dieux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>car dans sa faiblesse, sa souillure, et le meurtre de son frère ,il a le grand choix, il peut choisir sa route, lutter pour la parcourir et vaincre</em>. » John Steinbeck<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>A <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’est d’Eden, page<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>424 .éditions mondiales <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>poche.merci à Pierre Emmanuel etr Anne lise qui m'ont offert ce livre déja ancien qui garde toute sa vigueur)</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;">(5) Deutéronome ch.30</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;">(6) Abel ou la traversée de l'Eden Marie Balmary chez Grasset.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;">(7)Victot hugo imagine Caîn se cachant du regard de Dieu dans une tombe mais ajoute t il :"L'oeil était dans la tombre et regardait Caîn.".</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;">(8)page 632 A l'est d'Eden Steinbeck.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: medium; font-family: Calibri;"> </span><span style="font-size: medium; font-family: Calibri;"> </span><span style="font-size: small;">La bête fut capturée et avec elle le faux prophéte qui avait séduit ceux qui avaient adoré son image.Tous deux furent jetés vivants dans l'étang de feu embrasé de souffre.apoc ch 19/20</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><img id="media-2743606" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/media/02/02/3298862802.jpg" alt="apocalypsqe,la bête3.jpg" /> </span> </span></p><p><span style="font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 20pt;"><span style="color: #000000;"> Timschel</span> Maschal</span></span></span></p>
Renaissance Espérance
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Se rejouir du bonheur des autres
tag:re-naissance.hautetfort.com,2010-04-19:2709302
2010-04-19T20:01:00+02:00
2010-04-19T20:01:00+02:00
Un préalable au bonheur : recevoir avec joie l'annonce d'une grossesse, se...
<p>Un préalable au bonheur : recevoir avec joie l'annonce d'une grossesse, se réjouir de la naissance d'un enfant, regarder avec admiration un nouveau-né, rendre grâce pour la beauté qui nous entoure.</p> <p>Non, ce n'est pas évident. Il paraît cependant que "ça" se cultive...</p> <p>Quelques liens :</p> <p><a href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/basile/homelies/009.htm">http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/basile/homelies/009.htm</a></p> <p><a href="http://mag.livenet.fr/post/pour-etre-heureux-rejouissez-vous-du-bonheur-des-autres-4105.html">http://mag.livenet.fr/post/pour-etre-heureux-rejouissez-vous-du-bonheur-des-autres-4105.html</a></p> <p><a href="http://www.e-sante.fr/developpement-personnel-pire-peches-capitaux-NN_9196-124-7.htm">http://www.e-sante.fr/developpement-personnel-pire-peches-capitaux-NN_9196-124-7.htm</a></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p>
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Deux albums de Martha ALEXANDER
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2010-02-01:2561459
2010-02-01T07:14:00+01:00
2010-02-01T07:14:00+01:00
Quand le nouveau bébé arrive, moi, je m’en vais On ne m’a jamais...
<p><b><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/693543752.jpg" target="_blank"><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/374930826.jpg" id="media-2219952" alt="Nouveau BB.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2219952" /></a><span style="font-size: large;"><span style="color: #00ccff;">Quand le nouveau bébé arrive, moi, je m’en vais</span><br /> <span style="color: #99cc00;">On ne m’a jamais demandé si je voulais une petite sœur</span></span><br /> Traduits de l’américain par Dominique Mols<br /> éd. Pastel</b> | <b>mars 2010 – 9€</b> chaque album</p> <p><i><span style="color: #ff0000;"><span style="color: #000000;">Ces albums sont une</span> <b><span style="color: #000000;">réédition</span></b></span> - bienvenue - de livres parus aux éditions Duculot. Mais pourquoi donc ne pas le mentionner sur les nouvelles éditions ?</i></p> <p><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/443263527.gif" target="_blank"><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/1211936677.gif" id="media-2248588" alt="on ne m'a jamais demandé.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2248588" /></a>Dès le titre – à rallonge – de chacun de ces deux petits albums carrés, le décor est planté, le propos affirmé: Olivier ne voit pas d’un très bon oeil l’arrivée d’un bébé et ne sait vraiment pas quoi faire de cette petite sœur.</p> <p>Il se découvre un intérêt soudain renouvelé pour ses propres affaires de bébé, que maman entend récupérer pour l'enfant à naître et il n’a pas du tout envie de céder son lit à barreau, transformé en cage pour ses animaux en peluche. Et si toutes ces manœuvres de maman montrent qu’elle ne l’aime plus, eh bien, il la mettra à la poubelle ou… il ira vivre dans une cabane dans un arbre.</p><p>Maman finira par le convaincre qu’être grand frère c’est plutôt agréable, avant que n’arrive cette petite sœur dont Olivier ferait bien cadeau à quelqu’un de son entourage. Si ce n’est que quand il trouve enfin une volontaire, sa petite sœur, elle, ne l’entend pas de cette oreille et pleure jusqu’à ce qu’Olivier la reprenne dans ses bras. Et le petit garçon de conclure «tu es drôlement plus intelligente que je ne pensais».<br /> Deux albums dont on peut déjà dire, sans risque, qu’ils deviendront des classiques tant ils disent avec une économie de moyens et beaucoup d’humour, les sentiments ambivalents qui agitent les enfants lorsque la famille s’agrandit!</p> <p><i>Ariane Tapinos (janvier 2010)</i></p> <p>À lire de la même auteure, le gén<!--EndFragment-->ial <i><b><br /> N'ai pas peur, Teddy! Je te protégerai des bêtes sauvages</b></i>,<br /> réédité récemment aux éditions Pastel.<br /> <a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/02/1084779169.jpg" target="_blank"><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/02/1331292423.jpg" id="media-2219965" alt="Teddy.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2219965" /></a></p> <p> </p>
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Mademoiselle Zazie a trop d'amoureux | Première lecture de Thierry LENAIN (texte) et Delphine DURAND (ill.)
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2009-09-16:2367553
2009-09-16T13:16:07+02:00
2009-09-16T13:16:07+02:00
Éd. Nathan, coll. Nathan poche - C’est la vie ! | août 2009 | 30...
<p><b><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/450116909.jpg" target="_blank"><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/1610068197.jpg" id="media-1977032" alt="Zazie amoureux.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1977032" /></a>Éd. Nathan, coll. Nathan poche - C’est la vie ! |</b> <b>août 2009</b> <b>|</b> <b>30 pp. –</b> <b>4,70€</b></p> <p>On le sait Max est un grand inquiet et ce matin, dans la cour de l’école, l’air que prend Zazie n’a rien pour le rassurer. Quand elle lui explique que s’il n’avait pas déménagé ici, il ne serait pas son amoureux et que, alors, son amoureux «ça serait un autre», le voilà plongé dans les affres du doute et de la jalousie inquiète. Zazie regarde tendrement Karim… Max propose à ce dernier de lui donner «une carte ultra rare» en échange de la promesse de ne jamais être l’amoureux de Zazie. Le problème, c’est que Zazie observe ainsi tous les garçons de sa classe et alors Max se retrouve lié à eux par plein d’engagements compliqués (faire exprès de rater des buts au foot pour permettre à l’équipe de Thomas de gagner, faire les punitions et les exercices de maths de Chu-Jung). Les enchères montent. Max doit se séparer de sa casquette de l’OM, de ses billes… Le pauvre ne sait plus où donner de la tête et, après avoir fait signer des promesses de ne jamais être l’amoureux de Zazie à 28 garçons de son école, il prend conscience avec effroi, que des «des garçons qui n’ont pas encore signé : IL Y EN A PLEIN PARTOUT!»</p><p>Heureusement, le lendemain, Zazie met fin au cauchemar de Max en lui expliquant : «J’ai réfléchi cette nuit. Je sais ce que j’aurais fait si tu n’avais pas déménagé. […] Je t’aurais attendu».<br /> Zazie est décidément une petite fille libre et sa liberté donne quelques sueurs froides à Max qui doit apprendre à faire avec. Ce faisant, Max découvre aussi que c’est encore meilleur d’être choisi comme amoureux, mais qu’en la matière rien n’est jamais acquis.<br /> On retrouve toujours avec plaisir les histoires de Zazie et Max qui permettent une entrée dans la lecture sans niaiseries ni clichés. Les personnages de Thierry Lenain et Delphine Durand ont la rondeur et le piquant de l’enfance et bien des lecteurs continuent de lire, et relire, leurs aventures alors même qu’ils ont grandi et sont passés, aussi, à d’autres lectures.</p> <p><i>Ariane Tapinos (septembre 2009)</i></p>
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Yin la jalouse | album de Shen QIFENG, illustrations BOBI + BOBI
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2009-07-18:2234657
2009-07-18T01:11:00+02:00
2009-07-18T01:11:00+02:00
Éd. HongFei, coll. Caractères chinois, avril 2009 - 16€ Yin et Pan...
<p><b><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/01/308038651.jpg" target="_blank"><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/01/485167571.jpg" id="media-1809799" alt="yin la jalouse.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1809799" /></a>Éd. HongFei, coll. Caractères chinois, avril 2009 - 16€</b></p> <p>Yin et Pan vivent un amour sans limite, ou plutôt dont la seule limite est l’immense jalousie de Yin. Quand Pan, malade, vient à mourir, Yin sombre dans la mélancolie. Son cousin, le peintre Huisheng, entend parler de la maladie de Yin et décide de la guérir. Il peint un beau jeune homme, qui ressemble étrangement à Pan, entouré de six jeunes femmes splendides et de magnifiques fleurs comme celle du jardin de Yin et Pan. Huisheng présente ses peintures à Yin en lui expliquant que Pan les avait beaucoup appréciées mais qu’il lui avait demandé de les conserver craignant que Yin ne les trouve pas à son goût. À la vue des peintures Yin entre dans une rage folle attisée par les explications de Huisheng sur le caractère «ordinaire» de Pan, et elle détruit toutes les fleurs de la maison. Mais ce faisant elle a quitté son lit et repris pied dans la vie.</p> <p>Traduction et adaptation d’un texte chinois du XVIIIe siècle «Une peinture astucieuse fait office de bon médecin», comme nous l’expliquent judicieusement les éditeurs, <i><b>Yin la jalouse</b></i> s’inspire des traditions de la médecine chinoise qui considère qu’un remède est efficace s’il tient compte de la nature particulière du patient. Ici, pour guérir la belle et lui permettre de survivre à la disparition de celui qu’elle aimait, le «médecin», utilise sa jalousie pour ternir son amour et par là affaiblir la souffrance provoquée par la mort de Pan. L’idée est audacieuse et l’histoire de Yin un peu acide. Les images – des peintures où dominent des teintes de bleu – sont quant à elles d’une étrange beauté qui confère à l’album un caractère énigmatique.</p> <p><i>Ariane Tapinos (juin 2009)</i></p>
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Une reine trop belle | album de Christine LAMIRAUD
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2009-04-27:2125390
2009-04-27T20:00:00+02:00
2009-04-27T20:00:00+02:00
É d. Talents Hauts, coll. Des livres pour les filles ET pour les...
<p><b><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/1617998413.jpg" target="_blank"><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/183626456.jpg" id="media-1674496" alt="reine trop belle.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1674496" /></a>É</b><b>d. Talents Hauts, coll. Des livres pour les filles ET pour les garçons | avril 2009 | 11,50 €</b></p> <p>Dans un palais vivait une reine si belle que ceux qui l’apercevaient ne pouvaient plus la quitter des yeux. Le roi son époux, rongé par la jalousie, décida de l’enfermer dans la plus haute tour pour la soustraire aux regards de ses sujets. La reine malheureuse un soir en vint à pleurer. Une rainette la vit et décida d’exaucer son vœu : être laide pour retrouver sa liberté. Au matin, elle se réveilla transformée et put dès lors discrètement se mêler à la vie du palais. Son mari affligé découvrit sa métamorphose, pourtant la rainette l’obligea à exposer de nouveau sa reine aux regards des habitants du royaume. Passée la surprise, tous reconnurent en elle cette charmante femme si pleine d’esprit, d’intelligence et de gentillesse, qui se mêlait chaque jour à la vie de la cour. Le roi comprit sa bêtise et il en resta ainsi.</p> <p>Sous la forme d’un conte classique, une histoire qui l’est beaucoup moins, sur le regard qu’on porte à la beauté et qui parfois rend aveugle aux autres qualités et sur la jalousie comme appropriation de l’autre. Christine Lamiraud a eu l’excellente idée de ne pas clore son histoire sur une pirouette qui, en rendant à la reine sa beauté, aurait atténué son propos. Ici la reine reste laide mais aimée et respectée, par son roi comme par ses sujets, pour ce qu’elle est : une femme intelligente et généreuse.</p> <p><i>Ariane Tapinos (avril 2009)</i></p>
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Une petite sœur pour Tommy | album de Rotraut Susanne BERNER
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2009-03-10:2043860
2009-03-10T20:03:00+01:00
2009-03-10T20:03:00+01:00
Adaptation française Seuil jeunesse | éd. Seuil jeunesse | janv. 2009...
<p><img src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/01/111353716.jpg" id="media-1573391" alt="9782020986328.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Adaptation française Seuil jeunesse</b> | <b>éd. Seuil jeunesse</b> | <b>janv. 2009</b> | <b>7,50 €</b><br /> <br /> Ce soir, une surprise attend Tommy à son retour de l’école… Ce soir, tout est différent… Mais qu’est-ce donc que cette surprise ? Un skate ? Non, c’est plus petit. Un bateau téléguidé, alors ? Non, «<i>la surprise est plus douce et beaucoup plus mignonne</i>». Ça, ça ressemble à un gâteau aux carottes ! Non et encore non, cette surprise ne se mange pas et elle s’appelle Clara ! Elle vient du ventre de maman, elle est encore toute fripée et toute fatiguée de son long voyage. Et quand Tommy demande «combien de temps elle va rester», il comprend qu’une petite sœur, c’est fait pour durer !</p> <p>On est un peu surpris par cette petite sœur arrivée comme par magie, mais on retrouve avec un immense plaisir l’univers coloré, acidulé et faussement naïf de Rotraut Susanne Berner et son attachant Tommy. Ce petit lapin dans sa salopette à carreaux, qui joue au foot avec toute sa famille, à cache-cache avec sa grand-mère (dans sa splendide robe à fleurs) et fait les courses avec papa, est adorable et malicieux. Sa famille, comme sa maison ou l’univers dans lequel il évolue, sont pleins d’une douce fantaisie qui, même dans son expression la plus improbable (la poule noire à taches blanches qui se promène dans les pages et se mêle de tout), sont profondément humains et justes.<br /> Et puis, Tommy est, lui aussi, bien moins naïf qu’il ne le laisse croire… Il sait que sa petite sœur vient du ventre de sa maman… Et on sait tous qu’une petite sœur, ou un petit frère, c’est du plaisir et du déplaisir aussi ; alors on comprend que Tommy aime à se faire croire qu’il ne l’attendait pas et exprime à son entourage qu’un bateau téléguidé, ce serait pas mal aussi, comme surprise !</p> <p><i>Ariane Tapinos (mars 2009)</i></p>
GOUTTES D'EAU
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Venimeuses
tag:gouttesdo.hautetfort.com,2008-10-12:1841335
2008-10-12T19:50:00+02:00
2008-10-12T19:50:00+02:00
Ou encore:" Ce que Carla doit endurer!"* Longtemps sourde muette et aveugle...
Ou encore:"<strong>Ce que Carla doit endurer!"*</strong> Longtemps sourde muette et aveugle à ce si puissant ressort humain, j'ai attendu ma cinquième décennie pour m'y frotter le cuir…Et alors là, je vais vous dire: ça pique, ça racle, ça mord et ça brûle. En un mot ça agace et ça détruit.Oh les situations sont multiples! J'ai caressé un temps l'envie tenace d'en dresser un répertoire, une suite de "Caractères" en belles Lettres, celle-ci avec ses amitiés inventées, celle-là avec l'inventaire de ses vacheries distillées au compte-gouttes,parfois par personnes interposées, celui-là encore avec ses envies et sa mauvaise foi, toutes les remarques hypocrites et les ficelles coupe-jarret.Et puis à quoi bon tomber dans le piège de leur accorder tant d'importance, à ses faux dévots de l'amitié, à ces pissent-vinaigre familiaux, à ces despotes racornis sur un rêve d'allégeance, fondé sur qui, sur quoi?Tout est prétexte aux jaloux: une amitié qui se crée sous leurs yeux, quelques kilos de moins sur les hanches qui pèsent sur le coeur en face, quelques compliments trop publics, un meuble en héritage ou même un malheur dont on parle et un Bonheur qu'on reconstruit, crime suprême!… La palette est vaste, infinie pourrait-on dire, et presque personne n'y échappe. Alors sans règlement de compte particulier mais dans le but bien défini de jeter la coupe au loin et de me débarrasser des scories de ces jalousies larvées qui grouillent sous nos pavés, je me suis amusée un brin et bois la lie: je confie mon délire à la toile, si ça vous amuse, c'est parfait mais éphémère, , si ça vous lasse, fuyez, ça ne vous rattrapera pas…De tous les fléaux de l’HumanitéLe plus écoeurant, Ce Virus infâmeLogé au coeur, il pourrit les âmes Tare les fratries, gâte les amitiésSe joue de nos amours, ficelle nos peinesDe ses recettes "Querelles pleines."Sur son chemin, muni de deux outilsBien aiguisés, parés et apprêtés, Il darde ses aiguillons, ses flèchesEmpoisonnées comme des pointes sèchesAu plus profond des liens régentés Par la tyrannie de Haine ressentie. Dès le berceau on l’a vue réagirÀ la bile du nouveau- né, son fielAjouté, débordant sur ses frèresSon haleine surie, ses jeux perversInstituant leur devoir potentiel« À la <em>Petit</em>’ vous devez obéir!»Calomnie et Zizanie pour amiesElle s’entoure d’une volée d’ennemiesAveuglées de médisances choisiesBonnes paroles, mensonges à demiElle sème à tous vents, message trahi Vérités arrangées, Amour banni. D’une voix forte, parfois, elle aboie :Ses franches remontrances ouvrent grandLe débat, la mesure du désarroiElle s’épanche, déverse ses émois, Réclame Attention et Dévouement,Compassion, Profession de Foi…Méfiance pour sa victime émue !Elle ne suit qu’une règle, qu’une loi Sur les Humains, elle a jeté sa glue Sous Pardon ni Pitié elle ne ploieCalomnie et Zizanie pour amiesSur le Monde règne La Jalousie. *Rassurez-vous, je n'établis aucun parallèle entre ma petite personne et la superbe jeune femme qui parade sur les unes des magazines, merci à elle de ne pas se froisser du clin d'oeil …
absolu
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Jalousie
tag:www.listesratures.fr,2008-05-23:1630537
2008-05-23T23:49:46+02:00
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La jalousie d'autrui a, du moins, cet avantage parfois de nous faire...
<p><strong>La jalousie d'autrui a, du moins, cet avantage parfois de nous faire découvrir notre propre bonheur</strong>.<br /> Charles Régismanset, extrait de <em>Le livre de mes amis</em>.</p> <p><strong>La jalousie voit tout, excepté ce qui est</strong>.<br /> Xavier Forneret</p> <p><strong>La jalousie, passion éminemment crédule, soupçonneuse, est celle où la fantaisie a le plus d'action ; mais elle ne donne pas d'esprit ; elle en ôte.<br /></strong>Honoré de Balzac, extrait de <em>Pierrette ou le Curé de Tours</em>.</p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
L'ami qui vous veut du bien
tag:corboland78.hautetfort.com,2007-11-13:1314599
2007-11-13T18:05:00+01:00
2007-11-13T18:05:00+01:00
Peut-être, êtes-vous d’un tempérament jaloux, ou bien alors d’un instinct...
<span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'">Peut-être, êtes-vous d’un tempérament jaloux, ou bien alors d’un instinct bilieux, en tout cas la curiosité parfois vous titille et vous seriez bien heureux de pouvoir savoir où se trouve exactement votre conjoint(e) alors que vous êtes au bureau par exemple ? C’est là qu’intervient l’ami qui vous veut du bien. Grâce aux technologies modernes, on peut à partir d’un numéro de téléphone portable localiser son possesseur en temps réel. Pour cela il suffit de se connecter sur le site suivant<span> <a href="http://www.celtascortos.org/moviles/fr/index.htm">http://www.celtascortos.org/moviles/fr/index.htm</a></span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'"><span> </span>et de saisir le numéro de téléphone que vous souhaitez pister ! Big brother is watching you !</span> <p> </p>